On m’a poignardé aujourd’hui (PG13)
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Jenny
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On m’a poignardé aujourd’hui (PG13)
Bon, j'ai écrit ce shot entre cette nuit et ce matin... J'ai hésité à le mettre... J'ai été inspiré par, euh, non, ça je vais le mettre après le passage, pour au moins conserver un semblant de surprise...
Il y a des passages que je n'aime pas, mais je ne sais pas comment les changer, donc, c'est parti!
***********************************
On m’a poignardé aujourd’hui. Et maintenant, je me retrouve à ce bar, à avaler verre sur verre. J’ai aimé sentir l’alcool me brûler la gorge, mais maintenant, cela ne me fait plus rien. Plus de sensation à ce niveau-là. J’aurais tellement aimé que ce soit la même chose pour tout le reste. A un moment donné, j’ai vu un type s’asseoir à côté de moi, il m’a semblé qu’il me parlait, mais cela ne m’intéressait pas. Je commande un nouveau verre au barman, qui me sert sans faire de commentaires. Mais ce n’est pas le cas du type, qui s’approche un peu plus de moi. Je lui jette un regard torve. Je comprends qu’il me parle d’alcoolisme, de gens qui peuvent m’aider, qu’on est jamais seul, tout ce genre de fadaises que je connais, auxquelles j’ai cru, mais qui me sont revenues à la gueule comme un boomerang. J’avale mon verre d’un trait, et en recommande un autre. Le barman ne fait à nouveau aucun commentaire, mais le type se rapproche encore plus, empiétant sur mon espace personnel. Je ne sais pas ce qui me fait réagir : la main sur mon épaule ou la phrase « Réfléchissez à ce que vous faites. » ? Réfléchir ! Je bois pour éviter de penser, pour oublier, alors réfléchir, c’est bien la dernière chose que j’ai envie de faire. Réfléchir ! Peut-être est-ce cette phrase, peut-être est-ce la main sur l’épaule ; je sens la colère, la douleur, la honte et la tristesse se mêler à l’alcool accumulé dans mon sang ; je lève le bras, et frappe du plat de la main le visage de l’inconnu. Je ne fais même pas l’effort de former un poing, en signe évidant de dédain et de raillerie envers l’homme. Un ricanement mauvais sort de ma bouche quand je vois le sang couler de la lèvre de l’homme. Ce dernier oublie-t-il ses beaux principes ? Ou bien l’ai-je insulté, provoqué verbalement, sans m’en rendre compte ? Toujours est-il que je me retrouve à me battre avec lui. Une vraie bataille d’ivrognes, même s’il n’y a que moi qui suis saoul. Coups de poings, coups de pieds, on se mord et se tire même les cheveux. Ca me fait un peu mal, et j’en redemande. Je veux souffrir, alors je frappe plus fort, et l’homme suit le mouvement. Je sens des mains qui tentent de nous séparer, mais deux coups de poings bien placés me permettent de revenir sur mon adversaire.
Je me retrouve soudain sur le siège arrière d’une voiture de police, les mains attachées dans le dos. On me demande nom et prénom, je ne réponds rien. Un policier me dit qu’en plus de mon adversaire, j’ai aussi frappé son collègue dans les parties intimes, et le barman au visage, et que je ferais bien de coopérer, si je ne veux pas aggraver mon cas. Il me demande à nouveau nom et prénom. Je lui réponds simplement Martin. Mon nom de famille me permettrait de sortir sans trop de soucis de cette situation, mais je ne veux pas de faveur, ni de pitié. Je veux avoir mal physiquement. Je veux être malmené. Je veux oublier.
