J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
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Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
Vampire Diairies, meilleure nouveauté de la rentrée US ? *S'en va faire une dépression*
Et après, il y a encore des personnes qui mettent en doute la crise de la télévision US...
Bon, je n'ai pas dépassé les 2 ou 3 premiers épisodes, je veux bien que si on la suit à certains degrés de lecture, ça puisse être fun, mais quand même.
Non mais, si on doit choisir les plaisirs simples, je préfère encore le charme de White Collar. (Au point où on en est, hein... )
Pour cette rentrée, en meilleure nouveauté toute nationalité confondue dans le monde anglo-saxon, je pense que Misfits est pas mal côté UK. Une plutôt bonne surprise, dans la droite ligne de Skins, avec une utilisation plutôt intelligente du concept de super-héros.
Sinon, j'ai trouvé IRIS plutôt convaincante et efficace, ainsi que prenante, ces derniers mois (Je mettrais même Story of a Man dans mon top 10 de l'ensemble de l'année 2009 toute nationalités confondues).
Bon, par contre, si j'en suis réduit à préférer des séries coréennes, c'est vraiment que c'est le néant aux USA...
Maxx, n'as-tu pas une série canadienne confidentielle, un petit bijou inconnu, à me conseiller pour nous sauver ?
Ca fait 2-3 saisons où la crise se fait de plus en plus sentir dans les séries américaines des grands networks ; il y a une mutation qui s'opérait du point de vue qualitatif et de la créativité, et c'est assez inquiétant.
En espérant que le premier semestre 2010 permettent de remonter notre moral de sériephile en berne.
Et après, il y a encore des personnes qui mettent en doute la crise de la télévision US...
Bon, je n'ai pas dépassé les 2 ou 3 premiers épisodes, je veux bien que si on la suit à certains degrés de lecture, ça puisse être fun, mais quand même.
Non mais, si on doit choisir les plaisirs simples, je préfère encore le charme de White Collar. (Au point où on en est, hein... )
Pour cette rentrée, en meilleure nouveauté toute nationalité confondue dans le monde anglo-saxon, je pense que Misfits est pas mal côté UK. Une plutôt bonne surprise, dans la droite ligne de Skins, avec une utilisation plutôt intelligente du concept de super-héros.
Sinon, j'ai trouvé IRIS plutôt convaincante et efficace, ainsi que prenante, ces derniers mois (Je mettrais même Story of a Man dans mon top 10 de l'ensemble de l'année 2009 toute nationalités confondues).
Bon, par contre, si j'en suis réduit à préférer des séries coréennes, c'est vraiment que c'est le néant aux USA...
Maxx, n'as-tu pas une série canadienne confidentielle, un petit bijou inconnu, à me conseiller pour nous sauver ?
Ca fait 2-3 saisons où la crise se fait de plus en plus sentir dans les séries américaines des grands networks ; il y a une mutation qui s'opérait du point de vue qualitatif et de la créativité, et c'est assez inquiétant.
En espérant que le premier semestre 2010 permettent de remonter notre moral de sériephile en berne.
Heather- Rang: Administrateur
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Date d'inscription : 08/09/2004
Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
oh oups j'avais oublié white collar qui est effectivement une bonne nouveauté. Et en comédie, j'avais oublié communty et modern familyHeather a écrit:Vampire Diairies, meilleure nouveauté de la rentrée US ? *S'en va faire une dépression*
Et après, il y a encore des personnes qui mettent en doute la crise de la télévision US...
Bon, je n'ai pas dépassé les 2 ou 3 premiers épisodes, je veux bien que si on la suit à certains degrés de lecture, ça puisse être fun, mais quand même.
Non mais, si on doit choisir les plaisirs simples, je préfère encore le charme de White Collar. (Au point où on en est, hein... )
Mais vampire diaries aussi, bon ça reste de la cw, donc on ne peut s'empêcher de retrouver les défauts inhérents à la chaine.
Mais au fil des épisodes, l'intrigue se révèle être une bonne surprise, ça évolue bien bien avec de bonnes idées, sur une autre chaine ça donnerait quelques choses de très intéressant.
en fait je fais plus ou moins un blocage sur les séries uk, énormément de mal avec les personnages de misfit et paradox par exemple.
Pour cette rentrée, en meilleure nouveauté toute nationalité confondue dans le monde anglo-saxon, je pense que Misfits est pas mal côté UK. Une plutôt bonne surprise, dans la droite ligne de Skins, avec une utilisation plutôt intelligente du concept de super-héros.
j'ai vu que le pilot pour le moment donc je peux pas me prononcer.Sinon, j'ai trouvé IRIS plutôt convaincante et efficace, ainsi que prenante, ces derniers mois (Je mettrais même Story of a Man dans mon top 10 de l'ensemble de l'année 2009 toute nationalités confondues).
Malheureusement non, hormis ZOS et being erica, y a pas grand chose d'intéressant cette année. ils font bcp de co-production (comme defying gravity, qui avait bcp de potentiel, mais à mis bcp trop de temps à démarré, faut attendre 6 épisodes pour que ça devienne interessant)
Maxx, n'as-tu pas une série canadienne confidentielle, un petit bijou inconnu, à me conseiller pour nous sauver ?
je proteste, il y a eu harper island (où est la porte ). Sinon y a eu plusieurs séries qui était pas mal mais trop rapidement annulé comme kings, southland ou the unusualsCa fait 2-3 saisons où la crise se fait de plus en plus sentir dans les séries américaines des grands networks ; il y a une mutation qui s'opérait du point de vue qualitatif et de la créativité, et c'est assez inquiétant.
moi il a retrouvé FNL donc il va bienEn espérant que le premier semestre 2010 permettent de remonter notre moral de sériephile en berne.
Maxx- Nouvelle recrue
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Date d'inscription : 13/09/2007
Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
Heather, j'ai une nouvelle série pour toi, Blue Mountain State.
.....s'enfuit très vite en courant.
.....s'enfuit très vite en courant.
Maxx- Nouvelle recrue
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Date d'inscription : 13/09/2007
Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
Quoi ? Serait-ce un nouveau FNL ?Maxx a écrit:Heather, j'ai une nouvelle série pour toi, Blue Mountain State.
.....s'enfuit très vite en courant.
*yeux plein d'espoir*
*grimace*
*rire jaune*
Je sens que je vais me faire une programmation alternative de pilotes ce mois-ci.
Mise à part peut-être The Deep End (mais c'est parce que j'ai plus un seul legal drama à me mettre sous la dent actuellement), il n'y a absolument qui m'attire.
J'aurais bien testé Human Target, mais il y a Mark Valley en personnage principal. Déjà que je ne le supportais pas en personnage secondaire, la seule vue de la bande-annonce me fait faire une réaction allergique
Heureusement, il y a encore quelques lueurs d'espoir pour 2010 : http://www.serieslive.com/news-series/11598/hbo-devoile-boardwalk-empire-treme-et-the-pacific/
Mais sinon, j'ai peut-être trouvé ma contre-programmation pour avoir une histoire d'esclaves, de complots et d'action sans avoir à m'infliger Spartacus : Slave Hunters (aka Chuno).
