Un contre temps facheux (complète)
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Re: Un contre temps facheux (complète)
et ben je dirais aie aie aie !!!!!
et aussi une suite ?
et aussi une suite ?
Théana- Président des USA
- Nombre de messages : 9841
Localisation : sous la couette, de préférence ...
Date d'inscription : 08/10/2006
Re: Un contre temps facheux (complète)
Bureaux du FBI, Manhattan, Samedi, 5h30.
Danny faisait les cents pas devant la machine à café, attendant nerveusement que son café finisse de couler. Peut être le dixième depuis deux heures. Mais c'était la seule méthode qui lui permettait de rester suffisamment éveillé. Même si cela influait fortement sur ses nerfs.
Toute la nuit, il avait bataillé pour obtenir des informations utiles, mais il ne pouvait arriver qu'à un constat. Tant que le libraire ne serait pas réveillé, il ne saurait pas ce qui était arrivé à Marisa. Et pour le moment, il n'y avait toujours pas de nouveau de ce point de vue là.
Il avait appelé toutes les heures et à chaque fois pour recevoir la même réponse. Son état était stable, ses jours n'étaient pas en danger, mais il n'était toujours pas réveillé.
Il avait du faire avec ça, sans parler du père de Marisa qui soudainement avait décidé de s'inquiéter pour sa fille. C'était bien la première fois depuis qu'il connaissait Marisa qu'il avait vu son père vraiment inquiet pour quelque chose et perde un peu de sa superbe.
Et si il s'était toujours bien entendu avec Ed Thomson, devoir gérer cette soudaine crise paternelle n'était pas vraiment ce dont il avait besoin. Surtout qu'il ne savait pas où était sa fille... Alors rassurer dans ces conditions...
- C'est le père de Marisa Thomson qui vient de partir?!
Danny sortit de ses pensée alors que Samantha arrivait pour se servir aussi un café.
- Hein? euh.. ouais, c'est lui.
- Et bien! Pour son âge, il est encore plus que séduisant!
A cette remarque Danny sortit définitivement de ses pensées et regarda sa collègue avec amusement.
- Il a cinquante six ans Sam!
- Oui. Et alors? Ce n'est qu'une constatation! Ne sois pas jaloux. Peut être qu'à son âge tu auras autant de charme!
- J'avais oublié que tu préférais les homme mûrs!
- Très drôle, Danny!
Elle attrapa son café et en but une gorgée avant de reprendre la conversation avec un regard curieux.
- Alors? Toi et cette fille, vous...
- Non. Définitivement non! Je l'ai dit à Jack, à Martin aussi. Marisa n'est qu'une amie! Il ne s'est jamais rien passé de sexuel entre nous! Pas comme toi et Jack!
Sam se contenta de hausser les épaules.
- Par contre, entre elle et Martin... Je suis sûre qu'elle lui ferait beaucoup de bien. Il a l'air tellement tristounet en ce moment!
Cette fois le regard amusé se transforma en un regard de tueuse. Visiblement l'idée ne lui plaisait pas. Il s'en amusa.
- En même temps, c'est un peu compromis étant donné qu'elle a disparu et qu'on a pas la moindre trace d'elle. Pas de quoi sortir l'alarme ma belle! En attendant, il faut que je m'y remette!
Il attrapa sa tasse de café et reprit le chemin de son bureau. Comme depuis quelques heures il allait continuer à épelucher la vie de ce libraire en espérant y trouver quelque chose de louche. Parce que Jack avait beau estimer qu'il fallait vérifier toutes les hypothèses, lui savait que rien ne servait de fouiller du côté de Marisa.
Il lui était arrivé quelque chose dans cette boutique, et cela avait quelque chose à voir avec leur comateux, point.
*
Un dernier coup d'oeil dans le vieux miroir. Elle avait déjà l'air un peu mieux, mais elle aurait surtout eu besoin de repos, de vêtements frais et d'une longue et bonne douche. Mais il ne fallait pas rêver. Elle avait déjà pu se rafraîchir, c'était déjà beaucoup vu sa situation.
Sans envie et sans la moindre idée de comment s'en sortir, Marisa ressortit des toilettes et regagna la salle déserte du restaurant. Sur son passage, elle croisa la tenancière. Celle-ci lui fit un large sourire et lui annonça avec bonne humeur qu'un café chaud l'attendait.
Marisa aurait voulu lui faire comprendre, l'appelait au secours d'un regard désespéré. Mais Kenny la surveillait d'un oeil noir à l'autre bout de la salle. L'avertissement dans ses yeux était clair. Il valait mieux qu'elle évite... Elle répondit alors d'un sourire crispé à la vieille femme qui sembla s'en satisfaire et s'éloigna.
Sans envie, elle reprit donc son chemin vers la table des deux hommes. Kenny se leva immédiatement, lui indiquant de s'asseoir entre lui et la fenêtre. Marisa le regarda sans tendresse et s'exécuta.
- Tu ferais bien de boire ton café rapidement "mon coeur", avant qu'il ne refroidisse.
- Tu peux t'étouffer avec, connard!
- Quoi? Tu n'aimes pas le café, ... Marisa?
Surprise, Marisa le fixa sans comprendre. Kenny se mit à rire de nouveau, fier de son effet de surprise avant qu'elle ne comprenne. Dans ses mains, il tenait son portefeuille ouvert et jouait avec sa carte d'identité. Elle avait totalement oublié le fait qu'il l'avait embarqué sans se débarrasser de son sac à main.
Elle lui lança un nouveau regard noir et se pencha sur son café.
Pendant quelques secondes elle sentit le regard pesant de Kenny sur elle avant que celui-ci ne réengage la conversation avec Ethan sur la route et le temps qu'il leur restait encore avant de rejoindre le Canada.
Marisa les ignora et se plongea dans ses pensées tout en sirotant son café. Le Canada était encore à au moins trois jours de voiture par les petites routes qu'ils empruntaient. Autant dire une éternité. Et elle était loin d'être sûre de pouvoir tenir tout de temps!
- Tu sais quoi, Ethan? Moi j'ai assez mangé pour maintenant! Pourquoi toi tu ne finirais pas tranquillement ton café et après tu nous commande de quoi bouffer pour la journée, pendant que moi et la demoiselle allons prendre l'air?!
Cette dernière phrase n'échappa pas à Marisa, et elle tourna la tête vers eux, le coeur se mettant à battre trop rapidement. Surtout pas ça...
- Kenny...
- Quoi?! J'ai bien le droit d'être un peu seul avec ma fiancée, hein?
Le regard vicelard qu'il posa sur elle la fit frissonner. Ce n'était que des paroles en l'air, se rassura t-elle. Il n'allait pas faire ça...
- Kenny, a...
- ... A tout à l'heure, Ethan! Laisse nous une dizaine de minutes ça devrait suffire!
Kenny se releva et attrapa Marisa par le poignet avec fermeté pour la forcer à le suivre.
- Je ne viendrais pas. Tu peux toujours crever!
- Ah non! C'est plutôt toi poupée qui va crever si tu ne me suis pas sans discuter! Et n'oublies pas notre charmante hôte! Il me suffit de sortir mon arme, et bye bye Madame Café! Tu ne voudrais pas avoir sa mort sur la conscience, hein?
Marisa tremblait de rage et de peur et mourrait d'envie de l'envoyer paître. Mais elle ne pouvait pas. Elle ne pouvait pas prendre le risque de voir ce malade tuer ces personnes sous ses yeux. Elle n'avait pas le choix.
Sans le vouloir, elle laissa Kenny la forcer à se lever et la serrer contre lui.
- T'inquiètes pas, on va bien s'amuser toi et moi, beauté.
Marisa serra les dents en sentant le souffle de son ravisseur près de son oreille. Si il continuait à la toucher comme ça, elle allait vomir. Et elle ne se gênerait pas pour le faire sur lui.
Un bras autour de sa taille, Kenny l'entraîna vers la sortie, se payant le culot de dire au revoir aux propriétaires du bar avec un large sourire.
Désespérée, Marisa tourna la tête vers Ethan, le suppliant de l'aider, de la sortir de cette situation cauchemardesque. Elle planta ses yeux dans son regard bleu et le supplia. Il soutint son regard quelques secondes avant de détourner les yeux vers l'autre côté de la salle. Sa dernière chance venait de s'envoler. Il la laissait en pâture à ce taré. Marisa ferma les yeux quelques secondes alors que Kenny l'entraînait dehors, où le soleil commençait tout juste à se lever.
Sans ménagements il la conduisit vers l'arrière du restaurant qui donnait sur la foret. Tout était désert. Personnes ne viendrait la secourir là. Mais elle était aussi libre d'essayer de se défendre sans risquer la vie de personne, à part la sienne.
Sans attendre plus longtemps, elle lui envoya un grand coup de coude dans le ventre. Kenny se plia un instant sous l'effet de la douleur, laissant le temps à Marisa de fuir. Elle se mit à courir, mais à peine au bout de quelques secondes elle sentit une main s'agripper à ses cheveux et la faire basculer en arrière.
