Effets secondaires (complète) (PG13)
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Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
tain j'ai eu besoin de mon microscope tellement c'était rikiki
et puis j'ai plein de question maintenant alors il me faut la suite très vite
et puis j'ai plein de question maintenant alors il me faut la suite très vite
Théana- Président des USA
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Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
Je savais bien que ce petit minuscule ridicule petit bout susciterait des réactions! Vous êtes trop drôles, les filles!
Bon, un autre bout, juste parce que nathaloche m'a provoquée...
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En se réveillant, Martin remarqua qu’il avait passé la nuit sur le canapé.
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A bientôt!
Bon, un autre bout, juste parce que nathaloche m'a provoquée...
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En se réveillant, Martin remarqua qu’il avait passé la nuit sur le canapé.
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A bientôt!
Mouchette- Directeur Adjoint
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Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
Alors là tu as la palme du bout le plus rikiki de la terre
clara- Président des USA
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Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
J'ai même eu du mal à la lire ta phrase....
Et tu te crois drôle ???
Moi pas contente !!! Clara fais péter ton smiley stp ......
Et puis tu as dit ceinture cette semaine... pour ton information on est en week-end....
HS : je viens de trouver Danny en smiley sur le web... peux pas m'empêcher de le mettre... Nan mais moi aussi je l'aime bien le ti Dumbo... euh Danny..
Et tu te crois drôle ???
Moi pas contente !!! Clara fais péter ton smiley stp ......
Et puis tu as dit ceinture cette semaine... pour ton information on est en week-end....
HS : je viens de trouver Danny en smiley sur le web... peux pas m'empêcher de le mettre... Nan mais moi aussi je l'aime bien le ti Dumbo... euh Danny..
Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
Bon, soyons sérieux une seconde: voici une suite.
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En se réveillant, Martin remarqua qu’il avait passé la nuit sur le canapé. Il se souvint s’être posé devant la télévision, puis… Apparemment, il s’était endormi rapidement. Et apparemment, Danny était rentré sans le réveiller, avait éteint la télé, et l’avait couvert d’une couverture. Martin sourit: « Une vraie mère poule ! ». Il se leva, et constata que la porte de la chambre de Danny était ouverte : il était déjà reparti au travail. Martin se dirigea vers la cuisine, et fronça les sourcils. Danny n’avait apparemment rien mangé. Ni en rentrant, ni ce matin. Martin eut le sentiment que cela devait aller plutôt mal dans les enquêtes.
Il était en train de déjeuner quand on frappa à la porte. Le message de Danny lui revint alors en mémoire. Cela devait être le technicien qui devait tout lui installer sur son ordinateur, afin qu’il puisse travailler un peu ! Martin se leva et alla ouvrir la porte.
-Hey, Mac !
-Salut Martin ! Alors, il paraît que le boulot te manque ?!
-Plutôt, oui. Tu peux imaginer que te voir me fait doublement plaisir !
-De la compagnie pour un moment, et en plus je t’apporte du boulot, c’est ça ?
-T’as tout compris !
Mac se mit immédiatement au travail, installant les programmes, les sûretés et les mots de passe sur l’ordinateur de Martin, tout en tchatchant joyeusement avec son collègue. Quand il eut fini et qu’il partit, Martin s’installa devant son ordinateur, laissant ses mains au-dessus du clavier, comme s’il n’osait pas le toucher, puis il se mit enfin à taper les codes, et entra dans le système du FBI. Un sourire étirait ses lèvres, il était heureux de pouvoir travailler un peu, de penser à autre chose que sa rééducation, d’aider ses collègues sur une enquête difficile. Mac lui avait donné les instructions de Jack : prendre connaissance des éléments, finir le travail de base de son remplaçant, et farfouiller un peu dans les archives pour éventuellement trouver quelque chose correspondant à leurs deux enquêtes. La première chose que vit Martin, c’était que Stan Millers avait été retrouvé mort. Il secoua la tête, horrifié par les détails. Son sentiment que les enquêtes allaient mal était ainsi malheureusement correct. Il prit une bonne respiration, et se replongea dans la suite du travail. Il n’avait pas perdu la main, il travaillait vite. Mais il dut pratiquement tout reprendre à zéro le travail de son remplaçant, qui avait manqué des connexions de base. Martin secoua la tête : quel travail mal fait, et ainsi quel temps précieux perdu ! Il jeta un œil sur le nom de son remplaçant. Il n’y avait que ses initiales : E. D. Il savait que c’était un ou une stagiaire, et espéra de tout son cœur que ses supérieurs ne l’engagent jamais !
Il travaillait totalement concentré sur sa tâche, ajoutant des fichiers aux dossiers, prenant des notes, tentant de trouver des connexions, des indices. Il sentait quelque chose là-dessous, il n’arrivait pas à mettre la main dessus, mais il sentait qu’il était proche de quelque chose… Quelque chose de peut-être plus gros que ce que pouvaient imaginer ses collègues. Il devait faire un tour dans le fichier des archives, peut-être qu’il trouverait ce qu’il cherchait. Il regarda négligemment sa montre, sentant qu’il oubliait quelque chose. 9h. Le rendez-vous avec les enquêteurs ! Il sentit le sang refluer de son visage, la panique serrant son cœur. Il avait complètement oublié, il serait en retard, stressé, il n’avait pas parlé avec Danny, il ne savait pas quoi leur dire, et ce serait une catastrophe ! Il laissa son travail en plan, fermant automatiquement les accès confidentiels, et se précipita dans la rue pour héler un taxi.
Malgré son retard, Martin se rendit d’abord dans l’office de l’équipe des portées disparus, dans l’espoir de voir un visage connu et amical avant d’affronter les enquêteurs. Mais personne n’était là, ils devaient tous être sur le terrain. Il jeta un coup d’œil au tableau blanc, et vit qu’il n’y avait plus que la photo d’Inez Cordova. Il se retourna et sursauta quand il s’écrasa pratiquement dans Jack.
