Une nouvelle affectation -complète-

voilà le début de ma nouvelle fic, dites moi si vous voulez une suite et je continuerais.

Chapitre 1 :

« Jack ? On est prêt. Le bureau a mis plusieurs agents à notre disposition. Ils t’attendent tous.
-Merci Vivian, j’arrive. »
Jack Malone se leva de son siège et quitta son bureau. Il suivit sa collègue jusqu’à l’open space et fit face à une quinzaine d’agents dont la majeure partie ne lui était pas inconnue.
« Bien écoutez-moi. Nous n’avons pas beaucoup de temps. Nous cherchons une petite fille de sept ans qui a disparu depuis vingt heures. Nous savons qu’elle doit être quelque part dans cette forêt, dit-il en pointant du doigt une carte géographique posée sur une table à coté de lui. Elle cherche le chalet de son enfance où son frère a eu un accident. Mais le chalet a été détruit depuis des années. D’ici trois heures la nuit va tomber et elle s’annonce particulièrement froide. Il est donc primordial que nous la retrouvions rapidement. En avant ! »

Les agents s’étaient dispersés et parcouraient la forêt en appelant celle qu’ils cherchaient tous par son prénom. Les arbres étaient tellement nombreux et denses que la neige qui tombait depuis des heures parvenait à peine à toucher le sol. Mais un vent glacial fouettait sans arrêt le visage des agents, leur rappelant sans cesse l’urgence de la situation. Et il n’arrêtait pas de s’intensifier.
L’agent Taylor avait déjà parcouru une longue distance. Il s’arrêta net et écouta attentivement les environs. Il lui semblait bien avoir entendu quelque chose d’étrange. Il essaya de faire abstraction du bruit du vent entre les arbres et des voix très lointaines de ces collègues. Il cessa presque de respirer et parvînt à distinguer un très faible gémissement derrière des buissons. Il s’approcha lentement et aperçut la petite fille toute tremblante et recroquevillée sur elle-même.
« Dana ? Je m’appelle Danny Taylor. Je suis du FBI. Nous t’avons cherchée partout. »
Le jeune agent, peu habitué à ce genre de situation enleva son propre manteau et son écharpe et enveloppa la petite avec qui se laissa faire, non pas par confiance mais par manque de force. Elle semblait épuisée et frigorifiée. Il fallait qu’il la réchauffe et qu’il l’emmène d’urgence jusqu’à l’ambulance qui attendait à l’entrée de la forêt. Il sortit sa radio de sa poche et informa ses collègues de sa découverte. Puis, il prit Dana dans ses bras et se mit en route.
« Ca va aller, lui dit-il tu seras bientôt rentré chez toi. »
Il marchait le plus vite possible mais le froid ralentissait sa progression surtout depuis qu’il n’avait plus son manteau.
« J… J’ai… fr… froid, gémit la petite.
-Je sais, moi aussi. Mais tu seras bientôt au chaud à coté de tes parents. »

Tous les agents avaient regagné l’entrée de la forêt après l’appel radio de l’agent Taylor. Vivian parlait aux parents de Dana et leur expliquait la situation.
« Pourquoi est-ce que c’est si long ? Ca fait déjà un quart d’heure que votre collègue l’a trouvée et il n’est toujours pas revenu.
-L’agent qui l’a trouvé devait être assez loin et avec ce temps il doit être ralenti. Laissez lui le temps de revenir. L’agent Malone est parti à sa rencontre. Ne vous en faites pas, ils vont vous la ramener ! »

Il avait de plus en plus de mal à garder son allure. Le froid engourdissait tous ses membres et il ne pouvait plus empêcher ses bras de trembler. Mais il continuait sa route en s’efforçant de ne pas trop ralentir. Soudain il distingua une silhouette qui venait à sa rencontre.
« Agent Taylor ? Je suis l’agent Malone. Comment va-t-elle ? »
Danny se concentra. Il ne voulait pas montrer qu’il n’était pas loin d’être aussi frigorifié que Dana.
« Elle est en hypothermie mais je pense que ça va aller.
-Bien, on n’est plus très loin, maintenant. Vous arriverez à la tenir jusqu’à l’ambulance ?
-Oui monsieur.
-D’accord, alors suivez-moi ! »

