Contre toutes attentes (complète)

pativore a écrit:Oui. C'est faisable. Je relis le bout que je viens d'écrire et je poste!

AAAAh voila une bonne nouvelle...moi je vais définitivement abandonné le droit pour ce soir...i am so mortadelle...

J'attends ta suite et fioup je vais dormir...

Merci de ta rapidité...

Rhooo... Magic, c'est pô bien! Il faut travailler! Pas de mortadelle qui tienne! Voilà ça c'était la version officielle La mortadelle que je suis ne peut te dire qu'un "je comprends, je comprends...".
Bref, voilà une suite.



Nous y étions. Finalement le trajet avait été plus rapide que je l’avais cru. Mais c’est vrai que pour une habituée du métro comme moi, la notion des distances en voiture n’était pas vraiment une habitude. Bref, nous y étions. Je descendis de la voiture et regarda la plage devant nous. J’étais aux anges. Je n’avais pas mit les pieds dans le sable depuis une éternité. Je claqua la portière, et me dirigea immédiatement vers la plage.

- Qu’est-ce que tu fais?!

Je me retourna vers Danny. Il me regardait, attendant près de sa voiture.

- Je vais marcher un peu sur la plage!
- Tu ne veux pas qu’on passe d’abord à l’hôtel déposer nos affaires?
- On a tout notre temps pour ça. Et j’ai envie de mettre les pieds dans le sable!
- Alors j’avais raison pour le bac à sable, hein?! Tu ne peux pas t’en passer!

Je secouai la tête en riant et reprit mon chemin immédiatement sans l’attendre. Il me rejoignit rapidement et ensemble nous gagnâmes la plage. J’enlevai aussitôt mes chaussures, remonta mon pantalon sur mes mollets. Voilà, j’étais prête pour la pêche aux moules dans cette tenue!
Mais j’adorais ça. La sensation du sable sous mes pieds. J’étais comme une gamine devant son sapin de Noël. Il ne m’en fallait pas plus. C’était parfait.

- Rhoo... C’est génial! J’adore la plage! En fait c’est vraiment rapide de New York. On devrait venir plus souvent!
- C’est sûr que vu la vitesse à laquelle tu as conduis, ça peut être vite fait! D’ailleurs en parlant de ça, tu sais qu’il y a des limitations de vitesse?!
- Tu es en train de me dire que je conduis mal?
- Non. Tu conduis même très bien. Juste un peu... même beaucoup trop vite!
- Ah oui?! J’ai du avoir le pied un peu lourd... Et j’étais pressée d’arriver!
- J’ai remarqué!
- Allez viens, beau brun. J’ai envie de mettre les pieds dans l’eau!

Danny secoua la tête comme si il avait à faire à une môme infernale et me suivit alors que je le traînais par la main vers l’océan. A la première vague d’eau sur nos pieds, je laissa échapper un petit cri. Malgré les vingt cinq degrés de cette belle journée d’été indien, l’eau était assez froide. Danny, lui, se recula aussitôt.

- Tu as vraiment l’intention de te baigner là dedans?!!
- Bien sûr, Danny! Et toi aussi. Dès qu’on aura été se changer!
- Mon dieu... j’aurais mieux fait de me taire ce matin!
- C’est toi qui l’a voulu!
- Je sais...

Je me retourna en souriant vers l’océan et ferma les yeux. Tout était vraiment parfait en cet instant. Le soleil, cette douce chaleur, l’eau qui allait et venait sur mes pieds, le bruit des vagues, l’odeur de l’océan, la main de Danny dans la mienne... J’avais envie d’appuyer sur la touche pause d’une télécommande imaginaire et faire que cet instant ne se termine jamais. Il fallait que je grave ça dans ma mémoire.
Après quelques secondes, ses pieds probablement habitués à présent à la température de l’eau, Danny me rejoignit totalement et m’encercla de ses bras. Je rouvris les yeux et me retourne pour lui faire face. Il me souriait. Il me souriait avec ce même air si craquant. Ce même sourire qui avait volé mon coeur sans le moindre effort de longues semaines plus tôt.

- Tu es heureuse?
- Je ne pourrais pas être plus heureuse. Merci.
- La crise est passée?
- Quelle crise?!

A mon faux air innocent, il répondit par un baiser. J’avais l’impression d’être seule au monde avec lui. Il n’y avait plus rien d’autre autour de nous. Juste nous et l’océan. Si seulement, cela pouvait ne jamais s’arrêter.
Après quelques secondes, de baisers langoureux, des rires d’enfant m’arrachèrent à mon monde. Je me retournai alors dans leur direction, toujours dans les bras de Danny, et observait une fillette et un petit garçon jouait ensemble à sauter dans les vagues avec entrain. Ils étaient vraiment adorables. Ils avaient même de la chance de s’avoir. Je ne pouvais qu’imaginer.

