Le Bal ( terminée, tout public )
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Le Bal ( terminée, tout public )
Voilà mon nouveau délire...Je préviens à l'avance, pas de suspens, pas d'action ( quoique... )...juste du fleur bleue pour se changer les idées...en ces temps incertains.
Personnages : Martin, Lucy, Victor et Elisabeth Fitzgerald.
Genre : Romance
LE BAL
C’était un début de vendredi après-midi des plus normal dans les bureaux du FBI au service des disparus. Enfin, pas tout à fait. La dernière affaire en date avait été bouclée la veille et maintenant, chacun s’activait soit à peaufiner son rapport, soit à rassembler les pièces afin que le dossier parte aux archives le plus vite possible. Tout était calme et chacun espérait qu’il en soit ainsi durant tout le week-end.
Martin Fitzgerald de son côté s’affairait dans la salle technique en compagnie de Lucy Valencia. A eux deux, ils repassaient tous les éléments vidéos et les photos qui leur avaient servies pour l’enquête de façon à tout étiqueter et classer méthodiquement. Ainsi, si le dossier devait être ressorti un jour, ils ne perdraient pas de temps dans leurs recherches.
Ils travaillaient activement tout en discutant à bâton rompu, heureux que la semaine se termine sur une note positive. La disparue avait été retrouvée saine et sauve et la météo annonçait un week-end magnifique. Que pouvaient-ils espérer de mieux ?
Un coup contre la vitre de la porte interrompit leur badinage et ils levèrent en chœur la tête vers l’intrus qui osait venir les déranger. En reconnaissant la personne qui se trouvait de l’autre côté de la porte vitrée, Martin fronça les sourcils avant de lui faire signe d’entrer.
- Bonjour, Martin, dit l’homme en entrant dans la salle.
- Papa, dit Martin en se levant promptement. Qu’est-ce que tu fais là ?
- Directeur Fitzgerald, salua timidement Lucy en se levant à son tour.
Elle commença à se diriger vers la porte pour les laisser seuls mais Victor Fitzgerald lui fit un signe de la main pour l’arrêter.
- Vous pouvez rester, Mademoiselle Valencia. Je ne serai pas long.
- Que fais-tu ici ? demanda à nouveau Martin après avoir jeté un coup d’œil vers Lucy qui se rasseyait.
Victor Fitzgerald gloussa.
- Si tu me pose la question, c’est que tu as déjà oublié.
Martin leva un sourcil interrogateur dans sa direction.
- J’ai promis à ta mère…
Comprenant instantanément de quoi il s’agissait, Martin grimaça, secoua la tête et leva le bras pour interrompre son père.
- J’ai déjà dit à maman que je ne viendrais pas cette année.
- Elle compte sur toi.
- J’ai passé l’âge de tout ça.
- Je sais que tu n’as jamais été très attaché à ce genre de soirées mais c’est très important pour ta mère. De plus, il y aura la fille Farrell et la fille Van Doren ce soir.
- Super, ironisa Martin en roulant des yeux.
Le nez collé sur son écran, gênée d’être témoin d’une discussion si privée, Lucy ne pu toutefois se retenir de lever brièvement les yeux vers les deux hommes. Elle sourit en voyant l’air renfrogné de Martin qui tenait tête à son père, les bras croisés défensivement sur son torse. Mais devant l’attitude assurée de Victor Fitzgerald, Lucy conclu rapidement que Martin n’aurait aucune chance de s’en sortir. Qu’il le veuille ou non, c’était certain qu’il irait à cette soirée.
- Tu ne peux pas lui faire faux bond. Elle a déjà annoncé ta présence.
- Elle n’aurait pas du. Et, au cas où vous l’auriez oublié, je ne suis pas un bout de viande à vendre.
Victor rigola.
- Tu ne peux pas en vouloir à ta mère de vouloir ce qu’il y a de mieux pour toi. Tu sais bien que c’est à cette soirée que l’on trouve les meilleurs partis de la ville et…
- Je ne suis pas intéressé, interrompit Martin.
Vite, il devait trouver une solution pour échapper à cette foutue soirée.
- D’ailleurs, j’ai déjà quelqu’un alors…dit-il d’un air détaché en haussant les épaules.
- Vraiment ? demanda Victor en ouvrant grand les yeux.
Pour faire écho à la surprise de Victor, Lucy releva vivement la tête. Elle ne savait pas que Martin voyait quelqu’un et n’avait entendu aucun bruit de couloir sur le sujet.
- Et oui, poursuivit Martin. Je ne vois pas ce qu’il y a d’étonnant. Je n’ai pas attendu que maman joue les entremetteuse. Je suis un grand garçon, termina-t-il ironiquement.
- Tu aurais pu nous le dire et nous la présenter !
- C’est encore récent et elle voulait attendre un peu avant de rencontrer ma famille.
- Je vois, répondit Victor incertain. Mais tu sais quoi ? Pourquoi ne viendrais-tu pas avec elle ce soir ? Ce serait l’occasion, non ? Je suis sûr que ta mère serait ravie.
- Je ne sais pas…hésita Martin.
- Ne sois pas bête. J’ai hâte de la rencontrer. Depuis ton histoire avec Spade, tu ne nous as présenté personne…Ta mère commence à s’inquiéter.
Martin fulminait intérieurement, se demandant quand ses parents cesseraient enfin de se mêler de sa vie amoureuse.
- Tu veux la rencontrer ? demanda Martin, un air de défi sur le visage.
- Bien sûr !
- Ok, rien de plus facile.
Sans crier gare, Martin tendit la main vers Lucy et se saisit de la sienne pour la faire se lever. Trébuchant, Lucy se retrouva bientôt avec le bras de Martin qui entourait ses épaules.
- Papa, je te présente Lucy Valencia, ma petite amie. Mais je crois que vous vous connaissez déjà.
Victor laissa courir son regard de l’un à l’autre, surpris. Mais il restait assez dubitatif en voyant l’air effaré sur le visage de la jeune femme. Elle dévisageait son fils avec une expression indescriptible, entre colère, surprise et amusement.
- Je sais, je sais, chérie, tu voulais attendre pour l’annoncer mais…commença Martin en la suppliant des yeux de rentrer dans son jeu.
Lucy le dévisagea, semblant hésiter avant de se retourner vers Victor Fitzgerald avec un grand sourire.
- Je…Je suis désolée que vous l’appreniez comme ça, Directeur. Mais ne retenez pas cela contre Martin. Tout est de ma faute. Je n’étais pas prête et…
- Ne vous excusez-pas, l’interrompit Victor. Je ne vous cache pas que je suis surpris…dit-il en faisant passer son regard de l’un à l’autre.
Il n’avait toujours pas décidé si son fils disait la vérité ou bien si ce soudain aveu était simplement un moyen d’éviter le bal de ce soir. Mais peu importait après tout. Sa femme lui avait ordonné de ramener son fils à cette soirée et il allait le faire, même s’il devait déjà être accompagné. Ainsi, si Martin mentait, ça serait simplement drôle de voir ces deux-là se débattre avec leur mensonge.
- Bien, dit Victor après s’être éclaircit la gorge. On se voit ce soir alors ?
Sa phrase sonnait plus comme une évidence que comme une question. Martin regarda son père avant de se retourner vers Lucy qui, toujours contre lui, attendait qu’il dise quelque chose en semblant se retenir de rire.
- Qu’est-ce que tu en dis ? finit-il par lui demander en réalisant qu’ils ne pourraient y échapper.
Lucy pinça les lèvres.
- Je ne sais pas…j’ai encore du travail ici et…
- Je n’accepterai pas un refus, interrompit Victor. Je vous attends tous les deux ce soir. J’ai hâte de voir la tête de ta mère, termina Victor avec un petit sourire.
- Ouais, moi aussi, marmonna Martin en roulant des yeux.
- Je vous laisse travailler. A plus tard. Oh, et Lucy ?
- Oui ?
- Bienvenu dans la famille, déclara Victor avec un sourire avant de sortir.
Il referma la porte derrière lui, laissant les deux « amoureux » perplexes. Quand elle fut certaine que Victor ne reviendrait pas, Lucy donna un coup d’épaule pour se dégager de l’étreinte de Martin avant de lui donner une tape sur le bras.
- Tu es fou d’avoir inventé cette histoire, dit-elle en colère. Je te signale que je bosse ici. Que dira ton père quand il s’apercevra que j’ai menti ?
- Ne t’en fais pas pour ça, dit Martin en s’asseyant calmement.
- Comment peux-tu rester si…si…bafouilla Lucy.
- Calme ? proposa Martin.
Lucy leva les bras au ciel en roulant des yeux pour signifier que c’était bien ce qu’elle voulait dire.
- Ce n’est pas une grosse affaire, tu sais. On va là-bas, on fait deux ou trois danses et on repart. Juste le temps que tout le monde nous voit. Ma mère sera contente et me lâchera enfin les baskets.
Lucy le dévisagea comme s’il avait perdu la tête, les bras croisés.
- Quoi ? demanda Martin en voyant qu’elle le regardait sans rien dire.
- Et si j’ai quelque chose d’autre de prévu ce soir ?
- Tu as quelque chose de prévu ? demanda Martin en levant un sourcil.
- Non, mais je pourrais…Et si je n’ai tout simplement pas envie ? dit Lucy à court d’arguments.
Martin leva la tête vers elle pour voir si elle était sincère ou si elle se cherchait de fausses excuses.
- Aller, Luce, s’il te plait…Tu ne vas quand même pas me faire te le demander à genou, gémit Martin en lui lançant son regard « spécial » et sa moue boudeuse.
Lucy soupira. Elle détestait quand il prenait cet air-là car elle savait alors qu’elle ne pouvait rien lui refuser. Toutefois, le voir se mettre à genou devant elle pourrait être quelque chose d’assez tentant. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres.
- S’il te plait…gémit à nouveau Martin. Aide-moi à calmer les ardeurs d’entremetteuse de ma mère. Elle me traîne tous les ans à ce bal depuis mes 18 ans dans l’espoir de me caser. Je ne peux plus le supporter.
- Et tu as besoin d’une fille pour la contrer ? demanda Lucy, amusée.
- Ça se voit que tu ne connais pas encore ma mère, marmonna Martin en se levant. Elle est redoutable.
- Je ne sais pas…Je veux dire…aller à ce bal avec toi est une chose mais…
Lucy s’arrêta en réalisant ce qu’elle était sur le point de dire et elle sentit le rouge lui monter aux joues.
- Mais ? demanda Martin en s’approchant d’elle doucement.
Lucy déglutit et détourna les yeux.
- Mais ça en est une autre de me faire passer pour ta petite amie, dit très vite Lucy en regardant n’importe où sauf dans sa direction.
Martin sourit et lui attrapa le menton pour la forcer à le regarder.
- Je te promets que tout se passera bien. On va là-bas, je te présente à ma mère. Ne t’inquiète pas, ça sera rapide, elle est toujours très prise dans ce genre de mondanités. Puis je t’entraîne sur la piste de danse. Tu n’auras pas besoin de parler à quelqu’un d’autre que moi…ni de m’embrasser, termina Martin en gloussant. Vois plutôt ça comme une soirée sympa avec un ami.
Lucy pinça les lèvres, semblant hésiter. Si les choses tournaient mal…
- Aller, Luce. On va bien s’amuser ! insista Martin en posant une main sur son épaule.
- Ok, finit par dire la jeune femme. Mais tu me sera redevable de beaucoup.
- Marché conclu, dit Martin en lui tendant la main.
Ils scellèrent leur pacte d’une poignée de main franche avant de se regarder, légèrement gênés sans trop savoir pourquoi.