Au commissariat, ils me fouillent avant de me mettre en cellule. La fouille est quelque chose d’humiliant, mais je ressens cette honte comme une délectation. S’ils avaient pris mes empreintes, ils auraient très rapidement su qui j’étais, et m’auraient soit relâché, soit mis dans un endroit isolé, protégé : on n’enferme pas un policier ou un agent fédéral dans la même cellule que les gens « ordinaires ». Cela serait trop dangereux, trop de risques de tomber sur quelqu’un qu’on a déjà arrêté. Ils me poussent sans ménagement dans la cellule. Je repère immédiatement deux gars, dont j’ai mis le frère aîné en prison, après lui avoir tiré une balle dans l’épaule. Je me souviens qu’ils avaient menacé de me faire la peau, à l’époque. Je sais qu’ils m’ont reconnu. Ils attendent simplement que les gardiens s’éloignent. Je n’ai pas peur de mourir. Je suis déjà mort cet après-midi, et cette mort-là est plus douloureuse que tout ce que j’ai jamais ressenti. Même les balles qui sont entrées dans ma chair, faisant couler mon sang, déchirant mes entrailles, n’ont pas été aussi douloureuses. Je n’ai pas peur de mourir, mais je n’en ai pas non plus l’intention. Je veux simplement pouvoir me battre face à la menace, pouvoir appliquer mes arguments, puis, s’il le faut, laisser la place à plus fort ou plus sensé que moi, dans la dignité du combat honnête. Ce qu’on m’a refusé cet après-midi. Ici, j’ai le choix. Cet après-midi, on m’a imposé quelque chose dans un jeu où j’aurais dû avoir mon mot à dire. On m’a trahi. Puis on a évité de me regardé dans les yeux. L’amitié ? La fraternité ? La confiance ? Je croyais connaître tout cela, mais il a fallu qu’ils m’arrachent le cœur pour que je comprenne que tout cela n’était que vaine futilité, tromperie, jeu de dupes. Maintenant, je suis dans cette cellule, et je vais me battre. Je suis encore saoul, mais il me reste assez de lucidité pour choisir soigneusement mon emplacement : le coin de la cellule, j’ai le dos ainsi protégé. Les deux gars se lèvent à peine les gardiens sont-ils hors de vue et d’oreilles. La haine est inscrite sur leurs visages. Le combat sera dur, douloureux. Je souris. Je frappe. J’encaisse. Je serre les dents. Nous restons tous les trois silencieux, pour ne pas avertir les gardiens. Les autres prisonniers nous regardent sans participer, ni sonner l’alerte, ils jouissent du spectacle. Je frappe. J’encaisse. Le monde autour de moi commence à s’évanouir dans la brume. Je frappe. J’encaisse. Je sens mon sang qui s’écoule de mon corps, je sens ma peau se gonfler, je sens mes muscles et mes os protester. Mais je frappe. Et j’encaisse. Et puis, pour la deuxième fois de la journée, on me poignarde. Je sens la lame d’acier taillader ma peau, s’enfoncer, riper sur une côte ; je sens des lames de douleur vriller mon cerveau. Je sombre, et pourtant, ce n’est pas aussi douloureux que cet après-midi.
Je me réveille lentement, mes sens se remettant en marche graduellement, les uns après les autres. Je fixe un plafond blanc, je sens l’odeur caractéristique de l’hôpital. Quand je veux bouger, je sens que ma main est attachée à quelque chose de dur, métallique. Je jette un coup d’œil : je suis menotté au lit. Je souris. Je commence à me débattre, juste pour embêter le monde, juste pour sentir l’acier s’enfoncer dans mon poignet. Une douleur atroce au niveau des côtes me tire un cri. Je me mets alors à hurler des injures, et je vois avec plaisir des gens se précipiter. Une piqûre dans la cuisse, et je sombre à nouveau.
