Première Fic Désir Coupable (compléte)
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Chtite Sqwé
Cool life
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Re: Première Fic Désir Coupable (compléte)
merci pour tous ces messages, ça m'a fais très plaisir et ça me donne envie de continuer.
Je vous mets une petite suite. N'hésitez pas à critiquez!!!
Je vous mets une petite suite. N'hésitez pas à critiquez!!!
Cool life- Nouvelle recrue
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Re: Première Fic Désir Coupable (compléte)
Dans l’avion :
Il était tard et l’avion était à moitié vide. Après le décollage, ils purent coucher la fillette sur deux sièges, une couverture étendue sur elle, et elle ne tarda pas à s’endormir.
Laura était assise entre Jack et Danny.
- Pourquoi n’êtes-vous pas allée trouver votre père au lieu de vous enfuir avec Katie ? demanda Danny.
- Je pensais qu’il me refuserait son aide, dit-elle en soupirant.
- C’est votre père, dit Jack. Pourquoi l’aurait-il fait ?
- C’est une longue histoire…
- Le vol est long. Nous avons tout le temps, dit Danny.
Elle se tut comme s’il lui fallait un moment pour réunir ses pensées.
- Vous savez que c’est mon père qui m’a élevée…
- Oui, dit Jack.
- Toute ma jeunesse, nous nous sommes affrontés.
Prenant la serviette en papier posée sur la tablette devant elle, elle se mit à la plier et la déplier machinalement.
- Nous n’étions jamais d’accord, et pour rien au monde nous n’aurions cédé d’un pouce. S’il voulait une chose, je faisais systématiquement le contraire.
- Délibérément ? demanda Jack.
- Parfois, oui. Il aurait aimé avoir une fille docile et obéissante. Mais j’étais aussi volontaire et entêtée que lui. Et moi, j’aurais préféré… oh, je ne sais pas. J’aurais peut-être été aussi indépendante et rebelle avec n’importe quel père.
Il rit doucement.
- Nos confrontations sont devenues plus sérieuses quand j’ai refusé de faire mon droit. Il tenait à me voir prendre place à son côté, et bien entendu, je ne voulais pas en entendre parler.
- Alors, vous vous êtes brouillés pour une histoire de carrière, dit Danny. Cela n’a rien d’exceptionnel, vous savez.
- Ne le défendez pas. Il le fait très bien tout seul. D’ailleurs, ce n’est pas à cause de ça si je ne l’ai pas appelé à l’aide quand j’ai eu ces problèmes.
Elle hésita un instant avant de poursuivre :
- Entre temps j’avais rencontré David.
- Et je suppose qu’il n’a pas approuvé votre relation.
- Doux euphémisme… Nous avons eu une dispute terrible. Il m’a dit que je le décevais profondément. J’ai quand même épousé David, mais papa a refusé d’assister au mariage. Et il m’a reniée.
Songeuse, elle reste un moment sans rien dire, puis reprit :
- Peut-être n’y ai-je pas cru, ou peut-être m’en moquais-je, tout simplement. Quoi qu’il en soit, je pensais qu’il finirait par revenir sur sa décision.
Moment de silence.
- Nous nous sommes installés à New York, David et moi, et nous n’avons pas eu beaucoup de contacts avec papa pendant quelques années. Puis, quand j’ai appris que je ne pouvais pas… que je ne pouvais pas avoir d’enfant, je suis allée le voir pour lui demander de nous aider dans nos démarches d’adoptions. C’est alors que j’ai compris qu’il ne plaisantait pas quand il m’avait dit qu’il ne voulait plus entendre parler de moi.
Elle se redressa sur son siège.
- Il a refusé de me répondre au téléphone, dit-elle contenant difficilement son émotion. Plusieurs fois. J’ai essayé à son bureau, chez lui… Finalement, sa secrétaire m’a demandé de cesser de l’importuner. Je ne l’ai plus jamais rappelé.
Elle resta silencieuse un moment, mais Danny perçut sa peine. De toute évidence, son père l’avait profondément blessée. En dépit de ses protestations, elle l’aimait plus qu’elle ne voulait l’admettre. Son refus de lui venir en aide avait dû lui briser le cœur.