- J’imagine qu’on devrait se remettre au travail, dit Martin après s’être éclaircit la gorge et en montrant le tas de bandes magnétiques qui les attendait.
- Ouais, tu as sans doute raison.
Ils se rassirent et reprirent leur activité en silence cette fois-ci, chacun plongé dans ses pensées.
- Je passerai te prendre à 20h, dit Martin au bout de plusieurs minutes.
- Ok, répondit Lucy. Je vais te noter mon adresse.
Elle attrapa un bout de papier et griffonna rapidement ses coordonnées et elle s’aperçut alors que sa main tremblait malgré elle. Elle savait au fond d’elle, plus qu’elle voulait bien le laisser paraître, que cette soirée avec Martin signifiait pour elle bien plus qu’un simple rendez-vous entre amis. Elle rêvait secrètement depuis qu’elle le connaissait qu’il l’invite à boire un verre. Là, non seulement elle allait avec lui à un bal, mais en plus, elle devait se faire passer pour sa petite amie. L’idée commençait peu à peu à s’immiscer en elle et ça la rendait plus que nerveuse.
S’apercevant de son tremblement, Martin posa sa main sur la sienne en signe d’apaisement.
- Tout va bien se passer, Luce. Je te le promets.
Pour toute réponse, elle lui sourit et lui tendit le papier. Martin lui fit un signe de tête et ils reprirent leur travail d’abord silencieusement puis, peu à peu, la perspective de la soirée laissa place à nouveau au badinage et la discussion reprit normalement entre les deux amis.
A suivre...
Personnages : Martin, Lucy, Victor et Elisabeth Fitzgerald.
Genre : Romance
LE BAL
C’était un début de vendredi après-midi des plus normal dans les bureaux du FBI au service des disparus. Enfin, pas tout à fait. La dernière affaire en date avait été bouclée la veille et maintenant, chacun s’activait soit à peaufiner son rapport, soit à rassembler les pièces afin que le dossier parte aux archives le plus vite possible. Tout était calme et chacun espérait qu’il en soit ainsi durant tout le week-end.
Martin Fitzgerald de son côté s’affairait dans la salle technique en compagnie de Lucy Valencia. A eux deux, ils repassaient tous les éléments vidéos et les photos qui leur avaient servies pour l’enquête de façon à tout étiqueter et classer méthodiquement. Ainsi, si le dossier devait être ressorti un jour, ils ne perdraient pas de temps dans leurs recherches.
Ils travaillaient activement tout en discutant à bâton rompu, heureux que la semaine se termine sur une note positive. La disparue avait été retrouvée saine et sauve et la météo annonçait un week-end magnifique. Que pouvaient-ils espérer de mieux ?
Un coup contre la vitre de la porte interrompit leur badinage et ils levèrent en chœur la tête vers l’intrus qui osait venir les déranger. En reconnaissant la personne qui se trouvait de l’autre côté de la porte vitrée, Martin fronça les sourcils avant de lui faire signe d’entrer.
- Bonjour, Martin, dit l’homme en entrant dans la salle.
- Papa, dit Martin en se levant promptement. Qu’est-ce que tu fais là ?
- Directeur Fitzgerald, salua timidement Lucy en se levant à son tour.
Elle commença à se diriger vers la porte pour les laisser seuls mais Victor Fitzgerald lui fit un signe de la main pour l’arrêter.
- Vous pouvez rester, Mademoiselle Valencia. Je ne serai pas long.
- Que fais-tu ici ? demanda à nouveau Martin après avoir jeté un coup d’œil vers Lucy qui se rasseyait.
Victor Fitzgerald gloussa.
- Si tu me pose la question, c’est que tu as déjà oublié.
Martin leva un sourcil interrogateur dans sa direction.
- J’ai promis à ta mère…
Comprenant instantanément de quoi il s’agissait, Martin grimaça, secoua la tête et leva le bras pour interrompre son père.
- J’ai déjà dit à maman que je ne viendrais pas cette année.
- Elle compte sur toi.
- J’ai passé l’âge de tout ça.
- Je sais que tu n’as jamais été très attaché à ce genre de soirées mais c’est très important pour ta mère. De plus, il y aura la fille Farrell et la fille Van Doren ce soir.
- Super, ironisa Martin en roulant des yeux.
Le nez collé sur son écran, gênée d’être témoin d’une discussion si privée, Lucy ne pu toutefois se retenir de lever brièvement les yeux vers les deux hommes. Elle sourit en voyant l’air renfrogné de Martin qui tenait tête à son père, les bras croisés défensivement sur son torse. Mais devant l’attitude assurée de Victor Fitzgerald, Lucy conclu rapidement que Martin n’aurait aucune chance de s’en sortir. Qu’il le veuille ou non, c’était certain qu’il irait à cette soirée.
- Tu ne peux pas lui faire faux bond. Elle a déjà annoncé ta présence.
- Elle n’aurait pas du. Et, au cas où vous l’auriez oublié, je ne suis pas un bout de viande à vendre.
Victor rigola.
- Tu ne peux pas en vouloir à ta mère de vouloir ce qu’il y a de mieux pour toi. Tu sais bien que c’est à cette soirée que l’on trouve les meilleurs partis de la ville et…
- Je ne suis pas intéressé, interrompit Martin.
Vite, il devait trouver une solution pour échapper à cette foutue soirée.
- D’ailleurs, j’ai déjà quelqu’un alors…dit-il d’un air détaché en haussant les épaules.
- Vraiment ? demanda Victor en ouvrant grand les yeux.
Pour faire écho à la surprise de Victor, Lucy releva vivement la tête. Elle ne savait pas que Martin voyait quelqu’un et n’avait entendu aucun bruit de couloir sur le sujet.
- Et oui, poursuivit Martin. Je ne vois pas ce qu’il y a d’étonnant. Je n’ai pas attendu que maman joue les entremetteuse. Je suis un grand garçon, termina-t-il ironiquement.
- Tu aurais pu nous le dire et nous la présenter !
- C’est encore récent et elle voulait attendre un peu avant de rencontrer ma famille.
- Je vois, répondit Victor incertain. Mais tu sais quoi ? Pourquoi ne viendrais-tu pas avec elle ce soir ? Ce serait l’occasion, non ? Je suis sûr que ta mère serait ravie.
- Je ne sais pas…hésita Martin.
- Ne sois pas bête. J’ai hâte de la rencontrer. Depuis ton histoire avec Spade, tu ne nous as présenté personne…Ta mère commence à s’inquiéter.
Martin fulminait intérieurement, se demandant quand ses parents cesseraient enfin de se mêler de sa vie amoureuse.
- Tu veux la rencontrer ? demanda Martin, un air de défi sur le visage.
- Bien sûr !
- Ok, rien de plus facile.
Sans crier gare, Martin tendit la main vers Lucy et se saisit de la sienne pour la faire se lever. Trébuchant, Lucy se retrouva bientôt avec le bras de Martin qui entourait ses épaules.
- Papa, je te présente Lucy Valencia, ma petite amie. Mais je crois que vous vous connaissez déjà.
Victor laissa courir son regard de l’un à l’autre, surpris. Mais il restait assez dubitatif en voyant l’air effaré sur le visage de la jeune femme. Elle dévisageait son fils avec une expression indescriptible, entre colère, surprise et amusement.
- Je sais, je sais, chérie, tu voulais attendre pour l’annoncer mais…commença Martin en la suppliant des yeux de rentrer dans son jeu.
Lucy le dévisagea, semblant hésiter avant de se retourner vers Victor Fitzgerald avec un grand sourire.
- Je…Je suis désolée que vous l’appreniez comme ça, Directeur. Mais ne retenez pas cela contre Martin. Tout est de ma faute. Je n’étais pas prête et…
- Ne vous excusez-pas, l’interrompit Victor. Je ne vous cache pas que je suis surpris…dit-il en faisant passer son regard de l’un à l’autre.
Il n’avait toujours pas décidé si son fils disait la vérité ou bien si ce soudain aveu était simplement un moyen d’éviter le bal de ce soir. Mais peu importait après tout. Sa femme lui avait ordonné de ramener son fils à cette soirée et il allait le faire, même s’il devait déjà être accompagné. Ainsi, si Martin mentait, ça serait simplement drôle de voir ces deux-là se débattre avec leur mensonge.
- Bien, dit Victor après s’être éclaircit la gorge. On se voit ce soir alors ?
Sa phrase sonnait plus comme une évidence que comme une question. Martin regarda son père avant de se retourner vers Lucy qui, toujours contre lui, attendait qu’il dise quelque chose en semblant se retenir de rire.
- Qu’est-ce que tu en dis ? finit-il par lui demander en réalisant qu’ils ne pourraient y échapper.
Lucy pinça les lèvres.
- Je ne sais pas…j’ai encore du travail ici et…
- Je n’accepterai pas un refus, interrompit Victor. Je vous attends tous les deux ce soir. J’ai hâte de voir la tête de ta mère, termina Victor avec un petit sourire.
- Ouais, moi aussi, marmonna Martin en roulant des yeux.
- Je vous laisse travailler. A plus tard. Oh, et Lucy ?
- Oui ?
- Bienvenu dans la famille, déclara Victor avec un sourire avant de sortir.
Il referma la porte derrière lui, laissant les deux « amoureux » perplexes. Quand elle fut certaine que Victor ne reviendrait pas, Lucy donna un coup d’épaule pour se dégager de l’étreinte de Martin avant de lui donner une tape sur le bras.
- Tu es fou d’avoir inventé cette histoire, dit-elle en colère. Je te signale que je bosse ici. Que dira ton père quand il s’apercevra que j’ai menti ?
- Ne t’en fais pas pour ça, dit Martin en s’asseyant calmement.
- Comment peux-tu rester si…si…bafouilla Lucy.
- Calme ? proposa Martin.
Lucy leva les bras au ciel en roulant des yeux pour signifier que c’était bien ce qu’elle voulait dire.
- Ce n’est pas une grosse affaire, tu sais. On va là-bas, on fait deux ou trois danses et on repart. Juste le temps que tout le monde nous voit. Ma mère sera contente et me lâchera enfin les baskets.
Lucy le dévisagea comme s’il avait perdu la tête, les bras croisés.
- Quoi ? demanda Martin en voyant qu’elle le regardait sans rien dire.
- Et si j’ai quelque chose d’autre de prévu ce soir ?
- Tu as quelque chose de prévu ? demanda Martin en levant un sourcil.
- Non, mais je pourrais…Et si je n’ai tout simplement pas envie ? dit Lucy à court d’arguments.
Martin leva la tête vers elle pour voir si elle était sincère ou si elle se cherchait de fausses excuses.
- Aller, Luce, s’il te plait…Tu ne vas quand même pas me faire te le demander à genou, gémit Martin en lui lançant son regard « spécial » et sa moue boudeuse.
Lucy soupira. Elle détestait quand il prenait cet air-là car elle savait alors qu’elle ne pouvait rien lui refuser. Toutefois, le voir se mettre à genou devant elle pourrait être quelque chose d’assez tentant. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres.
- S’il te plait…gémit à nouveau Martin. Aide-moi à calmer les ardeurs d’entremetteuse de ma mère. Elle me traîne tous les ans à ce bal depuis mes 18 ans dans l’espoir de me caser. Je ne peux plus le supporter.
- Et tu as besoin d’une fille pour la contrer ? demanda Lucy, amusée.
- Ça se voit que tu ne connais pas encore ma mère, marmonna Martin en se levant. Elle est redoutable.
- Je ne sais pas…Je veux dire…aller à ce bal avec toi est une chose mais…
Lucy s’arrêta en réalisant ce qu’elle était sur le point de dire et elle sentit le rouge lui monter aux joues.
