La maison du bonheur
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La maison du bonheur
Bonjour à tous et à toutes. Bon la voici finalement ma nouvelle fanfiction sur WAT. J’en ai mis du temps mais ce fut fait.
Bon tout d’abord quelques explications. Mon histoire s’inscrit dans le cycle que j’ai entamé. Ne vous inquiétez pas vous pourrez la lire sans avoir lu les autres. À la rigeur et pour me faire plaisir vous pouvez lire Alone et Retombées. Non je précise cela juste pour dire que dans univers à moi Anne est toujours avec Jack et que Danny ne sort pas avec Elena. Au contraire cette dernière se rapprocherait plutôt de Martin.
Je sais je suis un peu dingue mais passons. Donc nous sommes ainsi. Pour ceux et celle qui aurait suivi les aventures extraordinaires dont je vous ait narré voici une petite chronologie. Tout se passe donc juste après celle intitulé Égarements.
Donc voici la nouvelle histoire. Autant l’entamer rapidement car il y a beaucoup de choses à raconter. C’est bien simple j’ai décidé d’y aller franco. N’ayez pas peur et embarquez. Avec en personnage principal notre grand Jack Malone. C’est donc parti pour « La Maison du bonheur »
Sommaire :
- Vendredi 8 juin 2007 Federal Plaza Immeuble Challenges 43ème étage : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-15.htm#116823
- Vendredi 8 juin 2007 Federal Plaza Bureau des personnes Disparues : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-15.htm#116992
- Vendredi 8 juin 2007 Loft de Brian et Miranda Cox : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-15.htm#117183
- Vendredi 8 juin 2007 General Hospital, Service de cancérologie : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-30.htm#117899
- Vendredi 8 juin 2007 Appartement de Jack Malone, Chelsea : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-30.htm#117924
- Samedi 9 Juin Maison Culturelle de Soho, Mac Dougal Street : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-30.htm#118051
- Samedi 9 Juin Federal Plaza, Service des personnes disparues :
https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-30.htm#118243
- Samedi 9 Juin Greenwich Village, Maison de Janice Sanchez : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-45.htm#118571
- Samedi 9 Juin Federal Plaza, Service des personnes disparues : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-60.htm#118612
- Samedi 9 Juin, La Maison du Bonheur, Queens : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-60.htm#119368
- Samedi 9 Juin, Appartement de Jack Malone, Chelsea : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-75.htm#119415
- Dimanche 10 Juin Federal Plaza, Service des personnes disparues : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-75.htm#119516
- Dimanche 10 Juin, Medical City Cabinet du Docteur Melfi : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-75.htm#119601
- Date et heure inconnue, Roanoke: https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-90.htm#119838
- Mardi 12 Juin 2007, Au pied d’un immeuble de Manhattan : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-90.htm#120020
- Mercredi 13 Juin 2007, Federal Plaza, Service des personnes disparues : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-90.htm#120463
- Même jour, Même heure, même endroit, Une salle d’interrogatoire : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-105.htm#120609
- Vendredi 14 Juin, La Maison du Bonheur, Queens : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-105.htm#120715
- Samedi 15 Juin, Federal Plaza, Service des personnes disparues : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-105.htm#120872
- Samedi 15 Juin, Medical City Cabinet du Docteur Melfi : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-120.htm#120993
- Samedi 15 Juin, Lenox Hill : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-120.htm#121748
- Samedi 15 Juin, En Route : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-120.htm#121872
- Dimanche 16 Juin, Un Hôtel dans Roanoke : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-135.htm#122830
- Dimanche 16 Juin, East Village : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-135.htm#123515
- Dimanche 16 Juin, Roanoke : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-150.htm#123733
- Lundi 17 Juin Roanoke, La Maison du Bonheur : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-165.htm#124568
- Mardi 18 Juin Roanoke, La Maison du Bonheur : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-165.htm#124837
- Mercredi 19 Juin Appartement de Jack Malone, Chelsea : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-180.htm#124976
- Mercredi 19 Juin, Roanoke : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-180.htm#125106
- Mercredi 19 Juin, La Maison du Bonheur, Roanoke : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-195.htm#125267
- Mercredi 19 Juin, Maison de Philippe Carver, Borough Park, Brooklyn : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-210.htm#125848
- Date et heure inconnue, La Maison du Bonheur, Roanoke : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-225.htm#126106
- Jeudi 20 Juin, La maison du Bonheur, Roanoke : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-225.htm#126276
- Jeudi 20 Juin, New-York, Federal Plaza, Service des personnes disparues : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-240.htm#126622
- Vendredi 21 Juin, Roanoke : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-240.htm#127212
- Date et Heure inconnue, Roanoke, La maison du Bonheur : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-240.htm#127356
- Vendredi 21 Juin Roanoke, La maison du Bonheur et en dehors : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-255.htm#127438
- Vendredi 21 Juin, Médical City Cabinet du Docteur Melfi : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-255.htm#127711
- Vendredi 21 Juin, Roanoke, La Maison du Bonheur : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-255.htm#128448
- Samedi 22 Juin New-York, Federal Plaza, Service des personnes disparues : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-270.htm#128672
- Samedi 22 Juin, Lindenwood : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-270.htm#128943
- Dimanche 23 Juin, Roanoke, Le Jour J : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-285.htm#129204
- Dimanche 23 Juin au soir, Dans un avion entre Roanoke et New-York John Fitzgerald Kenndey International Airport : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-285.htm#130109
- Dans la nuit de Dimanche 23 Juin à Lundi 24 Juin Federal Plaza, Service des personnes disparues : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-300.htm#130206
- Dans la nuit de Dimanche 24 Juin à Lundi 25 Juin Federal Plaza, Service des personnes disparues : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-300.htm#130346
- Dans la nuit de Dimanche 24 Juin à Lundi 25 Juin Federal Plaza, Service des personnes disparues : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-315.htm#131008
- Quelques jours plus tard : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-315.htm#131843
Vendredi 8 juin 2007 Federal Plaza Bureau des personnes Disparues
La brume s’évaporait doucement. Une douce chaleur commençait alors à embrasser la ville de New-York. Pour l’instant les matins s’avéraient agréable et frais. Mais bien vite viendraient les premières canicules et leur cortège de sentiments désagréables. Jack marchait sur Lafayette Street sirotant son café chaud. Il le laissait se refroidir peu à peu afin d’éviter de se bruler. Son manteau sur les épaules il faisait presque Golden Boy.
C’était si agréable de marcher et ce en totale liberté. Il avait quitté très tôt Anne ce matin là. Des tonnes de paperasses à traiter mais surtout le besoin irrespressible de combler un manque. Ses jours passés en dehors du bureau l’avait plus ennuyé qu’autre chose.
Il se rappellait souvent ses moments douloureux. L’affaire Matthews où son équipe dont lui même avaient été pris en otages. Mais surtout les conséquences de cela lorsque ce dernier lui avait tiré dessus. Sans doute garderait-il cette légère douleur au bas du dos pour le restant de ses jours. Et puis la traversée du désert d’un Danny esseulé qui subissait les reproches conjuguées de toute sa hiérarchie. Il avait crû alors le perdre.
Mais désormais c’était du passé. Restait juste la douleur sourde, son mal de dos et un Danny légèrement empaté par l’inactivité mais qui recouvrait peu à peu de sa superbe. Et puis Danny serait toujours Danny même avec quelques kilos en plus.
Cela faisait pourtant plus d’une semaine qu’il travaillait à nouveau et avait repris la direction des opérations. Et pourtant il se sentait le besoin de prouver et de prouver encore aux autres sa valeur. Lui qui avait toujours leur chef se sentait diminué et donc fragile. Alors il en faisait toujours plus. Même si ses hommes eux n’avaient pas la moindre hésitation sur ses capacités.
Alors qu’il avait bu la moitié de son café et regardé furtivement un journal gratuit distribué il obliqua sur Duane Street et s’engouffra dans le bâtiment. Le grand hall du Federal Plaza en imposait il n’avait pas le moindre doute. Le sol couvert de marbre et les hauts plafonds impressionnaient tout de suite.
Il jeta son journal dans une poubelle. Il n’aurait pas le temps de le lire alors autant s’en débarasser et passa un coup d’oeil rapide dans le hall. Il fut alors surpris de voir Danny et Martin déjà là. Sans doute les deux compères ragaillardi par leur amitié qui rennaissait plus forte encore se motivaient mutuellement pour travailler le mieux possible. Toujours est-il que Jack en sourit. Pour une fois que c’était les garçons qui arrivaient en premier il n’allait pas s’en plaindre.
Il s’approcha d’eux. Ils étaient à quelques mètres du poste de police et des portiques de sécurité. Ils réagirent dès qu’ils l’apercurent et le saluèrent immédiatement d’ailleurs presque en même temps. Cela en devenait comique.
« - Matinaux les garçons ?
- Comme tu vois.
- Bon ben c’est une bonne nouvelle, vous allez pouvoir combler le retard dans votre travail.
- Quel retard ?
- Celui qui se chiffre en dizaines de dossiers sur ton bureau Danny.
- Pas de disparitions en ce moment alors ?
- Pas à ma connaissance en tout cas Martin. Ce sera donc journée paperasses et autres amusements.
- Chouette. »
Ils allèrent tous passer le portique de sécurité lorsque soudain se retournant Jack aperçu deux hommes en trench coat et bottes noires. Il n’eut pas le temps de regarder leur visage que déjà ils sortaient des armes. Sur le champ ils firent crépiter leurs uzis en tirant une rafale au hasard. Ils visaient peu se contenter d’allumer la foule comme au tir au pigeon. La seule lueur d’intelligence fut qu’ils descendirent le plus vite possible les gardes les plus proches.
Jack malgré que son âge sauta par dessus le comptoir d’accueil et se roula en boule derrière. On aurait dit que la peur lui avait donné des ailes. Alors que cela tirait encore dans tout les sens. Les autres gardes répondant aux tirs il se osa à glisser un oeil sur le côté droit de sa cachette. Et là il fut horrifié. Il vit allongé dans une mare de sang unique les corps sans vie de ses deux collègues qu’il venait tout juste de quitter et avec lesquels il rigolait.
Leurs bras pendant dans sa direction il tâta leur pouls et ce fut pour constater que c’était fini. Ils étaient bien morts. Alors quand une seconde rafale retentit Jack retourna se mettre derrière son rempart et souffla une seconde. Mais il n’eut pas le temps de se reposer que son téléphone sonna. Il sursauta, surpris de cette intrusion pas ordinaire. Il l’ouvrit et il écouta ce qu’on lui disait.
- « Jack qu’est-ce qui se passe ? Bon c’est Viviane écoutes on a besoin de toi là... »
Bon tout d’abord quelques explications. Mon histoire s’inscrit dans le cycle que j’ai entamé. Ne vous inquiétez pas vous pourrez la lire sans avoir lu les autres. À la rigeur et pour me faire plaisir vous pouvez lire Alone et Retombées. Non je précise cela juste pour dire que dans univers à moi Anne est toujours avec Jack et que Danny ne sort pas avec Elena. Au contraire cette dernière se rapprocherait plutôt de Martin.
Je sais je suis un peu dingue mais passons. Donc nous sommes ainsi. Pour ceux et celle qui aurait suivi les aventures extraordinaires dont je vous ait narré voici une petite chronologie. Tout se passe donc juste après celle intitulé Égarements.
Donc voici la nouvelle histoire. Autant l’entamer rapidement car il y a beaucoup de choses à raconter. C’est bien simple j’ai décidé d’y aller franco. N’ayez pas peur et embarquez. Avec en personnage principal notre grand Jack Malone. C’est donc parti pour « La Maison du bonheur »
Sommaire :
- Vendredi 8 juin 2007 Federal Plaza Immeuble Challenges 43ème étage : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-15.htm#116823
- Vendredi 8 juin 2007 Federal Plaza Bureau des personnes Disparues : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-15.htm#116992
- Vendredi 8 juin 2007 Loft de Brian et Miranda Cox : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-15.htm#117183
- Vendredi 8 juin 2007 General Hospital, Service de cancérologie : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-30.htm#117899
- Vendredi 8 juin 2007 Appartement de Jack Malone, Chelsea : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-30.htm#117924
- Samedi 9 Juin Maison Culturelle de Soho, Mac Dougal Street : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-30.htm#118051
- Samedi 9 Juin Federal Plaza, Service des personnes disparues :
https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-30.htm#118243
- Samedi 9 Juin Greenwich Village, Maison de Janice Sanchez : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-45.htm#118571
- Samedi 9 Juin Federal Plaza, Service des personnes disparues : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-60.htm#118612
- Samedi 9 Juin, La Maison du Bonheur, Queens : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-60.htm#119368
- Samedi 9 Juin, Appartement de Jack Malone, Chelsea : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-75.htm#119415
- Dimanche 10 Juin Federal Plaza, Service des personnes disparues : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-75.htm#119516
- Dimanche 10 Juin, Medical City Cabinet du Docteur Melfi : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-75.htm#119601
- Date et heure inconnue, Roanoke: https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-90.htm#119838
- Mardi 12 Juin 2007, Au pied d’un immeuble de Manhattan : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-90.htm#120020
- Mercredi 13 Juin 2007, Federal Plaza, Service des personnes disparues : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-90.htm#120463
- Même jour, Même heure, même endroit, Une salle d’interrogatoire : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-105.htm#120609
- Vendredi 14 Juin, La Maison du Bonheur, Queens : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-105.htm#120715
- Samedi 15 Juin, Federal Plaza, Service des personnes disparues : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-105.htm#120872
- Samedi 15 Juin, Medical City Cabinet du Docteur Melfi : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-120.htm#120993
- Samedi 15 Juin, Lenox Hill : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-120.htm#121748
- Samedi 15 Juin, En Route : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-120.htm#121872
- Dimanche 16 Juin, Un Hôtel dans Roanoke : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-135.htm#122830
- Dimanche 16 Juin, East Village : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-135.htm#123515
- Dimanche 16 Juin, Roanoke : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-150.htm#123733
- Lundi 17 Juin Roanoke, La Maison du Bonheur : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-165.htm#124568
- Mardi 18 Juin Roanoke, La Maison du Bonheur : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-165.htm#124837
- Mercredi 19 Juin Appartement de Jack Malone, Chelsea : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-180.htm#124976
- Mercredi 19 Juin, Roanoke : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-180.htm#125106
- Mercredi 19 Juin, La Maison du Bonheur, Roanoke : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-195.htm#125267
- Mercredi 19 Juin, Maison de Philippe Carver, Borough Park, Brooklyn : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-210.htm#125848
- Date et heure inconnue, La Maison du Bonheur, Roanoke : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-225.htm#126106
- Jeudi 20 Juin, La maison du Bonheur, Roanoke : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-225.htm#126276
- Jeudi 20 Juin, New-York, Federal Plaza, Service des personnes disparues : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-240.htm#126622
- Vendredi 21 Juin, Roanoke : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-240.htm#127212
- Date et Heure inconnue, Roanoke, La maison du Bonheur : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-240.htm#127356
- Vendredi 21 Juin Roanoke, La maison du Bonheur et en dehors : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-255.htm#127438
- Vendredi 21 Juin, Médical City Cabinet du Docteur Melfi : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-255.htm#127711
- Vendredi 21 Juin, Roanoke, La Maison du Bonheur : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-255.htm#128448
- Samedi 22 Juin New-York, Federal Plaza, Service des personnes disparues : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-270.htm#128672
- Samedi 22 Juin, Lindenwood : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-270.htm#128943
- Dimanche 23 Juin, Roanoke, Le Jour J : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-285.htm#129204
- Dimanche 23 Juin au soir, Dans un avion entre Roanoke et New-York John Fitzgerald Kenndey International Airport : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-285.htm#130109
- Dans la nuit de Dimanche 23 Juin à Lundi 24 Juin Federal Plaza, Service des personnes disparues : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-300.htm#130206
- Dans la nuit de Dimanche 24 Juin à Lundi 25 Juin Federal Plaza, Service des personnes disparues : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-300.htm#130346
- Dans la nuit de Dimanche 24 Juin à Lundi 25 Juin Federal Plaza, Service des personnes disparues : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-315.htm#131008
- Quelques jours plus tard : https://withoutatrace.forumactif.com/en-cours-f26/la-maison-du-bonheur-t1592-315.htm#131843
Vendredi 8 juin 2007 Federal Plaza Bureau des personnes Disparues
La brume s’évaporait doucement. Une douce chaleur commençait alors à embrasser la ville de New-York. Pour l’instant les matins s’avéraient agréable et frais. Mais bien vite viendraient les premières canicules et leur cortège de sentiments désagréables. Jack marchait sur Lafayette Street sirotant son café chaud. Il le laissait se refroidir peu à peu afin d’éviter de se bruler. Son manteau sur les épaules il faisait presque Golden Boy.