- C’est pour cela que je n’ai pas fait appel à lui quand la mère biologique de Katie a demandé sa garde. J’étais sûre qu’il refuserait de m’aider, et je n’aurais pas pu… Elle se tut, mais ils avaient compris. Elle n’aurait pas pu supporter d’être une nouvelle fois rejetée par son père.
Ensuite Laura demeura silencieuse, et au bout d’un moment, elle sombra dans un sommeil agité.
Avant de descendre, Laura saisit le bras de Jack et lui demanda
- Promettez-moi de veiller à ce que Katie soit bien, murmura-t-elle suppliante. Ne les laissez pas la mettre n’importe où.
- Elle sera bien.
- Promettez-le-moi, pria-t-elle en lui pressant le bras. Je ne serai peut-être pas en position de …
- Tout ira bien. Je vous le promets.
Danny se leva et prit l’enfant dans ses bras.
- Venez, il faut y aller maintenant.
Laura ferma les yeux et inspira profondément avant de les suivre hors de l’appareil. Ils remontèrent la passerelle en silence et s’arrêtèrent à l’entrée du terminal.
Il était tard et l’avion était à moitié vide. Après le décollage, ils purent coucher la fillette sur deux sièges, une couverture étendue sur elle, et elle ne tarda pas à s’endormir.
Laura était assise entre Jack et Danny.
- Pourquoi n’êtes-vous pas allée trouver votre père au lieu de vous enfuir avec Katie ? demanda Danny.
- Je pensais qu’il me refuserait son aide, dit-elle en soupirant.
- C’est votre père, dit Jack. Pourquoi l’aurait-il fait ?
- C’est une longue histoire…
- Le vol est long. Nous avons tout le temps, dit Danny.
Elle se tut comme s’il lui fallait un moment pour réunir ses pensées.
- Vous savez que c’est mon père qui m’a élevée…
- Oui, dit Jack.
- Toute ma jeunesse, nous nous sommes affrontés.
Prenant la serviette en papier posée sur la tablette devant elle, elle se mit à la plier et la déplier machinalement.
- Nous n’étions jamais d’accord, et pour rien au monde nous n’aurions cédé d’un pouce. S’il voulait une chose, je faisais systématiquement le contraire.
- Délibérément ? demanda Jack.
- Parfois, oui. Il aurait aimé avoir une fille docile et obéissante. Mais j’étais aussi volontaire et entêtée que lui. Et moi, j’aurais préféré… oh, je ne sais pas. J’aurais peut-être été aussi indépendante et rebelle avec n’importe quel père.
Il rit doucement.
- Nos confrontations sont devenues plus sérieuses quand j’ai refusé de faire mon droit. Il tenait à me voir prendre place à son côté, et bien entendu, je ne voulais pas en entendre parler.
- Alors, vous vous êtes brouillés pour une histoire de carrière, dit Danny. Cela n’a rien d’exceptionnel, vous savez.
- Ne le défendez pas. Il le fait très bien tout seul. D’ailleurs, ce n’est pas à cause de ça si je ne l’ai pas appelé à l’aide quand j’ai eu ces problèmes.
Elle hésita un instant avant de poursuivre :
- Entre temps j’avais rencontré David.
- Et je suppose qu’il n’a pas approuvé votre relation.
- Doux euphémisme… Nous avons eu une dispute terrible. Il m’a dit que je le décevais profondément. J’ai quand même épousé David, mais papa a refusé d’assister au mariage. Et il m’a reniée.
Songeuse, elle reste un moment sans rien dire, puis reprit :
- Peut-être n’y ai-je pas cru, ou peut-être m’en moquais-je, tout simplement. Quoi qu’il en soit, je pensais qu’il finirait par revenir sur sa décision.
Moment de silence.
- Nous nous sommes installés à New York, David et moi, et nous n’avons pas eu beaucoup de contacts avec papa pendant quelques années. Puis, quand j’ai appris que je ne pouvais pas… que je ne pouvais pas avoir d’enfant, je suis allée le voir pour lui demander de nous aider dans nos démarches d’adoptions. C’est alors que j’ai compris qu’il ne plaisantait pas quand il m’avait dit qu’il ne voulait plus entendre parler de moi.
Elle se redressa sur son siège.
- Il a refusé de me répondre au téléphone, dit-elle contenant difficilement son émotion. Plusieurs fois. J’ai essayé à son bureau, chez lui… Finalement, sa secrétaire m’a demandé de cesser de l’importuner. Je ne l’ai plus jamais rappelé.