- Mais ? demanda Martin en s’approchant d’elle doucement.
Lucy déglutit et détourna les yeux.
- Mais ça en est une autre de me faire passer pour ta petite amie, dit très vite Lucy en regardant n’importe où sauf dans sa direction.
Martin sourit et lui attrapa le menton pour la forcer à le regarder.
- Je te promets que tout se passera bien. On va là-bas, je te présente à ma mère. Ne t’inquiète pas, ça sera rapide, elle est toujours très prise dans ce genre de mondanités. Puis je t’entraîne sur la piste de danse. Tu n’auras pas besoin de parler à quelqu’un d’autre que moi…ni de m’embrasser, termina Martin en gloussant. Vois plutôt ça comme une soirée sympa avec un ami.
Lucy pinça les lèvres, semblant hésiter. Si les choses tournaient mal…
- Aller, Luce. On va bien s’amuser ! insista Martin en posant une main sur son épaule.
- Ok, finit par dire la jeune femme. Mais tu me sera redevable de beaucoup.
- Marché conclu, dit Martin en lui tendant la main.
Ils scellèrent leur pacte d’une poignée de main franche avant de se regarder, légèrement gênés sans trop savoir pourquoi.
- J’imagine qu’on devrait se remettre au travail, dit Martin après s’être éclaircit la gorge et en montrant le tas de bandes magnétiques qui les attendait.
- Ouais, tu as sans doute raison.
Ils se rassirent et reprirent leur activité en silence cette fois-ci, chacun plongé dans ses pensées.
- Je passerai te prendre à 20h, dit Martin au bout de plusieurs minutes.
- Ok, répondit Lucy. Je vais te noter mon adresse.
Elle attrapa un bout de papier et griffonna rapidement ses coordonnées et elle s’aperçut alors que sa main tremblait malgré elle. Elle savait au fond d’elle, plus qu’elle voulait bien le laisser paraître, que cette soirée avec Martin signifiait pour elle bien plus qu’un simple rendez-vous entre amis. Elle rêvait secrètement depuis qu’elle le connaissait qu’il l’invite à boire un verre. Là, non seulement elle allait avec lui à un bal, mais en plus, elle devait se faire passer pour sa petite amie. L’idée commençait peu à peu à s’immiscer en elle et ça la rendait plus que nerveuse.
S’apercevant de son tremblement, Martin posa sa main sur la sienne en signe d’apaisement.
- Tout va bien se passer, Luce. Je te le promets.
Pour toute réponse, elle lui sourit et lui tendit le papier. Martin lui fit un signe de tête et ils reprirent leur travail d’abord silencieusement puis, peu à peu, la perspective de la soirée laissa place à nouveau au badinage et la discussion reprit normalement entre les deux amis.
A suivre...
Dernière édition par mimi le Mar 10 Mar - 20:07, édité 1 fois
mimi- Directeur du FBI
- Nombre de messages : 4074
Age : 51
Localisation : Aux MAA ( Martin's Addicted Anonyms )
Date d'inscription : 16/03/2006
Re: Le Bal ( terminée, tout public )
Je suis morte de rire! Entre Victor et sa femme qui veulent absolument que Martin vienne au bal pour le caser (!), la mention des filles Farrell et van Doren, la façon dont Martin décide de la jouer, et Lucy qui entre dans son jeu... Je ne peux que me réjouir de voir la suite! Un peu de rougissement par-ci, une petite danse par-là, des cœurs qui battent...
Allez, mimi, ne nous fait pas trop attendre pour la suite!
Allez, mimi, ne nous fait pas trop attendre pour la suite!
Mouchette- Directeur Adjoint
- Nombre de messages : 3584
Age : 43
Localisation : Suisse
Date d'inscription : 15/09/2006
Re: Le Bal ( terminée, tout public )
Une fic "comique" de Mimi !!!
Allez encore, qu'on se marre un peu..
ça nous change un peu, et puis si la suite est dans le même état d'esprit, on risque de bien rigoler.. alors va pour une suite !!
Allez encore, qu'on se marre un peu..
ça nous change un peu, et puis si la suite est dans le même état d'esprit, on risque de bien rigoler.. alors va pour une suite !!
Re: Le Bal ( terminée, tout public )
Aaaaah!! Le retour de Lulu!
Ca s'annonce bien! Hâte de voir les situations embarrassantes dans lesquelles tu vas les plonger! Et je suis sûre qu'ils vont finir par se laisser déborder par le jeu les petiots!
la suite!
Ca s'annonce bien! Hâte de voir les situations embarrassantes dans lesquelles tu vas les plonger! Et je suis sûre qu'ils vont finir par se laisser déborder par le jeu les petiots!
la suite!
jabamiah- Agent spécial
- Nombre de messages : 1520
Age : 37
Localisation : en los brazos de enrique! RRRrrr!!
Date d'inscription : 27/03/2006
Re: Le Bal ( terminée, tout public )
Vous me faites rire parce que ce n'ets pas censé être une fic "comique" mais plutôt "Fleur bleue" limite "gnangnan"... Mais si ça vous fait rire, ça me va...le principal c'est que ça vous plaise !
Un peu de légèreté...
Un peu de légèreté...
mimi- Directeur du FBI
- Nombre de messages : 4074
Age : 51
Localisation : Aux MAA ( Martin's Addicted Anonyms )
Date d'inscription : 16/03/2006
Re: Le Bal ( terminée, tout public )
J'aime beaucoup la complicité entre les deux agents. Bravo! Charmante soirée en vue!
La suite!!!
La suite!!!
Pandi- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 222
Age : 50
Localisation : Québec
Date d'inscription : 07/04/2008
Re: Le Bal ( terminée, tout public )
Merci mes petits mousquetaires ( ben oui, vous êtes trois... ) Voilà une petite suite...de quoi éveiller...ce que vous voulez...
Quelque part dans New-York
20h…
Martin frappait pour la deuxième fois contre la porte en bois et s’apprêtait à sortir le papier de Lucy pour s’assurer qu’il ne s’était pas trompé d’adresse quand quelques bruits lui parvinrent depuis l’autre côté de la porte.
- J’arrive ! cria la voix étouffée de Lucy.
Martin déglutit et ajusta sa cravate nerveusement. Il ne savait pas pourquoi mais il avait subitement le trac.
- Voilà, désolée de t’avoir fait attendre, dit Lucy en ouvrant la porte avec un sourire nerveux.
Martin s’apprêtait à répondre mais les mots moururent sur ses lèvres en découvrant la jeune femme en face de lui. Déstabilisé, il laissa courir ses yeux sur la silhouette de Lucy moulée dans une robe rouge. Son regard resta quelques secondes sur son visage. Avec ses cheveux lâchés, il avait l’impression de ne plus la connaître. Puis, son regard glissa quelques secondes sur le décolleté avantageux avant de descendre le long d’une hanche puis d’une jambe pour suivre une fente qui laissait deviner un peu de peau satinée. Son inspection termina sa course sur les pieds nus de Lucy et il releva la tête, rencontrant enfin son regard. Il leva un sourcil interrogateur.
- Je suis presque prête, dit-elle en réponse à son regard en brandissant une paire d’escarpins rouge devant elle.
Elle s’écarta pour le laisser entrer et se pencha pour se chausser mais aussi pour cacher le rouge qu’elle sentait lui monter aux joues. Le regard de Martin sur elle ne lui avait pas échappé et, même si elle était ravie de son effet, une certaine angoisse s’était emparée d’elle.
Martin de son côté cherchait encore ses mots. Certes, il ne s’était pas attendu à trouver Lucy dans son uniforme quotidien mais là, il devait bien avouer qu’elle l’avait bluffé. Et la nervosité qui s’était emparée de lui plus tôt s’accentua car il venait de découvrir que, sous l’uniforme de technicienne du FBI, se cachait une femme. Et il ne s’était pas vraiment préparé à ça. Il l’observa du coin de l’œil tout en prenant connaissance de l’environnement de la jeune femme et ne fut pas surpris de trouver un intérieur chaleureux et accueillant à l’image de son occupante. Il sourit et se retourna vers elle au moment où elle se redressait aussi.
- Tu es prête ? lui demanda-t-il avec un sourire.
- Je suis prête, lui confirma-t-elle en attrapant son manteau.
- Ok, allons-y, dit-il en lui prenant le manteau des mains.
Il l’aida à l’enfiler tel un vrai gentleman et, quand une de ses mains entra en contact avec l’épaule nue de la jeune femme, un courant électrique les traversa. Lucy frissonna.
- Désolé, dit Martin en retirant vivement sa main. L’électricité statique.
Lucy acquiesça de la tête avant de fermer les yeux en grimaçant tandis qu’elle se détournait pour fermer sa porte d’entrée. Elle avait secrètement espéré qu’il n’aurait rien remarqué. Si elle réagissait comme cela alors qu’il l’aidait simplement avec son manteau, qu’en serait-il quand il faudrait qu’il la prenne dans ses bras pour danser ?
A suivre...
Quelque part dans New-York
20h…
Martin frappait pour la deuxième fois contre la porte en bois et s’apprêtait à sortir le papier de Lucy pour s’assurer qu’il ne s’était pas trompé d’adresse quand quelques bruits lui parvinrent depuis l’autre côté de la porte.
- J’arrive ! cria la voix étouffée de Lucy.
Martin déglutit et ajusta sa cravate nerveusement. Il ne savait pas pourquoi mais il avait subitement le trac.
- Voilà, désolée de t’avoir fait attendre, dit Lucy en ouvrant la porte avec un sourire nerveux.
Martin s’apprêtait à répondre mais les mots moururent sur ses lèvres en découvrant la jeune femme en face de lui. Déstabilisé, il laissa courir ses yeux sur la silhouette de Lucy moulée dans une robe rouge. Son regard resta quelques secondes sur son visage. Avec ses cheveux lâchés, il avait l’impression de ne plus la connaître. Puis, son regard glissa quelques secondes sur le décolleté avantageux avant de descendre le long d’une hanche puis d’une jambe pour suivre une fente qui laissait deviner un peu de peau satinée. Son inspection termina sa course sur les pieds nus de Lucy et il releva la tête, rencontrant enfin son regard. Il leva un sourcil interrogateur.
- Je suis presque prête, dit-elle en réponse à son regard en brandissant une paire d’escarpins rouge devant elle.
Elle s’écarta pour le laisser entrer et se pencha pour se chausser mais aussi pour cacher le rouge qu’elle sentait lui monter aux joues. Le regard de Martin sur elle ne lui avait pas échappé et, même si elle était ravie de son effet, une certaine angoisse s’était emparée d’elle.
Martin de son côté cherchait encore ses mots. Certes, il ne s’était pas attendu à trouver Lucy dans son uniforme quotidien mais là, il devait bien avouer qu’elle l’avait bluffé. Et la nervosité qui s’était emparée de lui plus tôt s’accentua car il venait de découvrir que, sous l’uniforme de technicienne du FBI, se cachait une femme. Et il ne s’était pas vraiment préparé à ça. Il l’observa du coin de l’œil tout en prenant connaissance de l’environnement de la jeune femme et ne fut pas surpris de trouver un intérieur chaleureux et accueillant à l’image de son occupante. Il sourit et se retourna vers elle au moment où elle se redressait aussi.
- Tu es prête ? lui demanda-t-il avec un sourire.
- Je suis prête, lui confirma-t-elle en attrapant son manteau.
- Ok, allons-y, dit-il en lui prenant le manteau des mains.
