Retombées (Suite de Alone) [complète]
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Re: Retombées (Suite de Alone) [complète]
clara a écrit:
Je suis toujours accroc, c'est vrai comme dit Nataloche, y'a du monde dans cette fic
Vivement une suite
C'est peut-être ce qui rebute certains. J'ai la salle manie de ne faire qu'à mon goût et donc pas au goût de tous. Mais comme vous avez déposé deux messages j'envoie deux suites.
On imagine pas toute l’importance que peu avoir un feu rouge. C’est bien plus qu’un élément de signalisation. Il permet aussi de réguler les fluxs de circulation. Il offre aussi un carrefour une part de sécurité. C’est comme la vigie en haut d’un phare. Sauf qu’au lieu des types en chair et en os vous avez un poteau en fer qui change de couleur selon son humeur ou plutôt selon un circuit numérique. Tant de secondes à telle position, tant d’autres secondes à une autre. Et dire qu’il y a des cons qui croivent avoir trouvé des techniques pour faire passer au vert par exemple. Ils font des manoeuvres pendant plusieurs minutes et effectivement il passe au vert comme il fait à chaque fois. Et puis depuis quelques années, depuis que Big Brother a pris la tête de grands noms de la politique et de l’administration on y a adjoint d’autres appareils. Au début ce n’était que des appareils photos. Des radars qui détectaient un feu rouge grillé. Il faut bien commencer par de petites doses d’Etat policier pour accepter encore plus de flicage. Et puis peu à peu le vrai projet s’est avancé. À certains endroits ont a remplacé les vieux appareils photos pas assez performants au goût de certains par de belles caméras tout en couleur et en voyeurisme. Rajoutez à cela qu’il y a les caméras des banques, des édifices publics, économiques, des policiers à chaque coin de rue et vous comprendrez que le Sud de Manhattan soit l’un des endroits les plus fliqués au monde. Et pourtant malgré toute cette protection l’ensemble des Etats-Unis n’avait prévu les attentats du World Trade Center. L’axe du bien face à celui du mal doit donc beaucoup à un feu rouge.
Samantha et Elena qui commencerait bientôt à se bouffer le nez s’en foutait pas mal du feu rouge. Certes la vidéo les avaient bien aidé mais cela ne remplaçait pas le terrain grand bien le fasse. Instinctivement elles avaient pris dans la petite ruelle dans laquelle on avait traîné Pete Baker. Elles étaient suivies par une équipe de l’identité. Mais tout cela s’était passé il y a près d’un mois. Que pouvait-on retrouver de plus. Samantha ne quittait pas son téléphone. Elle semblait apprécier la compagnie du jeune ami technicien de Gabriel car elle ne le quittait pas. Elena le bras libéré à présent mais encore un peu douloureux marchait devant. La ruelle n’était pas un cul de sac mais l’endroit rêvé pour mettre quelqu’un dans un sac et l’emporter au loin. Elle supposa que les deux hommes aidés de chloroforme ou de quelconque produit avaient cherché à endormir plus profondément le jeune homme puis ils l’avaient mis dans un sac, un tapis, une connerie pour l’enrouler. Et effectivement une société avait dû changer sa moquette car des rouleaux pas si vieillot que ça traînaient dehors. Ils avaient mal vécus le mois dernier, la flotte et le soleil s’étant chargé d’eux mais ils auraient pu faire l’affaire un bon moment. Elena désigna les rouleaux à Sam qui acquiesça d’un signe de tête. Elle signala d’ailleurs à son interlocuteur l’élément. Puis ce fut au tour d’Elena d’avoir un coup de fil. Ne voulant pas laisser les types de l’identité et les quelques policiers qui les accompagnaient faire le pied de grue elle leur fit signe de s’occuper de cela. Juste pour les occuper ce lieu deviendrait une scène de crime.
« - Allo ?
- < Elena ? >
- Qui voulez vous que ce soit Luz ? Vous m'appelez sur mon portable.
- < Un admirateur secret ? >
- C’est plus Sam qui en a un en ce moment elle n’a pas quitté votre ami depuis près d’une demi-heure.
- < Cham mais il est marié ! >
- Ça l’empêche pas de draguer.
- < Faudra que je lui parle. Bon de notre côté on file un des hommes de Talanius. Il semble qu’il est un problème. On a supposé qu’il s’agissait de Baker. Et de votre côté ? >
- Les types ont mis Baker dans des rouleaux de moquette abandonnés dans la ruelle. Ils ont dûs l’embarquer dans une voiture. Cela donne sur Nassau Street. On attend une vidéo de ce côté. AH. Je vais vous laisser je crois que Sam a des informations.
- < Très bien je vais appeler Martin pour savoir où il en est de son côté. >
- Dites c’est qui conduit votre poubelle ?
- < Viviane pourquoi ? Mais c’est pas une poubelle. J’ai juste pas besoin de dépenser des millions pour une grosse berline. >
- Faudra que vous m’expliquiez comme vous faites pour draguer avec un cageot pareil.
- < Mais mon charme irrésistible suffit jeune fille. > »
Elena raccrocha et discuta alors avec Sam. Elle mit son téléphone en main libre afin que tout le monde l’entende.
« - Allez-y Cham redites nous ce que vous voyez sur les bandes.
< Sur une caméra d’une banque on voit effectivement une grosse berline verte venir se garer tout près de vous. C’est pas très visible mais apparemment il y a deux types. Certainement les mêmes gros bras. Ils font monté quelque chose à l’arrière. J’ignore ce que c’est. Là je suis en train de les filer par différents moyens. Mais c’est pas évident. À plusieurs ont y arrivera mieux. >
- Mettez vous en contact avec notre spécialiste.
- < Roald cette vieille canaille ? Vous en avez une bonne idée. On en profitera pour se faire une partie de poker sur Internet. >
- En attendant guidez nous jusqu’au lieu d’arrivée des ravisseurs. On suit vos indications.
- < C’est parti pour une chasse au trésor. >
Effervescence. Comment expliquez l’ambiance qui régnait au service des personnes disparues sans employer le mot d’effervescence ? Lorsque Martin contacta tout les services concernées en prononçant le nom de Talanius. Tous se sentirent le besoin de faire venir plus que quelques dossiers mais aussi des agent détachés. Lorsque qu’un ancien col blanc avait au moins un espoir de coincer un type comme Talanius, tout le monde voulait être sûr le coup. Cette arlésienne réveillait bien vite les passions. Le tableau où ils répartissaient les activités du disparu s’était vite transformé en patchwork décomposé du tableau de chasse de Talanius. Aux côtés de Martin grouillait une faune de plusieurs dizaines d’agents. Les tables, les bureaux et parfois le sol étaient recouverts de documents, de dossiers empilés dans un simili ordre. Les téléphones ne cessaient de sonner comme dans le standard d’une grande société. Enfin Van Doran qui avait elle aussi eu écho de la rumeur vint s’installer dans le bureau de Jack enfin le bureau de Viviane afin d’être aux premiers ordres. Lui-même était débordé. Rassemblé tout les dossiers épars sur Talanius s’apparentait à un puzzle géant dont toutes les pièces ne s’imbriquent pas forcément. Alors parfois il faut y aller au marteau ou à la scie. Mais il aimait bien cela. Il revoyait en partie son temps chez les cols blancs et puis ce n’était pas si rébarbatif. Un travail de bureau oui mais un travail intéressant. Une nouvelle fois son portable vibra dans la poche revolver de son pantalon. Il n’avait plus le temps de le glisser dans son étui. Il l’ouvrit le clapet d’une chiquenaude ce qui le fit en même temps décrocher.
« - Fitzgerald.
- < Alors Luz. Viviane voudrait savoir où vous en êtes au sujet des dossiers. >
- Moi ou mon équipe. Vous devriez voir l’état des bureaux vous ne les reconnaîtriez pas.
- < Je m’en doute vous êtes homme à déplacer des montagnes. >
- C’est une vanne là ?
- < Mais mon je suis sincère. Ne cherchez pas la petite bête partout. Alors vous avez trouver quoi ? >
- Talanius est en pleine activité en ce moment. Du légal comme de l’illégal. Il trifouille dans tout les domaines. Armes, financier, filles, artistique et terrorisme. Tout ce qui est vert et avec le portrait d’un président des Etats-Unis l’intéresse. Il serait du genre à vendre sa mère.
- < Nous suivons en ce moment un de ses hommes. Vous n’auriez pas des adresses qui appartiendraient à Talanius ? >
- Dans quel coin ?
