La maison du bonheur
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Re: La maison du bonheur
Une nouvelle suite pour vous tous et vous toutes.
Vendredi 8 juin 2007 Loft de Brian et Miranda Cox
Jack avait choisi d’attendre que Samantha est Viviane en est fini avec le père de la disparue pour aller interroger son mari. Un cela permettait de faire retomber les nerfs de ce grand stressé et deux il pourrait être mieux à même de l’interroger grace aux informations qu’elles avaient récoltés. Car en effet il leur avait expressément demandé de l’appeller dès que l’entretien fut terminé.
Alors ce fut garé devant l’immeuble des Cox qu’il reçut le coup de téléphone de Samantha. Il nota scrupuleusement ce qu’elle lui disait mais il sentait aussi qu’elle avait une toute petite voix et il voulu en savoir plus. La savoir pas bien le désespérait toujours autant. Pourtant il s’entendait bien avec Anne et ses sentiments restaient forts. Mais ce qu’il avait avec Sam était si intense qu’il ne pouvait s’interroger sur son état qu’il soit physique ou physchologique.
- « Non c’est rien Jack c’est juste que ce type est touchant. Il est à la foi ému quand il parle de sa fille et digne. Et puis surtout désormais il est seul au monde.
- Je comprends. Ne t’inquiètes on va se battre pour la retrouver. Je te remercie. On se retrouve au bureau ?
- Oui pas de problème.
- Tiens au fait appelles Martin et Danny et demande leur d’éplucher les comptes du couple s’ils ont finis avec leur type. S’il y a quelque chose de spécial qu’ils me rappellent sur le champ.
- Pourquoi tu ne le fais pas ?
- On va entrer voir Cox tout de suite.
- Très bien ce sera fait.
- Je te remercies tu es un ange. »
Elena était déjà descendue de voiture et Jack en fit autant. D’un coup de télécommande il commanda la condamnation centralisé des portes et puis se dirigea vers le loft. C’était un quartier plutôt ouvrier à la périphérie du Bronx, aux environs du nouveau Fish Market déménagé pour permettre à des promoteurs de mieux multiplier le prix des loyers. Il avait un petit jardin devant somme tout entretenu, avec une pelouse tondue et quelques fleurs. Rien de bien spécial en somme.
Aucun code ni interphone ne condamnait l’entrée. Seulement une porte fermée à clé que les deux agents passèrent sans encombre lorsque quelqu’un sortit. Ce dernier ne leur demanda d’ailleurs rien du tout et quand Jack lui dit bonjour ou le remercia il le dévisagea. Selon le dossier le couple Cox habitait au deuxième étage. Un appartement qu’ils avaient achetés tout deux du temps où ce quartier était quasiment un ghetto et où cela valait une bouché de pain. Vu son revenu monsieur Cox n’avait sûrement pas dû déménager. Et en effet lorsqu’ils arrivèrent au deuxième sur la sonnette son nom était inscrit. Ils sonnèrent et attendirent.
Sans un mot on entendit un vacarme dans la pièce comme si quelqu’un se réveillait ou si l’on rangeait tout à la va-vite. Pendant plus d’une minute il ne passa rien et Jack failli s’asseoir sur les escaliers pour soulager son dos lorsqu’enfin Brian Cox vint les ouvrir.
Il semblait encore plus fatigué que ce matin. Il avait les traits tirés, une barbe toujours importante et désormais tachetée de gouttes de peinture. Il portait alors une salopette grise elle aussi couverte de peinture mais aussi de crayons, d’huiles et de traces dont Jack ignorait la provenance et préférait l’ignorer encore. Mais lorsqu’il reconnut Jack le visage de Brian Cox s’illumina. Sans même qu’ils le demande il les fit entrer et ferma derrière eux la porte.
Et là pour Jack et Elena ce fut le choc. Le loft était quasi vide. Excepté une petite cuisine américaine, un atelier de peinture, d’écriture, de sculpture dans le fond et un grand canapé autour d’une table. Mais surtout ce fut le décor, les murs qui choquèrent les deux agents. En effet ils étaient tapissés, de photos, de peinture, d’articles de journaux même ayant attrait de près ou de loin à Miranda Cox. Elle était partout. Sa vie s’étalait en quatre par trois dans la pièce et l’emplissait de sa présence entêtante. Cela parlait de tout. De son père et des médailles qu’il avait reçu au Vietnam, de sa mère et donc du cancer du sein, des études que l’on avait fait à ce sujet. Elle devait aimé le bon vin car sur un autre mur Jack aperçu une publicité pour la Foire aux Vins d’un supermarché. Partout, dans chaque recoin on l’apercevait, comme si elle n’avait jamais quitter la pièce.
- « Vous voulez vous asseoir proposa Brian Cox en désignant le canapé ? »
Jack failli répondre sur volontiers mais lorsqu’il vit l’état du divan il se ravisa. Il était totalement détruit, par endroits des ressorts ressortaient justement. Il manquait même un coussin qui avait été comblé par un morceau de moquette épaisse. Mais son dos commençant à vraiment le tirailler alors contre mauvaise fortune il fit bon coeur et accepta l’invitation.
Brian Cox désormais souriant leur demanda alors :
- « Vous voulez boire quelque chose ? J’ai des bières si vous le souhaitez.
- Heu, non ce ne sera pas la... »
Mais lorsqu’il vit le regard et le sourire de Brian s’assombrir Jack se dit qu’il serait peut-être plutôt de bon ton d’accepter finalement.
- « Finalement si j’ai une petite soif, mais une seule.
- Et une bière une. »
Brian Cox se dirigea alors vers la cuisine et le frigo.
- « Mais tu es sûr Jack l’interrogea Elena en aparté ?
- Vas-y tu va le décevoir.
- Heu j’en voudrais bien moi aussi !
- Alors deux bières. »
Tandis qu’il s’affairait dans le frigo Jack jetta un rapide coup d’oeil et s’aperçut alors que ce frigo était plein mais que deux choses. Les trois premiers étages étaient consacrés exclusivement aux bières tandis que les trois secondes voyaient s’accumuler des pizzas congelés qui risquait de virer un brin conserver ainsi.
Mais quand Brian Cox revint les deux bières décapsuler à la main il ne lui parla par un seconde préférant traiter des véritables sujets importants.
- « Voilà vos bières.
- Merci dit Elena.
- Vous n’avez besoin de rien d’autre ?
- Monsieur Cox vous pouvez vous asseoir nous avons à parler intervint Jack.
- Ah je crains que ce ne soit grave mais allez-y poser toutes vos questions je suis tout ouïe dit-il en s’asseyant sur le pouf qui était en face du canapé.
- Vous vous doutez que nous avons regarder vos murs. Vous semblez...
- Obséder par ma femme ? On ne le serait à moins. Elle a disparu du jour au lendemain il y a trois ans et depuis plus de nouvelles, c’est comme ci je n’existait pas. Et puis surtout j’ai l’impression que j’ai connu une étrangère. Ma Miranda n’aurait jamais fait une chose pareille, pas sans me prévenir une seconde.
- Mais elle vous a laisser une lettre.
- Tiens qu’elle lettre dites donc. Vous l’avez dans votre dossier mais il me reste une copie. »
Il se leva alors pour aller fouiller dans ses papiers. Jack craigna quelques secondes que cela fut interminable car il s’agissait d’une pile incomensurable de vieux documents dans tout les sens. Mais très rapidement il la retrouva et revint les voir. Il devait avoir son rangement à lui.
- « Regardez. C’est bourré de bétises et puis cela ne ressemble pas à l’écriture de Miranda, c’est beaucoup trop appuyé dit-il en leur montrant la copie qu’effectivement ils regardèrent tout deux.
- Nous ferons vérifier cela par nos graphologues.
- Il avait fait cela lui aussi.
- Comment ?
- L’autre agent qui a abandonné l’enquête il avait dit cela aussi.
- Oui mais nous on ne s’intéresse pas qu’à cela. Parlez nous de sa mère Brian.
- Sa mère que voulez vous savoir si ce n’est que c’était des soeurs jumelles. On avait l’impression en les voyant qu’elle faisait parti d’un tout. Elles ne se quittaient pas plus d’une semaine et s’appellaient tout les jours. Elles s’adoraient. D’ailleurs j’ai eu de la chance Theresa elle m’a bien aimé dès le début son père se fut plus délicat.
- Comment cela ?
- Ben vous avez vu où je vis ? Et vous verrez ou vous avez déjà vu où il vit lui. Vous vous rendez bien compte que l’on pas franchement du même univers. Moi je serais plutôt classé dans la catégorie poète maudit et lui dans celle d’ancien militaire. Mais à force de persuasion et grace à l’aide de Theresa, qui repose désormais en paix, je me suis fait apprécié peu à peu et puis j’ai aimé son attitude à l’égard de Miranda. Juste et gentil. Un vrai père attentionné même à son âge.
- Visiblement la mort de Theresa ce fut un choc pour cette famille ?
- Une tragédie vous voulez dire ? Miranda ne vivait plus, elle survivait moi j’avais perdu mon guide dans cette famille et Charles avait perdu sa bien aimée. C’est malheureux à mais s’il y avait fallu que quelqu’un meurt il aurait mieux valu pour tout le monde que ce soit moi ou Charles. Je ne suis pas sûr qu’ils auraient eu autant de peine.
- Peut-être vous ne saurez jamais. Comment avez vous connu Miranda questionna Elena ?
- Vous allez rire et vous moquez de moi.
- Nous pourquoi ?
- Si j’en suis sûr.
- Non promis.
- Et bien à cette époque et parce qu’il fallait bien vivre j’étais livreur de colis postaux. Elle travaillait à l’accueil de la société de Varensi alors un jour que je venais porter un paquet là-bas je l’ai rencontré.
- C’est mignon et romantique je vois pas pourquoi on se moquerait.
- C’est que au début je suis tombé sur le charme de sa voix.
- Pardon ?
- J’avais le colis posé sur le comptoir et elle se tenait pliée derrière en cherchant quelque chose. Il a suffit qu’elle me dise « Je suis à vous dans une petite minute monsieur » pour que je sois conquis. Le véritable coup de foudre. Résultat on se mariait six mois plus tard et cela il y a six ans maintenant.
- Au bout de six mois le mariage ?
- C’est rapide hein. Je sais. Mais que voulez vous en amour on ne compte pas.
- Monsieur Cox afin de retrouver votre femme nous allons faire des vérifications qui pourraient ne pas vous faire plaisir dit Jack qui reprenait la conversation.
- C’est-à-dire ?
- C’est-à-dire enquête de voisinage, consultation de vos dossiers sociaux, de vos comptes bancaires, de votre passé, demandes d’extraits de casiers judiciaires,...
- Vous avez besoin de tout cela.
- Si l’on veut avoir de retrouver votre femme oui. Nous allons d’ailleurs demander la source de l’appel que vous avez reçu à son anniversaire. Cela s’est passé ici ?
- Non je n’ai pas de téléphone fixe. Nous étions dans un restaurant pour une fois j’avais accumuler un peu d’argent et je pouvais inviter mes amis. J’ai été appelé sur mon portable.
- Vous nous donnerez le numéro ?
- Bien sûr. Et toutes les autorisations qu’il faut.
- Qui a votre numéro repris Elena ?
- Des tas de gens. Quand je cherches des jobs ou des choses que je pourrais faire pour mon art je laisse ce numéro.
- Très bien. Nous voudrions aussi consulter vos dossiers médicaux. Pour celui de votre femme nous n’avons pas besoin de votre autorisation mais pour le votre.
- Allez-y je n’ai rien à cacher. Si vous voulez des précisions sachez que j’ai pris de la drogue étant jeune, que j’ai été opéré des dents de sagesse, de l’appendicite et que j’ai 10/10 à chaque oeil.
- Non ce ne sera pas nécessaire.
- Je ne vois pas vraiment où est l'intérêt mais bon si vous insistez. Je pensais que vous partiriez enquêter, que vous courriez à sa recherche.
- Écoutez monsieur Cox cela s’est passé il y a trois ans. Je reconnais que c’est en grande partie de notre faute. Mais dans ce cas pour retrouver votre femme il faut comprendre son comportement, savoir ce qu’elle a pu faire pendant cette période. Et pour cela nous avons besoin de la connaître, de savoir qui elle est. C’est pour cela que nous faisons une enquête si minutieuse. Car le moindre élément qui peut-être à vous vous semblera anodin pourra pour nous relever d’une importance capitale.
Je comprends.
- Vous avez visiblement des tas d’informations recueilli sur votre femme. J’aimerais si c’est possible les récupérer. Nous vous les rendrons dès que nous aurons fait une copie.
- Faites donc. »
Vendredi 8 juin 2007 Loft de Brian et Miranda Cox
Jack avait choisi d’attendre que Samantha est Viviane en est fini avec le père de la disparue pour aller interroger son mari. Un cela permettait de faire retomber les nerfs de ce grand stressé et deux il pourrait être mieux à même de l’interroger grace aux informations qu’elles avaient récoltés. Car en effet il leur avait expressément demandé de l’appeller dès que l’entretien fut terminé.
Alors ce fut garé devant l’immeuble des Cox qu’il reçut le coup de téléphone de Samantha. Il nota scrupuleusement ce qu’elle lui disait mais il sentait aussi qu’elle avait une toute petite voix et il voulu en savoir plus. La savoir pas bien le désespérait toujours autant. Pourtant il s’entendait bien avec Anne et ses sentiments restaient forts. Mais ce qu’il avait avec Sam était si intense qu’il ne pouvait s’interroger sur son état qu’il soit physique ou physchologique.
- « Non c’est rien Jack c’est juste que ce type est touchant. Il est à la foi ému quand il parle de sa fille et digne. Et puis surtout désormais il est seul au monde.
- Je comprends. Ne t’inquiètes on va se battre pour la retrouver. Je te remercie. On se retrouve au bureau ?
- Oui pas de problème.
- Tiens au fait appelles Martin et Danny et demande leur d’éplucher les comptes du couple s’ils ont finis avec leur type. S’il y a quelque chose de spécial qu’ils me rappellent sur le champ.
- Pourquoi tu ne le fais pas ?
- On va entrer voir Cox tout de suite.
- Très bien ce sera fait.
- Je te remercies tu es un ange. »
Elena était déjà descendue de voiture et Jack en fit autant. D’un coup de télécommande il commanda la condamnation centralisé des portes et puis se dirigea vers le loft. C’était un quartier plutôt ouvrier à la périphérie du Bronx, aux environs du nouveau Fish Market déménagé pour permettre à des promoteurs de mieux multiplier le prix des loyers. Il avait un petit jardin devant somme tout entretenu, avec une pelouse tondue et quelques fleurs. Rien de bien spécial en somme.
Aucun code ni interphone ne condamnait l’entrée. Seulement une porte fermée à clé que les deux agents passèrent sans encombre lorsque quelqu’un sortit. Ce dernier ne leur demanda d’ailleurs rien du tout et quand Jack lui dit bonjour ou le remercia il le dévisagea. Selon le dossier le couple Cox habitait au deuxième étage. Un appartement qu’ils avaient achetés tout deux du temps où ce quartier était quasiment un ghetto et où cela valait une bouché de pain. Vu son revenu monsieur Cox n’avait sûrement pas dû déménager. Et en effet lorsqu’ils arrivèrent au deuxième sur la sonnette son nom était inscrit. Ils sonnèrent et attendirent.
Sans un mot on entendit un vacarme dans la pièce comme si quelqu’un se réveillait ou si l’on rangeait tout à la va-vite. Pendant plus d’une minute il ne passa rien et Jack failli s’asseoir sur les escaliers pour soulager son dos lorsqu’enfin Brian Cox vint les ouvrir.
Il semblait encore plus fatigué que ce matin. Il avait les traits tirés, une barbe toujours importante et désormais tachetée de gouttes de peinture. Il portait alors une salopette grise elle aussi couverte de peinture mais aussi de crayons, d’huiles et de traces dont Jack ignorait la provenance et préférait l’ignorer encore. Mais lorsqu’il reconnut Jack le visage de Brian Cox s’illumina. Sans même qu’ils le demande il les fit entrer et ferma derrière eux la porte.
Et là pour Jack et Elena ce fut le choc. Le loft était quasi vide. Excepté une petite cuisine américaine, un atelier de peinture, d’écriture, de sculpture dans le fond et un grand canapé autour d’une table. Mais surtout ce fut le décor, les murs qui choquèrent les deux agents. En effet ils étaient tapissés, de photos, de peinture, d’articles de journaux même ayant attrait de près ou de loin à Miranda Cox. Elle était partout. Sa vie s’étalait en quatre par trois dans la pièce et l’emplissait de sa présence entêtante. Cela parlait de tout. De son père et des médailles qu’il avait reçu au Vietnam, de sa mère et donc du cancer du sein, des études que l’on avait fait à ce sujet. Elle devait aimé le bon vin car sur un autre mur Jack aperçu une publicité pour la Foire aux Vins d’un supermarché. Partout, dans chaque recoin on l’apercevait, comme si elle n’avait jamais quitter la pièce.
- « Vous voulez vous asseoir proposa Brian Cox en désignant le canapé ? »
Jack failli répondre sur volontiers mais lorsqu’il vit l’état du divan il se ravisa. Il était totalement détruit, par endroits des ressorts ressortaient justement. Il manquait même un coussin qui avait été comblé par un morceau de moquette épaisse. Mais son dos commençant à vraiment le tirailler alors contre mauvaise fortune il fit bon coeur et accepta l’invitation.
Brian Cox désormais souriant leur demanda alors :
- « Vous voulez boire quelque chose ? J’ai des bières si vous le souhaitez.
- Heu, non ce ne sera pas la... »
Mais lorsqu’il vit le regard et le sourire de Brian s’assombrir Jack se dit qu’il serait peut-être plutôt de bon ton d’accepter finalement.
- « Finalement si j’ai une petite soif, mais une seule.
- Et une bière une. »
Brian Cox se dirigea alors vers la cuisine et le frigo.
- « Mais tu es sûr Jack l’interrogea Elena en aparté ?
- Vas-y tu va le décevoir.
- Heu j’en voudrais bien moi aussi !
- Alors deux bières. »
Tandis qu’il s’affairait dans le frigo Jack jetta un rapide coup d’oeil et s’aperçut alors que ce frigo était plein mais que deux choses. Les trois premiers étages étaient consacrés exclusivement aux bières tandis que les trois secondes voyaient s’accumuler des pizzas congelés qui risquait de virer un brin conserver ainsi.
