Peurs d'enfance (complète) (PG13)
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Peurs d'enfance (complète) (PG13)
Bon, je me lance! A force de lire vos fics, ça m'a donné envie d'en écrire une. J'espère que ça vous plaira (je me sens un peu , comme quand je devais réciter quelque chose devant la classe
Lundi, 18h45
Il gardait ses mains pressées sur l’épaule de son coéquipier. Il regardait le sang qui coulait entre ses doigts, malgré la pression exercée sur la blessure. Ils se regardaient les yeux dans les yeux, la peur à part égale dans chaque regard. Pourquoi les secours étaient-ils si long à venir ? Les yeux du blessé papillotèrent, puis se fermèrent ; sa poitrine ne se souleva plus.
-Non, non ! Tu ne peux pas me faire ça ! Réveille-toi ! Réveille-toi…
Sa voix se brisa. Cette fois, son coéquipier était trop loin pour l’entendre, il ne rouvrirait pas les yeux. Une larme coula sur sa joue. Puis la rage envahit son ventre, il la sentit grandir en lui, envahir chaque cellule de son corps. Elle explosa dans son cerveau.
-Ouvre les yeux ! hurla-t-il.
Sa main se mit à frapper à toute volée le visage de son ami, puis ses poings martelèrent sa poitrine. Il criait des mots qui n’avaient plus aucun sens. Il sentit soudain des bras qui tentaient de le relever, mais il les repoussa, et continua de frapper cette poitrine immobile. Les bras se firent plus insistants, ils étaient plus forts que lui, et il se retrouva au sol. Un visage se tenait au-dessus de lui, les lèvres bougeaient, mais il ne captait aucun son. Il devait retourner auprès de son collègue ! La personne au-dessus de lui le repoussa fermement en arrière. Il sentit ses dernières forces l’abandonner.
-Calme-toi ! Les médecins s’occupent de lui.
-Jack… Laisse-moi aller vers lui !
-Non, tu gênerais les médecins. Tu ne peux plus rien faire, mais il est entre de bonnes mains, crois-moi.
Il regarda par-dessus l’épaule de Jack, et vit que deux médecins tentaient de ranimer son ami. L’angoisse lui nouait l’estomac, ses jambes n’étaient plus que du coton.
-C’est bon, il répond ! On l’amène tout de suite aux urgences !
A cette nouvelle, il sentit une vague de soulagement parcourir tout son corps. Ils avaient réussi à le faire revenir ! Il n’était pas encore sorti d’affaire, mais il n’était pas encore mort non plus. Il regarda partir l’ambulance, toutes sirènes hurlantes.
Jack le prit par un bras et l’aida à se relever.
-Je t’emmène à l’hôpital.
-Jack, c’est de ma faute…
-Calme-toi ! Essaye de m’expliquer.
-Il… il a pris mon arme. Et… et … et il a tiré… Il ne respirait plus, Jack ! Et…
Il était tellement incohérent, il n’arrivait pas à se calmer. Jack lui prit le visage entre les mains, le forçant à le regarder dans les yeux :
-Qui a tiré?
-Frank Gibson. Il a… il a mon arme… et … Je suis désolé, Jack !
-C’est bon, reste calme. On va rechercher ce Frank Gibson. Vivian, donne l’alerte à toutes les patrouilles. Et toi, je t’emmène te faire examiner à l’hôpital.
Il ne répondit rien, et se laissa guider par son patron jusqu’à la voiture. Lorsqu’il s’assit sur le siège passager, il ne put réprimer une grimace de douleur. Jack ne le vit pas, à son grand soulagement : il ne voulait pas que son patron se fasse du souci pour lui, il ne le méritait pas. C’était de sa faute si leur collègue était dans cet état. Sa petite douleur à lui ne méritait pas qu’on s’en préoccupe.
Alors, une suite?
Lundi, 18h45
Il gardait ses mains pressées sur l’épaule de son coéquipier. Il regardait le sang qui coulait entre ses doigts, malgré la pression exercée sur la blessure. Ils se regardaient les yeux dans les yeux, la peur à part égale dans chaque regard. Pourquoi les secours étaient-ils si long à venir ? Les yeux du blessé papillotèrent, puis se fermèrent ; sa poitrine ne se souleva plus.
-Non, non ! Tu ne peux pas me faire ça ! Réveille-toi ! Réveille-toi…
Sa voix se brisa. Cette fois, son coéquipier était trop loin pour l’entendre, il ne rouvrirait pas les yeux. Une larme coula sur sa joue. Puis la rage envahit son ventre, il la sentit grandir en lui, envahir chaque cellule de son corps. Elle explosa dans son cerveau.
-Ouvre les yeux ! hurla-t-il.
Sa main se mit à frapper à toute volée le visage de son ami, puis ses poings martelèrent sa poitrine. Il criait des mots qui n’avaient plus aucun sens. Il sentit soudain des bras qui tentaient de le relever, mais il les repoussa, et continua de frapper cette poitrine immobile. Les bras se firent plus insistants, ils étaient plus forts que lui, et il se retrouva au sol. Un visage se tenait au-dessus de lui, les lèvres bougeaient, mais il ne captait aucun son. Il devait retourner auprès de son collègue ! La personne au-dessus de lui le repoussa fermement en arrière. Il sentit ses dernières forces l’abandonner.
