Sniper (PG13) (Complète)

Mouchette a écrit:L’homme eut un instant d’hésitation, ce n’était pas comme cela qu’il avait envisagé les choses pour le premier contact

Tu m'étonnes!
Mais quel est donc ce mystérieux inconnu? Il nous faut la suite !

J'adore ta fic et ta façon d'écrire. Et en plus, grâce à Clairounett, on a été gâté. 2 suites pour un seul jour, ça peut se refaire?
J'ai adoré le passage de Dannynou, il est pas croyable ce mec. J'étais même écroulée en me demandant ce qu'il avait bien pu inventer de neuf aujourd'hui. Mais c'est vrai que des vacances tout frais payés à Hawaï, je dis pas non. Par contre, l'Alaska, glaglagla même si ça doit être splendide.
Et puis, la deuxième suite, j'ai vraiment cru que t'allais nous le tuer le Martychou. Le sniper est vraiment de plus en plus suspect mais il a sauvé la vie de Martin. Un point bonus pour lui. Il lui veut quoi à Martin d'ailleurs?

La suite quand tu veux, je vais (tenter d') être patiente.

Que de mystère! Pauvre petit Martin, j'adore ta fic. J'espère pouvoir te lire à nouveau bientôt!

une suite sil te plai

Merci pour vos comm' Petite suite pour ce soir.
*********************

Finalement, l’homme fut remercié par l’agent de police, et il put enfin se rapprocher de Fitzgerald. L’inspecteur en avait aussi fini avec lui, et l’ambulancier était en train de lui expliquer la situation :

-Il n’y a pas besoin de points de suture, mais on vous emmène quand même à l’hôpital pour des analyses sanguines. Le couteau n’était pas propre, il faut faire les tests pour le HIV et l’hépatite. Et puis, on vous donnera là-bas une ordonnance pour la douleur.

-Non, pas besoin, je… Ça va aller comme ça. Je n’ai pas mal, je veux juste rentrer chez moi me reposer.

-Vous trouvez peut-être la douleur supportable pour l’instant, mais je peux vous assurer qu’elle va s’amplifier, et vous devrez prendre quelque chose pour la soulager. Et puis, je ne peux pas vous laisser partir sans que les analyses aient été faites.

-Et bien faites-moi une prise de sang ici, mais je n’ai pas besoin d’aller à l’hôpital !

-Je n’en ai pas le droit, agent Fitzgerald. Le protocole veut que cela se fasse à l’hôpital, ou par un médecin. Et pour les antalgiques, je préférerais que

-Je me fiche de votre protocole, je veux rentrer chez moi ! Je passerai demain pour ces fichues analyses, je vous le promets.

L’ambulancier secoua la tête, ne comprenant pas l’attitude du blessé.

-Vous aurez besoin de quelque chose pour la douleur, et je vous dis que je préf

Martin le fit taire d’un regard noir. Ils se fixèrent, et la situation aurait pu durer longtemps ainsi, quand l’homme décida d’intervenir :

-Je peux appeler un ami médecin, qui lui fera les analyses qu’il faut, chez lui.

Martin tourna légèrement la tête, mais ne put pas voir la tête de l’intervenant. Il savait que c’était son sauveur, par la voix, mais sa blessure l’empêchait de se tourner complètement, et il n’avait pas la force de se lever. Il était reconnaissant pour cette intervention, et il fixa l’ambulancier en attendant sa réponse. Ce dernier dévisagea l’homme, d’abord mécontent, puis surpris :

-Oh, bien, dans ce cas… Si vous me promettez de faire ces analyses, et de ne pas rester seul ce soir, je suis d’accord.

Martin signa la feuille de décharge. L’ambulancier remplit rapidement une feuille d’ordonnance, qu’il tendit à Martin :

-Tenez, et même si vous pensez que la douleur est supportable, faites-moi confiance et allez chercher ça à la pharmacie avant de rentrer chez vous. Cela vous sera bientôt utile.