- Tu ne vas nul part sale petite garce!!!
Une gifle magistrale l'envoya dans le décor. Elle sentit un liquide chaud couler de son nez et l'essuya du revers de la main avant que Kenny la relève de force et la colle contre un arbre, son arme braqué sur son front. Du sang coulait toujours de son nez, mais la seule chose qui la préoccupait était le revolver pointait sur sa tête et l'autre main de ce pervers qui venait de se poser sur sa poitrine. C'était insupportable, elle voulait hurler, réagir. Mais elle savait qu'au moindre mouvement de travers sa tête volerait en éclats...
Marisa ferma les yeux lorsqu'elle sentit les lèvres de Kenny sur son cou, alors que des larmes commençaient à couler sur ses joues.
- Stop... pitié... stop...
A ces derniers mots Kenny se mit à rire avant de laisser sa main glisser inexorablement plus bas. Marisa serra les dents encore plus. A ce stade, elle n'en supporterait pas plus. Elle préférait encore mourir que de continuer à sentir ce type contre elle. Oui, elle préférait ça...
Danny faisait les cents pas devant la machine à café, attendant nerveusement que son café finisse de couler. Peut être le dixième depuis deux heures. Mais c'était la seule méthode qui lui permettait de rester suffisamment éveillé. Même si cela influait fortement sur ses nerfs.
Toute la nuit, il avait bataillé pour obtenir des informations utiles, mais il ne pouvait arriver qu'à un constat. Tant que le libraire ne serait pas réveillé, il ne saurait pas ce qui était arrivé à Marisa. Et pour le moment, il n'y avait toujours pas de nouveau de ce point de vue là.
Il avait appelé toutes les heures et à chaque fois pour recevoir la même réponse. Son état était stable, ses jours n'étaient pas en danger, mais il n'était toujours pas réveillé.
Il avait du faire avec ça, sans parler du père de Marisa qui soudainement avait décidé de s'inquiéter pour sa fille. C'était bien la première fois depuis qu'il connaissait Marisa qu'il avait vu son père vraiment inquiet pour quelque chose et perde un peu de sa superbe.
Et si il s'était toujours bien entendu avec Ed Thomson, devoir gérer cette soudaine crise paternelle n'était pas vraiment ce dont il avait besoin. Surtout qu'il ne savait pas où était sa fille... Alors rassurer dans ces conditions...
- C'est le père de Marisa Thomson qui vient de partir?!
Danny sortit de ses pensée alors que Samantha arrivait pour se servir aussi un café.
- Hein? euh.. ouais, c'est lui.
- Et bien! Pour son âge, il est encore plus que séduisant!
A cette remarque Danny sortit définitivement de ses pensées et regarda sa collègue avec amusement.
- Il a cinquante six ans Sam!
- Oui. Et alors? Ce n'est qu'une constatation! Ne sois pas jaloux. Peut être qu'à son âge tu auras autant de charme!
- J'avais oublié que tu préférais les homme mûrs!
- Très drôle, Danny!
Elle attrapa son café et en but une gorgée avant de reprendre la conversation avec un regard curieux.
- Alors? Toi et cette fille, vous...
- Non. Définitivement non! Je l'ai dit à Jack, à Martin aussi. Marisa n'est qu'une amie! Il ne s'est jamais rien passé de sexuel entre nous! Pas comme toi et Jack!
Sam se contenta de hausser les épaules.
- Par contre, entre elle et Martin... Je suis sûre qu'elle lui ferait beaucoup de bien. Il a l'air tellement tristounet en ce moment!
Cette fois le regard amusé se transforma en un regard de tueuse. Visiblement l'idée ne lui plaisait pas. Il s'en amusa.
- En même temps, c'est un peu compromis étant donné qu'elle a disparu et qu'on a pas la moindre trace d'elle. Pas de quoi sortir l'alarme ma belle! En attendant, il faut que je m'y remette!
Il attrapa sa tasse de café et reprit le chemin de son bureau. Comme depuis quelques heures il allait continuer à épelucher la vie de ce libraire en espérant y trouver quelque chose de louche. Parce que Jack avait beau estimer qu'il fallait vérifier toutes les hypothèses, lui savait que rien ne servait de fouiller du côté de Marisa.
Il lui était arrivé quelque chose dans cette boutique, et cela avait quelque chose à voir avec leur comateux, point.
*
Un dernier coup d'oeil dans le vieux miroir. Elle avait déjà l'air un peu mieux, mais elle aurait surtout eu besoin de repos, de vêtements frais et d'une longue et bonne douche. Mais il ne fallait pas rêver. Elle avait déjà pu se rafraîchir, c'était déjà beaucoup vu sa situation.
Sans envie et sans la moindre idée de comment s'en sortir, Marisa ressortit des toilettes et regagna la salle déserte du restaurant. Sur son passage, elle croisa la tenancière. Celle-ci lui fit un large sourire et lui annonça avec bonne humeur qu'un café chaud l'attendait.
Marisa aurait voulu lui faire comprendre, l'appelait au secours d'un regard désespéré. Mais Kenny la surveillait d'un oeil noir à l'autre bout de la salle. L'avertissement dans ses yeux était clair. Il valait mieux qu'elle évite... Elle répondit alors d'un sourire crispé à la vieille femme qui sembla s'en satisfaire et s'éloigna.
Sans envie, elle reprit donc son chemin vers la table des deux hommes. Kenny se leva immédiatement, lui indiquant de s'asseoir entre lui et la fenêtre. Marisa le regarda sans tendresse et s'exécuta.
- Tu ferais bien de boire ton café rapidement "mon coeur", avant qu'il ne refroidisse.
- Tu peux t'étouffer avec, connard!
- Quoi? Tu n'aimes pas le café, ... Marisa?
Surprise, Marisa le fixa sans comprendre. Kenny se mit à rire de nouveau, fier de son effet de surprise avant qu'elle ne comprenne. Dans ses mains, il tenait son portefeuille ouvert et jouait avec sa carte d'identité. Elle avait totalement oublié le fait qu'il l'avait embarqué sans se débarrasser de son sac à main.
Elle lui lança un nouveau regard noir et se pencha sur son café.
Pendant quelques secondes elle sentit le regard pesant de Kenny sur elle avant que celui-ci ne réengage la conversation avec Ethan sur la route et le temps qu'il leur restait encore avant de rejoindre le Canada.
Marisa les ignora et se plongea dans ses pensées tout en sirotant son café. Le Canada était encore à au moins trois jours de voiture par les petites routes qu'ils empruntaient. Autant dire une éternité. Et elle était loin d'être sûre de pouvoir tenir tout de temps!
- Tu sais quoi, Ethan? Moi j'ai assez mangé pour maintenant! Pourquoi toi tu ne finirais pas tranquillement ton café et après tu nous commande de quoi bouffer pour la journée, pendant que moi et la demoiselle allons prendre l'air?!
Cette dernière phrase n'échappa pas à Marisa, et elle tourna la tête vers eux, le coeur se mettant à battre trop rapidement. Surtout pas ça...
- Kenny...
- Quoi?! J'ai bien le droit d'être un peu seul avec ma fiancée, hein?
Le regard vicelard qu'il posa sur elle la fit frissonner. Ce n'était que des paroles en l'air, se rassura t-elle. Il n'allait pas faire ça...
- Kenny, a...
- ... A tout à l'heure, Ethan! Laisse nous une dizaine de minutes ça devrait suffire!
Kenny se releva et attrapa Marisa par le poignet avec fermeté pour la forcer à le suivre.
- Je ne viendrais pas. Tu peux toujours crever!
- Ah non! C'est plutôt toi poupée qui va crever si tu ne me suis pas sans discuter! Et n'oublies pas notre charmante hôte! Il me suffit de sortir mon arme, et bye bye Madame Café! Tu ne voudrais pas avoir sa mort sur la conscience, hein?
Marisa tremblait de rage et de peur et mourrait d'envie de l'envoyer paître. Mais elle ne pouvait pas. Elle ne pouvait pas prendre le risque de voir ce malade tuer ces personnes sous ses yeux. Elle n'avait pas le choix.
Sans le vouloir, elle laissa Kenny la forcer à se lever et la serrer contre lui.
- T'inquiètes pas, on va bien s'amuser toi et moi, beauté.
Marisa serra les dents en sentant le souffle de son ravisseur près de son oreille. Si il continuait à la toucher comme ça, elle allait vomir. Et elle ne se gênerait pas pour le faire sur lui.
Un bras autour de sa taille, Kenny l'entraîna vers la sortie, se payant le culot de dire au revoir aux propriétaires du bar avec un large sourire.
Désespérée, Marisa tourna la tête vers Ethan, le suppliant de l'aider, de la sortir de cette situation cauchemardesque. Elle planta ses yeux dans son regard bleu et le supplia. Il soutint son regard quelques secondes avant de détourner les yeux vers l'autre côté de la salle. Sa dernière chance venait de s'envoler. Il la laissait en pâture à ce taré. Marisa ferma les yeux quelques secondes alors que Kenny l'entraînait dehors, où le soleil commençait tout juste à se lever.