Elle resta silencieuse un moment, mais Danny perçut sa peine. De toute évidence, son père l’avait profondément blessée. En dépit de ses protestations, elle l’aimait plus qu’elle ne voulait l’admettre. Son refus de lui venir en aide avait dû lui briser le cœur.
- C’est pour cela que je n’ai pas fait appel à lui quand la mère biologique de Katie a demandé sa garde. J’étais sûre qu’il refuserait de m’aider, et je n’aurais pas pu… Elle se tut, mais ils avaient compris. Elle n’aurait pas pu supporter d’être une nouvelle fois rejetée par son père.
Ensuite Laura demeura silencieuse, et au bout d’un moment, elle sombra dans un sommeil agité.
Avant de descendre, Laura saisit le bras de Jack et lui demanda
- Promettez-moi de veiller à ce que Katie soit bien, murmura-t-elle suppliante. Ne les laissez pas la mettre n’importe où.
- Elle sera bien.
- Promettez-le-moi, pria-t-elle en lui pressant le bras. Je ne serai peut-être pas en position de …
- Tout ira bien. Je vous le promets.
Danny se leva et prit l’enfant dans ses bras.
- Venez, il faut y aller maintenant.
Laura ferma les yeux et inspira profondément avant de les suivre hors de l’appareil. Ils remontèrent la passerelle en silence et s’arrêtèrent à l’entrée du terminal.
Cool life- Nouvelle recrue
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Re: Première Fic Désir Coupable (compléte)
c'est très beau
larissa- Agent spécial
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Re: Première Fic Désir Coupable (compléte)
deborah a écrit:La suite stp c'est cool !!
trop !!!!! moi aussi je veux la suite !
Chtite Sqwé- Nouvelle recrue
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Re: Première Fic Désir Coupable (compléte)
Quelques heures plus tard :
Il ne fallut que quelques minutes à Laura pour se rafraîchir. A la porte de sa chambre, prête à sortir, elle s’arrêta. Qu’allait-elle trouver de l’autre côté ? Il y avait dix ans qu’elle n’avait pas vu son père. Cinq ans qu’elle ne lui avait pas vraiment parlé. Serrant les poings, rassemblant son courage, elle s’engagea dans le couloir.
Elle suivit le bruit de voix et, elle resta un moment immobile à observer la scène, Katie et Peter Anderson.
Il était assis avec la fillette sur ses genoux, et tenait un livre ouvert droit devant eux. Laura ressentit un pincement de jalousie. Jamais son père ne lui avait lu une histoire quand elle était enfant. Il était trop occupé. Les nurses s’étaient succédées auprès d’elle, puis les gouvernantes.
Et il était là, essayant d’amuser sa petite-fille, activité qui lui était jusque-là totalement inconnue. Le ressentiment de la jeune femme s’évanouit. Les efforts de son père étaient louables.
Levant, les yeux, il rencontra son regard.
- Laura…
Il avait mis beaucoup de choses dans ce seul mot. De l’amour, de la tristesse, de la peine, des excuses même. Se pouvait-il que son père ait tant changé ?
- Maman, tu es réveillée ? dit Katie.
Elle sourit tendrement à la fillette.
- Tu sembles très occupée, chérie.
Peter se leva et posa la fillette à terre. Prenant le livre d’images, Katie l’apporta à sa mère.
- Regarde ce que grand-papa Jacob m’a acheté. Il m’a lu des histoires.
- C’est gentil à lui. Tu lui as dit merci ?
Katie acquiesça vivement.
- C’est bien.
Laura prit la fillette dans ses bras et l’étreignit. Par-dessus sa tête, elle rencontra le regard de son père, toujours immobile devant son fauteuil. Son regard reflétait une incertitude qu’elle n’y avait jamais vue.
Elle fit un pas vers lui, hésitante. Et soudain, sans trop savoir comment, elle fut dans ses bras. L’espace d’un moment, elle oublia pourquoi il était là et ce qui les attendait. Elle savait seulement qu’elle avait enfin retrouvé son père.