-Salut Martin.
-Hey, Jack !
-Tu as déjà fini ton rendez-vous avec les enquêteurs ?
-Euh… non, je suis en retard, mais… Je voulais juste voir si vous étiez là.
-Danny et Sam sont sur le terrain. Vivian ne devrait pas tarder. Mais je crois qu’il serait mieux pour toi de ne pas arriver trop tard à ton rendez-vous.
-Mieux pour moi ? Qu’est-ce que… Il y a un problème ?
Jack jura intérieurement de sa maladresse. Il avait bien vu que Martin était nerveux, et il avait augmenté son angoisse avec sa phrase.
-Martin, je sais juste qu’ils veulent te pousser à parler de tes dernières heures de détention. On… Ils sentent que tu caches, enfin, que tu retiens quelque chose à ce propos, et ils pensent que cela pourrait être utile à l’enquête. Je pense que cela risque d’être difficile pour toi, mais sache qu’il n’y a rien à te reprocher. Il faudra simplement que tu restes calme.
Jack se sentit mal à l’aise sous le regard de Martin. Il le fixait, comme s’il se sentait trahi.
-Tu… tu as dit « on ». Tu le penses aussi ?
-Ecoute, Martin, je sais simplement que tu parles d’amnésie. Moi, ça me va, mais cela veut probablement dire que tu retiens quelque chose, inconsciemment ou pas.
Martin ne semblait pas convaincu par l’explication de Jack, et il avait toujours ce regard de quelqu’un qui se sent trahi.
-Et pourquoi c’est si important, d’avoir ma version complète sans amnésie ? Est-ce qu’il y a quelque chose que vous me cachez ?
-On ne te cache rien. Peux-tu en dire autant ?
Martin sentit son visage chauffer. Jack lui aurait donné un coup de poing dans le ventre que cela aurait été pareil. Il avait parlé d’une voix dure, presque teintée de reproche. Martin fit un pas de côté, et marmonna qu’il devait aller à son rendez-vous. Jack le regarda s’éloigner, un pincement au cœur. Il n’aurait pas dû lui parler comme cela, mais il était fatigué, stressé par leur enquête. Et il n’aimait pas ressentir le fait que Martin ne lui faisait pas assez confiance pour se confier à lui. Jack secoua la tête. Martin n’était sûrement pas à blâmer pour cela. Depuis plusieurs jours, Jack n’avait pris aucune nouvelle de son jeune agent, et ne lui avait jamais laissé l’occasion de l’approcher. Damné travail !
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wwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwww
En se réveillant, Martin remarqua qu’il avait passé la nuit sur le canapé. Il se souvint s’être posé devant la télévision, puis… Apparemment, il s’était endormi rapidement. Et apparemment, Danny était rentré sans le réveiller, avait éteint la télé, et l’avait couvert d’une couverture. Martin sourit: « Une vraie mère poule ! ». Il se leva, et constata que la porte de la chambre de Danny était ouverte : il était déjà reparti au travail. Martin se dirigea vers la cuisine, et fronça les sourcils. Danny n’avait apparemment rien mangé. Ni en rentrant, ni ce matin. Martin eut le sentiment que cela devait aller plutôt mal dans les enquêtes.
Il était en train de déjeuner quand on frappa à la porte. Le message de Danny lui revint alors en mémoire. Cela devait être le technicien qui devait tout lui installer sur son ordinateur, afin qu’il puisse travailler un peu ! Martin se leva et alla ouvrir la porte.
-Hey, Mac !
-Salut Martin ! Alors, il paraît que le boulot te manque ?!
-Plutôt, oui. Tu peux imaginer que te voir me fait doublement plaisir !
-De la compagnie pour un moment, et en plus je t’apporte du boulot, c’est ça ?
-T’as tout compris !
Mac se mit immédiatement au travail, installant les programmes, les sûretés et les mots de passe sur l’ordinateur de Martin, tout en tchatchant joyeusement avec son collègue. Quand il eut fini et qu’il partit, Martin s’installa devant son ordinateur, laissant ses mains au-dessus du clavier, comme s’il n’osait pas le toucher, puis il se mit enfin à taper les codes, et entra dans le système du FBI. Un sourire étirait ses lèvres, il était heureux de pouvoir travailler un peu, de penser à autre chose que sa rééducation, d’aider ses collègues sur une enquête difficile. Mac lui avait donné les instructions de Jack : prendre connaissance des éléments, finir le travail de base de son remplaçant, et farfouiller un peu dans les archives pour éventuellement trouver quelque chose correspondant à leurs deux enquêtes. La première chose que vit Martin, c’était que Stan Millers avait été retrouvé mort. Il secoua la tête, horrifié par les détails. Son sentiment que les enquêtes allaient mal était ainsi malheureusement correct. Il prit une bonne respiration, et se replongea dans la suite du travail. Il n’avait pas perdu la main, il travaillait vite. Mais il dut pratiquement tout reprendre à zéro le travail de son remplaçant, qui avait manqué des connexions de base. Martin secoua la tête : quel travail mal fait, et ainsi quel temps précieux perdu ! Il jeta un œil sur le nom de son remplaçant. Il n’y avait que ses initiales : E. D. Il savait que c’était un ou une stagiaire, et espéra de tout son cœur que ses supérieurs ne l’engagent jamais !
