Why me ? - Terminée
+11
nathaloche
Baraboo
tre
jabamiah
Pandi
clairounett
sibileseries
Mouchette
theagentspade
**Marine**
Heidi
15 participants
FBI : PORTES DISPARUS { Without a trace } :: Les Créations des Fans :: Fanfictions :: Complètes :: Général
Page 4 sur 6
Page 4 sur 6 • 1, 2, 3, 4, 5, 6
Re: Why me ? - Terminée
Bonsoir les gens ! Encore désolée pour l'attente...
Juste une petite chose : je risque de ne pas mettre de suite cette semaine. Voilà...
Du coup, bonne lecture de cette partie un peu plus longue que d'habitude.
Bureaux du FBI
Danny attrappa sa veste rapidement et regarda sa montre en marmonant un juron.
Danny : Je file Jack, je suis déjà très en retard.
Jack : Passe le bonjour à Martin de notre part !
Danny : Vous savez, rien ne vous empêche de venir le voir, vous aussi. Je suis sûr que ça lui ferait plaisir...
Ses collègues lui sourirent puis il se dirigea vers l'ascenceur en faisant simplement un petit geste de la main.
Appartement de Martin
Il était plus de 19 heures lorsque Danny entra chez Martin. Sur le bar de la cuisine, il vit immédiatement le tube d'antivomitifs que les médecins persistaient à prescrire à son ami malgré leur inefficacité évidente.
Il entendit soudain du bruit dans la salle de bain. Il se précipita de l'autre côté du salon. Ce soir, il devait rester à ses côtés.
Quand il entra dans la pièce, il vit Martin adossé au mur, la tête entre les mains. De fines gouttes tombaient régulièrement sur le sol carrelé.
Martin : J'en peux plus Danny... Je veux que ça s'arrête, je veux juste qu'on me laisse tranquille ! Je suis fatigué...
Danny resta immobile un moment avant de réagir. Son ami n'avait jamais baissé les bras jusqu'à présent. Il s'était toujours battu de son mieux, sans relâche. Lui ne s'était jamais posé la question de savoir s'il tiendrait le coup éternellement. Il se sentait stupide. Bien sûr que Martin craquait... Il aurait du savoir que ça arriverait tôt ou tard. Mais il avait préféré penser que tout irait bien, bêtement, égoïstement.
Il s'agenouilla à côté de Martin, lui attrappa doucement les bras et le tira contre lui.
Danny : Je suis là... Je ne partirai pas Martin. Je ne partirai pas avant que tu ailles mieux. Quoi qu'il arrive, tu n'es pas tout seul mon frère.
FLASH-BACK
Jack entra en dernier et ferma la porte du salon derrière lui. Toute l'équipe était réunie chez Martin. Ils le regardaient fixement et attendaient qu'il leur dise enfin ce qui se passait.
Au bout de plusieurs longues minutes, Vivian posa une nouvelle fois la question à Martin.
Vivian : Martin, que t'ont dit les médecins ? Qu'est-ce que tu as ?
Le jeune homme s'assit.
Martin : Jack, je crois que je vais manquer le travail quelques temps...
Danny : Merde, Martin, on est morts d'inquiétude alors dis nous ce que tu as !
Martin : Tumeur au cerveau. Inopérable pour le moment.
Jack, Sam et Vivian se regardèrent, choqués. Danny s'arrêta en plein mouvement et fixa Martin, la bouche encore ouverte pour dire des mots qui semblaient s'être perdus à l'instant même où son ami avait parlé.
Tout le monde était parti, tout le monde sauf Danny.
Martin : Rentre chez toi vieux...
Danny : Je ne te laisserai pas tomber.
Martin le regarda d'un air à la fois fatigué et reconnaissant.
Martin : Merci Danny.
Danny : Ce que je veux dire c'est que... Tu vas sans doute vivre des moments pas évidents et je serai là même s'il faut essuyer ton vomi ou te porter pour te coucher ou t'aider à aller aux toilettes ou te faire à manger... Je serai là pour tout ça, et pour tout le reste.
Martin sourit.
Martin : Je sais brother.
FIN FLASH-BACK
Danny : Alors écoute-moi bien. Tu vas serrer ma main dès que tu auras mal, serre-la aussi fort que l'est ta douleur. Et jusqu'à ce que ça passe, on va rester ici tous les deux.
La soirée se poursuivit tranquillement. Danny ne sentait même pas la douleur de sa main droite que Martin serrait de toutes ses forces. Il le regardait somnoler, puis se réveiller pour vomir, toute la nuit.
Martin, lui, profitait de chaque instant de répit pour se laisser aller contre l'épaule de son ami. Il avait l'impression de ne pas avoir mal, ou en tout cas d'avoir moins mal. Pour une fois, la nuit était supportable. Pour une fois, Martin n'avait pas envie d'avaler tous ses médicaments d'un seul coup. Pour une fois, Martin ne se disait pas que mourir serait peut-être mieux que vivre ainsi.
Aucun des deux ne vit arriver le matin. Le téléphone de Danny le réveilla brusquement et le ramena à la dure réalité du carrelage glacé de la salle de bain.
Il regarda rapidement le nom qui s'affichait sur l'écran : Jack.
Danny : Et merde...
Il décrocha.
Danny : Taylor.
Jack : Salut Danny. Viens vite au bureau, on a une affaire.
Danny : J'arrive d'ici 3/4 d'heure.
Il raccrocha sans même dire au revoir et observa Martin. Il dormait paisiblement après une nuit agitée.
Le plus doucement possible, il souleva son ami et le déposa sur le canapé.
Après un rapide café il partit au travail an laissant un traditionnel mot à son brother.
Je passe te prendre à 20 heures. Dîner et soirée cinéma chez moi.
Fais attention à toi vieux.
Danny
PS : Je t'ai emprunté une chemise...
Bureaux du FBI
La porte de l'ascenceur s'ouvrit enfin et Danny couru jusqu'à la table de réunion.
Danny : Je suis désolé Jack, mais la nuit a été très longue...
Jack : Tu sais que dans d'autres circonstances cette phrase pourrait prêter à confusion ?
Danny : Ca va, ne faites pas comme si vous ne saviez pas où j'ai dormi !
Jack : Rassure-moi, tu as prévu de te changer ?
Danny : J'ai pris une chemise chez Martin. Mais ne vous moquez pas ! Vous aussi vous seriez dans un sale état si vous aviez dormi sur le carrelage d'une salle de bain !
Ses collègues lui sourirent et il partit se changer dans les toilettes.
Face au miroir, il se rendit compte qu'il avait des cernes sous les yeux et la marque du T-shirt de Martin sur la joue. Il ne put réprimer un rire en pensant aux remarques qu'il aurait pu lancer à son ami s'il n'avait pas eu... une tumeur au cerveau. Son rire disparut et il retira sa chemise en pensant à son brother, seul sur son canapé, seul avec sa maladie.
Juste une petite chose : je risque de ne pas mettre de suite cette semaine. Voilà...
Du coup, bonne lecture de cette partie un peu plus longue que d'habitude.
Bureaux du FBI
Danny attrappa sa veste rapidement et regarda sa montre en marmonant un juron.
Danny : Je file Jack, je suis déjà très en retard.
Jack : Passe le bonjour à Martin de notre part !
Danny : Vous savez, rien ne vous empêche de venir le voir, vous aussi. Je suis sûr que ça lui ferait plaisir...
Ses collègues lui sourirent puis il se dirigea vers l'ascenceur en faisant simplement un petit geste de la main.
Appartement de Martin
Il était plus de 19 heures lorsque Danny entra chez Martin. Sur le bar de la cuisine, il vit immédiatement le tube d'antivomitifs que les médecins persistaient à prescrire à son ami malgré leur inefficacité évidente.
Il entendit soudain du bruit dans la salle de bain. Il se précipita de l'autre côté du salon. Ce soir, il devait rester à ses côtés.
Quand il entra dans la pièce, il vit Martin adossé au mur, la tête entre les mains. De fines gouttes tombaient régulièrement sur le sol carrelé.
Martin : J'en peux plus Danny... Je veux que ça s'arrête, je veux juste qu'on me laisse tranquille ! Je suis fatigué...
Danny resta immobile un moment avant de réagir. Son ami n'avait jamais baissé les bras jusqu'à présent. Il s'était toujours battu de son mieux, sans relâche. Lui ne s'était jamais posé la question de savoir s'il tiendrait le coup éternellement. Il se sentait stupide. Bien sûr que Martin craquait... Il aurait du savoir que ça arriverait tôt ou tard. Mais il avait préféré penser que tout irait bien, bêtement, égoïstement.
Il s'agenouilla à côté de Martin, lui attrappa doucement les bras et le tira contre lui.
Danny : Je suis là... Je ne partirai pas Martin. Je ne partirai pas avant que tu ailles mieux. Quoi qu'il arrive, tu n'es pas tout seul mon frère.
FLASH-BACK
Jack entra en dernier et ferma la porte du salon derrière lui. Toute l'équipe était réunie chez Martin. Ils le regardaient fixement et attendaient qu'il leur dise enfin ce qui se passait.
