Vin, you're a Tanner (complète) (PG13)
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Vin, you're a Tanner (complète) (PG13)
Voilà une nouvelle fic. Je ne sais pas si ça va intéresser/plaire à beaucoup de monde, car c'est un crossover avec M7 ATF LB... Ca veut tout dire, mais... pas sûre que grand-monde connaisse Alors, si ça plaît/intéresse, je mettrai tout ce que j'ai prévu (mais pas encore écrit ), sinon, je m'arrêterai avant...
***********************************************************************
Martin regardait incrédule ce qu’il avait sous les yeux. Personne ne bougeait, les uns terrifiés car ne sachant pas qui étaient tous ces gens, les autres atterrés, dégoûtés, révoltés par cette vision. Martin ferma les yeux le temps de se recomposer une attitude, puis reprit le commandement des opérations. Il fit sortir les hommes les plus lourdement armés, pour ne pas effrayer plus les enfants. Il autorisa les ambulanciers à monter, et fit signe aux autres agents de se mettre au travail : libérer tous ces enfants, essayer de les rassurer. Au moment où les agents bougèrent, ce fut comme si tout se remettait en mouvement : les enfants commencèrent à pleurer, à crier, à tirer sur leurs liens, ou ils se recroquevillèrent sur leurs mauvaises couches. Cette scène était un choc pour tous les agents, policiers et ambulanciers, qui retenaient difficilement leurs larmes. Martin sursauta quand sa radio grésilla.
-Quoi ?! aboya le jeune agent.
Un enfant sursauta à son cri, et se mit à pleurer plus fort. Martin maudit sa maladresse, mais ses nerfs étaient mis à rude épreuve.
-Martin, c’est Jack.
Le ton de Jack était professionnel, mais Martin entendit beaucoup plus dans la voix son patron. Lui aussi était choqué. Qu’avait-il trouvé avec son équipe ?
-Jack, nous avons trouvé une sorte d’ancien atelier. Et… et dedans… Jack, il y a une vingtaine d’enfants, ici ! Dans des conditions de
Martin ferma les yeux, tentant de retrouver son calme. Cela ne lui ressemblait pas de bégayer en pleine affaire, il savait d’habitude rester très professionnel dans ses rapports à Jack. Mais là… Par chance, Jack intervint gentiment :
-Martin, je comprends. Nous avons trouvé la même situation ici. Et je peux te dire que celui qui organisait ce sale trafic est maintenant entre nos mains. Nous avons réussi à l’arrêter, et je te promets qu’il va nous balancer tous ses complices !
Martin hocha la tête, inconscient que Jack ne pouvait le voir. Il savait que son patron était très doué pour faire parler les pires salauds, il pouvait lui faire confiance.
-Martin, est-ce que tu peux finir le travail là où tu es ?
-Oui… oui, c’est bon, je m’occupe de tout.
Martin respira un bon coup. Dire qu’ils avaient eu connaissance de ce trafic d’enfants seulement il y avait trois jours. Et pourtant il durait depuis plusieurs mois. Mais les trafiquants ne s’en prenaient qu’à des enfants des rues, ou de familles pauvres, d’immigrés, bref, à des enfants dont les parents, s’ils en avaient, avaient trop peur de la police pour l’avertir. Mais il y avait trois jours, ils avaient commis une erreur : ils avaient enlevé un petit garçon de 5 ans, dont la famille avait eu le courage d’avertir la police. Peu à peu, l’équipe de Jack Malone avait découvert l’impensable : il y avait un trafic d’enfants en plein New York. Ces enfants disparaissaient du jour au lendemain. Certains étaient sortis du pays, d’autres partaient à l’autre bout des USA, pour des raisons toutes plus ignobles les unes que les autres. L’équipe avait identifié deux caches possibles, où les enfants attendaient avant d’être transférés. Jack, Vivian et Sam s’occupaient de l’une d’elles, et Martin et Danny de l’autre.
Martin délia les mains d’une fillette, qui se coula dans ses bras en pleurant et appelant sa maman. Martin la serra contre son cœur, lui disant que ses parents seraient bientôt près d’elle, puis la laissa dans les bras d’une ambulancière. Avant de se tourner vers l’enfant suivant, il jeta un coup d’œil autour de lui : les visages de ses collègues étaient graves, chacun essayant de maîtriser ses émotions à sa manière. Certains versaient une larme entre deux enfants, d’autres, comme Danny, prenaient un visage dur, qui s’adoucissait au moment où ils se penchaient vers un enfant. Les plus jeunes des enfants n’avaient pas 4 ans ; ceux-ci se cramponnaient à leurs sauveurs, en pleurant ouvertement. Les plus âgés, d’une dizaine d’années, étaient parfois plus méfiants, tentaient parfois de se montrer « braves » ; c’était probablement des enfants des rues, qui avaient déjà vu beaucoup trop de choses dans leur courte vie. Pourtant, tous finissaient invariablement dans les bras des sauveteurs, soulagés que leur calvaire soit fini.
Martin s’agenouilla devant une autre fillette, lui parlant doucement, et à nouveau il sentit le petit corps chercher protection contre sa poitrine. Quand il se releva, regardant la fillette s’éloigner dans les bras d’un ambulancier, Martin sécha une larme, laissant à nouveau vagabonder son regard. Soudain, il reçut comme un choc. Ses yeux se bloquèrent sur deux billes bleues, profondes, pleines de douleurs et de questions. Martin fut comme hypnotisé par ce regard. Tout ce qu’il y avait autour de lui sembla se fondre dans un néant lointain. Il n’y avait que lui et ces yeux bleus qui le fixaient, semblant l’appeler. Il eut soudain conscience d’un mouvement près du petit garçon à qui appartenaient ces yeux ; il vit Danny qui tentait de rassurer l’enfant, il le vit avancer la main pour le délier. La réaction de l’enfant fut si violente que Martin en eut mal au cœur : il se recroquevilla le plus loin possible de Danny, le fixant de ses yeux bleus comme s’il le défiait de l’approcher. Martin, libéré de ce sentiment hypnotique, s’avança vers eux. Sans faire attention à son collègue, qui le regarda étonné, il s’agenouilla devant l’enfant, rivant à nouveau son regard dans le sien. Il avança la main, sans qu’il réagisse, le libéra de ses liens, et soudain, il sentit l’enfant se coller littéralement contre lui, serrant son cou de ses petits bras à l’en étouffer. Martin sentit un flot d’émotions le parcourir, il ressentit quelque chose qu’il n’avait jamais ressenti, mais n’arrivait pas à comprendre ce que c’était.
-Hey, tout va bien maintenant. Je m’appelle Martin, et on va s’occuper de toi.
Martin aperçut à peine Danny qui se relevait et s’éloignait afin de s’occuper d’un autre enfant. Il ne vit pas l’étrange regard qu’il lui lança. Il sentait au fond de son cœur qu’il devait s’occuper de cet enfant.
-Comment est-ce que tu t’appelles ?
L’enfant ne répondit pas. Il respirait rapidement, secoué de tremblements, comme s’il se retenait de pleurer. Martin reprit d’une voix douce :
-Eh, bonhomme, tu peux pleurer, tu sais. Tu me diras ton nom plus tard, pour qu’on puisse te ramener à tes parents.
Un ambulancier s’approcha d’eux, prêt à prendre en charge le petit. Martin hésita, mais que pouvait-il faire de plus ? Et puis, l’enfant avait besoin d’être soigné, ausculté. Il voulut le tendre à l’ambulancier, mais le petit, devinant son geste, eut un petit cri et serra plus fort ses bras, entourant encore sa taille de ses petites jambes.
-Ça va aller, bonhomme, cet ambulancier est aussi là pour t’aider.
La seule réponse fut un mouvement de tête négatif et un sanglot.
-Très bien, voilà ce qu’on va faire. Je vais t’allonger sur une civière, l’ambulancier va t’examiner et moi je te tiendrai la main tout du long. Qu’est-ce que tu en dis ?
L’enfant leva lentement la tête, plongeant ses yeux dans ceux de Martin, cherchant à savoir si l’agent lui disait bien la vérité. Martin se laissa examiner par ces yeux qui semblaient plonger jusqu’à son âme. La réponse que l’enfant trouva dut le satisfaire, car il se laissa déposer sur la civière. Mais sa main agrippa fortement celle de Martin. L’ambulancier l’examina rapidement, tentant de rassurer l’enfant qui restait crispé sous ses mains. Il dut s’y prendre plusieurs fois pour insérer l’aiguille de la perfusion, sous le regard aigu de l’enfant.
-Il est déshydraté et affamé. Je dois l’amener à l’hôpital.
-Non !
Le cri soudain de l’enfant, premier mot qu’il prononçait depuis sa découverte, fit se retourner plusieurs sauveteurs.
-Hey, bonhomme, tu dois aller à l’hôpital, intervint Martin. Tu penses que ce sera plus facile pour toi si je viens avec ?
L’enfant le regarda avec espoir, et Martin sentit son cœur battre un peu plus vite. Pourquoi cet enfant lui faisait-il autant confiance ? Pourquoi lui-même sentait-il le besoin de le protéger autant ? Lui plutôt qu’un autre ?
-Très bien, alors je viens avec toi.
-Martin…
Danny s’était approché de son collègue, il voulait l’avertir que ce qu’il faisait n’était pas très correct. Martin était le leader sur cette intervention, il ne pouvait pas tout laisser tomber pour accompagner un enfant à l’hôpital. Et Danny sentait bien que son collègue s’attachait un peu trop à lui. Il savait que Martin avait un contact facile avec les enfants, qu’il aimait par-dessus tout les protéger et les rassurer, mais là, les sentiments qu’il exprimait étaient si forts que Danny avait un peu peur. Pas que Martin fasse du mal à l’enfant, mais qu’il s’attache trop à lui. Ce n’était pas bien, ni pour l’un, ni pour l’autre.
-Martin, tu ne peux pas quitter l’intervention comme ça.
-Danny, ce gamin sera incontrôlable si je ne l’accompagne pas. Il a déjà assez souffert pour ne pas être terrorisé dans les mains de ses sauveteurs. Je vais l’accompagner, je n’ai pas le choix. Je laisse la suite des opérations entre tes mains.
Danny secoua la tête, perturbé par le comportement de son collègue. Il le regarda s’éloigner, tenant toujours la main de l’enfant, lui parlant gentiment, le rassurant. Il voyait très bien que le gosse se raccrochait à lui, comme s’il ne pouvait faire confiance qu’à lui. Danny jeta un coup d’œil autour de lui : il restait beaucoup de travail à faire, alors il se secoua et se remit au boulot.
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Martin regardait incrédule ce qu’il avait sous les yeux. Personne ne bougeait, les uns terrifiés car ne sachant pas qui étaient tous ces gens, les autres atterrés, dégoûtés, révoltés par cette vision. Martin ferma les yeux le temps de se recomposer une attitude, puis reprit le commandement des opérations. Il fit sortir les hommes les plus lourdement armés, pour ne pas effrayer plus les enfants. Il autorisa les ambulanciers à monter, et fit signe aux autres agents de se mettre au travail : libérer tous ces enfants, essayer de les rassurer. Au moment où les agents bougèrent, ce fut comme si tout se remettait en mouvement : les enfants commencèrent à pleurer, à crier, à tirer sur leurs liens, ou ils se recroquevillèrent sur leurs mauvaises couches. Cette scène était un choc pour tous les agents, policiers et ambulanciers, qui retenaient difficilement leurs larmes. Martin sursauta quand sa radio grésilla.
-Quoi ?! aboya le jeune agent.
Un enfant sursauta à son cri, et se mit à pleurer plus fort. Martin maudit sa maladresse, mais ses nerfs étaient mis à rude épreuve.
-Martin, c’est Jack.
Le ton de Jack était professionnel, mais Martin entendit beaucoup plus dans la voix son patron. Lui aussi était choqué. Qu’avait-il trouvé avec son équipe ?
-Jack, nous avons trouvé une sorte d’ancien atelier. Et… et dedans… Jack, il y a une vingtaine d’enfants, ici ! Dans des conditions de
Martin ferma les yeux, tentant de retrouver son calme. Cela ne lui ressemblait pas de bégayer en pleine affaire, il savait d’habitude rester très professionnel dans ses rapports à Jack. Mais là… Par chance, Jack intervint gentiment :
-Martin, je comprends. Nous avons trouvé la même situation ici. Et je peux te dire que celui qui organisait ce sale trafic est maintenant entre nos mains. Nous avons réussi à l’arrêter, et je te promets qu’il va nous balancer tous ses complices !
Martin hocha la tête, inconscient que Jack ne pouvait le voir. Il savait que son patron était très doué pour faire parler les pires salauds, il pouvait lui faire confiance.
-Martin, est-ce que tu peux finir le travail là où tu es ?