- < Près de chez lui. Brooklyn à côté de Jamaïca Bay. >
- Jamaïca Bay... Non pas tellement mais vous voyez Cross Bay Boulevard ? Entre cette rue et l’aéroport JFK au sud du Queens il y a un espace dans lequel Talanius a récemment loué plusieurs endroits sous le nom de...
- < Mister Orange ? >
- Semon Orange oui comment vous savez ?
- < Simple esprit de déduction et un coup de bol. J’ai enregistré le lieu. Visiblement on se dirige dans se secteur. Viviane me dit que l’on ne va pas répéter les mêmes conneries. Appelez plusieurs équipes et faites les venir dans le secteur. Qu’elles se tiennent prêtes à intervenir. >
- Entendu. Vous avez des nouvelles des filles ?
- < Oui de leur côté cela avance aussi. Vous devriez pas faire longtemps la coordination. D’ailleurs Viviane me dit de vous dire de laisser un autre agent s’en chargé et vous dirigez vers chez Talanius. Il faudra le serrer ensuite. >
- Je l’ai entendu en effet. Vous savez pas comment vous allez rendre heureux du monde ici. Par contre qui va se charger du rangement ?
- < Je viendrais faire le ménage déguisé en soubrette promis. >
- J’attends cela avec impatience.
Re: Retombées (Suite de Alone) [complète]
Merci pour cette suite
Et si je poste dix messages, j'aurais dix suites
clara- Président des USA
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Re: Retombées (Suite de Alone) [complète]
clara a écrit:
Merci pour cette suite
Et si je poste dix messages, j'aurais dix suites
Peut-être pas quand même mais tu auras celle-là.
John Fitzgerald Kennedy Airport. Un des plus grands aéroports au monde, un des plus complexes aussi. Sa propre police, ses propres règles, ses propres horaires et sa propre poste. Un monde dans le monde. Quand vous habitez aux environs vous rêvez de déménager. Un avion s’est beau quand sa décolle mais cela produit surtout beaucoup de bruits et dégage aussi beaucoup de particules. Alors quand il en passe plusieurs centaines au minimum par jour cela commence par lasser quiconque. Au final seuls des locaux commerciaux et industriels viennent s’installer à proximité. Ce ne sont pas des voisins aussi compliqués. L’infrastructure dans le secteur s’apparentait donc à des boxes alignés comme des rangs d’oignons ou des militaires au garde à vous. C’était beau à voir. Du joli béton gris taggué par endroits. La Nissan roulait s’en même se rendre compte une seule fois être suivie. Viviane était certes douée pour ce genre de technique. L’expérience jouait beaucoup dans ce domaine et la circulation qui avait augmentée rapidement. Mais le type semblait aussi peu préoccupé par ce problème, il n’aurait jamais supposé qu’une telle situation lui arrive. Le type descendit devant une grille qui entourait un champ industriel. Il vint ouvrir le portail. C’est pourquoi Viviane s’était garée bien en amont. Il pouvait juste l’apercevoir. Gabriel apparemment prêt à tout avait une paire de jumelles dans son véhicule ce qui fut bien utile pour scruter les actions du type. Il ne prit même pas la peine de refermer le portail et continua avec sa voiture. Viviane fit avancer celle de Gabriel et passa devant le portail le plus doucement possible afin de jeter un coup d’oeil sur le lieu où il s’était arrêté. Il venait de se garer à proximité d’un local du fond. Cela faisait près de vingt minutes qu’ils avaient appelé Martin les agents du FBI devaient être dans le secteur et effectivement le portable de Gabriel sonna, signalant sûrement leur proximité.
« - Oui allo.
- < Agent Luz. Agent Venstreslas équipe d’intervention. Martin Fitzgerald nous a contacté. >
- Vous êtes où ?
- < Nous venons de voir passer votre voiture. Nous sommes dans une maison abandonné à votre gauche. Passez dans la ruelle suivante à gauche. >
- Ça marche. Vous attendez depuis longtemps ?
- < On vient juste d’arriver. Mes hommes vont partir encercler le secteur. >
- Très bien on vous rejoint afin que ma chef coordonne les opérations avec vous. »
Re: Retombées (Suite de Alone) [complète]
ah mais j'en voulais une deuxième moi !!
enfin toujours aussi bien !
enfin toujours aussi bien !
Re: Retombées (Suite de Alone) [complète]
nathaloche1974 a écrit:ah mais j'en voulais une deuxième moi !!
enfin toujours aussi bien !
Ah ben fallait dire...
Le passé a un petit peu d’avenir inachevé. Elena Delgado et Samantha Spade ne cherchait pas à sauver le monde, juste à retrouver un pauvre type kidnappé parce qu’il s’était retrouvé dans deux affaires bien trop grosses pour lui. Comment espérait-il résister ? Surtout seul. C’était totalement utopique. Irréel même. Elles étaient sorties de Manhattan depuis un petit moment, suivant toutes les indications de Cham Pem-Ciao. Elles avaient aussi appelé Martin afin qu’il leur envoie une équipe au cas où. Effectivement une était dépêchée mais elles ignoraient encore où elle devrait se rendre. Alors pour l’instant tout restait dans l’improvisation. Les équipes attendraient derrière. Martin leur avait signalé que Gabriel et Viviane eux aussi étaient en vadrouille. Ils roulaient depuis un moment derrière une voiture d’un des hommes de Talanius. Il leur signala aussi que lui s’en allait du Federal Plaza. Il s’apprêtait à intervenir chez Talanius au cas où. Visiblement derrière lui c’était l'effervescence et tout le monde souhaitait le rejoindre là-bas. Serrer Talanius était plus qu’une priorité. Les deux demoiselles étaient entrées dans le Bronx. Il y à peine quelque minutes elles avaient dépassé l’appartement de Julia Chanel. Un hasard total car d’après Cham les types ne s’y étaient pas attardés une seule seconde. Mais devant pas un seul agent ou signe montrant qu’une enquête était en cours. Pourtant d’après les informations qu’elles avaient eu Chabakazan était loin d’avoir résolu l’affaire. Encore une enquête rondement menée. Elles atteignaient un secteur que Danny aurait reconnu sans problème. Autrefois Fulton market comme son l’indique se trouvait en plein coeur du centre sur la rue Fulton. C’était le marché au poisson. Mais les promoteurs avaient jarté à grand coup de pied dans le cul les vendeurs et les avaient refoulés dans le Bronx, à l’écart. Cela aurait plus de gueule le projet immobilier qu’ils avaient l’ambition de faire. Des docks avaient donc commencer à voir le jour près de ce secteur. Des entrepôts et des immeubles reconvertis devenaient le lieu d’échanges entre légalité et illégalité. On était loin du passé sulfureux du Bronx mais on ne change pas les bonnes vieilles habitudes. Un bâtiment encore plus abandonné, à l’écart des autres sembla la destination finale de la voiture des kidnappeurs. L’équipe se dirigeaient donc vers là à leur suite. On était à quelques encablures du nouveau Fulton Market. Cela ne servait à rien de se la jouer à la cow-boy. Qu’à apporter des emmerdes, et les emmerdes ils en avaient jusque là. En prime les bras d’Elena se remettait doucement, elle avait encore des difficultés à s’en servir. Non simplement au cas où mais l’eau avaient coulé sous les ponts, les deux filles s’équipèrent. Elles enfilèrent des gilets, vérifièrent l’état de leurs armes de service, mirent en place un semblant de périmètre autour de l’immeuble et en firent le tour. L’équipe d’intervention n’eut plus qu’à intervenir justement.
Re: Retombées (Suite de Alone) [complète]
Encore deux suite aujourd'hui
Heu...une troisième?
Je sais j'abuse en tout cas j'attends la suite bien sure, j'adoooooooooore
Heu...une troisième?
Je sais j'abuse en tout cas j'attends la suite bien sure, j'adoooooooooore
clara- Président des USA
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Re: Retombées (Suite de Alone) [complète]
clara a écrit:Encore deux suite aujourd'hui
Heu...une troisième?
Je sais j'abuse en tout cas j'attends la suite bien sure, j'adoooooooooore
Tu n'abusais pas je n'étais pas là au moment où tu demandais donc voici la suite.
Attendre. Il n’y a rien de pire que attendre. Si Martin devait faire une liste des trucs qu’il détestait, attendre serait sûrement dans les premières places. Il en venait presque à regretter sa situation lorsqu’il y à peine un quart d’heure il faisait le rat de dossiers afin de collecter les informations. Au moins il y avait de l’activité, une activité chiante, certes mais de l’activité. Désormais lui et les hommes de tout les services différents étaient condamnés à attendre un ordre qui ne semblait pas vouloir venir. En gros ils s’emerdait. Martin avait foncé comme un taré sur les routes qui reliaient le Federal Plaza à Jamaïca Bay et pourquoi donc ? Pour rien au final, si pour attendre. Devant eux, la maison de Talanius semblait les nargués. Les hauts murs qui cloturaient la propriété les rendaient encore plus fous. Pire de temps en temps on entendait les filles qui s’ébrouaient dans la piscine. Mais tout le monde savait qu’avec ce genre de spécimen mieux vallait être sûr de son coup. Alors on attendait, on attendait quoi ? Personne ne le savait mais on attendait. Et puis certains n’avaient pas fini de se préparer alors on les attendaient.
