Whatever You Need - PG13 (Traduction)

Remerciements : à Jen1008 qui a donné son autorisation pour la traduction, à tous les lecteurs et mention spéciale aux D/E de ce monde et enfin, ma Gum Marine qui m’a fait découvrir cette merveilleuse fic qui est un bijou, un régal bref, une source d’inspiration pour tous les Danna shippers ! Un grand merci gum pour la bann' rhalalala génie du design je te dis!
Honnêtement c’est dur de ne pas devenir D/E avec cette fic ou du moins de ne pas les apprécier parce que l’auteure a vraiment un talent fou et écrit avec beaucoup de réalisme, en respectant l’ambiance de la série. Seriously !

J'espère que ça va vous plaire et que j'arriverais à rester fidèle au texte et à rendre cette fic dans un français correct. A ce propos, un merci à mimi dont la traduction de The Road (La route) m'a donné envie de traduire aussi une fic pour laquelle j'ai eu un coup de coeur.

Whatever you need
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~Chapitre 1~




Se frottant péniblement les yeux, Danny franchit les dernières marches menant au troisième étage. Il n’était pas revenu ici depuis deux mois, et même s’il se sentait bien en étant ici, il détestait les circonstances pour lesquelles il avait été invité.

Deux mois avant

Danny sourit alors qu’il mettait le bol de princesse Disney et l’assiette dans le lave-vaisselle. C’était complètement différent pour lui, de passer la soirée avec une femme superbe et son adorable, fille précoce, mais c’était tout ce qu’il avait fait le mois dernier. Il avait fréquenté Elena en dehors du travail pendant près d’un mois, et ils n’étaient pas encore ce qu’il pourrait qualifier de « couple ». Pas de dîners tardifs, de soirées en boîte ni de longues soirées intimes tous les deux, mais cela lui allait. Il trouvait que passer du temps avec Elena et Sophie, autant que faire se peu, était plus que suffisant. Il ne s’était pas senti aussi heureux et emballé par quoi que ce soit depuis très longtemps.

« Tu n’as pas à faire ça », il entendit dire Elena derrière lui alors qu’elle entrait dans la cuisine.

Danny se retourna et sourit. « C’est juste deux ou trois trucs de vaisselle. »

Elena lui rendit son sourire. « Désolée d’avoir mis autant de temps. Elle ne pouvait pas s’arrêter de parler du concert. »

Danny grimaça. « Je peux comprendre. J’entendrai la voix de cette fille dans mon sommeil pendant des mois. »

Elena réduisit la distance qui les séparait en riant. « Tu mérites une médaille pour avoir supporté ça. Maintenant tu sais ce que j’endure toutes les nuits quand elle met ce CD. »

« Ma pauvre », répondit-il alors qu’il plaça ses mains dans le creux de son dos afin de l’attirer vers lui.
Sa respiration s’accéléra à la simple sensation de son corps si près du sien. Se mordant la lèvre, elle se mit sur la pointe des pieds.

Lentement, Danny baissa la tête et pressa ses lèvres contre les siennes. Elle entrouvrit ses lèvres et il en profita pour intensifier le baiser alors qu’il la fit se retourner et la plaqua contre le comptoir de la cuisine.

Elle faillit laisser échapper un rire alors qu’il fit glisser ses lèvres vers son cou. Très rapidement, leurs ébats devinrent brûlants et passionnés alors que ses mains parcouraient tout son corps.
Ils n’avaient fait l’amour que deux fois depuis la première fois où il l’avait embrassée au bureau, deux fois dans son appartement pendant que sa mère était avec Sophie. Et elle avait cependant du passer la nuit avec lui, se sentant trop coupable de laisser Sophie toute la nuit. Leurs contacts physiques limités faisaient que chaque baiser, chaque caresse était une torture –sachant qu’ils ne pourraient pas passer du temps ensemble comme ils le voudraient tous les deux.

Alors qu’Elena sentait la main de Danny glisser dans le dos de sa chemise, elle se tendit légèrement quand il commença à dégrafer son soutien-gorge.

« Quoi ? » murmura-t-il à son oreille.
« Rien…C’est juste… » commença-t-elle, mais ne voulant pas finir. Elle ne voulait pas lui dire d’arrêter.
« …tu veux que j’arrête ? » demanda-t-il, en la regardant dans les yeux.
« J’ai pas envie…mais… »

Danny sourit en lui embrassant le front. « C’est pas grave. J’ai compris, » répondit-il en enlevant sa main et en mettant un peu de distance entre eux.

« Je peux peut-être passer chez toi ce weekend ? Sophie doit aller à un anniversaire. C’est juste pour quelques heures, mais… »

Danny posa un doigt sur ses lèvres. « C’est bon Elena. Ne t’inquiète pas. On a le temps. »

Avec un sourire reconnaissant, Elena enroula ses bras autour de son cou et ils s’enlacèrent.

Danny secoua la tête en pensant à la dernière fois où il était allé à l’appartement d’Elena. En y repensant, ils n’avaient jamais vraiment eu de temps ensemble. Il s’était passé tellement de chose au cours de ces derniers mois. Il commençait sérieusement à penser qu’il avait perdu toute chance d’être avec elle après la débâcle du kidnapping de Sophie. Mais maintenant, le cours des choses avait changé. Carlos avait été libéré et Elena lui avait demandé de passer pour le bien de Sophie et le sien. Il détestait l’idée que Carlos était là quelque part, mais il ne pouvait pas s’empêcher de se sentir heureux d’être avec elles à nouveau.

Prenant une courte inspiration, il frappa à la porte. Après quelques secondes, la porte s’ouvrit et Elena l’accueillit avec un sourire de soulagement.

« Hey » le salua-t-elle d’un ton calme.
« Hey », répondit-il en rentrant dans l’appartement.

Alors qu’elle ferma la porte, ils restèrent debout un moment et se dévisagèrent en silence. Même s’ils étaient devenus proches, très vite, ils ne pouvaient s’empêcher maintenant de se sentir quelque peu maladroits depuis qu’il n’était pas venu depuis le kidnapping de Sophie.

Essayant de briser la glace, Danny sourit et commença à s’approcher d’Elena, quand il entendit la voix inimitable de Sophie.

« Danny ! » s’exclama-t-elle alors qu’elle sortait de sa chambre.

Se retournant rapidement, Danny fixa son regard sur la petite fille. Sans hésiter, elle se rua dans ses bras tendus.

« Como estas, chica, » dit-il en caressant ses longs cheveux noirs.
« Tu m’as manqué. Pourquoi tu ne viens plus nous voir ? » Sophie demanda innocemment en se détachant et en le regardant de ses grands yeux marrons.
« Chérie » – Elena commença à expliquer, mais Danny l’interrompit.
« Ta maman et moi on a eu énormément de travail au bureau. Mais maintenant les choses se sont calmées, et tu me manquais terriblement, alors je suis là. »

Sophie sourit d’excitation. « Devine quoi ! »

« Quoi ? » demanda Danny, enchanté par le regard qu’il lisait dans ses yeux.
« Maman m’a acheté le nouveau CD d’Hannah Montana. Tu veux venir l’écouter avec moi ?

Elena soupira bruyamment. « Sophie, chérie »-

Mais Danny l’interrompit à nouveau. « J’adorerais ! Je te suis, » dit-il en prenant la main de Sophie et en jetant à Elena un regard amusé.

Elena rit et les appela. « Vous préoccupez pas de moi. Je vais juste finir de préparer le dîner. »

**

« Danny ? »
« Si, mija », répondit-il en rabattant la couverture de son lit.

Ils avaient passé une soirée merveilleuse. Ils avaient dîné et passé leur temps à discuter et à rire. Danny lui avait même lu quelques livres. Ensuite, Elena avait forcé Sophie à se détacher de Danny pour prendre un bain et se préparer à se coucher. Alors qu’Elena nettoyait la salle de bain, Danny bordait Sophie.

« Tu vas rester avec nous cette nuit ? » Sophie demanda en se glissant dans son lit.

Après l’avoir bordée avec la couverture, Danny s’assit sur le bord du lit. « Pourquoi tu demandes ça ? »

« Papa est sorti de prison. Je veux pas qu’il m’enlève à Maman encore. Si tu es là, tu ne le laisseras pas faire. »

Danny se pencha et remit une mèche de cheveux derrière son oreille. « Sophie, mon cœur, tu es en sécurité ici avec ta maman. Elle peut te protéger. Tu te souviens, elle était là pour te prendre quand ton père t’avait emmenée dans cette maison. »

« Tu étais là aussi, » Sophie lui rappela.
« Oui, et je ne voulais être nulle part ailleurs, mais c’est ta maman qui t’a sortie de là. Tu n’as rien à craindre », lui affirma-t-il d’un ton rassurant.

« Mon père me fait peur », dit-elle, d’une voix angoissée.

Danny inspira en rassemblant ses forces pour apaiser les craintes de Sophie. « Ton père t’aime énormément. Parfois, les parents ne savent plus très bien comment te montrer qu’ils tiennent à toi. Ton père a fait une terrible erreur, et je suis sûr qu’il la regrette. Mais, Sophie, il ne te ferait jamais de mal. Je connais ton père depuis longtemps, et je sais qu’il ne te ferait jamais de mal. »

Sophie lui sourit doucement. « Tu pourrais quand même rester. Maman a dit qu’elle ferait des pancakes demain matin. »

Danny lui rendit son sourire. « Je pense pas que… »

« Sophie, chérie, c’est l’heure de dormir », dit Elena derrière eux.

En entendant sa voix, Danny se pencha et embrassa Sophie sur le front. « Fais de beaux rêves, mija. Tu es en sécurité ici. Rappelle toi ça. »

Sophie acquiesça simplement et sourit alors que Danny se leva du lit et se retourna vers Elena. « Je vais te laisser… » dit-il en désignant Sophie.

Elena s’assit au bord du lit tandis que Danny quitta la chambre. Il attendit un moment derrière la porte en écoutant Elena lui dire bonne nuit. Elle lui chanta une chanson et lui dit ensuite qu’elle l’aimait.

Quelques minutes plus tard, Elena sortit dans le couloir pour voir Danny debout face à la porte d’entrée.

« Qu’est-ce que tu fais ? » demanda-t-elle d’un ton déçu.
« Oh, je heu…Je me disais que, tu vois, que je devrais m’en aller. Je pense que Sophie va aller mieux. Et heu…Jack a mentionné qu’il allait mettre une unité de patrouille devant ton immeuble la semaine prochaine je crois, alors je pense »-

Alors que Danny bafouillait, Elena marcha vers lui. Quand elle fut assez près de lui, elle posa son index sur ses lèvres pour le faire taire. Alors, doucement, elle se mit sur la pointe des pieds. Otant son doigt de ses lèvres, elle l’embrassa alors doucement, de manière hésitante.

Après quelques minutes, Danny mit fin au baiser. « C’était pour quoi ça ? » murmura-t-il.

Elena sourit. « Merci pour avoir dit ce que tu as dit à Sophie. Merci de lui avoir dit que je peux la protéger. Je suis pas très sûre de pouvoir le faire, mais ça fait du bien de l’entendre », dit-elle les yeux brillants de larmes.

« Bien sûr que tu peux », dit Danny en l’attirant vers lui et en passant ses bras autour d’elle. « Tu l’as sortie de cette maison. C’est toi qui l’as fait. »
« Je n’aurais jamais du laisser les choses s’envenimer avec Carlos. Je… »
« C’était ma faute. Il a perdu la tête quand j’ai commencé à m’impliquer. »

Elena s’écarta de lui et le regarda dans les yeux. « Ce n’était pas ta faute, et je suis désolée de t’avoir fait penser que c’était le cas, mais je savais pas quoi faire, Danny. Je voulais juste protéger Sophie. Je voulais juste qu’elle oublie tout ce qui s’est passé. Je ne regrette pas d’être avec toi. Je te promets que non. Je regrette simplement la manière dont j’ai géré les choses avec Carlos. »

Danny hocha la tête et lui caressa les bras. « Moi aussi. »

Redressant la tête, elle caressa sa joue. « Tu restes un peu ? »

Souriant doucement, Danny acquiesça et la laissa lui prendre la main et le mener vers le canapé.