-Oui… oui, c’est bon, je m’occupe de tout.
Martin respira un bon coup. Dire qu’ils avaient eu connaissance de ce trafic d’enfants seulement il y avait trois jours. Et pourtant il durait depuis plusieurs mois. Mais les trafiquants ne s’en prenaient qu’à des enfants des rues, ou de familles pauvres, d’immigrés, bref, à des enfants dont les parents, s’ils en avaient, avaient trop peur de la police pour l’avertir. Mais il y avait trois jours, ils avaient commis une erreur : ils avaient enlevé un petit garçon de 5 ans, dont la famille avait eu le courage d’avertir la police. Peu à peu, l’équipe de Jack Malone avait découvert l’impensable : il y avait un trafic d’enfants en plein New York. Ces enfants disparaissaient du jour au lendemain. Certains étaient sortis du pays, d’autres partaient à l’autre bout des USA, pour des raisons toutes plus ignobles les unes que les autres. L’équipe avait identifié deux caches possibles, où les enfants attendaient avant d’être transférés. Jack, Vivian et Sam s’occupaient de l’une d’elles, et Martin et Danny de l’autre.
Martin délia les mains d’une fillette, qui se coula dans ses bras en pleurant et appelant sa maman. Martin la serra contre son cœur, lui disant que ses parents seraient bientôt près d’elle, puis la laissa dans les bras d’une ambulancière. Avant de se tourner vers l’enfant suivant, il jeta un coup d’œil autour de lui : les visages de ses collègues étaient graves, chacun essayant de maîtriser ses émotions à sa manière. Certains versaient une larme entre deux enfants, d’autres, comme Danny, prenaient un visage dur, qui s’adoucissait au moment où ils se penchaient vers un enfant. Les plus jeunes des enfants n’avaient pas 4 ans ; ceux-ci se cramponnaient à leurs sauveurs, en pleurant ouvertement. Les plus âgés, d’une dizaine d’années, étaient parfois plus méfiants, tentaient parfois de se montrer « braves » ; c’était probablement des enfants des rues, qui avaient déjà vu beaucoup trop de choses dans leur courte vie. Pourtant, tous finissaient invariablement dans les bras des sauveteurs, soulagés que leur calvaire soit fini.
Martin s’agenouilla devant une autre fillette, lui parlant doucement, et à nouveau il sentit le petit corps chercher protection contre sa poitrine. Quand il se releva, regardant la fillette s’éloigner dans les bras d’un ambulancier, Martin sécha une larme, laissant à nouveau vagabonder son regard. Soudain, il reçut comme un choc. Ses yeux se bloquèrent sur deux billes bleues, profondes, pleines de douleurs et de questions. Martin fut comme hypnotisé par ce regard. Tout ce qu’il y avait autour de lui sembla se fondre dans un néant lointain. Il n’y avait que lui et ces yeux bleus qui le fixaient, semblant l’appeler. Il eut soudain conscience d’un mouvement près du petit garçon à qui appartenaient ces yeux ; il vit Danny qui tentait de rassurer l’enfant, il le vit avancer la main pour le délier. La réaction de l’enfant fut si violente que Martin en eut mal au cœur : il se recroquevilla le plus loin possible de Danny, le fixant de ses yeux bleus comme s’il le défiait de l’approcher. Martin, libéré de ce sentiment hypnotique, s’avança vers eux. Sans faire attention à son collègue, qui le regarda étonné, il s’agenouilla devant l’enfant, rivant à nouveau son regard dans le sien. Il avança la main, sans qu’il réagisse, le libéra de ses liens, et soudain, il sentit l’enfant se coller littéralement contre lui, serrant son cou de ses petits bras à l’en étouffer. Martin sentit un flot d’émotions le parcourir, il ressentit quelque chose qu’il n’avait jamais ressenti, mais n’arrivait pas à comprendre ce que c’était.
-Hey, tout va bien maintenant. Je m’appelle Martin, et on va s’occuper de toi.
Martin aperçut à peine Danny qui se relevait et s’éloignait afin de s’occuper d’un autre enfant. Il ne vit pas l’étrange regard qu’il lui lança. Il sentait au fond de son cœur qu’il devait s’occuper de cet enfant.
-Comment est-ce que tu t’appelles ?
L’enfant ne répondit pas. Il respirait rapidement, secoué de tremblements, comme s’il se retenait de pleurer. Martin reprit d’une voix douce :
-Eh, bonhomme, tu peux pleurer, tu sais. Tu me diras ton nom plus tard, pour qu’on puisse te ramener à tes parents.
Un ambulancier s’approcha d’eux, prêt à prendre en charge le petit. Martin hésita, mais que pouvait-il faire de plus ? Et puis, l’enfant avait besoin d’être soigné, ausculté. Il voulut le tendre à l’ambulancier, mais le petit, devinant son geste, eut un petit cri et serra plus fort ses bras, entourant encore sa taille de ses petites jambes.
-Ça va aller, bonhomme, cet ambulancier est aussi là pour t’aider.
La seule réponse fut un mouvement de tête négatif et un sanglot.
-Très bien, voilà ce qu’on va faire. Je vais t’allonger sur une civière, l’ambulancier va t’examiner et moi je te tiendrai la main tout du long. Qu’est-ce que tu en dis ?
L’enfant leva lentement la tête, plongeant ses yeux dans ceux de Martin, cherchant à savoir si l’agent lui disait bien la vérité. Martin se laissa examiner par ces yeux qui semblaient plonger jusqu’à son âme. La réponse que l’enfant trouva dut le satisfaire, car il se laissa déposer sur la civière. Mais sa main agrippa fortement celle de Martin. L’ambulancier l’examina rapidement, tentant de rassurer l’enfant qui restait crispé sous ses mains. Il dut s’y prendre plusieurs fois pour insérer l’aiguille de la perfusion, sous le regard aigu de l’enfant.
-Il est déshydraté et affamé. Je dois l’amener à l’hôpital.
-Non !
Le cri soudain de l’enfant, premier mot qu’il prononçait depuis sa découverte, fit se retourner plusieurs sauveteurs.
-Hey, bonhomme, tu dois aller à l’hôpital, intervint Martin. Tu penses que ce sera plus facile pour toi si je viens avec ?
L’enfant le regarda avec espoir, et Martin sentit son cœur battre un peu plus vite. Pourquoi cet enfant lui faisait-il autant confiance ? Pourquoi lui-même sentait-il le besoin de le protéger autant ? Lui plutôt qu’un autre ?
-Très bien, alors je viens avec toi.
-Martin…
Danny s’était approché de son collègue, il voulait l’avertir que ce qu’il faisait n’était pas très correct. Martin était le leader sur cette intervention, il ne pouvait pas tout laisser tomber pour accompagner un enfant à l’hôpital. Et Danny sentait bien que son collègue s’attachait un peu trop à lui. Il savait que Martin avait un contact facile avec les enfants, qu’il aimait par-dessus tout les protéger et les rassurer, mais là, les sentiments qu’il exprimait étaient si forts que Danny avait un peu peur. Pas que Martin fasse du mal à l’enfant, mais qu’il s’attache trop à lui. Ce n’était pas bien, ni pour l’un, ni pour l’autre.
-Martin, tu ne peux pas quitter l’intervention comme ça.
-Danny, ce gamin sera incontrôlable si je ne l’accompagne pas. Il a déjà assez souffert pour ne pas être terrorisé dans les mains de ses sauveteurs. Je vais l’accompagner, je n’ai pas le choix. Je laisse la suite des opérations entre tes mains.
Danny secoua la tête, perturbé par le comportement de son collègue. Il le regarda s’éloigner, tenant toujours la main de l’enfant, lui parlant gentiment, le rassurant. Il voyait très bien que le gosse se raccrochait à lui, comme s’il ne pouvait faire confiance qu’à lui. Danny jeta un coup d’œil autour de lui : il restait beaucoup de travail à faire, alors il se secoua et se remit au boulot.
Dernière édition par Mouchette le Dim 30 Mar - 18:50, édité 2 fois
Mouchette- Directeur Adjoint
- Nombre de messages : 3584
Age : 43
Localisation : Suisse
Date d'inscription : 15/09/2006
Re: Vin, you're a Tanner (complète) (PG13)
Mouchette a écrit:Voilà une nouvelle fic. Je ne sais pas si ça va intéresser/plaire à beaucoup de monde, car c'est un crossover avec M7 ATF LB... Ca veut tout dire, mais... pas sûre que grand-monde connaisse Alors, si ça plaît/intéresse, je mettrai tout ce que j'ai prévu (mais pas encore écrit ), sinon, je m'arrêterai avant...
T'as pas intérêt à t'arrêter avant...
Parce que t'auras au moins une lectrice jusqu'au bout et t'as pas intérêt à la décevoir !!!!!
Moi j'adore déjà... et j'attends de voir ce qui se trame entre Martin et l'enfant... et le savon que va se prendre Martin par Jack...
T'as une suite ??? (pas trop boulet déjà la fille.. )
Re: Vin, you're a Tanner (complète) (PG13)
+1 avec Clairounette!!!!!!!!!!!
Ce début est plus que prometteur mais dis moi si tu avais l'iltention de nous faire pleurer c'est gagné
Qu'est ce que c'est beau!!!!!!
J'avoue, je ne connais pas, mais ce début m'a comme hypnotisée moi et j'ai vraiment hate d'avoir la suite, c'est cro,cro bien écrit
Et ce petit gars, c'est qui pour que Martin s'y attache comme ça? même si je peux comprendre qu'on puisse fondre devant un petit bout de chou
Par contre quand tonton Jack va savoir qu'il est partit!!!!ralalalal il va se faire engu****
J'en redemande moi
Ce début est plus que prometteur mais dis moi si tu avais l'iltention de nous faire pleurer c'est gagné
Qu'est ce que c'est beau!!!!!!
car c'est un crossover avec M7 ATF LB...
J'avoue, je ne connais pas, mais ce début m'a comme hypnotisée moi et j'ai vraiment hate d'avoir la suite, c'est cro,cro bien écrit
Et ce petit gars, c'est qui pour que Martin s'y attache comme ça? même si je peux comprendre qu'on puisse fondre devant un petit bout de chou
Par contre quand tonton Jack va savoir qu'il est partit!!!!ralalalal il va se faire engu****
J'en redemande moi
clara- Président des USA
- Nombre de messages : 8775
Age : 44
Localisation : sous la douche!
Date d'inscription : 21/08/2006
Re: Vin, you're a Tanner (complète) (PG13)
cool une nouvelle fic et avec un premier bout d'enfer !!!!!! génial
et aucun soucis pour le cross over, nous on suivra !!!
tu peux juste m'éclairer sur les séries que tu cites, je les connais pas
la suite !!!!
et aucun soucis pour le cross over, nous on suivra !!!
tu peux juste m'éclairer sur les séries que tu cites, je les connais pas
la suite !!!!
Théana- Président des USA
- Nombre de messages : 9841
Localisation : sous la couette, de préférence ...
Date d'inscription : 08/10/2006
Re: Vin, you're a Tanner (complète) (PG13)
Je ne connais pas.... mais SURTOUT NE T'ARRETES PAS !!!!!
Début trés prometteur !!!
Vite une suite:bounce:
Début trés prometteur !!!
Vite une suite:bounce:
Scully- Président des USA
- Nombre de messages : 9198
Age : 47
Localisation : Bretagne
Date d'inscription : 05/02/2006
Re: Vin, you're a Tanner (complète) (PG13)
Merci beaucoup les filles
Non, ce n'est pas une suite (ça y est, je recommence, pas taper, svp ), mais juste pour vous expliquer le "crossover avec M7 ATF LB..."
En fait, ce n'est qu'une seule série: M7 = the magnificent seven
Transposée à notre époque: ATF = Bureau of Alcohol, Tobbaco, Firearms and Explosives
et dont 2 personnages sont, dans les fics de cet univers, 2 enfants recueillis par les 5 autres toujours adultes (LB = Little Britches)... J'aime beaucoup cet univers créé par des auteurs de fics anglophones.
J'espère être plus ou moins claire
Voilà, si vous avez des questions, n'hésitez pas!
Non, ce n'est pas une suite (ça y est, je recommence, pas taper, svp ), mais juste pour vous expliquer le "crossover avec M7 ATF LB..."
En fait, ce n'est qu'une seule série: M7 = the magnificent seven
Transposée à notre époque: ATF = Bureau of Alcohol, Tobbaco, Firearms and Explosives
et dont 2 personnages sont, dans les fics de cet univers, 2 enfants recueillis par les 5 autres toujours adultes (LB = Little Britches)... J'aime beaucoup cet univers créé par des auteurs de fics anglophones.
J'espère être plus ou moins claire
Voilà, si vous avez des questions, n'hésitez pas!
