Why me ? - Terminée

j'adore vraiment ta fic, je réclame une suite

Encore de très beaux moments. C'est bien de voir Martin reprendre le boulot, mais j'espère qu'il ne va pas mourir. S'il refuse de se faire soigner...

Comme Clairounett, j'espère voir du Martin/Danny!

Continue, ta fic est très touchante!

Hello !
Voilà une autre suite, un peu plus petite cette fois...
@ Clairounett : Désolée, je risque de ne pas trop te ménager... Navrée de perturber autant ton sommeil ! En tout cas je vais réfléchir à tout ça pour plus tard...
Bonne lecture les gens !


Salle d'interrogatoire 2 - Derrière la vitre

Vivian : Tu crois qu'il va y arriver ?
Jack : Maintenant il n'a plus vraiment le choix...
Vivian : En fait, je parlais de ça et... Du reste.
Jack : Du reste ?
Vivian : Je veux dire, est-ce que tu penses qu'il aura la force d'aller au bout du traitement ? De guérir ?
Jack soupira.
Jack : Viv...
Vivian : Quoi ?
Jack : N'en parle pas aux autres d'accord, mais... Il ne guérira pas.
Vivian, surprise, resta silencieuse.
Jack : Je ne le sais que depuis ce matin, je crois qu'il n'en a même pas encore parlé à Danny...
Vivian : Quelque part je le comprends. Il veut épargner son meilleur ami.
Jack hocha la tête sans répondre.
Les bras croisés, les deux agents observèrent alors leur collègue de l'autre côté de la vitre.

A l'intérieur

Martin : Pourquoi tu n'en as parlé à personne Mattew ?
Mattew : Je ne pensais pas que c'était important. A chaque fois qu'une chose grave arrive, ma mère le sait et on déménage dans les jours qui suivent. Là elle ne m'a rien dit...
Martin se massa les tempes pour tenter de faire passer sa migraine.
Martin : Bien. Est-ce que... Est-ce que tu peux me raconter en détail ce qui t'es arrivé ?
Mattew : C'était il y a quatre mois, cinq peut-être. Je revenais du lycée à pied quand Troy m'a appelé.
Martin : Troy Deller, le petit-ami de ta soeur ?
Mattew : Oui. Depuis sa disparition il téléphone très souvent... Comme je lui parlais, je ne regardais pas où j'allais. J'ai foncé dans un homme qui m'a attrappé par le bras. Il a voulu me forcer à monter dans sa voiture mais je me suis un peu débattu et il m'a tout de suite lâché. Il a murmuré quelque chose et il est parti très vite.
Martin : Tu as compris ce qu'il t'a dit ?
Le jeune garçon baissa les yeux.
Mattew : Un jour tu me reviendras.

Bureaux du FBI

Toujours sur leurs ordinateurs, Danny et Sam poursuivaient leurs recherches.
Danny : Tu as quelque chose ?
Sam : On dirait que oui... J'ai réussi à réduire le secteur aux environs d'une petite ville nommée Greenaway. Il y a eu sept locations d'appartements ces dernières 72 heures, mais seulement trois par un homme accompagné d'une jeune fille dans un endroit isolé.
Danny : C'est super !
Sam : Ouais... En revanche, aucun Doug Carlson, et encore moins d'Alex Carlson.
Danny : Il a du prendre un autre nom...
Sam : Et ça pourrait être lui sur les photos mais on n'a aucun point de comparaison.

Salle d'interrogatoire 2

Une nausée survint de nulle part alors que Martin parlait avec Mattew. Il eut subitement froid et vit la pièce légèrement tourner.
Martin : Excuse-moi Mattew, je dois sortir...
Il se leva et atteint péniblement la porte.
Martin : L'agent... L'agent Malone va venir me remplacer.
Il sortit alors et tituba jusqu'aux toilettes les plus proches.

Bureaux du FBI

Jack : On a du nouveau ! Mattew a pu nous faire un portrait-robot de l'homme qui l'a agressé. On est presque certains qu'il s'agit de Doug Carlson.
Danny : Attends, je croyais que vous deviez interroger la mère, pas le frère !
Jack : C'est une longue historie... Quoi qu'il en soit on sait maintenant à quoi il ressemble.
Sam et Danny se jetèrent alors un regard.
Vivian : Qu'est-ce que vous avez ?
Danny : Jack, donne-moi la photo s'il te plaît.
Son patron la lui tendit, et il l'apporta aussitôt à Sam qui se remit à pianoter.
Jack : Vous nous expliquez ?
Danny : Sam a réduit nos recherches à trois maisons au sud du Canada. Des endroits isolés, loués par un homme et une jeune fille pour une durée indéterminée... Tout ce qu'il nous manquait, c'était le visage de Carlson.
Sam leva alors les yeux et sourit.
Sam : George et Amber Humphrey, dans la forêt de Greenaway. Chalet de Border Lake.
Jack : Excellent boulot Sam ! Préviends tout de suite la police canadienne et dis-leur bien de nous tenir au courant.
Soulagé, il entendit soudain la voix de Vivian.
Vivian : Jack, où est Martin ?
Il se retourna brusquement.
Danny : Comment ça Où est Martin ?
Paniqués, les agents se regardèrent au même instant.