Il l’aida à l’enfiler tel un vrai gentleman et, quand une de ses mains entra en contact avec l’épaule nue de la jeune femme, un courant électrique les traversa. Lucy frissonna.
- Désolé, dit Martin en retirant vivement sa main. L’électricité statique.
Lucy acquiesça de la tête avant de fermer les yeux en grimaçant tandis qu’elle se détournait pour fermer sa porte d’entrée. Elle avait secrètement espéré qu’il n’aurait rien remarqué. Si elle réagissait comme cela alors qu’il l’aidait simplement avec son manteau, qu’en serait-il quand il faudrait qu’il la prenne dans ses bras pour danser ?
A suivre...
mimi- Directeur du FBI
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Re: Le Bal ( terminée, tout public )
Héhé, Martin speechless
Rooo, complètement aveugle, notre Martin! Mais cette soirée va lui déciller les yeux J'espère juste qu'ils surmonteront les deux leur gêne!il venait de découvrir que, sous l’uniforme de technicienne du FBI, se cachait une femme.
Une comédie romantique, quoice n'ets pas censé être une fic "comique" mais plutôt "Fleur bleue" limite "gnangnan"...
Mouchette- Directeur Adjoint
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Re: Le Bal ( terminée, tout public )
Cette fic commence très bien !
Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que cette soirée va beaucoup nous faire rire, et ça commence avec Martin qui réalise que les techniciens sont AUSSI des êtres humains...
En tout cas, je dois bien avouer qu'ils vont plutôt bien ensemble les deux-là !
Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que cette soirée va beaucoup nous faire rire, et ça commence avec Martin qui réalise que les techniciens sont AUSSI des êtres humains...
En tout cas, je dois bien avouer qu'ils vont plutôt bien ensemble les deux-là !
Heidi- Elève à Quantico
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Localisation : Probablement là où je me trouve...
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Re: Le Bal ( terminée, tout public )
Bravo! Ils sont mignons! J'aime beaucoup!
Pandi- Elève à Quantico
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Re: Le Bal ( terminée, tout public )
Merci les filles... Aller...les choses sérieuses vont commencer...peut-être ?
Hotel Sheraton
Plus tard…
Martin arrêta sa voiture devant le grand hôtel dans lequel quelques personnes en tenues de soirée s’engouffraient pour échapper au froid qui sévissait sur la ville. Il coupa le moteur et descendit pour aller ouvrir à Lucy. Le trajet s’était passé dans un silence relatif, tous les deux trop nerveux pour avoir une réelle discussion. Plus tôt au bureau il lui avait dit que tout irait bien, que ça serait facile mais, depuis qu’elle lui avait ouvert sa porte et qu’il l’avait découverte dans cette somptueuse robe, il devait bien s’avouer qu’il aurait du mal à s’en tenir à son plan. Faire semblant ce soir avec elle allait être beaucoup plus dur qu’il ne l’avait pensé.
Il l’avait observé à la dérobée à plusieurs reprises ne se remettant toujours pas d’avoir découvert une autre femme. Il avait eu du mal à se concentrer sur sa conduite, attiré par le profil de la jeune femme assise à ses côtés qui se détachait dans l’obscurité. Il avait toujours eu de l’affection pour elle mais ce soir, quelque chose s’était passé et, à en juger par la réaction de la jeune femme quand sa main avait effleuré son épaule nue, il n’avait pas été le seul à le ressentir. Était-ce possible que l’amour ai été depuis si longtemps sous son nez sans qu’il s’en aperçoive ?
« Waouh, calme-toi Fitzgerald, » se dit-il à lui même en arrivant à hauteur de la portière de Lucy. « L’amour, comme tu y vas ! » Il prit une grande inspiration et ouvrit la porte. Il tendit la main pour aider Lucy à descendre et, une fois qu’elle fut à côté de lui sur le trottoir, il tendit ses clés au voiturier.
- Prête à ouvrir le bal ? demanda-t-il à Lucy en se tournant vers elle.
- Est-ce que je peux encore changer d’avis ? demanda-t-elle avec un petit sourire nerveux.
- Nop, dit Martin en secouant la tête. Tu es coincée avec moi pour la soirée.
Il lui sourit et lui prit la main.
- Que le spectacle commence, dit-il avec un sourire pour sa cavalière en poussant la porte du grand hôtel.
Il régnait à l’intérieur une grande agitation et la chaleur ambiante contrastait avec le froid saisissant de l’extérieur. Ils se dirigèrent vers le vestiaire et se mêlèrent à la queue d’invités qui attendait pour déposer sacs et manteaux. Lucy observait tous les gens qui l’entouraient, un air légèrement paniqué sur le visage. Sentant sa fébrilité, Martin étreignit sa main qu’il tenait encore.
- Ça va ? demanda-t-il avec un sourire.
- Je ne me sens pas vraiment à ma place, répondit-elle doucement en se penchant légèrement vers lui. Je ne suis pas habituée à ce genre d’événement.
- Crois-moi, répondit Martin en gloussant, on ne s’y habitue jamais vraiment. Moi, en tout cas. Tout ça est si superficiel, ajouta-t-il au creux de son oreille pour qu’elle soit la seule à entendre.
Le souffle de Martin glissa sur le cou de la jeune femme en une douce caresse et Lucy déglutit. Elle tourna légèrement la tête pour lui répondre mais Martin ne s’était pas encore reculé et leurs lèvres s’effleurèrent. Surpris, ils se dévisagèrent quelques secondes avant qu’un raclement de gorge ne les ramène à la réalité.
- Excusez-moi, jeunes gens, dit une femme d’un âge certain derrière eux. Auriez-vous l’amabilité d’avancer ?
Martin et Lucy se tournèrent vers elle avant de constater que la file avait avancé et qu’ils bloquaient le chemin.
- Euh, désolé, répondit Martin avec un sourire gêné en tirant Lucy pour avancer.
- Ne le soyez pas, sourit la femme engoncée dans son manteau de vison. J’ai déjà été amoureuse, vous savez. Je sais ce que c’est.
Martin s’apprêtait à protester mais il se rappela qu’ils étaient justement là pour faire croire qu’ils étaient un couple aussi se contenta-t-il de sourire à la femme avant d’hausser les sourcils à l’attention de Lucy. Ouais, la soirée promettait d’être très longue…
A suivre...
Hotel Sheraton
Plus tard…
Martin arrêta sa voiture devant le grand hôtel dans lequel quelques personnes en tenues de soirée s’engouffraient pour échapper au froid qui sévissait sur la ville. Il coupa le moteur et descendit pour aller ouvrir à Lucy. Le trajet s’était passé dans un silence relatif, tous les deux trop nerveux pour avoir une réelle discussion. Plus tôt au bureau il lui avait dit que tout irait bien, que ça serait facile mais, depuis qu’elle lui avait ouvert sa porte et qu’il l’avait découverte dans cette somptueuse robe, il devait bien s’avouer qu’il aurait du mal à s’en tenir à son plan. Faire semblant ce soir avec elle allait être beaucoup plus dur qu’il ne l’avait pensé.
Il l’avait observé à la dérobée à plusieurs reprises ne se remettant toujours pas d’avoir découvert une autre femme. Il avait eu du mal à se concentrer sur sa conduite, attiré par le profil de la jeune femme assise à ses côtés qui se détachait dans l’obscurité. Il avait toujours eu de l’affection pour elle mais ce soir, quelque chose s’était passé et, à en juger par la réaction de la jeune femme quand sa main avait effleuré son épaule nue, il n’avait pas été le seul à le ressentir. Était-ce possible que l’amour ai été depuis si longtemps sous son nez sans qu’il s’en aperçoive ?
« Waouh, calme-toi Fitzgerald, » se dit-il à lui même en arrivant à hauteur de la portière de Lucy. « L’amour, comme tu y vas ! » Il prit une grande inspiration et ouvrit la porte. Il tendit la main pour aider Lucy à descendre et, une fois qu’elle fut à côté de lui sur le trottoir, il tendit ses clés au voiturier.
- Prête à ouvrir le bal ? demanda-t-il à Lucy en se tournant vers elle.
- Est-ce que je peux encore changer d’avis ? demanda-t-elle avec un petit sourire nerveux.
- Nop, dit Martin en secouant la tête. Tu es coincée avec moi pour la soirée.
Il lui sourit et lui prit la main.
- Que le spectacle commence, dit-il avec un sourire pour sa cavalière en poussant la porte du grand hôtel.
Il régnait à l’intérieur une grande agitation et la chaleur ambiante contrastait avec le froid saisissant de l’extérieur. Ils se dirigèrent vers le vestiaire et se mêlèrent à la queue d’invités qui attendait pour déposer sacs et manteaux. Lucy observait tous les gens qui l’entouraient, un air légèrement paniqué sur le visage. Sentant sa fébrilité, Martin étreignit sa main qu’il tenait encore.
- Ça va ? demanda-t-il avec un sourire.
- Je ne me sens pas vraiment à ma place, répondit-elle doucement en se penchant légèrement vers lui. Je ne suis pas habituée à ce genre d’événement.
- Crois-moi, répondit Martin en gloussant, on ne s’y habitue jamais vraiment. Moi, en tout cas. Tout ça est si superficiel, ajouta-t-il au creux de son oreille pour qu’elle soit la seule à entendre.
Le souffle de Martin glissa sur le cou de la jeune femme en une douce caresse et Lucy déglutit. Elle tourna légèrement la tête pour lui répondre mais Martin ne s’était pas encore reculé et leurs lèvres s’effleurèrent. Surpris, ils se dévisagèrent quelques secondes avant qu’un raclement de gorge ne les ramène à la réalité.
- Excusez-moi, jeunes gens, dit une femme d’un âge certain derrière eux. Auriez-vous l’amabilité d’avancer ?
Martin et Lucy se tournèrent vers elle avant de constater que la file avait avancé et qu’ils bloquaient le chemin.
- Euh, désolé, répondit Martin avec un sourire gêné en tirant Lucy pour avancer.
- Ne le soyez pas, sourit la femme engoncée dans son manteau de vison. J’ai déjà été amoureuse, vous savez. Je sais ce que c’est.
Martin s’apprêtait à protester mais il se rappela qu’ils étaient justement là pour faire croire qu’ils étaient un couple aussi se contenta-t-il de sourire à la femme avant d’hausser les sourcils à l’attention de Lucy. Ouais, la soirée promettait d’être très longue…
A suivre...
mimi- Directeur du FBI
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Re: Le Bal ( terminée, tout public )
Aaah, enfin une suite!
Je me réjouis de la rencontre avec les parents de Martin... et peut-être les filles van Doren et Farrell?
Héhé, elle ne les connaît pas, mais elle a déjà tout compris! Je crois que Martin et Lucy n'auront pas beaucoup de mal pour faire croire qu'ils sont ensemble.- Ne le soyez pas, sourit la femme engoncée dans son manteau de vison. J’ai déjà été amoureuse, vous savez. Je sais ce que c’est.
Je me réjouis de la rencontre avec les parents de Martin... et peut-être les filles van Doren et Farrell?
Mouchette- Directeur Adjoint
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Re: Le Bal ( terminée, tout public )
Une "petite" suite rien que pour toi Miss...
Bonne lecture.
Le bal
Quand ils eurent déposé leurs manteaux, les deux amis se dirigèrent vers la salle de bal réservée à la soirée. Pour donner le change et que l’illusion soit parfaite sans trop en faire, ils se tenaient, d’un accord tacite, nonchalamment par la main.
- J’ai le trac, marmonna Lucy tandis qu’ils approchaient de la salle.
- Moi aussi, répondit doucement Martin en lui souriant.
Lucy gloussa nerveusement.
