J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
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Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
C'est quand même plus proche de Lipstick Jungle que de Sex & The City. En effet, c'est mieux que LJ (ce n'était pas très difficile), mais on reste en terrain très très connu. Il y a peut-être quelques échanges bien ciselés, mais je crois que le seul atout, attrait éventuel, de CM, c'est dans son casting (Reste que la malédiction de Tom Everett Scott risque de contaminer la série en plus).Maxx a écrit:Cashmere Mafia
c'est entre sex and the city et lipstick jungle.
J'ai eu l'impression de voir une série "jolie" mais sans âme. Pas d'originalité, ce qui s'en ressent sur l'eventuel attachement que pourrait éprouver le téléspectateur.
Bilan : Pas d'identité, ni de réelle originalité, même si c'est vrai que c'est quand même mieux que le catastrophique LJ.
Mais ce n'est pas une série dans laquelle je vais persévérer. Elle n'a pas éveillé en moi d'intérêt, ni de curiosité...
Heather- Rang: Administrateur
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Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
the border
http://www.cbc.ca/theborder/
C'est correct sans plus, bien rythmé, les acteurs son corrects, après il faut voir ce que ça donne sur un autre thème parce que là
c'était du déjà vu, . Par contre 2 problèmes gênant la shaky camera, ça bouge vraiment trop par moment, et il y a bcp trop de personnages (rien que dans l'équipe ils sont 8 ). Ca manque quand même d'originalité.
http://www.cbc.ca/theborder/
C'est correct sans plus, bien rythmé, les acteurs son corrects, après il faut voir ce que ça donne sur un autre thème parce que là
c'était du déjà vu, . Par contre 2 problèmes gênant la shaky camera, ça bouge vraiment trop par moment, et il y a bcp trop de personnages (rien que dans l'équipe ils sont 8 ). Ca manque quand même d'originalité.
Maxx- Nouvelle recrue
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Date d'inscription : 13/09/2007
Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
Ca faisait longtemps que j'avais plus posté une petite review de pilote, mais il faut dire aussi que ça faisait longtemps que je n'avais pas croisé un pilote digne d'intérêt, qui ne m'a pas fait fuir.
Breaking Bad
Diffusée sur : AMC (Câble US)
Synopsis : Breaking Bad relate l'histoire d'un professeur de sciences dans un lycée (Bryan Cranston) souffrant d'un cancer en phase terminale, qui fait usage de ce qu'il apprend chaque jour à ses élèves pour mettre en place un laboratoire de métamphétamines afin de les revendre et gagner de l'argent pour permettre à sa femme et son fils de vivre correctement après son décès. (Source : Serieslive)
Et alors ?
Dans le marécage des nouveautés de ce janvier, très pauvres, dirons nous diplomatiquement, voici une nouvelle création de AMC (Mad Men, cet été) qui tranche dans ce marasme ambiant. Elle nous offre un pilote prometteur, qui sans être révolutionnaire, pose très efficacement les bases d'une série assez sombre, avec un réel potentiel.
Si le synopsis pouvait un instant laisser imaginer un parallèle avec Weeds, il n'en est rien. Le ton est très différent, résolument drama, avec le côté désespéré d'une vie ordinaire aux difficultés quotidiennes qui s'accumulent. Bryan Cranston (Malcolm) est très convaincant en quinquagénaire au bout du roulot, qui jongle tant bien que mal avec la médiocrité de son quotidien, prof de chimie confronté à l'ingratitude de ses élèves, agrémenté d'un petit job à côté pour combler les fins de mois. Le petit portrait de famille qui nous est dressé sonne juste.
L'annonce du cancer est donc le déclic qui rompt la monotonie et le libère de toutes ces conventions sociales. Pour un chimiste, quelle meilleure idée que de jouer justement... les chimistes avec des substances qui rapportent justement gros, pour constituer un pactole pour sa famille ?
Le pilote traite très bien de ce personnage, anti-héros par excellence qui se révèle très convaincant. La mise en scène de cette métamorphose se révèle intrigante et aiguise notre intérêt.
Certes, il y a quelques défauts, notamment le fait que la série succombe à la mode d'une scène d'ouverture apocalyptique pour ensuite nous projeter "quelques semaines plus tôt".
Bilan : AMC semble prendre goût à la production de séries. Et vu le désert qualitatif des grands network qu'accentue la grève, on applaudit ! A suivre de près.
Breaking Bad
Diffusée sur : AMC (Câble US)
Synopsis : Breaking Bad relate l'histoire d'un professeur de sciences dans un lycée (Bryan Cranston) souffrant d'un cancer en phase terminale, qui fait usage de ce qu'il apprend chaque jour à ses élèves pour mettre en place un laboratoire de métamphétamines afin de les revendre et gagner de l'argent pour permettre à sa femme et son fils de vivre correctement après son décès. (Source : Serieslive)
Et alors ?
Dans le marécage des nouveautés de ce janvier, très pauvres, dirons nous diplomatiquement, voici une nouvelle création de AMC (Mad Men, cet été) qui tranche dans ce marasme ambiant. Elle nous offre un pilote prometteur, qui sans être révolutionnaire, pose très efficacement les bases d'une série assez sombre, avec un réel potentiel.
Si le synopsis pouvait un instant laisser imaginer un parallèle avec Weeds, il n'en est rien. Le ton est très différent, résolument drama, avec le côté désespéré d'une vie ordinaire aux difficultés quotidiennes qui s'accumulent. Bryan Cranston (Malcolm) est très convaincant en quinquagénaire au bout du roulot, qui jongle tant bien que mal avec la médiocrité de son quotidien, prof de chimie confronté à l'ingratitude de ses élèves, agrémenté d'un petit job à côté pour combler les fins de mois. Le petit portrait de famille qui nous est dressé sonne juste.
L'annonce du cancer est donc le déclic qui rompt la monotonie et le libère de toutes ces conventions sociales. Pour un chimiste, quelle meilleure idée que de jouer justement... les chimistes avec des substances qui rapportent justement gros, pour constituer un pactole pour sa famille ?
Le pilote traite très bien de ce personnage, anti-héros par excellence qui se révèle très convaincant. La mise en scène de cette métamorphose se révèle intrigante et aiguise notre intérêt.
Certes, il y a quelques défauts, notamment le fait que la série succombe à la mode d'une scène d'ouverture apocalyptique pour ensuite nous projeter "quelques semaines plus tôt".
Bilan : AMC semble prendre goût à la production de séries. Et vu le désert qualitatif des grands network qu'accentue la grève, on applaudit ! A suivre de près.
Heather- Rang: Administrateur
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Date d'inscription : 08/09/2004
Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
le 2ème épisode est aussi bon.
Bon puisque ma campagne canadienne n'a pas été terrible sauf rabbit fall et across the river to motor city.
Je tente l'australie avec summer heights high
http://www.serieslive.com/fiche_serie.php?n=1490
du grand n'importe quoi, un mélange des genres, mais chris lilley est très bon et puis rien que pour la comédie musical de fin d'année
Bon puisque ma campagne canadienne n'a pas été terrible sauf rabbit fall et across the river to motor city.
Je tente l'australie avec summer heights high
http://www.serieslive.com/fiche_serie.php?n=1490
du grand n'importe quoi, un mélange des genres, mais chris lilley est très bon et puis rien que pour la comédie musical de fin d'année
Maxx- Nouvelle recrue
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Date d'inscription : 13/09/2007
Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
Eli Stone
Eli Stone est un drama créé par Greg Berlanti (Everwood, Brothers & Sisters) et Greg Guggenheim (Jack et Bobby). On y retrouve Johnny Lee Miller (Smith), Victor Garber (Alias) et Loretta Devine (Boston Public). A découvrir sur le réseau ABC dès la mi-saison 2007/08.
Synopsis :
Eli Stone s'est construit une carrière pleine de succès, il travaille aujourd'hui pour les plus grandes et riches entreprises de la côté ouest des Etats-Unis. Mais après avoir expérimenté une série d'étranges halucinations, Eli tente de trouver un sens plus profond à sa vie tout en essayant de ne pas perdre son travail et de ne pas détruire la relation qu'il a avec la fille de son patron. Après avoir découvert un anévrisme dans son cerveau, il se demande si sa condition est vraiment médicale ou s'il n'est pas devenu un véritable prophète avec des capacités supérieures et une mission sur Terre.
Avis sur le pilot
L'épisode s'ouvre sur une série complètement décalée où Eli, en costard armani, crapahute sur les montagnes en Inde, sous les yeux abasourdis de ces deux guides qui se demandent sur qui ils sont tombés.
L'épisode va donc nous expliquer comment il en est arrivé là. A priori, Eli est l'archétype du jeune avocat ambitieux, qui a réussi, fiancé à la fille de son patron (bref, voie royale)... Jusqu'au jour où les rouages se grippent : le voilà qu'il se met à avoir des hallucinations sonores. Un pitch de départ donc d'un classicisme extrême, plus proche des créations juridiques de David E Kelley que de Dick Wolf, c'est sûr...
Reste que l'on maintient une rationnalité plus importante que dans Ally McBeal ou Boston Legal. C'est plus soft et innocent par certains côtés. Même si le parallèle est inévitable. Pourtant ce n'est pas véritablement une comédie, on oscille entre les genres : les hallucinations pourraient être causées par l'anévrisme héréditaire et inopérable qu'Eli se découvre dans l'épisode, une épée de damoclès terrible. Un univers plus gentillet finalement qui en fait à défaut d'être original, séduit un peu par son charme finalement sympathique, l'empathie que l'on éprouve envers ce regular guy qui sert de héros.
Pourtant l'histoire apparait quand même marcher dans des sentiers tellement balisés que l'on tombe aisément dans le cliché. D'autant que l'affaire judiciaire du jour (réaliser que l'on peut faire le bien pour une ancienne amie d'université dont le fils a été victime d'un vaccin défectueux) est loin d'être transcendante, voire même plutôt faible et encore une fois très très convenue.
