Effets secondaires (complète) (PG13)
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Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
Ouais, ouais, gentil gentil, on dit ça! Je l'ai très mal pris!
oui, bon, ok, je dis n'importe quoi, je crois qu'il est temps que j'aille au lit!
Et toi, clairounette: REVISIONS!!!!
oui, bon, ok, je dis n'importe quoi, je crois qu'il est temps que j'aille au lit!
Et toi, clairounette: REVISIONS!!!!
Mouchette- Directeur Adjoint
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Date d'inscription : 15/09/2006
Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
Martin put apercevoir l’un des hélicoptères avant de se mettre à couvert, alors qu’une nouvelle rafale de balles se mettait à pleuvoir. Il ressentit un immense soulagement : il avait pu voir le sigle du FBI. Il ne savait pas par quel miracle ils étaient là, même s’il sentait qu’un jeune homme devait y être pour quelque chose. Inez et lui devaient encore tenir un moment, et ensuite… Martin se crispa en entendant une nouvelle volée de balles. Mais cette fois-ci, elles ne leur étaient pas destinées. Les gars du gang tiraient en l’air, contre les hélicoptères. Puis d’autres bruits de fusillade se firent entendre, un peu partout : les forces de l’ordre étaient en train de prendre possession de l’endroit, dans la surprise la plus totale pour le gang, qui semblait désorganisé. Martin regarda Inez. Ils devaient rester à couvert le plus longtemps possible. Ce serait trop bête de se faire descendre par des collègues.
Danny fut emmené par le policier sur les lieux de l’intervention. Une des équipes qui restaient en couverture lui fournit une arme et un gilet par balle. Il suivit ensuite l’agent spécial Cartland, qui le mena jusqu’à son équipe, par des chemins déjà sécurisés. Danny aperçut Jack, Vivian et Sam qui semblaient rechercher quelqu’un. Danny sentit un tel soulagement en les voyant qu’il crut que ses genoux ne le porteraient pas jusqu’à eux. Il vit Jack se retourner, et lut un tel soulagement sur son visage, qu’il lui rappela les visages des parents qui retrouvent leur enfant disparu. Danny sourit à son patron, tentant de cacher ses propres émotions, mais les visages de ses collègues lui firent comprendre que, à ce moment précis, tous ressentaient et lisaient la même chose dans le cœur des autres. Soulagement, bonheur, mais avec une énorme angoisse toujours présente : il manquait Martin. Mais le reste de l’équipe était réuni pour le retrouver.
-Je me disais que si tu étais en état, tu voudrais être là pour Martin.
-Merci, Jack.
Jack hocha la tête, reprenant très vite son masque de professionnel. Il devait mettre rapidement son agent au courant.
-Nous avons reçu un appel anonyme nous indiquant que deux otages étaient retenus ici : Inez Cordova et Martin, probablement agent du FBI. Et que l’agent Danny Taylor était aussi sous la menace d’un membre du gang, mais sans localisation… Je suis heureux de voir que tu as pu t’en sortir par toi-même. Mais tu t’expliqueras plus tard. Notre interlocuteur nous a signalé que les deux otages tentaient de s’échapper, et nous a indiqués les chemins possibles. Il nous a aussi donné tous les renseignements utiles pour faire tomber le gang.
Danny était étonné qu’un indic inconnu de tous ait donné autant d’informations. Mais l’image du jeune chef lui vint en mémoire, et, même s’il ne savait pas pourquoi, il sentit que cet homme devait y être pour beaucoup.
-Danny, je dois te dire que quand nous sommes arrivés sur place, des coups de feu se faisaient déjà entendre…
Danny retint son souffle, ferma les yeux un instant, puis les rouvrit, plus déterminé que jamais.
-Martin est trop doué pour se faire avoir comme ça. On va le retrouver.
Toute l’équipe lui sourit, et ils se remirent en position pour faire leur prochain mouvement.
Martin hésitait. Cela faisait plusieurs minutes que les tirs avaient cessé dans leur secteur. Leurs poursuivants étaient soit morts, soit avaient quelque chose de plus urgent à régler. Aucun signe d’agents ou de policiers non plus. Il jeta un coup d’œil à Inez, assise par terre, la tête appuyée contre le mur. Devait-il la laisser là et tenter de trouver du secours le plus rapidement possible ? Ou attendre sur place, avec elle ? En tous les cas, elle ne semblait plus avoir la force de bouger. Leur cachette n’était pas mauvaise, ils ne risquaient probablement rien en restant là. Rien, sauf qu’Inez était peut-être plus mal en point qu’il ne le pensait, et qu’elle avait peut-être urgemment besoin des secours. Martin s’accroupit devant la jeune femme, mais elle ne réagit pas. Doucement, il lui releva une mèche de cheveux, afin de pouvoir plonger son regard dans ses yeux sombres. Quand elle capta le bleu si expressif de Martin, Inez s’anima un peu, un léger sourire effleurant ses lèvres.
-Inez, les secours ne sont pas loin, vous devez tenir le coup.
La jeune femme hocha lentement la tête, sans répondre. Martin prit alors sa décision.
-Je vais aller chercher les secours. Vous restez ici, vous y serez en sécurité.
Inez se contenta de hocher une nouvelle fois la tête. Elle n’avait plus de forces, ni physique ni morale. Elle se laissait maintenant porter par les événements. Et puis, elle avait confiance en Martin. Le jeune agent posa une main sur son épaule :
-Je vais revenir.
