La spirale infernale (complète)
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Ally- Agent spécial
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Re: La spirale infernale (complète)
bien bien.
une petite suite???
une petite suite???
larissa- Agent spécial
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Localisation : FBI, service des personnes disparus
Date d'inscription : 18/03/2006
Re: La spirale infernale (complète)
voici un nouveau chapitre, bonne lecture
Chapitre 7 :
Lorsque Danny quitta le bar, ses amis le regardèrent s’éloigner en silence, tous perdus dans leurs pensées. En observant ses collègues, Sam comprit que les autres savaient quelque chose qu’elle ignorait, qu’ils lui avaient cachée.
« Jack ! Dans quel service est-ce qu’il travaille ? »
Une fois de plus, il se trouva embarrassé, il lui avait promis de ne rien dire, et ils étaient déjà presque tous au courant…
« Je ne peux pas te le dire, je suis désolé, il m’a fait promettre de ne rien vous dire…
-Moi, je ne lui ai rien promis, intervînt Vivian.
-Viv ! Comprend-le ! Il ne voulait pas que vous vous inquiétiez.
-De toute façon, pour ça, c’est trop tard. Tu as vu dans quel état il était !
-Au point où on en est, intervînt à son tour Martin en lançant à Sam un regard complice. Nous savons tous ce qu’il fait sauf Sam… Viv a raison, nous, nous ne lui avons rien promis ! Et puis, elle finira par le découvrir sans nous !
-Très bien allez-y ! »
Après ce que ses amis venaient de lui dire, Sam resta abasourdie. Comment Danny avait-il pu lui cacher ça ? Elle le considérait presque comme son frère, et il avait délibérément choisi de ne pas lui dire ce qu’il faisait. Il avait fallu que Vivian le découvre par hasard, pour qu’elle finisse par être mise au courant.
Dans un premier temps, elle en voulu à son ami, puis elle se mit à sa place et se souvînt de la manière dont elle l’avait regardé après l’embuscade, lorsque Martin était encore dans le coma. Sur le moment, elle était en colère, et elle s’en était pris à Danny pour se calmer. Mais il aurait dû savoir que sincèrement elle ne le tenait pas pour responsable.
Jack et Vivian regardèrent Sam quitter le bar. Ils se retrouvèrent seul face à face, Martin étant parti peu de temps après Danny.
« Jack ? A quoi tu penses ?
-Tu as remarqué comme il a été distant avec nous ?
-Danny ! Bien sûr, tout le monde a remarqué ! Comment veux-tu qu’il soit alors qu’il fait ce boulot maintenant ? Il était comme ça quand nous l’avons recruté dans notre équipe, souviens-toi ! Et il travaillait déjà aux infiltrations.
-Je n’aurais pas dû le laisser s’embarquer la-dedans !
-Jack ! C’est de Danny dont nous parlons ! S’il voulais vraiment faire ça, personne n’aurait pu l’en empêcher !
-Et pourquoi crois-tu qu’il ait voulu faire ça ?
-Où veux-tu en venir ?
-Après l’embuscade, je n’ai pas vu à quel point il allait mal, je l’ai même engueulé. Après il s’est braqué contre moi, c’est pour ça qu’il ne m’a pas écouté lorsque je lui ai demandé de choisir un autre service !
Flash Back.
« Danny, qu’est-ce que c’est que cette histoire ? Il paraît que tu as demandé à te faire transférer aux infiltrations. Dit moi que ce n’est qu’une rumeur !
-Non, c’est vrai.
-S’il te plait, ne fait pas ça !
-Jack, j’ai pris ma décision, je ne changerai pas d’avis !
-Pourquoi ? Pourquoi les infiltrations ?
-Je… Je préfère travailler seul et puis c’est un boulot que je connais!
-Danny…
-S’il te plait, Jack… Est-ce que tu peux me rendre un service ?
-Oui…
-Je ne veux pas que les filles sachent, je ne veux pas qu’elles s’inquiètent.
-D’accord. »
Fin du Flash Back.
-Ne culpabilise pas ! Ca suffit de Danny, et ça ne changera rien à la situation.
-Je sais, mais j’aurais pu lui éviter de faire une bêtise !
-C’est Danny, il s’en est sorti une fois, il peut le refaire.
-Sans doute, mais il y a quelque chose de différent aujourd’hui. »
Chapitre 7 :
Lorsque Danny quitta le bar, ses amis le regardèrent s’éloigner en silence, tous perdus dans leurs pensées. En observant ses collègues, Sam comprit que les autres savaient quelque chose qu’elle ignorait, qu’ils lui avaient cachée.
« Jack ! Dans quel service est-ce qu’il travaille ? »
Une fois de plus, il se trouva embarrassé, il lui avait promis de ne rien dire, et ils étaient déjà presque tous au courant…
« Je ne peux pas te le dire, je suis désolé, il m’a fait promettre de ne rien vous dire…
-Moi, je ne lui ai rien promis, intervînt Vivian.
-Viv ! Comprend-le ! Il ne voulait pas que vous vous inquiétiez.
-De toute façon, pour ça, c’est trop tard. Tu as vu dans quel état il était !
-Au point où on en est, intervînt à son tour Martin en lançant à Sam un regard complice. Nous savons tous ce qu’il fait sauf Sam… Viv a raison, nous, nous ne lui avons rien promis ! Et puis, elle finira par le découvrir sans nous !
-Très bien allez-y ! »
Après ce que ses amis venaient de lui dire, Sam resta abasourdie. Comment Danny avait-il pu lui cacher ça ? Elle le considérait presque comme son frère, et il avait délibérément choisi de ne pas lui dire ce qu’il faisait. Il avait fallu que Vivian le découvre par hasard, pour qu’elle finisse par être mise au courant.
Dans un premier temps, elle en voulu à son ami, puis elle se mit à sa place et se souvînt de la manière dont elle l’avait regardé après l’embuscade, lorsque Martin était encore dans le coma. Sur le moment, elle était en colère, et elle s’en était pris à Danny pour se calmer. Mais il aurait dû savoir que sincèrement elle ne le tenait pas pour responsable.
