Open Your Eyes (complète)

oh là là là que dire d'autres !!!!
j'adore cette petite Romy !!!
pas de bol d'avoir un beau papa comme gibbs !!!
et ce passage avec pantalon manquant

enfin tout quoi j'étais aussi émue que éclatée de rire !!!

vite vite la suite maintenant !!!

Y'a une suite ce soir???

la voilà contente que ça vous plaise toujours les miss

clara a écrit:ça mère lui a fait croire que son père s'appelait comme ça

ben nan, en fait, je trouvais ça marrant qu'il s'appelle vraiment Peter Parker


Mardi, New-Jersey, domicile de la famille Parker, 10h20:

- on y est, soupira Danny.

Il s’arrêta juste devant la porte qui s’offrait à eux et toisa sa compagne du regard.

- mmmh … belle baraque, jugea Romy.
- prête ?
- tu me connais, un Mars et ça repart !

Le sourire aux lèvres, elle rangea alors le papier vide de sa barre chocolatée dans la poche de son long manteau gris et inspira profondément. Elle allait connaître sa famille. Sa vraie famille. Enfin.

- très bien. Alors on fait comme on a dit. Tu me laisses parler, ok ?
- tu veux dire qu’on fait comme TU as dit ! Le reprit la jeune assistante.

Son léger sourire au coin nuançait l’air méchant qu’elle voulait se donner.

- c’est bien ça, confirma-t-il, en lui adressant un clin d’œil au passage avant de presser le bouton de la sonnette.

Les jambes tremblantes, le cœur battant fort dans sa poitrine, c’était maintenant ou jamais. Elle avait rêvé de ce moment depuis si longtemps. Après toutes ces années, sa patience allait enfin payer.

- bonjour.

Danny offrit son plus beau sourire à la charmante jeune femme qui venait de faire son apparition devant lui.

- agent Taylor, ajouta-t-il, devant le regard curieux de cette dernière. Je travaille …
- pour le FBI, poursuivit Romy. Agent Murfdoch.

Elle sentit aussitôt le regard réprobateur de son homme se poser sur elle. Il s’attendait sûrement à ce qu’elle ne tienne pas sa promesse et se mêle à leur conversation, mais certainement pas à ce qu’elle invente un tel mensonge. Essayant de cacher sa surprise au mieux, il reprit sans tarder le fil de ses questions.

- madame Parker ? Vous êtes Mercy Parker ?
- non, c’est ma mère. Pourquoi ?

Il sonda la jeune femme du regard et put lire un sentiment d’appréhension dans ses yeux.

- tu es rousse, soupira Romy. Elle est rousse.

Son regard se posait maintenant sur son compagnon qui préféra ignorer ses propos et accorder toute son attention à la jeune femme qui se trouvait devant lui.

- excusez-moi, mais je n’ai pas bien saisi votre nom mademoiselle ... ?
- Parker. Rosalie Parker.
- fille de Peter Parker ?

Elle hocha la tête et il vit son visage se rembrunir aussitôt.

- qu’est-ce que vous voulez ?

Son ton se voulait ferme et peu accueillant.

- est-ce qu’on peut entrer une minute ?
- pourquoi ?

Elle les toisait d’un regard méfiant.

- et bien, c’est simple, je m’appelle Romy et je suis ta …
- juste un instant, la coupa Danny, juste à temps. S’il vous plaît.

La jeune femme ne résista pas face à ce regard suppliant et les laissa pénétrer dans son humble demeure.

- tu veux bien me laisser me charger de ça ? Réagit Danny, un brin agacé.
- elle est rousse, chuchota Romy. Ça peut pas être ma sœur.
- peut-être que sa mère est rousse.

Ils s’installèrent ensuite sur le canapé après l’invitation de Rosalie. Elle ne leur proposa rien à boire, elle voulait qu’ils aillent droit au but. Une bonne fois pour toutes.

- alors, qu’est-ce qui se passe ?

Elle prit place sur le fauteuil d’en face, mit les bras en croix et leur adressa un nouveau regard méfiant. Cela n’allait pas être simple.

- nous sommes sincèrement désolés pour votre père, entama Danny.

Il savait combien la nouvelle avait été difficile à encaisser pour Romy. Au-delà, de l’idée qu’elle se faisait d’avoir un père, elle avait à présent perdu tout espoir de connaître un jour ce sentiment. Et faire le deuil d’un tel lien, lui coûtait bien plus qu’elle ne l’aurait imaginé.

- comment … réagit Rosalie, totalement déstabilisée. Comment vous savez ce qui …
- parce que c’était mon père aussi, lâcha Romy, à son tour.

Danny était tout aussi surpris que la jeune femme. Il savait que la patience n’était pas une de ses qualités premières mais il n’aurait pas imaginé une minute qu’elle se comporte de la sorte. Avec si peu de tact.

