Une nouvelle affectation -complète-

Chapitre 8 :

Le couloir était de nouveau plongé dans le silence. Tout s’était passé très vite après que Danny ait posé son arme à terre. Ethan mit quelques secondes à réaliser ce qu’il s’était passé. Il tenta de se redresser, mais un corps était étendu sur lui. Il pouvait aussi sentir un liquide tiède couler sur ses mains. A la lumière, il s’aperçut que ce n’était autre que du sang, mais pas le sien, celui de l’homme encore couché sur lui. Il le retourna et reconnu l’individu qu’ils étaient censé arrêté, mais qui l’avait prit en otage.
Il le fit rouler sur le coté et vérifia qu’il était bien mort. Il s’écarta ensuite du cadavre, écoeuré. Et ce n’est qu’alors qu’il aperçut le corps de son collègue non loin de lui.
Il s’agenouilla près de lui. Danny fixait le plafond au dessus de lui en essayant de calmer sa respiration saccadée. Sa main droite était plaquée sur son abdomen, et Ethan pouvait voir du sang couler entre ses doigts.
« Accrochez vous, Taylor, ne me faites pas ce coup là ! »
« Je ne te ferait pas ce plaisir », pensa le jeune agent. Il n’avait pas traversé tout ça pour en arriver là ! Non, pas question, il se battrait jusqu’au bout, et il intègrerait l’équipe de Jack Malone. Il serra les dents pour faire disparaître la douleur, mais en vain. Ses idées s’embrouillaient dans sa tête. Il fut à peine conscient de la voix d’Ethan qui criait aux autres agents qui arrivaient en courant alertés par les coups de feu pour qu’ils appellent une ambulance.
Sa vue commençait à se brouiller, mais il ne voulait pas mourir, pas maintenant, et pas comme ça. Il se força de toutes ses forces à rester conscient mais cela devenait de plus en plus difficile. Plus les minutes passaient, plus la douleur s’intensifiait. Il était de plus en plus fatigué, bientôt incapable de garder les yeux ouverts… Mais pourtant il le fallait.
« Tenez bon Taylor, les secours sont presque là ! »
Le jeune agent serra un peu plus les mâchoires avec les dernières forces qu’il lui restait. Mais dés le moment où il vit deux ambulanciers penchés au dessus de lui, tout devint noir autour de lui, et il perdit conscience. Deux médecins l’installèrent sur un brancard après avoir rapidement vérifié ses constantes.

Ethan resta dans le couloir de l’hôpital pendant près de trois heures avant qu’un médecin ne vienne enfin lui donner des nouvelles de son agent.
« C’est un dur à cuir. Il s’en sortira. Nous avons été obligé d’extraire la balle qui s’était logé dans son thorax, mais l’opération s’est bien passée. Pour l’instant, il a besoin de beaucoup de repos et de ses proches parce que son réveil risque d’être douloureux.
-Merci docteur. »
Ethan laissa le docteur et retourna au bureau du FBI. Il devait rendre compte de ce qu’il s’était passé à la gare routière.

Il était toujours maintenu avec force à la gorge et ne pouvais bouger sous la menace de ce canon de pistolet posé sur sa tempe. Devant lui, Danny est totalement impuissant, il ne peut pas tenter d’abattre cet individu sans risquer de le toucher. Ethan est en colère contre lui-même. Il s’est fait avoir comme un bleu. Toute leur opération était en train de tomber à l’eau à cause de lui.
Danny est obligé de poser son arme sous les menaces de leur homme. Il se penche lentement et la pose à terre puis il se redresse. Sous les ordres de leur homme, il recul jusqu’à un mur, où Ethan est violemment envoyé à son tour. Les deux agents sont braqués, l’homme n’hésitera pas longtemps avant de tirer… Il faut tenter quelque chose avant qu’il ne soit trop tard ! Ethan se jette sur lui, mais il a vu le coup arriver et il utilise la force d’Ethan pour l’envoyer sur le coté. Ethan manque de trébucher mais il se redresse au dernier moment.
L’homme pointe son canon vers lui, et Ethan voit sa dernière heure arriver. Mais au moment où il entend la détente, il se sent projeté à terre, puis c’est le trou noir.