Mais quand Brian Cox revint les deux bières décapsuler à la main il ne lui parla par un seconde préférant traiter des véritables sujets importants.
- « Voilà vos bières.
- Merci dit Elena.
- Vous n’avez besoin de rien d’autre ?
- Monsieur Cox vous pouvez vous asseoir nous avons à parler intervint Jack.
- Ah je crains que ce ne soit grave mais allez-y poser toutes vos questions je suis tout ouïe dit-il en s’asseyant sur le pouf qui était en face du canapé.
- Vous vous doutez que nous avons regarder vos murs. Vous semblez...
- Obséder par ma femme ? On ne le serait à moins. Elle a disparu du jour au lendemain il y a trois ans et depuis plus de nouvelles, c’est comme ci je n’existait pas. Et puis surtout j’ai l’impression que j’ai connu une étrangère. Ma Miranda n’aurait jamais fait une chose pareille, pas sans me prévenir une seconde.
- Mais elle vous a laisser une lettre.
- Tiens qu’elle lettre dites donc. Vous l’avez dans votre dossier mais il me reste une copie. »
Il se leva alors pour aller fouiller dans ses papiers. Jack craigna quelques secondes que cela fut interminable car il s’agissait d’une pile incomensurable de vieux documents dans tout les sens. Mais très rapidement il la retrouva et revint les voir. Il devait avoir son rangement à lui.
- « Regardez. C’est bourré de bétises et puis cela ne ressemble pas à l’écriture de Miranda, c’est beaucoup trop appuyé dit-il en leur montrant la copie qu’effectivement ils regardèrent tout deux.
- Nous ferons vérifier cela par nos graphologues.
- Il avait fait cela lui aussi.
- Comment ?
- L’autre agent qui a abandonné l’enquête il avait dit cela aussi.
- Oui mais nous on ne s’intéresse pas qu’à cela. Parlez nous de sa mère Brian.
- Sa mère que voulez vous savoir si ce n’est que c’était des soeurs jumelles. On avait l’impression en les voyant qu’elle faisait parti d’un tout. Elles ne se quittaient pas plus d’une semaine et s’appellaient tout les jours. Elles s’adoraient. D’ailleurs j’ai eu de la chance Theresa elle m’a bien aimé dès le début son père se fut plus délicat.
- Comment cela ?
- Ben vous avez vu où je vis ? Et vous verrez ou vous avez déjà vu où il vit lui. Vous vous rendez bien compte que l’on pas franchement du même univers. Moi je serais plutôt classé dans la catégorie poète maudit et lui dans celle d’ancien militaire. Mais à force de persuasion et grace à l’aide de Theresa, qui repose désormais en paix, je me suis fait apprécié peu à peu et puis j’ai aimé son attitude à l’égard de Miranda. Juste et gentil. Un vrai père attentionné même à son âge.
- Visiblement la mort de Theresa ce fut un choc pour cette famille ?
- Une tragédie vous voulez dire ? Miranda ne vivait plus, elle survivait moi j’avais perdu mon guide dans cette famille et Charles avait perdu sa bien aimée. C’est malheureux à mais s’il y avait fallu que quelqu’un meurt il aurait mieux valu pour tout le monde que ce soit moi ou Charles. Je ne suis pas sûr qu’ils auraient eu autant de peine.
- Peut-être vous ne saurez jamais. Comment avez vous connu Miranda questionna Elena ?
- Vous allez rire et vous moquez de moi.
- Nous pourquoi ?
- Si j’en suis sûr.
- Non promis.
- Et bien à cette époque et parce qu’il fallait bien vivre j’étais livreur de colis postaux. Elle travaillait à l’accueil de la société de Varensi alors un jour que je venais porter un paquet là-bas je l’ai rencontré.
- C’est mignon et romantique je vois pas pourquoi on se moquerait.
- C’est que au début je suis tombé sur le charme de sa voix.
- Pardon ?
- J’avais le colis posé sur le comptoir et elle se tenait pliée derrière en cherchant quelque chose. Il a suffit qu’elle me dise « Je suis à vous dans une petite minute monsieur » pour que je sois conquis. Le véritable coup de foudre. Résultat on se mariait six mois plus tard et cela il y a six ans maintenant.
- Au bout de six mois le mariage ?
- C’est rapide hein. Je sais. Mais que voulez vous en amour on ne compte pas.
- Monsieur Cox afin de retrouver votre femme nous allons faire des vérifications qui pourraient ne pas vous faire plaisir dit Jack qui reprenait la conversation.
- C’est-à-dire ?
- C’est-à-dire enquête de voisinage, consultation de vos dossiers sociaux, de vos comptes bancaires, de votre passé, demandes d’extraits de casiers judiciaires,...
- Vous avez besoin de tout cela.
- Si l’on veut avoir de retrouver votre femme oui. Nous allons d’ailleurs demander la source de l’appel que vous avez reçu à son anniversaire. Cela s’est passé ici ?
- Non je n’ai pas de téléphone fixe. Nous étions dans un restaurant pour une fois j’avais accumuler un peu d’argent et je pouvais inviter mes amis. J’ai été appelé sur mon portable.
- Vous nous donnerez le numéro ?
- Bien sûr. Et toutes les autorisations qu’il faut.
- Qui a votre numéro repris Elena ?
- Des tas de gens. Quand je cherches des jobs ou des choses que je pourrais faire pour mon art je laisse ce numéro.
- Très bien. Nous voudrions aussi consulter vos dossiers médicaux. Pour celui de votre femme nous n’avons pas besoin de votre autorisation mais pour le votre.
- Allez-y je n’ai rien à cacher. Si vous voulez des précisions sachez que j’ai pris de la drogue étant jeune, que j’ai été opéré des dents de sagesse, de l’appendicite et que j’ai 10/10 à chaque oeil.
- Non ce ne sera pas nécessaire.
- Je ne vois pas vraiment où est l'intérêt mais bon si vous insistez. Je pensais que vous partiriez enquêter, que vous courriez à sa recherche.
- Écoutez monsieur Cox cela s’est passé il y a trois ans. Je reconnais que c’est en grande partie de notre faute. Mais dans ce cas pour retrouver votre femme il faut comprendre son comportement, savoir ce qu’elle a pu faire pendant cette période. Et pour cela nous avons besoin de la connaître, de savoir qui elle est. C’est pour cela que nous faisons une enquête si minutieuse. Car le moindre élément qui peut-être à vous vous semblera anodin pourra pour nous relever d’une importance capitale.
Je comprends.
- Vous avez visiblement des tas d’informations recueilli sur votre femme. J’aimerais si c’est possible les récupérer. Nous vous les rendrons dès que nous aurons fait une copie.
- Faites donc. »
Re: La maison du bonheur
Jack sentit que le jeune homme souriant et enjoué du début de la conversation avait peu à peu laisser place à un homme abattu et à bout de course. On aurait dit que les piles s’étaient user. Sans doute s’était-il rendu compte en écoutant Jack que ce serait bien plus long qu’il ne le pensait pour retrouver son épouse. Il valait mieux qu’il le saches maintenant plutôt qu’il se fasse de fausses illusions. Mais Elena ne l’entendait pas de cette oreille et comme elle s’aperçut que Jack en avait fini elle tenta de détendre l’atmosphère en parlant de tout autre chose.
- « Les portraits de votre femme sont de vous ?
- Oui.
- Ils sont jolis.
- Ils sont de bonne facture mais cela reste moyen. Ce n’est pas mon art de prédilection. Je suis plus un auteur. Mais je ne sais le modèle m’avait inspiré à l’époque.
- L’amour est un puissant stimulant.
- Oui sans doute. Mais aujourd’hui à chaque fois que je penses à elle, c’est-à-dire quasiment tout le temps je n’arrive plus à dessiner que des tableaux tristes et même parfois horribles. J’en ai d’ailleurs jeter la moitié malgré le prix des toiles. Ils étaient trop épouvantables.
- Vous êtes écrivain tenta à nouveau de changer de conversation Elena ?
- J’essaie car pour l’instant aucun de mes livres n’a été publié. J’avais bien un projet mais il est tombé à l’eau au moment du décès de la mère de Miranda. M’enfin il était normal que je sois auprès d’elle.
- Et il s'appelait comment ce roman ?
- C’était un essai plutôt. Le mythe des extraterrestres dans l’art de l’antiquité à nos jours. »
À cet intitulé Jack fronça un sourcil et eut une petite mimique de désapprobation. Brian Cox déjà tourmenté n’apprécia pas du tout le geste de Jack.
- « Vous rigolez ?
- Pardon ?
- Vous rigolez de ce titre agent Malone ?
- Non c’est juste que...
- C’est juste que quoi ?
- Que les extraterrestres et moi cela fait cinq voilà. Je ne crois pas à ces êtres venus d’ailleurs. À écouter certains on serait même infiltrer par eux et moi qui vous parle je serais l’un de leurs agents. Voilà c’est tout et ce n’est que mon opinion.
- Je suis un passionné d’ufologie agent Malone mais je n’en suis pas pour aussi débile que les conspirationnistes dont vous me parlez. Cela voient des extraterrestres partout comme les curés voyaient des sorcières partout au moyen-âge. Non moi je vous parles de la réalité des choses. Du fait que forcément parce qu’il existe d’autres mondes habitables il y a d’autres civilisations que nous dans cet univers. Alors peut-être sont-ils encore des amibes, ou au temps de la préhistoire u encore un peu en avance sur nous, mais une chose est sûre avant qu’ils viennent nous coloniser on aura eu le temps de crever du surpeuplement et de la montée de la température. Et puis cet ouvrage était un essai. Je tentais simplement de comprendre comment un tel mythe avait pu fédérer autant d’artistes aussi divers. Je suis pas en train de me prendre pour Raël.
- Attendez c’était juste mon opinion elle vaut ce qu’elle vaut. Rien de plus rien de moins. Et puis je suis là pour trouver votre femme pas pour discutailler.
- C’est vrai. »
Et rien qu’à l’évocation de Miranda le jeune homme retomba dans son sentiment morne et triste alors qu’il avait sembler s’enflammer en parlant des extraterrestres.
Jack et Elena le quittèrent donc en promettant plus d’une fois de revenir ou d’au moins lui signaler l’avancée de l’enquête. Puis ils descendirent les escaliers lorsque le téléphone de Jack sonna. Il décrocha c’était Danny au bout du fil.
- « Désolé Jack on avait pas fini avec l’autre gusse. D’ailleurs à ce sujet il a rien dit de plus. Il doit être clean sur ce plan là. Mais la police l’a pris et avec le tas d’affaires qu’il a au cul et le fait que les filles vont certainement se sentir plus libres désormais et parler plus facilement il risque d’en prendre pour long.
- Danny je t’ai demander quelque chose non. »
À ce moment là Jack avait donné la clé à Elena pour qu’elle conduise pendant qu’il serait au téléphone.
- « Oh oui pardon. Et bien RAS sur le compte personnel de Miranda Cox. Il y a eu effectivement quelques retraits après la date de la disparition de la dame mais depuis bientôt deux ans rien du tout.
- Vérifies tout de même à quoi cela corresponds.
- Entendu chef. Sinon sur le compte commun c’est la bérézina. Brian n’a plus grand chose. Il tape pas vraiment dans la caisse il vit même plutôt chichement mais il n’a que des petits boulots qui lui apporte des salaires de temps en temps et les maigres aides de l’État.
- Il y avait beaucoup d’argent sur le compte au début.
- Oh non, tout juste une petite somme mis ce côté par le couple pour pouvoir installer tranquillement leur mariage. 2000 $. Tu vous cela va pas chercher loin. Je vois mal son mari l’a plombé pour cela surtout qu’elle apportait un salaire au foyer.
- Et puis tu verrais son appartement il est ou il était dingue de cette fille.
- Pourquoi donc il vit dans un sanctuaire ou quoi ?
- Presque il y a des photos et des dessins d’elle partout.
- Sympa. Tu me rappelleras de ne jamais faire cela avec une ex sinon la prochaine me prendrait pour un malade.
- Sauf que toi ton ex n’a pas disparu sans aucune explication il y a trois ans.
- Pas faux tu marques un point.
- J’aurais aussi un numéro à te communiquer pour un listing des appels.
- Je t’écoutes. »
- « Les portraits de votre femme sont de vous ?
- Oui.
- Ils sont jolis.
- Ils sont de bonne facture mais cela reste moyen. Ce n’est pas mon art de prédilection. Je suis plus un auteur. Mais je ne sais le modèle m’avait inspiré à l’époque.
- L’amour est un puissant stimulant.
- Oui sans doute. Mais aujourd’hui à chaque fois que je penses à elle, c’est-à-dire quasiment tout le temps je n’arrive plus à dessiner que des tableaux tristes et même parfois horribles. J’en ai d’ailleurs jeter la moitié malgré le prix des toiles. Ils étaient trop épouvantables.
- Vous êtes écrivain tenta à nouveau de changer de conversation Elena ?
- J’essaie car pour l’instant aucun de mes livres n’a été publié. J’avais bien un projet mais il est tombé à l’eau au moment du décès de la mère de Miranda. M’enfin il était normal que je sois auprès d’elle.
- Et il s'appelait comment ce roman ?
- C’était un essai plutôt. Le mythe des extraterrestres dans l’art de l’antiquité à nos jours. »
À cet intitulé Jack fronça un sourcil et eut une petite mimique de désapprobation. Brian Cox déjà tourmenté n’apprécia pas du tout le geste de Jack.
- « Vous rigolez ?
- Pardon ?
- Vous rigolez de ce titre agent Malone ?
- Non c’est juste que...
- C’est juste que quoi ?
- Que les extraterrestres et moi cela fait cinq voilà. Je ne crois pas à ces êtres venus d’ailleurs. À écouter certains on serait même infiltrer par eux et moi qui vous parle je serais l’un de leurs agents. Voilà c’est tout et ce n’est que mon opinion.
- Je suis un passionné d’ufologie agent Malone mais je n’en suis pas pour aussi débile que les conspirationnistes dont vous me parlez. Cela voient des extraterrestres partout comme les curés voyaient des sorcières partout au moyen-âge. Non moi je vous parles de la réalité des choses. Du fait que forcément parce qu’il existe d’autres mondes habitables il y a d’autres civilisations que nous dans cet univers. Alors peut-être sont-ils encore des amibes, ou au temps de la préhistoire u encore un peu en avance sur nous, mais une chose est sûre avant qu’ils viennent nous coloniser on aura eu le temps de crever du surpeuplement et de la montée de la température. Et puis cet ouvrage était un essai. Je tentais simplement de comprendre comment un tel mythe avait pu fédérer autant d’artistes aussi divers. Je suis pas en train de me prendre pour Raël.
- Attendez c’était juste mon opinion elle vaut ce qu’elle vaut. Rien de plus rien de moins. Et puis je suis là pour trouver votre femme pas pour discutailler.
- C’est vrai. »
Et rien qu’à l’évocation de Miranda le jeune homme retomba dans son sentiment morne et triste alors qu’il avait sembler s’enflammer en parlant des extraterrestres.
Jack et Elena le quittèrent donc en promettant plus d’une fois de revenir ou d’au moins lui signaler l’avancée de l’enquête. Puis ils descendirent les escaliers lorsque le téléphone de Jack sonna. Il décrocha c’était Danny au bout du fil.
- « Désolé Jack on avait pas fini avec l’autre gusse. D’ailleurs à ce sujet il a rien dit de plus. Il doit être clean sur ce plan là. Mais la police l’a pris et avec le tas d’affaires qu’il a au cul et le fait que les filles vont certainement se sentir plus libres désormais et parler plus facilement il risque d’en prendre pour long.
- Danny je t’ai demander quelque chose non. »
À ce moment là Jack avait donné la clé à Elena pour qu’elle conduise pendant qu’il serait au téléphone.
- « Oh oui pardon. Et bien RAS sur le compte personnel de Miranda Cox. Il y a eu effectivement quelques retraits après la date de la disparition de la dame mais depuis bientôt deux ans rien du tout.
- Vérifies tout de même à quoi cela corresponds.
- Entendu chef. Sinon sur le compte commun c’est la bérézina. Brian n’a plus grand chose. Il tape pas vraiment dans la caisse il vit même plutôt chichement mais il n’a que des petits boulots qui lui apporte des salaires de temps en temps et les maigres aides de l’État.
- Il y avait beaucoup d’argent sur le compte au début.
- Oh non, tout juste une petite somme mis ce côté par le couple pour pouvoir installer tranquillement leur mariage. 2000 $. Tu vous cela va pas chercher loin. Je vois mal son mari l’a plombé pour cela surtout qu’elle apportait un salaire au foyer.
- Et puis tu verrais son appartement il est ou il était dingue de cette fille.
- Pourquoi donc il vit dans un sanctuaire ou quoi ?
- Presque il y a des photos et des dessins d’elle partout.
- Sympa. Tu me rappelleras de ne jamais faire cela avec une ex sinon la prochaine me prendrait pour un malade.
- Sauf que toi ton ex n’a pas disparu sans aucune explication il y a trois ans.
- Pas faux tu marques un point.
- J’aurais aussi un numéro à te communiquer pour un listing des appels.
- Je t’écoutes. »
Re: La maison du bonheur
Hum.....Je sais pas pourquoi j'aime pas ce Brian je ne le sens pas....
Je ne vais pas citer tout le passage, mais je vais juste dire que j'aime vraiment ton style, on se croirait dans un vrai épisode , il y a vraiement de l'action et les personnages sont décris à la perfection
C'est pas pour te lançer des fleurs...c'est sincère
HE! ze veux savoir moi
Encore
Je ne vais pas citer tout le passage, mais je vais juste dire que j'aime vraiment ton style, on se croirait dans un vrai épisode , il y a vraiement de l'action et les personnages sont décris à la perfection
C'est pas pour te lançer des fleurs...c'est sincère
J’aurais aussi un numéro à te communiquer pour un listing des appels.
- Je t’écoutes. »
HE! ze veux savoir moi
Encore
clara- Président des USA
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Date d'inscription : 21/08/2006
Re: La maison du bonheur
Content que cela te plaise mon ange. Mais je n'ai pas de chances au début j'ai toujours des coms et puis plus rien. Mais tu es là et c'est ce qui compte.
Allez voici la suite.
Vendredi 8 juin 2007 30ème rue Est, Cabinet du docteur Stanley Stuyvesant
Cela faisait un moment que Jack avait désormais en horreur les médecins. Il en avait connu pendant temps de temps qu’il se prenait à présent à rêver d’un monde où ils n’existeraient plus. Mais dans le même temps il savait qu’il leur devait beaucoup de choses dont la vie.