- Tu n’es pas supposé me rassurer ?
- Plus maintenant. Je viens de repérer ma mère…et visiblement, elle nous a repéré aussi, ajouta Martin en faisant un signe de la main vers une femme qui se trouvait non loin de l’entrée de la salle. Parfois, je me demande si elle n’a pas un radar en ce qui me concerne.
- L’instinct maternel sans doute, proposa Lucy amusée par l’air exaspéré de Martin.
- J’avais espéré qu’on ai un peu de temps à nous pour entrer dans la peau de nos personnages, glissa Martin tandis que sa mère approchait.
- On dirait que ça ne va pas être le cas, rétorqua Lucy en plaquant un sourire sur son visage tandis que la mère de Martin avait les yeux fixés sur elle en avançant.
Quelques secondes plus tard, la mère de Martin les avait rejoint suivit par son mari qui avait un air amusé sur le visage.
- Martin ! Je suis heureuse que tu te sois décidé ! s’écria-t-elle en étreignant son fils tout en continuant à dévisager Lucy de plus en plus mal à l’aise.
- Bonsoir, Maman, répondit Martin tout en roulant des yeux en direction de son père.
- Alors…tu vas me présenter à ta jeune amie ou bien je vais devoir le faire moi-même ? demanda-t-elle sans perdre une seconde.
Depuis que son mari lui avait dit que son fils viendrait à la soirée mais accompagné de sa petite amie, Élisabeth Fitzgerald ne tenait plus en place. Depuis son aventure avec Samantha Spade, Martin avait été plus qu’évasif à chaque fois qu’elle l’avait interrogé sur sa vie amoureuse. Aussi, l’annonce de son mari avait-elle été une réelle et agréable surprise pour elle. Elle était loin de rajeunir et il lui tardait que son fils lui donne enfin les petits-enfants qu’elle souhaitait tant.
- Maman, dit Martin en passant un bras autour de la taille de Lucy pour l’attirer contre lui, je te présente Lucy. Lucy, voici ma mère.
- Bonsoir, Madame, répondit poliment Lucy en tendant la main. Je suis enchantée de faire votre connaissance.
La mère de Martin leva un sourcil dans sa direction et secoua la tête, ignorant la main que la jeune femme lui tendait.
- Pas de ça entre nous, très chère, dit-elle en prenant littéralement Lucy dans ses bras pour l’étreindre. Et ne m’appelez pas Madame. J’ai l’impression d’avoir 100 ans. Appelez-moi Élisabeth.
- Tr…Très bien, acquiesça Lucy, déstabilisée.
- Elle est splendide, dit-elle à l’intention de son fils. Ton père me l’avait dit et je vois qu’il n’a pas mentit.
Lucy sentit le rouge lui monter aux joues en pensant que le Directeur adjoint du FBI ai pu dire une telle chose à son sujet tandis que Martin échangea un regard interrogateur avec son père qui affichait toujours le même air ravi et amusé. Victor Fitzgerald était toujours persuadé que ces deux-là ne formaient pas un couple bien que, selon lui, les regards que la jeune femme avait pour son fils trahissaient son désir qu’il en fut autrement.
- Oui, elle l’est, dit Martin en déposant un baiser sur la tempe de Lucy.
Cette dernière remercia le ciel d’avoir le bras de Martin autour de la taille pour la supporter car elle sentit ses jambes défaillir sous elle.
- Lucy, j’aurai des tas de questions à vous poser à propos de mon fils mais malheureusement, je suis très prise dans ce genre de soirées, dit la mère de Martin en faisant un signe de la main à une autre personne qu’elle avait aperçu au loin. Mais j’espère qu’il vous amènera dîner bientôt lors de l’un de ses prochains passages à Washington.
- Je te le promets, maman, dit Martin en ignorant le regard noir que Lucy lui lança.
- Très bien. Je vous revois tout à l’heure, dit-elle en s’éloignant vers sa cible suivante.
Victor Fitzgerald lui emboîta le pas après avoir salué d’un signe de la tête les deux jeunes gens. Quand ils furent assez éloignés, Martin se pencha vers Lucy.
- Tu vois, ça s’est bien passé. Maintenant, elle est contente et nous tranquille parce qu’elle va être accaparée toute la soirée par ses amis à leur raconter combien la nouvelle petite amie de son fils est splendide, dit-il en souriant de toutes ses dents.
- Génial, marmonna Lucy. Ce qui veut dire aussi que l’on va avoir des centaines d’yeux braqués sur nous toute la soirée…
L’air ravi de Martin disparu, laissant place à un air renfrogné.
- Mince, je n’avais pas pensé à ça…
Lucy soupira.
- Tu sais quoi ? Je crois que j’ai bien besoin d’un verre.
- Moi aussi, ajouta Martin. Viens.
Il la prit par la main et l’entraîna à sa suite vers le buffet en se frayant un chemin parmi la foule. Il salua ça et là quelques personnes mais ne prit pas le temps de s’arrêter. Autant éviter les questions embarrassantes tant qu’ils le pouvaient.
Quand ils atteignirent le buffet, Martin étudia quelques instants ce qui leur était proposé avant de se retourner vers Lucy.
- Champagne ?
Elle acquiesça de la tête tout en louchant vers les petits fours. Elle avait été incapable de manger quoique ce soit avant de venir mais elle savait que du champagne sur son ventre vide pourrait avoir des effets dévastateurs. Elle n’avait pas vraiment faim mais elle devait se forcer. Martin se retourna pour lui tendre une coupe et, suivant son regard, il sourit.
- Tiens moi ça.
Il lui tendit les deux coupes qu’elle saisit avant qu’il ne se retourne vers le buffet. Il empila plusieurs petits fours sur une assiette, attrapa quelques serviettes en papier et lui fit un signe de tête.
- Suis-moi.
Docilement, elle le suivit tandis qu’il se frayait à nouveau un passage dans la foule jusqu’à un coin de la salle moins peuplé. Ils s’arrêtèrent près d’une grande fenêtre qui surplombait le centre ville.
- A la notre, dit Martin en faisant tinter son verre contre le sien.
- Ouais, au succès de cette soirée, ajouta Lucy moins convaincue. En espérant que tout finisse bien.
- On a fait le plus dur, crois-moi, répondit Martin en mordant dans un petit four.
Lucy roula des yeux pour lui signifier qu’elle n’en était pas certaine.
- Arrêtes de te faire du soucis. Profite, lui dit Martin en tendant l’assiette de petits fours.
- Tu as lu dans mes pensées ? demanda Lucy en se servant.
- Ouais, en quelque sorte, gloussa Martin. Mais moi aussi je préfère ne pas boire le ventre vide, termina-t-il avec un clin d’œil.
- Hum, ça serait bien en effet qu’au moins l’un de nous ne soit pas ivre…
Lucy s’interrompit et écarquilla les yeux. En voyant son visage devenir livide, Martin suivit son regard pour voir quel fantôme elle avait bien pu apercevoir. Ne voyant rien de particulier, il se retourna vers elle, l’air inquiet.
- Luce ? Ça va ?
- N…non, gémit la jeune femme.
- Que se passe-t-il ?
- Van…Van Doren vient vers nous.
Martin scruta à nouveau la foule et aperçu cette fois-ci leur supérieur qui venait dans leur direction sans toutefois sembler les avoir repérer.
- Ce n’est pas un problème, tenta de la rassurer Martin.
- Elle ne doit pas me voir.
- Tu as le droit d’être là, tu sais. Ce n’est pas comme si tu enfreignait un quelconque article du règlement.
Lucy se retourna vivement vers lui et lui lança un regard noir.
- Martin, tu m’obliges déjà à mentir à ta mère et à ton père qui, je te le signale en passant, est aussi un de mes supérieurs. Ne m’oblige pas à faire ça. On doit bouger.
Martin roula des yeux.
- Ok, Ok, dit-il en posant l’assiette et sa coupe.
Il attrapa ensuite celle de Lucy et la posa à côté de la sienne avant de prendre la main de la jeune femme.
- Il n’y a pas beaucoup d’endroits pour se cacher par ici alors autant se mêler à la foule.
A suivre...
Bonne lecture.
Le bal
Quand ils eurent déposé leurs manteaux, les deux amis se dirigèrent vers la salle de bal réservée à la soirée. Pour donner le change et que l’illusion soit parfaite sans trop en faire, ils se tenaient, d’un accord tacite, nonchalamment par la main.
- J’ai le trac, marmonna Lucy tandis qu’ils approchaient de la salle.
- Moi aussi, répondit doucement Martin en lui souriant.
Lucy gloussa nerveusement.
- Tu n’es pas supposé me rassurer ?
- Plus maintenant. Je viens de repérer ma mère…et visiblement, elle nous a repéré aussi, ajouta Martin en faisant un signe de la main vers une femme qui se trouvait non loin de l’entrée de la salle. Parfois, je me demande si elle n’a pas un radar en ce qui me concerne.
- L’instinct maternel sans doute, proposa Lucy amusée par l’air exaspéré de Martin.
- J’avais espéré qu’on ai un peu de temps à nous pour entrer dans la peau de nos personnages, glissa Martin tandis que sa mère approchait.
- On dirait que ça ne va pas être le cas, rétorqua Lucy en plaquant un sourire sur son visage tandis que la mère de Martin avait les yeux fixés sur elle en avançant.
Quelques secondes plus tard, la mère de Martin les avait rejoint suivit par son mari qui avait un air amusé sur le visage.
- Martin ! Je suis heureuse que tu te sois décidé ! s’écria-t-elle en étreignant son fils tout en continuant à dévisager Lucy de plus en plus mal à l’aise.
- Bonsoir, Maman, répondit Martin tout en roulant des yeux en direction de son père.
- Alors…tu vas me présenter à ta jeune amie ou bien je vais devoir le faire moi-même ? demanda-t-elle sans perdre une seconde.
Depuis que son mari lui avait dit que son fils viendrait à la soirée mais accompagné de sa petite amie, Élisabeth Fitzgerald ne tenait plus en place. Depuis son aventure avec Samantha Spade, Martin avait été plus qu’évasif à chaque fois qu’elle l’avait interrogé sur sa vie amoureuse. Aussi, l’annonce de son mari avait-elle été une réelle et agréable surprise pour elle. Elle était loin de rajeunir et il lui tardait que son fils lui donne enfin les petits-enfants qu’elle souhaitait tant.
- Maman, dit Martin en passant un bras autour de la taille de Lucy pour l’attirer contre lui, je te présente Lucy. Lucy, voici ma mère.
- Bonsoir, Madame, répondit poliment Lucy en tendant la main. Je suis enchantée de faire votre connaissance.
La mère de Martin leva un sourcil dans sa direction et secoua la tête, ignorant la main que la jeune femme lui tendait.
- Pas de ça entre nous, très chère, dit-elle en prenant littéralement Lucy dans ses bras pour l’étreindre. Et ne m’appelez pas Madame. J’ai l’impression d’avoir 100 ans. Appelez-moi Élisabeth.
- Tr…Très bien, acquiesça Lucy, déstabilisée.
- Elle est splendide, dit-elle à l’intention de son fils. Ton père me l’avait dit et je vois qu’il n’a pas mentit.
Lucy sentit le rouge lui monter aux joues en pensant que le Directeur adjoint du FBI ai pu dire une telle chose à son sujet tandis que Martin échangea un regard interrogateur avec son père qui affichait toujours le même air ravi et amusé. Victor Fitzgerald était toujours persuadé que ces deux-là ne formaient pas un couple bien que, selon lui, les regards que la jeune femme avait pour son fils trahissaient son désir qu’il en fut autrement.
