Retombées (Suite de Alone) [complète]

Après ma seconde fanfiction que j'ai écris il y a plus d'une semaine je continues avec une suite de celle-ci. Mais promis cette fois-ci j'éviterais de faire trop court pour de ne pas déliter l'histoire. Alors donc voici Retombées.

Mercredi 16 Mai 2007 Appartement de Danny Taylor

La gueule de bois. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas subi cette sensation et paradoxalement elle lui plaisait. La sensation d’être vivant sans doute. Même si pour le coup être vivant faisait mal au crâne. On tambourinait à sa porte. Qui pouvait donc s’acharner sur l’entrée de son chez lui aussi tôt. 11 heures du matin devenait tôt pour lui désormais. À une époque lointaine, dans une autre vie il s’était levé dès fois à quatre ou cinq heures du matin. Désormais c’était du passé. Il alla tout de même ouvrir on ne sait jamais, c’était peut-être une bonne nouvelle. Perdu. Les deux abrutis en costume cravate ne devaient apporter que du négatif. Il aurait fait de les laisser dehors.

« - Agent spécial Danny Taylor ?
- Ouais c’est moi.
- Vous êtes en retard à l’audience d’aujourd’hui. Le président de la commission nous envoie vous cherchez.
- Pour partir à l’abattoir... entrez, entrez... de toute façon j’ai pas le choix. Je vais changer de tenue. »

Les agents entraient dans un véritable capharnaüm. Peu de bordel mais papiers gras par dizaines et des vêtements installés comme des trophées un peu partout. C’était tellement choquant que l’un des deux agents, le plus jeune ne put s’empêcher de lancer une remarque alors que Danny une veste propre à la main.

« - Ça schlingue ici dit-il à son collègue croyant que Danny n’entendrait pas.
- Si ça vous dérange foutez le camp.
- Excusez mon collègue il est jeune et il ne connaît pas trop...
- Des dépotoirs pareils c’est ça ? Mais je vous emmerde moi je vis dans l’endroit que je veux.
- Mais bien sûr.
- Et ne soyez pas ironique sale connard.
- Ne m’insultez pas. Je suis resté poli jusque là alors faites en de même. On peut faire cela calmement ou sinon prendre les mesures nécessaires.
- En me passant les bracelets ? Fachistes ! Allez vous faire mettre vous et vos patrons.
- Allez c’est pas de gaieté de coeur mais si c’est la seule solution. »

Et les deux hommes plaquèrent au sol Danny Taylor. Le plus âgé le menotta puis le releva et le conduit vers la porte. Un agent mennoté par un autre agent. La pizza froide commençait à avoir des taches de moisissures. C’était une belle journée du début du printemps.

ah!! ben!! la suite

J'avais un peu lâché l'affaire sur la première partie de ta fic. J'ai comblé mon retard et donc me revoilà pour te demander une suite car ça m'a l'air bien bien mal barré pour Danny!!!

cool tu fais une suite

mais t'avais pas dit que tu mettrais des bouts d'une taille normale et pas tout riquiqui ????

ben dis donc, qu'est qui lui arrive a not'Dannynou la!!

je suppose qu'on aura le droit a une suite que demain hein dit?...et si on est sage , tu nous lacherais pas un bout ce soir, dit?

y'a une suite

Et bien ça m'a pas l'air d'être trop beau pour notre pauvre ti Danny tout ça

Mais je veux savoir pourquoi il en est là...Une suite

tres bien cette suite mais c vrai un peu courte (enfin je dis ca mais je suis pas mieu)

Mais vous voulez ma mort ou quoi j'en ai pour une éternité à l'écrire celle-là vu qu'il y a plusieurs histoires combinées. Donc je ne peut faire du trop gros. Bande d'enfants gâtés.

Allez voici la suite.

Vendredi 4 Mai 2007 Clinique du Petit Lama Hylan Boulevard

Un pas en avant, l’un après l’autre. Comme quand l’on apprend à marcher. Comme quand on est enfant. Un retour en arrière, désagréable, voire insupportable. Jack lui avait du mal à le supporter. Une infirmité qu’il traînait trop longtemps, un patte folle aurait été préférable.