Je me réveille lentement, mes sens se remettant en marche graduellement, les uns après les autres. Je fixe un plafond blanc, je sens l’odeur caractéristique de l’hôpital. Je sais que je suis toujours attaché, et je refais mon petit numéro. Je ne sais pas pourquoi je me délecte de ça, peut-être suis-je devenu fou, peut-être est-ce un moyen pour moi de sortir toute ma souffrance émotionnelle. Je pense que je deviens fou. Fou de douleur. Quand l’aiguille s’enfonce à nouveau dans ma cuisse, je sens des larmes s’échapper de mes yeux. Peut-être est-ce que je cherchais le moyen de les libérer ? Je sombre. Mais je sais déjà que quand je me réveillerai, je ne me débattrai pas, je ne crierai pas.
Je me réveille lentement, mes sens se remettant en marche graduellement, les uns après les autres. Je fixe un plafond blanc, je sens l’odeur caractéristique de l’hôpital. Cette fois, je reste tranquille. Je ne ressens plus ce besoin d’agir, ce besoin de me faire du mal. Je tourne lentement la tête, me sentant observé. Un agent de police est à la porte de ma chambre, il me regarde gentiment. Il sait. Il sait ce que je ressens. Il s’approche de moi en souriant gentiment, me salue, me détache, me dit que j’ai de sacrés poings, qu’il a eu sacrément mal après le coup mal placé que je lui ai envoyé. Il me parle de tout et de rien, je ne dis d’abord rien, puis je réponds par quelques monosyllabes. Il me laisse du temps, il ne me pose pas de questions. Je me sens bien. Puis, s’en comprendre comment, je me mets à lui parler. Des raisons profondes de mon comportement, de ce qu’il s’est passé il y a à peine quelques heures. De cette phrase anodine de Danny alors que nous étions tous autour de la table ovale du bureau. Des sourires complices de Vivian et d’Elena, de Sam qui rougit, du regard qu’elle et Jack se lancent. Et moi qui suis là au milieu d’eux comme un con. Ils sont tous au courant, et moi je suis là. J’ai l’impression que l’on m’a poignardé en plein cœur. Je me lève lentement. Je vois Sam soudain pâlir, les regards furtifs des autres qui se détournent rapidement. Je pars. Et personne ne me retient. Et je me retrouve dans un bar. Est-ce le fait que j’ai appris cette merveilleuse nouvelle de cette façon ? Est-ce le fait que je sois le dernier au courant ? Est-ce le fait que tous mes derniers espoirs sont à présents évanouis ? Est-ce le fait que personne n’a eu le courage de me retenir ? Ou le fait qu’ils ont choisi Sam au lieu de partager leur amitié entre nous deux ? Je pleure à nouveau et cela me fait du bien. L’agent de police m’a écouté, dans ses yeux il n’y a pas de pitié, mais une profonde compréhension qui me fait un bien fou. Finalement il me demande ce que je vais faire.
-Je ne sais pas.
Il continue de me regarder, mais de façon plus intense. Je sais ce qu’il attend de moi, et je sais que maintenant, je peux le lui donner. Non, je ne ferai pas de bêtises.
-Je vais vivre ma vie.
*********************************
Donc, mon inspiration c'est les fics de mimi, qui me coule le moral à chaque fois
J'espère mimi que tu me pardonneras de marcher un peu sur tes plates-bandes, c'est sans prétention aucune!
Il y a des passages que je n'aime pas, mais je ne sais pas comment les changer, donc, c'est parti!