- Oui, elle l’est, dit Martin en déposant un baiser sur la tempe de Lucy.
Cette dernière remercia le ciel d’avoir le bras de Martin autour de la taille pour la supporter car elle sentit ses jambes défaillir sous elle.
- Lucy, j’aurai des tas de questions à vous poser à propos de mon fils mais malheureusement, je suis très prise dans ce genre de soirées, dit la mère de Martin en faisant un signe de la main à une autre personne qu’elle avait aperçu au loin. Mais j’espère qu’il vous amènera dîner bientôt lors de l’un de ses prochains passages à Washington.
- Je te le promets, maman, dit Martin en ignorant le regard noir que Lucy lui lança.
- Très bien. Je vous revois tout à l’heure, dit-elle en s’éloignant vers sa cible suivante.
Victor Fitzgerald lui emboîta le pas après avoir salué d’un signe de la tête les deux jeunes gens. Quand ils furent assez éloignés, Martin se pencha vers Lucy.
- Tu vois, ça s’est bien passé. Maintenant, elle est contente et nous tranquille parce qu’elle va être accaparée toute la soirée par ses amis à leur raconter combien la nouvelle petite amie de son fils est splendide, dit-il en souriant de toutes ses dents.
- Génial, marmonna Lucy. Ce qui veut dire aussi que l’on va avoir des centaines d’yeux braqués sur nous toute la soirée…
L’air ravi de Martin disparu, laissant place à un air renfrogné.
- Mince, je n’avais pas pensé à ça…
Lucy soupira.
- Tu sais quoi ? Je crois que j’ai bien besoin d’un verre.
- Moi aussi, ajouta Martin. Viens.
Il la prit par la main et l’entraîna à sa suite vers le buffet en se frayant un chemin parmi la foule. Il salua ça et là quelques personnes mais ne prit pas le temps de s’arrêter. Autant éviter les questions embarrassantes tant qu’ils le pouvaient.
Quand ils atteignirent le buffet, Martin étudia quelques instants ce qui leur était proposé avant de se retourner vers Lucy.
- Champagne ?
Elle acquiesça de la tête tout en louchant vers les petits fours. Elle avait été incapable de manger quoique ce soit avant de venir mais elle savait que du champagne sur son ventre vide pourrait avoir des effets dévastateurs. Elle n’avait pas vraiment faim mais elle devait se forcer. Martin se retourna pour lui tendre une coupe et, suivant son regard, il sourit.
- Tiens moi ça.
Il lui tendit les deux coupes qu’elle saisit avant qu’il ne se retourne vers le buffet. Il empila plusieurs petits fours sur une assiette, attrapa quelques serviettes en papier et lui fit un signe de tête.
- Suis-moi.
Docilement, elle le suivit tandis qu’il se frayait à nouveau un passage dans la foule jusqu’à un coin de la salle moins peuplé. Ils s’arrêtèrent près d’une grande fenêtre qui surplombait le centre ville.
- A la notre, dit Martin en faisant tinter son verre contre le sien.
- Ouais, au succès de cette soirée, ajouta Lucy moins convaincue. En espérant que tout finisse bien.
- On a fait le plus dur, crois-moi, répondit Martin en mordant dans un petit four.
Lucy roula des yeux pour lui signifier qu’elle n’en était pas certaine.
- Arrêtes de te faire du soucis. Profite, lui dit Martin en tendant l’assiette de petits fours.
- Tu as lu dans mes pensées ? demanda Lucy en se servant.
- Ouais, en quelque sorte, gloussa Martin. Mais moi aussi je préfère ne pas boire le ventre vide, termina-t-il avec un clin d’œil.
- Hum, ça serait bien en effet qu’au moins l’un de nous ne soit pas ivre…
Lucy s’interrompit et écarquilla les yeux. En voyant son visage devenir livide, Martin suivit son regard pour voir quel fantôme elle avait bien pu apercevoir. Ne voyant rien de particulier, il se retourna vers elle, l’air inquiet.
- Luce ? Ça va ?
- N…non, gémit la jeune femme.
- Que se passe-t-il ?
- Van…Van Doren vient vers nous.
Martin scruta à nouveau la foule et aperçu cette fois-ci leur supérieur qui venait dans leur direction sans toutefois sembler les avoir repérer.
- Ce n’est pas un problème, tenta de la rassurer Martin.
- Elle ne doit pas me voir.
- Tu as le droit d’être là, tu sais. Ce n’est pas comme si tu enfreignait un quelconque article du règlement.
Lucy se retourna vivement vers lui et lui lança un regard noir.
- Martin, tu m’obliges déjà à mentir à ta mère et à ton père qui, je te le signale en passant, est aussi un de mes supérieurs. Ne m’oblige pas à faire ça. On doit bouger.
Martin roula des yeux.
- Ok, Ok, dit-il en posant l’assiette et sa coupe.
Il attrapa ensuite celle de Lucy et la posa à côté de la sienne avant de prendre la main de la jeune femme.
- Il n’y a pas beaucoup d’endroits pour se cacher par ici alors autant se mêler à la foule.
A suivre...
mimi- Directeur du FBI
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Re: Le Bal ( terminée, tout public )
Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils se sont mis dans une situation inconfortable nos deux cocos... M'enfin, ça ne devrait pas tarder à bouger un peu plus entre eux..
Re: Le Bal ( terminée, tout public )
Mais dans quoi est-ce qu'ils se sont embarqués, nos deux amis! M'enfin, c'est tant mieux: ça me fait rire, et en plus ils vont finir ensemble! Ben oui, j'en suis sûre, tu as dit que c'était fleur bleue, donc ça ne peut pas finir autrement!
J'aime bien aussi le fait de savoir que Victor n'est pas dupe... ce qui veut dire en plus qu'il sera bien surpris du résultat final.
Bon, mets nous rapidement une suite, qu'on puisse voir où ils sont allés se cacher (pas dans les toilettes, quand même?! ), et s'ils ont croisés un autre problème en route!
Olala, la pression sur Martin... et sur Lucy, maintenant!Elle était loin de rajeunir et il lui tardait que son fils lui donne enfin les petits-enfants qu’elle souhaitait tant.
J'ai adoré ce passage! J'ai à la fois ri et je me suis aussi retrouvée soudainement à la place de Lucy- Oui, elle l’est, dit Martin en déposant un baiser sur la tempe de Lucy.
Cette dernière remercia le ciel d’avoir le bras de Martin autour de la taille pour la supporter car elle sentit ses jambes défaillir sous elle.
J'aime bien aussi le fait de savoir que Victor n'est pas dupe... ce qui veut dire en plus qu'il sera bien surpris du résultat final.
Bon, mets nous rapidement une suite, qu'on puisse voir où ils sont allés se cacher (pas dans les toilettes, quand même?! ), et s'ils ont croisés un autre problème en route!
Mouchette- Directeur Adjoint
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Re: Le Bal ( terminée, tout public )
Mouchette a écrit:Bon, mets nous rapidement une suite, qu'on puisse voir où ils sont allés se cacher (pas dans les toilettes, quand même?! )
Rhoooooooo, relis bien la dernière phrase...Je veux bien que les WC d'un grand hôtel soient gigantesques mais quand même...
Aller, fais marcher ton imagination...
mimi- Directeur du FBI
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Re: Le Bal ( terminée, tout public )
Aurais-je lu un peu trop vite cette fin? Bon, ils se cachent dans la foule, pour commencer, mais... je suis sûre qu'ils vont chercher un petit coin tranquille dans pas longtemps
Mouchette- Directeur Adjoint
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Re: Le Bal ( terminée, tout public )
Et la réponse est...pourtant, ça me semblait évident ! Bon, prête pour un peu...d'action ?
Merci d'être là les filles en tout cas. Bonne lecture.
En la tirant par la main à sa suite, il l’entraîna au centre de la piste de danse où ils se mêlèrent aux autres couples de danseurs. Sans avoir le temps de protester ou de dire quoique ce soit, Lucy se retrouva bientôt prisonnière contre Martin. Il avait enroulé un de ses bras autour de sa taille tandis qu’avec sa main libre, il s’était saisie de celle de la jeune femme pour la serrer entre eux contre son torse, ne laissant à Lucy pas d’autre choix que de poser son autre main sur l’épaule de Martin.
Ils dansèrent ainsi quelques minutes en silence, leurs corps bougeant en rythme sur un air jazzy. Lucy n’avait que trop conscience de la proximité du corps chaud et musclé de Martin qui bougeait contre le sien et de sa main posée nonchalamment sur sa hanche qui la brûlait. Aussi se hasarda-t-elle à observer les autres couples afin de tenter de distraire ses pensées qui avaient tendance à prendre une direction dangereuse.
De son côté, Martin appréciait la situation. Ça faisait longtemps qu’il n’avait pas tenu entre ses bras une aussi jolie femme et il se délectait de sentir des courbes féminines contre lui. Mais il savait aussi que Lucy était son amie et qu’elle n’était là que parce qu’elle avait accepté de l’aider avec sa mère. Pas pour autre chose. Et malgré toute l’envie qu’il avait d’aller plus loin avec elle ce soir pour voir où ça le mènerait, il savait qu’il n’en avait pas le droit. Ils ne faisaient que prétendre être un couple et il ne devait rien tenter qui puisse mettre son amie mal à l’aise.
Tout à coup, les yeux de la jeune femme se posèrent sur Van Doren qui dansait non loin d’eux et elle détourna vivement la tête contre le torse de Martin pour éviter d’être reconnue. Il baissa les yeux vers la jeune femme, surpris de son changement de position soudain avant de sourire.
- Il y a un problème ? demanda-t-il en regardant autour de lui pour voir ce qui avait bien pu l’effrayer.
- Van Doren est juste à côté, marmonna Lucy contre son torse.
Le souffle chaud de la jeune femme traversa la chemise qu’il portait et envoya une onde brûlante sur sa peau qui termina sa course au creux de ses reins. Martin déglutit et grimaça.
« Gardes le contrôle, » se gronda-t-il lui-même.
- C’est pas un problème, répondit Martin après avoir repris ses esprits.
Il fit tournoyer la jeune femme et, avec quelques pas de danse savants, les éloigna de la « mine » Van Doren.
- C’est mieux ? lui demanda-t-il en la reprenant dans ses bras.
- Je ne sais pas, répondit-elle en le regardant dans les yeux.
Il lui lança un regard interrogateur et, pour toute réponse, elle fit un signe de menton en direction de sa gauche. Martin se retourna légèrement pour voir son père et sa mère qui semblaient en plein débat tout en les observant. Mais plus que tout, c’est l’air dubitatif de sa mère qui retint son attention.
- Merde, marmonna-t-il entre ses dents.
- On dirait qu’ils ne marchent pas avec notre petite histoire, hein ? s’enquit Lucy en jetant un coup d’œil en biais vers les Fitzgerald.
- Ouais, soupira Martin. Je connais cette expression. C’est celle que ma mère a quand elle sait que je mens…Je crois qu’on va devoir passer au plan B.
- Au plan B ? demanda Lucy en se reculant légèrement. On a un plan B ? Je ne savais pas qu’on avait un plan B.
Martin se contenta de plonger ses yeux dans les siens avec une expression à la fois désolée et ravie.
- Je m’excuse par avance pour ce que je vais faire, dit-il très vite à Lucy. Mais c’est pour la bonne cause, termina-t-il avant de se pencher vers elle.