Il n’avait pas vu ce qu’il s’était ensuite passé, Danny et l’homme avaient du se battrent, puis pendant la bagarre, chacun d’eux avait reçu une balle.
Cette histoire allait certainement lui coûter cher, mais que pouvait-il y changer ?

aaahhhh trop bien !!

oh pauvre Danny...

oh une tite suite ??

Comme d'hab' j'adore !!! Pauvre ti Danny quand même....si il veut une infirmière je suis partante !

Chapitre 9 :

Tout semblait être revenu au calme autour de lui. La première impression que Danny eut en revenant à lui fut le silence. Puis la douleur… Instinctivement, et avant même d’ouvrir les yeux, il porta sa main sur son abdomen, s’attendant à toucher du sang. Mais il fut surpris de ne trouver que du tissu. Où était-il ?
Il se décida finalement à ouvrir les yeux et fut ébloui par la luminosité aveuglante. Il comprit rapidement qu’il était allongé sur un lit d’hôpital. Mais la douleur persistait et le paralysait. Il regarda autour de lui en serrant les dents. La chambre déserte aux murs blancs lui rappelait trop de mauvais souvenirs enfuit en lui depuis son enfance. Il détestait cet endroit.
Il voulut se redresser mais il lâcha un grognement de douleur et se laissa retomber sur son oreiller.

« Ou est-ce que tu vas ?demanda Vivian en voyant son patron sortir de son bureau, le sourire aux lèvres.
-Voir l’agent Taylor, j’ai quelques papiers à lui faire signer.
-Alors ça y est ? Tu t’es décidé ?
-Oui », répondit-il avec un large sourire.
Il continua sa route et se rendit à l’étage où travaillait habituellement Danny. En arrivant devant son bureau, il constata qu’il était désert. Il haussa les épaules en se disant qu’il devait être occupé et fit demi tour. Mais il fut coupé dans son élan par Ethan qui l’appelait dans son dos.
« Jack !
-J’avais quelques papiers à donner à l’agent Taylor, mais il doit être occupé. Je repasserai plus tard.
-Non attend Jack ! L’agent Taylor est à l’hôpital.
-A l’hôpital ?
-Il s’est fait tiré dessus.
-Comment va-t-il ?
-Le médecin dit qu’il va s’en sortir. »
Jack lança un regard noir à son collègue et tourna les talons. Il retourna à son bureau et décida de laisser quartier libre pour le reste de la soirée à son équipe. Lui-même prit son manteau et sortit, bien décidé à faire un petit saut à l’hôpital. Danny Taylor faisait maintenant pratiquement parti de l’équipe, donc il se sentait obligé d’aller prendre de ses nouvelles. Cet incident ne l’empêcherait certainement pas de travailler avec lui.
Il remonta un long couloir blanc et s’arrêta finalement devant une porte. Il frappa doucement mais ne reçu aucune réponse. L’infirmière l’ayant prévenu que le jeune agent devait sûrement dormir, il décida cependant de pénétrer à l’intérieur.
Il le découvrit, très pâle effectivement en train de dormir.
Il se retourna pour prendre une chaise, prêt à attendre un peu quand il sentit un regard posé sur lui. Il se retourna vers l’agent Taylor et s’aperçut que celui-ci le regardait.
« Je ne voulais pas vous réveiller. Comment vous sentez-vous ?
-Comme si on m’avait tiré dessus… »
Chaque respiration le faisait atrocement souffrir, mais il ne voulait pas le montrer. Cependant, Jack l’avait rapidement comprit en remarquant les quelques grimaces de douleur qu’il laissait échapper de temps à autre.
« Quoi qu’il en soit, j’étais aussi venu pour vous dire que j’ai fais mon chois quant au nouveau membre de mon équipe. Alors bienvenu au service des personnes disparues, enfin si vous êtes toujours d’accord.
-Bien sûr ! »
Le jeune agent n’en revenait pas et était heureux de constater qu’il ne s’était battu pour rien.
« Il va sans dire que vous ne retournerez pas sur le terrain avant que j’ai pu estimer que vous vous étiez totalement remis de ceci.
-D’accord.
-Je vais m’arranger avec Ethan pour remplir la paperasse. Vous serez transféré le plus rapidement possible. En attendant, reposez vous bien. Est-ce que vous voulez que j’appelle quelqu’un de votre famille ou un de vos proches ?
-Non, je vous remercie, je n’ai personne à prévenir.
-Vous êtes sûr ?
-Certain, merci.
-Bien, je vais vous laisser vous reposer. »