Jack et Vivian regardèrent Sam quitter le bar. Ils se retrouvèrent seul face à face, Martin étant parti peu de temps après Danny.
« Jack ? A quoi tu penses ?
-Tu as remarqué comme il a été distant avec nous ?
-Danny ! Bien sûr, tout le monde a remarqué ! Comment veux-tu qu’il soit alors qu’il fait ce boulot maintenant ? Il était comme ça quand nous l’avons recruté dans notre équipe, souviens-toi ! Et il travaillait déjà aux infiltrations.
-Je n’aurais pas dû le laisser s’embarquer la-dedans !
-Jack ! C’est de Danny dont nous parlons ! S’il voulais vraiment faire ça, personne n’aurait pu l’en empêcher !
-Et pourquoi crois-tu qu’il ait voulu faire ça ?
-Où veux-tu en venir ?
-Après l’embuscade, je n’ai pas vu à quel point il allait mal, je l’ai même engueulé. Après il s’est braqué contre moi, c’est pour ça qu’il ne m’a pas écouté lorsque je lui ai demandé de choisir un autre service !
Flash Back.
« Danny, qu’est-ce que c’est que cette histoire ? Il paraît que tu as demandé à te faire transférer aux infiltrations. Dit moi que ce n’est qu’une rumeur !
-Non, c’est vrai.
-S’il te plait, ne fait pas ça !
-Jack, j’ai pris ma décision, je ne changerai pas d’avis !
-Pourquoi ? Pourquoi les infiltrations ?
-Je… Je préfère travailler seul et puis c’est un boulot que je connais!
-Danny…
-S’il te plait, Jack… Est-ce que tu peux me rendre un service ?
-Oui…
-Je ne veux pas que les filles sachent, je ne veux pas qu’elles s’inquiètent.
-D’accord. »
Fin du Flash Back.
-Ne culpabilise pas ! Ca suffit de Danny, et ça ne changera rien à la situation.
-Je sais, mais j’aurais pu lui éviter de faire une bêtise !
-C’est Danny, il s’en est sorti une fois, il peut le refaire.
-Sans doute, mais il y a quelque chose de différent aujourd’hui. »
Scrattounette- Elève à Quantico
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Date d'inscription : 30/04/2006
Re: La spirale infernale (complète)
oh la la mon pauvre petit Danny dans quoi il s'est embarqué encore !
En tout cas j'aime beaucoup !!!
En tout cas j'aime beaucoup !!!
Re: La spirale infernale (complète)
pauvre jack...
pauvre danny aussi...
pauvre équipe!!!
espérons que ça va aller mieux!!!
ça va aller mieux???
pauvre danny aussi...
pauvre équipe!!!
espérons que ça va aller mieux!!!
ça va aller mieux???
larissa- Agent spécial
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Age : 36
Localisation : FBI, service des personnes disparus
Date d'inscription : 18/03/2006
Re: La spirale infernale (complète)
lol, c'est une bonne question!
bientôt la suite, pour vous faire une petite idée sur la question
je sais, je suis un peu sadique
bientôt la suite, pour vous faire une petite idée sur la question
je sais, je suis un peu sadique
Scrattounette- Elève à Quantico
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Age : 36
Date d'inscription : 30/04/2006
Re: La spirale infernale (complète)
ah oui ça c'est sadique ! que va t'il lui arriver à mon chouchou ?
Re: La spirale infernale (complète)
Pas si sadique que ça... Je vous met la suite.Jenny a écrit:ah oui ça c'est sadique !
Dans ce chapitre commence à intervenir un personnage des Experts:Miami, histoire de mettre un peu de piment. Pour ceux qui ne connaissent pas ou peu cette série, ce n'est pas grave (ce n'est pas essentiel pour suivre l'intrigue)
Bonne lecture
Chapitre 8 : Un étranger bien loin de chez lui.
Javier posa une main presque amicale sur l’épaule de Danny. Il commençait à l’apprécier, il semblait réglo, ne posait pas trop de questions et faisait correctement son travail.
« Je vais avoir besoin de toi demain matin!
-Qu’est-ce que je dois faire ?
-Nous devons recevoir un colis très spécial de Miami. Il devrait arriver un peu avant midi. Tu iras le réceptionner avec Carlos.
-D’accord.
-Je préfère te prévenir tout de suite, avant d’être surpris, il s’agit d’un homme.
-Un homme ?
-Oui, un flic de Miami qui s’intéresse trop à nous malgré nos avertissements. Il s’agit de lui donner une petite leçon, mais avant je veux lui parler moi-même, je veux savoir ce qu’il a sur nous. »
Le jeune homme écouta son interlocuteur lui décrire les détails de sa prochaine mission sans l’interrompre. Il savait que Javier appréciait ça et il ne fallait pas le décevoir. Il acquiesça et tandis qu’il s’éloignait, il se demanda comment il pourrait mettre Follen au courant le plus rapidement possible. Il devait avec Carlos pour surveiller le bon déroulement d’une quelconque opération secondaire de Javier toute la journée. Il n’aurait probablement pas le temps de parler à Follen avant l’arrivée de cet inspecteur le lendemain. Il allait être obligé de le prévenir plus tard.
Le lendemain matin, Danny se rendit en compagnie de Carlos comme prévu à l’adresse que Javier lui avait indiquée la veille avec un van. Ils attendirent quelques minutes sur un parking désert en dehors de la ville. Les deux hommes frigorifiés par la neige qui tombait sans arrêt tentaient de se réchauffer comme ils pouvaient. Etant donné que le chauffage du Van était en panne, la meilleure solution que Danny trouva fut encore de marcher.