Danny posa doucement Dana toujours emmitouflée dans son manteau sur le brancard puis s’écarta en se frictionnant les mains Heureusement pour lui, il avait gardé ses gants. Il s’appuya contre sa voiture, épuisé. Il regarda les médecins réchauffer Dana et la mettre dans l’ambulance.
Les autres agents parlaient entre eux, mais comme à son habitude, il préféra rester à l’écart. De toute façon, il était trop fatigué pour se priver de l’appui de sa voiture. Dés qu’on lui en donnerait la permission, il irait au bureau se boire un café brûlant avant de se mettre à son rapport malgré l’heure tardive.
« Agent Taylor ? »
L’intéressé tourna la tête et distingua l’agent Malone près de lui. Il ne l’avait même pas vu s’approcher !
« Monsieur ?
-Vous allez bien ?
-Je vous demande pardon ?
-Je vous demande si vous allez bien. Vous avez l’air gelé, et vous tremblez.
-Ne vous en faites pas pour moi, je vais bien. Comment va la petite ?
-Ca devrait aller pour elle. Vous l’avez trouvé à temps. Vous ne devriez pas rester dehors dans votre état et avec la température qu’il fait.
-Je dois attendre la permission de mon supérieur, monsieur.
-Rentrez chez vous. Je lui dirai que je vous ai donné l’ordre d’aller vous reposer. Qui est-ce ?
-L’agent Howard»
Danny regarda l’agent Malone étonné. Il le connaissait de réputation, comme tout le monde au FBI. Son unité était très réputée et tous savaient que l’agent Malone était un très bon patron qui prenait soin de ses hommes contrairement à d’autres.
« Qu’est-ce que vous attendez ? Vous n’allez pas désobéir à un ordre ?
-Oui, monsieur. »
Danny monta dans sa voiture et fut forcé de reconnaître qu’il était bien mieux à l’intérieur.

Ma scrattou, pas la peine de te dire que je veux une belle suite !

c'est clair elle est trop bien...je veux une suite!

Ah bah voui, une suite... et vite! J'ai froid!

Scrattounette a écrit:.
-Rentrez chez vous. Je lui dirai que je vous ai donné l’ordre d’aller vous reposer. Qui est-ce ?
-L’agent Howard»

J'ai apporté une petite correction... parce qu'en relisant je me suis aperçue d'une petite erreur... enfin, un petit oubli qui a dû vous paraitre bizarre!
Merci pour vos commentaires, la suite arrive bientôt!

Oui, j'ai relu deux ou trois fois, et il me semblait bien qu'il manquait un truc !

Chapitre 2 :

Le lendemain, Danny eut à peine le temps d’arriver à son bureau que son patron l’appela.
« Taylor, dans mon bureau ! »
Il s’exécuta aussitôt sans pouvoir réprimer une quinte de toux. Il s’assit sur un siège que lui désignait son patron et attendit que celui-ci commence :
« J’aimerais bien savoir où vous étiez passé hier soir après avoir retrouvé la petite Dana ! Vos collègues vous ont vu partir alors que je ne vous en avais pas encore donné la permission.
-L’affaire était finie… Et l’agent Malone m’a dit que je pouvais rentrer chez moi.
-Et qui est votre patron ? Lui ou moi ?
-Il m’en avait donné l’ordre, monsieur.
-Donc, vous avez désobéi au mien !... Bon, allez me faire votre rapport, je vais régler ça !
-Bien monsieur. »