Mouchette- Directeur Adjoint
- Nombre de messages : 3584
Age : 43
Localisation : Suisse
Date d'inscription : 15/09/2006
Re: Vin, you're a Tanner (complète) (PG13)
Petite suite pour aujourd'hui.
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Martin comprit qu’il avait eu raison d’accompagner l’enfant à l’hôpital. Chaque fois qu’un médecin ou une infirmière s’approchait de lui, il réagissait très mal, refusant qu’on le touche, s’agrippant à l’agent du FBI comme à une bouée de sauvetage. Martin devait lui parler, tentait de le calmer, le raisonner. Quand il arrivait à le convaincre que telle personne était là pour l’aider et le soigner, il devait recommencer avec la suivante. Le pire fut le moment où il fallut lui enlever ses habits. L’enfant commença une crise de panique telle que le médecin voulut lui donner un calmant. Martin réussit à le convaincre d’attendre, de le laisser faire, il ne voulait pas qu’on shoote ce gosse. Quand l’enfant comprit que personne d’autre que Martin ne l’aiderait à se déshabillé et à enfiler la blouse d’hôpital, il se calma instantanément. Martin l’aida donc à enlever ses habits déchirés et sales. Le jeune agent retint une exclamation : le petit corps était couvert d’anciennes cicatrices et de marques récentes de coups. Martin dut faire un effort pour ne pas montrer ses sentiments : il ne voulait pas bouleverser davantage l’enfant.
Quand les examens furent finis, que l’enfant se retrouva dans un grand lit blanc d’hôpital, Martin se décida à lui poser les questions importantes.
-Hey bonhomme, maintenant que nous sommes au calme, est-ce que tu peux me dire ton nom ?
Martin crut qu’il n’aurait jamais de réponse, mais finalement, une petite voix teintée d’un fort accent texan lui répondit :
-Vin. Vin Tanner.
-Très bien, Vin. Tu peux me dire où je peux contacter tes parents ? Ou quelqu’un qui s’occupe de toi?
Martin n’avait pas oublié que certains de ces enfants retrouvés dans l’ancien atelier étaient orphelins. Vin tourna la tête vers la fenêtre. Martin attendit, ne voulant pas le pousser, lui laissant le temps qu’il fallait.
-Chris. A Denver.
-A Denver ?
Martin était plus qu’étonné. Tous les enfants trouvés venaient de New York et des environs. Vin regardait toujours vers la fenêtre, mais Martin comprit que sa surprise était interprétée comme du scepticisme. Et que Vin souffrait de ne pas être cru.
-Vin, tout va bien, je te crois. Je suis juste un peu surpris. Est-ce que… Est-ce que ces gens t’ont enlevé là-bas, ou est-ce que tu étais à New York quand c’est arrivé ?
-C’était à Denver. Je… ce n’est pas ma faute ! Je me suis débattu, mais il était trop fort, et… et j’ai crié, mais il m’a frappé, et je suis tombé, et après tout était noir, et… et… et
-Shhhhht…
Martin prit Vin dans ses bras, étonné de l’entendre parler soudain autant, terrifié lui-même par ce que cet enfant avait vécu. Les sanglots déchiraient le petit corps qui se serrait à présent dans ses bras.
-Shhhht, Vin, ce n’est pas de ta faute. On va retrouver ton Chris, et tu pourras rentrer chez toi.
En disant ces mots, Martin sentit comme une douleur dans son cœur. Ils signifiaient qu’il ne verrait plus ce petit bonhomme, et, pour une raison qu’il ne comprenait pas, cela lui faisait mal. Quelqu’un frappa doucement à la porte. Martin releva la tête, et vit Danny entrer dans la chambre. Il lui fit signe qu’il l’écoutait. Danny commença alors d’une voix basse :
-Martin, la plupart des enfants ont été identifiés, soit parce qu’ils ont pu répondre à nos questions, soit parce que des parents ou d’autres enfants ont pu les identifier. Mais ton petit protégé n’est connu par aucun autre enfant, n’a pas été réclamé, et aucun avis de disparition dans l’état ne lui correspond. Il faudrait le prendre en photo, afin de l’entrer dans la base de données nationale.
-Il faut que tu vérifies au Colorado.
-Pardon ?
-Il s’appelle Vin Tanner, et quelqu’un du nom de Chris doit sûrement le rechercher à Denver.
-Il a enfin parlé, alors ? demanda Danny avec un sourire.
Martin répondit au sourire de son collègue. Vin était devenu plus calme dans ses bras, et Martin sentit qu’il commençait à s’endormir. Il reposa doucement l’enfant sur son oreiller, regardant un moment son visage où la crispation disparaissait enfin. Vin eut encore la force de murmurer quelque chose avant de s’endormir :
-Martin, tu vas retrouver Chris ?
-Oui, mon bonhomme, on va retrouver ton Chris.
Martin s’éloigna un peu du lit, afin de ne pas déranger le sommeil de Vin pendant qu’il s’entretenait avec Danny.
-Danny, si tu trouves quelque chose à Denver, tente de découvrir s’il y a un dossier au sujet de Vin. Il porte des cicatrices plus ou moins anciennes sur son corps, et je voudrais être sûr que nous ne le remettrons pas à quelqu’un qui lui fait du mal.
Le visage de Danny se tendit instantanément aux paroles de Martin : il ne supportait pas que l’on puisse faire du mal à des enfants, et, quand les occasions se présentaient, il faisait toujours tout pour protéger ces enfants.
-Très bien, je m’occupe de tout ça, et je te donne des nouvelles le plus rapidement possible. Je suppose que tu vas rester ici un moment ?
-Oui, Vin doit rester encore quelques heures en observation.
***************************
Martin comprit qu’il avait eu raison d’accompagner l’enfant à l’hôpital. Chaque fois qu’un médecin ou une infirmière s’approchait de lui, il réagissait très mal, refusant qu’on le touche, s’agrippant à l’agent du FBI comme à une bouée de sauvetage. Martin devait lui parler, tentait de le calmer, le raisonner. Quand il arrivait à le convaincre que telle personne était là pour l’aider et le soigner, il devait recommencer avec la suivante. Le pire fut le moment où il fallut lui enlever ses habits. L’enfant commença une crise de panique telle que le médecin voulut lui donner un calmant. Martin réussit à le convaincre d’attendre, de le laisser faire, il ne voulait pas qu’on shoote ce gosse. Quand l’enfant comprit que personne d’autre que Martin ne l’aiderait à se déshabillé et à enfiler la blouse d’hôpital, il se calma instantanément. Martin l’aida donc à enlever ses habits déchirés et sales. Le jeune agent retint une exclamation : le petit corps était couvert d’anciennes cicatrices et de marques récentes de coups. Martin dut faire un effort pour ne pas montrer ses sentiments : il ne voulait pas bouleverser davantage l’enfant.
Quand les examens furent finis, que l’enfant se retrouva dans un grand lit blanc d’hôpital, Martin se décida à lui poser les questions importantes.
-Hey bonhomme, maintenant que nous sommes au calme, est-ce que tu peux me dire ton nom ?
Martin crut qu’il n’aurait jamais de réponse, mais finalement, une petite voix teintée d’un fort accent texan lui répondit :
-Vin. Vin Tanner.
-Très bien, Vin. Tu peux me dire où je peux contacter tes parents ? Ou quelqu’un qui s’occupe de toi?
Martin n’avait pas oublié que certains de ces enfants retrouvés dans l’ancien atelier étaient orphelins. Vin tourna la tête vers la fenêtre. Martin attendit, ne voulant pas le pousser, lui laissant le temps qu’il fallait.
-Chris. A Denver.
-A Denver ?
Martin était plus qu’étonné. Tous les enfants trouvés venaient de New York et des environs. Vin regardait toujours vers la fenêtre, mais Martin comprit que sa surprise était interprétée comme du scepticisme. Et que Vin souffrait de ne pas être cru.
-Vin, tout va bien, je te crois. Je suis juste un peu surpris. Est-ce que… Est-ce que ces gens t’ont enlevé là-bas, ou est-ce que tu étais à New York quand c’est arrivé ?
-C’était à Denver. Je… ce n’est pas ma faute ! Je me suis débattu, mais il était trop fort, et… et j’ai crié, mais il m’a frappé, et je suis tombé, et après tout était noir, et… et… et
-Shhhhht…
Martin prit Vin dans ses bras, étonné de l’entendre parler soudain autant, terrifié lui-même par ce que cet enfant avait vécu. Les sanglots déchiraient le petit corps qui se serrait à présent dans ses bras.
-Shhhht, Vin, ce n’est pas de ta faute. On va retrouver ton Chris, et tu pourras rentrer chez toi.
En disant ces mots, Martin sentit comme une douleur dans son cœur. Ils signifiaient qu’il ne verrait plus ce petit bonhomme, et, pour une raison qu’il ne comprenait pas, cela lui faisait mal. Quelqu’un frappa doucement à la porte. Martin releva la tête, et vit Danny entrer dans la chambre. Il lui fit signe qu’il l’écoutait. Danny commença alors d’une voix basse :
-Martin, la plupart des enfants ont été identifiés, soit parce qu’ils ont pu répondre à nos questions, soit parce que des parents ou d’autres enfants ont pu les identifier. Mais ton petit protégé n’est connu par aucun autre enfant, n’a pas été réclamé, et aucun avis de disparition dans l’état ne lui correspond. Il faudrait le prendre en photo, afin de l’entrer dans la base de données nationale.
-Il faut que tu vérifies au Colorado.
-Pardon ?
-Il s’appelle Vin Tanner, et quelqu’un du nom de Chris doit sûrement le rechercher à Denver.
-Il a enfin parlé, alors ? demanda Danny avec un sourire.
Martin répondit au sourire de son collègue. Vin était devenu plus calme dans ses bras, et Martin sentit qu’il commençait à s’endormir. Il reposa doucement l’enfant sur son oreiller, regardant un moment son visage où la crispation disparaissait enfin. Vin eut encore la force de murmurer quelque chose avant de s’endormir :
-Martin, tu vas retrouver Chris ?
-Oui, mon bonhomme, on va retrouver ton Chris.
Martin s’éloigna un peu du lit, afin de ne pas déranger le sommeil de Vin pendant qu’il s’entretenait avec Danny.
-Danny, si tu trouves quelque chose à Denver, tente de découvrir s’il y a un dossier au sujet de Vin. Il porte des cicatrices plus ou moins anciennes sur son corps, et je voudrais être sûr que nous ne le remettrons pas à quelqu’un qui lui fait du mal.
Le visage de Danny se tendit instantanément aux paroles de Martin : il ne supportait pas que l’on puisse faire du mal à des enfants, et, quand les occasions se présentaient, il faisait toujours tout pour protéger ces enfants.
-Très bien, je m’occupe de tout ça, et je te donne des nouvelles le plus rapidement possible. Je suppose que tu vas rester ici un moment ?
-Oui, Vin doit rester encore quelques heures en observation.
Mouchette- Directeur Adjoint
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Re: Vin, you're a Tanner (complète) (PG13)
trop fort martin très mimi aussi
j'ai bcp aimé sa façon d'être avec ce petit garçon !!!
et j'attend de voir qui est ce Chris à Denver moi !!!!
la suite !!!
j'ai bcp aimé sa façon d'être avec ce petit garçon !!!
et j'attend de voir qui est ce Chris à Denver moi !!!!
la suite !!!
Théana- Président des USA
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Re: Vin, you're a Tanner (complète) (PG13)
Hummmm c'te suite ... comme je les aime..
Martin/Vin/Danny, que demander de mieux ???
La suite, la suite, la suite !!!! c'est bon ok.. dès que tu peux... t'as vu chui sympa je te mets pas la pression...
Martin/Vin/Danny, que demander de mieux ???
La suite, la suite, la suite !!!! c'est bon ok.. dès que tu peux... t'as vu chui sympa je te mets pas la pression...
Re: Vin, you're a Tanner (complète) (PG13)
ben là je suis déjà à fond dans cette histoire, c'est crocrocro bien
Grrr, comment on peur faire du mal à un enfant!!!!!!
Par contre Martin réincarné en papa...là je fonds tout de même
J'ai hate de savoir ce qui se passe avec ce petit, qui est Chris, tout ça tout ça...enfin plein de questions auquelles il faut des réponses
Encore,encore,encore
le petit corps était couvert d’anciennes cicatrices et de marques récentes de coups. Martin dut faire un effort pour ne pas montrer ses sentiments : il ne voulait pas bouleverser davantage l’enfant
Grrr, comment on peur faire du mal à un enfant!!!!!!
Par contre Martin réincarné en papa...là je fonds tout de même
J'ai hate de savoir ce qui se passe avec ce petit, qui est Chris, tout ça tout ça...enfin plein de questions auquelles il faut des réponses
Encore,encore,encore
clara- Président des USA
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Re: Vin, you're a Tanner (complète) (PG13)
Merci pour vos comm'!