Dans cette unique phrase, Martin avait mis toute la confiance qu’il lui restait, et fait une promesse qu’il ferait tout pour tenir. Et en même temps, il y avait aussi une obligation pour Inez : tenir le coup. La jeune femme eut encore la force de lui sourire. Martin se releva alors, et se mit en mouvement : attentif à chaque bruit, chaque mouvement, il commença son périple vers les secours. Un bruit de l’autre côté du mur qu’il était en train de longer le mit sur ses gardes. Il y avait du monde ! Et aucune option pour se cacher ou changer de chemin. Martin se prépara. Au moment où l’arme apparue, il se jeta sur le bras la tenant, luttant avec son adversaire. Malheureusement, son adversaire n’était pas seul.
Danny fut surpris par la rapidité de l’attaque. Il savait que quelqu’un était derrière le coin du mur, mais il devait avancer. Il ne s’était pas attendu à une attaque si parfaite de la part de son adversaire. Comme s’il connaissait tous les rouages appris au FBI…
-Martin, arrête !
Jack et Danny avaient crié dans un ensemble parfait. L’adversaire qui se battait contre Danny n’était autre que leur collègue ! Martin se figea. Il ne savait pas ce qui l’étonnait le plus : voir Danny, voir toute son équipe réunie, ou tomber sur eux en premier. Il ressentit un tel soulagement que Jack dut le retenir par le bras pour qu’il ne s’écroule pas.
-Danny, que, comment… Jack, Vivian, Sam, vous…
Martin bégayait, un peu perdu, énormément soulagé, mais toujours effrayé. Jack, en bon chef, reprit le contrôle de la situation :
-Martin, c’est bon, calme-toi. On est venu pour toi. Tu sais où est Inez ?
-Oui, je vais vous y conduire. Il lui faut un médecin d’urgence.
Le nom d’Inez avait fait reprendre tous ses esprits au jeune agent. Il avait rempli une partie de sa promesse : trouver les secours ; maintenant, il devait les amener sur place.
wwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwww
Danny fut emmené par le policier sur les lieux de l’intervention. Une des équipes qui restaient en couverture lui fournit une arme et un gilet par balle. Il suivit ensuite l’agent spécial Cartland, qui le mena jusqu’à son équipe, par des chemins déjà sécurisés. Danny aperçut Jack, Vivian et Sam qui semblaient rechercher quelqu’un. Danny sentit un tel soulagement en les voyant qu’il crut que ses genoux ne le porteraient pas jusqu’à eux. Il vit Jack se retourner, et lut un tel soulagement sur son visage, qu’il lui rappela les visages des parents qui retrouvent leur enfant disparu. Danny sourit à son patron, tentant de cacher ses propres émotions, mais les visages de ses collègues lui firent comprendre que, à ce moment précis, tous ressentaient et lisaient la même chose dans le cœur des autres. Soulagement, bonheur, mais avec une énorme angoisse toujours présente : il manquait Martin. Mais le reste de l’équipe était réuni pour le retrouver.
-Je me disais que si tu étais en état, tu voudrais être là pour Martin.
-Merci, Jack.
Jack hocha la tête, reprenant très vite son masque de professionnel. Il devait mettre rapidement son agent au courant.
-Nous avons reçu un appel anonyme nous indiquant que deux otages étaient retenus ici : Inez Cordova et Martin, probablement agent du FBI. Et que l’agent Danny Taylor était aussi sous la menace d’un membre du gang, mais sans localisation… Je suis heureux de voir que tu as pu t’en sortir par toi-même. Mais tu t’expliqueras plus tard. Notre interlocuteur nous a signalé que les deux otages tentaient de s’échapper, et nous a indiqués les chemins possibles. Il nous a aussi donné tous les renseignements utiles pour faire tomber le gang.
Danny était étonné qu’un indic inconnu de tous ait donné autant d’informations. Mais l’image du jeune chef lui vint en mémoire, et, même s’il ne savait pas pourquoi, il sentit que cet homme devait y être pour beaucoup.
-Danny, je dois te dire que quand nous sommes arrivés sur place, des coups de feu se faisaient déjà entendre…
Danny retint son souffle, ferma les yeux un instant, puis les rouvrit, plus déterminé que jamais.
-Martin est trop doué pour se faire avoir comme ça. On va le retrouver.
Toute l’équipe lui sourit, et ils se remirent en position pour faire leur prochain mouvement.
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Martin hésitait. Cela faisait plusieurs minutes que les tirs avaient cessé dans leur secteur. Leurs poursuivants étaient soit morts, soit avaient quelque chose de plus urgent à régler. Aucun signe d’agents ou de policiers non plus. Il jeta un coup d’œil à Inez, assise par terre, la tête appuyée contre le mur. Devait-il la laisser là et tenter de trouver du secours le plus rapidement possible ? Ou attendre sur place, avec elle ? En tous les cas, elle ne semblait plus avoir la force de bouger. Leur cachette n’était pas mauvaise, ils ne risquaient probablement rien en restant là. Rien, sauf qu’Inez était peut-être plus mal en point qu’il ne le pensait, et qu’elle avait peut-être urgemment besoin des secours. Martin s’accroupit devant la jeune femme, mais elle ne réagit pas. Doucement, il lui releva une mèche de cheveux, afin de pouvoir plonger son regard dans ses yeux sombres. Quand elle capta le bleu si expressif de Martin, Inez s’anima un peu, un léger sourire effleurant ses lèvres.
-Inez, les secours ne sont pas loin, vous devez tenir le coup.
La jeune femme hocha lentement la tête, sans répondre. Martin prit alors sa décision.
-Je vais aller chercher les secours. Vous restez ici, vous y serez en sécurité.
Inez se contenta de hocher une nouvelle fois la tête. Elle n’avait plus de forces, ni physique ni morale. Elle se laissait maintenant porter par les événements. Et puis, elle avait confiance en Martin. Le jeune agent posa une main sur son épaule :
-Je vais revenir.