Ils furent rapidement rejoints par un autre van. Le conducteur et le passager avant sortirent et saluèrent Danny et Carlos qui, après avoir échangé quelques paroles avec eux, leur demanda de transférer leur cargaison d’un van à l’autre. Les deux hommes ouvrirent les portes arrières de leur véhicule et en sortir un homme roux, ligoté et bâillonné. Malgré le froid, le prisonnier n’avait pas de manteau et devait se contenter de son costume. Comme il était conscient, ils n’eurent pas de mal à le charger dans l’autre van. L’homme, étonnement calme mais grelottant, regardait chacun des protagonistes, comme s’il voulait imprimer tous ces visages dans sa mémoire. Il se laissa guider dans l’autre véhicule alors que Carlos s’avançait, mécontent de ses collègues.
« Il ne vous est pas venu à l’esprit qu’ici la température n’était pas la même qu’à Miami ? Vous voulez le faire crever de froid ou quoi ? Heureusement que j’ai prévu le coup ! »
Il prit une vieille couverture qui traînait à l’arrière de son van et la déplia.
« Tenez ! Couvrez-le ! »
L’homme à qui il tendait le tissus s’exécuta aussitôt.
Tout le reste de la journée, on demanda à Danny de surveiller le prisonnier en attendant que Javier vienne lui parler le soir même. L’homme avait été emmené dans un vieil entrepôt du Bronx, enfermé dans une cellule qui ressemblait beaucoup à celle d’une prison. Il ne bougeait pas, restant assis sur une paillasse, sa couverture sur les épaules. Son regard se posait parfois sur Danny, mais le plus souvent il fixait le mur en face de lui, réfléchissant. Danny aurait voulu lui dire qui il était, mais il ne pouvait pas prendre le risque d’être entendu. De même il ne pouvait pas prendre son téléphone et prévenir Follen. Il lui fallait attendre le soir. Javier ne le ferait pas tuer tout de suite, il commençait à le connaître. Il voudra d’abord s’amuser. Ainsi, il resta debout adossé à un mur, immobile jusqu’à ce qu’enfin, on vienne le relever. Prétextant vouloir rentrer chez lui, il se rendit directement au FBI, espérant encore pouvoir y trouver Follen.
A la vue de Danny entrant dans son bureau, Follen fit sortir rapidement celui avec lequel il parlait. Danny lui raconta brièvement sa journée, et Follen commença à pianoter sur le clavier de son ordinateur à la recherche de l’identité exacte de ce fameux flic de Miami que Javier avait fait enlever.
« Horatio Caine ! Inspecteur de la police scientifique de Miami !
-Vous avez une photo ?
-Oui, regardez !
-C’est lui, pas de doute.
-Qu’est que Javier lui veut ?
-D’après ce que j’ai compris, c’est une question de vengeance, l’inspecteur Caine a dû fouiller un peu trop dans ses affaires.
-Que compte t-il faire de lui ?
-Je pense qu’il veut le tuer, mais pas tout de suite.
-Bon, nous allons intervenir demain, et nous allons faire en sorte que votre couverture ne soit pas découverte.
-Comment ? Ils vont comprendre que quelqu’un les a dénoncés.
-Ne vous inquiétez pas de ça, je m’en charge. »
Quelques minutes après le départ de son jeune agent, Follen quitta son bureau soucieux. Cet imprévu pouvait lui coûter tous ces mois d’infiltration, et c’était hors de question. Il s’apprêtait à entrer dans sa voiture pour retourner chez lui lorsque deux hommes s’approchèrent de lui. L’un d’eux posa sa main sur son épaule tout en plaçant une lame de couteau contre son dos, au niveau de la colonne vertébrale de Follen.
« Si vous faites un geste indésirable, vous perdez vos jambes ! C’est claire ? ».
Follen acquiesça à contrecœur pendant qu’un de ses ravisseurs lui prenait son arme. Un 4X4 sombre s’avança et s’arrêta à leur niveau.
« Montez maintenant ! »
Scrattounette- Elève à Quantico
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Age : 36
Date d'inscription : 30/04/2006
Re: La spirale infernale (complète)
ouhhh !!! mais je préfère lui que Danny !
bon ben j'attends la suite alors !
bon courage et surprend moi !
bon ben j'attends la suite alors !
bon courage et surprend moi !
Re: La spirale infernale (complète)
ça fait 2 enlèvements: Caine et Follen. Que va devenir mon petit Danny? Horatio est intelligent il devrai comprendre que Danny est un flic.
Dés demain j'essaie la télépathie
Dés demain j'essaie la télépathie
Re: La spirale infernale (complète)
la télépathie...idée intéressante loupiote!!
sinon, je stresse un peu beaucoup pour danny là, que va t il se passer????
ça me fait peur!!
vite une suite, une suite!! STPPPP!!!!!
sinon, je stresse un peu beaucoup pour danny là, que va t il se passer????
ça me fait peur!!
vite une suite, une suite!! STPPPP!!!!!
larissa- Agent spécial
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Age : 36
Localisation : FBI, service des personnes disparus
Date d'inscription : 18/03/2006
Re: La spirale infernale (complète)
Bonjour à tous,
Voilà le chapitre suivant, bonne lecture!
Chapitre 9 : La balance perd son fragile équilibre.
Il était encore tôt dans la matinée, et le jeune agent voulait en profiter pour voir quelqu’un avant de retourner chez Javier. Il gara sa voiture près d’un petit garage automobile de quartier et s’en extirpa. Il examina rapidement l’entrée du petit garage où il aperçut celui qu’il cherchait. Il lui tournait le dos et semblait discuter avec un autre homme, sûrement son patron. Celui-ci apercevant Danny de l’autre coté de la rue en avertit son interlocuteur.
Rafie se retourna et vit de son frère à moitié assis sur le capot de sa voiture. Son patron lui donna la permission d’aller le voir quelques minutes. Il traversa la rue et le rejoignit.
« Danny ? Qu’est-ce que tu fais ici ?
-Je voulais juste voir comment vous alliez, toi et ta petite famille.
-Ca va. Danielle commence à faire ses nuits entières, Sylvia a repris le travaille, et Nicky a de bons résultats à l’école. La vie suit son cours. Et toi ? Tu ne travailles pas ?
-Mes horaires ont un peu changé. »
Quelque chose n’allait pas, Rafie le vit tout de suite. Danny lui cachait la vérité, et le fait qu’il vienne le voir comme ça l’inquiétait.
