The Girl Next Door-Complète

Mais heu...

Attention je veille au grain!!!

whoaou quelle autorité la miss pas tapez, pas tapez



La tête sagement reposée sur son oreiller et les yeux encore embués par le sommeil, Danny inspira profondément lorsqu’une sensation de bien-être absolu vint le gagner en cette belle fin de matinée. La raison était évidente. Cette nuit d’amour avec Joey avait fait de lui le plus heureux des hommes. Tout simplement. Elle était l’aboutissement de leur relation chaotique et pour la première fois de sa vie, il se sentait prêt à démarrer une histoire sérieuse avec une femme.
Il avait bien cru que c’était le cas à l’époque avec Elena. Mais ce qu’il ressentait ce matin, en se réveillant dans ce lit, avait fini de le persuader du contraire. En réalité, il s’était toujours voilé la face sur sa pseudo-relation avec sa collègue et ne s’en rendait compte que maintenant.
Il ouvrit enfin un œil, puis le second et se tourna immédiatement de l’autre côté du lit afin de regagner rapidement les lèvres de Joey. Malheureusement pour lui, la place était vide. Son cœur se mit alors à battre la chamade avant que le jeune agent ne reprenne son calme et se mette à sourire. Cela ne voulait rien dire. Elle l’avait sûrement laissé dormir pour qu’il « récupère ». Et elle avait bien fait. Il se sentait revigoré pour la journée !

- tu me passes la confiture ?

Assise en face de Joey à la grande table du salon, Janelle beurrait encore amoureusement les tartines de Martin, qui dévorait sa compagne du regard.

- Jo ?
- mmmh ?

La jeune femme releva la tête avec difficulté, le regard toujours aussi noir.

- quoi ?
- la confiture !
- c’est bon, pas la peine de gueuler comme ça ! J’suis pas sourde ! Pesta-t-elle.

Joignant le geste à la parole, elle s’empara du pot en question et le posa brusquement du côté de la table où se trouvait son aînée.

- merci ! Ironisa-t-elle.
- oh ça va, lâche-moi, Jay !
- mauvaise nuit ? Demanda Martin, dont l’humeur ronchon de la jeune peintre ne lui avait pas échappée.

Elle haussa les épaules, sans répondre.

- qu’est-ce qui s’est passé, Jo ? Je croyais que tu étais allée te coucher juste après moi.
- tu plaisantes ? Après une soirée pareille, il me fallait absolument une dose de Lionel et de Dom Pérignon pour digérer le tout !
- Lionel ? S’étonna Martin.
- Richie, sourit Janelle.

L’agent du FBI hocha la tête.

- BONJOUR TOUT LE MONDE ! S’exclama Danny.

Il fit une entrée en trombe dans le salon, le sourire aux lèvres.

- la ferme Donald ! Réagit immédiatement Joey.

Elle le fusilla du regard et il marqua un temps d’arrêt avant de se souvenir qu’après la quantité d’alcool qu’elle avait avalé la veille, sa tête devait lui taper sérieusement. Il vint alors se poster juste derrière sa chaise et ramena sa bouche à hauteur de l’oreille de la jeune femme.

- désolé … beauté, dit-il, dans un murmure.

Il avait dit ça le plus gentiment du monde et Joey se retint de sourire. Elle en avait eu le souffle coupé un court instant. Danny salua ensuite du regard Martin et sa compagne puis choisit de prendre place juste à côté de la chaise de la jeune peintre.

- bien dormi, vieux ? L’interrogea son ami.
- merveilleusement bien.

Danny esquissa un léger sourire coquin, cherchant ouvertement le regard fuyant de Joey. Elle fit la sourde oreille et se contenta de le rappeler à l’ordre en lui assénant un ferme coup de pied au niveau de son tibia sous la table. Il comprit le message.

- il n’y a que nous quatre ? Demanda-t-il, pour relancer la discussion.
- ma mère et Gérard ont commencé le parcours à dix heures. On ira les rejoindre dès cette après-midi, expliqua Janelle.
- ouais, ils s’entraînent pour les J.O. du sexe ! Tu me diras, c’est la grenouille qui doit être content. Il va pouvoir faire ses petites affaires bien tranquillement dans la forêt. Et puis, en plus, ils sont prudents. C’est sûr que Prosper ne risque pas de raconter grand chose !
- Jo, soupira sa sœur, devant l’air amusé de Martin et Danny.
- quoi, c’est vrai ? A ce qui paraît, les grenouilles aiment bien le faire en pleine nature en plus ! Déjà que sur leurs plages, ils enlèvent le haut ! Moi j’te dis, ils sont pas gênés ceux-là !
- tu m’en diras tant. Mais si tu pouvais au moins éviter de parler des activités sexuelles de notre génitrice pendant qu’on petit-déjeune ensemble, ce serait sympa !
- ça marche ! Parlons plutôt de vous deux alors ! S’exclama Joey, le sourire malicieux.
- comment ça ? Ça ne te regarde pas du tout ce que Martin et moi …
- mais non, pas ça !