Il ne fallut que quelques minutes à Laura pour se rafraîchir. A la porte de sa chambre, prête à sortir, elle s’arrêta. Qu’allait-elle trouver de l’autre côté ? Il y avait dix ans qu’elle n’avait pas vu son père. Cinq ans qu’elle ne lui avait pas vraiment parlé. Serrant les poings, rassemblant son courage, elle s’engagea dans le couloir.
Elle suivit le bruit de voix et, elle resta un moment immobile à observer la scène, Katie et Peter Anderson.
Il était assis avec la fillette sur ses genoux, et tenait un livre ouvert droit devant eux. Laura ressentit un pincement de jalousie. Jamais son père ne lui avait lu une histoire quand elle était enfant. Il était trop occupé. Les nurses s’étaient succédées auprès d’elle, puis les gouvernantes.
Et il était là, essayant d’amuser sa petite-fille, activité qui lui était jusque-là totalement inconnue. Le ressentiment de la jeune femme s’évanouit. Les efforts de son père étaient louables.
Levant, les yeux, il rencontra son regard.
- Laura…
Il avait mis beaucoup de choses dans ce seul mot. De l’amour, de la tristesse, de la peine, des excuses même. Se pouvait-il que son père ait tant changé ?
- Maman, tu es réveillée ? dit Katie.
Elle sourit tendrement à la fillette.
- Tu sembles très occupée, chérie.
Peter se leva et posa la fillette à terre. Prenant le livre d’images, Katie l’apporta à sa mère.
- Regarde ce que grand-papa Jacob m’a acheté. Il m’a lu des histoires.
- C’est gentil à lui. Tu lui as dit merci ?
Katie acquiesça vivement.
- C’est bien.
Laura prit la fillette dans ses bras et l’étreignit. Par-dessus sa tête, elle rencontra le regard de son père, toujours immobile devant son fauteuil. Son regard reflétait une incertitude qu’elle n’y avait jamais vue.
Elle fit un pas vers lui, hésitante. Et soudain, sans trop savoir comment, elle fut dans ses bras. L’espace d’un moment, elle oublia pourquoi il était là et ce qui les attendait. Elle savait seulement qu’elle avait enfin retrouvé son père.
Cool life- Nouvelle recrue
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Date d'inscription : 21/05/2006
Re: Première Fic Désir Coupable (compléte)
Un peu plus tard :
D’un accord tacite, les adultes évitèrent de parler des évènements qui les avaient réunis, laissant Katie mener la conversation. Son bavardage et ses rires innocents leur faisaient presque oublier la raison de leur présence ici.
Malgré ses efforts, Peter Anderson n’avait guère l’expérience des enfants de trois ans. En revanche, Danny s’entendait à merveille avec Katie et savait la mettre à l’aise.
Katie ramena leurs problèmes au premier plan par une simple question :
- Tu es mon vrai grand-père ? demanda-t-elle à Peter.
- Eh bien, je… En fait, je suis ton grand-père adoptif.
- Qu’est-ce que c’est ?
Peter jeta un regard interrogateur à sa fille.
- Adoptif veut dire spécial, dit Laura, venant à son secours.
Elle avait pensé expliquer un jour son adoption à Katie, mais ce n’était pas précisément ainsi qu’elle avait prévu d’aborder le sujet.
- Je suis adoptive aussi ?
Laura inspira profondément.
- Oui. Et c’est merveilleux, car parmi tous les enfants du monde, ton papa et moi t’avons choisie pour être notre petite fille. Parce que nous t’aimions très fort.
- Et grand-papa Peter ? Il m’a choisie aussi ?
- Eh bien…, dit Laura en rencontrant le regard de son père. Oui.
- Alors c’est un grand-père pour rire. Comme tante Nora…, décréta Katie d’un air satisfait.
- Tante Nora ? demanda Peter d’un air interrogateur.
- Katie et moi habitions chez elle à Riptide, expliqua Laura.
- Elle a dit qu’on pouvait faire comme si elle était ma grand-mère.
Dans le petit groupe, le silence se fit. Laura tendue, attendit la suite.
- Katie, dit Peter, aimerais-tu rencontrer ta vraie grand-mère et ton vraie grand-père ?
Non !
Laura ouvrit la bouche, mais Danny lui saisit le bras.
- Peut-être, répondit pensivement Katie. Ils sont gentils ?
- Très gentils. Et ils veulent te connaître. Ils habitent dans une grande maison sur la plage.
