[J-Drama] Hana Yori Dango

Créateur(s) : Yoko Kamio
Producteur(s) exécutif(s) : Katsuaki Setoguchi
Année de création : 2005
Nombre de saisons (actuellement) : 2
Genre : drame
Titre VO : Hana Yori Dango
Pays d'origine : Japon
Durée moyenne d'un épisode : 45 min.
Musique du générique: WISH par Arashi (saison 1), Love So Sweet by Arashi (saison 2)

Synopsis
Tsukushi Makino est une élève du très huppé et très cher, lycée privée Eitoku, ses parents ont du économiser pendant longtemps pour l'y inscrire et ils continuent de faire des économies. Alors qu'elle souhaitait rester la plus discrète possible, elle va se retrouver confronter aux F4. Une bande de 4 garçons, issue des familles les plus riches du pays, qui possèdent tous les droits dans le lycée. Tsukushi va alors s'opposer à eux, ce que personne n'avait oser faire jusque là. Cette opposition va rapprocher Tsukushi et les 4 garçons.
source : www.serieslive.com












Avis
J'ai découvert les deux premiers épisodes hier soir.
HYD est tirée d'un manga culte au Japon d'après ce que j'ai pu lire.
Il y a deux saisons.

Alors, ça reprend le contexte classique d'un ijime (je me mets au japonais ) dans un lycée très huppé (ça me choque toujours l'extrême violence de ces pratiques), mais ça s'éloigne assez rapidement ensuite de ce cadre assez strict. On est intrigué par la force de caractère Tsukushi, qui se révolte contre les brimades. Et ça commence à devenir vraiment intéressant, quand on remarque l'ambivalence de certains membres du F4 à l'égard de l'adolescente.

J'ai trouvé ces débuts vraiment très sobres dans le jeu des acteurs comme dans la réalisation pour un jdrama, très pondéré, pas vraiment d'exagération aux yeux d'une occidentale.
Même s'il y a évidemment le côté cliquant de cet univers richissime avec la gigantesque maison, et les dizaines de limousines. L'héroîne elle est 'pauvre', même si sa pauvreté est quand même toute relative, plus là pour créer un fossé supplémentaire et un ressort avec les F4 (enfin surtout Rui et Domyoji) et leur luxe.

J'ai été très intriguée par l'ambivalence des liens entre les personnages, chacun ayant des parts d'ombre, des attirances. On devine une certaine ambiguité dans les relations qui s'esquissent... A suivre...

Bilan : Sympathique, peut-être une des séries qui se rapprochent le plus de thèmes traditionnels occidentaux.
Je vais voir ce que donne la suite avant de véritablement porter un jugement !

Ah nan, hein... Tu vas me griller mon affaire là, ça va pô du tout ! J'ai un article sur le feu que je vais soumettre à Crash (qui m'en avait demandé un à l'époque de Nobuta wo Produce, mais comme je n'avais pas pu encore le visionner... ).

En tout cas, j'ai beaucoup aimé cette série (le manga est en 36 volumes, c'est dire si ça a quand même une certaine popularité) et c'est beaucoup plus classique (dans la réalisation) que Nobuta qui pourrait s'en rapprocher un peu (mais dans un univers différent). On reste dans un certain classicisme shôjo mais ça fonctionne bien. Le point fort de l'histoire, c'est que les choses ne trainent pas trop en cours de route...

J'aime beaucoup le caractère de Tsukushi... On a juste tendance à se demander quand elle va réagir et ce qui la poussera à le faire...

Et j'aime beaucoup aussi voir les deux facettes de l'univers nippon, avec d'un côté les riches qui sont finalement très occidentalisés (et ça parle marque américaines, françaises ou autre) tandis que les gens de classe moyenne sont très "traditionnels" (et on peut remarquer d'autres choses à propos des repas à table...).

Assez d'accord avec toi dans l'ensemble Naka. Mais je dois avouer que c'est encore difficile pour moi de véritablement analyser les séries asiatiques, parce qu'il ne faut pas les lire avec la même grille de lecture que les occidentales. Et évidemment, je découvre, donc je ne suis pas très au point.