Sans ménagements il la conduisit vers l'arrière du restaurant qui donnait sur la foret. Tout était désert. Personnes ne viendrait la secourir là. Mais elle était aussi libre d'essayer de se défendre sans risquer la vie de personne, à part la sienne.
Sans attendre plus longtemps, elle lui envoya un grand coup de coude dans le ventre. Kenny se plia un instant sous l'effet de la douleur, laissant le temps à Marisa de fuir. Elle se mit à courir, mais à peine au bout de quelques secondes elle sentit une main s'agripper à ses cheveux et la faire basculer en arrière.
- Tu ne vas nul part sale petite garce!!!
Une gifle magistrale l'envoya dans le décor. Elle sentit un liquide chaud couler de son nez et l'essuya du revers de la main avant que Kenny la relève de force et la colle contre un arbre, son arme braqué sur son front. Du sang coulait toujours de son nez, mais la seule chose qui la préoccupait était le revolver pointait sur sa tête et l'autre main de ce pervers qui venait de se poser sur sa poitrine. C'était insupportable, elle voulait hurler, réagir. Mais elle savait qu'au moindre mouvement de travers sa tête volerait en éclats...
Marisa ferma les yeux lorsqu'elle sentit les lèvres de Kenny sur son cou, alors que des larmes commençaient à couler sur ses joues.
- Stop... pitié... stop...
A ces derniers mots Kenny se mit à rire avant de laisser sa main glisser inexorablement plus bas. Marisa serra les dents encore plus. A ce stade, elle n'en supporterait pas plus. Elle préférait encore mourir que de continuer à sentir ce type contre elle. Oui, elle préférait ça...
pativore- Président des USA
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Localisation : Les pieds à Paris, la tête on ne sait où...
Date d'inscription : 25/09/2006
Re: Un contre temps facheux (complète)
pinaise, c'est dégoutant il me fout vraiment la gerbe ce type et pis Ethan qui bouge pas le ptit doigt me demande bien lequel des deux est pire
Sérieux, après les petites plaisanteries de Danny et Sam , ce passage fait froid dans le dos c'est super bien écrit
la suite stp
Sérieux, après les petites plaisanteries de Danny et Sam , ce passage fait froid dans le dos c'est super bien écrit
la suite stp
tweetie- Président des USA
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Date d'inscription : 04/09/2006
Re: Un contre temps facheux (complète)
Oh...je sens que je vais être malade...
Ah mais quel C******...
Yeark, horrible cette suite, toujours aussi bien écrit mais horrible quand même...
Tu m'a fichu la chair de poule, mais elle n'est pas morte, il ne lui ai rien arrivé...pas encore une? pas elle?
NON Non non...
Et puis le Ethan n'est pas si boulet?...il ne peut pas avoir ses yeux la et le laisser faire...
Une suite c'est impossible de ne pas avoir de suite après ça...
en passant Danny et Sam... Sam en mode killeuse géniale...
une suite...il en va de la survie de mon petit
Ah mais quel C******...
Yeark, horrible cette suite, toujours aussi bien écrit mais horrible quand même...
Tu m'a fichu la chair de poule, mais elle n'est pas morte, il ne lui ai rien arrivé...pas encore une? pas elle?
NON Non non...
Et puis le Ethan n'est pas si boulet?...il ne peut pas avoir ses yeux la et le laisser faire...
Une suite c'est impossible de ne pas avoir de suite après ça...
en passant Danny et Sam... Sam en mode killeuse géniale...
une suite...il en va de la survie de mon petit
Magic- Enquêtes internes
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Re: Un contre temps facheux (complète)
J'aimerais pas être dans ses chaussettes à la miss !
Y a que Ethan qui relève le niveau même si à la fin de cette suite, il passe pour un gros naze !
Ce Kenny me fait froid dans le dos et j'éspère juste qu'il ne va pas réussir à finir ce qu'il a commencé !
Y a que Ethan qui relève le niveau même si à la fin de cette suite, il passe pour un gros naze !
Ce Kenny me fait froid dans le dos et j'éspère juste qu'il ne va pas réussir à finir ce qu'il a commencé !
Re: Un contre temps facheux (complète)
Allez, un tout petit bout je sais, avant un un tout petit plus grand avant de partir bosser ou en rentrant on verra...
Danny donna un violent coup de poing sur son bureau. Il n'allait nul part, absolument nul part. Tout ça n'était qu'une grosse perte de temps. Il le savait et il en avait marre de faire semblant de chercher là où il n'y avait rien à chercher.
- C'est pas possible...
Nerveusement, le jeune agent se releva, alla se chercher un nouveau café alors qu'il venait tout juste de finir l'autre. Mais la caféïne était bien la seule chose qui arrivait encore à le calmer après toutes ces heures de recherches inutiles. Il se sentait totalement impuissant. Impuissant à trouver Marisa. Impuissant à l'aider alors qu'elle avait sûrement besoin d'aide...
Il aurait tellement préféré qu'elle se soit enfermée dans sa chambre d'hôtel en train de faire la gueule pour lui avoir poser un lapin. Oui, il aurait préféré eut avoir à ramper pour se faire pardonner plutôt que ça.
- Danny!
Il venait tout juste de remettre un pied dans l'open space quand Martin l'interpella. Sans attendre, il rejoignit son bureau et regarda son collègue avec espoir.
- Tu as quelque chose?
- J'ai eu la petite amie de John Riley, notre comateux, au téléphone. Et elle m'a dit que notre bonhomme avait un sérieux problème avec le jeux. Visiblement il fréquentait beaucoup une table privée de poker... et y perdait beaucoup d'argent!
- Un bon petit libraire bien sous tout rapport quoi!
- Hum...
- Et elle t'a donné une adresse?
- Ouais. Mais je doute qu'on trouve qui que se soit là bas à cinq heure et demie du matin!
Danny leva les yeux au ciel. Pourquoi? Pourquoi lui filer un espoir comme ça pour lui saboter aussitôt après. Ces tables n'étaient pas ouverte avant le début de soirée, aucune chance qu'ils y trouvent quelqu'un maintenant. Donc une bonne fausse piste qui ne leur suffirait que si ils ne l'avaient toujours pas retrouvé ce soir. Chose qu'il ne voulait surtout pas envisager.
- Je rappelle l'hôpital! Il va bien finir par se réveiller ce petit merdeux!
Martin sembla vouloir ajouter quelque chose, mais Danny était déjà partit. Sans attendre, mais sans vraiment y croire il recomposa pour la énième fois le numéro de l'hôpital.
- Oui... C'est l'agent Taylor. J'aurais aimé savoir si... ... Oui?... J'arrive tout de suite!
En moins de deux secondes, tout l'espoir et la motivation de Danny étaient revenus. Il attrapa sa veste et cria à l'intention de Martin.
- Marty, ramènes toi! Il s'est réveillé!
Martin eu à peine le temps de se lever de sa chaise que Danny avait déjà rejoint les ascenseurs, trépignant d'impatience. Il avait totalement oublié la peur, ou la fatigue. Ils allaient enfin avoir une réponse sur ce qui avait pu arriver à Marisa. Et surtout, dans quelles mains elle se trouvait...
Danny donna un violent coup de poing sur son bureau. Il n'allait nul part, absolument nul part. Tout ça n'était qu'une grosse perte de temps. Il le savait et il en avait marre de faire semblant de chercher là où il n'y avait rien à chercher.
- C'est pas possible...
Nerveusement, le jeune agent se releva, alla se chercher un nouveau café alors qu'il venait tout juste de finir l'autre. Mais la caféïne était bien la seule chose qui arrivait encore à le calmer après toutes ces heures de recherches inutiles. Il se sentait totalement impuissant. Impuissant à trouver Marisa. Impuissant à l'aider alors qu'elle avait sûrement besoin d'aide...
Il aurait tellement préféré qu'elle se soit enfermée dans sa chambre d'hôtel en train de faire la gueule pour lui avoir poser un lapin. Oui, il aurait préféré eut avoir à ramper pour se faire pardonner plutôt que ça.
- Danny!
Il venait tout juste de remettre un pied dans l'open space quand Martin l'interpella. Sans attendre, il rejoignit son bureau et regarda son collègue avec espoir.
- Tu as quelque chose?
- J'ai eu la petite amie de John Riley, notre comateux, au téléphone. Et elle m'a dit que notre bonhomme avait un sérieux problème avec le jeux. Visiblement il fréquentait beaucoup une table privée de poker... et y perdait beaucoup d'argent!
- Un bon petit libraire bien sous tout rapport quoi!
- Hum...
- Et elle t'a donné une adresse?
- Ouais. Mais je doute qu'on trouve qui que se soit là bas à cinq heure et demie du matin!