L’air amusé, son regard se posa à présent sur l’agent Fitzgerald.

- dis-moi, le manchot, ça fait longtemps que tu laisses ma sœur te préparer tes tartines ?
- quoi ? Elle fait ça ? S’étonna Danny, les yeux écarquillés.
- et encore, t’as pas tout vu ! Elle souffle même sur son bol de café quand il est trop chaud ! Surenchérit Joey, devant l’hilarité de son voisin. Ben oui, faudrait pas qu’il se brûle les lèvres le pauvre chou sinon elles ne seraient plus opérationnelles pour …
- c’est bon ! Ça va ! On a compris ! Ça suffit maintenant ! S’énerva Janelle.
- ne le prends pas comme ça, Jay.
- pour ta gouverne, sache qu’il ne m’a rien demandé !

Martin confirma en opinant du chef, gêné. Il savait que Danny n’allait pas le lâcher avec cette histoire, une fois de retour au bureau.

- je le fais avec plaisir ! Et puis, ça me détend !
- si je comprends bien, certains ont la nicotine et toi, tes tartines ! Ironisa Joey.
- voilà !
- c’est vraiment trop mignon, affirma Danny, le sourire moqueur.
- oh non ! Si toi tu t’y mets aussi …
- non, non, je t’assure. Je trouve que c’est un très beau geste, Jane. Et toi ? Ça ne te tente pas … beauté ?

Il approcha sa chaise de façon à ce que le visage de Joey ne se retrouve qu’à quelques centimètres du sien et lui proposa une tartine à beurrer.

- dans tes rêves Donald ! Répondit-elle, sans pitié.

Elle reposa immédiatement la tartine en question sur la table, mais à son regard coquin, il vit que cette situation l’amusait.
Il la dévorait à présent des yeux et ne résistait pas à cette bouche qui s’offrait à nouveau à lui. Surtout qu’ils n’avaient pas encore eu de baiser de bonjour. Ni une, ni deux, il se pencha alors pour retrouver les lèvres de la jeune femme, tout ça sous le regard intéressé de Janelle et Martin qui ne perdaient pas une miette de la scène. Il allait enfin toucher au but lorsqu’il sentit la main ferme de Joey se poser sur son torse.

- qu’est-ce que tu fais ?

Elle haussa un sourcil. Le regard sérieux, elle ne semblait plus plaisanter et cela le perturba au plus haut point. La raison de son acte lui paraissait pourtant évidente mais il ne put prononcer un mot.

- la grenouille et ma mère ne sont pas là, alors je ne vois pas l’intérêt de jouer le jeu pour l’instant.

Sa phrase était claire et sur le coup, il ne savait plus trop quoi répondre. Et pourtant, ses pensées étaient vastes. Elle ne voyait pas l’intérêt … tu parles ! Hier soir, Gérard et Janice n’étaient pas avec eux dans le jacuzzi et pourtant, là, mademoiselle s’était laissé faire ! Et elle avait aimé ça, en plus ! A dire vrai, c’est même elle, qui l’avait prié de l’embrasser. Il se mordilla ainsi les lèvres pour ne pas laisser éclater sa colère et révéler tous les tenants et les aboutissants de cette soirée car il savait très bien que dans ce cas, il grillerait ses chances avec elle pour de bon. Ravalant alors sa colère, il se réajusta sur sa chaise et commença à faire la moue.
Conscient du malaise qui s’était installé entre le faux couple, Janelle entreprit de détendre l’atmosphère.

- je suis sûre que la promenade va tous nous faire du bien. C’est un très bon coin.
- vraiment ? Réagit Joey.

Elle faisait semblant de s’intéresser à cette conversation afin de ne pas relever la mine boudeuse de son voisin, mais sa sœur voyait très bien que la réaction du jeune agent la préoccupait.

- c’est plutôt un long trajet mais le paysage est magnifique.
- ça tombe bien, comme ça, je pourrais emporter ma banane rose avec moi, n’est-ce pas, vieux ? Plaisanta Martin en fixant Danny, pour lui remonter le moral.