« - C’est bien monsieur Malone continuez. »

Lui s'appelait Clarence. Clarence Vega. Un chic type, un infirmier comme il en existe des dizaines. Un infirmier gay assumé, l’évolution de la société et la vie à la ville lui offrait ce que son père n’avait jamais pu ressentir. La liberté de ses idées. Son père mormon, mais homo refoulé avait abandonné cet espoir là. Il était presque le plus heureux que son fils fasse son coming-out et quitte le nid douillet du conformisme. Un infirmier dévoué aussi. Depuis le début de sa rééducation il n’avait pas lâché Jack. Il lui apprenait tout les mouvements possibles et allait jusqu’au bout de ses capacités. Quand lui croyait qu’il n’en pouvait plus Clarence insistait et obtenait bien plus que son patient croyait pouvoir. Un travail sur soi même c’est pas aussi facile que cela en à l’air.

Dans la grande pièce vitrée comme la galerie des glaces du château de Versailles. Celui qui autrefois était le grand agent Jack Malone s'escrimait désormais à faire quelques maigres pas entre deux barres en fer, sous les encouragements d’un infirmier mormon et gay. L’avenir n’est jamais comme on l’imagine.
Au bout d’une heure Jack fit signe d’arrêter et Clarence sentit qu’il était temps. Il le fit donc s’asseoir que son fauteuil et lui donna un peu d’eau. Il était étonnant de voir que le moindre effort lui demandait des énergies beaucoup plus grandes qu’autrefois. Tout devenait un défi à relever. Puis Clarence après quelques minutes de repos fit rouler le fauteuil. La récréation était terminée ils se dirigeaient désormais vers la chambre.

« - On a fait de gros efforts aujourd’hui monsieur Malone dans un mois vous et moi on s’essaie au Marathon de New-York. »

Et Jack sourit à la plaisanterie. Il avait toujours été taciturne mais c’était comme si l’accident lui avait permis de se lâcher plus encore que d’habitude. Il n’était pas rare à présent qu’on le voit rire, mais aussi pleurer. Les sentiments sont à double tranchant. Il y a du bon comme du mauvais.
Dans la chambre il s’appuya sur une canne qu’il avait récupéré et s’assit tout seul sur son lit.

« - Je suis désolé monsieur Malone mais je dois vous laisser. Je n’ai pas que vous et des patients m’attendent. On remet cela demain ? »

Un hochement de tête suffit à Jack pour signaler son approbation. Il attendait avec impatience le jour où il pourrait marcher seul avec ou sans canne peu importe mais seul. Dès que Clarence quitta la pièce apparu sur le pas de la porte Anne. Elle était encore plus belle qu’auparavant. On aurait dit que les évènements ne l’avait pas touché elle. Et pourtant Jack sentait qu’au plus profond d’elle ils l’avait marqué pour toute sa vie. Mais rien ne transparaissait. Jack savait aussi ce qu’il lui devait. Tout de suite, quand elle vint près de lui il la serra dans ses bras et l’embrassa. Un peu de réconfort dans ce monde de brute, un océan de douceur, un oasis dans le désert. À deux pas de là les vagues de l’Océan Atlantique se fracassaient sur la grève. Et Jack Malone réapprenait à vivre.

J''ai bien aimé ce passage! Très bien écrit! Bravo.
Et vivement la suite!

Super tu as fait la suite j'ai hâte de voir se qui va se passer!

Tu écris vraiment trés bien

Je commande une suite

clara a écrit:Tu écris vraiment trés bien

Je commande une suite

Demain promis... Vous allez avoir des surprises tout le long et aussi je crains pour vous mes amis que vous ne compreniez pas tout tout de suite. D'ailleurs à se sujet je vous laisse je retourne poursuivre mon écriture.

c'est bon mais trop petit !!!!!

Théana a écrit:c'est bon mais trop petit !!!!!