******************************
Martin étira son corps endolori d’être resté trop longtemps assis sur une mauvaise chaise en plastique de l’hôpital. Vin dormait toujours, il n’avait même pas frémi. Martin décida qu’il pouvait sortir un moment de la chambre pour aller se chercher un café. Il sortit dans le couloir, cherchant le distributeur automatique. Il se fit couler un café noir, ayant besoin de se réveiller un peu. Au moment où il se dirigeait à nouveau vers la chambre, son téléphone sonna.
-Fitzgerald.
-Martin, c’est Danny. Vin Tanner a été annoncé disparu il y a 3 jours à Denver.
-Trois jours ?!
Martin ferma les yeux un instant, essayant de repousser les images de ce qu’avait pu subir un gamin durant 3 longs jours angoissants et terrifiants.
-Oui. C’est son père adoptif, Chris Larabee, qui a averti l’équipe des portés disparus de Denver. L’équipe n’avait aucune piste, et ils avaient peur de devoir arrêter l’enquête. Peur de la réaction du père adoptif, apparemment. Il est agent à l’ATF, leader de son équipe, et a un caractère de cochon, surtout si l’on s’en prend à sa famille ou son équipe.
-Et par rapport à son fils, quel comportement il a ?
-Je peux te dire que tout le monde à Denver jure ses grands dieux qu’il ne touchera jamais à un cheveux de Vin. Les marques de coups proviennent de son enlèvement, et les cicatrices que tu as vues proviennent de sa vie d’avant.
Martin entendit comme un fléchissement dans la voix de son collègue.
-Danny, qu’est-ce qui se passe ?
-Ecoute, je vais te dire dans les grandes lignes ce que j’ai pu apprendre de la vie de Vin Tanner. Et… je peux te dire que ce gamin a vu et subi tout un tas de chose qu’aucun enfant ne devrait jamais avoir à voir ou subir. Je… c’est incroyable qu’il ait survécu à cela. Et je crois que tu devrais t’asseoir pour entendre tout ça.
Martin comprit à la voix grave de son collègue qu’il devait prendre au sérieux son avertissement. Apercevant une chaise libre dans le couloir, il s’assit dessus, et annonça qu’il était prêt à écouter.
-Vin Tanner est né au Texas, d’une jeune femme de 22 ans, Annie Tanner, et de père inconnu. Ils étaient assez pauvres, mais ont vécu une belle vie. Jusqu’à ce qu’Annie tombe malade. Trop pauvre pour payer le traitement, elle est morte une année plus tard. Vin avait alors 5 ans. Il est allé vivre chez sa tante et son cousin de 3 ans, à Denver. Malheureusement, sa tante est morte quelques mois après l’avoir recueilli. JD et Vin ont été placés à l’orphelinat, qui a été fermé depuis à cause des mauvais traitements infligés aux enfants. Vin et JD se sont retrouvés dans une famille d’accueil, d’où ils se sont enfuis. Les services sociaux ont alors décidé de les séparer, de les placer dans des familles différentes. D’après les dossiers, cela a provoqué une crise terrible des deux enfants. Tu peux imaginer : vivre ensemble était la seule chose qui leur restait. Ils ont réussi à s’enfuir, sans laisser de traces. Ils ont vécu dans la rue pendant plusieurs mois, vivant dans une sorte de cabane de caisses, dans un entrepôt désaffecté. Jusqu’au jour où l’équipe de Chris Larabee est tombée sur eux en pleine intervention. Ils ont trouvé Vin blessé, très affaibli par la perte de sang et de poids. JD était mieux portant, même s’il ne pesait pas bien lourd non plus.
Danny marqua enfin une pause. Il avait parlé sans s’arrêter, presque sans reprendre son souffle, comme s’il ne voulait pas saisir ce que tous ces mots signifiaient. Martin l’écoutait, le cœur douloureux dans sa poitrine. Il n’avait envie que d’une chose : se précipiter dans la chambre de Vin et de le serrer très fort dans ses bras. Mais il devait écouter son collègue jusqu’au bout.
-Chris et Vin se sont attachés l’un à l’autre d’une manière presque fusionnelle. Ils sont devenus inséparables, l’un ne pouvant avancer sans l’autre, d’après les collègues de l’agent. Chris a décidé de prendre en charge Vin, pendant que son collègue Buck Wilmington prenait en charge JD. Ces deux-là aussi sont très attachés l’un à l’autre. Pour ne pas séparer les deux enfants, les deux agents de l’ATF ont décidé de vivre dans le même ranch, près de Denver. Et il y a trois mois, Chris a adopté Vin, pendant que Buck Wilmington adoptait JD.
Il y eut un silence, chacun des deux agents essayant de reprendre ses esprits. Martin était horrifié par ce qu’avaient vécu Vin et ce JD, mais à présent, il se sentait soulagé de savoir que la personne qui s’occupait de Vin était quelqu’un de bien. Il restait cependant encore une question importante à régler :
-Qu’est-il arrivé à Vin ? Pourquoi l’a-t-on retrouvé à NY ?
-En apprenant où était Vin, l’enquête à Denver à fait un bond, et ils viennent de me faxer quelques compléments d’enquête : apparemment, un gars arrêté par Chris Larabee a voulu se venger, et il a fait enlever Vin par un de ses gars encore dehors. Il connaissait ce réseau de trafic d’enfants, et il a ordonné que Vin y soit vendu.
Danny avait du mal à maîtriser sa rage, Martin sentait ses mains trembler de la même colère froide. Tout cela était inimaginable, même pour des agents du FBI qui avaient déjà vu beaucoup de chose. Alors, comment un enfant de 7 ans pouvait supporter tout cela ? Martin respira un bon coup, puis osa enfin parler :
-Merci, Danny. Je suppose que Chris Larabee est actuellement en route pour NY ?
-Exactement, il a sauté dans le premier avion. Il sera là dans 3 heures.
-Bien. Le médecin a dit que Vin pourra sortir quand il se réveillera. S’il se réveille avant ces trois heures, je l’amènerai au bureau.
Martin raccrocha, jeta le café qu’il n’avait pas bu à la poubelle, et se dirigea vers la chambre de Vin d’un pas pressé. Il devait le voir, voir qu’il allait bien, voir qu’il était bien en sécurité. Quand il ouvrit la porte, ce fut comme s’il reçut un coup au cœur : deux grands yeux bleus, remplis de larmes, regardaient vers la porte. Vin était assis dans son lit, l’air perdu et désespéré. Martin se précipita vers lui :
-Vin, qu’est-ce qui se passe ?
-Je…
Un sanglot coupa la voix de Vin.
-Je, j’ai cru que tu m’avais abandonné.
-Non, Vin, je suis là. Je suis juste allé faire un tour dans le couloir, parce que tu dormais. Je suis désolé, je ne voulais pas te faire peur.
Vin hocha la tête, essuyant ses larmes de sa manche.
-Vin, mon collègue a retrouvé ton père.
Vin releva vivement la tête, les yeux remplis d’espoir :
-Chris ? C’est… c’est vrai ?
-Oui, Vin, il est actuellement dans l’avion pour NY, et sera bientôt là. Le médecin doit encore t’examiner maintenant que tu es réveillé, mais ensuite, tu pourras sortir de l’hôpital. Je t’emmènerai au bureau pour attendre ton père.
Aussitôt, d’un garçon apeuré, inquiet, aux mots rares, Vin se mua en garçon plein d’entrain, parlant beaucoup plus facilement, et aux yeux pétillants. Le médecin l’examina rapidement et autorisa sa sortie. Martin dut cependant remplir beaucoup de papiers, et, au moment de partir, il remarqua que l’avion de Chris Larabee devait déjà avoir atterri à NY. Après avoir téléphoné à Jack, décision fut prise de réunir le père et le fils au bureau du FBI.
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Martin étira son corps endolori d’être resté trop longtemps assis sur une mauvaise chaise en plastique de l’hôpital. Vin dormait toujours, il n’avait même pas frémi. Martin décida qu’il pouvait sortir un moment de la chambre pour aller se chercher un café. Il sortit dans le couloir, cherchant le distributeur automatique. Il se fit couler un café noir, ayant besoin de se réveiller un peu. Au moment où il se dirigeait à nouveau vers la chambre, son téléphone sonna.
-Fitzgerald.
-Martin, c’est Danny. Vin Tanner a été annoncé disparu il y a 3 jours à Denver.
-Trois jours ?!
Martin ferma les yeux un instant, essayant de repousser les images de ce qu’avait pu subir un gamin durant 3 longs jours angoissants et terrifiants.
-Oui. C’est son père adoptif, Chris Larabee, qui a averti l’équipe des portés disparus de Denver. L’équipe n’avait aucune piste, et ils avaient peur de devoir arrêter l’enquête. Peur de la réaction du père adoptif, apparemment. Il est agent à l’ATF, leader de son équipe, et a un caractère de cochon, surtout si l’on s’en prend à sa famille ou son équipe.
-Et par rapport à son fils, quel comportement il a ?
-Je peux te dire que tout le monde à Denver jure ses grands dieux qu’il ne touchera jamais à un cheveux de Vin. Les marques de coups proviennent de son enlèvement, et les cicatrices que tu as vues proviennent de sa vie d’avant.
Martin entendit comme un fléchissement dans la voix de son collègue.
-Danny, qu’est-ce qui se passe ?
-Ecoute, je vais te dire dans les grandes lignes ce que j’ai pu apprendre de la vie de Vin Tanner. Et… je peux te dire que ce gamin a vu et subi tout un tas de chose qu’aucun enfant ne devrait jamais avoir à voir ou subir. Je… c’est incroyable qu’il ait survécu à cela. Et je crois que tu devrais t’asseoir pour entendre tout ça.
Martin comprit à la voix grave de son collègue qu’il devait prendre au sérieux son avertissement. Apercevant une chaise libre dans le couloir, il s’assit dessus, et annonça qu’il était prêt à écouter.
-Vin Tanner est né au Texas, d’une jeune femme de 22 ans, Annie Tanner, et de père inconnu. Ils étaient assez pauvres, mais ont vécu une belle vie. Jusqu’à ce qu’Annie tombe malade. Trop pauvre pour payer le traitement, elle est morte une année plus tard. Vin avait alors 5 ans. Il est allé vivre chez sa tante et son cousin de 3 ans, à Denver. Malheureusement, sa tante est morte quelques mois après l’avoir recueilli. JD et Vin ont été placés à l’orphelinat, qui a été fermé depuis à cause des mauvais traitements infligés aux enfants. Vin et JD se sont retrouvés dans une famille d’accueil, d’où ils se sont enfuis. Les services sociaux ont alors décidé de les séparer, de les placer dans des familles différentes. D’après les dossiers, cela a provoqué une crise terrible des deux enfants. Tu peux imaginer : vivre ensemble était la seule chose qui leur restait. Ils ont réussi à s’enfuir, sans laisser de traces. Ils ont vécu dans la rue pendant plusieurs mois, vivant dans une sorte de cabane de caisses, dans un entrepôt désaffecté. Jusqu’au jour où l’équipe de Chris Larabee est tombée sur eux en pleine intervention. Ils ont trouvé Vin blessé, très affaibli par la perte de sang et de poids. JD était mieux portant, même s’il ne pesait pas bien lourd non plus.
Danny marqua enfin une pause. Il avait parlé sans s’arrêter, presque sans reprendre son souffle, comme s’il ne voulait pas saisir ce que tous ces mots signifiaient. Martin l’écoutait, le cœur douloureux dans sa poitrine. Il n’avait envie que d’une chose : se précipiter dans la chambre de Vin et de le serrer très fort dans ses bras. Mais il devait écouter son collègue jusqu’au bout.
-Chris et Vin se sont attachés l’un à l’autre d’une manière presque fusionnelle. Ils sont devenus inséparables, l’un ne pouvant avancer sans l’autre, d’après les collègues de l’agent. Chris a décidé de prendre en charge Vin, pendant que son collègue Buck Wilmington prenait en charge JD. Ces deux-là aussi sont très attachés l’un à l’autre. Pour ne pas séparer les deux enfants, les deux agents de l’ATF ont décidé de vivre dans le même ranch, près de Denver. Et il y a trois mois, Chris a adopté Vin, pendant que Buck Wilmington adoptait JD.
Il y eut un silence, chacun des deux agents essayant de reprendre ses esprits. Martin était horrifié par ce qu’avaient vécu Vin et ce JD, mais à présent, il se sentait soulagé de savoir que la personne qui s’occupait de Vin était quelqu’un de bien. Il restait cependant encore une question importante à régler :
-Qu’est-il arrivé à Vin ? Pourquoi l’a-t-on retrouvé à NY ?
