1ère fic: indulgence! (complète) [GENERAL/ROMANCE]

A y'est!!!! J'ai rattrapé tout tout mon retard!
Et comment dire... C'est tout simplement une fic géniale et brillante!
Pourtant, tu sais qu'en faisant une fic sur elena ce n'était pas acquise pour tout le monde, mais j'avoue que je l'aime bien dans ta fic... elle fait humaine!

En tout cas, je suis scotchée. C'est passionnant et super bien écris. Les dialogues sont percutants et réalistes tout comme l'enquête.

Félicitations miss et j'espère pourvoir lire la suite très très bientôt!

Bonjour tout le monde! Enfin, la galère est quasiment terminée... je hais les déménagements. Je reviens sur le fofo et je lis des commentaires très gentils... trop d'honneur! Bon, par contre j'ai du mal à me remettre dans le bain. Voici une petite suite pour vous remercier de votre attente, mais ne soyez pas trop gourmandes comme on dit, car zé du mal...

-Jack…Jack…

Vivian posa sa main sur son épaule pour le tirer du sommeil mais celui-ci ne réagissait pas.

-Hmm… Ann, pas maintenant…

-Jack, réveille-toi. C’est Vivian, dit-elle plus fort.

Il ouvrit brusquement les yeux. Il se rendit compte bien vite qu’il s’agissait de sa collègue et qu’il avait sans doute parlé en dormant.

-J’ai dormi longtemps ? bafouilla-t-il.

-Il est neuf heures. Alors…on a fait de beaux rêves ? demanda-t-elle avec le sourire.

Il fit semblant de ne pas relever et se dirigea vers le miroir accroché au mur. Il remit sa veste, se passa la main dans les cheveux et tâcha de se rendre présentable et sûr de lui.

-Des nouvelles ? demanda-t-il en rajustant sa cravate.

-Sam et Danny sont au cybercafé. Et accroche toi bien. Tu sais pour la location de la Ford ? Figure toi que quelqu’un l’a louée sous le nom de Charlie Green.

L’évocation de ce nom interpella Jack.

-Charlie Green ?

-Oui, tu sais, notre soi-disant inconnue des cours de maths à domicile. Sauf que ce n’est pas d’une lycéenne dont il s’agit, mais d’un type d’une quarantaine d’années. Charlie Green est un nom d’emprunt bien sûr.

-On a sa photo ?

-Le gérant de la location est un vieux monsieur peu physionomiste, mais on essaie d’en tirer quelque chose pour établir un portrait-robot. Je parie ce que tu veux qu’il s’agit du même type au cybercafé et à la station de métro.

-Ah, d’ailleurs pour la station de métro, ça donne quoi ?

-Malheureusement c’était en pleine heure de pointe, et Mac n’arrive pas à distinguer la personne sur la vidéo surveillance.

Jack se frotta les yeux, encore dans le brouillard. Un bon café et il sera d’attaque.


A cette heure-ci, le Webzone était déjà rempli de monde. Danny et Samantha se frayaient un passage entre de jeunes boutonneux à lunettes, avant d’aller trouver le patron derrière son comptoir. Un jeune homme portant lui aussi des lunettes, du genre intello. Cette remarque germa dans la tête de Sam mais elle se garda bien de la répéter à son collègue. Connaissant Danny, il aurait encore sorti une blague à ce sujet qui pourrait lui rester toute la journée.

-Bonjour. Vous voulez une durée de connexion de combien ? demanda-t-il à Danny sans prendre le temps de faire attention à lui.

-Ca dépend de vous.

Il releva la tête et vit avec stupeur une carte du FBI collée juste sous son nez. Gêné, il se gratta la tête d’une main et bafouilla :

-Ah. Désolé…l’habitude. Je peux vous aider ?

-J’espère bien, dit Danny. Nous sommes à la recherche de cette jeune fille.

En regardant la photo tendue, le patron ne sembla pas la reconnaître.

-Désolé. Ca me dit rien.

-Vous en êtes sûr ? demanda Sam.

Il réfléchit quelques secondes supplémentaires avant de secouer la tête.

-Absolument. Jamais vue.

-Cette jeune fille a disparu, et il se pourrait qu’elle ait été en contact avec l’un de vos clients.

-Alors là… je sais pas quoi vous dire. Vous voyez bien le nombre d’internautes qu’il peut y avoir ici, et il n’est que 9 heures et demie…

-D’après nos recherches, un suspect s’est connecté avec cette adresse IP, dit Sam en tendant son carnet.