-Calme-toi ! Les médecins s’occupent de lui.
-Jack… Laisse-moi aller vers lui !
-Non, tu gênerais les médecins. Tu ne peux plus rien faire, mais il est entre de bonnes mains, crois-moi.
Il regarda par-dessus l’épaule de Jack, et vit que deux médecins tentaient de ranimer son ami. L’angoisse lui nouait l’estomac, ses jambes n’étaient plus que du coton.
-C’est bon, il répond ! On l’amène tout de suite aux urgences !
A cette nouvelle, il sentit une vague de soulagement parcourir tout son corps. Ils avaient réussi à le faire revenir ! Il n’était pas encore sorti d’affaire, mais il n’était pas encore mort non plus. Il regarda partir l’ambulance, toutes sirènes hurlantes.
Jack le prit par un bras et l’aida à se relever.
-Je t’emmène à l’hôpital.
-Jack, c’est de ma faute…
-Calme-toi ! Essaye de m’expliquer.
-Il… il a pris mon arme. Et… et … et il a tiré… Il ne respirait plus, Jack ! Et…
Il était tellement incohérent, il n’arrivait pas à se calmer. Jack lui prit le visage entre les mains, le forçant à le regarder dans les yeux :
-Qui a tiré?
-Frank Gibson. Il a… il a mon arme… et … Je suis désolé, Jack !
-C’est bon, reste calme. On va rechercher ce Frank Gibson. Vivian, donne l’alerte à toutes les patrouilles. Et toi, je t’emmène te faire examiner à l’hôpital.
Il ne répondit rien, et se laissa guider par son patron jusqu’à la voiture. Lorsqu’il s’assit sur le siège passager, il ne put réprimer une grimace de douleur. Jack ne le vit pas, à son grand soulagement : il ne voulait pas que son patron se fasse du souci pour lui, il ne le méritait pas. C’était de sa faute si leur collègue était dans cet état. Sa petite douleur à lui ne méritait pas qu’on s’en préoccupe.
Alors, une suite?
Dernière édition par Mouchette le Dim 30 Mar - 18:51, édité 2 fois
Mouchette- Directeur Adjoint
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Re: Peurs d'enfance (complète) (PG13)
bien sur qu'on veut une suite!!! enfin moi j'en veux une!!!
veux savoir si c'est martin ou danny qui a été touché!!!
tres bien decrit ce passage!
allez...
veux savoir si c'est martin ou danny qui a été touché!!!
tres bien decrit ce passage!
allez...
nady- Agent spécial
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Re: Peurs d'enfance (complète) (PG13)
c'est geniale evidement qu'on veut une suite
et le plus rapidement ......histoire qu'on sache qui a été touché...
et le plus rapidement ......histoire qu'on sache qui a été touché...
manon- Stagiaire au FBI
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Re: Peurs d'enfance (complète) (PG13)
suite please
Théana- Président des USA
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Re: Peurs d'enfance (complète) (PG13)
Bien sûr qu'on veut une suite ça commence vraiment bien
emimartin- Elève à Quantico
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Re: Peurs d'enfance (complète) (PG13)
Ah ben moi aussi je veux une suite! Ca commence très bien!
pativore- Président des USA
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Re: Peurs d'enfance (complète) (PG13)
Merci pour vos encouragements! Encore une petite suite ce soir.
Lundi, 3h55
Martin se retourna dans son lit, le cerveau vrillé par un bruit insistant. Impossible de se rendormir. Peu à peu, les brumes de son cerveau se déchirèrent, et il comprit d’où venait sa douleur : le téléphone sonnait, et qui que ce soit au bout du fil, il n’avait apparemment pas l’intention de raccrocher avant que Martin réponde. Dans un grognement, Martin attrapa le téléphone :
-Fitzgerald !
Seule une respiration lui répondit.
-Allo !?
Il entendit le déclic lorsque le téléphone fut raccroché à l’autre bout du fil. Martin fronça les sourcils, et jeta un coup d’œil à son réveil. Il n’était même pas 4h du matin ! Jetant toutes les malédictions qu’il connaissait sur cette personne beaucoup trop matinale, Martin se recoucha et se rendormit immédiatement.
Lundi, 8h
Danny jeta un coup d’œil à Martin, au moment où celui-ci bâillait à s’en décrocher la mâchoire.
-On a passé une nuit agité ? demanda Danny avec un petit sourire, en s’approchant du bureau de son collègue.
-Une matinée très pénible, oui ! J’ai reçu trois appels, où la personne a raccroché au moment où je répondais. Après le dernier, à 5h, je n’ai plus pu me rendormir.
-Et moi qui venais pour des détails croustillants…
Martin sourit à son collègue :
-Tu pourrais m’apporter un café, au lieu de dire des âneries, ça m’aiderait.
-Si senor !
Danny s’éloigna en souriant, malgré une petite déception : il était temps que Martin se trouve quelqu’un.
Martin vit arriver Jack dans l’office. A la tête de son patron, il comprit tout de suite qu’aucune disparition n’avait encore été annoncée.