You know what i want....

rhhooo Pitit Danny...

LA suite au prochain épisode

Et c'est quand le prochain épisode?!

@ c'est maintenant! Bonne lecture! Je suis contente que ça vous plaise!

Chapitre 10 :

« Comment vous sentez-vous ce matin ? demanda l’infirmière.
-J’ai un peu d’appréhension, je dois vous avouer.
-De l’appréhension ? Pourquoi ?
-Un ange vient d’entrer dans ma chambre d’hôpital, dit-il en souriant. Comment réagiriez-vous à ma place ? »
La jeune femme, un peu déstabilisée, rougit puis se reprit.
« Vous n’avez perdu votre sens de l’humour, c’est un bon début. »
Elle vérifia consciencieusement la perfusion du patient et nota quelques remarques sur sa fiche médicale.
« Le médecin doit venir vous voir ce matin.
-D’accord. Je vous remercie…heu, je ne connais même pas votre nom…
-Appelez-moi Jenny.
-Je vous remercie Jenny. »
La jeune femme quitta la pièce, le laissant seul avec ses pensées. Il avait beaucoup réfléchit depuis son admission à l’hôpital une semaine plus tôt. Il avait réalisé que contrairement à tout ce qu’il avait pu croire jusque là, il avait changé. Entrer dans une équipe d’élite telle que celle des personnes disparues le lui prouvait bien. La page était tournée, il ne reviendrait plus là-dessus et ferait de son mieux pour oublier toutes erreurs passées. Il allait se construire une nouvelle vie.
Même s’il ne pouvait pas faire un mouvement sans souffrir, il était serein… serein comme il n’avait peut être jamais été.

Danny avait longtemps attendu ce jour, il allait enfin pouvoir retourner chez lui. Il était en train d’enfiler sa veste, prêt à partir lorsque quelqu’un frappa à la porte. Celle –ci s’ouvrit et Jenny apparu, tout sourire.
« Vous avez de la visite », dit-elle.
Elle s’éclipsa et laissa passer un homme devant lui.
« Agent Malone !
-Bonjour. Et appelez-moi Jack. Vous sortez ?
-Oui. Et je n’en suis pas fâché.
-Je venais vous dire que tout est réglé. Dés votre retour au bureau vous irez dans mon service. »
Danny afficha un grand sourire en ramassant son sac posé à terre, en se penchant lentement pour ne pas réveiller ses douleurs. Il était vraiment content de rentrer chez lui après tous ces jours d’hôpital.
« Vous avez le bonjour de Vivian.
-C’est gentil. »
Le jeune agent sortit de la chambre, accompagné de Jack et les deux hommes quittèrent l’hôpital.
« Quelqu’un passe vous prendre ?
-Non, je vais appeler un taxi.
-J’ai ma voiture, je peux vous raccompagner. Suivez-moi. »
Danny hésita quelques secondes mais devant le regard insistant de son nouveau patron, il accepta son offre.
Jack était surpris par le fait que le jeune homme avait élu domicile en plein milieu d’un quartier hispanique qui devait être rempli d’immigrés clandestins, mais, comme la première fois où il était venu, il ne posa aucune question. Il arrêta la voiture le long d’un trottoir comme le lui avait demandé Danny.
« Je vous remercie.
-Au fait, j’oubliais ! Dans mon équipe, on se tutoie.
-D’accord.
-Bien. Maintenant rentre chez toi et repose toi ! Je te veux en forme pour ton premier dans le service. »
Danny répondit par un hochement de la tête et s’écarta de la voiture. Il entra dans un immeuble à proximité. Sur le pallier, il croisa une jeune femme qui lui souhaita le bonjour en espagnol.
« Danny ! Ca faisait longtemps qu’on ne vous avait pas vu !
-Je sais, j’ai du m’absenter quelques temps.
-Le concierge s’inquiétait.
-J’irai le voir dés que possible. »

j'aime toujours autant ta fic ! Hihihi je suis dans la fic ! rrrrr !