-On va devoir fouiller vos ordinateurs, ajouta Danny sans appel. Ce serait bien si vous pouviez nous faciliter le travail.

Le patron leur fit signe de le suivre.




-Il avait peut-être les yeux bleus…ou verts…rha, je suis désolé, ma mémoire me fait défaut, se lamentait le vieil homme.

Depuis vingt bonnes minutes il s’évertuait à établir un portrait-robot, mais tout restait approximatif.
Le dessinateur tentait de le rassurer.

-Ecoutez monsieur Burns, la couleur des yeux n’a pas d’importance, essayez d’abord de vous rappeler de la forme. Est-ce qu’ils étaient en amande ? ou…plissés, comme ceci ?

Il gomma le trait, le refit et le lui présenta.

-Vous savez…j’ai pas une très bonne vue…

Il hésitait toujours.

-Quoique…maintenant que j’y pense, c’était peut-être comme ça, oui. Et il a des petites pattes d’oie autour des yeux. Des sourcils normaux. Moins épais que ça. Voilà. Le nez fin. Les lèvres…heu…oui comme ça.

Petit à petit, on aboutissait à quelque chose.



-Qu’est-ce que t’en dis ? demanda Vivian à Jack en lui tendant le portrait.

-Il est plutôt beau gosse pour un type de quarante ans.

Vivian leva les yeux au ciel. Parfois, Jack se comportait comme un vrai gamin.

-Jack, on n’a pas besoin d’un deuxième Danny. Je te rappelle que c’est sérieux et qu’on a toujours notre disparue à retrouver.

Il esquissa un sourire.

-J’ai pas encore bu mon café, c’est pour ça… Mais tu as raison. Donne ça à Elena et vois si on peut enfin trouver le vrai nom de ce Charlie Green.

Vivian reprit le portrait et s’éloigna rapidement.

Bah c'est farpait tout ça!!! Maintenant il nous faut une suite!!! !!!

Et puis celle ci était longue c'était très bien!!! Sinoon moi j'ai bien aimé!! On s'y croirrait vraiment!!

Alors la suite sans problème!!

Et non je ne suis pas gourmande!!

génial tu nous a mis une suite, ça commençait à faire long !!!!


euh... T'as pas encore un bout ????

On avance lentement... un tout petit bout pour vous!


***

«…oui. Comment ? …oui. D’accord…heu…écoutez, je ne peux pas me libérer maintenant, mais je vais prévenir ma mère pour qu’elle aille la chercher. D’accord ?... Très bien. Merci. »

Elena raccrocha en soupirant. La directrice de l’école avait appelé pour lui annoncer que Sofie avait une poussée de fièvre. Comme d’habitude, un sentiment de culpabilité la rongeait, car encore une fois, elle ne pourrait pas se permettre de quitter le boulot pour aller la chercher. Et encore une fois, ce serait sa mère qui irait s’en charger. Elena pensa alors à Carlos. Ce genre de choses, il pourrait s’en servir encore contre elle. « Trop de travail » « Pas assez présente » « Garde exclusive » … ces phrases lui vinrent à l’esprit et résonnèrent dans sa tête. Le genre de phrases qui lui donnaient la nausée.

« Ca va, Elena ? » demanda soudain la voix de Vivian.

Elle secoua la tête et tenta de se donner une contenance.

« Ouais!»

« Tu as l’air préoccupée. »

Vivian s’assit près d’elle.

« Non. C’est juste…l’école de Sofie qui… »

Finalement elle s’interrompit et tenta de changer de sujet.

«… peu importe. Alors, qu’est-ce qu’on a ? »

Vivian lui montra le dessin.

« On a un portrait-robot, maintenant reste à trouver la personne. »

Elena scruta le dessin attentivement. Elle avait la nette impression qu’elle avait déjà vu ce visage quelque part.

« Attends, ça me dit quelque chose… »

Elle se leva et alla chercher un classeur contenant des photos.



« Et ces caméras de surveillance, elles marchent constamment ? » demanda Danny en pointant une caméra du doigt.

Le patron du cybercafé releva la tête et acquiesça.

« On les visionne en fin de semaine mais on les détruit tous les mois. »

« On aurait aussi besoin de les vérifier. »

Le portable de Sam sonna.

« Excusez-moi. Spade. » Elle s’éloigna un moment.

Tout en continuant de chercher ce qu’on lui demandait, le patron ne put s’empêcher de la suivre du regard.