- Ils sont chous, hein?
- Très. Ca te rappelle des souvenirs?
- Non... Je suis fille unique. Mes parents ont divorcé avant d’avoir eu le temps de faire un autre enfant.
- Tu le regrette?
- Qu’ils aient divorcés?! Ca ne me regarde pas. C’était leur vie.
- Non... De ne pas avoir eu de frère ou de soeur?
- ... Oui. J’en rêvais. Je n’aimais pas être seule quand j’étais petite.
- Parce que ça a changé?!
- Non! Je déteste toujours autant ça!

Je l’embrassai encore une fois et retournai à la contemplation des deux enfants. Ils étaient vraiment beaux tout les deux. Leurs parents devaient être bourrés de fierté et de bonheurs d’avoir deux si beaux enfants. Ca me laissait rêveuse. Je n’avais jamais connu de famille unie. Mais j’en rêvais. Cela faisait mourir de rire Joan quand nous parlions de nos possibles vies futures dans une dizaine ou vingtaine d’années. Mais j’en avais vraiment envie. Fonder une vraie famille. Me fixer définitivement quelques parts, avoir des enfants. Et malgré ce que me disait Joan, je ne voyais pas le problème de concilier une vie de famille avec mes envie de photographie. Quand on veut on peut! Voilà tout!

- A quoi tu penses?
- Rien... juste... juste que je me disais que j’aimerai bien, dans quelques années, être ici avec mes propres enfants... Tu trouve ça ridicule, hein?!

Il me sourit amusé mais secoua la tête.

- Non... Non, absolument pas. Je ne pensais pas que tu étais comme ça, c’est tout. Tu veux des enfants?!
- Oui. Je ne dis pas que j’en veux tout de suite. Mais j’aimerais bien. Un... ou plusieurs. J’ai envie de Noëls pleins de rires d’enfants, de repas animés, de... de fêtes d’écoles interminables mais qu’on trouve finalement géniales... et... et je vais m’arrêter là avant que tu me prennes pour une folle!
- Je trouve ça très chou.
- Ouais... Enfin, ça ne veut pas dire que je rêve de finir en femme au foyer parfaite! Ne plus jamais travailler?! Je crois que ça me rendrait dingue.
- Je n’en doute pas.
- Bref... je crois que je me suis un peu laissée emporter là. Ca doit être l’air de l’océan. Si on changeait de sujet?!

Danny me regardait toujours avec attention. Il me dévisageait même avec un air pensif. J’en avais des frissons. Je préférais vraiment changer de sujet. Que m’avait-il prit de lui parler d’enfants alors que nous nous connaissions seulement depuis un peu plus de trois mois. Il allait me prendre pour une folle furieuse qui cherchait à tout prix un homme pour qu’il lui fasse des mômes! Et ce n’était pas vraiment mon cas. Même si, l’idée de nous imaginer un jour, sur cette même plage, ensemble, avec des enfants... nos enfants, était une idée séduisante. Et merde!! Mais qu’est-ce que j’étais en train de faire là?! Je dérivais sérieusement! Non mais!

- Tu sais quoi?
- Non.
- Je crois que finalement, on ferait bien de se dépêcher de rejoindre cet hôtel pour louer enfin une chambre et que tu puisse réitérer tes exploits de ce matin! Oh! Et au cas, où tu aurais peur que ce que je viens de te dire puisse avoir un rapport avec le spitch débile que j’ai t”ai fait sur les enfants, ne crains rien. Je prends la pilule!
- Tu recommences!
- Quoi?
- A parler sans t’arrêter, sans respirer!
- Oh...
- Mais je suis d’accord pour rejoindre l’hôtel... et pour la suite aussi! Cet air marin, est vivifiant! Je me sens de taille!

Il me fit un de ses sourires pleins de sous entendus et m’entraîna vers la voiture. Ce week-end commençait décidément vraiment bien. Même avec mes dérives sorties de je ne sais où. Il s’annonçait bien. Très bien.

tres bien tout ca

vite vite une suite

pinaise, j'étais à fond dedans .. la plage, l'eau froide mais Danny qui me sourit ... nan, je voulais dire à Isabel bien sûr !!! Si seulement, cette méchante Esther pouvait se tenir loin d'eux ...

La suite stp

J’avais envie d’appuyer sur la touche pause d’une télécommande imaginaire et faire que cet instant ne se termine jamais. Il fallait que je grave ça dans ma mémoire.

Tu m'étonnes...

Tu sais que l'espace de quelques minutes tu m'as fait rêver?
j'étais complétement ailleurs...je crois que Danny, plus l'océan qui me manque terriblement sont les accords parfaits pour me faire divaguer...