Certes, il y aura moins de sexe ( ). Mais c'est une grosse production de KBS, qui arrive à la suite d'IRIS que la chaîne avait diffusé cet automne. La série a commencé le 6 janvier, avec d'excellents scores.
J'attends juste la sortie des ST anglais. Mais j'ai confiance. Et le buzz est bon sur Dramabeans et sur les communautés comme soompi.
La bande-annonce : https://www.youtube.com/watch?v=LSPrBTzE4-I&feature=player_embedded
Oui, je suis une sériephile pleine de ressources
Heather- Rang: Administrateur
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Date d'inscription : 08/09/2004
Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
comme je sens que tu es pressée de la voir.
Voici le générique https://www.youtube.com/watch?v=e34NCRfiIpc
Je plusune sur HBO
Après on verra bien y aura peut-être des surprises
Voici le générique https://www.youtube.com/watch?v=e34NCRfiIpc
Je plusune sur HBO
Après on verra bien y aura peut-être des surprises
Maxx- Nouvelle recrue
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Date d'inscription : 13/09/2007
Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
Le générique me fait encore plus envie. Toutes ces couleurs chatoyantes !!
Sinon :
MATERIAL GIRL
Diffusée sur : BBC1
Depuis le : 14 janvier 2009
Ca parle de quoi ?
La série va suivre les aventures d'Ali, une jeune designer. Après avoir été encore une fois mal traitée par sa patronne, elle claque la porte du label de Davina Bailey (Dervla Kirwan), créatrice qui gère d'une main de fer son petit empire. Obstinée, la jeune femme refuse toute compromission (et avances) pour percer et préfère se mettre en quête d'un nouveau travail dans la création vestimentaire. Mais sa réputation la précède désormais, s'étant aliénée trop de personnes influentes, si bien que toutes les portes se referment une à une. Seule réelle opportunité concrète : une proposition de la part de Marco Keriliak (Michael Landes), un businessman qui dispose des connexions nécessaires pour permettre à Ali de lancer sa propre ligne de vêtements, mais dont la fiabilité en affaires ne vaut presque rien. La confrontation avec Davina devenant plus personnelle, notre jeune héroïne finit par se rallier à l'offre de Marco, en dépit des craintes formulées par ses amis.
La série va suivre la mise en place de la nouvelle entreprise, le lancement de la nouvelle ligne et toutes les oppositions, traitrises et péripéties qu'Ali va devoir affronter...
C'est avec qui ?
Lenora Crichlow (Being Human, Sugar Rush), Dervla Kirwan (55 Degrees North, Hearts and Bones), Michael Landes (Lois & Clark : les nouvelles aventures de Superman, Special Unit 2)...
Et alors, c'est comment ?
Material Girl ne peut éviter un écueil majeur : celui de l'accumulation des clichés. Proposer une fiction dans le cadre de la mode ne signifie pas souscrire jusqu'au moindre détail, au vaste fantasme imagé qui y est désormais associé. Il n'est pas nécessaire de reprendre à son compte tous les stéréotypes véhiculés sur le sujet. Car, devant ce pilote, le téléspectateur finit par penser qu'il assiste à un défilé des clauses contenues dans le cahier des charges d'une série sur la mode : de la tyrannique patronne étouffant la concurrence, jusqu'au meilleur ami gay, colocataire, travaillant également pour Davina, en passant par la proposition indécente (parachutée) pour percer, tout y est. Avoir vu ou lu une histoire sur ce milieu signifierait-il que l'on en a fait le tour et qu'il n'aurait plus rien (d'autre) à offrir ? Ce manque flagrant d'imagination et d'initiative des scénaristes laisse un sentiment mitigé : tout est parfaitement en place, trop bien en place même, trop huilé pour attirer l'attention d'un téléspectateur finalement blasé.
A cette réserve, s'ajoutent quelques remarques plus formelles. Si la réalisation est correcte, alternant quelques plans inspirés et d'autres plus douteux, mais dans l'ensemble relativement soignés, la bande-son, offrant de nombreuses chansons pop/rock, se révèle en revanche bien trop présente, transformant certaines scènes "de transition" en faux extraits de clips musicaux. Ce qui n'est jamais une bonne chose pour la cohésion de la construction globale d'un épisode.
Bilan : Ce pilote cumule tous les clichés, sous des atours chatoyants relativement divertissants au demeurant (et un casting très sympa). Mais ça sonne creux. Résolument plus drama que comédie, sans pour autant vraiment choisir, le ton reste encore un peu flou, à définir. Tous les clichés de l’univers « impitoyable » de la mode sont là (patronne tyrannique, etc...)... Et on a l’impression que Material Girl ne semble a priori rien proposer de neuf. Trop bien calibré pour apporter un petit soupçon d’originalité, on reste dans du très très classique, tant en ce qui concerne l’histoire globale que pour la galerie de personnages. Ajoutons à cela une bande-son trop présente qui transforme certains passages en extraits de clips musicaux, et je garde une impression mitigée, hésitante à pour la suite.
Au final, ce pilote d’exposition, trop linéaire, manque de mordant pour vraiment accrocher. Certes, le show peut paraître sympathique aux premiers abords, mais il faudrait sans doute faire preuve de plus de dynamisme et d’audace pour le faire vivre au-delà de cette première phase d’introduction.
Sinon :
MATERIAL GIRL
Diffusée sur : BBC1
Depuis le : 14 janvier 2009
Ca parle de quoi ?
La série va suivre les aventures d'Ali, une jeune designer. Après avoir été encore une fois mal traitée par sa patronne, elle claque la porte du label de Davina Bailey (Dervla Kirwan), créatrice qui gère d'une main de fer son petit empire. Obstinée, la jeune femme refuse toute compromission (et avances) pour percer et préfère se mettre en quête d'un nouveau travail dans la création vestimentaire. Mais sa réputation la précède désormais, s'étant aliénée trop de personnes influentes, si bien que toutes les portes se referment une à une. Seule réelle opportunité concrète : une proposition de la part de Marco Keriliak (Michael Landes), un businessman qui dispose des connexions nécessaires pour permettre à Ali de lancer sa propre ligne de vêtements, mais dont la fiabilité en affaires ne vaut presque rien. La confrontation avec Davina devenant plus personnelle, notre jeune héroïne finit par se rallier à l'offre de Marco, en dépit des craintes formulées par ses amis.
La série va suivre la mise en place de la nouvelle entreprise, le lancement de la nouvelle ligne et toutes les oppositions, traitrises et péripéties qu'Ali va devoir affronter...
C'est avec qui ?
Lenora Crichlow (Being Human, Sugar Rush), Dervla Kirwan (55 Degrees North, Hearts and Bones), Michael Landes (Lois & Clark : les nouvelles aventures de Superman, Special Unit 2)...