L'avocat qui découvre qu'il veut "changer le monde" comme il le voulait à l'université (je ne sais pas où ils existent ces gens là, hein, j'ai jamais croisé un futur avocat qui voulait changer le monde autre part que dans le petit écran de la télé, mais bon Grimaçant), c'est terriblement caricatural.
Les bouleversements qui s'enchaînent dans la vie d'Eli, sa victoire contre son propre cabinet et tout le reste, sont assez rythmés, se laissent suivre sans rien révolutionner.
Et pourtant, en dépit de cet extrême classicisme, il y a quelque chose dans ce pilote qui m'a fait l'apprécier. Il s'en dégage un petit charme désuet, un peu intemporel, sans doute dû au héros qui parait d'emblée sympathique, très humain. Et c'est finament cette empathie qui place en second plan tous les autres défauts manifestes de ce pilote.
Bilan : Je dirais sympathique, et pourtant je ne sais pas si cela pourra garder ce charme dans les prochains épisodes, si la série continue d'utiliser tous ces clichés et poncifs du genre. Il faudra qu'elle trouve son propre ton et son identité, et que tout ce background soit plus travaillé. Jusqu'à présent, seules les hallucinations sonores semblent être recherchées. Ca donne peut être un petit goût d'inachevé.
Et pourtant, j'ai bien aimé je crois. Et ces scènes complètement décalées en Inde étaient extra.
Il y a un potentiel, reste à voir comment les scénaristes vont développer la série (8 épisodes commandés).
Eli Stone est un drama créé par Greg Berlanti (Everwood, Brothers & Sisters) et Greg Guggenheim (Jack et Bobby). On y retrouve Johnny Lee Miller (Smith), Victor Garber (Alias) et Loretta Devine (Boston Public). A découvrir sur le réseau ABC dès la mi-saison 2007/08.
Synopsis :
Eli Stone s'est construit une carrière pleine de succès, il travaille aujourd'hui pour les plus grandes et riches entreprises de la côté ouest des Etats-Unis. Mais après avoir expérimenté une série d'étranges halucinations, Eli tente de trouver un sens plus profond à sa vie tout en essayant de ne pas perdre son travail et de ne pas détruire la relation qu'il a avec la fille de son patron. Après avoir découvert un anévrisme dans son cerveau, il se demande si sa condition est vraiment médicale ou s'il n'est pas devenu un véritable prophète avec des capacités supérieures et une mission sur Terre.
Avis sur le pilot
L'épisode s'ouvre sur une série complètement décalée où Eli, en costard armani, crapahute sur les montagnes en Inde, sous les yeux abasourdis de ces deux guides qui se demandent sur qui ils sont tombés.
L'épisode va donc nous expliquer comment il en est arrivé là. A priori, Eli est l'archétype du jeune avocat ambitieux, qui a réussi, fiancé à la fille de son patron (bref, voie royale)... Jusqu'au jour où les rouages se grippent : le voilà qu'il se met à avoir des hallucinations sonores. Un pitch de départ donc d'un classicisme extrême, plus proche des créations juridiques de David E Kelley que de Dick Wolf, c'est sûr...
Reste que l'on maintient une rationnalité plus importante que dans Ally McBeal ou Boston Legal. C'est plus soft et innocent par certains côtés. Même si le parallèle est inévitable. Pourtant ce n'est pas véritablement une comédie, on oscille entre les genres : les hallucinations pourraient être causées par l'anévrisme héréditaire et inopérable qu'Eli se découvre dans l'épisode, une épée de damoclès terrible. Un univers plus gentillet finalement qui en fait à défaut d'être original, séduit un peu par son charme finalement sympathique, l'empathie que l'on éprouve envers ce regular guy qui sert de héros.
Pourtant l'histoire apparait quand même marcher dans des sentiers tellement balisés que l'on tombe aisément dans le cliché. D'autant que l'affaire judiciaire du jour (réaliser que l'on peut faire le bien pour une ancienne amie d'université dont le fils a été victime d'un vaccin défectueux) est loin d'être transcendante, voire même plutôt faible et encore une fois très très convenue.
L'avocat qui découvre qu'il veut "changer le monde" comme il le voulait à l'université (je ne sais pas où ils existent ces gens là, hein, j'ai jamais croisé un futur avocat qui voulait changer le monde autre part que dans le petit écran de la télé, mais bon Grimaçant), c'est terriblement caricatural.
Les bouleversements qui s'enchaînent dans la vie d'Eli, sa victoire contre son propre cabinet et tout le reste, sont assez rythmés, se laissent suivre sans rien révolutionner.
Et pourtant, en dépit de cet extrême classicisme, il y a quelque chose dans ce pilote qui m'a fait l'apprécier. Il s'en dégage un petit charme désuet, un peu intemporel, sans doute dû au héros qui parait d'emblée sympathique, très humain. Et c'est finament cette empathie qui place en second plan tous les autres défauts manifestes de ce pilote.
Bilan : Je dirais sympathique, et pourtant je ne sais pas si cela pourra garder ce charme dans les prochains épisodes, si la série continue d'utiliser tous ces clichés et poncifs du genre. Il faudra qu'elle trouve son propre ton et son identité, et que tout ce background soit plus travaillé. Jusqu'à présent, seules les hallucinations sonores semblent être recherchées. Ca donne peut être un petit goût d'inachevé.
Et pourtant, j'ai bien aimé je crois. Et ces scènes complètement décalées en Inde étaient extra.
Il y a un potentiel, reste à voir comment les scénaristes vont développer la série (8 épisodes commandés).
Heather- Rang: Administrateur
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Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
ASHES TO ASHES
Diffusée sur : BBC1
Depuis le : 7 février 2008
Avec qui ?
Keeley Hawes, Philip Glenister...
Ca parle de quoi ?
Ashes to Ashes est une série dérivée de Life on Mars et dans laquelle une inspectrice de police se retrouve projetée en 1981 après un grave accident.
Avis sur le pilote - 1.01
ATTENTION : Ne pas lire la review de ce pilote sans avoir vu le dernier épisode de la série Life on Mars.
Sans aucun doute la série que j'attendais avec le plus d'impatience en ce début d'année. Celle pour laquelle j'avais même entouré le 7 février sur mon agenda. Revoir LoM lors de l'achat des coffrets DVD pour leur sortie automnale n'avait fait qu'accroître l'attente. Je ne vous cache que ces derniers jours, les reviews aux tonalités très différentes selon les médias britanniques m'avaient inquiété (même si je n'avais fait que lire à l'insu de mon plein gré les titres des articles).
Au fond, je savais que j'allais être, d'une façon ou d'une autre, déçue, ou du moins nuancée, et qu'il fallait absolument laisser à la série plus qu'un épisode d'adaptation, le "pilote" allait exposer une situation, mais surtout faire le lien avec LoM (et ce finale tragique).
Et donc, finalement ? Beaucoup de choses intéressantes, mais je suis nuancée et vais réserver mon opinion pendant quelques épisodes.
Pour commencer, et malheureusement, en tant que "spin off de LoM", la comparaison s'impose malgré nous. Vous ne pouvez pas commencer par A2A sans passer par LoM d'ailleurs (au risque de vous gâcher complètement LoM), tant la série capitalise sur les évènements de sa grande soeur.
Impossible de voir cela comme autre chose qu'une suite, avec simplement un autre personnage back in time in a coma. Les scénaristes contournent l'écueil du monument LoM en choisissant de garder pour acquis l'ensemble des bases de la série et en n'hésitant à les introduire nommément dans A2A. Alex Drake a lu le rapport où Sam a son expérience en 1973 lorsqu'il était dans le coma. En fin de compte, et paradoxalement, ce choix scénaristique accroît l'impression que l'ombre de LoM flotte sur l'ensemble de ce pilote. Sentiment accru par tous les efforts faits par Alex pour rationnaliser la situation, en se référant constamment à l'expérience de Sam. Ce sont ses bases. Elle essaye de prendre les choses en main, de retrouver le contrôle. Pourtant, le téléspectateur constate que le cerveau de la jeune femme suit des chemins familiers, reprenant finalement les mêmes réflexes que Sam. Le fait d'avoir lu le rapport, de savoir ces informations, est aussi un prétexte pour permettre de retrouver le même univers, avec ces mêmes règles connues (les voix, les messages dans la télévision...)
Alex s'efforce bien de prendre une distance avec les évènements, mais par la même répéte les errements de Sam. Nous avons ainsi droit à ces périodes de déni, où Sam craquait nerveusement. Seulement, Alex sait avec certitude ce qu'il lui arrive. Une certitude qui ne l'empêche pourtant pas de se laisser embarquer progressivement par cette "réalité". Par exemple, lorsqu'elle apprend que Sam "est revenu ici et est mort il y a un an"... Acquérir cette information dans cet univers n'a pas de sens, puisque tout serait une création de son propre esprit selon sa théorie. Or la voilà qui lie son univers à celui créé par Sam, qui ne peuvent être que distincts. Sam n'a pu écrire dans son rapport ce qu'il s'est passé après son suicide, puisqu'il n'en est pas "revenu". Pour une des premières fois de l'épisode, Alex perd véritablement le fil de son effort de rationnalité. Elle s'exclame qu'"il est revenu ici", qu'il y aurait vécu 7 ans. Mais si sa théorie est juste, leurs deux "réalités" ne peuvent être liés. Car dans l'hypothèse contraire, si cela est vrai, cela supposerait une seule réalité évoluant indépendamment, finalement, dans laquelle arriverait les gens plongés dans le coma.
Preuve s'il en était besoin que l'on va probablement retomber dans un schéma classique, avec finalement, une évolution des données de départ qui ne change pas fondamentalement la donne, le premier commandement demeurant "rentrer chez soi".