L’odeur du café qu’il se servait lui montait jusqu’au nez et après la soirée qu’il avait passé, il en avait bien besoin de ce café.
« Jack ?
-Ethan ! Qu’est-ce que tu fais ici ?
-Je voudrais te parler.
-Bien sûr. Tu veux un café ?
-Non, merci.
-Bien, allons dans mon bureau alors. »
Les deux hommes traversèrent silencieusement le couloir et entrèrent dans le bureau.
« Asseyez-toi ! Alors de quoi voulais-tu me parler ?
-C’est à propos d’hier soir.
-D’hier soir ?
-Oui. Tu te souviens de l’agent Taylor ?
-Oui, c’est lui qui a retrouvé la petite.
-Il m’a dit que tu lui avais permis de rentrer chez lui.
-C’est exact. Où est le problème ?
-Le problème, c’est que j’avais expressément demandé à mes hommes d’attendre que je leur dise moi-même de partir pour le faire.
-Ethan, je suis désolé si cela t’a fait du tort, mais l’agent Taylor était au bord de l’hypothermie. J’ai même pensé une seconde l’envoyer à l’hôpital !
-Tu n’es pas son supérieur direct. Ce n’était pas à toi de prendre cette décision !
-Si tu me disais quel est le vrai problème, Ethan ?
-Je ne vois pas de quoi tu parles ! Tu as ton équipe, j’ai la mienne, restons en là ! Ne mêle pas mes hommes à cette histoire.
-Tu aurais préféré que je le laisse dehors par cette température, alors qu’il n’avait pas de manteau ! Allons Ethan ! Je ne pensais pas à te faire du tort, mais seulement à rendre service à ce homme qui était en train de geler sur place, je suis ûr qu’en voyant sa tête tu aurais agis comme moi. »
Ethan se releva et sortit du bureau sans savoir quoi répondre. Il était trop furieux contre Jack. Celui-ci haussa les épaules et sourit à Vivian au moment où sa collègue passait la tête par l’entrebâillement de la porte.
« Je viens de croiser Ethan dans le couloir. Il avait l’air plutôt furieux.
-Toujours cette même rancœur…
-Je vois… Les parents de Dana sont là. Ils voudraient te parler.
-Fais-les entrer ! »
Vivian ouvrit en grand la porte du bureau et invita le couple qui se tenait jusqu’alors à l’autre bout du couloir à entrer.
« Agent Malone.
-Bonjour. Qu’est-ce que je peux faire pour vous ?
-Nous voulions juste vous remercier pour tout ce que vous avez fait pour nous.
-Vous savez, c’est mon travail.
-Et aussi vous ramener ceci. »
L’homme tendit à Jack un sac en plastique dans lequel était soigneusement plié un grand manteau sombre.
« Je crois que ça appartient à celui qui a trouvé Dana.
-Je vous remercie, je le lui rendrai. »

géniale cette fic ! donne moi une suite ma Scrattou !!!!

Chapitre 3 :

La soirée approchait beaucoup trop lentement et Danny l’attendait avec impatience. Son patron lui avait reproché toute la journée son comportement de la veille au soir, et il y avait aussi cette toux qui s’accentuait ! Il commençait même à avoir mal à la tête ! Il avait dû attraper quelque chose, il aurait pu s’y attendre après cette escapade dans la forêt. Malgré tout, il se consolait en se disant que pour une fois il avait été utile ! Il avait aidé cette petite fille à retrouver ses parents.
Son téléphone portable se mit à sonner, ce qui le fit sursauter.