Il travaillait totalement concentré sur sa tâche, ajoutant des fichiers aux dossiers, prenant des notes, tentant de trouver des connexions, des indices. Il sentait quelque chose là-dessous, il n’arrivait pas à mettre la main dessus, mais il sentait qu’il était proche de quelque chose… Quelque chose de peut-être plus gros que ce que pouvaient imaginer ses collègues. Il devait faire un tour dans le fichier des archives, peut-être qu’il trouverait ce qu’il cherchait. Il regarda négligemment sa montre, sentant qu’il oubliait quelque chose. 9h. Le rendez-vous avec les enquêteurs ! Il sentit le sang refluer de son visage, la panique serrant son cœur. Il avait complètement oublié, il serait en retard, stressé, il n’avait pas parlé avec Danny, il ne savait pas quoi leur dire, et ce serait une catastrophe ! Il laissa son travail en plan, fermant automatiquement les accès confidentiels, et se précipita dans la rue pour héler un taxi.
Malgré son retard, Martin se rendit d’abord dans l’office de l’équipe des portées disparus, dans l’espoir de voir un visage connu et amical avant d’affronter les enquêteurs. Mais personne n’était là, ils devaient tous être sur le terrain. Il jeta un coup d’œil au tableau blanc, et vit qu’il n’y avait plus que la photo d’Inez Cordova. Il se retourna et sursauta quand il s’écrasa pratiquement dans Jack.
-Salut Martin.
-Hey, Jack !
-Tu as déjà fini ton rendez-vous avec les enquêteurs ?
-Euh… non, je suis en retard, mais… Je voulais juste voir si vous étiez là.
-Danny et Sam sont sur le terrain. Vivian ne devrait pas tarder. Mais je crois qu’il serait mieux pour toi de ne pas arriver trop tard à ton rendez-vous.
-Mieux pour moi ? Qu’est-ce que… Il y a un problème ?
Jack jura intérieurement de sa maladresse. Il avait bien vu que Martin était nerveux, et il avait augmenté son angoisse avec sa phrase.
-Martin, je sais juste qu’ils veulent te pousser à parler de tes dernières heures de détention. On… Ils sentent que tu caches, enfin, que tu retiens quelque chose à ce propos, et ils pensent que cela pourrait être utile à l’enquête. Je pense que cela risque d’être difficile pour toi, mais sache qu’il n’y a rien à te reprocher. Il faudra simplement que tu restes calme.
Jack se sentit mal à l’aise sous le regard de Martin. Il le fixait, comme s’il se sentait trahi.
-Tu… tu as dit « on ». Tu le penses aussi ?
-Ecoute, Martin, je sais simplement que tu parles d’amnésie. Moi, ça me va, mais cela veut probablement dire que tu retiens quelque chose, inconsciemment ou pas.
Martin ne semblait pas convaincu par l’explication de Jack, et il avait toujours ce regard de quelqu’un qui se sent trahi.
-Et pourquoi c’est si important, d’avoir ma version complète sans amnésie ? Est-ce qu’il y a quelque chose que vous me cachez ?
-On ne te cache rien. Peux-tu en dire autant ?
Martin sentit son visage chauffer. Jack lui aurait donné un coup de poing dans le ventre que cela aurait été pareil. Il avait parlé d’une voix dure, presque teintée de reproche. Martin fit un pas de côté, et marmonna qu’il devait aller à son rendez-vous. Jack le regarda s’éloigner, un pincement au cœur. Il n’aurait pas dû lui parler comme cela, mais il était fatigué, stressé par leur enquête. Et il n’aimait pas ressentir le fait que Martin ne lui faisait pas assez confiance pour se confier à lui. Jack secoua la tête. Martin n’était sûrement pas à blâmer pour cela. Depuis plusieurs jours, Jack n’avait pris aucune nouvelle de son jeune agent, et ne lui avait jamais laissé l’occasion de l’approcher. Damné travail !
Mouchette- Directeur Adjoint
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Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
Ah oui tout de suite c'est du caviar quand tu t'y mets...
Mon Dieu mon petit coeur a mal pour Marty Je sais pas pourquoi je sens que ça va mal se passer... (en même temps on attend que ça ... )
on aura droit à d'autres suites ce week-end ??? dit Claire d'un regard suppliant .....
Mon Dieu mon petit coeur a mal pour Marty Je sais pas pourquoi je sens que ça va mal se passer... (en même temps on attend que ça ... )
on aura droit à d'autres suites ce week-end ??? dit Claire d'un regard suppliant .....
Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
ah géniale cette suite! mon pauvre Martin va devoir tout déballer!
vite la suite please!
vite la suite please!
Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
vi cette suite était géniale, Marty m'a fait mal au coeur
Nan mais moi aussi je l'aime bien le ti Dumbo... euh Danny..
Théana- Président des USA
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Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
Bravo et franchement Marty....wouha...il m'a tiré les larmes là!!!!!!
Encore
clara- Président des USA
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Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
Théana a écrit:vi cette suite était géniale, Marty m'a fait mal au coeur
Nan mais moi aussi je l'aime bien le ti Dumbo... euh Danny..
Je savais que les Tayloriennes réagiraient... mais je ferai pas ça si j'aimais pas Danny...
Hey Mouchette, t'as une suite ???
Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
oh c'est vraimmment géniaaaaaaaaaal!!!
J'adooooore....
Un grand bravo!!!! C'est divinement bien écrit!!!
bravo!!
J'adooooore....
Un grand bravo!!!! C'est divinement bien écrit!!!
bravo!!
Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
ton premier com !!
franchement moi qui suis taylorienne à fond, je reste toute chose devant ce martin là !!! il m'a touché, ému, il est sensible ... tu décris magnifiquement ce martychou !!!
on sent qu'il y a de l'amour pour marty !!!
mais c'est vrai qu'i lme fait de la peine ... ta fic est un bijou !!! je l'adoore en plus il y a du dan du marty en complicité ...c'est magnifique !!! merci merci
bon la prochaine tu pourrais mettre 1 ligne 1/2 !!!
euh petit message àclairounette : oui tu as raison tu as fait réagir les tayloriennes !!! mais j'ai pas pu m'empêcher de rire en voyant ton smiley !!! même si
allez mouchette j'attends encore ta suite ....
moi ???? mais je sens que ça te réussit d'être provoquée pour nous pondre une suite d'une telle puissance !!!juste parce que nathaloche m'a provoquée
franchement moi qui suis taylorienne à fond, je reste toute chose devant ce martin là !!! il m'a touché, ému, il est sensible ... tu décris magnifiquement ce martychou !!!
on sent qu'il y a de l'amour pour marty !!!
mais c'est vrai qu'i lme fait de la peine ... ta fic est un bijou !!! je l'adoore en plus il y a du dan du marty en complicité ...c'est magnifique !!! merci merci
bon la prochaine tu pourrais mettre 1 ligne 1/2 !!!
euh petit message àclairounette : oui tu as raison tu as fait réagir les tayloriennes !!! mais j'ai pas pu m'empêcher de rire en voyant ton smiley !!! même si
allez mouchette j'attends encore ta suite ....
Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
Oh, nathaloche! Si tu savais, entre Martin et moi c'estfranchement moi qui suis taylorienne à fond, je reste toute chose devant ce martin là !!! il m'a touché, ému, il est sensible ... tu décris magnifiquement ce martychou !!! 2love2 2love2 2love2 2love2
on sent qu'il y a de l'amour pour marty !!!
Marty m'a fait mal au coeur
Ben, ça me fait plaisir de pouvoir toucher des Tayloriennes avec mon petit Martinfranchement Marty....wouha...il m'a tiré les larmes là!!!!!!
clairou74, t'es aussi une fan de Martin? (je dis ça à cause du "mon")mon pauvre Martin va devoir tout déballer!
Merci à vous toutes pour tous vos comm', ça aide toujours pour poster des suites, et continuer d'écrire...
Ah, et j'aime bien le smiley de clairounette. C'est vrai qu'il me fait penser à quelqu'un
Ah, et pas de suite pour aujourd'hui...
Mouchette- Directeur Adjoint
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Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
J'aime beaucoup Martin, tout comme Danny je n'ai pas vraiment de préference en faite.
Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
mouchette tu vas de voir te faire aprdonner en nous mettant une suite maitenant...Ah, et j'aime bien le smiley de clairounette. C'est vrai qu'il me fait penser à quelqu'un
Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
nathaloche a écrit:mouchette tu vas de voir te faire aprdonner en nous mettant une suite maitenant...Ah, et j'aime bien le smiley de clairounette. C'est vrai qu'il me fait penser à quelqu'un
Une suite? Ah oui, ma phrase et demi, c'est ça?
Mouchette- Directeur Adjoint
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Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
Oui oui on attend ta phrase et demie... avec impatience d'ailleurs... Je vais voir Spiderman 2 à la télé... j'espère qu'à mon retour....
Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
Oups, désolée, clairounette, j'espère que tu n'as pas trop été déçue...
Une suite je ne sais pas quand, je vais faire des efforts, mais j'ai beaucoup de boulot, je suis crevée, et après, si pas de grèves, je pars 4 jours, donc...
Une suite je ne sais pas quand, je vais faire des efforts, mais j'ai beaucoup de boulot, je suis crevée, et après, si pas de grèves, je pars 4 jours, donc...
Mouchette- Directeur Adjoint
- Nombre de messages : 3584
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Date d'inscription : 15/09/2006
Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
Mouchette a écrit:Oups, désolée, clairounette, j'espère que tu n'as pas trop été déçue...
Une suite je ne sais pas quand, je vais faire des efforts, mais j'ai beaucoup de boulot, je suis crevée, et après, si pas de grèves, je pars 4 jours, donc...
Ouais ouais je sais que tu pars.... N'oublie pas ton roman sur word....
Par contre si tu pouvais nous mettre une bonne grosse suite avant de partir, ce serait super sympa.. parce que ceinture toutes les semaines....
En plus hier j'ai fait que de chialer devant spiderman 2 (oui oui mais de toute façon je chiale devant tout... ) et y'avait pas de suite.... mais bon.....
je vais essayer de pas trop faire mon boulet dans les heures qui suivent parce que j'y ai trop cru que t'avais posté une suite
Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
Mon roman sur word est imprimé (recto-verso, écriture 8, ça m'a fait une trentaine de pages, la cartouche d'encre a un peu râlé quand même)
J'ai aussi prévu de prendre des feuilles et un (des?) stylo, comme ça, si j'ai envie, je pourrai un peu avancer (écrire à la main une fic, ça va me faire tout drôle! Et des crampes, aussi...).
Promis, j'essaierai de mettre un bout avant de partir.
J'ai aussi prévu de prendre des feuilles et un (des?) stylo, comme ça, si j'ai envie, je pourrai un peu avancer (écrire à la main une fic, ça va me faire tout drôle! Et des crampes, aussi...).
Promis, j'essaierai de mettre un bout avant de partir.
Mouchette- Directeur Adjoint
- Nombre de messages : 3584
Age : 43
Localisation : Suisse
Date d'inscription : 15/09/2006
Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
Mouchette a écrit:Mon roman sur word est imprimé (recto-verso, écriture 8, ça m'a fait une trentaine de pages, la cartouche d'encre a un peu râlé quand même)
J'ai aussi prévu de prendre des feuilles et un (des?) stylo, comme ça, si j'ai envie, je pourrai un peu avancer (écrire à la main une fic, ça va me faire tout drôle! Et des crampes, aussi...).
Promis, j'essaierai de mettre un bout avant de partir.
Prend "des" stylos... c'est comme la cartouche d'encre, ça peut partir vite... ( écriture 8... tu y vois encore quelque chose ??? ... et t'as quand même 30 pages recto verso !!! )
Je suis pas exigente mais la suite avant de partir c'est obligé !!!!
Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
Bon, j'ai fait ce que j'ai pu: je vous mets un bon gros morceau ce soir, même si certains passages sont pas top-top...
La suite... J'ai déjà tout dit à ce sujet: patience...
**************************************************
Martin passa sa main sur sa gorge, prit une profonde inspiration, et entra dans le bureau où deux inspecteurs l’attendaient. Il connaissait l’un d’eux, qui était déjà venu le questionner à l’hôpital. Le deuxième, au visage fermé, lui était inconnu. Martin prit place sur une chaise, autour de la table ronde. Il fut reconnaissant aux deux inspecteurs d’avoir choisi une salle meublée ainsi. Il était ainsi plus à l’aise, plus détendu que s’il avait dû leur faire face à travers une table rectangulaire, comme celle utilisée pour un interrogatoire officiel.
-Agent Fitzgerald, heureux de vous revoir en meilleure forme.
-Merci, agent Boyd.
-Je vous présente l’agent Lender. Nous allons passer directement à ce qui nous intéresse : nous aimerions avoir votre version des dernières heures de votre détention. J’espère que votre… amnésie s’est dissipée ?
Martin prit une profonde inspiration, fixa un point sur le mur, entre les deux inspecteurs, et se lança :
-Je me souviens par bribes. C’est toujours un peu flou, mais je crois que… que je me souviens plus ou moins de tout.
Martin fut content de ne pas être interrompu, ou rembarré, du genre « Plus ou moins n’est pas suffisant ! ». Il devait se concentrer pour ne pas laisser une seule faille dans son compte-rendu, afin de les satisfaire, et d’être enfin libéré de cette corvée.
-Après que Fletcher m’aie frappé jusqu’à ce que je perde conscience, c’est devenu beaucoup plus difficile. D’après le médecin, c’est probablement dû à la commotion cérébrale. Je me souviens m’être réveillé plusieurs fois, pour retomber immédiatement inconscient. J’avais froid, j’avais mal… C’étaient les seules choses que je comprenais. Et puis Fletcher est revenu. Il ne m’a pas frappé, mais il a dit… il a dit…
Martin essaya de maîtriser sa respiration et sa voix, évitant toujours de regarder Lender ou Boyd. Ils ne l’interrompaient pas, et il leur en était reconnaissant.
-Il m’a dit que j’allais crever. Que j’allais griller. Que je souffrirais tellement avant de mourir que je maudirais mon équipe.
Martin ferma les yeux, essayant de sortir de sa tête la voix de son bourreau. Il ne savait plus si cette voix, à ce moment-là, avait été calme et douce ou furieuse et blessante. Mais les mots ne cessaient de résonner dans sa tête, le ramenant encore et toujours à cet instant. Il ne devait pas hésiter dans la description du déroulement des faits, ou les deux inspecteurs allaient sentir qu’il évitait quelque chose. Alors il continua sur sa lancée :
-Ensuite il est reparti. Je suis resté là sans réaction. Je pense que j’ai perdu et repris conscience plusieurs fois encore. Et puis il est revenu, et j’ai compris que c’était le moment. Que j’allais mourir si je ne faisais rien. Il a commencé à répandre de l’essence, sans faire attention à moi. J’ai réussi à me lever, à m’approcher de lui, et à le surprendre. On s’est battu. A un moment, il a profité que je sois étourdis par un coup pour allumer un briquet. Le feu a pris tout de suite. Il y avait des flammes partout, de la fumée, de la chaleur. J’allais crevé, grillé, comme il l’avait dit. Je ne sais pas comment j’ai trouvé la sortie, comment j’ai fait pour arriver là où l’équipe m’a retrouvé. Je…
La voix de Martin faiblit, et il s’arrêta. Il n’aurait pas cru pouvoir sortir tout cela aussi vite. Il avait cru qu’il hésiterait beaucoup plus, qu’il devrait se forcer, mais dès qu’il avait commencé, cela avait été comme un flot coulant librement, calmement. Il était soulagé. Soulagé de voir que les deux agents n’en demandaient pas plus. Son récit était véridique. Ils le sentaient. Il avait gardé uniquement deux choses en lui, et il avait parfaitement réussi à le cacher à ses interlocuteurs. Ça, il ne le dirait qu’à Danny.
L’agent Boyd le regardait avec compassion. Il semblait satisfait. Il se tourna vers son collègue :
-Je pense que nous avons tout ce qu’il nous faut.
L’agent Lender hocha simplement la tête, le visage toujours sur une expression fermée. Boyd reprit :
-Bien, agent Fitzgerald, désolé d’avoir dû vous faire revivre ça, mais maintenant, je peux vous dire que vous en avez fini avec nous. Bien sûr, vue les circonstances, je ne peux que vous recommander de continuer à voir le psychologue.
Martin hocha la tête, ne voulant pas contredire l’inspecteur, mais il savait très bien qu’il ne retournerait pas parler à un psychologue. Il se leva, serra la main à l’agent Boyd, jeta un coup d’œil à l’agent Lender toujours assis sur sa chaise, qui ne fit pas mine de vouloir le saluer. Martin s’apprêtait à ouvrir la porte, quand il entendit enfin la voix sèche de l’agent Lender :
-Vous êtes bien sûr que c’était Fletcher ?
Martin se figea, tentant de comprendre le sens de ces paroles. Il était si près de la porte, si près de sortir de ce bureau sans avoir dû à batailler comme il le craignait ! Et là, avec cette simple phrase énoncée sur le ton du doute, il se sentit… vulnérable. Bien sûr que c’était Fletcher ! Pourquoi lui poser cette question ? Qu’est-ce qu’ils lui cachaient ? Qu’est-ce que tout le monde lui cachait ? Il se retourna lentement, prêt à la bataille.
-Qu’est-ce que vous voulez dire ?