« Danny, qu’est-ce qu’il se passe ? Tu n’es pas venu ici pour me demander comment vont les enfants ?
-Ca va, je voulais juste prendre des nouvelles de ma famille. C’est si surprenant ?
-Ce n’est pas ce que je voulais dire.
-Je sais, excuse-moi. Je suis un peu fatigué. Le boulot a été dur ces derniers temps… Tu devrais retourner au travail avant que ton patron ne perde patience.
-D’accord, mais je veux de tes nouvelles, ok ?
-Si tu veux. »
Au même moment, Javier entra de nouveau dans la cellule d’Horatio qui malgré la situation parvenait toujours à garder son calme. Ses collègues étaient en train de le chercher, il le savait. Seulement, dans combien de temps découvriraient-ils qu’il se trouvait à New York c’est à dire très loin de Miami ? Il n’était plus ligoté depuis sa dernière entrevue avec Javier la veille mais le chef du gang était accompagné de trois autres hommes qu’il n’avait encore jamais vus.
« J’espère que notre conversation sera plus productive que celle d’hier. Donc, je vais recommencer depuis le début et j’ai tout mon temps : que savez-vous exactement sur moi, inspecteur ?
-Que vous êtes en train de très mal utiliser le peu de temps libre qu’il vous reste.
-Très amusant.
-Mais je ne plaisante pas.
-Vous vous surestimez un peu trop si vous voulez mon avis.
-Si ce n’est pas moi, quelqu’un d’autre se chargera de vous coincer. Et ne dites pas que je vous sous-estime. »
Une jeune femme hispanique entra à son tour dans la cellule et parla à Javier au creux de l’oreille. Ils sortirent tous de la cellule sous l’ordre de Javier, et Horatio se retrouva seul une fois de plus. Il souffla, sentant qu’un incident imprévu lui procurait quelques instants de répit pour réfléchir.
« Javier, on a un gros problème !
-Qu’est-ce qu’il se passe ?
-Notre informateur au FBI nous a révélé quelque chose d’important.… On savait déjà qu’ils étaient après nous, mais cette fois, ils nous ont envoyé une taupe.
-Tu en es sûre ?
-Je ne pense pas qu’il nous ai menti !
-Je voudrais voir moi-même cet informateur et l’interroger ?
-C’est à dire qu’il a eu un malheureux accident lors de notre conversation…
-Mmm… Je vois. Et tu sais qui est cette taupe ? »
La jeune sortit de sa poche une photo qu’elle remit à son patron.
« Il n’y a pas de doute », affirma-t-elle.
Dés son arrivée à l’entrepôt où Javier lui avait donné rendez-vous, Danny fut encerclé par plusieurs hommes lui recommandant de leur donner son arme. Danny observa calmement ceux qui l’entouraient, mais il sentait que son pouls commençait à s’accélérer. Quand il abandonna son arme à l’homme le plus près de lui, Javier s’avança vers lui :
« Alors Agent Taylor ! »
Danny ferma les yeux quelques instants, ce qu’il craignait était arrivé. Les rouvrant, il dévisagea Javier devant lui riant, fier de sa découverte. Danny eut juste le temps de sentir un objet métallique lui frapper le cou avant de tomber au sol.
Voilà le chapitre suivant, bonne lecture!
Chapitre 9 : La balance perd son fragile équilibre.
Il était encore tôt dans la matinée, et le jeune agent voulait en profiter pour voir quelqu’un avant de retourner chez Javier. Il gara sa voiture près d’un petit garage automobile de quartier et s’en extirpa. Il examina rapidement l’entrée du petit garage où il aperçut celui qu’il cherchait. Il lui tournait le dos et semblait discuter avec un autre homme, sûrement son patron. Celui-ci apercevant Danny de l’autre coté de la rue en avertit son interlocuteur.
Rafie se retourna et vit de son frère à moitié assis sur le capot de sa voiture. Son patron lui donna la permission d’aller le voir quelques minutes. Il traversa la rue et le rejoignit.
« Danny ? Qu’est-ce que tu fais ici ?
-Je voulais juste voir comment vous alliez, toi et ta petite famille.
-Ca va. Danielle commence à faire ses nuits entières, Sylvia a repris le travaille, et Nicky a de bons résultats à l’école. La vie suit son cours. Et toi ? Tu ne travailles pas ?
-Mes horaires ont un peu changé. »
Quelque chose n’allait pas, Rafie le vit tout de suite. Danny lui cachait la vérité, et le fait qu’il vienne le voir comme ça l’inquiétait.
« Danny, qu’est-ce qu’il se passe ? Tu n’es pas venu ici pour me demander comment vont les enfants ?
-Ca va, je voulais juste prendre des nouvelles de ma famille. C’est si surprenant ?
-Ce n’est pas ce que je voulais dire.
-Je sais, excuse-moi. Je suis un peu fatigué. Le boulot a été dur ces derniers temps… Tu devrais retourner au travail avant que ton patron ne perde patience.
-D’accord, mais je veux de tes nouvelles, ok ?
-Si tu veux. »
Au même moment, Javier entra de nouveau dans la cellule d’Horatio qui malgré la situation parvenait toujours à garder son calme. Ses collègues étaient en train de le chercher, il le savait. Seulement, dans combien de temps découvriraient-ils qu’il se trouvait à New York c’est à dire très loin de Miami ? Il n’était plus ligoté depuis sa dernière entrevue avec Javier la veille mais le chef du gang était accompagné de trois autres hommes qu’il n’avait encore jamais vus.
« J’espère que notre conversation sera plus productive que celle d’hier. Donc, je vais recommencer depuis le début et j’ai tout mon temps : que savez-vous exactement sur moi, inspecteur ?
-Que vous êtes en train de très mal utiliser le peu de temps libre qu’il vous reste.
-Très amusant.
-Mais je ne plaisante pas.
-Vous vous surestimez un peu trop si vous voulez mon avis.