Lorsque dans un petit calepin qui leur avait remis Brian Cox leur avait transmis le nom du médecin traitant du couple Jack avait immédiatement déduit que le mieux était de s’y rendre tout de suite avant de rejoindre le bureau. C’était sur leur chemin et puis il leur restait encore un peu de temps avant la nuit.
Malgré l’heure tardive le cabinet restait bondé. C’était un praticien des classes moyennes, ni le forcené payer à la cadence, ni la star qui payait ses consultations rubis sur ongle. Alors les quelques familles qui avait une mutuelle se rendait ici. Mais à côté des Urgences de l’Hôpital Central ce n’était que le purgatoire d’un enfer bien pire ici.
En entrant Jack jeta un coup d’oeil. Une mère tentait vainement de faire taire son enfant qui hurlait à la mort dans sa poussette, un couple d’adolescents se regardaient en chien de faïence et se imaginait des tas de choses sur le résultat des examens. Dans un coin un type les cheveux un peu dégarnis et une barbe mal taillée cherchait à lire une revue pour passer le temps, mais le gamin hurlant il enguela la mère et le gamin se mit à hurler plus fort encore. À la suite de cela le couple de petit vieux qui se trouvait en face insulta le malotru et félicita le gamin pour ses magnifiques cordes vocales. Ceci était bien avant que ce dernier ne frappe les femmes et avant encore les injures du mari. Un type banal plutôt timide se mit à fantasmer sur la jolie blonde au doux visage à côté d’elle. Mais il ne sentit pas le courage d’aller la voir. Elena sembla aussi le remarquer.
Il n’y avait pas de secrétaires dans ce cabinet mais heureusement les deux agents n’eurent à attendre qu’une minute avant que le médecin relâche l’un de ses patients et vint donc ouvrir.
- « Voilà monsieur Schwartz. Surtout n’oubliez pas vos suppositoires c’est très important. »
Le charmant monsieur Schwatz faisait au bas mot 120 kilos et son gros ventre débordait de partout. Elena eut un haut-le-coeur lorsqu’elle l’imagina en train de s’enfoncer un suppositoire.
- « Alors c’est à qui ?
- À nous intervint alors Jack. »
Mais le groupe de patients de mit à le conspuer. Il n’avait pas le droits, il devait attendre son tour et il était arrivé en dernier. Enfin ceci jusqu’à ce qu’il présente sa carte du FBI et qu’il découvre un brin son arme.
- « On ne vous l’empruntera qu’un court instant. Venez docteur.
- Oh oui mais c’est un scandale tout de même.
- C’est vrai nous irons nous plaindre à la police.
- Heu je crois que c’est eux la police.
- Et alors où est le problème ? »
Elena ferma la porte du bureau du docteur derrière elle.
Il y avait au centre un meuble métallique sur lequel était posé son ordinateur avec écran plat mais visiblement ce dernier avait déjà de la bouteille. De l’autre côté tout le matériel d’auscultation était réuni dont la fameuse table ou canapé dont le nom échappait à ce moment là à Elena. Le docteur avait suspendu un espèce de lampe de mineur au mur et des tas de médicaments, pansements et antiseptiques était posé sur un petit meuble à roulette.
- « J’ai des patients, je n’ai pas beaucoup de temps.
- Nous savons docteur. Asseyez vous on va faire court.
- Bon très bien. »
Stanley Stuyvesant avait déjà un certain âge. On aurait dit qu’il avait une belle cinquantaine. Des cheveux poivre et sel plutôt longs, un visage buriné mais pas parcheminé et une certaine stature au niveau physique. Mais c’est qu’à cet âge on n’en est pas pour autant un vieux crouton. Jack en saurait bientôt quelque chose. Il s’asseya donc derrière son bureau et écouta ce qu’avait à dire l’agent en tenant ses mains imbriquées l’un dans l’autre.
- « Nous enquêtons sur la disparition de l’un de vos patientes. Miranda Cox.
- C’est possible mais je ne communiquerais aucun information à son sujet.
- À moins d’avoir un mandat le voici. Nous travaillons pour le service des personnes disparues et sa disparition nous a été signalée par son mari.
- J’a énormément de patients. Mais ce nom de Cox me dit quelque chose. Attendez.
Le médecin se leva alors et alla fouiller dans les casiers qu’il avait finalement gardé au fond de son bureau. Tout les dossiers papiers y était rangés par ordre alphabétique. Il préférait gardé une trace écrite au cas où. Lorsqu’il trouva le dossier de Miranda il proféra alors.
- « La voilà. Mais oui bien sûr Miranda. Cette jeune femme n’est pas passer me voir depuis un moment dites donc. Trois ans ? Mince je n’ai pas vu le temps passer. Oh je m’en veut j’aurais du le remarquer mais avec tout ses patients. Une jeune femme très charmante.
- Je peut docteur demanda Jack en connaissant la réponse?
- Bah si vous avez ce mandat vous pouvez tout.
- Des problèmes particuliers de santé à nous citer docteur dit alors Elena en s’approchant de lui ?
- Mis à part le cancer de sa mère qui l’a terrassé je ne vois pas. Elle a bien sûr eu des opérations, des entorses et même une luxation d’épaule étant jeune. Mais comme beaucoup de monde ici. Si peut-être une allergie au lait. Elle ne supportait pas le lactose. Sinon je ne vois pas...
- Ce dossier est son dossier médical central ?
- Non il ne s’agit que des dossiers personnels que je fait sur les patients afin d’éviter de leur prescrire deux médicaments incompatibles ou ce genre de choses. Mais avec cette chose vous pourrez aussi consulter son dossier central, dit-alors le médecin en prenant le mandat dans ses mains.
- Et Brian ?
- Ah non ça je n’en parlerais pas.
- Relisez le mandat docteur il porte sur le couple Cox.
- Très bien. »
Il se leva à nouveau pour aller cherche le dossier de son mari.
- « Et bien même chose. Si ce n’est un taux de THC fort lors d’un examen sanguin que j’avais pratiqué avant une opération. Ce jeune homme fume de la marijuana. Quel scoop !
- Quel genre d’opération ?
- On lui a retirer les dents de sagesse à l’âge de 25 ans. Tardif et douloureux. Je l’entendais souffrir à chaque rendez-vous et je souffrais pour lui.
- Rien d’autre docteur ?
- Non rien et ne revenez pas me voir pour une consultation la prochaine f ois.
- Nous n’y manquerons pas. »
Alors que Jack et Elena allaient partir les dossiers sous le bras le docteur se réveilla soudain et leur dit.
- « Au fait vous saviez qu’elle suivit un autre médecin ?
- Non nous l’ignorions.
- Ah ! Et bien ça cela ne doit pas être encore dans son dossier central voyez vous. À la mort de sa mère Miranda a pris rendez-vous régulièrement auprès d’un cancérologue. Elle voulait éviter à tout pris que si elle en est un il ne soit diagnostiqué trop tard.
- Et ce spécialiste c’est ?
- Il s’agit du professeur Spitz, Gerald Spitz. Elle avait choisi le meilleur. Il travaille à l’hôpital central. Bonne chance pour avoir un rendez-vous.
Merci beaucoup docteur et désolé pour la façon cavalière dont nous avons agit.
- Bah je ne fais pas trop cas. C’est le métier qui veut cela sans doute. »
Elena ouvrit la porte aux devants de Jack. Lorsqu’ils arrivèrent en salle d’attente à un « Enfin » s’éleva et celui qui devait être en premier à attendre sa leva immédiatement. Jack se sentit le besoin de s’excuser mais le dégarni car il s’agissait de lui s’en foutait de ses excuses et se contenta de le dévisager avant d’entrer dans le cabinet. Elena ouvrit ensuite la porte d’entrée du cabinet et laissa Jack sortir. Quand il eut passer le seuil elle lui dit ensuite.
- « Vas-y Jack je te rejoins tout de suite.
- Très bien dépêches-toi. »
Elle referma la porte et revint vers la salle d’attente. La vieille qui désormais était totalement en colère lui dit alors.
- « Vous avez encore un inventer quelque chose pour nous emmerder ? »
Mais Elena ne se préoccupa pas de sa façon grossière de lui parler et se pencha vers le type timide qui ne cessait de zieuter par intermitence la jolie blonde. Dès qu’il levait les yeux de son magazine ce fut pour la regarder. Elle lui dit alors dans le creux de l’oreille.
- « Si tu ne vas pas lui parler elle ne viendra pas de voir, fonces. »
Le type qui ne l’avait pas vu se pencher sursauta un peu, mais personne sauf Elena le remarqua. Puis il la regarda d’un drôle d’air et se demanda ce qu’elle voulait. Elle lui répéta un Vas-Y accompagner d’un signe de la main. Le jeune homme toujours affolé comprit tout de même de quoi il en résultait et regarder plus attentivement la jeune blonde. Il hésita un court instant puis finalement alla s’asseoir sur le siège laisser libre par le dégarni qui venait de quitter sa place.
- « Ce siège est libre demanda-t-il à la jeune femme ?
- Bien sûr. »
Il s’assit donc à côté d’elle puis il regarda Elena et se demanda quoi faire. Elle se dit que désormais il devait se démerder et elle se dirigea vers la porte. Ce fut à ce moment là qu’elle entendit enfin.
- « Moi c’est Steve et vous ? »
Elle sortit sur le champ et vit Jack enfermé dans la voiture en train de l’attendre. Elle courra dans cette direction et grimpa dans le véhicule du côté passager.
- « Tu en as mis du temps dis donc ? Tu faisais quoi là ?
- Ma B.A.
- Hein tu te moques de moi ?
- Non. Ben quoi ce n’est pas notre rôle au FBI d’aider les gens.
- Si, si. Bon j’ai appeler Danny et Martin ils vont se rendre au General Hospital et essayer de trouver le professeur Spitz. Sinon ils verront demain. Nous on rentrer chez nous. On a des gamins à dorloter.
- Tu as tes filles ?
- Non je parlais d’Anne.
- Mon Dieu si elle t’entendait.
- Elle serait ravie tu penses. »
Allez voici la suite.
Vendredi 8 juin 2007 30ème rue Est, Cabinet du docteur Stanley Stuyvesant
Cela faisait un moment que Jack avait désormais en horreur les médecins. Il en avait connu pendant temps de temps qu’il se prenait à présent à rêver d’un monde où ils n’existeraient plus. Mais dans le même temps il savait qu’il leur devait beaucoup de choses dont la vie.
Lorsque dans un petit calepin qui leur avait remis Brian Cox leur avait transmis le nom du médecin traitant du couple Jack avait immédiatement déduit que le mieux était de s’y rendre tout de suite avant de rejoindre le bureau. C’était sur leur chemin et puis il leur restait encore un peu de temps avant la nuit.
Malgré l’heure tardive le cabinet restait bondé. C’était un praticien des classes moyennes, ni le forcené payer à la cadence, ni la star qui payait ses consultations rubis sur ongle. Alors les quelques familles qui avait une mutuelle se rendait ici. Mais à côté des Urgences de l’Hôpital Central ce n’était que le purgatoire d’un enfer bien pire ici.
En entrant Jack jeta un coup d’oeil. Une mère tentait vainement de faire taire son enfant qui hurlait à la mort dans sa poussette, un couple d’adolescents se regardaient en chien de faïence et se imaginait des tas de choses sur le résultat des examens. Dans un coin un type les cheveux un peu dégarnis et une barbe mal taillée cherchait à lire une revue pour passer le temps, mais le gamin hurlant il enguela la mère et le gamin se mit à hurler plus fort encore. À la suite de cela le couple de petit vieux qui se trouvait en face insulta le malotru et félicita le gamin pour ses magnifiques cordes vocales. Ceci était bien avant que ce dernier ne frappe les femmes et avant encore les injures du mari. Un type banal plutôt timide se mit à fantasmer sur la jolie blonde au doux visage à côté d’elle. Mais il ne sentit pas le courage d’aller la voir. Elena sembla aussi le remarquer.
Il n’y avait pas de secrétaires dans ce cabinet mais heureusement les deux agents n’eurent à attendre qu’une minute avant que le médecin relâche l’un de ses patients et vint donc ouvrir.
- « Voilà monsieur Schwartz. Surtout n’oubliez pas vos suppositoires c’est très important. »
Le charmant monsieur Schwatz faisait au bas mot 120 kilos et son gros ventre débordait de partout. Elena eut un haut-le-coeur lorsqu’elle l’imagina en train de s’enfoncer un suppositoire.
- « Alors c’est à qui ?
- À nous intervint alors Jack. »
Mais le groupe de patients de mit à le conspuer. Il n’avait pas le droits, il devait attendre son tour et il était arrivé en dernier. Enfin ceci jusqu’à ce qu’il présente sa carte du FBI et qu’il découvre un brin son arme.
- « On ne vous l’empruntera qu’un court instant. Venez docteur.
- Oh oui mais c’est un scandale tout de même.
- C’est vrai nous irons nous plaindre à la police.
- Heu je crois que c’est eux la police.
- Et alors où est le problème ? »
Elena ferma la porte du bureau du docteur derrière elle.
Il y avait au centre un meuble métallique sur lequel était posé son ordinateur avec écran plat mais visiblement ce dernier avait déjà de la bouteille. De l’autre côté tout le matériel d’auscultation était réuni dont la fameuse table ou canapé dont le nom échappait à ce moment là à Elena. Le docteur avait suspendu un espèce de lampe de mineur au mur et des tas de médicaments, pansements et antiseptiques était posé sur un petit meuble à roulette.
- « J’ai des patients, je n’ai pas beaucoup de temps.
- Nous savons docteur. Asseyez vous on va faire court.
- Bon très bien. »
Stanley Stuyvesant avait déjà un certain âge. On aurait dit qu’il avait une belle cinquantaine. Des cheveux poivre et sel plutôt longs, un visage buriné mais pas parcheminé et une certaine stature au niveau physique. Mais c’est qu’à cet âge on n’en est pas pour autant un vieux crouton. Jack en saurait bientôt quelque chose. Il s’asseya donc derrière son bureau et écouta ce qu’avait à dire l’agent en tenant ses mains imbriquées l’un dans l’autre.
- « Nous enquêtons sur la disparition de l’un de vos patientes. Miranda Cox.
- C’est possible mais je ne communiquerais aucun information à son sujet.
- À moins d’avoir un mandat le voici. Nous travaillons pour le service des personnes disparues et sa disparition nous a été signalée par son mari.
- J’a énormément de patients. Mais ce nom de Cox me dit quelque chose. Attendez.
Le médecin se leva alors et alla fouiller dans les casiers qu’il avait finalement gardé au fond de son bureau. Tout les dossiers papiers y était rangés par ordre alphabétique. Il préférait gardé une trace écrite au cas où. Lorsqu’il trouva le dossier de Miranda il proféra alors.
- « La voilà. Mais oui bien sûr Miranda. Cette jeune femme n’est pas passer me voir depuis un moment dites donc. Trois ans ? Mince je n’ai pas vu le temps passer. Oh je m’en veut j’aurais du le remarquer mais avec tout ses patients. Une jeune femme très charmante.
- Je peut docteur demanda Jack en connaissant la réponse?
- Bah si vous avez ce mandat vous pouvez tout.
- Des problèmes particuliers de santé à nous citer docteur dit alors Elena en s’approchant de lui ?
- Mis à part le cancer de sa mère qui l’a terrassé je ne vois pas. Elle a bien sûr eu des opérations, des entorses et même une luxation d’épaule étant jeune. Mais comme beaucoup de monde ici. Si peut-être une allergie au lait. Elle ne supportait pas le lactose. Sinon je ne vois pas...
- Ce dossier est son dossier médical central ?
- Non il ne s’agit que des dossiers personnels que je fait sur les patients afin d’éviter de leur prescrire deux médicaments incompatibles ou ce genre de choses. Mais avec cette chose vous pourrez aussi consulter son dossier central, dit-alors le médecin en prenant le mandat dans ses mains.
- Et Brian ?
- Ah non ça je n’en parlerais pas.
- Relisez le mandat docteur il porte sur le couple Cox.
- Très bien. »
Il se leva à nouveau pour aller cherche le dossier de son mari.
- « Et bien même chose. Si ce n’est un taux de THC fort lors d’un examen sanguin que j’avais pratiqué avant une opération. Ce jeune homme fume de la marijuana. Quel scoop !
- Quel genre d’opération ?
- On lui a retirer les dents de sagesse à l’âge de 25 ans. Tardif et douloureux. Je l’entendais souffrir à chaque rendez-vous et je souffrais pour lui.
- Rien d’autre docteur ?
- Non rien et ne revenez pas me voir pour une consultation la prochaine f ois.
- Nous n’y manquerons pas. »
Alors que Jack et Elena allaient partir les dossiers sous le bras le docteur se réveilla soudain et leur dit.
- « Au fait vous saviez qu’elle suivit un autre médecin ?
- Non nous l’ignorions.
- Ah ! Et bien ça cela ne doit pas être encore dans son dossier central voyez vous. À la mort de sa mère Miranda a pris rendez-vous régulièrement auprès d’un cancérologue. Elle voulait éviter à tout pris que si elle en est un il ne soit diagnostiqué trop tard.
- Et ce spécialiste c’est ?
- Il s’agit du professeur Spitz, Gerald Spitz. Elle avait choisi le meilleur. Il travaille à l’hôpital central. Bonne chance pour avoir un rendez-vous.
Merci beaucoup docteur et désolé pour la façon cavalière dont nous avons agit.
- Bah je ne fais pas trop cas. C’est le métier qui veut cela sans doute. »
Elena ouvrit la porte aux devants de Jack. Lorsqu’ils arrivèrent en salle d’attente à un « Enfin » s’éleva et celui qui devait être en premier à attendre sa leva immédiatement. Jack se sentit le besoin de s’excuser mais le dégarni car il s’agissait de lui s’en foutait de ses excuses et se contenta de le dévisager avant d’entrer dans le cabinet. Elena ouvrit ensuite la porte d’entrée du cabinet et laissa Jack sortir. Quand il eut passer le seuil elle lui dit ensuite.
- « Vas-y Jack je te rejoins tout de suite.
- Très bien dépêches-toi. »
Elle referma la porte et revint vers la salle d’attente. La vieille qui désormais était totalement en colère lui dit alors.
- « Vous avez encore un inventer quelque chose pour nous emmerder ? »
Mais Elena ne se préoccupa pas de sa façon grossière de lui parler et se pencha vers le type timide qui ne cessait de zieuter par intermitence la jolie blonde. Dès qu’il levait les yeux de son magazine ce fut pour la regarder. Elle lui dit alors dans le creux de l’oreille.