Au bout de plusieurs longues minutes, Vivian posa une nouvelle fois la question à Martin.
Vivian : Martin, que t'ont dit les médecins ? Qu'est-ce que tu as ?
Le jeune homme s'assit.
Martin : Jack, je crois que je vais manquer le travail quelques temps...
Danny : Merde, Martin, on est morts d'inquiétude alors dis nous ce que tu as !
Martin : Tumeur au cerveau. Inopérable pour le moment.
Jack, Sam et Vivian se regardèrent, choqués. Danny s'arrêta en plein mouvement et fixa Martin, la bouche encore ouverte pour dire des mots qui semblaient s'être perdus à l'instant même où son ami avait parlé.
Tout le monde était parti, tout le monde sauf Danny.
Martin : Rentre chez toi vieux...
Danny : Je ne te laisserai pas tomber.
Martin le regarda d'un air à la fois fatigué et reconnaissant.
Martin : Merci Danny.
Danny : Ce que je veux dire c'est que... Tu vas sans doute vivre des moments pas évidents et je serai là même s'il faut essuyer ton vomi ou te porter pour te coucher ou t'aider à aller aux toilettes ou te faire à manger... Je serai là pour tout ça, et pour tout le reste.
Martin sourit.
Martin : Je sais brother.
FIN FLASH-BACK
Danny : Alors écoute-moi bien. Tu vas serrer ma main dès que tu auras mal, serre-la aussi fort que l'est ta douleur. Et jusqu'à ce que ça passe, on va rester ici tous les deux.
La soirée se poursuivit tranquillement. Danny ne sentait même pas la douleur de sa main droite que Martin serrait de toutes ses forces. Il le regardait somnoler, puis se réveiller pour vomir, toute la nuit.
Martin, lui, profitait de chaque instant de répit pour se laisser aller contre l'épaule de son ami. Il avait l'impression de ne pas avoir mal, ou en tout cas d'avoir moins mal. Pour une fois, la nuit était supportable. Pour une fois, Martin n'avait pas envie d'avaler tous ses médicaments d'un seul coup. Pour une fois, Martin ne se disait pas que mourir serait peut-être mieux que vivre ainsi.
Aucun des deux ne vit arriver le matin. Le téléphone de Danny le réveilla brusquement et le ramena à la dure réalité du carrelage glacé de la salle de bain.
Il regarda rapidement le nom qui s'affichait sur l'écran : Jack.
Danny : Et merde...
Il décrocha.
Danny : Taylor.
Jack : Salut Danny. Viens vite au bureau, on a une affaire.
Danny : J'arrive d'ici 3/4 d'heure.
Il raccrocha sans même dire au revoir et observa Martin. Il dormait paisiblement après une nuit agitée.
Le plus doucement possible, il souleva son ami et le déposa sur le canapé.
Après un rapide café il partit au travail an laissant un traditionnel mot à son brother.
Je passe te prendre à 20 heures. Dîner et soirée cinéma chez moi.
Fais attention à toi vieux.
Danny
PS : Je t'ai emprunté une chemise...
Bureaux du FBI
La porte de l'ascenceur s'ouvrit enfin et Danny couru jusqu'à la table de réunion.
Danny : Je suis désolé Jack, mais la nuit a été très longue...
Jack : Tu sais que dans d'autres circonstances cette phrase pourrait prêter à confusion ?
Danny : Ca va, ne faites pas comme si vous ne saviez pas où j'ai dormi !
Jack : Rassure-moi, tu as prévu de te changer ?
Danny : J'ai pris une chemise chez Martin. Mais ne vous moquez pas ! Vous aussi vous seriez dans un sale état si vous aviez dormi sur le carrelage d'une salle de bain !
Ses collègues lui sourirent et il partit se changer dans les toilettes.
Face au miroir, il se rendit compte qu'il avait des cernes sous les yeux et la marque du T-shirt de Martin sur la joue. Il ne put réprimer un rire en pensant aux remarques qu'il aurait pu lancer à son ami s'il n'avait pas eu... une tumeur au cerveau. Son rire disparut et il retira sa chemise en pensant à son brother, seul sur son canapé, seul avec sa maladie.
Heidi- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 359
Age : 35
Localisation : Probablement là où je me trouve...
Date d'inscription : 01/04/2008
Re: Why me ? - Terminée
Les passages entre Danny et Martin sont de plus en plus touchants. C'est criant de vérité et rempli d'émotions. Et la petite touche d'humour avec le reste de l'équipe... Bravo!
Pandi- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 222
Age : 50
Localisation : Québec
Date d'inscription : 07/04/2008
Re: Why me ? - Terminée
Je suis contente de pouvoir lire plein de Manny! En plus, ça permet de supporter toute l'émotion qu'il y a dans ta fic.
Dommage si tu ne peux pas mettre d'autres suites cette semaine, mais je patienterai
Dommage si tu ne peux pas mettre d'autres suites cette semaine, mais je patienterai
Mouchette- Directeur Adjoint
- Nombre de messages : 3584
Age : 43
Localisation : Suisse
Date d'inscription : 15/09/2006
Re: Why me ? - Terminée
Le manny c'est vraiment la meilleure chose de WAT...
Comme Mouchette, je vais essayer de patienter gentiment, c'est dur car elle est vraiment prenante ta fic...
Comme Mouchette, je vais essayer de patienter gentiment, c'est dur car elle est vraiment prenante ta fic...
Re: Why me ? - Terminée
Tu m'étonnes vraiment très dure cette fic et l'attente est d'autant plus dure. Mais si il faut attendre pour pouvoir lire cette qualité je veux bien attendre (oui mais bon pas trop longtemps quand même hein )
Re: Why me ? - Terminée
Bonjour / Bonsoir les gens !
J'ai un peu de temps ce soir mais ça va encore être compliqué durant la semaine à venir...
En plus vous allez me détester après cette suite !
Enfin bref, bonne lecture.
Bureaux du FBI
Chacun travaillait à son bureau. Concentrés, les agents ne virent pas la silhouette se diriger vers eux.
... : BOUH !
Danny sursauta.
Danny : Quel con... Salut Martin.
Martin : Salut.
Sam : Hey, Martin ! Tu vas bien ?
Vivian : Salut ! Qu'est-ce que tu viens faire au travail ?
Martin sourit.
Jack : Arrêtez-moi si je me trompe mais... Martin, tu es toujours en congé maladie ?
Martin : Bonjour tout le monde ! On va reprendre les choses dans l'ordre : je vais bien, je suis venu vous dire bonjour, et je suis toujours en congé maladie.
Danny : Tu sais que tu ne dois pas prendre le volant !
Martin : C'est bien pour ça que j'ai appelé un taxi Danny.
Ses collègues rirent de leur propre bêtise. Martin était grand, il savait se débrouiller seul et connaissait ses limites.
Vivian : Tu as le temps de prendre un café ?
Martin : C'est gentil mais le café a un peu de mal à passer en ce moment... Et puis je vais être en retard.
Jack : Tu as un rendez-vous ?
Martin : Oui, le médecin a reçu les résultats de mon bilan.
Danny : Est-ce que tu veux que je t'accompagne ?
Martin : Non, ça ira. C'est toujours d'accord pour la soirée chez toi ?
Danny : Evidemment ! Je te prendrai chez toi.
Martin : OK OK ! A bientôt tout le monde !
Vivian : Ca nous a fait plaisir de te voir Martin !
Le jeune homme s'éloigna de bonne humeur, prêt à affronter les nouvelles du Docteur Lenner.
FLASH-BACK
Vivian griffonna les derniers mots de son rapport en bas d'une page et referma le dossier qu'elle tenait. Quelques minutes plus tard, Martin arriva dans la salle d'attente.
Vivian : Alors ? Ca s'est bien passé ?
Martin : Ouais... Le médecin a dit que je supportais relativement bien le traitement.
Vivian : Et la tumeur ?
Martin : Apparemment elle n'a pas évolué, il pense que c'est normal et que ça va venir...
Vivian : Viens, je te ramène chez toi. Tu as l'air épuisé.
Les deux collègues s'éloignèrent lentement de l'hôpital tout en discutant.
Martin : Merci de m'avoir accompagné Viv. Ca m'a fait plaisir.
Vivian : C'est à moi que ça fait plaisir Martin ! Je n'ai plus trop d'occasion de te voir en ce moment, alors comme ça on a pu parler.
Martin : C'est vrai qu'on ne se voit plus trop...
Vivian : C'est normal, tu as d'autres choses auxquelles penser. Mais si tu veux, je serais ravie que tu viennes manger à la maison un soir.
Martin : Promis !
Vivian ébouriffa les cheveux de Martin en riant et ils reprirent leur route vers le parking.
FIN FLASH-BACK
Hôpital - Bureau du Dr Lenner
Dr Lenner : Malheureusement je n'ai pas de très bonnes nouvelles à vous donner Monsieur Fitzgerald.
Martin baissa les yeux un instant.
Martin : Peu importe, faites-le vite s'il vous plaît.