Ah trop bien !!! Vivement la suite !!!

Vacances? c'est long là, l'attente! Bizarre...

Pour information, je vous rappelle qu'il est formellement interdit de partir en vacances avec une fic non terminée. D'où vient cette règle? Je viens de l'inventer, pourquoi?

non, je ne suis pas partie en vacances... Excusez moi pour l'attente... J'ai été pas mal prise ces derniers jour.
Je suis en train de rédiger la suite, vous l'aurez probablement aujourd'hui.
encore une fois, mille excuses.

Oh du moment qu'on a la suite tu es pardonnée !!

voilà la suite, encore pardon pour le retard!

Chapitre 11 :
Deux semaines plus tard.

Il était tellement impatient et stressé en même temps qu’il n’en avait pas dormi de la nuit.
Quelques minutes avant que son réveil ne sonne, Danny se leva. Il ne pouvait plus rester allongé plus attendre à attendre. Il entra dans sa salle de bain et se regarda dans la glace. Aujourd’hui sa vie prenait un nouveau tournant. Il ne savait pas ce qui l’attendait, mais il était sûr d’une chose, tout irait bien maintenant. Danny Taylor allait vraiment commencer à vivre, et non plus à survivre. Danny Alvarez n’existait plus. Cette partie de sa vie, il allait l’effacer.
Il se lava et avala rapidement une tasse de café avant de quitter son appartement. Il arriva une dizaine de minutes en avance sur son lieu de travail où il n’avait pas mis les pieds depuis plusieurs semaines. Il décida donc de prendre quelques secondes pour calmer son excitation puis descendit de sa voiture. Il était heureux ; et contrairement à la plupart des gens, il avait appris à reconnaître et à savourer chacun de ces petits moments à tout vous sourit.