Dans cette unique phrase, Martin avait mis toute la confiance qu’il lui restait, et fait une promesse qu’il ferait tout pour tenir. Et en même temps, il y avait aussi une obligation pour Inez : tenir le coup. La jeune femme eut encore la force de lui sourire. Martin se releva alors, et se mit en mouvement : attentif à chaque bruit, chaque mouvement, il commença son périple vers les secours. Un bruit de l’autre côté du mur qu’il était en train de longer le mit sur ses gardes. Il y avait du monde ! Et aucune option pour se cacher ou changer de chemin. Martin se prépara. Au moment où l’arme apparue, il se jeta sur le bras la tenant, luttant avec son adversaire. Malheureusement, son adversaire n’était pas seul.
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Danny fut surpris par la rapidité de l’attaque. Il savait que quelqu’un était derrière le coin du mur, mais il devait avancer. Il ne s’était pas attendu à une attaque si parfaite de la part de son adversaire. Comme s’il connaissait tous les rouages appris au FBI…
-Martin, arrête !
Jack et Danny avaient crié dans un ensemble parfait. L’adversaire qui se battait contre Danny n’était autre que leur collègue ! Martin se figea. Il ne savait pas ce qui l’étonnait le plus : voir Danny, voir toute son équipe réunie, ou tomber sur eux en premier. Il ressentit un tel soulagement que Jack dut le retenir par le bras pour qu’il ne s’écroule pas.
-Danny, que, comment… Jack, Vivian, Sam, vous…
Martin bégayait, un peu perdu, énormément soulagé, mais toujours effrayé. Jack, en bon chef, reprit le contrôle de la situation :
-Martin, c’est bon, calme-toi. On est venu pour toi. Tu sais où est Inez ?
-Oui, je vais vous y conduire. Il lui faut un médecin d’urgence.
Le nom d’Inez avait fait reprendre tous ses esprits au jeune agent. Il avait rempli une partie de sa promesse : trouver les secours ; maintenant, il devait les amener sur place.
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Mouchette- Directeur Adjoint
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Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
y zont retourvé Marty et en bonne santé !!!!!!!!!!
et Inès maintenant ?????
Théana- Président des USA
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Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
superbe ces suites sublimes ces suites magnifiques !!!!
j'aia doré et tout le monde est sain et sauf!!!
j'aia doré et tout le monde est sain et sauf!!!
Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
Ah mais c'est super d'avoir enfin pu te lire !!!!!!
Ah mon Marty..
Mais je sens que tout n'est pas fini pour autant....
Et pour la suite, préviens nous maintenant, on a une chance de te lire dans la semaine ou alors on attend .... ?????
Ah mon Marty..
Mais je sens que tout n'est pas fini pour autant....
Et pour la suite, préviens nous maintenant, on a une chance de te lire dans la semaine ou alors on attend .... ?????
Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
Ca ne devrait pas être trop long... Je suis actuellement en train d'écrire la suite... et finclairounett a écrit:Et pour la suite, préviens nous maintenant, on a une chance de te lire dans la semaine ou alors on attend .... ?????
Mouchette- Directeur Adjoint
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Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
Mouchette a écrit:Ca ne devrait pas être trop long... Je suis actuellement en train d'écrire la suite... et finclairounett a écrit:Et pour la suite, préviens nous maintenant, on a une chance de te lire dans la semaine ou alors on attend .... ?????
attend attend... t'as dit "fin" ???????
T'as encore plein de choses à dire !!!! cf un message que j'ai écrit je sais plus où.... gâche pas la fin Mouchette sinon je ne te lis plus !!! (oui oui je sais pas mentir.. )
Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
clairounett a écrit:attend attend... t'as dit "fin" ???????
T'as encore plein de choses à dire !!!! cf un message que j'ai écrit je sais plus où.... gâche pas la fin Mouchette sinon je ne te lis plus !!! (oui oui je sais pas mentir.. )
Attends, je vérifie si je n'ai pas dit de co****... FIN, oui, j'ai bien dit ça!
Je suis désolée, j'ai toujours du mal avec les fins de mes fics, et ma foi, oui, elles arrivent un peu comme un cheveux sur la soupe...
Mais si tu ne me lis plus, ça ne va pas?! J'ai besoin d'une Martin-addicted aussi!! Oh, attends, ça voudrais dire que j'en écrirais d'autres, ça...
Mouchette- Directeur Adjoint
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Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
Et voilà...
***************************
Un nombre impressionnant d’ambulances et de camions de pompiers ajoutaient leurs feux lumineux à ceux des voitures de police. Martin regardait toute cette agitation depuis l’arrière d’une des ambulances. Inez venait de partir dans un autre véhicule en direction de l’hôpital, accompagnée par Vivian. La jeune femme avait accepté de lâcher la main de Martin en entendant Vivian lui assurer qu’elle resterait avec elle, et que le jeune agent viendrait plus tard lui rendre visite. Martin avait demandé au médecin qui s’occupait de lui d’attendre avant de l’emmener lui aussi à l’hôpital. Il regardait Danny faire des allées et venues entre les ambulances et les voitures de police, en restant toujours en visuel avec son collègue blessé. Martin eut un petit sourire. Décidément, ils étaient tous les deux des imbéciles. Malgré tout ce qu’il venait de se passer, ils n’arrivaient pas à trouver comment se parler. Martin décida qu’il était temps de changer tout cela. Au moment où il voulut faire signe à Danny, il vit ce dernier se décider à venir vers lui.
-Martin…
-Je suis content de te revoir, Danny.
Le sourire chaleureux de Martin en amena un même aux lèvres de Danny. Ce dernier s’approcha encore plus de son collègue, et finalement le serra fort dans ses bras. Un peu surpris, Martin rigola, et rendit son étreinte à celui qui était devenu définitivement son frère de cœur.
-Et merci pour le déjeuner de ce matin…
Danny, étonné, regarda son collègue. Puis la mémoire lui revint :
-Ah, oui, c’était ce matin ! J’ai l’impression que c’était il y a mille ans !