-Bonjour tout le monde ! Bonne nouvelle : il n’y a pas de disparition annoncée pour l’instant. Ce qui signifie que vous pourrez avancer dans vos dossiers. N’est-ce pas agent Taylor ?!
-Eh ! Je ne suis pas le seul à avoir du retard !
Jack jeta un regard sur la pile de dossiers qui attendaient sur le bureau de Danny, et leva les yeux au ciel. Danny fusilla du regard ses collègues qui se moquaient gentiment de lui.
Tout le monde était concentré sur ses dossiers depuis quelques heures maintenant, lorsque le téléphone du bureau de Martin se mit à sonner.
-C’est malheureux à dire, mais j’espère presque que ce soit une disparition, dit Danny.
-Que veux-tu, c’est notre boulot, répondit Vivian. Pour le faire, nous avons besoin de disparitions. C’est notre société qui est comme ça.
-C’est parce qu’il y a des disparitions que nous sommes là, et pas le contraire, renchérit Sam.
Ils philosophèrent encore un instant sur leur métier. Martin avait raccroché, et semblait perdu dans ses pensées.
-Tout va bien, Martin ? s’inquiéta Vivian.
Martin releva la tête, et sourit à ses collègues :
-Je dois être abonné aux faux numéros, aujourd’hui.
Martin était en train de mentir à ses collègues, et il ne savait pas pourquoi. Cette fois, après quelques secondes de silence, quelqu’un lui avait bien dit quelque chose :
-Il y a 25 ans, Martin…
Et cela avait raccroché. La voix l’avait glacé, et il sut alors que tous les appels de ce jour n’étaient pas des faux numéros. Même s’il ne savait pas qui appelait, ni pour quelles raisons. Il tenta de se remettre à ses dossiers, mais il n’arrivait pas à se concentrer. Qu’est-ce qu’il s’était passé il y a 25 ans ? Puis soudain, tout lui revint. Il eut un haut-le-cœur quand toutes les images resurgirent de sa mémoire. C’était le jour de ses 10 ans… Il avait tout fait pour enfouir ça au plus profond de sa mémoire, et il avait réussi à effacer cet épisode de sa vie. Jusqu’à aujourd’hui, où une simple phrase avait fait remonter ces terribles souvenirs. Il se leva lentement de sa chaise, et se dirigea vers les toilettes, en essayant de ne pas attirer l’attention de ses collègues. Peut-être qu’un peu d’eau fraîche sur le visage l’aiderait à se reprendre. Les images se bousculaient dans sa tête, il n’arrivait pas à les retenir. Et ce qui l’effrayait le plus, c’était cette peur qui revenait, comme une eau trop longtemps retenue, et qui avait enfin brisé le barrage. Ses mains se mirent à trembler, des crampes lui fouettèrent le ventre, et il eut à peine le temps d’atteindre les cabinets que son estomac se vida. Martin ferma les yeux, les jambes flageolantes. Il devait se ressaisir ! Ce qu’il ressentait là n’était qu’une peur d’enfant. Il se dirigea vers les lavabos. Le visage qu’il aperçu dans le miroir le fit frissonner. En un instant, il était devenu pâle, tendu et… perdu. Il se passa de l’eau sur la figure, tentant de reprendre un peu ses esprits. Il ne sortit des toilettes qu’au moment où son aspect fut à peu près convenable.
Désolée, mais ce n'est pas pour tout de suite. D'abord un petit saut dans le temps...nady a écrit:
veux savoir si c'est martin ou danny qui a été touché!!!
Lundi, 3h55
Martin se retourna dans son lit, le cerveau vrillé par un bruit insistant. Impossible de se rendormir. Peu à peu, les brumes de son cerveau se déchirèrent, et il comprit d’où venait sa douleur : le téléphone sonnait, et qui que ce soit au bout du fil, il n’avait apparemment pas l’intention de raccrocher avant que Martin réponde. Dans un grognement, Martin attrapa le téléphone :
-Fitzgerald !
Seule une respiration lui répondit.
-Allo !?
Il entendit le déclic lorsque le téléphone fut raccroché à l’autre bout du fil. Martin fronça les sourcils, et jeta un coup d’œil à son réveil. Il n’était même pas 4h du matin ! Jetant toutes les malédictions qu’il connaissait sur cette personne beaucoup trop matinale, Martin se recoucha et se rendormit immédiatement.
Lundi, 8h
Danny jeta un coup d’œil à Martin, au moment où celui-ci bâillait à s’en décrocher la mâchoire.
-On a passé une nuit agité ? demanda Danny avec un petit sourire, en s’approchant du bureau de son collègue.
-Une matinée très pénible, oui ! J’ai reçu trois appels, où la personne a raccroché au moment où je répondais. Après le dernier, à 5h, je n’ai plus pu me rendormir.
-Et moi qui venais pour des détails croustillants…
Martin sourit à son collègue :
-Tu pourrais m’apporter un café, au lieu de dire des âneries, ça m’aiderait.
-Si senor !
Danny s’éloigna en souriant, malgré une petite déception : il était temps que Martin se trouve quelqu’un.
Martin vit arriver Jack dans l’office. A la tête de son patron, il comprit tout de suite qu’aucune disparition n’avait encore été annoncée.