Mais sa tentative échoua. Ce dernier esquissa un léger sourire poli sans arriver pour autant à cacher sa déception. Il y avait cru. Il y avait tellement cru à ce nouveau départ avec Joey. Elle semblait parfaite pour lui. S’il était venu ce week-end, c’était pour elle. Uniquement pour elle. Il avait besoin de la voir, de la sentir près de lui. Tous les jours. Et ces quelques paroles qu’elle avait laissées s'échapper, il y a seulement quelques minutes, sonnaient encore comme une cruelle désillusion en lui. Il n’avait plus faim. En fait, il n’avait plus goût à grand chose. La seule chose qu’il retenait de ce petit-déjeuner c’est que cette nuit ne voulait rien dire pour sa sorcière de voisine. Elle ne voulait pas de lui. Joey Halliwell ne voulait pas de lui.

- où tu vas ? Réagit Martin.

Il vit Danny prendre le peu de sa vaisselle dans les mains et se lever de sa chaise.

- laisse, je m’en charge, l’exhorta Janelle.
- non, ça ira, merci.

Il esquissa un triste sourire à cette dernière puis quitta la pièce sous le regard anxieux de Joey. Une boule au ventre et les jambes qui ne tenaient plus en place, elle devait à tout prix trouver une excuse pour sortir de table au plus vite.

- je vais lui montrer où il faut les mettre.

L’air gêné, elle se déroba sous les yeux de sa sœur en sachant très bien qu’elle n’aurait pas pu trouver aussi piètre excuse. Janelle esquissa alors un léger sourire à la pensée de ce qui devait se passer à présent dans la cuisine. Elle ignorait tout de ce qui pouvait lier sa sœur à ce jeune homme mais elle priait sincèrement pour que ça s’arrange entre eux. Ils en valaient tous les deux la peine. Vraiment.

Appuyée contre le mur à l’entrée de la cuisine, Joey se racla la gorge pour que Danny daigne enfin remarquer sa présence dans la pièce. Se trouvant devant l’évier, il leva les yeux vers elle un court instant, avant de les reposer aussitôt sur le bol qu’il était entrain de laver. Sans ajouter un seul mot.

- ma sœur m’envoie au cas où tu …
- je m’en sors très bien, merci, la coupa-t-il sèchement.

Son ton se voulait ouvertement froid et elle comprit qu’il avait été réellement touché par son rejet.

- je vois ça.

Elle tenta un sourire. Sans succès. Il ne la regardait toujours pas. Elle s’avança alors de quelques pas, jouant nerveusement avec une de ses boucles d’oreille.

- un problème ? Demanda-t-elle innocemment.

Elle connaissait la réponse mais c’était le seul moyen qu’elle avait trouvé pour le faire réagir.

- aucun.
- sûr ?

Il se mordilla la lèvre et opina légèrement du chef. Elle aurait dû s’en douter. Il faisait sa mauvaise tête et préférait se renfermer sur lui-même. Et face à un tel comportement, elle ne se voyait pas insister. Monsieur jouait les hommes fiers, tant pis pour lui !

- parfait !

Elle s’apprêtait donc à quitter la pièce lorsqu’elle entendit le son de sa voix la relancer.

- je vais te dire, je commence vraiment à en avoir assez de ce petit-jeu entre nous ! Tu me fais tourner en …
- tu sais que tu es encore plus séduisant quand tu t’énerves, sourit-elle.

Danny se mit à soupirer. Décidément, elle ne prenait jamais rien au sérieux. Il tenta à nouveau se s’expliquer.

- tu vois, c’est exactement ce que ...

N’y tenant plus et sentant l’urgence du désir se profiler, elle se jeta à son cou et happa sa lèvre inférieure avant d’esquisser un léger sourire, sachant que le jeune agent ne pourrait lui résister une fois encore quand elle le sentit aussitôt répondre à ce torride baiser.
Une fois remis de leurs émotions, elle le fixa droit dans les yeux pendant que les bras de Danny encerclaient toujours fermement sa taille.

- c’est moi et seulement moi qui décide quand … et où, affirma-t-elle, d’un ton décidé.

Cette voix ferme le séduisait plus que tout et il ne broncha pas. Le visage de Joey se radoucit ensuite et ses mains tracèrent le galbe des fesses musclées du jeune agent.

- qu’est-ce que tu fais ? Demanda-t-il, l’air coquin.
- je ne résiste pas à un homme qui fait la vaisselle. Ça me rend …

Elle ne termina pas sa phrase et lui fit les yeux doux. Il la dévora du regard en retour.