« Heu…dites. Votre collègue…

Danny le sentit venir et avait le sourire jusqu’aux oreilles. Heureusement, qu'il était dans son dos...

« ‘fin…heu…comment dire… »

« Et si on se concentrait plutôt sur cet ordinateur, hum… ? » le coupa Danny, d'une voix autoritaire.

« Oui, oui…vous avez raison... »

Le jeune homme rajusta ses lunettes du bout des doigts et tenta de faire bonne figure.

« Salut Sam, c’est Vivian. Du nouveau de votre côté ? »

« Pas vraiment, mais ça vient. »

Elle regarda dans la direction de Danny et fut surprise de le voir, tout sourire, lui faisant des signaux bizarres.

« Sam ? Sam tu m’écoutes ? »

« Euh…oui, tu disais ? »

« Je disais, je vais t’envoyer le portrait-robot qu’on a fait, si ça peut vous aider, en attendant qu’on cherche de notre côté. Je crois qu’on tient la bonne piste. »

« Ok, merci, Viv’. A plus. »

En raccrochant, elle fit un signe du menton à Danny en fronçant les sourcils, comme pour lui demander ce qu'il avait. Celui-ci secoua la tête, pour lui dire de laisser tomber. Elle se rapprocha de son collègue.

« C’était Viv’ au téléphone. Elle va m’envoyer un portrait…Y’a un problème ? »

« Noon… pas de problème, répondit Danny. N’est-ce pas ? dit-il en posant une main sur l’épaule du patron. »

Une petite sonnerie signifiant la réception d’un message retentit. La photo de l’inconnu apparut. Sam la montra aux deux hommes.

« Ca vous dit quelque chose ? »

Le patron du cybercafé se rapprocha du téléphone en rajustant une nouvelle fois ses lunettes. Il eut soudain comme une illumination.

« Attendez… »


Au même moment, Elena pointa du doigt la photo qu’elle venait de trouver et la montra à Vivian.

« Charlie Green. Alias, Charles Garner. Conseiller principal d’éducation du lycée de St Paul. »

Vivian pinça les lèvres et la regarda d’un air entendu.

« Je vais prévenir Jack. »

t'as pas un autre bout ????

petite coquine de Théana... comme j'ai eu une touche d'inspiration, (ce qui est très rare...d'habitude je ne fais qu'un bout par jour...) je te montre la suite. Ce n'est encore qu'un petit bout. Et après, faudra patienter!!

***

Charles Garner ferma la porte de son bureau après que la jeune fille se soit assise. Il jeta un regard vers le couloir et tira les persiennes.

« Tu es fière de toi ? »

La jeune fille soupira et ne répondit pas.

« Nicole…tu as dépassé les bornes. »

Nicole croisa les bras et fit une moue désagréable.

« Quoi?! Cette fille m’a gavée. »

« Et c’est une raison pour la frapper ? » dit Garner en haussant la voix.

« Fallait pas me chercher…et puis je l’ai pas tapée. »

« Non. Tu lui as enfoncé la tête dans la cuvette des WC avant de tirer la chasse. »

A ces mots, elle sourit et se retint de rire.

« Et tu trouves ça drôle ? »

« Boh, ça va…on va pas en faire un plat, y’a pas eu mort d’homme. Elle a quoi… chialé cinq minutes ? »

« S’il te plaît, arrête d’être insolente. Si toi tu ne trouves pas ça grave, ce n’est pas le cas de tout le monde. Ni celui de Mme Jones. »

Nicole poussa un soupir. Mme Jones ne pouvait pas l’encadrer depuis longtemps, elle s’en était fait une raison. Alors une remontrance de plus ou de moins…

« Elle m’a parlé d’un renvoi définitif. Tu sais qu’on est une école privée ? Normalement, pour moins que ça, ça ferait longtemps que tu serais jetée d’ici. Je ne sais pas si tu te rends compte. »

« J’en ai rien à foutre. »

« Change de ton ! s’énerva Garner. A croire que tu n’attends que ça ou quoi ? Ca fait deux fois que je plaide ta cause auprès de Mme Jones, je vais finir par laisser tomber ! »

« Vous feriez mieux. Jsuis un cas désespéré. »

En disant cela, elle baissa la tête.

C’est à ce moment qu’il la vit vulnérable. Cette arrogance, ce mépris, cette violence…ce n’était qu’un air qu’elle se donnait. Il s’approcha alors d’elle et s’assit sur le coin de son bureau.

« Nicole…est-ce que tu veux m’en parler ?

« De quoi… ?