-Bonjour tout le monde ! Bonne nouvelle : il n’y a pas de disparition annoncée pour l’instant. Ce qui signifie que vous pourrez avancer dans vos dossiers. N’est-ce pas agent Taylor ?!
-Eh ! Je ne suis pas le seul à avoir du retard !
Jack jeta un regard sur la pile de dossiers qui attendaient sur le bureau de Danny, et leva les yeux au ciel. Danny fusilla du regard ses collègues qui se moquaient gentiment de lui.
Tout le monde était concentré sur ses dossiers depuis quelques heures maintenant, lorsque le téléphone du bureau de Martin se mit à sonner.
-C’est malheureux à dire, mais j’espère presque que ce soit une disparition, dit Danny.
-Que veux-tu, c’est notre boulot, répondit Vivian. Pour le faire, nous avons besoin de disparitions. C’est notre société qui est comme ça.
-C’est parce qu’il y a des disparitions que nous sommes là, et pas le contraire, renchérit Sam.
Ils philosophèrent encore un instant sur leur métier. Martin avait raccroché, et semblait perdu dans ses pensées.
-Tout va bien, Martin ? s’inquiéta Vivian.
Martin releva la tête, et sourit à ses collègues :
-Je dois être abonné aux faux numéros, aujourd’hui.
Martin était en train de mentir à ses collègues, et il ne savait pas pourquoi. Cette fois, après quelques secondes de silence, quelqu’un lui avait bien dit quelque chose :
-Il y a 25 ans, Martin…
Et cela avait raccroché. La voix l’avait glacé, et il sut alors que tous les appels de ce jour n’étaient pas des faux numéros. Même s’il ne savait pas qui appelait, ni pour quelles raisons. Il tenta de se remettre à ses dossiers, mais il n’arrivait pas à se concentrer. Qu’est-ce qu’il s’était passé il y a 25 ans ? Puis soudain, tout lui revint. Il eut un haut-le-cœur quand toutes les images resurgirent de sa mémoire. C’était le jour de ses 10 ans… Il avait tout fait pour enfouir ça au plus profond de sa mémoire, et il avait réussi à effacer cet épisode de sa vie. Jusqu’à aujourd’hui, où une simple phrase avait fait remonter ces terribles souvenirs. Il se leva lentement de sa chaise, et se dirigea vers les toilettes, en essayant de ne pas attirer l’attention de ses collègues. Peut-être qu’un peu d’eau fraîche sur le visage l’aiderait à se reprendre. Les images se bousculaient dans sa tête, il n’arrivait pas à les retenir. Et ce qui l’effrayait le plus, c’était cette peur qui revenait, comme une eau trop longtemps retenue, et qui avait enfin brisé le barrage. Ses mains se mirent à trembler, des crampes lui fouettèrent le ventre, et il eut à peine le temps d’atteindre les cabinets que son estomac se vida. Martin ferma les yeux, les jambes flageolantes. Il devait se ressaisir ! Ce qu’il ressentait là n’était qu’une peur d’enfant. Il se dirigea vers les lavabos. Le visage qu’il aperçu dans le miroir le fit frissonner. En un instant, il était devenu pâle, tendu et… perdu. Il se passa de l’eau sur la figure, tentant de reprendre un peu ses esprits. Il ne sortit des toilettes qu’au moment où son aspect fut à peu près convenable.
Mouchette- Directeur Adjoint
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Re: Peurs d'enfance (complète) (PG13)
Je suis à fond dedans! Alors la suite rapidement j'espère!
pativore- Président des USA
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Re: Peurs d'enfance (complète) (PG13)
La suite please !!!!
Ptit Dem Taylor- Agent spécial
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Re: Peurs d'enfance (complète) (PG13)
Je veux bien encore la suite moi
theo- Nouvelle recrue
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Re: Peurs d'enfance (complète) (PG13)
Mais qu'est ce qui c'est passé il y a 10 ans???????
ta fic est absolument géniale...
manon- Stagiaire au FBI
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Re: Peurs d'enfance (complète) (PG13)
Huh, intéressant, puis j'adore les fics centrées sur Martin, avec danny qui l'embête sans arrêt, c'est trop fort
**Audrey**- Nouvelle recrue
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Re: Peurs d'enfance (complète) (PG13)
euh... 25 ansmanon a écrit::
Mais qu'est ce qui c'est passé il y a 10 ans???????
Merci pour vos commentaires. En remerciement, une petite suite
Lundi, 12h
-Bon, je ne tiens plus ! s’exclama Danny. Il faut que je mange ! Je vais faire les achats, passez vos commandes !
-Je viens avec toi Danny, répondit Martin. Un peu d’air me fera du bien.
Sam, Vivian et Jack passèrent leurs commandes, et les deux jeunes hommes sortirent du bureau. Les courses ne seraient pas trop compliquées, tout le monde s’étant accordé à prendre du chinois. Arrivé dehors, Martin respira un bon coup l’air frais de ce mois de septembre. Il avait réussi à repousser ses souvenirs, et comme aucun nouveau coup de téléphone n’était venu le perturber, il commençait à se détendre. Il arrivait même à sourire sans se forcer aux blagues de Danny, qui semblait en pleine forme ce jour-là. Le restaurant chinois était bondé, et ils durent faire la queue pour être servis. Au moment de commander, le téléphone de Martin se mit à sonner.