- « Si tu ne vas pas lui parler elle ne viendra pas de voir, fonces. »
Le type qui ne l’avait pas vu se pencher sursauta un peu, mais personne sauf Elena le remarqua. Puis il la regarda d’un drôle d’air et se demanda ce qu’elle voulait. Elle lui répéta un Vas-Y accompagner d’un signe de la main. Le jeune homme toujours affolé comprit tout de même de quoi il en résultait et regarder plus attentivement la jeune blonde. Il hésita un court instant puis finalement alla s’asseoir sur le siège laisser libre par le dégarni qui venait de quitter sa place.
- « Ce siège est libre demanda-t-il à la jeune femme ?
- Bien sûr. »
Il s’assit donc à côté d’elle puis il regarda Elena et se demanda quoi faire. Elle se dit que désormais il devait se démerder et elle se dirigea vers la porte. Ce fut à ce moment là qu’elle entendit enfin.
- « Moi c’est Steve et vous ? »
Elle sortit sur le champ et vit Jack enfermé dans la voiture en train de l’attendre. Elle courra dans cette direction et grimpa dans le véhicule du côté passager.
- « Tu en as mis du temps dis donc ? Tu faisais quoi là ?
- Ma B.A.
- Hein tu te moques de moi ?
- Non. Ben quoi ce n’est pas notre rôle au FBI d’aider les gens.
- Si, si. Bon j’ai appeler Danny et Martin ils vont se rendre au General Hospital et essayer de trouver le professeur Spitz. Sinon ils verront demain. Nous on rentrer chez nous. On a des gamins à dorloter.
- Tu as tes filles ?
- Non je parlais d’Anne.
- Mon Dieu si elle t’entendait.
- Elle serait ravie tu penses. »
Re: La maison du bonheur
En entrant Jack jeta un coup d’oeil. Une mère tentait vainement de faire taire son enfant qui hurlait à la mort dans sa poussette, un couple d’adolescents se regardaient en chien de faïence et se imaginait des tas de choses sur le résultat des examens. Dans un coin un type les cheveux un peu dégarnis et une barbe mal taillée cherchait à lire une revue pour passer le temps
Une salle d'attente typique en somme
Voilà monsieur Schwartz. Surtout n’oubliez pas vos suppositoires c’est très important. »
comme par hasard il prescrit des suppos Je croyais qu'aux Etats Unis ils n'en eixtaient pas...ou alors c'est en Angleterre, c'est ça.
Si ce n’est un taux de THC fort lors d’un examen sanguin que j’avais pratiqué avant une opération. Ce jeune homme fume de la marijuana. Quel scoop
Super le mari
« Si tu ne vas pas lui parler elle ne viendra pas de voir, fonces. »
Dieu sait à quel point je hais cette femme, mais là ce moment de compréhension de sa part me laisse sans voix....Elle est humaine alors , je suis méchnte je sais
Tu as tes filles ?
- Non je parlais d’Anne.
- Mon Dieu si elle t’entendait.
- Elle serait ravie tu penses. »
Roooo, le coquin ce Jack j'adooooore
A oui j'ai oublié ça aussi:
On aurait dit qu’il avait une belle cinquantaine. Des cheveux poivre et sel plutôt longs, un visage buriné mais pas parcheminé et une certaine stature au niveau physique. Mais c’est qu’à cet âge on n’en est pas pour autant un vieux crouton
Oh que non ce n'est pas l'âge crouton
J'adore, mais là il n'y a toujours pas d'indice....j'ai hate de savoir ce que vont découvrir Danny et Martin à l'hôpital
Encore
clara- Président des USA
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Date d'inscription : 21/08/2006
Re: La maison du bonheur
Lundi promis. J'aurais d'ailleurs plusieurs indices dans la musette. Mais où son donc passés nataloche, Jenny, Théana et Clairou.
fic
il s'abreuvent de fic
moi j'adore cette fic, bien sur, comme les autres et puis le titre aussi LA MAISON DU BONHEUR
THEO
moi j'adore cette fic, bien sur, comme les autres et puis le titre aussi LA MAISON DU BONHEUR
THEO
Hio-Tin-Vho a écrit:Lundi promis. J'aurais d'ailleurs plusieurs indices dans la musette. Mais où son donc passés nataloche, Jenny, Théana et Clairou.
theo- Nouvelle recrue
- Nombre de messages : 167
Date d'inscription : 19/04/2006
Re: La maison du bonheur
oh mon ti hio excuses nous mais pour ma part je reviens tout juste de week end aors j'ai toutes tes suites à rattraper mais ne t'inquiètes pas ... JE SUIS LA !!!!! veux savoir moi !!!
bon je pars lire tout cela !!!
bon je pars lire tout cela !!!
Re: La maison du bonheur
coucou hio comme je te le disais une com plus hait j'étais aprtie sur plusieurs jours alors pas de com possibles !!! mas j'ai rattrapé tout mon retard et j'adooooooreeee !!
bon le Jack il mène ue sacrée enquête dis moi !!!
par conte l'appartement de ce Cox ne me dit rien qui vaille et lui envore moins !!! je le sens pas du tout e gars !!!
et la salle d'attente !!
allez encore une suite ça 'intrigue tout cela...j'arrive aps àvoir où tu nous emmènes comme cela !!! z'ai un brin peur de la suite des évènements !!!
bon le Jack il mène ue sacrée enquête dis moi !!!
par conte l'appartement de ce Cox ne me dit rien qui vaille et lui envore moins !!! je le sens pas du tout e gars !!!
et la salle d'attente !!
allez encore une suite ça 'intrigue tout cela...j'arrive aps àvoir où tu nous emmènes comme cela !!! z'ai un brin peur de la suite des évènements !!!
Re: La maison du bonheur
Tu as raison d'avoir peur. Une autre suite avec Danny et Martin et peut-être même une autre cette après-midi si vous êtes sages.
Vendredi 8 juin 2007 General Hospital, Service de cancérologie
Le deux tons hurlait à la mort tandis que les lumières rouges éclairaient dans tout les sens. Une brume légère s’était installé ce soir là à l’entrée du General Hospital. L’ambulance qui pilla en arrivant failli écraser au passage, Danny Taylor qui jura contre cette dernière, mais dès qu’il vit le malade sortir du véhicule il compris qu’il valait mieux qu’il se taise. Celui-ci était bardé d’engins de toute sorte et des médecins et des infirmières sautaient sur lui pour le sauver.
Martin semblait détendu. C’est lui qui avait pris le coup de fil de Jack lorsqu’il avait fallu qu’ils se rendent sur place. Il avait pourtant appellé sur le poste de Danny mais ce dernier parti chercher quelque chose à grignoter en attendant le boss était loin. Malgré le fait que Jack leur imposait de bouger alors que lui était déjà dehors Martin n’avait fait aucune remarque et avait accepté tranquillement. C’était normal.
Danny le regarda un instant. Depuis quelques temps ils retrouvaient leur vieille complicité. Tandis que lui l’avait aidé quand il avait eu son problème avec les médicaments, Martin avait été là au moment où il avait failli sombrer à la suite de l’affaire Matthews. Un véritable ami en somme.
Martin regarda le panneau indiquant les différents services. La cancérologie se trouvait au quatrième étage. Sans même en parler à Danny il appuya sur le bouton de l’ascenseur puis attendit qu’il arrive. Danny en profita pour dire quelque chose afin de se détendre un peu.
- « Bon alors cela tiens toujours pour le match de basket samedi soir ?
- Et comment j’ai même amené mes pompons. Les joueurs vont adorer notre numéro de pom-pom girl.
- Dans ce cas là n’oublies pas ta jupe.
- Je l’ai laissé chez toi, à côté du maquillage que tu m’a piqué.
- Tu es con Martin.
- Toi aussi je te rappelle. »
Et les deux hommes pouffèrent de rire lorsqu’ils entrèrent dans l’ascenseur. Ce dernier alla se refermer quand soudain une splendide infirmière arriva à la porte. Elle portait plusieurs dossiers alors Danny bon prince retint la porte, qui s’ouvra en grand aussitôt.
- « Merci.
- De rien bel enfant. Vous voulez un coup de main rajouta-t-il en tendant les mains vers les dossiers ?
- Oh oui merci c’est franchement lourd.
- Ils sont tortionnaires ici ou quoi ?
- Je commence à le penser.
- Quel étage intervint Martin ?
- Oh pardon Quatrième. Merci encore au fait. »
Et l’ascenseur commença à monter.
Danny s’était adossé à l’arrière de l’ascenseur et regardait attentivement la jeune infirmière. En plus d’avoir un joli visage elle avait aussi de jolies fesses rebondies et une taille parfaitement dessinné. Il ne manquait que la grosse paire de seins mais que voulez vous on ne peut pas tout avoir. Danny avant qu’ils arrivent glissa alors à Martin.
- « J’aimerais bien être malade pour qu’elle me soigne.
- Mais tu es malade dit alors Martin en lui mimant le fou avec le doigt sur la tempe. »
En réponse Danny le frappa sur l’épaule se qui failli faire tomber les dossiers qu’il tenait. La porte s’ouvrit et la jeune femme sortit.
- « Vous pouvez me les rendre maintenant je ne suis plus très loin dit-elle en tendant les bras. »
Le panneau des services était installé en face d’eux. La cancérologie était vers la droite.
- « Vous allez vers où ?
- À droite au fond. »
Danny qui avait lui aussi aperçut ce détail s’empressa donc de dire.
- « Nous aussi je vais donc continuer à vous aider.
- C’est trop aimable, je ne voudrais pas vous déranger.
- Vous ne nous déranger pas le moins du monde. »
Et le petit groupe nouvellement constitué suiva le couloir. Martin ne put s’empêcher de préciser à Danny.
- « N’en fait pas trop non plus.
- T’inquiètes j’assure. »
C’est à cet instant qu’ils arrivèrent à l’entrée du service de cancérologie. Derrière les portes battantes vitrées un nouveau couloir semblait encore plus morne. La nuit était tombé et le silence avec. Des chambres étaient alignées comme des boxs d’animaux et les salles d’examen et de soin semblaient totalement indifférenciées des autres pièces. Martin n’avait pas encore atteind cette zone que déjà elle ne lui plaisait guère. Parfois il avait accompagné sa tante dans ce genre de lieu. Et à chaque fois il n’avait senti que le vide et la désolation. Il comprenait le milieu aspetisé hospitalier mais il sentait aussi poindre le désintérêt et l’incompréhension qu’il y existait, malgré le dévouement et le courage des personnels soignants. À cette entrée la jeune femme qui marchait devant s’arrêta la première et énonca.
- « Ça y est je suis arrivée »
Danny sans même calculer ce qu’il disait rajouta alors.
- « Ça tombe bien nous aussi.
- Vous veniez au service de cancérologie ?
- Oui pourquoi ?
- Vous savez qu’à cette heure si les visites sont terminées et que de toute façon il faut une autorisation du professeur pour entrer.
- Mais personne n’en saura rien promis.
- Je regrettes. Et de toute façon je ne sais pas qui vous êtes. »
Elle entra alors dans le petit bureau à l’entrée du service. Elle alluma la lumière, posa ses dossiers et commença à s’installer. Danny surpris de sa froideur s’était rapproché de Martin qui avait lui aussi compris la difficulté à entrer. Il le fallait pourtant.
- « Tu as entendu comment elle m’a parler ?
- C’est sûrement parce que ton charme irrésistible n’a pas encore fonctionner sur elle. Écoutes je crois que j’ai une idée pour entrer. Il va falloir que l’on se répartisse les rôles.
- C’est-à-dire ?
- C’est-à-dire moi je rentre et toi tu t’occupes de l’infirmière si tu vois ce que je veux dire.
- Je croyais que j’en faisais trop ?
- J’ai dit ça moi ? Tu as du mal comprendre.
- Bon ok vieux frère. Mais la prochaine fois c’est toi qui t’occupes de retenir le garde chiourme.
- C’est que je n’ai pas ta classe.
- Vil flatteur. Mais c’est vrai que tu as raison. »
Martin alla s’installer à proximité de la porte Tandis que Danny se dirigeait tout droit en direction du bureau. Il ébouriffa un peu ses cheveux, réajusta sa tenue et entra dans le bureau. Il avait la technique à force de le faire. Il ouvra brusquement la porte, tout en la retenant de la main. Il posa alors son épaule son le montant de la porte et regarda la jeune femme qui s’était installé au bureau. Ce dernier était directement dans l’entrée et elle pouvait tout voir derrière la vitre qui donnait sur le couloir. Elle était déjà plonger dans ses papiers et l’entrée de Danny l’a fit tout juste réagir. Il fallait qu’il se montre grand.
- « Bon d’accord je n’ai pas été honnête avec vous. »
Par politesse sans doute elle releva la tête de ses documents et le regarda. Danny en profita immédiatement pour la gratifier de son plus beau sourire et pencha légèrement la tête. Enfin pour continuer la conversation il la regarda droit dans les yeux. Histoire qu’elle se sente gêner. Et puis il n’avait pas grand risque que son regard redesende plus bas comme il lui arrivait parfois.
- « Que voulez vous savoir de moi ?
- Comment cela ?
- Vous avez dit ne pas savoir qui je suis. Alors demandez ce que vous voulez, je vous répondrais. Je suis votre serviteur.
- Arrêtez vous en devenez gênant.
- Bien alors je vais commencer. Danny Taylor pour vous servir et vous ?
- Quoi donc ?
- Votre prénom c’est quoi ?
- Mais je n’ai pas à vous le dire. »
Un coup d’oeil suffit à Danny pour lire le nom inscrit sur sa blouse.
- « Emily c’est trop joli comme prénom.
- Comment vous savez ? Ha ! Vous avez lu le nom sur ma blouse, vous n’êtes qu’un tricheur. »
Et elle se mit à rire ce qui était pour Danny le signe que c’était gagné. Alors il continua de plus belle. Un simple regard lui suffit alors pour s’apercevoir que Martin était déjà passé. La nuit ne faisait que commencer.
Ce dernier avait déjà passé plusieurs chambres et salles d’examens. Il n’aimait pas trop cette ambiance mais il fallait bien y passer. Tout ces couloirs se ressemblaient étrangement. Sans les panneaux, sans doute ce serait-il crût dans un labyrinthe, presque il se croyait en plein songe à ce moment précis tellement cela devenait irréel. Mais soudain alors qu’il ne cessait de lire les écriteaux sur les portes il aperçut enfin l’endroit qu’il cherchait.
Le bureau du professeur Spitz était semble-t-il encore occupé malgré l’heure tardive car de dessous il pouvait voir de la lumière. Martin préféra cela. Il se voyait mal forcé la serrure et fouiller le bureau. Il préférait parler d’homme à homme au professeur. Il ne prit même pas la peine de frapper et entra dans le bureau.
C’était un espace plutôt restreint pour celui d’un grand professeur de cancérologie. 9 mètres carrés tout au plus avec un banal bureau en bois, un armoire au fond et quelques décorations au mur. Il n’y avait même pas de fenêtres et l’espace était donc éclairé en permanence par la lumière artificielle.
Le professeur Spitz fut surpris par cette entrée impromptu, et surtout par la manière cavalière. C’était un homme d’une soixante d’années. Il portait à ce moment là de jolies lunettes rondes cerclées d’une monture dorée. Il était vêtu d’un pantalon en velours marron, d’une veste du même type et de la même couleur et enfin d’une chemise en flanelle grise. Il n’avait pas de cravate et sa blouse était posée sur un porte-manteau. Il venait de se lever et Martin pût voir ces mocassins qui devait lui avait coûter le plus cher dans sa tenue.
- « Je peut savoir ce que vous faites ici jeune homme ?
- Agent Martin Fitzgerald, FBI dit alors Martin en sortant sa carte.
- Et comment êtes vous entrer ?
- J’ai fait le mur. Je souhaiterais vous parler de quelqu’un.
- Vous pouvez toujours essayer. Asseyez vous en face je termines certaines choses. Poursuivez vous verrez bien si cela m’intéresse.
- Très bien dit-il en s’asseyant effectivement sur le siège vacant devant le bureau.
- Je vous écoutes »
Le professeur continuait de travailler comme si de rien n’était. On aurait dit que cela aurait pu être un de ses médecins qu’il aurait agit de la même façon.
- « Je suis venu vous parler de l’une de vos patientes.
- J’ai pour règle d’or de ne pas parler de mes malades à quiconque en dehors de ce service.
- Elle s’appelle Miranda Cox. Et elle a disparu il y a trois ans.
- Trois ans et c’est maintenant que vous réagissez ?
- Vous pouvez me dire si vous la reconnaissez ? »
Il avait posé sa photo sur le bureau. À ce moment là le professeur réagit enfin et observa la photo. Il jeta un rapide coup d’oeil et repris son ouvrage.
- « Alors ?
- Alors quoi donc ?
- La reconnaissez vous ?
- Bien sûr. Cette jeune femme à perdu sa mère dans mon service et j’ai rassurer son père pendant les deux derniers mois de fin de vie de sa femme. Cela crée des liens.
- Pouvez vous m’en parler ?
- Sûrement pas.
- Écoutez professeur, je ne veux pas tailler en brèche votre sens de l’éthique qui vous honore. Mais cette femme est peut-être en danger de mort. Il faut que nous la retrouvions son mari est inquiet. »
Le professeur s’arrêta à nouveau quelques instants et regarda alors alternativement la photo et Martin. Puis il posa ses lunettes et massa ses paupière devenues lourdes.
- « Bon demandez toujours je verrais si je dois répondre ou non.
- Depuis quand venez t-elle vous voir ?
- Tout de suite à la mort de sa mère. Elle faisait un examen complet des risques cancérigènes tout les mois. Cela en devenait presque obsessionnel parfois.
- Elle venait seule ?
- Oui et non. Son mari ou son père l’accompagnait parfois. Son père ne voulait pas rentrer dans le service. Le souvenir de sa mère sans doute.
- Et les examens ?
- Négatifs.
- Pardon, négatif cela veut dire que je peut rien savoir ?
- Non je dis négatif car ils étaient négatifs. Enfin jusqu’au dernier examen.
- Comment cela ?
- C’était il y a un peu plus de trois ans. Peut-être quelques mois avant qu’elle disparaisse, j’en sais rien je ne connais pas le jour de sa disparition. Nous avons remarquer une masse suspecte. Une biopsie ainsi qu’un examen plus approfondie à révéler des métastases.
- Un cancer ?