Laura serra nerveusement ses doigts, redoutant la réponse de Katie. Mais la fillette pensa déjà à autre chose.
- Demain… Aujourd’hui, je veux me baigner dans la piscine.
Désarçonné, Peter ne sut que dire. De toute évidence, il n’avait jamais été éconduit de la sorte de toute sa vie.
- Viens, princesse, dit Danny en soulevant la fillette dans ses bras. Laissons ta maman et ton grand-père parler tranquillement. Allons voir si Roberta à la cuisine.
Katie poussa un cri de joie. Danny l’installa sur ses épaules et ils s’éloignèrent.
Un lourd silence tomba entre Laura et son père. Les rires de Katie et Danny résonnèrent dans la maison et elle aurait aimé les rejoindre.
- Il est temps, dit Peter comme s’il lisait dans ses pensées. Il faut que nous parlions.
Elle le regarda et hocha lentement la tête.
- D’accord. Katie est-elle obligée d’aller chez ses grands-parents ?
- Oui, répondit Peter en s’asseyant dans un fauteuil. J’ai passé la matinée au bureau du procureur. Il a été décidé que Katie resterait chez ses grands-parents jusqu’à ce que tout soit réglé.
- Pourquoi ne peut-elle rester ici ?
Mais elle connaissait la réponse à cette question : comme elle s’était déjà enfuie avec Katie, le juge estimait qu’elle risquait de récidiver.
- Je suis désolée, dit Peter en lui souriant tristement. Ce sont de braves gens, Laura. Ils sauront prendre soin d’elle. Et nous ferons l’impossible pour la récupérer.
- Quand ? demanda-t-elle d’une voix sourde.
- Ce soir.
- Si tôt ?
Elle serra ses mains l’une contre l’autre pour les empêcher de trembler.
- Crois-tu que ce serait plus facile si nous différions son départ ?
Elle le regarda fixement puis elle secoua la tête.
- Non. Le temps n’y changerait rien.
- C’est ce que je pensais.
Fermant les yeux, elle s’adossa à son siège.
- Nous accompagnerons Katie après le dîner, reprit-il. Et demain, nous irons en ville.
Laura le regarda.
- Quelles sont mes chances ?
- Tu seras probablement condamnée à des travaux d’utilité publique pour avoir outragé la cour…
- Non, coupa-t-elle, ce n’est pas ce que je voulais dire. Quelles sont mes chances de garder Katie ?
Peter soupira et passa la main dans ses cheveux poivres et sel.
- Je voudrais pouvoir te dire qu’elles sont bonnes. Mais je ne sais pas encore. L’équipe de l’agent Malone effectue quelque recherche. Nous verrons ce qu’ils trouveront.
D’un accord tacite, les adultes évitèrent de parler des évènements qui les avaient réunis, laissant Katie mener la conversation. Son bavardage et ses rires innocents leur faisaient presque oublier la raison de leur présence ici.
Malgré ses efforts, Peter Anderson n’avait guère l’expérience des enfants de trois ans. En revanche, Danny s’entendait à merveille avec Katie et savait la mettre à l’aise.
Katie ramena leurs problèmes au premier plan par une simple question :
- Tu es mon vrai grand-père ? demanda-t-elle à Peter.
- Eh bien, je… En fait, je suis ton grand-père adoptif.
- Qu’est-ce que c’est ?
Peter jeta un regard interrogateur à sa fille.
- Adoptif veut dire spécial, dit Laura, venant à son secours.
Elle avait pensé expliquer un jour son adoption à Katie, mais ce n’était pas précisément ainsi qu’elle avait prévu d’aborder le sujet.
- Je suis adoptive aussi ?
Laura inspira profondément.
- Oui. Et c’est merveilleux, car parmi tous les enfants du monde, ton papa et moi t’avons choisie pour être notre petite fille. Parce que nous t’aimions très fort.
- Et grand-papa Peter ? Il m’a choisie aussi ?
- Eh bien…, dit Laura en rencontrant le regard de son père. Oui.
- Alors c’est un grand-père pour rire. Comme tante Nora…, décréta Katie d’un air satisfait.
- Tante Nora ? demanda Peter d’un air interrogateur.
- Katie et moi habitions chez elle à Riptide, expliqua Laura.