Mais c'est pas vrai vous voulez que je sois accablé par mes difficultés à aller vite pour écrire. Bon j'essayerais quand je verrais cela comme trop petit de vous faire deux extraits. Mais pas avant que j'ai quelques pages d'avance. Je ne voudrais pas que s'il m'arrive une petite panne d'inspiration vous soyez là à attendre la suite...

Chouette, tu as mis la suite! C'est bien parti, en tout cas

Mouchette a écrit:Chouette, tu as mis la suite! C'est bien parti, en tout cas

Et ça continue.

Samedi 5 Mai 2007 En plein coeur de Manhanttan

Le petit chien remuait la tête de bas en haut depuis une heure. Les cafés risquaient de peser très vite sur la vessie. Fallait franchement que ce fils de pute se grouille les fesses parce que la prochaine fois il ne pourrait pas se retenir. Depuis le temps qu’il attendait à proximité de l’appartement Gabriel commençait à en avoir marre et son éducation partait à voleau. Déjà qu’il n’avait pas beaucoup de retenue, mais au moins il restait distingué. Là il pensait ne pas pouvoir se retenir de balancer des insultes. La politesse est la dernière des qualités. La plus normale mais la moins utilisée. Puis tout à coup celui qu’il attendait sortit de chez lui. Gabriel s’empara donc immédiatement d’une enveloppe et sortit brusquement de sa voiture. Laissant tout ouvert. N’importe qui aurait pu lui là piquer. M’enfin qui voulait d’un tas de boue pareil. Il courra un peu pour rejoindre sa cible qui s’en allait déjà. Heureusement il savait que celui-ci avait l’habitude de marcher souvent, grand sportif qu’il était. Dès qu’il fut à bonne hauteur il l’interpella.

« - Agent Davidson.
- Oui qui êtes vous ?
- Agent Luz. Je suis du bureau aussi. C’est dingue que l’on se soit jamais rencontré j’aurais certainement été très intéressant pour vous.
- Je travaille aux affaires internes.
- Je sais, c’est pour ça que je suis venu vous voir. Vous allez voir je crois que je suis un chanceux.
- Je n’ai pas le temps pour les plaisanteries monsieur Luz.
- Agent Luz. Pour mes amis c’est Gabriel mais pour vous c’est Agent Luz.
- J’ai une audience dans moins d’une heure. Alors vous êtes gentil, vous dites quelque chose ou vous me lâchez.
- Minute papillon on a tout le temps.
- Très bien en revoir monsieur. »

Alors que l’homme allait s’en aller, son sac à dos et sa tenue un peu sportive sur lui Gabriel lança plus fort afin que quiconque dans la rue entende.

« - Il serait dommage que l’affaire Zerban vous pète à la gueule à ce moment précis. »

L’homme s’arrêta et se retourna très vite. Il s’approcha d’un pas rapide du latino.

« - Qui êtes vous ?
- Quelqu'un qui sait que depuis un bout de temps vous avez envie de vous payez une bonne tranche de l’équipe de Jack Malone et lorsque le père Fitzgerald a confié l’affaire à un autre vous avez enrager intérieurement. Mais maintenant vous jubilez tellement que personne ni quoi que ce soit ne pourra vous empêcher de cloué au mur comme un trophée la tête de Danny Taylor.
- Je vous emmerde avec vos suppositions, vous n’avez aucune preuve.
- Avec l’affaire Zerban, non j’en sais quelque chose tout se passe dans le secret. Mais avec elle j’en ai des tas. »

Et Gabriel sortit de l’enveloppe ce qu’elle y gardait précieusement. Et l’agent Davidson put voir en gros plan les photos de celle qu’il connaissait déjà.