-Ca doit être les collègues, ils s’impatientent, sourit Danny.
-Fitzgerald.
-…
-Allo ? Je ne vous entends pas…
Martin se dirigea vers la sortie du restaurant, la foule faisant un tel bruit à l’intérieur qu’il n’entendait pas son interlocuteur. Danny vit du coin de l’œil son coéquipier sortir dans la rue. Il lui sembla qu’il devenait soudain très pâle, mais il dut se retourner, car il devait payer.
-Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée, dit Martin au téléphone.
-Je t’en prie, Martin. Je pense que tu me dois bien ça. Je veux juste parler.
-Je… je ne sais pas…
Martin se sentait comme un petit enfant, il n’arrivait pas à voir où étaient le bien et le mal dans la proposition de son interlocuteur.
-Ecoute, je serai ce soir à 18h au numéro 55 de la rue Welligton. Je t’attendrai là, je retape la maison. A toi de voir si tu viens ou pas. Je te jure que tu n’as rien à craindre, je veux juste parler.
-Je… je verrai.
Et Martin raccrocha. Il mit rapidement ses mains tremblantes dans les poches quand il vit arriver Danny près de lui. Ce dernier lui jeta un regard appuyé. Des tas de questions se pressaient dans la tête de Danny, mais il préféra ne pas pousser son collègue, préférant attendre qu’il parle de lui-même s’il en ressentait le besoin. Ce qui n’empêcherait pas Danny de surveiller attentivement Martin.
L’après-midi se déroula dans une ambiance studieuse, tous les agents désirant finirent au plus vite cette paperasserie. Plus les heures avançaient, plus la résolution de Martin se faisait forte : il irait à ce rendez-vous, il devait le faire pour en terminer une fois pour toute avec cette histoire. Il se dépêcha de finir ses dossiers, il ne voulait pas risquer d’arriver en retard, et qu’il n’y ait plus personne au rendez-vous. Malgré sa résolution, Martin ne pouvait s’empêcher de ressentir une angoisse profonde, qu’il associa à ses souvenirs d’enfant. Danny observait à la dérobée son collègue. Il voyait bien que cela ne tournait pas très rond dans la tête de son ami, et il décida qu’il devait lui parler.
-Travail accompli ! lança Martin à la cantonade. Je vous souhaite à tous une bonne soirée !
-Lâcheur ! répliqua Sam. Moi, je ne vois pas le bout de mon boulot.
-A demain ! sourit Vivian.
Danny fut tiraillé entre le devoir (finir ces satanés dossiers) et l’urgence qu’il ressentait à parler avec Martin. Il se leva brusquement, attrapa son manteau et se précipita vers les ascenseurs.
-Eh ! Danny ! Tu vas où ?! s’exclamèrent Sam et Vivian, surprises par son comportement.
Sans s’arrêter, Danny leur répondit par-dessus son épaule :
-Je reviens bientôt ! Dites à Jack qu’il trouvera mes dossiers sur son bureau demain matin, sans faute !
-J’espère pour lui que c’est vrai, commenta Vivian, sinon Jack est capable de l’empêcher d’aller sur le terrain pendant un bout de temps.
Danny rattrapa Martin aux ascenseurs.
-Martin ! Euh… ça te dirait d’aller boire un verre ?
-Tu as déjà fini tous tes dossiers ?
Martin avait l’air gêné, et Danny comprit qu’il essayait de détourner la conversation. Mais il ne s’en sortirait pas comme ça.
-Bah ! oui, qu’est-ce que tu crois. Jack a exagéré mon retard. Alors, tu es partant ?
-En fait… J’ai un rendez-vous, et je suis déjà en retard.
-Est-ce que ce rendez-vous à quelque chose à voir avec tes mystérieux coups de téléphone ?
Martin fronça les sourcils. Danny sentit qu’il était sur la défensive.
-Je ne vois pas de quoi tu parles.
-Ecoute, Martin. Il y a quelque chose qui te perturbe, et je crois que tu devrais en parler à quelqu’un, avant de faire n’importe quoi.
-Et la personne à qui je devrais en parler, c’est toi ?! répliqua méchamment Martin.
Danny se contenta de regarder son collègue dans les yeux, sans se formaliser de son ton agressif. Martin finit par soupirer, et hocha la tête.
-Excuse-moi.
Ils étaient entre-temps arrivés au parking, et Martin sortit les clés de sa voiture.
-Je veux bien t’en parler, mais pas ici.
-Ok, mais c’est moi qui conduit.
Danny prit les clés de Martin et s’installa au volant. Martin s’assit sur le siège passager, et posa sa tête sur l’appui-tête. Comment allait-il pouvoir expliquer tout ça à Danny ? Ils sortirent du parking, et Martin indiqua à Danny quelle direction prendre. Après quelques minutes de silence, Martin commença son récit.
-C’était le jour de mes 10 ans…
Mouchette- Directeur Adjoint
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Re: Peurs d'enfance (complète) (PG13)
Roooh et moi qui me dit sadique je vois qu'il y a pire !!
Aller tite suite please !!
Aller tite suite please !!
