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La maison du bonheur

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Message  sandy Mar 13 Nov - 0:42

que c'est mimi !!! Danny chantant une berceuse à martin !!! En tout cas, sublime !!! Encore , encore !!!
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Message  nathaloche Mar 13 Nov - 13:52

moi qui ne suis pas fan de marty j'ai bien aimé ce passage et le coup des tombes !!! affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid

et la berçeuse de Danny (oh oui je sais que sur un si beau passage j'ai cité cela mais bon ... c'est la dan attitude !!)

en tout cas ce passage était super !! Dans quoi est tombé marty ??? je sens que tu nous promets des rebondissemets spectaculaires !!!

j'adore ... bravobom bravobom bravobom bravobom bravobom bravobom bravobom bravobom bravobom bravobom bravobom bravobom

j'ai pris mon temps pour le lire et je ne suis pas déçue du tout ... oh làlà vivement la suite !!
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Message  Hio-Tin-Vho Mar 13 Nov - 16:34

Les tombes encore ce n'est pas trop inquiétant mais ce que tu devrais te méfier c'est de la cabane. Mais chut j'en ai déjà trop dit.

Quand à la berceuse moi aussi elle m'a rendu tout chose. Ils étaient mimi tout les deux.

Bon allez vous souhaitez une suite c'est ça ?

Alors d'accord voici une bonne grosse suite avec pas mal d'informations et désolé encore du Martin...


Mardi 18 Juin Roanoke, La Maison du Bonheur

Le réveil fut matinal le carillon sonna à 5 heures du matin. Martin vérifia trois fois sa montre mais il ne se trompait pas c'était bien 5 heures et non pas 6 ou 7. La tête encore dans le cirage il s'extirpa douloureusement du lit. Il avait encore la bouche pâteuse et les yeux embrumés. Visiblement on l'avait réveillé en plein cycle de sommeil profond. Il rêvait de se rendormir à nouveau de se recoucher et de au moins traîner au lit. Il en rêvait car pour un fois il avait bien dormit, d'un sommeil profond sans heurts ni problèmes, un sommeil de bébé.

Il ne sut dire si c'était le silence, l'ambiance de la campagne, le chant des oiseaux ou la sensation de fatigue générale qui l'habitait mais une chose était sûre cela lui avait fait du bien. Finalement il se leva alla se débarbouiller au lavabo et s'habilla. Il avait gardé le micro sur le torse alors quand il tenta de l'ôter pour se laver le sparadrap tira tellement sur ses poils qu'il abandonna. Il aurait hurlé à la mort. Il se contenta de vérifier que la batterie était encore suffisante et finit de se préparer. Roald lui avait conseillé de la changer le soir même. Il pourrait donc finir la journée avec.

Dans le réfectoire le silence régnait encore une fois. Composé en grande partie de fruit il fut vite englouti. Martin s'était fixé un objectif entamé le plus vite possible la journée. Il alla donc retourner dans sa chambre, lorsqu'il aperçut la porte de la bibliothèque ouverte. Cela n'était pas franchement étonnant mais attira tout de même son attention. Il se pencha donc à l'intérieur et ne vit ni entendit personne. Il entra et faillit repartir rapidement lorsqu'il aperçut un ouvrage. Un marque-page était glissé à l'intérieur il était intitulé « Pour les fils et filles » . Martin jeta un coup d'oeil à gauche puis à droite et s'aperçut qu'il était seul. Il retourna fermer la porte de la bibliothèque et ouvrit le manuel à la page marquée par le marque-page. Un passage précis avait été surligné.


La maison du bonheur - Page 8 Livrelq4


Quand soudain il entendit un bruit derrière lui. Quelqu'un cherchait à ouvrir la porte de la bibliothèque. D'un coup il ferma le livre et se tourna vers les rangées de documents. Ils parlaient d'astrologie, de religions antiques telle celle des indiens, de réincarnation mais aussi de psychanalyse, de sociologie et même de criminologie. Une présence se glissa en direction de Martin. Ce dernier fit exprès de se retourner mimant quelqu'un inspirer par la quatrième de couverture d'un ouvrage. Il cogna alors dans une jeune femme.

- « Oh excusez moi je ne vous ait pas vu !
- Il n'y pas de mal.
- Je ne vous ait pas entendu non plus ?
- Je ne voulais pas vous déranger.
- Martin dit-il en tendant sa main. »

La jeune femme hésita un moment puis pris sa main et rapidement la serra.

- « Calliope.
- Joli prénom c'est original.
- C'est grec.
- Vous êtes d'origine grecque ?
- N'auriez vous pas vu un livre quelque part ici. »

La jeune femme cherchait à détourner la conversation. Martin lui montra alors la bibliothèque.

- « Il n'y a que cela des livres ici.
- Très amusant.
- Désolé. Ce ne serait pas celui-ci.
- Oui merci. »

Elle s'empara de l'ouvrage laisser sur la table juste après que Martin le lui montra. Elle le mit sous son bras. Martin lui de son côté continuait à feuilleter son livre sur la numérologie. La jeune femme lui jeta un dernier regard qu'il aperçut du coin de l'oeil. Puis elle s'en alla. L'agent avait reconnu sa belle des champs. Martin remit son livre en place et regagna sa chambre. Les activités du matin allaient commencer il devait faire vite. Il ferma les deux rideaux et se mit à communiquer.

- « Allô Danny ici Martin.
- < Allô Houston on a un problème ? >
- Et à chaque fois tu va me faire un blague différente ?
- < J'ai hésité avec le à l'huile mais je le trouvais trop éculé. Comment ça va vieux frère ? >
- J'ignore. Ils sont tous gentils avec moi ici mais je viens de lire un livre où ils parlent de surtout entourer les nouveaux membres.
- < Martin c'est le principe du love bombing dont on a parler. Ils cherchent à vous noyer dans leur amour. Vous devez avoir l'impression d'être indispensable. >
- < Mais lâchez ce micro c'est mon poste. >
- < Arrêtez Taylor de jouer au gamin. C'est bon je vous le laisse votre micro. >
- Je vais me rendre aux activités.
- < Privilégiez les travaux manuels. Vous pourrez parler plus librement. Le yoga risque d'être trop limité. Et puis ils auront l'impression que vous vous impliquez. N'hésitez pas non plus à poser des questions lors des cours. >
- < Bon maintenant allez vous en ! >
- < Oui c'est bon j'y vais. >
- < Ce Viking est un véritable casse-couille. >
- Un peu comme toi.
- < On ne mélange pas les torchons et les serviettes s'il te plaît. Moi ce que je voulais savoir c'est si toi ça allait ? >
- A peu près. Je sais pas trop à quoi m'attendre mais bon. On pourra peut-être improviser... »

Il s'arrêta. Il entendait un bruit dehors. Il fallait écourter la conversation.

- « Attendez je crois que quelqu'un arrive. On se recontacte ce soir dit-il à voix basse. »

Il tira alors le rideau et aperçut alors Charon se tenant au milieu de sa chambre et regardant dans tout les coins.

- « Je peut vous aider ?
- Ah, j'ignorais que tu étais là. »

Il ne mimait pas la surprise il l'était vraiment.

- « Ben justement on entre pas dans la chambre de quelqu'un dont on suppose quelle est vide.
- Non je m'interrogeais juste sûr ça. »

Il désignait son cadenas sur l'armoire.

- « Une vieille habitude. J'aime avoir mon intimité.
- Personne ne serait venu fouiller ton placard. Mais je suppose que cela doit être un de tes petits travers comme celui de toujours me vouvoyer.
- J'ai accepté que vous me tutoyer j'ai pas dit que j'allais en faire de même.
- Je vois. Je suis aussi venu te dire que les activités du matin vont commencer.
- Il y a quelqu'un chose de manuel ? J'ai envie de me dégourdir un peu les jambes et de sortir.
- Bien sûr les travaux des champs sont nombreux.
- Ce sera parfait.
- Tant mieux. »

Charon hésita un petit instant à s'en aller puis finalement déguerpit. Martin faillit le mettre dehors mais c'était évident qu'il n'aurait pas apprécier. Lorsqu'en sortant il ferma son rideau et il s'aperçut alors que Charon avait sûrement dû le tirer pour entrer et donc qu'il avait volontairement fouillé sa chambre. Du regard certes mais il l'avait fouillé. Même s'il n'habitait ce lieu que depuis une journée il eut l'impression de ressentit ce qu'il imaginait être la sensation de gens cambriolés. Comme si on violait votre intimité. Lui ne percevait qu'une gêne mais chez ses gens cela devait être décuplé. Il n'aimait pas trop les méthodes de cet inquisiteur même s'il dût reconnaître que la vie ici n'était pas si terrible qui se l'était imaginé.

Avant d'attaquer les travaux des champs un homme répartit les rôles. Blond, un brin musclé mais avec le visage d'un boxer, le nez écrasé comme s'il avait courut vers un miroir au moment de sa naissance comme dans la légende il assigna Martin à la récolte des brins de blé. Ce dernier s'aperçut alors qu'il était accompagné de la belle Calliope. Une nouvelle fois elle lui sourit mais d'un sourire plus crispé, moins serein.

Ils étaient quatre à s'occuper des blés. Sur 180 m2 ils entamèrent la récolte. Effectivement Viking avait raison ils avaient beaucoup plus de facilités à se parler. L'ambiance était bien plus détendue. Visiblement c'était sûr Martin que se concentrait toutes les attentions, enfin sur Benjamin. La plupart du temps il répondait lapidairement mais au bout d'un moment une conversation plus importante s'engagea. Animée principalement par Calliope, lui et l'homme qui les accompagnait. Un type légèrement enrobé qui se faisait appeler Dyonis et qui se montra très avenant plutôt joyeux comme garçon. Enfin la deuxième demoiselle était plutôt effacée, tellement que Martin ignora son nom. Ce fut Dyonis qui engagea la conversation.

- « Et tu es venu ici pour quoi ? »

Tous avait pris la manie de le tutoyer mais il ne sût pourquoi Martin arrivait plus facilement à accepté cela auprès de Dyonis que de Charon, ce dernier l'effrayait.