- oui ? … tu disais ?
- la ferme, sourit-elle.

Elle tira alors sur son pull au niveau de son col roulé et il retrouva ses lèvres avec plaisir. Mais ce baiser était différent. Si différent des autres. Cette fois, il était doux … et tendre. Mais surtout lent. Comme si tous les deux, désiraient profiter de ce moment plus que tout. S’y perdre à jamais. Joey sentait la main de Danny effleurer sa joue comme une caresse pendant que la sienne s’amusait à jouer avec ses cheveux en bataille.

- j’y vais sinon ils vont finir par avoir des soupçons.

Joignant le geste à la parole, elle se détacha de leur étreinte en un instant.

- et alors ? Réagit-il, en fronçant les sourcils.
- Danny, soupira-t-elle.
- je suis sérieux. Qu’est-ce que ça peut faire ? On est deux adultes, non ?
- parle pour toi, plaisanta-t-elle, dans un sourire.

La mine joyeuse, elle fit quelques pas vers la sortie avant de voir son voisin lui barrer la route.

- reste, dit-il, dans un murmure.

Sa voix se voulait rauque et son regard brillant. Ne pas craquer. Surtout ne pas craquer.

- non, je …

Elle n’eut pas le temps de terminer sa phrase qu’elle sentit le bras de Danny agripper sa taille. Il la fit tourner sur elle-même et se rua sur ses lèvres, lui laissant à peine le temps de respirer. Quand leurs lèvres se séparèrent enfin, elle le fixa en silence, encore sonnée par l’intensité de ce baiser et toute cette palette d’émotions qui la submergeaient en cet instant. Elle sentit ensuite la bouche du jeune agent se faufiler jusqu’à son oreille pour lui chuchoter quelques mots.

- tu me rends fou, Joey.
- alors reste-le, surtout.

Elle accompagna sa réponse d’un léger sourire coquin, peinant à cacher le fait qu’elle était flattée de l’effet qu’elle avait sur lui. Puis, sans plus tarder, elle lui vola un rapide baiser avant de s’éloigner.

- ah oui, j’oubliais !

Elle revint sur ses pas, sa main se tenant encore à l’embrasure de la porte.

- merci pour la vaisselle Donald !

Danny mit les bras en croix, faussement vexé.

- en parlant de ça, ça m’étonne que vous n’ayez pas de lave-vaisselle.
- pas besoin quand on a un chien !

Il grimaça à l’entente de sa réponse.

- je plaisante !

Le regard mutin, elle disparut sous le regard totalement séduit de Danny. Il inspira profondément avant de sourire. Finalement, cette matinée avait fini bien mieux qu’il ne l’avait imaginée. Il se réjouissait déjà de leur promenade en forêt de cette après-midi. Chaque moment passé en compagnie de Joey, rendant ce week-end un peu plus inoubliable à ses yeux.

La promenade s’était bien passée et comme l’avait prévu Janelle, respirer cet air frais leur faisait beaucoup de bien. C’était revigorant. De plus, Danny avait même eu la surprise de se voir accorder la permission par Joey de quelques gestes d’affection en public. Ainsi, il lui avait tenu la main pendant plusieurs minutes et ses baisers avaient ensuite retrouvé le chemin de son cou. Bien sûr, il aurait voulu aller plus loin, mais connaissant le caractère bien trempé de sa voisine, il avait préféré s’arrêter là sous peine de se faire rejeter à nouveau.
Joey s’amusait maintenant avec des yeux d’enfants à lancer quelques bâtons de bois à Prosper qui courait dans tous les sens, en remuant la queue. Il attrapa ainsi le bout de bois en question mais ne revint pas lorsque la jeune peintre se mit à crier son nom. Elle le répéta alors plusieurs fois et le terre-neuve accepta enfin de la rejoindre. Il avait fait une arrivée en trombe, bousculant sans gêne au passage, l’agent Taylor qui chuta sur l’herbe, devant le rire à gorge déployée de tous les témoins de la scène. Mais lorsqu’ils virent qu’il avait toutes les peines du monde à se relever, leur sourire moqueur disparut aussitôt pour faire place à de l’inquiétude.

- ça va ? Tu t’es pas fait mal au moins ?

Joey fut la plus prompte à réagir et à demander de ses nouvelles. Il en fut touché.

- non, tout va bien, grimaça-t-il.
- ne joue pas les durs, vieux, l’exhorta Martin, qui le connaissait bien.