Ptit Dem Taylor- Agent spécial
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Re: Peurs d'enfance (complète) (PG13)
Ahhh ça, c'est ce qu'on appelle tenir en haleine son lecteur!!! Mais c'est toujours très bien alors j'attends la suite sagement...
pativore- Président des USA
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Re: Peurs d'enfance (complète) (PG13)
et voui apparemment, ya plus sadique encore que petit dem taylor
Ptit Dem Taylor a écrit:Roooh et moi qui me dit sadique je vois qu'il y a pire !!
Aller tite suite please !!
theo- Nouvelle recrue
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Re: Peurs d'enfance (complète) (PG13)
Ptit Dem Taylor a écrit:Roooh et moi qui me dit sadique je vois qu'il y a pire !!
Il faut dire que je suis à bonne école sur ce forum
Je dois avouer que je "retiens mon lait", vu que toute la 1e partie est déjà écrite. Mais je coince un peu sur la partie de transition, et comme je préfère avoir une longueur d'avance (entre ce que j'écris et ce que je poste), je vais devoir vous demander un petit peu de patience
Mouchette- Directeur Adjoint
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Re: Peurs d'enfance (complète) (PG13)
FLASH-BACK
Martin était excité comme une puce. Il avait aidé sa tante Bonnie toute la journée, et il avait même fait le gâteau au chocolat tout seul. Enfin… presque tout seul. Sa tante l’avait aidé, mais toujours en finesse. Il n’avait invité aucun ami, il voulait juste passer cette soirée avec sa famille. Pour la première fois, son père avait promis qu’il serait là. Ses parents étaient partis en Europe, c’est la raison pour laquelle Martin se trouvait chez sa tante. Il avait l’habitude, il aimait même beaucoup ça, mais cette année, il avait eu du mal à retenir ses larmes quand son père lui avait annoncé son voyage. Face à ses yeux remplis de larmes, Victor avait promis qu’ils seraient de retour pour l’anniversaire. Et puis la journée tant attendue était arrivée, et Martin, surexcité, s’était mis à aider pour tout préparer. A l’heure du souper, ses parents n’étaient toujours pas là, et Martin refusa de commencer sans eux. Ils allaient bientôt arriver, ils l’avaient promis. Quand Bonnie s’approcha de lui pour lui parler, il se sauva dans le jardin. Il ne voulait pas parler, il voulait juste qu’ils soient là. Bonnie le laissa sortir, comprenant qu’il avait besoin d’être un peu seul pour l’instant. Martin se posta devant la barrière, et scruta la rue. Peu de voitures passaient par-là, mais chaque fois qu’il voyait des phares, son cœur s’accélérait. Et chaque fois, la déception se faisait plus grande. Chaque fois, les larmes étaient plus difficiles à retenir.
Et puis, il y eut cet homme. Il le vit sortir en courant depuis la maison des voisins. Au moment où il passait sous le lampadaire, l’homme se retourna, et aperçu le petit garçon debout derrière la barrière. Il s’arrêta, et Martin fut effrayé par le visage de l’inconnu : malgré la distance, il pouvait y lire une telle fureur ! L’homme lui sourit méchamment, et commença à avancer lentement vers lui. Martin se mit à reculer, ne pouvant quitter ce visage des yeux. L’homme s’arrêta au milieu de la route, et lui dit, toujours en souriant :
-Si tu dis à quelqu’un que tu m’as vu…
Et l’homme passa son index sur sa gorge. Martin sentit ses jambes devenir faibles, cet homme menaçait de le tuer ! L’homme s’enfuit, et Martin rentra en courant dans la maison. Il passa devant tout le monde sans s’arrêter, et monta dans sa chambre, où il se jeta sur son lit, tout tremblant. Il entendit Bonnie monter, il enfouit sa tête dans son coussin. Sa tante s’assit sur son lit, lui caressant doucement l’épaule.
-Ca va aller Martin. Ne retiens pas tes larmes, pleurer fait du bien.
Bonnie sentait que le corps de son neveu tremblait de tension. Finalement, les sanglots s’échappèrent, et le corps de Martin se détendit peu à peu. Elle resta près de lui jusqu’à ce qu’il s’endorme.
Le sommeil de Martin était peuplé de cauchemars. Il y avait toujours cet homme qui lui tournait autour, un couteau dans la main. Soudain, il se jeta sur lui en poussant des hurlements stridents…
Martin se réveilla en hurlant de peur. Sa chambre était traversée par des lumières bleues et rouges. Bonnie avait entendu ses cris, et elle s’était précipitée dans sa chambre :
-Calme-toi, Martin. Ce sont des voitures de police. Il s’est passé quelque chose chez les Sullivan, nos voisins, mais ici tu ne risques rien.
Elle prit Martin dans ses bras, et à nouveau elle sentit que le corps de Martin était tendu. Elle ne comprenait pas ce qu’il se passait avec Martin. Il n’avait jamais réagi ainsi. Il devait y avoir autre chose que l’absence de ses parents à son anniversaire.
-Martin, est-ce que tu veux me parler de quelque chose ?
Celui-ci se serra encore plus dans les bras de sa tante, essayant de trouver le courage pour parler.
-J’ai… j’ai vu quelqu’un…
-Tu as vu quelqu’un… Quand tu étais dans le jardin ?
Martin hocha la tête.