« Taylor… heu, non… oui monsieur… j’arrive. »
Il raccrocha, étonné et se leva de son siège. L’agent Malone lui avait demandé de venir le voir. Qu’allait-il encore lui tomber dessus ?

Danny était déjà venu à cet étage la veille mais il ne savait pas où se trouvait exactement le bureau de l’agent Malone.
« Vous cherchez quelque chose ? »
Il se retourna et reconnut l’agent Johnson.
« Oui, l’agent Malone m’a demandé de passer le voir…
-Vous cherchez son bureau ? Suivez-moi ! »Dit-elle en souriant.
Danny se raclât la gorge pendant que Vivian l’emmenait jusqu’au bureau de son patron.
« Je vous remercie.
-De rien. »
Le jeune agent aperçut derrière les portes vitrées Jack Malone plongé en pleine lecture. Il se raclât une nouvelle fois la gorge qui le brûlait et frappa à la porte. A l’intérieur, Jack lui fit signe d’entrer.
« Asseyez-vous ! Les parents de Dana sont passé me voir ce matin pour me dire que leur fille allait bien. J’ai pensé que vous aimeriez être au courant.
-C’est une bonne nouvelle.
-Ils tenaient aussi à nous remercier et vous rendre ceci… »
Jack sortit de derrière son bureau le même sac que les parents de Dana lui avaient donné le matin même. Danny le prit et sourit en réalisant son contenu.
« En outre, j’aimerais que vous sachiez une chose. Je sais que votre patron a dû vous faire vivre un sale quart d’heure ce matin… »
Un sale quart d’heure ? Toute la journée avait été un enfer ! Danny changea de position sur sa chaise, se sentant courbaturé.
« … parce que je vous ai permis de rentrer chez vous hier soir ; mais il en a moins après vous qu’après moi… »
De quoi parlait-il ? Danny prit une profonde inspiration en se demandant pourquoi il faisait brusquement si chaud dans ce bureau.
« … nous convoitions le même poste il y a quelques années et sa candidature a été rejetée en faveur de la mienne… »
Quel rapport avec moi ? Se demanda t-il. La pièce commençait à tanguer autour de lui. Il se frotta les yeux en espérant faire disparaître ce vertige.
« … donc, tous les prétextes sont bons à ses yeux pour me montrer sa rancune… Agent Taylor ? Vous vous sentez bien ?
-Hum... oui, oui, excusez-moi, vous disiez ?
-Vous n’avez pas l’air dans votre assiette.
-Ce n’est rien, juste un peu de fatigue. »
Il cherchait aussi bien à convaincre Jack que lui-même. Mais il avait de plus en plus chaud. Il allait finir par étouffer s’il ne prenait un bol d‘air frais.
« Vous devriez aller demander à votre patron qu’il vous laisse rentrer chez vous, parce que si vous voulez mon avis, vous en avez vraiment besoin.
-Je vous remercie, mais ça va aller. Dans une heure je finirai mon service. Je peux attendre jusque là. »
Il passa sa main sur son front moite en essayant de paraître le plus calme possible, mais il était épuisé et incapable de se concentrer.
« Comme vous voulez. Alors je vais vous laisser retourner à votre bureau avant que votre patron ne s’aperçoive de votre absence.
-Bien monsieur. »
Danny se leva péniblement de son siège et se dirigea vers la sortie. Jack referma le dossier sur son bureau : Affaire classée. Il soupira en avalant une énième tasse de café.