Re: Retombées (Suite de Alone) [complète]
Je me rend compte que j'avais plus mis de coms depuis un moment mais j'aime toujours autant La suite!
emimartin- Elève à Quantico
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Re: Retombées (Suite de Alone) [complète]
emimartin a écrit:Je me rend compte que j'avais plus mis de coms depuis un moment mais j'aime toujours autant La suite!
D'ici une heure promis car j'ai peu d'avance tout de même. Il faut que j'écrive une autre.
Re: Retombées (Suite de Alone) [complète]
Voici donc la suite promise.
Ca y est l’ordre fut donné. Une intervention rapide mais parfaitement préparée. Venstreslas était un homme d’ordre et aussi un bon agent visiblement. Le grand noir avait donné l’ordre à ses hommes d’encercler le périmètre. Tous s’étaient approchés au maximum. La barrière ouverte et la cloture peu haute avait facilité leur position. Dès qu’il eut les plans des lieux et donc la confirmation qu’il s’agissait d’un simple box sans aucun étage ni pièce particulière Venstreslas n’eut aucune hésitation. Par contre il se garda bien de mettre Gabriel en première ligne. Il sentait que ce type était du genre nerveux. Pas avec la gâchette facile mais près à se la jouer solo. Mauvais point pour lui. Il pris donc Viviane Johnson à ses côtés en deuxième ligne derrière un rideau formé par ses hommes il intervint. Cela faisait à peine dix minutes qu’ils étaient arrivés sur place.
La porte était une grande porte de garage coulissante. Ils l’avaient poussés sur une bonne longueur pour que les hommes ne se gênent pas dans l’intervention. Deux types passèrent par là et entrèrent. À l’intérieur cela avait tout du mini entrepôt. Il y avait plusieurs hommes. Au cri de FBI et les armes braquées sur eux l’effet de surprise fut garantie. Au cas où certains furent disposés à répliquer on jeta quelques grenades lacrymogènes. Des petites afin de n’accomoder que la personne et ce pour un court temps. Les hommes n’opposèrent qu’une faible résistance. En quelques secondes se fut plier. Venstreslas se senta même en sureffectif. Une opération rondement menée. On ne lui avait donné aucun élément sur les raisons de l’intervention. Ce n’était pas son problème. Johnson rangea son arme et examina les lieux et il sembla aux yeux de Venstreslas qu’elle était déçu, elle dit même à Luz.
« - C’est un labo apparremment.
- Talanius fait aussi dans la came. Ce doit être ici qu’il la travaille.
- Oui mais il n’y a pas de traces de Baker.
- Je vais discuter avec ces messieurs. »
Bonne chance se dit Venstreslas. Il tenta de faire dire un mot à certains mais ils ne faisaient que baragouiner dans un langage qui lui était inconnu. Il faudrait attendre un interprête et cela prendrait des heures. C’est tout le problème avec les étrangers. Ils s’intégrent pas. Mais surprise le petit Luz sembla communiquer avec eux. Il discuta avec un type et revint vers Johnson.
« - On a un gros problème.
- Lequel ?
- Notre homme dit qu’ils bossent en solo, que Talanius n’est mêlé en rien avec leur affaire et qu’ils sont les seuls responsables.
- Ils balancent pas quoi. Mais et ce problème ?
- Une machine obligeait à fabriquer une came trop pure. De l’héroïne trop pure et c’est l’overdose assurée. Ils avaient du mal à la couper.
- Vous travaillez au stup, c’est une de vos nouvelles surprises ?
- Non Maya mon amie. Elle s’y connaît en biologie.
- Donc aucune trace de Baker ?
- Non on est tombé sur un os. Et en prime on a rien pour faire pression sur Talanius.
- Retour à la case départ. »
Ca y est l’ordre fut donné. Une intervention rapide mais parfaitement préparée. Venstreslas était un homme d’ordre et aussi un bon agent visiblement. Le grand noir avait donné l’ordre à ses hommes d’encercler le périmètre. Tous s’étaient approchés au maximum. La barrière ouverte et la cloture peu haute avait facilité leur position. Dès qu’il eut les plans des lieux et donc la confirmation qu’il s’agissait d’un simple box sans aucun étage ni pièce particulière Venstreslas n’eut aucune hésitation. Par contre il se garda bien de mettre Gabriel en première ligne. Il sentait que ce type était du genre nerveux. Pas avec la gâchette facile mais près à se la jouer solo. Mauvais point pour lui. Il pris donc Viviane Johnson à ses côtés en deuxième ligne derrière un rideau formé par ses hommes il intervint. Cela faisait à peine dix minutes qu’ils étaient arrivés sur place.
La porte était une grande porte de garage coulissante. Ils l’avaient poussés sur une bonne longueur pour que les hommes ne se gênent pas dans l’intervention. Deux types passèrent par là et entrèrent. À l’intérieur cela avait tout du mini entrepôt. Il y avait plusieurs hommes. Au cri de FBI et les armes braquées sur eux l’effet de surprise fut garantie. Au cas où certains furent disposés à répliquer on jeta quelques grenades lacrymogènes. Des petites afin de n’accomoder que la personne et ce pour un court temps. Les hommes n’opposèrent qu’une faible résistance. En quelques secondes se fut plier. Venstreslas se senta même en sureffectif. Une opération rondement menée. On ne lui avait donné aucun élément sur les raisons de l’intervention. Ce n’était pas son problème. Johnson rangea son arme et examina les lieux et il sembla aux yeux de Venstreslas qu’elle était déçu, elle dit même à Luz.
« - C’est un labo apparremment.
- Talanius fait aussi dans la came. Ce doit être ici qu’il la travaille.
- Oui mais il n’y a pas de traces de Baker.
- Je vais discuter avec ces messieurs. »
Bonne chance se dit Venstreslas. Il tenta de faire dire un mot à certains mais ils ne faisaient que baragouiner dans un langage qui lui était inconnu. Il faudrait attendre un interprête et cela prendrait des heures. C’est tout le problème avec les étrangers. Ils s’intégrent pas. Mais surprise le petit Luz sembla communiquer avec eux. Il discuta avec un type et revint vers Johnson.
« - On a un gros problème.
- Lequel ?
- Notre homme dit qu’ils bossent en solo, que Talanius n’est mêlé en rien avec leur affaire et qu’ils sont les seuls responsables.
- Ils balancent pas quoi. Mais et ce problème ?
- Une machine obligeait à fabriquer une came trop pure. De l’héroïne trop pure et c’est l’overdose assurée. Ils avaient du mal à la couper.
- Vous travaillez au stup, c’est une de vos nouvelles surprises ?
- Non Maya mon amie. Elle s’y connaît en biologie.
- Donc aucune trace de Baker ?
- Non on est tombé sur un os. Et en prime on a rien pour faire pression sur Talanius.
- Retour à la case départ. »
Re: Retombées (Suite de Alone) [complète]
Retour à la case départ?
Les pauvres...
Je suis toujours aussi fan de ta fic moi et je suis contente quand je vois qu'il y a une suite
Et bien je vais attendre une autre
Je sais je suis un vrai
Les pauvres...
Je suis toujours aussi fan de ta fic moi et je suis contente quand je vois qu'il y a une suite
Et bien je vais attendre une autre
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clara- Président des USA
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Re: Retombées (Suite de Alone) [complète]
clara a écrit:Retour à la case départ?
Les pauvres...
Je suis toujours aussi fan de ta fic moi et je suis contente quand je vois qu'il y a une suite
Et bien je vais attendre une autre
Je sais je suis un vrai
Mais non tu as raison et d'ailleurs voici cette suite. Je préviens les âmes sensibles cela risque de choquer.