Et alors, c'est comment ?
Material Girl ne peut éviter un écueil majeur : celui de l'accumulation des clichés. Proposer une fiction dans le cadre de la mode ne signifie pas souscrire jusqu'au moindre détail, au vaste fantasme imagé qui y est désormais associé. Il n'est pas nécessaire de reprendre à son compte tous les stéréotypes véhiculés sur le sujet. Car, devant ce pilote, le téléspectateur finit par penser qu'il assiste à un défilé des clauses contenues dans le cahier des charges d'une série sur la mode : de la tyrannique patronne étouffant la concurrence, jusqu'au meilleur ami gay, colocataire, travaillant également pour Davina, en passant par la proposition indécente (parachutée) pour percer, tout y est. Avoir vu ou lu une histoire sur ce milieu signifierait-il que l'on en a fait le tour et qu'il n'aurait plus rien (d'autre) à offrir ? Ce manque flagrant d'imagination et d'initiative des scénaristes laisse un sentiment mitigé : tout est parfaitement en place, trop bien en place même, trop huilé pour attirer l'attention d'un téléspectateur finalement blasé.
A cette réserve, s'ajoutent quelques remarques plus formelles. Si la réalisation est correcte, alternant quelques plans inspirés et d'autres plus douteux, mais dans l'ensemble relativement soignés, la bande-son, offrant de nombreuses chansons pop/rock, se révèle en revanche bien trop présente, transformant certaines scènes "de transition" en faux extraits de clips musicaux. Ce qui n'est jamais une bonne chose pour la cohésion de la construction globale d'un épisode.
Bilan : Ce pilote cumule tous les clichés, sous des atours chatoyants relativement divertissants au demeurant (et un casting très sympa). Mais ça sonne creux. Résolument plus drama que comédie, sans pour autant vraiment choisir, le ton reste encore un peu flou, à définir. Tous les clichés de l’univers « impitoyable » de la mode sont là (patronne tyrannique, etc...)... Et on a l’impression que Material Girl ne semble a priori rien proposer de neuf. Trop bien calibré pour apporter un petit soupçon d’originalité, on reste dans du très très classique, tant en ce qui concerne l’histoire globale que pour la galerie de personnages. Ajoutons à cela une bande-son trop présente qui transforme certains passages en extraits de clips musicaux, et je garde une impression mitigée, hésitante à pour la suite.
Au final, ce pilote d’exposition, trop linéaire, manque de mordant pour vraiment accrocher. Certes, le show peut paraître sympathique aux premiers abords, mais il faudrait sans doute faire preuve de plus de dynamisme et d’audace pour le faire vivre au-delà de cette première phase d’introduction.
Heather- Rang: Administrateur
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Date d'inscription : 08/09/2004
Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
Sinon y a 2 séries canadiennes pas très originales mais sympathiques 18 to life et republic of doyle.
Par contre human target c'est vraiment pas terrible
Par contre human target c'est vraiment pas terrible
Maxx- Nouvelle recrue
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Date d'inscription : 13/09/2007
Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
How to make it in America
Diffusée depuis : le 14 février 2010
Sur : HBO (Câble US)
Saison 1 composée de 8 épisodes de 30 minutes chacun.
Avec qui ?
Bryan Greenberg (October Road), Victor Rasuk (quelques épisodes d'Urgences), Luis Guzman (John From Cincinnati), Eddie Kaye Thomas ('Till Death), Lake Bell (Boston Legal, Surface), Curtiss Cook, Jason Pendergraft.
Ca parle de quoi ?
Cette série se propose de nous faire suivre la vie de deux jeunes gens, Ben Epstein et Cam Calderon, qui approchent de la trentaine, mais qui sont un peu restés à l'entrée de l'âge adulte. Autour d'eux, ils ne peuvent que constater que leurs amis et autres connaissances commencent peu à peu à faire leur vie et à concrétiser leurs projets. Entre petits jobs et combines à la petite semaine afin de se faire un peu d'argent, ils cherchent encore leur voie. How to make it in America va suivre leurs tribulations pour parvenir à vivre, à leur manière, une partie de ce "rêve américain".
Et alors, ce pilote, c'était comment ?
Ce pilote prend le temps de poser les bases du milieu dans lequel évoluent les deux héros, remplissant une fonction d'exposition classique, tout en s'efforçant d'installer l'ambiance générale de la série. De leurs problèmes de coeur à leurs soucis d'argent, l'épisode introduit, parfois de façon assez sibylline, sans toujours s'y arrêter, toutes les préoccupations qui rythment, ou perturbent, actuellement la vie de Ben et Cam. Si tout apparaît plutôt bien huilé, l'ensemble sonne d'une façon très convenue. Et ce n'est pas l'écriture des dialogues, dont les répliques fusent, certes, avec une spontanéité sympathique, qui va remettre en cause cette impression de déjà vu.
Si le parallèle avec Entourage est aisé - presque un réflexe - , c'est que l'on retrouve, le même souci de parvenir à recréer une atmosphère supposée typique, celle qui règne dans la ville où la série se déroule. L'objectif affiché est de capturer l'ambiance si particulière de la Big Apple. De l'insertion d'images traditionnellement associées à New York jusqu'à la bande-son, un brin entêtante, qui marque les transitions au sein du fil narratif, la marque de fabrique d'Entourage paraît bel et bien présente.
Seulement, nous sommes ici en terrain très (trop ?) connu. Comme la plupart des ficelles scénaristiques employées sont d'un classicisme extrême qui confine au stéréotype, il faut accepter, dès le départ, que l'intérêt de How to make it in America ne réside pas dans une quelconque recherche d'originalité. Simplement, derrière cette apparente banalité, le téléspectateur est invité à jouer le jeu et à se glisser aux côtés de nos deux héros. On touche là sans doute à l'enjeu déterminant de la série : si Entourage a entrepris de démystifier Hollywood, ici, le décor citadin est plus terne, moins clinquant. Et il n'y a pas Ari (absence fondamentale).
Bilan : Il est assez difficile de se faire une idée sur l'orientation future de la série au vu de ce seul pilote. En effet, l'épisode se regarde, certes, sans arrière-pensée et de manière pas déplaisante. L'ambiance est plutôt sympathique, le rythme assez accrocheur. Mais cela sonne un peu creux au bout d'une demi-heure...
Au vu de ce pilote, How to make it in America peut très bien se révéler une dramédie noire agréable, mais, pour le moment, la série a seulement esquissé les bases d'un "buddy show" sans conséquence. Cela mérite-t-il trente minutes d'investissement hebdomadaire ? La brièveté de cette première saison, composée de seulement huit épisodes, pourrait être salvatrice, car parfaitement adéquate à la densité du contenu proposé.
Diffusée depuis : le 14 février 2010
Sur : HBO (Câble US)
Saison 1 composée de 8 épisodes de 30 minutes chacun.
Avec qui ?