Veut une suite moi ma Scrattou ! c'est trop bien écris !!!

La classe !! pauvre Danny il va être malade !!!

Chapitre 4 :

Il retourna tant bien que mal à son bureau, et constata avec soulagement que son patron ne s’était pas aperçut de son absence. La majorité de ses collègues était déjà partie. Il se laissa tomber sur son siège en essuyant son front moite et se remit au travail sans toutefois y mettre beaucoup d’enthousiasme. Il n’était plus intéressé par ces enquêtes qu’il menait depuis son arrivée au FBI… Il avait vécu beaucoup trop de choses terribles durant son enfance et son adolescence pour en avoir souffert toute sa vie durant, mais pas encore assez pour le préparer à tout ce qu’il avait vu en intégrant le service des crimes violents du FBI… Voir toutes ces atrocités et tout ce sang répandu par des détraqués n’était pas ce à quoi il avait aspiré en entrant au FBI… Il le savait depuis longtemps, mais son aventure de la veille lui mettait cette évidence sous les yeux !
Après une petite heure à son bureau, Danny décida enfin de quitter le bâtiment et de rentrer chez lui. Il n’arrivait même plus à se concentrer sur le dossier qu’il étudiait…
Il prit son manteau d’un geste fatigué et monta dans l’ascenseur. Durant la descente jusqu’au parking, il se frotta le visage en baillant et en toussant… Sa gorge le brûlait de plus en plus et les premiers signes annonciateurs de fièvre apparaissaient petit à petit. Les portes métalliques s’ouvrirent et le jeune agent se dirigea vers sa voiture. A mi chemin il croisa l’agent Johnson qui le regardait avancer.
« J’espère que ce n’est pas Jack Malone qui vous a mis dans cet état », dit-elle en souriant.
Danny s’arrêta et se surpris à se demander si c’était bien à lui qu’elle parlait.
« Non, non, l’agent Malone n’y est pour rien, j’ai du attraper quelque chose hier soir dans les bois.
-Si vous voulez mon avis, vous êtes en train de préparer une bonne grippe carabinée… Et puisque j’ai l’occasion de vous le dire, vous avez fait de l’excellent travail hier soir.
-Je vous remercie.
-J’ai entendu dire que vous travaillez avec Ethan Howard.
-C’est mon patron.
-Alors vous êtes au service des crimes violents ?
-Oui, c’est exact », répondit-il intrigué.
Cette femme lui paraissait réellement sympathique. Décidemment, le service des personnes disparues était vraiment un service à part… Il ne ressemblait pas aux autre. Même les membres qui le composaient avaient quelque chose de plus que les autres agents. Ils semblaient plus… humains.
« J’y ai travaillé un moment », reprit-elle.
Son visage avait totalement changé d’expression, comme si de mauvais souvenirs étaient remontés à la surface.
« Mais je n’y suis pas restée longtemps…
-Je ne compte pas non plus m’y éterniser. Je ne suis pas rentré au FBI pour faire ce travail.
-Et pourquoi êtes-vous rentré au FBI ? »
Danny ne répondit pas, étonné par cette question. Il ne s’y était pas attendu. Devant l’air gêné du jeune agent, Vivian Johnson, rompit le silence.
« Je suis désolée, je ne voulais pas vous embarrasser, cette question est assez personnelle.
-Non, non, il n’y a pas de mal… C’est une longue histoire qui m’a poussé à venir travailler ici. Je savais que je verrai des atrocités, mais je ne m’attendais pas ce que mon quotidien soit de voir tous les jours des pères qui assassinent leur famille entière, des malades mentaux qui tuent des personnes pour pouvoir jouer avec leur sang ensuite et peindre avec sur des murs ou des pervers qui enlèvent, assassinent et enterrent des dizaines d’enfants…
-Je sais ce que c’est. J’ai vécu ça aussi. Et personne ne peut se préparer à vivre ça.
-C’est une juste cause d’enquêter sur ces crimes, pour rendre justices aux victimes…
-Mais… l’encouragea t-elle pour qu’il continue à sortir tout ce qu’il avait sur le cœur.
-Mais, je pense qu’avant d’aider des morts, il faudrait s’occuper de ceux qui sont encore vivant et qui ont besoin de nous…
-Je suis d’accord avec vous, mais on ne peut pas être partout.
-C’est pour ça que je vais sûrement demander ma mutation interne.
-Pour quel service ?
-Je l’ignore encore… et je suis trop fatigué pour le décider ce soir, dit-il en souriant.
-Rentrez chez vous ! Vous en avez besoin !
-Merci agent Johnson !
-Oh s’il vous plait, appelez-moi Vivian. »
Danny salua une dernière fois l’agent Johnson et reprit sa route vers sa voiture, un peu intrigué par la conversation qu’il venait d’avoir et du lien d’amitié qui venait de s’installer entre les deux agents en quelques minutes, alors qu’après plus d’un an de service aux crimes violents, il n’avait jamais parlé d’autre chose que du travail avec ses collègues.