Martin saisit l’ordonnance, d’une main légèrement tremblante. Il hocha la tête, la bouche soudain sèche. Depuis sa désintoxication, c’était la première fois qu’il tenait en main quelque chose d’aussi terrifiant pour lui. L’ambulancier ne remarqua rien, remballa rapidement ses affaires et partit.

L’homme observait Fitzgerald : il était debout, la chemise toujours ouverte, un pansement légèrement teinté de rouge sur le flan ; il regardait l’ambulance partir ; sa main tenant l’ordonnance forma un poing, écrasant rageusement la feuille. Il vit le jeune agent la jeter précipitamment dans la grille d’égouts ; puis se retourner vers lui. Et, pour la première fois, voir enfin son visage. L’homme sentit battre son cœur plus violemment, attendant anxieusement la réaction de Fitzgerald.

Martin écarquilla les yeux, tentant de se dégager d’une sorte de brouillard qui lui gênait la vue. Il sentit ses genoux flancher, et tout devint noir.

L’homme eut juste le temps de le retenir par un bras avant qu’il ne s’effondre. Il le mit doucement au sol, un peu inquiet. Des gens avaient vu la scène, et commençaient à s’approcher. L’homme vit Fitzgerald rouvrirent les yeux, et cria pour la cantonade :

-C’est bon, tout va bien ! Il se réveille, ce sont toutes ces émotions.

Il ajouta doucement :

-Tout va bien, agent Fitzgerald, tu as eu beaucoup d’émotions pour la journée. Je vais te ramener chez toi.

Magnifique povre Marty, tu nous le fais souffrir mais bizarrement j'aime cela !! (surtout quand Sam vient a la rescousse, non OK la je delire !!! )
J'ai le pressentiment que notre Marty va retomber dans sa dependence au medoc ???? faut pas exagerer !!!!

Bravo et continue !!!

hier pas de suite et aujourd'hui une petite suite ???

En plus c'était trop bien, j'adore lire mon Martin comme ça... Et puis j'aimerai savoir qui est ce mec qu'il connait... parce qu'ils se connaissent...c'est obligé...

Je sais je sais je suis encore en train de demander une suite, mais voilà quoi...

Mais c'est qui ce mec? Un revenant du passé? Un zombie? Tu peux pas nous laisser comme ça à pas savoir. Je le sens pas du tout ce mec, mais alors là, pas du tout. Et me dis pas que tu vas refaire vivre l'enfer des analgésiques à Martin! Ce serait horrible. Rien que de constater dans quel état le met une ordonnance pour ces pillules, je n'ose imaginer la suite.

La suite, c'est possible demain?

ma petite mouchette je ne t'ai pas oublié mais j'ai tout mis sur papier et je la lis chez moi !!! comme cela lundi je pourrais te mettre un petit com sympa !! mais dès que j'ai mon pc

C'est qui? C'est qui? Une petite suite bientôt pour savoir comment Martin va réagir, une fois le premier choc passé... Ta fic est très intéressante et soulève de nombreuses interrogations. Bravo!

Et dis, il manque pas quelque chose ????

Par exemple, quelque chose qui commence par SUI et finit par TE

wahou et bien dis moi mouchette tu fais très fort !!! martin qui délire total je sais pas trop là et ce passage entre jack et dan en alaska ou à hawai franchement c'est génial mais cette histoire de cet homme qui parle à martin en lui disant tu ... je sens que jevais kiffer surtout avec du ti dan aussi

génial mouchette j'adore quand tu te lances dans ce genre de fic

bon sinon elle est où la suite

J'adore ! J'adore ! J'adore

Mais on a pas de suite ?????????

Alors déjà une nouvelle fic de ta part, je suis trop contente!!!

Désolée pour le retard mais avec le nouveau concept de classement ben...z'avais pas vu

Mais cette fic est déjà un condensé de talent!!! rien que le titre moi j'adore

Mais qu'est ce qui se passe? qu'est ce que tu va faire subir à notre pauvre Martin????

Et ce type là...il existe? il connait Martin? qui c'est? Haaaaaa!!!!! trop de questions dans ma petite tête là

Une suite!!!!