Bryan Greenberg (October Road), Victor Rasuk (quelques épisodes d'Urgences), Luis Guzman (John From Cincinnati), Eddie Kaye Thomas ('Till Death), Lake Bell (Boston Legal, Surface), Curtiss Cook, Jason Pendergraft.
Ca parle de quoi ?
Cette série se propose de nous faire suivre la vie de deux jeunes gens, Ben Epstein et Cam Calderon, qui approchent de la trentaine, mais qui sont un peu restés à l'entrée de l'âge adulte. Autour d'eux, ils ne peuvent que constater que leurs amis et autres connaissances commencent peu à peu à faire leur vie et à concrétiser leurs projets. Entre petits jobs et combines à la petite semaine afin de se faire un peu d'argent, ils cherchent encore leur voie. How to make it in America va suivre leurs tribulations pour parvenir à vivre, à leur manière, une partie de ce "rêve américain".
Et alors, ce pilote, c'était comment ?
Ce pilote prend le temps de poser les bases du milieu dans lequel évoluent les deux héros, remplissant une fonction d'exposition classique, tout en s'efforçant d'installer l'ambiance générale de la série. De leurs problèmes de coeur à leurs soucis d'argent, l'épisode introduit, parfois de façon assez sibylline, sans toujours s'y arrêter, toutes les préoccupations qui rythment, ou perturbent, actuellement la vie de Ben et Cam. Si tout apparaît plutôt bien huilé, l'ensemble sonne d'une façon très convenue. Et ce n'est pas l'écriture des dialogues, dont les répliques fusent, certes, avec une spontanéité sympathique, qui va remettre en cause cette impression de déjà vu.
Si le parallèle avec Entourage est aisé - presque un réflexe - , c'est que l'on retrouve, le même souci de parvenir à recréer une atmosphère supposée typique, celle qui règne dans la ville où la série se déroule. L'objectif affiché est de capturer l'ambiance si particulière de la Big Apple. De l'insertion d'images traditionnellement associées à New York jusqu'à la bande-son, un brin entêtante, qui marque les transitions au sein du fil narratif, la marque de fabrique d'Entourage paraît bel et bien présente.
Seulement, nous sommes ici en terrain très (trop ?) connu. Comme la plupart des ficelles scénaristiques employées sont d'un classicisme extrême qui confine au stéréotype, il faut accepter, dès le départ, que l'intérêt de How to make it in America ne réside pas dans une quelconque recherche d'originalité. Simplement, derrière cette apparente banalité, le téléspectateur est invité à jouer le jeu et à se glisser aux côtés de nos deux héros. On touche là sans doute à l'enjeu déterminant de la série : si Entourage a entrepris de démystifier Hollywood, ici, le décor citadin est plus terne, moins clinquant. Et il n'y a pas Ari (absence fondamentale).
Bilan : Il est assez difficile de se faire une idée sur l'orientation future de la série au vu de ce seul pilote. En effet, l'épisode se regarde, certes, sans arrière-pensée et de manière pas déplaisante. L'ambiance est plutôt sympathique, le rythme assez accrocheur. Mais cela sonne un peu creux au bout d'une demi-heure...
Au vu de ce pilote, How to make it in America peut très bien se révéler une dramédie noire agréable, mais, pour le moment, la série a seulement esquissé les bases d'un "buddy show" sans conséquence. Cela mérite-t-il trente minutes d'investissement hebdomadaire ? La brièveté de cette première saison, composée de seulement huit épisodes, pourrait être salvatrice, car parfaitement adéquate à la densité du contenu proposé.
Heather- Rang: Administrateur
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Age : 39
Date d'inscription : 08/09/2004
Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
PARENTHOOD
Diffusée sur : NBC
Depuis le : 2 mars 2010
C'est avec qui ?
Ah, quel casting ! Disons que c'est en grande partie en raison de toutes ces têtes connues que la série a tant attiré l'attention de la communauté sériephile dernièrement.
On retrouve : Lauren Graham (Gilmore Girls), Peter Krause (Six Feet Under, Dirty Sexy Money), Erika Christensen (Six Degrees), Craig T. Nelson (Washington Police), Bonnie Bedelia (The Division), Monica Potter (Boston Legal, Trust me), Dax Shepard, Sam Jaeger (Eli Stone), Mark Burkholder, Miles Heizer, Savannah Rae, Mae Whitman (Arrested Development)
Ca parle de quoi ?
Parenthood est un drama familial qui s'intéresse aux Braverman, Sarah, Adam, Crosby et Julia, quatre frères et soeurs qui partagent les maux de tête, de coeur et les joies inattendues liés aux fait d'être parents. (SeriesLive)
Et alors, ce pilote ?
Le premier contact aurait pu être plus concluant. Par son pilote, Parenthood nous propulse instantanément dans l'univers très rythmé d'une grande famille, où l'idéal est, pour le téléspectateur, de s'armer de l'arbre généalogique des différents personnages, afin de ne pas passer la moitié de l'épisode à se demander qui est qui, par rapport à qui. La déclinaison chorale du drama familial s'opère ici avec un classicisme extrême, sur fond d'une thématique prononcée tournant autour de l'éducation des enfants et sur ce que cela signifie d'être parent, de nos jours. Particulièrement dense, ce pilote introduit tant d'éléments que l'on s'y perd quelque peu. Entre les multiples personnages, les petites indications distillées à droite, à gauche, pour esquisser les personnalités et les histoires de chacun, tout virevolte sans que l'on parvienne à assimiler ce trop-plein d'information. C'est un pilote d'exposition, dans la plus pure tradition du genre : un brin brouillon, à la narration un peu saccadée et qui peine à trouver un ton homogène, mais ce sera la tâche que devront relever les épisodes suivants. Ici, c'est le cadre de départ qu'il faut poser.
Au-delà de cette désorganisation orchestrée avec beaucoup d'entrain, Parenthood opte pour une approche très traditionnelle du grand drama familial. S'ouvrant sur le retour de la "fille rebelle" de la fratrie, qui ramène avec elle ses deux enfants adolescents, pour venir se ré-installer chez ses parents, la série décline toute une série de stéréotypes. Il y a le couple en apparence parfait, mais où le plus jeune garçon présente des signes d'un rapport à ce qui l'entoure assez particulier. D'ici la fin du pilote, la thématique de la différence est déjà introduite : son médecin pense qu'il pourrait souffrir du syndrome d'Asperger. Il y a aussi le couple qui pose la problématique - tellement connue - de l'équilibre entre le mari et la femme, avec une mère entièrement dévouée à sa carrière qui voit son lien avec sa fille se diluer sous ses yeux. Il y a, enfin, le faux "jeune" insouciant, allergique à tout engagement... mais qui va devoir faire face à de nouveaux défis et être obligé de grandir. Pour régir le tout, les grands-parents sont là, en figure de sagesse, avec un patriarche qui correspond en tous points à toutes ces images préconçues que l'on pouvait se faire à son sujet. Comme la thématique reste cependant le fait d'être parent, c'est à travers les différences dans les conceptions d'éducation, suivant les générations, que les conflits s'esquissent dans ce pilote.