Si le retour de Gene Hunt est savoureux, les temps ont changé. Cela devient rapidement flagrant. Le personnage n'est pas une copie de l'homme de 1973 qui évoluerait en 1981. Il est plus marqué. Il a "vécu", devenu un vétéran d'une autre époque. Et un sens, si le théâtralisme et les remarques sont toujours là, il y a plus de maturité dans sa posture. Une certaine lassitude aussi. Les deux autres policiers m'ont paru un peu absents, relégués à des rangs subalternes plus caricatures d'eux-mêmes que personnages réels. J'attends de voir si c'est simplement une impression du pilote.
Gene Hunt et Alex ont manifestement une alchimie intéressante. On est bel et bien arrivé au temps de la maturité, sexuelle également, pour nos personnages... Reste à voir quelle direction choisiront les scénaristes, même si on a quelques indications (On nous dit que Gene est séparé de sa femme, notamment). Les intéractions Sam/Gene étaient une des grandes dynamiques de la série et leurs oppositions, une partie de son charme, il faudra voir comment va être la relation entre Alex et Gene.
En lui-même, l'épisode souffre de la comparaison automatique du téléspectateur avec le propre pilote de LoM et la découverte des années 70 par Sam. C'est un processus par lequel il fallait repasser. Evidemment, cela a perdu le charme de la découverte, les interrogations de la première fois, où nous avions l'impression de tout découvrir avec Sam, à travers les yeux de Sam.
A2A change aussi de cadre : nous voici dans les années 80, l'aube de la modernité pour la police. Sur le plan de l'intrigue policière du jour, elle a le théâtralisme habituel qui fait la marque de la franchise, et un lien avec l'histoire d'Alex, comme cela est désormais traditionnel. L'obsession de la jeune femme d'aller au plus vite pour trouver ce qui peut la faire se réveiller brusque les choses. Mais elle a vraiment une raison de se raccrocher au présent/à la vie : sa fille. Pour l'avenir, je suis curieuse de voir comment les scénaristes vont montrer les années 80 -par ex, l'épisode prochain s'annonce intéressant de ce point de vue (cf. la bande-annonce de fin).
Il est trop tôt pour émettre une opinion définitive sur la série, qui gagnera à ne pas rester uniquement dans l'ombre de LoM. Or c'est le fantôme de Sam qui planne véritablement sur l'ensemble de l'épisode. De l'évocation constante de son rapport sur ce qui lui est arrivé dans le coma, jusqu'à l'article évoquant sa mort en 1980, les scénaristes se basent sur LoM. C'est une continuité appréciable, oui. Mais le problème est que cela conduit automatiquement à faire des comparaisons. Or, John Simm est un acteur particulièrement doué pour créer une véritable empathie instantanément avec le téléspectateur (dans tous les rôles dans lesquels j'ai pu le voir). Les actions de son personnage peuvent être irrationnelles, peu appréciées, mais il y a toujours ce petit quelque chose, ce lien indéfectible, qui nous raccroche à son personnage, à son humanité, qui nous raccrochait à Sam. Or Keeley Hawes, aussi convaincante et belle qu'elle soit (j'adore son style années 80, vraiment très classe d'ailleurs), n'a pas la même faculté pour faire naître cette émotion, cette réaction chez le téléspectateur. C'est probablement très subjectif (et peut-être très personnel) comme constat, mais LoM jouait également beaucoup sur l'affectif.
Et c'est cet affectif que je n'ai pas encore retrouvé dans ce pilote, pourtant de bonne facture et qui à mon avis pose des bases pour un futur intéressant. Un manque encore plus pesant que la comparaison avec LoM est automatique étant donné les choix scénaristiques.
Conclusion :
Ne vous laissez pas leurrer par cette review mi-figue, mi-raisin (qui de toute façon, ne pouvait être que mi-figue, mi-raisin). Ce pilote pose des bases intéressantes et j'ai définitivement envie de repartir dans l'aventure. Voir Alex évoluer en 1981, suivre Gene et les autres dans leurs enquêtes, comprendre les mystères du clown (bon sang, jouer sur la peur des clowns, ils vont me traumatiser :-X ), j'ai envie de revenir.
Je ne crois pas qu'on puisse juger la série sur ce seul pilote. Il fallait faire le pont avec LoM. L'exercice était compliqué, voire impossible. Si le résultat souffre de la comparaison instantanée avec sa grande soeur (pour qui, je l'ai dit, l'affectif jouait énormément), il ne manque pas de promesses.
La suite nous dira si A2A trouve son ton et confirme les choses intéressantes esquissées.
Diffusée sur : BBC1
Depuis le : 7 février 2008
Avec qui ?
Keeley Hawes, Philip Glenister...
Ca parle de quoi ?
Ashes to Ashes est une série dérivée de Life on Mars et dans laquelle une inspectrice de police se retrouve projetée en 1981 après un grave accident.
Avis sur le pilote - 1.01
ATTENTION : Ne pas lire la review de ce pilote sans avoir vu le dernier épisode de la série Life on Mars.
Sans aucun doute la série que j'attendais avec le plus d'impatience en ce début d'année. Celle pour laquelle j'avais même entouré le 7 février sur mon agenda. Revoir LoM lors de l'achat des coffrets DVD pour leur sortie automnale n'avait fait qu'accroître l'attente. Je ne vous cache que ces derniers jours, les reviews aux tonalités très différentes selon les médias britanniques m'avaient inquiété (même si je n'avais fait que lire à l'insu de mon plein gré les titres des articles).
Au fond, je savais que j'allais être, d'une façon ou d'une autre, déçue, ou du moins nuancée, et qu'il fallait absolument laisser à la série plus qu'un épisode d'adaptation, le "pilote" allait exposer une situation, mais surtout faire le lien avec LoM (et ce finale tragique).
Et donc, finalement ? Beaucoup de choses intéressantes, mais je suis nuancée et vais réserver mon opinion pendant quelques épisodes.
Pour commencer, et malheureusement, en tant que "spin off de LoM", la comparaison s'impose malgré nous. Vous ne pouvez pas commencer par A2A sans passer par LoM d'ailleurs (au risque de vous gâcher complètement LoM), tant la série capitalise sur les évènements de sa grande soeur.
Impossible de voir cela comme autre chose qu'une suite, avec simplement un autre personnage back in time in a coma. Les scénaristes contournent l'écueil du monument LoM en choisissant de garder pour acquis l'ensemble des bases de la série et en n'hésitant à les introduire nommément dans A2A. Alex Drake a lu le rapport où Sam a son expérience en 1973 lorsqu'il était dans le coma. En fin de compte, et paradoxalement, ce choix scénaristique accroît l'impression que l'ombre de LoM flotte sur l'ensemble de ce pilote. Sentiment accru par tous les efforts faits par Alex pour rationnaliser la situation, en se référant constamment à l'expérience de Sam. Ce sont ses bases. Elle essaye de prendre les choses en main, de retrouver le contrôle. Pourtant, le téléspectateur constate que le cerveau de la jeune femme suit des chemins familiers, reprenant finalement les mêmes réflexes que Sam. Le fait d'avoir lu le rapport, de savoir ces informations, est aussi un prétexte pour permettre de retrouver le même univers, avec ces mêmes règles connues (les voix, les messages dans la télévision...)
Alex s'efforce bien de prendre une distance avec les évènements, mais par la même répéte les errements de Sam. Nous avons ainsi droit à ces périodes de déni, où Sam craquait nerveusement. Seulement, Alex sait avec certitude ce qu'il lui arrive. Une certitude qui ne l'empêche pourtant pas de se laisser embarquer progressivement par cette "réalité". Par exemple, lorsqu'elle apprend que Sam "est revenu ici et est mort il y a un an"... Acquérir cette information dans cet univers n'a pas de sens, puisque tout serait une création de son propre esprit selon sa théorie. Or la voilà qui lie son univers à celui créé par Sam, qui ne peuvent être que distincts. Sam n'a pu écrire dans son rapport ce qu'il s'est passé après son suicide, puisqu'il n'en est pas "revenu". Pour une des premières fois de l'épisode, Alex perd véritablement le fil de son effort de rationnalité. Elle s'exclame qu'"il est revenu ici", qu'il y aurait vécu 7 ans. Mais si sa théorie est juste, leurs deux "réalités" ne peuvent être liés. Car dans l'hypothèse contraire, si cela est vrai, cela supposerait une seule réalité évoluant indépendamment, finalement, dans laquelle arriverait les gens plongés dans le coma.
Preuve s'il en était besoin que l'on va probablement retomber dans un schéma classique, avec finalement, une évolution des données de départ qui ne change pas fondamentalement la donne, le premier commandement demeurant "rentrer chez soi".
Si le retour de Gene Hunt est savoureux, les temps ont changé. Cela devient rapidement flagrant. Le personnage n'est pas une copie de l'homme de 1973 qui évoluerait en 1981. Il est plus marqué. Il a "vécu", devenu un vétéran d'une autre époque. Et un sens, si le théâtralisme et les remarques sont toujours là, il y a plus de maturité dans sa posture. Une certaine lassitude aussi. Les deux autres policiers m'ont paru un peu absents, relégués à des rangs subalternes plus caricatures d'eux-mêmes que personnages réels. J'attends de voir si c'est simplement une impression du pilote.
Gene Hunt et Alex ont manifestement une alchimie intéressante. On est bel et bien arrivé au temps de la maturité, sexuelle également, pour nos personnages... Reste à voir quelle direction choisiront les scénaristes, même si on a quelques indications (On nous dit que Gene est séparé de sa femme, notamment). Les intéractions Sam/Gene étaient une des grandes dynamiques de la série et leurs oppositions, une partie de son charme, il faudra voir comment va être la relation entre Alex et Gene.
En lui-même, l'épisode souffre de la comparaison automatique du téléspectateur avec le propre pilote de LoM et la découverte des années 70 par Sam. C'est un processus par lequel il fallait repasser. Evidemment, cela a perdu le charme de la découverte, les interrogations de la première fois, où nous avions l'impression de tout découvrir avec Sam, à travers les yeux de Sam.