Danny leva les yeux au ciel. Pourquoi? Pourquoi lui filer un espoir comme ça pour lui saboter aussitôt après. Ces tables n'étaient pas ouverte avant le début de soirée, aucune chance qu'ils y trouvent quelqu'un maintenant. Donc une bonne fausse piste qui ne leur suffirait que si ils ne l'avaient toujours pas retrouvé ce soir. Chose qu'il ne voulait surtout pas envisager.
- Je rappelle l'hôpital! Il va bien finir par se réveiller ce petit merdeux!
Martin sembla vouloir ajouter quelque chose, mais Danny était déjà partit. Sans attendre, mais sans vraiment y croire il recomposa pour la énième fois le numéro de l'hôpital.
- Oui... C'est l'agent Taylor. J'aurais aimé savoir si... ... Oui?... J'arrive tout de suite!
En moins de deux secondes, tout l'espoir et la motivation de Danny étaient revenus. Il attrapa sa veste et cria à l'intention de Martin.
- Marty, ramènes toi! Il s'est réveillé!
Martin eu à peine le temps de se lever de sa chaise que Danny avait déjà rejoint les ascenseurs, trépignant d'impatience. Il avait totalement oublié la peur, ou la fatigue. Ils allaient enfin avoir une réponse sur ce qui avait pu arriver à Marisa. Et surtout, dans quelles mains elle se trouvait...
pativore- Président des USA
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Localisation : Les pieds à Paris, la tête on ne sait où...
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Re: Un contre temps facheux (complète)
Ouais c'est court mais au moins l'autre s'est réveillé !
La suite !
La suite !
Re: Un contre temps facheux (complète)
Holala, mais toutes vos suites sont déprimentes aujourd'hui
Mais l'autre est de retour on va peut-être en savoir plus!!!!!!
Une suite
Mais l'autre est de retour on va peut-être en savoir plus!!!!!!
Une suite
clara- Président des USA
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Age : 43
Localisation : sous la douche!
Date d'inscription : 21/08/2006
Re: Un contre temps facheux (complète)
Voilà la suite.
Chapitre Six: Et c'est reparti...
Quelque part au milieu de nul part, Samedi, 5h40
Sortir de son corps. Sortir de son corps pour ne plus sentir ce souffle immonde contre elle, cette main sur sa peau. Sortir de son corps pour ne pas penser à ce qui allait suivre, à ce qu'il allait lui faire. Marisa aurait tout donné en cet instant pour ne plus rien ressentir et ne plus penser... être morte.
Mais tout ce qu'elle arrivait à faire était pleurer, impuissante. Impuissante comme jamais elle ne s'était sentie auparavant. Sa vie venait de basculer en enfer et elle ne voyait plus de lueur d'espoir pas même minime. Tout allait se passer sans qu'elle ne puisse rien faire de plus.
Où était Danny? Que faisait la police? Est-ce qu'au moins on avait remarqué sa disparition? Est-ce que Danny avait comprit qu'il lui était arrivé quelque chose et avait enclenché le processus qui le mènerait jusqu'à elle? Jamais elle n'avait eu autant besoin de sa présence. Lui, son ami, celui qui savait la faire rire, qui l'avait si souvent rassuré, consolé, secoué quand il l'avait fallu... Mais là, il n'était pas là pour la protéger. Il n'était pas là pour empêcher ce type de la violer impunément...
Elle aurait tellement aimé sombrer dans le noir, l'inconscience... Ne plus sentir Kenny contre elle...
Et puis soudainement plus rien. Comme si le monde s'était arrêté. Elle ne sentait plus le métal froid de l'arme sur son front, ni la main de Kenny sur son corps... Elle ne savait pas si elle s'était évanouie ou si tout était fini. La seconde d'avant, elle avait entendu Kenny s'attaquer à la ceinture de son jean alors qu'elle pleurait et maintenant.... Juste ce bruit sourd de quelque chose qui tombe au sol et ce sons de feuilles mortes écrasées et cette voix grave... cette voix qui ressemblait tellement au salut.
- Hey... Hey!!
Tremblante, Marisa rouvrit les yeux. Elle ne comprenait plus rien mais avait la vague sensation d'avoir échappé au pire.
Ethan était là en face d'elle, tenant son arme à la main. Marisa baissa les yeux. Kenny était là, étendu au sol inconscient, face contre terre, incapable de lui faire du mal à présent...
Mais elle ne pouvait toujours pas bouger, elle n'y arrivait pas. Paralysée par la peur qu'elle avait ressentie.
Toujours bloquée, elle sentie Ethan la saisir par le poignet, fermement mais sans brusquerie. Trop perdue pour réagir, elle le laissa la reconduire jusqu'à la voiture et la faire asseoir du côté passager. Il lui mit un mouchoir dans la main et réattacha doucement son poignet à la portière à l'aide des menottes avant de repartir vers le bois.
Alors que la portière se refermait sur elle, Marisa restait le regard figé sur cet homme qui s'éloignait pour rejoindre Kenny. Qu'allait-il faire? Allait-il ramener Kenny?
Maintenant, elle ne pouvait plus le voir et de nouveau ces questions insoutenables... Qu'allait-il lui arriver maintenant? Qu'allait faire Ethan d'elle? Devait-elle avoir peur de lui?
Un marteau piqueur lui martelait les tempes et l'empêchait de résonner clairement. C'était insupportable. Mais elle avait trop conscience d'avoir échappé au pire pour en faire une montagne. Peu à peu elle reprit conscience de son nez qui saignait toujours. Elle pencha la tête en arrière et se servit du mouchoir qu'Ethan lui avait laissé pour essuyer le sang sur son visage.
Elle ne savait pas combien de temps s'était écoulé avant qu'Ethan ne rejoigne la voiture, se remette au volant et démarre sans un mot.
Elle l'ignora un certain temps, prenant le temps nécessaire pour se calmer et reprendre ses esprits. Et quand enfin le silence lui devint insoutenable, Marisa se tourna vers lui...
- Vous l'avez tué... Kenny, vous l'avez tué?
Ethan tourna la tête vers elle une seconde avant de reporter son attention sur la route.
- Non.
- ...
Marisa ne le quitta pas pour autant du regard, attendant une réponse un peu plus développée que celle qu'il venait de lui donner.
- Il est bien sonné. Il devrait comater un peu avant de se réveiller... et il lui faudra encore un peu de temps avant de réussir à sortir de sa cabane de jardin! Aucun risque qu'il nous rattrape... Et avec son argent en poche, je doute qu'il en ai envie.
Marisa respirait mieux à l'idée de savoir qu'elle ne serait plus confronté à ce type. Elle était pourtant étonnée de ce qu'il venait de lui dire. Elle avait bien remarquée que les deux hommes ne semblaient pas s'apprécier, mais de là à en finir comme ça... Et surtout, Ethan l'avait laissé derrière mais en lui laissant l'argent qui les avaient poussé à prendre la route. Ca, elle avait bien du mal à le comprendre dans la logique dans laquelle elle se trouvait.
En fait, il n'y avait pas à dire, ce type l'intriguait. Il ne réagissait jamais comme elle pensait le voir réagir. Et ça, ça pouvait aussi être très inquiétant. Il était beaucoup plus facile d'anticiper quand on connaissait son ennemi. Mais ce type était un mystère... Et même si son instinct lui disait qu'après tout ce qui venait de se passer, elle pouvait lui faire confiance, ne pas le craindre, elle préférait rester sur ses gardes...
A nouveau, elle se tourna vers lui et l'observa avec suspicion. Elle ne le comprenait pas et cela l'énervait.
- Pourquoi vous avez fait ça?
- Fait quoi?
- Pourquoi vous l'avez empêché de... de... me violer.
- ...
- Pourquoi?
- Peut être parce que je ne suis ni un violeur ni un assassin!
- Non, c'est vrai! Vous êtes un braqueur et un kidnappeur! C'est tellement mieux!
Elle n'avait pas lésiné sur les sarcasmes et elle guettait sa réaction. Ethan tourna de nouveau les yeux vers elle et la regarda froidement. A nouveau ce même regard perçant, et à nouveau cette difficulté pour Marisa de le soutenir.
- "Merci", ça vous écorcherez les lèvres?!! Mais peut être que j'aurais dû le laisser vous violer dans ce bois, hein?!
- Allez vous faire foutre!
- Du moment que vous la fermait jusqu'au Canada il n'y a pas de problèmes!!!
Marisa reporta son attention sur la route avec colère alors qu'Ethan accélérait soudainement rageusement. Ce parcours n'allait pas passer rapidement, elle le savait. Et elle aurait largement préféré qu'il l'abandonne sur le bord de la route plutôt que de devoir rester en sa compagnie pour encore deux ou trois longs jours. Elle lui lança un dernier regard noir qu'il ignora royalement. Si il avait l'intention de la trimballer jusqu'au pays des caribous, il ne devait pas compter sur elle pour lui faciliter la tache.