Merci pour ce petit moment de bonheur...

Rhooo... Magic, c'est pô bien! Il faut travailler! Pas de mortadelle qui tienne! Voilà ça c'était la version officielle Laughing La mortadelle que je suis ne peut te dire qu'un "je comprends, je comprends...".
Bref, voilà une suite.

Je sais c'est pôôô bien mais... après ça je ne tiens plus, il ne me reste plus qu'à aller faire de jolis rêves...

Le droit de la famille attendra demain...



Merci beaucoup...

Vraiment adorables ces 2 là !!! J'ai envie que ça reste comme ça mais je sens le cyclone Esther arriver ....

c'es trop mignon! et Danny!!!!!!!!! ca, ça fait vraiment rêvé...

Allez, ce soir j'étais inspirée. Donc je poste mon dernier bout écrit! Du coup j'ai plus rien pour demain... Mais tant pis!


Danny referma la portière de sa voiture et la verrouilla. Il avait en mains leurs deux sacs de voyages et n’avait plus qu’à rejoindre Isabel dans le hall de l’hôtel. Il lui avait laissé le soin de réserver leur chambre et lui avait confié sa carte bleue. Elle lui avait dit en riant, qu’il n’aurait peut être pas due. Une femme et une carte bleue, ça ne faisait jamais le bonheur d’un compte en banque. Mais il s’agissait de leur week-end. Il s’en foutait. Elle pouvait louer la chambre la plus chère, ça lui importait peu. Ils étaient là ensemble, sans soucis. C’était ça qui importait. C’était tout simple. Plus il passait du temps avec elle, plus il en découvrait à son sujet, plus il se sentait fondre. Il aimait tout chez elle. Même ses défauts les plus fatiguant. Il ne pouvait pas, il ne voulait pas imaginer qu’un jour elle pourrait ne plus faire partie de sa vie. Que leur relation puisse ne pas fonctionner, qu’ils se réveillent un matin en se rendant compte qu’ils n’étaient pas fait pour être ensemble. Il ne pouvait pas le concevoir. Il était amoureux d’elle et il ne voulait pas que ça s’arrête. Elena avait été un gros échec. Un flop total. Il avait voulu y croire alors qu’il n’avait même pas le quart des sentiments qu’il avait pour Isabel. Et au fond il avait toujours su que ça ne fonctionnerait pas. Elena était trop rigide, trop intransigeante sur certains points. Il n’y avait aucune surprise dans leur couple. Au fond, il s’était même ennuyé avec elle. Mais avec Isabel, c’était tout le contraire. Et la preuve la plus flagrante de l’attachement qu’il avait pour elle était peut être qu’il soit retourné la chercher alors qu’elle avait tenté de l’écarter de sa vie. En temps normal, il aurait lâché l’affaire. Il l’aurait oublié et serait passé à autre chose. Bref, dehors Isabel et bon vent. Mais non. Il n’avait pas pu. C’est tout. Il ferait tout pour qu’elle fasse partie de sa vie le plus longtemps possible.
Avec impatience, il regagna donc le petit hôtel qu’ils avaient choisi, à deux pas de la plage. Il entra dans le chaleureux hall d’entrée et chercha Isabel du regard. Il la repéra aussitôt. Toujours à l’accueil et discutant avec... avec un réceptionniste.
Il se dirigea aussitôt dans leur direction, bien décidé à casser le plan drague de ce petit merdeux qui semblait prêt à tout faire pour se mettre la jeune femme dans la poche à grand renfort de sourires ultra bright et d’oeillades charmeuses. Et puis quoi encore!!!

- Hey?

Isabel tourna la tête vers lui et lui sourit. Il se posa près d’elle aussitôt et jeta un coup d’oeil assassin au dragueur à deux ronds derrière son comptoir.

- J’ai nos affaires. C’est bon? Tu as réservé une chambre?
- Non.
- Non.
- En fait, Eric me disait...
- Eric?!
- C’est moi.

Danny se retourna vers le standardiste et serra les dents pour ne pas balancer une bonne vieille vacherie.

- Non. Je t’attendais car visiblement, il leur reste des chambres... euh normales mais avec vue sur la ville. Mais il leur reste aussi...

Elle s’arrêta quelques secondes et lui sourit malicieusement. Bon sang, ce sourire...

- ... il leur reste aussi une suite. Une suite qui donne directement sur la plage. Je préférais t’attendre vu que c’est toi qui paye!
- Je vois.