- Elle a dit qu’on pouvait faire comme si elle était ma grand-mère.
Dans le petit groupe, le silence se fit. Laura tendue, attendit la suite.
- Katie, dit Peter, aimerais-tu rencontrer ta vraie grand-mère et ton vraie grand-père ?
Non !
Laura ouvrit la bouche, mais Danny lui saisit le bras.
- Peut-être, répondit pensivement Katie. Ils sont gentils ?
- Très gentils. Et ils veulent te connaître. Ils habitent dans une grande maison sur la plage.
Laura serra nerveusement ses doigts, redoutant la réponse de Katie. Mais la fillette pensa déjà à autre chose.
- Demain… Aujourd’hui, je veux me baigner dans la piscine.
Désarçonné, Peter ne sut que dire. De toute évidence, il n’avait jamais été éconduit de la sorte de toute sa vie.
- Viens, princesse, dit Danny en soulevant la fillette dans ses bras. Laissons ta maman et ton grand-père parler tranquillement. Allons voir si Roberta à la cuisine.
Katie poussa un cri de joie. Danny l’installa sur ses épaules et ils s’éloignèrent.
Un lourd silence tomba entre Laura et son père. Les rires de Katie et Danny résonnèrent dans la maison et elle aurait aimé les rejoindre.
- Il est temps, dit Peter comme s’il lisait dans ses pensées. Il faut que nous parlions.
Elle le regarda et hocha lentement la tête.
- D’accord. Katie est-elle obligée d’aller chez ses grands-parents ?
- Oui, répondit Peter en s’asseyant dans un fauteuil. J’ai passé la matinée au bureau du procureur. Il a été décidé que Katie resterait chez ses grands-parents jusqu’à ce que tout soit réglé.
- Pourquoi ne peut-elle rester ici ?
Mais elle connaissait la réponse à cette question : comme elle s’était déjà enfuie avec Katie, le juge estimait qu’elle risquait de récidiver.
- Je suis désolée, dit Peter en lui souriant tristement. Ce sont de braves gens, Laura. Ils sauront prendre soin d’elle. Et nous ferons l’impossible pour la récupérer.
- Quand ? demanda-t-elle d’une voix sourde.
- Ce soir.
- Si tôt ?
Elle serra ses mains l’une contre l’autre pour les empêcher de trembler.
- Crois-tu que ce serait plus facile si nous différions son départ ?
Elle le regarda fixement puis elle secoua la tête.
- Non. Le temps n’y changerait rien.
- C’est ce que je pensais.
Fermant les yeux, elle s’adossa à son siège.
- Nous accompagnerons Katie après le dîner, reprit-il. Et demain, nous irons en ville.
Laura le regarda.
- Quelles sont mes chances ?
- Tu seras probablement condamnée à des travaux d’utilité publique pour avoir outragé la cour…
- Non, coupa-t-elle, ce n’est pas ce que je voulais dire. Quelles sont mes chances de garder Katie ?
Peter soupira et passa la main dans ses cheveux poivres et sel.
- Je voudrais pouvoir te dire qu’elles sont bonnes. Mais je ne sais pas encore. L’équipe de l’agent Malone effectue quelque recherche. Nous verrons ce qu’ils trouveront.
Cool life- Nouvelle recrue
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Re: Première Fic Désir Coupable (compléte)
et voilà la fin du fic!!! J'espère que ça va vous plaire.
Dans la soirée :
Ce soir-là, ils prirent la voiture de Danny pour emmener Katie chez ses grands parents. Peter ne put s’empêcher d’admirer le courage de sa fille. Elle avait présenté les choses à Katie de telle sorte que l’enfant était tout excitée à la perspective de connaître ses vrais grands-parents. Laura souffrait le martyre mais dans l’intérêt de la fillette, elle avait su cacher ses sentiments.
Comme Danny s’y attendait c’était une véritable maison de rêve. Peter avait fait une enquête sur monsieur et madame Sanchez, les grands parents de Katie. Ils s’étaient installées à New York au moment du coup d’Etat d’Augusto Pinochet de 1973. La famille Sanchez a réussit à emporter avec eux une grande partie de leur fortune. A présent, ils étaient des citoyens américains modèles.