**

Ils n’avaient pas dit grand-chose au cours de la dernière demi-heure. Danny caressait ses cheveux pendant qu’elle laissait reposer sa tête contre sa poitrine. Il n’arrivait pas à trouver les mots pour arranger les choses, alors le moins qu’il puisse faire c’était juste d’être là pour la réconforter.

Comme si elle lisait dans ses pensées, Elena brisa finalement le silence. « Tu as été incroyablement patient dans toute cette histoire. Tu peux pas savoir à quel point j’apprécie. »

« J’aimerai pouvoir faire quelque chose, n’importe quoi, pour vous arranger les choses, mais… »
« Que tu sois là simplement comme maintenant, ça fait du bien », dit-elle en se pelotonnant un peu plus contre sa poitrine. « Tout le monde m’a apporté tellement de soutien. Sam, Vivian, Martin…Je n’ai jamais travaillé avec des gens qui tenaient à Sophie et à moi comme ça. »

« Ce sont des gens bien. On a de la chance de nous avoir les uns les autres », répondit Danny d’un ton docte.

« Et Jack…il était…il a été un roc durant toute cette histoire de procès. »

Roulant des yeux, Danny ricana. « J’en doute pas. »

Elena leva les yeux vers lui, les sourcils froncés. « C’est vrai Danny. Il a fait tout ce qu’il a pu… »

« Pas tout non », la coupa-t-il, le ton de sa voix s’imprégnant peu à peu de mépris.
« Qu’est-ce que tu veux dire ? »

Danny secoua la tête. « Rien. Laisse tomber. »

« Non, dis-moi », dit-elle en se redressant en position assise et en le regardant droit dans les yeux. En voyant la colère dans ses yeux, Elena secoua la tête réalisant enfin à quoi il faisait allusion. « Jack a eu raison de t’empêcher de tirer sur Carlos, Danny. »

« Rien de tout ça ne serait arrivé, si j’avais pu y mettre un terme cette nuit là. »

Elena soupira longuement en se passant les mains dans les cheveux. « C’est vrai. Tout ça ne serait pas arrivé, mais tu as pensé à toi ? »

« Moi ? »

« Carlos était ton ami, Danny. Tu ne pouvais pas tirer… »
« Toi et Sophie étiez en danger et pourriez l’être encore. Jack aurait du me laisser tirer. »
« Si ça s’était produit, je n’aurais jamais été capable de me pardonner pour ce que ça t’aurait fait. Cette histoire avec Carlos finira par se résoudre. Il passera à autre chose ou bien il partira…peu importe. Mais si tu lui avais pris sa vie, la vie du père de Sophie, la vie de ton ami de toujours, tu aurais eu à vivre avec ce poids pour toujours. Ce n’est pas toi Danny. Jack a fait ce qu’il fallait. »

Danny se frotta le coin des yeux. « J’aimerais pouvoir croire aussi que Carlos prendra ses distances ».

« S’il fait quoique ce soit, s’il s’approche de nous, il retournera en prison », dit Elena, d’un ton qui sonnait plus comme si elle essayait de se convaincre elle-même de cela.

Voyant le malaise dans ses yeux et entendant la crainte dans sa voix, Danny mis une main dans ses cheveux et l’attira vers lui pour qu’elle repose sa tête contre sa poitrine. « Tu as raison. Ca va marcher et tout ira bien », la rassura-t-il en caressant à nouveau ses cheveux.

Reposant sa tête contre le canapé, il continua à l’enlacer jusqu’à ce qu’elle s’endorme dans ses bras. Quand il fut sûr qu’elle était endormie, il s’extirpa doucement et la coucha sur le sofa. Il la recouvrit d’une couverture provenant de la chaise adjacente. Alors qu’il caressait ses cheveux une dernière fois, les yeux de la jeune femme s’ouvrirent doucement.

« Tu t’en vas ? » chuchota-t-elle, ensommeillée.
« Oui, il est tard. Je t’appelle demain matin. » dit-il en se penchant et en l’embrassant sur le front.
« Ok », répondit-elle en fermant à nouveau les yeux.

Après s’être assuré que la porte était bien verrouillée, Danny se fraya un chemin dans le couloir et descendit les escaliers. Alors qu’il sortait de l’immeuble, il observa autour de lui la rue calme et fit un signe de la tête à la voiture de patrouille garée près l’immeuble.

Le nœud dans son estomac lui faisait penser que Carlos était quelque part, tout près…attendant, observant. Une partie de lui aurait voulu rester, comme Sophie le lui avait demandé, mais il savait qu’Elena n’était pas encore prête pour ça. Et il ne voulait pas donner à Sophie de faux espoirs, qu’il serait présent dans sa vie pour un bon bout de temps. Pour le moment, il serait là pour Elena, en étant simplement ce qu’elle attendait qu’il soit, en espérant qu’un jour elle ressente aussi ce qu’il ressentait pour elle.


**A suivre**

Whatever You Need...THE BIBLE D/E!!! Y a pas a dire. Comme tu l'a dit dans ton intro on ne peut pas ne pas devenir D/E ou ne pas comprendre le ship quand on la lit...Danny & Elena c'est une évidence. Rah c'est un bijou.

C'est pas niais, mielleux, c'est exactement tout FBI. En plus y a tout le monde, et les dialogues valent de l'or.

RAH!!!!!Quel talent!!


Bravo Gum pour ta traduc parce que je l'ai lu hier et je me suis régalée je trouve que tu reste très fidèle et puis c'est un plaisir de la lire et de la relire....Alors je te dit vivement le chapitre 2!!

Les chapitres sont long, t'as du boulot cocotte mais c'est que du bonheur, hein?

Pour le moment, il serait là pour Elena, en étant simplement ce qu’elle attendait qu’il soit, en espérant qu’un jour elle ressente aussi ce qu’il ressentait pour elle.

Rah Danny c'est un ange.

Bravi bravo!!! Courage et félicitation pour l'idée!!! Construire des maquettes avec des alumettes! Fallait y penser! T'es libre mercredi soir???

merci beaucoup de traduire
j'avais trouvée cette fics géniale en la traduisat sur internet mais il y avait des phrases qui ne voulez rien dire

BRAVOO MiiSS Jabamiah^^
Je ne connais pas la version anglaise donc je découvre!!sa met tout de suite dedans j'arrivais pas a décrocher!!donc..vivement la suiiiiiiiite!!!!!!!
Bravo a ton courage pour tout traduire^^et MERCiiiiiiiii!!

Merci les girls pour vos commentaires! Cette fic est un régal et j'adore la traduire, un peu comme Indiana Jones qui traduirait des hiéroglyphes lol bref je m'égare, c'est l'effet Spoilers saison 7...
Bonne lecture!

PS: indulgence indulgence si jamais vous voyez que certaines phrases sonnent bizarre... lol moi-même à certains moments j'ai des doutes, notamment avec les temps au passé. (n'ayant pas de relecteur bilingue professionnel...lol) Donc si vous avez des remarques ou des suggestions à certains points, je suis open!

~Chapitre 2~


Travailler avec quelqu’un dont on est dingue est plus dur que ça en a l’air, pensait Danny en essayant de se concentrer sur sa circulaire. Tout à coup, il voyait Martin sous un autre angle et même, Samantha. Ils avaient travaillé côte à côte pendant des mois, tout en entamant une relation – quelle qu’elle soit – et Danny l’avait appris seulement parce qu’il les avait surpris à quelques moments ici et là.

Voilà pourquoi Danny avait toujours fait vœu de ne jamais fréquenter quelqu’un du bureau, particulièrement en raison du genre de métier qu’ils exerçaient. Comment ne pas avoir envie de la saluer tous les matins avec un baiser ? Comment ne pas être de plus en plus inquiet lorsqu’elle serait dans des situations dangereuses ? Ce n’était pas du genre de Danny de garder ce genre de choses secrètes – encore qu’ils ne gardaient pas vraiment cela secret. Avant le kidnapping de Sophie, ils avaient eu pour habitude de partir ensemble après le travail. Et dès qu’ils pouvaient sortir un peu déjeuner, ils le faisaient. Alors tout le monde savait, mais Elena et lui essayaient toujours d’agir en professionnels. Ils avaient fait du bon travail quand ils s’étaient mis ensemble la première fois. Mais maintenant qu’ils étaient de plus en plus proches encore, cela devenait plus dur.
En vérité, ses sentiments pour elle s’étaient révélés bien avant qu’il l’embrasse. Le jour où Carlos les avaient présentés, 7 ans plus tôt, il avait pensé qu’elle était la plus belle femme qu’il avait jamais vue. Mais ensuite, les choses s’étaient dégradées entre Carlos et Elena, et Carlos l’avait décrite comme une allumeuse qui ne le laissait jamais voir leur fille. Danny avait su qu’il y avait plus que ça dans l’histoire, mais il avait soutenu Carlos comme n’importe quel ami l’aurait fait.

Ensuite Elena était venue dans l’équipe. Au début, il avait trouvé la situation plutôt amusante, parce qu’il était clair qu’elle n’était pas enchantée de travailler avec lui. Mais très vite, ces sentiments s’étaient estompés. Il avait réalisé qu’elle était simplement une agent très consciencieuse et une mère qui faisait de son mieux. Et Danny la respectait énormément pour ça. Ce respect s’était transformé en une bonne relation de travail et finalement, tout comme le reste de l’équipe, il l’avait considérée comme une amie.

C’est là que les choses ont commencé à se compliquer car elle était maintenant une amie qui l’avait toujours attiré. Le cours des choses avait changé et menait Danny sur un chemin où ses sentiments pour elle grandissait jour après jour.

Il n’avait aucune idée du chemin parcouru jusqu’à ce qu’ils travaillent sur l’affaire de la stripteaseuse disparue. Il avait failli ne pas en revenir quand Jack lui avait dit qu’il allait envoyer Elena en mission à couvert. Cette idée lui avait parue grotesque, mais ensuite il s’était souvenu qu’elle avait déjà fait l’expérience de ce type de mission lorsqu’elle avait travaillé dans la brigade des mœurs.

Quand Jack lui avait dit d’être le contact d’Elena au club, il avait failli en rire. Travailler en infiltration dans un club de striptease sentait le vieux polar des années 80, mais Jack semblait penser que c’était le meilleur moyen de trouver leur personne disparue. Et après que Danny eut rencontré Noah, le fils de la disparue, il s’était senti soudain contraint de les réunir coûte que coûte, sa mère et lui.

Rester concentré sur le travail devint de plus en plus compliqué quand Elena et lui durent « jouer la comédie » pour le type louche qui arrondissaient ses revenus en faisant chanter les clients avec des sextapes. Même si Danny avait essayé de prendre la situation à la légère afin de mettre Elena à l’aise, il ne put s’empêcher de sortir de cette expérience en se sentant encore plus que jamais attiré par elle.

Danny regarda le taxi s’éloigner et la sensation de nœud à l’estomac parut s’estomper. Il ne se souvenait plus de la dernière fois où il avait ressenti cela…ce sentiment d’être nerveux auprès d’une femme. Il avait déjà été attiré. Il avait ressenti le besoin physique d’être avec quelqu’un. Mais cela faisait une éternité qu’il ne s’était pas senti nerveux.

Il y avait eu une fille à la fac. Il avait pensé qu’elle était trop bien pour lui, mais lui avait quand même demandé de sortir avec lui. Il avait pensé pouvoir faire semblant. Il avait pensé pouvoir la faire craquer. Cela avait marché un certain temps. Elle avait cru être tombée amoureuse de lui. Mais avant d’aller trop loin, elle avait vu son vrai visage. Elle s’était lassée de l’alcool, de l’humeur changeante et des gueules de bois. Elle l’avait quitté sans se retourner, même s’il lui avait promis de se faire aider. Elle s’avéra être aussi intelligente que magnifique.