Il jeta un nouveau coup d’oeil au réceptionniste qui les écoutait avec attention, visiblement déçu de voir que la concurrence était plus que rude. A priori, il n’avait pas imaginé dépenser une fortune juste pour une chambre d’hôtel. Mais après tout... Et puis, rien que pour le plaisir de faire mal à l’égo de ce Eric, il avait envie de prendre cette suite. Et si en plus cela pouvait faire plaisir à Isabel...

- On va prendre la suite! En plus, j’imagine que le lit doit y être encore plus confortable que dans les chambres simples!

Il attrapa la carte bleue des mains d’Isabel et la tendit au réceptionniste avec un sourire ironique. Il enlaça ensuite la jeune femme et attendit ainsi qu’on leur donne la clé afin de pouvoir enfin se retrouver seuls. Deux minutes plus tard, le réceptionniste leur redonna la carte bleue et Danny entraîna aussitôt Isabel vers les ascenseurs. Il avait à peine prononcer un merci au jeune homme et s’en foutait royalement.
Dès que les portes se refermèrent sur eux, Isabel se tourna vers lui, et le regarda les yeux luisant de moquerie.

- Quoi?
- Tu aurais pu être un peu plus aimable avec le réceptionniste.
- Je n’étais pas mal aimable!
- Et en plus tu es de mauvaise foi!
- Non. C’est faux.

Isabel rit cette fois plus ouvertement et se serra contre lui pour un baiser langoureux.

- Bon... c’est vrai... je lui aurais bien fait ravaler son sourire!
- Parce qu’il était sympa avec moi?
- Sympa?! Il te draguait, oui!
- Et alors? Tu crois vraiment que ça m’intéresse?! Crois moi, tout ce qui me traverse l’esprit en ce moment, c’est ce qu’on va bien pouvoir faire dans cette suite!

Elle le regarda avec séduction et se mordit le coin de la lèvre dans une mimique des plus sexy. Ca y’est. Il craquait à nouveau. Une main en bas de son dos, il la serra un peu plus contre lui et la regarda avec envie. Il allait l’embrasser à nouveau quand le bip de l’ascenseur retentit et que les portes se rouvrirent. Isabel sourit avec amusement et se glissa vers l’extérieur en attrapant leur sacs. Il la suivit dans le couloir et la laissa ouvrir la porte de leur suite. Il la suivit à l’intérieur et commença à regarder autour de lui pour observer les lieux. Il semblait que la suite était très.... Et hop! Pas le temps de regarder. Isabel avait lâché les sacs bruyamment et venait de le pousser contre le mur pour l’embrasser avidement, sans même lui laisser le temps de respirer. Il n’avait même plus le temps de chercher à comprendre ce qui lui arrivait. Isabel était collée contre lui, le débarrassant avec fougue de ses vêtements. Sans qu’il n’ait le temps de dire un mot, elle l’entraîna alors qu’il était déjà presque nue vers la chambre et le poussa sur le lit avec vigueur. Elle le regarda, allongé sur le lit, avec un sourire qu’il aurait classifié d’un genre “carnivore” et se dit qu’il était bien heureux d’être son plat de résistance. Il la regarda enlever son t-shirt et son jean rapidement avant qu’elle ne grimpe sur le lit, se couche sur lui et lui lance ce regard plein de promesses. Il n’y avait pas de discussion possible. Ce week-end débutait sous les meilleurs auspices. Il voulait bien que ça continue encore comme ça jusqu’au lendemain...

bien décidé à casser le plan drague de ce petit merdeux qui semblait prêt à tout faire pour se mettre la jeune femme dans la poche à grand renfort de sourires ultra bright et d’oeillades charmeuses.

A ce nievau là c'est plus de l'amour c'set de la rage ! Qu'ils en profitent un max parceque je sens que ça va pas durer !

Ils sont vraiment trop trop chous

Elle le regarda, allongé sur le lit, avec un sourire qu’il aurait classifié d’un genre “carnivore” et se dit qu’il était bien heureux d’être son plat de résistance.

Moi aussi z'en veux un miam miam
La suite stp c'est trop trop bien !!!
Perso, j'ai adoré surtout le passage sur la "rigide " Delgado trop trop fort !!!

excellent ce passage!! j'ai bien rigolé, Danny est vraiment accro!! le pauvre réceptionniste!
j'adore!

Ils me font rêver ces deux là

Mais j'ai peur aussi que ça ne dure pas pour eux .

C'est toujours auusi géant!!!

J'ai lu ta suite au travail que j'avais copié/collé ce matin...

Entre deux entretiens j'étais aux anges...

Merci...et puis un danny en mode jealous, j'adoooooooooore...

C'est qu'elle en profite en tous cas la Isabel... et je l'a comprend bien...

J'ai trop hate de lire la suite, même si j'ai très très très peur...que Esther soit de retour!!!