Avant même qu’elle ne puisse répondre quoique ce soit, les lèvres de Martin se posèrent sur les siennes. Ce ne fut d’abord qu’un léger effleurement avant que la bouche de son cavalier ne se fasse plus demandeuse. Martin profita d’un début de protestation de la part de Lucy pour glisser sa langue dans la bouche entrouverte de la jeune femme, approfondissant le baiser. Il n’avait pas prévu que les choses aillent aussi loin : il s’agissait juste de donner le change pour ses parents mais autant faire en sorte que tout ça semble bien réel. De toute façon, maintenant qu’il avait commencé, toute raison l’avait abandonné. S’il était honnête avec lui-même, il avait pensé à ça dès l’instant où elle lui avait ouvert sa porte. Lui tenir la main par la suite, l’avoir contre lui toute la soirée n’avait fait qu’attiser son désir et il était maintenant incapable de résister plus longtemps. La situation lui donnait une occasion de faire le premier pas et il n’allait pas laisser passer cette chance. Peut-être allait-il le regretter ? Peut-être allait-il recevoir une claque monumentale ? Mais pour l’instant, plus rien ne comptait que le corps tendre, pliant et chaud de la jeune femme qui était dans ses bras et le baiser qu’elle lui rendait.
D’abord totalement prise au dépourvue par le geste de Martin, Lucy n’avait pu résister à la langue qui avait prit sa bouche d’assaut. Bien que ferme, le baiser de son cavalier était rempli de tendresse et elle n’avait pu faire autrement que de succomber. Sentant ses jambes se dérober sous elle, elle passa ses bras autour du cou de Martin, faisant ainsi directement entrer en contact leurs deux corps enfiévrés. Ils gémirent simultanément au contact et Martin resserra son étreinte autour de la taille de la jeune femme, la collant encore plus contre lui tandis qu’il laissait glisser sa main libre dans ses longs cheveux noirs, avant de la poser sur sa nuque afin de maintenir fermement sa tête en place.
Peu à peu, la musique autour d’eux s’estompa pour laisser place à un léger brouhaha lointain. Ils n’entendirent plus que les battements accélérés de leurs cœurs et leurs respirations saccadées. Lucy gémit à nouveau quand la main posée sur sa taille remonta le long de son dos dénudé avant de redescendre langoureusement en une caresse délicieuse. Elle ne pu réprimer un frisson et se cambra légèrement. Elle sentit alors contre son ventre le désir de Martin et réalisa qu’il appréciait autant qu’elle ce baiser. Mais elle réalisa aussi que ça n’était ni l’endroit, ni le moment pour une telle démonstration et que leur comportement, au lieu de les mêler à la foule, allait probablement attirer toute l’attention sur eux, plus que celle voulue des seuls parents de Martin.
A regret, Lucy cessa de caresser la nuque de son cavalier et se recula légèrement. Sentant qu’elle commençait à s’éloigner de lui et qu’elle avait cessé de l’embrasser, Martin se recula aussi et mit un terme au baiser. Tous les deux à bout de souffle, il posa son front contre celui de Lucy et ferma les yeux pour tenter de remettre ses idées en place.
Comment allait-il bien pouvoir se sortir de celle-là ?
Réalisant qu’ils venaient probablement de se donner en spectacle devant tout le gratin de hauts-fonctionnaires que New-York pouvait compter, Martin finit par rouvrir les yeux pour rencontrer le regard de Lucy. Il fut surpris d’y trouver à la fois du désir et du regret, mais aussi quelque chose d’autre qu’il n’arrivait pas bien à définir. Il laissa glisser son regard jusqu’aux lèvres de la jeune femme qui venaient de lui procurer tant de plaisir et, les trouvant gonflées de ses baisers, il n’eut qu’une envie : recommencer. Mais quelques raclements de gorge autour d’eux le ramena à la réalité et il attira à nouveau Lucy dans ses bras et recommença à bouger au rythme de la musique comme si rien ne s’était passé.
- Tu penses que ça à marché ? demanda doucement Lucy au bout de quelques secondes.
Martin tourna la tête pour voir ses parents opiner de la tête avec un sourire dans sa direction avant de s’éloigner pour rejoindre un groupe d’amis. Il se sentit soulagé mais, bizarrement, cela lui était soudainement égal ce que pouvaient bien penser ses parents. Plus rien ne comptait que la jeune femme dans ses bras avec qui il venait d’échanger un baiser mémorable. Baiser qui avait éveillé en lui des sentiments qu’il ne pensait plus être capable de ressentir.
- Ouais, je pense que ça a marché, murmura Martin.
Ils dansèrent encore quelques minutes en silence, chacun perdu dans ses propres pensées, tentant d’analyser ce qui venait de se produire. Ils savaient au fond d’eux qu’il s’était agit bien plus qu’un simple baiser pour convaincre des parents récalcitrants.
Un morceau de musique plus tard, l’orchestre annonça une pause et la piste de danse se vida, obligeant Lucy et Martin à se séparer. Tandis que Martin se dirigea vers le buffet pour aller leur chercher à boire, Lucy s’éloigna vers une petite salle adjacente où seules quelques personnes discutaient au calme. Et c’est ce dont elle avait besoin. D’un peu de calme pour réfléchir et faire le point sur ce qui venait de se passer.
A suivre...
Merci d'être là les filles en tout cas. Bonne lecture.
En la tirant par la main à sa suite, il l’entraîna au centre de la piste de danse où ils se mêlèrent aux autres couples de danseurs. Sans avoir le temps de protester ou de dire quoique ce soit, Lucy se retrouva bientôt prisonnière contre Martin. Il avait enroulé un de ses bras autour de sa taille tandis qu’avec sa main libre, il s’était saisie de celle de la jeune femme pour la serrer entre eux contre son torse, ne laissant à Lucy pas d’autre choix que de poser son autre main sur l’épaule de Martin.
Ils dansèrent ainsi quelques minutes en silence, leurs corps bougeant en rythme sur un air jazzy. Lucy n’avait que trop conscience de la proximité du corps chaud et musclé de Martin qui bougeait contre le sien et de sa main posée nonchalamment sur sa hanche qui la brûlait. Aussi se hasarda-t-elle à observer les autres couples afin de tenter de distraire ses pensées qui avaient tendance à prendre une direction dangereuse.
De son côté, Martin appréciait la situation. Ça faisait longtemps qu’il n’avait pas tenu entre ses bras une aussi jolie femme et il se délectait de sentir des courbes féminines contre lui. Mais il savait aussi que Lucy était son amie et qu’elle n’était là que parce qu’elle avait accepté de l’aider avec sa mère. Pas pour autre chose. Et malgré toute l’envie qu’il avait d’aller plus loin avec elle ce soir pour voir où ça le mènerait, il savait qu’il n’en avait pas le droit. Ils ne faisaient que prétendre être un couple et il ne devait rien tenter qui puisse mettre son amie mal à l’aise.
Tout à coup, les yeux de la jeune femme se posèrent sur Van Doren qui dansait non loin d’eux et elle détourna vivement la tête contre le torse de Martin pour éviter d’être reconnue. Il baissa les yeux vers la jeune femme, surpris de son changement de position soudain avant de sourire.
- Il y a un problème ? demanda-t-il en regardant autour de lui pour voir ce qui avait bien pu l’effrayer.
- Van Doren est juste à côté, marmonna Lucy contre son torse.
Le souffle chaud de la jeune femme traversa la chemise qu’il portait et envoya une onde brûlante sur sa peau qui termina sa course au creux de ses reins. Martin déglutit et grimaça.
« Gardes le contrôle, » se gronda-t-il lui-même.
- C’est pas un problème, répondit Martin après avoir repris ses esprits.
Il fit tournoyer la jeune femme et, avec quelques pas de danse savants, les éloigna de la « mine » Van Doren.
- C’est mieux ? lui demanda-t-il en la reprenant dans ses bras.
- Je ne sais pas, répondit-elle en le regardant dans les yeux.
Il lui lança un regard interrogateur et, pour toute réponse, elle fit un signe de menton en direction de sa gauche. Martin se retourna légèrement pour voir son père et sa mère qui semblaient en plein débat tout en les observant. Mais plus que tout, c’est l’air dubitatif de sa mère qui retint son attention.
- Merde, marmonna-t-il entre ses dents.
- On dirait qu’ils ne marchent pas avec notre petite histoire, hein ? s’enquit Lucy en jetant un coup d’œil en biais vers les Fitzgerald.
- Ouais, soupira Martin. Je connais cette expression. C’est celle que ma mère a quand elle sait que je mens…Je crois qu’on va devoir passer au plan B.
- Au plan B ? demanda Lucy en se reculant légèrement. On a un plan B ? Je ne savais pas qu’on avait un plan B.
Martin se contenta de plonger ses yeux dans les siens avec une expression à la fois désolée et ravie.
- Je m’excuse par avance pour ce que je vais faire, dit-il très vite à Lucy. Mais c’est pour la bonne cause, termina-t-il avant de se pencher vers elle.
Avant même qu’elle ne puisse répondre quoique ce soit, les lèvres de Martin se posèrent sur les siennes. Ce ne fut d’abord qu’un léger effleurement avant que la bouche de son cavalier ne se fasse plus demandeuse. Martin profita d’un début de protestation de la part de Lucy pour glisser sa langue dans la bouche entrouverte de la jeune femme, approfondissant le baiser. Il n’avait pas prévu que les choses aillent aussi loin : il s’agissait juste de donner le change pour ses parents mais autant faire en sorte que tout ça semble bien réel. De toute façon, maintenant qu’il avait commencé, toute raison l’avait abandonné. S’il était honnête avec lui-même, il avait pensé à ça dès l’instant où elle lui avait ouvert sa porte. Lui tenir la main par la suite, l’avoir contre lui toute la soirée n’avait fait qu’attiser son désir et il était maintenant incapable de résister plus longtemps. La situation lui donnait une occasion de faire le premier pas et il n’allait pas laisser passer cette chance. Peut-être allait-il le regretter ? Peut-être allait-il recevoir une claque monumentale ? Mais pour l’instant, plus rien ne comptait que le corps tendre, pliant et chaud de la jeune femme qui était dans ses bras et le baiser qu’elle lui rendait.
D’abord totalement prise au dépourvue par le geste de Martin, Lucy n’avait pu résister à la langue qui avait prit sa bouche d’assaut. Bien que ferme, le baiser de son cavalier était rempli de tendresse et elle n’avait pu faire autrement que de succomber. Sentant ses jambes se dérober sous elle, elle passa ses bras autour du cou de Martin, faisant ainsi directement entrer en contact leurs deux corps enfiévrés. Ils gémirent simultanément au contact et Martin resserra son étreinte autour de la taille de la jeune femme, la collant encore plus contre lui tandis qu’il laissait glisser sa main libre dans ses longs cheveux noirs, avant de la poser sur sa nuque afin de maintenir fermement sa tête en place.
Peu à peu, la musique autour d’eux s’estompa pour laisser place à un léger brouhaha lointain. Ils n’entendirent plus que les battements accélérés de leurs cœurs et leurs respirations saccadées. Lucy gémit à nouveau quand la main posée sur sa taille remonta le long de son dos dénudé avant de redescendre langoureusement en une caresse délicieuse. Elle ne pu réprimer un frisson et se cambra légèrement. Elle sentit alors contre son ventre le désir de Martin et réalisa qu’il appréciait autant qu’elle ce baiser. Mais elle réalisa aussi que ça n’était ni l’endroit, ni le moment pour une telle démonstration et que leur comportement, au lieu de les mêler à la foule, allait probablement attirer toute l’attention sur eux, plus que celle voulue des seuls parents de Martin.
A regret, Lucy cessa de caresser la nuque de son cavalier et se recula légèrement. Sentant qu’elle commençait à s’éloigner de lui et qu’elle avait cessé de l’embrasser, Martin se recula aussi et mit un terme au baiser. Tous les deux à bout de souffle, il posa son front contre celui de Lucy et ferma les yeux pour tenter de remettre ses idées en place.