-Oui, mais tellement de choses se sont passées depuis. Je… Je voulais aussi m’excuser pour m’être emporté hier, à l’épicerie.
-J’étais aussi coupable que toi. Et j’ai enfin compris que je ne devais rien te cacher. Que… que tu es quelqu’un en qui je peux avoir toute confiance. Et j’aimerais te dire que, si tu le veux, je pourrais être cette personne-là pour toi.
Martin sentit les larmes lui monter aux yeux. Il ne répondit rien, mais tendit la main à Danny. Les deux jeunes gens partagèrent alors une poignée de main fraternelle, profonde et sincère. Martin se racla la gorge, puis passa à autre chose :
-Est-ce que vous avez retrouvé le chef du groupe ?
-Non, il n’est pas avec ceux qui ont été arrêtés, ni avec les blessés. Il faut encore vérifier les morts.
-C’est grâce à lui que tout s’est bien fini pour Inez et moi.
-C’est un homme étrange. Il aura beaucoup à raconter, si on le retrouve.
Martin hocha la tête. D’un côté, il espérait bien que le jeune homme ait pu s’enfuir, afin de se refaire une vie plus en adéquation avec sa nature profonde. Mais au fond de lui, il sentait que cet homme savait qu’il allait mourir aujourd’hui, après avoir réparé ses erreurs et celles des autres. Une autre pensée s’imposa dans la tête de Martin. Il regarda attentivement Danny, qui semblait toujours un peu nerveux, malgré leur petite mise au point.
-Danny… Comment est-ce que tu t’en es sorti ? Je veux dire, avec ton frère et ce Brian.
-Oh, et bien… Quand nous sommes arrivés à la cachette, le paquet y était toujours. Brian a voulu y jeter un coup d’œil, probablement appâté par l’argent. Il a été comme hypnotisé par toute cette masse de billets verts. Il faut dire que moi aussi, ça m’a presque laissé pantois, de savoir que mon propre frère avait eu le culot de voler autant de fric. J’ai profité de l’état de ce Brian pour l’attaquer. On s’est battu, et je… j’ai finalement réussi à la désarmer. Voilà.
Danny s’était un peu embrouillé sur la fin de ses explications, attirant ainsi l’attention de Martin.
-Et voilà ?! Il y a quelque chose que tu ne me dis pas… Ton frère ?!
La voix de Martin s’était faite soudain inquiète. Danny n’avait pas parlé de son frère. Il avait, en bon Danny Taylor qu’il était, évité le sujet. Ce qui ne pouvait signifier qu’une seule chose : il était arrivé quelque chose à Raphael Alvarez.
-Qu’est-il arrivé à ton frère ?!
-Ecoute, Martin, ce n’est rien. Il a reçu une balle perdue durant la bagarre, mais cela ne semblait pas grave.
-Semblait ?! Mais…
-Martin, l’ambulance arrivait, je suis sûr que sa blessure est bénigne, et je devais absolument venir pour toi !
Martin sentit à nouveau un flot d’émotions le gagner. Il était gêné que Danny ait choisi de venir pour lui plutôt que de suivre son frère à l’hôpital. Gêné, mais aussi extrêmement touché.
-Mais maintenant, tu peux aller le voir à l’hôpital, non ?
-Oui… je pourrais. Mais… Tu es sûr que ça ne te dérange pas ? Je veux dire… Après tout, c’est de sa faute tout ça, et…
-Danny, c’est ton frère. Si tu ressens le besoin de le voir, il faut que tu y ailles. Si TU te sens trahi, et préfère attendre, c’est compréhensible. Mais si tu n’y vas pas parce que tu as peur de ma réaction, je ne suis pas d’accord. Tu es mon ami, mon… mon frère, alors je veux que tu fasses ce qui te semble le mieux.
Danny sourit.
-Je pourrais venir avec toi dans l’ambulance, et prendre des nouvelles de Raphael quand nous serons à l’hôpital.
-Bonne idée, brother !
QUELQUES SEMAINES PLUS TARD
Martin s’appuya contre le dossier de sa chaise, heureux d’être arrivé à la fin de cette journée. Une affaire difficile qui s’était bien terminée, il ne pouvait rêver mieux pour finir la semaine. Cela faisait maintenant quelque temps qu’il pouvait retourner sur le terrain, et il ne s’en sentait que mieux. Il était retourné vivre dans son appartement, ce qui lui avait valu une jolie petite fête, entouré de tous ses collègues. Le jeune agent se retourna quand il entendit Danny l’appeler depuis son bureau :
-Eh, brother, qu’est-ce que tu as prévu pour ce soir ?
-Soirée célibataires, avec une bonne pizza et le match à la télé. Mais il me semble que je te l’ai déjà dit, et que je t’ai invité, non ?
-Je sais, mais j’avais juste besoin de l’entendre encore une fois. Je n’arrive pas à croire qu’on a fini cette enquête à temps ! Tu te rends compte ?! Ça fait 3 ans que je n’ai pas pu voir la finale à cause du boulot ! La malédiction est enfin tombée !
Martin rigola. Il jeta un coup d’œil vers Vivian, qui avait suivi toute la scène, les yeux brillants. Martin eut une idée :
-Dis, Vivian, qu’est-ce que tu dirais de venir surveiller deux mauvais garçons ce soir ? Pizza, finale et deux beaux gars en prime ?
-Hey, ça va pas ?! Elle est pour les mauvais, les méchants, les perdants, les autres, quoi !
-Mauvais joueur, Danny ! intervint Martin avec un grand sourire. De toute façon, c’est pas ce soir que tes chéris vont gagner.
Danny regarda Martin d’un air totalement choqué et peiné :
-Faux frère ! Alors toi aussi tu es passé à l’ennemi ?!