Le taxi disparut de sa vue, mais il était toujours planté sur le trottoir, au même endroit. Il avait eu envie d’embrasser Elena à nouveau, mais s’était contenté de la toucher une dernière fois en effleurant sa joue.

Après cette nuit, Danny avait fait tout son possible pour réfréner ses sentiments grandissants. Demander à Elena de sortir avec lui serait trop compliqué. Ils travaillaient ensemble. Elle avait une enfant, la fille de son vieux pote. Ca ne pouvait pas marcher, avait-il pensé. Mais plus le temps s’était écoulé et plus il était devenu difficile d’ignorer ce qu’il ressentait.

Quand Carlos l’avait plongé dans une situation où il avait du faire face à ses sentiments, il ne put faire marche arrière. Il commençait tellement à tenir de plus en plus à Elena qu’il ne put la trahir en restant loyal envers son meilleur ami. En prenant la décision de soutenir Elena cela entraîna une réaction en chaîne d’évènements, certains positifs et d’autres bien pires, mais tout les avait mené à la situation actuelle – à savoir qu’il était amoureux d’elle plus que jamais.

**

« C’est plus ce qu’il n’a pas fait qui m’a vraiment fait tourner la tête », pensa Elena en appuyant sa tête contre le siège du taxi. Bien sûr il embrassait bien, mais elle ne s’était pas attendue à ça. Il avait agi de la plus sexy des manières. Elle s’était effectivement attendu à ça. Mais c’est le fait de l’avoir touchée ou mieux, de ne pas l’avoir fait qui l’avait rendue folle.

Ils connaissaient tous deux le but. Ils avaient été filmés. C’était leur job. Mais toute cette mise en scène sonnait bien, et inévitablement, ils s’étaient perdu dans l’instant. Quand elle était au-dessus de lui en train de l’embrasser, elle avait senti ses mains frôler le creux de son dos, mais il les avait retirées tout aussi rapidement. A la place il laissa reposer ses mains sur l’oreiller ou caresser ses cheveux et son visage, mais avait pris soin de ne pas toucher son corps.

Sentir ses doigts frôler sa peau l’avait presque mise sur orbite, car elle sut à ce moment là ce qu’il était capable de faire, s’ils n’étaient pas deux agents faisant leur travail. Mais elle savait que s’il l’avait touchée, ils auraient complètement perdu tout contrôle.

Ouvrant les yeux afin d’arrêter de rêver, Elena secoua la tête. Elle ne devrait pas penser à ça. Elle ne devrait pas se laisser aller avec lui. Travailler ensemble était une mauvaise idée. Leur histoire en avait fait une idée encore pire. Et cependant, quand il toucha sa joue à la fin de cette soirée, tout ça était très, très loin. Et une fois encore, c’était ce qu’il n’avait pas fait qui la touchait encore plus.

Elena était dans un état de transe en pensant à la nuit où Danny l’avait aidée à prendre Sophie après la mission tragique de la stripteaseuse disparue. Avant cette nuit, elle avait seulement considéré Danny comme quelqu’un avec qui elle était devenue amie et collègue. Bien sûr, elle l’avait toujours trouvé attirant, même sexy, à partir du moment où Carlos les avaient présentés ces années passées. Mais son amitié avec Carlos et le fait qu’il avait écrit une lettre de soutien quand Carlos avait fait une demande de droit de visite quand Sophie était encore bébé l’avait fait détester Danny. Elle n’avait jamais imaginé passer outre ces sentiments négatifs – hormis, jusqu’à ce qu’elle commence à travailler avec lui.

Quand Elena avait été assignée à travailler dans l’équipe de Jack Malone, elle avait prié pour que ce soit temporaire, en majorité parce que travailler dans l’équipe de Jack Malone signifiait de longues et imprévisibles heures de travail, alors qu’un job chez les cols blancs aurait été un simple travail de 9 à 5 qui aurait fait d’elle une mère plus digne de ce nom. L’autre raison pour laquelle elle avait redouté de travailler dans l’équipe de Jack était qu’elle savait que Danny Taylor avait travaillé pour Jack depuis plusieurs années. Elle détestait l’idée de travailler avec ce grossier, arrogant, vieil ami de Carlos.

Mais quand Jack avait clairement expliqué que le transfert était permanent, elle sut qu’elle allait devoir surmonter ses pensées négatives très rapidement. Elle et Danny auraient à travailler ensemble que cela lui plaise ou non. Les choses étant ce qu’elles sont, c’était finalement plus facile qu’elle ne l’avait imaginé. Etait-il toujours un peu grossier et arrogant ? Oui. Mais derrière tout ça, Elena avait trouvé un agent plein de compassion, intelligent, dont elle apprit beaucoup. Il était tellement différent de l’homme que Carlos lui avait présenté au début. Parfois, Elena devenait presque émue lorsqu’elle était témoin de sa compassion, comme quand il avait rassuré Cole Warren dans les derniers instants de sa vie à la station de bus.

Elle avait oublié la loyauté de Danny envers le père de Sophie. C’est pourquoi elle avait été complètement sous le choc lorsque son avocat l’avait informée que Danny était sur la liste des témoins de Carlos. Et c’est là que la bonne volonté et le respect qu’elle avait ressenti pour Danny reçurent un coup de frein.

Quand elle avait pris Danny à part, en lui racontant que Carlos avait l’intention de la traîner en justice, elle avait vu la confusion et le regret dans ses yeux. Mais cela n’avait pas compté pour elle. Tout ce qui comptait était Sophie. Alors lorsqu’il était venu cette nuit au bureau pour lui dire qu’il n’allait pas soutenir Carlos, elle s’était sentie vraiment soulagée et touchée par ce revirement. Quand elle lui avait demandé pourquoi il avait changé d’avis, elle avait été complètement déstabilisée lorsqu'il s’était approché d’elle et l’avait embrassée. Mais comme elle ne s’était pas attendue à cette marque d’affection de sa part, elle n’avait pas pu s’empêcher de répondre à son baiser. Intérieurement, elle avait rêvé d’un autre moment comme celui là depuis la nuit de leur opération à couvert. Elle savait que cela serait compliqué, mais à ce moment précis où il l’embrassa, elle s’en moquait.

Dire qu’ils s’étaient perdu dans le moment était un euphémisme. Ils avaient complètement oublié qu’ils étaient au milieu du bureau. Alors que leurs lèvres s’entrouvraient et qu’il la regardait dans les yeux, il sourit. Elle pouvait dire qu’il était presque soulagé qu’elle ait répondu à son baiser.

Il était sur le point de dire quelque chose quand ils entendirent des éclats de voix provenant du couloir. Comme deux adolescents, ils s’écartèrent l’un de l’autre pour constater que ces voix venaient finalement de deux employés de maintenance.

Ils rirent tout deux doucement alors que les deux personnes continuèrent leur marche dans le couloir.

Danny commença à parler en premier. « Je, heu… »

En levant sa main afin de l’interrompre, Elena se mordit la lèvre avant de répondre « Avant de dire quoi que ce soit, pense à ce que je viens de te dire. Ce n’est pas le moment pour moi de m’engager avec quelqu’un, encore moins…toi Danny. »

Danny soupira longuement et se passa une main dans les cheveux. « T’as pas encore compris ? » demanda-t-il en s’avançant vers elle et en posant sa main contre sa joue. « Je suis déjà impliqué ».

Roulant des yeux, Elena sourit en repensant à tout ça.

« Qu’est-ce qu’il y a de si drôle ? » demanda Samantha en marchant derrière elle dans la salle de repos.

Chassant le souvenir de sa tête, Elena répondit « Rien ».

« Tu sais, pour quelqu’un qui a enduré toutes ces épreuves, tu as l’air de t’en sortir très bien », dit Samantha en se versant une tasse de café.

« Qu’est-ce que tu veux dire ? »

« Je veux dire que tu as l’air d’être à nouveau heureuse. Je suis ravie que tu ne te laisses pas démonter par cette histoire avec Carlos. »

« C’est dur, en sachant qu’il est quelque part en liberté, mais je ne peux rien faire excepté prendre soin de Sophie. »

« Oui, mais ça n’explique pas le sourire rêveur que tu arborais sur ton visage quand je suis entrée. »

Elena sourit à nouveau. « C’est…c’est.. »

Samantha rit. « C’est bien que tu laisses Danny t’aider à surmonter tout ça. »

Fermant les yeux, Elena laissa échapper un léger soupir. « C’est bien. C’est vraiment bien. »


**A suivre**

Aw aw aw.

Je love ce passage.... Tous les deux qui repensent a eux chacun de leur côté, c'est trop savoureux...Et lemini flash back after Eating Away...so cute.

Rah D/E forever. Ouiiii je le dit tout le temps mais WO ils sont adorable.

J'adore qu'ils se rappelent de Candy comme ça parce qu'effectivement ej pense que les vrais sentiments sont nés la.

Un régal!

J'adore ta traduc ma belle je la lis avec plaisir vraiment on dirait que je redécouvre la fic mdr.

Allez allez, chapitre 3!!

Bravi Bravo!!!! Tu gères ma gum !

Ouais une suite . Merci Jabamiah

franchement génial j'ai hate de lire une suite...

Bravo à l'auteur de la fic et merci à toi de nous la traduire.

Elle est vraiment

J'attends la suite avec impatience.

Merci beaucoup tout le monde! J'essaierai de poster la suite très bientôt, promis!

Bonsoir tout le monde! Encore merci pour vos coms de soutien ça me fait super plaisir! Alors je vous préviens que les scènes "romantiques" qui risquent de suivre sont...PG-13 voire... plus lol bref, à ne pas mettre entre toutes les mains Mais chut, je ne dévoile pas tout. Bonne lecture!

* * *

~Chapitre 3~


Il était presque midi et les yeux de Danny commençaient à loucher à force de consulter des relevés téléphoniques depuis bientôt deux heures. L’équipe avaient ce qu’ils pensaient être une piste dans une vieille affaire, mais les relevés téléphoniques du portable égaré ne concordaient pas. Regardant en l’air, il se frotta les yeux et se passa les mains dans les cheveux en poussant un lourd soupir.

« Rien, hein ? », dit Martin, levant les yeux de la grande table.
« Que dalle », répondit Danny en tournant sur sa chaise en direction de Martin.
« Moi non plus. Je pense que cette piste était trop belle pour être vraie. »

Danny acquiesça. « Rien de tel qu’un faux espoir pour briser la monotonie d’une longue semaine », répondit-il d’un ton agité.

Percevant l’agitation du ton de Danny, Martin demanda : « T’as l’air à cran ces temps-ci. Ca va ? »
« Ouais, ça va. C’est…c’est… » commença-t-il avant de s’interrompre.

Observant Danny un moment, Martin finit par répondre. « Toujours inquiet à propos de l’ex d’Elena, hein ? »

Hochant la tête, Danny se retourna vers son ordinateur. « Y’a un peu de ça effectivement », confirma-t-il avant de se concentrer sur les relevés téléphoniques à nouveau.

Un peu de ça. Il savait que Carlos était quelque part en train d’attendre qu’ils baissent leur garde. Il savait qu’Elena s’inquiétait pour ça aussi, car elle ne laissait jamais Sophie sans surveillance. Si Sophie n’était pas à l’école où parquée dans son appartement avec la mère d’Elena, elle était alors sous l’œil vigilant d’Elena. Danny comprenait tout à fait la surprotection de la jeune femme, mais cela le frustrait également car ils n’étaient pratiquement jamais seuls tous les deux.

Il n’était passé que très peu de fois chez elle depuis que Carlos était sorti de prison – habituellement après le travail, s’assurant toujours que Carlos n’était pas là en train de les observer. Il avait dîné avec elles ou regardé un film. Après que Sophie allait se coucher, Elena et lui passaient un peu de temps à discuter ou flirter sur son canapé, mais ils n’étaient jamais allés plus loin que ça. Elena ne trouvait pas cela correct de coucher avec Danny, sous toutes ses formes, avec Sophie dans l’autre pièce. Danny comprenait cela complètement, mais cela ne rendait la situation que plus frustrante.