Dr Lenner : Votre tumeur a légèrement augmenté en taille. Après trois mois, la chimiothérapie aurait déjà dû faire effet, et on ne peut pas vous donner un traitement plus lourd.
Les jointures de Martin blanchirent tant il serra les poings. Il se mordit la lèvre pour retenir une larme récalcitrante et resta silencieux une minute pour tenter de reprendre son calme.
Dr Lenner : Monsieur Fitzgerlad...
Martin : ... Qu'est-ce qu'on fait maintenant ?
Dr Lenner : Je...
Martin : Je voudrais juste savoir ce qu'on doit faire parce que... Ca fait déjà trois mois et s'il n'y a aucune chance que je guérisse...
Sentant son impuissance, le médecin soupira avant de répondre.
Dr Lenner : Je vous propose de nous laisser encore deux mois. On poursuit le traitement actuel et s'il n'y a pas d'amélioration on arrête tout. Ensuite, si la chimio fonctionne, soit elle élimine la totalité de la tumeur, soit elle la réduit suffisamment pour qu'elle soit opérable.
Martin réfléchit. Tout se bousculait dans sa tête. D'un côté, il rêvait que le calvaire de la chimiothérapie d'achève enfin, que tout s'achève enfin, qu'il soit libéré de toutes ces entraves qui le détruisaient physiquement comme psychologiquement. Mais d'un autre côté, il voulait tellement profiter de la vie... Il voulait fonder une famille, voyager dans le monde entier, apprendre à faire de la voile, monter en haut de la Tour Eiffel en courant, et plein d'autres choses, d'autres rêves qui ne se réaliseraient jamais s'il laissait la maladie l'emporter aussi jeune.
Martin : Je crois que ça me va. Deux mois. On se laisse encore deux mois.
Dr Lenner : Je vais vous prescrire d'autres médicaments pour que le traitement soit plus supportable.
Martin : Dr Lenner, avec tout le respect que je vous dois, vos petites pilules ne changent rien à l'horreur de la chimio. Elles finissent dans les toilettes, comme tout le reste. J'ai résisté trois mois, je devrais m'en sortir pour les deux prochains...
Je crois... Je crois que je devrais m'en sortir... Je crois...
J'ai un peu de temps ce soir mais ça va encore être compliqué durant la semaine à venir...
En plus vous allez me détester après cette suite !
Enfin bref, bonne lecture.
Bureaux du FBI
Chacun travaillait à son bureau. Concentrés, les agents ne virent pas la silhouette se diriger vers eux.
... : BOUH !
Danny sursauta.
Danny : Quel con... Salut Martin.
Martin : Salut.
Sam : Hey, Martin ! Tu vas bien ?
Vivian : Salut ! Qu'est-ce que tu viens faire au travail ?
Martin sourit.
Jack : Arrêtez-moi si je me trompe mais... Martin, tu es toujours en congé maladie ?
Martin : Bonjour tout le monde ! On va reprendre les choses dans l'ordre : je vais bien, je suis venu vous dire bonjour, et je suis toujours en congé maladie.
Danny : Tu sais que tu ne dois pas prendre le volant !
Martin : C'est bien pour ça que j'ai appelé un taxi Danny.
Ses collègues rirent de leur propre bêtise. Martin était grand, il savait se débrouiller seul et connaissait ses limites.
Vivian : Tu as le temps de prendre un café ?
Martin : C'est gentil mais le café a un peu de mal à passer en ce moment... Et puis je vais être en retard.
Jack : Tu as un rendez-vous ?
Martin : Oui, le médecin a reçu les résultats de mon bilan.
Danny : Est-ce que tu veux que je t'accompagne ?
Martin : Non, ça ira. C'est toujours d'accord pour la soirée chez toi ?
Danny : Evidemment ! Je te prendrai chez toi.
Martin : OK OK ! A bientôt tout le monde !
Vivian : Ca nous a fait plaisir de te voir Martin !
Le jeune homme s'éloigna de bonne humeur, prêt à affronter les nouvelles du Docteur Lenner.
FLASH-BACK
Vivian griffonna les derniers mots de son rapport en bas d'une page et referma le dossier qu'elle tenait. Quelques minutes plus tard, Martin arriva dans la salle d'attente.
Vivian : Alors ? Ca s'est bien passé ?
Martin : Ouais... Le médecin a dit que je supportais relativement bien le traitement.
Vivian : Et la tumeur ?
Martin : Apparemment elle n'a pas évolué, il pense que c'est normal et que ça va venir...
Vivian : Viens, je te ramène chez toi. Tu as l'air épuisé.
Les deux collègues s'éloignèrent lentement de l'hôpital tout en discutant.
Martin : Merci de m'avoir accompagné Viv. Ca m'a fait plaisir.
Vivian : C'est à moi que ça fait plaisir Martin ! Je n'ai plus trop d'occasion de te voir en ce moment, alors comme ça on a pu parler.
Martin : C'est vrai qu'on ne se voit plus trop...
Vivian : C'est normal, tu as d'autres choses auxquelles penser. Mais si tu veux, je serais ravie que tu viennes manger à la maison un soir.
Martin : Promis !
Vivian ébouriffa les cheveux de Martin en riant et ils reprirent leur route vers le parking.
FIN FLASH-BACK
Hôpital - Bureau du Dr Lenner
Dr Lenner : Malheureusement je n'ai pas de très bonnes nouvelles à vous donner Monsieur Fitzgerald.
Martin baissa les yeux un instant.
Martin : Peu importe, faites-le vite s'il vous plaît.
Dr Lenner : Votre tumeur a légèrement augmenté en taille. Après trois mois, la chimiothérapie aurait déjà dû faire effet, et on ne peut pas vous donner un traitement plus lourd.
Les jointures de Martin blanchirent tant il serra les poings. Il se mordit la lèvre pour retenir une larme récalcitrante et resta silencieux une minute pour tenter de reprendre son calme.
Dr Lenner : Monsieur Fitzgerlad...
Martin : ... Qu'est-ce qu'on fait maintenant ?
Dr Lenner : Je...
Martin : Je voudrais juste savoir ce qu'on doit faire parce que... Ca fait déjà trois mois et s'il n'y a aucune chance que je guérisse...
Sentant son impuissance, le médecin soupira avant de répondre.
Dr Lenner : Je vous propose de nous laisser encore deux mois. On poursuit le traitement actuel et s'il n'y a pas d'amélioration on arrête tout. Ensuite, si la chimio fonctionne, soit elle élimine la totalité de la tumeur, soit elle la réduit suffisamment pour qu'elle soit opérable.
Martin réfléchit. Tout se bousculait dans sa tête. D'un côté, il rêvait que le calvaire de la chimiothérapie d'achève enfin, que tout s'achève enfin, qu'il soit libéré de toutes ces entraves qui le détruisaient physiquement comme psychologiquement. Mais d'un autre côté, il voulait tellement profiter de la vie... Il voulait fonder une famille, voyager dans le monde entier, apprendre à faire de la voile, monter en haut de la Tour Eiffel en courant, et plein d'autres choses, d'autres rêves qui ne se réaliseraient jamais s'il laissait la maladie l'emporter aussi jeune.
Martin : Je crois que ça me va. Deux mois. On se laisse encore deux mois.
Dr Lenner : Je vais vous prescrire d'autres médicaments pour que le traitement soit plus supportable.
Martin : Dr Lenner, avec tout le respect que je vous dois, vos petites pilules ne changent rien à l'horreur de la chimio. Elles finissent dans les toilettes, comme tout le reste. J'ai résisté trois mois, je devrais m'en sortir pour les deux prochains...
Je crois... Je crois que je devrais m'en sortir... Je crois...
Heidi- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 359
Age : 35
Localisation : Probablement là où je me trouve...
Date d'inscription : 01/04/2008
Re: Why me ? - Terminée
Heidi a écrit:
En plus vous allez me détester après cette suite !
Oh ben non alors, elle était magnifique cette suite... Ta fic est poignante, traiter d'un tel sujet est extrêmement difficile, et tu le fais vraiment bien.. Alors, si tes suites sont espacées, franchement c'est pas grave, au final ta fic sera superbe si tu continues en ce sens..
Je parle pour moi, mais voilà, la situation dans laquelle tu mets Martin me scotche littéralement..
Et je ne te déteste pas après cette suite, car ce que tu as décrit c'est le lot de toutes les personnes souffrant de cancers graves, elles reprennent espoir et puis tout se casse la g***** pour des put**** de mauvaises analyses ou une aggravation.. Bon je commence à être HS, alors j'arrête car je sens que je dévie...
Alors Heidi, ne t'arrêtes pas en si bon chemin... J'aime beaucoup !
Re: Why me ? - Terminée
Je suis bien d'accord. Cette suite est tout simplement superbe. Les émotions sont bien présentes, très juste et bien décrites. Continue. Ta vitesse sera la notre. C'est pas toujours facile d'écrire avec des enfants...
Pandi- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 222
Age : 50
Localisation : Québec
Date d'inscription : 07/04/2008
Re: Why me ? - Terminée
Je suis d'accord, elle est magnifique, cette suite. Et puis malheureusement, c'est la triste réalité: on n'a pas de remède miracle contre le cancer.