A nouveau, elle reposa sa tête contre la vitre de la portière et ferma les yeux. Elle était fatiguée, elle n'en pouvait plus. Elle aurait tellement aimé dormir un peu... Et ce n'était pas avec ces fichues menottes au poignet qu'elle allait y arriver et surtout pas après ce qu'elle venait de vivre...
Chapitre Six: Et c'est reparti...
Quelque part au milieu de nul part, Samedi, 5h40
Sortir de son corps. Sortir de son corps pour ne plus sentir ce souffle immonde contre elle, cette main sur sa peau. Sortir de son corps pour ne pas penser à ce qui allait suivre, à ce qu'il allait lui faire. Marisa aurait tout donné en cet instant pour ne plus rien ressentir et ne plus penser... être morte.
Mais tout ce qu'elle arrivait à faire était pleurer, impuissante. Impuissante comme jamais elle ne s'était sentie auparavant. Sa vie venait de basculer en enfer et elle ne voyait plus de lueur d'espoir pas même minime. Tout allait se passer sans qu'elle ne puisse rien faire de plus.
Où était Danny? Que faisait la police? Est-ce qu'au moins on avait remarqué sa disparition? Est-ce que Danny avait comprit qu'il lui était arrivé quelque chose et avait enclenché le processus qui le mènerait jusqu'à elle? Jamais elle n'avait eu autant besoin de sa présence. Lui, son ami, celui qui savait la faire rire, qui l'avait si souvent rassuré, consolé, secoué quand il l'avait fallu... Mais là, il n'était pas là pour la protéger. Il n'était pas là pour empêcher ce type de la violer impunément...
Elle aurait tellement aimé sombrer dans le noir, l'inconscience... Ne plus sentir Kenny contre elle...
Et puis soudainement plus rien. Comme si le monde s'était arrêté. Elle ne sentait plus le métal froid de l'arme sur son front, ni la main de Kenny sur son corps... Elle ne savait pas si elle s'était évanouie ou si tout était fini. La seconde d'avant, elle avait entendu Kenny s'attaquer à la ceinture de son jean alors qu'elle pleurait et maintenant.... Juste ce bruit sourd de quelque chose qui tombe au sol et ce sons de feuilles mortes écrasées et cette voix grave... cette voix qui ressemblait tellement au salut.
- Hey... Hey!!
Tremblante, Marisa rouvrit les yeux. Elle ne comprenait plus rien mais avait la vague sensation d'avoir échappé au pire.
Ethan était là en face d'elle, tenant son arme à la main. Marisa baissa les yeux. Kenny était là, étendu au sol inconscient, face contre terre, incapable de lui faire du mal à présent...
Mais elle ne pouvait toujours pas bouger, elle n'y arrivait pas. Paralysée par la peur qu'elle avait ressentie.
Toujours bloquée, elle sentie Ethan la saisir par le poignet, fermement mais sans brusquerie. Trop perdue pour réagir, elle le laissa la reconduire jusqu'à la voiture et la faire asseoir du côté passager. Il lui mit un mouchoir dans la main et réattacha doucement son poignet à la portière à l'aide des menottes avant de repartir vers le bois.
Alors que la portière se refermait sur elle, Marisa restait le regard figé sur cet homme qui s'éloignait pour rejoindre Kenny. Qu'allait-il faire? Allait-il ramener Kenny?
Maintenant, elle ne pouvait plus le voir et de nouveau ces questions insoutenables... Qu'allait-il lui arriver maintenant? Qu'allait faire Ethan d'elle? Devait-elle avoir peur de lui?
Un marteau piqueur lui martelait les tempes et l'empêchait de résonner clairement. C'était insupportable. Mais elle avait trop conscience d'avoir échappé au pire pour en faire une montagne. Peu à peu elle reprit conscience de son nez qui saignait toujours. Elle pencha la tête en arrière et se servit du mouchoir qu'Ethan lui avait laissé pour essuyer le sang sur son visage.
Elle ne savait pas combien de temps s'était écoulé avant qu'Ethan ne rejoigne la voiture, se remette au volant et démarre sans un mot.
Elle l'ignora un certain temps, prenant le temps nécessaire pour se calmer et reprendre ses esprits. Et quand enfin le silence lui devint insoutenable, Marisa se tourna vers lui...
- Vous l'avez tué... Kenny, vous l'avez tué?
Ethan tourna la tête vers elle une seconde avant de reporter son attention sur la route.
- Non.
- ...
Marisa ne le quitta pas pour autant du regard, attendant une réponse un peu plus développée que celle qu'il venait de lui donner.
- Il est bien sonné. Il devrait comater un peu avant de se réveiller... et il lui faudra encore un peu de temps avant de réussir à sortir de sa cabane de jardin! Aucun risque qu'il nous rattrape... Et avec son argent en poche, je doute qu'il en ai envie.
Marisa respirait mieux à l'idée de savoir qu'elle ne serait plus confronté à ce type. Elle était pourtant étonnée de ce qu'il venait de lui dire. Elle avait bien remarquée que les deux hommes ne semblaient pas s'apprécier, mais de là à en finir comme ça... Et surtout, Ethan l'avait laissé derrière mais en lui laissant l'argent qui les avaient poussé à prendre la route. Ca, elle avait bien du mal à le comprendre dans la logique dans laquelle elle se trouvait.
En fait, il n'y avait pas à dire, ce type l'intriguait. Il ne réagissait jamais comme elle pensait le voir réagir. Et ça, ça pouvait aussi être très inquiétant. Il était beaucoup plus facile d'anticiper quand on connaissait son ennemi. Mais ce type était un mystère... Et même si son instinct lui disait qu'après tout ce qui venait de se passer, elle pouvait lui faire confiance, ne pas le craindre, elle préférait rester sur ses gardes...
A nouveau, elle se tourna vers lui et l'observa avec suspicion. Elle ne le comprenait pas et cela l'énervait.
- Pourquoi vous avez fait ça?
- Fait quoi?
- Pourquoi vous l'avez empêché de... de... me violer.
- ...
- Pourquoi?
- Peut être parce que je ne suis ni un violeur ni un assassin!
- Non, c'est vrai! Vous êtes un braqueur et un kidnappeur! C'est tellement mieux!
Elle n'avait pas lésiné sur les sarcasmes et elle guettait sa réaction. Ethan tourna de nouveau les yeux vers elle et la regarda froidement. A nouveau ce même regard perçant, et à nouveau cette difficulté pour Marisa de le soutenir.
- "Merci", ça vous écorcherez les lèvres?!! Mais peut être que j'aurais dû le laisser vous violer dans ce bois, hein?!
- Allez vous faire foutre!
- Du moment que vous la fermait jusqu'au Canada il n'y a pas de problèmes!!!
Marisa reporta son attention sur la route avec colère alors qu'Ethan accélérait soudainement rageusement. Ce parcours n'allait pas passer rapidement, elle le savait. Et elle aurait largement préféré qu'il l'abandonne sur le bord de la route plutôt que de devoir rester en sa compagnie pour encore deux ou trois longs jours. Elle lui lança un dernier regard noir qu'il ignora royalement. Si il avait l'intention de la trimballer jusqu'au pays des caribous, il ne devait pas compter sur elle pour lui faciliter la tache.
A nouveau, elle reposa sa tête contre la vitre de la portière et ferma les yeux. Elle était fatiguée, elle n'en pouvait plus. Elle aurait tellement aimé dormir un peu... Et ce n'était pas avec ces fichues menottes au poignet qu'elle allait y arriver et surtout pas après ce qu'elle venait de vivre...
pativore- Président des USA
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Date d'inscription : 25/09/2006
Re: Un contre temps facheux (complète)
Ben moi je l'aime bien Ethan !
Heureusement qu'il était là d'ailleurs sinon je donnais pas cher de la miss !
Et je pense que Kenny ne lâchera pas l'affaire comme ça, de s'être fait refouler de la sorte !
En tout cas, elle eput 'estimer heureuse d'être avec Ethan mais je peux comprendre qu'elle préfererais être avec Danny même si ils ne sont qu'amis !
La suite !!!!!
Heureusement qu'il était là d'ailleurs sinon je donnais pas cher de la miss !
Et je pense que Kenny ne lâchera pas l'affaire comme ça, de s'être fait refouler de la sorte !
En tout cas, elle eput 'estimer heureuse d'être avec Ethan mais je peux comprendre qu'elle préfererais être avec Danny même si ils ne sont qu'amis !
La suite !!!!!
Re: Un contre temps facheux (complète)
alors mais quel caractère de cochon aussi elle a !!
Ethan vient de lui sauver "sa vertue" et bravo le remeciement
enfin heureusement qu'il s'est réveillé l'Ethan !!
bon Danny il va falloir se bouger maintenant !!!
c'est toujours trop génial !!!!!
Ethan vient de lui sauver "sa vertue" et bravo le remeciement
enfin heureusement qu'il s'est réveillé l'Ethan !!
bon Danny il va falloir se bouger maintenant !!!
c'est toujours trop génial !!!!!