C’était si agréable de marcher et ce en totale liberté. Il avait quitté très tôt Anne ce matin là. Des tonnes de paperasses à traiter mais surtout le besoin irrespressible de combler un manque. Ses jours passés en dehors du bureau l’avait plus ennuyé qu’autre chose.
Il se rappellait souvent ses moments douloureux. L’affaire Matthews où son équipe dont lui même avaient été pris en otages. Mais surtout les conséquences de cela lorsque ce dernier lui avait tiré dessus. Sans doute garderait-il cette légère douleur au bas du dos pour le restant de ses jours. Et puis la traversée du désert d’un Danny esseulé qui subissait les reproches conjuguées de toute sa hiérarchie. Il avait crû alors le perdre.
Mais désormais c’était du passé. Restait juste la douleur sourde, son mal de dos et un Danny légèrement empaté par l’inactivité mais qui recouvrait peu à peu de sa superbe. Et puis Danny serait toujours Danny même avec quelques kilos en plus.
Cela faisait pourtant plus d’une semaine qu’il travaillait à nouveau et avait repris la direction des opérations. Et pourtant il se sentait le besoin de prouver et de prouver encore aux autres sa valeur. Lui qui avait toujours leur chef se sentait diminué et donc fragile. Alors il en faisait toujours plus. Même si ses hommes eux n’avaient pas la moindre hésitation sur ses capacités.
Alors qu’il avait bu la moitié de son café et regardé furtivement un journal gratuit distribué il obliqua sur Duane Street et s’engouffra dans le bâtiment. Le grand hall du Federal Plaza en imposait il n’avait pas le moindre doute. Le sol couvert de marbre et les hauts plafonds impressionnaient tout de suite.
Il jeta son journal dans une poubelle. Il n’aurait pas le temps de le lire alors autant s’en débarasser et passa un coup d’oeil rapide dans le hall. Il fut alors surpris de voir Danny et Martin déjà là. Sans doute les deux compères ragaillardi par leur amitié qui rennaissait plus forte encore se motivaient mutuellement pour travailler le mieux possible. Toujours est-il que Jack en sourit. Pour une fois que c’était les garçons qui arrivaient en premier il n’allait pas s’en plaindre.
Il s’approcha d’eux. Ils étaient à quelques mètres du poste de police et des portiques de sécurité. Ils réagirent dès qu’ils l’apercurent et le saluèrent immédiatement d’ailleurs presque en même temps. Cela en devenait comique.
« - Matinaux les garçons ?
- Comme tu vois.
- Bon ben c’est une bonne nouvelle, vous allez pouvoir combler le retard dans votre travail.
- Quel retard ?
- Celui qui se chiffre en dizaines de dossiers sur ton bureau Danny.
- Pas de disparitions en ce moment alors ?
- Pas à ma connaissance en tout cas Martin. Ce sera donc journée paperasses et autres amusements.
- Chouette. »
Ils allèrent tous passer le portique de sécurité lorsque soudain se retournant Jack aperçu deux hommes en trench coat et bottes noires. Il n’eut pas le temps de regarder leur visage que déjà ils sortaient des armes. Sur le champ ils firent crépiter leurs uzis en tirant une rafale au hasard. Ils visaient peu se contenter d’allumer la foule comme au tir au pigeon. La seule lueur d’intelligence fut qu’ils descendirent le plus vite possible les gardes les plus proches.
Jack malgré que son âge sauta par dessus le comptoir d’accueil et se roula en boule derrière. On aurait dit que la peur lui avait donné des ailes. Alors que cela tirait encore dans tout les sens. Les autres gardes répondant aux tirs il se osa à glisser un oeil sur le côté droit de sa cachette. Et là il fut horrifié. Il vit allongé dans une mare de sang unique les corps sans vie de ses deux collègues qu’il venait tout juste de quitter et avec lesquels il rigolait.
Leurs bras pendant dans sa direction il tâta leur pouls et ce fut pour constater que c’était fini. Ils étaient bien morts. Alors quand une seconde rafale retentit Jack retourna se mettre derrière son rempart et souffla une seconde. Mais il n’eut pas le temps de se reposer que son téléphone sonna. Il sursauta, surpris de cette intrusion pas ordinaire. Il l’ouvrit et il écouta ce qu’on lui disait.
- « Jack qu’est-ce qui se passe ? Bon c’est Viviane écoutes on a besoin de toi là... »
Dernière édition par le Dim 23 Déc - 21:06, édité 4 fois
Re: La maison du bonheur
hio
mais tu commences très très fort là !!!!!
superbement écrit...j'espère juste que ce que j'ai lu àla fin et qui m'a mis dans tous mes états n'était qu'un cauchemar parce que si ya plus DANNY et marty dans la fic, ben je t'avoue que....
bon passons !!! alors cette suite plus vite que cela !!!!
je sens que je vais aimer sauf si tu as tué mes cocos !!! surtout Danny pour tout t'avouer, marty je m'en fous un peu plus ...non pas taper !!!
en tout cas très belle entrée en matière...
mais tu commences très très fort là !!!!!
superbement écrit...j'espère juste que ce que j'ai lu àla fin et qui m'a mis dans tous mes états n'était qu'un cauchemar parce que si ya plus DANNY et marty dans la fic, ben je t'avoue que....
bon passons !!! alors cette suite plus vite que cela !!!!
je sens que je vais aimer sauf si tu as tué mes cocos !!! surtout Danny pour tout t'avouer, marty je m'en fous un peu plus ...non pas taper !!!
en tout cas très belle entrée en matière...
Re: La maison du bonheur
Tu verras je te répondrais pas tout de suite. Promis je donnerais la solution. J'ai plein de passages dans la musette, il faut juste que je les écrivent.
Re: La maison du bonheur
c'est marrant mais j'aimerais tellement te voler ta musette pour savoir !!!
je suis trop curieuse et surtout trop impatiente ...
je suis trop curieuse et surtout trop impatiente ...
Re: La maison du bonheur
Ouhhhhh ça commence fort ! C'est très ben décrit cette entrée en matière !
Par contre :
Danny et Martin morts..mouais j'ai des doutes !
The suite please !
Par contre :
J'ai du mal à imaginer !et un Danny légèrement empaté
Ca m'a fait penser à la scène de la banque dans la saison 5 de 24 !Il n’eut pas le temps de regarder leur visage que déjà ils sortaient des armes. Sur le champ ils firent crépiter leurs uzis en tirant une rafale au hasard. Ils visaient peu se contenter d’allumer la foule comme au tir au pigeon.
Danny et Martin morts..mouais j'ai des doutes !
C'est pas plutôt "matinaux" ?Matinals les garçons ?
The suite please !
Re: La maison du bonheur
nathaloche a écrit:c'est marrant mais j'aimerais tellement te voler ta musette pour savoir !!!
je suis trop curieuse et surtout trop impatiente ...
Où là tu aurais des surprises. Entre les grosses poilades et mes histoires tordus du bulbe.
Jenny a écrit:Ouhhhhh ça commence fort ! C'est très ben décrit cette entrée en matière !
Par contre :J'ai du mal à imaginer !et un Danny légèrement empaté
Je lui avais fait prendre quelques kilos dans les histoires précédentes il fallait bien.
Jenny a écrit:C'est pas plutôt "matinaux" ?Matinals les garçons ?
The suite please !
Corriger Et pour la suite demain ou après-demain promis.
Re: La maison du bonheur
Il fait un cauchemar le jakou! c'est ça????
Bon c'est un bon début, alors maintenant met nous vite la suite s'il te plait
Bon c'est un bon début, alors maintenant met nous vite la suite s'il te plait
Re: La maison du bonheur
nathaloche a écrit:c'est obligé d'attendre si longtemps ???
Oui désolé il faut bien que je l'écrive. Allez je vais faire le maximum pour l'écrire demain.
Re: La maison du bonheur
En quelques lignes on est à fond dans l'histoire mais ouch!!!!ça bouge beaucoup
Et pour Danny et Marty , non ils ne sont pas morts enfin....j'espère
Je reste confiante grace au titre
Vivement la suite mon trésor
clara- Président des USA
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Re: La maison du bonheur
au début je me suis dit chouette, la suite d'égarement
avec ce style incomparable qui est ta marque de fabrique (même si j'ai tjs du mal à imaginer Danny gros)
et puis
et la je dis la SUIIIIITTTTTTTTTTEEEEEEEEEEEEEE !!!!!!!!!!!!!
avec ce style incomparable qui est ta marque de fabrique (même si j'ai tjs du mal à imaginer Danny gros)
et puis
Jack malgré que son âge sauta par dessus le comptoir d’accueil et se roula en boule derrière. On aurait dit que la peur lui avait donné des ailes. Alors que cela tirait encore dans tout les sens. Les autres gardes répondant aux tirs il se osa à glisser un oeil sur le côté droit de sa cachette. Et là il fut horrifié. Il vit allongé dans une mare de sang unique les corps sans vie de ses deux collègues qu’il venait tout juste de quitter et avec lesquels il rigolait.
et la je dis la SUIIIIITTTTTTTTTTEEEEEEEEEEEEEE !!!!!!!!!!!!!
Théana- Président des USA
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Localisation : sous la couette, de préférence ...
Date d'inscription : 08/10/2006
Re: La maison du bonheur
euh thénana ne t'inquiètes pas pour le danny gros .. j'ai totalment fait abstraction de ce passage moi aussi bon heureusement hio nous dit qu'il reprende de sa superbe, alors ...
Re: La maison du bonheur
Et ce tout de suite les filles. Voici la suite. Je vous préviens pleins de mystères en perspective.
Vendredi 8 juin 2007 Federal Plaza Appartement de Jack Malone dans Chelsea
- « ...Un homme est en ce moment même au bureau il crie et vocifère depuis un quart d’heure. Il dit que l’on ne cherche pas chercher à retrouver sa femme.... »
Ce n’était qu’un rêve ou plutôt un cauchemard l’un des pires qu’il avait vécu depuis sa tendre enfance, non parce qu’il soit violent ou angoissant, ça ils le sont tous, non il avait tout simplement l’air réel. Il avait pu sentir le contact de la peau de Danny et de Martin, voir chaque détail du journal qu’il avait lu. Il se rappellait chaque seconde comme s’il avait vécu ce moment. Le bruit des balles qui sifflent et même celui des douilles qui tombent au sol. Et cette odeur de café qui le prenait à la gorge. Il pensa à cela en quart de seconde et finalement décrocha son téléphone qui était sur sa table de nuit. Viviane venait tout juste de terminer une phrase sur son répondeur.
« - Malone.
- Jack enfin ! Tu a fait la fiesta hier soir ou quoi ?
- Pourquoi il est quelle heure ?
- 9 heures et demi.
- Oh merde je m’en suis pas rendu compte et le réveil n’a pas sonné.
- Oui bien sûr rappelles moi de te donner cette excuse la prochaine fois que je serais en retard. Bon est-ce que par hasard tu aurais entendu mon message ?
- Oui un type qui nous engueule pour ne pas avoir retrouver sa femme. La routine quoi. Elle a disparue depuis combien de temps, trois jours, une semaine ?
- Trois ans.
- Non tu plaisantes ?
- Jamais de bon matin.
- Bon très bien dit lui d’attendre encore une toute petite demi-heure. Je prends une tasse de café et je file. Je prendrais ma douche au bureau.
- Ouh ça promets.
- Viviane ?