La porte fut vite enfoncée. Le bélier aidant elle ne résista pas même une seconde. Elena et Sam furent les premières à rentrer. On aurait dit qu’elles avaient répêté cela toute leur vie. Certes Quantico les avaient entrainés mais aux Personnes Disparues ce n’est pas ce que l’on fait tout les jours. Elles arrivèrent sur un grand espace vide. Plein de vide. Des grandes fenêtres en hauteur éclairaient le bâtiment. On allait être à la fin de la journée. Il n’y avait pour l’instant que le vide. Pourtant les filles insistèrent. Car dans le fond les fenêtres laissèrent la place à des plaques de contreplaqué et la lumière au noir. Toute deux, une lampe torche au-dessus du pistolet automatique elles scrutèrent l’espace. Ce fut aussi le vide qui leur répondit mais un détail les interpella. Une porte. Rien qu’une porte. Mais aussi bien plus qu’une porte. Il s’agissait d’une épaise porte. Une porte en plastique. Elle portait sur le côté un joint noir et les charnières comme les grosses poignées étaient en métal. Cette porte ressemblait à s’y méprendre à celle d’un camion frigorifique.
« - A qui appartient ce bâtiment demanda Elena à un autre agent en rangeant son arme ?
- Selon les informations qui viennent d’arriver du Plaza à un certain Semon Orange, madame. Il est prévu d’en faire une résidence d’habitation d’ici à quelques mois.
- C’est l’un des pseudonymes de Talanius d’après Martin fit remarquer Sam.
- Oui et je suis d’avis que cette porte cache quelque chose. Il y a un cadenas. Faites le sauter.
- On ne fait rien sauter. »
Un homme plutôt grand, le regard froid, le costume gris venait d’entrer. Il portait une cravate violette qui allait très mal avec son costume et une trace d’une boucle d’oreille ancienne. Ses lunettes n’avaient pas encore marquées son nez et ses chaussures semblaient neuves. Elena se dit que se dit avait tout de l’avocat sorti d’avoir fait son droit.
« - Et vous êtes ?
- Georges Princeton, cabinet Princeton et Princeton. Je représentes les intérêts de monsieur Semon Orange. Nous pouvons passer sur l’intrusion ici il ne s’agit que d’un local à l’abandon mais monsieur Orange refuses que vous entriez dans cette pièce. »
Sam était un peu en retrait. Elena s’approcha donc d’elle et entama une aparté.
« - Il défend les intérêts de Talanius plutôt.
- D’une façon où d’une autre il a été mis au courant. S’ils n’ont rien dit jusque là c’est parce que l’on a rien trouvé.
- C’est une évidence. Et forcément de l’autre côté de cette pièce l’on trouvera quelque chose.
- Oui. »
Les deux demoiselles se sourirent d’un sourire malicieux puis rapidement elles se tournèrent vers le jeune avocat.
« - Et pour qu’elle raison on ne pourrait pas entrer demanda Samantha ?
- Il s’agit d’une propriété privée évidemment. Alors à moins que vous ayez un mandat vous ne...
- Et ben justement on en a un dit Elena en tendant le papier à l’avocat le regard pétillant de le surprise. Alors coupez ce cadenas, rajouta-t-elle à l’agent qui avait fait venir une pince.
- Mais comment l’avez vous obtenu ?
- Pas mal de juges ont été heureux de nous aider à coincer un homme comme Monsieur Orange.
- Je ferais contester ce mandat.
- Faites, faites. »
Le cadenas sauta. L’avocat restait bloqué sur son mandat. Il le rendit à Elena qui le rangea et sortit son arme pour rentrer dans la pièce. L’avocat commença à composer un numéro sur son portable. L’agent un peu gringalet se fit aider par les filles pour ouvrir la porte. Il devait s’avoir se défendre mais tirer des charges c’était pas son truc. Et quand la porte s’ouvrit ce qui pris totalement au corps le groupe se fut l’odeur. Il avança tout de même à l’intérieur. L’homme en premier, les deux filles ensuite. Il avait réussi le premier à trouvé une lumière un peu plus loin. Bizarre que ce lieu est encore l’électricité. C’était un long couloir éclairé par des néons jaunes au plafond. Au fond de ce couloir une porte. Elle n’était pas fermée à clé juste poussée. Et toujours cette odeur qui ne vous quittait pas. Dès qu’ils entrèrent dans la pièce du fond ce fut une surprise de plus. Trois tables en fer étaient disposés au centre. Sur le côté des plan de travail en faïence étaient accompagnés d’évier. Sur le mur de gauche étaient placés de nombreux outils, de toute sorte. Et cette odeur, une odeur qui ne les quitteraient jamais.
« - Qu’est-ce que c’est que ce cirque ? »
La voix était celle de l’avocat. Il avait suivi tout le petit monde jusqu’à la pièce. Sam l’interpella.
« - Eh sortez ici vous n’avez pas le droit d’entrer c’est une enquête fédérale.
- Ce lieu appartient à monsieur Orange.
- Oui mais je vous ait dit de partir.
- J’ignorais tout ses agissements. Oh mon Dieu. »
Il désigna d’un doigt fixe mais d’un bras flageolanc une des parties du mur du fond. Dans ce mur était encastré des caissons dont la porte était une vitre. Derrière la vitre comme des reliques d’un autres temps. Un homme semblait totalement vidé de sa substance. Il avait la peau collée aux os par l’absence de chair et le corps décharné. Et puis surtout il était mort. A cette vue l’avocat ne put s’empêcher d’avoir un haut le coeur. Elena lui lança.
« - Eh vomissez pas là. Sortez immédiatement. »
Mais il eut tout juste le temps de passer la première porte et dégeula tout ce qu’il avait avalé dans la journée. Le spectacle en aurait fait calenché plus d’un. Une chose était sûr ce qui c’était passé ici n’avait rien à voir avec le monde des affaires. Car il y avait toujours cette odeur. Une odeur d’eau de javel et d’ammoniac bien sûr mais derrière, il restait cette odeur si caractérisque que malheureusement en tant que membre des forces de l’ordre on sentait de plus en plus souvent, l’odeur du sang. Cette homme dans le caisson avait été drainé des pieds à la tête. Et le pire c’est que ce soit Elena ou Sam, aucune des deux n’auraient pu affirmer s’il l’avait été vivant ou mort.
Re: Retombées (Suite de Alone) [complète]
En effet j'imagine le tableau qu'on découvert Elena et Sam
Le pauvre gars
Ils vont pouvoir le coffrer là Orange
clara- Président des USA
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Re: Retombées (Suite de Alone) [complète]
la vache on se croirait dans SAW ou dans DEXTER !!
Quel splendide tableau !!
Quel splendide tableau !!
Re: Retombées (Suite de Alone) [complète]
nathaloche1974 a écrit:la vache on se croirait dans SAW ou dans DEXTER !!
Quel splendide tableau !!
Tu es space toi. Mais comme aucune des deux vous n'avez demander de suite il n'y en aura pas avant lundi. Alors est-ce Pete Baker et Talanius va-t-il allez en prison ? Vous le serez au prochain épisode.
Re: Retombées (Suite de Alone) [complète]
Chouette tableau effectivement mais très bien écrit! La suite
emimartin- Elève à Quantico
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Re: Retombées (Suite de Alone) [complète]
bon alors je demande la suite parce que sinon j'ai ien remarqué que tu voulais pas la mettre !!
SADIQUE !!!
SADIQUE !!!
Re: Retombées (Suite de Alone) [complète]
nathaloche1974 a écrit:bon alors je demande la suite parce que sinon j'ai ien remarqué que tu voulais pas la mettre !!
SADIQUE !!!
Bon d'accord mais j'ai deux ou trucs à vérifier et à modifier pour ne pas raconter des conneries et je vous préviens ce n'est pas la suite de l'enquête mais un petit retour sur Danny Boy.
Re: Retombées (Suite de Alone) [complète]
Donc voici la suite tant demandée.