En résumé, Parenthood nous délivre un pilote d'exposition sans surprise, où l'absence de prise de risque et d'originalité semble prédominer. Tout apparaît parfaitement calibré, remplissant les grandes cases de stéréotypes auxquelles on associe le genre du drama familial choral. Au-delà de sa particularité, liée au thème premier de la série, je n'ai pas pu me départir d'une impression de déjà vu tenace, qui ne m'a pas aidé à entrer dans l'histoire. En fait, très concrètement, je ne m'attendais pas à avoir l'impression de retomber sur une version, au final aseptisée, du pilote de Brothers & Sisters, quatre ans après... Mais c'est pourtant le parallèle majeur que mon cerveau n'a cessé d'effectuer ; les scènes d'échange entre frères et soeurs, beaucoup moins hystériques (et sans doute plus naturelles) que chez les Walkers étant les moments où ce sentiment atteignait son paroxysme. Parenthood souffrait clairement, dans ces intéractions, de marcher sur des plates-bandes déjà trop de fois foulées. Surtout qu'entre l'esprit bon enfant qui règne sur NBC, et les scènes surréalistes des psychodrames des Walkers, j'avoue a priori avoir une nette préférence pour le côté bien plus piquant de ces dernières.
Incontestablement, l'atout majeur qui a, en partie, façonné le buzz autour de la série, c'est évidemment les acteurs qui la composent. A ce sujet, je ne peux cependant que conseiller fortement aux scénaristes de ne pas vouloir trop en faire. Parce que commencer un pilote avec Peter Krause qui fait son jogging, tandis que Lauren Graham l'appelle en panique, s'exprimant avec un débit de paroles mitraillette dont elle a le secret... En clin d'oeil appuyé, c'est difficile de faire moins subtile..! Cet "hommage" se transforme en invitation fatale, pour l'esprit du téléphage, à dresser des parallèles qui ne sont pas dans l'intérêt immédiat de Parenthood. Le but de ces premières minutes est de nous introduire dans un nouvel environnement, pas d'amener le téléspectateur à penser à ses DVD de Six Feet Under et de Gilmore Girls - chose qu'il aurait de tout façon faite quasi naturellement. Oui, le casting de Parenthood est impressionnant en têtes connues. Mais, encore une fois, passer le premier quart d'heure à concurrencer imdb en entreprenant de dresser, de tête, la liste des séries qui figurent dans la filmographie de ces vétérans du petit écran, c'est un passe-temps qui empiète quelque peu sur notre intérêt pour l'histoire et perturbe notre attention (et vu le caractère fouillis et dense du pilote, il n'a pas besoin de distraction supplémentaire !).
Bilan :
Ce pilote de pure exposition, qui introduit les bases d'un drama familial dans la plus pure tradition du genre, souffre d'une trop grande densité, ce qui about à un manque d'homogénéité préjudiciable. La transition entre les différentes tonalités n'est pas toujours bien maîtrisée. Si bien que, face à ce récit un peu chaotique, le téléspectateur peine à trouver la porte d'entrée pour entreprendre la découverte de cette famille.
Plus que son extrême classicisme qui confine, par certains côtés, au défilé de clichés, Parenthood souffre aussi d'arriver "après" : après toutes ces fictions déclinant à l'envie, et pour tous les publics, la thématique de la famille ; mais aussi après une dramédie familiale et chorale comme Brothers & Sisters, déjà installée dans le pays téléphagique américain, et par rapport à laquelle ce pilote conduit, fatalement, à des comparaisons.
La bande-annonce :
Diffusée sur : NBC
Depuis le : 2 mars 2010
C'est avec qui ?
Ah, quel casting ! Disons que c'est en grande partie en raison de toutes ces têtes connues que la série a tant attiré l'attention de la communauté sériephile dernièrement.
On retrouve : Lauren Graham (Gilmore Girls), Peter Krause (Six Feet Under, Dirty Sexy Money), Erika Christensen (Six Degrees), Craig T. Nelson (Washington Police), Bonnie Bedelia (The Division), Monica Potter (Boston Legal, Trust me), Dax Shepard, Sam Jaeger (Eli Stone), Mark Burkholder, Miles Heizer, Savannah Rae, Mae Whitman (Arrested Development)
Ca parle de quoi ?
Parenthood est un drama familial qui s'intéresse aux Braverman, Sarah, Adam, Crosby et Julia, quatre frères et soeurs qui partagent les maux de tête, de coeur et les joies inattendues liés aux fait d'être parents. (SeriesLive)
Et alors, ce pilote ?
Le premier contact aurait pu être plus concluant. Par son pilote, Parenthood nous propulse instantanément dans l'univers très rythmé d'une grande famille, où l'idéal est, pour le téléspectateur, de s'armer de l'arbre généalogique des différents personnages, afin de ne pas passer la moitié de l'épisode à se demander qui est qui, par rapport à qui. La déclinaison chorale du drama familial s'opère ici avec un classicisme extrême, sur fond d'une thématique prononcée tournant autour de l'éducation des enfants et sur ce que cela signifie d'être parent, de nos jours. Particulièrement dense, ce pilote introduit tant d'éléments que l'on s'y perd quelque peu. Entre les multiples personnages, les petites indications distillées à droite, à gauche, pour esquisser les personnalités et les histoires de chacun, tout virevolte sans que l'on parvienne à assimiler ce trop-plein d'information. C'est un pilote d'exposition, dans la plus pure tradition du genre : un brin brouillon, à la narration un peu saccadée et qui peine à trouver un ton homogène, mais ce sera la tâche que devront relever les épisodes suivants. Ici, c'est le cadre de départ qu'il faut poser.
Au-delà de cette désorganisation orchestrée avec beaucoup d'entrain, Parenthood opte pour une approche très traditionnelle du grand drama familial. S'ouvrant sur le retour de la "fille rebelle" de la fratrie, qui ramène avec elle ses deux enfants adolescents, pour venir se ré-installer chez ses parents, la série décline toute une série de stéréotypes. Il y a le couple en apparence parfait, mais où le plus jeune garçon présente des signes d'un rapport à ce qui l'entoure assez particulier. D'ici la fin du pilote, la thématique de la différence est déjà introduite : son médecin pense qu'il pourrait souffrir du syndrome d'Asperger. Il y a aussi le couple qui pose la problématique - tellement connue - de l'équilibre entre le mari et la femme, avec une mère entièrement dévouée à sa carrière qui voit son lien avec sa fille se diluer sous ses yeux. Il y a, enfin, le faux "jeune" insouciant, allergique à tout engagement... mais qui va devoir faire face à de nouveaux défis et être obligé de grandir. Pour régir le tout, les grands-parents sont là, en figure de sagesse, avec un patriarche qui correspond en tous points à toutes ces images préconçues que l'on pouvait se faire à son sujet. Comme la thématique reste cependant le fait d'être parent, c'est à travers les différences dans les conceptions d'éducation, suivant les générations, que les conflits s'esquissent dans ce pilote.