Olala, merci pour tous ces commentaires élogieux... qui font que j'ai vraiment peur de mettre la suite (d'où l'attente) J'ai peur de vous décevoir maintenant, c'est malin
*************************

Martin se posa doucement sur le canapé, et regarda son sauveur s’asseoir en face de lui. Ils restèrent longtemps sans rien dire. Ce n’était pas de la timidité ou de la gêne, ni de la peur, mais simplement un sentiment étrange, qu’ils ne tentaient pas d’analyser, mais simplement de… ressentir.

L’homme prit finalement la parole, doucement :

-Tu devrais appeler quelqu’un pour rester avec toi cette nuit. Je ne pourrai pas rester longtemps…

Martin hocha la tête, et, sans hésiter, appela Danny. Il ne voyait personne d’autre à appeler, il était son ami, son frère, et accepterait facilement de venir le chaperonner une nuit.

Le silence retomba entre les deux hommes, un silence serein. Ils auraient bien assez de temps pour discuter plus tard…

Le silence fut rompu par la sonnerie du téléphone.

-Fitzgerald.

-C’est Danny, je suis en bas.

-Ok, j’arrive, l’ouverture automatique de la porte ne fonctionne plus.

Martin posa le téléphone et fit mine de se lever du canapé, mais une main ferme sur son épaule le retint. Il se reposa alors contre le dossier, grimaçant de ce simple effort.

-Je m’en occupe, reste tranquille.

-Merci.

Martin ferma les yeux quand il entendit la porte d’entrée se refermer, tentant d’apaiser la douleur sourde qu’il ressentait depuis à peu près toutes les parties de son corps. Mais il rouvrit rapidement les paupières, les images de la femme égorgée lui revenant violemment en mémoire. Il hésita, puis se décida quand même à se lever. Il avait besoin de se laver, d’enlever les traces de la lutte. Grognant, il se leva et se dirigea vers la salle de bain. Sans la présence de l’homme, il prit soudain conscience que sa tête le lançait, que sa blessure lui envoyait des lames brûlantes et que les émotions de la journée tournoyaient dans sa tête.

Il regarda dans sa pharmacie, cherchant quelque chose pour soulager un peu ses douleurs. Il n’avait plus rien de fort, il avait tout jeté le soir de sa première réunion aux AA, tout jeté ce qui aurait pu le faire replonger, mais il avait vraiment besoin de quelque chose pour atténuer un tant soit peu la douleur. Il trouva des aspirines, et en avala une, n’osant pas en prendre plus, de peur de prendre plaisir à la prise répétitive de cachets.

Martin enleva ses habits souillés de sang, et se glissa dans la douche. Il ne pensa même pas à son pansement, il avait juste besoin de sentir l’eau couler sur son corps, se laver mentalement peut-être autant que physiquement. L’eau chaude lui fit du bien. La vapeur envahit rapidement la pièce. Il ferma les yeux, mais, à nouveau, l’image de la femme lui sauta dessus, il les rouvrit rapidement, avant de revoir la lame lui ouvrir la gorge. Il regarda l’eau tournoyer à ses pieds, sentit des larmes salées glisser sur ses lèvres et rejoindre le tourbillon. Il cligna des yeux quand il vit que le tourbillon se teintait de rouge. Il mit quelques secondes à comprendre que sa blessure s’était rouverte, et se traita d’imbécile. Il devait sortir de la douche. Mais un vertige le prit, il mit une main contre le mur, pendant que l’autre étreignait son flan blessé. Il allait tomber… Il ne put retenir un gloussement quand il imagina Danny devant venir le ramasser dans le plus simple appareil. Non, vraiment, il devait sortir de là avant, prendre une serviette et s’en ceindre la taille, et

Le rideau de la douche s’ouvrit violemment, le faisant sursauter et glisser. Une main ferme le retint par le bras, et Martin plongea ses yeux dans des yeux bleus.

-Hem, bon, je… ferais mieux de sortir.