Maintenant, dans ta fic, il faut que Martin s'accroche, et que ses amis soient là pour lui!
Je me réjouis de lire la suite
Maintenant, dans ta fic, il faut que Martin s'accroche, et que ses amis soient là pour lui!
Je me réjouis de lire la suite
Mouchette- Directeur Adjoint
- Nombre de messages : 3584
Age : 43
Localisation : Suisse
Date d'inscription : 15/09/2006
Re: Why me ? - Terminée
Bonsoir les gens !
J'ai du temps ce soir pour une petite suite alors... Voilà.
Par contre les difficultés risquent de se prolonger pendant au moins une dizaine de jours...
Sinon, bonne lecture !
Martin marchait. Il ne savait pas exactement depuis combien de temps, mais il marchait dans les rues de New-York. Il marchait depuis sa sortie de l'hôpital. Il avait vu le crépuscule tomber entre les gratte-ciels, et la nuit s'emparer de la ville. Il marchait pour oublier...
Il ignorait comment il avait pu arriver devant l'appartement de Danny. Il pensa un moment à repartir, continuer encore et encore à parcourir la ville. Sa main frappa trois fois la porte noire avant de retomber mollement contre sa jambe.
Danny : Martin ?! Tu vas bien ? Je peux savoir où tu étais ?! Ca fait des heures que je te cherche, j'étais mort d'inquiétude ! Et ça t'arrive de répondre au téléphone ?!
Face au silence de son ami, Danny se calma instantanément.
Danny : Entre...
Leurs regards se croisèrent. Dans celui de Martin, Danny pu voir des larmes briller. Le jeune homme était appuyé contre le cadre de la porte.
Martin : Je suis fatigué Danny...
Danny s'approcha, passa un bras autour de ses épaules et l'aida à aller s'asseoir sur le canapé. Il partit à la cuisine lui chercher un verre d'eau. Lorsqu'il revint, le téléphone sonna.
Danny : Taylor.
...
Danny : Oui Jack, il est chez moi.
...
Danny : Il a l'air d'aller bien. Je m'en occupe maintenant.
...
Danny : Oui, tu peux rappeler les autres. Merci encore. A demain Jack.
...
Les yeux fermés, Martin murmura.
Martin : Je suis désolé que vous vous soyez inquiété.
Danny s'assit dans un fauteuil.
Danny : Qu'est-ce que tu as fait Martin ? Pendant toutes ces heures... Je me fais du souci tu sais. Tu n'as jamais agi comme ça. Déjà hier soir, tu as baissé les bras si vite... Et aujourd'hui, tu disparais pour la première fois. Ca ne te ressemble pas. Le Martin que je connais est un battant, il n'a pas peur de la maladie, il ne la fuit pas, il ne se résigne pas, il l'affronte.
Le silence s'installa un moment. Danny fixait son ami comme s'il craignait qu'il ne disparaisse à nouveau.
Martin : J'ai marché. C'est dingue, j'ai découvert plein de rues que je ne connaissais pas. Après toutes ces années à New-York, tu ne trouves pas ça fou ? Et sur la neuvième, j'ai vu un magasin de musique où je ne suis jamais allé. Sur la neuvième... Alors que j'y passe tout le temps... En vitrine il y avait une affiche de Jeff Buckley. J'ai toujours dit que j'achèterais son best of, mais je ne l'ai pas fait. Je n'ai pas acheté le best of de Jeff Buckley.
Danny comprit alors où son ami voulait en venir, ce qu'il n'osait lui dire.
Danny : Oh Martin...
En croisant son regard, il eut la confirmation de sa pensée. Celui de Martin semblait à la fois vide et plein. Vide d'espoir, vide de courage, mais plein de crainte, plein de douleur.
Danny : Martin...
J'ai du temps ce soir pour une petite suite alors... Voilà.
Par contre les difficultés risquent de se prolonger pendant au moins une dizaine de jours...
Sinon, bonne lecture !
Martin marchait. Il ne savait pas exactement depuis combien de temps, mais il marchait dans les rues de New-York. Il marchait depuis sa sortie de l'hôpital. Il avait vu le crépuscule tomber entre les gratte-ciels, et la nuit s'emparer de la ville. Il marchait pour oublier...
Il ignorait comment il avait pu arriver devant l'appartement de Danny. Il pensa un moment à repartir, continuer encore et encore à parcourir la ville. Sa main frappa trois fois la porte noire avant de retomber mollement contre sa jambe.
Danny : Martin ?! Tu vas bien ? Je peux savoir où tu étais ?! Ca fait des heures que je te cherche, j'étais mort d'inquiétude ! Et ça t'arrive de répondre au téléphone ?!
Face au silence de son ami, Danny se calma instantanément.
Danny : Entre...
Leurs regards se croisèrent. Dans celui de Martin, Danny pu voir des larmes briller. Le jeune homme était appuyé contre le cadre de la porte.
Martin : Je suis fatigué Danny...
Danny s'approcha, passa un bras autour de ses épaules et l'aida à aller s'asseoir sur le canapé. Il partit à la cuisine lui chercher un verre d'eau. Lorsqu'il revint, le téléphone sonna.
Danny : Taylor.
...
Danny : Oui Jack, il est chez moi.
...
Danny : Il a l'air d'aller bien. Je m'en occupe maintenant.
...
Danny : Oui, tu peux rappeler les autres. Merci encore. A demain Jack.
...
Les yeux fermés, Martin murmura.
Martin : Je suis désolé que vous vous soyez inquiété.
Danny s'assit dans un fauteuil.
Danny : Qu'est-ce que tu as fait Martin ? Pendant toutes ces heures... Je me fais du souci tu sais. Tu n'as jamais agi comme ça. Déjà hier soir, tu as baissé les bras si vite... Et aujourd'hui, tu disparais pour la première fois. Ca ne te ressemble pas. Le Martin que je connais est un battant, il n'a pas peur de la maladie, il ne la fuit pas, il ne se résigne pas, il l'affronte.
Le silence s'installa un moment. Danny fixait son ami comme s'il craignait qu'il ne disparaisse à nouveau.
Martin : J'ai marché. C'est dingue, j'ai découvert plein de rues que je ne connaissais pas. Après toutes ces années à New-York, tu ne trouves pas ça fou ? Et sur la neuvième, j'ai vu un magasin de musique où je ne suis jamais allé. Sur la neuvième... Alors que j'y passe tout le temps... En vitrine il y avait une affiche de Jeff Buckley. J'ai toujours dit que j'achèterais son best of, mais je ne l'ai pas fait. Je n'ai pas acheté le best of de Jeff Buckley.
Danny comprit alors où son ami voulait en venir, ce qu'il n'osait lui dire.
Danny : Oh Martin...
En croisant son regard, il eut la confirmation de sa pensée. Celui de Martin semblait à la fois vide et plein. Vide d'espoir, vide de courage, mais plein de crainte, plein de douleur.
Danny : Martin...
Heidi- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 359
Age : 35
Localisation : Probablement là où je me trouve...
Date d'inscription : 01/04/2008
Re: Why me ? - Terminée
Encore une fois, c'est très touchant. Prend tout ton temps, tes suites valent bien leur attente!
Pandi- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 222
Age : 50
Localisation : Québec
Date d'inscription : 07/04/2008
Re: Why me ? - Terminée
Mais tu veux me faire pleurer C'est tellement triste et prenant
A chaque fois que je finis une suite, je veux absolument la suivante très rapidement... mais je comprends bien que tu ne peux pas faire que ça, donc j'attendrai patiemment!
A chaque fois que je finis une suite, je veux absolument la suivante très rapidement... mais je comprends bien que tu ne peux pas faire que ça, donc j'attendrai patiemment!
Mouchette- Directeur Adjoint
- Nombre de messages : 3584
Age : 43
Localisation : Suisse
Date d'inscription : 15/09/2006
Re: Why me ? - Terminée
Tu as vraiment une écriture splendide miss, tu m'as fait avoir les larmes aux yeux vraiment. alors si on doit patienter pour pouvoir continuer à lire des suites aussi bien prend ton temps
Bravo encore
Bravo encore
Re: Why me ? - Terminée
C'est terrible pour Danny de découvrir ce qui se passe dans les yeux de Martin...
On patiente on patiente Heidi, même si..... c'est dur..
On patiente on patiente Heidi, même si..... c'est dur..
Re: Why me ? - Terminée
Salut tout le monde !
Voilà une toute petite suite pour aujourd'hui, en espérant qu'elle vous plaise. Encore toutes mes excuses pour l'attente, presque une semaine...
Bonne lecture !
Le temps passa lentement. Martin poursuivait sa chimiothérapie dans l'attente de résultats. L'attente... Pas d'espoir, oh non, plus d'espoir depuis bien longtemps, juste l'attente de mots qu'il connaissait déjà et auxquels il s'était préparé.
Semaine après semaine, il supporta tant bien que mal son traitement qui le détruisait, qui le rendait plus faible, mais qui semblait rassurer tout le monde.