La suite, la suite!

Ah ma Scrattou....pas besoin de te dire ce que je veux !

Une tite suite ??

Chapitre 5 :

Le lendemain matin, Danny fut incapable de se tenir debout. A peine s’assit-il sur son lit que toute la pièce commença à tanguer autour de lui. Dans un tel état, et même avec toute la bonne volonté du monde, il ne pourrait pas aller travailler. Il éteignit son réveil qui hurlait à coté de lui et se rallongea sur son lit en fermant les yeux. Un marteau piqueur frappait sans discontinuer dans sa tête et il ne pouvait pas déglutir sans laisser échapper une grimace de douleur.
Il détestait se sentir aussi faible et impuissant. Mais il était néanmoins obligé de reconnaître que dans son état, il ne serait d’aucune utilité au bureau.
Une nouvelle fois il se redressa et s’assit au bord de son lit. Il se leva péniblement et entra dans sa salle de bain à la recherche d’un cachet d’aspirine. Il était bon pour passer sa journée dans son lit. Mais avant d’y retourner, il fallait qu’il prévienne son supérieur, chose dont il se serait bien passer dans son état.
Après avoir engloutit son aspirine, il retourna dans la chambre et attrapa son téléphone portable en soupirant.

Vivian arriva de bonne heure au bureau comme à son habitude. Déjà présent, Jack était en train de se servir son premier café de la journée, le premier d’une longue série. Elle posa son manteau et rejoignit son patron.
« Bonjour Jack, commença t-elle en se servant elle aussi un café.
-Bonjour. Tu as passé une bonne nuit ?
-Oui, ça va.
-Van Doran est venue me voir tout à l’heure.
-Une nouvelle enquête ?
-Non, en fait, je crois qu’elle veut que j’engage un nouveau membre dans l’équipe.
-Et tu as jusqu’à quand ?
-Si je n’ai trouvé personne lorsque Tom va partir, le service ne pourra plus aller sur le terrain. »
Vivian soupira en remuant son café.
« Il fallait bien que ça arrive un jour, Jack.
-Je sais.
-Je me demandais bien aussi quand est-ce que tout cela allait changer.
-Qu’est-ce que tu veux dire ?
-Même avec Tom, nous sommes en sous-effectif. Trois personnes pour ce service ! Tu sais aussi bien que moi que ce n’est pas assez.
-Qu’est-ce que tu veux que j’y fasse ? Tu as vu ceux qui postulent pour le service ? Je ne leur fais pas confiance. Je préfère travailler en sous-effectif plutôt qu’avec des collègues auxquels je ne fais pas confiance sur le terrain. »
Sa collègue ne répondit pas, perdue dans ses pensées.
« A quoi tu penses ? Toi, tu as une idée derrière la tête !
-Et bien, peut être… Tu te souviens de l’agent Taylor.
-Oui…
-Je l’ai croisé hier soir dans le parking en partant. Nous avons discuté quelques minutes.
-Tu savais qu’il travaillait aux crimes violents ?
-Oui, Ethan est son supérieur, c’est pour ça qu’il est venu me voir. Mais…
-Attend ! Je connais les crimes violents, j’y ai travaillé avant de venir ici, alors je sais de quoi je parle. Ce jeune n’est pas fait pour ça.
-Et qu’est-ce qui te fait croire que même si je veux de l’agent Taylor dans mon équipe, Ethan me le laissera ?
-Ce n’est pas à lui de décider. L’agent Taylor m’a lui-même dit qu’il allait demander une mutation interne.
-Pour quel service ?
-Il ne sait pas encore.
-Très bien j’y réfléchirai. Il faut que je discute avec lui.
-C’est toi le patron », rétorqua t-elle en riant.
Elle laissa Jack à ses pensées et s’installa à son bureau. Elle était persuadée d’avoir bien agi. Le courant était remarquablement et incroyablement bien passé entre elle et le jeune agent la veille. Elle était certaine qu’il aimerait ce travail.

Jack avait beau à peine connaître Danny Taylor, l’idée qu’avait lancé Vivian le séduisait. Il s’installa à son bureau en réfléchissant. Rien ne lui permettait d’affirmer que cet agent allait être intéressé par ce poste ou même qu’il en était à la hauteur. Le plus sûr moyen d’être fixé était de parler avec lui dans un endroit tranquille.

euh ca fait deux minutes que tu as poster... mais y a pas moyen d'avoir la suite ??

HS: j'adore ton avatard... et j'adore quand ces deux la chantent enfin je crois que c'est a ce moment la

Ptit Dem a écrit:euh ca fait deux minutes que tu as poster... mais y a pas moyen d'avoir la suite ??

HS: j'adore ton avatard... et j'adore quand ces deux la chantent enfin je crois que c'est a ce moment la

Merci beaucoup, je commence à écrire la suite, je la posterai dés que j'ai fini.

Pour l'avatar, oui, c'est ce moment là !

Scrattounette a écrit:

Ptit Dem a écrit:euh ca fait deux minutes que tu as poster... mais y a pas moyen d'avoir la suite ??

HS: j'adore ton avatard... et j'adore quand ces deux la chantent enfin je crois que c'est a ce moment la

Merci beaucoup, je commence à écrire la suite, je la posterai dés que j'ai fini.

Pour l'avatar, oui, c'est ce moment là !

oh oui cool !!!vivement que tu l'ai fini !!

Ce passage est devenu ma sonnerie de portable... terrible quand je reçois un sms Le passage d'avant ou ils font "pierre, papier, ciseaux " est pas mal non plus dans le genre marrant

veux une suiteeeeeeeeeeee !!!!

Chapitre 6 :