- Oui patron.
- Rappelles moi bien d’oublier ton nom pour la prochaine augmentation.
- Scélérat je savais bien quand te laissant ta place tu me planterais un couteau dans le dos. Bon très bien j’envoies Danny et Martin calmer ce fou furieux et toi tu magnes tes fesses.
- Promis. »
Dès qu’elle eut raccrocher il se leva immédiatement mais il dût être trop brusque car la douleur dans son dos se raviva encore plus intense que jamais. Il crût qu’on lui tirait à nouveau dessus. Et puis après quelques secondes cela se calma et il put de nouveau se tenir droit et se diriger vers la cuisine.
Le café n’était pas une illusion. Anne était elle partit au bureau à l’heure. Elle avait alors laisser du café dans la cafetière et cette dernière au chaud. Peu à peu au fil du temps cela en avait cramé la moitié et l’odeur embaumait la pièce. Mais il y en avait suffisamment pour finir de réveiller Jack.
Il se servit donc une tasse la but d’une traite. Il savait par expérience que Anne ne l’aimait pas trop fort mais avec la chaleur il avait bien corsé. Il dut donc subir une douleur atroce dans la gorge mais ce coup de fouet le remit sur pied en un instant.
Il mit la cafetière encrassée dans l’évier et coupa l’appareil. Il s’occuperait de nettoyer cela ce soir où s’il n’était pas là Anne. Il n’avait plus vraiment le temps. Il s’habilla en quatrième vitesse, se rasa aussi vite, manquant de se couper par deux fois et enfin enfila son manteau dans lequel il mit toutes ses affaires. Il sortit dans la rue et fut stupéfait de constater la douce chaleur de New-York. Et puis surtout cette brume qui recouvrait encore à cette heure les rues au loin.
Pourtant il fit fi de toute cela et se concentra sur son objectif arriver le plus vite possible au bureau. Il savait que la voiture prendrait un temps fou. Il choisit alors de s’engouffrer dans le métro. D’autant plus que la station était à deux pas de chez lui. De plus il eut la grande chance de voir arriver la ligne A qui l’amenait directement à quelques rues du Federal Plaza. Dans la rame il resta debout, l’air un peu hagard, le regard dans le vide. Avec sa carrure et son âge on devait le prendre pour un boxeur à la retraire où un déménageur en fin de carrière. Quand au bout de dix minutes les portes s’ouvrirent finalement sur sa station il s’y engouffra. Malgré l’escalator il avala les marches d’une traite et retourna à l’air frais.
Fulton Street, d’ici il pouvait déjà voir le Federal. Au petit trot il traversa la distance qui l’en séparait et y rentra. On dirait un rêve prémonitoire tellement la disposition des lieux était identique. Mais il est vrai que chaque matin il retrouvait ce fameux hall et qui rien n’y avait bougé pour l’instant. Il passa les portiques de sécurités de sécurité sans encombre et monta dans l’ascenseur. Dès qu’il en sortit ce fut pour apercevoir une Viviane qui ne cessait de le guetter et un Martin et un Danny en train d’essayer de calmer un homme énervé près des bancs.
Viviane dès qu’elle l’aperçut se rua sur lui.
« Enfin ! On t’attendait.
- Oui bonjour à toi aussi Viviane et comment tu vas toi, moi bien.
- Oui ben c’est pas le moment. Notre ami est agité depuis qu’il a débarqué.
- Je t’avais dit de le faire patienter juste un peu j’ai fait au plus vite.
- C’est qu’il n’a rien voulu savoir. À toi de régler la situation maintenant, débrouilles-toi, dit-elle en se dirigeant vers l’Open Space.
- Et je peut savoir son nom ?
- Cox, Brian Cox. »
Jack enleva son manteau et le posa sur son avant-bras, derrière le rideau de ses deux jeunes agents il aperçut un type plutôt jeune, trentes, trentes trois ans tout au plus, mais avec les traits tirés et un barbe de près d’une semaine. Il portait sans doute les mêmes vêtements que la veille et suait à grosses gouttes. Jack n’aimait pas faire cela mais il allait devoir utilisé ses agents dans une mauvaise posture pour calmer la situation. Alors qu’il s’avannçait il entendit Danny dire.
- « Bon monsieur on va se calmer maintenant où l’on vous fait sortir tout de suite. Nous vous avons simplement fait attendre.
- Simplement fait attendre ? Mais ça fait des années que l’on me fait attendre. Des années que j’espères un coup de fil, une lettre, me disant qu’il y aurait l’ombre d’une chance de retrouver ma femme. Et depuis tout ce temps je n’ai pas eu de nouvelles ni d’elle ni de vous. Alors j’en ai marre, d’attendre, vous comprenez marre.
- Mais qu’est-ce qui se passe ici ? »
Jack avait pris le ton le plus sévère qu’il pouvait avoir en magasin. Danny et Martin qui s’écartèrent et se retournèrent avaient l’air contents de le voir enfin arriver. Eux aussi semblaient épuisés.
- « Pourquoi vous bousculiez ainsi monsieur ?
- Il était énervé alors on a crû que...
- Et vous avez crû qu’en le malmenant il se calmerait plus facilement. Vous pouviez pas simplement m’appeller en me disant que c’était une urgence. »
Désormais il jouait sur le registre de la mauvaise foi. Il lui arrivait parfois d’avoir cette corde à son arc, lorsqu’il la cherchait bien. Danny parût scandalisé de la façon dont il leur parlait. Mais il se rendit bien vite compte que tout cela était nécessaire pour apprivoiser le cher Sieur Cox.
- « Monsieur Cox c’est bien cela ? Venez dans mon bureau, nous allons discuter ensemble.
- Enfin merci ! C’est vous le chef ici ?
- Oui excusez moi je ne me suis même pas présenter Jack Malone, Superviseur. Entrez rajouta-t-il en lui ouvrant la porte de son bureau. Vous deux allez nous préparer du café pour monsieur Cox. »
En fermant la porte derrière lui il ne put Danny et Martin qui devisait par la suite à son sujet.
- « Il manque pas d’air, il arrive en retard et c’est nous qui prenons.
- Que veux-tu s’il n’avait pas ce petit plaisir sa fonction serait sans intérêt dit alors Danny en servant du café dans une tasse. Et nous n’aurions plus de boulot. »
Jack avait attendu que son interlocuteur s’assoive avant d’en faire autant. Lorsque Danny revint avec le café il lui fit un signe de la main pour lui dire de rester dans le bureau. Il s’assit alors sur les fauteuils du fond en silence. Jack attendit encore quelque secondes que monsieur Cox reprenne un peu ses esprits et engagea la conversation.
- « Si vous êtes venu de voir monsieur Cox c’est pour me parler...
- De ma femme Miranda. Elle a disparu il y a trois ans. »
De nouveau Jack fit un autre signe à Danny qui comprit aussitôt il partit tout de suite vers l’Open Space chercher le dossier de cette femme. Jack quand à lui continuait la conversation avec le mari.
- « Vous aviez contacter le FBI à l’époque ?
- Bien sûr. Elle ne donnait plus de nouvelles, elle avait quitté son travail et aucun de ses amis ne l’avait revu. J’angoissait vous comprenez.
- Je comprends monsieur Cox. Et l’enquête qu’à t-elle donner à l’époque ?
- Rien c’est bien cela le problème. Deux mois après l’agent qui s’occupait de l’affaire à reçu un courrier signé de sa main selon lui, dans lequel elle expliquait qu’elle était partie de l’autre côté des Etats-Unis, en Alabama où je ne sais pas trop où pour vivre sa vie. Depuis lors qu’elle était partie de son plein gré il a considéré que ce n’était plus une affaire urgente et à laisser traîner.
- Je vois. Et le nom de cet agent ?
- Faulkner, Jérome Faulkner. Je me souviendrais de ce nom toute ma vie.
- Très bien. Mais dites moi monsieur Cox qu’est-ce qui vous a pousser à revenir nous voir aujourd’hui justement.
- C’est son anniversaire.
- Pardon ?
- À Miranda c’est son anniversaire aujourd’hui. Alors je m’apprêtais à le fêter avec quelques uns de ses amis qui me sont rester proches lorsque le téléphone à sonner. Cela a mis un certains à répondre à l’autre bout. Au début j’ai pensé à des détraqués qui appellent des gens au hasard le soir alors pour aller voir la police et porter plainte j’ai voulu enregistrer.
- Et vous avez... »
Jack n’eut pas le temps de finir sa question que Brian Cox sortait un dictaphone de sa poche. C’était un dictaphone numérique mais il avait dû l’acheter à bas prix car Jack ne reconnaissait pas la marque. Toujours est-il qu’il appuya sur le bouton et augmenta le son. On entendit effectivement un bruit sourd de quelqu’un qui respire et puis soudain.
- < « Votre femme... Elle n’a pas disparue. On l’a assassinée. » >
Ce fut les seuls mots qui furent prononcés et la personne raccrocha. On entendit alors le bip-bip caractéristique. Jack reconnut bien sûr la voix d’une femme mais resta circonspect. Cet élément était bien mince et surtout il arrivait trois ans plus tard.
- « Vous avez bien entendu ?
- Oui monsieur Cox. Mais écoutez s’il s’agit d’un assassinat c’est à la police de s’en charger.
- C’est cela vous vous défaussez alors ? Vous êtes comme les autres, hein ? Vous ne valez pas mieux. J’en étais sûr dit-il en s’énervant et en se levant.
- Attendez, attendez non. Je tiens juste à vous dire que cela risque d’être difficile comme enquête mais vous avez raison je n’ai pas droit de me défiler. Nous ferons le maximum pour retrouver votre femme. Tout ce que je veux c’est ne pas vous faire naître de faux espoirs.
- Alors vous allez enquêter ?
- Oui monsieur Cox.
- Vraiment cette fois ?
- Oui monsieur Cox. »
Il y eut alors un lourd silence tandis que Brian Cox regardait le sol. Puis celui-ci leva brusquement la tête et regarda droit dans les yeux.
- « Je vous en prie. Au fil des années, malgré mon chagrin, malgré l’espoir je me suis fait à l’idée que ma femme pouvait être morte. Tout ce que je demandes aujourd’hui c’est de retrouver le fumier qui a fait cela et son corps qu’on puisse l’enterrer dignement.
- Je ferais le maximum pour cela monsieur Cox. Et pour vous prouver ma bonne volonté voici ma carte, je vais y noter mon numéro personnel où vous pourrez m’appeller jour et nuit pour avoir des renseignements sur l’enquête.
- Alors je peut vraiment vous faire confiance.
- Vraiment. »
Jack était passé devant son bureau et lorsque le trentenaire entendit ce mot vraiment il ne put s’empêcher de l’embrasser. Il pesait cinquantes kilos tout au plus et ses bras ne faisait pas le tour de Jack, mais peut importe il lui fallait juste le contact d’une personne en qui il avait confiance. Cette démonstration d’affection surpris Jack mais ensuite il laissa faire. Après tout si cela pouvait le calmer. Au bout d’une longue accolade ils se serrèrent la main et Brian Cox repartit l’air plutôt rassuré et déjà plus calme.
- « Alors tu t’ai fait un nouvel ami demanda Danny qui en s’approchant apportait aussi le dossier Miranda Cox.
- Ah ! Ah ! Ah ! C’est juste un type paumé qui tente de se reconstruire après la disparition inexpliquée de sa femme.
- Et tu penses que l’on a une chance de remettre la main dessus ? J’ai parcouru le dossier c’est mince les éléments que l’on a.
- C’est surtout mince parce que l’agent qui s’en occupait était Jérome Faulkner et qu’à cet époque il ne pensait plus qu’à une chose sa fichue retraite. Il a été bien content lorsque cette lettre est arrivée.
- Donc d’après toi l’enquête a été baclée.
- Oui et le pire c’est que il a même pas pu en profiter de sa retraite. Il est mort trois mois après son départ d’une crise cardiaque.
Vendredi 8 juin 2007 Federal Plaza Appartement de Jack Malone dans Chelsea
- « ...Un homme est en ce moment même au bureau il crie et vocifère depuis un quart d’heure. Il dit que l’on ne cherche pas chercher à retrouver sa femme.... »
Ce n’était qu’un rêve ou plutôt un cauchemard l’un des pires qu’il avait vécu depuis sa tendre enfance, non parce qu’il soit violent ou angoissant, ça ils le sont tous, non il avait tout simplement l’air réel. Il avait pu sentir le contact de la peau de Danny et de Martin, voir chaque détail du journal qu’il avait lu. Il se rappellait chaque seconde comme s’il avait vécu ce moment. Le bruit des balles qui sifflent et même celui des douilles qui tombent au sol. Et cette odeur de café qui le prenait à la gorge. Il pensa à cela en quart de seconde et finalement décrocha son téléphone qui était sur sa table de nuit. Viviane venait tout juste de terminer une phrase sur son répondeur.
« - Malone.
- Jack enfin ! Tu a fait la fiesta hier soir ou quoi ?
- Pourquoi il est quelle heure ?
- 9 heures et demi.
- Oh merde je m’en suis pas rendu compte et le réveil n’a pas sonné.
- Oui bien sûr rappelles moi de te donner cette excuse la prochaine fois que je serais en retard. Bon est-ce que par hasard tu aurais entendu mon message ?
- Oui un type qui nous engueule pour ne pas avoir retrouver sa femme. La routine quoi. Elle a disparue depuis combien de temps, trois jours, une semaine ?
- Trois ans.
- Non tu plaisantes ?
- Jamais de bon matin.
- Bon très bien dit lui d’attendre encore une toute petite demi-heure. Je prends une tasse de café et je file. Je prendrais ma douche au bureau.
- Ouh ça promets.
- Viviane ?
- Oui patron.
- Rappelles moi bien d’oublier ton nom pour la prochaine augmentation.
- Scélérat je savais bien quand te laissant ta place tu me planterais un couteau dans le dos. Bon très bien j’envoies Danny et Martin calmer ce fou furieux et toi tu magnes tes fesses.