-Si ce n’est pas moi, quelqu’un d’autre se chargera de vous coincer. Et ne dites pas que je vous sous-estime. »
Une jeune femme hispanique entra à son tour dans la cellule et parla à Javier au creux de l’oreille. Ils sortirent tous de la cellule sous l’ordre de Javier, et Horatio se retrouva seul une fois de plus. Il souffla, sentant qu’un incident imprévu lui procurait quelques instants de répit pour réfléchir.
« Javier, on a un gros problème !
-Qu’est-ce qu’il se passe ?
-Notre informateur au FBI nous a révélé quelque chose d’important.… On savait déjà qu’ils étaient après nous, mais cette fois, ils nous ont envoyé une taupe.
-Tu en es sûre ?
-Je ne pense pas qu’il nous ai menti !
-Je voudrais voir moi-même cet informateur et l’interroger ?
-C’est à dire qu’il a eu un malheureux accident lors de notre conversation…
-Mmm… Je vois. Et tu sais qui est cette taupe ? »
La jeune sortit de sa poche une photo qu’elle remit à son patron.
« Il n’y a pas de doute », affirma-t-elle.
Dés son arrivée à l’entrepôt où Javier lui avait donné rendez-vous, Danny fut encerclé par plusieurs hommes lui recommandant de leur donner son arme. Danny observa calmement ceux qui l’entouraient, mais il sentait que son pouls commençait à s’accélérer. Quand il abandonna son arme à l’homme le plus près de lui, Javier s’avança vers lui :
« Alors Agent Taylor ! »
Danny ferma les yeux quelques instants, ce qu’il craignait était arrivé. Les rouvrant, il dévisagea Javier devant lui riant, fier de sa découverte. Danny eut juste le temps de sentir un objet métallique lui frapper le cou avant de tomber au sol.
Scrattounette- Elève à Quantico
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Age : 36
Date d'inscription : 30/04/2006
Re: La spirale infernale (complète)
Par Pitié je demande une :
SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE
J'adore trop.
SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE
J'adore trop.
Re: La spirale infernale (complète)
DANNYYYYYYYYYY NAN!!!!!! je vais faire une dépression je veux la suite SVP !!! En plus il y a mes deux série préférées mélangés alors la je craque. Horatio et Danny, sont mes deux héros préférés dans ces série!! SVP la suite!!!!
Chtite Sqwé- Nouvelle recrue
- Nombre de messages : 150
Date d'inscription : 01/04/2006
Re: La spirale infernale (complète)
ah mon dieu au secours!!!!!
danny!!!
vite, je veux une suiite stp, c'est insoutenable!!
danny!!!
vite, je veux une suiite stp, c'est insoutenable!!
larissa- Agent spécial
- Nombre de messages : 1169
Age : 36
Localisation : FBI, service des personnes disparus
Date d'inscription : 18/03/2006
Re: La spirale infernale (complète)
Tout le monde se détend un peu, lol, voilà la suite!
Petite remarque: Comment parler d'Horatio Caine à New York sans faire intervenir Mac Taylor et son équipe?
Pour éviter les confusion entre Danny et Mac, je me suis permise une petite modification d'orthographe, vous allez voir (ce n'est pas très beau mais tant pis)
Chapitre 10 : Un mort de plus.
Mac Tailor sut qu’il était arrivé où on l’attendait lorsqu’il vit devant lui plusieurs voitures de police et plusieurs agent de police en uniforme qui tentaient de tenir la foule éloignée. Il sortit de sa voiture et s’approcha de l’inspecteur Flack déjà sur place comme à son habitude.
« Qu’est-ce qu’on a ?
-Un homme d’une quarantaine d’années, pas de papier sur lui, apparemment mort d’une balle dans la tête.
-Qui l’a trouvé ?
-Un passant qui se rendait à son travail. »
Mac s’avança dans une petite ruelle que lui désignait Flack. Il distingua un corps à demi enseveli sous la neige fraîchement tombée pendant la nuit. Il s’agenouilla en faisant attention de ne rien toucher et observa le cadavre, pendant que l’inspecteur Stella Bonassera le rejoignait.
« Sa lèvre inférieure est coupée, l’arcade sourcilière ouverte, on dirait qu’il s’est battu avant d’être tué, remarqua Mac.
-Vous avez vu son costume, ça devait être quelqu’un d’important. On ne devrait pas avoir trop de mal à trouver son identité.
-Ca ne va pas être évident de relever des indices sur place avec toute cette neige. »
Les deux inspecteurs prirent quelques photos et relevèrent les traces de pneu d’une voiture avant de retourner à leur bureau pour débuter leur enquête.
Alors qu’il écoutait Mac et Stella qui faisaient leur premier constat, Flack remarqua de l’autre coté de la rue, une vieille femme qui observait la scène depuis la fenêtre de ce qui devait être sa maison. Le jeune inspecteur traversa la rue et frappa à la porte de la petite maison. Il se demanda si on allait lui ouvrir, mais au bout de quelques secondes, la vieille dame apparut.
« Bonjour madame. Je suis l’inspecteur Don Flack. Est-ce que je pourrais vous poser quelques questions ?
-C’est à propos de ce qu’il s’est passé en face ?
-Vous avez vu quelques chose ?
-Pas grand chose. Il devait être 20h30 ou 21h au plus tard. Mes fenêtres sont mal isolées, je dois les faire changer, donc à chaque fois qu’il y a un peu trop de bruit dehors, j’entends tout. Je me suis approchée de la fenêtre et j’ai vu plusieurs personnes qui se disputaient. Il y avait une femme avec eux, j’en suis sûre, c’est elle qui a arrêté la dispute. Ensuite, ils ont ouvert une des portes arrières de leur 4X4 et ils ont sorti un corps. Ils l’ont déposé dans la ruelle et ils sont partis.
-Vous n’avez pas appelé la police ?
-Je me doutais que vous alliez venir.
-Est-ce que vous avez relevé les plaques d’immatriculation ?
-Non, je suis désolée.