Bon j'espere que Gael et Jude version par effraction t'inspireront... et qu'on aura une suite rapidement...

Petite séance de rattrapage (je n'arrive pas à te suivre, tu écris trop vite - non, ce n'est pas un reproche ): superbe fic! Que les 2 tourtereaux profitent bien, parce que Esther va vouloir semer la m***, non?

Ouh là! Je m'absente quelques heures et il semble qu'il y ait plein de choses à lire! Chic! Alors avant d'y aller, voilà le passage du jour!



Les vagues. Alors que je me réveillais lentement au milieu du lit très confortable de la suite, les vagues furent la première chose que j’entendis. J’entendais ce bruit caractéristique de l’eau s’échouant sur la sable inlassablement et cela me donnait l’impression d’être au paradis. Je serrai alors un peu plus l’oreiller contre moi et refermai les yeux. Ca devait être une nouvelle belle matinée. Je sentais les rayons du soleil passait par la porte fenêtre entrouverte et se diffuser jusqu’au lit. Je me sentais vraiment bien. Comme dans un nuage cotonneux. Ce week-end était vraiment une énorme bouffée d’air frais.

- Salut, ma belle.

Au son de sa voix, je ne rouvris qu’un oeil et le regarda. Décidément, il fallait vraiment qu’il se réveille avant moi. Je le regardai une petite seconde et refermai l’oeil. J’étais encore très fatiguée.

- Je dors.
- Il est plus de neuf heures et demie. Tu ne veux pas qu’on aille se balader?
- Cette aprem. Pour le moment, laisse moi dormir!
- Tu sais qu’on doit repartir pour New York en fin de journée?
- Si tu continues sur cette voie, tu ne vas pas tarder à te manger un oreiller en colère. Cesse de jacasser et recouches toi. Et laisse moi dormir.
- Tu n’as pas assez dormi?!

Je laissai échapper un râle de frustration et me tournai de l’autre côté du lit, m’enfouissant sous les draps. Pourquoi ne pouvait-il pas me laisser dormir encore un peu?! Juste encore un peu. Je ne demandais pas plus. C’était de sa faute après tout. C’était à cause de lui que je m’étais endormie tard... ou plutôt tôt. Bref, qu’il assume un peu et me laisse roupiller. Nous étions en week-end tout de même!

- Je pensais aller prendre ma douche maintenant...
- Trop fort. Bonne douche!
- Lèves toi et viens avec moi!
- Si tu ne te tais pas tout de suite, tu peux faire une croix sur les câlins! Définitivement! Maintenant, laisse moi retourner à mes rêves!

Je remontai le drap jusqu’au dessus de mon crâne, mettant fin ainsi à toute négociation. Il ne m’aurait pas sur ce terrain là. J’étais bien trop décidée à prolonger un peu ma nuit. Et le son des vagues allant et venant me berçaient doucement et me replongeaient doucement dans un doux sommeil. Je sentis Danny près de moi lâcher l’affaire et quitter le lit. C’était bon. Je pouvais dormir. Enfin...

- Ton portable sonne, Isabel.

Et merde! J’avais la guigne ce matin. Il n’y avait pas d’autre explication. Qui pouvait bien m’appeler à cette heure un dimanche matin.

- Tu ne veux pas répondre?

Agacée, je sortis la tête de dessous les draps et jeta un oeil peu avenant vers la commode où se trouvait mon portable. Il était hors de question que je sorte de ce lit. Je végétais, zut!

- Tu n’as qu’à regarder qui sait!

Danny sourit et attrapa le portable pour voir le numéro qui s’y affichait.

- C’est ton amie Joan!

Joan! Mais qu’est-ce qui lui prenait de m’appeler à cette heure. J’allais la tuer, c’était définitif. Mais seulement une fois que j’aurais enfin pu finir ma grasse matinée.

- Tu ne veux pas répondre?
- Non. Elle laissera un message...

Les sonneries s’arrêtèrent à mon plus grand soulagement et je replongeai sous les draps. Enfin tranquille. Et... Non! Bon sang! J’allais la tuer. Pourquoi rappelait-elle au lieu de juste laisser un satané message sur ce satané portable que bien sûr je n’avais pas pensé à éteindre! Merde!

- C’est encore elle.

Enervée au plus haut point, je m’assit avec lourdeur dans le lit et tendit la main pour que Danny me donne le portable. Il ne fallait pas qu’on espère de moi bonne humeur et amabilité maintenant. Alors que je décrochai, Danny me fit signe qu’il filait sous la douche. Tant mieux pour lui!