-En apprenant où était Vin, l’enquête à Denver à fait un bond, et ils viennent de me faxer quelques compléments d’enquête : apparemment, un gars arrêté par Chris Larabee a voulu se venger, et il a fait enlever Vin par un de ses gars encore dehors. Il connaissait ce réseau de trafic d’enfants, et il a ordonné que Vin y soit vendu.
Danny avait du mal à maîtriser sa rage, Martin sentait ses mains trembler de la même colère froide. Tout cela était inimaginable, même pour des agents du FBI qui avaient déjà vu beaucoup de chose. Alors, comment un enfant de 7 ans pouvait supporter tout cela ? Martin respira un bon coup, puis osa enfin parler :
-Merci, Danny. Je suppose que Chris Larabee est actuellement en route pour NY ?
-Exactement, il a sauté dans le premier avion. Il sera là dans 3 heures.
-Bien. Le médecin a dit que Vin pourra sortir quand il se réveillera. S’il se réveille avant ces trois heures, je l’amènerai au bureau.
Martin raccrocha, jeta le café qu’il n’avait pas bu à la poubelle, et se dirigea vers la chambre de Vin d’un pas pressé. Il devait le voir, voir qu’il allait bien, voir qu’il était bien en sécurité. Quand il ouvrit la porte, ce fut comme s’il reçut un coup au cœur : deux grands yeux bleus, remplis de larmes, regardaient vers la porte. Vin était assis dans son lit, l’air perdu et désespéré. Martin se précipita vers lui :
-Vin, qu’est-ce qui se passe ?
-Je…
Un sanglot coupa la voix de Vin.
-Je, j’ai cru que tu m’avais abandonné.
-Non, Vin, je suis là. Je suis juste allé faire un tour dans le couloir, parce que tu dormais. Je suis désolé, je ne voulais pas te faire peur.
Vin hocha la tête, essuyant ses larmes de sa manche.
-Vin, mon collègue a retrouvé ton père.
Vin releva vivement la tête, les yeux remplis d’espoir :
-Chris ? C’est… c’est vrai ?
-Oui, Vin, il est actuellement dans l’avion pour NY, et sera bientôt là. Le médecin doit encore t’examiner maintenant que tu es réveillé, mais ensuite, tu pourras sortir de l’hôpital. Je t’emmènerai au bureau pour attendre ton père.
Aussitôt, d’un garçon apeuré, inquiet, aux mots rares, Vin se mua en garçon plein d’entrain, parlant beaucoup plus facilement, et aux yeux pétillants. Le médecin l’examina rapidement et autorisa sa sortie. Martin dut cependant remplir beaucoup de papiers, et, au moment de partir, il remarqua que l’avion de Chris Larabee devait déjà avoir atterri à NY. Après avoir téléphoné à Jack, décision fut prise de réunir le père et le fils au bureau du FBI.
Mouchette- Directeur Adjoint
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Re: Vin, you're a Tanner (complète) (PG13)
stoooooppppp mouchette ne met pas trop de suites !!! je viens tout juste de lire le début et j'ai déjà accroché à fond !!! bon j'avoue ne pas connaitre du tout la série dont tu parles mais par contre j'ai déjà mordu à l'hameçon de cette fic !!! y'as du vin ?, y'a du marty et du dan ... alors que demandez de mieux !!! bon sinon je vais lire la suite tout à l'heure et mettrais un autre com pour te dire ce que j'en pense
bisous !!! yess tu vois que tu as été très rapide à écrire
bisous !!! yess tu vois que tu as été très rapide à écrire
Re: Vin, you're a Tanner (complète) (PG13)
Merci merci pour cette suite....
Maintenant va falloir que Marty se sépare du ptit bonhomme...
Une suite ???? L'année prochaine je sais je sais...
Maintenant va falloir que Marty se sépare du ptit bonhomme...
Une suite ???? L'année prochaine je sais je sais...
Re: Vin, you're a Tanner (complète) (PG13)
Ralalal j'ai tout fondu pour cette suite
Par contre le pauvre petit bout, il a pas eut de chance dans sa petite vie
mais Martin qu'est ce qu'il est chou en protecteur comme ça
Mais c'est vrai ça va ^$etre dure de le laisser le tit bout!!!!!
Encore,encore,encore
Par contre le pauvre petit bout, il a pas eut de chance dans sa petite vie
mais Martin qu'est ce qu'il est chou en protecteur comme ça
Mais c'est vrai ça va ^$etre dure de le laisser le tit bout!!!!!
Encore,encore,encore
clara- Président des USA
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Re: Vin, you're a Tanner (complète) (PG13)
yeeesss j'ai tout rattrapé, cette fic débute trop fort en émotion, en amour, en marty (comme par hasard) !!!! et ce petit vin je l'aime déjà moi aussi !! j'adore vite la suite et l'arrivée du papa !!!
Re: Vin, you're a Tanner (complète) (PG13)
Merci les filles, je suis contente que cela vous plaise!
La suite arrivera dès que j'aurai négocié un passage un peu difficile. Mais je vous promets que ce sera encore cette année! Année que je vous souhaite pleine de bonheurs!
cette fic débute trop fort en émotion, en amour, en marty (comme par hasard) !!!!
La suite arrivera dès que j'aurai négocié un passage un peu difficile. Mais je vous promets que ce sera encore cette année! Année que je vous souhaite pleine de bonheurs!
Mouchette- Directeur Adjoint
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Re: Vin, you're a Tanner (complète) (PG13)
Mouchette a écrit:Merci les filles, je suis contente que cela vous plaise!cette fic débute trop fort en émotion, en amour, en marty (comme par hasard) !!!!
La suite arrivera dès que j'aurai négocié un passage un peu difficile. Mais je vous promets que ce sera encore cette année! Année que je vous souhaite pleine de bonheurs!
Encore heureux que ce sera pour cette année... mais ya pas de souci.. négocie bien ton virage.... on sera patientes pour la suite...
Re: Vin, you're a Tanner (complète) (PG13)
ben, elle est où la suite
Théana- Président des USA
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Re: Vin, you're a Tanner (complète) (PG13)
Voila une suite!
***************
Quand Martin fit descendre Vin de la voiture, il ressentit un pincement au cœur. Même s’il était heureux de réunir Vin et son père, il ne pouvait s’empêcher de penser que c’était les derniers moments qu’il passait avec lui. Martin sentit la petite main de Vin se glisser dans la sienne, et un sourire teinté de tristesse lui effleura les lèvres. C’était comme si cet enfant savait ce qu’il ressentait. Aucun mot ne fut échangé dans l’ascenseur, mais Martin souriait à l’impatience grandissante de Vin. Les portes s’ouvrirent enfin sur l’étage de l’équipe des portés disparus, et le jeune agent et Vin sortirent main dans la main.
-On est arrivé, bonhomme !
Deux individus attendaient, debout, dans la pièce des familles. Toute l’équipe les entourait. Martin serra un peu plus fort la main de Vin, en guise d’adieu, puis le poussa dans la bonne direction. Quand l’enfant vit enfin son père, un sourire éclatant éclaira son visage, et il se précipita vers lui. Chris, lui aussi, s’était mis à courir vers son fils, et ils se retrouvèrent tous les deux au milieu du couloir, dans les bras l’un de l’autre. Martin sentit son sourire s’élargir, même s’il devait retenir ses larmes. Il ne comprenait pas les sentiments qu’il ressentait, mais ce dont il était sûr, c’était que Vin était heureux, et c’était pour lui quelque chose d’important. Il vit que tous ses collègues étaient émus par la scène, mais sûrement aucun ne ressentait ce que lui ressentait. Il vit Danny lui lancer un regard étrange, de même que l’homme qui accompagnait Chris.
-Papa… souffla doucement Vin.
Chris serra un peu plus fort son fils dans ses bras. Depuis trois mois qu’il l’avait adopté, c’était la première fois que Vin lui disait papa. Il ne s’y attendait pas, et une larme glissa sur sa joue. Chris savait que c’était une étape importante pour eux deux, et que Vin avait dû réunir beaucoup de courage pour le dire.
-Agent Fitzgerald ?
Martin se tourna vers l’homme qui accompagnait Chris, et qui s’était approché de lui.
-Je suis Buck Wilmington, le collègue de Chris Larabee. Je voulais vous remercier de vous être si bien occupé de Vin.
-Je… il n’y a pas de problème, c’est normal, je…
Martin se tut, ne sachant pas quoi dire.
-C’est la première fois que Vin dit « papa » à Chris, et je crois que le choc est tel pour Chris qu’il risque d’oublier de vous remercier, mais je peux vous dire qu’il n’en pense pas moins. C’est… C’est difficile d’avoir la confiance de Vin, et je crois que jusqu’à maintenant, il avait toujours peur de devoir partir de chez nous. Mais en prononçant ce mot, il nous fait comprendre qu’il a confiance dans la situation actuelle.
Martin hocha la tête, regardant Chris et Vin si étroitement serrés l’un à l’autre qu’ils semblaient avoir fusionné.
-Oui, c’est difficile d’avoir la confiance de Vin, reprit Buck. Et pourtant, vous y êtes arrivé.
Martin tourna vivement la tête vers Buck. Il avait entendu quelque chose dans la voix de cet homme qui ne lui plaisait pas. Il essayait de lui faire passer un message, c’était très clair. Et le message était : « N’essayez pas de faire du mal à Vin, où vous saurez à qui parler ».
-J’ai fait uniquement mon travail, agent Wilmington. Et je suis heureux de voir que Vin est bien entouré.
Les deux hommes se jaugèrent du regard. Martin était perdu dans ses sentiments, mais une chose était sûre, c’était que personne n’avait le droit de l’accuser de faire du mal à un enfant ! Vin l’avait touché au plus profond de son cœur, Martin s’était occupé de lui quand il était seul, mais maintenant, il avait retrouvé sa famille, il était heureux et protégé, c’était tout ce qui importait à Martin. Ses yeux bleus défièrent Buck Wilmington. Ce dernier hocha la tête, puis se détourna.
Chris reposa son fils au sol, avec réticence. Il ne voulait pas s’éloigner de lui, même de quelques centimètres. Il lui prit la main, ne le quittant pas des yeux.
-JD est impatient de te revoir. Prêt pour un petit tour en avion ?
Vin le regarda de ses beaux yeux pensifs, le tira vers lui afin de pouvoir lui chuchoter quelque chose à l’oreille. Chris se pencha, écouta, et hocha la tête, fier que ce petit bout d’homme de 7 ans aie pu penser à ça. Il lui lâcha la main, et le regarda se diriger vers Martin. Ce dernier fut étonné de voir Vin venir à lui, il sentit son cœur faire un bond dans sa poitrine. Soudain, il tenait Vin serré dans ses bras, il avait à nouveau ses petits bras autour de son cou. Il sentit le souffle chaud de l’enfant dans son oreille.
-Merci, chuchota Vin.
Martin le redéposa à terre, et le regarda s’éloigner avec Buck et Chris, qui, lui aussi, avait formulé le mot merci de ses lèvres. Quand les portes de l’ascenseur se refermèrent, Danny observa son collègue qui restait planté là, les yeux humides. Sam, Vivian et Jack étaient déjà retournés à leurs bureaux. Danny se décida à aller un peu secouer Martin.
-Eh, Martin, tu prends racine ?
Cela suffit à secouer Martin, qui se retourna vers Danny, un peu gêné.
-C’est un chouette gosse, Martin. Et je crois qu’il a trouvé une famille parfaite pour lui. Il est heureux…
-Je sais Danny, c’est juste que…
-Que quoi ?
-Non, rien, laisse tomber.
Martin se dirigea vers son bureau, suivi pas Danny. Ce dernier semblait vouloir plus d’explications, mais Jack les interrompit.
-Bon, ça a été une dure journée. Je vous propose de rentrer chez vous vous reposer, vous finirez les rapports demain.
Sam, Vivian et Danny hochèrent la tête avec entrain. Ils méritaient bien un moment de calme. Martin les regarda se préparer à partir, et prit sa décision. Il se dirigea vers le bureau de son patron :
-Jack, je peux te parler ?
-Bien sûr, assieds-toi.
-Merci, c’est juste que… Est-ce que je pourrais prendre ma journée, demain ? Je peux finir mon rapport ce soir, et te le laisser sur ton bureau.
-Bien sûr, il n’y a pas de problèmes pour moi. Mais tu ne ressens pas le besoin de te reposer ?
Jack scrutait les traits de son jeune agent, cherchant à comprendre ce qu’il pouvait bien se passer dans sa tête. Il avait laissé Danny finir l’intervention pour accompagner un gamin à l’hôpital. Et depuis qu’il était revenu avec, il semblait… différent. Très touché.
-Ça va, Jack, je t’assure.