- Promis. »
Dès qu’elle eut raccrocher il se leva immédiatement mais il dût être trop brusque car la douleur dans son dos se raviva encore plus intense que jamais. Il crût qu’on lui tirait à nouveau dessus. Et puis après quelques secondes cela se calma et il put de nouveau se tenir droit et se diriger vers la cuisine.
Le café n’était pas une illusion. Anne était elle partit au bureau à l’heure. Elle avait alors laisser du café dans la cafetière et cette dernière au chaud. Peu à peu au fil du temps cela en avait cramé la moitié et l’odeur embaumait la pièce. Mais il y en avait suffisamment pour finir de réveiller Jack.
Il se servit donc une tasse la but d’une traite. Il savait par expérience que Anne ne l’aimait pas trop fort mais avec la chaleur il avait bien corsé. Il dut donc subir une douleur atroce dans la gorge mais ce coup de fouet le remit sur pied en un instant.
Il mit la cafetière encrassée dans l’évier et coupa l’appareil. Il s’occuperait de nettoyer cela ce soir où s’il n’était pas là Anne. Il n’avait plus vraiment le temps. Il s’habilla en quatrième vitesse, se rasa aussi vite, manquant de se couper par deux fois et enfin enfila son manteau dans lequel il mit toutes ses affaires. Il sortit dans la rue et fut stupéfait de constater la douce chaleur de New-York. Et puis surtout cette brume qui recouvrait encore à cette heure les rues au loin.
Pourtant il fit fi de toute cela et se concentra sur son objectif arriver le plus vite possible au bureau. Il savait que la voiture prendrait un temps fou. Il choisit alors de s’engouffrer dans le métro. D’autant plus que la station était à deux pas de chez lui. De plus il eut la grande chance de voir arriver la ligne A qui l’amenait directement à quelques rues du Federal Plaza. Dans la rame il resta debout, l’air un peu hagard, le regard dans le vide. Avec sa carrure et son âge on devait le prendre pour un boxeur à la retraire où un déménageur en fin de carrière. Quand au bout de dix minutes les portes s’ouvrirent finalement sur sa station il s’y engouffra. Malgré l’escalator il avala les marches d’une traite et retourna à l’air frais.
Fulton Street, d’ici il pouvait déjà voir le Federal. Au petit trot il traversa la distance qui l’en séparait et y rentra. On dirait un rêve prémonitoire tellement la disposition des lieux était identique. Mais il est vrai que chaque matin il retrouvait ce fameux hall et qui rien n’y avait bougé pour l’instant. Il passa les portiques de sécurités de sécurité sans encombre et monta dans l’ascenseur. Dès qu’il en sortit ce fut pour apercevoir une Viviane qui ne cessait de le guetter et un Martin et un Danny en train d’essayer de calmer un homme énervé près des bancs.
Viviane dès qu’elle l’aperçut se rua sur lui.
« Enfin ! On t’attendait.
- Oui bonjour à toi aussi Viviane et comment tu vas toi, moi bien.
- Oui ben c’est pas le moment. Notre ami est agité depuis qu’il a débarqué.
- Je t’avais dit de le faire patienter juste un peu j’ai fait au plus vite.
- C’est qu’il n’a rien voulu savoir. À toi de régler la situation maintenant, débrouilles-toi, dit-elle en se dirigeant vers l’Open Space.
- Et je peut savoir son nom ?
- Cox, Brian Cox. »
Jack enleva son manteau et le posa sur son avant-bras, derrière le rideau de ses deux jeunes agents il aperçut un type plutôt jeune, trentes, trentes trois ans tout au plus, mais avec les traits tirés et un barbe de près d’une semaine. Il portait sans doute les mêmes vêtements que la veille et suait à grosses gouttes. Jack n’aimait pas faire cela mais il allait devoir utilisé ses agents dans une mauvaise posture pour calmer la situation. Alors qu’il s’avannçait il entendit Danny dire.
- « Bon monsieur on va se calmer maintenant où l’on vous fait sortir tout de suite. Nous vous avons simplement fait attendre.
- Simplement fait attendre ? Mais ça fait des années que l’on me fait attendre. Des années que j’espères un coup de fil, une lettre, me disant qu’il y aurait l’ombre d’une chance de retrouver ma femme. Et depuis tout ce temps je n’ai pas eu de nouvelles ni d’elle ni de vous. Alors j’en ai marre, d’attendre, vous comprenez marre.
- Mais qu’est-ce qui se passe ici ? »
Jack avait pris le ton le plus sévère qu’il pouvait avoir en magasin. Danny et Martin qui s’écartèrent et se retournèrent avaient l’air contents de le voir enfin arriver. Eux aussi semblaient épuisés.
- « Pourquoi vous bousculiez ainsi monsieur ?
- Il était énervé alors on a crû que...
- Et vous avez crû qu’en le malmenant il se calmerait plus facilement. Vous pouviez pas simplement m’appeller en me disant que c’était une urgence. »
Désormais il jouait sur le registre de la mauvaise foi. Il lui arrivait parfois d’avoir cette corde à son arc, lorsqu’il la cherchait bien. Danny parût scandalisé de la façon dont il leur parlait. Mais il se rendit bien vite compte que tout cela était nécessaire pour apprivoiser le cher Sieur Cox.
- « Monsieur Cox c’est bien cela ? Venez dans mon bureau, nous allons discuter ensemble.
- Enfin merci ! C’est vous le chef ici ?
- Oui excusez moi je ne me suis même pas présenter Jack Malone, Superviseur. Entrez rajouta-t-il en lui ouvrant la porte de son bureau. Vous deux allez nous préparer du café pour monsieur Cox. »
En fermant la porte derrière lui il ne put Danny et Martin qui devisait par la suite à son sujet.
- « Il manque pas d’air, il arrive en retard et c’est nous qui prenons.
- Que veux-tu s’il n’avait pas ce petit plaisir sa fonction serait sans intérêt dit alors Danny en servant du café dans une tasse. Et nous n’aurions plus de boulot. »
Jack avait attendu que son interlocuteur s’assoive avant d’en faire autant. Lorsque Danny revint avec le café il lui fit un signe de la main pour lui dire de rester dans le bureau. Il s’assit alors sur les fauteuils du fond en silence. Jack attendit encore quelque secondes que monsieur Cox reprenne un peu ses esprits et engagea la conversation.
- « Si vous êtes venu de voir monsieur Cox c’est pour me parler...
- De ma femme Miranda. Elle a disparu il y a trois ans. »
De nouveau Jack fit un autre signe à Danny qui comprit aussitôt il partit tout de suite vers l’Open Space chercher le dossier de cette femme. Jack quand à lui continuait la conversation avec le mari.
- « Vous aviez contacter le FBI à l’époque ?
- Bien sûr. Elle ne donnait plus de nouvelles, elle avait quitté son travail et aucun de ses amis ne l’avait revu. J’angoissait vous comprenez.
- Je comprends monsieur Cox. Et l’enquête qu’à t-elle donner à l’époque ?
- Rien c’est bien cela le problème. Deux mois après l’agent qui s’occupait de l’affaire à reçu un courrier signé de sa main selon lui, dans lequel elle expliquait qu’elle était partie de l’autre côté des Etats-Unis, en Alabama où je ne sais pas trop où pour vivre sa vie. Depuis lors qu’elle était partie de son plein gré il a considéré que ce n’était plus une affaire urgente et à laisser traîner.
- Je vois. Et le nom de cet agent ?
- Faulkner, Jérome Faulkner. Je me souviendrais de ce nom toute ma vie.
- Très bien. Mais dites moi monsieur Cox qu’est-ce qui vous a pousser à revenir nous voir aujourd’hui justement.
- C’est son anniversaire.
- Pardon ?
- À Miranda c’est son anniversaire aujourd’hui. Alors je m’apprêtais à le fêter avec quelques uns de ses amis qui me sont rester proches lorsque le téléphone à sonner. Cela a mis un certains à répondre à l’autre bout. Au début j’ai pensé à des détraqués qui appellent des gens au hasard le soir alors pour aller voir la police et porter plainte j’ai voulu enregistrer.
- Et vous avez... »
Jack n’eut pas le temps de finir sa question que Brian Cox sortait un dictaphone de sa poche. C’était un dictaphone numérique mais il avait dû l’acheter à bas prix car Jack ne reconnaissait pas la marque. Toujours est-il qu’il appuya sur le bouton et augmenta le son. On entendit effectivement un bruit sourd de quelqu’un qui respire et puis soudain.
- < « Votre femme... Elle n’a pas disparue. On l’a assassinée. » >
Ce fut les seuls mots qui furent prononcés et la personne raccrocha. On entendit alors le bip-bip caractéristique. Jack reconnut bien sûr la voix d’une femme mais resta circonspect. Cet élément était bien mince et surtout il arrivait trois ans plus tard.
- « Vous avez bien entendu ?
- Oui monsieur Cox. Mais écoutez s’il s’agit d’un assassinat c’est à la police de s’en charger.
- C’est cela vous vous défaussez alors ? Vous êtes comme les autres, hein ? Vous ne valez pas mieux. J’en étais sûr dit-il en s’énervant et en se levant.
- Attendez, attendez non. Je tiens juste à vous dire que cela risque d’être difficile comme enquête mais vous avez raison je n’ai pas droit de me défiler. Nous ferons le maximum pour retrouver votre femme. Tout ce que je veux c’est ne pas vous faire naître de faux espoirs.
- Alors vous allez enquêter ?
- Oui monsieur Cox.
- Vraiment cette fois ?
- Oui monsieur Cox. »
Il y eut alors un lourd silence tandis que Brian Cox regardait le sol. Puis celui-ci leva brusquement la tête et regarda droit dans les yeux.
- « Je vous en prie. Au fil des années, malgré mon chagrin, malgré l’espoir je me suis fait à l’idée que ma femme pouvait être morte. Tout ce que je demandes aujourd’hui c’est de retrouver le fumier qui a fait cela et son corps qu’on puisse l’enterrer dignement.
- Je ferais le maximum pour cela monsieur Cox. Et pour vous prouver ma bonne volonté voici ma carte, je vais y noter mon numéro personnel où vous pourrez m’appeller jour et nuit pour avoir des renseignements sur l’enquête.
- Alors je peut vraiment vous faire confiance.
- Vraiment. »
Jack était passé devant son bureau et lorsque le trentenaire entendit ce mot vraiment il ne put s’empêcher de l’embrasser. Il pesait cinquantes kilos tout au plus et ses bras ne faisait pas le tour de Jack, mais peut importe il lui fallait juste le contact d’une personne en qui il avait confiance. Cette démonstration d’affection surpris Jack mais ensuite il laissa faire. Après tout si cela pouvait le calmer. Au bout d’une longue accolade ils se serrèrent la main et Brian Cox repartit l’air plutôt rassuré et déjà plus calme.
- « Alors tu t’ai fait un nouvel ami demanda Danny qui en s’approchant apportait aussi le dossier Miranda Cox.
- Ah ! Ah ! Ah ! C’est juste un type paumé qui tente de se reconstruire après la disparition inexpliquée de sa femme.
- Et tu penses que l’on a une chance de remettre la main dessus ? J’ai parcouru le dossier c’est mince les éléments que l’on a.
- C’est surtout mince parce que l’agent qui s’en occupait était Jérome Faulkner et qu’à cet époque il ne pensait plus qu’à une chose sa fichue retraite. Il a été bien content lorsque cette lettre est arrivée.
- Donc d’après toi l’enquête a été baclée.
- Oui et le pire c’est que il a même pas pu en profiter de sa retraite. Il est mort trois mois après son départ d’une crise cardiaque.
Re: La maison du bonheur
Hummmm, en effet le mystère s'épaissit là
Enfin tout d'abord un grand ouf de soulagement pour la tuerie d'hier , c'était un rêve , tu peux te glorifier de m'avoir empêché de dormir ...
Le pauvre Jack, il me fait mal avec sa douleur...on dirait un pépé , il faut qu'il court dans un pharmacie, il y a toujours ce qu'il faut
c'est bien un mec ça, jamais le temps pour faire la vaisselle
Par contre madame Cox, trois ans qu'elle a disparu , mais comment est ce qu'ils vont faire
Bon c'est pas grave c'est eux les meilleurs
Je suis à fond dedans là , j'en veux encore, encore et encore
Enfin tout d'abord un grand ouf de soulagement pour la tuerie d'hier , c'était un rêve , tu peux te glorifier de m'avoir empêché de dormir ...
Le pauvre Jack, il me fait mal avec sa douleur...on dirait un pépé , il faut qu'il court dans un pharmacie, il y a toujours ce qu'il faut
Il s’occuperait de nettoyer cela ce soir où s’il n’était pas là Anne. Il n’avait plus vraiment le temps
c'est bien un mec ça, jamais le temps pour faire la vaisselle
Par contre madame Cox, trois ans qu'elle a disparu , mais comment est ce qu'ils vont faire
Bon c'est pas grave c'est eux les meilleurs
Je suis à fond dedans là , j'en veux encore, encore et encore
clara- Président des USA
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Re: La maison du bonheur
clara a écrit:Enfin tout d'abord un grand ouf de soulagement pour la tuerie d'hier , c'était un rêve , tu peux te glorifier de m'avoir empêché de dormir ...
C'était prévu j'aodre faire cela à mes lecteurs. Demain je fais massacrer Sam par un tueur sanguinaire à la Jack l'éventreur...
Je plaisante... et peut-être pas finalement.
clara a écrit:Le pauvre Jack, il me fait mal avec sa douleur...on dirait un pépé , il faut qu'il court dans un pharmacie, il y a toujours ce qu'il faut
Je crains que non là le mal est bien plus profond.
clara a écrit:Il s’occuperait de nettoyer cela ce soir où s’il n’était pas là Anne. Il n’avait plus vraiment le temps
c'est bien un mec ça, jamais le temps pour faire la vaisselle
Mais c'est qu'il part au boulot !!!
clara a écrit:Par contre madame Cox, trois ans qu'elle a disparu , mais comment est ce qu'ils vont faire
Bon c'est pas grave c'est eux les meilleurs
Je suis à fond dedans là , j'en veux encore, encore et encore
Demain promis. Je vais faire le nécessaire pour trouver une case pour taper la suite. Même si j'ai mon TD à envoyer aussi.