« De ce qui te pousse à agir comme ça. Je sais bien que ce n’est qu’une façade. »

« Laissez tomber. »

Elle secoua la tête et détourna le regard. Elle sentit les larmes lui brouiller les yeux. Garner prit alors son menton et la força à le regarder.

« Nicole… »

L’espace d’un instant, il eut soudain une sensation bizarre. Une envie irrépressible de la consoler, de la prendre dans ses bras…de…de l’embrasser. Cette pensée l’envahit d’un seul coup, comme un désir inavoué, et pourtant il savait bien qu’il ne fallait pas, qu’il devait se contrôler. Mais pouvait-il seulement résister ?
Il se pencha un peu plus vers elle. Nicole le regardait, perdue.

« Monsieur Garner… »

« Oui… ? » il tenait toujours son menton dans sa main.

« Qu’est-ce que vous faites ? dit-elle dans un murmure.

« Je… »

Brusquement, il revint à la réalité. Dans un sursaut il se recula. Nicole le regardait bizarrement. Avait-elle compris ? Et d’abord…qu’y avait-il à comprendre ? Il avait eu un moment de faiblesse, se dit-il. Tout le monde pouvait en avoir. Nicole était une jeune fille charmante, qui avait juste besoin d’une épaule…

« Essuies-toi les yeux. Ton mascara coule. »

Il lui tendit sa boîte de mouchoir avant de se relever.

« Je…je vais parler à Mme Jones, et tu vas faire des excuses. D’accord ? »

« D’accord, dit-elle.

« Et retourne en classe. Tu as bien cours d’espagnol maintenant, non ? »

« Oui… »

« Retournes-y et donne ce mot d’excuse de ma part. » Garner lui donna le billet sans même la regarder.

Nicole se leva, rajusta sa jupe, bafouilla un remerciement et quitta la pièce. Garner s’assit sur son fauteuil en cuir en poussant un soupir de soulagement. Il se frotta les yeux d’une main.

« Quel con… »


Deux coups secs frappés à sa porte ne lui laissèrent pas le temps de se reprendre.

« Oui ? »

Mme Jones, suivie de près par deux hommes en costard, venait d’entrer.

« Charles…dit-elle.

Au vu de leur regard, Garner eut un mauvais pressentiment.

bizarre ce type




très zolie suite mais qui en demande une autre

au fait, ça veut dire quoi patienter ??????

Définition du verbe patienter:

1° attendre avec patience. La patience est l'aptitude de quelqu'un à se maîtriser face à une attente, à rester calme dans une situation de tension ou face à des difficultés, ou encore la qualité de persévérance.

2° jabamiah n'a pas eu le temps de songer à une suite.

désolée, le français n'est pas ma langue maternelle, j'ai pas tout compris

la suite ????

Moi y'en a pas avoir de suite, donc toi attendre que idées viennent dans esprit à moi...

Voilà la suite, en espérant que ça vous plaira!


***

« Charles, ces messieurs sont du FBI et désirent vous voir, expliqua la directrice d’une voix monocorde. »

Elle n’osait pas le regarder dans les yeux. Garner se demandait ce qu’elle pouvait bien avoir. Et ces deux types qui le regardaient comme s’il était un moins que rien. Qu’est-ce qu’il leur prenait à tous ?

« Euh…bien sûr. Qu’est-ce que qu’il se passe ?

« C’est au sujet de Sharon Lewis, annonça Jack. Monsieur Garner, vous êtes en état d’arrestation. »

D’un mouvement de tête, il fit signe à Martin de lui passer les menottes.

« Attendez…c’est une blague ? »

Garner avait l’impression qu’on lui jouait un mauvais tour.

« Malheureusement non, mon vieux, dit Martin en lui saisissant les bras. Vous avez le droit de garder le silence. Tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous. »

Alors qu’on lui refermait les menottes autour des poignets, il se débattit et lança un regard suppliant à Mme Jones.

« Lauren…Lauren, vous ne me croyez pas capable de… »

Mme Jones détourna les yeux et répondit seulement :

« Je pense que je ne crois plus en rien dans cette école… »

« Mais c’est des conneries ! Vous êtes malades ! »

« Vous aggravez votre cas, Garner. A votre place, je la bouclerais, au moins le temps d’arriver dans nos bureaux, prévint Jack. Allez. »

Martin le guida vers la porte et ils avancèrent dans le couloir. Alors qu’elle allait refermer la porte de la salle de classe derrière elle, Nicole eut le temps d’apercevoir, abasourdie, son principal d’éducation, encadré par deux agents, menottes au poing.