- « C'est une amie qui m'a parlé de ce lieu et de ce que disait la Mae. J'ai voulu découvrir par moi même.
- Il faut toujours faire confiance à ses propres expériences ponctua Calliope.
- Oui je cherchais un sens à ma vie alors je me suis dit que peut-être ici.
- En tout cas c'est ici que nous avons trouver le notre. Regarde nous devons travailler pour mériter notre pain quotidien. C'est autre chose.
- Et cela ne vous dérange pas ?
- Comment ça s'interrogea Calliope ?
- Ben je sais pas, j'ai pas trop l'habitude mais c'est un peu spécial. Travailler sans rien avoir en retour.
- Mais on a plein de choses en retour. La sérénité, le savoir et c'est ce qui va nous nourrir alors il faut bien travailler pour cela.
- Non moi je disais juste ça parce que on pourrait être ailleurs.
- Bien sûr. Mais le monde extérieur est dangereux, cruel. Ici nous apportons la protection et l'amour que tout être humain à droit.
- Évidemment.
- Tu n'a pas l'air convaincu fit remarquer Dyonis ?
- Pas encore sans doute. Et vous êtes ici depuis quand ?
- Plus d'un an bientôt pour moi. Mais quand on aime on ne compte pas.
- Ah ! Mais alors vous devez connaître mon amie. Miranda Cox cela ne vous dit rien ?
- Non désolé. Elle est ici ?
- Normalement oui.
- Mais ne t'inquiètes pas ici tu te feras de nouveau amis.
- Je n'en doutes pas mais c'est trop bête d'être si près et de se rater.
- Ne mets pas autant d'importance dans les choses. »

Puis ils continuèrent leur ouvrage, s'échangeant cette fois là des banalités. Le soleil tapait désormais dur et Martin commençait à suer à grosses gouttes, plusieurs fois il alla boire de l'eau et cela compensa un peu. Calliope vint le voir.

- « Dur ?
- Un peu. J'ai pas vraiment l'habitude.
- Vous êtes bien bâti pourtant.
- Merci. »

Et là elle rougit, elle était prise à défaut. Elle détourna le regard pour ne pas qu'il la voit. Martin essaya de faire passer sa gêne en parlant d'autre chose.

- « Et les boeufs pourquoi ils viennent pas nous aider.
- On s'en sert plus pour charruer le champ. »

Dyonis était venu mettre un ballot dans la charrette à côté de laquelle était les deux jeunes gens.

- « Que pour ça ?
- Non évidemment les vaches fournissent du lait et c'est un excellent moyen de transport.
- Vous allez avec ça en ville ?
- Ben oui pourquoi ?
- Je sais pas cela doit surprendre, dénoter.
- Dénoter en effet. Mais on ne fait plus attention aux remarques.
- Et cela ne sert à rien d'autre ?
- C'est déjà pas mal.
- Oui bien sûr mais je sais pas il y en a pas mal et cela pourrait nourrir la communauté.
- Manger un animal ? »

Dyonis eut l'impression qu'il faisait un blasphème. Il s'arrêta une seconde et le regarda plus attentivement.

- « La Mae interdit cela. Tu sais que les indiens d'amérique s'excusait auprès de leurs bisons lorsqu'il allaient les tuer.
- Oui mais ils le faisaient pourtant.
- Mais nous sommes des gens évolués. La nourriture animale n'est pas indispensable pour notre organisme. Et nous, nous avons choisi de manger que ce qui est nécessaire.
- Comme les légumes et les féculents ?
- Exactement toute ponction perturbe l'équilibre vibratoire des êtres. Mais si l'on évite les êtres évolués tel les animaux on évite aussi de trop perturber cet équilibre. Tu comprends ?
- Je crois.
- Ne t'inquiètes tu viendras peu à peu à ce régime. Moi aussi j'ai eu du mal.
- Ah bon ?
- Tiens regardes ça. »

Il tapota sur son ventre encore un peu rond.

- « Plusieurs années de déconnade. Bières, barbecue avec les collègues et résultat trente kilos de plus que la normale.
- Et cela te manque pas ?
- Quoi donc ?
- Ta vie d'avant, les soirées entre amis, tout ça ?
- Bien sûr, mais ici j'ai trouvé une autre joie, une autre façon de concevoir ma vie. Je pense que je compensais ce manque en beuverie et gueuleton à l'époque. Et puis regardes ma nouvelle façon de vivre, m'empêches t-elle d'être joyeux ? Pas le moins du monde.
- Sans doute. Je te connais guère.
- Tu apprendras à connaître tout le monde.
- Mais dis moi tu pouvais vivre ainsi en restant à l'extérieur, dans le monde ?
- Quel monde ? Celui traversé par l'ouragan Katrina ou menacé par le réchauffement climatique ? El niño dévaste chaque année l'Amérique latine. Tu trouves cela normal toi ?
- Oui mais c'est la vie.
- C'est la vie qu'ils nous imposent intervint Calliope en apportant un autre tas d'épis de blé.
- Vous pensez alors que tout ces phénomènes proviennent des êtres humains ?
- De la société de consommation oui. Regardes le réchauffement climatique est dû pour la totalité à la pollution de l'atmosphère du au gaz à effet de serre. Les mers sont polluées à 70% et les déchets radioactifs n'en parlons pas.
- La Terre est un grand équilibre poursuivit Calliope. Si tu perturbes cet équilibre évidemment tu as le retour de la vague.
- Et vous vous empêchez cela ?
- Empêchez non mais à notre échelle on essaye de sauver ceux qui pourront être sauver. L'idéal serait que tout les humains prennent conscience du désastre, que Mère Nature leur réclame de cesser immédiatement. Mais que veux-tu. Si nous ne pouvons être qu'une poignée d'élus. »
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Message  Hio-Tin-Vho Mar 13 Nov - 16:35

Martin continua son ouvrage. Il ne put voir alors que la dernière des femmes qui les aidaient s'était retirer, elle venait tout juste d'entrer dans la maison. Elle alpagua un homme.

- « Charon ! »

Le dénommé se retourna il salua alors la demoiselle en s'inclinant respectueusement.

- « Ariane ? Mes hommages.
- Comment se passe les relations avec le nouveau ?
- Benjamin plutôt bien. Il est curieux et attentif.
- Oui. Galinéa mais aussi la Mae ne sont pas de cet avis.
- Comment cela ?
- Elles trouvent que tu ne t'impliques pas assez. Résultat il est souvent seul.
- Mais c'est que j'ai de nombreuses responsabilités avec la vigne.
- Dis plutôt que tu siffles notre cuvée.
- Mais pas du tout !
- Suffit ! Leur choix a été fait et elle m'ont mandé pour appliquer ce choix. J'ai voulu te laisser une dernière chance en observant bien ce jeune homme mais je crains que ce soit perdu d'avance.
- Toi mais tu es en dessous de moi dans l'ascension spirituelle.
- Tu ne veux pas te conformer au choix de la Mae ?
- Non évidemment.
- Alors tu dois obéir. Tu ne t'occupes plus de Benjamin Side. Désormais il sera confié aux soins de Dyonis et Calliope.
- Deux personnes pour lui ? C'est...
- ...Nécessaire. Est-ce que tu as bien compris ou tu veux que l'on aille voir la Mae ensemble pour confirmer tout cela ?
- Non évidemment si c'est son choix, je me dois de l'accepter.
- Tant mieux. Dès à présent tu les laisseras faire quand à toi il ne tiens qu'à toi d'éviter de te faire rappeler à l'ordre au sujet de la vigne. As-tu oublier que l'alcool fut l'arme des colons face aux amérindiens ? Tu te pervertis Charon.
- Je ferais de mon mieux.
- Et bien ton mieux ce n'est pas assez. »

Ariane s'en alla laissant seul Charon qui ne bougeait pas du milieu du couloir, comme figé. Ariane regagna le champ et en revenant elle prétexta une envie pressante pour justifier sa disparition. Dyonis fulmina un peu mais les travaux n'attendaient pas, alors il oublia vite.

En effet midi n'était pas loin et ils n'auraient pas finis leur ouvrage à ce moment là. Benjamin quand à lui appréciait la compagnie de Calliope et Dyonis, agréables et souriants. Ils parlaient gentillement et se montraient affables avec lui. Ce n'était pas la même chose avec Charon si froid et distant.
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Message  nady Mar 13 Nov - 17:49

Wouahou tous pleins de suites rien que pour nous!!! cool!!


En tout cas ça permet d'être a fond dans l'histoire! Et de decouvrir ce monde un peu...particulier!

C'est toujours tres bien décrit, j'ai même cru sentir l'odeur de l'herbe fraiche, lol!!

Bon ben encore pleins des comme ça!!


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Message  sandy Mar 13 Nov - 22:59

bravobom bravobom bravobom pour cette suite !!!

Tout ce que j'espère c'est que Martin ne tombe pas inconsciemment dans cette secte Shit
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Message  Hio-Tin-Vho Mer 14 Nov - 16:24

Merci pour tout les coms gentils les filles cela fait super plaisir.

Bon je supposes que vous l'attendiez la suite et donc la voici.

Je vous préviens par avance vous n'allez pas beaucoup en apprendre de l'histoire principale. Car ici on retrouve Jack. Mais tout de même c'est fort intéressant.

Promis par la suite je vous donnerais d'autres nouvelles depuis La Maison du Bonheur.

Donc un passage sur Jack pour le plaisir.


Mercredi 19 Juin Appartement de Jack Malone, Chelsea

Et les étoiles par milliers brillaient dans le ciel comme autant de petits feux qui éclairaient le romantisme des couples naissants. Elles scintillaient comme si un ange c'était amusé a déposé une guirlande électrique de Noël au creux des galaxies lointaines. Sereins ils appréciaient la vue. Pour eux le temps semblait ne plus s'écouler, on avait l'impression que l'éternité était arrivé et que cette fois-ci cela faisait du bien. Personne n'aurait aimé que cet instant s'arrête. On ne souhaite qu'une chose que chaque instant soit un éternel recommencement du précédent.