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On m’a poignardé aujourd’hui. Et maintenant, je me retrouve à ce bar, à avaler verre sur verre. J’ai aimé sentir l’alcool me brûler la gorge, mais maintenant, cela ne me fait plus rien. Plus de sensation à ce niveau-là. J’aurais tellement aimé que ce soit la même chose pour tout le reste. A un moment donné, j’ai vu un type s’asseoir à côté de moi, il m’a semblé qu’il me parlait, mais cela ne m’intéressait pas. Je commande un nouveau verre au barman, qui me sert sans faire de commentaires. Mais ce n’est pas le cas du type, qui s’approche un peu plus de moi. Je lui jette un regard torve. Je comprends qu’il me parle d’alcoolisme, de gens qui peuvent m’aider, qu’on est jamais seul, tout ce genre de fadaises que je connais, auxquelles j’ai cru, mais qui me sont revenues à la gueule comme un boomerang. J’avale mon verre d’un trait, et en recommande un autre. Le barman ne fait à nouveau aucun commentaire, mais le type se rapproche encore plus, empiétant sur mon espace personnel. Je ne sais pas ce qui me fait réagir : la main sur mon épaule ou la phrase « Réfléchissez à ce que vous faites. » ? Réfléchir ! Je bois pour éviter de penser, pour oublier, alors réfléchir, c’est bien la dernière chose que j’ai envie de faire. Réfléchir ! Peut-être est-ce cette phrase, peut-être est-ce la main sur l’épaule ; je sens la colère, la douleur, la honte et la tristesse se mêler à l’alcool accumulé dans mon sang ; je lève le bras, et frappe du plat de la main le visage de l’inconnu. Je ne fais même pas l’effort de former un poing, en signe évidant de dédain et de raillerie envers l’homme. Un ricanement mauvais sort de ma bouche quand je vois le sang couler de la lèvre de l’homme. Ce dernier oublie-t-il ses beaux principes ? Ou bien l’ai-je insulté, provoqué verbalement, sans m’en rendre compte ? Toujours est-il que je me retrouve à me battre avec lui. Une vraie bataille d’ivrognes, même s’il n’y a que moi qui suis saoul. Coups de poings, coups de pieds, on se mord et se tire même les cheveux. Ca me fait un peu mal, et j’en redemande. Je veux souffrir, alors je frappe plus fort, et l’homme suit le mouvement. Je sens des mains qui tentent de nous séparer, mais deux coups de poings bien placés me permettent de revenir sur mon adversaire.
Je me retrouve soudain sur le siège arrière d’une voiture de police, les mains attachées dans le dos. On me demande nom et prénom, je ne réponds rien. Un policier me dit qu’en plus de mon adversaire, j’ai aussi frappé son collègue dans les parties intimes, et le barman au visage, et que je ferais bien de coopérer, si je ne veux pas aggraver mon cas. Il me demande à nouveau nom et prénom. Je lui réponds simplement Martin. Mon nom de famille me permettrait de sortir sans trop de soucis de cette situation, mais je ne veux pas de faveur, ni de pitié. Je veux avoir mal physiquement. Je veux être malmené. Je veux oublier.
Au commissariat, ils me fouillent avant de me mettre en cellule. La fouille est quelque chose d’humiliant, mais je ressens cette honte comme une délectation. S’ils avaient pris mes empreintes, ils auraient très rapidement su qui j’étais, et m’auraient soit relâché, soit mis dans un endroit isolé, protégé : on n’enferme pas un policier ou un agent fédéral dans la même cellule que les gens « ordinaires ». Cela serait trop dangereux, trop de risques de tomber sur quelqu’un qu’on a déjà arrêté. Ils me poussent sans ménagement dans la cellule. Je repère immédiatement deux gars, dont j’ai mis le frère aîné en prison, après lui avoir