- qu’est-ce que tu fais ?

Romy eut à peine le temps de faire face à l’incompréhension de son homme, que déjà elle entendait Rosalie se manifester à son tour.

- c’est une blague ?
- dans ce cas, elle serait plutôt de mauvais goût, tu ne crois pas ?

Elle tenta un sourire qui n’eut pas l’effet escompté. Son interlocutrice restait toujours de marbre, plongée dans ses pensées. Décidément, elle n’était vraiment pas douée pour les réunions de famille. Après son beau-père, c’était au tour de sa propre sœur de lui faire sentir qu’elle n’était pas la bienvenue dans sa vie.

- écoutez … commença Danny.

Il ne pouvait pas laisser Romy affronter cela toute seule. Il voulait être là pour elle. Convaincre la propriétaire des lieux, que sa compagne en valait la peine.

- pour … pourquoi … maintenant ? Balbutia Rosalie, encore sous le choc.
- je voulais juste, avoua Romy, la voix tremblante.

Puis, elle s’arrêta net dans son élan. Elle sentait l’émotion la gagner petit à petit. Peut-être que c’était une mauvaise idée, peut-être qu’elle n’aurait pas dû venir, peut-être que …
Elle regrettait peu à peu son geste lorsqu’elle sentit la main de Danny s’emparer de la sienne et la serrer fort en soutien sous le regard curieux de Rosalie. C’est à ce même moment qu’elle croisa le regard encourageant de son homme, pendant que la main de ce dernier était maintenant posé sur son genou.
Il fallait qu’elle dise ce qu’elle avait vraiment sur le cœur, peu importe ce qui se passerait ensuite. Elle devait à tout prix trouver le courage de se lancer.

- j’ai … je voulais connaître l’endroit où mon père … notre père a vécu, les gens qui l’ont côtoyé et ceux qui l’ont aimé. Parce que c’est vous, vous êtes sa vraie famille.
- qui êtes-vous ? L’interrogea Rosalie.

Elle trouvait ces deux collègues assis sur son canapé, bien trop proches pour se faire passer pour de simples agents du FBI en service.

- Romane Murphy. Mais tout le monde m’appelle Romy. Je travaille dans un grand cabinet d’avocats à New- York, Howard & Associés, tu connais ?
- vous n’êtes pas du FBI alors ?

La question de sa sœur sonnait comme un reproche. Elle le savait.

- si … enfin … non ... enfin … pas tout à fait. Il y a juste Danny. Lui, il travaille vraiment là-bas.

La jeune femme opina du chef sans rien ajouter de plus. Visiblement, elle digérait encore la nouvelle. Le silence s’installa dans la pièce, au plus grand désarroi de Romy. Elle n’aimait pas cela et comptait bien y remédier en détendant l’atmosphère.

- alors, dis-nous Rosalie, qu’est-ce que tu comptes faire de ta journée ? Parce qu’avec Danny, on avait l’intention de faire quelques emplettes et tu sais, comment sont les hommes, ils n’aiment pas ça alors ce serait sympa qu’on y aille seulement tous les deux entre filles. Comme ça, tu pourras me raconter plein de trucs sur Peter et …
- Romy, intervint le jeune agent, comme pour la mettre sur ses gardes.

Il lui adressa un regard réprobateur. Le message était clair.

- mais quoi ? Pesta-t-elle. Je ne la force pas, je demande, c’est tout ! Alors, c’est d’accord ? Insista-t-elle.

Vexé qu’elle ne tienne pas compte de ses conseils, le jeune agent laissa s’échapper un soupir d’agacement pendant que Romy attendait impatiemment la réponse de sa sœur.

- vous feriez mieux de partir.
- attends. On peut quand même discuter quelques secondes, histoire de faire connaissance, non ?
- écoutez, …
- tiens, par exemple, dis-moi ce que tu fais dans la vie.
- j’étudie le commerce, à Columbia, répondit Rosalie, à contre-cœur.

Danny assistait silencieux à la scène. Il avait un mauvais pressentiment. Cette histoire finirait par blesser quelqu’un tôt ou tard.

- Columbia ! S’exclama Romy, l’air enjoué. Mais c’est à deux pas de mon appart‘! Tu sais quoi ? Tu devrais quitter ta chambre sur le campus et venir t’installer chez moi dès le mois prochain. Le loyer n’est pas cher et tu aurais ta grande sœur à disposition 24 heures sur 24. C’est la solution idéale, non ?
- c’est gentil de votre part mais … je ne crois pas que …
- oh, c’est pas pressé. Surtout prends ton temps. Je te laisse réfléchir.
- non, je n’ai pas besoin …
- tiens, voilà mon numéro.

Elle se leva du canapé, aussitôt imitée par Danny et Rosalie puis tendit un petit bout de papier à cette dernière.

- appelle quand tu veux, ok ?
- je ne peux pas.
- pas grave, je te prête mon portable.

Joignant le geste à la parole, elle passa l’objet en question à son interlocutrice. Danny était bien tenté de l’arrêter depuis déjà quelques minutes mais quand sa compagne avait quelque chose en tête, elle pouvait se montrer butée. Très butée.

- comme ça, tu appelleras celui de Danny avec le mien.

Elle enleva ensuite la housse de son téléphone et posa cette dernière sur la table basse du salon avant d’appuyer sur plusieurs touches de son téléphone.

- il est déjà dans le répertoire mais attention pas à D mais à B, comme bébé !
- non, merci, ça ira. J’ai le mien, répondit-elle, gênée devant tant d’insistance.
- parfait ! S’enthousiasma la jeune assistante, en remettant son portable dans sa poche. Alors, on fait comme ça !
- non, je … vous ne comprenez pas ! S’énerva-t-elle.

Elle avait haussé le ton sans même s’en rendre compte.

- quoi ? Réagit Romy, un brin soucieuse.

Elle venait de froncer les sourcils.

- je ne peux pas, je …
- mais si … il suffit juste de le vouloir, sourit-elle.
- ce n’est pas ce que je veux, lâcha-t-elle, enfin.

Elle en avait assez. Elle ne voulait blesser personne. Mais c’est ce qu’elle ressentait au plus profond d’elle-même.

- oh …

La chute était rude pour Romy. Elle ne s’attendait pas à ça. Dans son monde, elle avait déjà gagné une sœur et s’était imaginée vivre plein de péripéties avec elle. Sa naïveté l’avait encore une fois emportée. Elle s’était bercée d’illusions et ce retour à la réalité était bien cruel.

- c’est … c’est trop tôt. Beaucoup trop tôt, s’expliqua Rosalie.
- je vois. Ok. D’accord, répondit-elle, le regard perdu dans le vide, comme si son cerveau tentait vainement d’imprimer l’information alors que son cœur s’y refusait. Je … je ne voulais pas te brusquer … je pensais juste … j’ai eu tort. Je …
- Romy, intervint enfin Danny.

Il ne la quittait plus des yeux et n’aimait pas lire ce qu’il voyait à présent dans son regard. C’est comme si le monde venait de s’écrouler sous ses pieds.

- Romy, répéta-t-il, au fur et à mesure, qu’elle reculait.

Elle semblait au bord des larmes, ce qui n’échappa pas à la vigilance du jeune agent.

- désolée, s’excusa-t-elle, avant de se ruer vers la sortie en courant.
- Romy, attends ! Cria-t-il.

Il trouva juste le temps de saluer Rosalie d’un léger signe de tête et suivit sa compagne à l’extérieur. Il la trouva, les mains accrochées au grillage de l’entrée, pendant qu’elle donnait nerveusement des coups de pieds à ce dernier.

- le pauvre, il ne t’a rien fait, ironisa-t-il.

Un trait d’humour ne pouvait pas faire de mal. Surtout en pareils circonstances.

- c’est fou ! On a même pas le droit à un peu d’intimité ici ! Marmonna-t-elle, la voix tremblante.

Elle semblait prête à craquer d’une minute à l’autre ou l’avait-elle déjà fait ? Il ne saurait le dire. Elle refusait toujours de lever la tête vers lui.

- tu veux te cacher de qui ? De moi ? Dit-il, dans un murmure.

Sa bouche se trouvait à quelques centimètres à peine de son oreille. Elle leva ensuite les yeux au ciel, comme s’il venait de dire une sottise aussi grosse que lui.

- non, bien sûr que non, dit-elle, en fuyant toujours son regard.
- Romy, regarde-moi.

Elle ne broncha pas.

- s’il te plaît.

Elle fit non de la tête et baissa encore plus cette dernière.

- pour moi.

Sa voix se faisait douce. Elle ne le voyait pas, mais pouvait deviner son air suppliant d’ici.

- non, répondit-elle, comme si elle ne pouvait dire plus sous peine que sa voix se brise à nouveau.
- pourquoi ?

Elle prit une profonde inspiration et souffla un bon coup pour laisser s’échapper tout le poids de l’émotion qui la submergeait à cet instant.

- parce que tu vas de nouveau me faire ton regard de tueur pour que je te dise tout ce que j’ai sur le cœur.

Danny ne put réprimer un sourire à l’entente de ces derniers mots. Est-ce qu’il serait finalement possible qu’elle soit aussi folle de lui qu’il le soit d’elle ?

- il n’y aura pas de regard de tueur. C’est juré.
- et d’inclinaison de la tête ?
- tu me prends pour qui ? Un chien de plage arrière de voiture ? Plaisanta-t-il.
- tu promets ?
- c’est promis, dit-il, tout en retrouvant son sérieux et sa voix rauque. Alors, marché conclu ?

Comme convenu, elle leva alors la tête vers lui et il remarqua tout de suite les traces laissées par les quelques larmes de colère et de frustration qui avaient perlées sur ses joues.

- tu me fais ton regard de tueur.
- désolé. Est-ce que je peux au moins faire ça ?

Il avait dit ces quelques mots pour la forme car sans même attendre la moindre réponse de sa part, il prit l’initiative de la ramener tout contre lui et de resserrer leur étreinte. Elle passa alors ses bras autour de son cou pendant qu’il lui tenait amoureusement la taille. Elle ferma ensuite les yeux et laissa reposer sa tête sur le torse de son homme, afin de retrouver son calme. Il n’avait pas meilleur endroit pour ça. Elle se sentait tellement bien dans ses bras.

- hey …

Ne l’entendant toujours pas prononcer un mot, chose carrément impensable chez Romane Murphy, il laissa faufiler son index dans la douce chevelure de sa belle tout en cherchant à croiser son regard.

- ça va mieux ?
- mmmh.

Elle n’arriverait pas à en dire plus. Elle avait pourtant attendu ce moment si longtemps, avait imaginé ce scénario une bonne centaine de fois dans sa tête et bien sûr, cela finissait toujours de la meilleure manière qui soit.
Mais ce matin, elle avait encore réussi à tout gâcher, en quelques secondes. Sa sœur ne voudrait sûrement plus jamais la revoir et elle l’avait bien mérité. Elle ne pouvait s’en prendre qu’à elle-même. Tout était de sa faute. C'est son impatience qui l'avait perdue.

- oh mon dieu ! Sursauta-t-elle, tout en reculant.
- quoi ? Réagit Danny, aussi surpris qu’elle.
- j’ai perdu ma chaussette !

Comme par réflexe, il se mit sans tarder à fixer les chaussures de la jeune femme.

- mais non ! Ma chaussette Chipie ! Pour mon portable ! En plus, c’était un cadeau de Mark, pour mon anniversaire, pleurnicha-t-elle, comme si elle faisait un caprice. C’est quand même un amour, hein ? Mais ça c’est parce qu’il me connaît bien et qu’il sait que j’adore les chiens. Celui-là est tout brillant en argent avec des faux petits diamants sur un fond noir et puis, surtout, il …
- tu as sûrement dû l’oublier dans le salon.

Romy se figea à la nouvelle. Elle n’y avait même plus pensé. Pour le moment, tout ce qu’elle savait, c’est qu’elle ne voulait pas y retourner.

- j’y vais, affirma Danny, comme s’il avait lu dans son regard.
- merci.

Elle déposa un furtif baiser sur les lèvres de son homme et le vit alors faire demi-tour en direction de cette maison maudite à jamais pour elle.

- encore vous ! S’exclama Rosalie, en se tenant à l’embrasure de la porte.

Il avait peine à savoir si c’était de l’agacement ou bien de la surprise qu’il lisait sur son visage.

- je suis désolé mais je me retrouve à la recherche d’une housse de portable perdue.

Encore une fois, il lui offrit son plus beau sourire et la jeune femme rousse se sentit défaillir. Sa sœur avait bien de la chance de partager la vie d’un pareil homme. Ce n’est pas ses camarades à Columbia, plus gamins les uns que les autres, qui pouvaient rivaliser avec lui. Cet agent du FBI était un homme. Un vrai.

- Romy a dû l’oublier sur la table basse.
- un moment, je vais vous la chercher.

Soufflant pour retrouver une contenance, elle disparut dans le salon et revint quelques minutes plus tard avec la housse en question dans la main, qu’elle s’empressa de rendre à son invité.

- merci, dit-il, le ton sincère.

Ils se fixèrent un instant, en silence, tous les deux gênés, par la conversation qui avait eu lieu dans le salon, tout à l’heure, lorsque Rosalie trouva finalement bon de se justifier sur son comportement.

- je n’ai rien contre elle. Je vous assure. Ce n’est pas contre elle. C’est plutôt contre moi que je me bats.

Elle n’en connaissait pas la raison, mais elle ne voulait pas que cet agent du FBI puisse penser que ce soit elle la « méchante » dans toute cette histoire.

- je comprends. Surtout que Romy n’y ait pas allé de main morte, sourit-il. Mais c’est seulement parce qu’elle se faisait une joie de connaître sa petite sœur. Cela partait d’un bon sentiment.
- je n’ai pas entièrement fermé la porte, je … j’ai juste besoin d’un peu de temps. Voilà tout.

Apparemment, ce qu’elle venait de lui dire lui faisait vraiment plaisir car elle eut encore droit à un de ses magnifiques sourires dont elle ne se lassait plus.

- c’est … c’est … j’en suis ravi. Si vous saviez, ça lui ferait tellement plaisir. Romy est … elle est si enthousiaste à l’idée de vous connaître. Merci de penser à elle.

Le visage de Rosalie se rembrunit aussitôt. Décidément, cet homme n’avait que le nom de sa compagne en bouche.

- vous allez y réfléchir, n’est-ce pas ? S’assura-t-il, à nouveau.
- promis, répondit-elle, le sourire timide.

Elle ne savait pas résister à la profondeur de son regard, qu’elle trouvait des plus envoûtants.

- merci. Pour la housse.

Encore ce même sourire craquant. Puis elle le vit s’éloigner au loin, sans le quitter un seul instant du regard. Peut-être bien qu'elle se laisserait tenter par une petite aventure new-yorkaise en fin de compte.

Rooooooo, encore plein de choses à citer

tu me connais, un Mars et ça repart !

j'me suis dit: ca commence fort là

agent Taylor, ajouta-t-il, devant le regard curieux de cette dernière. Je travaille …
- pour le FBI, poursuivit Romy. Agent Murfdoch.

Ellle n'a pas pu ne rien dire

tu es rousse, soupira Romy. Elle est rousse

, bon là déjà c'est pas la peine, c'est une méchante pas belle ....c'est pas la peine d'insister

comment … réagit Rosalie, totalement déstabilisée. Comment vous savez ce qui …
- parce que c’était mon père aussi, lâcha Romy, à son tour.

Au moins elle n'y va pas par quatre chemins

Puis, elle s’arrêta net dans son élan. Elle sentait l’émotion la gagner petit à petit. Peut-être que c’était une mauvaise idée, peut-être qu’elle n’aurait pas dû venir, peut-être que …
Elle regrettait peu à peu son geste lorsqu’elle sentit la main de Danny s’emparer de la sienne et la serrer fort en soutien sous le regard curieux de Rosalie. C’est à ce même moment qu’elle croisa le regard encourageant de son homme, pendant que la main de ce dernier était maintenant posé sur son genou.
Il fallait qu’elle dise ce qu’elle avait vraiment sur le cœur, peu importe ce qui se passerait ensuite. Elle devait à tout prix trouver le courage de se lancer.

Wouha, j'avais une boule dans la gorge là et ce Danny qu'est ce qu'il est mignon avec sa Romy

alors, dis-nous Rosalie, qu’est-ce que tu comptes faire de ta journée ? Parce qu’avec Danny, on avait l’intention de faire quelques emplettes et tu sais, comment sont les hommes, ils n’aiment pas ça alors ce serait sympa qu’on y aille seulement tous les deux entre filles. Comme ça, tu pourras me raconter plein de trucs sur Peter et …
- Romy, intervint le jeune agent, comme pour la mettre sur ses gardes.

C'est une rapide quand même

appelle quand tu veux, ok ?
- je ne peux pas.
- pas grave, je te prête mon portable.

Elle insiste à peine

J'avais peur aussi qu'elle tombe de haut, la pauvre elle croit bien faire et...

ce n’est pas ce que je veux, lâcha-t-elle, enfin.

Ben ça fallait s'y attendre forcément....

il n’y aura pas de regard de tueur. C’est juré.
- et d’inclinaison de la tête ?
- tu me prends pour qui ? Un chien de plage arrière de voiture ? Plaisanta-t-il.
- tu promets ?
- c’est promis, dit-il, tout en retrouvant son sérieux et sa voix rauque. Alors, marché conclu ?

Ca c'est à la fois, drole, émouvant, mignon et tellement, tellement rempli d'amour

mais non ! Ma chaussette Chipie ! Pour mon portable ! En plus, c’était un cadeau de Mark, pour mon anniversaire, pleurnicha-t-elle, comme si elle faisait un caprice. C’est quand même un amour, hein ? Mais ça c’est parce qu’il me connaît bien et qu’il sait que j’adore les chiens. Celui-là est tout brillant en argent avec des faux petits diamants sur un fond noir et puis, surtout, il …

Et revoilà Romy

Encore une fois, il lui offrit son plus beau sourire et la jeune femme rousse se sentit défaillir. Sa sœur avait bien de la chance de partager la vie d’un pareil homme. Ce n’est pas ses camarades à Columbia, plus gamins les uns que les autres, qui pouvaient rivaliser avec lui. Cet agent du FBI était un homme. Un vrai.

Oui et bien ma vieille, tu le regarde et tu oublies ça tout de suite parce qu'il est pas à toi d'abord!!!!!!!!!!

Encore ce même sourire craquant. Puis elle le vit s’éloigner au loin, sans le quitter un seul instant du regard. Peut-être bien qu'elle se laisserait tenter par une petite aventure new-yorkaise en fin de compte.

Raaaaaaaaaa, nooooooooooonnnnnnnn!!!!!!!!!!


Mais pour qui elle se prend celle là,

Encore,encore encore

euh là je dirais juste que clara a tout dit déjà !!!

mais moi aussi j'adore les mars !! et puis cette suite était kiffante entre rigolade et désolation pourla petite romy qui pensait trouver peutêtre une famille chaleureuse !!

apr contre cette rosalie tu peux la dégager tout de suite car moi j'aid éjà préparé le bus et le camion pour NY si elle se pointe et essaye de piquer dan à romy !! non mais

j'adore ta fic j'ai encore les nerfs !!!

Ah, comment je l'aime pas la soeur sortie de nulle part!!!
Reluquer le copain d'une autre ça se fait pas! Non mais! Et puis bon, elle a pas été des plus sympathiques, même si la nouvelle à de quoi choquer!

Romy m'a fait de la peine, mais c'est vrai qu'elle est sacrément barrée!!! très très barrée! Limite un brin lourdingue en fait. Mais c'est Romy! Et moi zaime bien Romy, même quand elle fait un peu son boulet!

Heureusement que le petit chou est là pour la soutenir. Ce qu'il est mimi quand même...

Bon, maintenant j'espère que l'autre pas belle de soit disant soeur ne va pas repointer le bout de son nez crochu! Sorcière! Veux pas la revoir celle là!

Par contre, je veux une suite! Ca c'est sûr!!! oui oui oui!

la "sorcière "



Cela faisait deux semaines. Deux semaines d’éclats de rire, de confidences entre filles, de musiques poussées à fond au plus grand mécontentement des voisins. Mais Romy s’en fichait ! Aujourd’hui, elle avait une sœur. Plus rien d’autre ne comptait à présent.
Et pourtant, elle n’y croyait plus. Elle avait abandonné tout espoir de se lier avec Rosalie jusqu’à ce qu’un beau jour elle ne retrouve sans crier gare, cette dernière sur le pas de sa porte. Elle s’était alors crue en plein rêve, mais non, c’était bien réel, cette fois.

Samedi, appartement de Romane Murphy, 12h59 :

Cette nouvelle année démarrait sur les chapeaux de roues et la jeune assistante avait retrouvé le sourire ainsi que son optimisme sans faille. Elle désirait offrir un endroit digne de ce nom à sa chère petite sœur et de ce fait, elle s’était fixée comme objectif de le rendre aussi chaleureux que possible. La jeune rousse avait accepté sa proposition avec plaisir et profitait de cet après-midi entre filles pour élaborer la décoration de sa future chambre d’étudiante.

- t’attends quelqu’un ?
- mmmh ? Réagit Romy, encore perdue dans ses pensées.
- ça fait au moins la cinquième fois que tu jettes un coup d’œil à ta montre, affirma Rosalie.
- Danny m’a dit qu’il ferait peut-être un crochet par ici pendant sa pause déjeuner, expliqua-t-elle simplement.

Il lui manquait terriblement. Depuis qu’il avait pris congé pour leur « mission secrète » à New-Jersey comme elle se plaisait à la nommer, elle avait l’impression que Jack le surchargeait de travail.

- il a dû être retenu par un dossier de dernière minute, supposa l’étudiante.
- sûrement.

Elle essayait de cacher la déception dans sa voix mais sa sœur n’était pas dupe de son état.

- j’imagine que ça ne doit pas être simple de devoir supporter ses heures. Moi, je ne sais pas si je pourrais.

Elle avait dit cela sans en penser un traître mot. Si elle avait la chance d’être avec un homme comme Danny, elle se ferait la plus patiente qui soit.

- on s’y fait avec le temps, soupira Romy. Et puis, je suis aussi occupée que lui au cabinet alors, on s’organise comme on peut.
- ça fait plus d’un an, vous deux, c’est ça ? S’assura-t-elle.

Elle n’avait pas dû beaucoup insister pour que sa sœur lui fasse un roman sur toute leur histoire, des circonstances particulières de leur première rencontre jusqu’à ses soupçons d’il y a quelques semaines lorsqu’elle pensait qu’il la trompait, elle ne lui avait rien épargné de leurs multiples péripéties. Rosalie se mit à penser ironiquement qu’elle pourrait bientôt éditer un bouquin de 500 pages rien qu’avec les informations que sa sœur lui avaient fournies.

- oui …enfin …non, en fait … ça fait un peu plus d’un an qu’on se connaît et ça va en faire un qu’on est en couple.
- mais vous ne vivez pas ensemble.
- non, confirma Romy, gênée.

Elle se passa nerveusement une main dans les cheveux. Elle n’aimait pas aborder ce sujet. Ce qui n’échappa pas à la vigilance de l’étudiante.

- je suis désolée. Je suis trop indiscrète avec mes questions.
- non, ça ne me dérange pas. C’est juste que …
- oui ?
- rien, sourit-elle, timidement.

Si on comptait les quelques jours qu’elles avaient passé ensemble avant les fêtes de Noël, elles ne se connaissaient que depuis trois semaines, mais Rosalie avait déjà appris quelque chose de fondamental sur Romy. La jeune assistante raffolait des discussions sans intérêt, elle aimait parler de tout et de rien, de détails insignifiants, la conduisant presque toujours à des digressions interminables dont elle seule avait le secret. Mais lorsqu’il s’agissait d’évoquer ses peurs, ses doutes ou tout simplement ses ambitions, elle se montrait aussitôt taciturne sur le sujet et se refermait comme une huître.

- tu as peur de lui en parler, c’est ça ? Insista Rosalie.

Son ton se voulait doux. Elle passait pour la parfaite confidente aux yeux de sa sœur.

- c’est peu de le dire, sourit timidement Romy, pour se donner une contenance. Je suis autant terrifiée à l’idée de lancer le sujet qu’à l’idée qu’il puisse dire non.
- ma mère dit toujours que la patience est la compagne de la sagesse. Il faut parfois laisser venir les choses et dans ce cas précis, peut-être que tu devrais attendre qu’il fasse le premier pas.
- c’est pas bête. La devise de ma mère, ce serait plutôt : « fonce dans le tas et ensuite, tu improvises », plaisanta-t-elle. Il est peut-être temps pour moi de tenter une autre approche.

Un sourire radieux s’afficha sur le visage de Rosalie. Elle n’avait pas pensé que ce serait si facile.

- ah ça doit être lui ! S’exclama Romy, après avoir entendu le bruit de la sonnette. ENTRE ! Cria-t-elle, en effectuant une légère rotation du côté de la porte d’entrée. C’EST OUVERT ! Insista-t-elle.

Les secondes commençaient à s’égrener et toujours personne à l’horizon. Elle perdait patience et se mit à soupirer. Rosalie esquissa un léger sourire devant l’agacement de sa sœur.

- bon, j’y vais, sinon il risque d’être planté là jusqu’à ce soir.

Elle quitta alors la chambre de la jeune étudiante pour venir accueillir son homme à l’entrée.

- alors ? Réagit Danny, en écartant les bras. J’ai sonné, tu ne m’as pas entendu ?
- si ! C’est toi qui es sourd ! J’ai crié que c’était ouvert.
- dans ce cas, je dois me faire vieux.
- c’est sûrement ça, sourit-elle.
- est-ce que papy a au moins le droit à son petit bonjour ? Ironisa-t-il, l’air amusé.

Il n’attendit pas sa réponse et se penchait déjà pour retrouver ses lèvres lorsqu’elle baissa instantanément la tête et partit dans un éclat de rire.

- quoi ?
- ça fait vieux pervers ! Plaisanta Romy. Enfin, si tu l’enlèves de son contexte, bien sûr, parce que sinon …
- viens-là.

Le regard gourmand, il la ramena tout contre lui à l’aide de son bras droit et sans tarder, ses lèvres retrouvèrent les siennes pour un baiser des plus passionnés. Ses mains se faisaient déjà baladeuses sous le pull fin de la jeune femme et son sourire se fit coquin lorsque ses doigts se posèrent sur l’ouverture de son soutien-gorge qu’il rêvait d’envoyer valser à l’autre bout de la pièce d’une seconde à l’autre lorsqu’il sentit la main de Romy se poser sur son avant-bras et ainsi le freiner dans son élan.

- hey … du calme, papy. On est pas seuls.
- c’est tout ce que t’as trouvé comme excuse ?

Sa voix se faisait rauque, son regard charmeur. Il posa son front contre le sien, il n'y avait plus aucun espace entre eux et elle se forçait à ne pas céder à la tentation.

- c’est pas une excuse, Ros…

Encore un de ses baisers fougueux dont elle ne se lasserait jamais.

- Danny, protesta-t-elle, sans pour autant briser leur étreinte.

Question volonté, elle repasserait. Elle se sentait fondre. Elle succombait petit à petit à ses caresses. Il avait encore gagné. Elle n’arrivait jamais à réfréner ses ardeurs et ce n’est plus du tout ce qu’elle avait en tête à présent. Elle ne cherchait plus à lui résister. Totalement perdue dans la magie du moment, elle s’accrochait maintenant à la cravate de son homme afin d’approfondir leur baiser de plus belle. Leurs langues se cherchèrent avant de finalement parvenir à danser l’une avec l’autre … jusqu’à ce qu’un raclement de gorge se fasse clairement entendre dans la pièce et mette fin à leur étreinte.

- bonjour, sourit fièrement Danny.

Tenant fermement Romy par la taille, il regarda Rosalie droit dans les yeux, sans aucune gêne.

- salut, répondit simplement la jeune étudiante.