A2A change aussi de cadre : nous voici dans les années 80, l'aube de la modernité pour la police. Sur le plan de l'intrigue policière du jour, elle a le théâtralisme habituel qui fait la marque de la franchise, et un lien avec l'histoire d'Alex, comme cela est désormais traditionnel. L'obsession de la jeune femme d'aller au plus vite pour trouver ce qui peut la faire se réveiller brusque les choses. Mais elle a vraiment une raison de se raccrocher au présent/à la vie : sa fille. Pour l'avenir, je suis curieuse de voir comment les scénaristes vont montrer les années 80 -par ex, l'épisode prochain s'annonce intéressant de ce point de vue (cf. la bande-annonce de fin).
Il est trop tôt pour émettre une opinion définitive sur la série, qui gagnera à ne pas rester uniquement dans l'ombre de LoM. Or c'est le fantôme de Sam qui planne véritablement sur l'ensemble de l'épisode. De l'évocation constante de son rapport sur ce qui lui est arrivé dans le coma, jusqu'à l'article évoquant sa mort en 1980, les scénaristes se basent sur LoM. C'est une continuité appréciable, oui. Mais le problème est que cela conduit automatiquement à faire des comparaisons. Or, John Simm est un acteur particulièrement doué pour créer une véritable empathie instantanément avec le téléspectateur (dans tous les rôles dans lesquels j'ai pu le voir). Les actions de son personnage peuvent être irrationnelles, peu appréciées, mais il y a toujours ce petit quelque chose, ce lien indéfectible, qui nous raccroche à son personnage, à son humanité, qui nous raccrochait à Sam. Or Keeley Hawes, aussi convaincante et belle qu'elle soit (j'adore son style années 80, vraiment très classe d'ailleurs), n'a pas la même faculté pour faire naître cette émotion, cette réaction chez le téléspectateur. C'est probablement très subjectif (et peut-être très personnel) comme constat, mais LoM jouait également beaucoup sur l'affectif.
Et c'est cet affectif que je n'ai pas encore retrouvé dans ce pilote, pourtant de bonne facture et qui à mon avis pose des bases pour un futur intéressant. Un manque encore plus pesant que la comparaison avec LoM est automatique étant donné les choix scénaristiques.
Conclusion :
Ne vous laissez pas leurrer par cette review mi-figue, mi-raisin (qui de toute façon, ne pouvait être que mi-figue, mi-raisin). Ce pilote pose des bases intéressantes et j'ai définitivement envie de repartir dans l'aventure. Voir Alex évoluer en 1981, suivre Gene et les autres dans leurs enquêtes, comprendre les mystères du clown (bon sang, jouer sur la peur des clowns, ils vont me traumatiser :-X ), j'ai envie de revenir.
Je ne crois pas qu'on puisse juger la série sur ce seul pilote. Il fallait faire le pont avec LoM. L'exercice était compliqué, voire impossible. Si le résultat souffre de la comparaison instantanée avec sa grande soeur (pour qui, je l'ai dit, l'affectif jouait énormément), il ne manque pas de promesses.
La suite nous dira si A2A trouve son ton et confirme les choses intéressantes esquissées.
Heather- Rang: Administrateur
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Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
j'ai preferé le pilote de ashes and ashes à celui de life on mars, je trouve que l'alchimie entre les perso est meilleure, après il faut peut-être tenir compte du fait que j'ai vu celui de LoM en vf
Maxx- Nouvelle recrue
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Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
Ah oui, nan mais, quand même, Maxx, comment tu es arrivé à de telles extrémités ?Maxx a écrit:après il faut peut-être tenir compte du fait que j'ai vu celui de LoM en vf
C'est vrai que cette remarque, ou du moins un souvenir approchant, m'a taraudé moi aussi pendant que j'écrivais cette review.
Je n'avais pas aimé extraordinairement le pilote de LoM, même visionné en VO, même si l'alchimie des personnages à mon sens était déjà présente -peut-être la faute à la VF ça - (mais j'ai peut-être le souvenir uniquement du revisionnage, pas de la première découverte). La curiosité était piquée, mais ce n'est qu'ensuite que la série a pris toute sa dimension, qu'ensuite que cet affectif a véritablement pu se créer.
C'est pour ça que je crois que le principal handicap de A2A c'est finalement de souffrir d'une comparaison par rapport à LoM à son apogée, en somme, elle ne bénéficie pas de l'indulgence/patience normalement acquise aux pilotes.
C'est aussi ce qui me rend confiante en un sens. Il y a des promesses incontestables dans ce pilote qui ne demandent qu'à être confirmées. Une fois que l'on sera vraiment entré dans A2A, plus seulement dans l'ombre de LoM.
[PS : Quand même, LoM en VF, si ce n'est pas sacrilège ]
Heather- Rang: Administrateur
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Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
bah en fait je suis pas forcement très série uk, et la première fois que j'ai eu l'opportunité de la voir c'était en vf.Heather a écrit:
[PS : Quand même, LoM en VF, si ce n'est pas sacrilège ]
Après j'aurais bien acheté les dvd mais, je trouve l'intégrale nullement part près de chez moi
Maxx- Nouvelle recrue
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Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
une nouvelle série pour heather
http://www.serieslive.com/fiche_serie-1506-underbelly.html
http://www.serieslive.com/fiche_serie-1506-underbelly.html
Maxx- Nouvelle recrue
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Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
Maxx a écrit:une nouvelle série pour heather
http://www.serieslive.com/fiche_serie-1506-underbelly.html
J'avoue l'avoir déjà repérée.
J'étais en mode "tergiversations" jusqu'à hier après lu quelques reviews dans l'ensemble mitigées, mais ta description sur SL a achevé de me convaincre qu'il fallait quand même tenté au vu des séries que tu cites pour comparaison -avoue que c'était fait exprès, hein ?- (je lis toujours un peu SL, notamment tes posts, même si je me sens plus à l'aise sur le forum créé par Naka au début du mois ).
Bon, si je survis aux dix prochains jours totalement overbookés, c'est décidé, je me penche sur la question.
C'est que ça m'a l'air assez mon genre.
Heather- Rang: Administrateur
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Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
je sais pas j'ai aucun avis (en même temps je lis rarement les avis )Heather a écrit:Maxx a écrit:une nouvelle série pour heather
http://www.serieslive.com/fiche_serie-1506-underbelly.html
J'avoue l'avoir déjà repérée.
J'étais en mode "tergiversations" jusqu'à hier après lu quelques reviews dans l'ensemble mitigées, mais ta description sur SL a achevé de me convaincre qu'il fallait quand même tenté au vu des séries que tu cites pour comparaison -avoue que c'était fait exprès, hein ?- (je lis toujours un peu SL, notamment tes posts, même si je me sens plus à l'aise sur le forum créé par Naka au début du mois ).
Bon, si je survis aux dix prochains jours totalement overbookés, c'est décidé, je me penche sur la question.
C'est que ça m'a l'air assez mon genre.
oui c'était un peu fait exprès
j'aurais préféré le contraire
là par contre je peut rien faire pour toi
Maxx- Nouvelle recrue
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Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
Je me disais bien que c'était suspect (déjà se souvenir de l'existence de Brotherhood au vu de la popularité générale de la série, il fallait s'adresser sublimalement aux 2,4 téléspectateurs français de la série ).Maxx a écrit:oui c'était un peu fait exprès
[Maxx ou l'art de vendre efficacement ses séries]
Et je vais essayer de revenir un peu dans les topics "et pendant ce temps-là aux usa" de SL, il faut dire que je n'y reconnais plus rien
Sinon, j'ai bien testé quelques séries canadiennes dernièrement : Jpod, The Border, mais je n'ai aimé aucun des deux pilotes. Trop convenus, trop balisés ou trop brouillons, ça ne m'a guère emballé pour tenter de découvrir la suite.Je crois que je vais attendre l'été pour explorer plus en avant tout ça.
Heather- Rang: Administrateur
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Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
j'ai plus qu'à me mettre vendeurHeather a écrit:Je me disais bien que c'était suspect (déjà se souvenir de l'existence de Brotherhood au vu de la popularité générale de la série, il fallait s'adresser sublimalement aux 2,4 téléspectateurs français de la série ).Maxx a écrit:oui c'était un peu fait exprès
[Maxx ou l'art de vendre efficacement ses séries]
Et je vais essayer de revenir un peu dans les topics "et pendant ce temps-là aux usa" de SL, il faut dire que je n'y reconnais plus rien [/quote]
cool je me sentirai moins seul entre les fans de lost et supernatura
c'est assez rare pour le souligner hormis rabbit fall et accross the river, rien de bien passionnant coté canadien
Sinon, j'ai bien testé quelques séries canadiennes dernièrement : Jpod, The Border, mais je n'ai aimé aucun des deux pilotes. Trop convenus, trop balisés ou trop brouillons, ça ne m'a guère emballé pour tenter de découvrir la suite.Je crois que je vais attendre l'été pour explorer plus en avant tout ça.
Maxx- Nouvelle recrue
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Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
Petite critique du week-end
New Amsterdam (PreAir)
Ca parle de quoi ?
New Amsterdam est l'histoire d'un détective à la brigade criminelle de New York qui ne ressemble à aucun autre. Il est brillant, mystérieux, voire impénétrable et donc fascinant. Et il a un secret: il est immortel. En 1642, John Amsterdam, un soldat hollandais dans la colonie de New Amsterdam devenue par la suite la ville de New York, s'est pris un coup d'épée pour protéger une indienne durant le massacre d'une tribu d'indiens. Pour le remercier, la jeune fille a fait appel à un ancien esprit qui lui a donné l'immortalité. Il ne vieillira alors plus, du moins jusqu'à ce qu'il trouve son véritable amour. Ce jour là, il deviendra de nouveau mortel. Au cours des siècles suivants, il a vécu de nombreuses aventures et perfectionné de nombreux talents. Mais chaque personne qu'il rencontre doit forcément le quitter un jour... Il ne s'attache donc que très peu aux gens. La seule personne à laquelle il se confie est Omar, le propriétaire d'un club de jazz et ami de longue date d'Amsterdam.