Re: La maison du bonheur
oh hio !! tu m'as rassuré avec ce cauchemar...mais c'estvrai que le pauvre Jack les séquelles sont encore là !!!
sinon quoi dire d'autres que c'est extrêmement bien écrit et que tu nous plonges dans une intrigue digne de la hio mania !!!
en plus y a mon petit dan qui fait la tronche comme d'hab et les deux cocos toujours aussi bien malmenés par leur patron..
et vivi égale àelle même !!
par contre je doute que tout se passe aussi bien avec ce Cox ...
sublime j'ai adoré
sinon quoi dire d'autres que c'est extrêmement bien écrit et que tu nous plonges dans une intrigue digne de la hio mania !!!
en plus y a mon petit dan qui fait la tronche comme d'hab et les deux cocos toujours aussi bien malmenés par leur patron..
et vivi égale àelle même !!
par contre je doute que tout se passe aussi bien avec ce Cox ...
sublime j'ai adoré
Re: La maison du bonheur
OUF
mais je sens que tu nous réserves du avec du et un peu de
t'as pas une suite ????
mais je sens que tu nous réserves du avec du et un peu de
t'as pas une suite ????
Théana- Président des USA
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Re: La maison du bonheur
Si, si et elle arrive toute chaude.
Vendredi 8 juin 2007 Federal Plaza Immeuble Challenges 43ème étage
C’était le genre dont il avait horreur. Des meubles modernes faits sans doute par un grand designer, une lumière tamisée alors même que les rideaux tirés cachait la lumière extérieure. À l’accueil il n’y avait que des filles, petit tailleur moulant, cheveux parfaitement coiffé le maquillage impeccable, et plutôt sexy. Mais il trouvait cela trop parfait. Leur sourire colgate collé sur le visage comme si un con avait égaré le baton colle glu. Tandis qu’au milieu de tout cela passaient des monsieurs en costume cravate tous très pressés et surtout très peu aimable.
S’il avait osé écrire cette histoire on lui aurait dit trop de clichés. Mais le malheur fut qu’il vivait ce moment.
Miranda Cox travaillait ici. Depuis trop ans elle n’était plus venue une seule fois à son travail. Laissant son bureau en l’état. Mais évidemment son patron n’avait pas hésité ensuite à la vider rapidement pour le rentabiliser au maximum. Tout juste avait-il laissé à son mari deux semaines pour tout récupérer qu’il allait mettre à la poubelle. Un homme charmant.
Les deux garçons suivait alors une petit brune avec des seins ronds et plutôt gros, tellement que Danny pensa qu’ils étaient refait et celle-ci marcha tranquillement en roulant bien des fesses. Un peu plus et Danny imaginait qu’il y avait une stipulation là-dessus dans son contrat.
Ils étaient au bout de l’île de Manhattan, à l’est de Wall Street dans un quartier qui s’appellait White Hall. La boîte était encore jeune et elle ne pouvait se permettre de se payer le luxe de bureaux en plein coeur du quartier des affaires.
La jeune femme ouvrit la porte en bois verni et laissa entrer les deux hommes en premier. Ils furent tout les deux surpris de la voir fermer aussitôt.
Danny l’oeil aiguisé aussi pour faire un tour d’horizon balaya la pièce du regard. C’était un sympathique bureau malgré tout. Les grandes baies vitrées donnaient une lumière diffuse au travers des stores. Sur le sol une moquette noire tranchait vivement. Derrière eux une grande bibliothèque supportait quelques grands noms de la littérature mais surtout des livres de marketing et de commerce alignés comme des dominos. Le latino fut étonné de leur état neuf lorsqu’il s’approcha de l’un d’eux. Sur la droite contre le mur et sur une table était disposé des rafraîchissements. Jus de fruit et soda cotoyaient Vodka, Whisky et Gin. Mais Danny qui s’y connaissait un brin en alcool fut scandalisé de voir que des glacons en grande quantité flottait encore dans la carafe de Whisky. À gauche par contre à proximité des baies trois petits fauteuils offraient un coin salon sans doute fort agréable pour forcer la main du client et l’obliger à signer le contrat. Enfin Danny termina son tour d’horizon par le bureau. Grand il occupait quasiment toute la largeur. En bois verni lui aussi il avait l’air d’être une pièce de chez ikea que l’on avait habillé pour la soirée. Un meuble maquillé à la va-vite par des voleur qui savait quand même manier le pinceau. Derrière son bureau le chef leur tournait le dos, trop occuper à téléphoner. Alors seul son haut siège les regarda pendant plus d’une minute. Quand enfin il eut terminer il se tourna finalement.
Jasper Varensi puisque c’était son nom était effectivement bien fait de sa personne. Il avait la machoîre carrée, les yeux bleus et la lèvre légèrement boudeuse. De plus une toute petite fausette se dessinnait sous son menton. Il portait les cheveux coupés à la militaire, laissant tout juste une mèche rebelle sur le dessus. Son costume Gucci lui allait comme un gant. Tandis que chez les maqueraux la Rolex tachait lui l’avait au poignet comme une vulgaire swatch. Tout avait l’air si naturel chez lui que malgré tout le contexte et son attitude jusque là Danny aurait presque plus l’apprécier. Presque car.
« - Faites vite j’ai très peu de temps à vous accorder je suis overbooker. »
Deux agents fédéraux débarquaient dans son bureau de PDG alors qu’il ne dirigeait qu’une petite entreprise de merchandising qui avait fait fortune sur un gros goût et monsieur avait très peu de temps à leur accorder. Et bien il le prendrait ce temps c’est moi qui vous le dit. Mais Martin ne laissa pas le temps à Danny de s’emballer et engagea la conversation.
- « Monsieur Varensi vous souvenez vous de Miranda Cox ?
- Oui très bien. Elle a travaillé pour moi il y a trois ans. On venait tout juste de commencer à l’époque on n’avait qu’une dizaine d’employés et regarder où cela en est aujourd’hui. »
En clair je suis riche et je t’emmerdes.
- « Vous saviez qu’elle avait disparue ?
- Oui son mari était passé me voir à ce moment là. Un type complètement à l’ouest, vraiment bizarre et repoussant.
- C’est peut-être parce qu’il n’avait plus aucune nouvelle de sa femme qu’il était ainsi dit Danny en commençant à s’énerver ?
- Oui sans doute. »
Martin sentit que Danny montait en pression et en conséquence accéléra donc l’entretien.
- « A l’époque rien ne vous avait parût particulier, dans son comportement, dans son entourage ?
- Non les seules relations que je le lui connaissait était de travail.
- Pas de problèmes particuliers avec elle ?
- Non rien à en redire elle faisait très bien son travail.
- Et vous êtes aussi intéressé à toutes les situations de vos employées ou c’est seulement pour elle que vous pratiquez un traitement de faveur demanda Danny encore plus sur les nerfs ?
- Pardon ?
- Vous semblez vous préoccuper peu du sort de votre personnel.
- J’ai un job à faire moi. Et si je n’ai pas de problèmes avec les gens avec qui je travaille c’est chiao et basta. Et d’ailleurs à ce sujet si vous n’avez pas d’autres questions je vous demanderais de vous en aller. J’ai à faire.
- Une dernière seulement intervint Martin. Quel poste occupait-elle dans l’entreprise ?
- Elle venait d’être nommée secrétaire à sa disparition. Une promotion. Maintenant si vous voudriez bien sortir. »
Martin ne se fit pas prier et suivit d’un Danny à la limite ils quittèrent le bureau du chef. Sans qu’ils aient pour autant bu une goutte d’alcool ce type venait de les saouler. Il avait toutes les attitudes qui trahissait un air supérieur et méprisant.
Martin n’attendit pas de quitter ces locaux pour téléphoner les résultats de la rencontre à Jack. Mais dès qu’Elena qui était à ce moment là au bureau eut décroché et dit allô, Danny frappa sur l’épaule de son collègue. Il lui désigna alors l’entrée d’une pièce un peu plus loin dans le couloir. Une jeune femme toujours aussi surfaite que les autres mais qui devait être un tout petit plus âgé, trente ans tout au plus contre les pin-up de vingt ans de l’accueil leur faisait des signes. Martin rangea alors son téléphone dans la poche sans même raccrocher et suivit Danny dans cette direction. Sous les directives de la jeune femme ils entrèrent dans un salle de réunion dernier cri.
C’était une belle blonde avec des cheveux bouclés et mi-long elle portait le même type de tailleur que les autres et des petits escarpins assortis, son rouge à ongle était parfaitement accordé à son rouge à lèvres, aucune note de mauvais goût.
- « Il vaut mieux que l’on parle ici.
- Pourquoi donc s’interrogea Martin ?
- Il ne faut pas qu’il nous voit ensemble.
- Qui ça renchérit Danny ?
- Le patron.
- Jasper Varensi ?
- Oui il risquerait de se douter car vous venez bien pour Miranda Cox c’est cela ? Je vous ai entendu à l’accueil. J’étais derrière, du moins pendant le temps où j’y serais encore.
- C’est exact. Vous avez quelque chose à nous dire à son sujet ?
- Oui. Varensi vous a sûrement dit qu’il ne s’occupait pas de ses employés tant qu’ils ne posaient pas de problèmes ?
- En effet mais comment le savez vous.
- Il a sorti le même baratin à tout les journalistes qui venait l’interroger.
- L’interroger mais pourquoi ?
- Pour le dépôt de plainte. Vous n’êtes pas au courant ?
- Pas tout à fait éclaircissez un peu.
- Et bien Miranda venait tout juste d’être mutée secrétaire. Remarquez que c’est une habitude chez monsieur. Dès que l’on a dépassé la trentaine ou que notre physique lui plaît plus trop et bien il nous balance dans la case secrétaire et en revoir l’accueil et le contact avec le public. Et bonjour le salaire de misère, des locaux exigus et surtout les sales pattes de monsieur.
- Car il... ?
- Il touchait ses employées ? Pour sûr c’est justement pour cela que Miranda avait porté plainte. Harcèlement sexuel. Mais c’est la société de Jasper alors lorsque l’on a interrogé les autres employés ils ont couvert leur patron. Ils savaient tous qu’il pouvait vous virer le lendemain où vous disiez la vérité. Ça lui foutu un choc à Miranda que personne ne l’a soutienne. Moi j’aurais bien voulu mais qui donnera à manger à ma fille ensuite ? Alors malgré tout je suis prête à accepter les sévices en échange d’un chèque à la fin du mois.
- Non il ne nous pas parler de cela ponctua Martin.
- Comme il ne vous a sans doute pas parler du fait que quand Miranda a voulu revenir il a exigé une lettre de démission de sa part pour ne pas lui verser aucune indemnité. Il l’a humilié pour qu’il puisse la mettre dehors en toute impunité.
- Un sympathique garçon fit remarquer Danny.
- Écoutez je dirais rien moi mais si vous pouviez lui en faire voir de toute les couleurs à ce salaud je vous en serait reconnaissant.
- On fera le nécessaire,... ?
- Rachel.
- Rachel. Vous pouvez y aller maintenant. »
La belle blonde quitta la pièce et malgré toute leur bonne volonté les deux garçons ne purent quitter des yeux son postérieur lorsqu’elle sortit. Dès que la porte se referma ils reprirent tout de même leur sérieux et revinrent à l’enquête.
- « Ça c’est une bonne raison de disparaître que Faulkner n’avait pas découvert.
- Il avait rien découvert Faulkner il roupillait avant sa retraite. »
Martin fouilla sa poche et s’empara de son téléphone se fut alors pour s’apercevoir qu’il n’avait finalement pas raccrocher et que Elena était toujours en ligne.
- « Merde j’ai laissé en route.
- Ben parles tu verras bien répondit alors Danny.
- Allô Elena tu as entendu toute la conversation ?
- < À peut près tout j’ai en tout cas compris que son patron était un pervers comme vous deux et que cette pouf devait avoir un joli pour que tu la chauffes comme cela. >
- Oui donc tu as tout entendu. Je n’ai pas à résumer.
- < Ce ne sera pas nécessaire en effet. Par contre moi j’ai a t’annoncer quelque chose. Il y a une semaine trois femmes on porter plainte contre Varensi. Dont une pour viol. >
Vendredi 8 juin 2007 Federal Plaza Immeuble Challenges 43ème étage
C’était le genre dont il avait horreur. Des meubles modernes faits sans doute par un grand designer, une lumière tamisée alors même que les rideaux tirés cachait la lumière extérieure. À l’accueil il n’y avait que des filles, petit tailleur moulant, cheveux parfaitement coiffé le maquillage impeccable, et plutôt sexy. Mais il trouvait cela trop parfait. Leur sourire colgate collé sur le visage comme si un con avait égaré le baton colle glu. Tandis qu’au milieu de tout cela passaient des monsieurs en costume cravate tous très pressés et surtout très peu aimable.
S’il avait osé écrire cette histoire on lui aurait dit trop de clichés. Mais le malheur fut qu’il vivait ce moment.
Miranda Cox travaillait ici. Depuis trop ans elle n’était plus venue une seule fois à son travail. Laissant son bureau en l’état. Mais évidemment son patron n’avait pas hésité ensuite à la vider rapidement pour le rentabiliser au maximum. Tout juste avait-il laissé à son mari deux semaines pour tout récupérer qu’il allait mettre à la poubelle. Un homme charmant.
Les deux garçons suivait alors une petit brune avec des seins ronds et plutôt gros, tellement que Danny pensa qu’ils étaient refait et celle-ci marcha tranquillement en roulant bien des fesses. Un peu plus et Danny imaginait qu’il y avait une stipulation là-dessus dans son contrat.
Ils étaient au bout de l’île de Manhattan, à l’est de Wall Street dans un quartier qui s’appellait White Hall. La boîte était encore jeune et elle ne pouvait se permettre de se payer le luxe de bureaux en plein coeur du quartier des affaires.
La jeune femme ouvrit la porte en bois verni et laissa entrer les deux hommes en premier. Ils furent tout les deux surpris de la voir fermer aussitôt.