Accompagné par Gérard, son collègue l’aida à se relever, non sans difficulté. Et une fois, que Danny reposa son pied gauche par terre afin de faire quelques pas, il hurla aussitôt de douleur.

- oh ça va, fais pas ta chochotte ! Pesta Joey.

Il fronça les sourcils avant de secouer la tête. Ça ne l’aurait pas étonné. Sa compassion pour lui n’aura duré qu’une minute.

- j’aimerais bien t’y voir, toi ! Rétorqua-t-il, sur le même ton peu avenant.
- quoi ? Tu veux peut-être aussi que je me casse la cheville pour qu’on compare, c’est ça ?
- cassée ? Tu crois qu’elle est cassée ? Demanda-t-il, l’air inquiet.
- j’en sais rien. J’suis pas médecin !

Ils échangèrent un regard noir, en rien gênés par la présence des membres de la famille Halliwell tout autour d’eux. Comme toujours, Janelle s’immisça dans la conversation dans le but d’apaiser les tensions.

- tiens, prends les clés de ma voiture.
- pourquoi faire ? Demanda Joey.
- tu reviens le chercher ici et ensuite, tu l’emmènes à l’hôpital le plus proche.
- et pourquoi moi ?
- parce que c’est ton détective ma vieille !
- pfff … il faut que je me tape tout le chemin du retour à pied alors ! Se plaignit-elle.
- tu sais ce qu’on dit, Jo. Quand on aime, on ne compte pas, se moqua sa sœur.
- merci …beauté, sourit Danny.
- oh toi ça va, ne la ramène pas !
- quoi ? C’est tout de même pas ma faute, si Prosper m’a foncé dessus, non ?
- si ! Fallait pas être sur son chemin !

Danny se mordilla la lèvre inférieure pour retenir à la fois sa douleur et sa colère. Puis, sans ajouter un mot, vit Joey se diriger d’un pas nonchalant vers la maison de Gérard et Janice.

- tu pourrais accélérer la cadence, tu crois pas ? Lui fit remarquer sa mère.

L’intéressée lui répondit par un regard des plus noirs avant de commencer à courir. Danny s’assit à nouveau sur l’herbe, priant pour qu’elle fasse au plus vite. Cette douleur lancinante dans sa cheville allait bientôt l’achever.

Bah t'as reposté le même passage! Pourquoi tu l'avais enlevé alors???

Comme je suis méchante, je ne vais pas te décevoir:

Bons passages! Danny/Joey ça marche trop bien pour ne rien cacher de louche. Danny s'est foulé la cheville, bon il va pas en mourir le papi! Joey me fait trop triper!

C'était clair et concis, hein?

je ne force personne. Si tu ne veux pas comm' er, ne comm' pas

Danny/Joey ça marche trop bien pour ne rien cacher de louche. Danny s'est foulé la cheville, bon il va pas en mourir le papi! Joey me fait trop triper!

Entierement d'accord!



Allez va pour une virée en voiture!!

La suite!!

coucou vias fiare plus court que l'autre monde

j'adoooore toujours autant !!!!!

et moi même si je suis la seule ...je le plains mon danny !!! ben oui quoi il s'est fait mal tout de même !!! et puis franchement il est amoureux alros

et elle est pas très commoe la Joey avec lui !!!

mais je les adooore toujours autant !!!

PS :

le papi

CE N'EST PAS UN PAPI !!!!!
JE VAIS OUVRIR UNE LIGUE DE DEFENSE DE MON ENRIQUE MOI !!!!
je suis toute triste quand vous l'appelz come cela !!! euh en plus il a mon âge !!

en tous les cas , je kiffe ta fic tweetie...je me régale de chaque passage ...veux la suite

J'ai déjà tout dit dans l'autre monde, j'adore, j'adore, j'adore

Je fonds le tit couple là, ils sont trop mimis

Nat' dit:

CE N'EST PAS UN PAPI !!!!!

restes zen Nat'....n'écoutes pas

Faut pas le prendre comme ça, Nat! C'est juste un surnom affectueux ... et un brin moqueur, j'avoue. Mais il ne faut pas oublier que j'ai été une des méga fan de notre Danny! C'est juste cette coupe de cheveux plus moumoute effrayante que coupe sexy et cette attitude de légume dans la dernière saison qui lui valent ce surnom!

PS : Citation:le papiCE N'EST PAS UN PAPI !!!!!
JE VAIS OUVRIR UNE LIGUE DE DEFENSE DE MON ENRIQUE MOI !!!!
je suis toute triste quand vous l'appelz come cela !!!