Jetant un coup d’œil en direction de Laura, Danny vit qu’elle était terrifiée. Son père dut le sentir aussi, car il prit la main de la jeune femme tout en continuant à parler à Katie. Devant la maison, Danny aida Laura à descendre et prit la fillette dans ses bras.
Comme ils approchaient de la demeure, la porte s’ouvrit, Laura s’arrêta net, et un bref instant, Danny crut qu’elle allait s’enfuir en ouvrant. Il voulut lui offrir son soutien, mais Peter la devança en glissant un bras protecteur autour de ses épaules. Ils pénétrèrent dans la maison.
Pendant tout le temps qu’ils passèrent chez les Sanchez, Danny ne quitta pas Laura des yeux. Souriante, elle tint admirablement le coup, conversant courtoisement avec monsieur et madame Sanchez. Si elle étreignait et embrassait Katie un peu trop farouchement, cela n’avait rien d’étonnant.
Bientôt Elisa, la fille des Sanchez, pénétra dans la pièce, renfrognée et maussade comme le sont souvent des adolescents. Madame Sanchez la présenta à ses hôtes. Danny vit une lueur de compassion traverser le regard de Laura, et elle sourit gentiment à la jeune fille qui avait donné la vie à Katie.
Lorsqu’ils eurent pris congé, laissant Katie, les nerfs de Laura lâchèrent. Dès que les portières de la voiture se furent refermées, elle s’effondra dans les bras de son père, secouée de sanglots convulsifs. Il la berçait tendrement, maudissant son impuissance à la réconforter.
Dans la soirée :
Ce soir-là, ils prirent la voiture de Danny pour emmener Katie chez ses grands parents. Peter ne put s’empêcher d’admirer le courage de sa fille. Elle avait présenté les choses à Katie de telle sorte que l’enfant était tout excitée à la perspective de connaître ses vrais grands-parents. Laura souffrait le martyre mais dans l’intérêt de la fillette, elle avait su cacher ses sentiments.
Comme Danny s’y attendait c’était une véritable maison de rêve. Peter avait fait une enquête sur monsieur et madame Sanchez, les grands parents de Katie. Ils s’étaient installées à New York au moment du coup d’Etat d’Augusto Pinochet de 1973. La famille Sanchez a réussit à emporter avec eux une grande partie de leur fortune. A présent, ils étaient des citoyens américains modèles.
Jetant un coup d’œil en direction de Laura, Danny vit qu’elle était terrifiée. Son père dut le sentir aussi, car il prit la main de la jeune femme tout en continuant à parler à Katie. Devant la maison, Danny aida Laura à descendre et prit la fillette dans ses bras.
Comme ils approchaient de la demeure, la porte s’ouvrit, Laura s’arrêta net, et un bref instant, Danny crut qu’elle allait s’enfuir en ouvrant. Il voulut lui offrir son soutien, mais Peter la devança en glissant un bras protecteur autour de ses épaules. Ils pénétrèrent dans la maison.
Pendant tout le temps qu’ils passèrent chez les Sanchez, Danny ne quitta pas Laura des yeux. Souriante, elle tint admirablement le coup, conversant courtoisement avec monsieur et madame Sanchez. Si elle étreignait et embrassait Katie un peu trop farouchement, cela n’avait rien d’étonnant.
Bientôt Elisa, la fille des Sanchez, pénétra dans la pièce, renfrognée et maussade comme le sont souvent des adolescents. Madame Sanchez la présenta à ses hôtes. Danny vit une lueur de compassion traverser le regard de Laura, et elle sourit gentiment à la jeune fille qui avait donné la vie à Katie.
Lorsqu’ils eurent pris congé, laissant Katie, les nerfs de Laura lâchèrent. Dès que les portières de la voiture se furent refermées, elle s’effondra dans les bras de son père, secouée de sanglots convulsifs. Il la berçait tendrement, maudissant son impuissance à la réconforter.
Cool life- Nouvelle recrue
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Re: Première Fic Désir Coupable (compléte)
une jolie fic.
bravo a toi
bravo a toi
larissa- Agent spécial
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Localisation : FBI, service des personnes disparus
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Re: Première Fic Désir Coupable (compléte)
larissa a écrit:une jolie fic.
bravo a toi
C'est net, j'ai adorée moi aussi! Bravo
Chtite Sqwé- Nouvelle recrue
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