- Oui du sein, comme sa mère. Il existe sans doute des prédispositions génétiques. Mais un cancer déclaré à cet âge là est très rare. Bien évidemment vous vous doutez que pour elle ce fut une tragédie.
- Évidemment.
- Alors quand je lui est annoncé cela j’ai immédiatement prévu un programme de soin.
- Et comment à t-elle réagit ?
- Sur le moment elle était totalement déconfite. Mais le pire c’est qu’ensuite elle n’est jamais venue aux soins.
- Pardon ? Vous voulez dire qu’elle n’a pas suivi le programme de traitement de son cancer.
- Oui elle a loupé deux rendez-vous et elle n’a jamais répondu aux messages qu'on lui envoyait. Sauf qu’il y a encore pire. En effectuant des examens aussi régulièrement Miranda avait diagnostiqué son cancer bien assez tôt. Je ne dis pas que cela aurait été une partie de plaisir bien évidemment. Mais vu l’avancement et avec des antibiotiques ainsi que des scéances de chimiothérapie il aurait certainement pu être soigné.
- Il était bénin ?
- Tout à fait. Il fut un temps ou seule l’ablation mutilante du sein permettait de stopper cette maladie. Désormais avec des mammographies régulières ont peu atteindre cette saloperie.
- Oui mais cela faisait trois ans. Désormais Miranda est très malade ?
- Oh que oui. Si elle est encore en vie ce que je souhaites le cancer est en train de se répandre comme une trainée de poudre, à moins que par bonheur elle est été soignée par un confrère.
- Merci pour tout professeur et promis je ferais comme vous, je n’en parlerais que dans mon équipe.
- Allez vous-en maintenant et tâchez de retrouver cette petite. »
Martin quitta le professeur et ferma la porte derrière lui. Il rejoignit bien vite Danny puisque cette fois-ci il ne devait pas à nouveau surveiller toutes les portes. Ce dernier discutait encore avec la petite infirmière. Martin lui fit un petit signe au passage qui signifait beaucoup.
- « Oh ! Danny vous êtes un coquin !
- Je suis désolé ma douce mais je dois vous quittez le devoir m’appelle.
- Déjà. Oh attendez. Prenez ceci.
- Merci beaucoup. Je vous embrasse en revoir. »
Danny rejoignit Martin en courant qui s’était déjà rapproché des ascenseurs.
- « Et voilà le travail.
- Tu peut me dire comment tu passes de « Je ne vous connais pas » à « Oh Danny vous êtes un coquin. »
- Secret professionnel. Tiens au fait cadeau dit-il en lui donnant un petit morceau de papier.
- C’est quoi ce truc.
- Son numéro de téléphone. Elle me l’a donné. Alors comme moi je suis très occupé en ce moment avec deux petites qui ont disons plus d’avantages qu’elle si tu vois ce que je veux dire. »
Il avait dit cela en posant ses mains sur sa poitrine et la remontant par gestes.
- « Alors tu t’es dit je refiles le bébé à mon ami Martin.
- Exactement.
- Merci bien c’est pas une marchandise cette fille et puis je suis déjà occupé.
- Comment cela ? Tu ne m’en a pas parler c’est qui ?
- Personne que tu connais ou que je voudrais que tu connaisses. Mais toi en tout cas fait gaffe tu vas finir vieux garçon à force d’enchaîner les conquêtes.
- Écoutes le pépère casé. »
Et la porte de l’ascenseur se referma sur eux.
Re: La maison du bonheur
ah tu m'asf ait un plairi immense avec cette suite !!! danny et marty ensemble, c'estv raiement géants !!!
et danny en mode drageur !!! tu m'as trop fait rire avec les passages où ils aprlent de leurs ocnqu^tes !!
Personne que tu connais ou que je voudrais que tu connaisses. Mais toi en tout cas fait gaffe tu vas finir vieux garçon à force d’enchaîner les conquêtes.
- Écoutes le pépère casé. »
ils sont vraiement trop marrants c'estd eux là !!!
bravo hio pour cette superbe suite !!!
et danny en mode drageur !!! tu m'as trop fait rire avec les passages où ils aprlent de leurs ocnqu^tes !!
Par politesse sans doute elle releva la tête de ses documents et le regarda. Danny en profita immédiatement pour la gratifier de son plus beau sourire et pencha légèrement la tête. Enfin pour continuer la conversation il la regarda droit dans les yeux. Histoire qu’elle se sente gêner
- Tu peut me dire comment tu passes de « Je ne vous connais pas » à « Oh Danny vous êtes un coquin. »
Personne que tu connais ou que je voudrais que tu connaisses. Mais toi en tout cas fait gaffe tu vas finir vieux garçon à force d’enchaîner les conquêtes.
- Écoutes le pépère casé. »
ils sont vraiement trop marrants c'estd eux là !!!
bravo hio pour cette superbe suite !!!
Re: La maison du bonheur
J'ai trop aimé cette suite
Un Martin et un Danny comme on rêve de les revoir
Je les aime trop tous les deux
Et qu'est ce qu'ils sont drageurs et quel charme tout de même
J'adoooooore
Heu...personnellement je ne se suis jamais sage ...mais je ne suis pas contre une suite quand mêmepeut-être même une autre cette après-midi si vous êtes sages.
clara- Président des USA
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Re: La maison du bonheur
Pas grave si vous n'êtes pas sages les filles et merci pour vos commentaires. Je vous enverrais la suite vers 16 ou 17 heures.
Re: La maison du bonheur
Donc voici la deuxième suite promise avec encore des surprises.
Vendredi 8 juin 2007 Appartement de Jack Malone, Chelsea
La voix de suave et enchanteresse de Marvin Gaye sortait des hauts parleurs de sa Toyota. Sa voiture dévorait l’asphalte tandis que le chanteur prouvait s’il le fallait encore son talent.
Il était tard. Près de onze heures du soir et il avait mis par inadvertance sur une station qui programmait de la soul music en permanence. Mais il dût reconnaître que Sexual Healing avait son charme et qu’il aimait être bercé ainsi par la douce mélodie et le phrasé des paroles prononcées par Marvin.
Jack était ainsi plus apaisé et plus serein. Il roulait en direction de son chez lui. Il n’avait pas vu Anne de toute la journée. Elle était partie plus tôt que lui et il espérait qu’elle ne soit pas encore couchée. Mais il aurait été normal qu’elle soit elle aussi crevée.
En effet Jack commençait à bailler et ses yeux fatiguaient peu à peu. La route continuait toujours à avancer et Marvin à chanter. Il regarda dehors. La lune brillait intensément et quelques nuages épars et tardifs s’en allait peu à peu.
Il ignorait où tout cela le menait mais il en était sûr son chemin était celui là.
Lorsqu’il fut arriver il gara la Toyota devant l’immeuble et coupa le moteur. Il ne laissa même à Marvin le temps de finir sa chanson. Et pourtant il semblait l’avoir encore en tête comme si rien que de l’écouter avait ravivé en lui une mémoire oubliée.
Il grimpa le perron et entra dans l’immeuble. Le gardien à l’accueil roupillait légèrement devant un café froid et un jeu de carte inachevé. Jack malgré son reproche de voir ainsi dormir quelqu’un que l’on payait à vous protéger ne fit rien pour l’empêcher de somnoler et grimpa dans l’ascenseur. Il fit vite à son étage.
Sans l’ombre d’une hésitation il s’empara de ses clés. Il s’approcha de la serrure et soudain, lorsqu’il enfonça ses clés dedans, la porte s’ouvrit toute seule et Jack eut immédiatement le sentiment d’une présence.
Il rangea ses clés et s’empara sur-le-champ de son arme. Il faisait noir dans l’appartement, pas un bruit n’en sortait. Il poussa complètement la porte et avança prudemment dans le couloir d’entrée. Des objets avaient bousculés. Il passa pars la chambre et la vit vide. Il appella alors Anne mais sans réponse.
Le plus angoissant était ce silence et cette nuit noire. Malgré tout il sentait toujours cette présence auprès de lui et toujours Marvin Gaye dans la tête. Désormais il l’a détestait cette chanson qui ne cessait de tourner en boucle en lui.
Il laissa la cuisine vide elle aussi et se dirigea vers le salon. Il s’agissait d’un salon avec une pièce de travail en mezzanine ou il aimait se reposer. Mais en bas il aperçut sur le champ le corps sans vie de Anne, pendue. Elle portait les stigmates de coups violents. Il s’empa immédiatement d’une chaise et la décrocha du lustre dans lequel était pris la corde. Elle était sans vie. Il tata son pouls mais il savait que c’était fini. Il se dit alors que sa vie ne valait plus la pleine lorsque soudain il entendit un souffle.
Ce souffle ne venait pas d’Anne mais d’au dessus de lui. Il se leva instinctivement laissant sa compagne sur le sol et regarda en direction de la mezzanine. Un homme se tenait contre la balustrade le regardant fixement. Il portait une cagoule et des vêtements sombres. Jack grimpa quatre à quatre les marches accédant à la mezzanine et se jeta sur lui. Un bagarre s’en suivit qu’il gagna assez rapidement.
Jack avait l’occasion de voir le visage de l’assassin de sa femme et enleva la cagoule de cet homme. Et là ce fut le drame car il se vit lui.
Marvin Gaye chantait toujours et Jack lui sursauta. Il était en sueur dans son lit. Il avait oulier de couper la chaîne-hifi qu’il avait mis pour s’endormir. Il repris peu à peu ses esprits et regarda Anne à ses côtés. Elle commençait à se réveiller suite au mouvement qu’il venait de faire.
Il lui caressa doucement le bras et lui dit.
- « Excuses moi je ne voulais pas te reveiller.
- C’est ces cauchemards encore ?
- Non j’avais juste chaud.
- Jack ne me ment pas je sais ce que c’est, dit-elle en se redressant. Je t’ai dit que tu pouvais allez voir un spécialiste.
- Un psy ? Je refuse qu’un type vienne tripatouiller dans mon cerveau, je te l’ai déjà dit.
- Jack tu n’arrêtes pas de rêver de morts violentes depuis plusieurs jours, tu continues à avoir mal alors que le docteur dit que tu n’a plus rien.
- Le docteur il est pas dans mon dos. Et puis ça veut dire quoi ça que je simule ?
- Non bien sûr. Écoutes moi je dis cela pour t’aider pas pour me faire engueuler.
- Je sais bien mais je crois pas avoir besoin quelqu’un s’occupe de moi. Je pense que je peut régler cette situation tout seul.
- On a parfois besoin de quelqu’un d’extérieur pour mieux appréhender ses problèmes. Regardes-toi ? Combien de fois à tu dit à un parent que non il ne pourrait pas retrouver sa fille ou son fils tout seul ?
- Des dizaines de fois au moins.
- Voilà. Bon je te laisserais l’adresse de ce spécialiste. Écoutes promets moi au moins d’essayer.
- Très bien si cela m’arrive une nouvelle fois j’irais à nouveau. »
Ce fut au moment où il prenait cette décision et qu’ils se bécotaient pour se réconcilier que le téléphone sonna. Il allait sûrement insulté Viviane, à moins que ce soit l’un des autres. Instinctivement il décrocha. Mais il fut surpris de ne pas reconnaître tout de suite la voix au téléphone.
- « Agent Malone ?
- Oui qui est à l’appareil ?
- C’est Brian Cox, vous m’aviez donner ce numéro pour vous appeler au cas où.
- Brian Cox ? Mais il est deux heures du matin là.
- Oh excusez moi je n’ai pas vu l’heure. Je vous est réveillé.
- Non mais c’est tout comme. Vous m’appellez pour quoi ?
- Voilà je fouillais les affaires de ma femme lorsque je me suis aperçu...
- Vous avez encore garder les affaires de votre femme ?
- Oui pourquoi ?
- Non rien continuez.
- Et bien voyez vous j’ai récupéré plusieurs papiers sur des cours de Yoga.
- Du yoga ? Et alors des tas de gens font du Yoga c’est très relaxant.
- Oui mais je me suis dit que cela pourrait vous intéresser.
- Dites moi plutôt pourquoi vous ne m’avez pas des examens médicaux que faisait votre femme ?
- Mais c’est que... je pensais que ce n’était pas important...
- Laissez moi penser à ce qui important ou pas.
- Je suis désolé. Et pour les cours de Yoga. J’ai l’adresse vous savez.
- Bon donnez moi cette adresse. Nous irons faire un tour pour vérifier.
- Merci beaucoup. »
Il nota l’adresse et congédia Cox. Il avait fait l’erreur de noter son numéro de fixe personnel sur sa carte. Il raccrocha et s’apprêta à se rallonger quand Anne lui dit.
- « C’était pour le bureau ?
- Tu ne dormais pas.
- Je t’écoutais.
- Oui un type dont on recherche sa femme et qui est aussi un peu détraqué et encore un peu je suis modeste.
- Charmant garçon.
- Il a pas l’air méchant mais spécial, très spécial. Disons que si je refaisais la déco d’ici comme lui l’a fait dans son loft tu me quitterais sur le champ.
- Pourquoi cela donnerait quoi ?
- Des photos de toi partout et de toutes sortes.
- À là d’accord c’est vrai tu as raison je te quitterais et au passage je te ferais enfermer. »
Vendredi 8 juin 2007 Appartement de Jack Malone, Chelsea
La voix de suave et enchanteresse de Marvin Gaye sortait des hauts parleurs de sa Toyota. Sa voiture dévorait l’asphalte tandis que le chanteur prouvait s’il le fallait encore son talent.
Il était tard. Près de onze heures du soir et il avait mis par inadvertance sur une station qui programmait de la soul music en permanence. Mais il dût reconnaître que Sexual Healing avait son charme et qu’il aimait être bercé ainsi par la douce mélodie et le phrasé des paroles prononcées par Marvin.
Jack était ainsi plus apaisé et plus serein. Il roulait en direction de son chez lui. Il n’avait pas vu Anne de toute la journée. Elle était partie plus tôt que lui et il espérait qu’elle ne soit pas encore couchée. Mais il aurait été normal qu’elle soit elle aussi crevée.
En effet Jack commençait à bailler et ses yeux fatiguaient peu à peu. La route continuait toujours à avancer et Marvin à chanter. Il regarda dehors. La lune brillait intensément et quelques nuages épars et tardifs s’en allait peu à peu.
Il ignorait où tout cela le menait mais il en était sûr son chemin était celui là.
Lorsqu’il fut arriver il gara la Toyota devant l’immeuble et coupa le moteur. Il ne laissa même à Marvin le temps de finir sa chanson. Et pourtant il semblait l’avoir encore en tête comme si rien que de l’écouter avait ravivé en lui une mémoire oubliée.
Il grimpa le perron et entra dans l’immeuble. Le gardien à l’accueil roupillait légèrement devant un café froid et un jeu de carte inachevé. Jack malgré son reproche de voir ainsi dormir quelqu’un que l’on payait à vous protéger ne fit rien pour l’empêcher de somnoler et grimpa dans l’ascenseur. Il fit vite à son étage.
Sans l’ombre d’une hésitation il s’empara de ses clés. Il s’approcha de la serrure et soudain, lorsqu’il enfonça ses clés dedans, la porte s’ouvrit toute seule et Jack eut immédiatement le sentiment d’une présence.
Il rangea ses clés et s’empara sur-le-champ de son arme. Il faisait noir dans l’appartement, pas un bruit n’en sortait. Il poussa complètement la porte et avança prudemment dans le couloir d’entrée. Des objets avaient bousculés. Il passa pars la chambre et la vit vide. Il appella alors Anne mais sans réponse.
Le plus angoissant était ce silence et cette nuit noire. Malgré tout il sentait toujours cette présence auprès de lui et toujours Marvin Gaye dans la tête. Désormais il l’a détestait cette chanson qui ne cessait de tourner en boucle en lui.
Il laissa la cuisine vide elle aussi et se dirigea vers le salon. Il s’agissait d’un salon avec une pièce de travail en mezzanine ou il aimait se reposer. Mais en bas il aperçut sur le champ le corps sans vie de Anne, pendue. Elle portait les stigmates de coups violents. Il s’empa immédiatement d’une chaise et la décrocha du lustre dans lequel était pris la corde. Elle était sans vie. Il tata son pouls mais il savait que c’était fini. Il se dit alors que sa vie ne valait plus la pleine lorsque soudain il entendit un souffle.
Ce souffle ne venait pas d’Anne mais d’au dessus de lui. Il se leva instinctivement laissant sa compagne sur le sol et regarda en direction de la mezzanine. Un homme se tenait contre la balustrade le regardant fixement. Il portait une cagoule et des vêtements sombres. Jack grimpa quatre à quatre les marches accédant à la mezzanine et se jeta sur lui. Un bagarre s’en suivit qu’il gagna assez rapidement.
Jack avait l’occasion de voir le visage de l’assassin de sa femme et enleva la cagoule de cet homme. Et là ce fut le drame car il se vit lui.
Marvin Gaye chantait toujours et Jack lui sursauta. Il était en sueur dans son lit. Il avait oulier de couper la chaîne-hifi qu’il avait mis pour s’endormir. Il repris peu à peu ses esprits et regarda Anne à ses côtés. Elle commençait à se réveiller suite au mouvement qu’il venait de faire.
Il lui caressa doucement le bras et lui dit.
- « Excuses moi je ne voulais pas te reveiller.
- C’est ces cauchemards encore ?
- Non j’avais juste chaud.
- Jack ne me ment pas je sais ce que c’est, dit-elle en se redressant. Je t’ai dit que tu pouvais allez voir un spécialiste.
- Un psy ? Je refuse qu’un type vienne tripatouiller dans mon cerveau, je te l’ai déjà dit.
- Jack tu n’arrêtes pas de rêver de morts violentes depuis plusieurs jours, tu continues à avoir mal alors que le docteur dit que tu n’a plus rien.
- Le docteur il est pas dans mon dos. Et puis ça veut dire quoi ça que je simule ?
- Non bien sûr. Écoutes moi je dis cela pour t’aider pas pour me faire engueuler.
- Je sais bien mais je crois pas avoir besoin quelqu’un s’occupe de moi. Je pense que je peut régler cette situation tout seul.
- On a parfois besoin de quelqu’un d’extérieur pour mieux appréhender ses problèmes. Regardes-toi ? Combien de fois à tu dit à un parent que non il ne pourrait pas retrouver sa fille ou son fils tout seul ?
- Des dizaines de fois au moins.
- Voilà. Bon je te laisserais l’adresse de ce spécialiste. Écoutes promets moi au moins d’essayer.