+1


moi aussi !!!!!!!

+ 2

c pire que la blitzkrieg ici
spécial dédicace pour nath il me semble qu'il était sur ta liste celui-là



Attendant son tour dans la file d’attente de l’hôpital, les fesses posées sur un siège très peu confortable pour lui, Danny jeta un énième coup d’œil sur sa montre, se montrant de plus en plus impatient au fil des minutes qui s’égrenaient.

- ça va prendre encore longtemps ? Soupira-t-il.
- pourquoi ? T’as un train à prendre ? Lui répondit Joey, sans tarder.

Il fusilla sa voisine du regard un instant. Comme petite-amie, il avait connu plus compatissante. Même Elena faisait partie du lot. C’est pour dire.

- agent Taylor ?
- c’est moi ! Sursauta-t-il.

Il offrit son plus beau sourire à l’infirmière qui venait l’aborder, sourire qui n’échappa pas à la vigilance de Joey. Elle fronça les sourcils et dévisagea sa concurrente du regard.

- vous pouvez prendre place dans la salle d’examen. Le médecin ne va plus tarder à présent.
- merci madame, dit Danny.
- mademoiselle, précisa-t-elle, en le dévorant des yeux.

Joey n’en revenait pas. Elle faisait du charme à son homme en sa présence. Quel toupet ! Elle ne manquait pas d’air celle-là ! Sentant la colère l’envahir aussitôt, elle ne put s’empêcher d’y ajouter son grain de sel.

- moi, c’est Joey.

Elle tendit poliment sa main à la jeune femme qui l’accepta avec joie, tout cela devant le regard surpris de Danny.

- je suis …
- en manque, je sais. Mais pour ça, il ne peut rien pour vous, pigé ?

Le message était on ne peut plus clair. C’était chasse gardée. Honteuse de s’être faite avoir ainsi, la jeune infirmière baissa la tête et rebroussa chemin aussitôt. Danny ne put réprimer un sourire. Elle était jalouse, c’était bon signe.

- tu es vraiment …
- oui ?
- impitoyable.

Il se pencha pour lui voler un tendre baiser.

- mais j’aime ça, avoua-t-il, en lui faisant les yeux doux.
- allez, viens.

Elle agrippa sa taille et lui offrit son épaule afin qu’il s’installe sagement sur la table d’examen prévu à cet effet.

- tu sais, je suis sûr que ça t’irait bien une tenue de ce genre, dit-il, le sourire coquin.

Sa remarque déclencha le rire de Joey.

- dans tes rêves .. Donald.

Sa mine joyeuse démentait ses propos moqueurs.

- approche.

Elle fit non de la tête.

- très bien.

Danny n’hésita pas à sauter à cloche-pied pour la retrouver.

- t’as vu tout ce que je suis prêt à faire rien que pour être avec toi ?
- mon héros, s’extasia-t-elle, dans un soupir des plus moqueurs.

Elle passa ses bras autour du cou de l’agent du FBI et il la plaqua tout contre la porte de la salle pour retrouver les douces lèvres de la jeune femme. Leurs langues s’entremêlaient avec ardeur, rendant ce baiser de plus en plus sensuel, jusqu’à ce que quelqu’un pousse la clenche de la porte, passe sa tête à l’embrasure et ne les prenne sur le fait.

- AU FEU ! AU FEU ! VITE ! APPELEZ LES POMPIERS ! ÇA CHAUFFE PAR ICI ! Cria l’inconnu, comme un vrai gamin.

Tous les deux gênés, Danny et Joey se séparèrent aussitôt, fuyant du regard l’intrus en question. Ce dernier avait d’ailleurs un look bien à lui. Il portait un simple jean et un tee-shirt noir à manches courtes sur lequel on peinait à distinguer le nom d’un groupe de rock connu. Il n’y avait que la blouse blanche qu’il portait sur le dessus, qui pouvait faire penser qu’il était effectivement médecin dans cet hôpital.

- c’est bon, le souffle est revenu ? Parce qu’on a de l’oxygène au cas où, se moqua-t-il ouvertement.

Danny ne savait plus trop quoi répondre. On lui avait toujours dit que les médecins étaient sensés être gentils et ne pas se réjouir de votre malheur.
Sans se préoccuper de la réaction de son patient, il jeta un regard d’une demi-seconde sur les radios de Danny.

- c’est une entorse. Tenez.

Le jeune agent accepta l’ordonnance qu’il lui tendait et le remercia oralement.