Frustrante. C’était le mot adéquat, pensa Danny. Il travaillait avec Elena tous les jours. Tous les matins, il la regardait marcher dans les bureaux en lui souriant tendrement. Son premier instinct, celui qui le tiraillait tous les jours, était de se lever et de la prendre dans ses bras. Tout chez elle le rendait fou. Elle était magnifique et avait une manière de flirter rien qu’en le regardant. Et si elle trouvait le moyen de le toucher, même par inadvertance, c’était tout ce qu’il pouvait faire pour se contrôler.

Danny secoua la tête. Il n’était pas sûr de pouvoir continuer longtemps comme ça. Il songeait de plus en plus à l’idée de quitter l’équipe. Il n’était pas sûr qu’Elena et lui pourraient rester ensemble s’ils continuaient à travailler ensemble. Peut-être que s’il quittait l’équipe, ils pourraient enfin avoir alors une vraie relation.

**

Elena était encore fatiguée. Elle n’avait plus très bien dormi depuis que Sophie avait été kidnappée. Quand ils récupérèrent Sophie et que Carlos était en prison, elle commença a dormir un peu mieux, mais c’est là que les rêves avaient commencé. Au lieu de cauchemarder à propos de Carlos, elle avait commencé à rêver de Danny. Les souvenirs de leurs quelques nuits d’amour avant le kidnapping de Sophie envahissaient ses rêves.

Nerveuse, Elena prit une profonde inspiration avant de frapper à la porte.

Après quelques secondes, la porte s’ouvrit enfin. Prenant une courte inspiration, elle sourit doucement quand elle vit le regard confus de Danny.

« Hey », la salua-t-il d’une voix hésitante.
« Hey », répondit-elle.

Les sourcils froncés, Danny demanda « Que…Qu’est-ce que tu fais là ? » Ses yeux scannèrent le couloir pour voir si Sophie l’accompagnait, mais il n’y avait qu’Elena.

« Je, heu…je peux entrer ? » demanda Elena.

Hochant la tête, Danny recula pour laisser le passage rapidement. « Bien sûr. Entre. Je suis juste étonné de te voir un dimanche. Quand on a dîné vendredi tu m’avais dit que tu avais un weekend chargé avec Sophie. »

« C’est vrai, enfin je veux dire, oui, mais c’est juste que… » commença-t-elle, avant de se laisser distraire en regardant Danny. Il portait un t-shirt blanc à col en V et un pantalon de jogging noir. Ses cheveux étaient ébouriffés et il ne s’était pas rasé du weekend. Elena n’était pas sûre de l’avoir déjà vu comme ça avant et elle le trouvait complètement sexy.

« C’est juste que quoi ? » demanda Danny, essayant de recentrer son attention.

Elena sourit timidement en le regardant dans les yeux. « Je voulais juste te voir. »

Danny sourit. « Eh bien, je suis ravie que tu sois passée, mais je suis étonné que Sophie ne soit pas avec toi. »

Souriant honteusement, Elena secoua la tête en se tournant de manière à ce qu’il ne la voit pas.

« Quoi ? » demanda Danny, d’une voix amusée.

« Elles sont à l’église », répondit-elle d’une petite voix. « Tous les dimanches matins, ma mère et moi on emmène Sophie à l’école du dimanche et ensuite à la messe, mais ce matin j’ai demandé à ma mère de prendre Sophie parce que j’avais des courses à faire. »

Danny haussa les sourcils alors que les raisons de Elena devinrent beaucoup plus claires. « Des courses ? C’est ce que je suis ? Une course ? » demanda-t-il en se rapprochant d’elle par derrière.

« Qu’est ce que j’étais supposée lui dire ? Pardonnez-moi mère car je m’apprête à passer la journée entière dans le péché ? » demanda-t-elle en sentant les bras de Danny s’enrouler autour de sa taille. Quand elle sentit son souffle et ses lèvres sur son cou, elle ne put s’empêcher d’inspirer brusquement.

Danny rit contre sa nuque. « Tu honoreras ta mère… »

« Ferme la », dit-elle en se retournant vivement dans ses bras. Avant qu’il ne puisse ajouter un mot, ses lèvres étaient collées aux siennes et elle le poussa sur le lit du petit studio.

Elle l’attira sur elle alors que son dos heurta le lit défait. S’embrassant passionnément, ils essayèrent de ne pas se presser. Leur temps passé ensemble semblait toujours tellement limité qu’ils se perdaient souvent dans leurs moments ensemble au lieu de les apprécier réellement.

En sentant les mains d’Elena descendre vers le haut de son pantalon, Danny s’arrêta brusquement et la regarda. « Combien de temps on a ? » chuchota-t-il essoufflé.

Prenant une seconde pour reprendre sa respiration, Elena haussa les épaules. « Environ deux heures. »

Souriant, Danny prit chacun de ses poignets et les ramena au-dessus de sa tête.

Avec un hoquet de surprise, Elena fronça les sourcils en voyant son regard intense et joueur. « Qu’est-ce que tu fais ? » demanda-t-elle.

Baissant la tête un moment, il mordilla son cou ce qui lui provoqua un frisson indéniable sur l’échine. « Deux heures entières, t’as dit ? » répondit-il en rencontrant son regard à nouveau. « Je pense…je pense qu’on devrait prendre notre temps…cette fois. »

Complètement transportée par le regard qu’il lui lançait et le son de sa voix, Elena acquiesça simplement et s’abandonna alors à lui.

Une heure et demie plus tard, Elena s’écroula contre son torse avec –elle en était sûre –son quatrième orgasme. Tout deux respirant bruyamment, ils gardèrent le silence pendant quelques instants alors qu’ils reposaient nus dans son lit sans draps ni oreillers qui avaient été jetés au sol dans la frénésie de leurs ébats. Danny fit courir ses mains sur le dos d’Elena qui était légèrement brillant de sueur. Elle répondit par un gémissement semblable à un ronronnement et se pelotonna contre son torse, ne faisant aucun effort pour s’écarter de lui – le sentant toujours en elle.

« Ca va ? » demanda Danny, ses doigts caressant toujours le creux de son dos.
« Mmm-hmm » ronronna-t-elle.

Danny sourit. « C’est bien. Il ne te reste pas beaucoup de temps, tu sais. Je veux pas que tu t’endormes. »

Il pouvait sentir son sourire contre sa peau. « C’est ce que tu as fait pendant la dernière heure, essayer de me maintenir éveillée ? » répondit-elle, d’une voix qui semblait dire qu’elle allait plonger dans un sommeil réparateur.

« Tu peux parler, mais cette dernière fois c’était toi qui prenais le dessus. »

Cette fois, elle rit et s’écarta lentement pour lui faire face. « C’est moi qui ai tout fait la plupart du temps ».

Au début, il essaya de penser à une répartie à lancer, mais il fut captivé par son visage. Replaçant sa longue chevelure noire derrière ses oreilles, il observa ses traits. « Tu es magnifique », dit-il en l’attirant vers lui pour embrasser ses lèvres. Il passa ensuite au-dessus d’elle. « Je veux pas que tu partes », déclara-t-il avec un regard légèrement implorant.

Inspirant doucement, elle dut se forcer à se souvenir de ses priorités. « Je dois aller voir Sophie », répondit-elle d’un ton calme.

Il secoua la tête, en étant lui-même conscient, et dit « Je sais, mais je veux juste que tu saches que je le veux et que j’attends beaucoup plus que ça. Je…heu…J’aime…J’aime être avec toi. Et même si j’accepte la situation actuelle…Je veux juste que tu saches, pour mémoire, que j’en veux plus . »

A ce moment là, Elena se sentit euphorique et effrayée en même temps et ne put masquer ces émotions contradictoires sur son visage.

Voyant sa réaction, Danny s’écarta d’elle et s’allongea sur le dos. Passant une main dans ses cheveux ébouriffés, il s’excusa. « Je..je suis désolé. C’était trop tôt…Je suis pas habitué à… »

Agrippant son bras, Elena le rapprocha d’elle et se pencha ensuite pour l’embrasser. « C’est la chose la plus gentille que j’ai entendue depuis vraiment très longtemps », dit-elle les yeux brillants de larmes. « Tu es tellement…tellement gentil avec moi et Sophie…tu peux pas savoir combien ça me touche. Sois patient, s’il te plait Danny. »

Et il l’était, patient. Même après la récupération de Sophie, et qu’Elena l’ait repoussé exprès, il avait compris. Il n’avait pas insisté et plus que ça, il était resté son ami. Maintenant que Carlos était sorti de prison, ils avaient du faire preuve de prudence. Oui, elle avait invité Danny à revenir dans sa vie et dans celle de Sophie, mais elle avait également dressé des barrières entre eux afin de les protéger tous.

Toujours perdue dans ses pensées en faisant semblant d’être occupée et de ranger des dossiers dans les archives, elle fut surprise de sentir quelqu’un l’effleurer. Même en le sentant l’espace d’une seconde, elle savait que c’était Danny – son parfum viril lui était facilement identifiable désormais. Elle sourit en le voyant la dépasser et s’arrêter finalement de l’autre côté du classeur à tiroirs.

« On garde une distance de sécurité ? » demanda-t-elle en gardant les yeux vissés sur les dossiers en face d’elle.

Riant, Danny acquiesça. « Tu n’as pas idée », répondit-il tout bas en ouvrant le tiroir de dossiers.

En entendant son ton grave, séduisant, ajouté à sa rêverie d’une de leurs nuits d’amour, Elena se sentit instantanément excitée. Elle ressentait le besoin incontrôlable d’être auprès de lui.

« Hey », dit-elle en le regardant enfin. « T’as prévu quelque chose pour le déjeuner ? »

Levant les yeux du dossier qu’il faisait semblant d’inspecter, il répondit : « je me disais qu’on pourrait prendre un truc et déjeuner dans la salle de repos…comme d’habitude. »

Se mordant la lèvre, elle pencha son cou en arrière comme pour réfléchir à quelque chose.

« Qu’est-ce que tu as en tête ? » demanda Danny, piqué par la curiosité.

Elena sourit. « On peut peut-être aller chez toi…pour déjeuner. »

Le sourcil levé, il répondit à son sourire. « Chez moi ? »

Elena acquiesça en réponse.

Fermant le classeur rapidement, Danny fit immédiatement le tour du meuble. « On y va », dit-il en la prenant par le bras.

Cela fit rire Elena qui l’arrêta en lui prenant la main. Regardant autour d’eux pour s’assurer que personne n’était entré dans la pièce, elle se pencha vers lui. « Doucement Danny. Pourquoi tu n’irais pas d’abord et je te rejoindrai après », répondit-elle d’un ton prudent mais séducteur.

Dès que les mots furent sortis de sa bouche, elle sut qu’elle avait fait une erreur. Le regard amusé de Danny fit place à la confusion et, même pire, montra qu’il était blessé. Et tout aussi rapidement, l’expression de son visage devint froide.

Otant sa main, il recula.

« Danny, » commença-t-elle.

Levant la main pour l’interrompre, il dit : « Ecoute…je suis désolé. Tu vois, je suis pas intéressé à faire ça avec toi. »

« Faire quoi ? »

« Avoir une relation clandestine. Cacher mes sentiments. J’ai pas de problèmes à rester professionnel ici, » dit-il en jetant un œil au bureau. « Je veux dire, on doit rester professionnel si on va travailler ensemble dans la même équipe, mais en dehors du bureau ? On devrait être capable de sortir d’ici ensemble, Elena. »

« Danny, tu sais pourquoi… »
« Carlos ? »
« Oui. Il est quelque part dehors, Danny. Je ne veux pas faire quoi que ce soit qui pourrait te mettre toi ou Sophie en danger. On peut le faire…être ensemble…sans qu’il le sache. »
« S’il s’approche de toi ou de Sophie, il sera arrêté », répondit-il vivement.
« Je sais, mais ça ne s’applique pas à toi, Danny. Il pourrait faire quelque chose…et je ne me le pardonnerai jamais… »
« Ne t’inquiète pas pour ça », dit-il en se penchant vers elle.
« Comment veux tu que je ne m’inquiète… »

Caressant son visage de sa main, il répéta, « Ne t’inquiète pas pour ça. Si on doit faire ça, alors ça doit être réel. C’est la seule façon pour moi de le faire…être avec toi. Tu comprends ? »

Entendant le ton apaisant de sa voix, elle sentit ses genoux défaillir. Elle ne put qu’acquiescer en guise de réponse et le sentir lui prendre la main et la serrer fort avant de sortir de la pièce.