Puis, un énorme sourire plaqué sur le visage, Danny se tourna vers Vivian :
-Alors, tentée ?
Martin laissa Danny et Vivian se chamailler un peu, rigolant doucement à leurs vannes. Il venait de recevoir un message sur sa boîte mail. Jetant un œil à l’expéditeur, son cœur s’accéléra. Il ouvrit le message, et la photo d’un magnifique bébé l’accueillit : les poings serrés contre un visage encore fripé, aux grands yeux profonds, la tête couronnée d’un petit bonnet rouge. Martin sentit son sourire s’élargir quand il lut le message qui accompagnait cette magnifique vision :
Bonjour parrain !
Je suis heureux de t’annoncer que ma naissance s’est très bien déroulée. Maman va bien, et elle a choisi le plus doux des prénoms pour moi : Martin Miguel Cordova.
J’espère te voir bientôt, maman dit que tu es toujours le bienvenu.
FLASH-BACK
Martin serrait les mâchoires, non pas de douleur mais d’impatience. Le médecin venait carrément de l’engueuler parce qu’il ne tenait pas en place, l’empêchant ainsi de faire son boulot. Comprenant enfin que plus il se tiendrait tranquille, plus vite il serait près d’Inez, le jeune agent finit par se laisser examiner le genou. Une attelle et des béquilles plus tard, il put enfin quitter la salle d’examen, et se rendre à l’accueil.
-Excusez-moi, pouvez-vous me dire où se trouve Inez Cordova ? Elle a dû être admise il y a environ deux heures.
-Un instant… Oui, Inez Cordova, chambre 423.
Martin prit l’ascenseur, impatient de revoir la jeune femme, mais angoissé de savoir dans quel état elle était. Quand il arriva à la chambre 423, Martin frappa doucement à la porte, et entra. Inez était couchée dans son lit, regardant par la fenêtre. Elle tourna la tête en l’entendant entrer, un magnifique sourire illuminant son visage.
-Martin ! Martin, je veux que vous soyez le parrain de mon enfant !
-Je.. quoi ?! Mais, je… Comment…
Martin écarquillait les yeux et bégayait. Est-ce qu’Inez parlait sérieusement ? Son bébé n’était-il pas mort ? Inez lui prit la main, et lui expliqua :
-Le médecin m’a affirmé que mon bébé allait bien. Je ne le sentais plus parce que j’étais angoissée, fatiguée et apeurée, et qu’en plus mon bébé est resté calme durant toute cette terrible période. Mais il va bien ! Et maintenant, depuis que je suis en sécurité, je le sens à nouveau bouger. Tenez, mettez votre main.
Inez posa la main de Martin sur son ventre. Le jeune homme parut un peu gêné, mais un violent coup de pied du bébé lui fit oublié cette gêne, et il rigola doucement en sentant les coups que subissait le ventre de la maman.
-Alors, Martin, es-tu… êtes-vous d’accord d’être le parrain de mon bébé ?
Martin leva des yeux remplis d’émotion vers Inez :
-A une seule condition : que l’on se tutoie.
-Très bien, ça devenait difficile de maintenir le « tu » !
Inez devant rester tranquille à l’hôpital pendant plusieurs jours, Martin en profita pour faire des recherches. Il découvrit qu’une cousine d’Inez était arrivée depuis peu dans le pays, et n’avait pas encore eu le temps de prendre contact avec sa cousine. Quand elle apprit qu’Inez était enceinte et veuve, elle proposa spontanément de l’accueillir chez elle. Ce n’était pas dans le même état, mais Inez fut heureuse de trouver quelqu’un qui pourrait l’aider lors de sa grossesse, et aussi après. Martin allait de temps en temps lui rendre visite, et ils restaient toujours en contact grâce aux mails et au téléphone.
FIN DU FLASH-BACK
-Hey, Martin, est-ce que ça va ?
Martin fut sorti de ses pensées par la voix curieuse de Danny. Il remarqua alors que toute l’équipe le regardait, étonnée de le voir soudain si extatique.
-Ah, euh… Oui tout va bien. Tout va même très bien. Je suis parrain !
Martin fut alors assailli de félicitations, entouré par ses collègues qui s’extasièrent eux aussi sur la petite frimousse. Une conversation très sérieuse se mit en place, chacun décrivant quel pourrait être le meilleur cadeau à amener pour le nouveau petit être et sa maman. Conversation qui continua devant la finale, toute l’équipe s’étant finalement retrouvée chez Martin, afin de fêter l’événement. Martin marqua une pause à la porte du salon, heureux de voir ses coéquipiers réunis, détendus et heureux. Une vraie famille.
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Et encore merci à tout le monde pour vos commentaires et votre patience!
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Un nombre impressionnant d’ambulances et de camions de pompiers ajoutaient leurs feux lumineux à ceux des voitures de police. Martin regardait toute cette agitation depuis l’arrière d’une des ambulances. Inez venait de partir dans un autre véhicule en direction de l’hôpital, accompagnée par Vivian. La jeune femme avait accepté de lâcher la main de Martin en entendant Vivian lui assurer qu’elle resterait avec elle, et que le jeune agent viendrait plus tard lui rendre visite. Martin avait demandé au médecin qui s’occupait de lui d’attendre avant de l’emmener lui aussi à l’hôpital. Il regardait Danny faire des allées et venues entre les ambulances et les voitures de police, en restant toujours en visuel avec son collègue blessé. Martin eut un petit sourire. Décidément, ils étaient tous les deux des imbéciles. Malgré tout ce qu’il venait de se passer, ils n’arrivaient pas à trouver comment se parler. Martin décida qu’il était temps de changer tout cela. Au moment où il voulut faire signe à Danny, il vit ce dernier se décider à venir vers lui.