Malgré sa tristesse de vivre dans la quasi solitude sans jamais pouvoir s'attacher, il a décidé d'utiliser les nombreuses compétences qu'il a acquis au fil des années pour devenir l'un des détectives les plus doués de la police judiciaire de New York. Il est accompagné pour cela de sa partenaire, Eva Marquez, une femme forte et déterminée.
Un jour, Amsterdam est victime d'une crise cardiaque et le Dr. Sara Dillane va alors prononcé sa mort aux Urgences. Il va alors ressusciter par miracle. Il se rend compte que la prophétie de la jeune fille indienne est peut être vraie: son âme soeur ne doit plus être très loin...
A la conception :
New Amsterdam est un drama dirigé et produit par le cinéaste visionnaire Lasse Hallström (Chocolat, Gilbert Grape) et écrit par Allan Loeb et Christian Taylor. Le rôle principal est tenu par un nouveau venu dans le petit écran, Nikolaj Coster Waldau.
Avis
J'ai trouvé le temps de regarder cet épisode l'autre jour calé dans un coin de la gare (vive les grèves SNCF et les 3 heures d'attente ).
Je ne savais pas trop à quoi m'attendre même si je n'avais pas eu de très bons échos.
Et je dois avouer avec honte que c'est seulement en regardant l'introduction que j'ai compris la référence du titre de la série New Amsterdam, un hommage au premier nom de New York !
Le concept de "l'immortalité" est exploité avec une variable par rapport aux versions déjà visionnées : le héros a été rendu immortel au XVIIe siècle par des indiennes qui l'avaient sauvé, jusqu'à ce qu'il trouve "l'âme soeur" avec laquelle il vieillira. Bon, pourquoi pas comme postulat de départ... Les questionnements sur l'immortalité, l'âme soeur et l'amour, on a déjà pu le voir traiter en long et en large dans Moonlight cette saison, mais comme le héros de l'épisode n'est pas un vampire, cela introduit une variante.
D'ailleurs le traitement de l'immortalité de notre policier immortel ressemble plus à une version moderne d'Highlander, étant donné qu'on a même les flashback de "l'ancien temps" qui viennent expliquer la situation. Sauf que le héros n'a manifestement pas lu ses classiques concernant la discrétion, le fait que l'immortalité dans une ville même NY, ça ne passe pas forcément inaperçu. Car il ne fait absolument aucun effort pour masquer sa "différence". Non seulement il aime entretenir le décalage, faire référence à son "passé", son "grand âge"... Personne ne le croit -ah! scepticisme moderne!- mais cela fait quand même bizarre. Sans doute ai-je passé trop de temps devant des classiques dépassés comme Highlander, mais réussir à s'écrouler mort dans le métro -prononcé mort à l'hôpital-, s'évader de la morgue, puis revenir à ses petites affaires et à son enquête.... Chapeau, mais question discrétion Honte... Bon, certes, il ne s'agit pas d'une des problématiques de la série, donc tant pis.
Justement, cela donne une dimension intéressante au personnage parce que cela bouleverse les codes habituels.
En un sens, cela rend le héros plus "nature", "franc", soulignant son décalage et ses vues étranges finalement un peu à la manière de la dynamique que l'on a pu voir se développer dans Life cette saison. Reste qu'il manque la petite touche de vrai second degré de cette dernière qui les rend très appréciables (et pas ces étranges flottements dont on ne sait s'ils sont provoqués par la maladresse des scénaristes ou voulus). L'acteur principal m'a laissé très indifférente, ayant du mal à retranscrire des émotions, même lorsque l'on parle d'amour, mais il faudra peut être voir avec le temps (si temps il y a).
Toujours est-il que cette conception de l'immortalité (thème qui revient à la mode, chic) est assez originale finalement, même si elle est traitée avec des moyens très classiques.
L'intrigue policière de l'épisode n'est guère passionnante en revanche. Les dialogues peinent à vraiment trouver un rythme...
L'ensemble ne m'a pas trop emballé.
Par contre, le vrai point positif de ce pilot, c'est que j'ai craqué pour une des chansons de la BO, d'un groupe dont je n'avais jamais entendu parler (mais ça ne m'étonne pas trop connaissant l'étendue ma culture musicale ) : The Decemberists (identifié après une heure d'enquête sur la toile). J'adore !
Bilan : Une BO sympathique, une exploitation du thème de l'immortalité un peu originale, mais le reste est de facture très classique. Presque à mi chemin entre Life et Moonlight, soupoudré de Highlander pourrait-on très schématiquement dire.
Il en faudra plus pour me faire revenir à mon avis.
New Amsterdam (PreAir)
Ca parle de quoi ?
New Amsterdam est l'histoire d'un détective à la brigade criminelle de New York qui ne ressemble à aucun autre. Il est brillant, mystérieux, voire impénétrable et donc fascinant. Et il a un secret: il est immortel. En 1642, John Amsterdam, un soldat hollandais dans la colonie de New Amsterdam devenue par la suite la ville de New York, s'est pris un coup d'épée pour protéger une indienne durant le massacre d'une tribu d'indiens. Pour le remercier, la jeune fille a fait appel à un ancien esprit qui lui a donné l'immortalité. Il ne vieillira alors plus, du moins jusqu'à ce qu'il trouve son véritable amour. Ce jour là, il deviendra de nouveau mortel. Au cours des siècles suivants, il a vécu de nombreuses aventures et perfectionné de nombreux talents. Mais chaque personne qu'il rencontre doit forcément le quitter un jour... Il ne s'attache donc que très peu aux gens. La seule personne à laquelle il se confie est Omar, le propriétaire d'un club de jazz et ami de longue date d'Amsterdam.
Malgré sa tristesse de vivre dans la quasi solitude sans jamais pouvoir s'attacher, il a décidé d'utiliser les nombreuses compétences qu'il a acquis au fil des années pour devenir l'un des détectives les plus doués de la police judiciaire de New York. Il est accompagné pour cela de sa partenaire, Eva Marquez, une femme forte et déterminée.
Un jour, Amsterdam est victime d'une crise cardiaque et le Dr. Sara Dillane va alors prononcé sa mort aux Urgences. Il va alors ressusciter par miracle. Il se rend compte que la prophétie de la jeune fille indienne est peut être vraie: son âme soeur ne doit plus être très loin...
A la conception :
New Amsterdam est un drama dirigé et produit par le cinéaste visionnaire Lasse Hallström (Chocolat, Gilbert Grape) et écrit par Allan Loeb et Christian Taylor. Le rôle principal est tenu par un nouveau venu dans le petit écran, Nikolaj Coster Waldau.
Avis
J'ai trouvé le temps de regarder cet épisode l'autre jour calé dans un coin de la gare (vive les grèves SNCF et les 3 heures d'attente ).
Je ne savais pas trop à quoi m'attendre même si je n'avais pas eu de très bons échos.
Et je dois avouer avec honte que c'est seulement en regardant l'introduction que j'ai compris la référence du titre de la série New Amsterdam, un hommage au premier nom de New York !
Le concept de "l'immortalité" est exploité avec une variable par rapport aux versions déjà visionnées : le héros a été rendu immortel au XVIIe siècle par des indiennes qui l'avaient sauvé, jusqu'à ce qu'il trouve "l'âme soeur" avec laquelle il vieillira. Bon, pourquoi pas comme postulat de départ... Les questionnements sur l'immortalité, l'âme soeur et l'amour, on a déjà pu le voir traiter en long et en large dans Moonlight cette saison, mais comme le héros de l'épisode n'est pas un vampire, cela introduit une variante.
D'ailleurs le traitement de l'immortalité de notre policier immortel ressemble plus à une version moderne d'Highlander, étant donné qu'on a même les flashback de "l'ancien temps" qui viennent expliquer la situation. Sauf que le héros n'a manifestement pas lu ses classiques concernant la discrétion, le fait que l'immortalité dans une ville même NY, ça ne passe pas forcément inaperçu. Car il ne fait absolument aucun effort pour masquer sa "différence". Non seulement il aime entretenir le décalage, faire référence à son "passé", son "grand âge"... Personne ne le croit -ah! scepticisme moderne!- mais cela fait quand même bizarre. Sans doute ai-je passé trop de temps devant des classiques dépassés comme Highlander, mais réussir à s'écrouler mort dans le métro -prononcé mort à l'hôpital-, s'évader de la morgue, puis revenir à ses petites affaires et à son enquête.... Chapeau, mais question discrétion Honte... Bon, certes, il ne s'agit pas d'une des problématiques de la série, donc tant pis.
Justement, cela donne une dimension intéressante au personnage parce que cela bouleverse les codes habituels.
En un sens, cela rend le héros plus "nature", "franc", soulignant son décalage et ses vues étranges finalement un peu à la manière de la dynamique que l'on a pu voir se développer dans Life cette saison. Reste qu'il manque la petite touche de vrai second degré de cette dernière qui les rend très appréciables (et pas ces étranges flottements dont on ne sait s'ils sont provoqués par la maladresse des scénaristes ou voulus). L'acteur principal m'a laissé très indifférente, ayant du mal à retranscrire des émotions, même lorsque l'on parle d'amour, mais il faudra peut être voir avec le temps (si temps il y a).
Toujours est-il que cette conception de l'immortalité (thème qui revient à la mode, chic) est assez originale finalement, même si elle est traitée avec des moyens très classiques.
L'intrigue policière de l'épisode n'est guère passionnante en revanche. Les dialogues peinent à vraiment trouver un rythme...
L'ensemble ne m'a pas trop emballé.
Par contre, le vrai point positif de ce pilot, c'est que j'ai craqué pour une des chansons de la BO, d'un groupe dont je n'avais jamais entendu parler (mais ça ne m'étonne pas trop connaissant l'étendue ma culture musicale ) : The Decemberists (identifié après une heure d'enquête sur la toile). J'adore !
Bilan : Une BO sympathique, une exploitation du thème de l'immortalité un peu originale, mais le reste est de facture très classique. Presque à mi chemin entre Life et Moonlight, soupoudré de Highlander pourrait-on très schématiquement dire.