-Merci madame. »
Flack partit ensuite interroger les autres voisins, mais ils n’avaient rien vu ni entendu. Ayant conscience de perdre son temps sur place, il préféra retourner au bureau où déjà Mac et Stella devaient avoir du nouveau. Après leur avoir rendu une petite visite, il vérifierait si quelqu’un avait signalé une disparition qui pourrait coïncider avec leur cadavre.
Petite remarque: Comment parler d'Horatio Caine à New York sans faire intervenir Mac Taylor et son équipe?
Pour éviter les confusion entre Danny et Mac, je me suis permise une petite modification d'orthographe, vous allez voir (ce n'est pas très beau mais tant pis)
Chapitre 10 : Un mort de plus.
Mac Tailor sut qu’il était arrivé où on l’attendait lorsqu’il vit devant lui plusieurs voitures de police et plusieurs agent de police en uniforme qui tentaient de tenir la foule éloignée. Il sortit de sa voiture et s’approcha de l’inspecteur Flack déjà sur place comme à son habitude.
« Qu’est-ce qu’on a ?
-Un homme d’une quarantaine d’années, pas de papier sur lui, apparemment mort d’une balle dans la tête.
-Qui l’a trouvé ?
-Un passant qui se rendait à son travail. »
Mac s’avança dans une petite ruelle que lui désignait Flack. Il distingua un corps à demi enseveli sous la neige fraîchement tombée pendant la nuit. Il s’agenouilla en faisant attention de ne rien toucher et observa le cadavre, pendant que l’inspecteur Stella Bonassera le rejoignait.
« Sa lèvre inférieure est coupée, l’arcade sourcilière ouverte, on dirait qu’il s’est battu avant d’être tué, remarqua Mac.
-Vous avez vu son costume, ça devait être quelqu’un d’important. On ne devrait pas avoir trop de mal à trouver son identité.
-Ca ne va pas être évident de relever des indices sur place avec toute cette neige. »
Les deux inspecteurs prirent quelques photos et relevèrent les traces de pneu d’une voiture avant de retourner à leur bureau pour débuter leur enquête.
Alors qu’il écoutait Mac et Stella qui faisaient leur premier constat, Flack remarqua de l’autre coté de la rue, une vieille femme qui observait la scène depuis la fenêtre de ce qui devait être sa maison. Le jeune inspecteur traversa la rue et frappa à la porte de la petite maison. Il se demanda si on allait lui ouvrir, mais au bout de quelques secondes, la vieille dame apparut.
« Bonjour madame. Je suis l’inspecteur Don Flack. Est-ce que je pourrais vous poser quelques questions ?
-C’est à propos de ce qu’il s’est passé en face ?
-Vous avez vu quelques chose ?
-Pas grand chose. Il devait être 20h30 ou 21h au plus tard. Mes fenêtres sont mal isolées, je dois les faire changer, donc à chaque fois qu’il y a un peu trop de bruit dehors, j’entends tout. Je me suis approchée de la fenêtre et j’ai vu plusieurs personnes qui se disputaient. Il y avait une femme avec eux, j’en suis sûre, c’est elle qui a arrêté la dispute. Ensuite, ils ont ouvert une des portes arrières de leur 4X4 et ils ont sorti un corps. Ils l’ont déposé dans la ruelle et ils sont partis.
-Vous n’avez pas appelé la police ?
-Je me doutais que vous alliez venir.
-Est-ce que vous avez relevé les plaques d’immatriculation ?
-Non, je suis désolée.
-Merci madame. »
Flack partit ensuite interroger les autres voisins, mais ils n’avaient rien vu ni entendu. Ayant conscience de perdre son temps sur place, il préféra retourner au bureau où déjà Mac et Stella devaient avoir du nouveau. Après leur avoir rendu une petite visite, il vérifierait si quelqu’un avait signalé une disparition qui pourrait coïncider avec leur cadavre.
Scrattounette- Elève à Quantico
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Date d'inscription : 30/04/2006
Re: La spirale infernale (complète)
Un crossover WAT/ CSI MIAMI ?! Han mais c'est trop fort!! Il faudrait que ça arrive en vrai
J'adooore Horatio Caine! You-ouh que d'action!
J'adooore Horatio Caine! You-ouh que d'action!
Nanouille- Agent spécial
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Re: La spirale infernale (complète)
deborah a écrit:Qu'est-il arrivé à Danny ?
je veux la suite stp !!!
C'est vrai ça!! Qu'est-ce qui lui arrive?
Je t'en pris, dis nous la suite
Chtite Sqwé- Nouvelle recrue
- Nombre de messages : 150
Date d'inscription : 01/04/2006
Re: La spirale infernale (complète)
Merci pour tous vos messages.
A la réponse "qu'est-il arrivé à Danny?", voici de quoi satisfaire votre curiosité:
Chapitre 11 : Une journée en enfer.
Danny revînt doucement à lui. Il avait froid et ses membres étaient engourdis, mais le plus douloureux était le marteau-piqueur dans sa tête. Il ouvrit avec lenteur les yeux et aperçut un homme assis à coté de lui. Il voulut s’assoire, mais l’autre le retînt fermement.
« Doucement ! Vous devriez rester calme. Vous avez reçut un sacré coup sur la tête. »
Danny observa un peu plus l’homme à coté de lui et la mémoire commença à lui revenir : l’infiltration… l’inspecteur de Miami… puis quelqu’un l’avait trahi et avait informé le gang de sa véritable identité.
« Je m’appelle Horatio Caine, je suis…
-Je sais qui vous êtes.
-Et vous ? Vous êtes… Je pensais que vous faisiez parti du gang mais manifestement, je me suis trompé.
-Mon nom est Danny Taylor. Je suis un agent du FBI. J’étais en infiltration, mais quelqu’un m’a dénoncé… Mais ne vous inquiétez pas, mon patron sait que vous êtes ici. Normalement, il avait convenu de venir vous libérer aujourd’hui. »
Danny se frotta les yeux, essayant de faire disparaître son mal de tête, et se redressa lentement. Comment allait-il se sortir de là, sans mettre encore plus l’inspecteur Caine en danger.