Mardi 22 Mai Bureau du FBI Salle d’audience
Après la pluie vient le beau temps dit la chanson. Aaron Davidson osait espérer qu’après la tempête qu’il venait de traverser s’annonçait des jours meilleurs. Et quelques signes permettaient au moins de l’espérer. Il avait certes perdu sa maîtresse dans des circonstances qui pouvaient éveiller les soupçons. Son autre petit ami avait lui disparu et on l’accusait d’y être pour quelque chose. Mais en même temps il avait réussi à reprendre la main à chaque fois qu’il le fallait. L’affaire Julia Chanel était à présent entre les mains de quelqu’un de sérieux. L’agent Chabakazan, quelqu’un qu’il connaissait bien et qui faisait bien son travail. Danny Taylor était redevenu l’alcoolique dépressif qu’il n’avait jamais cessé d’être et puis il avait éludé le problème Jack Malone. La commission avait finalement refusé sa comparution. Les motifs étaient peut-être médicaux et il allait déposer un témoignage écrit mais une demi-victoire restait une victoire. Il savait que l’équipe de l’électron libre Malone ne se laisserait pas torpiller aussi facilement. Il comprenait cette réaction voire il l’approuvait. Mais à la guerre comme à la guerre. Lui du temps de l’affaire Spaulding il n’aurait pas fait de cadeaux. Il respectait beaucoup Victor Fitzgerald le père de l’un des agents de cette équipe. Mais il pensait que sûr le coup il avait manqué de courage. On ne peut pas tout avoir. Le talent et les couilles. Lui irait jusqu’au bout. Alors aujourd’hui avait un peu un goût de revanche. En face de lui ne se dressait plus que Danny Taylor et son misérable avocaillon, trop jeune pour avoir la carrure d’un sauveur. Il n’en ferait qu’une bouchée. Surtout qu’il le savait les membres de la commission jugeait sévèrement le comportement de l’agent. Jusque là les débats entre eux n’avaient pas beaucoup joué en sa faveur. D’accord Finch semblait plus occuper à lui faire des reproches que de se charger de l’affaire et Ramsey n’avait plus rien à voir avec le petit pirannha qu’il était au départ. Mais peut importe. Ils suivaient ses directives. Seul Leone le dérangeait. Il parlait peu et souvent pour dire des choses totalement pas à propos. Il avait hésité à le faire remplacer mais le prestige de l’agent allait contre lui. Quand à Miranda malgré quelques annicroches il pensait que pour elle le compte de Taylor était fait. Il n’avait pas une primauté dans le vote. Tout juste était-il déterminant en cas de partage. Sa voix vallait celle des autres. Dommage. Mais peut importe il fallait faire avec. Les règles étaient faites pour être respectées.
La séance commença donc comme les nombreuses autres. Danny assis derrière la table qui servait de bureau à son avocat semblait exténué. On aurait dit qu’il avait fait un marathon. Une nouvelle fois la salle fut vide. Parfois il arrivait que du monde passe. Des agents ou des administratifs que souvent Davidson ne reconnaissait pas. Martin Fitzgerald vint souvent faire un tour quand il en avait le temps. Il crût aussi apercevoir Gabriel Luz mais ce ne fut qu’en coup de vent. Et puis il n’était plus un danger. Il entama donc la discussion.
« - Agent Taylor veuillez vous levez. »
Danny s’éxécuta immédiatement. Il se tenait encore droit mais n’avait plus vraiment d’allure. Tout juste son costume était-il impeccable.
« - Nous allons bientôt examiner le témoignage de Jack Malone comme nous avions convenu. Nous souhaiterions examiner à présent les responsabilités de chacun. »
Mais il n’eut pas le temps de le faire. Car du fond de la salle une voix de stentor se fit entendre.
« - C’est bien ici la salle de la commission de discipline de l’agent Danny Taylor ? »
Dans l’entrée, le regard droit et alerte, les cheveux totalement blancs et le crâne légèrement dégarni, Adrian Show ne faisait pas son âge. Physiquement il avait l’allure d’un jeune homme. Sa santé semblait exceptionnelle. Il s’avança sans même demander une quelconque autorisation et s’approcha de la barre des témoins installée à la va-vite depuis quelques jours.
« - Car si c’est le cas je souhaiterait déposer devant cette commission. »
Pour Davidson c’était le ponpon. Le patron du programme de protection des témoins qui intervenait devant sa commission c’était comme si un iceberg venait d’entrer en collision dans son Titanic. Il était ulcéré. Il ne prit pas une seconde des gants à son encontre. Peut-être que cela joua en sa défaveur.
« - Agent Show il y a des règles vous devez déposé une demande préalable avant de témoigner. Veuillez regagner les sièges du public.
- Et bien puisque je suis là je la fait cette demande.
- Ce n’est pas possible.
- Et pourquoi donc ?
- La défense ne vous a pas cité à comparaître.
- Et bien elle le fait tout de suite monsieur Davidson. La défense souhaite entendre le témoignage de Adrian Show directeur du programme de protection des témoins pour le bureau de New York. »
Mais il a fini le petit con. Je vais vous faire débarasser le plancher à vous tous se dit Aaron Davidson. Cette situation avait trop durer.
« - Très bien nous étudierons votre demande agent Show nous poursuivons.
- C’est ainsi que vous traitez un héros de guerre. »
Et voilà que l’autre vieux con de Finch vient au secours de ce type. C’est le rendez-vous des anciens combattants ou quoi ? Merde ce genre de truc il n’allait pas le laisser passer. Sauf que négligemment Show eut un petit mouvement pour rajuster son costume et là apparue sur le revers de la veste de son costume la Silver Star qu’il avait reçu. Une décoration comme celle là vous empêche d’agresser un homme.
« - Je traites monsieur Show avec les honneurs qu’il mérite mais il se trouve que dans ce genre de situation il y a des règles.
- Et des exceptions à la règle. Personnellement je souhaites entendre Adrian Show. Je propose que nous votions pour savoir si nous devons le faire tout de suite. »
Miranda Kozinski dans ses oeuvres. Elle en avait de bonnes et apparemment l’ensemble de la commission sembla acquiescer à cette proposition. Contre son gré Davidson accepta le vote espérant qu’il soit défavorable. Sur le champ Finch et Kozinski levèrent la main pour. Ramsey resta le bras baissé. Le président savait désormais où étaient ses alliés. Il s’attendit à faire la différence lorsque à son tour quasiment à la fin Leone leva lui aussi la main. Trois voix pour ils devaient écouter Show. Aaron espéra intensément qu’il ne s’agissait pas d’une nouvelle défaite mais il savait pas avance que ce n’était qu’un voeux pieux.
« - Très bien nous allons donc vous entendre. Veuillez vous présentez.
Agent spécial Adrian Show, ancien commandant des marines, ancien de la guerre du Vietnam, marié deux enfants, j’ai aussi trois petits enfants. Je suis actuellement le directeur du programme des témoins et chargé de la coordination avec les marshall fédéraux qui se chargent de la protection. »
Il fallait qu’il rappelle qu’il était un héros de guerre. Il le faisait exprès mais tout de même pour soigner les apparences Aaron le fit poursuivre.
« - Sur quel sujet voulez vous déposer devant cette commission ?
- Je souhaiterais parler des relations du programme avec l’agent Danny Taylor.
- Très bien allez-y. »
Il espérait sans grande illusion qu’elles furent tumulteuses.
« - L’équipe de l’agent Jack Malone dont fait partie l’agent Danny Taylor a été chargé par mes soins de retrouver un témoin qui était sous la protection du programme.
- Jérémy Monroe si ma mémoire est bonne ?
- C’est cela agent Davidson. Il est évident que la collaboration ne fut pas de tout repos. L’agent Maya Shulina dû même reprendre une fois l’agent Taylor afin de le calmer. »
Il hésitait à se dire qu’il avait bien entendu. Show semblait témoigner de l’impulsivité de l’agent Danny Taylor. Enfin une bonne nouvelle.
« - Mais il s’est avéré que dans cette situation exceptionnelle où nous leur demandions beaucoup l’ensemble de l’équipe a fait preuve d’un grand professionalisme et l’agent Taylor en particulier puisqu’il s’agit de son cas aujourd’hui a accepté sans rechigner de telles conditions draconiennes.
- Pour un résultat déplorable tout de même agent Show.
- Vous voulez parler de la mort du témoin ? Et bien je pense que nous sommes en tant que gens responsables ici et que cette information ne quittera pas cette pièce. Il n’est pas rare pour le programme de protection des témoins d’utiliser la mort du témoin comme protection de son témoignage. Si vous voyez ce que je veux dire. En tout cas il est évident que ces efforts ne furent pas vain. »
En gros vieux con tu suggère qu’il n’est pas mort c’est ça ? Et que Taylor a sans doute aidé à cela. Merde pourquoi tu te sens obliger d’aider cette outre à vin. Il va y passer quoi que vous fassiez. Ce n’est pas un héros de guerre qui va m’en empêcher.
« - Je peut donc personnellement témoigner de l’excellent travail de l’agent Taylor et me porter garant à son sujet.
- Je vous remercie agent Show et nous allons poursuivre nos discussions.
- Pas tout à fait agent Davidson »
Ils se sont tous donnés le mot ou quoi. La stature plutôt athlétique mais imposante aussi de Nathan Coen venait de passer dans la porte d’entrée de la salle. Il tenait dans sa main gauche un dossier. Ce gamin, il avait à peine trente ans, dégagait un aura incroyable. C’était comme s’il avait vécu milles histoires. Mais pour autant ce n’était pas une raison pour interrompre avec une telle désinvolture les audiences.
« - Veuillez m’excuser pour cette interruption mais mon directeur Adrian Show et moi-même nous souhaitions témoigner sur certains points au sujet de l’affaire Taylor.