En résumé, Parenthood nous délivre un pilote d'exposition sans surprise, où l'absence de prise de risque et d'originalité semble prédominer. Tout apparaît parfaitement calibré, remplissant les grandes cases de stéréotypes auxquelles on associe le genre du drama familial choral. Au-delà de sa particularité, liée au thème premier de la série, je n'ai pas pu me départir d'une impression de déjà vu tenace, qui ne m'a pas aidé à entrer dans l'histoire. En fait, très concrètement, je ne m'attendais pas à avoir l'impression de retomber sur une version, au final aseptisée, du pilote de Brothers & Sisters, quatre ans après... Mais c'est pourtant le parallèle majeur que mon cerveau n'a cessé d'effectuer ; les scènes d'échange entre frères et soeurs, beaucoup moins hystériques (et sans doute plus naturelles) que chez les Walkers étant les moments où ce sentiment atteignait son paroxysme. Parenthood souffrait clairement, dans ces intéractions, de marcher sur des plates-bandes déjà trop de fois foulées. Surtout qu'entre l'esprit bon enfant qui règne sur NBC, et les scènes surréalistes des psychodrames des Walkers, j'avoue a priori avoir une nette préférence pour le côté bien plus piquant de ces dernières.
Incontestablement, l'atout majeur qui a, en partie, façonné le buzz autour de la série, c'est évidemment les acteurs qui la composent. A ce sujet, je ne peux cependant que conseiller fortement aux scénaristes de ne pas vouloir trop en faire. Parce que commencer un pilote avec Peter Krause qui fait son jogging, tandis que Lauren Graham l'appelle en panique, s'exprimant avec un débit de paroles mitraillette dont elle a le secret... En clin d'oeil appuyé, c'est difficile de faire moins subtile..! Cet "hommage" se transforme en invitation fatale, pour l'esprit du téléphage, à dresser des parallèles qui ne sont pas dans l'intérêt immédiat de Parenthood. Le but de ces premières minutes est de nous introduire dans un nouvel environnement, pas d'amener le téléspectateur à penser à ses DVD de Six Feet Under et de Gilmore Girls - chose qu'il aurait de tout façon faite quasi naturellement. Oui, le casting de Parenthood est impressionnant en têtes connues. Mais, encore une fois, passer le premier quart d'heure à concurrencer imdb en entreprenant de dresser, de tête, la liste des séries qui figurent dans la filmographie de ces vétérans du petit écran, c'est un passe-temps qui empiète quelque peu sur notre intérêt pour l'histoire et perturbe notre attention (et vu le caractère fouillis et dense du pilote, il n'a pas besoin de distraction supplémentaire !).
Bilan :
Ce pilote de pure exposition, qui introduit les bases d'un drama familial dans la plus pure tradition du genre, souffre d'une trop grande densité, ce qui about à un manque d'homogénéité préjudiciable. La transition entre les différentes tonalités n'est pas toujours bien maîtrisée. Si bien que, face à ce récit un peu chaotique, le téléspectateur peine à trouver la porte d'entrée pour entreprendre la découverte de cette famille.
Plus que son extrême classicisme qui confine, par certains côtés, au défilé de clichés, Parenthood souffre aussi d'arriver "après" : après toutes ces fictions déclinant à l'envie, et pour tous les publics, la thématique de la famille ; mais aussi après une dramédie familiale et chorale comme Brothers & Sisters, déjà installée dans le pays téléphagique américain, et par rapport à laquelle ce pilote conduit, fatalement, à des comparaisons.
La bande-annonce :
Heather- Rang: Administrateur
- Nombre de messages : 5797
Age : 39
Date d'inscription : 08/09/2004
Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
THE BRIDGE
Diffusée sur : CTV (Canada ; mais co-production avec CBS)
Depuis : Mars 2010
C'est avec qui ?
Aaron Douglas (Battlestar Galactica), Frank Cassini (qu'on a pu entre-voir dans Da Vinci's City Hall ou Intelligence), Inga Cadranel (The Eleventh Hour, Rent-a-Goalie), Michael Murphy (The Eleventh Hour), Ona Grauer (Intelligence),Paul Popowich (Angela's Eyes)
Ca parle de quoi ?
The Bridge nous plonge dans le quotidien désanchanté d'une force de police gangrénée par les ambitions personnelles de chacun, mais aussi par la corruption, à tous les niveaux de la hiérarchie. Chacun sert un statu quo précaire, jouant avec les médias et manipulant les apparences afin de parvenir à ses fins. Pour accentuer les contrastes, face à cette hiérarchie brouillée où les oppositions internes sont exacerbées, le titre de la série fait référence à l'image de ce pont, centrale, qui est tout aussi symbolique que très concrète : elle renvoie également au rapport que cet ouvrage fait ainsi exister entre deux extrêmes de la ville, reliant le quartier d'un ghetto populaire à des ensembles pavillonnaires aux superbes villas.
Au coeur de ce milieu trouble, la série suit le parcours de Frank Leo (Aaron Douglas), officier patrouilleur profondément intègre, avec un fort caractère et suffisamment de présence pour être en mesure de rallier ses collègues aux causes pour lesquelles il choisirait de se battre. Ce pilote pose le cadre et les enjeux de son action, l'amenant à être élu représentant syndical, suite à un ensemble d'évènements au cours desquels son tempérament de leader se sera affirmé par la force des choses et où il se sera imposé comme véritablement capable de défendre les intérêts des policiers, même ceux au grade peu élevé. L'histoire s'inspire d'un fait réel : le parcours d'un syndicaliste, Craig Bromell, et l'action qu'il mena au sein de la police de Toronto, dans les années 90 jusqu'au début des années 2000.
Et alors, c'est comment ?
Construire un cop-show sur la croisade d'un syndicaliste qui souhaite nettoyer la police de sa ville de toutes les compromissions et dérives qu'elle connaît, s'érigeant dans le même temps en solide rempart pour protéger ses collègues contre les excès médiatiques dirigés contre eux, mais aussi contre les dérapages que ce dur métier peut déclencher, c'est choisir une approche en somme assez originale. Cela permet à The Bridge de ne pas se présenter comme un énième formula-show policier, mais, au contraire, d'essayer d'apporter quelque chose à l'édifice des séries de ce genre. De ce point de vue, cette fiction part donc d'une bonne idée et le téléspectateur perçoit rapidement son potentiel, à mesure que Frank Leo s'affirme et adopte des prises des positions pour lesquelles il lui faut aller à contre-courant d'une hiérarchie arc-boutée sur ses privilèges et ses ambitions.