Re: Un contre temps facheux (complète)
hiphiphip hourra Merci Ethan...elle li doit beaucoup sur ce coup la...
Même si je ne m'attendais pas qu'ils continuent leur route vers le canada...j'ai adoré cette suite...Trop bien, et génial a lire...j'étais dedans de bout en bout...
Bravo miss et surtout Merci...
RRrrr ce Ethan, il n'est pas si mauvais je suis sur...et puis ils leurs restent encore deux jours a tenir...l'ambiance dans cette voiture changera peut être...j'espere que ça n'explosera pas...
Une suite une suite une suite!!!
Même si je ne m'attendais pas qu'ils continuent leur route vers le canada...j'ai adoré cette suite...Trop bien, et génial a lire...j'étais dedans de bout en bout...
Bravo miss et surtout Merci...
RRrrr ce Ethan, il n'est pas si mauvais je suis sur...et puis ils leurs restent encore deux jours a tenir...l'ambiance dans cette voiture changera peut être...j'espere que ça n'explosera pas...
Une suite une suite une suite!!!
Magic- Enquêtes internes
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Re: Un contre temps facheux (complète)
bon les miss ont déjà tout dit
alors c'est clair que c'est géant, tellement qu'il me faut une suite !!!!
alors c'est clair que c'est géant, tellement qu'il me faut une suite !!!!
Théana- Président des USA
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Re: Un contre temps facheux (complète)
Il est pas si mauvais que ça Ethan
La pauvre tout de même...elle me fait mal
Je veux une suite aussi
La pauvre tout de même...elle me fait mal
Je veux une suite aussi
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Théana- Président des USA
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Re: Un contre temps facheux (complète)
La voilà!
Hôpital Central, Manhattan, Samedi, 6H15
Les deux agents suivirent docilement la jeune infirmière qui les guidaient dans les couloirs de l'immense hôpital. Elle venait de leur expliquer que John Riley était tout juste réveillé et qu'il serait difficile d'obtenir quoi que ce soit de lui, et que surtout ils devaient être rapide pour qu'il puisse se reposer mais Danny s'en foutait. Il allait obtenir coûte que coûte la réponse à sa question, peu importait l'état de santé de ce type.
- Voilà, c'est ici.
Martin remercia la jeune femme alors qu'elle venait de les laisser devant la porte d'une petite chambre. Danny y pénétra sans attendre et se rendit jusqu'au chevet de leur homme. Celui-ci les regarda avec suspicion et une pointe de peur. Tant mieux, pensa Danny. La peur le ferait parler plus facilement.
- Qui êtes vous?
- Je suis l'agent spécial Martin Fitzgerald et voici mon collègue, l'agent spécial Danny Taylor. Nous aurions quelques questions à vous poser.
- Le FBI... mais pourquoi? Je... je n'ai rien fait!
Danny réagit immédiatement à ça.
- Ah ouais?! Rien de mal! Alors pourquoi on vous a fait ça???
- Je... je ne sais pas.
- Il ne sait pas? T'entends ça, Martin? Il ne sait pas! On va peut être devoir lui rafraichir la mémoire au comateux!
Alors que Martin restait en retrait, laissant le soin à son collègue de poursuivre son interrogatoire, John Riley se tassait dans son lit avec inquiétude.
- C'est bizarre, parce que vous et moi on ne se connait pas et pourtant moi je sais déjà pourquoi on vous a fait ça! Etonnant, non???
- ...
- Il ne dit rien! Très bien, je continus. Moi je crois que la personne qui vous a fait ça est un de vos petits copains de jeu à qui vous deviez beaucoup de fric! Vous savez, un de ceux avec qui vous jouez au poker! J'ai tord?
- Je... je...
- Il est loquace notre copain, hein Martin? Je crois qu'on a vu juste! Mais vous inquiétez pas John! On s'en fou de vos petites dettes! On a juste besoin que vous répondiez à nos questions! Vous allez faire ça, hein, John? Ca vaudrait mieux pour vous!
- Qu'est-ce que.. qu'est ce que vous voulez savoir?
- Y'a déjà du mieux, bien! Nous voulons le nom du type qui vous a fait ça.
- Il s'appelle... Kenny... Kenny Blikster... L'autre type, je ne sais pas... je ne l'avais jamais vu.
- Ils étaient deux?
- Ouai... Kenny voulait l'argent que je lui devais... Ils m'ont menacé de leurs armes...
Danny ne perdait pas une miette de ce que disait leur homme et sortit de sa poche une photo de Marisa.
- Vous l'avez vu?
- ... oui... enfin, je ne sais pas qui elle est...
- Ce n'est pas ce que je vous demande! Elle était là?
- Oui... Elle est arrivée et Kenny l'a attrapé et l'a menacé de son arme pour l'empêcher de partir... je ne sais pas ce qu'ils ont fait d'elle! Je ne me souviens pas de grand chose...
Danny ne répondit rien, trop crispé à l'idée de ce qui avait pu arriver à son amie. Ils avaient maintenant une bonne piste, mais où allait-elle les mener? Alors qu'il était perdu dans ses pensées, Martin reprit le relais.
- Vous pourriez nous donner une description de l'autre homme?
- Non... je... je ne souviens pas vraiment... il était blond je crois, mais c'est tout ce dont je me souviens!
Martin remercia John Riley et entraîna Danny à l'extérieur. Il n'apprendrait rien de plus de lui.
- On a un nom. C'est déjà beaucoup!
- Martin, ils sont deux... armés...
- hey! Ne commences pas à penser au pire, ok. On ne sait pas du tout ce qui a pu se passer, alors restes optimiste.
Danny hocha de la tête et suivit Danny vers la sortie de l'hôpital. Maintenant il leur fallait trouver ce Kenny...
Hôpital Central, Manhattan, Samedi, 6H15
Les deux agents suivirent docilement la jeune infirmière qui les guidaient dans les couloirs de l'immense hôpital. Elle venait de leur expliquer que John Riley était tout juste réveillé et qu'il serait difficile d'obtenir quoi que ce soit de lui, et que surtout ils devaient être rapide pour qu'il puisse se reposer mais Danny s'en foutait. Il allait obtenir coûte que coûte la réponse à sa question, peu importait l'état de santé de ce type.
- Voilà, c'est ici.
Martin remercia la jeune femme alors qu'elle venait de les laisser devant la porte d'une petite chambre. Danny y pénétra sans attendre et se rendit jusqu'au chevet de leur homme. Celui-ci les regarda avec suspicion et une pointe de peur. Tant mieux, pensa Danny. La peur le ferait parler plus facilement.
- Qui êtes vous?
- Je suis l'agent spécial Martin Fitzgerald et voici mon collègue, l'agent spécial Danny Taylor. Nous aurions quelques questions à vous poser.
- Le FBI... mais pourquoi? Je... je n'ai rien fait!
Danny réagit immédiatement à ça.
- Ah ouais?! Rien de mal! Alors pourquoi on vous a fait ça???
- Je... je ne sais pas.
- Il ne sait pas? T'entends ça, Martin? Il ne sait pas! On va peut être devoir lui rafraichir la mémoire au comateux!
Alors que Martin restait en retrait, laissant le soin à son collègue de poursuivre son interrogatoire, John Riley se tassait dans son lit avec inquiétude.
- C'est bizarre, parce que vous et moi on ne se connait pas et pourtant moi je sais déjà pourquoi on vous a fait ça! Etonnant, non???
- ...
- Il ne dit rien! Très bien, je continus. Moi je crois que la personne qui vous a fait ça est un de vos petits copains de jeu à qui vous deviez beaucoup de fric! Vous savez, un de ceux avec qui vous jouez au poker! J'ai tord?
- Je... je...
- Il est loquace notre copain, hein Martin? Je crois qu'on a vu juste! Mais vous inquiétez pas John! On s'en fou de vos petites dettes! On a juste besoin que vous répondiez à nos questions! Vous allez faire ça, hein, John? Ca vaudrait mieux pour vous!
- Qu'est-ce que.. qu'est ce que vous voulez savoir?
- Y'a déjà du mieux, bien! Nous voulons le nom du type qui vous a fait ça.
- Il s'appelle... Kenny... Kenny Blikster... L'autre type, je ne sais pas... je ne l'avais jamais vu.
- Ils étaient deux?
- Ouai... Kenny voulait l'argent que je lui devais... Ils m'ont menacé de leurs armes...
Danny ne perdait pas une miette de ce que disait leur homme et sortit de sa poche une photo de Marisa.
- Vous l'avez vu?
- ... oui... enfin, je ne sais pas qui elle est...
- Ce n'est pas ce que je vous demande! Elle était là?
- Oui... Elle est arrivée et Kenny l'a attrapé et l'a menacé de son arme pour l'empêcher de partir... je ne sais pas ce qu'ils ont fait d'elle! Je ne me souviens pas de grand chose...