Danny l’oeil aiguisé aussi pour faire un tour d’horizon balaya la pièce du regard. C’était un sympathique bureau malgré tout. Les grandes baies vitrées donnaient une lumière diffuse au travers des stores. Sur le sol une moquette noire tranchait vivement. Derrière eux une grande bibliothèque supportait quelques grands noms de la littérature mais surtout des livres de marketing et de commerce alignés comme des dominos. Le latino fut étonné de leur état neuf lorsqu’il s’approcha de l’un d’eux. Sur la droite contre le mur et sur une table était disposé des rafraîchissements. Jus de fruit et soda cotoyaient Vodka, Whisky et Gin. Mais Danny qui s’y connaissait un brin en alcool fut scandalisé de voir que des glacons en grande quantité flottait encore dans la carafe de Whisky. À gauche par contre à proximité des baies trois petits fauteuils offraient un coin salon sans doute fort agréable pour forcer la main du client et l’obliger à signer le contrat. Enfin Danny termina son tour d’horizon par le bureau. Grand il occupait quasiment toute la largeur. En bois verni lui aussi il avait l’air d’être une pièce de chez ikea que l’on avait habillé pour la soirée. Un meuble maquillé à la va-vite par des voleur qui savait quand même manier le pinceau. Derrière son bureau le chef leur tournait le dos, trop occuper à téléphoner. Alors seul son haut siège les regarda pendant plus d’une minute. Quand enfin il eut terminer il se tourna finalement.
Jasper Varensi puisque c’était son nom était effectivement bien fait de sa personne. Il avait la machoîre carrée, les yeux bleus et la lèvre légèrement boudeuse. De plus une toute petite fausette se dessinnait sous son menton. Il portait les cheveux coupés à la militaire, laissant tout juste une mèche rebelle sur le dessus. Son costume Gucci lui allait comme un gant. Tandis que chez les maqueraux la Rolex tachait lui l’avait au poignet comme une vulgaire swatch. Tout avait l’air si naturel chez lui que malgré tout le contexte et son attitude jusque là Danny aurait presque plus l’apprécier. Presque car.
« - Faites vite j’ai très peu de temps à vous accorder je suis overbooker. »
Deux agents fédéraux débarquaient dans son bureau de PDG alors qu’il ne dirigeait qu’une petite entreprise de merchandising qui avait fait fortune sur un gros goût et monsieur avait très peu de temps à leur accorder. Et bien il le prendrait ce temps c’est moi qui vous le dit. Mais Martin ne laissa pas le temps à Danny de s’emballer et engagea la conversation.
- « Monsieur Varensi vous souvenez vous de Miranda Cox ?
- Oui très bien. Elle a travaillé pour moi il y a trois ans. On venait tout juste de commencer à l’époque on n’avait qu’une dizaine d’employés et regarder où cela en est aujourd’hui. »
En clair je suis riche et je t’emmerdes.
- « Vous saviez qu’elle avait disparue ?
- Oui son mari était passé me voir à ce moment là. Un type complètement à l’ouest, vraiment bizarre et repoussant.
- C’est peut-être parce qu’il n’avait plus aucune nouvelle de sa femme qu’il était ainsi dit Danny en commençant à s’énerver ?
- Oui sans doute. »
Martin sentit que Danny montait en pression et en conséquence accéléra donc l’entretien.
- « A l’époque rien ne vous avait parût particulier, dans son comportement, dans son entourage ?
- Non les seules relations que je le lui connaissait était de travail.
- Pas de problèmes particuliers avec elle ?
- Non rien à en redire elle faisait très bien son travail.
- Et vous êtes aussi intéressé à toutes les situations de vos employées ou c’est seulement pour elle que vous pratiquez un traitement de faveur demanda Danny encore plus sur les nerfs ?
- Pardon ?
- Vous semblez vous préoccuper peu du sort de votre personnel.
- J’ai un job à faire moi. Et si je n’ai pas de problèmes avec les gens avec qui je travaille c’est chiao et basta. Et d’ailleurs à ce sujet si vous n’avez pas d’autres questions je vous demanderais de vous en aller. J’ai à faire.
- Une dernière seulement intervint Martin. Quel poste occupait-elle dans l’entreprise ?
- Elle venait d’être nommée secrétaire à sa disparition. Une promotion. Maintenant si vous voudriez bien sortir. »
Martin ne se fit pas prier et suivit d’un Danny à la limite ils quittèrent le bureau du chef. Sans qu’ils aient pour autant bu une goutte d’alcool ce type venait de les saouler. Il avait toutes les attitudes qui trahissait un air supérieur et méprisant.
Martin n’attendit pas de quitter ces locaux pour téléphoner les résultats de la rencontre à Jack. Mais dès qu’Elena qui était à ce moment là au bureau eut décroché et dit allô, Danny frappa sur l’épaule de son collègue. Il lui désigna alors l’entrée d’une pièce un peu plus loin dans le couloir. Une jeune femme toujours aussi surfaite que les autres mais qui devait être un tout petit plus âgé, trente ans tout au plus contre les pin-up de vingt ans de l’accueil leur faisait des signes. Martin rangea alors son téléphone dans la poche sans même raccrocher et suivit Danny dans cette direction. Sous les directives de la jeune femme ils entrèrent dans un salle de réunion dernier cri.
C’était une belle blonde avec des cheveux bouclés et mi-long elle portait le même type de tailleur que les autres et des petits escarpins assortis, son rouge à ongle était parfaitement accordé à son rouge à lèvres, aucune note de mauvais goût.
- « Il vaut mieux que l’on parle ici.
- Pourquoi donc s’interrogea Martin ?
- Il ne faut pas qu’il nous voit ensemble.
- Qui ça renchérit Danny ?
- Le patron.
- Jasper Varensi ?
- Oui il risquerait de se douter car vous venez bien pour Miranda Cox c’est cela ? Je vous ai entendu à l’accueil. J’étais derrière, du moins pendant le temps où j’y serais encore.
- C’est exact. Vous avez quelque chose à nous dire à son sujet ?
- Oui. Varensi vous a sûrement dit qu’il ne s’occupait pas de ses employés tant qu’ils ne posaient pas de problèmes ?
- En effet mais comment le savez vous.
- Il a sorti le même baratin à tout les journalistes qui venait l’interroger.
- L’interroger mais pourquoi ?
- Pour le dépôt de plainte. Vous n’êtes pas au courant ?
- Pas tout à fait éclaircissez un peu.
- Et bien Miranda venait tout juste d’être mutée secrétaire. Remarquez que c’est une habitude chez monsieur. Dès que l’on a dépassé la trentaine ou que notre physique lui plaît plus trop et bien il nous balance dans la case secrétaire et en revoir l’accueil et le contact avec le public. Et bonjour le salaire de misère, des locaux exigus et surtout les sales pattes de monsieur.
- Car il... ?
- Il touchait ses employées ? Pour sûr c’est justement pour cela que Miranda avait porté plainte. Harcèlement sexuel. Mais c’est la société de Jasper alors lorsque l’on a interrogé les autres employés ils ont couvert leur patron. Ils savaient tous qu’il pouvait vous virer le lendemain où vous disiez la vérité. Ça lui foutu un choc à Miranda que personne ne l’a soutienne. Moi j’aurais bien voulu mais qui donnera à manger à ma fille ensuite ? Alors malgré tout je suis prête à accepter les sévices en échange d’un chèque à la fin du mois.
- Non il ne nous pas parler de cela ponctua Martin.
- Comme il ne vous a sans doute pas parler du fait que quand Miranda a voulu revenir il a exigé une lettre de démission de sa part pour ne pas lui verser aucune indemnité. Il l’a humilié pour qu’il puisse la mettre dehors en toute impunité.
- Un sympathique garçon fit remarquer Danny.
- Écoutez je dirais rien moi mais si vous pouviez lui en faire voir de toute les couleurs à ce salaud je vous en serait reconnaissant.
- On fera le nécessaire,... ?
- Rachel.
- Rachel. Vous pouvez y aller maintenant. »
La belle blonde quitta la pièce et malgré toute leur bonne volonté les deux garçons ne purent quitter des yeux son postérieur lorsqu’elle sortit. Dès que la porte se referma ils reprirent tout de même leur sérieux et revinrent à l’enquête.
- « Ça c’est une bonne raison de disparaître que Faulkner n’avait pas découvert.
- Il avait rien découvert Faulkner il roupillait avant sa retraite. »
Martin fouilla sa poche et s’empara de son téléphone se fut alors pour s’apercevoir qu’il n’avait finalement pas raccrocher et que Elena était toujours en ligne.
- « Merde j’ai laissé en route.
- Ben parles tu verras bien répondit alors Danny.
- Allô Elena tu as entendu toute la conversation ?
- < À peut près tout j’ai en tout cas compris que son patron était un pervers comme vous deux et que cette pouf devait avoir un joli pour que tu la chauffes comme cela. >
- Oui donc tu as tout entendu. Je n’ai pas à résumer.
- < Ce ne sera pas nécessaire en effet. Par contre moi j’ai a t’annoncer quelque chose. Il y a une semaine trois femmes on porter plainte contre Varensi. Dont une pour viol. >
Re: La maison du bonheur
je peux pas dire que ce bout était petit mais c'est juste que j'étais tellement dedans qu'il est pas assez long ........
la suite
la suite
Théana- Président des USA
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Re: La maison du bonheur
Wouha, comme Théana, j'étais à fond dedans et cette chute
quel gachis....
Le genre de mec qui me sort de partout mettez le au trou Marty et Danny
Et cette plainte...ralalalalala qu'est ce qu'elle est devenue la pauvre madame Cox
Encore
voir que des glacons en grande quantité flottait encore dans la carafe de Whisky.
quel gachis....
Il touchait ses employées ? Pour sûr c’est justement pour cela que Miranda avait porté plainte. Harcèlement sexuel.
Le genre de mec qui me sort de partout mettez le au trou Marty et Danny
Et cette plainte...ralalalalala qu'est ce qu'elle est devenue la pauvre madame Cox
Encore
clara- Président des USA
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Re: La maison du bonheur
tout comme les filles ... je me voayis en plein enquête avec nos deux cocos !!! c'était génial...mais cette plainte pour viol ... c'est quoi ce con.....
bravo bravo
et elena qui a écouté leur conversation !!!
vite hio ne nous fait pas languir !!! vite vite !!!
bravo bravo
et elena qui a écouté leur conversation !!!
vite hio ne nous fait pas languir !!! vite vite !!!
Re: La maison du bonheur
Mais bien sûr madame à votre service. D'ailleurs vu que la première partie me paraissait trop courte j'ai préféré vous envoyer deux scènes plutôt. Vous ne m'en voudrez pas ?
Vendredi 8 juin 2007 Federal Plaza Bureau des personnes Disparues
- « Mais je vous assure que j’y ai pas touché à Miranda moi.
- C’est ça et les trois dépôts de plaintes à ton sujet il y une semaine ils sont arrivés comment, ils sont sortis de ton chapeau ?
- J’en sais rien, peut-être qu’elles ont été jalouses et qu’elle cherchait à obtenir quelque chose.
- Ah donc maintenant c’est elles les coupables ?
- Peut-être interroger les.
- Miranda.
- Pardon ?
- Vous avez parlez de Miranda. Pas de madame ou de mademoiselle Cox mais de Miranda. Vous étiez intime alors demanda Martin. »
Mais Varensi qui se tenait depuis une heure dans cette salle d’interrogatoire où les deux agents l’avait emmené sous les applaudissements de certaines femmes lorsqu’il l’avait arrêté ne réponda rien sur le champ. Danny qui se tenait derrière lui le relança.
- « Réponds au monsieur quand il te parle.
- Non j’en sais rien j’ai dit cela comme ça. C’est que l’on s’appelle par son prénom à la boîte cela fait plus décontracté.
- Décontracté ? C’était exactement le terme que je cherchait.
- Pour quoi ?
- Pour rechercher l’attitude que je devais avoir à votre sujet afin d’éviter de dire à mon ami de vous foutre son poing dans la gueule. Car moi je suis plutôt timoré comme garçon mais lui que voulez vous c’est un latino, ils ont le sang chaud. Ils peuvent parfois se mettre à cogner et même sans raison.
- Et mais vous avez pas le droit à ça.
- Pas le droit et bien on prendra le gauche dit alors Danny en basculant la chaise de Varensi et en le menaçant de son poing gauche. »
Danny était vraiment au bout de le frapper et il ne sera jamais sûr si s’il n’avait pas parler à ce moment là il ne l’aurait pas frapper, juste par plaisir personnel.
- « Attendez, attendez. Peut-être, je dis bien peut-être que j’ai dérapé avec certaines de ces filles. Elles ont du mal comprendre mes intentions c’est tout.
- Mal comprendre, il y a un viol là, on joue plus dans la même cour ?
- Remarquez moi je pourrais comprendre. Ce sont des femmes sublimes, nous sommes des hommes, on est tenté alors parfois on dérape. Déraper c’est pas un problème. Mais Miranda elle a disparu et ça va faire trois ans. Une disparition aussi longue cela laisse perplexe. Vous lui auriez rien fait à Miranda, hein ?
- Vous voulez dire quoi là. Vous voulez m’accuser du meutre de Miranda c’est ça. Mais je suis lui aurait rien fait à ce tromblon. Elle a plus voulu de moi je l’ai jeté point final. Il a jamais été question de la buter.
- Non toi tu n’ai pas du genre à te salir les mains.
- Qui vous parles de meutre ? Jusqu’à preuve du contraire il n’y a pas de cadavre. Non je sais pas au moment de la forcer à démissionner les choses dérapent et elle vous dit des choses que vous n’apprécier pas et puis...
- Et puis quoi ?
- Je sais pas c’est à vous de me le dire.
- Et puis rien du tout. J’en avais rien à battre de Miranda. J’ai de la chair fraîche par rang moi.