« - Laissa la en dehors de ça.
- Elle est dedans jusqu’au cou depuis qu’elle a eu le malheur de se taper un agent du FBI qui voyait son couple se dégringoler. Je suis sûr que votre femme apprendra avec bonheur votre liaison. Au fait commence se passe votre procédure de divorce ?
- Fumier, dit Aaron en empoignant son interlocuteur.
- A fumier fumier et demi. Écoutez moi bien Davidson car je ne le répéterais pas. Danny est un ami, on a vécu des choses ensemble. Et je ne vous demandes qu’une seule chose. Restez impartial. Ou sinon toutes ses jolies photos orneront le bureau du juge qui instruit votre divorce et les gosses ainsi que la pension tomberont dans l’escarcelle de votre sympathique femme.
- Je ne vous crois pas.
- Oh que si vous me croyez. Et puis si cela n’est pas suffisant je crois que la presse jubilera de parler des coucheries d’une actrice sur le déclin. Les torchons pareils qui me servent de papier cul vont étaler cela sur leurs pages bien grasses. Je vous répète je ne vous demande pas plus que de l’impartialité dans cette affaire. De l’humanité se serait trop. Vous vous sentez prêt ?
- Je vous emmerde connard.
- Restez poli Davidson vous avez une réputation à tenir. Bien je vous souhaites une bonne journée et amusez vous bien. »

Il s’en alla d’un pas léger tandis que derrière il sentait l’autre agent plus que chahuté. Son petit speech avait son effet.

super une suite

Et voici la suite avec quelques clés de l'histoire.

Mercredi 2 Mai Bureau du FBI Salle d’audience

Le bois vernis plaqué sur des boxs, le bureau posé sur l’estrade, devant une chaise avec un micro de pied. Puis derrière des bureaux plus simples des alignés comme des oignons que l’on plante en pleine terre, près à accueillir plein de monde. Un peu plus et Terry Donovan ce serait crû dans son territoire habituel, celui sur lequel il avait l’habitude de chasser. Où les proies étaient tellement prévisibles que le jeu n’en valait plus à force la chandelle. C’était encore un jeune avocat, tout juste la trentaine mais un avocat assez brillant et pistonné pour avoir eu le temps de se faire les crocs sur suffisamment de mollets pour qu’il est l’expérience. Mais le nouveau territoire l’effrayait.


Le président Davidson avait accordé à L’agent Taylor le droit d’être soutenu par un avocat. Il fallait respecter les droits de la défense et Davidson avait au moins la réputation d’un homme pointilleux sur les procédures. Taylor connaissait bien le père de Terry qui depuis quelques temps avait pris sa retraite, alors qu’en il eu quelques difficultés Danny pensa immédiatement à lui. Son fils un peu perdu tout de même n’en était pas moins prêt à en découdre. Il ne lâcherait pas le morceau aussi facilement.

D’autant que Taylor semblait avoir au moins l’apparente volonté de s’en sortir. Il avait certes traverser des moments difficiles mais au moins il apparaissait rasé. Il avait quand même laissé un petit bouc tout juste dessiné. Propre sur lui. Sa chemise était neuve et il sentait bon la vanille même à plusieurs mètres. Terry ignorait les impressions de l’agent Taylor mais il semblait pouvoir compter sur lui. C’est déjà bien d’avoir un guide dans un monde inconnu.