En s'ouvrant sur un pilote surchargé en drames humains et en problèmes très divers à régler, les scénaristes laissent entre-apercevoir l'ampleur de la tâche qui attend le policier. Figure centrale de l'épisode, au cours duquel son personnage acquiert peu à peu toute sa dimension, Frank renvoie à l'image classique de ces héros droits et responsables, capable de galvaniser ceux qui les entourent, mais également de faire preuve d'un pragmatisme froid et détaché. Un leader manifeste qui, derrière ses accents de simplicité et d'honnêteté, va aisément être apprécié par le téléspectateur, pour qui il va constituer le point de repère à suivre dans ce tourbillon de luttes d'influence intestines et complexes.
S'il est bien un reproche que l'on ne peut pas adresser à ce pilote, c'est de ne pas essayer de nous plonger dans un décor ambigü. La série se place d'office dans un cadre plutôt désillusionné, où les accords sous le manteau et les arrangements en coulisses sont monnaie courante ; où la gestion de la sécurité et le maintien de l'ordre public donnent lieu à des arbitrages parfois un peu douteux, où l'intérêt général apparaît bien lointain. Très rapidement, The Bridge essaye de mettre en lumière des rapports de force tortueux et les manipulations qui ont cours au sein même de l'institution policière, actions qui feraient presque paraître la délinquance quotidienne extérieure comme un détail d'ajustementr en toile de fond. L'instrumentalisation des affaires, le recours aux écoutes, l'infiltration - ou la débauchage - d'informateurs au sein des services, théoriquement sensés travailler à un but commun, tous les moyens sont légitimes et les protagonistes ne reculent devant rien. Schématiquement, s'affrontent ainsi les partisans du statu quo et ceux qui aspirent à un vrai nettoyage et à une remise à plat de l'institution.
Pour autant, aussi louables soient-ils, ces efforts ne sont pas pleinement couronnés de succès. Mon regret majeur reste le caractère très propret, un brin aseptisé, dont souffre l'ensemble. Certes, The Bridge est destiné à un public large, de grand network. Mais, avec ce fascinant, et très prenant, jeu de surveillance et de paranoïa qui s'installe peu à peu, c'est presque un réflexe de dresser des parallèles avec la maîtresse canadienne du genre, Intelligence. Or, cette dernière, diffusée sur CBC, n'était pas non plus câblée. Cependant, cela ne l'a pas empêché d'afficher de réelles ambitions et de toujours essayer, avec ses moyens et à son niveau, d'instaurer une atmosphère très sombre, tendue, se nourrissant de l'ambiguïté de ses personnages comme de celle des situations créées. A mes yeux, cette ambiance plus noire aurait parfaitement collé au sujet de The Bridge, qui pêche par excès de classicisme et de prudence. Elle aurait conféré aux drames, qui s'enchaînent à un tel rythme dans ce pilote, qu'ils laissent le téléspectateur un brin essouflé, un caractère vraiment marquant, et peut-être permis que la série fasse plus que juste essayer d'esquisser une ambivalence dans les rapports de force qu'elle installe.
L'autre élément sur lequel The Bridge est très perfectible, mais que le temps corrigera éventuellement, renvoie à l'aspect humain du show. En effet, pour une série centrée sur les relations, elle demeure très impersonnelle : le téléspectateur éprouve, tout au long de l'épisode, beaucoup de difficulté à éprouover la moindre empathie et à s'impliquer émotionnellement. Si le héros se complexifie au fil du pilote, sa présence s'imposant d'elle-même alors qu'il acquiert un véritable statut de leader d'hommes, en revanche, les autres personnages, utiles faire-valoirs assez vains, paraissent cantonnés dans des stéréotypes unidimensionnels déjà ennuyeux. Aucun n'attire l'attention, ni ne sort du lot : chacun renvoie à une figure préconstruite assez clichée, introduite sans subtilité. Trop tournée vers un protagoniste central, il faudra que The Bridge travaille plus cet arrière-plan manifestement laissé en friches, et essaye de conférer une certaine épaisseur psychologiques à des individus, pour le moment trop facilement catégorisables.
Bilan : The Bridge bénéfice d'un angle d'attaque intéressant, choisissant de nous dévoiler les rouages et mécaniques internes à la police. Ce ne sont pas tant les faits divers et les enquêtes, mais plutôt les luttes d'influence, stigmatisant les dérives et excès ayant cours au sein de l'institution, qui vont attirer notre attention. Pourtant, tout en laissant entrevoir un potentiel prometteur, ce pilote, paradoxalement peut-être trop timoré, souffre de défauts importants. Désireux d'accrocher le téléspectateur, les scénaristes n'ont pas hésité à verser dans la surenchère presque gratuite ; les mille et une péripéties qui déciment l'unité de Frank, comme autant d'épreuves et de drames qui se suivent, paraissent un peu trop forcées, en un si court laps de temps, donnant un effet très artificiel. Outre la difficulté à s'impliquer humainement auprès d'autres personnages que le héros, le côté extrêmement classique et calibré de la série se ressent aussi dans l'ambiance. Encore une fois, on perçoit les possibilités offertes, mais, pour le moment, la série ne parvient pas encore à imposer une identité propre, avec son décor passe-partout, sa réalisation conventionnelle et ses choix de bande-son quelque peu hasardeux.
En somme, si ce pilote dévoile des éléments intéressants, il souligne aussi de sérieuses limites conceptuelles, qu'il faudra que The Bridge puisse dépasser.
Diffusée sur : CTV (Canada ; mais co-production avec CBS)
Depuis : Mars 2010
C'est avec qui ?
Aaron Douglas (Battlestar Galactica), Frank Cassini (qu'on a pu entre-voir dans Da Vinci's City Hall ou Intelligence), Inga Cadranel (The Eleventh Hour, Rent-a-Goalie), Michael Murphy (The Eleventh Hour), Ona Grauer (Intelligence),Paul Popowich (Angela's Eyes)
Ca parle de quoi ?
The Bridge nous plonge dans le quotidien désanchanté d'une force de police gangrénée par les ambitions personnelles de chacun, mais aussi par la corruption, à tous les niveaux de la hiérarchie. Chacun sert un statu quo précaire, jouant avec les médias et manipulant les apparences afin de parvenir à ses fins. Pour accentuer les contrastes, face à cette hiérarchie brouillée où les oppositions internes sont exacerbées, le titre de la série fait référence à l'image de ce pont, centrale, qui est tout aussi symbolique que très concrète : elle renvoie également au rapport que cet ouvrage fait ainsi exister entre deux extrêmes de la ville, reliant le quartier d'un ghetto populaire à des ensembles pavillonnaires aux superbes villas.
Au coeur de ce milieu trouble, la série suit le parcours de Frank Leo (Aaron Douglas), officier patrouilleur profondément intègre, avec un fort caractère et suffisamment de présence pour être en mesure de rallier ses collègues aux causes pour lesquelles il choisirait de se battre. Ce pilote pose le cadre et les enjeux de son action, l'amenant à être élu représentant syndical, suite à un ensemble d'évènements au cours desquels son tempérament de leader se sera affirmé par la force des choses et où il se sera imposé comme véritablement capable de défendre les intérêts des policiers, même ceux au grade peu élevé. L'histoire s'inspire d'un fait réel : le parcours d'un syndicaliste, Craig Bromell, et l'action qu'il mena au sein de la police de Toronto, dans les années 90 jusqu'au début des années 2000.