- Excuses moi mais là je sort je vais prendre un soda parce que il me sort par les trous de nez ce type. »
Danny sortit brusquement de la salle d’interrogatoire. Il savait que s’il continuait il allait cogner ce type. Il l’énervait avec sa façon ce parler des femmes. Certes Danny était un dragueur, un peu play-boy même mais il avait toujours considérer les femmes qu’il rencontrait comme des femmes et non comme des objets. Même si parfois ce n’était juste que des histoires sans lendemain il ne se permettrait jamais de traiter ces filles ainsi, tout d’abord parce qu’à force elles voudraient plus.
Dès qu’il fut dehors Danny aperçut Jack qui regardait l’interrogatoire. Visiblement il avait l’air d’avoir tout suivi et n’avait pas pour autant réagi. Une bonne nouvelle il lui faisait plus confiance.
- « Salut.
- Salut. Alors ?
- Ben comme tu as sans doute vu cela ne donne pas grand chose. Il a avoué avoir tourné autour de Miranda mais cela en reste là. Je pense que ce type est un connard, un pervers sexuel et un frimeur de première mais pas un tueur ou un kidnappeur. C’est pas son genre.
- On est toujours surpris des réactions des personnes. Continuez à le cuisiner pendant une heure et transférer le ensuite à la police pour les dépôts de plainte.
- C’est tout ?
- C’est tout pour lui en tout cas. J’ai déjà envoyer Viviane et Samantha voir le père de Miranda et je vais me rendre avec Elena chez Brian Cox. Notre dernière discussion fut malgré tout brève, j’aurais quelques questions à lui poser.
- Très bien et bien bonne discussion alors. Au fait j’ai le droit de le frapper celui là ?
- Fait tout ce que tu peut pour le faire parler. Je déteste ce genre de type.
- Très bien à vos ordres chef dit Danny la main sur la porte de la salle d’interrogatoire. »
Jack allait s’en aller quand il se retourna avant que Danny ne fut complètement rentrer et dit.
- « Danny !
- Oui ?
- Je plaisante hein ?
- J’avais compris.
- Tant mieux. »
Vendredi 8 juin 2007 Maison de Charles Gooligh
- « Asseyez vous mesdemoiselles,... mesdames ?
- Mesdames ce sera très bien.
- Je ne sais plus trop ce que l’on doit dire de nos jours. Et puis je vous avouerais que je n’ai plus trop l’habitude de rencontrer des femmes ni encore moins de les faire rentrer chez. Oh je dois avoir l’air d’un vieil ours. Désolé.
- Ce n’est rien monsieur Gooligh. »
Le père de Miranda Cox habitait un coquet petit pavillon dans les quartiers des classes moyennes du Queens. Sans doute avait-il dût l’acheter à crédit mais il faut reconnaître qu’il était agréable à vivre et bien entretenu. De chaque côté une haie d’If parfaitement taillé délimitait le terrain, tandis que devant un joli mur en pierres apparentes et un portail en bois ouvrait sur un jardin agréable.
La pelouse était fraîchement coupée, les volets de la maison venait d’être repeint et un petit bout de maconnerie était en cours d’achèvement à proximité de la petite terrasse. Cette maison respirait la vie. Mais par endroit on se rendait compte que la main d’une femme qui autre fois fut très active manquerait désormais. Les rosiers étaient mal taillés, les fleurs dépérissaient et les décorations avaient facilement près de dix ans.
Charles Gooligh n’avait en effet pas la tête de l’emploi pour s’occuper des fleurs. Sam par réflexe personnel le regarda de la tête au pied très rapidement. Il ressemblait à cet acteur de Western aujourd’hui disparu Yul Brunner. Il avait le crâne chauve rasé et une carrure importante malgré son âge. Il devait avoir tout juste soixante ans soit très peu pour un homme. Il restait droit et plutôt fier malgré un léger affaissement. Sans doute devait-il s’occuper tout seul de cette maison. Sam ignorait encore quel métier il avait pu faire. Il ressemblait presque à un militaire tellement il dégageait un certain charisme mais aussi un certain goût pour la discipline.
- « Vous voulez boire quelque chose. Je suis désolé je n’ai que du café ou de la bière. C’était Theresa qui s’occupait des courses. Elle, elle y pensait à ses choses là.
- Ce n’est rien monsieur Gooligh ce ne sera pas la peine lui répondit très justement Viviane. »
Et là Sam compris pourquoi Jack l’avait choisir elle et Viviane. Il sentait qu’avec ce genre de personnage la douceur serait bien plus efficace et puis cette homme malgré son allure puissante devait être un homme brisé. Perdre sa femme puis sa fille aussi vite. Cela devait être une tragédie.
- « Nous sommes venus parler de Miranda monsieur Gooligh.
- Appellez moi Charles. Madame. Alors c’est vrai vous reprenez l’enquête ?
- Quelqu’un vous en a parler intervint Samantha ?
- Brian m’a appellé. Il m’a dit que quelqu’un c’était décidé à vraiment la chercher et qu’ils viendraient sans doute me poser des questions. Et vous voilà. Que voulez vous savoir alors ?
- Vous et Miranda étiez proches ?
- Pas vraiment. Miranda était plus proche de sa mère. Que voulez vous ce sont les relations mère-fille. Soit elles s’adorent, soit elles se détestent. »
Charles Gooligh avait désigné un cadre posé sur un table basse. Samantha qui l’avait regardé voulant s’en approcher et demanda donc.
- « Je peux ?
- Bien sûr allez-y faites comme chez vous si cela peut vous aider.
- Et donc elles s’adoraient ?
- Plus que tout au monde. Elles s’aimaient à la folie. Comme deux soeurs jumelles qui se comprenaient parfois sans se parler. »
Samantha pris le cadre dans sa main et regarda la faute. C’était Miranda avec sa mère. Elles étaient magnifiques toutes les deux. Deux rousses d’une beauté simple. Juste gracieuses et féminines. On aurai dit qu’il ne lui fallait rien de plus que son propre corps pour être belle, sans aucun artifice quelconque, alors que d’autres femmes parfois se tartinaient le visage de produit de beauté pour ne ressembler à rien parfois. En les regardant ainsi si proche Samantha sourit.
- « Je dois bien avouer que de les voir si unis me rendait parfois jaloux mais j’aurais tout fait pour que mes deux plus cadeaux que Dieu m’ai donné soient heureuses et elles étaient heureuses ensemble alors. Alors j’acceptais ses heures passer au téléphone même lorsqu’elle était partie de la maison et même lorsqu’elle a rencontré Brian. Rien n’aurait pu rompre leur relation aussi forte.
- Ça à dû être difficile pour elle lorsque votre femme est décédée alors ?
- Une véritable tragédie vous voulez dire. On aurait dit qu’une part de Miranda partait dans la tombe de sa mère. Je n’ai jamais vu quelqu’un pleurer autant à un enterrement. Et vous pouvez être sûr j’en ai vu des enterrements au cours de ma carrière.
- Vous étiez ?
- Marines madame. J’ai servi au Vietnam et au Nicaragua et s’il y a bien une chose que je n’ai jamais aimé ce sont les enterrements. Et bien je n’ai jamais été aussi déchiré qu’à celui-ci. Je m’étais promis de rester digne et rien qu'à voir l’état de Miranda je n’ai pas pu.
- Que pensiez vous de Brian se permit d’intervenir Samantha qui continuait à regarder les cadres? »
Viviane n’en fit pas cas au contraire elle préférait ne pas poser toutes les questions cela la gênait presque.
- « Au début je vous l’avoue je ne l’ai pas vraiment aimer. Trop artiste, trop bohème sans doute. Il n’avait pas d’emploi fixe, il a vécu un temps dans sa voiture.
- Pas vraiment le mari dont l’on rève pour une fille de marines.
- C’est peu de le dire Madame. Alors lorsqu’ils ont voulu se marier aussi rapidement je n’ai pas vraiment été enchanté c’est moins que l’on puisse dire. Mais j’ai cédé à la pression amicale de Theresa et puis ce Brian semblait la rendre heureuse alors je me suis fait à l’idée. Non en fait c’est malheureux à dire mais c’est surtout à la mort de Theresa que je me suis mis à apprécier ce Brian.
- Pourquoi donc demanda Viviane ?
- Et bien j’avais peur qu’il ne soit pas à la hauteur face à des évènements dramatiques mais là il s’est montré prévenant avec elle, attentionné. Il savait l’écouter quand il fallait, lui parler, lui dire les bons mots. Tout ce dont j’ai eu du mal. Et puis il a su se rendre disponible. Je crois qu’à l’époque il écrivait un livre et qu’il avait même trouver un éditeur et bien il a tout laissé tomber pour s’occuper d’elle pendant trois mois. Et à force son histoire de livres est tomber à l’eau.
- Je peut vous demander de quoi est décédée votre femme monsieur Gooligh à moins que ce soit trop indiscret relança Samantha en se rapprochant du Canapé ?
- Non sans problème. Cancer du sein. Son médecin généraliste est tombé par hasard sur des ganglions au moment d’un examen. Après une mammographie ils se sont rendus compte qu’il s’agissait d’un cancer. Malheureusement il avait été diagnostiqué trop tard. Trois mois après elle décédait. Pourtant on avait tout tenter. La chimio, les rayons X même les médecines alternatives en complément.
- Les médecines alternatives ?
- Que voulez vous lorsque l’on est désespéré on tente tout plein de chose même si l’on sait que cela n’a aucune chance.
- Et depuis avec Brian comment sont vos relations ?
- Plutôt bonnes. Même si nous ne sommes pas des grands amis nous avons garder de bons contacts. Nous ne sommes pas de grands bavards tout les deux alors cela rapproche. Lui est dans son monde moi dans le mien. Il vient parfois me voir, nous déjeunons de temps en temps ensemble. J’ai l’impression que c’est lui qui a du mal à couper le cordon. Il m’avait même inviter à sa fête d’anniversaire mais j’ai trouvé cela trop sordide pour y aller. J’ai prétexté que j’étais malade et j’ai éviter. J’adore ma fille vous voyez mais ce genre de messe me donne me donne la nausée.
- Je comprends. Nous allons devoir vous laisser monsieur Gooligh. Nous vous tiendrons au courant.
- J’espère juste une chose c’est que vous la retrouver. J’ignore dans quel état et Dieu m’en garde j’espère que vous la retrouverez vivante mais au moins retrouver là. »
Viviane et Samantha quittèrent Charles Gooligh les yeux brillants et brumeux. Ils avaient été bouleversés par sa vie et son attitude. Ce fut Viviane qui brisa le silence installé lorsqu’elles rentrèrent dans la voiture garée de l’autre côté de la rue.
- « Il a l’air tout aussi frappé par la disparition de sa fille que ne l’ait son mari.
- Oui apparemment pas de la même façon. Pour lui c’est la résignation tandis que chez Brian c’est un combat perdu.
- Ça va toi demanda Viviane qui pris le menton de Sam ?
- Oui c’est juste que de l’entendre parler ainsi cela fait quelque chose et cela ranime des souvenirs en toi. Cela ne t’a pas fait la même chose.
- Que veux-tu maintenant j’ai un vieux coeur sec et ridé dit Viviane en démarrant. »
Mais lorsqu’elles partirent Samantha sentit au fond d’elle que Viviane elle aussi avait été troublé par ce pauvre homme. Elle le vit alors retourner à son jardin et le seul moment où il montra son âge fut lorsqu’il chaussa ses lunettes pour lire l’étiquette du désherbant qu’il allait répandre.
Vendredi 8 juin 2007 Federal Plaza Bureau des personnes Disparues
- « Mais je vous assure que j’y ai pas touché à Miranda moi.
- C’est ça et les trois dépôts de plaintes à ton sujet il y une semaine ils sont arrivés comment, ils sont sortis de ton chapeau ?
- J’en sais rien, peut-être qu’elles ont été jalouses et qu’elle cherchait à obtenir quelque chose.
- Ah donc maintenant c’est elles les coupables ?
- Peut-être interroger les.
- Miranda.
- Pardon ?
- Vous avez parlez de Miranda. Pas de madame ou de mademoiselle Cox mais de Miranda. Vous étiez intime alors demanda Martin. »
Mais Varensi qui se tenait depuis une heure dans cette salle d’interrogatoire où les deux agents l’avait emmené sous les applaudissements de certaines femmes lorsqu’il l’avait arrêté ne réponda rien sur le champ. Danny qui se tenait derrière lui le relança.
- « Réponds au monsieur quand il te parle.
- Non j’en sais rien j’ai dit cela comme ça. C’est que l’on s’appelle par son prénom à la boîte cela fait plus décontracté.
- Décontracté ? C’était exactement le terme que je cherchait.
- Pour quoi ?
- Pour rechercher l’attitude que je devais avoir à votre sujet afin d’éviter de dire à mon ami de vous foutre son poing dans la gueule. Car moi je suis plutôt timoré comme garçon mais lui que voulez vous c’est un latino, ils ont le sang chaud. Ils peuvent parfois se mettre à cogner et même sans raison.
- Et mais vous avez pas le droit à ça.
- Pas le droit et bien on prendra le gauche dit alors Danny en basculant la chaise de Varensi et en le menaçant de son poing gauche. »
Danny était vraiment au bout de le frapper et il ne sera jamais sûr si s’il n’avait pas parler à ce moment là il ne l’aurait pas frapper, juste par plaisir personnel.
- « Attendez, attendez. Peut-être, je dis bien peut-être que j’ai dérapé avec certaines de ces filles. Elles ont du mal comprendre mes intentions c’est tout.
- Mal comprendre, il y a un viol là, on joue plus dans la même cour ?
- Remarquez moi je pourrais comprendre. Ce sont des femmes sublimes, nous sommes des hommes, on est tenté alors parfois on dérape. Déraper c’est pas un problème. Mais Miranda elle a disparu et ça va faire trois ans. Une disparition aussi longue cela laisse perplexe. Vous lui auriez rien fait à Miranda, hein ?
- Vous voulez dire quoi là. Vous voulez m’accuser du meutre de Miranda c’est ça. Mais je suis lui aurait rien fait à ce tromblon. Elle a plus voulu de moi je l’ai jeté point final. Il a jamais été question de la buter.
- Non toi tu n’ai pas du genre à te salir les mains.
- Qui vous parles de meutre ? Jusqu’à preuve du contraire il n’y a pas de cadavre. Non je sais pas au moment de la forcer à démissionner les choses dérapent et elle vous dit des choses que vous n’apprécier pas et puis...