Soudain, la porte de leur cellule s’ouvrit brutalement et deux hommes entrèrent. Danny et Horatio se levèrent pour leur faire face.
« Taylor, c’est ça ? Le patron voudrait te dire deux mots. »
Danny s’avança et les suivit malgré lui.
Horatio faisait les cents pas dans sa cellule. Il détestait se sentir aussi inutile. Cela faisait des heures qu’il tournait en rond, seul dans sa cellule et il se demanda plusieurs fois si le gang n’avait pas fini par tuer le jeune agent avec lequel il avait parlé quelques heures plus tôt. Il avait beau réfléchir, parcourir sa cellule de long en large, il ne voyait aucun moyen de se sortir de là
La porte se rouvrit et deux hommes portant le corps inanimé et meurtri du jeune homme le laissèrent tomber lourdement sur le sol. Horatio se précipita à ses cotés tandis que les deux hommes sortaient. Danny avait le visage en sang et semblait à bout de force. Ils avaient dû le torturer jusqu’à ce qu’il finisse par s’évanouir pour le ramener dans sa cellule.
Horatio, malgré le froid, retira sa veste qu’il roula en boule et qu’il plaça sous la tête du jeune homme en guise d’oreiller. Il l’examina quelques minutes et nota qu’il ne souffrait que de blessures superficielles. Il avait dû perdre connaissance après des heures d’interrogatoire. Il prit la bouteille d’eau qu’on lui avait amené un peu plus tôt et aspergea un mouchoir propre qui traînait dans sa poche. Il entreprit ensuite de nettoyer le visage de Danny pour en retirer le sang séché.
Au bout de quelques heures, Danny commença à s’agiter alors qu’il reprenait conscience. Il ouvrit les yeux avec difficultés, son mal de tête avait empiré. Il s’aperçut qu’il était à nouveau dans cette cellule avec l’inspecteur Caine qui l’observait. Une quinte de toux le réveilla totalement.
« Comment vous sentez-vous ?
-J’ai connu mieux mais ça va. Depuis combien de temps est-ce que j’étais inconscient ?
-Mmm… Je dirais à peu près trois heures.
-J’ai une mauvaise nouvelle, je sais qui m’a dénoncé. C’est mon patron, maintenant il est mort. Donc, j’ignore si quelqu’un sait que vous vous trouvez ici. Je suis désolé, lui dit-il en se relevant péniblement.
-Ce n’est pas votre faute. Et puis je suppose que mes collègues me cherchent.
-Mais nous sommes loin de Miami.
-Et il y a aussi vos collègues.
-Je travaille seul. Il n’y avait que mon patron que je contactais.
-Personne d’autre n’est au courant ?
-Il y a bien d’autres personnes qui sont au courant, mais elles ne travaillent pas avec moi, elles ne savent ni où je suis, ni ce que je fais exactement. Je doute qu’elles s’aperçoivent de quelque chose avant au minimum plusieurs jours. Je suis vraiment désolé. »
Horatio baissa la tête, les mauvaises nouvelles s’accumulaient rapidement. Il n’en pouvait cependant pas en vouloir au jeune agent qui semblait déjà beaucoup culpabiliser.
« Depuis combien de temps faites-vous ça ?
-Ca fait quatre mois.
-Comment se fait-il que votre supérieur vous ai trahi ?
-Ce que je sais, c’est que des hommes de Javier l’ont enlevé et l’ont questionné. Il pensait sûrement qu’en disant tout ce qu’il savait ils le laisseraient en vie.
-Vous le connaissiez depuis longtemps ?
-Non, je venais d’être affecté dans son unité.
-Que faisiez-vous avant ?
-Je travaillais au service des personnes disparues, mais… le service a été fermé après…
-Après quoi ?
-Laissez tomber, cela n’a pas d’importance. Tout ça, c’est fini maintenant.
-Vous croyez ? je n’en ai pas l’impression. Que s’est-il passé ?
-Un soir, après une enquête, je devais avec un collègue convoyer un suspect jusqu’à la prison fédérale. Nous sommes tombés dans une embuscade… Je n’ai pas réagi assez vite, mon collègue a été gravement blessé. A la suite de cette histoire, le service a été fermé par des bureaucrates qui nous avaient en ligne de mire depuis longtemps.
-C’est pour ça que vous voulez travailler seul maintenant ?
-Je pense que c’est préférable.
-Je sais ce que vous ressentez. Il y a un an environ, j’ai perdu un des hommes de mon équipe lors d’une enquête. La balle qu’il a reçut m’était destinée. Je sais aussi que culpabiliser ne change rien, tout comme la fuite. Car c’est ce que vous avez choisi de faire. »
Danny se détourna. Qui était cet homme pour le juger ? Il ne le connaissait pas, il n’avait aucune idée de ce qu’il avait autrefois vécu. Il ignorait son histoire. Lui savait ce qu’il avait à faire. Il était dangereux pour les autres. Il ne fuyait pas, au contraire. D’ailleurs, les autres le savaient aussi. Sam avait comprit après l’embuscade, elle savait que si Martin avait été dans cet état, c’était de sa faute, elle ne le lui avait pas dit avec des paroles, mais son regard avait été sans équivoque.
A la réponse "qu'est-il arrivé à Danny?", voici de quoi satisfaire votre curiosité:
Chapitre 11 : Une journée en enfer.
Danny revînt doucement à lui. Il avait froid et ses membres étaient engourdis, mais le plus douloureux était le marteau-piqueur dans sa tête. Il ouvrit avec lenteur les yeux et aperçut un homme assis à coté de lui. Il voulut s’assoire, mais l’autre le retînt fermement.
« Doucement ! Vous devriez rester calme. Vous avez reçut un sacré coup sur la tête. »
Danny observa un peu plus l’homme à coté de lui et la mémoire commença à lui revenir : l’infiltration… l’inspecteur de Miami… puis quelqu’un l’avait trahi et avait informé le gang de sa véritable identité.