A son arrivée à l’étage du service des personnes disparues, il fut accueillit par Jack qui l’emmena sans perdre de temps dans son bure au.
« Je n’ai malheureusement pas le temps de vous, non pardon, de T’expliquer le fonctionnement de ce service en détail car une nouvelle enquête vient de nous être confiée. Tu vas devoir apprendre au contact de tes collègues… Quand on nous confie le cas d’une disparition, nous devons nous mettre dans la peau de cette personne que nous recherchons, et découvrir son emploi du temps. En général, la disparition a un rapport direct avec un petit événement parfois anodin mais inhabituel de cet emploi du temps. Il ne faut pas croire que la plupart de ces disparitions soient le résultat d’un kidnapping, certes cela arrive souvent, mais il peut aussi s’agir d’un suicide, d’une fugue pour les adolescents, ou pleins d’autres choses encore. C’est pourquoi, nous commençons par étudier relevés téléphoniques, cartes bancaires, derniers déplacements, mode de vie, et nous interrogeons les proches, famille, collègues, amis… Voilà pou l’essentiel. Tu as des questions ?
-Non.
-Bien, suis-moi alors. »
Jack quitta à grandes enjambées son bureau et conduisit Danny jusqu’à l’open space. Le jeune agent reconnut Vivian Johson, plongée dans la lecture d’un dossier. Un autre homme près d’elle pianotait sur son ordinateur en fronçant ses longs sourcils bruns.
« Je vais vous demander une petite seconde d’attention, commença Jack. Voici Danny Taylor qui va travailler avec nous à partir d’aujourd’hui… Danny, tu connais déjà Vivian… »
L’intéressée se leva de sa chaise et l’accueillit avec un grand sourire amical.
« … et voici l’agent Tom Valley.
-Enchanté.
-Moi aussi.
-Vous en êtes où dans l’enquête ? reprit Jack professionnellement.
-Je suis en train d’éplucher tous ses relevés téléphoniques, répondit Tom. Mais je n’ai rien trouvé de concluant pour l’instant.
-Et moi, j’allais interroger la femme de Paul, notre disparu, précisa t-elle pour Danny en montrant sa photo affichée sur le tableau blanc. Elle doit être en train de m’attendre.
-Bien, Danny tu vas accompagner Vivian en observateur après qu’elle t’ait fait un petit topo.
-D’accord.
-Pendant ce temps, je vais parler avec un collègue de Paul. »
Vivian prit un dossier sous le bras et entraîna le jeune agent jusqu’au tableau blanc.
« Jack a dû t’expliquer brièvement notre façon de faire je suppose.
-Oui, un peu.
-Sur ce tableau, nous accrochons toujours une photo de l’individu disparu. Parfois il y en a plusieurs. Et en dessous nous faisons une frise chronologique d’une part pour éclaircir les choses, et d’autre part pour que toute l’équipe soit au courant de l’emploi du temps de la personne recherchée. Dans le cas de Paul MacDell, nous savons qu’il a disparu hier soir après 22h, heure à laquelle il a été vu pour la dernière fois. C’est sa femme qui a signalé sa disparition. Elle nous a expliqué qu’il lui arrivait souvent de rester travailler à son bureau tard le soir, mais ne le voyant pas rentré ce matin, et n’ayant pas de nouvelle, elle a préféré nous appeler.
-Que fait-il comme travail ?
-Il est comptable dans une grande société de pharmaceutique… Ben, dit-elle en regardant sa montre, inutile de faire attendre madame MacDell plus longtemps. Allons-y. »

Merci pour la tite suite !!!!

J'en veux une moi aussi...

c'est super Scrattou ! encore !

Chapitre 12 :

« Alors, qu’est-ce que tu en penses ? »
Jack était en train de signer quelques papiers, assis à son bureau et il posa la question à sa collègue sans même la regarder, sachant très bien qu’elle pensait à la même chose que lui.
« Et bien, je pense que c’est un bon agent auquel tu as donné sa chance. Quelque chose me dit qu’il saura la saisir.
-Qu’est ce qui te fait dire ça ?
-Je n’en sais rien, une intuition. Il me fait penser à ces jeunes qui fuguent de leur famille d’accueil et qu’on nous demande de retrouver.
-Ce n’est pas étonnant. »
Jack releva finalement les yeux de ses papiers et retira ses lunettes.
« Tu sais qu’avant de lui proposer de travailler avec nous, j’ai lu son dossier, et il est probable qu’il est connu la vie en famille d’accueil. Ses parents sont morts quand il était jeune et d’après ce que je sais il avait un frère mais il n’a pas été jugé capable de s’occuper de lui.
-Donc il a vécu dans des familles d’accueil.
-Nous avons tous un passé Viv. »
Jack se concentra à nouveau sur ses papiers pendant que sa collègue s’approchait de la porte vitrée. Elle tourna son regard vers l’open space et y vit son nouveau collègue en train de lire un dossier.

Après que la première enquête à laquelle il eut participé fut close, Danny s’installa à son bureau et commença à taper son rapport. Ce travail était parfait pour lui, après deux jours, il le ressentait ainsi. Pour rien au monde, il ne reviendrait en arrière puisqu’il se sentait enfin à sa place.
Il tapa consciencieusement son rapport, un léger sourire sur les lèvres.