Jack souffla sur son thé bouillant. Les journées étaient devenus chaudes alors il aurait dût abandonné la tisane le soir. Mais il ne sût pourquoi une envie irrépressible le conduisait vers ce doux breuvage. Comme un adolescent en mal d'amour il ne quittait plus des yeux les étoiles. Ils avaient presque l'impression que s'il tournait la tête une seule fois elles auraient disparus, envolées par un mauvais génie ou pire encore éteintes à jamais. Il s'était accoudé à la rambarde de sa terrasse.

Disposer d'un tel endroit pour un appartement dans Chelsea était un privilège qu'il comptait bien profité au maximum. Depuis quelques temps son mal de tête avait disparu et son sommeil se trouvait apaisé. Et pourtant il restait là, à deux heures du matin à observer les étoiles comme on le fait lorsque l'on est gosse ou astronome amateur. Et cela lui faisait du bien.

Il but un tout petit peu de son thé mais failli tout de même se brûler la langue. La lune aussi était belle. Elle dessinait un croissant parfait. Les rêveurs s'imaginaient déjà s'y endormir tel Pierrot, ce blottir dans son creux. Mais rien n'y fit rien ne pouvait y arriver.

Quand soudain le téléphone sonna. Il allait réveiller tout la maisonnée. Alors Jack posa rapidement son thé sur le petit bar de la terrasse et ouvrit la porte-fenêtre. Il entra et s'empara du combiné posé sur la table du salon.

- « Malone.
- < Jack c'est Danny. Je sais pas quoi dire. Je.... > »

Sa voix était fuyante, perdue, il cherchait ses mots, comme s'il hésitait à les prononcer, comme si bien plus que des lames elles pouvaient trancher, voir tuer.

- « < Jack ? >
- Oui je suis toujours là je t'écoutes.
- < Jack, un malade traînait dans Roanoke. Il venait de s'évader d'un hôpital psychiatrique et... >
- Mais vas-y accouche ?
- < Jack il a massacré Sam. Elle est tombée dessus ce soir pour aller acheter à manger. Oh mon Dieu c'est horrible. Le type s'est fait arrêté mais elle. Elle est entre la vie et la mort. >
- Nom de Dieu ! Je prends le prochain avion pour Roanoke !
- < Cela ne sert à rien Jack. Les médecins disent que... >
- Ils ne disent rien j'arrive. »

Sans même prendre une seule affaire, Jack enfila un costume tandis qu'il appelait l'aéroport pour avoir une place sur le prochain vol. Il arriva à ne pas réveiller Anne ce qui fut un miracle et s'engouffra avec ses clés et son portefeuille pour seuls bagages dans la nuit noire. Par réflexe que à cause du froid il remonta son col et regarda un dixième de secondes la nuit noire. Il monta dans sa voiture et pris la direction de l'aéroport. Il roula très vite, en grillant plusieurs feux rouges et en risquant d'écraser quelques piétons qui l'insultèrent.

Il attrapa son vol juste avant la fermeture des portes et s'installa sur un siège. Il était quatre heures du matin. Il aurait au moins une heure de vol alors il s'endormit d'un sommeil agité. Lorsqu'il se réveilla se fut pour atterrir à Roanoke. Un taxi pris en vitesse l'emporta jusqu'à l'hôpital. Là il se fit guider dans les urgences vers Sam et les autres. Le soleil commençait à se lever lorsqu'il arriva à leurs côtés.

Tout le monde avait abandonné l'enquête. Cela ne signifiait plus rien pour eux. Même Viking ne réagissait plus, sous le choc lui aussi, comme anesthésié, comme impassible. On aurait dit qu'il s'était refermé sur lui même. Danny était blanc, voire gris, les yeux injectés de sang, des paupières lourdes il faisait très peur. Quand à Martin on aurait dit qu'un train lui était passé dessus. Courbé dans son siège, voûté il semblait en apnée continuelle.

- « Elle est où ?
- Tu arrives trop tard Jack, répondit Danny le seul encore capable de parler.
- Comment ça ?
- Elle est morte. »

Et là Jack hurla. Mais un hurlement à vous glacer le sang. Tout le personnel et les patients de l'hôpital sentirent l'onde de choc leur traverse le corps. Ils tremblaient devant ce cri qui semblait venir des tréfonds de la Terre. Jack quand à lui fouilla chaque recoin des urgences pour la trouver mais elle n'y était plus. Elle était partie pour la chirurgie. Alors il appela un ascenseur pour y monter, mais comme il prenait trop de temps il commença à grimper les étages par l'escalier. Il avala quatre à quatre les marches il arriva en sueur et épuisé en chirurgie. Lorsqu'il voulut entrer une infirmière l'en empêcha. Enfin guère longtemps car son petit corps frêle ne résista pas à sa poussée lorsqu'il voulut passer. Finalement il trouva où elle était désormais, avant de descendre pour la morgue.

Il vit son visage et s'arrêta sur ça. Il était blanc, d'un blanc qui ressemblait à la lune qu'il admirait un peu plus tôt, un blanc laiteux, quasiment irréel. Elle semblait simplement dormir, d'un sommeil profond. Car son visage avait quelque chose de serein, quelque chose de paradoxal aussi. Oui car à ce moment là elle souriait, d'un sourire apaisé, d'un beau sourire aussi. Quand à ses cheveux on aurait dit une cascade d'or tombant sur ses épaules dans un océan de larmes. Seuls des perles de sang étaient restées accrochés à quelques mèches. Elle était belle.

Puis soudain un médecin et un officier de police locale arriva. Sans même se présenter il sortit sa carte et la présenta sous leur nez.

- « Qui a fait ça officier ?
- Nous avons coincé le type ne vous inquiétez pas.
- Je veux son nom !
- Nous ne l'avons pas dit à vos collègues alors je ne vois pas pourquoi... »

À ce moment Jack agrippa l'officier. Le médecin tentait de s'interposer et de retenir son geste mais il n'y put rien.

- « Son nom ! Donnez moi son nom !
- Michaels. John Michaels. »


Et là il fut réveiller en sursaut. Le cauchemar recommençait. Car le véritable cauchemar n'était pas cette horreur qu'il supportait chaque nuit. Non c'était lorsqu'il se réveillait. Le moment d'après, où il devait supporter tout cela et où il devait se forcer à se dire que ce n'était que le fruit de son imagination. Voilà le plus terrible il y avait crût, au plus profond de lui. Il n'y arriverait pas seul. Il sortir de la chambre dans le noir. Laissant Anne dormir qui pour une fois ne s'était pas réveillée. Tant mieux il ne voulait plus qu'elle subisse cela elle aussi.

Il alla dans le salon et s'empara du téléphone. Il composa un numéro, laissa sonner quatre ou cinq fois et entendit quelqu'un décrocher et puis après un petit moment, une voix endormie dit.

- « < Allô ? >
- Docteur Melfi. C'est Jack Malone.
- < Monsieur Malone ? Vous savez qu'elle heure il est ? >
- Deux heures du matin oui je sais.
- < Et vous trouvez que c'est une heure pour appeler les gens ? >
- C'est que j'ai refait un cauchemar.
- < Et bien très bien venez me voir demain à mon cabinet et nous en parlerons. >
- Je n'aurais pas le temps et de toute façon c'est maintenant que j'ai besoin de vous parler.
- < Vous plaisantez ? Je ne vous recevrais pas à cette heure-ci. >
- Trop tard je suis déjà en route.
- < Jack si vous sonnez à mon cabinet je vous trucide. >
- Monsieur Malone. Il faut rester professionnel. Je veux vraiment vous parler s'il vous plaît.
- < Alors je déciderais quand vous reviendrez et vous serez obliger de venir ? >
- Très bien c'est entendu. »

Dans un simple jogging Jack quitta son appartement. Il monta dans sa voiture puis démarra en trombe. À une intersection le feu passa au rouge au moment où il allait passer. Il accéléra et brûla le feu. Une voiture arrivait sur la droite. Elle était à quelques mètres de lui rentrer dedans. Jack appuya sur le champignon sous les insultes de l'homme au volant.

Lorsqu'il arriva à Medical City au cabinet du docteur Melfi il se gara en catastrophe sortit de sa voiture, appuya sur la condamnation centralisée et sortit. Il sonna immédiatement à l'entrée du cabinet. Le docteur vint lui ouvrir. Elle se trouvait encore en tenue de nuit. Nuisette et pantoufle. Elle avait juste chaussée ses lunettes et remit un peu en état sa coiffure mais elle avait la tête de quelqu'un qui avait été sortie du lit.

- « Désolé de vous déranger si tard... »

Elle l'interrompit en levant sa main et en lui disant.

- « On verra pour les excuses plus tard. Entrez. »

Il passa alors dans le cabinet et s'assit comme il l'avait fait la dernière fois sur la banquette. Elle resta debout son carnet à la main et la sensation de s'effondrer à chaque seconde. Jack avait du mal à parler une fois arriver ce qui énerva le docteur.