- Très bien je vous propose vous aussi de déposer un témoignage écrit.
- Il sera peut-être trop tard, d’autant que ce que j’ai à dire peut être capital pour votre audience.
- En quoi agent Coen, demanda Miranda Kozinski ? »
Elle insiste la bougresse. Et elle obtiendra sans doute gain de cause. Tant bien que mal Davidson tentait de résister. Mais se montrer trop braquer équivalait de se discréditer auprès de ses pairs et passer pour celui qui voulait allumer Danny Taylor. Ce qui était vrai mais vallait mieux le cacher.
« - Puis-je, demanda Coen avant de parler ?
- Allez-y je crois qu’il est inutile que l’on vote répondit Aaron Davidson.
- Très bien. Je voudrais commencer par dire que je reconnais mes torts sur le point d’avoir tarder pour déposer ce témoignage. Au vu de son importance. Voilà. Je tiens à signaler à cette commission qu’au moment où Danny Taylor enquêtait sur l’affaire Matthews et surtout au moment de l’assaut il était sous mes ordres.
- Pardon, lança Davidson interloqué ?
- En effet. Lorsque j’ai rencontré Danny Taylor dans un local de Manhattan qui sert à la protection de l’un de nos témoins. Je l’ai aussi placé sous mes ordres. Au vu des circonstances il fallait que agent supérier prenne la décision. C’est ce que je fit. Cette ordre fut factuel bien sûr mais il était là. En gros Danny Taylor agissait sous mon commandement.
- En quoi cela change quelque chose à la situation agent Coen demanda Davidson ?
- Tout. Puisque en raison de ce commandement. J’assume l’intégralité de la responsabilité au sujet de l’assaut. S’il y a quelqu’un à mettre à pied dans cette salle c’est moi. »
L’annonce fit l’effet d’un coup de tonnerre. Un chef d’équipe du bureau des témoins demandant à l’ensemble d’une commission qu’on le poursuive à la place d’un agent de terrain. Mais Davidson sentait aussi le coup fourré. Taylor ne faisait pas partie du programme et ce commandement n’en est pas un. Il n’y avait aucun rapport hiérarchique entre eux.
« - En quoi votre simple autorité conduisait l’agent Danny Taylor a devenir votre suborbonné ?
- Il n’y a pas que cela agent Davidson. J’étais hiérarchiquement supérieur à lui. Et je me devais, à ce titre, assumer la responsabilité de l’enquête qui était en cours afin malgré la situation de pérenniser un semblant de procédure. J’ai donc pris sur moi de manière temporaire et en raison des circonstances d’assurer les fonctions de Jack Malone à ce sujet.
- Avez vous donnez l’ordre de l’assaut sur la cache de Peter Matthews ?
- Non pas directement mais je suis d’accord avec ce choix. »
Il y a des jours où l’on sent sa chance passer en coup de vent. Aaron Davidson sentait que ce jour venait d’arriver et ce n’était plus un coup de vent mais un tonnerre, une ouragant. Le témoignage de ces deux agents, personnages hautement renommés du bureau provoqua un total bouleversement dans l’opinion de la commission. Il ne lui restait plus qu’à recoller les morceaux et tenter de sauver les meubles. Il appella donc à une suspension de séance, afin d’essayer malgré tout de minimiser les conséquences en privé. A ce moment là, Nathan parti sans se retourner. Adrian Show qui s’était installé dans les rangées se leva lui aussi et lorsqu’il arriva à la hauteur de Danny et de son avocat leur fit un petit signe de tête et s’en alla à son tour. L’Union sacrée venait de faire mal, très, très mal.
Mardi 22 Mai Bureau du FBI Salle d’audience
Après la pluie vient le beau temps dit la chanson. Aaron Davidson osait espérer qu’après la tempête qu’il venait de traverser s’annonçait des jours meilleurs. Et quelques signes permettaient au moins de l’espérer. Il avait certes perdu sa maîtresse dans des circonstances qui pouvaient éveiller les soupçons. Son autre petit ami avait lui disparu et on l’accusait d’y être pour quelque chose. Mais en même temps il avait réussi à reprendre la main à chaque fois qu’il le fallait. L’affaire Julia Chanel était à présent entre les mains de quelqu’un de sérieux. L’agent Chabakazan, quelqu’un qu’il connaissait bien et qui faisait bien son travail. Danny Taylor était redevenu l’alcoolique dépressif qu’il n’avait jamais cessé d’être et puis il avait éludé le problème Jack Malone. La commission avait finalement refusé sa comparution. Les motifs étaient peut-être médicaux et il allait déposer un témoignage écrit mais une demi-victoire restait une victoire. Il savait que l’équipe de l’électron libre Malone ne se laisserait pas torpiller aussi facilement. Il comprenait cette réaction voire il l’approuvait. Mais à la guerre comme à la guerre. Lui du temps de l’affaire Spaulding il n’aurait pas fait de cadeaux. Il respectait beaucoup Victor Fitzgerald le père de l’un des agents de cette équipe. Mais il pensait que sûr le coup il avait manqué de courage. On ne peut pas tout avoir. Le talent et les couilles. Lui irait jusqu’au bout. Alors aujourd’hui avait un peu un goût de revanche. En face de lui ne se dressait plus que Danny Taylor et son misérable avocaillon, trop jeune pour avoir la carrure d’un sauveur. Il n’en ferait qu’une bouchée. Surtout qu’il le savait les membres de la commission jugeait sévèrement le comportement de l’agent. Jusque là les débats entre eux n’avaient pas beaucoup joué en sa faveur. D’accord Finch semblait plus occuper à lui faire des reproches que de se charger de l’affaire et Ramsey n’avait plus rien à voir avec le petit pirannha qu’il était au départ. Mais peut importe. Ils suivaient ses directives. Seul Leone le dérangeait. Il parlait peu et souvent pour dire des choses totalement pas à propos. Il avait hésité à le faire remplacer mais le prestige de l’agent allait contre lui. Quand à Miranda malgré quelques annicroches il pensait que pour elle le compte de Taylor était fait. Il n’avait pas une primauté dans le vote. Tout juste était-il déterminant en cas de partage. Sa voix vallait celle des autres. Dommage. Mais peut importe il fallait faire avec. Les règles étaient faites pour être respectées.
La séance commença donc comme les nombreuses autres. Danny assis derrière la table qui servait de bureau à son avocat semblait exténué. On aurait dit qu’il avait fait un marathon. Une nouvelle fois la salle fut vide. Parfois il arrivait que du monde passe. Des agents ou des administratifs que souvent Davidson ne reconnaissait pas. Martin Fitzgerald vint souvent faire un tour quand il en avait le temps. Il crût aussi apercevoir Gabriel Luz mais ce ne fut qu’en coup de vent. Et puis il n’était plus un danger. Il entama donc la discussion.
« - Agent Taylor veuillez vous levez. »
Danny s’éxécuta immédiatement. Il se tenait encore droit mais n’avait plus vraiment d’allure. Tout juste son costume était-il impeccable.
« - Nous allons bientôt examiner le témoignage de Jack Malone comme nous avions convenu. Nous souhaiterions examiner à présent les responsabilités de chacun. »
Mais il n’eut pas le temps de le faire. Car du fond de la salle une voix de stentor se fit entendre.
« - C’est bien ici la salle de la commission de discipline de l’agent Danny Taylor ? »
Dans l’entrée, le regard droit et alerte, les cheveux totalement blancs et le crâne légèrement dégarni, Adrian Show ne faisait pas son âge. Physiquement il avait l’allure d’un jeune homme. Sa santé semblait exceptionnelle. Il s’avança sans même demander une quelconque autorisation et s’approcha de la barre des témoins installée à la va-vite depuis quelques jours.
« - Car si c’est le cas je souhaiterait déposer devant cette commission. »
Pour Davidson c’était le ponpon. Le patron du programme de protection des témoins qui intervenait devant sa commission c’était comme si un iceberg venait d’entrer en collision dans son Titanic. Il était ulcéré. Il ne prit pas une seconde des gants à son encontre. Peut-être que cela joua en sa défaveur.
« - Agent Show il y a des règles vous devez déposé une demande préalable avant de témoigner. Veuillez regagner les sièges du public.
- Et bien puisque je suis là je la fait cette demande.
- Ce n’est pas possible.
- Et pourquoi donc ?
- La défense ne vous a pas cité à comparaître.
- Et bien elle le fait tout de suite monsieur Davidson. La défense souhaite entendre le témoignage de Adrian Show directeur du programme de protection des témoins pour le bureau de New York. »
Mais il a fini le petit con. Je vais vous faire débarasser le plancher à vous tous se dit Aaron Davidson. Cette situation avait trop durer.