Bureaux du FBI
Jack : Salut Danny. Comment va Martin ?
Danny posa ses affaires en soupirant.
Danny : J'ai du appeler le médecin hier soir. Il a fait un malaise.
Vivian : Qu'est-ce qui s'est passé ?
Danny : Il n'arrive plus à se nourrir correctement, il était en hypoglycémie. Il a passé la nuit à l'hôpital et ils l'ont mis sous perfusion.
Jack : Tu es resté avec lui ?
Danny : A trois heures du matin les infirmières sont venues me dire de partir...
Jack : Prends ta journée, tu es épuisé.
Danny : Ca va Jack, j'ai l'habitude !
Sam : Jack a raison, tu passes ton temps à l'hôpital ou chez Martin en ce moment, tu devrais rentrer un peu.
Le jeune agent passa une main dans ses cheveux.
Danny : Je reste encore une heure. Si on n'a pas d'affaire je pars. Sinon je bosse.
Ses collègues se regardèrent avant d'aprouver d'un signe de la tête.
Une vingtaine de minutes plus tard, Victor Fitzgerald arriva devant le bureau de Jack.
Jack : Monsieur le Directeur, que puis-je pour vous ?
Victor : Je dois vous parler en privé Agent Malone. Maintenant.
Jack : Suivez-moi.
Bureau de Jack
Jack : Pourquoi tant de mystère ?
Victor : J'ai une affaire délicate à vous confier. Mais je vous préviens, ni vous ni vos agents ne devront en parler à qui que ce soit, pas même à la famille. Aucune information ne devra filtrer de votre équipe.
Jack répondit d'un ton cassant.
Jack : Je pense que vous pouvez me faire confiance. Je sais faire mon travail Monsieur le Directeur.
Victor Fitzgerald lui tendit alors une pochette cartonnée.
Victor : Voici le dossier. La victime s'appelle Alexie Keynes, bientôt 18 ans. Elle a disparu il y a six mois.
Jack devint livide en voyant en première page du dossier la photo de la jeune fille souriante, la photo qui était restée accrochée longtemps sur le tableau blanc.
Victor : Pour le reste Agent Malone, je pense que vous et votre équipe savez tout ce qu'il y a à savoir.
Jack : Il y a une chose que je ne comprends pas Directeur : pourquoi réouvrir le dossier ?
Victor : Vous aurez l'occasion de lire tout cela en détail, mais un certain Doug Carlson accompagné de sa fille Alex Carlson a récemment quitté le Mexique pour le Canada. A vous de jouer.
Jack : J'ai une dernière question si vous me le permettez. Pourquoi doit-on rester si secrets ?
Le Directeur le fixa dans les yeux.
Victor : Parce que nous ne savons toujours pas si Alexie est vivante, ou non.
Jack hocha simplement la tête et referma le dossier d'un geste sec. Il tendit la main vers son supérieur.
Jack : Monsieur le Directeur.
Victor la lui serra solennellement.
Victor : Agent Malone.
Bureaux du FBI
Les agens virent Jack arriver le visage fermé, un dossier à la main.
Sam : Je crois que tu vas travailler aujourd'hui Danny...
Jack : On a du travail. En salle d'interrogatoire 1, tout de suite !
Salle d'interrogatoire 1
Vivian : Jack, qu'est-ce qu'on fait ici ?
Jack : On nous a confié une affaire qui devra rester secrète. Personne n'en parle, c'est clair ?
Danny : Qui a disparu ?
Jack sortit la photo du dossier. Ses collègues restèrent silenieux un moment.
Sam : C'est une blague ?
Jack : Non, croyez-moi, c'est tout ce qu'il y a de plus sérieux. On a de nouveux éléments qui pourraient nous permettre de retrouver Alexie. Le Directeur veut que l'on reprenne l'enquête.
Danny : C'est la dernière affaire de Martin...
Tous les agents se tournèrent brusquement vers lui avant de reporter un regard triste sur le visage de la jeune fille.
Voilà une toute petite suite pour aujourd'hui, en espérant qu'elle vous plaise. Encore toutes mes excuses pour l'attente, presque une semaine...
Bonne lecture !
Le temps passa lentement. Martin poursuivait sa chimiothérapie dans l'attente de résultats. L'attente... Pas d'espoir, oh non, plus d'espoir depuis bien longtemps, juste l'attente de mots qu'il connaissait déjà et auxquels il s'était préparé.
Semaine après semaine, il supporta tant bien que mal son traitement qui le détruisait, qui le rendait plus faible, mais qui semblait rassurer tout le monde.
Bureaux du FBI
Jack : Salut Danny. Comment va Martin ?
Danny posa ses affaires en soupirant.
Danny : J'ai du appeler le médecin hier soir. Il a fait un malaise.
Vivian : Qu'est-ce qui s'est passé ?
Danny : Il n'arrive plus à se nourrir correctement, il était en hypoglycémie. Il a passé la nuit à l'hôpital et ils l'ont mis sous perfusion.
Jack : Tu es resté avec lui ?
Danny : A trois heures du matin les infirmières sont venues me dire de partir...
Jack : Prends ta journée, tu es épuisé.
Danny : Ca va Jack, j'ai l'habitude !
Sam : Jack a raison, tu passes ton temps à l'hôpital ou chez Martin en ce moment, tu devrais rentrer un peu.
Le jeune agent passa une main dans ses cheveux.
Danny : Je reste encore une heure. Si on n'a pas d'affaire je pars. Sinon je bosse.
Ses collègues se regardèrent avant d'aprouver d'un signe de la tête.
Une vingtaine de minutes plus tard, Victor Fitzgerald arriva devant le bureau de Jack.
Jack : Monsieur le Directeur, que puis-je pour vous ?
Victor : Je dois vous parler en privé Agent Malone. Maintenant.
Jack : Suivez-moi.
Bureau de Jack
Jack : Pourquoi tant de mystère ?
Victor : J'ai une affaire délicate à vous confier. Mais je vous préviens, ni vous ni vos agents ne devront en parler à qui que ce soit, pas même à la famille. Aucune information ne devra filtrer de votre équipe.
Jack répondit d'un ton cassant.
Jack : Je pense que vous pouvez me faire confiance. Je sais faire mon travail Monsieur le Directeur.
Victor Fitzgerald lui tendit alors une pochette cartonnée.
Victor : Voici le dossier. La victime s'appelle Alexie Keynes, bientôt 18 ans. Elle a disparu il y a six mois.
Jack devint livide en voyant en première page du dossier la photo de la jeune fille souriante, la photo qui était restée accrochée longtemps sur le tableau blanc.
Victor : Pour le reste Agent Malone, je pense que vous et votre équipe savez tout ce qu'il y a à savoir.
Jack : Il y a une chose que je ne comprends pas Directeur : pourquoi réouvrir le dossier ?
Victor : Vous aurez l'occasion de lire tout cela en détail, mais un certain Doug Carlson accompagné de sa fille Alex Carlson a récemment quitté le Mexique pour le Canada. A vous de jouer.
Jack : J'ai une dernière question si vous me le permettez. Pourquoi doit-on rester si secrets ?
Le Directeur le fixa dans les yeux.
Victor : Parce que nous ne savons toujours pas si Alexie est vivante, ou non.
Jack hocha simplement la tête et referma le dossier d'un geste sec. Il tendit la main vers son supérieur.
Jack : Monsieur le Directeur.
Victor la lui serra solennellement.
Victor : Agent Malone.
Bureaux du FBI
Les agens virent Jack arriver le visage fermé, un dossier à la main.
Sam : Je crois que tu vas travailler aujourd'hui Danny...
Jack : On a du travail. En salle d'interrogatoire 1, tout de suite !
Salle d'interrogatoire 1
Vivian : Jack, qu'est-ce qu'on fait ici ?
Jack : On nous a confié une affaire qui devra rester secrète. Personne n'en parle, c'est clair ?
Danny : Qui a disparu ?
Jack sortit la photo du dossier. Ses collègues restèrent silenieux un moment.
Sam : C'est une blague ?
Jack : Non, croyez-moi, c'est tout ce qu'il y a de plus sérieux. On a de nouveux éléments qui pourraient nous permettre de retrouver Alexie. Le Directeur veut que l'on reprenne l'enquête.
Danny : C'est la dernière affaire de Martin...
Tous les agents se tournèrent brusquement vers lui avant de reporter un regard triste sur le visage de la jeune fille.
Heidi- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 359
Age : 35
Localisation : Probablement là où je me trouve...
Date d'inscription : 01/04/2008
Re: Why me ? - Terminée
Le dossier d'Alexie Keynes qui est réouvert, c'est bien! Mais ça va faire remonter des souvenirs, puisque c'est la dernière affaire de Martin...
Vivement la suite
Vivement la suite
Mouchette- Directeur Adjoint
- Nombre de messages : 3584
Age : 43
Localisation : Suisse
Date d'inscription : 15/09/2006
Re: Why me ? - Terminée
Cette suite était superbe encore une fois, ça vaut vraiment le coup d'attendre.. et puis je relirai ta fic d'une traite plus tard, ça n'en sera qu'encore mieux...