-Martin…
-Je suis content de te revoir, Danny.
Le sourire chaleureux de Martin en amena un même aux lèvres de Danny. Ce dernier s’approcha encore plus de son collègue, et finalement le serra fort dans ses bras. Un peu surpris, Martin rigola, et rendit son étreinte à celui qui était devenu définitivement son frère de cœur.
-Et merci pour le déjeuner de ce matin…
Danny, étonné, regarda son collègue. Puis la mémoire lui revint :
-Ah, oui, c’était ce matin ! J’ai l’impression que c’était il y a mille ans !
-Oui, mais tellement de choses se sont passées depuis. Je… Je voulais aussi m’excuser pour m’être emporté hier, à l’épicerie.
-J’étais aussi coupable que toi. Et j’ai enfin compris que je ne devais rien te cacher. Que… que tu es quelqu’un en qui je peux avoir toute confiance. Et j’aimerais te dire que, si tu le veux, je pourrais être cette personne-là pour toi.
Martin sentit les larmes lui monter aux yeux. Il ne répondit rien, mais tendit la main à Danny. Les deux jeunes gens partagèrent alors une poignée de main fraternelle, profonde et sincère. Martin se racla la gorge, puis passa à autre chose :
-Est-ce que vous avez retrouvé le chef du groupe ?
-Non, il n’est pas avec ceux qui ont été arrêtés, ni avec les blessés. Il faut encore vérifier les morts.
-C’est grâce à lui que tout s’est bien fini pour Inez et moi.
-C’est un homme étrange. Il aura beaucoup à raconter, si on le retrouve.
Martin hocha la tête. D’un côté, il espérait bien que le jeune homme ait pu s’enfuir, afin de se refaire une vie plus en adéquation avec sa nature profonde. Mais au fond de lui, il sentait que cet homme savait qu’il allait mourir aujourd’hui, après avoir réparé ses erreurs et celles des autres. Une autre pensée s’imposa dans la tête de Martin. Il regarda attentivement Danny, qui semblait toujours un peu nerveux, malgré leur petite mise au point.
-Danny… Comment est-ce que tu t’en es sorti ? Je veux dire, avec ton frère et ce Brian.
-Oh, et bien… Quand nous sommes arrivés à la cachette, le paquet y était toujours. Brian a voulu y jeter un coup d’œil, probablement appâté par l’argent. Il a été comme hypnotisé par toute cette masse de billets verts. Il faut dire que moi aussi, ça m’a presque laissé pantois, de savoir que mon propre frère avait eu le culot de voler autant de fric. J’ai profité de l’état de ce Brian pour l’attaquer. On s’est battu, et je… j’ai finalement réussi à la désarmer. Voilà.
Danny s’était un peu embrouillé sur la fin de ses explications, attirant ainsi l’attention de Martin.
-Et voilà ?! Il y a quelque chose que tu ne me dis pas… Ton frère ?!
La voix de Martin s’était faite soudain inquiète. Danny n’avait pas parlé de son frère. Il avait, en bon Danny Taylor qu’il était, évité le sujet. Ce qui ne pouvait signifier qu’une seule chose : il était arrivé quelque chose à Raphael Alvarez.
-Qu’est-il arrivé à ton frère ?!
-Ecoute, Martin, ce n’est rien. Il a reçu une balle perdue durant la bagarre, mais cela ne semblait pas grave.
-Semblait ?! Mais…
-Martin, l’ambulance arrivait, je suis sûr que sa blessure est bénigne, et je devais absolument venir pour toi !
Martin sentit à nouveau un flot d’émotions le gagner. Il était gêné que Danny ait choisi de venir pour lui plutôt que de suivre son frère à l’hôpital. Gêné, mais aussi extrêmement touché.
-Mais maintenant, tu peux aller le voir à l’hôpital, non ?
-Oui… je pourrais. Mais… Tu es sûr que ça ne te dérange pas ? Je veux dire… Après tout, c’est de sa faute tout ça, et…
-Danny, c’est ton frère. Si tu ressens le besoin de le voir, il faut que tu y ailles. Si TU te sens trahi, et préfère attendre, c’est compréhensible. Mais si tu n’y vas pas parce que tu as peur de ma réaction, je ne suis pas d’accord. Tu es mon ami, mon… mon frère, alors je veux que tu fasses ce qui te semble le mieux.
Danny sourit.
-Je pourrais venir avec toi dans l’ambulance, et prendre des nouvelles de Raphael quand nous serons à l’hôpital.
-Bonne idée, brother !
wwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwww
QUELQUES SEMAINES PLUS TARD
Martin s’appuya contre le dossier de sa chaise, heureux d’être arrivé à la fin de cette journée. Une affaire difficile qui s’était bien terminée, il ne pouvait rêver mieux pour finir la semaine. Cela faisait maintenant quelque temps qu’il pouvait retourner sur le terrain, et il ne s’en sentait que mieux. Il était retourné vivre dans son appartement, ce qui lui avait valu une jolie petite fête, entouré de tous ses collègues. Le jeune agent se retourna quand il entendit Danny l’appeler depuis son bureau :
-Eh, brother, qu’est-ce que tu as prévu pour ce soir ?
-Soirée célibataires, avec une bonne pizza et le match à la télé. Mais il me semble que je te l’ai déjà dit, et que je t’ai invité, non ?
-Je sais, mais j’avais juste besoin de l’entendre encore une fois. Je n’arrive pas à croire qu’on a fini cette enquête à temps ! Tu te rends compte ?! Ça fait 3 ans que je n’ai pas pu voir la finale à cause du boulot ! La malédiction est enfin tombée !
Martin rigola. Il jeta un coup d’œil vers Vivian, qui avait suivi toute la scène, les yeux brillants. Martin eut une idée :
-Dis, Vivian, qu’est-ce que tu dirais de venir surveiller deux mauvais garçons ce soir ? Pizza, finale et deux beaux gars en prime ?