- Très bien si cela m’arrive une nouvelle fois j’irais à nouveau. »
Ce fut au moment où il prenait cette décision et qu’ils se bécotaient pour se réconcilier que le téléphone sonna. Il allait sûrement insulté Viviane, à moins que ce soit l’un des autres. Instinctivement il décrocha. Mais il fut surpris de ne pas reconnaître tout de suite la voix au téléphone.
- « Agent Malone ?
- Oui qui est à l’appareil ?
- C’est Brian Cox, vous m’aviez donner ce numéro pour vous appeler au cas où.
- Brian Cox ? Mais il est deux heures du matin là.
- Oh excusez moi je n’ai pas vu l’heure. Je vous est réveillé.
- Non mais c’est tout comme. Vous m’appellez pour quoi ?
- Voilà je fouillais les affaires de ma femme lorsque je me suis aperçu...
- Vous avez encore garder les affaires de votre femme ?
- Oui pourquoi ?
- Non rien continuez.
- Et bien voyez vous j’ai récupéré plusieurs papiers sur des cours de Yoga.
- Du yoga ? Et alors des tas de gens font du Yoga c’est très relaxant.
- Oui mais je me suis dit que cela pourrait vous intéresser.
- Dites moi plutôt pourquoi vous ne m’avez pas des examens médicaux que faisait votre femme ?
- Mais c’est que... je pensais que ce n’était pas important...
- Laissez moi penser à ce qui important ou pas.
- Je suis désolé. Et pour les cours de Yoga. J’ai l’adresse vous savez.
- Bon donnez moi cette adresse. Nous irons faire un tour pour vérifier.
- Merci beaucoup. »
Il nota l’adresse et congédia Cox. Il avait fait l’erreur de noter son numéro de fixe personnel sur sa carte. Il raccrocha et s’apprêta à se rallonger quand Anne lui dit.
- « C’était pour le bureau ?
- Tu ne dormais pas.
- Je t’écoutais.
- Oui un type dont on recherche sa femme et qui est aussi un peu détraqué et encore un peu je suis modeste.
- Charmant garçon.
- Il a pas l’air méchant mais spécial, très spécial. Disons que si je refaisais la déco d’ici comme lui l’a fait dans son loft tu me quitterais sur le champ.
- Pourquoi cela donnerait quoi ?
- Des photos de toi partout et de toutes sortes.
- À là d’accord c’est vrai tu as raison je te quitterais et au passage je te ferais enfermer. »
Re: La maison du bonheur
ouh cette suite m'a fait flippé !! jy ai cru à ce cauchemard !!!
Pauvre jack je ne sais pas trop ce qui lui arrive mais c'est glauque !!!
et ce brian Cox, moi je pense qu'il est total disjoncté le gars !!! comme elle le dit si bien Anne !!!
bravo et vite la suite j'adoooooreeeee !!!
Pauvre jack je ne sais pas trop ce qui lui arrive mais c'est glauque !!!
et ce brian Cox, moi je pense qu'il est total disjoncté le gars !!! comme elle le dit si bien Anne !!!
bravo et vite la suite j'adoooooreeeee !!!
Re: La maison du bonheur
Tu as de la chance car en postant ce commentaire tu déclenches l'arrivée de la suite. Car la voici. Avec beaucoup d'explications et un mystère de plus.
Samedi 9 Juin Maison Culturelle de Soho, Mac Dougal Street
Le soleil était levé depuis à peine deux heures. Il était encore tôt ce matin là. Des gens partaient au travail d’autres en revenaient. Les rues principales étaient bondées et la chaleur se faisait plus tenue. Viviane et Samanatha s’impatientaient un peu dans leur voiture. Un léger bouchon avait commencé sur l’Avenue des Amériques et elles devaient attendre. À la radio ils passaient Ben Harper, By My side. Il semblaient que les deux femmes s’accordaient sur le choix de la musique car aucune ne changea.
Jack avait semble-t-il choisi de disposer son équipe par groupe. En effet cela faisait deux fois que Viviane et Sam se retrouvaient ensemble. Cela ne déplaisait ni à la l’une ni à l’autre, elles avaient appris à se connaître au fil du temps. C’est juste qu’elles avaient peu de choses en commun. Pour autant Sam tenta d’engager la conversation il fallait bien qu’elles occupent le temps.
- « Comment va Marcus ?
- Plutôt bien. Le boulot l’occupe beaucoup.
- C’est notre lot quotidien.
- Je le crains et c’est sans doute pourquoi R.J. continues à me faire la gueule. Je ne suis sans doute pas assez présente.
- Tu es une bonne mère Viviane. Je ne suis pas sûr d’en faire autant si j’avais des enfants.
- Mais si il suffit juste de trouver le bon type qui t’en fera de magnifiques.
- Oui ben je suis pas sûr de le trouver un jour. Déjà que le dernier c’est bien foutu de ma gueule.
- C’était un idiot dans ce cas.
- Et bien je dois les attirer les idiots.
- Ça à l’air d’avancer.
- Oui on finira cette conversation un autre jour.
- J’espère avant un prochain bouchon. »
La voiture avança finalement jusqu’à l’entrée de la rue qu’elles cherchaient. Samantha se gara le long, elle avait par chance trouver une place.
La maison culturelle était assez particulière. Elle était de ce genre qu’affectionnait désormais les architectes. Elle était faite d’une structure ancienne, plutôt belle cela dit, avec de magnifiques pierres apparentes et une un perron somptueux. Mais un génie malicieux ou plutôt un dessinateur un peu timbré avait choisi d’y adjoindre sans une véritablement cohésion des matériaux de toute sorte. Ainsi le toit était composé d’une immense toile de verre supportée par une poutrelle qui dépassait sur la rue, ou encore d’un espèce de jardin fait de mousses qui commençaient à germer. Pis encore la porte se résumait à une immense plaque de métal froid et gris, tellement désagréable que l’on aurait dit une porte de prison.
Les deux agents entrèrent sans même faire attention aux jeunes gens qui squattaient l’entrée. Ils devaient attendre un cours, un rendez-vous ou encore simplement passer le temps. Elles savaient où elles devaient aller. Une salle au rez-de-chaussée au fond du couloir servait de local à une association qui pratiquait des tas de formes de relaxation dont le Yoga.
Viviane songea au moment où Jack lui avait parlé d’effectuer cette vérification ce matin là.
Viviane savait très bien que Jack ne prenait pas mal ces petites remarques. Ils étaient un peu comme les parents de cette bandes de louveteaux en furie. Alors les chamailleries entre eux ne signifiait rien d’autre que leur langage habituel. Ils se connaissaient si bien.
Elles arrivèrent finalement à la porte, elle était alors ouverte. À l’intérieur le cours avait commencé. La plupart des participants était des participantes. Et leur physique fit lâcher une réflexion à Samantha.
- « Heureusement que ce ne sont pas Martin et Danny qui se sont charger de cela sinon ils auraient baver. »
En effet les demoiselles devaient avoir tout au plus trente ans et un corps de rêve.
- « Oh cela ne te dérange pas toi il n’y a pas de concurrence. Tu es magnifique.
- Comment cela tu es splendide aussi Viviane.
- Oui mais j’ai dix ans au moins de plus qu’elles.
- Et un corps remarquable je ne suis pas sûr qu’elles pourront en dire autant à ton âge. Et c’est pas avec le Yoga que tout va tenir en place. »
À la remarque de Sam, Viviane ne put retenir un fou rire. Visiblement tout cela tournait plus à la farce qu’autre chose. En les entendant le prof se mit à les fixer et elles n’avaient pas dû le voir car lui aussi avait une certaine allure.
Il avait la beauté froide et travaillée des hommes au visage buriné. C’était un afro-américain d’une quarantaine d’années, le crâne rasé, une petite barbichette au niveau du menton. Il portait un simple pantacourt ainsi qu’un gilet sans rien en dessous. Ses muscles saillants ainsi que son torse imberbe faisait ressortir des heures et des heures de travail intenses. Il avait la musculature efficace. Il ne ressemblait guère à un culturiste ou un rugbyman. Ces muscles n’étaient pas forts mais puissants. Une seconde les deux femmes qui s’étaient arrêter de rire se mit à rêver. Mais lorsqu’elles virent son regard noir elles sentirent que peut-être elles n’étaient pas à leur place. Visiblement elles avaient déranger le cours.
- « Bon très bien on va faire une pause. Allez vous rafraîchir, marcher un peu et revenez dans cinq minutes. »
Tout les participants ou participantes se levèrent et allèrent au fond de la salle. Le professeur lui se dirigea vers le bureau de l’ancienne salle de cours encore présent.
- « Je peut faire quelque chose pour vous ? »
L’homme les avaient donc bien repérées. Et à sa façon de leur parler sans les regarder sa meilleure arme était le dédain.
- « Nous ?
- Oui vous. J’espère que vous n’avez pas déranger mon cours pour rien.
- Non je ne crois pas, FBI. Je suis l’agent Samantha Spade et voici l’agent Viviane Johnson.
- Et bien c’est donc bien qu’elle chose d’important.
- Vous l’aviez deviner ?
- J’ai surtout eu de la chance. Et que puis-je donc faire pour vous ?
- Vous reconnaissez cette femme, dit-alors Viviane en lui tendant une photo de leur disparue ? »
En un simple coup d’oeil sur la photo l’homme répondit.
- « Miranda. Bien sûr. Elle n’est pas restée longtemps.
- Vous ne l’avez qu’à peine regardée.
- J’ai une excellente mémoire. Que lui est-il arrivée ?
- Elle a disparue. Depuis trois ans.
- Mon Dieu une jolie fille, gentille en plus. Mais traversant de graves tourments.
- Son cancer ?
- Oui c’était dramatique.
- Elle vous en avait parler ?
- Oui je crois qu’elle avait besoin d’un confident extérieur pour l’écouter. »
- « C’est rare ce genre de personnes qui se confient à moi au bout de la deuxième séance alors je me suis pris d’affection pour cette petite. Peut-être que je n’aurais pas dû. Mais bon.
- Comment se fait-il que vous ayez autant insister pour qu’elle se soigne ?
- Parce que le Yoga n’a rien d’une thérapeutique. C’est un exercice de relaxation au même titre, que le taï-chi-chuan, la sophrologie, ou une bonne sieste. Je sais ce que c’est être malade et je sais aussi que seul un vrai médecin pourra vous guérir. Nous nous ne pouvons apporter que du réconfort.
- Vous êtes malade ?
- Oui je vis avec le sida depuis dix ans. Un sale type un soir de bringue me la refiler. J’ai failli mourir il y a six ans et puis sont arrivées les trithérapies et depuis je vis avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête mais je bénis le Tout-Puissant quelque soit son nom ne m’avoir apporter un peu de chance de rester ici.
- Miranda ne l’entendit visiblement pas de cette oreille, pensez vous qu’elle aurait pu se tourner vers les médecines alternatives ?
- Je l’ignore. Mais ce que je sais c’est qu’elle n’est revenue que deux séances ensuite et puis plus rien. Et qu’à chaque fois elle me disait qu’elle allait parler à son mari.
- Merci beaucoup.
- De rien. Au fait si cela vous dit nous faisons des réductions pour les fonctionnaires. Venez nous rejoindre.
- Peut-être. »
Viviane et Samantha le quittèrent et lui repris son cours. Elles reprirent le couloir et se mirent à discuter.
- « Pas de bol pour une fois que l’on trouve un beau garçon il est gay.
- Viviane je te rappelles que tu es mariée.
- Pour toi ma grande, pour toi. Moi je ne fais que regarder et ça ce n’est pas interdit.
- En tout cas Miranda Cox était vraiment une femme paumée. Sa mère meure, elle n’a plus de travail, et elle apprend qu’elle a un cancer. Tu m’étonnes qu’elle soit chamboulée.
- Suicide ? C’est possible. Mais dans ce cas là on l’aurait retrouvé depuis le temps. On peut toujours vérifier auprès des corps non identifiés. Tu es d’accord Sam ? Sam ? »
À ce moment Viviane se retourna et vit qu’elle parlait toute seule. Samantha se trouvait plusieurs mètres en arrière sur le trottoir. En sortant une femme distribuait des tracts et Sam au passage sans même savoir ce que c’était en avant pris un. Elle était à présent en train de lire entièrement.
- « Je peut savoir pourquoi tu ne m’écoutes pas du tout ?
- Excuses moi Viviane mais ce papier avait l’air vraiment intéressant. Ils proposent des séances de Yoga eux aussi mais écoutes : « Par des séances répétées et continuelles nos meilleurs spécialistes arrivent à des résultats que n’atteind pas la médecine classique. Ainsi nous avons pu voir des effets bénéfiques sûr la dépression, le mal-être, la réussite scolaire, la réussite professionnelle, les blessures et sur les maladies tels que le cancer ou le sida.
- C’est la fille de l’entrée qui distribue cela ?
- Oui et je suis d’avis qu’il serait intéressant de s’intéresser à cette association.
- Comment cela s’appelle ?
- The house of Joy.
- La maison du bonheur. »
Samedi 9 Juin Maison Culturelle de Soho, Mac Dougal Street
Le soleil était levé depuis à peine deux heures. Il était encore tôt ce matin là. Des gens partaient au travail d’autres en revenaient. Les rues principales étaient bondées et la chaleur se faisait plus tenue. Viviane et Samanatha s’impatientaient un peu dans leur voiture. Un léger bouchon avait commencé sur l’Avenue des Amériques et elles devaient attendre. À la radio ils passaient Ben Harper, By My side. Il semblaient que les deux femmes s’accordaient sur le choix de la musique car aucune ne changea.
Jack avait semble-t-il choisi de disposer son équipe par groupe. En effet cela faisait deux fois que Viviane et Sam se retrouvaient ensemble. Cela ne déplaisait ni à la l’une ni à l’autre, elles avaient appris à se connaître au fil du temps. C’est juste qu’elles avaient peu de choses en commun. Pour autant Sam tenta d’engager la conversation il fallait bien qu’elles occupent le temps.
- « Comment va Marcus ?
- Plutôt bien. Le boulot l’occupe beaucoup.
- C’est notre lot quotidien.
- Je le crains et c’est sans doute pourquoi R.J. continues à me faire la gueule. Je ne suis sans doute pas assez présente.
- Tu es une bonne mère Viviane. Je ne suis pas sûr d’en faire autant si j’avais des enfants.
- Mais si il suffit juste de trouver le bon type qui t’en fera de magnifiques.
- Oui ben je suis pas sûr de le trouver un jour. Déjà que le dernier c’est bien foutu de ma gueule.
- C’était un idiot dans ce cas.
- Et bien je dois les attirer les idiots.
- Ça à l’air d’avancer.
- Oui on finira cette conversation un autre jour.
- J’espère avant un prochain bouchon. »
La voiture avança finalement jusqu’à l’entrée de la rue qu’elles cherchaient. Samantha se gara le long, elle avait par chance trouver une place.
La maison culturelle était assez particulière. Elle était de ce genre qu’affectionnait désormais les architectes. Elle était faite d’une structure ancienne, plutôt belle cela dit, avec de magnifiques pierres apparentes et une un perron somptueux. Mais un génie malicieux ou plutôt un dessinateur un peu timbré avait choisi d’y adjoindre sans une véritablement cohésion des matériaux de toute sorte. Ainsi le toit était composé d’une immense toile de verre supportée par une poutrelle qui dépassait sur la rue, ou encore d’un espèce de jardin fait de mousses qui commençaient à germer. Pis encore la porte se résumait à une immense plaque de métal froid et gris, tellement désagréable que l’on aurait dit une porte de prison.
Les deux agents entrèrent sans même faire attention aux jeunes gens qui squattaient l’entrée. Ils devaient attendre un cours, un rendez-vous ou encore simplement passer le temps. Elles savaient où elles devaient aller. Une salle au rez-de-chaussée au fond du couloir servait de local à une association qui pratiquait des tas de formes de relaxation dont le Yoga.
Viviane songea au moment où Jack lui avait parlé d’effectuer cette vérification ce matin là.
- « Du Yoga ?
- Oui c’est très bien pour se détendre.
- Je sais ce que c’est le Yoga merci. Et en quoi cela va faire avancer l’enquête que l’on aille à un cours de Yoga ?
- Elle y a participer alors je vous demande juste de vérifier histoire de rassurer son mari.
- Attends le type qui t’a fichu une telle frousse avec ses photos d’elle partout ? C’est bien lui que tu veux rassurer. Je te propose tout simplement une camisole chimique pour cela.
- Bon d’accord je ne veux négliger aucune piste un point c’est tout.
- Après tout c’est toi le patron. Moi je n’ai fait que te remplacer par deux fois.
- Et je t’en remercie.
- Il n’y a pas de quoi. Mais tu ne m’ôteras pas de l’idée que c’est stupide et que cela ne sert à rien.
- Je savais que j’avais toute ta confiance Viviane.
- Et j’emmenes qui avec moi ?
- Vas-y avec Samantha vous formez un beau duo et puis j’ai besoin de Danny et Martin ici pour vérifier des numéros de téléphones.
- Et Elena ?
- Elle s’est excusée sa fille est malade, mais elle va se libérer pour cette après-midi.
- Au fait hier tu étais quoi toi déjà, malade aussi ou simplement flemmard ?
- Files avant que je t’assomme. »
Viviane savait très bien que Jack ne prenait pas mal ces petites remarques. Ils étaient un peu comme les parents de cette bandes de louveteaux en furie. Alors les chamailleries entre eux ne signifiait rien d’autre que leur langage habituel. Ils se connaissaient si bien.
Elles arrivèrent finalement à la porte, elle était alors ouverte. À l’intérieur le cours avait commencé. La plupart des participants était des participantes. Et leur physique fit lâcher une réflexion à Samantha.
- « Heureusement que ce ne sont pas Martin et Danny qui se sont charger de cela sinon ils auraient baver. »
En effet les demoiselles devaient avoir tout au plus trente ans et un corps de rêve.
- « Oh cela ne te dérange pas toi il n’y a pas de concurrence. Tu es magnifique.
- Comment cela tu es splendide aussi Viviane.
- Oui mais j’ai dix ans au moins de plus qu’elles.
- Et un corps remarquable je ne suis pas sûr qu’elles pourront en dire autant à ton âge. Et c’est pas avec le Yoga que tout va tenir en place. »
À la remarque de Sam, Viviane ne put retenir un fou rire. Visiblement tout cela tournait plus à la farce qu’autre chose. En les entendant le prof se mit à les fixer et elles n’avaient pas dû le voir car lui aussi avait une certaine allure.