**

Le reste de la journée, ils travaillèrent séparément – en prenant soin de s’éviter l’un et l’autre. Quand ils n’étaient pas en train de travailler sur une affaire en cours, Elena aimait quitter plus tôt à cinq heures pour le bien de Sophie. Elle rassembla ses affaires et se leva de son bureau. Marchant vers l’open space, elle annonça, « Je rentre ».

Viv était déjà partie, mais Martin et Sam répondirent à l’unisson « Bonne nuit. »
« Bonne nuit », répondit Elena en marchant avec hésitation vers le bureau de Danny.

Sentant sa présence, il leva les yeux vers elle. « A demain », dit-il d’une voix posée.

Elle lui sourit légèrement en détournant les yeux de son regard. « Ok », dit-elle en commençant à s’éloigner. Après seulement un pas, elle se retourna sur ses talons et le regarda à nouveau.

« Qu’est-ce qu’il y a ? » demanda Danny, se demandant à quoi elle pensait.

« Heu…si tu n’es pas…Je veux dire s’il te reste presque plus de travail à faire, je peux peut-être attendre quelques minutes et on pourrait partir ensemble ? Je vais préparer le plat préféré de Sophie ce soir, des tacos au poulet. Elle adorerait te voir et j’adorerais passer du temps avec toi », proposa-t-elle, d’une voix à la fois inquiète et demandeuse.

Détournant les yeux un moment, Danny tapa quelque chose sur son clavier de manière hésitante. Il la regarda à nouveau et lui fit un petit sourire. « Je suis prêt maintenant. Allons-y », dit-il en se levant de sa chaise et en attrapant sa veste sur le dossier. En la mettant, il se retourna. « Bonne nuit, les gars », dit-il.

« A demain », dit Martin.
« Bonne nuit, » répondit Sam.
« Prête ? » demanda Danny, en mettant sa main dans le dos d’Elena, juste une seconde.

Elena sourit simplement et acquiesça en se mettant en route, sentant la présence de Danny qui lui emboîtait le pas.


** A suivre **

Rah c'est trop énorme de la lire en français, ça détend


C'est trop trop bien traduit j'adore

...j'ai un méga big coup de coeur pour le sublime flashback quand elle va le voir a son appartement. " Tu honoreras ta mère" - 'Ferme La" + mdr c cute.

Ce flashback est TROP cute. J'adore tout.

Et j'adore ta manière de traduire!! Bravi bravo gum !!! hate de lire la suite

WYN forever! D/E foreveeeeeeeeeer! moumoumoumoumou!

j'ai lu cette histoire en "vo" et c'est sincerement super que tu ais pensé à la traduire, j'en suis fan!!!

vivement la suite

MERCI j'avais rien compris en VO!!!lol

La suite!!!!!mdr

Hey tout le monde!
Merci beaucoup pour vos commentaires, désolée de ne pas avoir posté plus tôt mais j'étais pas mal occupée...voici la suite! Enjoy!


~Chapitre 4~


Pendant qu’il sirotait son café du matin, Danny lisait la rubrique Sports du journal. C’était quelque chose qu’il faisait presque tous les matins en arrivant au bureau quand ils n’avaient pas d’affaire en cours.

« Bonjour », il entendit la voix chantante d’Elena qui entrait dans la salle de repos.

« Hey, bonjour », dit-il en levant les yeux de son journal, immédiatement captivé par Elena qui prit un pot de yaourt dans le réfrigérateur et qui le secoua vigoureusement quelques secondes.

« Tu arrives tôt », dit-elle en prenant place à côté de lui. « Je croyais que tu allais peut-être avoir besoin de repos aujourd’hui ».

Danny sourit. « En fait, j’ai pas beaucoup dormi, alors je me suis dit que je ferais mieux de venir. J’ai même couru un peu ce matin. »

En le regardant ébahie, elle demanda, « Sérieusement, Danny, comment tu fais ? T’étais chez moi jusqu’à minuit passé hier. »

Cela fit rire Danny. « Je suppose que j’ai un trop plein d’énergie à dépenser », plaisanta-t-il en la regardant de manière suggestive.

En entendant cela, la peau hâlée d’Elena devint cramoisie alors qu’elle ferma les yeux. « Oh… »

Prenant sa main sous la table, il la serra doucement. « Je plaisante. T’en fais pas. »

« T’es sûr ? C’est juste que… »

« Bonjour », ils entendirent la voix rauque appeler.

Tous deux surpris, ils virent Jack entrer. Danny lâcha rapidement la main d’Elena et elle prit une courte inspiration afin d’essayer de contrôler son rougissement. Cela ne fonctionna pas, pourtant, puisque Jack les regarda l’un après l’autre avec un air suspicieux avant de se diriger vers la cafetière.

« Bonjour, Jack », répondit finalement Danny.
« Comment étaient les Yankees hier soir ? » demanda Jack en mentionnant le journal de Danny.

Retournant le journal à la dernière page, Danny le souleva. « Ils ont gagné finalement. Mais si on compte les points, les Mets ont une veine incroyable. 10 points de suite. »

Jack ricana. « Attends le mois d’octobre mon gars. Et on verra qui sera toujours dans la course. »

Cet échange fit sourire Elena. Les relations entre Danny et Jack avaient été glaciales depuis deux semaines, mais dernièrement les choses étaient revenues à la normale. Danny semblait toujours capable de laisser le temps arranger les choses avec Jack, Elena le voyait, ce qui montrait simplement combien Danny tenait à son boss.

« Au fait, » dit Jack en se dirigeant vers la porte. « Elena, j’aimerais que tu te rendes à St Andrew ce matin. La fille de l’affaire Parker semble plus disposée à parler. Sam peut venir avec toi quand elle sera arrivée. »

« No problema », répondit Elena.

« Je peux venir avec elle…puisque je suis là maintenant, » dit Danny en commençant à se lever. « Pas besoin d’attendre Sam… »

« Non, je veux que Sam aille avec elle », interrompit vivement Jack.

Danny haussa les épaules en se rasseyant. « Ok, comme tu veux. »

« Ok », dit Jack en sortant de la pièce.

Après que Jack fut hors de portée, Danny secoua la tête. « J’y crois pas. »

« Quoi ? » demanda Elena d’un ton confus en se levant et en jetant son pot de yaourt vide dans la poubelle.

« T’as remarqué qu’on nous a jamais mis ensemble sur une affaire depuis des semaines ? Il le fait exprès », dit Danny en désignant de la tête la porte d’où Jack venait juste de sortir.

« Non, je suis sûre que c’est une coïncidence. »

Secouant la tête, il déclara, « c’est pas une coïncidence. »

Soupirant, Elena posa une main sur son épaule. « Danny, c’est pas un drame. Je vais rassembler mes affaires pour être prête quand Samantha sera là. »

Danny acquiesça simplement alors qu’Elena lui secoua l’épaule avant de quitter la pièce.

**

Plus tard dans la journée, une nouvelle affaire commença. Jack vint dans l’open space afin d’assigner les équipes. Une fois encore, Danny remarqua, Jack faisait tout pour envoyer Elena avec Martin. Et ensuite quand une nouvelle piste arriva, Jack demanda à Danny de venir avec lui.

Jack et lui se retrouvèrent finalement à conduire plus d’une heure dans une petite ville du Connecticut. Au bout de vingt minutes de route, Jack brisa le silence.

« Alors, comment ça va ? » demanda Jack depuis le siège passager.

Jetant un œil à Jack et revenant sur la route devant lui, Danny haussa les épaules. « Bien. Et toi ? »

Jack rit en secouant la tête. « En fait j’attendais de pouvoir te parler. »

« De quoi ? » demanda Danny curieusement, jetant un coup d’œil rapide à nouveau.

« C’est…difficile à demander…parce que c’est…c’est… »

« C’est pas tes affaires ? » Danny finit la question, sachant déjà ce que Jack voulait savoir.

« J’en sais rien. Vous travaillez tous les deux dans mon équipe, Danny » répondit Jack d’un ton agacé.

« Oh ça va, Jack. Tu nous as pas laissés bosser ensemble depuis des semaines. Je pense pas que quelque chose interfère dans notre travail. Et je pense pas que je doive te rappeler que notre « équipe » a survécu aux relations au bureau auparavant. Je pense pas que ce soit différent avec Elena et moi », Danny déclara vivement.

« C’est là que tu te trompes. C’est différent, parce que tu es en danger et tu mets Elena et sa fille en danger chaque fois que vous quittez le bureau ensemble tous les deux. »

Secouant la tête, Danny roula des yeux. « Ne me balance pas ça. Qu’est-ce qu’on est supposé faire ? Ignorer nos sentiments à cause de Carlos ? Je peux pas faire ça, Jack. En plus, je connais Carlos depuis longtemps. Il n’essaiera rien contre moi. »

« Vraiment ? » répondit Jack d’un ton cynique. « Comme toi tu n’étais pas prêt à le descendre il y a quelques mois ? »

Sentant monter la colère, Danny lâcha « Il avait une arme pointée sur un agent du FBI. Tu as l’air d’oublier ça, ça t’arrange. »

« Je n’oublie rien. Je pense simplement… »

« C’est ça ton problème Jack. Tu veux arranger la vie de tout le monde, comme ça tu fais pas face à tes propres problèmes », interrompit Danny, se moquant éperdument des conséquences de son insolence. « Tu n’as pas à t’inquiéter pour moi ou Elena. Et tu n’as aucun droit de trouver à redire sur notre relation. Elle et moi n’avons été que professionnels. »

Ce fut Jack maintenant qui se mit en colère. Au départ, il ne dit rien, ne voulant pas chercher la bagarre entre eux. Mais la colère prit le dessus, et il eut besoin d’avoir le dernier mot.

« Génial…sois professionnel. Fais ce que bon te semble ! Continue de conduire. »

Ils conduisirent le reste de la route dans un gênant, pesant silence.

**

Se glissant dans le bain moussant brûlant, Elena prit une profonde et relaxante inspiration. Cela avait été une longue journée. D’abord, elle et Samantha avaient passé deux heures à essayer de faire identifier à une jeune fille l’homme qui l’avait kidnappée et finalement l’avait renvoyée à l’hôpital trois jours plus tard. La fille avait reçu un choc, mais le médecin avait dit qu’elle faisait des progrès. Malheureusement, Elena et Samantha n’avait pas eu de véritable succès.

Quand elles étaient retournées au bureau, une nouvelle affaire commençait et elles avaient passé le reste de la journée à interroger des gens dans un immeuble du centre-ville. Elle et Martin avait du parler à cinquante personnes avant de se rendre compte que leur disparu ne l’était pas du tout en fait.

De telles journées improductives ne devraient pas être si stressantes, se dit-elle. Fermant les yeux, elle entendit faiblement le son de Sophie dans sa chambre, s’exerçant à sa leçon de piano sur son petit clavier.

Faisant de son mieux pour chasser le bruit, Elena essaya de se concentrer sur la sensation des bulles soyeuses. Le confort du bain la rendait sensuelle. Et cette sensation de sensualité lui faisait immédiatement penser à Danny. Elle n’était toujours pas certaine de ce qu’ils étaient en train de faire ensemble ni de ce qu’elle ressentait exactement pour lui, mais elle savait qu’elle adorait ce qu’il faisait naitre chez elle.

Cela faisait maintenant presque un mois que Carlos était sorti de prison. Elle ne l’avait pas vu depuis ce jour là. Elle savait qu’il était quelque part dehors, et cela la dissuadait de laisser Danny se rapprocher d’elle.