Le début qui raconte l'évolution de l'état et du mental de Martin, la suite avec Danny qui annonce à ses collègues (et nous par la même occasion) que Martin a fait un malaise et qu'il l'a veillé la nuit... Et enfin, cette affaire qui remonte avec tous les souvenirs que cela ravive... Je me demande comment va réagir Martin en l'apprenant tiens.. Parce que Danny va le lui dire je suppose..
Bref, vivement la suite..
Le début qui raconte l'évolution de l'état et du mental de Martin, la suite avec Danny qui annonce à ses collègues (et nous par la même occasion) que Martin a fait un malaise et qu'il l'a veillé la nuit... Et enfin, cette affaire qui remonte avec tous les souvenirs que cela ravive... Je me demande comment va réagir Martin en l'apprenant tiens.. Parce que Danny va le lui dire je suppose..
Bref, vivement la suite..
Re: Why me ? - Terminée
Dis Heidi, vu que tu traines sur le forum, tu voudrais pas nous laisser quelque chose ici ??
Re: Why me ? - Terminée
Plus le temps passe et moins je poste... Encore une fois j'en suis désolée.
Bon, j'espère que cette suite (un peu plus longue) vous plaira...
Bonne lecture ! (et merci pour vos gentils commentaires )
Salle d'interrogatoire 1
Réunis autour de Jack, les agents l'écoutaient patiemment.
Jack : Doug Carlson a été vu il y a 72 heures au Canada. Il sortait d'un avion privé qui est aussitôt reparti vers le Mexique. Avec lui se trouvait Alexie Keynes, notre disparue, qu'il a présenté à tout le monde comme étant sa fille Alex Carlson.
Vivian : Donc il l'enlève, et il la fait passer pour sa fille pendant des mois. Pourquoi n'est-elle pas partie ? Elle a forcément eu des occasions de s'enfuir...
Sam : Peut-être qu'elle ne veut pas partir ? Qu'elle veut rester avec lui ?
Danny : Non, tu te souviens de ce que nous avait dit son frère ? Alexie n'a que lui et il n'a qu'Alexie. Et c'est pareil avec leur mère... Il doit avoir un moyen de pression sur elle.
Jack : Quelque chose qui l'oblige à rester avec lui en permanence... En tout cas il est très doué. Il ne loue que des petites maisons isolées, au calme, en campagne. Il change au maximum toutes les semaines.
Danny : Alors comment est-ce qu'on va le retrouver ?
Jack soupira.
Jack : Je n'en sais rien Danny.
Hôpital
Assis dans le bureau de son médecin, Martin le fixait froidement.
Dr Lenner : Je suis désolé Monsieur Fitzgerald. Ca fait deux mois aujourd'hui.
Il répondit d'une voix rauque.
Martin : Je l'avais compris depuis longtemps Docteur. Je m'y étais préparé.
Dr Lenner : Je ne suis pas sûr que l'on puisse se préparer à ça...
Martin hocha la tête.
Martin : Non, on ne peut pas.
Les deux hommes restèrent silencieux un long moment.
Martin : Qu'est-ce qu'on va faire maintenant ?
Dr Lenner : Pas grand chose pour être honnête. Je vais vous prescrire un traitement moins lourd par cachets pour ralentir au maximum l'évolution de la tumeur. Mais ça ne fera que vous laisser un peu plus de temps...
Martin : Combien ? Combien de temps ?
Dr Lenner : Si vous suivez correctement ce traitement, je dirais cinq mois, peut-être six... Mais d'ici quelques semaines vous commencerez à ressentir les premiers signes de la maladie.
Martin : C'est-à-dire ?
Dr Lenner : Des vertiges, une grande faiblesse musculaire, des maux de tête de plus en plus forts, dans certains cas le corps des patients se paralyse petit à petit.
Martin : Jusqu'à la mort...
Le médecin releva brusquement les yeux à ces mots, mais ne put qu'acquiescer d'un signe de la tête.
Salle d'interrogatoire 1
Danny : On pourrait commencer par chercher toutes les locations de logements isolés dans la région où il a été vu... Ce sera long mais ça peut marcher.
Jack : Excellent boulot Danny. Tu t'en occupes. Sam, aide-le.
Les deux agents sortirent de la pièce.
Jack : Danny !
Le jeune homme revint sur ses pas.
Danny : Oui ?
Jack : Pas un mot à Martin. Il a assez à faire comme ça...
Vivian : Je sais que le Directeur t'a dit que c'était impossible, mais je crois qu'on devrait réinterroger la famille.
Jack : Vivian...
Vivian : Au moins la mère ! On n'est pas obligé de lui parler d'une nouvelle piste, on peut simplement lui dire que c'est pour fermer définitivement le dossier !
Jack : Je vais demander l'autorisation au Directeur. Ne bouge pas, je fais le plus vite possible.
Bureaux du FBI
Sam : C'est pas vrai ! Il y eu des tas de locations dans la région depuis 72 heures !
Danny : Bon, on va s'organiser. Tu t'occupes tu Nord, moi du Sud. On va commencer par éliminer tout ce qui n'est pas assez éloigné des autres maison. Ensuite on verra le nombre de locataires, et puis on fera au cas par cas pour terminer... OK ?
Sa collègue soupira bruyemment.
Sam : On en a pour des heures !
Danny : Tu as autre chose à proposer ?
Sam : Pas vraiment, non...
Martin marcha péniblement jusqu'à l'open space et y vit Danny et Sam, travaillant sur leurs ordinateurs.
Martin : Bonjour ! Je vous ai apporté les croissants.
Les deux agents levèrent la tête vers lui en même temps.
Sam : Martin ?! Je suis contente de te voir !
Elle serra son ami dans ses bras.
Martin : Salut Sam ! Ca me fait plaisir aussi.
Danny : Espèce d'idiot, qu'est-ce que tu fais là ?
Martin sourit.
Martin : Je sors de l'hôpital. Je me suis dit que je -
Son regard s'arrêta sur le tableau blanc. Il plongea ses yeux dans ceux de la jeune fille souriante qui y était accrochée.
Martin poursuivit sa phrase dans un murmure.
Martin : Vous avez réouvert l'enquête ?
Danny : Oui. On a... De nouveaux éléments.
Jack : Agent Fitzgerald !
Il sourit.
Jack : Qu'est-ce que tu fous ici Martin ?
Le jeune homme en question se retourna.
Martin : Qu'est-ce qui se passe avec Alexie ?
Jack ne répondit pas tout de suite.
Jack : Viens dans mon bureau. On sera mieux pour parler.
Bureau de Jack
Jack : Tu n'aurais jamais du voir ça Martin.
Martin : Je veux participer à l'enquête.
Jack : Martin...
Martin : Non, écoute-moi Jack. Il me reste au mieux six mois, et je sais très bien que d'ici-là mon état ne fera qu'empirer. Laisse-moi au moins terminer cette enquête, s'il te plaît. Laisse-moi mourir en sachant qu'Alexie est auprès de sa mère et son frère.
Jack : Martin tu... Oh mon... Tu as vu ton médecin ? Il est sûr de...
Martin : Jack, je t'en prie. C'est ma dernière affaire. Je veux la boucler. Juste la boucler.
Jack baissa les yeux et les fixa un moment sur ses chaussures.
Il répondit dans un souffle.
Jack : D'accord.
Bon, j'espère que cette suite (un peu plus longue) vous plaira...
Bonne lecture ! (et merci pour vos gentils commentaires )
Salle d'interrogatoire 1
Réunis autour de Jack, les agents l'écoutaient patiemment.
Jack : Doug Carlson a été vu il y a 72 heures au Canada. Il sortait d'un avion privé qui est aussitôt reparti vers le Mexique. Avec lui se trouvait Alexie Keynes, notre disparue, qu'il a présenté à tout le monde comme étant sa fille Alex Carlson.
Vivian : Donc il l'enlève, et il la fait passer pour sa fille pendant des mois. Pourquoi n'est-elle pas partie ? Elle a forcément eu des occasions de s'enfuir...
Sam : Peut-être qu'elle ne veut pas partir ? Qu'elle veut rester avec lui ?
Danny : Non, tu te souviens de ce que nous avait dit son frère ? Alexie n'a que lui et il n'a qu'Alexie. Et c'est pareil avec leur mère... Il doit avoir un moyen de pression sur elle.
Jack : Quelque chose qui l'oblige à rester avec lui en permanence... En tout cas il est très doué. Il ne loue que des petites maisons isolées, au calme, en campagne. Il change au maximum toutes les semaines.
Danny : Alors comment est-ce qu'on va le retrouver ?
Jack soupira.
Jack : Je n'en sais rien Danny.
Hôpital
Assis dans le bureau de son médecin, Martin le fixait froidement.
Dr Lenner : Je suis désolé Monsieur Fitzgerald. Ca fait deux mois aujourd'hui.
Il répondit d'une voix rauque.
Martin : Je l'avais compris depuis longtemps Docteur. Je m'y étais préparé.