Danny ne répondit rien, trop crispé à l'idée de ce qui avait pu arriver à son amie. Ils avaient maintenant une bonne piste, mais où allait-elle les mener? Alors qu'il était perdu dans ses pensées, Martin reprit le relais.
- Vous pourriez nous donner une description de l'autre homme?
- Non... je... je ne souviens pas vraiment... il était blond je crois, mais c'est tout ce dont je me souviens!
Martin remercia John Riley et entraîna Danny à l'extérieur. Il n'apprendrait rien de plus de lui.
- On a un nom. C'est déjà beaucoup!
- Martin, ils sont deux... armés...
- hey! Ne commences pas à penser au pire, ok. On ne sait pas du tout ce qui a pu se passer, alors restes optimiste.
Danny hocha de la tête et suivit Danny vers la sortie de l'hôpital. Maintenant il leur fallait trouver ce Kenny...
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Re: Un contre temps facheux (complète)
RRRrrrr Danny et son interrogatoire...
De mieux en mieux... j'ai adoré!!!
Martin et Danny, un vrai duo de choc...trop bien...
MERCIII
De mieux en mieux... j'ai adoré!!!
Martin et Danny, un vrai duo de choc...trop bien...
MERCIII
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Localisation : disparue...
Date d'inscription : 27/07/2005
Re: Un contre temps facheux (complète)
comment qu'il a assuré sur ce coup-là , j'étais en mode bave pendant tout l'interrogatoire rien qu'en imaginant la scène
vi, restons optimistes
en plus, Ethan ( je retire tout ce que j'avais dit de mal sur lui ) l'a "sauvée" des griffes de l'autre pervers
la suite stp
- On a un nom. C'est déjà beaucoup!
vi, restons optimistes
en plus, Ethan ( je retire tout ce que j'avais dit de mal sur lui ) l'a "sauvée" des griffes de l'autre pervers
la suite stp
tweetie- Président des USA
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Date d'inscription : 04/09/2006
Re: Un contre temps facheux (complète)
ah enfin le duo de choc est sur la brèche !! Ca va chauffer !!
Re: Un contre temps facheux (complète)
Moi je reste sur ma position, Ethan est un mec bien !
J'éspère juste que ça finira pas mal pour lui !
C'est vrai que cet intérrogatoire....rrrrrrrrrr !!!
Je pense pas qu'il auront beaucoup de mal à le retrouver Kenny...si ?
Et comme ça on en apprendra un peu plus sur Ethan !
La suite !!!
J'éspère juste que ça finira pas mal pour lui !
C'est vrai que cet intérrogatoire....rrrrrrrrrr !!!
!On va peut être devoir lui rafraichir la mémoire au comateux!
Je pense pas qu'il auront beaucoup de mal à le retrouver Kenny...si ?
Et comme ça on en apprendra un peu plus sur Ethan !
La suite !!!
Re: Un contre temps facheux (complète)
La dernière pour aujourd'hui!
Marisa regardait mollement le paysage défilait sans fin sous ses yeux. La forêt, les grandes plaines désertes, quelques petites villes et de nouveau des forêts... Elle n'avait jamais été fan des grands voyages en voiture, et visiblement elle n'allait pas le devenir de si tôt.
C'est pour ça qu'elle avait toujours préféré prendre l'avion pour voyager. Plus coûteux, mais beaucoup plus rapide et confortable. Et si seulement elle avait prit un billet Rome/Los Angeles au lieu de Rome/New York, elle n'en serait sûrement pas là.
Du coin de l'oeil elle regarda l'heure. 12h15. Plus de six heures qu'ils avaient reprit la route depuis que Kenny avait essayé de la violer et plus de six heures qu'aucun mot en dehors d'une ou deux insultes n'avaient été échangés.
Ethan s'était arrêté une seule fois et avait fait quelques courses une bonne demie heure plus tôt, sans la faire sortir de voiture. Visiblement elle lui tapait sérieusement sur le système. Mais si c'était le cas, il n'avait qu'à la larguer dans un patelin paumé, elle ne demandait que ça.
Nerveusement, elle se frotta le bras, là où pendant la nuit précédante plusieurs moustiques l'avaient piqué joyeusement. Mais avec une main attachée à la portière, ce simple geste devenait cauchemardesque... d'autant plus que son poignet était de plus en plus abîmé par le frottement du métal sur sa peau. Et à ce rythme, elle ne doutait pas de finir avec le poignet presque en sang.
Du coin de l'oeil, elle aperçut Ethan tournait la tête vers elle et observait son manège. Elle fit semblant de ne rien voir et continua à gratter son bras tant bien que mal.
Alors quand Ethan arrêta brusquement la voiture sur le bas côté au milieu de nulle part, elle sentit son coeur s'emballait de nouveau. Pourquoi?
Elle le regarda avec inquiétude descendre de voiture et en faire le tour. Il sortit le sac qu'il avait posé une demie heure plus tôt du côté passager avant de venir ouvrir se portière. Marisa le regarda avec suspicion, prête à se défendre aussi sec si jamais il tentait quoi que ce soit.
Sans se préoccupait de son attitude défensive , Ethan lui retira les menottes et les posa sur le capot de la voiture avant de se retourner vers elle.
- Sortez.
- Quoi?
- Descendez de la voiture Marisa.
Marisa fronça les sourcils mais ne bougea pas.
- Non, "Ethan".
- Descendez.
- J'ai pas envie!
Ethan soupira, exaspéré.
- Marisa... s'il vous plaît. Ne me forcez pas à vous menacer d'une arme juste pour ça! Sortez de cette voiture.
Comme une sale gosse, Marisa croisa les bras et le regarda d'un air frondeur. Ethan soupira de nouveau mais ne la lâcha pas du regard. Elle se doutait qu'il ne cherchait pas à lui faire du mal, mais elle avait décidé de l'emmerder un maximum. Et elle était forte pour ça. Après tout ce qu'on lui avait fait subir, elle avait bien l'intention de le pousser aussi à bout.
- Vous pouvez toujours courir!
- Je n'ai pas l'intention de vous violer ou de vous abandonnez sur le bord de la route, alors descendez s'il vous plaît!
- Non...
- Vous êtes une emmerdeuse!
- Si vous m'aviez laissé tranquille à New York, vous n'en seriez pas là!
Avec étonnement, Marisa le vit se mettre à rire. Elle ne savait pas si c'était d'amusement ou de désespoir face à son obstination, mais elle en resta muette. Elle avait déjà remarqué à une occasion se sourire à tomber, mais le voir rire dépassait ça, ... encore plus.
Elle l'aurait rencontré dans d'autres circonstances, elle se serait probablement montrer moins chiante qu'elle ne le faisait là. Mais elle n'était pas dans des circonstances normales, et ce n'était certainement pas le moment de penser drague.
- Bon, vous descendez maintenant?
Reprenant son regard le plus mauvais, surtout pour la forme, Marisa se décida et sortit de la voiture. Alors qu'il se retournait pour fouiller dans le sac qu'il avait sortit de la voiture, elle l'entendit murmurer un " c'est pas trop tôt" bien sarcastique.
- Si vous souhaitiez de la tranquillité, c'est une poupée gonflable qu'il fallait kidnapper!!!
- Votre poignet.
- Quoi?
- Montrez moi votre poignet droit.
- Pourquoi? Ca vous excite?!!!
Ethan ne prit même pas la peine de répondre à cette dernière remarque et attrapa son poignet sans attendre qu'elle lui montre. Etonnée elle le regarda commençait à nettoyer la légère blessure que provoquait le port forcé des menottes.
- Aïe!
- Ce n'est que du désinfectant! Vous êtes un peu douillette!
Il en remit une nouvelle dose et Marisa lâcha un nouveau aïe.
- Ca vous amuse???
- Peut être bien!
Ethan lui sourit avec ironie avant de reporter son attention sur son poignet. Marisa le regarda faire avec attention et alors qu'il posait une bande autour de son poignet, elle se sentit encore plus intriguée. Il faisait ça avec une telle rapidité et une telle aisance... Elle avait l'impression d'être entre les mains d'un médecin.
- On dirait que vous avez fait ça toute votre vie.
- Pas besoin d'avoir fait dix ans d'étude pour savoir bander un poignet!
Le changement d'humeur de son ravisseur n'échappa pas à Marisa. Il s'était soudain renfermé et la soudaine décontraction sur son visage avait totalement disparu.
- Quoi? J'ai dit quelque chose qu'il ne fallait pas?
- Non. On y va. Et tenez vous tranquille, sinon je vous rattache à la portière!
Marisa le regarda ranger son matériel de médecin improvisé et retourner prendre sa place derrière le volant sans un mot de plus. Alors qu'elle se rasseyait à son tour du côté passager, elle se dit qu'elle n'avait jamais eu autant de mal à cerner quelqu'un.
Elle ne comprenait pas son attitude. Elle ne comprenait pas ses changements d'humeurs, ni pourquoi il pouvait se montrer si prévenant de temps à autres... Bref, elle ne le cernait pas et cela l'énervait de plus en plus. Et puis, il la trimballer de force au Canada, alors elle pouvait se permettre de s'énerver pour quelque chose...