- « Bon je vous rappelles que vous m'avez sorti du lit parce que quelque chose vous tourmentait. Si vous ne le dites pas tout de suite je remontes immédiatement et je retournes dans le lit que mon homme tient au chaud. J'ai pas long à faire c'est au-dessus.
- Me brusquez pas !
- Parfois il faut. Bon dites moi pourquoi vous vous sentiez si pressé de me parler cette fois-ci ? Car si je me rappelles bien vos dernières paroles vous sembliez aller mieux.
- C'est ce que je croyais mais je me suis tromper.
- Un nouveau cauchemar ? Et il avait quoi de si particulier pour qu'il vous effraie autant ?
- Cette fois-ci. C'était... Samantha... qui était la cible...
- Samantha Spade ? Votre ex-petite amie alors que vous étiez avec votre femme ?
- Oui elle même.
- Et ?
- Et quoi ?
- Vous êtes dans un état bien plus important que les dernières fois et surtout vous ne vous êtes pas confier à votre femme, sinon vous n'auriez pas surgit aussi vite.
- J'ai eu honte d'avoir ressenti de telles choses alors qu'elle était auprès de moi ce soir là. Je l'aime et elle si attentionnée à mon égard.
- Mais ?
- Mais même si ne je sais pas ce que je ressens pour Samantha, je ne me le pardonnerais jamais si je la perdais. Je me suis senti minable en pensant cela.
- Êtes vous toujours amoureux de Samantha Spade agent Malone ?
- Je l'ignore. Tout ce que je peut vous dire c'est que si durant ce rêve je suis parti en trombe pour aller auprès d'elle dans un tel moment, et bien j'en aurais fait autant dans la réalité.
- Comme avec tout les gens dont vous avez rêver, enfin cauchemarder ?
- Peut-être même plus.
- Si je me souviens bien tout vos proches sont passer dans vos cauchemars. Ah non ! Tiens pas Viviane, pourquoi ?
- Je l'ignore. Je sais pas.
- Que pensez vous de Viviane ?
- Je l'adore, elle peut tout me dire et très souvent elle me passe tout. Elle a accepté par deux fois que je reprennes mon poste dont elle avait parfaitement assumer la continuité. Elle est une aide précieuse lors des enquêtes. Elle me soutient mais elle me dit ce qu'elle pense aussi.
- Vous formez presque un duo ?
- Oui on peut dire ça. Nous sommes deux vieux parmi les jeunes. Je vais vous dire parfois j'ai l'impression de voir ma soeur. Les autres c'est différent.
- On ne peut pas avoir les mêmes relations que l'on a avec une soeur que celles avec un fils, des filles, une femme ou une petite amie.
- Non. C'est bête mais...
- Quoi donc ?
- J'ai l'impression qu'elle je ne risque pas de la perdre. On peut s'engueuler, s'en vouloir, ne plus se voir pendant un moment. Mais je sais au fond de moi que dans les coups durs elle sera toujours là. Je dis ça mais j'en sais rien. J'ai jamais connu les relations fraternelles.
- C'est peut-être justement pour ça ?
- Peut-être.
- Vous m'avez parler de sentiment de vide au moment des cauchemars.
- Oui.
- Que provoque sur vous cette sensation de vide ?
- Je... Je sais pas trop. L'impression d'être seul, un peu perdu.
- Abandonné ?
- Oui je crois que l'on peu appeler cela un sentiment d'abandon. C'est comme si tout ce en quoi je crois m'avait lâchement laissé, que je ne pouvais plus compter que sur moi même.
- Pourtant vous l'avez fait pendant longtemps dans votre vie ?
- Oui mais à chaque fois on se rend compte que... c'est beaucoup plus facile et agréable lorsque l'on est pas seul.
- Je vois. Bien Jack excusez moi mais là j'ai vraiment sommeil. Le mieux est que vous veniez une autre fois. Que dites vous de Vendredi à 14 heures ?
- Ce sera très bien, j'essayerais d'être là.
- Mais qu'est-ce que je racontes moi. Vous n'allez pas essayer d'être là. Vous serez là, car je vous l'ordonne. Vous savez ce que c'est les ordres je crois ?
- Oui, dit alors Jack avec un sourire se dessinant sur son visage.
- Alors vous serez là Vendredi à l'heure du repas.
- D'accord.
- Il y a intérêt.
- Bon je vous laisses sinon je vais m'allonger ici et y rester dormir dit-elle en désignant la banquette dans le cabinet.
- Je m'en vais.
- D'accord Jack.
- Merci de m'avoir écouter dit-il en se tournant pour attraper la poignée.
- Jack, interpella le docteur Melfi.
- Oui répondit ce dernier en la regardant à nouveau ?
- Ne soyez pas tourmenté. Un jour vous serez débarrasser de ces démons. Mais le temps doit faire son oeuvre et ni les médicaments ni aucun autre traitement de choc ne pourra y déroger.
- Si vous le dites et en tout cas merci de m'avoir écouter.
- Il n'y a pas de quoi mais évitez de le refaire chaque nuit.
- J'y penserais. »

Jack quitta le cabinet. La lune était toujours là haut dans le ciel et elle pouvait voir son beau croissant tourné vers lui. Tout autour comme un collier de perles les étoiles scintillaient. Il resta de longues minutes à les observer, comme un enfant ou un astronome amateur.
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Message  nathaloche Mer 14 Nov - 16:55

respect respect respect respect respect respect respect respect

ce passage avec jack était grandiose d'autant plus que aprsè danny mon perso préféré et là la façon dont tu le fais"jouer" me palit énorméméent !!

« Son nom ! Donnez moi son nom !
- Michaels. John Michaels. »
bravobom bravobom bravobom bravobom bravobom je m'y attendais pas du tout !! bravobom bravobom bravobom

et ces cauchemars qui recommencent...je ne sais pas où tu veux env enir mais c'est du grand HIO ...deux histoires en parallèles qui risquent de se croise bientôt ...j'en ai l'impression ..merci et jack pi être qu'il se fait du souci pour ses petits agents préférés !! bravobom bravobom bravobom bravobom bravobom bravobom bravobom bravobom

par contre on a plus de nouvelles du mari de Miranda !!! hein hein hein

j'ai adoré ce passage jack...mon petit jackounet il a pas l'air d'aller bien ... affraid affraid
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Message  nady Mer 14 Nov - 16:59

J'en reste scotchée , tu m'as encore eu shaking . Tres bien joué ce coup là, j'en reviens pas! T'aurais quand même pas fait ça a notre Sam, hein??!!

Un de mes passages preferés je crois, non pas que je n'ai pas aimé les autres, mais celui là etait geniallissime thumright

chapeau bas mister Hio,

Et la consult. chez la psy etait tres bien faite, tres realiste!

J'en reste encore sur le c**, Mr.Red

Allez j'ose quand même te demander une suite! Mr. Green
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Message  Hio-Tin-Vho Mer 14 Nov - 19:09

nathaloche a écrit:par contre on a plus de nouvelles du mari de Miranda !!! hein hein hein

j'ai adoré ce passage jack...mon petit jackounet il a pas l'air d'aller bien ... affraid affraid

J'en aurais peut-être. Mais vous risquez de ne pas être trop d'accord.

nady a écrit:J'en reste scotchée , tu m'as encore eu shaking . Tres bien joué ce coup là, j'en reviens pas! T'aurais quand même pas fait ça a notre Sam, hein??!!

La tuer réellement ? Le seul handicap cela aurait été pour la suite de l'histoire sinon je l'aurais fait sans aucune arrière pensée. Pour servir mon histoire je suis prêt à tout.

nady a écrit: Allez j'ose quand même te demander une suite!

Demain sans faute. Vous allez voir que l'avenir devient de plus en plus sombre dans ce bas monde.
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Message  nathaloche Mer 14 Nov - 19:25

Pour servir mon histoire je suis prêt à tout.
oui ben tu peux tuer martin, sam ou qui tu veux mais pas jack ni dan voilà c'est dit sinon moi je fais un scandale ..... bon sinon ben j'aurai bien aimé un petit bout ce soir !!! Mr. Green
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Message  Hio-Tin-Vho Mer 14 Nov - 19:27

nathaloche a écrit:
Pour servir mon histoire je suis prêt à tout.
oui ben tu peux tuer martin, sam ou qui tu veux mais pas jack ni dan voilà c'est dit sinon moi je fais un scandale ..... bon sinon ben j'aurai bien aimé un petit bout ce soir !!! Mr. Green

Je n'en ai plus qu'un et je crains que j'en écrirais pas un autre ce soir alors je me le gardes sous le coude. Mais je crois qu'il va te faire plaisir...
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Message  nathaloche Mer 14 Nov - 20:00

hio tu es un ange ...je devine alors ... 2love2 2love2 2love2 2love2
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Message  sandy Mer 14 Nov - 20:41

comment cela il peut tuer Martin pascontent pascontent pascontent attention car là je serai très en colère rgrrr Non mais !!!

Mais je suis d'accord avec les autres bravobom bravobom Les scènes des cauchemards sont hyper réaliste bravo !!A quand la suite rolles
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Message  nathaloche Mer 14 Nov - 20:53

oh pardon sandy, ne crie pas ...je n'ai pas envie non plus mais s'il doit en sacrifier un je vote plus pour lui que mon danny, quoi !!! ptdr ptdr ptdr ptdr ptdr
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Message  sandy Jeu 15 Nov - 0:53

nathaloche a écrit:oh pardon sandy, ne crie pas ...je n'ai pas envie non plus mais s'il doit en sacrifier un je vote plus pour lui que mon danny, quoi !!! ptdr ptdr ptdr ptdr ptdr

et ben je vote contre Danny !! Na ! ptdr ptdr ptdr ptdr ptdr ptdr
Egalité balle au centre non ???rolles
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Message  nathaloche Jeu 15 Nov - 0:54

roooooo !!! à cette heure ci faut se méfier car je pourrais me transformer en gremlins aved un peu d 'eau !!! ptdr ptdr ptdr ptdr
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Message  Hio-Tin-Vho Jeu 15 Nov - 12:43

Du calme lers enfants. Pour l'instant je tue personne. Enfin pas encore. Cela vous dit une suite ?

La voici. Attention danger.


Mercredi 19 Juin, Roanoke

Sartre avait écrit là-dessus. Son ouvrage il l'avait tout simplement appelé Huis Clos. Ce simple mot résumait tout. Malgré la campagne environnante, le chant des oiseaux et les grands espaces le trio semblait rentré en hibernation. Plongés dans la chambre de Viking comme dans un sous-marin, ils vivotaient de pizzas surgelés, de burgers livrés régulièrement. L'odeur dans la pièce devenait insupportable. Ils avaient beau aérer cela sentait le bouc. Ainsi à part pour les courses ils ne quittaient plus le Motel.