-Hey, ça va pas ?! Elle est pour les mauvais, les méchants, les perdants, les autres, quoi !
-Mauvais joueur, Danny ! intervint Martin avec un grand sourire. De toute façon, c’est pas ce soir que tes chéris vont gagner.
Danny regarda Martin d’un air totalement choqué et peiné :
-Faux frère ! Alors toi aussi tu es passé à l’ennemi ?!
Puis, un énorme sourire plaqué sur le visage, Danny se tourna vers Vivian :
-Alors, tentée ?
Martin laissa Danny et Vivian se chamailler un peu, rigolant doucement à leurs vannes. Il venait de recevoir un message sur sa boîte mail. Jetant un œil à l’expéditeur, son cœur s’accéléra. Il ouvrit le message, et la photo d’un magnifique bébé l’accueillit : les poings serrés contre un visage encore fripé, aux grands yeux profonds, la tête couronnée d’un petit bonnet rouge. Martin sentit son sourire s’élargir quand il lut le message qui accompagnait cette magnifique vision :
Bonjour parrain !
Je suis heureux de t’annoncer que ma naissance s’est très bien déroulée. Maman va bien, et elle a choisi le plus doux des prénoms pour moi : Martin Miguel Cordova.
J’espère te voir bientôt, maman dit que tu es toujours le bienvenu.
FLASH-BACK
Martin serrait les mâchoires, non pas de douleur mais d’impatience. Le médecin venait carrément de l’engueuler parce qu’il ne tenait pas en place, l’empêchant ainsi de faire son boulot. Comprenant enfin que plus il se tiendrait tranquille, plus vite il serait près d’Inez, le jeune agent finit par se laisser examiner le genou. Une attelle et des béquilles plus tard, il put enfin quitter la salle d’examen, et se rendre à l’accueil.
-Excusez-moi, pouvez-vous me dire où se trouve Inez Cordova ? Elle a dû être admise il y a environ deux heures.
-Un instant… Oui, Inez Cordova, chambre 423.
Martin prit l’ascenseur, impatient de revoir la jeune femme, mais angoissé de savoir dans quel état elle était. Quand il arriva à la chambre 423, Martin frappa doucement à la porte, et entra. Inez était couchée dans son lit, regardant par la fenêtre. Elle tourna la tête en l’entendant entrer, un magnifique sourire illuminant son visage.
-Martin ! Martin, je veux que vous soyez le parrain de mon enfant !
-Je.. quoi ?! Mais, je… Comment…
Martin écarquillait les yeux et bégayait. Est-ce qu’Inez parlait sérieusement ? Son bébé n’était-il pas mort ? Inez lui prit la main, et lui expliqua :
-Le médecin m’a affirmé que mon bébé allait bien. Je ne le sentais plus parce que j’étais angoissée, fatiguée et apeurée, et qu’en plus mon bébé est resté calme durant toute cette terrible période. Mais il va bien ! Et maintenant, depuis que je suis en sécurité, je le sens à nouveau bouger. Tenez, mettez votre main.
Inez posa la main de Martin sur son ventre. Le jeune homme parut un peu gêné, mais un violent coup de pied du bébé lui fit oublié cette gêne, et il rigola doucement en sentant les coups que subissait le ventre de la maman.
-Alors, Martin, es-tu… êtes-vous d’accord d’être le parrain de mon bébé ?
Martin leva des yeux remplis d’émotion vers Inez :
-A une seule condition : que l’on se tutoie.
-Très bien, ça devenait difficile de maintenir le « tu » !
Inez devant rester tranquille à l’hôpital pendant plusieurs jours, Martin en profita pour faire des recherches. Il découvrit qu’une cousine d’Inez était arrivée depuis peu dans le pays, et n’avait pas encore eu le temps de prendre contact avec sa cousine. Quand elle apprit qu’Inez était enceinte et veuve, elle proposa spontanément de l’accueillir chez elle. Ce n’était pas dans le même état, mais Inez fut heureuse de trouver quelqu’un qui pourrait l’aider lors de sa grossesse, et aussi après. Martin allait de temps en temps lui rendre visite, et ils restaient toujours en contact grâce aux mails et au téléphone.
FIN DU FLASH-BACK
-Hey, Martin, est-ce que ça va ?
Martin fut sorti de ses pensées par la voix curieuse de Danny. Il remarqua alors que toute l’équipe le regardait, étonnée de le voir soudain si extatique.
-Ah, euh… Oui tout va bien. Tout va même très bien. Je suis parrain !
Martin fut alors assailli de félicitations, entouré par ses collègues qui s’extasièrent eux aussi sur la petite frimousse. Une conversation très sérieuse se mit en place, chacun décrivant quel pourrait être le meilleur cadeau à amener pour le nouveau petit être et sa maman. Conversation qui continua devant la finale, toute l’équipe s’étant finalement retrouvée chez Martin, afin de fêter l’événement. Martin marqua une pause à la porte du salon, heureux de voir ses coéquipiers réunis, détendus et heureux. Une vraie famille.
FIN
******************************************************
Et encore merci à tout le monde pour vos commentaires et votre patience!
Mouchette- Directeur Adjoint
- Nombre de messages : 3584
Age : 42
Localisation : Suisse
Date d'inscription : 15/09/2006
Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
Ralalalala, Mouchette....c'est trop bien, une fin comme celle là c'est super, un happy end, moi ça me donne envi de chanter
Qu'est ce que c'est touchantça, et je suis si cintente qu'ils soient à nouveau en bons termes
Alors là j'ai tout fondu, c'est cro beau...en plus elle l'a appelé Martin en premier ralalala
Ben là je suis toute gaite pour la journée, cette histoire était vraiment super tu as su nous tenir vraiment en haleine, et y'avait tout ce qu'il fallait, des rires, des larmes et du suspens....BRAVO et MERCI
Et bien entendu...vivement une autre fic de ta part
Je pourrais venir avec toi dans l’ambulance, et prendre des nouvelles de Raphael quand nous serons à l’hôpital.