- Hey! Salut, Is...
- Je vais te tuer toi!!! On est dimanche matin! Il n’est même pas dix heures! Pourquoi tu as besoin de m’appeler maintenant?!!
- Oh! Toi, je t’ai réveillé!
- Sans blague!
- Oh et bien comme ça, ça t’évitera de passer ta journée à végéter. Trop dormir, ça ramollit!
- Vas au diable!
- Ah, j’adore t’avoir au réveil ma vieille! Tu es tellement adorable!
- Pourquoi tu m’appelles?
- Et bien, je me disais que ce n’était pas bon pour toi de rester toute seule chez toi à ruminer toute cette histoire et qu’il fallait te changer les idées!
- Merveilleux, mais...
- ... Et donc, quand j’ai apprit qu’une bande de beaux gosses de mon boulot organisait un barbecue aujourd’hui dans la baraque de l’un d’eux, je me suis dit “génial! De la bouffe, des beaux mecs et du soleil!”. Parfait pour nous! Qu’est-ce que tu en dis?
- J’en dis, non merci.
- Quoi?!! Ma vieille, tu vas me faire le plaisir de bouger ton joli petit cul de ce putain de lit, de te pomponer et d’être prête à onze heure et demie pour aller pêcher un peu de viande fraîche!!! Pas d’excuses possibles!
- Tu peux dire tout ce que tu veux, Joan. Ce sera non.
- Mais...
- ... Je ne suis pas chez moi là! Tu ne risque pas de me trouver à mon appart’!
- Pas chez toi?! Attends, bouges pas! Je me sers un café et tu me dis tout!

J’entendis Joan posait son téléphone et commençai à rire. Elle avait au moins le chic de m’avoir bien réveillé maintenant.

- C’est bon!!! Alors tu es où et pourquoi?!!
- Je suis à Montauk.

- Mon... quoi?!!
- Montauk. Long Island! Pas très loin d’ici quoi!
- Ok. Montauk... et qu’est-ce que tu fous à Montauk?!!
- J’y passe le week-end... avec Danny.

Je l’entendis s’étouffer à l’autre bout du fil avec une gorgée de café et attendit qu’elle se reprenne.

- J’ai bien entendu là?!
- Oui.
- Danny?!
- Oui.
- Ok... Et qu’est-ce que tu fous avec Danny?! Je croyais que tu ne voulais plus jamais revoir ton petit chou?!
- Il était sur mon pallier... vendredi soir, à mon retour du boulot.
- Et?!!
- Et il m’a dit qu’il ne voulait pas qu’on arrête...
- Tu lui as dit la vérité?!
- Non. J’ai essayé, mais... mais il m’a dit qu’on avait tous nos secrets et que ça n’avait aucune importance.
- Donc tu n’as rien dit et tu es retombée dans ses bras aussi sec?!
- Oui... quelque chose comme ça...
- Et plus de crise de conscience?
- Il m’a dit qu’il m’aimait. Enfin il la redit...
- Et donc ça y’est?! Tu nous refait un remake de la vie en rose?!
- Quoi?!
- Ecoutes, rien qu’à ta voix je le sens. Tu es sur ton petit nuage, totalement inconsciente et heureuse. Bref tu es amoureuse!
- Et bien... oui... oui. Et alors? C’est mal?!!
- Non. Juste que... avec toute cette histoire, tu ferais mieux de...
- ... Cette histoire c’est du passé. C’est terminé, oublié. Fin. Il n’a pas besoin de savoir et moi je peux très bien oublier ça. Ca ne compte pas.
- Et Esther?
- Quoi Esther?
- Tu n’as pas peur qu’elle mette son nez là dedans?!
- Je ne crois pas qu’elle le ferait! Elle va se trouver un nouveau jouet!
- ...
- Quoi, Joan?! Tu trouve que j’ai tort?! Je n’ai pas le droit d’être enfin un peu heureuse avec quelqu’un qui m’aime autant que moi je l’aime?! C’est si mal que ça?!!
- Mais non... Ce n’est pas ça. Mais, j’ai juste peur que...
- Que quoi?!
- Si un jour, il découvre la vérité, Iz, il... Ecoutes, je suis heureuse pour toi. Je ne veux pas te voir malheureuse encore une fois, comme tu as pu l’être à cause d’Adrien, c’est tout.
- Adrien était un enfoiré! C’est différent. Et... et je ne me suis jamais sentit aussi bien avec lui qu’avec Danny. Tu comprends? J’ai juste envie de profiter pour une fois. Je me sens bien. je ne veux pas que ça s’arrête.
- Oui... je comprends très bien...