D’autant qu’aujourd’hui c’était la première séance. L’avocat avait pris le temps de se renseigner sur les membres de la commission. Spencer Finch était de l’ancienne école, calme, posé il n’aimait pas trop les types qui faisait des vagues. À l’âge de 51 ans lui avait gravi tout les échelons un à un et considérait qu’il fallait impérativement en faire de même. Mais dans le même temps il croyait en un esprit d’équipe, peu dans les exploits solitaires. La solidarité dans les groupes il comprenait facilement. Le geste de Danny pourrait être interprété dans ce sens. Un homme que l’on pourrait convaincre. Miranda Kozinski était déjà plus jeune. Elle au contraire avait une sainte horreur des tirs au flancs, des incapables et des fainéants. Elle considérait que l’important était de faire ses preuves mais aussi d’en récolter les fruits. Elle croyait en la hiérarchie mais celle du talent, du mérite, des exploits. Peut-être que Terry pourrait jouer sur leurs différences ou sur leurs points communs. Pour elle le bureau n’était aucunement une administration mais une force. L’important était d’agir. Croirait-elle que Danny avait seulement agit ? Possible. Le troisième membre s'appelait Salvatore Leone. Lui aussi comme Danny était cubain, lui aussi avait eu parfois à subir le racisme de certains, lui aussi n’avait plus vraiment comme famille que le bureau. Mais lui avait vécu aussi d’autres vies. Avant il avait servi dans l’armée. Les marines puis un temps, un très court temps la Delta Force. Mais une balle en pleine cuisse avait ruiné tout ses efforts. Désormais ce n’était plus qu’un vieil homme cynique dans une chaise roulante. Mais un vieil homme tout aussi cynique que drôle. Il n’avait pas son pareil pour bouleverser l’ambiance par un mot, une réflexion humoristique parfois totalement à propos. Sans pour autant perdre le fil de l’histoire. Il était au contraire le plus attentif et le plus calculateur de tous. Un adversaire difficile à battre car totalement imprévisible mais sûr de lui. Le quatrième était aussi le plus jeune. Bardé de diplômes et de références Sacha Ramsey n’avait pas comme ses camarades gravis les échelons un à un. Il était passé du simple statut d’élève à Quantico à celui d’agent, puis très vite surdiplômé aux affaires internes. Mais loin de lui apporter la sérénité et le tempérance ses études lui avait donné ce caractère désagréable de celui qui vous traite comme de la merde parce qu’il manque une ligne à votre Curriculum Vitae. Hautain, désagréable, il avait aussi la réputation d’avoir choisi les affaires internes par manque de talent sur le terrain. Surtout par manque de réalisme, il vivait un peu dans son monde imaginaire ou tout était plus simple. Un de ceux que Terry et Danny n’allait jamais pouvoir abattre. Enfin le pire de tous. Aaron Davidson. Un agent du haut du panier. De grand talent, totalement intègre et voué corps et âme à son métier. Mais aussi le genre de type qu’il vaut mieux avoir parmi ces amis que parmi ces ennemis. Pas de bol il était tombé du mauvais côté. Danny n’y était pour rien. Il avait suffit que Davidson croise la route de Jack lors d’une affaire lointaine pour que celui-ci lui voue une haine féroce. Depuis il n’avait de cesse de voir tomber sa tête dans un panier. Alors à défaut du bon Dieu on s’en prend à ses saints. Le pire était qu’il occupait le poste de président de la commission qui allait décider du sort de Danny. C’est comme si un des juges était aussi membre de la partie civile. On pouvait oublier l’impartialité.

Malgré tout Danny avait l’air de garder un esprit serein et Terry lui prenait cela comme un défi. Un défi qu’il se devait de relever et de remporter. Un défi de plus et plus important c’est tout.

La suite!!!

Et encore une petite suite...

Jeudi 3 mai Appartement de Julia Chanel Bronx

Dans les films ou séries policières on parle souvent des grands flics, des privés ou des juges, des types qui squattent le haut du panier au moins par leur talent. Ceux que l’on considère qui résolve les affaires. On oublie souvent les agents de police. Rares sont les histoires centrées sur ces membres communs des forces de l’ordre. Ils font parties du décor point à la ligne. Combien de fois on ne les utilisent que comme force d’appoint. Hugo Bones était de cela. Mais lui avait au moins l’attrait du nouveau. Ce n’était encore que sa deuxième patrouille que déjà il accompagnait des agents du FBI. Enfin des agents, un surtout. Un latino un brin survolté qui semblait investi d’une mission divine. Pourtant tout ce qu’ils faisaient c’était perquisitionné au domicile d’une suspecte. Rien de plus. Le même type avait pris des photos des lieux durant toute la journée précédente. Il les connaissaient donc plutôt bien et dirigeait les opérations. Pourtant il devait tout juste avoir quelques année de plus que Hugo. C’est ça la hiérarchie. Il y a le milieu du tableau et le haut. On n’y peut pas grand chose.