-Je vous demande simplement si vous êtes sûr que c’était Fletcher ?
-Bien sûr que c’était lui ! Même le médecin-légiste l’a confirmé ! Pourquoi
-C’est toujours difficile quand il s’agit de l’identification d’un cadavre carbonisé.
Martin laissa passer son regard de l’un à l’autre des inspecteurs, cherchant où ils voulaient en venir. On lui avait pourtant assuré que Fletcher était mort, qu’il n’avait plus rien à craindre. Lui avait-on menti ? Ou est-ce que l’agent Lender cherchait à le déstabiliser ? Et pourtant, cette sensation d’être suivi, l’autre jour… Un frisson lui passa le long de la colonne vertébrale. Puis il vit le visage de Lender se craqueler devant lui, et il comprit qu’il tentait un sourire, aussi sec que sa voix :
-Ce sera tout, agent Fitzgerald. Vous pouvez sortir.
Martin sortit de la pièce, totalement confus par ce qui venait de se passer. Il n’y comprenait rien, il ne savait plus où il en était. Il se passa une main tremblante sur la gorge, ne sachant que faire. Il vit soudain Vivian qui venait à sa rencontre, avec un grand sourire et un grand geste du bras. Il se retrouva bientôt dans ses bras, se raccrochant à ses paroles de salutations. Il se sentit tout de suite mieux, et réussit à lui faire un beau sourire quand elle fit un pas en arrière, afin de l’observer. Il était sincèrement heureux de la revoir. Depuis plusieurs jours, les enquêtes difficiles s’enchaînaient pour l’équipe, il n’avait pratiquement vu aucun des membres de l’équipe. Et il sentait qu’ils lui manquaient. Et c’était apparemment réciproque, ce qui lui fit chaud au cœur.
-Comment s’est passé ton rendez-vous avec les inspecteurs ?
-Pas trop mal, mentit Martin, apparemment, ils ne veulent plus me revoir !
-C’est une bonne nouvelle. Tu passes par le bureau, discuter un moment ?
Martin hésita. La réaction de Jack lui restait sur l’estomac, il n’avait pas trop envie de le revoir à cet instant ; il préférait attendre que son humeur se soit améliorée ; et puis, il avait besoin de réfléchir à ce que lui avait dit l’agent Lender. Il déclina donc gentiment l’invitation de Vivian, et partit en clopinant vers la sortie.
Martin se retrouva dans la rue, regardant autour de lui, hésitant à héler un taxi tout de suite ou à marcher un moment. Son regard se posa sur une silhouette familière. Danny. Il discutait avec une jeune femme, jolie. Martin sourit, et se dirigea sans réfléchir vers son ami. Il était content de le voir enfin, et rencontrer une de ses amies était un plus. Il était à mi-chemin quand il se rendit compte qu’il faisait peut-être une erreur. Danny et la femme ne souriaient pas, ils semblaient plutôt tendus, nerveux. Danny surtout avait une posture on ne pouvait plus fermée. Martin hésita. Devait-il faire demi-tour ? Ou continuer, s’approcher comme si de rien était, faire semblant de ne pas voir que la discussion était plutôt une sérieuse dispute ? Martin n’eut pas le loisir de choisir. Danny tourna soudain la tête, et le vit. Il dit rapidement une phrase en espagnol à la femme, qui partit hâtivement, sans se retourner. Martin, gêné, arriva près de Danny, ne sachant pas trop quoi dire. Son ami prit la parole en premier, tentant de maîtriser sa voix, mais Martin y sentit le reste de sa colère envers la femme :
-Martin, qu’est-ce que tu fais là ?
-Je… j’ai fini l’entretien avec les inspecteurs, et je rentre.
-C’est pas la bonne direction, là.
-Oui, je sais, c’est, enfin, je t’ai vu, et je voulais juste te parler un petit peu, cela fait un moment que l’on ne s’est pas vu.
-De quoi tu veux discuter ?!
Le ton de Danny était un peu suspicieux, ce qui rendit encore plus mal à l’aise Martin.
-J’aurais besoin de te parler un peu, sérieusement. Mais je ne pense pas que ce soit le bon moment, maintenant…
-Pas vraiment, non. Ecoute, Martin, j’ai vraiment beaucoup de boulot, cette enquête est difficile, et je suis désolé, je ne suis pas vraiment là pour toi ces temps.
-Pas de soucis, brother, sourit Martin. C’est juste que quand tu auras le temps, si on pouvait juste s’asseoir et causer un peu, ça me ferait du bien.
Danny tenta de répondre au sourire de son ami, et acquiesça. Son regard se porta sur l’entrée du bâtiment du FBI, puis revint à Martin :
-Je dois y aller, maintenant. Je te revois plus tard.
Martin le regarda s’éloigner, un peu surpris par l’attitude de Danny. Ces derniers temps, en fait depuis qu’ils l’avaient retrouvé après son enlèvement, son collègue et ami avait été attentif à lui, et il s’était même confié sur ses sentiments, ce que Martin savait être difficile pour lui. Mais là, outre le fait qu’ils ne faisaient que se croiser, il sentait qu’il y avait quelque chose qui perturbait Danny, et ce n’était pas que l’enquête. Et probable que la femme avec qui il parlait avait à voir avec son état d’esprit. En regardant Danny s’éloigner, il sentait qu’il lui cachait quelque chose. Martin soupira : ils cachaient les deux quelque chose, et s’ils ne prenaient pas le temps d’en parler bientôt, cela risquait de se mettre entre leur amitié, il le ressentait fortement. Et il ne le voulait pas. Danny comptait vraiment pour lui, plus qu’un ami, il était comme un frère. Et après avoir perdu son père, il ne voulait pas perdre ce frère.
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La suite... J'ai déjà tout dit à ce sujet: patience...