« - Très bien nous étudierons votre demande agent Show nous poursuivons.
- C’est ainsi que vous traitez un héros de guerre. »
Et voilà que l’autre vieux con de Finch vient au secours de ce type. C’est le rendez-vous des anciens combattants ou quoi ? Merde ce genre de truc il n’allait pas le laisser passer. Sauf que négligemment Show eut un petit mouvement pour rajuster son costume et là apparue sur le revers de la veste de son costume la Silver Star qu’il avait reçu. Une décoration comme celle là vous empêche d’agresser un homme.
« - Je traites monsieur Show avec les honneurs qu’il mérite mais il se trouve que dans ce genre de situation il y a des règles.
- Et des exceptions à la règle. Personnellement je souhaites entendre Adrian Show. Je propose que nous votions pour savoir si nous devons le faire tout de suite. »
Miranda Kozinski dans ses oeuvres. Elle en avait de bonnes et apparemment l’ensemble de la commission sembla acquiescer à cette proposition. Contre son gré Davidson accepta le vote espérant qu’il soit défavorable. Sur le champ Finch et Kozinski levèrent la main pour. Ramsey resta le bras baissé. Le président savait désormais où étaient ses alliés. Il s’attendit à faire la différence lorsque à son tour quasiment à la fin Leone leva lui aussi la main. Trois voix pour ils devaient écouter Show. Aaron espéra intensément qu’il ne s’agissait pas d’une nouvelle défaite mais il savait pas avance que ce n’était qu’un voeux pieux.
« - Très bien nous allons donc vous entendre. Veuillez vous présentez.
Agent spécial Adrian Show, ancien commandant des marines, ancien de la guerre du Vietnam, marié deux enfants, j’ai aussi trois petits enfants. Je suis actuellement le directeur du programme des témoins et chargé de la coordination avec les marshall fédéraux qui se chargent de la protection. »
Il fallait qu’il rappelle qu’il était un héros de guerre. Il le faisait exprès mais tout de même pour soigner les apparences Aaron le fit poursuivre.
« - Sur quel sujet voulez vous déposer devant cette commission ?
- Je souhaiterais parler des relations du programme avec l’agent Danny Taylor.
- Très bien allez-y. »
Il espérait sans grande illusion qu’elles furent tumulteuses.
« - L’équipe de l’agent Jack Malone dont fait partie l’agent Danny Taylor a été chargé par mes soins de retrouver un témoin qui était sous la protection du programme.
- Jérémy Monroe si ma mémoire est bonne ?
- C’est cela agent Davidson. Il est évident que la collaboration ne fut pas de tout repos. L’agent Maya Shulina dû même reprendre une fois l’agent Taylor afin de le calmer. »
Il hésitait à se dire qu’il avait bien entendu. Show semblait témoigner de l’impulsivité de l’agent Danny Taylor. Enfin une bonne nouvelle.
« - Mais il s’est avéré que dans cette situation exceptionnelle où nous leur demandions beaucoup l’ensemble de l’équipe a fait preuve d’un grand professionalisme et l’agent Taylor en particulier puisqu’il s’agit de son cas aujourd’hui a accepté sans rechigner de telles conditions draconiennes.
- Pour un résultat déplorable tout de même agent Show.
- Vous voulez parler de la mort du témoin ? Et bien je pense que nous sommes en tant que gens responsables ici et que cette information ne quittera pas cette pièce. Il n’est pas rare pour le programme de protection des témoins d’utiliser la mort du témoin comme protection de son témoignage. Si vous voyez ce que je veux dire. En tout cas il est évident que ces efforts ne furent pas vain. »
En gros vieux con tu suggère qu’il n’est pas mort c’est ça ? Et que Taylor a sans doute aidé à cela. Merde pourquoi tu te sens obliger d’aider cette outre à vin. Il va y passer quoi que vous fassiez. Ce n’est pas un héros de guerre qui va m’en empêcher.
« - Je peut donc personnellement témoigner de l’excellent travail de l’agent Taylor et me porter garant à son sujet.
- Je vous remercie agent Show et nous allons poursuivre nos discussions.
- Pas tout à fait agent Davidson »
Ils se sont tous donnés le mot ou quoi. La stature plutôt athlétique mais imposante aussi de Nathan Coen venait de passer dans la porte d’entrée de la salle. Il tenait dans sa main gauche un dossier. Ce gamin, il avait à peine trente ans, dégagait un aura incroyable. C’était comme s’il avait vécu milles histoires. Mais pour autant ce n’était pas une raison pour interrompre avec une telle désinvolture les audiences.
« - Veuillez m’excuser pour cette interruption mais mon directeur Adrian Show et moi-même nous souhaitions témoigner sur certains points au sujet de l’affaire Taylor.
- Très bien je vous propose vous aussi de déposer un témoignage écrit.
- Il sera peut-être trop tard, d’autant que ce que j’ai à dire peut être capital pour votre audience.
- En quoi agent Coen, demanda Miranda Kozinski ? »
Elle insiste la bougresse. Et elle obtiendra sans doute gain de cause. Tant bien que mal Davidson tentait de résister. Mais se montrer trop braquer équivalait de se discréditer auprès de ses pairs et passer pour celui qui voulait allumer Danny Taylor. Ce qui était vrai mais vallait mieux le cacher.
« - Puis-je, demanda Coen avant de parler ?
- Allez-y je crois qu’il est inutile que l’on vote répondit Aaron Davidson.
- Très bien. Je voudrais commencer par dire que je reconnais mes torts sur le point d’avoir tarder pour déposer ce témoignage. Au vu de son importance. Voilà. Je tiens à signaler à cette commission qu’au moment où Danny Taylor enquêtait sur l’affaire Matthews et surtout au moment de l’assaut il était sous mes ordres.
- Pardon, lança Davidson interloqué ?
- En effet. Lorsque j’ai rencontré Danny Taylor dans un local de Manhattan qui sert à la protection de l’un de nos témoins. Je l’ai aussi placé sous mes ordres. Au vu des circonstances il fallait que agent supérier prenne la décision. C’est ce que je fit. Cette ordre fut factuel bien sûr mais il était là. En gros Danny Taylor agissait sous mon commandement.
- En quoi cela change quelque chose à la situation agent Coen demanda Davidson ?
- Tout. Puisque en raison de ce commandement. J’assume l’intégralité de la responsabilité au sujet de l’assaut. S’il y a quelqu’un à mettre à pied dans cette salle c’est moi. »
L’annonce fit l’effet d’un coup de tonnerre. Un chef d’équipe du bureau des témoins demandant à l’ensemble d’une commission qu’on le poursuive à la place d’un agent de terrain. Mais Davidson sentait aussi le coup fourré. Taylor ne faisait pas partie du programme et ce commandement n’en est pas un. Il n’y avait aucun rapport hiérarchique entre eux.
« - En quoi votre simple autorité conduisait l’agent Danny Taylor a devenir votre suborbonné ?
- Il n’y a pas que cela agent Davidson. J’étais hiérarchiquement supérieur à lui. Et je me devais, à ce titre, assumer la responsabilité de l’enquête qui était en cours afin malgré la situation de pérenniser un semblant de procédure. J’ai donc pris sur moi de manière temporaire et en raison des circonstances d’assurer les fonctions de Jack Malone à ce sujet.
- Avez vous donnez l’ordre de l’assaut sur la cache de Peter Matthews ?
- Non pas directement mais je suis d’accord avec ce choix. »
Il y a des jours où l’on sent sa chance passer en coup de vent. Aaron Davidson sentait que ce jour venait d’arriver et ce n’était plus un coup de vent mais un tonnerre, une ouragant. Le témoignage de ces deux agents, personnages hautement renommés du bureau provoqua un total bouleversement dans l’opinion de la commission. Il ne lui restait plus qu’à recoller les morceaux et tenter de sauver les meubles. Il appella donc à une suspension de séance, afin d’essayer malgré tout de minimiser les conséquences en privé. A ce moment là, Nathan parti sans se retourner. Adrian Show qui s’était installé dans les rangées se leva lui aussi et lorsqu’il arriva à la hauteur de Danny et de son avocat leur fit un petit signe de tête et s’en alla à son tour. L’Union sacrée venait de faire mal, très, très mal.
Re: Retombées (Suite de Alone) [complète]
AH MERCI!!!
On se serait cru à l'audience !! Sublime !!
en plus tu as mis de mon petit Dannynou dans la suite alors je dis
Maintenant je vais encore réclamer une suite !!!
On se serait cru à l'audience !! Sublime !!
en plus tu as mis de mon petit Dannynou dans la suite alors je dis
Maintenant je vais encore réclamer une suite !!!