Tout alla très vite comme dans un scénario qui tient sur une page dans lequel joue Charles Bronson. On frappe à la porte, on s’annonce, on enfonce la porte, on rentre et on trouve la fille que l’on cherche morte sur le tapis. Ha, non pardon la fin n’était pas tout à fait prévue au scénario. Le gars qui l’avait écrit avait dû s’endormir dessus pour rater un truc pareil.

« - Elle va moins bien causer maintenant c’est sûr. »

La réflexion venait toujours du même gars qui avait d’un coup perdu ses illusions.

« - Et merde. J’ai un problème de plus. »

Il rangea son arme et sa balada dans la pièce. C’était un petit salon avec un canapé tout ce qu’il y a de plus banal et un fauteuil, une télé et une chaîne-hifi dans le coin. Allongé sur le tapis elle semblait endormi s’il n’y avait pas la tâche de sang autour d’elle. Perdu dans ses réflexions en regardant l’agent Hugo fut réveillé par son coéquipier qui lui ordonna de l’aider à fouiller une autre pièce. C’était la chambre. Sur une table basse était posé un cadre. Hugo s’en saisit. La fille était jolie à l’époque où elle était vivante. A ses côtés un homme plus âgé la quarantaine facile posait un léger sourire dessiné. Il avait l’air sportif et assuré. En bas de la photo une petite annotation attira l’oeil d’Hugo : «  Aaron et Moi. » La demoiselle semblait s’amuser à écrire quelques remarques sur ses photos car Hugo en avait déjà repéré deux ou trois ainsi annotées. Très vite son coéquipier l’interpella.


« - N’oublie pas de mettre des gants ou les fédéraux vont encore nous casser les couilles.
- Oui sergent. »

Alors tandis qu’il soulevait par un coin un papier journal Hugo enfilait déjà un gant. Pas grand chose d’intéressant sous ce Wall Street Journal. Une pauvre fille morte toute seule dans un appart vide. C’est le genre de truc que l’on aime pas voir. Hugo c’était la deuxième chose qu’il voyait dans son métier. Il devrait bien vite s’y habitué. De l’autre côté du mur l’agent du FBI gueulait un grand coup pour se sentir mieux. Si cela lui faisait du bien.

Ouh là, j'avoue être un peu perdue là! Ce changement de journée et d'action me perturbe un peu, et je ne suis plus très bien du coup même si ça reste très bien écrit.
Donc j'imagine que c'est fait exprès effectivement, mais c'est un peu frustrant...

pativore a écrit:Ouh là, j'avoue être un peu perdue là! Ce changement de journée et d'action me perturbe un peu, et je ne suis plus très bien du coup même si ça reste très bien écrit.
Donc j'imagine que c'est fait exprès effectivement, mais c'est un peu frustrant...

Oui exactement c'est fait exprès la clé de l'histoire ne sera qu'à la fin... D'autant qu'il y a plusieurs histoires entremêlé...

Lundi 7 mai Bureau du FBI

Comment une enquête apparemment sans histoire pouvait-elle autant lui filer entre les doigts ? Elle l’ignorait totalement mais l’état catatonique de son équipe y était sans doute pour quelque chose. Mais cela ne suffit pas. Se trouver des excuses n’y changera rien. Un échappatoire de plus. Elle avait pourtant endossé un temps le rôle de chef et elle s’y était trouvée pas mal. Et pourtant... Et pourtant deux jours déjà que Pete Baker les avaient rejoints et son dossier commençait à être recouvert de poussières. Personne ne semblait l’avoir vu depuis sa disparition ou ne voulait pas l’avoir vu. L’histoire du garage initial s’avérait une impasse et l’homme n’avait pas l’air d’avoir ni petite amie, ni de vie sociale. Le type insupportable pour un agent du FBI chargé des personnes disparues. Mais il fallait que l’enquête avance. Alors Viviane quitta son bureau ou plutôt celui de Jack et alla rejoindre l’open space. Elena le bras toujours en écharpe même s’y elle s’en évadait souvent consultait un dossier et apportait sur une feuille de papier quelques annotations. Sam regardait des bases de données sur son ordi et Martin était au téléphone. En apparence ils travaillaient tous mais pourtant cela n’aboutissait à rien. Viviane tenta de s’imposer.