En fin de journée seulement son mal de tête se calma. Danny avait passé toute sa journée à dormir dans l’espoir de se réveiller en meilleure forme.
La sonnerie de sa porte d’entrée le força à ouvrir un œil, puis l’autre. Il regarda rapidement l’heure et s’aperçut qu’il était déjà en début de soirée. Qui pouvait bien venir le voir maintenant ? Il n’attendait personne ! Peut être un voisin qui avait un problème…
Il enfila un jean et une chemise et alla ouvrir la porte. Quelle ne fut pas sa surprise de voir Jack Malone se tenir devant lui !
« Agent Malone ?
-Bonjour, est-ce que je peux entrer ?
-Oui bien sûr. »
Danny se poussa et laissa l’agent pénétrer dans son appartement. Il referma la porte pendant que Jack observait son environnement. Mise à part quelques livres sur des étagères, le salon paraissait très neutre, ni cadre, ni photo de famille.
« Vous voulez boire quelque chose ?
-Un verre d’eau, merci. »
Danny acquiesça et disparu dans la cuisine quelques secondes. Il en revint rapidement, intrigué par cette visite très inattendue. Il tendit le verre d’eau à Jack et l’invita à s’asseoir.
« Qu’est-ce que je peux faire pour vous ?
-Tout d’abord, je voulais voir si vous alliez un peu mieux. Hier vous aviez l’air très mal en point.
-Ca va. J’ai pris deux jours pour me remettre, dit-il avec un sourire poli, se demandant toujours pourquoi Jack Malone se tenait assis devant lui dans son appartement. Mais vous n’êtes pas venu jusqu’ici pour prendre des nouvelles de ma santé, je me trompe ?
-Non…
-Est-ce que c’est encore à cause de mon patron ?
-Non, je vous rassure. Il ne sais même pas que je suis là. Et il vaut mieux qu’il ne le sache pas.
-Alors que se passe t-il ?
-J’ai entendu dire par ma collègue Vivian Johnson que vous alliez demander votre mutation interne.
-C’est exact, mais je ne sais pas encore pour quel service. Je vais attendre un peu. Deux de mes collègues aux crimes violents sont en arrêt pour quelques temps, je vais attendre leur retour pour demander ma mutation… J’ai encore quelques semaines devant moi.
-Est-ce que je peux vous demander s’il y a un service en particulier dans lequel vous aimeriez être ?
-Pourquoi est-ce que vous me poser toutes ces questions ?
-Seriez-vous intéressé par une place dans mon équipe ? Nous allons vraiment avoir besoin de quelqu’un… Bien sûr si ça ne vous intéresse pas…
-Si si, bien sûr que ça m’intéresse…
-Bien…, dit Jack en se levant et en se dirigeant vers la sortie. Je voulais vous en parler rapidement pour que vous puissiez y réfléchir en toute tranquillité. Revenez me voir dans mon bureau quand vous aurez pris votre décision.
-Attendez ! Je ne vais pas manquer une occasion comme celle là !
-Alors je vais regarder votre dossier sérieusement. Mais venez quand même me voir un de ces jours dans mon bureau… Quand vous aurez totalement récupéré…
-D’accord. »
Jack sourit et sortit de l’appartement. Danny resta interdit quelques secondes, ayant du mal à réaliser qu’il allait peut être travailler au service des personnes disparues et que Jack Malone s’était lui-même déplacé pour lui en parler. Cet homme l’impressionnait, non pas parce qu’il était hiérarchiquement supérieur, mais parce qu’il dégageait quelque chose qui forçait réellement au respect. Même s’il ne décrochait pas ce poste, Danny était heureux d’avoir fait sa connaissance. Pour ce qu’il savait de lui, il ressemblait exactement au père idéal qu’il avait plus d’une fois imaginé dans son enfance.
Mais, il y avait encore une chose qu’il n’arrivait pas à comprendre : pourquoi Jack Malone était-il prêt à lui faire confiance alors qu’ils se connaissaient à peine ? Jusqu’ici, on lui avait toujours fait comprendre qu’il n’avait rien d’exceptionnel et qu’il n’était pas irremplaçable. Si bien qu’il avait fini par s’en convaincre. Alors pourquoi le patron d’une équipe d’élite lui proposait-il de l’intégrer ?

Alors pourquoi le patron d’une équipe d’élite lui proposait-il de l’intégrer ?

Ben parceque t'es le meilleur ! Scrattou, une suite stp !

Chapitre 7 :