Mon Bilan - Saison 1



La série offre plusieurs niveaux d'intérêts. Le point de départ est un ijime dans un lycée privé très huppé. Tsukushi, l'héroïne, détonnait déjà dans cette ambiance bourgeoise où les limousines font la queue pour déposer les élèves le matin, issue d'une famille "pauvre" (cela reste quand même relatif) dont elle fait la fierté. La 'pauvreté' sert surtout de ressort scénaristique par lequel se heurtent deux classes de la société japonaise qui n'ont rien en commun. Les hautes sphères huppées d'une micro-société qui, par ses voyages incessants, s'est occidentalisée au contact des Etats-Unis, où plusieurs personnages résident plus souvent qu'au Japon. Cela permet de souligner le contraste saisissant avec la famille déjantée de Tsukushi, qui compte ses boulettes de riz tout en en étant resté à une simplicité de vie oubliée par l'autre sphère de la société. Certes, comme souvent, la morale n'est jamais bien loin dans la mise en scène de cette opposition. Cependant la famille de Tsukushi, souvent drôle et décalée dans ses attentes et ses jeux, est très attachante et permet d'introduire une touche d'humour agréable, servie par ce théâtralisme très japonais qui sied aux personnages secondaires. A ce titre, la patronne de Tsukushi offre ce même décalage. C'est le personnage aux histoires romanesques invraisemblables, dans son monde, mais qui s'insère parfaitement dans la narration par ses excès.

Au-delà de ce cadre d'ensemble, la série se concentre les relations lycéennes, ou plus précisément l'impact de Tsukushi sur l'équilibre d'un groupe d'amis qui 'règnent' sur leur lycée. Les scenarii mêlent les éléments très classiques d'une romance hésitante et l'éveil amoureux de l'héroïne, avec un côté plus original dû en grande partie à l'ambiance précédemment exposée. Des quatre membres des F4, on se concentre particulièrement sur Tsukasa. C'est sa querelle avec Tsukushi a finalement été le déclencheur de tous les évènements. Par sa force de caractère alliée à une grande naïveté et cette 'bonté' propre à ce type de personnages, Tsukushi est très attachante. Elle constitue sans nul doute la force de cette série. On frémit au début devant les attaques de ses 'camarades', on jubile de la voir se rebeller, on suit amusé ses premiers pas dans 'l'amour'... L'actrice est excellente pour incarner les troubles mais aussi les atouts de cette adolescente au tempérament rafraichissant. Ses problèmes amoureux avec Tsukasa et, dans une certaine mesure, Rui, se suivent sans peine grâce au rythme des storylines, où les retournements, s'ils sont convenus (sauf peut-être les enlèvements ^_^), sont réguliers. La série ne garde jamais une situation pour acquise, prenant un malin plaisir à toujours bousculer la donne.

C'est au fond une série sur l'adolescence, incarnée par une Tsukishi très attachante, mais qui reste dans des thématiques très classiques : triangle amoureux/jalousie/amitié. L'ensemble étant dynamique, on n'a pas le temps de s'ennuyer et cela suit tout naturellement. La réalisation est très sobre. Les personnages secondaires gravitant autour de Tsukishi sont la seule touche qui détonne un peu dans l'ensemble. La bande-son m'a beaucoup évoqué -à tort ou à raison- celle d'Harry Potter. En revanche, mérite une mention spéciale la chanson 'Planetarium' que l'on entend une fois dans quasiment tous les épisodes, qui parvient à conférer une dimension supplémentaire aux scènes qu'elle accompagne.

Bilan : Une première saison assez attrayante, que j'ai suivie sans difficulté avec un certain plaisir. Cependant, la série n'a pas déclenché chez moi cet enthousiasme dont elle bénéficie chez certains.

Bon, j'ai pas tout lu, j'suis rendu qu'à l'épisode 4.
Une de mes amies, fana (nan, c'est même plus que ça) des doramas m'avait bassinée avec. C'est la seule série japonaise qu'elle a réussi à me refiler
Enfin, mis à part le générique très kitsch, j'avoue que c'est plutôt pas mal. Et puis les 'romances', ça me plaît
Le seul truc qui aurait tendance à m'agacer, c'est la personnalité de Tsukushi. Peut-être est-ce une question de culture ? Je la trouve molle, j'ai souvent envie de la secouer.
Comme dans l'épisode 3 où à la soirée, les trois pimbêches lui renversent de l'alcool sur la tête. Avisant la piscine juste derrière, j'me serais pas privée de les y balancer

Holf a écrit:Bon, j'ai pas tout lu, j'suis rendu qu'à l'épisode 4.
Une de mes amies, fana (nan, c'est même plus que ça) des doramas m'avait bassinée avec. C'est la seule série japonaise qu'elle a réussi à me refiler

Il faut absolument que tu essayes Nobuta wo Produce .
Cette série est géniale. Il y a un peu de romance (si tu y tiens ), une belle histoire sur l'amitié. Bref, à ne surtout pas rater.
Enfin, moi, c'est vraiment le dorama qui m'a transporté.