Danny avait vite abandonné le casque branché sur la console. Tel un autiste il aurait été le seul à découvrir les joies de l'autre monde. Alors vingt-quatre heures sur vingt-quatre les enceintes diffusaient en boucle Martin FM. Tout ce qu'il faisait, ils l'entendaient. Il respirait, ils étaient là, ils s'inquiétaient d'un rhume, il ronflait ne serait-ce qu'un peu, Danny insultait Viking. Chemin faisant rares étaient les occasions où Danny et Sam regagnaient leurs chambres pour y faire un petit somme. Ils dormaient, mangeaient, parlaient, travaillaient sur 20 m2 à trois.

Danny faisait une pause devant sa chambre. Un café dans la main il respirait l'air pur qu'il appréciait de plus en plus. La campagne pour lui restait chiante et ennuyeuse. Il aurait rêver que cette enquête se passa à Roanoke même. Mais le destin en avait voulu autrement. Désormais il rêvait que cela se termine. Il était huit heures du matin et Danny n'avait guère dormi. Il fuyait à présent les miroirs de peur de voir son visage fatigué. Résultat une barbe naissante apparaissait sur ses joues. Cela grattait à chaque fois qu'il passait sa main sur son visage. Personne ne lui avait reproché quoi ce soit et surtout pas Viking dont la sienne poussait encore plus vite. Sans pour il aurait une véritable barbe.

Depuis la coline du Motel Danny observait Lindenwood. C'était vraiment un trou paumé. Il se demandait encore comment des gens pouvait y vivre. Au loin Roanoke qu'il apercevait, ressemblait à la Terre Promise. Il but une gorgée de son café et vit en contrebas Viking courir. Il revenait avec quelques vivres. Sam quand à elle écoutait la vie de Martin Fitzgerald. Sûrement un programme plaisant pour elle. Danny s'attarda sur Vichentsky courant vers le Motel. Il ne ralentissait toujours pas. Sa foulée lourde semblait s'accélérer. Au départ Danny avait pris cela pour une lubie de sa part, une envie de faire un footing. Mais là il commençait à s'inquiéter. Son accélération était mauvais signe.

Dès qu'il atteignit l'escalier menant à la passerelle il le monta en avalant quatre à quatre les marches. Il remarqua alors Danny et lui dit.

- « Venez vite Danny j'ai quelque chose à vous montrer. »

Son ton renforçait l'inquiétude de l'agent. Alors il se mit à courir à son tour et rejoignit la chambre. Sam s'était levée et approchée Vichentsky avait déposer les provisions par terre, tandis qu'il avait jeté un journal sur la table. Il désigna ce dernier du doigt.

- « J'ai trouvé cela dans la supérette. Lisez ! Vous verrez ce n'est pas bon signe ! »

Inquiets Danny et Sam allèrent lire. Sam s'empara du journal tandis que Danny lisait par dessus son épaule.

La maison du bonheur - Page 8 Une01tt5
La maison du bonheur - Page 8 Une02br2

Après avoir fini leur lecture Danny siffla.

« Ils y vont pas par le dos de la cuillère !
Non, j'ai aussi survolé l'interview et elle est plus nuancée, mais peut importe ce que retiendrons les lecteurs c'est le titre de une.
Le problème est grave questionna Sam ?
Plutôt. J'ai téléphoné au journal. Le procureur, le maire, le chef de la police ainsi que le Shérif en ont reçu un exemplaire hier en avant première. Résultat une réunion municipale d'urgence est organisée cette après-midi.
Ils vont vite en besogne.
La population va vite être affolée. Nous avons désormais deux ennemis. Un à l'intérieur, un autre à l'extérieur, la populace.
Et Martin est entre les deux rajouta Danny. »


Après avoir prévenu Jack de l'existence d'Annette Carver, Danny se rendit en ville. Il avait fait du lèche-botte auprès de Viking et de son patron pour assister à cette réunion. Il était prêt à jouer le pire faux-cul qui soit pour quitter ce trou à rat. Il avait fait un petit brin de toilette, sans pour autant se raser, afin de paraître plus présentable.

Seul dans la voiture il mit la radio à fond, écoutant les Beach Boys chanter Surfin'USA. Quand la ville apparût au bout de la route, Danny hurla sa joie. Même si cela ne durait guère et qu'il y allait pour le travail cela lui faisait un bien fou. Lunettes de soleil sur le nez, le bras posé sur la vitre ouverte de la voiture il reprenait le refrain. La chaleur estivale proche lui fit découvrir le corps des demoiselles. Ainsi en passant près d'un parc il vit des jeunes filles portant des robes et jupes volantes. Plus loin, une sportive avec un fessier parfaitement rond se faisait traîner par son chien, en roller. Il faisaient beau, on ne bouillait pas comme en été, les corps commençait à se découvrir, les fleurs apparaissaient et les personnes sortaient plus. Un bonheur.

Il y avait du monde auprès de la mairie alors Danny se gara un peu plus loin. D'un geste il ferma la berline et se dirigea vers le City Hall avec son nonchalance habituelle.

Le bâtiment ressemblait à une maison blanche en miniature. L'entrée avec son fronton arrondi et ses colonnes recouvrait un perron de plusieurs marches. Dès ce perron l'activité commençait à se sentir. Par petits groupes, deux ou trois personnes tout au plus se parlaient. Danny passa à côté d'eux la fleur au fusil. Mais les regards suspicieux commençaient à poindre.

Il était arrivé en avance et sans même demander de renseignements, simplement en suivant les panneaux il entra en salle du conseil. Divisée en deux, elle accueillait d'un côté un long bureau en U qui devait accueillir les membres du conseil municipal. Derrière un petite barrière se tenait les sièges pour le public qui souhaitait assister aux réunions.

Malgré l'heure précoce, la salle était bondée. On était venu des quatre coins du Comté et même sans doute de Salem et de Richmond. Cela parlait, réfléchissait, discutait sans cesse. Toutes les chaises étant occupées Danny se cala contre le mur du fond. Il écouta les discussions et constata qu'elles étaient houleuses. Certaines personnes tenaient entre leurs mains le Roanoke Times, le lisaient ou le montraient aux autres. L'information avait circulé très vite et avait fait l'effet du bombe dans le Landerneau. La population était au bord de l'affolement.

Soudain les membres principaux du conseil municipal entrèrent. Le maire dont Danny ignorait jusqu'à présent le visage était jeune, plutôt petit et carré. Il le reconnût car il s'installa sur la chaise centrale. Les autres devaient être le premier adjoint et celui chargé de la sécurité. L'agent ne reconnut alors que ceux qui les accompagnaient. Le chef de la police Kentucky ainsi que le procureur. Il s'aperçut alors que le Shérif Folton avait été reléguée dans le public.

Bien qu'il esseya de faire taire la salle, le Maire put remarquer qu'un sombre murmure traversait l'assemblée. Il s'en contenta pourtant et entama la réunion.

- « Mes chers concitoyens. Je suis certain que vous vous interrogez beaucoup en ce moment et je peut le comprendre. La situation est nouvelle et peut faire peur, c'est naturel.
- Accouches ! »

Il était impossible de déterminer qui avait dit cela. Le maire passa outre et poursuivi.

- « La peur vient de la méconnaissance. Mais agiter le spectre de la manipulation mentale ne changera rien. Il faut réfléchir avant d'agir. »

Sans même demander la permission un homme fort en gueule se leva. Il lança alors au Maire.

- « On en a marre de tes réflexions Frank ! Regardes où cela nous a menés ! Maintenant il faut agir ! »

L'homme reçut l'assentiment de plusieurs personne, visiblement il n'était pas le seul à penser ainsi.

- « Timothy. Je te serais gré d'éviter d'utiliser cette question d'ordre public pour ta propre campagne électorale.
- Tu reconnais donc qu'il y a un problème d'ordre public ? C'est le minimum !
- J'ai parlé de questions pas de problèmes. Nous ignorons si la description faite de ce mouvement est exacte.
- C'est écrit dans le journal ! Ce gars c'est pas n'importe qui intervint une femme un journal à la main. Sa femme a infiltré la secte ! Nous devons lutter contre !
- Pas de jugements hâtifs je vous pries. Le mieux est d'écouter notre chef de police qui nous décrira plus précisément la réalité de la situation.
- Merci monsieur le Maire. Vous me connaissez non ? Cela fait vingt ans que j'assure votre sécurité. Et je dois vous dire que depuis que cette demeure est installée là-bas nous n'avons eu aucun dépôt de plaintes à son sujet. Aucun trouble n'a été repéré et rien ne permet d'affirmer que cette communauté ne soit un danger pour notre ville.
- Ça c'est surtout parce que l'on ne peut pas y accéder.
- Casey ? »

Effectivement le Shérif s'était levée à son tour. Danny en était sûr, elle ne partageait guère l'avis du chef de la Police. Visiblement un duel allait s'installer entre les deux représentants de la force publique.

- « C'est vrai tu nous lances tes vérités. Mais moi je te parles de concret. Je travailles à leur contact tout les jours et je peux t'assurer que tout ne se limite pas à des chiffres. On ne peut jamais entrer dans la propriété. Des gens y vivent depuis des années, reclus. Même des enfants. Ce n'est pas simplement la bande doux dingues que tu nous décrit. »

Un autre homme se leva. Il portait une salopette et des bottes, visiblement un paysan.

- « Oui ! Vous les gens de la ville vous décidez tout pour nous ! Mais venez vivre à la campagne pour voir !
- Josh tu habites à Salem, intervint le Procureur !
- Et alors qu'est-ce que cela change ?
- Écoutez cela ne servirait à rien de s'énerver et surtout de nous diviser. Nous devons faire front commun face à ce danger.
- Tu reconnais donc que c'est un danger sauta sur l'occasion Timothy ?
- Timothy ! Ça suffit ! Tu es casse-couille à la fin !
- Des insultes à présent ? Et bien bravo ! Regardez le Maire que vous avez élu ! Il est grossier et inactif !
- Je ne suis pas inactif ! La preuve je sus venu annoncer l'ouverture d'une enquête préliminaire au sujet de l'association La Maison du Bonheur, à l'initiative de monsieur le Procureur ici présent.
- Mais tu comprends pas que l'on en a marre de tes enquêtes, des tes commissions et réunions ? Ce que nous demandons c'est l'action ! Cette secte est un danger pour nous, pour nos enfants ! Casey le dit il y a des enfants là-bas. Qui sait ce qu'on leur fait ! Moi je dit qu'il faut les faire sortir à coup de pied au cul !
- Pour qu'ils aillent où ?
- N'importe où mais ils doivent s'en aller. On doit leur montrer qu'ici, c'est chez nous ! »

Cette fois-ci les murmures d'assentiment furent plus nombreux et plus intenses. La salle commençait à acquiescer. Il fallait que le conseil reprenne la main. C'est alors que le Procureur aperçut Danny et le reconnut. Ce dernier s'inquiéta alors du sourire qui s'affichait sur son visage. Il s'imaginait déjà qu'il allait être entraîné contre son gré dans cette discussion. Il était temps pour lui de s'enfouir dans la nature.