Martin était mal à l’aise sous le regard attentif de son patron. Il savait qu’il était aussi facile de lire qu’un livre ouvert pour ses collègues. Même si, cette fois, il doutait que Jack puisse comprendre ce qui lui arrivait. Lui-même ne comprenait pas ses sentiments… Il voulait profiter d’être seul au bureau pour finir tranquillement son rapport. Ensuite, il savait qu’il allait ruminer, il lui faudrait bien une journée pour faire le tour : pourquoi ce gamin le touchait autant ; pourquoi avait-il senti le devoir de le protéger ; pourquoi Vin lui avait-il fait confiance, à lui… Martin avait beaucoup de questions. Il ne trouverait sûrement pas les réponses, mais il devait se laisser du temps pour réfléchir, au calme.
-Euh… bien, je vais donc aller me plonger dans mon rapport, ajouta Martin.
Jack hocha simplement la tête, sans rien ajouter, mais son regard resta longuement sur la porte quand Martin fut sorti du bureau.
***************
Quand Martin fit descendre Vin de la voiture, il ressentit un pincement au cœur. Même s’il était heureux de réunir Vin et son père, il ne pouvait s’empêcher de penser que c’était les derniers moments qu’il passait avec lui. Martin sentit la petite main de Vin se glisser dans la sienne, et un sourire teinté de tristesse lui effleura les lèvres. C’était comme si cet enfant savait ce qu’il ressentait. Aucun mot ne fut échangé dans l’ascenseur, mais Martin souriait à l’impatience grandissante de Vin. Les portes s’ouvrirent enfin sur l’étage de l’équipe des portés disparus, et le jeune agent et Vin sortirent main dans la main.
-On est arrivé, bonhomme !
Deux individus attendaient, debout, dans la pièce des familles. Toute l’équipe les entourait. Martin serra un peu plus fort la main de Vin, en guise d’adieu, puis le poussa dans la bonne direction. Quand l’enfant vit enfin son père, un sourire éclatant éclaira son visage, et il se précipita vers lui. Chris, lui aussi, s’était mis à courir vers son fils, et ils se retrouvèrent tous les deux au milieu du couloir, dans les bras l’un de l’autre. Martin sentit son sourire s’élargir, même s’il devait retenir ses larmes. Il ne comprenait pas les sentiments qu’il ressentait, mais ce dont il était sûr, c’était que Vin était heureux, et c’était pour lui quelque chose d’important. Il vit que tous ses collègues étaient émus par la scène, mais sûrement aucun ne ressentait ce que lui ressentait. Il vit Danny lui lancer un regard étrange, de même que l’homme qui accompagnait Chris.
-Papa… souffla doucement Vin.
Chris serra un peu plus fort son fils dans ses bras. Depuis trois mois qu’il l’avait adopté, c’était la première fois que Vin lui disait papa. Il ne s’y attendait pas, et une larme glissa sur sa joue. Chris savait que c’était une étape importante pour eux deux, et que Vin avait dû réunir beaucoup de courage pour le dire.
-Agent Fitzgerald ?
Martin se tourna vers l’homme qui accompagnait Chris, et qui s’était approché de lui.
-Je suis Buck Wilmington, le collègue de Chris Larabee. Je voulais vous remercier de vous être si bien occupé de Vin.
-Je… il n’y a pas de problème, c’est normal, je…
Martin se tut, ne sachant pas quoi dire.
-C’est la première fois que Vin dit « papa » à Chris, et je crois que le choc est tel pour Chris qu’il risque d’oublier de vous remercier, mais je peux vous dire qu’il n’en pense pas moins. C’est… C’est difficile d’avoir la confiance de Vin, et je crois que jusqu’à maintenant, il avait toujours peur de devoir partir de chez nous. Mais en prononçant ce mot, il nous fait comprendre qu’il a confiance dans la situation actuelle.
Martin hocha la tête, regardant Chris et Vin si étroitement serrés l’un à l’autre qu’ils semblaient avoir fusionné.
-Oui, c’est difficile d’avoir la confiance de Vin, reprit Buck. Et pourtant, vous y êtes arrivé.
Martin tourna vivement la tête vers Buck. Il avait entendu quelque chose dans la voix de cet homme qui ne lui plaisait pas. Il essayait de lui faire passer un message, c’était très clair. Et le message était : « N’essayez pas de faire du mal à Vin, où vous saurez à qui parler ».
-J’ai fait uniquement mon travail, agent Wilmington. Et je suis heureux de voir que Vin est bien entouré.
Les deux hommes se jaugèrent du regard. Martin était perdu dans ses sentiments, mais une chose était sûre, c’était que personne n’avait le droit de l’accuser de faire du mal à un enfant ! Vin l’avait touché au plus profond de son cœur, Martin s’était occupé de lui quand il était seul, mais maintenant, il avait retrouvé sa famille, il était heureux et protégé, c’était tout ce qui importait à Martin. Ses yeux bleus défièrent Buck Wilmington. Ce dernier hocha la tête, puis se détourna.
Chris reposa son fils au sol, avec réticence. Il ne voulait pas s’éloigner de lui, même de quelques centimètres. Il lui prit la main, ne le quittant pas des yeux.
-JD est impatient de te revoir. Prêt pour un petit tour en avion ?
Vin le regarda de ses beaux yeux pensifs, le tira vers lui afin de pouvoir lui chuchoter quelque chose à l’oreille. Chris se pencha, écouta, et hocha la tête, fier que ce petit bout d’homme de 7 ans aie pu penser à ça. Il lui lâcha la main, et le regarda se diriger vers Martin. Ce dernier fut étonné de voir Vin venir à lui, il sentit son cœur faire un bond dans sa poitrine. Soudain, il tenait Vin serré dans ses bras, il avait à nouveau ses petits bras autour de son cou. Il sentit le souffle chaud de l’enfant dans son oreille.
-Merci, chuchota Vin.
Martin le redéposa à terre, et le regarda s’éloigner avec Buck et Chris, qui, lui aussi, avait formulé le mot merci de ses lèvres. Quand les portes de l’ascenseur se refermèrent, Danny observa son collègue qui restait planté là, les yeux humides. Sam, Vivian et Jack étaient déjà retournés à leurs bureaux. Danny se décida à aller un peu secouer Martin.
-Eh, Martin, tu prends racine ?
Cela suffit à secouer Martin, qui se retourna vers Danny, un peu gêné.
-C’est un chouette gosse, Martin. Et je crois qu’il a trouvé une famille parfaite pour lui. Il est heureux…
-Je sais Danny, c’est juste que…
-Que quoi ?
-Non, rien, laisse tomber.
Martin se dirigea vers son bureau, suivi pas Danny. Ce dernier semblait vouloir plus d’explications, mais Jack les interrompit.
-Bon, ça a été une dure journée. Je vous propose de rentrer chez vous vous reposer, vous finirez les rapports demain.
Sam, Vivian et Danny hochèrent la tête avec entrain. Ils méritaient bien un moment de calme. Martin les regarda se préparer à partir, et prit sa décision. Il se dirigea vers le bureau de son patron :
-Jack, je peux te parler ?
-Bien sûr, assieds-toi.
-Merci, c’est juste que… Est-ce que je pourrais prendre ma journée, demain ? Je peux finir mon rapport ce soir, et te le laisser sur ton bureau.
-Bien sûr, il n’y a pas de problèmes pour moi. Mais tu ne ressens pas le besoin de te reposer ?
Jack scrutait les traits de son jeune agent, cherchant à comprendre ce qu’il pouvait bien se passer dans sa tête. Il avait laissé Danny finir l’intervention pour accompagner un gamin à l’hôpital. Et depuis qu’il était revenu avec, il semblait… différent. Très touché.
-Ça va, Jack, je t’assure.
Martin était mal à l’aise sous le regard attentif de son patron. Il savait qu’il était aussi facile de lire qu’un livre ouvert pour ses collègues. Même si, cette fois, il doutait que Jack puisse comprendre ce qui lui arrivait. Lui-même ne comprenait pas ses sentiments… Il voulait profiter d’être seul au bureau pour finir tranquillement son rapport. Ensuite, il savait qu’il allait ruminer, il lui faudrait bien une journée pour faire le tour : pourquoi ce gamin le touchait autant ; pourquoi avait-il senti le devoir de le protéger ; pourquoi Vin lui avait-il fait confiance, à lui… Martin avait beaucoup de questions. Il ne trouverait sûrement pas les réponses, mais il devait se laisser du temps pour réfléchir, au calme.
-Euh… bien, je vais donc aller me plonger dans mon rapport, ajouta Martin.
Jack hocha simplement la tête, sans rien ajouter, mais son regard resta longuement sur la porte quand Martin fut sorti du bureau.
Mouchette- Directeur Adjoint
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Re: Vin, you're a Tanner (complète) (PG13)
Rooo ben cette suite... vla que j'ai des larmes plein les yeux...
Qu'est-ce que j'aime cette réaction de Martin...
Si c'était ça le virage à négocier, tu as bien réussi ton coup...
J'attends qu'une chose, c'est une suite ...
Qu'est-ce que j'aime cette réaction de Martin...
Si c'était ça le virage à négocier, tu as bien réussi ton coup...
J'attends qu'une chose, c'est une suite ...
Re: Vin, you're a Tanner (complète) (PG13)
clairounett a écrit:Rooo ben cette suite... vla que j'ai des larmes plein les yeux...
Qu'est-ce que j'aime cette réaction de Martin...
Si c'était ça le virage à négocier, tu as bien réussi ton coup...
J'attends qu'une chose, c'est une suite ...
Je pisuqe le com' de clairounette
C'est géant cette suite, j'en veux encore tout plein de comme ça
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Re: Vin, you're a Tanner (complète) (PG13)
clara a écrit:clairounett a écrit:Rooo ben cette suite... vla que j'ai des larmes plein les yeux...
Qu'est-ce que j'aime cette réaction de Martin...
Si c'était ça le virage à négocier, tu as bien réussi ton coup...
J'attends qu'une chose, c'est une suite ...
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Théana- Président des USA
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Re: Vin, you're a Tanner (complète) (PG13)
Merci les filles!
****************************
Martin revint le surlendemain au bureau, sans les réponses qu’il cherchait, sans être en paix, et surtout avec des sentiments de protection envers Vin qui n’avait pas faibli, au contraire. Le visage de Vin était resté gravé dans sa mémoire, il ne pensait qu’à lui, à son histoire de vie déjà terrible alors qu’il était si jeune. Martin était encore plus perdu, sa journée de congé ne l’avait pas aidé. Finalement, il regrettait de ne pas être venu travailler, cela l’aurait peut-être empêché de penser.
Au bureau, il vit que Sam, Vivian et Jack manquaient à l’appel. Martin s’approcha donc de Danny pour venir aux nouvelles.
-Salut Danny. Quoi de neuf ?
Danny ne se retourna pas, restant penché sur son bureau. Il inspira, espérant maîtriser sa voix, avant de répondre :
-Sam et Vivian sont allées ramener deux disparus chez eux. Jack est en réunion.
Martin n’avait droit qu’au dos de Danny, mais il voyait pourtant très bien que son collègue était tendu.
-Tout va bien pour toi Danny ?
Danny se retourna enfin, le visage fermé. Martin comprit immédiatement que son collègue en avait après lui, et il sentit que son comportement envers Vin devait en être la cause. Etait-ce parce qu’il avait quitté le site de l’intervention avant la fin ? Il lui semblait pourtant que Danny était passé par-dessus ça. Etait-ce parce qu’il avait montré trop d’attachement à une victime ? C’était possible, mais… pourquoi Danny réagissait-il de façon si étrange ?
-Martin, je crois que nous devrions avoir une sérieuse discussion.
Martin fronça les sourcils. Il n’aimait pas le ton employé par Danny. Il lui rappelait exactement celui employé par Buck Wilmington. Martin avait l’impression que tout le monde le jugeait sur son comportement, et que personne n’avait compris que l’intérêt de Vin était au centre de ses préoccupations. Sans trop bien savoir pourquoi, Martin se mit sur la défensive. Il n’avait pas réussi à comprendre ce qui s’était passé entre lui et Vin, et la dernière chose dont il avait envie, c’était que quelqu’un se mêle de ses affaires… de ses sentiments. Finalement, il répliqua avec la même voix sèche :
-Bien, je t’écoute, maintenant que tu daignes me regarder.
Danny lui jeta un regard noir. La discussion s’annonçait plus que houleuse.
-Je crois que nous devrions aller dans un endroit plus tranquille.
Martin suivit Danny dans un des bureaux où ils recevaient les familles pour les questionner gentiment sur leurs disparus. Martin ne se sentant vraiment pas d’humeur à supporter des reproches, il tenta de se créer une armure contre toute attaque frontale. Danny lui paraissait… agressif. Ils s’assirent l’un en face de l’autre, Danny déposant un dossier sur la table. Martin jeta un coup d’œil sur le titre et pâlit. Puis il sentit une pointe de colère. Danny avait-il vraiment osé faire ça ? Le titre du dossier était « VIN TANNER ». Mais il était beaucoup plus épais que celui qu’ils avaient eu deux jours auparavant. Danny avait donc fait des recherches.