Je l’entendis soupirer et avaler une nouvelle gorgée de café.
- Bon. Alors tu passes un week-end merveilleux au moins, j’espère?
- Mieux que ça!
- Ok, ok! J’ai pigé. Epargne moi juste le couplet sur à quel point la vie peut être belle et le monde merveilleux! Les bons sentiments ça me file la nausée!
- Très bien. Oh, et désolée pour ton barbecue beaux gosses!
- Aucun problème, ça ne me laissera que plus de choix juste pour moi! Et qui sait, je vais peut être trouver mon propre petit chou!
- Juste un?!!
- Je ne relevérai pas cette allusion et ajouterai juste un: “passe un bon dimanche dans ton joli monde tout rose”! On se voit toujours mardi?
- Bien sûr!
- Alors ciao! Oh, et j’espère que vous prenez un peu vos précautions. Pas la peine que tu te retrouves avec un marmot sur les bras dans quelques mois!!
- Oui, maman! Ne t’inquiète pas pour moi!
- Très bien. Bonne journée!

Je raccrochai et me laissai retomber contre l’oreiller. Mais je ne pouvais plus dormir maintenant. Impossible. J’étais trop bien réveillée. Ne me restais plus qu’à rejoindre la salle de bain aussi et profiter au maximum de ce dimanche. Et tant pis si j’avais viré dans le rose bonbon. Une fois de temps en temps, ça ne faisait pas de mal! Maintenant il y avait toujours le bonbon le plus délicieux qui soit qui m’attendait sous la douche. Ca avait du bon le rose!

génial ce bout !
J'adorerais aller sous la douche moi aussi !!!


encore un nbout ?

Théana a écrit:génial ce bout !
J'adorerais aller sous la douche moi aussi !!!


encore un nbout ?

Ah ba étant donné que j'ai plus d'avance, si j'en remets un c'est pas avant que je l'ai écrit (ça c'est logique!!!), donc pas avant une petite heure...

Maintenant il y avait toujours le bonbon le plus délicieux qui soit qui m’attendait sous la douche.

tu m'étonnes ! On peut le croquer ou même l'avaler....le bonbon je parle bande de cochonnes !
Elle me fait rire Isabel, on dirait moi le matin quand on m'empêche de dormir !
Une tite suite ?

tu m'étonnes ! On peut le croquer ou même l'avaler....le bonbon je parle bande de cochonnes

entre ces deux étapes, tu en as oubliée une

Je sais mais je voulais pas la mettre...so choking pour les jeunes gens qui traînent ici ! Après on va me traîter d'obsèdée !

je comprend pas


en tout cas j'attend la suite !!!

l'humeur de chien d'Isabel au réveil !!! Trop fort !!! un vrai régal !!!
J'ai adoré ce passage avec une Joan égale à elle-même j'irai bien à son barbecue moi
Pis elle en a de la chance Isabel d'avoir un bonbon qui l'attende sous la douche

-Et Esther?
- Quoi Esther?
- Tu n’as pas peur qu’elle mette son nez là dedans?!
- Je ne crois pas qu’elle le ferait! Elle va se trouver un nouveau jouet!

J'ai bien peur que non malheureusement

Vivement la suite !!!

Théana a écrit:

tu m'étonnes ! On peut le croquer ou même l'avaler....le bonbon je parle bande de cochonnes

entre ces deux étapes, tu en as oubliée une

Mais je vois qu'on se déchaine par ici! Non mais... Tout de suites les allusions coquines... rhalala, je vous jusre!



Il avait découvert une chose ce dimanche matin. Une chose capitale. Une chose qui lui serait très utile de savoir pour la suite au sujet d’Isabel. Elle était tout ce qu’il y a de plus soupe au lait lorsqu’elle était fatiguée et qu’on la réveiller. Et encore. Il était certain qu’il n’avait vu qu’une version soft. Cela le faisait rire. Il avait même trouvé ça très drôle. Cet air bougon et mal léché, il trouvait ça adorable. Et puis, une fois bien réveillée, Isabel redevenait des plus charmantes. L’épisode de la douche, avait fait bien plus que lui confirmer. Un délice. Comme ce week-end tout entier. Comme elle. Comme sa vie en ce moment.
Mais pour le moment il sentait que son si délicieux week-end allait se refroidir quelque peut et il n’avait pas vraiment envie de se jeter à l’eau. Mais alors vraiment pas.

- Allez, Danny! Viens!

Il était près de quatorze heures. Après un léger déjeuner, Isabel l’avait trainé sur la plage. Il s’était bien accommodé de ce bain de soleil. D’ailleurs aussi tard dans la saison c’était assez étrange d’avoir encore un aussi beau temps. Mais ça ce n’était pas ce qui lui posait problème. Le problème était qu’Isabel se croyait vraiment en été. Et comme par une journée d’été chaude et ensoleillée elle voulait le traîner dans l’eau. Hors de question. Il avait bien vu la veille que l’eau était loin d’être accueillante. Et il n’avait aucune envie d’aller se geler.
Avec fermeté, il la regarda et lui redit à nouveau non. Isabel posa ses mains sur ses hanches et le regarda désespérée par son attitude. Elle insista. Le contraire aurait était étonnant.