Martin tourna vivement la tête en entendant la voix de Sam. Il rougit un peu, puis eut un petit rire. Sam l’avait déjà vu ainsi. La présence de son sauveur ne le dérangeait absolument pas, il ne ressentait aucune gêne, alors même qu’il ne l’avait vu que quelques minutes plus tôt pour la première fois. Par contre, Danny et un autre homme qu’il ne connaissait pas, mais qui devait être l’ami médecin appelé par son sauveur, c’était plus dérangeant. Surtout qu’ils le fixaient avec de grands yeux.

-Euh, Danny, et Monsieur… ?

-Nathan Jackson, mais appelle-moi Nathan.

-Ok. Danny, Nathan, si vous pouviez me laisser un peu d’intimité… Danny !?

Danny sembla reprendre un peu ses esprits :

-Oh, oui, pardon, mais… Martin, c’est vraiment impressionnant !

Danny remarqua la tête des trois autres et tenta de s’expliquer :

-Eh ! Oh ! Je ne parle pas de… (il fit un geste de tête en direction de la nudité de Martin). Oui, ça aussi c’est impressionnant, je dois l’avouer, mais… c’est pas franchement mon domaine, c’est plutôt celui de Sam… Enfin, je… Vous savez bien de quoi je parle, quoi !?

-Oui, Danny, ne t’en fais pas, rigola Martin. Mais, s’il te plaît, sors avec Nathan et va te remettre les idées en place avec du café !

-Il faut que je regarde cette blessure, intervint Nathan sérieusement.

-Tu la verras, Nath’, intervint l’homme, mais laisse Martin se sécher et s’habiller un peu avant. Je m’occupe de lui.

-Ouais, ben tardez pas trop, les frères jumeaux, j’ai plein de questions à vous poser, lança Danny.

Danny sortit enfin, sans remarquer le trouble qu’il avait provoqué en Martin et l’homme. Ils savaient bien qu’ils ne pouvaient pas être de simples sosies, ils se ressemblaient trop, et les vrais sosies n’existent pas. Mais… frères jumeaux… Maintenant que Danny avait prononcé ces deux mots de vive voix, c’était devenu un fait acquis pour eux-deux. Ils ne savaient pas comment, mais ce n’était pas encore le plus important. Pour l’instant, seul comptait cette sensation de plénitude, ce manque de toute une vie enfin nommé et surtout comblé.

-Ok, Martin, on va te rendre présentable face à trois individus impatients de pouvoir nous scruter sous toutes les coutures. Oh, et je m’appelle Vin. Vin Tanner.

*************************
Désolée, mais j'ai pas pu m'empêcher de refaire un petit genre de crossover!
Pour celles qui ne connaissent pas Vin Tanner, jetez un coup d'oeil à ma bann'

Merci ! Merci ! Merci pour cette suite .....

"-Oh, oui, pardon, mais… Martin, c’est vraiment impressionnant !

Danny remarqua la tête des trois autres et tenta de s’expliquer :

-Eh ! Oh ! Je ne parle pas de… (il fit un geste de tête en direction de la nudité de Martin). Oui, ça aussi c’est impressionnant, je dois l’avouer, mais… c’est pas franchement mon domaine, c’est plutôt celui de Sam… Enfin, je… Vous savez bien de quoi je parle, quoi !?
"
(merci pour ce passage, une vraie jubilation)

"Martin enleva ses habits souillés de sang, et se glissa dans la douche. Il ne pensa même pas à son pansement, il avait juste besoin de sentir l’eau couler sur son corps, se laver mentalement peut-être autant que physiquement. L’eau chaude lui fit du bien. La vapeur envahit rapidement la pièce. Il ferma les yeux, mais, à nouveau, l’image de la femme lui sauta dessus, il les rouvrit rapidement, avant de revoir la lame lui ouvrir la gorge. Il regarda l’eau tournoyer à ses pieds, sentit des larmes salées glisser sur ses lèvres et rejoindre le tourbillon. Il cligna des yeux quand il vit que le tourbillon se teintait de rouge. Il mit quelques secondes à comprendre que sa blessure s’était rouverte, et se traita d’imbécile. Il devait sortir de la douche. Mais un vertige le prit, il mit une main contre le mur, pendant que l’autre étreignait son flan blessé. Il allait tomber… Il ne put retenir un gloussement quand il imagina Danny devant venir le ramasser dans le plus simple appareil"

Je serais bien allez l'aider à prendre sa douche moi... ça ne m'aurait pas gêné...