Et alors, c'est comment ?
Construire un cop-show sur la croisade d'un syndicaliste qui souhaite nettoyer la police de sa ville de toutes les compromissions et dérives qu'elle connaît, s'érigeant dans le même temps en solide rempart pour protéger ses collègues contre les excès médiatiques dirigés contre eux, mais aussi contre les dérapages que ce dur métier peut déclencher, c'est choisir une approche en somme assez originale. Cela permet à The Bridge de ne pas se présenter comme un énième formula-show policier, mais, au contraire, d'essayer d'apporter quelque chose à l'édifice des séries de ce genre. De ce point de vue, cette fiction part donc d'une bonne idée et le téléspectateur perçoit rapidement son potentiel, à mesure que Frank Leo s'affirme et adopte des prises des positions pour lesquelles il lui faut aller à contre-courant d'une hiérarchie arc-boutée sur ses privilèges et ses ambitions.
En s'ouvrant sur un pilote surchargé en drames humains et en problèmes très divers à régler, les scénaristes laissent entre-apercevoir l'ampleur de la tâche qui attend le policier. Figure centrale de l'épisode, au cours duquel son personnage acquiert peu à peu toute sa dimension, Frank renvoie à l'image classique de ces héros droits et responsables, capable de galvaniser ceux qui les entourent, mais également de faire preuve d'un pragmatisme froid et détaché. Un leader manifeste qui, derrière ses accents de simplicité et d'honnêteté, va aisément être apprécié par le téléspectateur, pour qui il va constituer le point de repère à suivre dans ce tourbillon de luttes d'influence intestines et complexes.
S'il est bien un reproche que l'on ne peut pas adresser à ce pilote, c'est de ne pas essayer de nous plonger dans un décor ambigü. La série se place d'office dans un cadre plutôt désillusionné, où les accords sous le manteau et les arrangements en coulisses sont monnaie courante ; où la gestion de la sécurité et le maintien de l'ordre public donnent lieu à des arbitrages parfois un peu douteux, où l'intérêt général apparaît bien lointain. Très rapidement, The Bridge essaye de mettre en lumière des rapports de force tortueux et les manipulations qui ont cours au sein même de l'institution policière, actions qui feraient presque paraître la délinquance quotidienne extérieure comme un détail d'ajustementr en toile de fond. L'instrumentalisation des affaires, le recours aux écoutes, l'infiltration - ou la débauchage - d'informateurs au sein des services, théoriquement sensés travailler à un but commun, tous les moyens sont légitimes et les protagonistes ne reculent devant rien. Schématiquement, s'affrontent ainsi les partisans du statu quo et ceux qui aspirent à un vrai nettoyage et à une remise à plat de l'institution.
Pour autant, aussi louables soient-ils, ces efforts ne sont pas pleinement couronnés de succès. Mon regret majeur reste le caractère très propret, un brin aseptisé, dont souffre l'ensemble. Certes, The Bridge est destiné à un public large, de grand network. Mais, avec ce fascinant, et très prenant, jeu de surveillance et de paranoïa qui s'installe peu à peu, c'est presque un réflexe de dresser des parallèles avec la maîtresse canadienne du genre, Intelligence. Or, cette dernière, diffusée sur CBC, n'était pas non plus câblée. Cependant, cela ne l'a pas empêché d'afficher de réelles ambitions et de toujours essayer, avec ses moyens et à son niveau, d'instaurer une atmosphère très sombre, tendue, se nourrissant de l'ambiguïté de ses personnages comme de celle des situations créées. A mes yeux, cette ambiance plus noire aurait parfaitement collé au sujet de The Bridge, qui pêche par excès de classicisme et de prudence. Elle aurait conféré aux drames, qui s'enchaînent à un tel rythme dans ce pilote, qu'ils laissent le téléspectateur un brin essouflé, un caractère vraiment marquant, et peut-être permis que la série fasse plus que juste essayer d'esquisser une ambivalence dans les rapports de force qu'elle installe.
L'autre élément sur lequel The Bridge est très perfectible, mais que le temps corrigera éventuellement, renvoie à l'aspect humain du show. En effet, pour une série centrée sur les relations, elle demeure très impersonnelle : le téléspectateur éprouve, tout au long de l'épisode, beaucoup de difficulté à éprouover la moindre empathie et à s'impliquer émotionnellement. Si le héros se complexifie au fil du pilote, sa présence s'imposant d'elle-même alors qu'il acquiert un véritable statut de leader d'hommes, en revanche, les autres personnages, utiles faire-valoirs assez vains, paraissent cantonnés dans des stéréotypes unidimensionnels déjà ennuyeux. Aucun n'attire l'attention, ni ne sort du lot : chacun renvoie à une figure préconstruite assez clichée, introduite sans subtilité. Trop tournée vers un protagoniste central, il faudra que The Bridge travaille plus cet arrière-plan manifestement laissé en friches, et essaye de conférer une certaine épaisseur psychologiques à des individus, pour le moment trop facilement catégorisables.
Bilan : The Bridge bénéfice d'un angle d'attaque intéressant, choisissant de nous dévoiler les rouages et mécaniques internes à la police. Ce ne sont pas tant les faits divers et les enquêtes, mais plutôt les luttes d'influence, stigmatisant les dérives et excès ayant cours au sein de l'institution, qui vont attirer notre attention. Pourtant, tout en laissant entrevoir un potentiel prometteur, ce pilote, paradoxalement peut-être trop timoré, souffre de défauts importants. Désireux d'accrocher le téléspectateur, les scénaristes n'ont pas hésité à verser dans la surenchère presque gratuite ; les mille et une péripéties qui déciment l'unité de Frank, comme autant d'épreuves et de drames qui se suivent, paraissent un peu trop forcées, en un si court laps de temps, donnant un effet très artificiel. Outre la difficulté à s'impliquer humainement auprès d'autres personnages que le héros, le côté extrêmement classique et calibré de la série se ressent aussi dans l'ambiance. Encore une fois, on perçoit les possibilités offertes, mais, pour le moment, la série ne parvient pas encore à imposer une identité propre, avec son décor passe-partout, sa réalisation conventionnelle et ses choix de bande-son quelque peu hasardeux.
En somme, si ce pilote dévoile des éléments intéressants, il souligne aussi de sérieuses limites conceptuelles, qu'il faudra que The Bridge puisse dépasser.
Heather- Rang: Administrateur
- Nombre de messages : 5797
Age : 39
Date d'inscription : 08/09/2004
Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
le pilot est peu long, mais il passe bien après avoir vu le pilot de hiccups, dont le pilot parait aussi long que celui de the bridges
Maxx- Nouvelle recrue
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