- l’infirmière va vous poser une attelle et d’ici à trois semaines, vous pourrez à nouveau gambader à travers les champs ou bien …

Il fixa un instant Danny dans les yeux avant de continuer sa phrase.

- … faire autre chose.

L’allusion à la scène à laquelle il avait assisté en entrant était à peine voilée. Le jeune agent comprit la référence et souhaitait seulement déguerpir au plus vite d’ici. Quant à Joey, son regard ne se détachait plus de la canne du médecin, qui l’a prise sur le fait.

- c’est un bel objet, affirma-t-elle.
- 92 cm, en derby acrylique or, avec manche métallique, et ferrule en métal.
- impressio …. hé ! Mais vous êtes malade !

Elle venait de sentir une vive douleur au niveau de son tibia. Elle n’en revenait pas. Il avait osé ! Il l’avait frappée !

- quel genre de médecin, êtes-vous ?
- c’est du solide, hein ? Sourit-il.

Ne pouvant accepter un tel comportement de la part d’un professionnel, elle se dirigea tout droit vers la sortie.

- je t’attends dehors ! Dit-elle à Danny et quitta la pièce sans attendre.
- qu’est-ce qui vous a pris ?

L’intéressé ne répondit pas, se contentant de fouiller dans les quelques tiroirs se trouvant à proximité de sa jambe droite.

- ah ! Les voilà !

Il lança une boîte de préservatif à Danny, qui eut le bon réflexe de les rattraper au vol.

- c’est sensé m’aider pour mon entorse ?
- comme l’a dit le grand philosophe Elvis Presley : un peu moins de conversation, un peu plus d’action jeune homme, dit-il, en haussant les sourcils comme un jeu.
- HOUSE !

Les yeux de Danny se posèrent sur la femme furieuse qui venait de débarquer dans la salle d’examen. Sûrement la supérieure de ce cher médecin.

- je vous demande pardon ? On se connaît ? La provoqua-t-il.
- dans mon bureau ! !
- et où il se trouve ? Je veux bien un plan si vous en avez un à proposer.
- j’ai dit tout de suite !

N’attendant pas la réponse du brillant diagnosticien, elle claqua la porte de rage, faisant trembler les murs de la pièce.

- canon, hein ? Et vous avez vu ce décolleté plongeant ? Si c’est pas pour épater la galerie, je me demande ce que c’est !

Ne supportant plus les remarques outrancières de son médecin, Danny se leva. Il avait assez attendu ce moment.

- une minute ! Vous oubliez quelque chose !
- merci, grimaça Danny.

Une fois sa boite de préservatifs dans les mains, il ferma la porte dans un soupir, se jurant de ne plus jamais revenir dans un tel hôpital. Ah ça non, on ne l’y reprendrait plus !

euh il me semble que ya des bouts que t'as zappé, non

c pire que la blitzkrieg ici

kesako ?

la guerre éclair

nan, g tout mis à la suite à la page précédente

z'avais pas vu dans tes disputes avec Pativore

no soucy it happens

Rooooo, je suis trop fan et cette Joey, elle faite totalement pour lui

[quote]moi, c’est Joey.
Elle tendit poliment sa main à la jeune femme qui l’accepta avec joie, tout cela devant le regard surpris de Danny.
- je suis …
- en manque, je sais. Mais pour ça, il ne peut rien pour vous, pigé

J'adore cette fille

Et ce médecin, c'est qui, je veux l'adresse de cet hopital moi


Encor,encore,encore

Ah j'adore HOUSE !!!
Merci de l'avoir mis dans ta fic

MERCI MERCI MERCI !!!!
mon tit docteur house is back !!!!!!!! yeeesssss !!!et alors franchement je m'y serai cru !!! génial...je ne cite pas parce que y'en a trop et que j'avoue faire ma feignasse sur ce monde !!!

oh promet moi que tu vas le faire revenir pour soigner dan !!! allez, allez ...

vite faut une suite now !!! ou je te met un coup de canne !!!

Bé non Théana, c'est pas des disputes! On ne fait que se taquiner... tout de suite les grands mots

Quant à ce passage, j'étais pliée (et ce n'est pas l'effet du daiquiri ingurgité, non non non ). Moi aussi j'adore House est celui là était plus vrai que nature!

- comme l’a dit le grand philosophe Elvis Presley : un peu moins de conversation, un peu plus d’action jeune homme, dit-il, en haussant les sourcils comme un jeu.