Le seul truc qui aurait tendance à m'agacer, c'est la personnalité de Tsukushi. Peut-être est-ce une question de culture ? Je la trouve molle, j'ai souvent envie de la secouer.

Je pense qu'il y a une part de culture sans aucun doute. J'ai vu plusieurs jdrama avec la même attitude dedans. Et au contraire Tsukushi, elle montre beaucoup de caractère par comparaison à d'autres personnages, dans d'autres séries, confrontés à ces sortes d'ijime.

Je crois qu'une bonne partie du charme de ces séries asiatiques, c'est justement le choc culturel qu'elles provoquent. On ne peut pas les analyser selon nos habituelles grilles de lecture occidentale.

Sinon, j'ai trouvé que la série s'améliorait au fil des épisodes.
(et je crois pas avoir mis de spoiler dans ma critique )

Heather a écrit:Il faut absolument que tu essayes Nobuta wo Produce .
Cette série est géniale. Il y a un peu de romance (si tu y tiens ), une belle histoire sur l'amitié. Bref, à ne surtout pas rater.
Enfin, moi, c'est vraiment le dorama qui m'a transporté.

Le nom me dit quelque chose, cette amie a dû m'en parler aussi
Je tenterai, je crois que ça lui fera plaisir en plus !

Je pense qu'il y a une part de culture sans aucun doute. J'ai vu plusieurs jdrama avec la même attitude dedans. Et au contraire Tsukushi, elle montre beaucoup de caractère par comparaison à d'autres personnages, dans d'autres séries, confrontés à ces sortes d'ijime.

Tu plaisantes ?
Va me falloir une sérieuse préparation psychologique

Je crois qu'une bonne partie du charme de ces séries asiatiques, c'est justement le choc culturel qu'elles provoquent. On ne peut pas les analyser selon nos habituelles grilles de lecture occidentale.

C'est vrai... J'aime bien, en fait, pour le peu que j'en ai vu. Mais avec mon regard d'occidentale américanisée, je trouve certaines scènes parfois un peu ridicules.
Enfin, a priori cette série se tient.
Mon amie en a regardé une autre, taiwanaise (apparemment, ya pas plus kitsch). C'était des garçons qui ouvraient un salon de coiffure, me rappelle plus du titre...

Sinon, j'ai trouvé que la série s'améliorait au fil des épisodes.
(et je crois pas avoir mis de spoiler dans ma critique )

J'vais la lire, alors

Heather a écrit:Il faut absolument que tu essayes Nobuta wo Produce .
Cette série est géniale. Il y a un peu de romance (si tu y tiens ), une belle histoire sur l'amitié. Bref, à ne surtout pas rater.
Enfin, moi, c'est vraiment le dorama qui m'a transporté.

Je crois que de toutes celles que j'ai vu (pas tant que ça en fait... Heather m'ayant sûrement dépassé, elle s'engloutit les séries à une vitesse phénoménale ! ) c'est vraiment celle qui restera ma préférée... Et y'a un côté, dans la façon de filmé, qui pourra choquer (déjà que) mais je trouve qu'au contraire, ça sert tout à fait l'intrigue...

Holf a écrit:C'est vrai... J'aime bien, en fait, pour le peu que j'en ai vu. Mais avec mon regard d'occidentale américanisée, je trouve certaines scènes parfois un peu ridicules.
Enfin, a priori cette série se tient.

Effectivement, il faut s'habituer, parce que pour un oeil pas habitué, on pourrait reprocher beaucoup de choses sur la forme... Notamment au niveau du jeu d'acteur, qui est très surjoué... Par contre, Hana Yori Dango reste plutôt classique dans sa façon d'être réalisée contrairement à d'autres dramas qui sortent plus de l'ordinaire...

Et je rejoins Heather, Tsukushi reste un personnage féminin assez fort par rapport à ses consoeurs (mais la société japonaise est encore très en retard là-dessus, les femmes au foyer et les hommes au travail)...

EDIT : au passage Heather, tu n'as pas du tout à rougir de tes reviews (et puis, chacun fait en fonction de "sa culture"... C'est aussi intéressant d'avoir l'oeil de novices qui découvrent, comme toi et moi... ).

Désolé aussi pour celui-ci mais ca fait pas longtemps que je me suis mise à regarder des dramas asiatiques. Alors j'ai vu la première saison entièrement et la deuxième à la moitié mais j'ai vraiment bien aimé et surtout la romance entre ce trio Domiojy/Makino/Rui.