« Je m’appelle Horatio Caine, je suis…
-Je sais qui vous êtes.
-Et vous ? Vous êtes… Je pensais que vous faisiez parti du gang mais manifestement, je me suis trompé.
-Mon nom est Danny Taylor. Je suis un agent du FBI. J’étais en infiltration, mais quelqu’un m’a dénoncé… Mais ne vous inquiétez pas, mon patron sait que vous êtes ici. Normalement, il avait convenu de venir vous libérer aujourd’hui. »
Danny se frotta les yeux, essayant de faire disparaître son mal de tête, et se redressa lentement. Comment allait-il se sortir de là, sans mettre encore plus l’inspecteur Caine en danger.
Soudain, la porte de leur cellule s’ouvrit brutalement et deux hommes entrèrent. Danny et Horatio se levèrent pour leur faire face.
« Taylor, c’est ça ? Le patron voudrait te dire deux mots. »
Danny s’avança et les suivit malgré lui.
Horatio faisait les cents pas dans sa cellule. Il détestait se sentir aussi inutile. Cela faisait des heures qu’il tournait en rond, seul dans sa cellule et il se demanda plusieurs fois si le gang n’avait pas fini par tuer le jeune agent avec lequel il avait parlé quelques heures plus tôt. Il avait beau réfléchir, parcourir sa cellule de long en large, il ne voyait aucun moyen de se sortir de là
La porte se rouvrit et deux hommes portant le corps inanimé et meurtri du jeune homme le laissèrent tomber lourdement sur le sol. Horatio se précipita à ses cotés tandis que les deux hommes sortaient. Danny avait le visage en sang et semblait à bout de force. Ils avaient dû le torturer jusqu’à ce qu’il finisse par s’évanouir pour le ramener dans sa cellule.
Horatio, malgré le froid, retira sa veste qu’il roula en boule et qu’il plaça sous la tête du jeune homme en guise d’oreiller. Il l’examina quelques minutes et nota qu’il ne souffrait que de blessures superficielles. Il avait dû perdre connaissance après des heures d’interrogatoire. Il prit la bouteille d’eau qu’on lui avait amené un peu plus tôt et aspergea un mouchoir propre qui traînait dans sa poche. Il entreprit ensuite de nettoyer le visage de Danny pour en retirer le sang séché.
Au bout de quelques heures, Danny commença à s’agiter alors qu’il reprenait conscience. Il ouvrit les yeux avec difficultés, son mal de tête avait empiré. Il s’aperçut qu’il était à nouveau dans cette cellule avec l’inspecteur Caine qui l’observait. Une quinte de toux le réveilla totalement.
« Comment vous sentez-vous ?
-J’ai connu mieux mais ça va. Depuis combien de temps est-ce que j’étais inconscient ?
-Mmm… Je dirais à peu près trois heures.
-J’ai une mauvaise nouvelle, je sais qui m’a dénoncé. C’est mon patron, maintenant il est mort. Donc, j’ignore si quelqu’un sait que vous vous trouvez ici. Je suis désolé, lui dit-il en se relevant péniblement.
-Ce n’est pas votre faute. Et puis je suppose que mes collègues me cherchent.
-Mais nous sommes loin de Miami.
-Et il y a aussi vos collègues.
-Je travaille seul. Il n’y avait que mon patron que je contactais.
-Personne d’autre n’est au courant ?
-Il y a bien d’autres personnes qui sont au courant, mais elles ne travaillent pas avec moi, elles ne savent ni où je suis, ni ce que je fais exactement. Je doute qu’elles s’aperçoivent de quelque chose avant au minimum plusieurs jours. Je suis vraiment désolé. »
Horatio baissa la tête, les mauvaises nouvelles s’accumulaient rapidement. Il n’en pouvait cependant pas en vouloir au jeune agent qui semblait déjà beaucoup culpabiliser.
« Depuis combien de temps faites-vous ça ?
-Ca fait quatre mois.
-Comment se fait-il que votre supérieur vous ai trahi ?
-Ce que je sais, c’est que des hommes de Javier l’ont enlevé et l’ont questionné. Il pensait sûrement qu’en disant tout ce qu’il savait ils le laisseraient en vie.
-Vous le connaissiez depuis longtemps ?
-Non, je venais d’être affecté dans son unité.
-Que faisiez-vous avant ?
-Je travaillais au service des personnes disparues, mais… le service a été fermé après…
-Après quoi ?
-Laissez tomber, cela n’a pas d’importance. Tout ça, c’est fini maintenant.
-Vous croyez ? je n’en ai pas l’impression. Que s’est-il passé ?
-Un soir, après une enquête, je devais avec un collègue convoyer un suspect jusqu’à la prison fédérale. Nous sommes tombés dans une embuscade… Je n’ai pas réagi assez vite, mon collègue a été gravement blessé. A la suite de cette histoire, le service a été fermé par des bureaucrates qui nous avaient en ligne de mire depuis longtemps.
-C’est pour ça que vous voulez travailler seul maintenant ?
-Je pense que c’est préférable.
-Je sais ce que vous ressentez. Il y a un an environ, j’ai perdu un des hommes de mon équipe lors d’une enquête. La balle qu’il a reçut m’était destinée. Je sais aussi que culpabiliser ne change rien, tout comme la fuite. Car c’est ce que vous avez choisi de faire. »
Danny se détourna. Qui était cet homme pour le juger ? Il ne le connaissait pas, il n’avait aucune idée de ce qu’il avait autrefois vécu. Il ignorait son histoire. Lui savait ce qu’il avait à faire. Il était dangereux pour les autres. Il ne fuyait pas, au contraire. D’ailleurs, les autres le savaient aussi. Sam avait comprit après l’embuscade, elle savait que si Martin avait été dans cet état, c’était de sa faute, elle ne le lui avait pas dit avec des paroles, mais son regard avait été sans équivoque.
Scrattounette- Elève à Quantico
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Date d'inscription : 30/04/2006
Re: La spirale infernale (complète)
deborah a écrit:Par pitié la suite !!!
Oula oui je demande la même chose !
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