Outré. Garner semblait outré. Comme si le fait qu’il se trouve assis à une table, une lampe aveuglante au-dessus de sa tête et enfermé comme un assassin était tout bonnement une mascarade. Il allait se réveiller. Ce cauchemar allait cesser. Ce type peu avenant ouvrirait la porte, avec un grand sourire, et lui dirait : « Toutes nos excuses monsieur Garner. On s’est trompé de personne. C’est courant au FBI. On espère que vous ne nous en tiendrez pas rigueur et que tout reviendra à la normale… pour nous faire pardonner, un café, ça vous irait ? à moins que vous préféreriez des billets pour le match des Knicks mercredi soir ? » C’est vrai qu’il aimait le basket.

Garner était assis dans la salle d’interrogatoire, des pensées incohérentes lui germant tout d’un coup dans la tête. La porte s’ouvrit tout d’un coup et le type apparut. Sauf qu’il ne souriait pas. Au contraire. Il était encore accompagné du gars qui l’avait menotté. Ils s’assirent juste en face de lui.

« Alors monsieur Garner…commença Jack. Il le dévisageait, jaugeant sa réaction. Garner restait impassible.

« Alors comme ça, vous avez un faible pour les jolies jeunes filles ? »
Il répondit sèchement :

« Vous délirez. »

« Je délire ? dit Jack en levant les sourcils. T’entends ça, Martin, il dit que je délire. »

Martin secoua la tête ironiquement, du genre « mauvaise réponse, mon gars ».

« Vous aimez l’informatique, monsieur Garner ? » reprit Jack.

Il haussa les épaules.

« Comme tout le monde, et alors ? »

« Ooh…non pas comme tout le monde. Cinq connexions par semaine à ce cybercafé « le Webzone »…je dirais que vous êtes accro. C’est pourtant plus trop de votre âge ce genre de choses, non ? » Jack appuya ses dires en jetant l’une après l’autre les photos tirées des caméras de surveillance, espacées de seulement quelques jours. « Monsieur…comment déjà ? Ah oui ! FreakyC, ou devrais-je dire Charlie Green ? »

« Allez au diable »

Jack esquissa un sourire avant de poser la question :

« Où est Sharon Lewis ? »

« J’en sais rien, lâcha-t-il.

« Vous savez, ma patience a des limites. Et en plus, elle a une sainte horreur des pervers de votre genre. »

« De quel droit vous vous permettez de me juger ? explosa Garner.

« Ecoutez Garner. Arrêtez votre petit jeu, vous commencez à me faire chier. » Cette fois, Jack ne souriait plus, sa voix était ferme et glaciale. Vous avez entretenu des conversations sur Internet avec Sharon Lewis, vous lui avez proposé un rendez-vous et même de coucher avec vous ! c’est écrit noir sur blanc sur cette feuille.

« C’est des conneries ! protesta Garner.

« Vous savez ce que je pense ? Vous l’avez séduite, puis mise enceinte. Son petit ami de l’époque, Derek Matthews, a eu vent de la chose, ce qui ne lui a absolument pas plu, il a voulu vous le dire en face, peut-être même vous dénoncer, et vous l’avez tué, vous avez provoqué un accident ! » enchaîna Jack. Location de camionnette à Barney’s rent sous le nom de Charlie Green. Bien sûr, vous avez payé en liquide, ça aurait été trop bête que l’on puisse remonter jusqu’à vous par votre carte de crédit, n’est-ce pas ? D’ailleurs, les fins de mois sont plutôt difficiles pour vous et Mme Garner, non ? Qu’est-ce qu’elle en pense ? »

Garner se contenta de secouer la tête avec mépris.

« Alors après avoir réglé son compte à ce Matthews, poursuivit Jack, oh ! un petit merdeux, un sale camé que l’on ne regrettera pas, n’est-ce pas ? Vous avez tout simplement décidé de brûler les preuves. Sauf qu’on vous a vu. Eh oui ! C’est trop bête… »

Au fur et à mesure qu’on lui énumérait les faits, Garner n’en menait pas large. On aurait même dit qu’il s’affaissait de plus en plus sur son siège.

« Vous savez ce qu’il en coûte pour un type comme vous de faire un détournement de mineure ? sans compter l’enlèvement, et le meurtre avec préméditation…ça nous fait combien ça, Martin ? »

« Ooh… je dirais une bonne trentaine d’années au moins… »

« Arrêtez... » gémit Garner.