Marisa regardait mollement le paysage défilait sans fin sous ses yeux. La forêt, les grandes plaines désertes, quelques petites villes et de nouveau des forêts... Elle n'avait jamais été fan des grands voyages en voiture, et visiblement elle n'allait pas le devenir de si tôt.
C'est pour ça qu'elle avait toujours préféré prendre l'avion pour voyager. Plus coûteux, mais beaucoup plus rapide et confortable. Et si seulement elle avait prit un billet Rome/Los Angeles au lieu de Rome/New York, elle n'en serait sûrement pas là.
Du coin de l'oeil elle regarda l'heure. 12h15. Plus de six heures qu'ils avaient reprit la route depuis que Kenny avait essayé de la violer et plus de six heures qu'aucun mot en dehors d'une ou deux insultes n'avaient été échangés.
Ethan s'était arrêté une seule fois et avait fait quelques courses une bonne demie heure plus tôt, sans la faire sortir de voiture. Visiblement elle lui tapait sérieusement sur le système. Mais si c'était le cas, il n'avait qu'à la larguer dans un patelin paumé, elle ne demandait que ça.
Nerveusement, elle se frotta le bras, là où pendant la nuit précédante plusieurs moustiques l'avaient piqué joyeusement. Mais avec une main attachée à la portière, ce simple geste devenait cauchemardesque... d'autant plus que son poignet était de plus en plus abîmé par le frottement du métal sur sa peau. Et à ce rythme, elle ne doutait pas de finir avec le poignet presque en sang.
Du coin de l'oeil, elle aperçut Ethan tournait la tête vers elle et observait son manège. Elle fit semblant de ne rien voir et continua à gratter son bras tant bien que mal.
Alors quand Ethan arrêta brusquement la voiture sur le bas côté au milieu de nulle part, elle sentit son coeur s'emballait de nouveau. Pourquoi?
Elle le regarda avec inquiétude descendre de voiture et en faire le tour. Il sortit le sac qu'il avait posé une demie heure plus tôt du côté passager avant de venir ouvrir se portière. Marisa le regarda avec suspicion, prête à se défendre aussi sec si jamais il tentait quoi que ce soit.
Sans se préoccupait de son attitude défensive , Ethan lui retira les menottes et les posa sur le capot de la voiture avant de se retourner vers elle.
- Sortez.
- Quoi?
- Descendez de la voiture Marisa.
Marisa fronça les sourcils mais ne bougea pas.
- Non, "Ethan".
- Descendez.
- J'ai pas envie!
Ethan soupira, exaspéré.
- Marisa... s'il vous plaît. Ne me forcez pas à vous menacer d'une arme juste pour ça! Sortez de cette voiture.
Comme une sale gosse, Marisa croisa les bras et le regarda d'un air frondeur. Ethan soupira de nouveau mais ne la lâcha pas du regard. Elle se doutait qu'il ne cherchait pas à lui faire du mal, mais elle avait décidé de l'emmerder un maximum. Et elle était forte pour ça. Après tout ce qu'on lui avait fait subir, elle avait bien l'intention de le pousser aussi à bout.
- Vous pouvez toujours courir!
- Je n'ai pas l'intention de vous violer ou de vous abandonnez sur le bord de la route, alors descendez s'il vous plaît!
- Non...
- Vous êtes une emmerdeuse!
- Si vous m'aviez laissé tranquille à New York, vous n'en seriez pas là!
Avec étonnement, Marisa le vit se mettre à rire. Elle ne savait pas si c'était d'amusement ou de désespoir face à son obstination, mais elle en resta muette. Elle avait déjà remarqué à une occasion se sourire à tomber, mais le voir rire dépassait ça, ... encore plus.
Elle l'aurait rencontré dans d'autres circonstances, elle se serait probablement montrer moins chiante qu'elle ne le faisait là. Mais elle n'était pas dans des circonstances normales, et ce n'était certainement pas le moment de penser drague.
- Bon, vous descendez maintenant?
Reprenant son regard le plus mauvais, surtout pour la forme, Marisa se décida et sortit de la voiture. Alors qu'il se retournait pour fouiller dans le sac qu'il avait sortit de la voiture, elle l'entendit murmurer un " c'est pas trop tôt" bien sarcastique.
- Si vous souhaitiez de la tranquillité, c'est une poupée gonflable qu'il fallait kidnapper!!!
- Votre poignet.
- Quoi?
- Montrez moi votre poignet droit.
- Pourquoi? Ca vous excite?!!!
Ethan ne prit même pas la peine de répondre à cette dernière remarque et attrapa son poignet sans attendre qu'elle lui montre. Etonnée elle le regarda commençait à nettoyer la légère blessure que provoquait le port forcé des menottes.
- Aïe!
- Ce n'est que du désinfectant! Vous êtes un peu douillette!
Il en remit une nouvelle dose et Marisa lâcha un nouveau aïe.
- Ca vous amuse???
- Peut être bien!
Ethan lui sourit avec ironie avant de reporter son attention sur son poignet. Marisa le regarda faire avec attention et alors qu'il posait une bande autour de son poignet, elle se sentit encore plus intriguée. Il faisait ça avec une telle rapidité et une telle aisance... Elle avait l'impression d'être entre les mains d'un médecin.
- On dirait que vous avez fait ça toute votre vie.
- Pas besoin d'avoir fait dix ans d'étude pour savoir bander un poignet!
Le changement d'humeur de son ravisseur n'échappa pas à Marisa. Il s'était soudain renfermé et la soudaine décontraction sur son visage avait totalement disparu.
- Quoi? J'ai dit quelque chose qu'il ne fallait pas?
- Non. On y va. Et tenez vous tranquille, sinon je vous rattache à la portière!
Marisa le regarda ranger son matériel de médecin improvisé et retourner prendre sa place derrière le volant sans un mot de plus. Alors qu'elle se rasseyait à son tour du côté passager, elle se dit qu'elle n'avait jamais eu autant de mal à cerner quelqu'un.
Elle ne comprenait pas son attitude. Elle ne comprenait pas ses changements d'humeurs, ni pourquoi il pouvait se montrer si prévenant de temps à autres... Bref, elle ne le cernait pas et cela l'énervait de plus en plus. Et puis, il la trimballer de force au Canada, alors elle pouvait se permettre de s'énerver pour quelque chose...
pativore- Président des USA
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Date d'inscription : 25/09/2006
Re: Un contre temps facheux (complète)
- Descendez.
- J'ai pas envie!
je suis morte de rire toute seule...une fille otage dans une voiture, on lui demande d'en sortir et ce qu'elle dit c'est " j'ai pas envie" énorme...
Elle avait déjà remarqué à une occasion se sourire à tomber, mais le voir rire dépassait ça, ... encore plus.
Aaaaaaaaaaaaaaah je meurs...
- Ca vous amuse???
- Peut être bien!
Ethan lui sourit avec ironie avant de reporter son attention sur son poignet.
Trop fort...il pense a tout ce mister yeux bleus...
Tout ce passage était génial...tu as réussi a me motivé c'est pour dire...
Il pense a tout, il pense a elle et son poignet et elle craque sur son sourire... je ne sais pas pourquoi mais j'ai l'impression que le temps qui reste sera plus...comment dirRrrre...plus "sympathique...
Une suite une suite une suite!!!
Magic- Enquêtes internes
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Re: Un contre temps facheux (complète)
Heureuse d'avoir réussi à te motiver Magic!
Tu sais comment toi tu pourrais me motiver??? Alors ça commence par un G, y'a aussi un a et un e et ça termine par L. Et pour pas la jouer égoïste faudrait aussi que tu fasses revenir un Matthew ou un Jensen ou les deux
Tu sais comment toi tu pourrais me motiver??? Alors ça commence par un G, y'a aussi un a et un e et ça termine par L. Et pour pas la jouer égoïste faudrait aussi que tu fasses revenir un Matthew ou un Jensen ou les deux
pativore- Président des USA
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Re: Un contre temps facheux (complète)
pativore a écrit:Heureuse d'avoir réussi à te motiver Magic!
Tu sais comment toi tu pourrais me motiver??? Alors ça commence par un G, y'a aussi un a et un e et ça termine par L. Et pour pas la jouer égoïste faudrait aussi que tu fasses revenir un Matthew ou un Jensen ou les deux
Tu te rappelles de la déstiné de Jude dans ma fic...j'imaginais bien un truc dans le genre pour le petit G.A.E.L... t'en penses...t'es sur de vouloir le voir revenir...
Thanks pour cette suite en tous cas...
Magic- Enquêtes internes
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Date d'inscription : 27/07/2005
Re: Un contre temps facheux (complète)
Sorcière vilaine pas belle méchante! c'est comme ça que je ferais si tu tues encore un des bogosses d'ellie!
pativore- Président des USA
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