Mais cela ne l’empêchait pas que Danny lui manque, c’est pourquoi il envahissait ses pensées chaque fois qu’elle prenait un bain. Le souvenir de la nuit où les choses entre eux avaient pris un autre niveau envahit son esprit et son corps.

Cela faisait une semaine qu’il l’avait embrassée au bureau, et il n’avait rien tenté d’autre qu’une bise ou un tendre câlin par ci par là depuis. Il était venu dîner la nuit suivante chez elle avec elle et Sophie. Après que Sophie fut partie au lit, elle s’était confiée à lui à propos de Carlos et de ses craintes pour Sophie, et de ne pas être préparés tous ensemble au stress qu’elle aurait à subir. Il écouta…vraiment. Il ne lui sortit aucune banalité futile. Quand il ne savait pas quoi répondre, il lui disait : « Je ne sais pas. » Et c’est ce qu’elle trouvait réconfortant chez lui. Même s’il y avait désormais cette attraction nouvelle pour lui, au moins selon elle, il était toujours cet ami aidant et compréhensif.

Elle n’aurait jamais pensé dire ça de Danny Taylor. Il avait toujours été l’ami de Carlos. Tout ce qu’elle avait vu de lui, avant qu’ils ne commencent à travailler ensemble et quand elle était encore avec Carlos, était à leurs soirées ensemble qu’elle et Carlos passaient dans l’appartement qu’ils partageaient et les doubles rendez-vous très occasionnels. Danny avait toujours été avec quelqu’un qu’elle n’avait jamais vu auparavant –généralement des filles raides dingues de lui – même si elles ne semblaient pas savoir grand-chose de lui. Elena se souvenait que l’une d’entre elles ne savait même pas qu’il travaillait au service des Personnes Disparues. Elle savait juste qu’il était flic ou quelque chose comme ça.

Cette personnalité de Danny ajoutée à sa loyauté envers Carlos augmenta son aversion pour lui quand elle avait commencé à bosser dans l’équipe. Mais comme c’est souvent le cas, lorsque l’on commence à connaître une personne sans l’intermédiaire d’une autre, tout change.

Et tout avait changé avec Danny. Maintenant qu’il avait avoué combien il tenait à elle et à sa fille, Elena se trouvait complètement intriguée et attirée par lui.

C’est là qu’elle se trouvait à leur deuxième rendez-vous, une semaine après qu’il l’ait embrassée au bureau. Ils avaient quitté le bureau ensemble, peu après 5 heures, voulant seulement boire un verre vite fait sur le chemin du retour. Deux heures et deux verres de vin plus tard, elle avait du s’excuser pour passer un coup de fil à sa mère afin de lui faire savoir qu’elle serait bientôt rentrée.

« Maman – je suis tellement désolée. Je me suis arrêtée pour boire un verre avec un ami et… »
« Ningún problema, mamita. Amuse toi bien. Tu n’es pas sortie de la maison depuis des lustres. Sophie a fini ses devoirs, elle a diné et elle regarde un peu la TV en ce moment avant d’aller au lit. Es okay, mamita. »
« Gracias, mami ».

Souriant, Elena regagna la table.

« De bonnes nouvelles ? » dit Danny en se levant lentement alors qu’elle s’approcha de la table et s’assit.

Haussant les épaules, Elena passa ses mains dans ses cheveux. « Ma mère m’a donné ma soirée, ce qui est très inhabituel. Elle doit être de bonne humeur sans doute. »

« Donc tu n’as pas à te presser pour rentrer ? »

Secouant la tête, Elena croisa ses bras autour de sa poitrine.

Danny continua alors, « Tu veux aller diner ? ou… »
« Non je crois que j’ai assez mangé », répondit-elle en regardant leurs plats à moitié entamés. « et toi ? »
« Ca va », répondit Danny. « Un autre verre de vin ? » demanda-t-il en désignant son verre vide.
« Oh je devrais pas. Tu es complètement sobre », dit-elle en regardant son verre d’eau. « Un autre verre et je vais m’endormir sur toi. Ce serait pas drôle. »

Danny la regarda comme s’il était charmé par tous les mots qui sortaient de sa bouche. « Oh, je sais pas…Je pourrais penser à plein d’autres choses moins amusantes que toi t’endormant sur moi. »

Elena partit dans un fou rire, et Danny réalisa combien son commentaire avait été suggestif. Secouant la tête, il se ravisa. « C’est pas ce que…Je veux dire…Je voulais pas dire… »

Se penchant en avant, Elena attrapa sa main. « Je sais ce que tu voulais dire. »

Acquiesçant, Danny laissa leurs doigts s’entrecroiser. « Alors qu’est ce que tu voudrais faire durant cette soirée de libre. »

Baissant les yeux sur leurs mains, Elena haussa les épaules. « Peut-être…peut-être qu’on pourrait aller chez toi…parler un peu plus…dans un endroit calme. »

Elle sut que ses mots avaient un pouvoir rien qu’en voyant la réaction du visage de Danny. Ils avaient parlé depuis plus d’une semaine, à son appartement ou au téléphone après que Sophie soit couchée, mais ils n’avaient pas vraiment été seuls tous les deux. En suggérant d’aller à son appartement, elle ouvrait la porte à quelque chose qu’elle n’était pas sûre qu’ils pourraient contrôler.

« Tu es sûre ? » demanda-t-il finalement, la voix hésitante.

Elena hocha la tête en guise de réponse.

C’était tout ce dont Danny avait besoin. Il paya leur commande et l’escorta rapidement à la sortie du restaurant. Oubliant qu’elle avait dit qu’ils pourraient parler, ils marchèrent dans un silence virtuel les quelques pâtés de maison jusqu’à son appartement. Avant d’atteindre la porte d’entrée de l’immeuble, il s’arrêta brusquement ce qui l’arrêta elle, car il lui tenait la main.

Au début, il ne dit rien.

« Quoi ? » demanda-t-elle en cherchant son regard.

« Je…heu…t’es sûre…t’es sûre de ça ? Je veux dire, quand j’ai fait ce que j’ai fait la semaine dernière, tu sais…dit à Carlos que je ne l’aiderais pas et ensuite que je t’ai embrassée au bureau…tout ça…Je veux dire, que tout ça c’était pas pour essayer de te… »

Alors qu’il bafouillait, Elena se rapprocha de lui jusqu’à être suffisamment près pour se mettre sur la pointe des pieds et elle plaça son doigt contre ses lèvres. Finalement elle dit : « Je ne suis pas là pour ça. Je suis là parce que j’ai passé cette dernière semaine avec un chic type qui est gentil avec moi et ma fille. Et je veux passer plus de temps seule avec lui – sans crainte d’être interrompue par une certaine petite fille précoce de 7 ans. Eres dulce, Danny. Quiero ser tuya, esta noche. »

Danny sourit et se pencha alors pour l’embrasser, doucement d’abord avant de l’attirer à lui et d’approfondir son baiser. Elena répondit en enfonçant ses doigts dans ses cheveux. Sentant sa langue caresser ses lèvres, elle entrouvrit la bouche et ils s’embrassèrent passionnément avant qu’il ne la plaque contre le mur de l’immeuble. En sentant ses lèvres passer des siennes à son menton et descendre à son cou, elle laissa échapper un petit gémissement.

Elle n’avait pas fait ça depuis longtemps. Elle n’avait jamais laissé un homme l’embrasser ou la toucher comme ça, sachant que ce n’était pas la chose à faire avec une enfant l’attendant à la maison. Mais les baisers de Danny et ses caresses étaient trop bons pour s’en priver.

Voyant que Danny était complètement perdu dans le moment et semblait parfaitement capable d’aller plus loin ici même sur le palier, Elena mit une main sur son torse. « Hey…hey…Je veux…allons à l’intérieur ? »

S’écartant d’elle, Danny acquiesça. « Oui, viens », répondit-il, sa voix rauque de désir. Prenant sa main, il la guida vers la porte d’entrée et monta les trois marches d’escalier.

Avant qu’Elena ne se rende compte de ce qui se produisait, ils étaient dans son appartement, un petit studio. Il n’avait pas grand-chose à lui faire visiter car tout était dans la même pièce – le prix à payer pour habiter près de son lieu de travail. Il recommença à l’embrasser immédiatement et la guida vers le lit.

« Ca me rappelle quelque chose », dit Elena avec un rire gêné.

Fronçant les sourcils, Danny s’écarta d’elle un moment et se souvint alors de la nuit où ils avaient flirté dans l’hôtel miteux durant la mission de la stripteaseuse disparue. « Pas pour moi. J’avais tellement peur de te toucher cette nuit…Je me récitais les résultats de baseball pour éviter de perdre le contrôle. »

A ce moment là, Elena eut une révélation. Il avait eu des sentiments pour elle bien avant la semaine dernière. « Tu as raison. Cette nuit là n’a pas son pareil », dit-elle en le regardant dans les yeux. En se redressant, elle l’embrassa à nouveau alors qu’ils se tenaient debout devant son lit.

Alors qu’ils s’embrassaient, elle sentit ses doigts déboutonner lentement sa chemise. Elle fit tomber sa veste alors qu’il ouvrait sa chemise.

Ce fut ensuite son tour, elle déboutonna sa chemise après qu’il ait enlevé sa veste. Après plusieurs moments fastidieux pour se débarrasser des vêtements, badges et armes, ils se retrouvèrent dans son lit au beau milieu d’une étreinte passionnée.

Il n’y eut aucune maladresse de la « première fois ». Au contraire, ils bougèrent en cadence de la plus naturelle des manières. Elena se retrouva submergée par le plaisir de leurs ébats : la façon dont il la touchait et l’embrassait, la sensation de sa barbe d’un jour sur sa peau douce, et enfin, le sentir en elle. Il était doux, et pourtant, intense et passionné à la fois. Au final, elle n’était pas sûre pourquoi, mais elle se retrouva au bord des larmes et avec une envie de rire en même temps.

« Tu…tu rigoles ? » demanda Danny en l’enlaçant tendrement. « Tu vas me faire complexer. »

« Ca fait tellement longtemps. J’ai…j’ai pas ressenti ça depuis vraiment longtemps. En fait, c’était encore mieux que dans mes souvenirs, alors tu n’as aucune raison d’être complexé, mi querido » répondit-elle en plantant un baiser sur sa clavicule.

Danny sourit en faisant courir ses doigts dans sa chevelure. « Je suis content que tu ne regrettes rien. »

Fronçant les sourcils, Elena leva les yeux vers lui. « Pourquoi est-ce que je regretterais quelque chose ? »

Danny haussa les épaules. « C’est trop, trop tôt ? On travaille ensemble ? Carlos et moi étions amis ? Je pourrais continuer… »

« Non, non, non, chéri, ne dis rien. Ne pensons pas à toutes ces choses maintenant. Je regrette rien du tout », dit-elle en l’embrassant. Après quelques minutes passées à s’embrasser, elle s’écarta et le regarda à nouveau. « Tu…tu regrettes… »

Danny l’arrêta avec un nouveau baiser. « Tu peux pas savoir combien je suis content que tu sois là. Ca te va comme réponse ? »

Acquiesçant, Elena replaça sa tête contre son torse. Ils se reposèrent en silence pendant un certain temps avant que Danny ne s’écarte doucement d’elle.

« Il faut que je me lève une minute », dit-il, en désignant la salle de bain. Avant qu’ils fassent l’amour, il avait rapidement attrapé un préservatif de sa table de nuit. Ils n’avaient pas eu de discussion à propos de contraception ou d’anciens partenaires, donc Elena était ravie qu’il se soit préparé.

En lui tendant un regard boudeur, elle le laissa se lever et attrapa l’oreiller où sa tête venait juste de reposer.

« Tu as besoin de quelque chose ? » demanda-t-il avant d’entrer dans la salle de bain.