-Martin, je crois que tu as des choses à me dire.
-Je n’ai rien à te dire. Oh ! si, de quoi tu te mêles ?!
Martin fit un mouvement du menton vers le dossier.
-Je me mêle des affaires d’un pauvre gosse dont tu sembles t’être drôlement attaché. Je ne suis pas sûr que cela soit très sain pour lui.
Martin plissa les yeux. Il n’aurait pas cru que la guerre serait si vite déclarée. Mais il n’allait pas se laissait marcher sur les pieds par Danny.
-Je ne suis pas sûr de comprendre où tu veux en venir, Danny. Tu m’accuses de quoi, là ? Tu crois que je vais faire du mal à ce gosse ?
-Vu ton comportement, je le crains, oui. Tu as agi avec lui comme…
-Comme quoi ?!
-Comme si tu le connaissais, et comme si tu voulais le retenir, comme si tu voulais te l’approprier.
-Danny, retire ça immédiatement.
La voix de Martin s’était faite létale. Danny était allé trop loin, il s’en rendait compte, mais il voulait bousculer son collègue, tant pis pour les mots corrects. Il enchaîna, sans prendre en compte l’interruption de Martin.
-Tu étais souvent au Texas il y a 7 ans, n’est-ce pas ?
-Puisque tu as vérifié, je n’ai pas besoin de te répondre.
-Tu y as connu Annie Tanner.
-Je ne connais pas d’Annie Tanner.
Danny prit une fourre plastique dans le dossier, et la jeta devant Martin. Ce dernier continua de scruter le visage de son collègue, cherchant à décrypter ce qu’il manigançait.
-C’est une photocopie de l’agenda d’Annie Tanner, de l’année de naissance de Vin. La seule chose que possédait le gosse quand il a été retrouvé par les agents de l’ATF.
Martin baissa finalement les yeux sur le document. La première chose qui le frappa, ce fut un nom écrit au stylo gras, souligné. Un nom… son nom. Puis il prit conscience des autres éléments :
« Martin !! 31007345 »
-Je suppose que tu as vérifié le numéro.
-Il manque l’indicatif, mais sinon, c’était ton numéro à Seattle à l’époque. Alors ?
-Alors quoi ?! Je n’ai jamais connu d’Annie Tanner !
-Peut-être que tu ne connaissais pas son nom. Tu t’es simplement amusé un moment avec elle. Quelques coucheries par-ci par-là.
-Je ne m’appelle pas Danny Taylor, je ne couche pas avec la première fille en détresse à moitié soûle qui m’aborde.
Danny prit l’attaque en pleine figue, mais il n’était pas là pour ça. Il voulait que Martin sorte la vérité, et si pour atteindre ce but, il devait recevoir les pires vacheries de son collègue, et bien, il assumerait. La vie d’un gamin de 7 ans était en jeu. Sa fierté attendrait.
-Alors trouve-moi une bonne explication pour avoir ton nom et ton numéro dans cet agenda, exactement au moment où Annie est tombée enceinte.
Martin n’en savait rien, il était perdu, et les attaques de son collègue ne l’aidaient pas à se concentrer. Il ne comprenait pas l’attitude de Danny. Qu’est-ce qui lui prenait soudain d’être si agressif envers lui ? Il avait la même attitude que lorsqu’il était face à un suspect qu’il savait coupable. Mais coupable de quoi ? Il avait parlé de coucheries… Oh, non, pas ça ! Il ne croyait quand même pas que…
-Donne-la moi cette explication, parce que moi je n’en ai pas… Et tu sembles en avoir une, toi.
Danny se pencha en avant, croisant les mains sur la table.
-Je vais te dire Martin, je pense que tu as couché avec cette fille. Quand tu as appris qu’elle était enceinte, tu lui as ordonné d’avorter. Puis tu es parti, en t’en lavant les mains. Et depuis, ce gosse à vécu des choses qu’un enfant ne devrait jamais connaître ! Et maintenant tu veux revenir chambouler sa vie !
Martin ouvrit grand les yeux sous le choc. Comment Danny pouvait-il penser ça de lui ?!
-Je vois que tu as une belle opinion de moi.
-Je ne dis pas que tu agirais comme ça encore aujourd’hui. J’en doute. Mais à cette époque… Je ne t’ai pas connu, mais quand tu es arrivé ici il y a 5 ans, tu étais plein de morgue, hautain.
-Ah ! c’est vraiment la merde qui se fout du pot, Danny !
Mais Martin avait enfin compris. Danny s’était érigé en protecteur de Vin. Un petit garçon dont la vie avait été gâché, qui avait perdu sa mère très tôt, qui avait connu les familles d’accueil, et qui avait fini dans la rue. Danny s’identifiait à lui, et ferait tout pour lui éviter de nouvelles épreuves, maintenant qu’il avait trouvé quelqu’un qui le protégeait et l’aimait. Il ferait tout, même s’en prendre à son ami sans lui laisser la moindre chance de s’expliquer s’il le pensait coupable. Martin secoua la tête. Expliquer quoi ? Il n’en avait pas le moindre indice.
-Je veux que tu fasses des analyses ADN. Et si cela confirme que tu es le père, je veux que tu signes un formulaire d’abandon définitif. Afin que Vin et Chris Larabee puissent vivre leur vie.
-Je ne suis pas le père de ce gosse, Danny. J’allais au Texas parce que ma mère était malade, et que mon père n’était pas souvent là. Je n’avais pas le temps de draguer les filles. Et j’étais avec Lisa, à cette époque.
-Tu n’arriveras pas à me convaincre avec des mots, Martin. Je suis désolé, mais des yeux bleus si expressifs, je ne les ai vus que chez une seule autre personne : toi.
Martin subit un nouveau choc. Les yeux bleus si expressifs. Lui, il connaissait une autre personne avec de tels yeux. La réalité le frappa alors de plein fouet. Il tenait ses yeux de sa grand-mère paternelle. La seule source de douceur et de joie dans la famille de son père. Son père qui parfois ne rentrait pas de la nuit, quand il travaillait au Texas, 7 ans auparavant, lorsque sa mère était malade. Soi-disant à cause de son travail. Martin se leva lentement, et se dirigea vers la sortie.
Danny regarda son collègue s’éloigner. Il se leva, prêt à continuer le combat, mais quelque chose dans le maintien de Martin le retint. Ce dernier était à présent près de son bureau, mais semblait un peu perdu. Danny réfléchit quelques secondes, comprit que son approche du problème était mauvaise, qu’il avait réagi plus que réfléchi, et que Martin méritait mieux que ça. Martin était son ami, non ? Il avait le droit de s’expliquer. Il avait le droit d’avoir toutes les cartes en main. Danny s’approcha de lui, et posa sa main sur son épaule :
-Ecoute, Martin, je… je suis désolé de m’être emporté. Tu ne mérites pas ça, mais ce garçon… Vin… son histoire… ça m’a tellement touché… Je crois que je me suis identifié à lui, et… et je veux le protéger.
-Je comprends, Danny. Je suis juste déçu que tu aies pu penser le contraire de moi.
Danny voulut répondre, mais Martin le coupa, un petit sourire aux lèvres :
-Vin a un grand pouvoir sur les gens. Il sait choisir ses protecteurs. Toujours des gens biens.
Martin avait appuyé sa dernière phrase par un regard à Danny, qui comprit ainsi que son collègue l’incluait dans ces « gens biens ». Il en fut profondément touché. Il lui expliqua alors ce qui s’était passé la veille :
-Hier, j’ai été surpris en apprenant que tu avais pris ta journée, et… ton comportement de la veille me turlupinait toujours. J’avais du mal à penser à autre chose. Alors, quand Buck Wilmington a téléphoné… Il voulait donner des nouvelles de Vin à l’équipe et encore nous remercier. Mais je crois qu’il avait aussi en tête ton comportement. Même s’il ne t’avait vu que quelques minutes, il y avait quelque chose qui le tracassait. Nous avons parlé de Vin, et surtout des éléments que je n’avais pas eus la veille, ceux que je t’ai montré juste avant. Peu à peu, il nous est apparu que tu pouvais être le père. Et cela inquiétait Buck. Il sait que ce qui compte le plus pour Vin et Chris, c’est de pouvoir enfin vivre en paix, et ensemble. Mais il y a toujours le risque que l’adoption soit annulée, si un membre de la famille, qui réapparaîtrait soudain, réclamait Vin. Nous… nous avons décidé que… que… Si tu acceptais de faire les tests ADN, tu pourrais ensuite signer les papiers de l’abandon définitif, et ainsi Vin et Chris pourraient enfin vivre leur vie sans cette peur d’être séparé.
Martin n’avait pas tenté d’interrompre Danny. Il était curieux de comprendre comment son collègue en était arrivé à le soupçonner. Quand Danny se tut, même s’il connaissait déjà la réponse, il posa simplement une question, d’une voix calme :
-Si j’étais vraiment le père, comment me convaincrais-tu de signer ces papiers ? Pourquoi est-ce que je le ferais ?
-Le fait que le père ait ordonné à Annie Tanner d’avorter, qu’il soit parti sans plus s’intéresser à elle et au bébé… Ça ne joue pas en sa faveur. Et si c’est toi… Je sais que tu ne veux que le bien de Vin.
-Si je pouvais signer ces papiers, tu as raison, je le ferais, afin de libérer Vin et Chris de cette épée de Damoclès. Mais malheureusement, je sais que je ne suis pas son père. Mais je ferai les tests ADN, et je pense que je connais le résultat. Résultat qui risque de te surprendre. Et, si ce que je crois est juste, j’espère de tout mon cœur que ce ne sera pas un problème de plus.
Danny était plus qu’étonné par ces paroles. Que voulait vraiment dire Martin ? Quel résultat attendait-il des tests ? Mais Danny préféra se taire. Il aurait les réponses en temps et en heure, et le fait d’avoir la certitude absolue que Martin ne réclamerait jamais la garde de Vin le libérait d’un grand poids.
-Mais dis-moi, Danny, est-ce que Chris Larabee est au courant de vos démarches, à toi et Buck Wilmington ?
-Et bien… en fait… non, Buck a pris sur lui. Il… Suivant le résultat des tests, il mettra son collègue au courant.
Martin eut un très léger sourire en coin. À son avis, Buck prenait des risques à agir dans le dos de son collègue, mais, après tout, ce n’était pas son problème.
-Je vais appeler Buck pour qu’il nous envoie par express des échantillons d’ADN de Vin.
Non, ce n'est pas celui-là, c'est (beaucoup) plus loin...Si c'était ça le virage à négocier, tu as bien réussi ton coup...
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Martin revint le surlendemain au bureau, sans les réponses qu’il cherchait, sans être en paix, et surtout avec des sentiments de protection envers Vin qui n’avait pas faibli, au contraire. Le visage de Vin était resté gravé dans sa mémoire, il ne pensait qu’à lui, à son histoire de vie déjà terrible alors qu’il était si jeune. Martin était encore plus perdu, sa journée de congé ne l’avait pas aidé. Finalement, il regrettait de ne pas être venu travailler, cela l’aurait peut-être empêché de penser.
Au bureau, il vit que Sam, Vivian et Jack manquaient à l’appel. Martin s’approcha donc de Danny pour venir aux nouvelles.
-Salut Danny. Quoi de neuf ?
Danny ne se retourna pas, restant penché sur son bureau. Il inspira, espérant maîtriser sa voix, avant de répondre :
-Sam et Vivian sont allées ramener deux disparus chez eux. Jack est en réunion.
Martin n’avait droit qu’au dos de Danny, mais il voyait pourtant très bien que son collègue était tendu.
-Tout va bien pour toi Danny ?
Danny se retourna enfin, le visage fermé. Martin comprit immédiatement que son collègue en avait après lui, et il sentit que son comportement envers Vin devait en être la cause. Etait-ce parce qu’il avait quitté le site de l’intervention avant la fin ? Il lui semblait pourtant que Danny était passé par-dessus ça. Etait-ce parce qu’il avait montré trop d’attachement à une victime ? C’était possible, mais… pourquoi Danny réagissait-il de façon si étrange ?
-Martin, je crois que nous devrions avoir une sérieuse discussion.
Martin fronça les sourcils. Il n’aimait pas le ton employé par Danny. Il lui rappelait exactement celui employé par Buck Wilmington. Martin avait l’impression que tout le monde le jugeait sur son comportement, et que personne n’avait compris que l’intérêt de Vin était au centre de ses préoccupations. Sans trop bien savoir pourquoi, Martin se mit sur la défensive. Il n’avait pas réussi à comprendre ce qui s’était passé entre lui et Vin, et la dernière chose dont il avait envie, c’était que quelqu’un se mêle de ses affaires… de ses sentiments. Finalement, il répliqua avec la même voix sèche :
-Bien, je t’écoute, maintenant que tu daignes me regarder.