Les semaines, puis les mois se succédèrent, et Danny faisait maintenant parti intégrante de l’équipe et il avait totalement assimilé son nouveau boulot. Tout était différent depuis son départ du service des crimes violents. C’était devenu plus facile de sourire en arrivant le matin. Il se sentait utile.
Jack prenait soin de ses hommes, leur laissant le temps de souffler après chaque mission difficile. Il n’avait rien à voir avec Ethan. Et Vivian lui avait montré comment le servie fonctionnait dans ses moindres détails.
Mais même malgré tout cela, Danny ne pouvait toujours pas leur ouvrir son cœur. Il ne parvenait pas à leur faire totalement confiance. Il n’avait jamais pu le faire avec personne. Ces démons faisaient parti de lui. D’une part, il avait peur qu’en le connaissant mieux, ses collègues s’éloignent et ne lui fassent plus confiance, et d’autre part, il était convaincu qu’en parlant même un peu de son passé que tout ressurgisse et qu’il redevienne Danny Alvarez.
Il était perdu dans ses pensées, lorsqu’il sentit une main se poser sur on épaule. En levant les yeux, il reconnu Tom, qui le regardait avec un grand sourire. Il s’aperçut que Vivian et Jack étaient en train de discuter dans le couloir en manteau.
« Tu viens avec nous j’espère ?
-Où ?
-Comme c’était mon dernier jour ici, on va boire un verre, histoire de rigoler un peu.
-Ha ?! Heu, oui. »

Les quatre agents entrèrent dans un petit bar proche de l’immeuble du FBI. L’ambiance tranquille leur paraissait idéale. Ils s’attablèrent et un garçon vint prendre leur commande.
« Une bière, commença Tom.
-Moi aussi.
-Trois alors.
-Et toi Danny, qu’est-ce que tu prends ?
-Un soda pour moi.
-Tu es sûr ? Tu ne veux rien de plus fort ?
-Non, merci. »
Tom haussa les épaules et entama une conversation avec Vivian, pendant que Jack observait son jeune collègue en se posant malgré lui plusieurs questions.

Oh une suite stp !!

Chapitre 13 :

Tom avait quitté le servie depuis plusieurs mois déjà, ce qui obligeait les agents à fournir davantage de travail. Jack savait que son équipe ne pourrait pas rester longtemps comme ça, mais trouver de bons agents devenaient de plus en plus difficile. Vivian et Danny ne se plaignaient jamais de tout ce qu’on leur demandait de faire, mais leur patron n’ignorait pas qu’à ce rythme là, il aurait vite fait d’épuiser ses agents.