« Sans compter la réputation de St Paul, et la votre…si tant est qu’on s’en soucie. »

Jack arrêta sa torture morale, attendant sa réaction. Ce type ne lui inspirait que du mépris.

« Ecoutez… dit Garner en reniflant. Je…c’est…pas ce que vous croyez… »

« Où est Sharon Lewis ? demanda Jack une nouvelle fois.

« Je vais vous dire ce qui s’est passé… »

Je vais vous dire ce qui s’est passé… »

alors met nous la suite

tu sais que je suis accro à ta fic, c'est prenant et on oublie que la chose EST la chose


la suite !!!!

Un petit bout dont je ne suis absolument pas contente. Je mets ça sur l'erreur de débutante, je viens de me rendre compte que pour l'interrogatoire j'ai oublié de faire appel à l'avocat... Donc du coup je sais pas si ça fait crédible...Bon, je vous mets quand même le bout et je broderais pour la suite.


***

Jack croisa les bras et s’impatienta.

« Alors, on vous écoute, Garner. »

Garner ouvrit la bouche mais aucun son ne sortit. Il respira un bon coup finalement avant de se lancer.


Deux mois auparavant

Sharon s’avança dans le cybercafé, d’un pas décidé, même si intérieurement elle n’en menait pas large. Elle portait une jolie robe fluide vert pâle qui mettait ses formes en valeur et faisait ressortir la couleur de ses yeux. Il avait toujours eu un faible pour ses yeux. C’est ce qui l’avait fait complètement craquer. Il lui fit alors un signe de la main pour qu’elle le remarque. En s’asseyant à sa table, elle rajusta la bretelle de sa robe, geste qu’il trouva irrésistible.

« Bonjour. »

Sharon lui fit un sourire crispé.

« Bonjour. »

« J’ai cru que tu n’allais pas venir. »

« J’ai failli changer d’avis. »

« Mais je suis content que tu te sois finalement décidée. »

« Ecoutez monsieur… »

« Appelle-moi Charlie. »

« Je…je crois que je n’aurais pas dû venir… »

Elle se leva mais il rattrapa son bras.

« Sharon. Sharon, s’il te plait. On va juste discuter, rien de plus. Ok ? S’il te plait, ne pars pas. »

Elle hésita. Mais son regard était tellement suppliant, (ou innocent ?) qu’elle finit par s’asseoir.

« Qu’est-ce que tu veux boire ? Prends ce que tu veux. C’est moi qui offre. »

« Un panaché. »

« Ca marche. »

Il la gratifia d’un sourire charmeur. Elle finit par se détendre un peu.

Jour après jour, ils avaient fini par s’apprivoiser, Sharon s’était habituée à leur petits rendez-vous secrets. Une manière pour elle de se rebeller, de prouver qu’elle pouvait plaire à un homme mûr. Elle se sentait vivante, libre. Jusqu’au jour où…

Il ouvrit la porte et fut surpris de la trouver à son palier.

« Sharon ? » dit-il en fronçant les sourcils. Avant de reprendre plus bas : « qu’est-ce que tu fais ici ? »

« Il fallait que je te parle. »

Au son de sa voix, elle paraissait bouleversée. Garner sortit et ne ferma pas complètement la porte.

« Ca peut pas attendre ? Fran est en haut, et… »

« Non, ça pouvait pas attendre, le coupa-t-elle.



« J’imagine que vous n’étiez pas enchanté à l’idée de la savoir peut-être enceinte de vous », dit Jack.

« En effet, admit-il. Ca m’a fait un choc. »

« Eh oui, ajouta Martin. On prend son pied d’abord, après on se rend compte que ça a des conséquences, ensuite on n’assume plus ses actes… »

Garner le fusilla du regard.

« Vous ne savez rien. »

« Alors, dites-nous ce qu’on veut savoir Garner, votre histoire et touchante, mais elle ne nous dit pas ce que vous avez fait de Sharon. »

« Ca suffit. Je veux mon avocat, protesta-t-il.