Dr Lenner : Je ne suis pas sûr que l'on puisse se préparer à ça...
Martin hocha la tête.
Martin : Non, on ne peut pas.
Les deux hommes restèrent silencieux un long moment.
Martin : Qu'est-ce qu'on va faire maintenant ?
Dr Lenner : Pas grand chose pour être honnête. Je vais vous prescrire un traitement moins lourd par cachets pour ralentir au maximum l'évolution de la tumeur. Mais ça ne fera que vous laisser un peu plus de temps...
Martin : Combien ? Combien de temps ?
Dr Lenner : Si vous suivez correctement ce traitement, je dirais cinq mois, peut-être six... Mais d'ici quelques semaines vous commencerez à ressentir les premiers signes de la maladie.
Martin : C'est-à-dire ?
Dr Lenner : Des vertiges, une grande faiblesse musculaire, des maux de tête de plus en plus forts, dans certains cas le corps des patients se paralyse petit à petit.
Martin : Jusqu'à la mort...
Le médecin releva brusquement les yeux à ces mots, mais ne put qu'acquiescer d'un signe de la tête.
Salle d'interrogatoire 1
Danny : On pourrait commencer par chercher toutes les locations de logements isolés dans la région où il a été vu... Ce sera long mais ça peut marcher.
Jack : Excellent boulot Danny. Tu t'en occupes. Sam, aide-le.
Les deux agents sortirent de la pièce.
Jack : Danny !
Le jeune homme revint sur ses pas.
Danny : Oui ?
Jack : Pas un mot à Martin. Il a assez à faire comme ça...
Vivian : Je sais que le Directeur t'a dit que c'était impossible, mais je crois qu'on devrait réinterroger la famille.
Jack : Vivian...
Vivian : Au moins la mère ! On n'est pas obligé de lui parler d'une nouvelle piste, on peut simplement lui dire que c'est pour fermer définitivement le dossier !
Jack : Je vais demander l'autorisation au Directeur. Ne bouge pas, je fais le plus vite possible.
Bureaux du FBI
Sam : C'est pas vrai ! Il y eu des tas de locations dans la région depuis 72 heures !
Danny : Bon, on va s'organiser. Tu t'occupes tu Nord, moi du Sud. On va commencer par éliminer tout ce qui n'est pas assez éloigné des autres maison. Ensuite on verra le nombre de locataires, et puis on fera au cas par cas pour terminer... OK ?
Sa collègue soupira bruyemment.
Sam : On en a pour des heures !
Danny : Tu as autre chose à proposer ?
Sam : Pas vraiment, non...
Martin marcha péniblement jusqu'à l'open space et y vit Danny et Sam, travaillant sur leurs ordinateurs.
Martin : Bonjour ! Je vous ai apporté les croissants.
Les deux agents levèrent la tête vers lui en même temps.
Sam : Martin ?! Je suis contente de te voir !
Elle serra son ami dans ses bras.
Martin : Salut Sam ! Ca me fait plaisir aussi.
Danny : Espèce d'idiot, qu'est-ce que tu fais là ?
Martin sourit.
Martin : Je sors de l'hôpital. Je me suis dit que je -
Son regard s'arrêta sur le tableau blanc. Il plongea ses yeux dans ceux de la jeune fille souriante qui y était accrochée.
Martin poursuivit sa phrase dans un murmure.
Martin : Vous avez réouvert l'enquête ?
Danny : Oui. On a... De nouveaux éléments.
Jack : Agent Fitzgerald !
Il sourit.
Jack : Qu'est-ce que tu fous ici Martin ?
Le jeune homme en question se retourna.
Martin : Qu'est-ce qui se passe avec Alexie ?
Jack ne répondit pas tout de suite.
Jack : Viens dans mon bureau. On sera mieux pour parler.
Bureau de Jack
Jack : Tu n'aurais jamais du voir ça Martin.
Martin : Je veux participer à l'enquête.
Jack : Martin...
Martin : Non, écoute-moi Jack. Il me reste au mieux six mois, et je sais très bien que d'ici-là mon état ne fera qu'empirer. Laisse-moi au moins terminer cette enquête, s'il te plaît. Laisse-moi mourir en sachant qu'Alexie est auprès de sa mère et son frère.
Jack : Martin tu... Oh mon... Tu as vu ton médecin ? Il est sûr de...
Martin : Jack, je t'en prie. C'est ma dernière affaire. Je veux la boucler. Juste la boucler.
Jack baissa les yeux et les fixa un moment sur ses chaussures.
Il répondit dans un souffle.
Jack : D'accord.
Heidi- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 359
Age : 35
Localisation : Probablement là où je me trouve...
Date d'inscription : 01/04/2008
Re: Why me ? - Terminée
@ Clairounett : Les grands esprits se rencontrent ! J'espère que ça t'ira pour ce soir...
Heidi- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 359
Age : 35
Localisation : Probablement là où je me trouve...
Date d'inscription : 01/04/2008
Re: Why me ? - Terminée
Mais tu ne peux pas faire ça! Tu ne peux pas le laisser sans espoir...
La façon dont Jack a appris le pronostic, ça fait mal... même s'il n'y a pas de bonne façon d'annoncer ça
J'espère au moins que Martin aura le bonheur de résoudre cette affaire.
La façon dont Jack a appris le pronostic, ça fait mal... même s'il n'y a pas de bonne façon d'annoncer ça
J'espère au moins que Martin aura le bonheur de résoudre cette affaire.
Mouchette- Directeur Adjoint
- Nombre de messages : 3584
Age : 43
Localisation : Suisse
Date d'inscription : 15/09/2006
Re: Why me ? - Terminée
une suite encore pleine d'émotion, Martin est conscient de son état, il vient au bureau et tombe sur le portrait d'Alexie, alors qu'il n'aurait rien dû savoir... ça promet des suites très intéressantes...
Dès que tu peux Heidi, tu nous mets la suite parce que tu nous tiens en haleine c'est dur d'attendre à chaque fois...
Dès que tu peux Heidi, tu nous mets la suite parce que tu nous tiens en haleine c'est dur d'attendre à chaque fois...
Re: Why me ? - Terminée
Salut salut ! Eh oui, c'est la fête ce week-end, j'ai décidé de vous mettre une deuxième suite pour me faire pardonner tout le retard que j'ai eu ces derniers temps...
Bonne lecture !
Bureau de Jack
Jack expliqua longuement l'avancée de l'affaire à Martin, tout ce qu'il ne savait pas et dont il aurait besoin pour aider ses collègues.
Jack : Sam et Danny essaient de les retrouver par les locations et Vivian attend une réponse de ton père pour réinterroger la mère.
Martin : Pourquoi mon père ?
Jack : Il nous a formellement interdit de communiquer une quelconque information à la famille d'Alexie.
Martin réfléchit un instant.
Martin : Si tu le veux bien, je pense pouvoir le faire changer d'avis.
Jack : Avec plaisir.
Martin marqua à nouveau une pause.
Jack : Qu'est-ce que tu as ?
Martin : Non je... J'ai du mal à comprendre pourquoi vous voulez interroger la mère.
Jack : Ca semble le plus logique...
Martin : Je ne trouve pas... Nous sommes d'accord que Doug Carlson a forcément un moyen de pression pour empêcher Alexie de s'enfuir ?
Jack : Oui mais -
Martin : A votre place c'est Mattew que j'interrogerais. Tu te souviens de ce qu'il nous a dit il y a six mois ? Il n'a qu'Alexie et Alexie n'a que lui. Pour moi, si Carlson menace quelqu'un, c'est Mattew.
Jack : Bien joué Martin. Vraiment bien joué.
Il lui sourit tristement.
Jack : Ca fait plaisir de te revoir au travail. Même si... Même si c'est la dernière fois. Je suis désolé pour toi.
Martin esquissa un sourire en retour.
Bureau du Directeur Fitzgerald
Jack frappa avant d'entrer.
Victor : Agent Malone et...
Son regard s'arrêta sur son fils.
Victor : Martin ?
Le jeune homme s'avança lentement.
Martin : Bonjour Papa.
Victor : Est-ce que tu vas bien ?
Martin : Non. Mais je ne suis pas là pour ça.
Gêné, le Directeur baissa les yeux un court instant.
Victor : Je t'écoute.
Martin : Jack et Vivian vont devoir interroger Mattew Keynes, le frère d'Alexie.
Son père lui répondit d'un ton sec.
Victor : Hors de question.
Martin planta son regard dans les yeux froids du Directeur.
Martin : Est-ce que tu veux vraiment faire échouer une nouvelle fois cette enquête pour des conneries politico-médiatiques ?
Victor : Tu ne devrais même pas être ici, cette affaire ne te concerne pas Martin ! Rentre chez toi te faire soigner au lieu de perdre ton temps au travail !
Martin répondit presque en hurlant.
Martin : JE NE ME FERAI PAS SOIGNER !
Les deux hommes se calmèrent instantanément. Le jeune agent reprit sa respiration et soupira.
Martin : Je suis ici pour boucler cette enquête et pouvoir tourner la page.