Danny arrêta sa voiture près d’un petit pavillon de banlieue à la demande de son patron assis à coté de lui. Ses deux collègues dégainèrent leurs armes, vérifièrent qu’elles étaient bien chargées et les remirent dans leur étui. Il les imita dés qu’il eut coupé le moteur de la voiture.
« Qu’est-ce qu’on fait ? demanda t-il. On attend l’équipe d’intervention ?
-Non, ce serait trop long. L’autre risque de tuer la petite. On va y aller. Toi et Vivian, vous prenez par l’avant, et je passe par derrière. On ne prend aucun risque pour la petite.
-D’accord. »
Jack traversa en courant le petit jardin autour du pavillon pendant que Danny et Vivian s’approchaient de la porte d’entrée. Ecoutant attentivement, ils ne purent distinguer aucun bruit à l’intérieur, ce qui les inquiéta. Vivian laissa son collègue défoncer brutalement la porte d’un coup de pied et ils entrèrent.
La maison était plongée dans l’obscurité. Ils commencèrent étudier chaque pièce qui se présentait à eux à la recherche d’une petite fille enlevée quelques heures plus tôt par son père biologique qui n’avait en réalité même pas le droit de l’approcher. Ils traversèrent en silence le couloir et la cuisine. Ils débouchèrent rapidement sur le salon, où ils s’arrêtèrent sur le seuil de la pièce, intrigués et méfiant. La petite fille était étendu sur un vieux canapé crasseux et semblait dormir profondément. Soudain, un homme sorti de l’ombre. Les deux agents se maudirent intérieurement de ne pas l’avoir vu.
L’homme, une brut épaisse au bord du désespoir avait tout de suite comprit qu’il n’avait plus qu’une échappatoire. Il allait devoir se servir de sa fille qu’il aimait tant ! Il pointa son arme vers l’enfant qui dormait toujours paisiblement. Sans dire un mot pour ne pas la réveiller, il fit comprendre aux agents par gestes de poser leurs armes à terre. Ils s’exécutèrent et l’homme s’approcha lentement d’eux, sans cesser de viser sa fille.
Danny le vit avancer avec dégoût vers eux sans qu’ils puissent agir. L’homme poussa avec son pied les deux armes au sol, et demanda aux deux agents de se retourner. Vivian obéit la première, et alors que Danny l’imitait, elle s’écroula sur le sol, assommée. Pour se faire, l’homme avait retourné son revolver dans sa main et l’avait frappé avec la crosse. S’en rendant compte, et voyant là une opportunité, Danny réagit au quart de tour. Avant qu’il ne soit à son tour frappé, il envoya un formidable coup de coude en arrière, et l’homme le prit dans l’abdomen. Il eut le souffle coupé durant quelques secondes, quelques secondes suffisantes à Danny pour lui faire lâcher son arme et lui sauter dessus. Alerté par les bruits de bagarre, Jack vînt rapidement l’aider et les deux hommes n’eurent pas beaucoup de mal mettre le ravisseur hors d’état de nuire.
C’est alors que les premières sirènes de police se firent entendre dans la rue. Jack se précipita vers la petite qui se réveillait doucement pendant que son collègue tentait de réveillait Vivian.
« Hey, Viv, tu m’entends ? S’il te plait, ouvre les yeux. »
Les premiers policiers entrèrent dans la maison, et Jack leur désigna le père de la petite qu’ils emmenèrent. Lui-même prit l’enfant dans ses bras et sortit de la maison pour la confier à sa mère qui était arrivé avec les policiers. Puis il retourna dans le salon où Danny était toujours penché sur le corps de leur collègue qui s’agitait doucement.
« C’est ça, reviens avec nous, disait-il.
-Que s’est-il passé ? demanda t-elle en grimaçant.
-Il t’a assommé… Tu peux te lever ?
-Oui, je crois. »
Ses collègues l’aidèrent à se mettre debout, et Danny décida s’en attendre et avec le consentement de Jack de l’emmener à l’hôpital. Elle voulut protester et dire qu’elle allait bien, mais elle savait que face à Jack et à Danny, elle était incapable de les en convaincre.
Elle se laissant donc doucement guider jusqu’à la voiture et s’installa coté passager. Danny prit le volant et roula vers l’hôpital le plus proche, laissant Jack derrière eux pour qu’il s’occupe des détails.

Le jeune agent avait abandonné sa collègue à quelques médecins depuis une heure au moins et patientait nerveusement dans le couloir de l’hôpital, le même hôpital où il avait séjourné avant de travailler avec Jack. Il faisait les cent pas lorsqu’il entendit quelqu’un l’appeler dans son dos.
« Agent Taylor ? »
Surpris, il se retourna et découvrit une jeune infirmière souriante.
« Jenny ?
-Vous vous souvenez de moi ? demanda t-elle, tout sourire ;
-Vous vous êtes quand même occupé de moi tous les jours pendant quelques temps !... »

Jenny the return

Heu une tite suite ??

Youhou ! Jenny is back !
ben une suite cela va de soi !

Chapitre 14 :