Comment allait-il bien pouvoir se sortir de celle-là ?
Réalisant qu’ils venaient probablement de se donner en spectacle devant tout le gratin de hauts-fonctionnaires que New-York pouvait compter, Martin finit par rouvrir les yeux pour rencontrer le regard de Lucy. Il fut surpris d’y trouver à la fois du désir et du regret, mais aussi quelque chose d’autre qu’il n’arrivait pas bien à définir. Il laissa glisser son regard jusqu’aux lèvres de la jeune femme qui venaient de lui procurer tant de plaisir et, les trouvant gonflées de ses baisers, il n’eut qu’une envie : recommencer. Mais quelques raclements de gorge autour d’eux le ramena à la réalité et il attira à nouveau Lucy dans ses bras et recommença à bouger au rythme de la musique comme si rien ne s’était passé.
- Tu penses que ça à marché ? demanda doucement Lucy au bout de quelques secondes.
Martin tourna la tête pour voir ses parents opiner de la tête avec un sourire dans sa direction avant de s’éloigner pour rejoindre un groupe d’amis. Il se sentit soulagé mais, bizarrement, cela lui était soudainement égal ce que pouvaient bien penser ses parents. Plus rien ne comptait que la jeune femme dans ses bras avec qui il venait d’échanger un baiser mémorable. Baiser qui avait éveillé en lui des sentiments qu’il ne pensait plus être capable de ressentir.
- Ouais, je pense que ça a marché, murmura Martin.
Ils dansèrent encore quelques minutes en silence, chacun perdu dans ses propres pensées, tentant d’analyser ce qui venait de se produire. Ils savaient au fond d’eux qu’il s’était agit bien plus qu’un simple baiser pour convaincre des parents récalcitrants.
Un morceau de musique plus tard, l’orchestre annonça une pause et la piste de danse se vida, obligeant Lucy et Martin à se séparer. Tandis que Martin se dirigea vers le buffet pour aller leur chercher à boire, Lucy s’éloigna vers une petite salle adjacente où seules quelques personnes discutaient au calme. Et c’est ce dont elle avait besoin. D’un peu de calme pour réfléchir et faire le point sur ce qui venait de se passer.
A suivre...
mimi- Directeur du FBI
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Date d'inscription : 16/03/2006
Re: Le Bal ( terminée, tout public )
J'ai tout rattrapé!
Oho j'adore Martin qui passe au plan B, le fameux plan B!
Hâte de lire la suite!
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jabamiah- Agent spécial
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Localisation : en los brazos de enrique! RRRrrr!!
Date d'inscription : 27/03/2006
Re: Le Bal ( terminée, tout public )
Olala, quelle suite!!!
J'étais d'abord plié de rire (ben oui, elle me fait beaucoup rire, ta fic, j'adore ça! ) et puis ensuite, c'est devenu plus... intense!
Ralala, qu'est-ce qu'ils sont beaux ensemble! Ils sont fait l'un pour l'autre, y a pas à dire!
J'étais d'abord plié de rire (ben oui, elle me fait beaucoup rire, ta fic, j'adore ça! ) et puis ensuite, c'est devenu plus... intense!
Ralala, qu'est-ce qu'ils sont beaux ensemble! Ils sont fait l'un pour l'autre, y a pas à dire!
Mouchette- Directeur Adjoint
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Localisation : Suisse
Date d'inscription : 15/09/2006
Re: Le Bal ( terminée, tout public )
C'est passionné! La tendresse est très bien exprimée. Ils forment un couple très charmant.
J'ai hâte de connaître la suite!
J'ai hâte de connaître la suite!
Pandi- Elève à Quantico
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Re: Le Bal ( terminée, tout public )
Mais qu'elle se casse Van Doren !!! Elle empêche nos chouchous de se lâcher !!!!
La suite Mimi quand tu peux !!
La suite Mimi quand tu peux !!
Re: Le Bal ( terminée, tout public )
clairounett a écrit:Elle empêche nos chouchous de se lâcher !!!!
Mais c'est qu'elle en veut plus la vilaine !!!
.../...
Elle se posta devant une grande baie vitrée qui donnait sur une terrasse et elle regretta qu’il ne fit pas meilleur dehors. Un grand bol d’air lui aurait fait le plus grand bien pour rafraîchir son corps embrasé par le baiser de Martin.
Elle savait qu’elle ne devait rien attendre de cette soirée. Elle n’était pas de son milieu et il devait certainement avoir d’autres aspirations. Martin l’avait invitée uniquement pour servir ses intérêts et parce qu’elle s’était trouvée là à l’instant T. Les regards échangés, les frôlements de mains…ce baiser…tout cela n’était qu’une façade. Alors pourquoi une infime partie d’elle-même refusait-elle de croire que c’était seulement pour de faux ? Certes, elle avait sentit le corps de Martin réagir contre le sien mais ça ne voulait rien dire. Les hommes ne peuvent cacher certaines réactions naturelles, il n’y avait là rien d’extraordinaire. Ça ne voulait pas dire qu’il l’aimait ou, tout du moins, qu’il ressentait quelque chose pour elle : c’était simplement une réaction naturelle.
Lucy commençait amèrement à regretter d’avoir accepté de jouer à ce jeu dangereux. Martin lui avait toujours plu, ça n’était pas un secret. Pour elle en tout cas. Mais maintenant, elle avait eu un aperçu de ce que ça serait d’être avec lui et elle savait que la chute n’en serait que plus dure. Quand elle rentrerait chez elle ce soir, elle quitterait cette robe et redeviendrait cette bonne vieille Luce, la copine de boulot toujours prête à rendre service. A cette pensée, le cœur de Lucy se serra et elle retint la vague de larmes qu’elle sentait monter en elle, tentant de chasser ses pensées sombres en regardant les lumières de la ville scintiller.
- Ah, vous êtes là !
La voix de Victor Fitzgerald la fit sursauter et elle se retourna vivement pour voir le Directeur Adjoint du FBI se diriger vers elle.
« Merde », pensa-t-elle, « il ne manquait plus que lui. »
- Directeur, le salua poliment Lucy avec un signe de tête.
- Oh, je vous en prie. Pas de ça entre nous. En dehors du bureau, vous pouvez m’appeler Victor, dit-il avec un grand sourire.
Lucy ne répondit rien et se contenta de lui retourner son sourire.
- Alors ? commença-t-il, vous est mon fils, hein ? Je dois dire que je n’y croyais pas au début et je pensais que c’était une mise en scène pour que sa mère le laisse enfin tranquille. Mais je dois dire qu’après avoir assisté à cette démonstration de…
Victor Fitzgerald sembla chercher ses mots pour définir ce à quoi il avait assisté tandis que Lucy se sentait de son côté de plus en plus mal à l’aise. Elle fut tentée un instant de lui avouer la vérité mais elle savait que Martin serait furieux et, après devoir dire adieu à ses rêves ce soir, elle ne voulait pas en plus perdre son amitié.
- Quoiqu’il en soit, poursuivit Victor, mon fils a l’air très amoureux et c’est tout ce qui compte pour ma femme et moi. Je suis ravi qu’il ai enfin trouvé quelqu’un qui le mérite. Vous êtes une gentille fille, Lucy, ça se voit. Vous êtes la femme idéale pour lui et je suis certain que vous nous donnerez de magnifiques petits enfants.
Devant cette déclaration, Lucy manqua s’étouffer et remercia le ciel de ne pas être en train de boire sinon, le Directeur Adjoint aurait probablement du porter son smoking à nettoyer le lendemain. Elle ouvrit la bouche pour répondre mais elle en fut dispensée par l’arrivée de Martin. Ce dernier, devant la mine gênée de son amie fronça les sourcils.
- Papa, Lucy…tout va bien ?
- Tout va très bien ! s’exclama joyeusement Victor. Tu sais que tu as rendu ta mère très heureuse ce soir, ajouta-t-il avec un clin d’œil en direction de Lucy.
Celle-ci baissa la tête tandis que Martin était légèrement perturbé par l’attitude de son père. Il n’était pas vraiment habitué à le voir si détendu et extraverti.
- A vrai dire, je suis très heureux aussi, répondit calmement Martin en passant un bras autour des épaules de Lucy après lui avoir tendu sa coupe.
Victor laissa passer son regard de l’un à l’autre et sourit.
- Bien. Je vais vous laisser tous les deux profiter de la soirée. Mais n’oublies pas, Martin. Tu as promis de nous amener Lucy à dîner.
- Promis, répondit Martin tandis que son père s’éloignait.
Quand Victor eu disparu de nouveau dans la salle de bal, Lucy donna un léger coup d’épaule et se dégagea de l’étreinte de Martin.
- Qu’est-ce qui ne va pas ? demanda celui-ci, surpris de son geste.
- Ce qui ne va pas ? s’exclama Lucy avec colère. C’est allé beaucoup trop loin, Martin.
- Mais non…je te l’ai dit, tu n’as pas à t’inquiéter. Il va se passer des mois avant que je ne puisse aller à Washington et d’ici-là, on aura eu le temps de rompre, termina-t-il avec un clin d’œil vers elle.
Mais la blague de Martin tomba à plat et ne fit qu’accentuer la colère de Lucy.
- Ton père pense que je vais lui donner des tas de petits enfants ! gronda Lucy
Martin écarquilla les yeux et avala par le nez le champagne qu’il était en train de boire.
- Quoi ? demanda-t-il comme s’il n’avait pas bien entendu.
- Ouais, tu as bien entendu ! Il pense que je suis la femme idéale pour toi et que je vais te donner de beaux enfants.
Martin resta sans voix, se contentant de dévisager Lucy. Tout ce qu’elle lui disait…ça ne ressemblait tellement pas à son père !
- Tu sais quoi, dit-elle en voyant le mutisme de Martin. Je ne me sens pas très bien. Je voudrais rentrer, termina-t-elle en déposant sa coupe intacte sur une table qui se trouvait à proximité.
- Lucy…dit Martin en voyant qu’il y avait un malaise plus profond. Ne laisse pas les remarques de mon père te toucher plus que ça. Ça lui passera, crois moi. Tu ne veux pas profiter du bal ? Ou bien devrais-je avoir peur que tu te transforme en citrouille après minuit ?
Lucy leva les yeux vers lui et quand Martin les vit se remplir de larmes, il regretta aussitôt ce qu’il avait dit.
- Martin, s’il te plait, l’implora Lucy en détournant le regard.
Elle avait subitement envie de se retrouver seule chez elle et de mettre fin à tout ça. Plus tard, elle pourrait ressortir les souvenirs du tiroir et repenser aux moments passés dans ses bras. Pour l’instant, elle ne réalisait trop que ça n’était qu’un rêve éphémère. Bien que la remarque de Martin ne l’ai pas amusée sur le moment, elle devait reconnaître qu’il avait quelque part raison. Oui, une fois chez elle, elle redeviendrait Lucy Valencia, Agent technicienne au FBI.
- Très bien, soupira Martin, déçu que la soirée s’arrête là. Je vais te raccompagner.
- Merci, souffla Lucy avant de se détourner et de se diriger vers les vestiaires.
Martin grimaça, contrarié et lui emboîta le pas en tentant de comprendre quand les choses avaient pu ainsi se détériorer. Quelques minutes plus tôt, elle était chaude et pliante dans ses bras et sous ses lèvres et, maintenant, elle était distante et semblait blessée.
Où avait-il bien pu commettre une erreur ?
A suivre...
mimi- Directeur du FBI
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