Tout à fait le genre de trucs qu'il serait capable de dire!
Dommage, je pensais que Joey ne se laisserait pas faire aussi facilement... Je l'aurais bien vu rentrer dans son petit jeu cynique.

Bref c'était cool mais trop court. Mais alors, c'est le grand amour ça y'est??? Ca me parait beaucoup trop simple, mais je dois ê^tre parano...

Je ne te demande la suite, je ne voudrais pas que tu crois que je te mets la pression. Mais sache que je l'attends

d'accord avec toi pativore ... ça me semble bien trop simple cette love story !!! mio je sens que le Ray va revenir !!!

la réponse tout de suite
et merci à toutes ça me fait très zizir que la dédicace t'ait plu nath


- et bien ! T’auras mis le temps ! T’es venue à pied ou quoi ? Railla Joey.

Se tenant immobile devant le pas de la porte, elle accueillit sa grande sœur avec le sourire.

- tu as l’intention de me laisser entrer un jour ou …
- je t’en prie.

Janelle pénétra alors dans la cuisine, un air crispé s’affichant sur son visage.

- c’est quoi cette tête d’enterrement ?
- ça te dérange si on boit un verre avant d’y aller ?
- non, vas-y, sers-toi.

Son aînée s’exécuta, fuyant le regard de Joey. Après quelques secondes de silence, la curiosité de la jeune peintre la fit céder.

- dis-moi, ce qui se passe, Jay.
- je viens d’avoir maman au téléphone.
- oh, dans ce cas, je comprends !

La vendeuse lui adressa un regard noir.

- je plaisantais. Ce que tu peux être susceptible. C’est pas croyable !

Janelle leva les yeux au ciel, préférant ne pas relever cette dernière remarque.

- tu ne devineras jamais qui elle a croisé ce matin à la boulangerie.
- ça dépend. Qu’est-ce que je gagne si je trouve ? Demanda Joey, l’air amusé.
- la mère de Ray.
- j’adore Raven. Elle est sympa mais comment dire, en tant que prix, je ne …
- il va se marier, lâcha-t-elle enfin.

Joey déglutit difficilement à l’annonce de sa sœur. Cette nouvelle était un grand choc pour elle. Elle lui fit l’effet d’un coup de poignard dans le dos. Le silence s’installa alors rapidement dans la pièce. Elle aurait besoin de temps pour digérer. C’est son cœur qui saignait à présent.

- je la connais ? Demanda-t-elle enfin, la voix tremblante.
- je ne pense pas. Elle est de Seattle. Ils y sont installés.
- bien. C’est ... c’est super, ironisa-t-elle.

Elle jouait nerveusement avec le verre qu’elle tenait dans les mains, le faisant tourner d’un sens à l’autre.

- tu viens ? On y va. Je crois que je n’ai jamais autant eu besoin de faire du shopping que maintenant !
- Jo …

Elle avait remis son verre sur la table et sentit la main de sa sœur se poser sur la sienne. Elles se toisèrent un instant du regard. Elle savait que ce que Janelle attendait d’elle et elle lui laissa enfin voir ce qu’elle avait sur le cœur.

- comment il peut me faire ça ? Nous faire ça ? J’y crois pas.

Elle secoua la tête, sentant la colère l’envahir peu à peu.

- je parie qu’ils vont avoir une ribambelle d’enfants, c’est …ça me …

Elle stoppa dans son élan. Préférant s’arrêter là, avant de dire des choses qu’elle finirait par regretter. Elle se mordilla la lèvre avant de souffler pour se calmer .Ses yeux commençaient à lui piquer. La douleur était trop forte. Toujours présente.

- viens-là.

Janelle se leva et Joey accepta l’étreinte de sa sœur avant de s’effondrer totalement dans ses bras. Elle y avait pourtant cru. Elle avait toujours gardé cet espoir fou au coin de sa tête et au fond de son cœur que Ray lui reviendrait un jour. Mais c’était bel et bien fini cette fois. Il avait tourné la page et elle se devait d’en faire autant. Aller de l’avant. Pour son bien.

Un moment géant d'émotion

Elle stoppa dans son élan. Préférant s’arrêter là, avant de dire des choses qu’elle finirait par regretter. Elle se mordilla la lèvre avant de souffler pour se calmer .Ses yeux commençaient à lui piquer. La douleur était trop forte. Toujours présente

comment c'est trop dure ces moements là et comme je le comprends

Elle m'a fendu le coeur la pauvre Joey

Ce passage est écrit à merveille, tu es aussi douée pour la comique que le drame