« Vous vous êtes quand même occupé de moi tous les jours pendant quelques temps !...
-Ca remonte à longtemps… Ca doit bien faire un an au moins…
-Oui, mais comment vous oublier ? »
La jeune femme se sentit rougir un peu.
« Que faites-vous ici ? Ne me dîtes pas qu’il vous ait encore arrivé quelque chose !
-Non, j’ai amené une de mes collègues pour être sûr qu’elle n’a rien après le coup qu’elle a reçu à la tête. J’attends d’avoir des nouvelles.
-Quel est son nom, je vais essayer d’aller me renseigner.
-Vivian Johnson.
-D’accord, attendez ici, je vais aller voir.
-Merci. »
La jeune femme s’éloigna et le laissa seul dans le couloir, plein d’inquiétudes. Mais ayant aperçut son regard rempli de peur, elle se dépêcha et revînt sans perdre de temps près de lui dés qu’elle eut les informations qu’elle était partie chercher.
« L’agent Johnson vient de subir un scanner. Le médecin lui fait encore quelques tests pour être que tout va bien. Mais votre collègue va bien. Je pense que d’ici une heure elle ressortira de l’hôpital.
-Ca me soulage de la savoir en bonne santé ; Je vous remercie d’être allé prendre de ses nouvelles.
-Je vous en prie. Ca m’a fait plaisir.
-Qu’est-ce que je ferais sans vous ? dit-il en souriant, se sentant plus soulagé.
-Vous avez l’attendre, je suppose ?
-Oui, elle ferait pareil pour moi.
-Je vois. Je viens de finir mon service, dit-elle. Je vous offre un café ?
-JE vous offre un café », dit-il, sentant un nouveau sentiment l’envahir.
La jeune femme disparut quelques minutes dans un vestiaire où elle abandonna ses vêtements d’infirmière pour ceux de la ville. Le jeune agent la regarda s’approcher à nouveau de lui, et fut agréablement surpris par son allure. Il ne l’avait jamais vu autrement que dans ses habits d’infirmière, et il devait avouer qu’il en était heureux.
L’idée lui vint brusquement qu’il avait là une seconde chance de connaître un pu cette jeune femme. Et malgré les circonstances dans lesquelles il la retrouvait, il avait bien l’intention d’en profiter. Il savait depuis longtemps que la vie était courte et qu’il fallait en profiter à chaque instant.
« J’ai prévenu le médecin de votre collègue que nous allions à la cafétéria, pour qu’il puisse nous prévenir lorsque les examens seront achevés.
-Je vous remercie. Vous êtes décidément vraiment un ange. »
Jenny ne put réprimer un large sourire en entendant cette phrase. Elle le guida jusqu’à la cafétéria de l’hôpital où ils s’installèrent autour d’une petite table.
« Alors, dites-moi, que devenez-vous agent Taylor ?
-Et bien, j’ai repris le travail dans un nouveau service, avec un nouveau patron. Et ce depuis un an.
-Ah oui ?! Et en quoi consiste votre travaille ?
-Nous recherchons des personnes portées disparues.
-9a doit être passionnant !
-Ca l’est ! J’ai eu beaucoup de chance de pouvoir travailler dans ce service.
-Je suis sûr que la chance n’y est pas pour grand-chose.
-Assez parlé de moi ! Depuis combien de temps êtes-vous infirmière ici ?
-Ca fait trois ans, et j’adore ça.
-Vous ne voulez pas être médecin.
-J’y pense, mais j’adore ce que je fais. Les infirmières sont beaucoup plus proches des malades que les médecins, et je ne sais pas si je pourrais travailler sans avoir ce contact avec mes patients…
-… qui, d’après ma propre expérience vous apprécie beaucoup.
-Merci. Je fais de mon mieux. Et on m’a souvent reproché ce comportement, parce que lorsqu’un patient décède…
-Je vois ce que vous voulez dire.
-Mais je me dis qu’au moins, je leur ai peut être apporté un dernier réconfort. Ca me permet de tenir, et de me lever chaque jour. »
Le jeune agent était totalement sous le charme de la jeune femme, et en même admiratif. La vie ne devait pas être tous les jours facile pour elle, et pourtant, jamais dans ses souvenirs il ne l’avait vu autrement que souriante et passionnée.
« Le médecin de votre collègue est là ! Il vous attend ! »
Danny se retourna sur sa chaise et aperçut l’homme en question qui l’attendait près de l’entrée de la cafétéria. Un peu contrarié par cette intervention, mais impatient de revoir sa collègue, il se leva finalement.
« Merci de m’avoir tenu compagnie.
-Je vous en prie, c’était un plaisir. »
Le jeune agent allait partir, mais après avoir hésité quelques secondes, il murmura finalement à la jeune femme :
« J’aimerai vous revoir. »
Pour toute réponse, celle-ci rougit et acquiesça doucement.

Ohoho... La suite stp !!!

Inutile de dire que j'en veux une ? (tu m'étonnes... )