Danny lui jeta un regard noir. La discussion s’annonçait plus que houleuse.
-Je crois que nous devrions aller dans un endroit plus tranquille.
Martin suivit Danny dans un des bureaux où ils recevaient les familles pour les questionner gentiment sur leurs disparus. Martin ne se sentant vraiment pas d’humeur à supporter des reproches, il tenta de se créer une armure contre toute attaque frontale. Danny lui paraissait… agressif. Ils s’assirent l’un en face de l’autre, Danny déposant un dossier sur la table. Martin jeta un coup d’œil sur le titre et pâlit. Puis il sentit une pointe de colère. Danny avait-il vraiment osé faire ça ? Le titre du dossier était « VIN TANNER ». Mais il était beaucoup plus épais que celui qu’ils avaient eu deux jours auparavant. Danny avait donc fait des recherches.
-Martin, je crois que tu as des choses à me dire.
-Je n’ai rien à te dire. Oh ! si, de quoi tu te mêles ?!
Martin fit un mouvement du menton vers le dossier.
-Je me mêle des affaires d’un pauvre gosse dont tu sembles t’être drôlement attaché. Je ne suis pas sûr que cela soit très sain pour lui.
Martin plissa les yeux. Il n’aurait pas cru que la guerre serait si vite déclarée. Mais il n’allait pas se laissait marcher sur les pieds par Danny.
-Je ne suis pas sûr de comprendre où tu veux en venir, Danny. Tu m’accuses de quoi, là ? Tu crois que je vais faire du mal à ce gosse ?
-Vu ton comportement, je le crains, oui. Tu as agi avec lui comme…
-Comme quoi ?!
-Comme si tu le connaissais, et comme si tu voulais le retenir, comme si tu voulais te l’approprier.
-Danny, retire ça immédiatement.
La voix de Martin s’était faite létale. Danny était allé trop loin, il s’en rendait compte, mais il voulait bousculer son collègue, tant pis pour les mots corrects. Il enchaîna, sans prendre en compte l’interruption de Martin.
-Tu étais souvent au Texas il y a 7 ans, n’est-ce pas ?
-Puisque tu as vérifié, je n’ai pas besoin de te répondre.
-Tu y as connu Annie Tanner.
-Je ne connais pas d’Annie Tanner.
Danny prit une fourre plastique dans le dossier, et la jeta devant Martin. Ce dernier continua de scruter le visage de son collègue, cherchant à décrypter ce qu’il manigançait.
-C’est une photocopie de l’agenda d’Annie Tanner, de l’année de naissance de Vin. La seule chose que possédait le gosse quand il a été retrouvé par les agents de l’ATF.
Martin baissa finalement les yeux sur le document. La première chose qui le frappa, ce fut un nom écrit au stylo gras, souligné. Un nom… son nom. Puis il prit conscience des autres éléments :
« Martin !! 31007345 »
-Je suppose que tu as vérifié le numéro.
-Il manque l’indicatif, mais sinon, c’était ton numéro à Seattle à l’époque. Alors ?
-Alors quoi ?! Je n’ai jamais connu d’Annie Tanner !
-Peut-être que tu ne connaissais pas son nom. Tu t’es simplement amusé un moment avec elle. Quelques coucheries par-ci par-là.
-Je ne m’appelle pas Danny Taylor, je ne couche pas avec la première fille en détresse à moitié soûle qui m’aborde.
Danny prit l’attaque en pleine figue, mais il n’était pas là pour ça. Il voulait que Martin sorte la vérité, et si pour atteindre ce but, il devait recevoir les pires vacheries de son collègue, et bien, il assumerait. La vie d’un gamin de 7 ans était en jeu. Sa fierté attendrait.
-Alors trouve-moi une bonne explication pour avoir ton nom et ton numéro dans cet agenda, exactement au moment où Annie est tombée enceinte.
Martin n’en savait rien, il était perdu, et les attaques de son collègue ne l’aidaient pas à se concentrer. Il ne comprenait pas l’attitude de Danny. Qu’est-ce qui lui prenait soudain d’être si agressif envers lui ? Il avait la même attitude que lorsqu’il était face à un suspect qu’il savait coupable. Mais coupable de quoi ? Il avait parlé de coucheries… Oh, non, pas ça ! Il ne croyait quand même pas que…
-Donne-la moi cette explication, parce que moi je n’en ai pas… Et tu sembles en avoir une, toi.
Danny se pencha en avant, croisant les mains sur la table.
-Je vais te dire Martin, je pense que tu as couché avec cette fille. Quand tu as appris qu’elle était enceinte, tu lui as ordonné d’avorter. Puis tu es parti, en t’en lavant les mains. Et depuis, ce gosse à vécu des choses qu’un enfant ne devrait jamais connaître ! Et maintenant tu veux revenir chambouler sa vie !
Martin ouvrit grand les yeux sous le choc. Comment Danny pouvait-il penser ça de lui ?!
-Je vois que tu as une belle opinion de moi.
-Je ne dis pas que tu agirais comme ça encore aujourd’hui. J’en doute. Mais à cette époque… Je ne t’ai pas connu, mais quand tu es arrivé ici il y a 5 ans, tu étais plein de morgue, hautain.
-Ah ! c’est vraiment la merde qui se fout du pot, Danny !
Mais Martin avait enfin compris. Danny s’était érigé en protecteur de Vin. Un petit garçon dont la vie avait été gâché, qui avait perdu sa mère très tôt, qui avait connu les familles d’accueil, et qui avait fini dans la rue. Danny s’identifiait à lui, et ferait tout pour lui éviter de nouvelles épreuves, maintenant qu’il avait trouvé quelqu’un qui le protégeait et l’aimait. Il ferait tout, même s’en prendre à son ami sans lui laisser la moindre chance de s’expliquer s’il le pensait coupable. Martin secoua la tête. Expliquer quoi ? Il n’en avait pas le moindre indice.
-Je veux que tu fasses des analyses ADN. Et si cela confirme que tu es le père, je veux que tu signes un formulaire d’abandon définitif. Afin que Vin et Chris Larabee puissent vivre leur vie.
-Je ne suis pas le père de ce gosse, Danny. J’allais au Texas parce que ma mère était malade, et que mon père n’était pas souvent là. Je n’avais pas le temps de draguer les filles. Et j’étais avec Lisa, à cette époque.
-Tu n’arriveras pas à me convaincre avec des mots, Martin. Je suis désolé, mais des yeux bleus si expressifs, je ne les ai vus que chez une seule autre personne : toi.
Martin subit un nouveau choc. Les yeux bleus si expressifs. Lui, il connaissait une autre personne avec de tels yeux. La réalité le frappa alors de plein fouet. Il tenait ses yeux de sa grand-mère paternelle. La seule source de douceur et de joie dans la famille de son père. Son père qui parfois ne rentrait pas de la nuit, quand il travaillait au Texas, 7 ans auparavant, lorsque sa mère était malade. Soi-disant à cause de son travail. Martin se leva lentement, et se dirigea vers la sortie.
Danny regarda son collègue s’éloigner. Il se leva, prêt à continuer le combat, mais quelque chose dans le maintien de Martin le retint. Ce dernier était à présent près de son bureau, mais semblait un peu perdu. Danny réfléchit quelques secondes, comprit que son approche du problème était mauvaise, qu’il avait réagi plus que réfléchi, et que Martin méritait mieux que ça. Martin était son ami, non ? Il avait le droit de s’expliquer. Il avait le droit d’avoir toutes les cartes en main. Danny s’approcha de lui, et posa sa main sur son épaule :
-Ecoute, Martin, je… je suis désolé de m’être emporté. Tu ne mérites pas ça, mais ce garçon… Vin… son histoire… ça m’a tellement touché… Je crois que je me suis identifié à lui, et… et je veux le protéger.
-Je comprends, Danny. Je suis juste déçu que tu aies pu penser le contraire de moi.
Danny voulut répondre, mais Martin le coupa, un petit sourire aux lèvres :
-Vin a un grand pouvoir sur les gens. Il sait choisir ses protecteurs. Toujours des gens biens.
Martin avait appuyé sa dernière phrase par un regard à Danny, qui comprit ainsi que son collègue l’incluait dans ces « gens biens ». Il en fut profondément touché. Il lui expliqua alors ce qui s’était passé la veille :
-Hier, j’ai été surpris en apprenant que tu avais pris ta journée, et… ton comportement de la veille me turlupinait toujours. J’avais du mal à penser à autre chose. Alors, quand Buck Wilmington a téléphoné… Il voulait donner des nouvelles de Vin à l’équipe et encore nous remercier. Mais je crois qu’il avait aussi en tête ton comportement. Même s’il ne t’avait vu que quelques minutes, il y avait quelque chose qui le tracassait. Nous avons parlé de Vin, et surtout des éléments que je n’avais pas eus la veille, ceux que je t’ai montré juste avant. Peu à peu, il nous est apparu que tu pouvais être le père. Et cela inquiétait Buck. Il sait que ce qui compte le plus pour Vin et Chris, c’est de pouvoir enfin vivre en paix, et ensemble. Mais il y a toujours le risque que l’adoption soit annulée, si un membre de la famille, qui réapparaîtrait soudain, réclamait Vin. Nous… nous avons décidé que… que… Si tu acceptais de faire les tests ADN, tu pourrais ensuite signer les papiers de l’abandon définitif, et ainsi Vin et Chris pourraient enfin vivre leur vie sans cette peur d’être séparé.
Martin n’avait pas tenté d’interrompre Danny. Il était curieux de comprendre comment son collègue en était arrivé à le soupçonner. Quand Danny se tut, même s’il connaissait déjà la réponse, il posa simplement une question, d’une voix calme :
-Si j’étais vraiment le père, comment me convaincrais-tu de signer ces papiers ? Pourquoi est-ce que je le ferais ?
-Le fait que le père ait ordonné à Annie Tanner d’avorter, qu’il soit parti sans plus s’intéresser à elle et au bébé… Ça ne joue pas en sa faveur. Et si c’est toi… Je sais que tu ne veux que le bien de Vin.
-Si je pouvais signer ces papiers, tu as raison, je le ferais, afin de libérer Vin et Chris de cette épée de Damoclès. Mais malheureusement, je sais que je ne suis pas son père. Mais je ferai les tests ADN, et je pense que je connais le résultat. Résultat qui risque de te surprendre. Et, si ce que je crois est juste, j’espère de tout mon cœur que ce ne sera pas un problème de plus.
Danny était plus qu’étonné par ces paroles. Que voulait vraiment dire Martin ? Quel résultat attendait-il des tests ? Mais Danny préféra se taire. Il aurait les réponses en temps et en heure, et le fait d’avoir la certitude absolue que Martin ne réclamerait jamais la garde de Vin le libérait d’un grand poids.
-Mais dis-moi, Danny, est-ce que Chris Larabee est au courant de vos démarches, à toi et Buck Wilmington ?
-Et bien… en fait… non, Buck a pris sur lui. Il… Suivant le résultat des tests, il mettra son collègue au courant.
Martin eut un très léger sourire en coin. À son avis, Buck prenait des risques à agir dans le dos de son collègue, mais, après tout, ce n’était pas son problème.
-Je vais appeler Buck pour qu’il nous envoie par express des échantillons d’ADN de Vin.
Mouchette- Directeur Adjoint
- Nombre de messages : 3584
Age : 43
Localisation : Suisse
Date d'inscription : 15/09/2006
Re: Vin, you're a Tanner (complète) (PG13)
Résolution Numéro 1 de 2008 pour moi : Lire des fics !
Chose faite donc...
J'aime beaucoup l'esprit de cette fic même si, regardant parallèlement the Magnificent 7, j'ai du mal à me faire à Chris/Vin en "père" et "fils"...
Martin est très touchant, comme d'hab' oserais-je dire...
J'attends la suite avec impatience...Papa Fitzgy aurait-il fauté ?
Chose faite donc...
J'aime beaucoup l'esprit de cette fic même si, regardant parallèlement the Magnificent 7, j'ai du mal à me faire à Chris/Vin en "père" et "fils"...
Martin est très touchant, comme d'hab' oserais-je dire...
J'attends la suite avec impatience...Papa Fitzgy aurait-il fauté ?
mimi- Directeur du FBI
- Nombre de messages : 4074
Age : 51
Localisation : Aux MAA ( Martin's Addicted Anonyms )
Date d'inscription : 16/03/2006
Re: Vin, you're a Tanner (complète) (PG13)
oh d'enfe cette suite toute tendue !!!!
encore
encore
Théana- Président des USA
- Nombre de messages : 9841
Localisation : sous la couette, de préférence ...
Date d'inscription : 08/10/2006
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