Il en faudra plus pour me faire revenir à mon avis.
Heather- Rang: Administrateur
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Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
puisque tu es dans le fantastique, y a being human qui est pas trop mal (même si c'est pas encore sur que ça devienne une série.)
http://en.wikipedia.org/wiki/Being_Human_%28TV_series%29
http://en.wikipedia.org/wiki/Being_Human_%28TV_series%29
Maxx- Nouvelle recrue
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Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
Ah, là je ne t'ai pas attendu Présentez moi un vampire (terrible ), la lecture d'une critique sympa, et hop, sitôt mise au courant, sitôt visionné, même si comme nous ne sommes pas certain que cela va se transformer en série... J'espère en tout cas, je pense qu'il y a un potentiel. Un pilot qui pose des bases plus sympathiques, des personnages assez attachants.Maxx a écrit:puisque tu es dans le fantastique, y a being human qui est pas trop mal (même si c'est pas encore sur que ça devienne une série.)
http://en.wikipedia.org/wiki/Being_Human_%28TV_series%29
Je vais tâcher de faire une review plus complète dans la semaine
Heather- Rang: Administrateur
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Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
J'ai décidé de redonner une chance à Lipstick Jungle (malgré le pre-air désastreux de cet été), ayant grand besoin de détente
et puis j'ai décroché de Cashmere mafia au bout de trois épisodes . Et je me suis, Candace Bushnell, c'est quand même elle à qui l'on doit Sex and The City.
J'avoue que je trouve la série finalement très sympathique. Le pilot a été beaucoup remanié et les changements sont très positifs. Les personnages sont moins caricaturaux, on sent un lien plus fort entre les trois filles. Les intrigues ne sont pas d'une originalité à couper le souffle, mais je trouve la série agréable à regarder. C'est devenu mon guilty-pleasure en ce moment.
et puis j'ai décroché de Cashmere mafia au bout de trois épisodes . Et je me suis, Candace Bushnell, c'est quand même elle à qui l'on doit Sex and The City.
J'avoue que je trouve la série finalement très sympathique. Le pilot a été beaucoup remanié et les changements sont très positifs. Les personnages sont moins caricaturaux, on sent un lien plus fort entre les trois filles. Les intrigues ne sont pas d'une originalité à couper le souffle, mais je trouve la série agréable à regarder. C'est devenu mon guilty-pleasure en ce moment.
Céline- Directeur Adjoint
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Date d'inscription : 07/07/2005
Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
Bilan des "tests" du mois :
- Being Human
Un "one off" de BBC3 : pas assuré d'avoir la suite, la chaîne sélectionnera parmi les pilotes diffusés.
Ca parle de quoi ?
Being Human, de Toby Whithouse, scénariste de "Doctor Who", suit trois co-locataires peu ordinaires : l'un est un vampire, un autre un fantôme, et le dernier un loup-garou. (source : www.serieslive.com)
Avis sur le pilote
Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, mais voilà un pilote, convenu, d'exposition, mais très sympathique. Un surnaturel "normal", sans y toucher, qui permet de développer une ambiance agréable, et surtout des personnages qui se révèlent attachants. La dynamique entre eux fonctionne bien. Chacun étant très différent, mais aussi très complémentaire. Le vampire, sombre et torturé comme devrait l'être tous les vampires, le loup garou, jeune chien fou qui doit être encadré, et la fantôme apporte une touche de féminité têtue à ce duo improbable qui emménage dans la maison qu'elle hante.
On sait où tout cela nous conduit, mais on passe un bon moment devant son écran. D'autant que le pilote remplit pleinement son rôle : il pose la situation, présente les personnages, et introduit même d'eventuels fils rouges qui aiguise la curiosité, telle cette concentration de vampires qui veulent effectuer un retour sur le devant de la scène.
Bilan : Il y a du potentiel, un ensemble attachant, ce serait bien si BBC3 pouvait commander une suite.
- Canterbury's Law
Ca parle de quoi ?
Canterbury's Law est un drama dans lequel une femme procureur général (Julianna Marguiles, Urgences) rebelle n'hésite pas à s'écarter de la loi pour défendre les personnes qu'elle pense être accusées à tort. Produit par Jim Serpico et Denis Leary (Rescue Me, les héros du 11 septembre). (source: www.serieslive.com )
Avis après deux épisodes
Un drama judiciaire "à l'ancienne" très manichéen. Des histoires judiciaires assez faibles, un brin carictural (avec des personnages clichés incarnés) et menées sur un sentier très convenu. L'atout de la série est incontestablement le personnage de Julianna Marguiles. L'actrice habite son personnage, une femme forte, provocatrice, mais avec une petite touche de féminité, qui l'empêche de devenir antipathique. On s'attache facilement et on se prend à regretter que les scénarios soient si faibles pour soutenir un tel personnage qui mériterait bien mieux. Son duo avec l'autre avocat "cartésien de service" est très très classique, mais fonctionne plutôt.
Cela se laisse suivre, mais n'atteint pas le potentiel que Julianna Margulies concentre.
Pour les amateurs de vrais dramas judiciaires et les nostalgiques de Julianna Margulies.
- Sinon, mon coup de coeur de ces deux derniers mois, ma belle surprise, c'est définitivement Eli Stone. C'est frais, sympathique, léger, pas du tout indigeste. Une petite dramédie judiciaire attachante à suivre.
- Being Human
Un "one off" de BBC3 : pas assuré d'avoir la suite, la chaîne sélectionnera parmi les pilotes diffusés.
Ca parle de quoi ?
Being Human, de Toby Whithouse, scénariste de "Doctor Who", suit trois co-locataires peu ordinaires : l'un est un vampire, un autre un fantôme, et le dernier un loup-garou. (source : www.serieslive.com)
Avis sur le pilote
Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, mais voilà un pilote, convenu, d'exposition, mais très sympathique. Un surnaturel "normal", sans y toucher, qui permet de développer une ambiance agréable, et surtout des personnages qui se révèlent attachants. La dynamique entre eux fonctionne bien. Chacun étant très différent, mais aussi très complémentaire. Le vampire, sombre et torturé comme devrait l'être tous les vampires, le loup garou, jeune chien fou qui doit être encadré, et la fantôme apporte une touche de féminité têtue à ce duo improbable qui emménage dans la maison qu'elle hante.
On sait où tout cela nous conduit, mais on passe un bon moment devant son écran. D'autant que le pilote remplit pleinement son rôle : il pose la situation, présente les personnages, et introduit même d'eventuels fils rouges qui aiguise la curiosité, telle cette concentration de vampires qui veulent effectuer un retour sur le devant de la scène.
Bilan : Il y a du potentiel, un ensemble attachant, ce serait bien si BBC3 pouvait commander une suite.
- Canterbury's Law
Ca parle de quoi ?
Canterbury's Law est un drama dans lequel une femme procureur général (Julianna Marguiles, Urgences) rebelle n'hésite pas à s'écarter de la loi pour défendre les personnes qu'elle pense être accusées à tort. Produit par Jim Serpico et Denis Leary (Rescue Me, les héros du 11 septembre). (source: www.serieslive.com )
Avis après deux épisodes
Un drama judiciaire "à l'ancienne" très manichéen. Des histoires judiciaires assez faibles, un brin carictural (avec des personnages clichés incarnés) et menées sur un sentier très convenu. L'atout de la série est incontestablement le personnage de Julianna Marguiles. L'actrice habite son personnage, une femme forte, provocatrice, mais avec une petite touche de féminité, qui l'empêche de devenir antipathique. On s'attache facilement et on se prend à regretter que les scénarios soient si faibles pour soutenir un tel personnage qui mériterait bien mieux. Son duo avec l'autre avocat "cartésien de service" est très très classique, mais fonctionne plutôt.
Cela se laisse suivre, mais n'atteint pas le potentiel que Julianna Margulies concentre.
Pour les amateurs de vrais dramas judiciaires et les nostalgiques de Julianna Margulies.
- Sinon, mon coup de coeur de ces deux derniers mois, ma belle surprise, c'est définitivement Eli Stone. C'est frais, sympathique, léger, pas du tout indigeste. Une petite dramédie judiciaire attachante à suivre.
Heather- Rang: Administrateur
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Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
bon special sitcom du bon, du moins bon et du pourri.
Unhitched, c'est la seule sitcom auquel, j'ai accroché, c'est pas très fin, ça marche plus sur le visuel, mais c'est plutot réussi.
Miss guided, c'est pas que ça soit mauvais, il y a quelques scènes drôles, mais c'est pas mon style de sitcom.
Jezebel James, la série avait du potentiel, le duo entre les 2 soeurs aurait pu donner quelques choses d'interessant, malheureusement parker posey est insupportable, elle en fait des tonnes alors que son personnage n'en a pas besoin et puis elle n'est pas capable d'assumer le débit que reclame les dialogues, donc c'est pas toujours compréhensible, de plus comme elle en fait trop, lauren ambrose parait effacer à coté. Donc le duo ne marche pas, et la série non plus, elle est annulée.
Welcome to the captain, la série aussi est annulée, de toute façon c'était vraiment nul et raquel welch faisait peur.
Unhitched, c'est la seule sitcom auquel, j'ai accroché, c'est pas très fin, ça marche plus sur le visuel, mais c'est plutot réussi.
Miss guided, c'est pas que ça soit mauvais, il y a quelques scènes drôles, mais c'est pas mon style de sitcom.
Jezebel James, la série avait du potentiel, le duo entre les 2 soeurs aurait pu donner quelques choses d'interessant, malheureusement parker posey est insupportable, elle en fait des tonnes alors que son personnage n'en a pas besoin et puis elle n'est pas capable d'assumer le débit que reclame les dialogues, donc c'est pas toujours compréhensible, de plus comme elle en fait trop, lauren ambrose parait effacer à coté. Donc le duo ne marche pas, et la série non plus, elle est annulée.