-Est-ce qu’il a voulu te faire du mal ? demanda Bonnie d’une voix blanche.
-Il… il avait l’air si méchant !
Bonnie sentit une sueur froide lui traverser l’échine.
-Est-ce qu’il venait de la maison de nos voisins ?
-… Oui…
Martin sentit une larme couler sur sa joue. Il avait tellement peur de parler de la menace. Mais Bonnie était si rassurante, et être dans ses bras donna l’impression à Martin qu’il ne risquait rien. Il ouvrit la bouche, mais une voix l’interrompit :
-Si Martin a vu quelque chose, il faut qu’il aille en parler à la police.
Bonnie et Martin se retournèrent vers la porte de la chambre. Victor était là, debout, et il ne donnait nullement l’impression de vouloir venir prendre son fils dans ses bras.
-Victor… Vous êtes enfin arrivés…
-Oui, désolé pour le retard. Martin, je vais t’amener immédiatement au sergent de police. Je veux que tu lui expliques ce qu’il s’est exactement passé.
-Victor, intervint Bonnie. Laisse-lui le temps de récupérer. Tu vois bien qu’il est effrayé.
-Votre voisine s’est fait assassinée, et dans ce genre d’affaire, chaque minute compte pour retrouver le coupable. Martin, suis-moi !
Martin était si bien dans les bras de sa tante ! Il aurait voulu rester ainsi, et se rendormir, en sachant que ses cauchemars ne reviendraient pas tant que Bonnie le tiendrait. Mais face à son père, il n’y avait pas de choix. Avec douleur et angoisse, il se glissa hors du lit et suivit son père au-dehors.
FIN DU FLASH-BACK
Martin était excité comme une puce. Il avait aidé sa tante Bonnie toute la journée, et il avait même fait le gâteau au chocolat tout seul. Enfin… presque tout seul. Sa tante l’avait aidé, mais toujours en finesse. Il n’avait invité aucun ami, il voulait juste passer cette soirée avec sa famille. Pour la première fois, son père avait promis qu’il serait là. Ses parents étaient partis en Europe, c’est la raison pour laquelle Martin se trouvait chez sa tante. Il avait l’habitude, il aimait même beaucoup ça, mais cette année, il avait eu du mal à retenir ses larmes quand son père lui avait annoncé son voyage. Face à ses yeux remplis de larmes, Victor avait promis qu’ils seraient de retour pour l’anniversaire. Et puis la journée tant attendue était arrivée, et Martin, surexcité, s’était mis à aider pour tout préparer. A l’heure du souper, ses parents n’étaient toujours pas là, et Martin refusa de commencer sans eux. Ils allaient bientôt arriver, ils l’avaient promis. Quand Bonnie s’approcha de lui pour lui parler, il se sauva dans le jardin. Il ne voulait pas parler, il voulait juste qu’ils soient là. Bonnie le laissa sortir, comprenant qu’il avait besoin d’être un peu seul pour l’instant. Martin se posta devant la barrière, et scruta la rue. Peu de voitures passaient par-là, mais chaque fois qu’il voyait des phares, son cœur s’accélérait. Et chaque fois, la déception se faisait plus grande. Chaque fois, les larmes étaient plus difficiles à retenir.
Et puis, il y eut cet homme. Il le vit sortir en courant depuis la maison des voisins. Au moment où il passait sous le lampadaire, l’homme se retourna, et aperçu le petit garçon debout derrière la barrière. Il s’arrêta, et Martin fut effrayé par le visage de l’inconnu : malgré la distance, il pouvait y lire une telle fureur ! L’homme lui sourit méchamment, et commença à avancer lentement vers lui. Martin se mit à reculer, ne pouvant quitter ce visage des yeux. L’homme s’arrêta au milieu de la route, et lui dit, toujours en souriant :
-Si tu dis à quelqu’un que tu m’as vu…
Et l’homme passa son index sur sa gorge. Martin sentit ses jambes devenir faibles, cet homme menaçait de le tuer ! L’homme s’enfuit, et Martin rentra en courant dans la maison. Il passa devant tout le monde sans s’arrêter, et monta dans sa chambre, où il se jeta sur son lit, tout tremblant. Il entendit Bonnie monter, il enfouit sa tête dans son coussin. Sa tante s’assit sur son lit, lui caressant doucement l’épaule.
-Ca va aller Martin. Ne retiens pas tes larmes, pleurer fait du bien.
Bonnie sentait que le corps de son neveu tremblait de tension. Finalement, les sanglots s’échappèrent, et le corps de Martin se détendit peu à peu. Elle resta près de lui jusqu’à ce qu’il s’endorme.
Le sommeil de Martin était peuplé de cauchemars. Il y avait toujours cet homme qui lui tournait autour, un couteau dans la main. Soudain, il se jeta sur lui en poussant des hurlements stridents…
Martin se réveilla en hurlant de peur. Sa chambre était traversée par des lumières bleues et rouges. Bonnie avait entendu ses cris, et elle s’était précipitée dans sa chambre :
-Calme-toi, Martin. Ce sont des voitures de police. Il s’est passé quelque chose chez les Sullivan, nos voisins, mais ici tu ne risques rien.
Elle prit Martin dans ses bras, et à nouveau elle sentit que le corps de Martin était tendu. Elle ne comprenait pas ce qu’il se passait avec Martin. Il n’avait jamais réagi ainsi. Il devait y avoir autre chose que l’absence de ses parents à son anniversaire.
-Martin, est-ce que tu veux me parler de quelque chose ?
Celui-ci se serra encore plus dans les bras de sa tante, essayant de trouver le courage pour parler.
-J’ai… j’ai vu quelqu’un…
-Tu as vu quelqu’un… Quand tu étais dans le jardin ?
Martin hocha la tête.
-Est-ce qu’il a voulu te faire du mal ? demanda Bonnie d’une voix blanche.
-Il… il avait l’air si méchant !
Bonnie sentit une sueur froide lui traverser l’échine.
-Est-ce qu’il venait de la maison de nos voisins ?
-… Oui…
Martin sentit une larme couler sur sa joue. Il avait tellement peur de parler de la menace. Mais Bonnie était si rassurante, et être dans ses bras donna l’impression à Martin qu’il ne risquait rien. Il ouvrit la bouche, mais une voix l’interrompit :
-Si Martin a vu quelque chose, il faut qu’il aille en parler à la police.
Bonnie et Martin se retournèrent vers la porte de la chambre. Victor était là, debout, et il ne donnait nullement l’impression de vouloir venir prendre son fils dans ses bras.
-Victor… Vous êtes enfin arrivés…
-Oui, désolé pour le retard. Martin, je vais t’amener immédiatement au sergent de police. Je veux que tu lui expliques ce qu’il s’est exactement passé.
-Victor, intervint Bonnie. Laisse-lui le temps de récupérer. Tu vois bien qu’il est effrayé.
-Votre voisine s’est fait assassinée, et dans ce genre d’affaire, chaque minute compte pour retrouver le coupable. Martin, suis-moi !
Martin était si bien dans les bras de sa tante ! Il aurait voulu rester ainsi, et se rendormir, en sachant que ses cauchemars ne reviendraient pas tant que Bonnie le tiendrait. Mais face à son père, il n’y avait pas de choix. Avec douleur et angoisse, il se glissa hors du lit et suivit son père au-dehors.
FIN DU FLASH-BACK
Mouchette- Directeur Adjoint
- Nombre de messages : 3584
Age : 43
Localisation : Suisse
Date d'inscription : 15/09/2006
Re: Peurs d'enfance (complète) (PG13)
Trop bien, ça explique tout plein de choses sur Martin, son enfance, son rapport avec sa tante (Bonnie morte d'une longue maladie) et avec son père qui a toujours l'air d'un robot au service du gouvernement...
LA SUITE STP!!!
LA SUITE STP!!!
Erika- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 475
Age : 37
Localisation : Manhattan
Date d'inscription : 02/09/2006
Re: Peurs d'enfance (complète) (PG13)
C'est génial j'adore les fics sur Martin Vite une suite!
emimartin- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 493
Age : 42
Localisation : Belgique
Date d'inscription : 20/05/2006
Re: Peurs d'enfance (complète) (PG13)
vi moi aussi j'adore les fics sur Martin, ze veux bien une suite stp ?
emimartin a écrit:C'est génial j'adore les fics sur Martin Vite une suite!
theo- Nouvelle recrue
- Nombre de messages : 167
Date d'inscription : 19/04/2006
Re: Peurs d'enfance (complète) (PG13)
Une pitite suite stp !!
Ptit Dem Taylor- Agent spécial
- Nombre de messages : 1474
Age : 37
Localisation : sur les genoux d'Eric Szmanda
Date d'inscription : 01/08/2006
Re: Peurs d'enfance (complète) (PG13)
C'était bien! La suite?!
pativore- Président des USA
- Nombre de messages : 6876
Age : 39
Localisation : Les pieds à Paris, la tête on ne sait où...
Date d'inscription : 25/09/2006
Re: Peurs d'enfance (complète) (PG13)
Faut que je te dise quelque chose Mouchette.... : tu as une très belle écriture, ce qui rend ta fic très agréable à lire...
Sinon, que dire d'autre... Elle est centrée sur Martin, avec Danny pas loin... Que demande le peuple à part une suite ????
PS : ne t'arrêtes pas en si bon chemin... tu as mis la barre haute alors ne nous déçoit pas... (lol la fille qui met pas la pression !!)
Sinon, que dire d'autre... Elle est centrée sur Martin, avec Danny pas loin... Que demande le peuple à part une suite ????
PS : ne t'arrêtes pas en si bon chemin... tu as mis la barre haute alors ne nous déçoit pas... (lol la fille qui met pas la pression !!)
Re: Peurs d'enfance (complète) (PG13)
Je viens de la lire du début et pour moi qui n'a jamais lu de fic centrée sur Martin... je dois dire que je suis conquise ! Tu as une très belle écriture et j'imagine très bien ce que Martin a dû ressentir à 10 ans. Danny toujours fidèle au poste de meilleur ami j'adore et Victor est très bien décrit malgré le peu qu'on voit de lui dans la série !
Très froid, distant avec son fils...Ouhhh le pas beau !
A part ça la suite s'impose !!!
Très froid, distant avec son fils...Ouhhh le pas beau !
A part ça la suite s'impose !!!
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