Il avait la beauté froide et travaillée des hommes au visage buriné. C’était un afro-américain d’une quarantaine d’années, le crâne rasé, une petite barbichette au niveau du menton. Il portait un simple pantacourt ainsi qu’un gilet sans rien en dessous. Ses muscles saillants ainsi que son torse imberbe faisait ressortir des heures et des heures de travail intenses. Il avait la musculature efficace. Il ne ressemblait guère à un culturiste ou un rugbyman. Ces muscles n’étaient pas forts mais puissants. Une seconde les deux femmes qui s’étaient arrêter de rire se mit à rêver. Mais lorsqu’elles virent son regard noir elles sentirent que peut-être elles n’étaient pas à leur place. Visiblement elles avaient déranger le cours.
- « Bon très bien on va faire une pause. Allez vous rafraîchir, marcher un peu et revenez dans cinq minutes. »
Tout les participants ou participantes se levèrent et allèrent au fond de la salle. Le professeur lui se dirigea vers le bureau de l’ancienne salle de cours encore présent.
- « Je peut faire quelque chose pour vous ? »
L’homme les avaient donc bien repérées. Et à sa façon de leur parler sans les regarder sa meilleure arme était le dédain.
- « Nous ?
- Oui vous. J’espère que vous n’avez pas déranger mon cours pour rien.
- Non je ne crois pas, FBI. Je suis l’agent Samantha Spade et voici l’agent Viviane Johnson.
- Et bien c’est donc bien qu’elle chose d’important.
- Vous l’aviez deviner ?
- J’ai surtout eu de la chance. Et que puis-je donc faire pour vous ?
- Vous reconnaissez cette femme, dit-alors Viviane en lui tendant une photo de leur disparue ? »
En un simple coup d’oeil sur la photo l’homme répondit.
- « Miranda. Bien sûr. Elle n’est pas restée longtemps.
- Vous ne l’avez qu’à peine regardée.
- J’ai une excellente mémoire. Que lui est-il arrivée ?
- Elle a disparue. Depuis trois ans.
- Mon Dieu une jolie fille, gentille en plus. Mais traversant de graves tourments.
- Son cancer ?
- Oui c’était dramatique.
- Elle vous en avait parler ?
- Oui je crois qu’elle avait besoin d’un confident extérieur pour l’écouter. »
- « Bon voilà le cours est terminé je vous remercie pour votre attention à la semaine prochaine. En revoir. »
Tout les participants du cours s’en allèrent, en discutant ensemble ou en conservant un certain silence agréable après la séance. Miranda Cox s’apprêtait à s’en aller en dernière lorsque le professeur l’interpella.
- « Miranda ?
- Oui.
- Je peut te parler ?
- Bien sûr. »
Ils attendirent tout deux que tout le monde s’en aile pour continuer leur conversation.
- « Tu as parler à ton mari ?
- Non je n’ai pas pu encore.
- Miranda c’est grave tu sais. Et puis cela ne dois pas être si difficile. Cela fait deux semaines que tu sais et tu me l’a dis il y a une semaine. À moi tu peut en parler et pas à lui.
- J’ai peur de sa réaction.
- Au moment de la maladie de ta mère il a été attentionné avec toi. Il sera sûrement aussi bien peut-être même plus.
- Oui sans doute. Mais je ne sais pas.
- Tu ne sais pas quoi ? Il faut que tu te battes Miranda, tu dois vaincre cette maladie.
- Je sais mais j’ai l’impression que rien que d’être ici m’apporte déjà une grande force.
- Bien sûr. Tu es plus détendue et donc plus à même de te battre.
- Oui mais avec quelques séances en plus, peut-être que...
- Peut-être que quoi ? Une ou deux séances en plus n’y changeront rien. Ce n’est pas le Yoga qui va te soigner mais la médecine.
- La médecin elle est parfois traitresse.
- Que veux-tu dire ?
- Et bien je ne sais pas mais avant qu’un médecin s’occupe de ma mère, elle allait très bien, elle était pleine de vie, et puis d’un jour au lendemain elle est malade et on l’a voit partir petit à petit pour nous quitter définitivement deux mois plus tard.
- Mais ils ont juste diagnostiqué la maladie. Cela aurait été la même chose si le diagnostic n’avait pas été fait, et peut-être même pire parce que ta mère n’aurait pas eu les mêmes soins de fin de vie. Je sais que c’est dûr pour toi, je comprends. Mais sans ces soins tu ne peut rien. Il faut que tu parles à ton mari. Et puis tu t’y est pris bien assez tôt.
- Oui peut-être. Je vais essayer de lui parler.
- Non tu va le faire. Allez on se revoit la semaine prochaine »
- « C’est rare ce genre de personnes qui se confient à moi au bout de la deuxième séance alors je me suis pris d’affection pour cette petite. Peut-être que je n’aurais pas dû. Mais bon.
- Comment se fait-il que vous ayez autant insister pour qu’elle se soigne ?
- Parce que le Yoga n’a rien d’une thérapeutique. C’est un exercice de relaxation au même titre, que le taï-chi-chuan, la sophrologie, ou une bonne sieste. Je sais ce que c’est être malade et je sais aussi que seul un vrai médecin pourra vous guérir. Nous nous ne pouvons apporter que du réconfort.
- Vous êtes malade ?
- Oui je vis avec le sida depuis dix ans. Un sale type un soir de bringue me la refiler. J’ai failli mourir il y a six ans et puis sont arrivées les trithérapies et depuis je vis avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête mais je bénis le Tout-Puissant quelque soit son nom ne m’avoir apporter un peu de chance de rester ici.
- Miranda ne l’entendit visiblement pas de cette oreille, pensez vous qu’elle aurait pu se tourner vers les médecines alternatives ?
- Je l’ignore. Mais ce que je sais c’est qu’elle n’est revenue que deux séances ensuite et puis plus rien. Et qu’à chaque fois elle me disait qu’elle allait parler à son mari.
- Merci beaucoup.
- De rien. Au fait si cela vous dit nous faisons des réductions pour les fonctionnaires. Venez nous rejoindre.
- Peut-être. »
Viviane et Samantha le quittèrent et lui repris son cours. Elles reprirent le couloir et se mirent à discuter.
- « Pas de bol pour une fois que l’on trouve un beau garçon il est gay.
- Viviane je te rappelles que tu es mariée.
- Pour toi ma grande, pour toi. Moi je ne fais que regarder et ça ce n’est pas interdit.
- En tout cas Miranda Cox était vraiment une femme paumée. Sa mère meure, elle n’a plus de travail, et elle apprend qu’elle a un cancer. Tu m’étonnes qu’elle soit chamboulée.
- Suicide ? C’est possible. Mais dans ce cas là on l’aurait retrouvé depuis le temps. On peut toujours vérifier auprès des corps non identifiés. Tu es d’accord Sam ? Sam ? »
À ce moment Viviane se retourna et vit qu’elle parlait toute seule. Samantha se trouvait plusieurs mètres en arrière sur le trottoir. En sortant une femme distribuait des tracts et Sam au passage sans même savoir ce que c’était en avant pris un. Elle était à présent en train de lire entièrement.
- « Je peut savoir pourquoi tu ne m’écoutes pas du tout ?
- Excuses moi Viviane mais ce papier avait l’air vraiment intéressant. Ils proposent des séances de Yoga eux aussi mais écoutes : « Par des séances répétées et continuelles nos meilleurs spécialistes arrivent à des résultats que n’atteind pas la médecine classique. Ainsi nous avons pu voir des effets bénéfiques sûr la dépression, le mal-être, la réussite scolaire, la réussite professionnelle, les blessures et sur les maladies tels que le cancer ou le sida.
- C’est la fille de l’entrée qui distribue cela ?
- Oui et je suis d’avis qu’il serait intéressant de s’intéresser à cette association.
- Comment cela s’appelle ?
- The house of Joy.
- La maison du bonheur. »
Re: La maison du bonheur
J'ai tout englouti ...
Alors elle avait un cancer la pauvre fille
Je ne crois pas au suicide moi, non, il y a quelque chose de plus louche la dessous j'en suis certaine
ils passaient Ben Harper, By My side
Roooo, j'adore
The house of Joy.
- La maison du bonheur. »
Humm...rapprochement avec le titre
Mais ça sonne bizarre quand même, ou alors je deviens parano ...Non c'est en fait que je m'attends au pire avec toi ...He, c'est un compliment
Heu....je vais oser: ENCORE
clara- Président des USA
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Re: La maison du bonheur
Tout de suite non mais demain promis. En tout cas tu as je crains raison de t'inquiéter. Avec moi on peut s'attendre à tout et même au pire.
Re: La maison du bonheur
Voici donc la suite promise. Beaucoup de révélations cette fois-ci.
Samedi 9 Juin Federal Plaza, Service des personnes disparues
Un sourire, un sourire sur les lèvres d’une jeune femme. Voilà ce que Jack pouvait voir sur la photo accroché au tableau blanc qu’ils installaient à chaque fois qu’une nouvelle disparition était signalée. Et derrière ce sourire il pouvait à la fois sentir toute la joie de vivre et le désarroi d’une vie brisée petit à petit, morceau par morceau.
Jack buvait tranquillement son énième café de la journée. Il y avait fait dissoudre un cachet effervescent pour la douleur et désormais une mousse informe se dessinnait sur le dessus; Jack rien qu’à l’odeur et à l’aspect regrettait son geste et n’osait boire ce que c’était devenu. Puis quand il sentit une nouvelle douleur dans son dos apparaître même si elle s’avéra minime il vida ce bouillon de sorcière d’un trait. Il grima tout de suite après et sentit la présence de Martin arrivé à ses côtés.
- « Quelque chose ne passe pas Jack ?
- Promets moi une chose Marty n’essaie jamais le cachet effervescent dans le café dit-il en posant sa tasse sur le bureau de Danny. Tu voulais me voir ?
- Oui je me suis permis de chercher à contacter des amis de l’époque de Miranda. Sans résultat pour l’instant mais je dois avoir deux ou trois coups de fils bientôt.
- Tu as bien fait. C’était une excellente initiative. Néanmoins je me demandes bien si tu arriveras pas ce moyen à savoir ce qu’elle a dans la tête, dit-il en se retournant vers la photo.
- Elle était paumée, son mari ne le comprenait pas vraiment et elle ne le comprenait pas. Elle avait perdu son emploi et apprenait qu’elle était atteinte d’un cancer comme sa mère qui en était décédée. Il y a de quoi penser au pire. J’ai peur que l’idée de Viviane du suicide ne soit pas si mauvaise.
- Peut-être. En tout cas j’ai mené ma petite enquête sur l’association dont-elles m’ont parlé.
- Ah et ?
- Pour l’instant rien. Mais on m’a promis des informations très bientôt.
- Et les filles elles doivent arriver quand ?
- Tout de suite boyscout. »
Martin se retourna mais ce fut pour voir passer Samantha à ses côtés. Derrière elle Viviane consultait son téléphone portable à la recherche d’un coup de téléphone éventuel.
- « Vous êtes déjà là ?
- Quoi tu es déçu ?
- Non, non je suis juste surpris.
- Tiens Jack dit alors Samantha en lui tendant le tract sans même prêter attention aux paroles de Martin.
- La maison du bonheur chouette programme !
- Malheureusement il n’est pas à la hauteur de vos espérances agent Malone »
Tout le monde se retourna à ses quelques paroles. Un homme de trentes cinq ans, très bien bâti, la machoire carrée et le regard bleu acier venait d’arriver. Il avait l’allure et les muscles d’un rugbyman mais pourtant il portait des dossiers avec une légèreté sous les doigts, comme s’il s’agissait de papier à cigarette qu’il ne fallait pas froisser. Il dégageait de lui une sorte d’aura animale. Il ressemblait au légionnaire de la chanson, en plus brute encore. Presque à côté Jack faisait minet tellement il prenait de l’espace.
- « Mes informations je suppose ? »
Jack ne parût pas surpris le moins du monde alors que ses collègues ne comprenaient pas trop ce qu’il faisait là. Ils regardaient en effet alternativement Jack et ce type comme si une explication allait sortir d’un coup de baguette magique.
- « Vous supposez bien. Agent Alexandre Vichentsky mais tout mes amis m’appelle Viking dit le nouvel arrivant en tendant sa main à Jack.
- Pour l’instant ce sera Vichentsky dit Jack en répondant à sa poignée de main.
- Eh vous l’avez bien prononcé. Vy govoritie pa-rouski ?
- Я пытаюсь. »
Il vit alors le tract dans l’autre main de Jack et lui demanda.
- « Je peut ?
- Bien sûr et Jack lui donna.
- Intéressant dit-il en s’approchant du tableau blanc le tract à la main.
- Très intéressant. Où avez vous trouvez cela ?
- À la sortie d’un cours de Yoga.
- Même technique. On change pas une équipe qui gagne.
- C’est qui ce type murmura Martin à Viviane ?
- Je l’ignore autant que toi répondit Viviane en murmurant elle aussi. »
Il resta là de longues secondes observant le tableau blanc et le tract alternativement. Il semblait extrèmement concentré mais l’on ignorait sur quoi. Jack lui était détendu, presque serein. Il avait gardé ses lunettes sur non nez alors que d’habitude il ne les utilisait que pour lire et jetait parfois un coup d’oeil au beau soleil qui provenait des fenêtres.
- « Euh Jack... »
Ces quelques mots furent prononcer par Danny qui venait tout juste d’arriver dans l’Open Space une feuille à la main. Tout le monde se tourna dans sa direction et lui ne put s’empêcher d’être surpris du nouveau venu. Mais ce dernier ne le le laissa pas à sa surprise.
- « Très bien je n’attendais plus que vous pour commencer. Elena Delgado manquera à l’appel mais je compte sur vous pour la mettre au courant. Prenez place Danny. Je m’appelles donc Alexandre Vichentsky. Je suis agent Fédéral au crime organisé. Mais en fait ma spécialité est tout autre. Lorsque les recherches de votre chef d’équipe Jack Malone se portèrent sur l’association « La maison du bonheur » je me suis tout de suite proposé pour l’aiguiller à ce sujet. Bon pour faire court autant que je vous explique à qui vous avez affaire. »
Vichentsky ouvrit donc le dossier qu’il tenait jusque là sous le bras et sortit tout de suite une photo. Qu’il colla à son tour au tableau. Tout le monde put alors voir le visage de celle puisqu’il s’agissait d’une femme avec laquelle il faisait connaissance. C’était une belle femme, brune, d’un brun profond presque noir. Elle avait des yeux aussi glaciaux que ceux de l’agent mais on avait aussi la sensation qu’ils allaient vous transpercer à n’importe qu’elle moment. Des pomettes saillantes et une machoîre volontaire dessinnait le reste du visage d’une femme qui laissait à l’équipe une drôle d’impression.
- « Voici Magdalena Chester ou Maggy Shawn ou désormais Mãe Divina, la mère divine. Il y a dix ans elle a fondé avec un petit groupe restreint un centre d’accueil pour les désoeuvrés, les sans-familles ou les personnes en grande difficulté dans Roanoke en Virginie. Au début les autorités locales ont accueilli ce geste avec beaucoup de joie et puis les choses ont vite changer. Le lieu qui s’était rebaptisé La maison du bonheur faisait venir une population de plus en plus variée. Des sans-logis et désoeuvrés du début ont est passé aux cadres moyens lourdés, aux héritiers en rupture de banc, à des hommes de plus en plus jeunes. Des familles même venait s’y installer. Maggy a donc dû déménager dans un endroit plus à l’écart de la ville, un endroit qu’elle avait acheter.
- Elle devait être riche alors parce que pour accueillir tout ce petit monde, fit remarquer Danny ?
- Bonne déduction agent Taylor. Non Maggy Shawn ne possédait aucune fortune on ignore réellement d’où peut provenir les sommes allouées à l’association mais on le suppose. Toujours est-il que l’administration fiscale s’est beaucoup intéressé à cette association mais sans résultat. Et puis se sont aujourd’hui la façon dont vivent les gens là-bas qui interroge beaucoup. Les habitants ne quittent pas les lieux, ils vivent en autarcie, ils éduquent seuls leurs enfants. Ce mode de vie est très fréquents chez des congrégations religieuses reconnues et pas des moindres aux Etats-Unis comme les mormons et les Amish. Mais il y a tout de même de quoi s’interroger.
- Et Maggy Chester elle a un passé s’interrogea Samantha ?
- Vie difficile entre une mère riche héritière qui a sombré dans la drogue alors qu’elle attendait la gosse et qui a failli la rendre à son tour dépendante et un beau père violent et escroc à ses heures. Le premier fait d’armes de Maggy fut de tuer de 105 coups de couteaux le type alors que ivre mort il tentait de battre une nouvelle fois sa mère. Elle s’en est finalement sortie avec 5 ans d’hôpital psychatrique.
- Une jeune femme modèle en somme ?
- Alors Miranda Cox est aller rejoindre cette organisation ?
- On peut le penser. Votre disparue n’a plus été vue depuis trois ans c’est bien cela ?
- Oui c’est exact acquiesça Jack.
- Alors elle a été en contact des mois voir des années auparavant avec l’association. Ce genre de mouvement détruit peu à peu les repères de l’individu en lui retirant une à une ses attaches. Il l’empêche de voir ses proches, familles, parents, amis et lui offre une famille de substitution.
- Mais comment les gens acceptent-ils cela ?
- On appelle cela le Love Bombing, bombardement d’amour. La structure est présentée de façon idéalisée, comme un endroite merveilleux ou tout se passera bien. Une sorte de cocon, de niche. Reste ensuite à détruire peu à peu le passé de l’individu en dénigrant et attaquant toutes les structures de son passé. Le mieux est pour cela que l’individu traverse de grosses difficultés car on peut ainsi accuser toutes les structures de la société comme responsables de ces difficultés. C’est donc pour cela que la phase de recrutement est capitale. C’est la clé de voûte qui tient l’ensemble. »
Au moment ou l’agent Vichentsky disait cette phrase le portable de Martin se mit à vibrer dans sa poche. Il se retira alors de l’Open Space avec un papier et un stylo et alla continuer la conversation. Alexandre Vichentsky ne fit que l’observer quelques secondes et repris l’exposé.
- « Vous avez tout de même de la chance il existe une antenne de la maison du bonheur dans le Queens et si mes informations sont bonnes, la Mère Divine doit si rendre. Donc si vous souhaitez la rencontrer, voici l’adresse.
- Très bien je vous remercie.
- Mais les autorités ne font rien contre ce genre d’organisations demanda Viviane.