« Vous êtes un peu en retard, fit Jack en regardant sa montre. Vous aviez déjà commencé vos aveux. »

ne t'inquiète aps pour l'avocat j'étais tellemetn dans ta fic que je n'ai même aps remarqué et puis ion s'en fout de l'avocat

en tout cas je dévore ....vite la suite

pas fait gaffe à l'avocat moi !!!

de toute façon si le mec en demadne pas c'est pas obligé


mais ce qui est obligé c'est de nous mettre la suite

@ Shaila: merci beaucoup pour ton com, ça me fait très plaisir si ma fic te plait.
@ nat et théana: ouff alors si on s'en fout de l'avocat hihi

Heu par contre la suite n'est pas d'actualité, je dois finir mon rapport de stage dans l'urgence, désolée... oui oui je sens le pffff de rigueur qui arrive et les , je les reçois en pleine figure, c'est noté, mais faudra quand même faire avec!!

je dois finir mon rapport de stage dans l'urgence, désolée...

alors je pfterais pas, !! tu dois le rendre pour quand ??

parce juste après, faudra nous mettre la suite

Je dois le rendre lundi prochain, donc en attendant je dois le fignoler. En plus j'ai trouvé un job de nuit pour 15 jours c'est l'horreur! En tout cas, si j'ai un moment de libre je tenterais de glisser une suite. Merci en tout cas du non-pfft!

bon courage pour ton rapport et vivement la suite !!!

Yeah!!! Une fic sur Elena!

Je l'ai dévoré! Elle est géniale....Super bien écrite, c'est très réaliste, on s'y croirait...Et en plus elle concerne Elena! C'est original et ça me fait super plaisir de pouvoir lire quelquechose sur elle!

Bref tu l'auras compris, je suis fan de ta fic!

Vivement la suite, je suis impatiente!

Bonjour bonjour! Un grand merci pour vos comms! Je vous ai concocté une petite suite, même si on avance pas trop...Ma soutenance est lundi, alors juste après, j'aurais tout le temps de me consacrer à la fic.

***

Charles Garner tripotait son gobelet de café entre ses mains et le regardait fixement afin de contrôler ses nerfs. Mais Jack ne l’entendait pas de cette oreille, ils avaient assez perdu de temps comme ça, et si on attendait encore, Dieu seul savait si on arriverait à retrouver Sharon en vie.

« Il ne va pas s’envoler votre café, » dit Martin en l’observant faire.

« Et en attendant, on perd du temps s’impatienta Jack. Où est Sharon ? »

Garner secoua la tête.

« Je n’en sais rien. Je vous jure que je ne le sais pas. »

« Arrêtez de vous foutre de nous Garner. Vous savez, si vous y mettiez du votre, on pourrait peut-être encore s’arranger et limiter votre peine. Mais si vous y tenez tellement, sachez que les douches sont particulièrement dangereuses en prison pour des types comme vous. »

« Je vous jure que je ne…"

« …sais pas où est Sharon, coupa Jack. Changez de disque. »

Garner soupira, las de se justifier.

« Votre femme est au courant de votre faible pour les jeunes filles ? demanda Jack. Je suppose que vous l’aimez toujours mais…après plusieurs années de mariage… je comprends qu’on puisse se lasser. Et rien n’est plus désirable qu’une adolescente comme Sharon, innocente et juvénile n’est-ce pas ? »

« Vous ne comprenez pas…Sharon… Elle n’est pas une fille comme les autres. Je…j’ai beaucoup d’affection pour elle. »

« Voyez-vous ça, » ironisa Jack. Puis sérieusement, il ajouta « Elle a 17 ans ! »

« Je n’avais rien prémédité entre nous, je vous le jure. D’accord, mon passe-temps c’est draguer sur Internet, oui, j’avoue. Mais je n’ai jamais voulu la séduire comme ça. Quand on a chatté, je ne savais même pas qui elle était ! Je suis tombé amoureux de la personne sur Internet, pas d’elle ! Et quand j’ai découvert qui elle était en la rencontrant, sur le coup j’ai paniqué…et… »

« Mais ça ne vous a pas empêché de continuer à la voir. »

Jack croisa les bras.

« C’est vrai…admit Garner. J’ai eu tort. »

« Et votre femme, elle le sait ? »

« Je ne lui ai rien dit. Je suis trop lâche. »

« Et pour Derek Matthews ? »

A l’évocation de ce nom, Garner baissa la tête.

« Je ne sais pas ce qui m’a pris… »

« Vous avouez l’avoir tué ? »

Il détourna la tête, signe de son aveu. Martin lui tendit une feuille et un stylo.

« Je veux que vous me racontiez tout et que vous l’écriviez sur cette feuille, dit Jack. »


***

Garner revenait des courses, il portait des paquets dans ses mains et s’apprêtait à fermer sa portière lorsqu’il entendit cette voix qui l’interpellait sans ménagement.

-Hé !