Son père le fixa.
Victor : Très bien. Faites ce que vous avez à faire.
Martin s'éloigna sans un mot de plus, prêt à sortir.
Victor : On aimerait beaucoup que tu viennes manger à la maison Martin.
Martin : Moi aussi. Enfin, à vrai dire, j'aurais beaucoup aimé il y a six mois aussi...
Salle d'interrogatoire 2
Vivian, surprise, vit arriver Jack en compagnie de Martin.
Vivian : Hey Martin !
Martin : Salut Viv.
Jack expliqua brièvement la situation à Vivian.
Jack : Bon : Vivian, tu l'interroges. Martin, tu observes depuis l'intérieur, d'accord ? Je serai juste derrière la vitre.
Les agents hochèrent simplement la tête en signe de réponse.
Mattew était calme, assis dans la pièce froide face à la vitre. Seul son pied tapotant doucement le sol trahissait sa nervosité. Il ne sembla pas réagir lorsque la porte s'ouvrit.
Vivian : Bonjour Mattew. Tu te souviens de moi ?
Mattew : Agent Johnson. Bonjour.
Vivian : Je te présente l'agent Fitzgerald. Il a déjà travaillé sur la disparition de ta soeur il y a six mois.
Mattew ne répondit pas.
Vivian : Nous avons quelques questions à te poser. Il y a peut-être une chance que nous retrouvions Alexie, mais pour ça nous avons besoin de ton aide.
Le jeune garçon fixa Martin.
Mattew : Je veux que ce soit lui qui m'interroge.
Vivian regarda à son tour son collègue.
Vivian : Je ne comprends pas Mattew...
Mattew : Je veux que ce soit lui, c'est tout. C'était vous la dernière fois, et vous n'avez pas retrouvé Alex. Alors je veux que ce soit lui et personne d'autre.
Lentement, Vivian reprit ses affaires et sortit de la pièce sans un mot pour rejoindre Jack derrière la vitre.
Martin s'approcha alors de Mattew et s'assit face à lui.
Martin : Bien. Allons-y Mattew.
Bonne lecture !
Bureau de Jack
Jack expliqua longuement l'avancée de l'affaire à Martin, tout ce qu'il ne savait pas et dont il aurait besoin pour aider ses collègues.
Jack : Sam et Danny essaient de les retrouver par les locations et Vivian attend une réponse de ton père pour réinterroger la mère.
Martin : Pourquoi mon père ?
Jack : Il nous a formellement interdit de communiquer une quelconque information à la famille d'Alexie.
Martin réfléchit un instant.
Martin : Si tu le veux bien, je pense pouvoir le faire changer d'avis.
Jack : Avec plaisir.
Martin marqua à nouveau une pause.
Jack : Qu'est-ce que tu as ?
Martin : Non je... J'ai du mal à comprendre pourquoi vous voulez interroger la mère.
Jack : Ca semble le plus logique...
Martin : Je ne trouve pas... Nous sommes d'accord que Doug Carlson a forcément un moyen de pression pour empêcher Alexie de s'enfuir ?
Jack : Oui mais -
Martin : A votre place c'est Mattew que j'interrogerais. Tu te souviens de ce qu'il nous a dit il y a six mois ? Il n'a qu'Alexie et Alexie n'a que lui. Pour moi, si Carlson menace quelqu'un, c'est Mattew.
Jack : Bien joué Martin. Vraiment bien joué.
Il lui sourit tristement.
Jack : Ca fait plaisir de te revoir au travail. Même si... Même si c'est la dernière fois. Je suis désolé pour toi.
Martin esquissa un sourire en retour.
Bureau du Directeur Fitzgerald
Jack frappa avant d'entrer.
Victor : Agent Malone et...
Son regard s'arrêta sur son fils.
Victor : Martin ?
Le jeune homme s'avança lentement.
Martin : Bonjour Papa.
Victor : Est-ce que tu vas bien ?
Martin : Non. Mais je ne suis pas là pour ça.
Gêné, le Directeur baissa les yeux un court instant.
Victor : Je t'écoute.
Martin : Jack et Vivian vont devoir interroger Mattew Keynes, le frère d'Alexie.
Son père lui répondit d'un ton sec.
Victor : Hors de question.
Martin planta son regard dans les yeux froids du Directeur.
Martin : Est-ce que tu veux vraiment faire échouer une nouvelle fois cette enquête pour des conneries politico-médiatiques ?
Victor : Tu ne devrais même pas être ici, cette affaire ne te concerne pas Martin ! Rentre chez toi te faire soigner au lieu de perdre ton temps au travail !
Martin répondit presque en hurlant.
Martin : JE NE ME FERAI PAS SOIGNER !
Les deux hommes se calmèrent instantanément. Le jeune agent reprit sa respiration et soupira.
Martin : Je suis ici pour boucler cette enquête et pouvoir tourner la page.
Son père le fixa.
Victor : Très bien. Faites ce que vous avez à faire.
Martin s'éloigna sans un mot de plus, prêt à sortir.
Victor : On aimerait beaucoup que tu viennes manger à la maison Martin.
Martin : Moi aussi. Enfin, à vrai dire, j'aurais beaucoup aimé il y a six mois aussi...
Salle d'interrogatoire 2
Vivian, surprise, vit arriver Jack en compagnie de Martin.
Vivian : Hey Martin !
Martin : Salut Viv.
Jack expliqua brièvement la situation à Vivian.
Jack : Bon : Vivian, tu l'interroges. Martin, tu observes depuis l'intérieur, d'accord ? Je serai juste derrière la vitre.
Les agents hochèrent simplement la tête en signe de réponse.
Mattew était calme, assis dans la pièce froide face à la vitre. Seul son pied tapotant doucement le sol trahissait sa nervosité. Il ne sembla pas réagir lorsque la porte s'ouvrit.
Vivian : Bonjour Mattew. Tu te souviens de moi ?
Mattew : Agent Johnson. Bonjour.
Vivian : Je te présente l'agent Fitzgerald. Il a déjà travaillé sur la disparition de ta soeur il y a six mois.
Mattew ne répondit pas.
Vivian : Nous avons quelques questions à te poser. Il y a peut-être une chance que nous retrouvions Alexie, mais pour ça nous avons besoin de ton aide.
Le jeune garçon fixa Martin.
Mattew : Je veux que ce soit lui qui m'interroge.
Vivian regarda à son tour son collègue.
Vivian : Je ne comprends pas Mattew...
Mattew : Je veux que ce soit lui, c'est tout. C'était vous la dernière fois, et vous n'avez pas retrouvé Alex. Alors je veux que ce soit lui et personne d'autre.
Lentement, Vivian reprit ses affaires et sortit de la pièce sans un mot pour rejoindre Jack derrière la vitre.
Martin s'approcha alors de Mattew et s'assit face à lui.
Martin : Bien. Allons-y Mattew.
Heidi- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 359
Age : 35
Localisation : Probablement là où je me trouve...
Date d'inscription : 01/04/2008
Re: Why me ? - Terminée
Merci Heidi !!!
Martin prend les choses en main, et renvoie bouler son père... J'espère qu'il va tenir le coup pour l'enquête..
J'espère aussi qu'on aura du Martin/Danny aussi bientôt...
Martin prend les choses en main, et renvoie bouler son père... J'espère qu'il va tenir le coup pour l'enquête..
J'espère aussi qu'on aura du Martin/Danny aussi bientôt...
Re: Why me ? - Terminée
Ta fic me monte à la tête... Cette nuit j'ai rêvé de Martin et Danny qui étaient dans un bar, Danny avait du mal à regarder Martin dans les yeux alors que Martin avait un regard dont il a le secret... Ils ne parlaient pas mais on voyait qu'ils se comprenaient par le regard, puis ils commencent à sortir, Martin ayant une démarche un peu lente et boitante... Et finalement, on voit que Martin laisse volontairement sa carte bancaire près d'une table où se trouvent deux jeunes femmes... comme s'il ne lui restait que quelques heures à vivre..
Bon c'est débile et puis il y a plein de trucs incohérents dont je ne parle pas (comme dans un rêve quoi ).. Mais voilà, fallait que je le dise..
Quand tu veux la suite Heidi, tu vois qu'il faut me ménager...
Bon c'est débile et puis il y a plein de trucs incohérents dont je ne parle pas (comme dans un rêve quoi ).. Mais voilà, fallait que je le dise..
Quand tu veux la suite Heidi, tu vois qu'il faut me ménager...
Page 4 sur 6 • 1, 2, 3, 4, 5, 6
Sujets similaires
» Traquée ( terminée )
» Histoire d'une vie... (TERMINEE...)
» Fanfic (terminée)Où est Danny?
» Game Over ( terminée )
» Surprise ! (Terminée)
» Histoire d'une vie... (TERMINEE...)
» Fanfic (terminée)Où est Danny?
» Game Over ( terminée )
» Surprise ! (Terminée)
FBI : PORTES DISPARUS { Without a trace } :: Les Créations des Fans :: Fanfictions :: Complètes :: Général
Page 4 sur 6
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum