Open Your Eyes (complète)

Ah Romy !!! elle m'éclate réellement et il est pas sorti de l'auberge le ti Danny avec elle !!!


elle le mène par le bout du nez

et ensuite c'était RHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH

cette fic est géniale


encore !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

bon ben voilàche ... comme promiche


Dimanche, voiture de Danny Taylor, centre-ville, 16h06 :

- mais vas-y, passe, bon sang ! Qu’est-ce que t’attends ?
- il est orange, Romy ! Protesta le jeune agent.

Le pied encore sur la pédale de frein alors que le feu passait maintenant au rouge, il la vit retrouver une mine boudeuse et se mordilla les lèvres pour ne pas rire à son encontre.

- on y sera jamais à temps, soupira-t-elle, en mettant les bras en croix.
- du calme, ma puce. On a seulement quelques minutes de retard.
- je sais mais je veux le voir ! Je tiens plus ! Si ma mère l’a choisi, c’est forcément qu’il doit être exceptionnel, quoique, elle a choisi mon père aussi et il s’est barré dès qu’il a su qu’elle m’attendait mais bon, c’est une autre histoire. En plus, après toutes ces années, elle doit sûrement avoir un meilleur jugement et puis, surtout, elle t’adore alors on ne peut pas dire qu’elle ait toujours tort, hein ?

Elle posa délicatement une main sur la joue de son homme et les deux amoureux échangèrent un sourire complice, totalement perdus dans le regard de l’autre. Ce fut seulement le klaxon de la voiture de derrière qui ramena Danny à ses pensées et lui rappela qu’il devait avancer sous peine de gêner toute la circulation.

- j’ai du mal à croire qu’elle se soit fait passer la bague au doigt aussi vite, admit-il. Elle m’a pourtant l’air de quelqu’un de raisonnable et …
- alors pour toi, les gens qui décident de se marier sont tous fous ?
- ce n’est pas ce que j’ai dit, Romy, je … c’est une personne réfléchie et je ne m’attendais à ce qu’elle se marie sur un coup de tête. Et puis, je pensais que tu étais contre le mariage de toute façon ?
- je ne suis pas contre, mais je ne suis pas pour non plus. En fait, je ne sais pas. Ça dépend du moment, de la bonne personne, des circonstances.
- rien que ça ? Réagit-il.

Son ton se voulait ouvertement moqueur.

- et bien, si tu veux tout savoir, s’il s’avère qu’un jour mon petit Noah adoré me demande ma main au pied de la tour Eiffel qui scintille de mille feux dans la nuit noire et que les flocons de neige tombent sur son magnifique bonnet, entre parenthèse, je trouve qu’il est trop beau avec un bonnet sur la tête, c’est pour ça, que mes épisodes préférés d’Urgences, ce sont ceux de Noël parce que le docteur Carter et son bonnet, tu peux pas savoir, c’est comme…

Elle s’apprêtait à continuer sa digression sur ce vêtement ô combien important chez John lorsqu’elle croisa le regard agacé de son homme et tempéra aussitôt son enthousiasme.

- enfin, oui, c’est vrai que ça lui va bien, mais pas aussi bien qu’à toi, bien sûr.
- bien sûr, sourit Danny.

Elle avait su se rattraper en beauté.

- mais tu sais, j’ai bien peur que ton cher Noah soit déjà pris, mon ange.
- oui, je sais. D’ailleurs, c’est pour ça, que j’ai précisé « s’il s’avère que », je sais que c’est peu probable mais tout de même pas impossible.
- si j’ai bien compris, dans tous les cas, tu dirais oui.
- et comment ! Romane Wyle, ça en jette, hein ? Plaisanta-t-elle.

Il aurait aimé lui répondre que Romane Taylor sonnait cent fois mieux mais ils n’en n’étaient pas arrivé à ce stade dans leur relation. En réalité, cette discussion venait de lui ouvrir les yeux sur une chose à laquelle il n’avait jamais pensée auparavant. En réalité, ils ne parlaient guère de l’avenir et encore moins ensemble. Ils évoquaient bien de temps à autre leurs ambitions respectives mais jamais leurs projets en commun.

- c’est bon, on y est, madame Wyle.

Danny venait de se garer devant l’immeuble de Julianne et lorsque son regard se posa sur sa compagne, elle semblait ailleurs.

- Romy, tu viens ?
- mmmh.

Elle avait hoché la tête mais ne bougeait toujours pas de son siège.

- c’est normal, d’avoir peur.

Il lui adressa un regard d’encouragement puis posa délicatement sa main sur l’avant-bras de la jeune femme.

- mais j’ai pas peur ! Rétorqua-t-elle, comme si elle était vexée.
- parfait alors allons-y.

Il ouvrit la portière du côté conducteur et remarqua qu’elle ne le suivait pas.

- qu’est-ce que je fais s’il ne m’aime pas ?

Sa voix était à peine audible. Elle murmurait. Il la toisa du regard un long moment et put lire toute l’appréhension dans ses yeux.

- impossible que ça se produise.
- de ton point de vue, sûrement, mais du sien.
- laisse-faire les choses. Ce n’est qu’un goûter, vous aurez tout le temps de vous lier ensuite.

Pendant qu’il tentait de la rassurer, il caressait doucement la paume de sa main avec son pouce.

- quoi ? J’ai dit quelque chose de mal ?

Elle le fixait d’un air curieux.

- non, pas du tout ! Au contraire ! Comment j’ai pu oublié ça ! Ça me rappelle quand j’étais petite et que ma mère me répétait tout le temps « un jour, tu iras à l’école » et je pensais que je m’y rendrais une journée et basta ! Tu vois ce que je veux dire ?
- je vois. Il te faut seulement un peu de temps pour réaliser que maintenant tu as un beau-père pour la vie et pas que pour un jour.
- tu sais que t’es doué ? Dit-elle, d’une voix qui se voulait charmeuse.
- merci, sourit-il.
- je t’assure, t’es vraiment doué pour quelqu’un qui n’a pas … enfin …tu …

Elle baissa aussitôt les yeux et se gratta l’arrière de la tête. Elle devait se sortir de ce guêpier et vite.

- tu as raison, on ferait mieux d’y aller ! S’exclama-t-elle, faussement enjouée.

Joignant le geste à la parole, elle quitta le véhicule et commença à s’engager dans l’allée avant de sentir Danny lui passer amoureusement un bras autour de la taille. Elle grimaçait encore à la gaffe qu’elle avait failli commettre ... c’était moins une !

- et bien, si tu veux tout savoir, s’il s’avère qu’un jour mon petit Noah adoré me demande ma main au pied de la tour Eiffel qui scintille de mille feux dans la nuit noire et que les flocons de neige tombent sur son magnifique bonnet, entre parenthèse, je trouve qu’il est trop beau avec un bonnet sur la tête, c’est pour ça, que mes épisodes préférés d’Urgences, ce sont ceux de Noël parce que le docteur Carter et son bonnet, tu peux pas savoir, c’est comme…

Oh vi, le petit john en bonnet... rrrrr Ce qu'il me manque depuis qu'il est plus dans urgences je rajouterai juste que la chouquette en bonnet c'est rrr aussi

Ah lala j'ai trouvé ce passage trop trop chou. C'est mignon de la voir stresser comme ça à l'idée de rencontrer son beau père! C'est pas Jack j'espère? enfin ça pourrait être drôle! C'est Danny qui s'en donnerait à coeur joi!

Et bon, ils parlent pas encore de mariage, ou d'avenir commu... ça viendra. Ils vivent même pas ensemble??? Au bout d'un an le petit père devrait peut être prendre les devants, non?!

Je sais je fais un peu court, mais c'était vachement bien! Comme s'hab j'adore et j'ai qu'une hâte: lire la suite demain!

Me demande n'empêche toujours ce que tu leur réserve...

Ralalal, tout pareil que Pativore, ce passage avec Noah rien que de l'imaginer je fonds

Elle est trop Romy quand même, quel caractère

Moi aussi j'ai hate de rencontrer le beau père...non, je ne pense pas que ce soit Jack, Danny le saurait quand même quoique Raaa, on veut savoir

Allez encore un bout, j'suis trop fan

Suites géniales et Rrrrrrrrrrrrr , j'adore

Allez, une suite! C'est bientôt Noyel!

pativore a écrit:

- et bien, si tu veux tout savoir, s’il s’avère qu’un jour mon petit Noah adoré me demande ma main au pied de la tour Eiffel qui scintille de mille feux dans la nuit noire et que les flocons de neige tombent sur son magnifique bonnet, entre parenthèse, je trouve qu’il est trop beau avec un bonnet sur la tête, c’est pour ça, que mes épisodes préférés d’Urgences, ce sont ceux de Noël parce que le docteur Carter et son bonnet, tu peux pas savoir, c’est comme…

Oh vi, le petit john en bonnet... rrrrr Ce qu'il me manque depuis qu'il est plus dans urgences je rajouterai juste que la chouquette en bonnet c'est rrr aussi

Ah lala j'ai trouvé ce passage trop trop chou. C'est mignon de la voir stresser comme ça à l'idée de rencontrer son beau père! C'est pas Jack j'espère? enfin ça pourrait être drôle! C'est Danny qui s'en donnerait à coeur joi!

Et bon, ils parlent pas encore de mariage, ou d'avenir commu... ça viendra. Ils vivent même pas ensemble??? Au bout d'un an le petit père devrait peut être prendre les devants, non?!

Je sais je fais un peu court, mais c'était vachement bien! Comme s'hab j'adore et j'ai qu'une hâte: lire la suite demain!

Me demande n'empêche toujours ce que tu leur réserve...

+ 1

Bon bah je m'aligne sur les tarifs de Tweetie. Ca fera cinq euros Théana!

Y'a toujours pas de suite...

t'as l'oeil toi désolée, mais g du mal avec ce passage
allez, m'en vais lire la tienne

Pffff... zaime pas quand y'a pas tes suites!

la voilà


Même jour, appartement de madame Julianne *****, 16h11 :


- rassure-moi, tu as l’intention d’entrer aujourd’hui encore ? Se moqua Danny.

Cela faisait déjà quelques minutes, qu’il poirotait devant la porte des jeunes mariés avec Romy et commençait à s’impatienter.

- je me demandais juste à quoi il pouvait ressembler. Je verrais bien un p’tit chauve mais aussi sexy que Bruce Willis, ou Mel Gibson, s’il a des cheveux ou bien encore…
- c’est peut-être, Jack, sourit Danny.
- Nicholson ? Mmmh … J’aime pas. Trop vieux.

Il lui adressa un regard curieux et elle se rendit enfin compte de sa méprise.

- ah désolée, tu parlais de ton Jack ! Je n’avais pas compris. Mais sérieusement ? Ça te plairait ?
- et comment ! Je t’épouserais sur le champ rien que pour pouvoir l’appeler beau-papa !

Ils échangèrent un sourire complice après la plaisanterie du jeune agent jusqu’à ce que Romy se remette à faire des suppositions.

- je pense quand même que ça doit être un beau morceau. Premièrement, je connais ses goûts et deuxièmement, il faut qu’ils aillent bien ensemble et comme ma mère est une femme superbe …tu la trouves séduisante, n’est-ce pas ?
- mmmh ?
- comment tu la trouves ?
- gentille. Très gentille.
- non, je te parle d’un point de vue d’homme.
- Romy …

Il leva les yeux au ciel comme pour fuir son regard et échapper à ses questions.

- ça te gêne, c’est ça ?
- non, pas du tout.

Il avait beau dire le contraire, elle le vit se mordiller aussitôt la lèvre et se gratter l’arrière de la tête.

- tu sais que je ne t’avais encore jamais vu mal à l’aise face à quelque chose. C’est trop mignon.
- puisque je te dis, que je ne suis pas …
- si, tu l’es.
- bon, on y va ? Demanda-t-il, légèrement agacé, en éludant le vrai sujet.
- oui ! Allons-y. Attention, l’heure de vérité a sonné ! Est-ce que Romane Murphy réussira à pousser la clenche de cet appartement et ainsi affronter la venue d’un nouvel homme dans la vie de sa mère ?
- tu devrais sérieusement songer à écrire un bouquin, ma belle, sourit-il.
- figure-toi que j’y ai déjà pensé mais j’ai eu peur qu’il finisse par être aussi épais que la Bible alors …
- j’imagine …
- mais heu ! C’est pas gentil, ça !

Faussement irritée, elle déposa une petite tape sur l’épaule de son homme, ce qui le fit sourire de plus belle.

- prête ?

Son doigt était maintenant posé sur la sonnette d’entrée, attendant seulement un signe de la part de Romy.

- est-ce que j’ai vraiment le choix ?
- on peut toujours faire demi-tour si tu veux.
- ne me tente pas.
- je suis sûr que ça va bien se passer.

Il accompagna ses encouragements d’un furtif baiser sur la tempe de Romy, comme pour donner plus de poids à ses mots.

- merci, bébé. Surtout, ne le prends pas mal mais je crois sincèrement qu’on devrait mettre à l’amende tous ceux qui disent ça. C’est vrai, ils le répètent à longueur de journée alors qu’ils n’en savent rien ! Je devrais m’acheter un tee-shirt, « et qu’est-ce que t’en sais, toi d’abord ? » pour mettre fin à ce fléau, ce serait une bonne idée, tu crois pas ?
- si je comprends bien, tu me mets à l’amende alors ?
- oh que oui … ça va te coûter cher, Taylor. Très cher. Très très ...

Comptant bien honorer ses dettes au plus vite, il s’empara du menton de la jeune femme avec deux de ses doigts et l’embrassa à pleine bouche. Elle n’avait pas envie de voir s’arrêter ce moment, ce simple contact entre leurs deux langues la rendait toute chose, mais Danny en avait décidé autrement.

- c’est bon ? J’ai remboursé mes dettes ? Demanda-t-il, la voix rauque.

Elle fit non de la tête, l’air coquin, et il ne se fit pas prier plus longtemps pour cette fois, se pencher à sa hauteur et retrouver ses lèvres avec plaisir. Elle le sentait resserrer encore plus leur étreinte et ne se souvenait même plus de l’endroit où ils se trouvaient jusqu’à ce qu’une voix familière à l’écoute ne la rappelle à la raison.

- c’est drôle, je n’ai pourtant pas le souvenir d’avoir mis une branche de gui.

Pris sur le fait, le couple mit fin à son étreinte sur le champ pour faire face au sourire radieux de la maîtresse de maison.

- désolé, murmura Danny, en se passant nerveusement une main dans les cheveux.
- ne jamais s'excuser, c'est pas bon signe ou … comment tu dis déjà, chéri ?
- c’est un signe de faiblesse, répondit la voix de l’homme que Romy supposait être son nouveau beau -père.

Julianne leur fit alors signe d’entrer et ils s’exécutèrent tout en déposant leurs vestes d’hiver sur le porte-manteau.

- comment allez-vous mon garçon ?
- très bien, merci.

Danny offrit son plus beau sourire à Julianne. Elle s’était toujours montrée des plus charmantes à son égard et il reconnaissait volontiers qu’il était difficile de ne pas l’apprécier. De plus, il ne pouvait s’empêcher de sourire dès qu’il entendait son accent germanique prononcé.

- vous avez l’air en forme. Ma fille s’occupe bien de vous, j’espère.
- fais gaffe à ce que tu vas dire, le menaça Romy, l’œil rieur.

Danny et sa compagne échangèrent un sourire complice avant que le regard de cette dernière ne se repose finalement sur l’homme d’âge mûr qui les scrutait du coin de l’œil, toujours en silence. Cheveux couleur poivre et sel, yeux d’un magnifique bleu intense, elle ne s’était pas trompée. Sa mère avait du goût en matière d’hommes.
Voyant que la jeune assistante ne le quittait pas des yeux, le nouveau mari de Julianne se décida enfin à décliner son identité.

- agent Gibbs.

Elle n’aimait pas ce ton des plus solennels qu’il employait avec elle. Ça se saurait si elle faisait partie de la lignée des Windsor.

- agent ? C’est pas courant comme prénom, plaisanta-t-elle.

Mieux valait encore prendre les choses avec humour. Sa mère lui répétait cela sans cesse.

- mimi, intervient Julianne en serrant chaleureusement sa fille autour de la taille. Je te présente Leroy Jethro Gibbs. Chéri, voici ma petite Romane.

Pour la saluer, il lui fit un léger signe de tête et cette attitude froide à son égard la dissuada aussitôt de lui serrer la main. Elle doutait fort qu’il accepte un tel geste de sa part.

- waouh ! Ça en fait un paquet de noms ! Mais bon, je dis ça, moi c’est pas mieux : Romane Eleanor Murphy. Je sais, ça fait R.E.M mais ça ne me gêne pas ! J’adore ce groupe. Vous connaissez ? Ils disent des choses toutes simples mais tellement vraies, c’est sûr que « tout le monde souffre parfois », vous croyez pas ?

Il ne répondit pas et se contenta de la toiser du regard, d’un air curieux. Il se demandait encore s’il ne venait pas de tomber dans une maison de fous. Oui, c’était sûrement ça. Il avait déjà du mal à gérer les excentricités de sa cinquième femme et unique blonde, qu’il devait aussi faire face maintenant à celle de sa belle-fille.

- vas-y, demande lui ce qu’il fait dans la vie !

Pendant qu’elle accompagnait tout ce petit monde au salon et les invitait à s‘asseoir à la grande table, Julianne ne cachait plus son enthousiasme débordant, concernant la profession de son mari.

- qu’est-ce que … commença Romy.
- il travaille pour le …NCSI ou NISC ou … comment qu’on dit déjà, chéri ?
- NCIS.
- oh, c’est pas vrai ! C’est comme mon Danny ! Enfin, mon …

Cherchant encore ses mots, pour désigner son amoureux, Romy prit amoureusement le coude de son homme et pencha sa tête sur son épaule. Leurs chaises côte à côte, Julianne les trouvait vraiment bien assortis tous les deux. Le sourire de Romy ne mentait pas. Elle était heureuse avec lui, pour le grand bonheur de sa mère.

- c’est lui ! Annonça-t-elle, fièrement. Il travaille aussi pour le FBI.
- NCIS, répéta Gibbs.

Légèrement agacé que les gens confondent toujours les deux, il poursuivit ses explications.

- service d’enquêtes criminelles de la Marine des États-Unis.
- oh je vois … donc ça n’a rien à voir.

Sentant à la fois la gêne de sa fille et la mauvaise volonté de son jeune mari, elle posa délicatement ses mains sur chaque côté des épaules de son homme et s’adressa directement à Danny, en espérant qu’il entame enfin la conversation.

- Jethro est un ancien marine.

L’agent du FBI était tout aussi impressionné que sa compagne, mais contrairement à la jeune femme, il garda le silence.

- et Danny travaille à la section des personnes disparues ! Au FBI ! Il les recherche ! Vous me direz qu’est-ce qu’il peut bien faire d’autre? Vu qu’elles sont disparues, mais c’est pas tout ! Il fait aussi des couvertures de temps en temps, d’ailleurs c’est comme ça, qu’on s’est connu, il se faisait passer pour un avocat dans le cabinet où je travaillais, où je travaille toujours d’ailleurs et …

Elle aurait pu leur raconter le récit entier de leurs péripéties mais elle sentit que c’était le moment de s’arrêter lorsque Danny posa délicatement sa main sur un de ses genoux. Le message était clair.

- c’est là que … passons, c’est pas très important. Enfin, je ne dis pas que vos marines ne sont pas importants, ils sont tout aussi importants que les personnes que recherche Danny.
- très bien ! Intervint Julianne, pour mettre fin à toute cette tension. Je vais chercher le gâteau ! Jethro, tu viens m’aider ?

L’agent du NCIS releva la tête vers sa femme, l’œil rieur.

- il pèse combien ? Plaisanta-t-il, avant de finalement la suivre dans la cuisine.

C’était bien la première fois que Romy voyait le visage de cet homme s’adoucir à ce point. Il avait fixé sa mère d’un regard tendre et amoureux. Et elle devait bien avouer que son sourire était des plus charmants. Mais pourquoi ne le réservait-il qu’à sa mère ? Est-ce qu’il n’acceptait pas qu’elle soit la fille de Julianne ? Est-ce qu’il voulait l’éloigner de cette nouvelle famille qu’il venait de construire tous les deux ? Est-ce que …
Elle se posait vraiment trop de questions.

- respire.

Elle sentit la bouche de Danny se faufiler tout près de son oreille. Il avait remarqué son air soucieux. Écoutant les sages conseils de son homme, elle prit alors une profonde inspiration et se mit à souffler.

- il me déteste. T’as vu les regards qu’il me lance, genre de quelle planète, elle sort celle-là.
- dans ce cas, qu’est-ce que tu dirais de lui laisser au moins placer un mot entre cinq de tes phrases ?

Il avait pris cet air taquin qu’elle lui connaissait bien et qui la faisait fondre.

- bonne idée.

Elle savait qu’il y avait toujours une part de vérité dans ce que pouvait dire Danny, même si ses propos prenaient souvent la forme d’une plaisanterie déguisée.

- spécialement pour toi, ma chérie !

Tout sourire, Julianne déposa le gâteau préféré de sa fille au beau milieu de la table. Quand à son mari, il reprit aussitôt place sur sa chaise, après avoir passé les couverts à sa femme.

- Oh un schneckenkuche ! Merci maman ! s’exclama Romy, enjouée. Il y a des pépites de chocolat dedans, j’espère ? Parce que tu sais que je n’aime pas les raisins secs.
- cent pour cent pépites, mon ange. Allez, esse daß du etwas wirst.

Danny tourna aussitôt la tête vers sa compagne après ces quelques mots d’allemand. Il avait beau entendre ces différentes phrases régulièrement lors de ces repas made in Murphy, il n’en retenait jamais le sens.

- mange que tu deviennes quelque chose, lui signifia Romy, ayant remarqué son regard perdu. C’est la devise de toute la famille !

Ne se faisant pas prier plus longtemps et en oubliant totalement son savoir-vivre lorsqu’il s’agissait de pâtisserie, elle se coupa ainsi un gros bout de chinois devant le regard ahuri de l’agent Gibbs. Il la trouverait sûrement sans gêne, mais Romy n’en avait que faire à cet instant ! Surtout lorsqu’elle sentait le goût du chocolat fondre sous son palais.

- ils ont aussi un bureau du NCIS à Miami ?

Elle lui parlait la bouche pleine, sans complaisance. Gibbs devinait qu’elle se comportait sûrement de la sorte pour le provoquer et resta de marbre.

- je n’en sais rien, admit Julianne.

Elle se tourna vers son mari, afin qu’il lui apporte une quelconque réponse, mais il se contenta de fixer Romy comme si elle avait dit une énormité.

- comment vous vous êtes rencontrés ? Demanda Danny, entre deux bouchées.

Tout comme sa compagne, lui aussi, se régalait. Il trouvait ce gâteau vraiment délicieux.

- juste après l’opération, d’ailleurs, le docteur Troy a fait un travail formidable, regarde …

Joignant le geste à la parole, Julianne commença à soulever le haut de son pull fin, dans l’intention d’offrir sans complexe son nouveau bonnet D aux yeux de ses invités mais Gibbs eut le bon réflexe de redescendre aussitôt ce dernier. Sa femme lui adressa un regard coquin. Elle avait compris qu’il n’était pas partageur et en fut flattée.
De son côté, l’agent du FBI se mordillait toujours les lèvres pour ne pas rire, quant à Romy, elle n’en revenait pas que sa mère ait sérieusement pu envisager de montrer sa « Silicon Valley » à Danny.
Comprenant finalement que ce geste si innocent à ses yeux, avait mis mal à l’aise tous ses invités, Julianne reprit le fil de son récit comme si de rien n’était.

- Jethro était à Miami pour une enquête et ça a été le coup de foudre.

Elle posa amoureusement sa main sur celle de son mari et le couple échangea un long et tendre regard. Il n’y avait pas de mots pour décrire ce qu’ils ressentaient l’un pour l’autre. Romy fut émue par la scène qui se jouait sous ses yeux. Si Gibbs pouvait rendre sa mère heureuse, elle devait lui laisser au moins une chance. Mais est-ce que de son côté, il lui en laisserait une ?

- … et ensuite, je suis allée me reposer chez tante Eugénia et Robert, son mari-caddie !

Les deux femmes de la maison partirent dans un fou rire incontrôlable alors que Danny et Gibbs se demandaient encore ce qu’elles trouvaient si drôle.

- Robert fait exactement tout ce que sa bobonne lui dit de faire, expliqua Julianne.
- tu veux dire, qu’il a plutôt intérêt, la reprit Romy. Elle est costaud et lui, on dirait un fil de fer.

Ignorant totalement pendant quelques minutes, la présence de leurs hommes respectifs, pendant que ces derniers évoquaient les dernières nouvelles parues dans le journal du matin ou encore la météo, mère et fille parlaient des membres de leur famille qu’elles n’avaient pas vu depuis longtemps.
Puis, comme Danny ne voulait plus d’autre part de gâteau, le regard de Julianne se posa sur ce dernier pendant qu’elle rassemblait leurs deux assiettes.

- ça vous a geschmeckt ?

Il ne pipa pas mot. Il faudrait déjà qu’il comprenne la question pour y répondre.

- t’as aimé ?

Heureusement pour lui, Romy était venue à sa rescousse. Décidément, il devrait penser à lui demander une liste de toutes les expressions de sa mère dans sa langue natale, il en aurait bien besoin.

- oui, très. Merci, c’était délicieux.
- c’est gentil, mon garçon. Mais ne vous donnez pas tout ce mal, ce n’est pas moi qui l’ait fait de toute façon, avoua Julianne, sans aucune gêne et l’air franchement amusé.

Un sourire s’afficha aussitôt sur le visage de Danny. Par certains côtés, Romy était vraiment le portrait craché de sa mère.
Le goûter se déroulait toujours dans cette même ambiance bizarre, la jeune assitante avait tendance à en faire trop car la nervosité la gagnait au fil des minutes et que son nouveau beau-père, ne se montrait pas très coopératif. C’était le moins qu’on pouvait en dire. Il n’eut aucun geste envers elle, ni question à lui poser.
Par ailleurs, elle avait la désagréable impression que c’est sa propre mère qui le forçait à s’intéresser à son cas et cela la mettait encore plus mal à l’aise. S’il ne voulait pas la connaître, elle ne voyait pas pourquoi elle devait faire des efforts en retour ! Il était peut-être agréable à regarder, mais n’avait rien d’intéressant à raconter. Danny dirait peut-être le contraire mais l’ennui commençait à la gagner petit à petit. Elle préférait largement se resservir une nouvelle part de chinois.
Elle se mit à sourire. Elle avait réussi à en couper une avec le plus de sucre sur le dessus. Elle se consolait vraiment comme elle le pouvait ...

Qu'est ce que tu veux que je te dise!!!!!!!!!!!!!!

Bon, je vais faire dans l'ordre,

Je verrais bien un p’tit chauve mais aussi sexy que Bruce Willis, ou Mel Gibson, s’il a des cheveux ou bien encore…

Là jme suis dis, ce serais pas mal du tout

ah désolée, tu parlais de ton Jack ! Je n’avais pas compris. Mais sérieusement ? Ça te plairait ?
- et comment ! Je t’épouserais sur le champ rien que pour pouvoir l’appeler beau-papa !

Ho oui, moi aussi j'aurais bien aimé que Danny appelle Jack beau papa

Comptant bien honorer ses dettes au plus vite, il s’empara du menton de la jeune femme avec deux de ses doigts et l’embrassa à pleine bouche. Elle n’avait pas envie de voir s’arrêter ce moment, ce simple contact entre leurs deux langues la rendait toute chose, mais Danny en avait décidé autrement.
- c’est bon ? J’ai remboursé mes dettes ? Demanda-t-il, la voix rauque.Elle fit non de la tête, l’air coquin, et il ne se fit pas prier plus longtemps pour cette fois, se pencher à sa hauteur et retrouver ses lèvres avec plaisir. Elle le sentait resserrer encore plus leur étreinte et ne se souvenait même plus de l’endroit où ils se trouvaient jusqu’à ce qu’une voix familière à l’écoute ne la rappelle à la raison.
- c’est drôle, je n’ai pourtant pas le souvenir d’avoir mis une branche de gui.

C'est trop beau comme ils s'aiment ces deux là, ralalala à chaque fois ça chamboule mon tit coeur

Et là j'ai tout compris:

ne jamais s'excuser, c'est pas bon signe ou … comment tu dis déjà, chéri ?
- c’est un signe de faiblesse, répondit la voix de l’homme que Romy supposait être son nouveau beau -père.

HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA, JE T'AIMEUHHHHHHHHH

l’homme d’âge mûr qui les scrutait du coin de l’œil, toujours en silence. Cheveux couleur poivre et sel, yeux d’un magnifique bleu intense, elle ne s’était pas trompée. Sa mère avait du goût en matière d’hommes.

Bon ben forcément son beau père....c'est le meilleur trés bon choix madame

agent ? C’est pas courant comme prénom, plaisanta-t-elle.
waouh ! Ça en fait un paquet de noms ! Mais bon, je dis ça, moi c’est pas mieux : Romane Eleanor Murphy. Je sais, ça fait R.E.M mais ça ne me gêne pas ! J’adore ce groupe. Vous connaissez ? Ils disent des choses toutes simples mais tellement vraies, c’est sûr que « tout le monde souffre parfois », vous croyez pas ?

Elle est vraiment trop Romy

Il ne répondit pas et se contenta de la toiser du regard, d’un air curieux. Il se demandait encore s’il ne venait pas de tomber dans une maison de fous. Oui, c’était sûrement ça. Il avait déjà du mal à gérer les excentricités de sa cinquième femme et unique blonde, qu’il devait aussi faire face maintenant à celle de sa belle-fille.

Hum...ce regard...5 ème femme, la va***, j'en ai louppé, t'y vas pas de main morte

il travaille pour le …NCSI ou NISC ou … comment qu’on dit déjà, chéri ?
- NCIS.

Ben vi personne ne sairt jamais ce que c'est

il pèse combien ? Plaisanta-t-il, avant de finalement la suivre dans la cuisine.

Ben moi j'adore son humour à Gigi

dans ce cas, qu’est-ce que tu dirais de lui laisser au moins placer un mot entre cinq de tes phrases ?

Sacré Dan, en effet ça aiderait peut-être à briser la glace

Oh un schneckenkuche ! Merci maman ! s’exclama Romy, enjouée. Il y a des pépites de chocolat dedans, j’espère ? Parce que tu sais que je n’aime pas les raisins secs.
- cent pour cent pépites, mon ange. Allez, esse daß du etwas wirst.

Je ne connais pas comme gateau? ça existe? en tout cas ça a l'air bon

Gibbs devinait qu’elle se comportait sûrement de la sorte pour le provoquer et resta de marbre.

Grrr, je l'imagine de marbre

De son côté, l’agent du FBI se mordillait toujours les lèvres pour ne pas rire, quant à Romy, elle n’en revenait pas que sa mère ait sérieusement pu envisager de montrer sa « Silicon Valley » à Danny.

elle a pas froid aux yeux la maman, j'adore, en fait on sait de qui tient Romy

Par ailleurs, elle avait la désagréable impression que c’est sa propre mère qui le forçait à s’intéresser à son cas et cela la mettait encore plus mal à l’aise. S’il ne voulait pas la connaître, elle ne voyait pas pourquoi elle devait faire des efforts en retour ! Il était peut-être agréable à regarder, mais n’avait rien d’intéressant à raconter. Danny dirait peut-être le contraire mais l’ennui commençait à la gagner petit à petit. Elle préférait largement se resservir une nouvelle part de chinois

Il faut qu'elle lui laisse du temps, il faut l'apprivoiser et elle verrait que sous ce marbre, se cache un coeur tout fondu

Forcément j'ai adoré ces deux passages ...comme toujours bien sûr mais là...c'était Noël avant l'heure
En espérant que Romy s'entende un jour avec son nouveau beau père et en espérent cette fois ci que ce soit la bonne épouse pour lui quoique si ça marche pas avec Julianne....JE SUIS LA



Encore,encore,encore

Ps: désolée pour ce com' à tout le monde, mais je crois que je me suis laissée emporter par la joie Vous me comprendrez hein?

Clara


mais ces vrais que ces suites sont un petit bout de bonheur !!! comment j'ai kiffé, te ra conte même pas


encore !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

J'imaginais tout le monde sauf Gibbs

Connaissant l'echec de ses 3 premiers mariages j'ai hate de voir la suite

Ca va être difficile de faire mieux que Clara et ze suis trop naze pour essayer, alors pardon
Cet énorme passage m'a trop fait rire. Je ne suis pas une fan du Gibbs moi, mais visiblement Romy non plus Enfin ça va s'arranger j'espère, parce que c'est vrai qu'il est quand même pas d'un amabilité à couper le souffle.. Non mais! l'âge n'excuse rien!
Et entre Romy et sa mère, j'étais pliée! C'est un peu les maison de fous par moments... ça doit pas toujours être évident avec deux numéros comme ça!

Alala j'adore! J'en veux encore même si je sais que t'es jamais très inspirée le week-end! Tant pis je fais mon boulet!

pourquoi y'a pas de suite depuis plusieurs jours

Je sais...tiens...une tite chanson:

Ou alors une tit Hola:



Et j'en ai encore d'autres comme ça

C'est vrai que clara a tout dit et je veux bien t'avouer que moi aussi ça ne m'aurait pas non plus déçu que Jack soit le beu papa !!! danny il aurait eu ainsi un sacré beau père et puis on aurait eu le droit à un beau mariage

mais gibbs c'est bien aussi
par contre la pauvre romy c'est calir qu'il est pas très avenant le gars !!!

mais c'est gibbs quoi je sais pas où sa mère l'a décoté mais bon elle va pouvoir tester les escaliers, le bateau ...enfin cf clara !!!

bon sinon ben vi elle est où la suite ????

trop fort vos comm' les filles et clara, contente que ça te gêne pas que je "t'emprunte" Gigi

clara a écrit:Hum...ce regard...5 ème femme, la va***, j'en ai louppé, t'y vas pas de main morte

ben je croyais que c'était la 5ème comme il a divorcé 3 fois et que la 1ère est morte, nan ?



Même jour, appartement de Julianne Gibbs, 17h13 :


Danny pénétra dans l’ancienne chambre de Romy et fut surpris de voir encore accrochés aux murs de nombreux posters de boys band, ceux-là même qui affolaient les midinettes de l’époque.

- East 17 ? Et Take That ? S’étonna-t-il, le ton moqueur.

Allongée sur son lit une place avec sa peluche préférée sous le bras, Romy leva la tête vers son homme et esquissa un léger sourire. Elle avait quitté la table sans donner la moindre explication. Quant à l’agent du FBI, il avait prétexté une envie pressante. Il n’avait d’ailleurs pas eu besoin d’insister, apparemment, Julianne et son mari semblaient ravis qu’il les laisse enfin seuls, en tête-à-tête.

- et encore, t’as pas tout vu. Les 3 T sont dans l’armoire, avoua la jeune assistante, en pointant cette dernière du doigt. Enfin, leur poster. Je pensais qu’après ce qui était arrivé à tonton Michael, ils n’avaient plus leur place ici. Tu comprends ?

Danny se contenta d’hocher la tête devant la futilité de ses propos puis vint s’asseoir sur le lit juste à ses côtés. Il posa amoureusement sa main sur le haut de la cuisse de la jeune femme qui était toujours allongée.

- c’est normal que tu appréhendes son départ, la rassura-t-il aussitôt.

Il avait été particulièrement attentif à sa réaction lorsque sa mère lui avait annoncé son futur déménagement à Washington. Peut-être bien que cette nouvelle la remuait bien plus qu’elle n’était encore prête à l’admettre.

- non, ça va, répondit-elle, l’air pensif. Une minute ! Ils ont bien des réseaux téléphoniques dans la capitale ?
- plutôt incroyable, hein ? Ironisa Danny.

Ils échangèrent un sourire avant que le silence ne s’installe rapidement dans la pièce. Preuve que quelque chose clochait. Le jeune agent découvrait pour la première fois, sa chambre d’adolescente et elle n’avait rien à lui raconter à ce sujet. Étrange.

- il est beau, hein ?

Elle avait vu que le regard de son homme s’était posé sur la petite peluche blanche qui portait juste un tee-shirt rayé vert et qu’elle serrait toujours dans ses bras.

- c’est Hippolyte, l’hippopotame. Et là, ce sont ses parents.

Joignant le geste à la parole, elle pointa du doigt les autres hippopotames blancs, un peu plus grands qu’Hippolyte, et portant respectivement un tee-shirt bleu et rose à rayures.

- le papa s’appelle Huile et la maman, Graisse. À eux trois, ils forment la famille Sanfroc parce qu’ils ne portent jamais de pantalons. Tout comme Donald !

Danny ne put réprimer un sourire devant ses confidences. Ce n’est pas celles auxquelles il s’attendait mais si cela pouvait aider Romy à se sentir mieux alors il ferait avec la famille Sanfroc.

- tu ne l’aimes pas, c’est ça ?
- oh que si ! J’adore Donald !
- je parlais plutôt de l’homme qui est en bas et qui lui, porte bien un pantalon.
- oh … lui.

Il s’attendait à ce qu’elle rebondisse instantanément sur le sujet mais à sa plus grande surprise, elle n’en fit rien.

- en tout cas, on ne peut pas le soupçonner de vouloir t’acheter, railla Danny.
- oui, et c’est bien ma veine ! Il aurait pu au moins, je sais pas, me prendre les coffrets de la saison 5 et 6 d’Urgences ou …
- pourquoi ?
- et bien, pour Noël … et Noah !
- quelle question, sourit Danny. Et pourquoi justement ces saisons-là ?
- comment ça ? Tu me fais marcher ? Ce sont les deux saisons avec Lucy Knight, la seule et unique femme qui avait le droit d’approcher mon p’tit Carter à moins d’un mètre sans que ça me gêne. D’ailleurs, j’aimais tellement ce personnage que j’ai bien dû pleurer une semaine après la diffusion de l’épisode où elle meurt.

Son visage se rembrunit aussitôt et il avait peine à croire que cela ait un rapport avec ce qu’elle venait de dire.

- à quoi tu penses ? Tenta-t-il.
- à toi. Comme toujours.

À présent, les yeux dans les yeux, ils échangèrent un sourire timide. Il savait qu’elle le flattait juste pour éviter de se confier à lui mais il ne pouvait résister à ce visage d’ange. Elle n’avait pas idée de ce que le moindre de ses sourires pouvaient lui faire. Ils avaient un effet presque aphrodisiaque sur lui.

- viens, dit-elle, dans un murmure.

Par un léger signe de tête, elle l’invitait maintenant à se coucher derrière elle et il ne se fit pas prier plus longtemps pour la rejoindre sur ce lit une place. Sa longue chevelure lui chatouillant le nez, Danny ferma momentanément les yeux, reconnaissant immédiatement la senteur abricot de son shampooing. Il passa ensuite un bras autour de sa taille et déposa de tendres petits baisers sur sa nuque.

- on est bien, hein ? Chuchota Romy, en resserrant encore plus leur étreinte.

À présent, serrés l’un contre l’autre, Danny esquissa un léger sourire. Si elle pensait qu’il ne voyait pas clair dans son petit-jeu …

- c’est à cause de mister marine ? Insista-t-il.

Il voulait savoir ce qui la tracassait et supposait que ça ait quelque chose à voir avec l’attitude froide de Gibbs à son égard pendant tout le goûter. Une chose était sûre, cela devait vraiment lui peser si elle avait ressenti le besoin de se réfugier dans son ancienne chambre.

- ça n’a pas d’importance.

Il n’aimait pas l’entendre dire ça. Un sujet devenait important à ses yeux à partir du moment où elle était concernée. Et Dieu sait qu’il ne supportait pas de la voir dans cet état.

- ça en a pour moi.

Sa bouche venait de se faufiler tout près de son oreille. Comment pouvait-elle résister ?

- c’est juste que… oui … enfin, non … enfin … pas vraiment. Ça ne me dérange pas de voir ma mère avec un homme, encore moins si c’est dans sa propre maison, elle est quand même chez elle, après tout ! Ce qui me dérange, c’est que je viens juste de m’apercevoir qu’en fin de compte, j’aimerais que ce soit plutôt mon père, l’homme en question, et pas mister marine, tu comprends ? Enfin, si, techniquement, mister marine est mon père mais c’est pas vraiment mon père. À moins que ce soit vraiment mon père puisque je ne sais même pas qui est mon vrai père.

Emportée dans la discussion, elle se retourna pour lui faire face et trouva appui sur son coude pendant qu’il ne la quittait pas des yeux.

- c’est bête, mais après toutes ces années, je me dis que peut-être mon père, mon vrai père, a essayé de reprendre contact avec moi et qu’il ne m’a pas encore trouvée. À moins qu’il n’ait pas osé m’aborder ou qu’il s’enfiche complètement de moi ou encore …
- et de ton côté, tu as déjà entamé des recherches ?

Elle opina du chef et afin de la soutenir dans ses confidences, il se mit à caresser tout doucement le dessus de sa main du bout de son pouce.

- j’ai commencé à fouiner à droite et à gauche mais ma mère n’aimait pas que je pose ce genre de questions, sûrement à cause de tous ces mauvais souvenirs qui revenaient à la surface. Elle ne lui a jamais pardonné ce qu’il a fait et comme j’ai vu que ça la faisait souffrir, je n’ai pas cherché à aller plus loin. J’ai peut-être eu tort. Plus le temps passe, et plus, je me dis que j’ai vraiment eu tort.
- tu connais son nom ?
- Peter Parker.

Il lui adressa un regard amusé et elle devina immédiatement qu’il se retenait de rire.

- oui, comme Spider-man. Qui sait, peut-être que mon père est un super-héros ? Dis, tu crois qu’il a aussi la combinaison qui va avec ?

Elle prit un air amusé et il lui offrit son plus beau sourire en retour avant de finalement reprendre son sérieux. C’est à ce moment précis qu’elle le vit chercher quelque chose dans la poche arrière de son jean et en ressortir finalement un petit calepin noir ainsi qu’un crayon en papier encore plus petit.

- tu te balades toujours avec ça, sur toi ?
- les habitudes ont la vie dure. Tu sais autre chose ? Demanda-t-il, les yeux fixés à présent sur son calepin.
- tu veux dire, à part qu’il a pris ses jambes à son cou quand ma mère lui a annoncé qu’elle m’attendait ? Non, je ne vois pas, ironisa-t-elle. À cette époque, elle habitait encore à Bâton-Rouge donc j’imagine qu’il a dû traverser le pays depuis le temps ou même le quitter.

Le jeune agent hocha la tête, en n’omettant pas de prendre quelques notes au passage.

- si c’est le cas, je le saurai. Dès demain, ajouta-t-il, le ton assuré et en la fixant à présent droit dans les yeux.

Touchée qu’il se montre aussi déterminé à mettre la lumière sur cette affaire, pour elle, la jeune assistante posa amoureusement sa main sur la joue de son homme avant que Danny ne dépose lui-même un tendre baiser sur la paume de cette dernière.

- merci.
- tu n’as pas à me remercier.
- j’y tiens.

Le regard brillant, elle s’approcha alors en douceur de la bouche de son homme, leurs lèvres encore entrouvertes commençaient tout juste à se toucher avant que sa langue ne vienne timidement à la rencontre de la sienne, pour un contact des plus doux, tendres et sensuels. Il ne put réprimer un sourire lorsqu’elle laissa s’échapper un léger ronronnement. Elle non plus ne se lasserait jamais de leurs baisers.

- on … hum … y va ? Demanda Danny, alors qu’il déposait toujours de petits baisers sur les lèvres de Romy.

Il préférait encore mettre fin à leur pause tendresse maintenant car la bosse qui commençait tout juste à se former dans son jean ne lui ferait pas garder le contrôle encore très longtemps. Et puis, après tout ce temps supposé aux toilettes, Julianne devait sûrement se demander si le jeune agent ne souffrait pas de problèmes de transit intestinal.

- vas-y, je te rejoins.

Il la sonda du regard un long moment. Visiblement, il s’attendait à une autre réponse de sa part.

- ça va mieux, je t’assure.
- tu essaies de manquer à mister marine ?

Sa main quitta la taille de la jeune femme pour venir se poser juste sous son menton. Il avait compris qu’elle avait besoin de rester seule mais n’avait pu s’empêcher de plaisanter au sujet de son nouveau beau-père.

- t’as saisi tout mon plan, admit-elle, mutine.

Ils échangèrent un sourire complice et lorsque Danny se leva du lit, elle le retint d’une main.

- tu sais que je t’aime ? Dit-elle, en entremêlant ses doigts au sien.

Elle le dévorait des yeux, lui montrant ainsi toute l’importance qu’il avait pris dans sa vie.

- tu sais que je … commença-t-il.

Il s’arrêta à temps et se mit à secouer la tête, l’air amusé. C’était moins une. Elle avait bien failli l’avoir cette fois.

- idem, répondit-il, comme à son habitude.

Son regard se voulait des plus sincères mais lorsqu’elle le vit quitter la pièce, elle se demandait encore quel stratagème utiliser pour qu’il remplace ce terme Patrickswayzien par ces trois mots si universels, mais qu’elle rêvait pourtant d’entendre dans sa bouche depuis plus d’une année.

ben je croyais que c'était la 5ème comme il a divorcé 3 fois et que la 1ère est morte, nan

Vi ça fait bien ça... ralalal quel homme

Alors, en tout cas ça vallait le coup d'attendre ce passage tout en douceur je trouve, ça fait du bien

J'adore le gouts musiquaux de la demoiselle ado enfin j'avais presque les mêmes

non, ça va, répondit-elle, l’air pensif. Une minute ! Ils ont bien des réseaux téléphoniques dans la capitale ?
- plutôt incroyable, hein ? Ironisa Danny.

j'adore ses réflexions

Joignant le geste à la parole, elle pointa du doigt les autres hippopotames blancs, un peu plus grands qu’Hippolyte, et portant respectivement un tee-shirt bleu et rose à rayures.

Roooo, comme ils doivent être mignons

je parlais plutôt de l’homme qui est en bas et qui lui, porte bien un pantalon

Dommage il faut que je le redise hein!

- à quoi tu penses ? Tenta-t-il.
- à toi. Comme toujours.

Que c'est mignon, et bien pratique pour changer de conversation

c’est à cause de mister marine ? Insista-t-il.

J'aime bien ce sur nom.

oui, comme Spider-man. Qui sait, peut-être que mon père est un super-héros ? Dis, tu crois qu’il a aussi la combinaison qui va avec ?

j'ai éclater de rire là, ça mère lui a fait croire que son père s'appelait comme ça

Rooo, mais elle m'a fendu le coeur quand elle en parle de son père et Danny qui va le retrouver Ralalalal

ce terme Patrickswayzien

Il faut rajouter ce mot dans le dico

Encore une suite géante....

Encore,encore,encore

oui une suite géniale entre rire et émotion.




encore

Théana a écrit:oui une suite géniale entre rire et émotion.




encore

Idem ( ben oui moi aussi j'aime Ghost )

- tu sais que je t’aime ? Dit-elle, en entremêlant ses doigts au sien.

Elle le dévorait des yeux, lui montrant ainsi toute l’importance qu’il avait pris dans sa vie.

- tu sais que je … commença-t-il.

Il s’arrêta à temps et se mit à secouer la tête, l’air amusé. C’était moins une. Elle avait bien failli l’avoir cette fois.

- idem, répondit-il, comme à son habitude.

Son regard se voulait des plus sincères mais lorsqu’elle le vit quitter la pièce, elle se demandait encore quel stratagème utiliser pour qu’il remplace ce terme Patrickswayzien par ces trois mots si universels, mais qu’elle rêvait pourtant d’entendre dans sa bouche depuis plus d’une année.

passage tendre et prometteur...

J'adore...

Son histoire dévoilé, les east 17 et les 3T dans le placard un bonheur... suis pas fan de gibbs ( encore plus ne connaissant pas la série) mais raaaah vivement la suite!!!

Je vais te faire mon commentaire le plus court de toute l'histoire de tes fics! Pardon, suis trop naze, mais ça ne veut pas dire que je n'ai pas aimé, hein!

C'était génial tout simplement! C'est trop mimi de les voir comme ça. Et la référence à Ghost m'a trop fait rire! Ahhh Patrick Bravo miss encore une fois pour tant de talent! J'ai vraiment hâte de lire la suite... mais pas cette nuit!