Welcome to the captain, la série aussi est annulée, de toute façon c'était vraiment nul et raquel welch faisait peur.
Maxx- Nouvelle recrue
- Nombre de messages : 148
Date d'inscription : 13/09/2007
Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
John Adams est une série de HBO, qui s'inscrit dans la lignée de précédente mini-série historique.
C'est une mini-série qui comportera en tout sept épisodes, d'une durée entre 1h et 1h30.
Elle est diffusée depuis mars 2008 sur HBO.
Ca parle de quoi & c'est avec qui ?
Basée sur la biographie écrite par David McCullough, John Adams est une mini-série de HBO (2008) composée de 7 épisodes. Elle met en scène Paul Giamatti (L'Illusioniste, Cinderella Man...) dans le rôle titre et Laura Linney (Love Actually, Mystic River, Kinsey, The Truman Show...) dans le rôle d'Abigail Adams. Cette mini-série épique explore l'Histoire américaine à travers un de ses plus célèbres pères fondateurs : John Adams (30 octobre 1735 - 4 juillet 1826). Cet homme fut le 1er vice-président des États-Unis (1789-1797), puis le 2e président des États-Unis d'Amérique (1797-1801). Il joua un rôle important dans la Révolution américaine.
Avec aussi : Stephen Dillane (Thomas Jefferson), Danny Huston (Samuel Adams), David Morse (George Washington), Sarah Polley (Nabby Adams/Abigail Adams Smith), Tom Wilkinson (Benjamin Franklin), Rufus Sewell (Alexander Hamilton)... La mini-série a pour producteurs exécutifs Tom Hanks et Gary Goetzman, pour scénariste Kirk Ellis et pour réalisateur Tom Hooper.
(source : www.serieslive.com)
Avis
Hier soir, j'étais partie pour simplement regarder le premier épisode, un peu curieuse, mais me demandant aussi si je n'allais pas tomber sur une fiction vraiment trop "américaine" et "documentaire" qui risquerait d'être un peu indigeste. Trois heures plus tard, j'avais enchaîné les trois premiers épisodes à ce jour diffusées, incapable de m'arrêter. :honte:
Finalement, je me suis laissée prendre par le souffle de l'histoire, en dépit d'une vue quand même très "américaine", d'une vision de la cour de France qui restera dans les mémoires (cf épisode 3). C'est très figé, en un sens théâtral -amateurs d'action passaient votre chemin. A ce sujet, l'épisode 2 qui se concentre sur les débats entre délégués des colonies sur le fait de prononcer l'indépendance ou non, offre un quasi huis clos pendant une bonne moitié d'épisode, qui est très significative. Il faut aimer les scènes fixes et les discussions-débats formelles pour ne pas s'ennuyer. Personnellement, après quelques minutes pour rentrer dans l'histoire lors du premier épisode, je n'ai pas vu le temps passer.
C'est donc une fiction historique qui s'apparente à une véritable fresque qui va couvrir de nombreux évènements : l'épisode 1 traite du "massacre de boston" (1770), et nous sommes sensés allés jusqu'à la mort d'Adams en 1826. Les années défilent donc assez vite, il n'est pas inutile d'avoir une chronologie succincte à portée de cliques histoire d'identifier certaines références. On a l'impression par moment que dans cet effort de synthèse, les scénaristes en perdent un peu aussi leur plume, s'efforçant finalement de dire un maximum de choses, en un minimum de temps et de dialogues. L'exercice n'est pas toujours aisé et donne un peu l'impression parfois de sauter des étapes ou de semi-avances rapides, mais cela n'altère cependant pas la cohérence et la force du récit.
Je suis sans doute un assez bon public, et le sujet de départ aiguisait ma curiosité, mais il faut quand même bien précisé que c'est avant tout la vie de John Adams qui est retranscrite. Par exemple, le troisième épisode, c'est en Europe, hors de son élément, qu'il se déroule, tranchant donc avec le second épisode où nous avions finalement principalement les founding fathers. L'intérêt de se concentrer sur un personnage plus qu'un évènement, c'est que cela offre une approche plus spécifique sur l'évènement en question, mais aussi cela permet d'avoir une vue plus large. L'évènement est une toile de fond, mais n'est pas le sujet principal (on évite donc aussi peut-être le risque de tomber dans du trop académique). Et puis j'avoue que la révolution américaine, à la base, c'est un sujet qui m'intéresse. ^_^
Sur la forme, la mini-série bénéficie d'un bon budget et se situe logiquement dans la lignée des productions "à grand budget" HBO. Une esthétique soignée, des décors convaincants, le réalisateur ne fait pas les choses à moitié.
A noter aussi un petit générique avec une musique entraînante très sympathique qui vous reste dans la tête et vous immerge bien finalement dans l'ambiance.
Le casting est assez impressionnant. J'ai lu une review incendiaire du NYTimes sur l'inteprétation de Paul Giamatti, mais, même si je connais pas spécifiquement la personnalité de John Adams, je ne pense pas que les critiques se justifient pleinement. Paul Giamatti est vraiment efficace dans certaines scènes où il faut se montrer convaincant, et incarne bien un personnage conflictuel. Ensuite, peut-être y-a-t-il effectivement certaines "limites" à son jeu, mais ça ne m'a pas marqué. A noter aussi pour les sériephiles, un David Morse d'une stoïcité à toute épreuve (souvenez-vous du policier en colère de House MD) avec un George Washington qui apparait comme surnageant autour de la mêlée, vision un peu étrange (ça donne une impression quelque peu "mythique").
Cependant, l'acteur qui tire le mieux son épingle du jeu est sans conteste Stephen Dillane, que je ne connaissais pas vraiment (au vu de sa filmographie, j'ai déjà dû le croiser dans divers films, mais je n'en ai pas de souvenirs) incarnant un Jefferson complexe qui impose une telle présence qu'il vole toutes les scènes dans lesquelles il apparaît (même si très peu loquace).
Bilan : Une fresque historique assez intéressante, très académique et théâtrale, mais aussi très solide, tant sur le fond (dialogues) que sur la forme.
Une production intéressante qui nous plonge dans ces années de naissance des Etats-Unis, à réserver aux amateurs d'histoire, de belles productions de HBO, et que beaucoup de discussions, de tractations n'effraient pas.
La bande-annonce : https://www.youtube.com/watch?v=RSnNPhb9rJM
Carrément "peur" ? Tu n'exagères pas un peu, là ?
C'est une mini-série qui comportera en tout sept épisodes, d'une durée entre 1h et 1h30.
Elle est diffusée depuis mars 2008 sur HBO.
Ca parle de quoi & c'est avec qui ?
Basée sur la biographie écrite par David McCullough, John Adams est une mini-série de HBO (2008) composée de 7 épisodes. Elle met en scène Paul Giamatti (L'Illusioniste, Cinderella Man...) dans le rôle titre et Laura Linney (Love Actually, Mystic River, Kinsey, The Truman Show...) dans le rôle d'Abigail Adams. Cette mini-série épique explore l'Histoire américaine à travers un de ses plus célèbres pères fondateurs : John Adams (30 octobre 1735 - 4 juillet 1826). Cet homme fut le 1er vice-président des États-Unis (1789-1797), puis le 2e président des États-Unis d'Amérique (1797-1801). Il joua un rôle important dans la Révolution américaine.
Avec aussi : Stephen Dillane (Thomas Jefferson), Danny Huston (Samuel Adams), David Morse (George Washington), Sarah Polley (Nabby Adams/Abigail Adams Smith), Tom Wilkinson (Benjamin Franklin), Rufus Sewell (Alexander Hamilton)... La mini-série a pour producteurs exécutifs Tom Hanks et Gary Goetzman, pour scénariste Kirk Ellis et pour réalisateur Tom Hooper.
(source : www.serieslive.com)
Avis
Hier soir, j'étais partie pour simplement regarder le premier épisode, un peu curieuse, mais me demandant aussi si je n'allais pas tomber sur une fiction vraiment trop "américaine" et "documentaire" qui risquerait d'être un peu indigeste. Trois heures plus tard, j'avais enchaîné les trois premiers épisodes à ce jour diffusées, incapable de m'arrêter. :honte:
Finalement, je me suis laissée prendre par le souffle de l'histoire, en dépit d'une vue quand même très "américaine", d'une vision de la cour de France qui restera dans les mémoires (cf épisode 3). C'est très figé, en un sens théâtral -amateurs d'action passaient votre chemin. A ce sujet, l'épisode 2 qui se concentre sur les débats entre délégués des colonies sur le fait de prononcer l'indépendance ou non, offre un quasi huis clos pendant une bonne moitié d'épisode, qui est très significative. Il faut aimer les scènes fixes et les discussions-débats formelles pour ne pas s'ennuyer. Personnellement, après quelques minutes pour rentrer dans l'histoire lors du premier épisode, je n'ai pas vu le temps passer.
C'est donc une fiction historique qui s'apparente à une véritable fresque qui va couvrir de nombreux évènements : l'épisode 1 traite du "massacre de boston" (1770), et nous sommes sensés allés jusqu'à la mort d'Adams en 1826. Les années défilent donc assez vite, il n'est pas inutile d'avoir une chronologie succincte à portée de cliques histoire d'identifier certaines références. On a l'impression par moment que dans cet effort de synthèse, les scénaristes en perdent un peu aussi leur plume, s'efforçant finalement de dire un maximum de choses, en un minimum de temps et de dialogues. L'exercice n'est pas toujours aisé et donne un peu l'impression parfois de sauter des étapes ou de semi-avances rapides, mais cela n'altère cependant pas la cohérence et la force du récit.