Deux "Martin" dans la même histoire.... tu nous gâtes là.... je ne connais hélas pas Vin Tanner... mais c'est pas grave.... je te suis tout de même....

J'ai vraiment hâte de lire la suite !!!!!

GEANT!!!! excellent cette suite avec un Martin tout en soiffrance il m'a fait mal au coeur le pauvre et puis de l'humour, des tensions!!! que du bonheur quoi!!!

Il regarda dans sa pharmacie, cherchant quelque chose pour soulager un peu ses douleurs. Il n’avait plus rien de fort, il avait tout jeté le soir de sa première réunion aux AA, tout jeté ce qui aurait pu le faire replonger, mais il avait vraiment besoin de quelque chose pour atténuer un tant soit peu la douleur. Il trouva des aspirines, et en avala une, n’osant pas en prendre plus, de peur de prendre plaisir à la prise répétitive de cachets.

Hoo vi il ne faut pas qu'il retombe la dedans surtout enfin bon l'aspirine il peut quand même...

Martin enleva ses habits souillés de sang, et se glissa dans la douche. Il ne pensa même pas à son pansement, il avait juste besoin de sentir l’eau couler sur son corps, se laver mentalement peut-être autant que physiquement. L’eau chaude lui fit du bien. La vapeur envahit rapidement la pièce. Il ferma les yeux, mais, à nouveau, l’image de la femme lui sauta dessus, il les rouvrit rapidement, avant de revoir la lame lui ouvrir la gorge. Il regarda l’eau tournoyer à ses pieds, sentit des larmes salées glisser sur ses lèvres et rejoindre le tourbillon. Il cligna des yeux quand il vit que le tourbillon se teintait de rouge. Il mit quelques secondes à comprendre que sa blessure s’était rouverte, et se traita d’imbécile. Il devait sortir de la douche. Mais un vertige le prit, il mit une main contre le mur, pendant que l’autre étreignait son flan blessé. Il allait tomber… Il ne put retenir un gloussement quand il imagina Danny devant venir le ramasser dans le plus simple appareil. Non, vraiment, il devait sortir de là avant, prendre une serviette et s’en ceindre la taille, et

Alors là je cite tout ce paragraphe parce que c'est trop beau!!! l'image de cette femme qui se mélange à la réalité, le sang dans la douche enfin c'est superbement bien écrit

Martin tourna vivement la tête en entendant la voix de Sam. Il rougit un peu, puis eut un petit rire. Sam l’avait déjà vu ainsi. La présence de son sauveur ne le dérangeait absolument pas, il ne ressentait aucune gêne, alors même qu’il ne l’avait vu que quelques minutes plus tôt pour la première fois. Par contre, Danny et un autre homme qu’il ne connaissait pas, mais qui devait être l’ami médecin appelé par son sauveur, c’était plus dérangeant. Surtout qu’ils le fixaient avec de grands yeux.

Ho ben oui, Sam ça va mais les deux autres cocos,

Danny sembla reprendre un peu ses esprits :

-Oh, oui, pardon, mais… Martin, c’est vraiment impressionnant !

Danny remarqua la tête des trois autres et tenta de s’expliquer :

-Eh ! Oh ! Je ne parle pas de… (il fit un geste de tête en direction de la nudité de Martin). Oui, ça aussi c’est impressionnant, je dois l’avouer, mais… c’est pas franchement mon domaine, c’est plutôt celui de Sam… Enfin, je… Vous savez bien de quoi je parle, quoi !?

EXCELLENT le quiproquo, j'ai éclaté de rire, c'est trop bien trouvé

Danny sortit enfin, sans remarquer le trouble qu’il avait provoqué en Martin et l’homme. Ils savaient bien qu’ils ne pouvaient pas être de simples sosies, ils se ressemblaient trop, et les vrais sosies n’existent pas. Mais… frères jumeaux… Maintenant que Danny avait prononcé ces deux mots de vive voix, c’était devenu un fait acquis pour eux-deux. Ils ne savaient pas comment, mais ce n’était pas encore le plus important. Pour l’instant, seul comptait cette sensation de plénitude, ce manque de toute une vie enfin nommé et surtout comblé.

Hooo un frère jumeaux!!! ralalal ben maintenant l va falloir une suite, c'est OBLIGE!!!!!!

Désolée, mais j'ai pas pu m'empêcher de refaire un petit genre de crossover!
Pour celles qui ne connaissent pas Vin Tanner, jetez un coup d'oeil à ma bann'

Ne t'excuse jamais pour ce genre de chose, moi j'ai adoré ta dernière fic avec lui et les cross over...ben...je suis fan alors continue, moi je te suis

Youhouuuuuuuuuuuuuuuuuu
ça valait le coup d'attendre....
Ralala trop contente, maintenant que tu as planté le décor, faut assurer !!!
La suite stp !!

GEANT!!!! excellent cette suite avec un Martin tout en soiffrance il m'a fait mal au coeur le pauvre et puis de l'humour, des tensions!!! que du bonheur quoi!!!

Moi suis trop d'accord !!!! trop belle ta suite avec un Marty fragilise, vulnerable c'est chou !!!

je suis d'accord sur un autre point : UNE SUITE

Super cette suite! Il y a du développement, mais encore beaucoup de questions... J'adore! Merci pour les deux Martin, c'est agréable d'en avoir deux pour le prix d'un... Vivement une autre suite!

Aaaaaaah, on sait enfin qui est cet homme qui troublait Martin! Vin, ce cher Vin. Un Martin, un Vin et un Danny dans une seule fic: le bonheur total. Et Nathan est là aussi! Mais alors Chris, Ezra et les autres vont aussi arriver ou pas?
J'ai adoré le quiproquo comme les autres miss. Et Dan qui tente péniblement de s'expliquer! Il en rate pas une lui.
J'attends ta suite avec impatience en tout cas.

Mouchette a écrit:Olala, merci pour tous ces commentaires élogieux... qui font que j'ai vraiment peur de mettre la suite (d'où l'attente) J'ai peur de vous décevoir maintenant, c'est malin

Ta suite est vraiment géniale et super bien écrite mais surtout à la hauteur de la précédente. Tu ne m'a point déçue (et vu les comm' des autres miss, c'est apparemment la même chose pour elles): n'hésite surtout pas à poster plus. Ca n'en sera que du bonheur en plus pour moi (et les autres).

roo la vaxche j'imagine la tête à danny là !!! 2 martin pour lui tout seul non sans blague c'est trop cool que tu nous offres une telle suite et je me demande comment tout cela va se goupiller !!! allez une suite parce que tu n'as pas le droit de nous laisser sur le doute et les questions qui me trottent j'adore et en plus y'a mon dan et marty ensemble ... que demander de plus au peuple

(merci pour ce passage, une vraie jubilation)

Je dois dire que j'ai bien aimé l'écrire!

je ne connais hélas pas Vin Tanner...

C'est une lacune à combler. Ca en vaut la peine.

Mais alors Chris, Ezra et les autres vont aussi arriver ou pas?

Une connaisseuse?

enfin bon l'aspirine il peut quand même...

Tu peux devenir accro à l'aspirine? Ah ben zut, alors, il me fallait seulement quelque chose qui fluidifie le sang (bon la douche chaude suffisait, finalement )

Ne t'excuse jamais pour ce genre de chose, moi j'ai adoré ta dernière fic avec lui et les cross over...ben...je suis fan

Fan des crossover, c'est vrai? J'avais jamais remarqué!

Ralala trop contente, maintenant que tu as planté le décor, faut assurer !!!

Maiaiaiaiaeueueueuh, je stresse encore plus maintenant!

trop belle ta suite avec un Marty fragilise, vulnerable c'est chou !!!

Merci

Merci pour les deux Martin, c'est agréable d'en avoir deux pour le prix d'un...

et en plus y'a mon dan et marty ensemble ... que demander de plus au peuple

Je vous envoie la suite tout de suite...

Vin aida Martin à sortir de la douche, à se sécher et à compresser la blessure afin de tenter d’arrêter le sang.

-Je suis désolé de t’imposer ça…

-Pas de souci à avoir, Martin.

Martin comprit que cela ne gênait pas du tout Vin de l’aider, et il se sentit bien.

-Je… je n’ai pas réfléchi. J’ai pris une aspirine pour la douleur, et la douche… Il fallait que je me lave…

-Je sais.

-Tu… tu ne me demandes pas pourquoi… L’aspirine… Et je n’ai pas pris la prescription de l’ambulancier…

-Si tu veux en parler, je suis là, sourit Vin. Mais tu ne me dois rien.

Martin baissa la tête, pour la première fois gêné en présence de Vin.

-Tu as tout de suite pensé à un drogué, n’est-ce pas ? chuchota Martin.

Vin lui prit le menton et lui releva la tête, plongeant ses yeux dans ceux incroyablement identiques de Martin :

-Je ne te mentirai pas, c’est effectivement la première idée qui vient en tête. Mais je suis bien placé pour savoir que, parfois, les apparences sont trompeuses. Et je sais encore mieux que juger sans savoir.

-Mais… mais si c’était vrai ?

Il y avait une question terrible dans cette petite phrase de Martin : « Vas-tu me rejeter ? », et une peur tout aussi grande de la réponse.

-Martin… La dépendance aux antalgiques est en grande partie due à des processus chimiques, rendant plus ou moins vulnérables les gens face à ça. D’après ces marques (Vin toucha doucement les deux cicatrices qui barraient la poitrine et le ventre de Martin), tu as commencé les antalgiques pour de bonnes raisons. Ensuite, ton métabolisme et tout ce qui gravitait autour de toi ont fait que tu es devenu peu à peu dépendant. Personne ne peut affirmer que cela ne lui arrivera jamais. Par contre, sortir de cet enfer requiert une grande force et un grand courage. Même si on est entouré d’amis, c’est toujours le dépendant qui, au final, décide de la tournure des événements.

Martin était au bord des larmes. Il pouvait lire une telle tendresse dans les yeux de Vin. Une tendresse teintée de tristesse pour ce que Martin avait eu à subir, pour ne pas avoir été là à cette époque, mais aussi une réelle fierté de savoir qu’il s’en était sorti.

Des coups frappés à la porte les firent sursauter.

-Oh ! Tout va bien là-dedans ? C’est pas qu’on est impatient, mais quand même. Et je peux vous dire que ça fait un moment que Nathan ici présent se ronge les ongles en se demandant comment va ta blessure, Martin !

-C’est bon Danny, on sort.

Martin, portant uniquement le bas d’un jogging, et Vin rejoignirent Danny, Sam et Nathan au salon. Le jeune agent se posa sur le canapé, et Nathan se mit immédiatement au travail, posant quelques questions. Martin lui avoua avoir pris une aspirine, ce qui lui valut une petite réprimande médicale:

-Ne jamais prendre de l’aspirine quand on saigne, ça ne peut que donner de mauvaises surprises ! J’ai des cachets dans ma sacoche, je te les donnerai quand j’aurai fini de refaire ton pansement.

Nathan sentit Martin se tendre, il regarda rapidement Vin, qui lui fit comprendre d’un simple regard que Martin ne voudrait rien prendre de trop fort.

-Ce sont des produits sans ordonnance, pas forts, mais qui te soulageront juste ce qu’il faut pour que tu puisses dormir cette nuit. Il n’y a aucun souci à avoir avec.