tiré une balle dans l’épaule. Je me souviens qu’ils avaient menacé de me faire la peau, à l’époque. Je sais qu’ils m’ont reconnu. Ils attendent simplement que les gardiens s’éloignent. Je n’ai pas peur de mourir. Je suis déjà mort cet après-midi, et cette mort-là est plus douloureuse que tout ce que j’ai jamais ressenti. Même les balles qui sont entrées dans ma chair, faisant couler mon sang, déchirant mes entrailles, n’ont pas été aussi douloureuses. Je n’ai pas peur de mourir, mais je n’en ai pas non plus l’intention. Je veux simplement pouvoir me battre face à la menace, pouvoir appliquer mes arguments, puis, s’il le faut, laisser la place à plus fort ou plus sensé que moi, dans la dignité du combat honnête. Ce qu’on m’a refusé cet après-midi. Ici, j’ai le choix. Cet après-midi, on m’a imposé quelque chose dans un jeu où j’aurais dû avoir mon mot à dire. On m’a trahi. Puis on a évité de me regardé dans les yeux. L’amitié ? La fraternité ? La confiance ? Je croyais connaître tout cela, mais il a fallu qu’ils m’arrachent le cœur pour que je comprenne que tout cela n’était que vaine futilité, tromperie, jeu de dupes. Maintenant, je suis dans cette cellule, et je vais me battre. Je suis encore saoul, mais il me reste assez de lucidité pour choisir soigneusement mon emplacement : le coin de la cellule, j’ai le dos ainsi protégé. Les deux gars se lèvent à peine les gardiens sont-ils hors de vue et d’oreilles. La haine est inscrite sur leurs visages. Le combat sera dur, douloureux. Je souris. Je frappe. J’encaisse. Je serre les dents. Nous restons tous les trois silencieux, pour ne pas avertir les gardiens. Les autres prisonniers nous regardent sans participer, ni sonner l’alerte, ils jouissent du spectacle. Je frappe. J’encaisse. Le monde autour de moi commence à s’évanouir dans la brume. Je frappe. J’encaisse. Je sens mon sang qui s’écoule de mon corps, je sens ma peau se gonfler, je sens mes muscles et mes os protester. Mais je frappe. Et j’encaisse. Et puis, pour la deuxième fois de la journée, on me poignarde. Je sens la lame d’acier taillader ma peau, s’enfoncer, riper sur une côte ; je sens des lames de douleur vriller mon cerveau. Je sombre, et pourtant, ce n’est pas aussi douloureux que cet après-midi.
Je me réveille lentement, mes sens se remettant en marche graduellement, les uns après les autres. Je fixe un plafond blanc, je sens l’odeur caractéristique de l’hôpital. Quand je veux bouger, je sens que ma main est attachée à quelque chose de dur, métallique. Je jette un coup d’œil : je suis menotté au lit. Je souris. Je commence à me débattre, juste pour embêter le monde, juste pour sentir l’acier s’enfoncer dans mon poignet. Une douleur atroce au niveau des côtes me tire un cri. Je me mets alors à hurler des injures, et je vois avec plaisir des gens se précipiter. Une piqûre dans la cuisse, et je sombre à nouveau.
Je me réveille lentement, mes sens se remettant en marche graduellement, les uns après les autres. Je fixe un plafond blanc, je sens l’odeur caractéristique de l’hôpital. Je sais que je suis toujours attaché, et je refais mon petit numéro. Je ne sais pas pourquoi je me délecte de ça, peut-être suis-je devenu fou, peut-être est-ce un moyen pour moi de sortir toute ma souffrance émotionnelle. Je pense que je deviens fou. Fou de douleur. Quand l’aiguille s’enfonce à nouveau dans ma cuisse, je sens des larmes s’échapper de mes yeux. Peut-être est-ce que je cherchais le moyen de les libérer ? Je sombre. Mais je sais déjà que quand je me réveillerai, je ne me débattrai pas, je ne crierai pas.