Elena sourit en l’observant, nu, devant elle. Il était vraiment canon, et elle ne s’était jamais vraiment autorisée à penser cela de lui – mais il l’était vraiment. « Non c’est bon », répondit-elle doucement en s’enfouissant contre l’oreiller.

Lui rendant son sourire, Danny entra dans la salle de bain.

Regardant en l’air, Elena fut soudain frappée par l’heure affichée sur le réveil. Elle avait complètement perdu la notion de temps. Il était presque minuit, ce qui signifiait qu’il s’était écoulé quatre heures depuis qu’elle avait parlé à sa mère. Fermant les yeux, elle s’assit sur le lit. Autant elle voulait rester passer la nuit avec Danny, autant elle savait que ce n’était pas bien.

S’extirpant du lit chaud, elle commença à rassembler ses affaires au sol. Rapidement, elle enfila son sous-vêtement débardeur et sa culotte en attrapant son pantalon et sa chemise sur le sol. Alors qu’elle retrouva son soutien-gorge qui avait été jeté du lit, la porte de la salle de bain s’ouvrit.

« Qu’est-ce que tu fais ? » demanda Danny.

Elena le regarda, ses yeux marrons montrant sa déception. « Je…heu…je… »

Avant qu’elle ne puisse terminer sa phrase, il l’attira à lui et murmura, « Quédate conmigo esta noche. »

Elena rassembla ses forces pour lui résister et ne pas retomber dans le lit avec lui. « Je peux pas. Je n’ai jamais laissé Sophie comme ça…pour être avec quelqu’un…il faut que je rentre. »

La relâchant, Danny déposa un doux baiser sur son front. « C’est bon. J’ai compris. »

En lui souriant tendrement, elle se rendit dans la salle de bain afin de finir de s’habiller. Fermant la porte, elle soupira et prit un moment pour se ressaisir. Elle se tourna ensuite vers le miroir. Ses joues avaient toujours un léger ton rougi et ses cheveux étaient en bataille. Fermant les yeux, elle passa ses mains dans sa chevelure afin de les raidir un peu. Ouvrant les yeux, elle remarqua quelques marques rouges sur son cou et ses épaules. Son regard parcourut son corps alors qu’elle se retourna lentement pour voir des petites griffures à l’extérieur de sa cuisse. Bien que Danny ait été tendre, l’intensité de leurs ébats était évidente au vu de ces marques sur son corps.

Souriant, les genoux d’Elena tressaillirent en pensant à ce qui venait de se produire entre eux. Si quelqu’un lui avait dit un mois avant qu’elle serait en train de s’habiller dans la salle de bain de Danny après avoir fait l’amour avec lui, elle l’aurait pris pour un fou. Cependant elle y était, et tout ce dont à quoi elle pensait était d’être avec lui encore. Elle n’avait absolument aucune idée de ce qu’elle ressentait pour lui, mais pour l’instant, il la rendait plus heureuse qu’elle ne l’avait jamais été depuis un bon bout de temps.

Quelques minutes plus tard, elle ouvrit la salle de bain pour trouver Danny, vêtu d’un jean et d’un t-shirt à manches longues, ramassant son arme, téléphone et son sac à main par terre.

« T’es habillé ? » dit Elena, d’une voix confuse vu qu’il était presque minuit.

En lui tendant ses affaires, il répondit, « ouais, je vais t’accompagner pour que tu prennes un taxi. »

Elena fronça les sourcils en rangeant son arme et son portable dans son sac. « Danny, j’ai une arme. Je pense être capable de prendre un taxi toute seule. »

« Je sais, je sais, tu peux te débrouiller toute seule. Fais-moi plaisir ? Ok ? » dit-il en lui souriant et en se penchant ensuite pour l’embrasser encore une fois.

« Maman ! J’ai fini de m’entraîner ! Je peux regarder la TV ? » appela Sophie de sa chambre, sortant complètement Elena de sa rêverie à propos de sa première nuit avec Danny.

« Si mamita, mais juste quelques minutes, après c’est l’heure d’aller au lit », répondit Elena en ouvrant les yeux et en retirant le bouchon de la baignoire de son orteil pour la laisser se vider.

Prenant une longue inspiration, Elena s’assit. Alors qu’elle allait se lever, elle entendit son téléphone sonner. Se penchant sur la petite table jouxtant la baignoire, elle ouvrit le clapet.

« Allo ? » répondit-elle.

« Hey, c’est moi », dit Danny d’un ton hésitant.
« Tu as l’air d’être encore plus désabusé que moi quand je suis rentrée. »
« Ca a été une longue journée. Jack et moi on vient de rentrer. Le trafic était horrible. Qu’est ce que tu es en train de faire ? »
« Mhh… ne m’en veux pas, querido, mais je viens juste de finir, un bon bain chaud, plein de bulles. »
« T’en vouloir ? Tu rigoles ? Cette vision me fait sentir beaucoup mieux déjà ! » répondit-il d’un ton taquin.

Riant, Elena demanda : « T’es toujours au bureau ? »

« Oui, mais je vais rentrer maintenant. »
« Je suis sur le point de mettre Sophie au lit. Tu devrais passer. Je peux pas te promettre un bain moussant, mais je ferais de mon mieux pour te relaxer d’une autre manière… »
« C’est une offre que je peux pas refuser. Je vais passer, mais il faut que…je…je dois aller à un rendez-vous ce soir », dit-il d’un ton hésitant.
« Tout…tout va bien ? » demanda-t-elle, d’une voix inquiète.
« Ne t’en fais pas. Je vais bien. J’ai juste négligé d’y aller ces deux dernières semaines, alors je devrais probablement y aller à une ce soir. »

Elena était toujours inquiète, mais savait que Danny n’aimait pas expliquer ce genre de choses. Il lui avait très peu parlé de ses réunions aux AA. Il n’avait jamais essayé de cacher son problème, mais n’avait pas non plus manifesté la volonté d’en dire plus. « Pas de problème. Heu…tu n’as qu’à passer dès que tu auras fini. Je serai là ».

« T’es sûre que tu veux m’attendre ? » demanda-il, la voix hésitante. « Je comprendrais que tu veuilles dormir. »

« J’en suis sûre. Deseo verte esta noche, mi amor », murmura-t-elle d’une voix douce et sensuelle en regardant la dernière bulle de son bain disparaitre dans le siphon.


** A suivre **

Merci beaucoup!!!!

Rah. J'ai un vieux sourire complètement naze sur la figouuuule


Rah Gumigum tu traduit TROP bien!! C'est relaxant, d'une grande qualité...je suis fan fan fan!!!!

Ce passage est trop cute. J'adore la vision de eux marchant dans la rue a la sortie d'un restau et qu'il soit hésitant a l'idée de monter chez elle...C'est trop meugnon.

J'adore aussi la conversation au téléphone a la fin et l'embrouille Jack/Danny, totalement brillante!!

Elle mériterait d'être dans la série lol.

En plus ça détend trop de la lire en français, merciiii pour tout ce bon boulot

Tu gère gum!!

Bravi Bravo!! Je dit vivement la suite !!!!!! ( mais que tu finisse d'abord tes autres devoirs d'écritures, hein? mdr. rabat joie powaaaaaaaaaaa )

La suite!!!La suite!!!!

superbe traduction, quelle patience, et comme dit Marine, c'est reposant de la lire en français!!!

j'adore cette scène, elle est vraiment belle, et la conversation de la fin...so cutttttte!!!

j'adore
merci de traduire cette fic genialissime

RE merci jabamiah!!!!!!!!

Hey tout le monde! Merci pour vos comms de soutien!
Voici la suite de WYN, bonne lecture!

* * *

~Chapitre 5~



Il était finalement neuf heures passées quand il arriva à son appartement. Après lui avoir ouvert le sas et la porte afin de le saluer, elle l’observa alors qu’il s’avançait au coin du couloir. Avant qu’il ne puisse la voir, elle remarqua qu’il avait le visage froncé. Il se frotta péniblement les yeux avant de finalement lever la tête.

Dès que ses yeux rencontrèrent les siens, son expression triste et inquiète se changea en joie de la revoir.

« Hey », la salua-t-il avec un petit sourire en s’approchant d’elle à la porte.

« Hola » dit-elle en se penchant pour prendre sa main. « Tu te sens bien… »

Avant qu’elle puisse finir sa question, Danny pencha sa tête afin de capturer ses lèvres. Le baiser, profond et avide, lui coupa pratiquement le souffle. Quand il s’arrêta, il resta près d’elle – pressant son front contre le sien.

« J’avais envie de faire ça toute la journée », dit-il, avant de l’embrasser doucement à nouveau.
« Mmm…moi aussi », répondit Elena avec un sourire. « Entre », dit-elle en le tirant dans son appartement. « Tu as faim ? Je t’ai gardé des pates au chaud au cas où. »

Le premier instinct de Danny était de refuser, mais son estomac vide et son mal de tête lui disaient le contraire. « Heu…oui en fait ça serait super. »

Agréablement surprise qu’il accepte sa proposition, elle se rendit à la cuisine et prit une assiette sortie du four. Il s’assirent à la cuisine et elle plaça le plat devant lui.

« Tu ne m’accompagnes pas ? » demanda-t-il, levant sa fourchette.
« J’ai dîné avec Sophie. »
« Oh », dit-il en prenant une bouchée. « C’est super. Tu es vraiment bonne cuisinière, tu sais ? »

Levant un sourcil, elle soupira lourdement. « Pourquoi t’étonnes tu toujours que ce que je fais soit aussi bon ? »

Danny haussa les épaules. « Je sais pas, je n’aurais jamais pensé que tu pouvais être quelqu’un qui passe autant de temps en cuisine. »

Cela fit rire Elena. « Eh bien, c’est pas le cas, mais ma mère aurait été mortifiée que je sois mauvaise cuisinière en ayant grandi dans sa cuisine. »

« J’ai de la chance alors », dit Danny en continuant à se concentrer sur son plat.

En l’observant, Elena vit qu’il n’était pas tout à fait tranquille avec elle. Il avait visiblement quelque chose d’autre en tête. Décidant de tenter sa chance, elle demanda : « Comment…comment s’est passée la réunion ? »

Levant les yeux vers elle, il eut une expression de surprise.

Sentant qu’elle avait dépassé les bornes, elle dit rapidement « Je ne devrais pas te demander ça ? Je suis désolée. C’est pas mes affaires. »

Reposant sa fourchette, il se pencha pour prendre sa main. « Tu peux me demander tout ce que tu veux. C’est juste qu’il n’y a pas grand-chose à dire. »

En lui caressant la main, elle laissa l’autre lui caresser la nuque. « On dirait juste que quelque chose te tracasse. D’habitude quand tu viens ici, on parle tout le temps de moi et de mes problèmes. Je veux juste que tu saches que tu peux me parler. Je peux être là pour toi comme tu l’as été pour moi. »

Danny sourit chaleureusement en saisissant sa main posée sur sa nuque et en tenant ses deux mains dans les siennes. « Pour ton information, j’aime parler de toi. Tu deviens mon sujet favori », dit-il en se penchant et en embrassant tendrement sa main. Relevant les yeux vers elle, il soupira doucement en essayant de trouver les mots. « Et…je…je sais que je peux te parler, mais c’est dur à expliquer parce c’est pas qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Je veux dire, il n’y a rien de spécial. J’étais énervé ce matin parce que Jack était…Jack. Et puis l’affaire de ce matin était une perte de temps. Alors sur la route du retour, avec Jack, c’est comme si je me sentais vraiment coincé entre quatre murs. J’ai eu cette pensée…cette pensée de dire à Jack que j’avais besoin de le déposer au bureau parce que j’avais une course à faire. Mais vraiment, c’est comme si le plan était de le laisser pour que je puisse aller me trouver un verre. »

Elena essaya en vain de masquer la surprise sur son visage.