Re: Retombées (Suite de Alone) [complète]
nathaloche1974 a écrit:AH MERCI!!!
On se serait cru à l'audience !! Sublime !!
en plus tu as mis de mon petit Dannynou dans la suite alors je dis
Maintenant je vais encore réclamer une suite !!!
Faut pas déconner quand même mais Lundi promis. D'autant que vous allez avoir plusieurs belles scènes... Je n'en dis pas plus.
Re: Retombées (Suite de Alone) [complète]
LUNDI ????
ben ça fait fait rudement long , ça
Pour une fois que j'aurais pu profiter de mon week-end à lire tout cela !!!
Tant pis je vais relire ta première fic pour me remettre un peu dans le bain de toute cette histoire !!
Je sais pas où tu trouves toute ton inspiratin mais chapeau !!!
ben ça fait fait rudement long , ça
Pour une fois que j'aurais pu profiter de mon week-end à lire tout cela !!!
Tant pis je vais relire ta première fic pour me remettre un peu dans le bain de toute cette histoire !!
Je sais pas où tu trouves toute ton inspiratin mais chapeau !!!
Re: Retombées (Suite de Alone) [complète]
nathaloche1974 a écrit:LUNDI ????
ben ça fait fait rudement long , ça
Pour une fois que j'aurais pu profiter de mon week-end à lire tout cela !!!
Tant pis je vais relire ta première fic pour me remettre un peu dans le bain de toute cette histoire !!
Je sais pas où tu trouves toute ton inspiratin mais chapeau !!!
Où c'est vaste. Si tu veux tout retrouver mon univers. Il y a Recherche cadravre... et Alone dans les histoires complète pour toi. Bonne lecture. Promis Lundi si quelqu'un demande une autre suite j'en mets deux.
Re: Retombées (Suite de Alone) [complète]
Merci pour cette suite
T'écris vraiment bien on s'y croirait
Vivement lundi
T'écris vraiment bien on s'y croirait
Vivement lundi
clara- Président des USA
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Re: Retombées (Suite de Alone) [complète]
clara a écrit:Merci pour cette suite
T'écris vraiment bien on s'y croirait
Vivement lundi
Et voici la suite de Lundi. Un peu en retard mais elle est là. Avec pas mal de surprises... Sur l'enquête d'ailleurs. Et un passage tout en émotion aussi.
Lundi 21 Mai Fin de soirée Services des personnes disparues FBI Federal Plaza, New-York
« - Effectivement je peut comprendre qu’il en est gerbé. »
Le résultat était loin de toutes les espérances. L’ensemble de l’équipe des personnes disparues était réunie dans l’Open Space. La soirée commençait. Le soleil déclinait peu à peu. Sur le sol les bribes de l’espoir jonchait par endroit. De retour le premier Martin avait fait un bref ménage un peu dépité. Il se disait que malgré les résultats qu’ils avaient obtenus ce n’était pas suffisant. Il voulait cette action, cette adrénaline et tout ce qu’il eut ce fut plusieurs minutes d’attente et un torticolis à force de tourner sa tête dans tout les sens pour obverser les lieux et espérer voir débarquer les autres. En quatre par trois la photo s’étalait sur le tableau. Les quelques agents qui restaient là détournaient le regard. Ils avaient l’habitude mais c’était tout de même monstrueux.
« - On ignore encore de qui il s’agit, mais on suppose au vu des circonstances que c’est bien Pete Baker.
- Les empreintes et les relevés dentaires nous le diront Elena fit remarquer Viviane.
- Donc ce type s’est amusé à le vider de son sang de la tête au pied questionna Martin ?
- Oui mais comme à chaque fois avec lui il ne s’est pas sali les mains. Il a pris l’habitude à force. C’est sous un pseudonyme qu’il a loué le local. Et même si l’on retrouvait les deux types qui l’ont kidnappé et sans doute torturé cela ne changera rien.
- Parce qu’on la retrouvé ?
- En effet Gabriel. On l’a retrouvé mort mais on l’a retrouvé.
- Pauvre gosse. Il était au mauvais endroit au mauvais moment.
- Ce qu’il a fait ne sera pas inutile. Les comptes de la Prométhée SA viennent d’être bloqué par les Offices de régulation des marchés et les filières de revente de voitures volées ont été démantelés.
- Oui sauf que les crimes d’un sale enfoiré resteront impunis et qu’il pourra continuer à couler des jours heureux dans sa villa cilla Martin
- C’est malheureusement vrai.
- Je comprends pas pourquoi ils ont gardé le corps. Ils auraient dû s’en débarasser tout simplement. C’était une preuve contre eux.
- Je pense que leur objectif était de le faire changer d’avis, d’essayer de l’empêcher de témoigner. Mais ce devait être quelqu’un de fort. Peut-être même a-t-il survécu un moment.
- Et que l’on a tué Julia Chanel pour le faire plier ?
- C’est possible j’y songeais tout le long du chemin du retour. Mais dans ce cas même ça ne l’a pas ébranlé. Un type pareil aurait fait un excellent agent.
- Bien les enfants tant que l’identification n’est pas terminé ont ne peut rien dire mais nous avons eu une journée chargée. Je propose que l’on rentrent tous chez nous et que l’on voit demain les résultats. Vous avez faits tous du très bon travail. Merci à tous.
- Merci Viviane, répondit Elena.
- Oui merci acquiesça Samantha. »
Vivaine alla rejoindre son bureau. Les deux filles partirent assez vite. Martin était resté sur sa chaise auprès de la table centrale. Il était pensif mais aussi en colère. En colère contre lui même aussi de ne pas avoir obtenu plus. Il ruminait en son for intérieur. Gabriel était resté la aussi. Au début il scrutait lui aussi les photos. Et puis il se saisit d’un livre posé sur le bureau de Danny, qu’il avait choisi de ne pas occuper. Par respect sans doute. Il pris le livre le plus délicatement du monde et l’ouvrit. Il feuilletta quelques pages comme si ce livre était un objet de collection. Pourtant ce n’était qu’un banal manuel encorné dans tout les coins et abimé par endroit. Martin se leva. Il s’approcha du tableau. Sans même s’en rendre compte il dit à voix haute.
« - Cela m’écoeure que l’on est pas pu coincer une ordure pareille.
- Ne vous inquiétez pas Martin Fitzgerald. Nous nous occuperons de lui. Je peut vous l’assurer répondit sans même détourner le regard du livre Gabriel
- Qui ça nous demanda Martin en se tournant vers lui ? »
D’un coup Gabriel posa brusquement le livre sur le bureau de Danny et il se leva puis il lança à Martin.
« - Bon on se le fait ce nettoyage intensif. Une promesse, c’est une promesse. Par contre, désolé j’ai oublié la tenue mais bon on fera avec. »
Martin eut un sourire. Mine de rien ce type avait le chic pour insuffler de l’énergie à tout ceux qu’il approchait. Il avait toutes les qualités de ces défauts. Il était chiant, enquiquineur, soulant et baratineur mais il était aussi humain et même plus que ça. Sur certains points il retrouvait du Danny en lui mais il ne remplaçait pas Danny et ne souhaitait semble-t-il pas le remplacer. On sentait qu’il n’était que de passage mais pour autant il avait fait son travail comme les autres. Il commençait à au moins l’accepter.
« - Vous n’avez rien d’autre à faire ?
- Ben non justement. À moins que vous soyez tenter pas aller se boire un verre ou deux entourer de filles magnifiques ?
- C’est nul comme programme on est bien mieux ici.
- C’est ce que je disais. »
Alors en silence les deux hommes commençèrent à ranger les locaux. Martin de temps en temps regarda le tableau. Il insistait surtout la photographie du visage de Pete Baker. Du temps où il était encore en vie en somme. Il était plutôt beau. Il avait un petit air poupin et le regard fauve. Martin se dit aussi qu’à sa place il n’aurait sans doute pas fait le quart de ce qu’il a fait. Gabriel avait raison c’était un grand. Alors il empila deux dossiers les uns sur les autres et les mis dans un carton. Gabriel avait approché un poste. Il y mit un CD. Miles Davis commença à faire entendre sa trompette. Martin reconnu tout de suite l’air d’Ascenseur pour l’échaufaud. Pour peu que l’on s’oubliait un peu on se serait crû dans un film noir d’avant la guerre. Le soleil continuait à décliner. Bientôt il allait se coucher. Il serait neuf heures du soir. Et Miles prouvait quel génie il était en faisant vibrer le monde comme ses notes, le piano l’accompagnant en arrière plan. Une journée ordinaire à New-York.
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