- Et puis quoi ?
- Je sais pas c’est à vous de me le dire.
- Et puis rien du tout. J’en avais rien à battre de Miranda. J’ai de la chair fraîche par rang moi.
- Excuses moi mais là je sort je vais prendre un soda parce que il me sort par les trous de nez ce type. »
Danny sortit brusquement de la salle d’interrogatoire. Il savait que s’il continuait il allait cogner ce type. Il l’énervait avec sa façon ce parler des femmes. Certes Danny était un dragueur, un peu play-boy même mais il avait toujours considérer les femmes qu’il rencontrait comme des femmes et non comme des objets. Même si parfois ce n’était juste que des histoires sans lendemain il ne se permettrait jamais de traiter ces filles ainsi, tout d’abord parce qu’à force elles voudraient plus.
Dès qu’il fut dehors Danny aperçut Jack qui regardait l’interrogatoire. Visiblement il avait l’air d’avoir tout suivi et n’avait pas pour autant réagi. Une bonne nouvelle il lui faisait plus confiance.
- « Salut.
- Salut. Alors ?
- Ben comme tu as sans doute vu cela ne donne pas grand chose. Il a avoué avoir tourné autour de Miranda mais cela en reste là. Je pense que ce type est un connard, un pervers sexuel et un frimeur de première mais pas un tueur ou un kidnappeur. C’est pas son genre.
- On est toujours surpris des réactions des personnes. Continuez à le cuisiner pendant une heure et transférer le ensuite à la police pour les dépôts de plainte.
- C’est tout ?
- C’est tout pour lui en tout cas. J’ai déjà envoyer Viviane et Samantha voir le père de Miranda et je vais me rendre avec Elena chez Brian Cox. Notre dernière discussion fut malgré tout brève, j’aurais quelques questions à lui poser.
- Très bien et bien bonne discussion alors. Au fait j’ai le droit de le frapper celui là ?
- Fait tout ce que tu peut pour le faire parler. Je déteste ce genre de type.
- Très bien à vos ordres chef dit Danny la main sur la porte de la salle d’interrogatoire. »
Jack allait s’en aller quand il se retourna avant que Danny ne fut complètement rentrer et dit.
- « Danny !
- Oui ?
- Je plaisante hein ?
- J’avais compris.
- Tant mieux. »
Vendredi 8 juin 2007 Maison de Charles Gooligh
- « Asseyez vous mesdemoiselles,... mesdames ?
- Mesdames ce sera très bien.
- Je ne sais plus trop ce que l’on doit dire de nos jours. Et puis je vous avouerais que je n’ai plus trop l’habitude de rencontrer des femmes ni encore moins de les faire rentrer chez. Oh je dois avoir l’air d’un vieil ours. Désolé.
- Ce n’est rien monsieur Gooligh. »
Le père de Miranda Cox habitait un coquet petit pavillon dans les quartiers des classes moyennes du Queens. Sans doute avait-il dût l’acheter à crédit mais il faut reconnaître qu’il était agréable à vivre et bien entretenu. De chaque côté une haie d’If parfaitement taillé délimitait le terrain, tandis que devant un joli mur en pierres apparentes et un portail en bois ouvrait sur un jardin agréable.
La pelouse était fraîchement coupée, les volets de la maison venait d’être repeint et un petit bout de maconnerie était en cours d’achèvement à proximité de la petite terrasse. Cette maison respirait la vie. Mais par endroit on se rendait compte que la main d’une femme qui autre fois fut très active manquerait désormais. Les rosiers étaient mal taillés, les fleurs dépérissaient et les décorations avaient facilement près de dix ans.
Charles Gooligh n’avait en effet pas la tête de l’emploi pour s’occuper des fleurs. Sam par réflexe personnel le regarda de la tête au pied très rapidement. Il ressemblait à cet acteur de Western aujourd’hui disparu Yul Brunner. Il avait le crâne chauve rasé et une carrure importante malgré son âge. Il devait avoir tout juste soixante ans soit très peu pour un homme. Il restait droit et plutôt fier malgré un léger affaissement. Sans doute devait-il s’occuper tout seul de cette maison. Sam ignorait encore quel métier il avait pu faire. Il ressemblait presque à un militaire tellement il dégageait un certain charisme mais aussi un certain goût pour la discipline.
- « Vous voulez boire quelque chose. Je suis désolé je n’ai que du café ou de la bière. C’était Theresa qui s’occupait des courses. Elle, elle y pensait à ses choses là.
- Ce n’est rien monsieur Gooligh ce ne sera pas la peine lui répondit très justement Viviane. »
Et là Sam compris pourquoi Jack l’avait choisir elle et Viviane. Il sentait qu’avec ce genre de personnage la douceur serait bien plus efficace et puis cette homme malgré son allure puissante devait être un homme brisé. Perdre sa femme puis sa fille aussi vite. Cela devait être une tragédie.
- « Nous sommes venus parler de Miranda monsieur Gooligh.
- Appellez moi Charles. Madame. Alors c’est vrai vous reprenez l’enquête ?
- Quelqu’un vous en a parler intervint Samantha ?
- Brian m’a appellé. Il m’a dit que quelqu’un c’était décidé à vraiment la chercher et qu’ils viendraient sans doute me poser des questions. Et vous voilà. Que voulez vous savoir alors ?
- Vous et Miranda étiez proches ?
- Pas vraiment. Miranda était plus proche de sa mère. Que voulez vous ce sont les relations mère-fille. Soit elles s’adorent, soit elles se détestent. »
Charles Gooligh avait désigné un cadre posé sur un table basse. Samantha qui l’avait regardé voulant s’en approcher et demanda donc.
- « Je peux ?
- Bien sûr allez-y faites comme chez vous si cela peut vous aider.
- Et donc elles s’adoraient ?
- Plus que tout au monde. Elles s’aimaient à la folie. Comme deux soeurs jumelles qui se comprenaient parfois sans se parler. »
Samantha pris le cadre dans sa main et regarda la faute. C’était Miranda avec sa mère. Elles étaient magnifiques toutes les deux. Deux rousses d’une beauté simple. Juste gracieuses et féminines. On aurai dit qu’il ne lui fallait rien de plus que son propre corps pour être belle, sans aucun artifice quelconque, alors que d’autres femmes parfois se tartinaient le visage de produit de beauté pour ne ressembler à rien parfois. En les regardant ainsi si proche Samantha sourit.
- « Je dois bien avouer que de les voir si unis me rendait parfois jaloux mais j’aurais tout fait pour que mes deux plus cadeaux que Dieu m’ai donné soient heureuses et elles étaient heureuses ensemble alors. Alors j’acceptais ses heures passer au téléphone même lorsqu’elle était partie de la maison et même lorsqu’elle a rencontré Brian. Rien n’aurait pu rompre leur relation aussi forte.
- Ça à dû être difficile pour elle lorsque votre femme est décédée alors ?
- Une véritable tragédie vous voulez dire. On aurait dit qu’une part de Miranda partait dans la tombe de sa mère. Je n’ai jamais vu quelqu’un pleurer autant à un enterrement. Et vous pouvez être sûr j’en ai vu des enterrements au cours de ma carrière.
- Vous étiez ?
- Marines madame. J’ai servi au Vietnam et au Nicaragua et s’il y a bien une chose que je n’ai jamais aimé ce sont les enterrements. Et bien je n’ai jamais été aussi déchiré qu’à celui-ci. Je m’étais promis de rester digne et rien qu'à voir l’état de Miranda je n’ai pas pu.
- Que pensiez vous de Brian se permit d’intervenir Samantha qui continuait à regarder les cadres? »
Viviane n’en fit pas cas au contraire elle préférait ne pas poser toutes les questions cela la gênait presque.
- « Au début je vous l’avoue je ne l’ai pas vraiment aimer. Trop artiste, trop bohème sans doute. Il n’avait pas d’emploi fixe, il a vécu un temps dans sa voiture.
- Pas vraiment le mari dont l’on rève pour une fille de marines.
- C’est peu de le dire Madame. Alors lorsqu’ils ont voulu se marier aussi rapidement je n’ai pas vraiment été enchanté c’est moins que l’on puisse dire. Mais j’ai cédé à la pression amicale de Theresa et puis ce Brian semblait la rendre heureuse alors je me suis fait à l’idée. Non en fait c’est malheureux à dire mais c’est surtout à la mort de Theresa que je me suis mis à apprécier ce Brian.
- Pourquoi donc demanda Viviane ?
- Et bien j’avais peur qu’il ne soit pas à la hauteur face à des évènements dramatiques mais là il s’est montré prévenant avec elle, attentionné. Il savait l’écouter quand il fallait, lui parler, lui dire les bons mots. Tout ce dont j’ai eu du mal. Et puis il a su se rendre disponible. Je crois qu’à l’époque il écrivait un livre et qu’il avait même trouver un éditeur et bien il a tout laissé tomber pour s’occuper d’elle pendant trois mois. Et à force son histoire de livres est tomber à l’eau.
- Je peut vous demander de quoi est décédée votre femme monsieur Gooligh à moins que ce soit trop indiscret relança Samantha en se rapprochant du Canapé ?
- Non sans problème. Cancer du sein. Son médecin généraliste est tombé par hasard sur des ganglions au moment d’un examen. Après une mammographie ils se sont rendus compte qu’il s’agissait d’un cancer. Malheureusement il avait été diagnostiqué trop tard. Trois mois après elle décédait. Pourtant on avait tout tenter. La chimio, les rayons X même les médecines alternatives en complément.
- Les médecines alternatives ?
- Que voulez vous lorsque l’on est désespéré on tente tout plein de chose même si l’on sait que cela n’a aucune chance.
- Et depuis avec Brian comment sont vos relations ?
- Plutôt bonnes. Même si nous ne sommes pas des grands amis nous avons garder de bons contacts. Nous ne sommes pas de grands bavards tout les deux alors cela rapproche. Lui est dans son monde moi dans le mien. Il vient parfois me voir, nous déjeunons de temps en temps ensemble. J’ai l’impression que c’est lui qui a du mal à couper le cordon. Il m’avait même inviter à sa fête d’anniversaire mais j’ai trouvé cela trop sordide pour y aller. J’ai prétexté que j’étais malade et j’ai éviter. J’adore ma fille vous voyez mais ce genre de messe me donne me donne la nausée.
- Je comprends. Nous allons devoir vous laisser monsieur Gooligh. Nous vous tiendrons au courant.
- J’espère juste une chose c’est que vous la retrouver. J’ignore dans quel état et Dieu m’en garde j’espère que vous la retrouverez vivante mais au moins retrouver là. »
Viviane et Samantha quittèrent Charles Gooligh les yeux brillants et brumeux. Ils avaient été bouleversés par sa vie et son attitude. Ce fut Viviane qui brisa le silence installé lorsqu’elles rentrèrent dans la voiture garée de l’autre côté de la rue.
- « Il a l’air tout aussi frappé par la disparition de sa fille que ne l’ait son mari.
- Oui apparemment pas de la même façon. Pour lui c’est la résignation tandis que chez Brian c’est un combat perdu.
- Ça va toi demanda Viviane qui pris le menton de Sam ?
- Oui c’est juste que de l’entendre parler ainsi cela fait quelque chose et cela ranime des souvenirs en toi. Cela ne t’a pas fait la même chose.
- Que veux-tu maintenant j’ai un vieux coeur sec et ridé dit Viviane en démarrant. »
Mais lorsqu’elles partirent Samantha sentit au fond d’elle que Viviane elle aussi avait été troublé par ce pauvre homme. Elle le vit alors retourner à son jardin et le seul moment où il montra son âge fut lorsqu’il chaussa ses lunettes pour lire l’étiquette du désherbant qu’il allait répandre.
Re: La maison du bonheur
MY GOD....
c'était magnifique...sincèrement à la fin j'avais la geoge serrée
Bon alors, dans l'ordre:
Hum....désolée lais là j'imagine un Danny énervé
Description parfaite pour ce type
J'adore la complicité entre ces deux hommes
Roooo, j'adore Yul Brunner...."les 7 mercenaires"
Et j'adore aussi les militaires
Je suis toute attendrie par cet homme....le pauvre je l'imagine bien...se raccrochant à ce qu'il peut parce qu'il a perdu le nécessaire
Merci pour ce passage et ce style je j'adore
c'était magnifique...sincèrement à la fin j'avais la geoge serrée
Bon alors, dans l'ordre:
Pas le droit et bien on prendra le gauche dit alors Danny en basculant la chaise de Varensi et en le menaçant de son poing gauche
Hum....désolée lais là j'imagine un Danny énervé
Il a avoué avoir tourné autour de Miranda mais cela en reste là. Je pense que ce type est un connard, un pervers sexuel et un frimeur de première
Description parfaite pour ce type
Danny !
- Oui ?
- Je plaisante hein ?
- J’avais compris.
- Tant mieux. »
J'adore la complicité entre ces deux hommes
Il ressemblait à cet acteur de Western aujourd’hui disparu Yul Brunner.
Roooo, j'adore Yul Brunner...."les 7 mercenaires"
Il ressemblait presque à un militaire tellement il dégageait un certain charisme mais aussi un certain goût pour la discipline.
Et j'adore aussi les militaires
J’espère juste une chose c’est que vous la retrouver. J’ignore dans quel état et Dieu m’en garde j’espère que vous la retrouverez vivante mais au moins retrouver là.
Elle le vit alors retourner à son jardin et le seul moment où il montra son âge fut lorsqu’il chaussa ses lunettes pour lire l’étiquette du désherbant qu’il allait répandre.
Je suis toute attendrie par cet homme....le pauvre je l'imagine bien...se raccrochant à ce qu'il peut parce qu'il a perdu le nécessaire
Merci pour ce passage et ce style je j'adore
clara- Président des USA
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Localisation : sous la douche!
Date d'inscription : 21/08/2006
Re: La maison du bonheur
Je sais mon ange merci pour tout des commentaires. Les enfants je vous écrit un passage ce soir et je vous l'envoie demain le plus tôt possible.
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