Je me réveille lentement, mes sens se remettant en marche graduellement, les uns après les autres. Je fixe un plafond blanc, je sens l’odeur caractéristique de l’hôpital. Cette fois, je reste tranquille. Je ne ressens plus ce besoin d’agir, ce besoin de me faire du mal. Je tourne lentement la tête, me sentant observé. Un agent de police est à la porte de ma chambre, il me regarde gentiment. Il sait. Il sait ce que je ressens. Il s’approche de moi en souriant gentiment, me salue, me détache, me dit que j’ai de sacrés poings, qu’il a eu sacrément mal après le coup mal placé que je lui ai envoyé. Il me parle de tout et de rien, je ne dis d’abord rien, puis je réponds par quelques monosyllabes. Il me laisse du temps, il ne me pose pas de questions. Je me sens bien. Puis, s’en comprendre comment, je me mets à lui parler. Des raisons profondes de mon comportement, de ce qu’il s’est passé il y a à peine quelques heures. De cette phrase anodine de Danny alors que nous étions tous autour de la table ovale du bureau. Des sourires complices de Vivian et d’Elena, de Sam qui rougit, du regard qu’elle et Jack se lancent. Et moi qui suis là au milieu d’eux comme un con. Ils sont tous au courant, et moi je suis là. J’ai l’impression que l’on m’a poignardé en plein cœur. Je me lève lentement. Je vois Sam soudain pâlir, les regards furtifs des autres qui se détournent rapidement. Je pars. Et personne ne me retient. Et je me retrouve dans un bar. Est-ce le fait que j’ai appris cette merveilleuse nouvelle de cette façon ? Est-ce le fait que je sois le dernier au courant ? Est-ce le fait que tous mes derniers espoirs sont à présents évanouis ? Est-ce le fait que personne n’a eu le courage de me retenir ? Ou le fait qu’ils ont choisi Sam au lieu de partager leur amitié entre nous deux ? Je pleure à nouveau et cela me fait du bien. L’agent de police m’a écouté, dans ses yeux il n’y a pas de pitié, mais une profonde compréhension qui me fait un bien fou. Finalement il me demande ce que je vais faire.
-Je ne sais pas.
Il continue de me regarder, mais de façon plus intense. Je sais ce qu’il attend de moi, et je sais que maintenant, je peux le lui donner. Non, je ne ferai pas de bêtises.
-Je vais vivre ma vie.
FIN
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Donc, mon inspiration c'est les fics de mimi, qui me coule le moral à chaque fois
J'espère mimi que tu me pardonneras de marcher un peu sur tes plates-bandes, c'est sans prétention aucune!
Dernière édition par Mouchette le Dim 30 Mar - 18:46, édité 1 fois
Mouchette- Directeur Adjoint
- Nombre de messages : 3584
Age : 43
Localisation : Suisse
Date d'inscription : 15/09/2006
Re: On m’a poignardé aujourd’hui (PG13)
oh la vache !!!
c'est ... tuant !! sans jeu de mot, non le terme excate, une vraie tuerie !!! géant quoi !!
j'en suis restée la bouche ouverte !!!!
bravo à toi la miss
c'est ... tuant !! sans jeu de mot, non le terme excate, une vraie tuerie !!! géant quoi !!
j'en suis restée la bouche ouverte !!!!
bravo à toi la miss
Théana- Président des USA
- Nombre de messages : 9841
Localisation : sous la couette, de préférence ...
Date d'inscription : 08/10/2006
Re: On m’a poignardé aujourd’hui (PG13)
Je suis tombée dessus par hasard et OMG ....
C'était...je trouve même pas de mots !
Bon allez je vais faire un effort en disant que c'était BRILLANT MAGISTRAL PRENANT SUPERBEMENT ECRIT MAGNIFIQUE !!!
Je l'ai lu d'une traite et franchement...ben respect quoi !
C'était...je trouve même pas de mots !
Bon allez je vais faire un effort en disant que c'était BRILLANT MAGISTRAL PRENANT SUPERBEMENT ECRIT MAGNIFIQUE !!!
Je l'ai lu d'une traite et franchement...ben respect quoi !
Re: On m’a poignardé aujourd’hui (PG13)
J'ai adoré !!!!
Merci beaucoup (même si ça fait mal de voir mon petit Martin chéri dans cet état !!! )
Bravo à toi !
Scully- Président des USA
- Nombre de messages : 9198
Age : 47
Localisation : Bretagne
Date d'inscription : 05/02/2006
Re: On m’a poignardé aujourd’hui (PG13)
Alors là ... moi aussi tu m'as sciée avec ce shot...
C'est fou ce que des épisodes peuvent procurer à certaines comme inspiration... (en même temps, les scénaristes ont cas être meilleurs...)