**************************************************
Martin passa sa main sur sa gorge, prit une profonde inspiration, et entra dans le bureau où deux inspecteurs l’attendaient. Il connaissait l’un d’eux, qui était déjà venu le questionner à l’hôpital. Le deuxième, au visage fermé, lui était inconnu. Martin prit place sur une chaise, autour de la table ronde. Il fut reconnaissant aux deux inspecteurs d’avoir choisi une salle meublée ainsi. Il était ainsi plus à l’aise, plus détendu que s’il avait dû leur faire face à travers une table rectangulaire, comme celle utilisée pour un interrogatoire officiel.
-Agent Fitzgerald, heureux de vous revoir en meilleure forme.
-Merci, agent Boyd.
-Je vous présente l’agent Lender. Nous allons passer directement à ce qui nous intéresse : nous aimerions avoir votre version des dernières heures de votre détention. J’espère que votre… amnésie s’est dissipée ?
Martin prit une profonde inspiration, fixa un point sur le mur, entre les deux inspecteurs, et se lança :
-Je me souviens par bribes. C’est toujours un peu flou, mais je crois que… que je me souviens plus ou moins de tout.
Martin fut content de ne pas être interrompu, ou rembarré, du genre « Plus ou moins n’est pas suffisant ! ». Il devait se concentrer pour ne pas laisser une seule faille dans son compte-rendu, afin de les satisfaire, et d’être enfin libéré de cette corvée.
-Après que Fletcher m’aie frappé jusqu’à ce que je perde conscience, c’est devenu beaucoup plus difficile. D’après le médecin, c’est probablement dû à la commotion cérébrale. Je me souviens m’être réveillé plusieurs fois, pour retomber immédiatement inconscient. J’avais froid, j’avais mal… C’étaient les seules choses que je comprenais. Et puis Fletcher est revenu. Il ne m’a pas frappé, mais il a dit… il a dit…
Martin essaya de maîtriser sa respiration et sa voix, évitant toujours de regarder Lender ou Boyd. Ils ne l’interrompaient pas, et il leur en était reconnaissant.
-Il m’a dit que j’allais crever. Que j’allais griller. Que je souffrirais tellement avant de mourir que je maudirais mon équipe.
Martin ferma les yeux, essayant de sortir de sa tête la voix de son bourreau. Il ne savait plus si cette voix, à ce moment-là, avait été calme et douce ou furieuse et blessante. Mais les mots ne cessaient de résonner dans sa tête, le ramenant encore et toujours à cet instant. Il ne devait pas hésiter dans la description du déroulement des faits, ou les deux inspecteurs allaient sentir qu’il évitait quelque chose. Alors il continua sur sa lancée :
-Ensuite il est reparti. Je suis resté là sans réaction. Je pense que j’ai perdu et repris conscience plusieurs fois encore. Et puis il est revenu, et j’ai compris que c’était le moment. Que j’allais mourir si je ne faisais rien. Il a commencé à répandre de l’essence, sans faire attention à moi. J’ai réussi à me lever, à m’approcher de lui, et à le surprendre. On s’est battu. A un moment, il a profité que je sois étourdis par un coup pour allumer un briquet. Le feu a pris tout de suite. Il y avait des flammes partout, de la fumée, de la chaleur. J’allais crevé, grillé, comme il l’avait dit. Je ne sais pas comment j’ai trouvé la sortie, comment j’ai fait pour arriver là où l’équipe m’a retrouvé. Je…
La voix de Martin faiblit, et il s’arrêta. Il n’aurait pas cru pouvoir sortir tout cela aussi vite. Il avait cru qu’il hésiterait beaucoup plus, qu’il devrait se forcer, mais dès qu’il avait commencé, cela avait été comme un flot coulant librement, calmement. Il était soulagé. Soulagé de voir que les deux agents n’en demandaient pas plus. Son récit était véridique. Ils le sentaient. Il avait gardé uniquement deux choses en lui, et il avait parfaitement réussi à le cacher à ses interlocuteurs. Ça, il ne le dirait qu’à Danny.
L’agent Boyd le regardait avec compassion. Il semblait satisfait. Il se tourna vers son collègue :
-Je pense que nous avons tout ce qu’il nous faut.
L’agent Lender hocha simplement la tête, le visage toujours sur une expression fermée. Boyd reprit :
-Bien, agent Fitzgerald, désolé d’avoir dû vous faire revivre ça, mais maintenant, je peux vous dire que vous en avez fini avec nous. Bien sûr, vue les circonstances, je ne peux que vous recommander de continuer à voir le psychologue.
Martin hocha la tête, ne voulant pas contredire l’inspecteur, mais il savait très bien qu’il ne retournerait pas parler à un psychologue. Il se leva, serra la main à l’agent Boyd, jeta un coup d’œil à l’agent Lender toujours assis sur sa chaise, qui ne fit pas mine de vouloir le saluer. Martin s’apprêtait à ouvrir la porte, quand il entendit enfin la voix sèche de l’agent Lender :
-Vous êtes bien sûr que c’était Fletcher ?
Martin se figea, tentant de comprendre le sens de ces paroles. Il était si près de la porte, si près de sortir de ce bureau sans avoir dû à batailler comme il le craignait ! Et là, avec cette simple phrase énoncée sur le ton du doute, il se sentit… vulnérable. Bien sûr que c’était Fletcher ! Pourquoi lui poser cette question ? Qu’est-ce qu’ils lui cachaient ? Qu’est-ce que tout le monde lui cachait ? Il se retourna lentement, prêt à la bataille.
-Qu’est-ce que vous voulez dire ?
-Je vous demande simplement si vous êtes sûr que c’était Fletcher ?
-Bien sûr que c’était lui ! Même le médecin-légiste l’a confirmé ! Pourquoi
-C’est toujours difficile quand il s’agit de l’identification d’un cadavre carbonisé.