- « Nous prenons les choses en main et je peut vous l'assurer. La preuve la FBI participe à l'enquête. »

Il s'apprêtait à désigner le latino mais celui-ci venait de quitter la pièce par la porte grande ouverte, juste à temps.

- « Le FBI ? Et pourquoi pas l'armée ou la CIA ? Non c'est à nous de régler cela et à notre manière !
- Je connais ta manière Timothy ! Je te préviens si tu agresses les gens je te fais mettre au trou menaça le chef Kentucky !
- Et voilà les autorités défendent les terroristes de l'esprit ! »


Danny n'avait pas pût suivre la totalité de cet échange. Il avait pris la fuite pour ne pas se retrouver impliquer là-dedans. Il en était sûr, cela aurait encore pire pour Martin. Il reprit sa voiture., roula très vite mais cette fois-ci en silence. Il arriva au Motel vers quatre heures. En entendant la voiture Sam et Vitchensky étaient sortis et l'attendait sur la passerelle. Rapidement il les rejoignit.

- « Alors demanda Alexandre ?
- Alors, ça sent le souffre. Les habitants sont en train de se monter le bourrichon. En prime cela semble doublé d'une guéguerre entre campagnards et urbains.
- C'est prêt à aller jusqu'où interrogea Sam ?
- J'ai bien peur que ce soit jusqu'à la violence. »
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Message  sandy Jeu 15 Nov - 15:24

Merci pour cette suite que j'ai pu lire pendant ma pause déjeuner bravobom
Une autre pour ce soir ???? rolles
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Message  Hio-Tin-Vho Jeu 15 Nov - 18:08

Non désolé je suis en rade. Demain ça te va ???
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Message  nathaloche Jeu 15 Nov - 19:10

bravobom bravobom bravobom bravobom bravobom bravobom déjà pour le journal j'ai adoré cette mise en scène !!! bravobom bravobom bravobom bravobom bravobom

mais là je retire tut ce que j'ai dit avant ... je ne veux pas qu'il arrive du mal àmes cocos moi !!! affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid avec cette foule qui pourrait se déchainer !!! ah non oh j'i horreur de cette tension maintenant que je ressents !!!! respect respect respect respect respect

mais respect respect respect respect respect ne va pas faire du mal ni à dan ni à Marty ni à sam,, ni à viking .
... respect respect respect respect respect respect

oh cette suite fait partie de me spréférés déjà parce que tu sais qui !! mais surtout par cette tension qui nait au sein de la popualtion suite au journal !!!

bravobom bravobom bravobom bravobom bravobom

j'ai peur désormais de ce qui pourrait se passer !!! je me croyais dans un film à suivre le scénario comme une gamine qi s'accroche àson oreiller pour cacher son énervement !!! bravobom bravobom bravobom bravobom bravobom bravobom

hio faut la suite et n'oublies pas ... pas de mal !! un peu pour nous faire râler tout de même mais pas de trop !!! je sais pas mais mon pauvre marty ferait mieux de se casser de cette secte rapidos !!! affraid affraid affraid affraid
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Message  Hio-Tin-Vho Jeu 15 Nov - 19:50

Merci pour les compliments. J'ai bien aimé moi aussi mettre en scène le petit Danny. Genre le touriste en gogette.

Et puis je ne voulais pas avoir un monde tout noir tout blanc alors j'ai fait cette histoire. Et puis ce serait chiant si son enquête se passait sans encombre. Qu'en dites vous ?

Faites gaffes je peut vite passer à la vitesse supérieure... Mr. Green
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Message  sandy Jeu 15 Nov - 20:41

j'ai hâte de voir àa !! Mr.Red Mr.Red Mr.Red
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Message  Hio-Tin-Vho Ven 16 Nov - 12:06

C'est tout de suite. Suite originale et complexe à la fois. Elle est centrée sur le petit Martin qui vit de grandes aventures.


Mercredi 19 Juin, La Maison du Bonheur, Roanoke

On dit que lorsque le soleil se couche le dernier rayon qu'il montre est un rayon vert. On dit aussi que si deux amoureux aperçoivent ce rayon ils s'aiment pour la vie. On dit aussi beaucoup de bêtises dans les contes de fées. Cela faisait longtemps que Martin avait cessé de croire aux contes de fées. Il avait grandi plus vite qu'il ne l'aurait voulu. Parfois il lui arrivait d'avoir un petit excès de nostalgie. Il regardait ainsi un vieux dessin animé de son enfance et rigolait à nouveau ou il mangeait des gauffres, plein de sucres et très donc très mauvaises pour sa santé. Il adorait les gaufres étant gamin. Il adorait tout plein de choses. Ce n'est qu'en étant adulte que l'on se rend compte le bonheur d'être un enfant. Pas de soucis, pas besoin d'un travail pour gagner sa vie, pas de traites à payer et surtout pas de vie sociale à gérer. Oui mais tout les enfants n'ont pas la chance comme Martin de vivre une vide dorée. Il aurait aimé par exemple que son frère d'armes partage le même destin. Il aurait aimé que tout les enfants est au moins la chance, ne serait-ce qu'un jour de se rendre compte que c'est en étant enfant que l'on vit les plus belles années de sa vie.

Martin n'avait pas réussi à trouver le sommeil. Ils étaient en juin et le soleil se couchait de plus en plus tard. Et pourtant eux partaient s'en dormir plus tôt ce jour là. Apparamment c'était un cadeau de la Mae pour les féliciter du travail accompli. Certes il restait encore le champ de maïs à récolter mais les épis n'étaient pas encore mûrs et ils attendraient au moins une semaine. Et dans une semaine Martin ne sera plus là pour voir ça.

Alors il restait là à contempler ce soleil qui ne cessait de décroître mais qui paraissait ne jamais vouloir disparaître. Sa petite fenêtre n'offrait qu'une brève ouverture sur le monde mais peu lui importait il était bien. Il quitta un instant le soleil et son regard passa furtivement sur le champ de maïs. C'est là qu'il aperçut, enfin qu'il crût apercevoir une silhouette. Il monta plus en avant sur la chaise qui le soutenait mais cela ne devait être qu'un mirage car alors il ne vit plus rien.

Il repris son obersvation du soleil qui n'avait toujours pas quitter le ciel et souffla. Il étai apaisé totu à coup. Puis soudain ce fut un bruit. Cela venait encore du champ de maïs. Cette fois-ci il en était sûr quelqu'un le traversait. Une silhouette fine y déambulait.

Martin descendit de sa chaise. Ferma le rideau, enfila une veste et sortit sans bruit de sa chambre. Il descendit les marches. La maisonnée dormait déjà, épuisée par les ouvrages auxquels en fait l'agent n'avait participé qu'à moitié. Il commençait à se lier d'amitité avec Dyonis et Calliope.Il appréciait leur franchise et leur gentillesse. Il se demandait bien s'ils étaient ensemble et si cela était permi ici.

Dehors il faisait bon. Juste ce qu'il fallait pour passer de bonnes soirées barbecues s'imagina t-il en aperçevant les boeufs qui paissaient tranquillement dans leur enclos. Puis il commença à s'engager dans le champ de maïs.

Les hauts épis l'empêchait de voir plus loin. Il ignorait où il pouvait aller. C'était comme un labyrinthe. De plus la nuit tombait enfin et il n'avait pas pris de torches. Il se demandait s'il ne cherchait pas un fantôme. Il s'imaginait un peu devenir fou. Alors pour s'assurer que tout cela était bien réel. Il commença à appeler.

- « Il y a quelqu'un ? »

Il n'eut aucune réponse, que le silence et une vieille chouette au loin qui hululait. Il espérait que oui il y avait bien quelqu'un sinon cela ne signifiait rien.

- « Eh ! Oh ! Il y a quelqu'un ? »

Dit-il alors plus fort. Mais ce fut son écho qui lui répondit. Il était visiblement seul dans un champ de maïs en pleine nuit à présent à hurler après un fantôme. Il s'apprêtait à repartir lorsqu'il se dit que pour une dernière il serait bien qu'il appelle.

- « Il y a... »

Il avait hurlé ses premiers mots mais une main, une main de femme vint lui empêcher de poursuivre. Une main douce et soyeuse. Fragile et belle. Elle avait l'odeur et le goût de la pêche, il pouvait le dire rien qu'un posant ses lèvres dessus. Devant lui se tenait la belle Calliope. Toujours pareille à elle même. Elle portait une simple robe de taffetas et ses hanches et ses seins semblaient signifier qu'elle n'avait rien en dessous. Elle avait le même regard que la dernière fois qu'il l'avait vu. Mais cette fois il se fit plus malicieux, plus complice. Ils étaient tout les deux pris en faute.

- « Ne criez pas on pourrait nous entendre. Je ne suis pas sûr qu'ils apprécieraient à l'intérieur. Bon on est bien d'accord pas de cris ? »

Martin d'un signe de tête acquiesca. Alors tout doucement elle souleva sa main et laissa le jeune homme respirer. Lui ne cessait de quitter ses yeux. Elle était très belle. Son corps si menu, ses fossettes aux joues, accompagnées de tâches de rousseur lui donnait tout juste dix-huit ans. Mais son allure sûre d'elle et sa façon ce lui parler faisait d'elle une véritable femme. Elle remarqua alors qu'il ne la quittait pas des yeux et commença à rougir.