Le temps qu’il se retourne, un poing le heurtait de plein fouet. Il s’écroula, groggy. Derek Matthews continua à s’acharner en lui donnant des coups de pied dans le ventre, dans les côtes. Garner parvint quand même à lui saisir la cheville et à le faire trébucher. Le jeune homme tomba à son tour. Garner se traîna péniblement vers sa voiture et tenta de se relever mais Derek fut plus rapide et le força à se retourner.

-Que…Qu’est-ce que vous me voulez ?

-Ecoute-moi bien, fils de pute !! Tu t’approches encore une fois d’elle et je te bute, t’as compris ?

Il était déchaîné, sous l’emprise de la drogue pour être exact, ce qui décuplait ses forces.

-Mais enfin…

Un nouveau coup dans le ventre le fit taire.

-T’as compris ? répéta-t-il plus fort. Cette fois, il sortit une arme et la pointa contre sa tempe.
Sinon…je te bute.

-Charles ?

Le bruit de la dispute avait alerté Fran Garner, qui sortit, en robe de chambre. Elle vit son mari, braqué par un jeune homme et paniqua.

-Oh mon Dieu !

-Fran, rentre à l’intérieur ! cria Garner.

-Oh mon Dieu !

Elle courut vers la maison, décidée à appeler la police.

-T’as intérêt à faire ce que je te dis, ou ta petite femme y passe aussi, menaça Derek.

Le regard de Garner changea. Mais avant qu’il ne puisse réagir, le jeune homme s’était déjà enfui à toutes jambes.


« J’ai pété les plombs, avoua Garner. Il avait menacé de s’en prendre à ma femme…je ne l’ai pas supporté. »


I have screamed until my veins collapsed
I've waited as my time's elapsed
Now, All I do is live with so much fate
I've wished for this, I've bitched at that
I've left behind this little fact:
You cannot kill what you did not create
I've gotta say what I've gotta say
And then I swear I'll go away
But I can't promise you'll enjoy the noise
I guess I'll save the best for last
My future seems like one big past
You're left with me 'cause you left me no choice


Derek fredonnait la chanson diffusée à la radio. Le volume à fond, les vitres baissées et le vent balayant ses cheveux lui donnaient de l’adrénaline. Il avait en plus deux bouteilles de bière à son actif pour le moment. Ouais, ce connard l’écouterait, il laisserait maintenant Sharon tranquille et il pourrait alors essayer de la reconquérir. Ok, il avait flippé pour cette histoire de bébé, mais elle l’avait trop énervé aussi en lui disant qu’il n’était pas le seul sur le coup. Attends, personne ne double Derek Matthews. Et surtout pas un fils de pute de 40 piges. Et aucune fille ne peut se permettre de l’embobiner. Il hocha la tête et avala une gorgée de bière.

I push my fingers into my eyes
It's the only thing that slowly stops the ache
If the pain goes on,
I'm not gonna make it!

Put me back together
Or separate the skin from bone
Leave me all the Pieces, then you can leave me
alone
Tell me the reality is better than the dream
But I found out the hard way,
Nothing is what it seems!

Il ne remarqua pas tout de suite la camionnette qui se rapprochait de lui dangereusement. Ce n’est que lorsque les phares l’éclairèrent derrière qu’il fronça les sourcils et regarda son rétroviseur.


I push my fingers into my eyes
It's the only thing that slowly stops the ache
But it's made of all the things I have to take
Jesus, it never ends, it works it's way inside
If the pain goes on,
I'm not gonna make it!

La camionnette le collait cette fois au train. Derek leva le bras pour lui faire signe de dépasser.

« C’est quoi ce bordel ? Allez, ducon. »

Le véhicule le heurta une première fois derrière.

“Putain!”

Derek essaya de contrôler sa voiture mais cette fois la camionnette se mit à sa hauteur et se rabattit violemment sur le côté.

« Merde mais il est dingue ! »

La voiture de Derek cogna la rambarde de sécurité, provoquant des étincelles.



All I've got...all I've got is insane...
All I've got...all I've got is insane...
All I've got...all I've got is insane!
All I've got...all I've got is insane!


“Il y avait un virage et...il n’a pas pu tourner.”




(chanson: Slipknot -Duality)

géniale cette suite !!!!!


C'est tellement bien écrit que c'est très très réaliste


J'attends la suite avec impatience

Etpuis bon courage pour ta soutenance

cool, t'as mis une suite génial !!!



et puis je croise les doigts pour toi pour ta soutenance, courage !!!!!