Martin laissa passer son regard de l’un à l’autre des inspecteurs, cherchant où ils voulaient en venir. On lui avait pourtant assuré que Fletcher était mort, qu’il n’avait plus rien à craindre. Lui avait-on menti ? Ou est-ce que l’agent Lender cherchait à le déstabiliser ? Et pourtant, cette sensation d’être suivi, l’autre jour… Un frisson lui passa le long de la colonne vertébrale. Puis il vit le visage de Lender se craqueler devant lui, et il comprit qu’il tentait un sourire, aussi sec que sa voix :
-Ce sera tout, agent Fitzgerald. Vous pouvez sortir.
Martin sortit de la pièce, totalement confus par ce qui venait de se passer. Il n’y comprenait rien, il ne savait plus où il en était. Il se passa une main tremblante sur la gorge, ne sachant que faire. Il vit soudain Vivian qui venait à sa rencontre, avec un grand sourire et un grand geste du bras. Il se retrouva bientôt dans ses bras, se raccrochant à ses paroles de salutations. Il se sentit tout de suite mieux, et réussit à lui faire un beau sourire quand elle fit un pas en arrière, afin de l’observer. Il était sincèrement heureux de la revoir. Depuis plusieurs jours, les enquêtes difficiles s’enchaînaient pour l’équipe, il n’avait pratiquement vu aucun des membres de l’équipe. Et il sentait qu’ils lui manquaient. Et c’était apparemment réciproque, ce qui lui fit chaud au cœur.
-Comment s’est passé ton rendez-vous avec les inspecteurs ?
-Pas trop mal, mentit Martin, apparemment, ils ne veulent plus me revoir !
-C’est une bonne nouvelle. Tu passes par le bureau, discuter un moment ?
Martin hésita. La réaction de Jack lui restait sur l’estomac, il n’avait pas trop envie de le revoir à cet instant ; il préférait attendre que son humeur se soit améliorée ; et puis, il avait besoin de réfléchir à ce que lui avait dit l’agent Lender. Il déclina donc gentiment l’invitation de Vivian, et partit en clopinant vers la sortie.
Martin se retrouva dans la rue, regardant autour de lui, hésitant à héler un taxi tout de suite ou à marcher un moment. Son regard se posa sur une silhouette familière. Danny. Il discutait avec une jeune femme, jolie. Martin sourit, et se dirigea sans réfléchir vers son ami. Il était content de le voir enfin, et rencontrer une de ses amies était un plus. Il était à mi-chemin quand il se rendit compte qu’il faisait peut-être une erreur. Danny et la femme ne souriaient pas, ils semblaient plutôt tendus, nerveux. Danny surtout avait une posture on ne pouvait plus fermée. Martin hésita. Devait-il faire demi-tour ? Ou continuer, s’approcher comme si de rien était, faire semblant de ne pas voir que la discussion était plutôt une sérieuse dispute ? Martin n’eut pas le loisir de choisir. Danny tourna soudain la tête, et le vit. Il dit rapidement une phrase en espagnol à la femme, qui partit hâtivement, sans se retourner. Martin, gêné, arriva près de Danny, ne sachant pas trop quoi dire. Son ami prit la parole en premier, tentant de maîtriser sa voix, mais Martin y sentit le reste de sa colère envers la femme :
-Martin, qu’est-ce que tu fais là ?
-Je… j’ai fini l’entretien avec les inspecteurs, et je rentre.
-C’est pas la bonne direction, là.
-Oui, je sais, c’est, enfin, je t’ai vu, et je voulais juste te parler un petit peu, cela fait un moment que l’on ne s’est pas vu.
-De quoi tu veux discuter ?!
Le ton de Danny était un peu suspicieux, ce qui rendit encore plus mal à l’aise Martin.
-J’aurais besoin de te parler un peu, sérieusement. Mais je ne pense pas que ce soit le bon moment, maintenant…
-Pas vraiment, non. Ecoute, Martin, j’ai vraiment beaucoup de boulot, cette enquête est difficile, et je suis désolé, je ne suis pas vraiment là pour toi ces temps.
-Pas de soucis, brother, sourit Martin. C’est juste que quand tu auras le temps, si on pouvait juste s’asseoir et causer un peu, ça me ferait du bien.
Danny tenta de répondre au sourire de son ami, et acquiesça. Son regard se porta sur l’entrée du bâtiment du FBI, puis revint à Martin :
-Je dois y aller, maintenant. Je te revois plus tard.
Martin le regarda s’éloigner, un peu surpris par l’attitude de Danny. Ces derniers temps, en fait depuis qu’ils l’avaient retrouvé après son enlèvement, son collègue et ami avait été attentif à lui, et il s’était même confié sur ses sentiments, ce que Martin savait être difficile pour lui. Mais là, outre le fait qu’ils ne faisaient que se croiser, il sentait qu’il y avait quelque chose qui perturbait Danny, et ce n’était pas que l’enquête. Et probable que la femme avec qui il parlait avait à voir avec son état d’esprit. En regardant Danny s’éloigner, il sentait qu’il lui cachait quelque chose. Martin soupira : ils cachaient les deux quelque chose, et s’ils ne prenaient pas le temps d’en parler bientôt, cela risquait de se mettre entre leur amitié, il le ressentait fortement. Et il ne le voulait pas. Danny comptait vraiment pour lui, plus qu’un ami, il était comme un frère. Et après avoir perdu son père, il ne voulait pas perdre ce frère.
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Mouchette- Directeur Adjoint
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Age : 43
Localisation : Suisse
Date d'inscription : 15/09/2006
Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
oh c'est vraiment trop bien!!
Les réactions de Martin son tellement réelles!
J'adore! Surtout la fin....Bravo!!
Les réactions de Martin son tellement réelles!
J'adore! Surtout la fin....Bravo!!
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