- « Pourquoi vous me regardez ainsi ?
- Vous êtes très belle.
- Vil flatteur. »

Elle mina la jeune femme offusquée. Elle sembla apprécier le compliment, même plus que de raisons. Martin en avait complètement oublier la raison de sa visite. Mais son mental d'agent repris vite le dessus.

- « Et je peux s'avoir pourquoi vous êtes ici à cette heure tardive ?
- Vous m'espionnez ?
- Vous ne répondez pas à ma question.
- Pour la même raison que vous. Nous sommes à la fraîche, le soleil se couche et surtout c'est un des rares moments où je peut être seule.
- Je ne suis pas sûr que la Mae apprécierait.
- Peut importe. Je suis bien là. Et personne ne pourra m'enlever ce moment de pur bonheur.
- Même pas moi ?
- Encore moins. À part si vous aviez continuer à crier comme un forcené, c'est encore mieux maintenant. »

Cette fois-ci ce fut Martin qui rougit. Il ne soupçonnait pas un tel comportement coquin chez la jeune femme. Mais le froid était tout de même un peu présent et cette simple robe ne la couvrait pas assez. Alors Calliope frissonna. Immédiatement grand seigneur Martin retira sa veste et la déposa sur les épaules de la jeune femme qui le remercia. Il en profita pour poser ses bras autour de son cou. Elle se laissa faire, trop heureuse de sentir une chaleur plus physique.

- « Vous savez que cela fait longtemps que je n'ai pas senti cette chaleur.
- Qu'elle chaleur ?
- Celle du corps d'un homme auprès de moi. Son souffle chaud dans ma nuque, ses mains puissantes qui me touchent et son corps musclé contre ma peau. Cette sensation d'être quelqu'un à travers son regard.
- Très longtemps ?
- Un peu moins d'un an. Peut-être plus. J'ai perdu le fil des jours. La Mae interdit les rapports entre hommes et femmes. Mais vous savez avec la promiscuité c'est dûr. J'ai même failli sauter sur Barry une fois.
- Celui qui souffle autant que les boeufs et qui a de long poils dans le dos qui apparaissent en transparence lorsque sa chemise est pleine de sa transpiration ?
- Lui-même. Un moment de faiblesse, il était là, il n'y avait personne d'autre. Heureusement ce fut vite passé et je n'ai pas fait la bêtise. »

Ils rirent tout les deux. Ils étaient là tout les deux entre les rangs de maïs et ils n'avaient même pas aperçu le fameux rayon vert. Ils restaient ainsi à contempler les étoiles qui apparaissaient peu à peu.

- « Mais pourquoi elle interdit cela la Mae ?
- L'énergie dégagée est inutile. Elle empêche de contrebalancer l'équilibre planétaire.
- Ça se comprend.
- Je crois tout ce qu'elle dit, et loué soit-elle de nous avoir ouvert la voie.
- Mais ?
- Mais ça je n'ai jamais pu totalement l'accepté. J'aime trop la vie pour cela.
- Pourquoi ?
- Pourquoi quoi ?
- Pourquoi est-tu venue ici ?
- J'étais en pleine quête mystique. Je cherchais un sens à ma vie et le catholiscisme de ma mère ne me suffisait plus.
- Catholiscisme ? Ils sont rares les catholiques de ce côté de l'Atlantique.
- Je suis d'origine française.
- Ah mais ton nom c'est grec ?
- C'est plus compliqué que cela. Ouh serre-moi fort je t'en prie. Je ne sais plus trop où j'en suis. Je suis un perdue.
- Je suis là.
- C'est dingue ça fait à peine trois jours que l'on se connait et déjà on est là tel deux tourtereaux qui ont fait le mur à admirer les étoiles.
- Quel mal y-a-t-il à cela ?
- Aucun. »

Plusieurs minutes ils restèrent à observer les étoiles quand tout à coup Calliope brisa le silence.

- « Embrasse moi !
- Pardon ?
- Embrasse moi je t'en pries. J'ai besoin d'avoir l'impression que je n'ai rien oublier. Que je suis toujours là même. La même en mieux. Et à choisir si je te dois le faire avec quelqu'un je préfères que ce soit avec toi qu'avec Barry. »

Elle venait tout juste de finir sa phrase que les lèvres de Martin happèrent celles de la jeune femme. Elles se cherchèrent. Puis elles s'ouvrirent et ce fut leurs langues qui vinrent se rencontrer. Chacune devenaient brûlantes et douces à la fois. Il passa la main dans ses cheveux, elle entra ses petits ongles dans les épaules de Martin. Ils tournèrent et retournèrent sans vraiment se trouver. Puis finalement le baiser se délita. Martin releva la tête elle resta quelques secondes, happant le vide.

- « Wahh ! Ça c'est un baiser ! Comment tu sais faire des choses ainsi ?
- J'ignore ça ne s'apprend pas. »

Là il remarqua que le regarda de la demoiselle devenait encore plus suggestif. Elle le rendait fou. Elle passa son doigt sur ses lèvres, un geste totalement sans équivoque. Comment était-ce possible ? Elle avait raison ils se connaissaient à peine. Mais visiblement elle avait jeté son dévolu sur lui.

Son regard chercha alors tout les parties du corps du jeune homme. Elle passa vite sur ses épaules, s'arrêta un instant sur ses bras musclés, puis son torse et ses abdominaux. C'est quand finalement elle passa à son entrejambe que les choses s'emballèrent. Martin se senti gêner aux entournures. Effectivement elle lui faisait de l'effet.

- « C'est moi qui ait fait ça ? »

Il ne savait plus où se mettre. Mais d'instinct et sans rien lui demander elle plaqua sa main sur son sexe gonflé et se mit à lui sussurer à l'oreille.

- « Pour avoir été gentil avec moi j'ai un petit cadeau pour toi. »

C'est alors qu'elle le força à s'allonger sur le sol. Lui ne résista pas vraiment. Elle ne cessait de passer sa main sur son entrejambe et cela lui plaisait de plus en plus. Puis elle commença à déboutonner son pantalon. Avant de reprendre elle revint mordiller ses lèvres et puis enfin elle retourna entre ses cuisses. Elle baissa un peu son pantalon pour être plus à l'aise. Puis elle fit de même avec son boxer.

Son sexe déjà en demi érection se présenta alors à elle. Elle lui sourit alors. Elle commença par des petits baisers qui se firent plus prononcées. Elle massait par moment ses testicules ou passait sa main sur son torse. Et finalement elle le pris en bouche. Doucement, elle opéra de léger mouvements de va-et-vients. Elle ne cofondait pas les choses, savaient prendre son temps.

Martin lui dans la nuit noire étaient aux anges. Il ne sût expliquer comment cela était arrivé mais c'était arrivé. Il était là entre les épis de maïs et une jeune femme splendide lui procurait un plaisir intense. Par moment elle passa sa langue dessus ou simplement resta à le regarder, laissant le plaisir monter tout seul.

Tout à coup, Martin aperçut une lumière s'allumer à une fenêtre de la demeure. Quelqu'un d'autre était réveiller. S'il les voyait il pouvait dire adieu à son infiltration. Mais arriver à arrêter cela était très difficile pour lui. Mais il se força et quand il eut montrer la lumière à Calliope celle-ci compris aussi.

- « Vite dépêchons nous. »

Mais l'envie de Martin ne disparaissait pas aussi facilement. Il avait beau pensé à des choses désagréables il restait toujours autant perché. Finalement il réussit tant bien que mal alors qu'ils approchaient de la demeure à fermer son pantalon. Dans le hall il déposa un dernier baiser sur les lèvres de Calliope. Celle-ci avant de le quitter lui dit.

- « Je vais chercher ton amie mon petit sucre d'orge. Je te dirais si je l'ai trouvée. »

Ils se séparèrent et Martin regagna son lit en silence. Finalement personne ne les avait repérés. Enfin c'est ce qu'il crût car s'il avait pu être à l'étage supérieur il aurait aperçut Ariane la tête contre le plancher à écouter leurs derniers mots, au travers de la cage d'escalier. Elle était très attentive mais ne voulait surtout pas les déranger. Avant de s'en aller elle aussi elle se parla à elle même.

- « Très bien cela, Benjamin s'attache. Peut-être pas de la bonne façon mais peut importe. Par contre cette amie dont il parle m'inquiète. Je ferais bien d'en parler à la Mae. »

Dès qu'il fut dans sa chambre Martin eut le sourire aux lèvres. Il était heureux et même plus qu'heureux. Il en avait d'un coup oublié pourquoi il était venu. Calliope avait fait envolé toutes ses pensées d'avant, il se sentait un autre homme. Et puis soudain.

- « < Alors là je dis bravo ! > »

Une voix, une voix familière ce fit entendre. Une sorte d'écho dans sa tête. Puis il revint à la réalité c'était Danny qui lui parlait dans l'oreilllette.

- « Dan ?
- < On peut pas dire que tu t'y prenne comme un manche mon garçon. Je pensais que non mais en fait... >
- Attends, attends c'est pas du tout ce que tu crois !
- < Moi je crois rien tu sais. Je constate. Troisième jour et déjà tu as droit un petit plaisir bucco-génital avec la donzelle. J'ai eu du mal à comprendre ce qu'elle te faisait. Mais lorsque j'ai entendu le bruit de la braguette et tes petits cris de fouine je me suis dit, Non ! Il le fait ! Et après on va dire que c'est moi le chaud lapin ! >
- Je...
- < Je suis pris en faute oui tout à fait. Dis un détail tu as une grande chance mon vieux que je m'étais installé pépère avec le casque sur les oreilles. Ni Sam ni Viking n'ont entendu. Cela restera notre petit secret hein ? >
- Oh et puis merde j'ai bien le droit un peu de détente.
- < À cent pour cent d'accord avec toi. Moi perso j'aurais fait pareil. Mais je crois que si Jack l'avait appris tout simplement il m'aurait tué, tué carrément. Toi je crois qu'il te tortura avant. Un long, et long supplice. Allez vieux frère dort bien la nuit va être longue et là du la bien entamé. > »

Martin ne répondit rien et une nouvelle fois il s'allongea tout habillé.
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Message  Hio-Tin-Vho Ven 16 Nov - 12:07

Mais son sommeil fut de courte durée. À peine avait-il été embarqué dans le monde de morphée qu'il entendit un brouhaha commencer dans la demeure. Il sursauta et se rendit compte que la Maison était en train de se réveiller. Visiblement c'était le branle-bas de combat. Il se leva alors et tira le rideau d'entrée de sa chambre. Tout le monde commençait à courir. Ils se dirigeaient tous vers la sortie. Martin enfila ses chaussures et descendit les escaliers à la suite des autres. Dans la cuisine il aperçut Dyonis qui téléphonait depuis le seul appareil qui existait. Il s'approcha de lui au moment où il raccrochait.