En voyant son expression, Danny lui lâcha la main et croisa nerveusement ses bras autour de son torse. « C’est quelque chose que tu ne sais pas à propos de moi…que je me bats toujours contre ça. Et je le fais. Tous les jours. Et là j’ai réalisé que ça faisait presque deux semaines que je n’étais pas allé à une réunion. Je ne fais jamais ça. Je n’en manque jamais, mais… »

Se penchant en avant, Elena le coupa : « C’est à cause de moi, c’est ça ? Tu viens ici après le travail. Tu restes ici tellement tard que tu es trop fatigué. Je suis désolée… »

Tendant la main pour caresser ses joues, il la coupa. « Ce n’est pas toi. Je te jure que tu n’as rien à voir là de dans. Je peux être là pour toi et continuer à avoir mes habitudes. C’est juste que j’ai laissé les choses empirer dans ma vie, c’est tout. Et je déteste te parler de ça parce que je suis sûr que la dernière chose que tu voudrais, c’est d’avoir affaire avec quelqu’un comme moi, surtout depuis que tu as Sophie. Mais en même temps, il faut que tu le saches. Il faut que tu saches que c’est ce que je suis et que je dois faire avec. Je comprendrais parfaitement si…si tu ne peux pas gérer ça…Je… »

Levant la main, elle l’empêcha de continuer. « Je peux faire avec. Tu as le droit d’avoir un mauvais jour. Danny, depuis ces derniers mois, tu as été mon roc presque tous les jours. Ne te blâmes pas pour avoir un moment de faiblesse. »

« Je veux pas que tu crois que tu ne peux pas compter sur moi », répondit-il, la voix tremblante d’hésitation. « Je sais que tu ne pourrais jamais compter sur Carlos, et je ne veux pas t’apporter ce genre de chose dans ta vie à nouveau ».

Elena lui donna un sourire compatissant. « Comment ils disent aux AA déjà, un jour…au jour… »

« Au jour le jour », finit Danny.

« C’est ça, au jour le jour. J’aime bien cette philosophie. Avec tout ce qui s’est passé cette année, on a besoin de prendre les choses petit à petit. On va continuer à se connaitre et on va trouver les choses qui nous rendent fous l’un de l’autre, et ensuite on verra ce qui arrivera. »

Danny sourit en acquiesçant, même si dans sa tête il pensait savoir déjà tout ce qu’il avait besoin de savoir sur elle. Il était fou d’elle et il ne pouvait rien faire d’autre que de ne rien lui dire.

« Ok ? » dit Elena.
« Oui, ça me parait bien », répondit Danny en prenant sa fourchette et en continuant son repas.

Après avoir fini de diner, ils se rendirent sur le canapé afin de continuer leur conversation, mais Danny saisit l’opportunité de commencer à l’embrasser dans le cou alors qu’elle continuait à parler.

« T’arrives à croire notre disparu d’aujourd’hui ? Il voulait simplement manquer à sa famille ? Dingue. »

« Mhh hmmm », murmura Danny en soulevant une mèche de ses cheveux pour lui mordiller le lobe d’oreille.

« Je veux dire, je crois que j’ai parlé à cinquante personnes aujourd’hui, tout ça pour… » elle s’arrêta brusquement en sentant la main de Danny glisser sous son t-shirt. Ca plus ce qu’il lui faisait à l’oreille la rendit momentanément sans voix, mis à part un léger soupir qui sonnait presque comme un ronronnement.

La main de Danny remonta sur sa poitrine alors que ses lèvres descendirent de son oreille à sa bouche. De sa main libre, il la tira sur ses genoux d’un simple geste.

Elena sentit un mélange d’extase et d’appréhension. Lorsque sa raison rattrapa sa libido, elle s’écarta de lui doucement. « Alors, comment s’est terminée ta journée aujourd’hui ? » demanda-t-elle, haletante.

Fronçant les sourcils, Danny la regarda. « Quelle fin ? de quoi tu parles ? »

« L’affaire ? Comment ça s’est passé avec Jack aujourd’hui ? Tu as dit qu’il t’avait énervé ? »

Secouant la tête, Danny rit en enlevant sa main de sous son t-shirt. « Le but c’est de briser l’ambiance ? Parce que mentionner Jack est un très bon moyen de le faire ? »

Elena sourit en plantant un baiser sur ses lèvres, toujours assise à califourchon sur lui. « C’est juste que je suis pas encore prête à ce que tu me distraies. Je m’inquiète pour toi, querido. »
« Je te l’ai dit, c’était juste une mauvaise journée, trésor. Mais on pourrait la terminer sur une très bonne note », dit-il en plaçant ses mains sur la courbe de ses hanches.

Levant la tête, elle dit : « Avant que toi et moi on se mette ensemble, toi et Jack vous entendiez bien ».

Danny secoua la tête. « C’est là que tu te trompes. Jack et moi on a eu des griefs dans le passé. On travaille ensemble depuis très longtemps…peut-être trop longtemps maintenant. »

Soupirant tristement, Elena se pencha en avant afin de reposer sa tête contre son torse. « Dis pas ça. »

Ne voulant pas l’inquiéter, Danny fit machine arrière en passant ses mains le long de son dos. « Je suis juste frustré. Ca va passer. Jack ne changera jamais, mais c’est ce qui fait qu’on l’aime tous. Tout ira bien. »

Levant les yeux vers lui, elle l’embrasser et pris ensuite sa main pour la guider là où elle était auparavant. « T’es sûr que ça va aller », demanda-t-elle une dernière fois.

« Si », répondit Danny en l’attirant vers lui et en l’embrassant passionnément.

Ils s’embrassèrent ainsi sur le canapé pendant presque une demi-heure, Danny se repositionnant de façon à ce qu’ils soient couchés l’un contre l’autre. Juste au moment où il allait atteindre le point de non retour, il s’écarta. « Heu…je devrais probablement y aller avant que… »

Levant les yeux vers lui, Elena plaça une main contre sa joue. « Quédate. »

Ses yeux s’écarquillant de surprise, Danny répondit. « Et…et Sophie ? »

Elena sourit en bougeant en dessous de lui, les forçant à s’asseoir tous les deux. « Je lui ai un peu parlé ce soir », dit-elle en se levant et en tendant sa main.

Lui donnant la main, il se leva aussi et commença à la suivre dans sa chambre. « Vous avez discuté de quoi ? »

« Je pense qu’on peut dire que je suis complètement larguée concernant ce qui se passe chez les amis de Sophie. »

« Maman ? » demanda Sophie en se couchant sur son lit rose de princesse.

« Si mamita », demanda Elena en prenant une tenue de l’armoire de Sophie et en la posant sur la chaise en vue du lendemain pour l’école.

« Tu crois que Danny voudra venir à mon récital de ballet la semaine prochaine ? »

« Je sais pas chérie. On verra. Mais même s’il ne peut pas, peut-être qu’on pourrait l’inviter à voir la vidéo. On pourrait faire du popcorn et faire une petite soirée de visionnage », suggéra Elena, craignant qu’il y ait un scandale si jamais Carlos venait et trouvait Danny là-bas.

« Ca m’a l’air bien », répondit Sophie en serrant sa poupée contre elle.

Marchant vers Sophie, Elena s’assit sur le lit. « Je suis ravie que tu aimes autant Danny. »
Sophie sourit. « Il me fait rire. »

« Il me fait rire aussi, mamita. »

« Je sais bien », dit Sophie. « C’est aussi pour cette raison que je l’aime bien, tu souris quand il est là. »

« Mais je souris aussi même quand il n’est pas là, non ? »

« Oui, mais tu souris encore plus quand il est là ».

L’estomac d’Elena se noua à l’idée d’aborder le prochain sujet, mais elle savait que c’était le moment ou jamais. « Sophie, chérie, que penserais-tu si je voulais passer un peu plus de temps seule avec Danny ? »

« Tu veux dire comme sortir avec lui ? »

« Non mon cœur. C’est difficile de sortir avec lui parce qu’on travaille beaucoup et je tiens beaucoup au temps que j’ai à passer avec toi. Je veux dire que peut-être, il pourrait être ici, la nuit, quand tu dors. »

« Tu veux dire coucher à la maison ? » demanda Sophie, les yeux remplis d’innocence.

Grimaçant à l’entente du terme, Elena acquiesça. « Oui, un peu comme dormir à la maison. Je ne veux pas que tu t’affoles qu’il soit là tard la nuit. Comme quand tu fais un cauchemar. »

« C’est bon, maman. La maman de Rachel a un ami qui dort chez elle. Rachel dit qu’il dort tellement souvent chez elles qu’il pourrait déménager chez elles. Est-ce que Danny va vivre chez nous ? »

« Non, non chérie. Il ne va pas déménager. Je veux juste ne rien faire qui pourrait te rendre mal à l’aise. »

« Alors s’il dort ici la nuit, est-ce que je peux dormir avec vous ? »

Elena secoua la tête. « Non, pas quand il est là, chérie. »

« Mais si je fais un cauchemar ? » demanda Sophie, les yeux grands ouverts et innocents.

« Si tu fais un cauchemar, tout ce que tu as à faire c’est m’appeler, et je viendrai dormir avec toi ! »

« Ca m’a l’air trop facile », dit Danny après avoir entendu Elena lui relater l’histoire. « Si ça te semble encore trop bizarre… »

« Non. Je veux passer une nuit entière avec toi. Je veux en fait que tu te reposes au lieu de partir d’ici trop tard. »

Avec un sourire de séduction, Danny se pencha et plaça ses mains sur ses hanches. « Passer une nuit entière avec toi et me reposer ? Je dirais que ce sont des termes contradictoires, » plaisanta-t-il en la plaquant contre son corps.

Se mordant la lèvre une seconde, Elena sourit en savourant la sensation de leurs corps aussi proches. « Doucement, mi amor. Sophie est juste derrière le couloir. »

Acquiesçant, Danny l’embrassa sur le front. « Je comprends. Alors, on fait juste que dormir cette nuit ? »

« Si », répondit-elle en pressant ses lèvres contre les siennes pour un baiser tendre. « Je sais que tu veux plus… »

La faisant taire d’un autre baiser, Danny murmura, « Je ne veux que toi ».

S’écartant de lui, Elena déboutonna sa chemise et l’ôta de ses épaules alors qu’il enleva son pantalon et son débardeur – ne le laissant ainsi vêtu que de son boxer. Elena attrapa alors sa nuisette sur sa chaise près de la fenêtre. Danny la regarda faire alors qu’elle enlevait son haut et son pantalon en laine, la laissant uniquement vêtue d’un boxer noir. Avant qu’elle ne puisse enfiler sa nuisette, il s’avança vers elle et l’attira à lui contre son torse.

« Tu es magnifique, trésor », dit-il en lui caressant le dos de haut en bas.

Se mettant sur la pointe des pieds, elle l’embrassa passionnément – savourant le contact de leurs peaux. Elle sentit Danny lui prendre la nuisette des mains alors qu’ils s’embrassaient et s’écarter ensuite d’elle. Sans dire un mot, elle leva ses bras et il lui enfila. Ce moment entre eux, sans raison particulière, Elena le vit encore plus intime que leurs précédentes nuits d’amour. Tendant la main vers lui, elle le guida vers le lit. Ils se couchèrent l’un près de l’autre et elle se pencha ensuite pour éteindre la lumière. Posant sa tête contre son torse nu, elle sentit son bras s’enrouler autour d’elle. Pour la première fois depuis des mois, elle se sentit complètement en sécurité.

**
Il regardait les ombres des deux silhouettes à travers la fenêtre éclairée. Le rideau gênait sa vision, mais il savait exactement qui était avec elle – sa silhouette grande et élancée était parfaitement reconnaissable. Ils s’embrassaient, se touchaient, et semblaient se déshabiller l’un et l’autre avant qu’elle ne le guide hors de portée de la fenêtre vers ce qu’il pensait être son lit.

Furieusement, il jeta sa cigarette au sol et l’écrasa – imaginant le visage de Danny en le faisant. Il ne pouvait pas s’approcher d’Elena ou de Sophie sans être arrêté, mais il était réellement certain qu’il pourrait faire payer Danny pour sa dernière trahison, à coucher avec la mère de sa fille juste quand Sophie dormait dans l’autre pièce.


** A suivre **