-Bonne idée, brother !
Qu'est ce que c'est touchantça, et je suis si cintente qu'ils soient à nouveau en bons termes
Bonjour parrain !
Je suis heureux de t’annoncer que ma naissance s’est très bien déroulée. Maman va bien, et elle a choisi le plus doux des prénoms pour moi : Martin Miguel Cordova.
J’espère te voir bientôt, maman dit que tu es toujours le bienvenu.
Alors là j'ai tout fondu, c'est cro beau...en plus elle l'a appelé Martin en premier ralalala
Martin fut alors assailli de félicitations, entouré par ses collègues qui s’extasièrent eux aussi sur la petite frimousse. Une conversation très sérieuse se mit en place, chacun décrivant quel pourrait être le meilleur cadeau à amener pour le nouveau petit être et sa maman. Conversation qui continua devant la finale, toute l’équipe s’étant finalement retrouvée chez Martin, afin de fêter l’événement. Martin marqua une pause à la porte du salon, heureux de voir ses coéquipiers réunis, détendus et heureux. Une vraie famille.
Ben là je suis toute gaite pour la journée, cette histoire était vraiment super tu as su nous tenir vraiment en haleine, et y'avait tout ce qu'il fallait, des rires, des larmes et du suspens....BRAVO et MERCI
Et bien entendu...vivement une autre fic de ta part
clara- Président des USA
- Nombre de messages : 8775
Age : 43
Localisation : sous la douche!
Date d'inscription : 21/08/2006
Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
un seul mot : SUBLIME !!!!! Trsè belle fic du début jusquà la fin.
J'ai vraiment hâte de te relire de nouveau !!!
J'ai vraiment hâte de te relire de nouveau !!!
sandy- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 255
Age : 49
Date d'inscription : 09/09/2007
Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
oh ça me fait bizarre que ce soit déjà terminé , j'adorais voir mon dan et ton marty ensemble !!!!
rolalla elle était géniale ta fic, pleine de rebondisselment et en prime deux superbes gars pour nous tenir en haliene alors quoi dire d'autres que
et puis
rooo franchement merci mouchette et vivement la prochaine fic avec du dan et du marty bien sur !!!
rolalla elle était géniale ta fic, pleine de rebondisselment et en prime deux superbes gars pour nous tenir en haliene alors quoi dire d'autres que
et puis
rooo franchement merci mouchette et vivement la prochaine fic avec du dan et du marty bien sur !!!
Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
C'est la fin d'une super fic ...... Elle finit bien en plus (j'ai bien cru que t'allais me la tuer Inez) et j'ai eu une suite pendant la semaine.... lol lol
Et puis Dan et Marty que j'aime trop quand ils sont comme ça....
Donc si j'ai bien compris, il y a une nouvelle fic en cours...
Par contre je vais te taper sur les doigts... on ne sait toujours pas ce qui est arrivé à Martin pendant sa captivité ....
Et puis Dan et Marty que j'aime trop quand ils sont comme ça....
Donc si j'ai bien compris, il y a une nouvelle fic en cours...
Par contre je vais te taper sur les doigts... on ne sait toujours pas ce qui est arrivé à Martin pendant sa captivité ....
Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
oh ben non, c'est fini a pu
ben suis triste moi !!!!
parceque cette fic était terrible et j'ai beaucoup aimé de suivre dans ton histoire !!!
alors .... ben vite une prochaine
BRAVO A TOI MISS
ben suis triste moi !!!!
parceque cette fic était terrible et j'ai beaucoup aimé de suivre dans ton histoire !!!
alors .... ben vite une prochaine
BRAVO A TOI MISS
Théana- Président des USA
- Nombre de messages : 9841
Localisation : sous la couette, de préférence ...
Date d'inscription : 08/10/2006
Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
Merci beaucoup à vous!
clara, tes smileys sont trop
clara, tes smileys sont trop
Y a pas à dire, c'est un duo de rêve! (et j'adore le "ton marty" )j'adorais voir mon dan et ton marty ensemble !!!!
Aïeeeeuh, mes doigts! Mais si, j'ai dit ce qu'il y avait à rajouter par rapport à la fic précédente! (cf entretien avec les inspecteurs, et les confidences par-ci par-là de Martin à Danny et Inez...)Par contre je vais te taper sur les doigts... on ne sait toujours pas ce qui est arrivé à Martin pendant sa captivité ....
Vite, vite, on va faire ce qu'on pourraalors .... ben vite une prochaine
Mouchette- Directeur Adjoint
- Nombre de messages : 3584
Age : 42
Localisation : Suisse
Date d'inscription : 15/09/2006
Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
t'as pas encore mis une nouvelle fic ??? avec mon dan et TON marty !!!
Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
Avec beaucoup de retard, j'ai tout rattrapé et woaaa, c'était génial!! Bravo!!
Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
Merci Marine!
Mouchette- Directeur Adjoint
- Nombre de messages : 3584
Age : 42
Localisation : Suisse
Date d'inscription : 15/09/2006
Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
Géant j'adore trop franchement sa a été une fic génial et agréable à lire. J'étais vraiment a fond dedans et vivez les événement au moment même
Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
Merci nonie, contente que cela t'ait plu!
Mouchette- Directeur Adjoint
- Nombre de messages : 3584
Age : 42
Localisation : Suisse
Date d'inscription : 15/09/2006
Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
sérieuse sa a été agréable a lire. Merci a toi de nous avoir fais une superbe fic comme celle ci
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