- « Dyonis qu'est-ce qui se passe ?
- Il se passe que quelqu'un à mit le feu, voilà ce qui se passe. Je viens d'appeler les pompiers. Ils ne devraient pas tarder mais en attendant il faut aller l'éteindre.
- Et on fait comment ?
- Tu vas voir. »

Dehors les membres s'étaient mit en file indienne. Deux files s'étendaient sur tout la longueur du terrain. Elles se dirigeaient chacune vers un des coins en contrebas. Martin put alors apercevoir de la fumée et quelques flammes se dégager de là-bas. Le feu était encore circonscrit mais cela ne durerait pas longtemps. La chaleur de ses derniers jours ajoutée à la végétation qu'il y avait autour, tout risquait de cramer. Les haies commençaient à être rongées par les flammes. Il fallait faire vite.

Le groupe était très organisé. La seule chose qu'eut à faire Martin ce fut de combler les trous. Il s'installa et attendit. Très vite les sauts commençèrent à passer de main en main. Ils formaient à présent deux chaînes qui s'attaquaient au bas des flammes. Tout cela s'éxécutait avec une grande précision et rapidité. Presque Martin les retardait. Ils faisaient passer les sauts plein d'eau du bas en haut très rapidement. D'une main ils donnaient le plein vers le bas, de l'autre ils reprenaient les vides.

Au loin la sirère des pompiers se fit entendre. Mais déjà ils avaient contenu le brasier. Les spécialistes n'eurent plus qu'à circonscrire le tout. À eux on leur ouvra bien grand le portail. Quand ce fut autour des pompiers d'attaquer les incendies Martin et tout les autres stoppèrent leur chaîne. Lui immédiatement descendit la propriété et s'approcha des foyers. Le camion était en plein milieu du chemin gravilloneux. Dyonis discutait avec un pompier. Il aperçut aussi Charon de l'autre côté mais n'y prêta pas attention.

Lorsque Dyonis laissa le pompier Martin alla le voir.

- « C'est grave ?
- Non rien de bien méchant au niveau des dégâts. Quelques plants ont souffert, on replantra le tout et ce sera reparti. »

Les pompiers en avaient terminer. Martin en bon agent alla voir de plus près. Un des membres du corps des soldats du feu était resté à proximité il tenta d'engager la conversation.

- « Cela arrive souvent ?
- Ici ? Quelque fois.
- Et comment se passe la lutte contre le feu dans ce cas ?
- Bien on intervient tout simplement. Pourquoi vous posez cette question ?
- Non rien je m'interrogeais c'est tout.
- Vous voulez savoir si on laisserait tout brûler ici c'est ça ? Bien que je viens s'il y a le feu. C'est mon métier, merde. »

L'homme était sur les nerfs. Martin n'insista pas et le laissa repartir avec les autres. Pendant ce temps il alla voir plus en avant de quoi il retournait. C'est là que dans les cendres du brasier encore fumant il aperçut un longue forme en verre. Il en était sûr c'était une bouteille. Dyonis était descendu lui aussi à ses côtés.

- « Un problème ?
- Non. Je crois juste apercevoir une bouteille.
- Une bouteillle ? Où ça ?
- Là mais fais gaffe c'est brulant. »

Il l'attrappa tout de même. Effectivement elle était encore brûlante, alors il l'enmitouffla dans un chiffon qu'il avait sûr lui.

Et puis il n'y avait pas que la bouteille il y avait aussi l'odeur. L'odeux âcre et intense, l'odeur d'essence. Cet incendie n'était en rien accidentel, il était criminel. Car dans ses mains Dyonis tenait les restes d'un cocktail molotov et de l'autre côté Fitzgerald en était sûr il y en avait un autre.

Sans même prêter attention à Martin Dyonis remonta au petit trot le terrain. Martin le suivait tant bien que mal. La plupart des membres étaient restés dehors. Ils semblaient interloqués. Quand soudain comme un apparition. Accompagnée de Galinéa la Mae sortit sur le porche. Tout ceux qui étaient entrés sortirent alors. Les autres se rassemblèrent. Martin lui arriva près des gens rassembler.

Et là il comprit pourquoi ils était tous tombés sur son charme. Rien qu'en la voyant il avait la chair de poule, elle avait un charisme foudroyant. Une personnalité hors du commun. Elle était belle, mais pas de la beauté comme on la voit dans les magazines. Elle était plus énigmatique, plus terrible encore. Ensorcelante et envoûtante. Dans une longue robe noire elle se tenait là devant eux qui se regroupaient et pas une fois son regard les quitta. Tellement que sans rien dire déjà elle passait des tas d'émotions.

Avant même de commencer Martin aperçut Dyonis qui toujours sa bouteille à la main alla voir Galinéa. Il lui parla à l'oreille et tranquillement elle écouta. Elle lui dit deux ou trois petites choses et ce l'homme se retira. Il alla continuer à refroidir la bouteille au robinet. Galinéa elle passa l'information à la Mae qui écouta sans rien dire et ne répondit pas.

Pendant que ce silence s'installait Martin vit Calliope à ses côtés. Il lui souria, sourire auquel elle répondit. Mais alors il s'aperçut qu'elle portait encore sa veste. Il lui désigna le vêtement et immédiatement elle le retira, rouge de confusion. Du plus discrètement qu'ils purent elle le lui passa.

C'est à ce moment là que la Mae pris la parole. Elle était ronde et forte. Sans micro ni artifice elle leur parla.

- « Mes enfants. Aujourd'hui est un triste jour pour notre communauté. Nous révions tous d'un havre de paix, d'un lieu de bonheur et de joie, pour nous mêmes pour nos enfants. Nous ne souhaitions qu'être ensemble et partager une vie faite de grandes joies et de profondes satisfactions. Nous espérions ce temps immémorial. Mais les nuages noirs du fléau guettait le moment où nous serions moins prudent plus vulnérable. Nous savions tous que ce jour arriverait mais nous le reculions le plus possible. Nous repoussions cette éventualité. Mais ce jour est arrivé mes enfants. Et ce jour est terrible. Il ne s'agit pas d'un accident qui a provoqué ces flammes mais bien d'une volonté de sinistres hommes de nous nuire. Mais que veulent-ils ? Visiblement ils n'ont que peu d'intérêt pour la vie humaine car ici il y a des gens qui y vivrent. Des enfants, des femmes, des malades. Notre vie à si peu d'importance pour eux ? Oui ! Ils sont venus pour nous nuire, ils ne cherchent que cela et ils feront tout pour nous éliminer. Mes enfants je crains que désormais nous ne pouvons compter que sur nous mêmes. Il faut que nous soyons solidaires face à l'adversité. Unis en pleine tempête car le soutien ne viendra jamais de l'extérieur. C'est eux qui l'ont voulu mais désormais nous sommes leurs ennemis et rien ne pourra y changer. Nous nous sommes capables de vivre sans eux, mais sont-ils capables de vivre sans nous ? Seul l'avenir nous le dira. Nous lutterons pied à pied comme les indiens l'ont fait contre les colons contre l'envahisseur. Ce n'est pas un simple incendie, c'est une déclaration de guerre. Nous n'avons plus qu'un seul et unique choix. Avec nous ou contre nous. »

Au bout d'un certain temps Martin avait perdu le fil des explications de la Mae mais il ne pouvait détourner son regard du sien. Elle vous transperçait à chaque fois qu'elle vous voyait, mais en même temps ce regard vous réconfortait plus qu'il ne vous agressait. À ses côtés Martin se sentait beaucoup mieux.

La foule se dispersa. Chacun serra la main de la Mae avant de regagner sa chambre. Seul un petit groupe restait encore. Martin était dans les derniers. Quand il arriva auprès de la Mae c'est elle qui lui tendit la main. Il se sentit le besoin d'y répondre pour ne pas la froisser. Et dès que sa peau toucha la sienne il reçut comme un décharge électrique, une sensation de bien être le parcouru alors. Il était bien.

- « Benjamin. J'ai beaucoup entendu parler de vous. En bien, bien sûr.
- C'est vrai ? J'en suis content.
- Vous semblez être actif dans la communauté, c'est bien. Il faudrait beaucoup de gens comme vous pour nous défendre, pour nous protéger. Le danger est imminent désormais.
- Je ne sais pas trop.
- Je comprends vous êtes encore indécis. Et en d'autres circonstances j'aurais compris mais là les choses sont différentes et il faut savoir où est sa place et surtout qui nous sommes. Notre avenir en dépend.
- Je ne me sens pas totalement prêt.
- Quand vous le saurez alors vous pourrez entrer pleinement dans notre communauté. La joie et l'alégresse que vous ressentirez alors vaudront mille fois les tourments qui nous traverse. »

Ils se quittèrent. Martin ne sut dire alors ce qui s'était passé mais alors qu'il faisait tout pour s'en aller il avait comme un besoin irrépressible de retourner la voir, de la côtoyer à nouveau. Il était attiré par elle, mais une attirance quasi magnétique. Il comprenait de plus en plus l'effet qu'elle pouvait produire sur des personnes faibles.
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