« - Bon je crois qu’il est temps de faire un état des lieux.
- Tu m’étonnes lança Martin qui venait de raccrocher à son arriver. »

Viviane le regarda un temps et s’arrêta quelques secondes mais très vite oublia pour revenir à l’affaire.

« - Nous n’avons pas beaucoup avancé. Pourtant on a épluché son courrier, son compte en banque, interrogé ses voisins, ses quelques amis, ses collègues de bureau mais aucune piste intéressante. Il n’a pas non plus utilisé sa carte de crédit ou retiré de l’argent depuis sa disparition. Alors comment un homme ayant une vie réglée comme du papier à musique et ne vivant que pour son boulot peut disparaître ainsi ? »

Elle attendit une réponse et s’arrêta donc mais seul le silence lui répondit. Un silence assourdissant. Elle continua donc seule.

« - Bien on va étendre nos recherches. Sam je crois qu’il faut insister du côté du garage je pense qu’il y a plus à y découvrir que l’on ne pense. Voit comment se sont passé les interrogatoires avec la police, s’il avait des relations avec les protagonistes. Elena contacte la commission des fraudes. Voit s’il a eu des problèmes de manipulation ou des choses dans le genre. Et si oui qui serait mêlé aussi à cela et dans ce cas contactent les. Martin l’ordinateur de Baker a donné quelques informations, voit ce qui est exploitable avec le technicien et contacte les personnes concernées. Allez les enfants il faut qu’on se bouge on a un disparu à retrouver.
- Tu parles fit la remarque une nouvelle fois Martin. »

Mais cette fois Viviane releva. Il fallait impérativement crevé l’abcès sinon cette situation allait pourrir sur place. Il devait s’expliquer.

« - Qu’est-ce qu’il y a Martin. Explique toi.
- Rien je pense juste qu’avec Jack on en aurait fini depuis longtemps.
- Sauf que Jack n’est pas là et que c’est moi qui dirige cette enquête. Et jusqu’à nouvel ordre c’est moi aussi qui dirige cette équipe. J’espère que tu n’y vois aucun inconvénient ?
- Aucun.
- Très bien car la situation à beau être exceptionnelle je ne tolérerais pas que l’on mette mon autorité en route. Notre objectif est de retrouver Pete Baker. Jack avait ses méthodes j’ai les miennes et je demandes que toi comme les autres vous les respectiez. Tu n’est pas obligé de m’aimer mais au moins ait le mérite de travailler correctement.
- Attends Viviane tu penses que je t’en veux, commença à s'énerver.
- Martin ?
- Martin rabroua Sam.
- Laisse le dire ce qu’il a dire Sam. Vas-y je t’écoute Martin.
- Je n’ai rien contre toi Viviane. Je pense juste que l’équipe en elle même est en état de choc et que si l’on met autant de temps c’est pour cela. Un des nôtres est suspendu et poursuivi par les enquêtes internes, qu’en à un autre Jack il sort tout juste d’un coma et se balade désormais avec un fauteuil roulant ou un déambulateur c’est tout. Personnellement j’aurais compris que l’on confie l’affaire à une autre équipe. On a quand même tous subi une prise d’otages.
- Et tu voudrais que l’on fasse quoi, que l’on se prenne un mois de vacances au Bahamas tous ensemble à siffler des cocktails sur une plage de sable fin autour d’un lagon ? Je pense pas que c’est la solution. On a un métier et on doit le faire. Notre situation personnelle ne doit pas interférer dans cette question. Si tu y vois une objection ?
- Aucune.
- Et bien allons-y. »

La suite la suite !!!

On a des suites le week end maintenant?! C'est cool ça! Donc peut être qu'on en aura une demain, non?!

J'ai rattrapé mon retard Et j'adore alors j'attends moi aussi une suite