Deux semaines plus tard, Van Doran commençait à s’impatienter devant le silence de Jack. Elle avait donc décidé d’aller le voir en personne pour savoir s’il s’était enfin décidé à engager à un nouvel agent dans son équipe. Elle allait entrer dans le bureau de Jack quand elle vit que celui-ci était en grande conversation avec un autre homme qu’elle ne connaissait pas. Elle s’avança alors jusqu’à l’open space où elle vit Vivian en train de ranger son bureau.
« Agent Johnson ! Qui est l’homme avec lequel discute Jack ?
-C’est l’agent Taylor. Il est en train de passer un entretien pour un poste dans notre service. »
Paula Van Doran arbora un grand sourire de satisfaction qui n’échappa pas à Vivian et tourna les talons. Elle s’arrêta cependant, et se retourna le temps nécessaire pour dire « Ce n’est pas la peine de dire à Jack que je suis passée, j’ai ce que je voulais ».
Van Doran venait à peine de partir que Vivian toujours en plein rangement de paperasse vit débarquer Ethan Howard d’un pas pressé. Il ne jeta pas même un coup d’œil vers elle et se dirigeait rapidement vers le bureau de Jack. Intriguée, Vivian s’approcha.
Il entra dans le bureau sans ménagement.
« Excusez moi de vous interrompre, lâcha t-il froidement, j’ai besoin de mon agent. C’est urgent.
-Que se passe t-il ? demanda Jack.
-Une opération. Taylor, venez avec moi, il n’y a pas de temps à perdre.
-J’arrive. »
Ethan lança un regard noir vers Jack et sortit du bureau suivi par Danny. Les deux hommes s’éloignèrent rapidement, et Vivian en profita pour entrer dans le bureau à son tour.
« Alors ? demanda t-elle.
-Tu avais raison. Pour l’instant, sa candidature est la plus intéressante.
-Comment Ethan prend tout ça ?
-Mal, je suppose. Mais il ne peut rien faire. Je crois que le plus à plaindre pour l’instant est l’agent Taylor qui va devoir travailler sous ses ordres encore au moins deux mois.
-Rancunier comme il est, Ethan va sûrement lui en faire voir de toutes les couleurs. »

Lorsque Danny arriva dans le parking souterrain du FBI, après avoir rapidement été briffé par son supérieur, une dizaine de voitures fédérales commençait déjà à se mettre en route vers la sortie. Danny et Ethan montèrent dans l’une d’elles et le convoi prit le chemin d’une petite gare routière à l’extérieur de la ville.
Durant tout le trajet, Danny repensa à son entretien avec Jack Malone. Tout s’était bien passé. Et il espérait que l’intrusion d’Ethan n’avait pas tout gâché.
Les agents fédéraux arrivèrent finalement prêt de la gare routière et Ethan commença à donner des ordres à ses hommes. Le bâtiment fut rapidement encerclé, et l’assaut fut enfin donné.
Les agents entrèrent et commencèrent à parcourir l’intérieur de la gare qui avait été évacué quelques minutes plus tôt par la police, à la recherche d’un dangereux tueur en série qui s’y était réfugié par désespoir. Ils s’étaient divisés en plusieurs équipes pour couvrir plus de territoire plus rapidement. Danny et Ethan faisaient équipe ensemble.
Les deux hommes marchaient cote à cote, l’arme au point, tous les sens en alerte. Ils étaient en train de longer des allés de vieux casiers crasseux mis les uns derrières les autres quand Ethan fit signe à Danny de s’arrêter et de le couvrir.
Le jeune agent obéit tandis que son patron avançait encore. Il fit quelques pas et s’agenouilla pour ramasser une balle. Il releva les yeux. Trois couloirs s’étendaient devant lui tous encombrés par d’autres casiers pour la plupart disloqués et rouillés.
Derrière lui, Danny observait lui aussi les trois couloirs en resserrant un peu plus son arme. Il avait un mauvais pressentiment. Un bruit derrière fit sursauter les deux agents. Ils se retournèrent mais n’aperçurent rien. Il n’y avait personne à par eux. Ethan se releva et regarda en direction de Danny quand il sentit brusquement une main sur sa gorge et le canon froid d’une arme sur sa tempe.
Dés qu’il s’aperçut que son patron avait été prit en otage alors qu’ils avaient le dos tourné, Danny leva son arme vers l’homme qui se tenait derrière Ethan. A peine plus grand que son supérieur, il ne pouvait distinguer de lui, qu’un œil rempli de méfiance et de cruauté ! Cet homme n’avait plus rien à perdre, Danny pouvait le voir dans son regard. Et c’est ce qui lui faisait le plus peur, il était capable de tout !
« Pose ton flingue ! Ou je le descends sans hésiter ! »
Danny s’exécuta lentement et laissa son arme glisser sur le sol.

Un peu plus loin de là, et quelques secondes plus tard, les autres agents qui parcouraient d’autres couloirs entendirent plusieurs coups de feu.

Tu sais ce que je vais te demander je suis sure ! Non ? ben une suite tiens !

Ah oui, on ne peut pas rester comme ça... la suite! Pliiiiz!