Je suis sans doute un assez bon public, et le sujet de départ aiguisait ma curiosité, mais il faut quand même bien précisé que c'est avant tout la vie de John Adams qui est retranscrite. Par exemple, le troisième épisode, c'est en Europe, hors de son élément, qu'il se déroule, tranchant donc avec le second épisode où nous avions finalement principalement les founding fathers. L'intérêt de se concentrer sur un personnage plus qu'un évènement, c'est que cela offre une approche plus spécifique sur l'évènement en question, mais aussi cela permet d'avoir une vue plus large. L'évènement est une toile de fond, mais n'est pas le sujet principal (on évite donc aussi peut-être le risque de tomber dans du trop académique). Et puis j'avoue que la révolution américaine, à la base, c'est un sujet qui m'intéresse. ^_^
Sur la forme, la mini-série bénéficie d'un bon budget et se situe logiquement dans la lignée des productions "à grand budget" HBO. Une esthétique soignée, des décors convaincants, le réalisateur ne fait pas les choses à moitié.
A noter aussi un petit générique avec une musique entraînante très sympathique qui vous reste dans la tête et vous immerge bien finalement dans l'ambiance.
Le casting est assez impressionnant. J'ai lu une review incendiaire du NYTimes sur l'inteprétation de Paul Giamatti, mais, même si je connais pas spécifiquement la personnalité de John Adams, je ne pense pas que les critiques se justifient pleinement. Paul Giamatti est vraiment efficace dans certaines scènes où il faut se montrer convaincant, et incarne bien un personnage conflictuel. Ensuite, peut-être y-a-t-il effectivement certaines "limites" à son jeu, mais ça ne m'a pas marqué. A noter aussi pour les sériephiles, un David Morse d'une stoïcité à toute épreuve (souvenez-vous du policier en colère de House MD) avec un George Washington qui apparait comme surnageant autour de la mêlée, vision un peu étrange (ça donne une impression quelque peu "mythique").
Cependant, l'acteur qui tire le mieux son épingle du jeu est sans conteste Stephen Dillane, que je ne connaissais pas vraiment (au vu de sa filmographie, j'ai déjà dû le croiser dans divers films, mais je n'en ai pas de souvenirs) incarnant un Jefferson complexe qui impose une telle présence qu'il vole toutes les scènes dans lesquelles il apparaît (même si très peu loquace).
Bilan : Une fresque historique assez intéressante, très académique et théâtrale, mais aussi très solide, tant sur le fond (dialogues) que sur la forme.
Une production intéressante qui nous plonge dans ces années de naissance des Etats-Unis, à réserver aux amateurs d'histoire, de belles productions de HBO, et que beaucoup de discussions, de tractations n'effraient pas.
La bande-annonce : https://www.youtube.com/watch?v=RSnNPhb9rJM
Relativement d'accord avec toi, même si je ne sais pas si le problème vient uniquement de Parker Posey qui contaminerait le tout. La mayonnaise ne prend pas et finalement on reste sur sa faim. C'est triste car c'était une série dont on n'attendait beaucoup, tant pour Amy Sherman-Palladino que pour Lauren Ambrose en fait.., même les mauvaises reviews estivales avaient refroidit notre ardeur...Maxx a écrit:
Jezebel James, la série avait du potentiel, le duo entre les 2 soeurs aurait pu donner quelques choses d'interessant, malheureusement parker posey est insupportable, elle en fait des tonnes alors que son personnage n'en a pas besoin et puis elle n'est pas capable d'assumer le débit que reclame les dialogues, donc c'est pas toujours compréhensible, de plus comme elle en fait trop, lauren ambrose parait effacer à coté. Donc le duo ne marche pas, et la série non plus, elle est annulée.
Welcome to the captain, la série aussi est annulée, de toute façon c'était vraiment nul et raquel welch faisait peur.
Carrément "peur" ? Tu n'exagères pas un peu, là ?
Dernière édition par Heather le Mer 26 Mar - 15:28, édité 2 fois
Heather- Rang: Administrateur
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Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
Tu as piqué ma curiosité avec John Adams Heather ! Je note ça dans un coin, j'y jetterais un coup d'oeil après mes écrits.
Céline- Directeur Adjoint
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Date d'inscription : 07/07/2005
Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
non elle joue une allumeuse et la première fois qu'on la voitHeather a écrit:Welcome to the captain, la série aussi est annulée, de toute façon c'était vraiment nul et raquel welch faisait peur.
Carrément "peur" ? Tu n'exagères pas un peu, là ?
sinon colour of magic, c'est bizarre
Maxx- Nouvelle recrue
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Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
J'ai trouvé que c'était mieux que Hogwart pourtant. Plus rythmé, plus équilibré.sinon colour of magic, c'est bizarre
Qu'est-ce que tu as trouvé "bizarre" ? (Non parce que les livres de Terry Pratchett en eux même sont bizarres à la base, c'est ce qui fait tout leur charme et leur intérêt ).
Sinon, petit dépaysement :
The No. 1 Ladies' Detective Agency
Comme la BBC et HBO ont commandé treize épisodes, on peut considérer que ce téléfilm d'1h30 comme un pilote.
Ca parle de quoi ?
C'est une adaptation d'une série de livres "The No. 1 Ladies' Detective Agency" (Les enquêtes de Mma Ramotswe) qui racontent les aventures de Precious Ramotswe, propriétaire de l'unique agence de détective détenue par une femme au Botswana. Aidée par sa très efficace secrétaire Mma Makutsi, Mma Ramotswe enquête et aide des personnes à résoudre des problèmes dans leurs vies. Elle va aussi commencer une amitié particulière avec le propriétaire d'un garage local.
En prime quelques captures, pour avoir une idée de l'ambiance :
Avis après le visionnage du pilote
Une série qui nous plonge en plein coeur du Botswana (où elle a d'ailleurs été tournée), loin de notre civilisation occidentale, voilà déjà une originalité plaisante qui pique la curiosité. Une grande part de l'attractivité de ce pilote joue d'ailleurs sur ce dépaysement. Outre les spécificités culturelles, ce qui frappe ce sont d'abord les magnifiques paysages africains d'une savane à perte de vue. L'épisode commence d'ailleurs dans ces petits villages où le monde moderne est réduit à des incursions non encore généralisées.
Le père de Precious, l'héroïne de l'histoire (j'adore leurs prénoms d'ailleurs "Precious", "Happy", ça donne l'occasion de dialogues assez drôles d'ailleurs ), meurt, lui laissant un sheptel de 180 vaches. Une petite fortune au Botswana, que sa fille vend, entendant gagner la grande ville pour monter sa propre agence de détective, sans aucune expérience en la matière si ce n'est un don de déduction un peu désuet qui nous place un peu dans une ambiance à la Agatha Christie et une volonté de bien faire manifeste. La première agence de détective montée par une femme n'est pas accueillie avec un grand enthousiasme de la part des habitants de la ville, Precious restant pendant bien longtemps très seule dans sa maison...
Ce pilote se décline sous plusieurs aspects.
Son point fort est la chaleur humaine qui se dégage de toute cette galerie de personnages, stéréotypes pour lesquels on se prend facilement d'affection : du coiffeur efféminé à la secrétaire ultra-perfectionniste et rigoureuse, en passant par le garagiste charmé. L'épisode prend délibérément le parti de développer cette authenticité naturelle avec une candeur vaguement naïve, qui accentue la sensation de dépaysement du téléspectateur qui a vraiment l'impression de s'immerger dans une autre culture, un autre train de vie -qui n'est rattrapé que incidemment par la "réalité", et ce ne sont pas les quelques "bad guy" croisés qui viennent troubler cette charmante utopie.
Le personnage de Precious en lui-même incarne parfaitement cet état d'esprit : traditionnelle femme des villages du Botswana, non "contaminée" par les standards citadins. Precious a déjà une vie derrière elle : un mari qui la battait, un enfant perdu en raison de ce drame. Une blessure de la vie qui revient périodiquement dans cet épisode, sans entamer son envie d'aller de l'avant, mais en conférant justement au personnage un certain équilibre, qui donne une dimension bien plus forte à ses actions et sa vision de la vie.
Les enquêtes de cet épisode se voient réserver le même traitement un peu naïve, avec une ambiance qui ronronne de manière langoureuse sous le chaud soleil... Il faut cependant souligner que le caractère introductif de l'épisode empêche de savoir si l'on aura effectivement une multiplicité d'enquêtes pour la suite des épisodes, ou une seule grande intrigue par épisode (voire avec fil rouge). S'il est trop tôt pour juger cet aspect, en revanche, on peut juger du ton de ces enquêtes : des escrocs, des trafics de doigts (pour de la magie noire), le tout à des années lumières des ficelles scénaristiques modernes du genre policier... A noter parmi les bad guys de l'épisode, des têtes connues des sériephiles comme un ex de Spooks ou l'acteur qui jouait Stringer Bell dans The Wire.
Bilan : La force de l'épisode est incontestablement le dépaysement qu'il produit chez le téléspectateur, des beaux paysages africains jusqu'à la description de cette vie et de ces moeurs, placées dans un mi-chemin improbable, entre tradition et société moderne, étrange équilibre qui confère à l'épisode un ton naïf, tout autant qu'une chaleur humaine appréciable.
L'humour n'est pas absent non plus (les deux machines à écrire -pour pouvoir taper toutes les lettres, les deux sont nécessaires :arf: données à la secrétaire formée pour travailler sur ordinateur).
Si la série continue d'exploiter son cadre original, en dépit de cette naïveté d'ensemble qui fera sans sourire certains cyniques, cela peut donner un résultat intéressant. ^_^
Heather- Rang: Administrateur
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Date d'inscription : 08/09/2004
Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
oui le problème vient peut-être du fait que je n'ai jamaislu du pratchettHeather a écrit:J'ai trouvé que c'était mieux que Hogwart pourtant. Plus rythmé, plus équilibré.sinon colour of magic, c'est bizarre
Qu'est-ce que tu as trouvé "bizarre" ? (Non parce que les livres de Terry Pratchett en eux même sont bizarres à la base, c'est ce qui fait tout leur charme et leur intérêt ).
Sinon pas tester Detective Agency, j'ai du mal à caser des épisodes de plus d'1h dans mon planning, par exemple j'ai mis 2 mois à finir la saison 1 de the wire (et ceux alors que j'aimais bien)
Maxx- Nouvelle recrue
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