Danny : Non... Non non non non non... Martin...

Petite suite, mais avec Martin alors...

Par contre, c'est pas cool de finir comme ça, j'espère que tu ne seras pas trop longtemps avant de poster...

Martin qui prend l'interrogatoire en main, mais sa santé le rattrape...

Jack qui confie la terrible vérité à Vivian..

Puis Danny qui panique à la fin.. la prochaine suite va être super intéressante (voire stressante avec toi..lol) avec tout le monde à la recherche de Martin...

Dès que tu peux Heidi..

Excellente suite et très captivante. L'enquête progresse bien. Martin est vraiment un as dans son domaine. Par contre, si on doit le voir mourir, je suis aussi bien de me préparer mentalement tout de suite. Sinon, mon coeur pourrait ne pas tenir le choc!

Hello !
Voilà une nouvelle petite petite petite suite avant deux semaines d'absence. Oui, je sais, vous allez finir par me tuer mais bon...
Bonne lecture et merci pour vos commentaires !


Bureaux du FBI

Danny : Alors non seulement tu le laisses participer à une enquête alors qu'il est malade, mais en plus tu ignores complètement où il peut être ! T'es cinglé ou quoi Jack ?!
Vivian : Danny, hurler ne changera rien. Il ne doit pas être bien loin. Tu devrais essayer de l'appeler, je vais aller voir dans les toilettes et l'ascenceur. Sam, occupe-toi des escaliers. On va le retrouver. Jack, appelle les Canadiens. Le temps presse pour Alexie aussi.
Les agents soupirèrent et obéirent en silence, inquiets.

Toilettes

Martin vit la porte s'ouvrir doucement.
Vivian : Martin ?
Epuisé, vidé, il ne prit pas la peine de se relever et attendit que la jeune femme le voie.
Vivian : Tu es là ! Tout le monde te cherche.
Sans réponse, Vivian s'approcha et s'assit à ses côtés.
Vivian : Ca va aller, tu verras...
Martin : Non, ça n'ira pas. Je...
Vivian : Je sais Martin. J'ai parlé avec Jack. Il m'a tout dit. Crois-moi je suis navrée mais tu dois te battre jusqu'au bout !
Martin : J'essaie... Je t'assure que j'essaie mais... Je n'en ai plus la force.
Vivian se rapprocha encore et le prit dans ses bras.
Vivian : Nous on est là. Et si tu n'as plus de force, on en aura pour toi.
Le jeune homme esquissa un sourire.
Vivian : Maintenant tu vas te passer un peu d'eau sur le visage et parler à Danny. Je sais que tu veux le protéger mais il a le droit de savoir.
Elle aida alors son ami à se relever et sortit l'attendre dans le couloir, lui laissant quelques minutes de répit.

Bureaux du FBI

Danny tournait en rond. Ni Sam ni Jack n'avaient pu le calmer.
Son visage ne se décrispa que lorsqu'il vit Martin arriver, accompagné de Vivian.
Danny : Martin ! Tu vas bien ?
Il le serra dans ses bras un court instant.
Martin : Danny, est-ce que je peux te parler ?
Son brother hocha la tête en silence. Ils s'éloignèrent alors, laissant leurs collègues derrière eux.

Jack : Comment tu l'as persuadé de parler à Danny ?
Vivian : Ca n'a pas été dur...

Plus loin, ils regardaient leurs collègues discuter. Ou plus exactement Martin parler et Danny l'écouter, le visage décomposé. Les deux hommes semblaient faibles, l'un accablé par la maladie, l'autre par ce qu'il apprenait au moment-même.
Cette fois-ci, Danny serra Martin contre lui de toutes ses forces, comme pour se prouver qu'il n'était pas encore parti.
Peut-être était-ce le reflet de la lumière ou les rayons du soleil, mais Jack et Vivian étaient presque certains d'avoir vu une larme couler le long de la joue de leur collègue, et tomber dans le cou de Martin.

Vivian : Il devait le faire.
Elle se retourna alors et partit vers les escaliers sans un mot de plus.

A nouveau, tu nous offres une très belle suite. A m'arracher les larmes, à nouveau
Et puis il faudra attendre 2 semaines pour la suite ...

Terrible...

Dommage qu'il faille attendre 2 semaines pour te relire..

Magnifique suite. Très touchant. Prend ton temps pour la suite.

C'est bien ce week-end que tu nous reviens Heidi ??? Avec une suite bien sûr ...
Je sais que t'es pas encore de retour et que je demande déjà mais tu comprends qu'au bout de deux semaines c'est dur dur ...

Bonjour bonjour tout le monde !
Je m'excuse pour cette longue absence, mais j'étais partie me reposer dans la famille de mon conjoint. La grossesse est de plus en plus fatigante, on approche petit à petit de la date !
Enfin bref, me voici de retour avec, c'est promis, une nouvelle et longue suite ce soir.
Merci pour tous vos commentaires !

-Heidi

Yahouhhh !!

Je guette ton retour depuis tout à l'heure.. et tu nous annonces une longue suite ce soir... rooolala trop bien..

T'as pas à t'excuser, ta grossesse est prioritaire...

Vivement ce soir..

Comme promis voici la suite ! Bonne lecture !


Bureaux du FBI

Assis à son bureau, Jack se sentait inutile. Incapable de sauver son agent, son ami. Juste là, à le regarder mourir.
Il sursauta en entendant la sonnerie de son téléphone.

Salle d'interrogatoire 3

Danny : Est-ce que tu sais ce que tu vas faire maintenant ?
Martin passa une main dans ses cheveux.
Martin : Je vais ramener Alexie chez elle, enfin.
Danny : Non je veux dire, après... ?
Martin : Je ne sais pas Danny.
Les deux amis restèrent un moment en silence.
Danny : Je ne veux pas te dire Adieu.
Martin ne sut pas tout de suite quoi répondre à cette phrase, cette simple phrase qui lui prouvait une fois de plus ce qu'il représentait pour son brother.
Martin : Je... Je ne veux pas te dire Adieu non plus. Je ne veux le dire à personne.
Il soupira.
Martin : Ce que je veux plus que tout, c'est passer de bons moments avec mes amis, comme si on avait encore toute la vie devant nous, être heureux pour ne pas penser à
Danny : Arrête ! Ne prononce pas ce mot... Je t'en prie...
Martin : C'est pourtant ce qui va arriver. Danny regarde-moi.
Danny détourna les yeux.
Martin : Danny.
Il se plaça en face de lui pour l'obliger à le regarder.
Martin : Danny, je vais mourir. Je le sais depuis longtemps au fond de moi, et tout ce que je demande c'est de te voir sourire, de vous voir sourire et de savoir que je vous laisserai heureux. Ne me dis pas que tu ne peux pas faire ça pour moi brother... Tu n'as pas le droit de me dire ça.
Danny retint ses larmes du mieux qu'il put.
Danny : Tu sais qu'il n'y a rien que je ne ferais pour toi Martin.
Son ami sourit.
Martin : Oh oui, je le sais...

Bureaux du FBI

Jack griffona quelque chose sur un morceau de papier et raccrocha.
Jack : J'ai des nouvelles de la police du Canada.
Ses collègues se rassemblèrent autour de lui.
Jack : Ils ont trouvé la maison louée par Doug Carlson, alias George Humphrey.
Sam : Et Alexie ?
Jack soupira.
Jack : Elle est saine et sauve. Ils sont en train de la rapatrier à New-York. En revanche...
Danny : Quoi ?
Jack : Carlson n'était pas là quand ils ont fouillé la maison. Il n'y avait qu'Alexie et elle semblait les attendre. Elle n'a rien voulu dire.
Vivian : Donc on n'a aucune idée de l'endroit où peut se trouver Carlson ?
Jack : Si Alexie refuse de parler, effectivement, on n'a rien.
Sam : Ce type l'a détenue de force pendant six mois, pourquoi est-ce qu'elle voudrait le protéger ?!
Jack : C'est ce qu'on devra découvrir dès qu'elle sera arrivée ici...
Danny : Alors on fait quoi ?
Jack : Elle ne sera pas là avant demain matin. Rentrez vous reposer, rendez-vous pour tout le monde demain à sept heures tapantes !

Bureaux du FBI - Le lendemain

Jack : Bonjour à tous ! Danny, Martin est resté chez lui ?
Danny : Oui, il ne se sentait vraiment pas bien ce matin...
Jack : Tu penses que ça va aller ?
Le regard de Jack trahissait toute son inquiétude.
Danny : Je l'espère.
Après un court silence, les agents parlèrent de leur affaire.
Vivian : J'ai déjà fait venir Amy et Mattew Keynes, ils attendent dans la salle des familles.
Sam : Est-ce qu'ils verront Alexie avant qu'on ne l'interroge ?
Jack : Non.
Sa voix ne laissait place à aucune réponse possible.
Jack : Elle sera là d'ici quarante minutes. Sam, Danny, vous serez en charge de l'entretien. Vivian, je veux que tu restes avec la famille. Rassure-les, occupe-les, fais ce que tu veux mais ne les quitte pas. Je viendrai te tenir au courant régulièrement.
Les agents aprouvèrent d'un simple signe de la tête et se dirigèrent vers leurs bureaux respectifs.

Salle des familles

Mattew : Agent Johnson, est-ce que vous savez si elle va bien ?
Vivian : Oui Mattew, elle va bien. Elle n'est pas blessée, elle n'est pas malade, elle est en bonne santé et je suis certaine qu'elle a hâte de vous revoir toi et ta maman.
Amy Keynes : C'est normal d'avoir... Peur ?
Vivian esquissa un sourire discret.
Vivian : Je pense que oui Madame Keynes. Mais quoi qu'il se soit passé ces six derniers mois, vous êtes sa seule famille. Et ça, personne ne pourra rien y changer. C'est tout ce qui compte.
Une larme brillante dévala la joue de la jeune femme, qui serrait contre elle son fils au regard humide.

Salle d'interrogatoire 1

Danny ouvrit la porte et laissa entrer Sam avant de la suivre. Il approcha deux chaises de la table qui trônait au centre de la pièce et les deux agents s'assirent en face de la jeune fille.
Danny : Bonjour Alexie. Je suis l'agent Danny Taylor, et voici l'agent Samantha Spade.
Alexie garda la tête baissée mais murmura un Bonjour.
Danny : Est-ce que tu veux boire quelque chose ?
Alexie : Un grand chocolat chaud s'il vous plaît.
Sam : J'en ai pour deux minutes.
Sam se leva alors et sortit de la salle.

Danny : Pourquoi est-ce que tu refuses de nous parler Alexie ?
Elle resta silencieuse.
Sam : Nous comprenons tout à fait que ces six mois aient été atroces pour toi, mais nous avons besoin de ton aide pour retrouver Doug Carlson et le mettre en prison pour ce qu'il t'a fait. Tu dois nous parler Alexie...
La jeune fille se mura à nouveau dans son silence.
Les deux agents se jetèrent un coup d'oeil au même instant et décidèrent d'un commun accord de quitter la pièce.

Couloir

Danny : Elle ne nous parlera pas Jack ! On a tout essayé, elle refuse de prononcer un seul mot...
Jack : Et tu proposes quoi maintenant ?!
Danny soupira.
Vivian : Martin.
Tous ses collègues se tournèrent vers elle, surpris.
Vivian : Réfléchissez, Martin est le seul en qui Mattew ait eu entièrement confiance. Alexie est sa soeur jumelle non ? Je pense que ça peut marcher...
Danny : Hors de question ! Martin est épuisé, malade. Il se repose chez lui, on ne peut pas lui demander de venir tout de suite au bureau pour interroger Alexie !
Jack : Ca ne m'enchante pas plus que toi Danny, mais je crois qu'il est notre dernière option...

Appartement de Martin

Allongé sur son lit, la tête entre les mains pour tenter de faire passer une migraine, Martin décrocha péniblement son téléphone.
Martin : Fitzgerald.
...
Martin : Danny, pas aujourd'hui... Je t'en prie... Je... Je ne tiens pas debout... J'en peux plus...
...
Martin : Vous n'avez vraiment pas d'autre solution ?
...
Martin : Je vais avoir besoin de ton aide dans ce cas.
...
Martin : Très bien, je vous attends.

ahhhh ça fait du bien de te relire !!!

Bon je sens pas bien cette histoire de faire venir Martin au bureau mais en même temps j'ai trop hâte... Et puis Martin/Danny c'est le meilleur et je suis sûre que tu nous réserves encore de beaux passages à ces deux là...

Par contre, pour des gars du FBI ils baissent les bras un peu vite je trouve... faire venir Martin dans son état pour sauver leur affaire, ... Et Danny n'est pas très convaincant dans sa défense... (d'ailleurs Martin non plus...)

M'enfin, c'est tout bénéf cette situation, ça sent pas bon du tout cette affaire

Ravie de te revoir par ici, Heidi! Et en plus directement avec une suite!
Je ne le sens pas trop non plus, le retour de Martin au boulot... surtout qu'il a l'air plutôt mal en point... Ça m'inquiète... mais je trouve du coup ça très intéressant

Coucou les gens !
Voilà une nouvelle suite pour aujourd'hui !
Bonne lecture...


Appartement de Martin

Danny ne frappa même pas à la porte avant d'entrer, suivi de Jack et Sam. Ils se dirigèrent directement vers la chambre de leur collègue.

Danny : Martin ? Salut.
Il vit son ami allongé sur le lit, très pâle et en sueur. Il devait certainement avoir de la fièvre...
Martin : Salut.
Danny : Ne bouge pas.
Il contourna le lit et vint s'asseoir à côté de lui. Il posa ensuite sa main sur le front de son ami et soupira.
Danny : Tu es bouillant. Tu as pris tes médicaments ?
Martin : Non, ils sont au salon, près du canapé normalement...
Sam : Je m'en occupe.
La jeune femme sortit de la pièce tandis que Jack s'approchait à son tour du lit.
Jack : Martin, je suis sincèrement navré de te demander ça... Crois-moi, si on avait une autre solution on n'hésiterait pas mais... Sam et Danny ont essayé de la faire parler pendant plus de deux heures et elle n'a pas dit un seul mot.
Martin : Je sais Jack, je sais. Je ferai de mon mieux, après je ne peux rien vous promettre.
Jack : Ce n'est pas ce qu'on te demande.
Danny se leva alors et sortit des vêtements du placard. Sam revint au même moment dans la chambre.
Sam : Voilà tout ce que j'ai trouvé.
Elle déposa une quinzaine de flacons sur le lit.
Danny : Attends... C'est celui-là.
Il ouvrit l'un des flacons et tendit deux pilules à Martin qui les avala péniblement.
Danny : Tu es prêt ?
Son ami lui répondit d'un simple hochement de tête. Danny l'aida alors à enfiler un T-shirt et un pantalon avant de le laisser mettre ses chaussures.
Danny : Je pense qu'on va pouvoir y aller. Je prends les médicaments au cas où il y aurait un problème au bureau. Tu as faim ?
Martin : Non...
Danny eut un pincement au coeur en voyant à quel point Martin avait maigri.
Refoulant ses sentiments, il l'aida à se lever et le soutint jusqu'à la voiture. Durant le trajet, Martin somnola pour tenter de reprendre quelques forces avant l'ultime interrogatoire.

Bureaux du FBI

Vivian vit arriver ses collègues, dont Martin qui avançait très lentement. Elle se leva et alla à leur rencontre.
Vivian : Bonjour Martin. Comment est-ce que tu te sens ?
Martin : Pas terrible. Mais ça va aller...
Jack : Comment va la famille ?
Vivian jeta un coup d'oeil vers Amy et Mattew avant de répondre.
Vivian : Ils n'en peuvent plus d'attendre. Ils veulent la voir. Je pense pouvoir les calmer quelques temps encore, mais pas trop non plus.
Jack : Martin, tu...
Martin : ... J'y vais.
Il marcha péniblement jusqu'à la salle et croisa le regard de Mattew, un regard plein de confiance. Baissant les yeux, il poussa enfin la porte.

Salle d'interrogatoire 1

Une fois à l'intérieur, Martin s'assit directement. Lorsqu'il prit la parole, ce fut en murmurant.
Martin : Bonjour Alexie.
La jeune fille ne répondit pas mais leva les yeux sur le nouvel agent.
Martin : Je sais que tu n'as pas envie de parler, et je ne te demande pas de le faire. Je voudrais juste que tu m'écoutes quelques minutes. Ensuite, si tu le désires, tu pourras sortir de cette pièce et ne plus jamais y revenir.
Décontenancée, la jeune fille continua à le fixer.
Martin : On a tous une vie bien rangée, une petite routine, qu'on le veuille ou non. On a tous une famille, des amis, des habitudes qui font de nous ce que l'on est. Même toi. Même moi.
Il se massa les tempes quelques instants avant de reprendre.
Martin : Et cette routine, elle nous plaît. Elle nous rassure. Mais parfois, quelque chose, ou quelqu'un, brise tout ce que l'on a. Et alors on est perdu, on se sent seul, mis à nu, incapable de bouger, de parler, incapable de faire quoi que ce soit pour calmer cette horrible douleur qui grandit en soi.
Petit à petit, au fil des paroles du jeune homme, Alexie se détendait. Elle semblait boire ses mots.
Martin : On est prêt à tout pour que ça s'arrête, et la seule solution, la seule chance que l'on aie de survivre, c'est de tomber dans une nouvelle routine. Prendre d'autres habitudes. Se raccrocher à d'autres choses, d'autres personnes. Reconstruire sa vie autour de ça, et oublier le reste, le passé, parce que ça fait trop mal d'y penser.
Les yeux de la jeune file se remplirent de larmes.
Martin : Et quand on nous arrache encore à cette nouvelle vie, on a cette même impression de vide, de douleur, de solitude. Comme si tout était à recommencer. Encore. Et comme si on n'avait plus la force de tout recommencer.
Une larme coula doucement sur la joue d'Alexie, et elle prononça ses premiers mots d'une voix étrangement calme.
Alexie : Il me considérait comme sa fille. Jamais il ne m'aurait fait de mal, je le savais. Au début, il m'a forcée à rester en menaçant Mattew, mais ensuite je n'ai pas essayé de m'enfuir. J'aurais sans doute pu le faire, j'aurais peut-être pu rentrer à la maison, mais c'était trop tard. Une part de moi le détestait pour ce qu'il m'avait fait, et une autre part le voyait comme le père que je n'ai jamais eu. On jouait, on riait ensemble. Il m'a tout confié, toute sa vie, tous ses sentiments. Il m'a parlé de sa solitude, de son bonheur d'avoir sa fille auprès de lui. Il s'est entièrement livré à moi, il me faisait confiance.
De plus en plus épuisé, Martin écoutait pourtant la jeune fille. Tout le schéma des six derniers mois commençait à se monter dans sa tête, tout comme dans celles de ses collègues qui étaient derrière la vitre.
Alexie : Hier, tout a commencé comme d'habitude. Quand il m'a demandé de faire mon sac, très tôt, je ne me suis pas posé de questions parce qu'on changeait de ville tous les quatre ou cinq jours. Alors j'ai rassemblé toutes mes affaires et je suis descendue. Il a posé mon sac près de la porte, il m'a dit de ne pas bouger et il est sorti.
A présent, la jeune fille pleurait réellement toutes les larmes de son corps.
Alexie : Je lui ai demandé où il allait, et il m'a seulement réponduIl a fermé la porte, il est parti et je suis restée seule dans la maison. J'ai attendu dans un fauteuil des heures, et la police est arrivée.
Elle marqua un court silence et soupira avant de poursuivre.
Alexie : Je sais où il est. Il m'y a emmenée plusieurs fois. Seulement je ne le dirai pas. Je le laisserai terminer sa vie dans le seul endroit où il se sente chez lui.
Martin comprit alors qu'elle n'ajouterait pas un seul mot. Il ferma le dossier qu'il avait apporté et le fit glisser jusqu'à Alexie.
Martin : Voici ton dossier Alexie. J'espère qu'il te donnera la force de te reconstruire. Parce qu'il y a deux personnes derrière cette porte qui n'ont pas réussi à le faire en six mois...
Il se leva alors et marcha difficilement vers la sortie.
Alexie : Attendez !
Il se retourna.
Alexie : Vous êtes qui ?
Martin sourit.
Martin : Je suis Martin Fitzgerald. Et je m'étais juré de te retrouver avant de mourir, quand je travaillais sur ta disparition.
Alexie : Pourquoi je me suis sentie en confiance avec vous si vous êtes aussi un agent spécial ?
En sortant de la pièce, Martin lança ces derniers mots.
Martin : Je ne suis pas un agent spécial.

Tu as faim ?
Martin : Non...

Ça, ce n'est plus du tout notre Martin...
C'était une suite très émouvante, je suis heureuse que Martin aie pu résoudre l'affaire, comprendre Alexie... mais je ne veux pas qu'il meure, moi

C'est clair que Martin en mode n'a pas faim, c'est pas normal...

Après, j'ai adoré le dialogue entre les deux.. mais j'aime pas quand Martin dit qu'il n'est pas un agent spécial..

Bon maintenant que Martin a résolu l'enquête, ça va être la grosse descente... Bon il aura son pote Danny à ses côtés mais quand même..

Quelle conversation! C'est remplie d'émotions. Bravo! C'est touchant et criant de vérité. Pauvre Martin, il est à bout.

Hello !
Voilà une petite suite pour ce soir... Qui risque de déprimer certaines personnes. Non, ne me tuez pas !


Bureaux du FBI

Jack, Sam et Danny regardèrent Martin sortir de la salle les yeux brillants tandis que Vivian amenait Alexie vers sa famille.
La mère et le frère jumeau de la jeune fille la serrèrent de toutes leurs forces contre eux, en larmes, ne voulant plus la lâcher. Lentement, elle leur rendit leur étreinte et pleura à son tour, laissant sortir toute la souffrance qu'elle avait accumulée en six mois. Ils formaient tous trois un bloc, comme s'ils pouvaient résister à tout par le simple fait d'être ensemble, d'être une famille.

Dans le couloir, Martin s'arrêta après s'être un peu éloigné. Il regarda tristement derrière lui. Sa respiration s'accéléra. Il eut subitement très chaud et essuya d'un revers de la main la sueur qui perlait sur son front. Il ressentait les battements de son coeur, trop rapides, partout dans son corps. Puis ses genoux plièrent et il s'écroula par terre, secoué de convulsions.
Danny se précipita immédiatement vers son ami et, comme au ralenti, il s'agenouilla à ses côtés et hurla à ses collègues d'appeler les secours. Il prit la tête de Martin dans ses mains et se mit à le supplier en pleurant, désespéré.

Danny : Martin ! Ne me laisse pas Martin, pas maintenant ! Ne me laisse pas tomber brother ! C'est trop tôt... Il y a plein de choses qu'on n'a pas fait, qu'on n'a pas dit... C'est pas le moment de partir Martin, réveille-toi ! Reviens Martin ! Reviens !

Au même moment, Mattew lâcha brutalement sa soeur et sa mère. Il couru vers l'agent à terre, mais Amy le retint par la taille.
Mattew : Lâche-moi maman ! C'est grâce à lui qu'on a retrouvé Alexie ! C'est grâce à lui...
Amy : Je sais Matt, je sais... Calme-toi mon grand, ils s'occupent de lui maintenant...

Danny : T'as pas le droit de mourir comme ça Martin ! Ouvre les yeux, reviens ! Il faut que tu restes en vie brother, il faut que tu vives ! Je t'en prie, Martin, réveille-toi ! Réveille-toi...

Danny vit les secours arriver en courant et sentit quelqu'un le soulever fermement pour l'éloigner de Martin. Il tenta de retourner auprès de lui, mais cette même personne le plaqua contre le mur. Il cria.
Danny : Laisse-moi passer Jack !
Jack : Non Danny ! C'est aux médecins de s'occuper de lui. Tu l'as fait pendant six mois, il est grand temps de les laisser prendre la relève... C'est leur travail, ils sont là pour ça.
Jack sentit la pression que Danny exerçait sur lui se relâcher et il remarqua que le regard de son agent était vide, fixé sur Martin qu'il ne devait pas vraiment voir.
Il s'écarta alors légèrement et regarda, mort d'inquiétude, les secours affairés autour du jeune agent. En dehors des voix qui criaient des ordres médicaux, le couloir était devenu silencieux, presque mort.

Heidi a écrit:Non, ne me tuez pas !

Ce n'est pas dans mes intentions... surtout parce que je veux savoir la suite ...Meuh non, Heidi, on ne peut pas en vouloir à quelqu'un qui nous fait une fic sur Martin. En plus une fic toute pleine d'émotions
J'espère que tu ne vas pas tarder à mettre la suite, parce que je dois dire que je suis à la fois impatiente, curieuse et comme qui dirait un peu effrayée de connaître la suite...

Je m'en doutais qu'il allait se passer quelque chose au boulot...

Vivement la suite pour avoir des nouvelles de Martin....


C'était trooooop bien encore Heidi, t'arrête pas en si bon chemin...

Excellente suite. On ressent toute la détresse de Danny. Bravo, c'est encore une fois très bien écrit.

Bonjour / Bonsoir !
Voilà une (petite) suite avant d'aller au . J'espère qu'elle vous plaira...
Bonne lecture !


Hôpital

Il avait froid. Très froid. Il se sentait vide, et il avait tellement mal... Mal partout à vouloir en crever. Il avait l'impression que ça ne pourrait jamais changer, que cette douleur ne disparaîtrait plus, qu'elle resterait encrée éternellement en lui. Et il le souhaitait presque, parce que souffrir était peut-être mieux que ne rien savoir, qu'attendre le jugement dernier.
Danny sortit brutalement de ses pensées et s'écarta pour laisser passer un brancard. Il regarda tristement la porte des Urgences se refermer et se frotta les mains pour leur donner un peu de chaleur.

FLASH-BACK
Ambulancier : Est-ce qu'il a de la famille ? Des gens que nous pouvons prévenir ?
Danny : Je... Je ne...
Jack : Appelez ce numéro, c'est son père. Il ne pourra pas venir parce qu'il est en déplacement en Europe mais il doit être au courant.
Ambulancier : Vous savez qui doit-on contacter pour les décisions d'ordre médical ?
Danny : Moi. Je suis son... responsable au niveau médical.
FIN FLASH-BACK

Jack : Danny ?
...
Jack : Danny ?
...
Face à l'absence de réponse, Jack posa une main sur l'épaule de son agent.
Jack : Danny !
Le jeune homme se retourna soudainement.
Danny : Tu m'as fait peur Jack !
Jack : Désolé...
Danny : Il y a du nouveau ?
Jack : Je viens de parler au médecin qui s'occupe de lui. La tumeur est en train de gagner du terrain à grande vitesse... Pour le moment il dort mais on peut aller le voir.
Danny soupira et essuya une larme au coin de son oeil.
Jack : Danny, tu peux y arriver, tu peux surmonter ça. Tu es resté à ses côtés sans relâche ces six derniers mois, tu l'as aidé quand il était au plus mal. Alors je sais, et j'en suis convaincu, que tu es capable d'aller le voir. Et je crois que tu es la personne qu'il voudrait voir en se réveillant...

FLASH-BACK
Danny : On rentre vieux ?
Martin : Ca dépend... Il y a des toilettes entre ce lit et ta voiture ?
Danny : Euh, pas vraiment si tu prends le chemin le plus court...
Martin : Alors on va attendre avant de rentrer, d'accord ?
Danny l'aida à se lever et à marcher jusqu'à la salle de bain. Puis il sortit sans un mot afin de laisser à son ami rien qu'un peu de sa dignité. Et pourtant, il mourait d'envie d'aller le prendre dans ses bras et de lui murmurer des paroles rassurantes en attendant que sa nausée passe.
FIN FLASH-BACK

FLASH-BACK
Martin avait la tête plongée dans la cuvette des toilettes. Il vomissait depuis de longues minutes déjà. Derrière la porte Danny l'attendait, yeux et poings fermés.
Finalement il entra dans la pièce, mouilla un gant de toilette et s'agenouilla près de son ami. Il passa le linge humide sur son front en lui caressant le dos.
Danny : Ca va aller brother, je suis là. Tout va bien, je reste là. Je reste avec toi.
Relevant péniblement la tête un instant, Martin lui jeta un regard brillant plein de gratitude. Alors il poursuivi son geste jusqu'à ce que la crise ne passe. Patiemment.
FIN FLASH-BACK

FLASH-BACK
Danny entra dans la salle de bain. Martin le regarda et Danny commença tous ces gestes qu'il connaissait par coeur à force de les répéter.
Il remplit un verre d'eau et aida son ami à le boire. Puis il mouilla un gant de toilette qu'il passa sur le visage et dans le cou de Martin. Ensuite, délicatement, il retira son T-shirt trempé de sueur et l'enveloppa dans une couverture. Enfin, il l'aida à se relever et l'emmena jusqu'à son lit.
Il entama alors la seconde partie du travail. Il apporta une bassine au pied du lit de Martin. Une fois son ami endormi, il nettoya consciencieusement la salle de bain. Il resta encore une petite heure puis quitta l'appartement en silence, laissant simplement un mot sur la table de la cuisine.
Comme prévu ce soir. Prends soin de toi brother.
-Danny
FIN FLASH-BACK

FLASH-BACK
Martin : Pourquoi est-ce que tu fais tout ça Danny ?
Le jeune homme mit un moment avant de répondre à cette douloureuse question.
Danny : Parce que... Si c'était moi, je sais que tu ferais la même chose.
Il esquissa un sourire et tendit à Martin ses médicaments.
FIN FLASH-BACK

Hôpital - Chambre de Martin

Lorsque Danny entra dans la pièce, il entendit immédiatement le moniteur cardiaque. Puis il vit, devant lui, son ami entouré de machines. Il resta debout quelques minutes avant de s'asseoir sur le lit, ne sachant que dire à ce Martin faible et inconscient.
Il caressa doucement ses cheveux, comme il le faisait souvent pendant la chimiothérapie pour calmer ses maux de tête. Par ce simple geste, il se sentit à nouveau en confiance et prononça ces simples mots :
Danny : Je suis là...

Ta fic est une tuerie !!!

La dernière phrase est magique..

Vivement la suite, même si plus on en lit, plus on se rapproche de la fin pour Martin...