- Les Etats-Unis sont un pays de liberté et de tolérance sur le plan de la croyance, qu’elle soit religieuse ou philosophique. Sur le plan des principes c’est très bien mais dans la réalité, cela peut conduire à des dérives sectaires, car il faut bien appeler un chat, un chat La Maison du bonheur à toutes les caractérisques de la secte. En Europe la position a été différente, loin de renier la liberté de cultes propre à chacun ils ont chercher à réglementer et à pénaliser certaines pratiques. Alors cela pose des problèmes de conditions et d’appréciation mais cela à au moins le mérite d’exister. »
La conversation téléphonique de Martin n’avait durer que quelques minutes car déjà il revenait vers son patron, un léger sourire en coin.
- « Jack c’était l’une des amies de Miranda Cox dont je t’ai parler.
- Oui et alors ?
- Elle vient d’un coup de se souvenir d’une rencontre que elle et Miranda avait fait lors d’une soirée organisée dans un appartement autour du terme du Yoga. C’était quelques jours après avoir parler au prof que Sam et Viviane ont rencontré. J’ai rendez-vous avec elle là.
- Très bien vas-y. Beau boulot.
- Je vais avec lui Jack demanda simplement par réflexe Danny qui se leva, sa feuille toujours à la main ?
- Non toi tant que tu ne m’auras pas donner cette liste de numéros sur le portable de Cox tu resteras ici.
- Justement je voulais t’en parler l’opérateur à accepté notre demande et nous envoie la liste des numéros d’ici une heure.
- Et bien vas les attendre avec Roald.
- Bien chef dit-il en appuyant ses mots avec un geste ironique de salut militaire.
- Je souhaiterais accompagner votre agent rencontrer cette amie de votre disparue.
- Vous ne venez pas avec nous voir cette chère Maggy ?
- Non je connais déjà le phénomène et je sais que lui parler ne servira à rien. Mais le mieux est que vous le voyez par vous même.
- Très bien partez avec Martin.
- Au fait j’oubliais je vous ait envoyer tout les dossiers que j’ai pu rassembler sur La Maison du Bonheur. Des éléments de toute sorte, fiscaux, crimes organisés, captation d’héritage, toute les affaires dont a été suspecté l’association. J’ai même été recherché des dossiers dans vos archives au sujet de disparitions suspectes.
- Pourquoi parce que ce n’est pas votre dossier sur ce groupement là dit Jack en montrant le dossier assez épais qu’il avait laissé sur un bureau ?
- Non ce n’est qu’un résumé. Voici le dossier. »
À ce moment là un type de la manutention arriva avec un diable transportant plusieurs cartons empilés suivi d’un deuxième homme avec la même pile dessus. Ils posèrent tout deux leur chargement. Il sembla si lourd que Danny en avait des sueurs froides dans le dos en imaginant la pile de paperasses qu’il y avait à consulter. Mais à ce moment là Jack le réjouit lorsqu’il dit.
- « Je sens que Elena va être heureuse de revenir en apprenant que c’est elle qui se chargera de cela. »
Samedi 9 Juin Federal Plaza, Service des personnes disparues
Un sourire, un sourire sur les lèvres d’une jeune femme. Voilà ce que Jack pouvait voir sur la photo accroché au tableau blanc qu’ils installaient à chaque fois qu’une nouvelle disparition était signalée. Et derrière ce sourire il pouvait à la fois sentir toute la joie de vivre et le désarroi d’une vie brisée petit à petit, morceau par morceau.
Jack buvait tranquillement son énième café de la journée. Il y avait fait dissoudre un cachet effervescent pour la douleur et désormais une mousse informe se dessinnait sur le dessus; Jack rien qu’à l’odeur et à l’aspect regrettait son geste et n’osait boire ce que c’était devenu. Puis quand il sentit une nouvelle douleur dans son dos apparaître même si elle s’avéra minime il vida ce bouillon de sorcière d’un trait. Il grima tout de suite après et sentit la présence de Martin arrivé à ses côtés.
- « Quelque chose ne passe pas Jack ?
- Promets moi une chose Marty n’essaie jamais le cachet effervescent dans le café dit-il en posant sa tasse sur le bureau de Danny. Tu voulais me voir ?
- Oui je me suis permis de chercher à contacter des amis de l’époque de Miranda. Sans résultat pour l’instant mais je dois avoir deux ou trois coups de fils bientôt.
- Tu as bien fait. C’était une excellente initiative. Néanmoins je me demandes bien si tu arriveras pas ce moyen à savoir ce qu’elle a dans la tête, dit-il en se retournant vers la photo.
- Elle était paumée, son mari ne le comprenait pas vraiment et elle ne le comprenait pas. Elle avait perdu son emploi et apprenait qu’elle était atteinte d’un cancer comme sa mère qui en était décédée. Il y a de quoi penser au pire. J’ai peur que l’idée de Viviane du suicide ne soit pas si mauvaise.
- Peut-être. En tout cas j’ai mené ma petite enquête sur l’association dont-elles m’ont parlé.
- Ah et ?
- Pour l’instant rien. Mais on m’a promis des informations très bientôt.
- Et les filles elles doivent arriver quand ?
- Tout de suite boyscout. »
Martin se retourna mais ce fut pour voir passer Samantha à ses côtés. Derrière elle Viviane consultait son téléphone portable à la recherche d’un coup de téléphone éventuel.
- « Vous êtes déjà là ?
- Quoi tu es déçu ?
- Non, non je suis juste surpris.
- Tiens Jack dit alors Samantha en lui tendant le tract sans même prêter attention aux paroles de Martin.
- La maison du bonheur chouette programme !
- Malheureusement il n’est pas à la hauteur de vos espérances agent Malone »
Tout le monde se retourna à ses quelques paroles. Un homme de trentes cinq ans, très bien bâti, la machoire carrée et le regard bleu acier venait d’arriver. Il avait l’allure et les muscles d’un rugbyman mais pourtant il portait des dossiers avec une légèreté sous les doigts, comme s’il s’agissait de papier à cigarette qu’il ne fallait pas froisser. Il dégageait de lui une sorte d’aura animale. Il ressemblait au légionnaire de la chanson, en plus brute encore. Presque à côté Jack faisait minet tellement il prenait de l’espace.
- « Mes informations je suppose ? »
Jack ne parût pas surpris le moins du monde alors que ses collègues ne comprenaient pas trop ce qu’il faisait là. Ils regardaient en effet alternativement Jack et ce type comme si une explication allait sortir d’un coup de baguette magique.
- « Vous supposez bien. Agent Alexandre Vichentsky mais tout mes amis m’appelle Viking dit le nouvel arrivant en tendant sa main à Jack.
- Pour l’instant ce sera Vichentsky dit Jack en répondant à sa poignée de main.
- Eh vous l’avez bien prononcé. Vy govoritie pa-rouski ?
- Я пытаюсь. »
Il vit alors le tract dans l’autre main de Jack et lui demanda.
- « Je peut ?
- Bien sûr et Jack lui donna.
- Intéressant dit-il en s’approchant du tableau blanc le tract à la main.
- Très intéressant. Où avez vous trouvez cela ?
- À la sortie d’un cours de Yoga.
- Même technique. On change pas une équipe qui gagne.
- C’est qui ce type murmura Martin à Viviane ?
- Je l’ignore autant que toi répondit Viviane en murmurant elle aussi. »
Il resta là de longues secondes observant le tableau blanc et le tract alternativement. Il semblait extrèmement concentré mais l’on ignorait sur quoi. Jack lui était détendu, presque serein. Il avait gardé ses lunettes sur non nez alors que d’habitude il ne les utilisait que pour lire et jetait parfois un coup d’oeil au beau soleil qui provenait des fenêtres.
- « Euh Jack... »
Ces quelques mots furent prononcer par Danny qui venait tout juste d’arriver dans l’Open Space une feuille à la main. Tout le monde se tourna dans sa direction et lui ne put s’empêcher d’être surpris du nouveau venu. Mais ce dernier ne le le laissa pas à sa surprise.
- « Très bien je n’attendais plus que vous pour commencer. Elena Delgado manquera à l’appel mais je compte sur vous pour la mettre au courant. Prenez place Danny. Je m’appelles donc Alexandre Vichentsky. Je suis agent Fédéral au crime organisé. Mais en fait ma spécialité est tout autre. Lorsque les recherches de votre chef d’équipe Jack Malone se portèrent sur l’association « La maison du bonheur » je me suis tout de suite proposé pour l’aiguiller à ce sujet. Bon pour faire court autant que je vous explique à qui vous avez affaire. »
Vichentsky ouvrit donc le dossier qu’il tenait jusque là sous le bras et sortit tout de suite une photo. Qu’il colla à son tour au tableau. Tout le monde put alors voir le visage de celle puisqu’il s’agissait d’une femme avec laquelle il faisait connaissance. C’était une belle femme, brune, d’un brun profond presque noir. Elle avait des yeux aussi glaciaux que ceux de l’agent mais on avait aussi la sensation qu’ils allaient vous transpercer à n’importe qu’elle moment. Des pomettes saillantes et une machoîre volontaire dessinnait le reste du visage d’une femme qui laissait à l’équipe une drôle d’impression.
- « Voici Magdalena Chester ou Maggy Shawn ou désormais Mãe Divina, la mère divine. Il y a dix ans elle a fondé avec un petit groupe restreint un centre d’accueil pour les désoeuvrés, les sans-familles ou les personnes en grande difficulté dans Roanoke en Virginie. Au début les autorités locales ont accueilli ce geste avec beaucoup de joie et puis les choses ont vite changer. Le lieu qui s’était rebaptisé La maison du bonheur faisait venir une population de plus en plus variée. Des sans-logis et désoeuvrés du début ont est passé aux cadres moyens lourdés, aux héritiers en rupture de banc, à des hommes de plus en plus jeunes. Des familles même venait s’y installer. Maggy a donc dû déménager dans un endroit plus à l’écart de la ville, un endroit qu’elle avait acheter.
- Elle devait être riche alors parce que pour accueillir tout ce petit monde, fit remarquer Danny ?
- Bonne déduction agent Taylor. Non Maggy Shawn ne possédait aucune fortune on ignore réellement d’où peut provenir les sommes allouées à l’association mais on le suppose. Toujours est-il que l’administration fiscale s’est beaucoup intéressé à cette association mais sans résultat. Et puis se sont aujourd’hui la façon dont vivent les gens là-bas qui interroge beaucoup. Les habitants ne quittent pas les lieux, ils vivent en autarcie, ils éduquent seuls leurs enfants. Ce mode de vie est très fréquents chez des congrégations religieuses reconnues et pas des moindres aux Etats-Unis comme les mormons et les Amish. Mais il y a tout de même de quoi s’interroger.
- Et Maggy Chester elle a un passé s’interrogea Samantha ?
- Vie difficile entre une mère riche héritière qui a sombré dans la drogue alors qu’elle attendait la gosse et qui a failli la rendre à son tour dépendante et un beau père violent et escroc à ses heures. Le premier fait d’armes de Maggy fut de tuer de 105 coups de couteaux le type alors que ivre mort il tentait de battre une nouvelle fois sa mère. Elle s’en est finalement sortie avec 5 ans d’hôpital psychatrique.
- Une jeune femme modèle en somme ?
- Alors Miranda Cox est aller rejoindre cette organisation ?
- On peut le penser. Votre disparue n’a plus été vue depuis trois ans c’est bien cela ?
- Oui c’est exact acquiesça Jack.
- Alors elle a été en contact des mois voir des années auparavant avec l’association. Ce genre de mouvement détruit peu à peu les repères de l’individu en lui retirant une à une ses attaches. Il l’empêche de voir ses proches, familles, parents, amis et lui offre une famille de substitution.
- Mais comment les gens acceptent-ils cela ?
- On appelle cela le Love Bombing, bombardement d’amour. La structure est présentée de façon idéalisée, comme un endroite merveilleux ou tout se passera bien. Une sorte de cocon, de niche. Reste ensuite à détruire peu à peu le passé de l’individu en dénigrant et attaquant toutes les structures de son passé. Le mieux est pour cela que l’individu traverse de grosses difficultés car on peut ainsi accuser toutes les structures de la société comme responsables de ces difficultés. C’est donc pour cela que la phase de recrutement est capitale. C’est la clé de voûte qui tient l’ensemble. »
Au moment ou l’agent Vichentsky disait cette phrase le portable de Martin se mit à vibrer dans sa poche. Il se retira alors de l’Open Space avec un papier et un stylo et alla continuer la conversation. Alexandre Vichentsky ne fit que l’observer quelques secondes et repris l’exposé.
- « Vous avez tout de même de la chance il existe une antenne de la maison du bonheur dans le Queens et si mes informations sont bonnes, la Mère Divine doit si rendre. Donc si vous souhaitez la rencontrer, voici l’adresse.
- Très bien je vous remercie.
- Mais les autorités ne font rien contre ce genre d’organisations demanda Viviane.
- Les Etats-Unis sont un pays de liberté et de tolérance sur le plan de la croyance, qu’elle soit religieuse ou philosophique. Sur le plan des principes c’est très bien mais dans la réalité, cela peut conduire à des dérives sectaires, car il faut bien appeler un chat, un chat La Maison du bonheur à toutes les caractérisques de la secte. En Europe la position a été différente, loin de renier la liberté de cultes propre à chacun ils ont chercher à réglementer et à pénaliser certaines pratiques. Alors cela pose des problèmes de conditions et d’appréciation mais cela à au moins le mérite d’exister. »
La conversation téléphonique de Martin n’avait durer que quelques minutes car déjà il revenait vers son patron, un léger sourire en coin.
- « Jack c’était l’une des amies de Miranda Cox dont je t’ai parler.
- Oui et alors ?
- Elle vient d’un coup de se souvenir d’une rencontre que elle et Miranda avait fait lors d’une soirée organisée dans un appartement autour du terme du Yoga. C’était quelques jours après avoir parler au prof que Sam et Viviane ont rencontré. J’ai rendez-vous avec elle là.
- Très bien vas-y. Beau boulot.
- Je vais avec lui Jack demanda simplement par réflexe Danny qui se leva, sa feuille toujours à la main ?
- Non toi tant que tu ne m’auras pas donner cette liste de numéros sur le portable de Cox tu resteras ici.
- Justement je voulais t’en parler l’opérateur à accepté notre demande et nous envoie la liste des numéros d’ici une heure.
- Et bien vas les attendre avec Roald.
- Bien chef dit-il en appuyant ses mots avec un geste ironique de salut militaire.
- Je souhaiterais accompagner votre agent rencontrer cette amie de votre disparue.
- Vous ne venez pas avec nous voir cette chère Maggy ?
- Non je connais déjà le phénomène et je sais que lui parler ne servira à rien. Mais le mieux est que vous le voyez par vous même.
- Très bien partez avec Martin.
- Au fait j’oubliais je vous ait envoyer tout les dossiers que j’ai pu rassembler sur La Maison du Bonheur. Des éléments de toute sorte, fiscaux, crimes organisés, captation d’héritage, toute les affaires dont a été suspecté l’association. J’ai même été recherché des dossiers dans vos archives au sujet de disparitions suspectes.
- Pourquoi parce que ce n’est pas votre dossier sur ce groupement là dit Jack en montrant le dossier assez épais qu’il avait laissé sur un bureau ?
- Non ce n’est qu’un résumé. Voici le dossier. »
À ce moment là un type de la manutention arriva avec un diable transportant plusieurs cartons empilés suivi d’un deuxième homme avec la même pile dessus. Ils posèrent tout deux leur chargement. Il sembla si lourd que Danny en avait des sueurs froides dans le dos en imaginant la pile de paperasses qu’il y avait à consulter. Mais à ce moment là Jack le réjouit lorsqu’il dit.
- « Je sens que Elena va être heureuse de revenir en apprenant que c’est elle qui se chargera de cela. »
Re: La maison du bonheur
ne t'inquiètes surtout pas je ne déserte^pas ta fic mais aujourd'hui avec les zenfants je n'ai pas de temps pour lire et profiter pleinement ... dès que je suis libre c'est àdire après mes invités de ce soir...je m'y plonge !!!
Re: La maison du bonheur
Pas de problème il vaut mieux l'apprécier avec délectation que rapidement sur le pouce. A bientôt.
Re: La maison du bonheur
Mais où son donc passés nataloche, Jenny, Théana et Clairou.
moi perso suis partie quatre jours en week avec mon doudou, lundi j'ai rattrapé mon retard, hier soir jétais sous le choc de ma taxe d'habitation ( )
et ce soir je repars bosser mais zé quand même tout lu et je suis toujours aussi fan
c'est fou ce besoin que tu as d'être rassuré
j'adore c'est clair ????
Théana- Président des USA
- Nombre de messages : 9841
Localisation : sous la couette, de préférence ...
Date d'inscription : 08/10/2006
Re: La maison du bonheur
Je suis un peu calimero dans mon genre je le sais mais reconnais que vous êtes plus nombreux à réagir sur les autres fics ? Comment ça je suis paranoïaque ? Par contre désolé mais avec le TD que j'ai bossé je n'ai pu envoyer de suites. Mais promis ce soir je m'y mets et demain si je peut vous en aurez deux. Une le matin et une le soir.
Re: La maison du bonheur
ben alors caliméro ... j'allais justement venir lire ma petite maison du bonheur !!!! bouh fais pas ton caliméro !!! ben alors !!! ce qui compte c'est ton plaisir à le faire et ne t'en fais pas pour les autres ...tout le monde ne poste pas spécialement , ils lisent mais ne poste pas ... ta fic est géante alors ne te fais pas de souci !!!
hio le calimero !!! en plus ça rime !!!
bon vais lire !!!
hio le calimero !!! en plus ça rime !!!
bon vais lire !!!
Re: La maison du bonheur
bon je met un com pour la première suite déjà ..
elles sont marrantes ensembles les deux filles ... et la pauvre Sam en mal d'amour !!!
par contre la pauvre miranda...elle avait l'air de ne pas vouloir se soigner et le super prof de gym ... atteint aussi d'un terrible mal ...
j'ai beaucoup aimé cette suite parce que l'on en apprend de plus en plus sur la disparue et je me demande si viviane n'a pas raison que ce brian cox aurait besoin d'une camisole ...
bon vais lire la suite !!!
elles sont marrantes ensembles les deux filles ... et la pauvre Sam en mal d'amour !!!
par contre la pauvre miranda...elle avait l'air de ne pas vouloir se soigner et le super prof de gym ... atteint aussi d'un terrible mal ...
j'ai beaucoup aimé cette suite parce que l'on en apprend de plus en plus sur la disparue et je me demande si viviane n'a pas raison que ce brian cox aurait besoin d'une camisole ...
bon vais lire la suite !!!
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