Mais là, encore une fois la détresse de Martin si bien décrite (au passage, t'as rien à changer, toi qui disais que tu n'étais pas satisfaite de certains passages) , et puis tout quoi !!
Trop bien Mouchette... surtout lorsqu'on ne s'attend pas à te lire....
C'est fou ce que des épisodes peuvent procurer à certaines comme inspiration... (en même temps, les scénaristes ont cas être meilleurs...)
Mais là, encore une fois la détresse de Martin si bien décrite (au passage, t'as rien à changer, toi qui disais que tu n'étais pas satisfaite de certains passages) , et puis tout quoi !!
Trop bien Mouchette... surtout lorsqu'on ne s'attend pas à te lire....
Re: On m’a poignardé aujourd’hui (PG13)
MOUCHETTE JE N'AI 'un smily pour te dire ce que j'en ai pensé
respect1: respect1: respect1:
ranchement je te la pique !!!
j'ai dévoré ce passage, le coeur sérré...c'était génat, magnifique, fantastique !!!
encore bravo c'est fou ce que tu as de talent...tu parles de Martin avec tellement de force de vérité...je te jure que s'en est boulversant !!!
bravo bravo !!
respect1: respect1: respect1:
ranchement je te la pique !!!
j'ai dévoré ce passage, le coeur sérré...c'était génat, magnifique, fantastique !!!
encore bravo c'est fou ce que tu as de talent...tu parles de Martin avec tellement de force de vérité...je te jure que s'en est boulversant !!!
bravo bravo !!
Re: On m’a poignardé aujourd’hui (PG13)
Bravo...mais c'est qu'elle m'aurait presque fait pleurer la vilaine...
Tu peux continuer à marcher sur "mes" plates bandes qui ne sont pas les miennes d'ailleurs pour nous faire de belles choses comme ça Je n'ai pas cette prétention.
Je ne serai pas étonnée d'ailleurs de voir Martin échouer dans un bar et qu'il apprenne la nouvelle ainsi...
Continues... Par contre, J'aurai un "conseil". Là, c'est la lectrice qui parle mais peut-être que ça ne gêne que moi... Tu devrais essayer d"aérer" ton texte en découpant plus tes paragraphes...c'est plus fluide à lire...mais ce conseil n'engage que moi...
Euh...bon je vais my mettre. A quand une autres ?
Tu peux continuer à marcher sur "mes" plates bandes qui ne sont pas les miennes d'ailleurs pour nous faire de belles choses comme ça Je n'ai pas cette prétention.
Je ne serai pas étonnée d'ailleurs de voir Martin échouer dans un bar et qu'il apprenne la nouvelle ainsi...
Continues... Par contre, J'aurai un "conseil". Là, c'est la lectrice qui parle mais peut-être que ça ne gêne que moi... Tu devrais essayer d"aérer" ton texte en découpant plus tes paragraphes...c'est plus fluide à lire...mais ce conseil n'engage que moi...
Euh...bon je vais my mettre. A quand une autres ?
mimi- Directeur du FBI
- Nombre de messages : 4074
Age : 51
Localisation : Aux MAA ( Martin's Addicted Anonyms )
Date d'inscription : 16/03/2006
Re: On m’a poignardé aujourd’hui (PG13)
Merci beaucoup les filles, vos commentaires me vont droit au coeur!
D'habitude, je ne mets jamais (ou du moins j'essaye de ne pas mettre) d'aussi gros blocs de texte, mais pour ce shot, je ne sais pas comment expliquer ça, mais je trouvais que "aérer" trop ne rendrait pas service à l'ambiance que je voulais rendre. Mais merci du conseil!Tu devrais essayer d"aérer" ton texte en découpant plus tes paragraphes...c'est plus fluide à lire...mais ce conseil n'engage que moi...
Mouchette- Directeur Adjoint
- Nombre de messages : 3584
Age : 43
Localisation : Suisse
Date d'inscription : 15/09/2006
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