Martin hocha la tête, gêné de la situation. Mais un regard rapide lui fit comprendre que personne ne le jugeait, et il se relaxa un peu. Danny décida qu’il était temps de changer de conversation :

-Martin, j’ai plein de questions, et je ne sais pas par quoi commencer. Je ne sais pas s’il faut te faire parler de l’agression, ou de ta rencontre avec Vin.

-L’agression… je crois que je préférerais en parler demain. J’ai déjà tout dit à l’inspecteur, et je crois que ça suffit pour aujourd’hui. Et puis, concernant ma rencontre avec Vin… J’ai aussi beaucoup de questions, et j’aimerais vraiment commencer par ça.

Martin fixait son regard dans celui de Vin, qui semblait aussi excité que lui à se connaître mieux l’un l’autre. Danny rompit le silence en s’adressant à cet homme copie-conforme de Martin :

-Vin… Comment cela se fait-il que tu sois passé là au bon moment ?

Vin sembla un peu mal à l’aise, chercha une meilleure position dans son fauteuil, regardant tour à tour les gens présents dans la pièce.

-En fait… je suivais Martin.

Les regards interrogatifs que cette réponse lui valut le fit sourire légèrement :

-Oui, je sais, ce n’était pas très correct, mais… Je vous ai entraperçus, toi et un autre agent, durant une planque, et

-Une planque ?

-Ok, soupira Vin, je crois que je vais commencer autrement. Nathan et moi faisons partie de l’ATF de Denver. Cet après-midi, mon patron Chris Larabee était en discussion avec Guy Royal, lorsque vous êtes entrés dans son bureau. J’étais en planque sur le toit, en protection pour Chris. Je suis sniper. Je n’ai pas bien vu Martin, mais il y avait quelque chose en lui qui me soufflait de ne pas le laisser partir sans savoir… Savoir quoi, je n’en avais aucune idée. Quand mon patron a pu me parler, il m’a dit que l’agent Fitzgerald était mon portrait craché, qu’il avait cru que j’étais devenu fou d’entrer dans ce bureau comme ça… en plus habillé en costard…

Nathan rigola doucement en imaginant la scène : c’était toujours la croix et la bannière pour que Vin porte autre chose que des jeans. Il ajouta :

-Et la coupe de cheveux radicalement différente…

Vin avait des cheveux assez longs, qui ondulaient légèrement, alors que Martin avait le cheveu coupé très court. C’était la différence la plus flagrante entre les deux.

-Enfin, bref, j’ai décidé d’un peu enquêter sur cet agent si ressemblant. Je n’avais pas vu ton visage, Martin, et je n’avais donc pas encore compris. Quand je t’ai vu ressortir des bureaux du FBI, là, j’ai compris la surprise de Chris. Et, je… je ne savais pas comment t’aborder, alors je t’ai suivi, et voilà. Je suis désolé, je n’aurais pas dû agir ainsi, mais c’était tellement surprenant !

-Pas de souci à avoir Vin, sourit Martin. Je comprends, et je suis bien content que tu aies été là. Mais… il me semble que tu as crié « police » quand tu es intervenu.

-Oui, « ATF » n’est pas très connu par les petites frappes, et je ne voulais pas prendre de risque, alors j’ai crié le mot que tout le monde connaît. Et puis… Mon équipe est sur une affaire assez délicate, et je ne voulais pas faire remarquer notre présence par ici, si jamais le gars était plus au courant qu’une simple petite frappe. D’ailleurs, si vous pouviez ne rien dire à personne à propos de notre présence chez Royal...

-On sera muet, ne t’en fais pas.

Martin grimaça soudain. Nathan venait de lui planter une aiguille dans le bras pour lui faire la prise de sang.

-Moi, j’aimerais bien que l’on m’explique comment est-ce que deux Martins rigoureusement identiques peuvent se balader sur cette planète ? Le clonage humain n’est pourtant pas encore au point, non ?

Danny avait mis la grande question sur le tapis. Martin prit une profonde inspiration avant de répondre :

-Je pense que j’ai un début d’explication…

Quatre paires d’yeux attentifs le scrutèrent, attendant la suite.

-J’ai été adopté à la naissance.