- Ne fais pas ta fillette, allez!
- Hors de question! L’eau doit être glaciale!

Isabel secoua la tête en riant et le laissa en plan. Elle courut et se jeta à l’eau rapidement. Elle disparue un instant sous l’eau avant de réapparaître. Il entendit un petit cri. L’eau était froide. Il l’avait prévenu.

- Allez, Danny! Viens!

Elle lui fit signe de la rejoindre. Il fit non de la tête. Elle le traita de trouillard. Il haussa les épaules.
Au bout de quelques minutes et un peu de chantage affectif plus tard, Danny céda. Il courut à son tour et se jeta à l’eau. Il serra les dents. L’eau était plus que froide. La prochaine fois il l’emmènerait en vacances au soleil. Isabel le regarda arriver jusqu’à elle avec un sourire moqueur.

- Et bien, il t’as fallu du temps! Et moi qui te prenait pour un vrai mec!

Il lui envoya de l’eau à la figure et elle n’en rit que de plus belle. Elle se foutait belle et bien de sa gueule. Il se dépêcha de la rattraper et l’enlaça aussi sec pour l’empêcher de bouger.

- Tu as fini de te foutre de ma gueule?!
- Je ne sais pas! C’est tellement drôle!
- Bien, vas y! Je t’en pris!
- Rhoo, pauvre petit chou! Martyrisé par une horrible femme!

Isabel passa ses bras trempés autour de son cou et déposa un petit baiser sur ses lèvres.

- Je ne te le fais pas dire!
- Hum... pauvre, pauvre Danny.

Elle l’embrassa encore. Etrangement, il ne sentait absolument plus le froid de l’eau. Il profitait juste de cette magnifique journée de fin de septembre, dans l’eau, Isabel dans ses bras. C’était parfait. Il ne demandait pas plus. Alors il continua à l’embrasser encore. Longuement, sensuellement. De toute façon, il pouvait bien se le permettre. La plage était quasi déserte.

- Il va falloir que tu arrête de m’embrasser comme ça, Danny.
- Et pourquoi?
- Parce que je commence à avoir très envie de toi. Et que si tu continues comme ça, il faudra que tu me fasse l’amour sur cette plage!
- Notre chambre donne sur la plage!
- Oui, mais le temps de la rejoindre... ça va être trop long!
- Tu es si pressée?
- Non. J’ai juste très envie de toi.

Joignant à ses paroles, une démonstration, Isabel se serra un peu plus contre lui et l’embrassa longuement.

- Ok. Je suis convaincue! On y va?!

Elle rit de bon coeur dans ses bras et ébouriffa ses cheveux d’une main. Et puis soudain, elle reposa un regard très sérieux sur lui.

- Je voulais te dire...
- Je t’écoute.
- Promets moi quelque chose.
- Tout ce que tu veux.
- N’oublie jamais, ne doute jamais, jamais, que je t’aime. Que je t’aime vraiment. Quoi qui se passe, promets moi de ne pas oublier.
- Bien sûr...
- ... Promets le, Danny.
- Je te le promets... Croix de bois, croix de fer...

Un nouvel éclat de rire accompagna le coup dans l’épaule qu’elle venait de lui balancer.

- Tu es d’une délicatesse à toute épreuve!
- Bonne baignade, Danny!

Elle le poussa en arrière dans l’eau. Le temps qu’il se relève, elle regagnait déjà le plage. Il se précipita immédiatement à sa suite. Une fois hors de l’eau, il courut et la rattrapa du mieux qu’il put. Il n’aurait jamais cru qu’elle pouvait courir aussi vite. Il la bloqua, embrassa sa nuque trempée.

- Je n’ai pas oublié qu’il y a deux minutes tu disais avoir envie de faire l’amour!
- Hum...
- Mais pas sur cette plage!
- Je te croyais vraiment plus aventurier!
- Et moi je suis sûr que le petit couple de vieux là bas sur le banc, apprécierait le spectacle! Et à ce que je sache, tu n’as pas encore des tendances exhibitionnistes!
- Très bien alors on se dépêche!

En vitesse, ils ramassèrent leurs affaires et se dépêchèrent de rejoindre l’hôtel. Après tout il ne leur restait que quelques petites heures avant de devoir repartir pour New York et retourner à leurs vies, alors il fallait bien qu’ils en profitent un peu.

j'adore !!!!


et elle à raison sur une plage c''est pas si top q'uon croit, le sable ça gratte !!!!!!