Un brin déstabilisée, elle ne savait pas encore si c’était la scène écœurante à laquelle elle venait tout juste d’assister qui lui faisait cet effet, ou encore ce regard si perçant et intense qu’elle retrouvait enfin et pour lequel elle avait complètement craqué.

- alors, cette déco, ça avance ? Demanda le jeune agent.

Flattée qu’il s’intéresse à leur projet, Rosalie s’empressa de lui répondre avec un enthousiasme non dissimulé.

- oui, on a presque terminé ! Il nous reste juste deux ou trois trucs à accrocher.
- ah oui, d’ailleurs, ça me fait penser qu’il faut que j’aille voir Val pour lui emprunter sa perceuse électrique. La mienne est toute simple alors que la sienne est à percussion, c’est beaucoup plus facile à manier.
- qui est Val ? Intervint Danny, piqué dans sa curiosité.
- Valuzinski, le voisin de palier, répondit Rosalie, avec le sourire.
- mais oui, suis un peu, voyons ! Plaisanta Romy, en déposant une petite tape sur l’épaule de son homme.

Le visage de la jeune étudiante se rembrunit aussitôt. Ils avaient l’air vraiment complices et amoureux. Finalement, cela allait être plus difficile qu’elle ne le croyait.

- t’as déjà mangé ? Parce que je peux toujours te faire un petit quelque chose vite fait, si tu veux.

Cette fois, c’est Danny qui ne put retenir un rire moqueur face à la proposition de sa compagne.

- ça, ça fait vieux pervers !

Romy secoua la tête, l’air amusé avant de reprendre son sérieux.

- alors ? C'est oui ?
- t’es un ange, mais je prendrai quelque chose, au retour.
- t’as peur que je t’empoisonne, c’est ça ?
- comment t’as deviné ?

Le couple échangea un sourire complice en se dévorant des yeux, au plus grand dam de Rosalie qui les fixait d’un regard noir.

- bon, allez, je file, lâcha Romy. Ah ! Et j’oubliais, si tu pouvais juste aider Rosalie à accrocher son tableau, ce serait sympa.
- pas de problème, sourit Danny.
- à tout à l’heure.

La jeune assistante fit un léger signe de tête à sa sœur puis se leva sur la pointe des pieds pour voler un dernier baiser à son homme avant de quitter la pièce.

- alors, où il est ce fameux tableau ? Demanda aussitôt Danny.
- vous voulez peut-être un petit café avant ? Lui proposa Rosalie, avec le sourire. Je viens juste d’en refaire.
- non, merci, c’est gentil.

Il trouvait son attention à son égard à la fois touchante et curieuse. Elle agissait comme une vraie maîtresse de maison alors qu’il se sentait comme chez lui, ici et que s’il voulait un café, il irait s’en chercher une tasse lui-même. Ne se formalisant pas plus de ce point de détail, il la suivit sans tarder dans la chambre. Son tableau en main, elle lui fit part de ses premières consignes.

- c’est moi qui l’accroche et vous n’aurez qu’à me dire s’il est bien droit, ok ? On fait comme ça ?
- ça marche, répondit Danny.

Il vit ainsi Rosalie monter sur le petit tabouret noir prévu à cet effet et tenter de placer l’accroche du tableau dans le clou que Romy venait de planter.

- oups.

Se tenant mal sur ses appuis, la jeune femme commença à tanguer et sentit immédiatement les bras de Danny lui encercler le bassin afin qu’elle se tienne bien droite. Ce simple contact des plus innocents lui procura des frissons dans tout le corps et des papillons dans le ventre, elle voulait arrêter le temps pour que ce moment ne s’éternise à jamais.

- faites attention, sourit-il. Est-ce que ça va ? Demanda-t-il, en la lâchant finalement.
- merci.

À la manière qu’elle avait de le regarder, il aurait pu jurer qu’elle lui faisait les yeux doux. Mais non, il devait sûrement rêver. Il ne put réprimer un sourire à cette pensée. Si ça avait été le cas, il aurait pu se vanter d’avoir la côte avec toutes les filles de la famille Murphy, même s’il n’y en avait qu’une dont il était tombé amoureux.

- qui est-ce ?

Le regard du jeune agent se posait à présent sur le tableau que Rosalie venait d’accrocher au mur de sa chambre.

- Anne Geddes. J’adore ce qu’elle fait.
- c’est vrai que c’est pas mal.
- oui, ça donne envie d’en avoir, sourit-elle.

Ce tableau représentait des bébés tous déguisés en costume d’animaux avec un message en faveur de la défense de ces derniers inscrit juste en dessous.

- vous n’y pensez jamais ? L’interrogea Rosalie.

Elle voulait connaître des centaines de choses sur lui. Grâce à Romy, elle en savait déjà beaucoup mais cela ne lui suffisait pas.

- les hommes croient qu’ils ont toujours le temps.
- certaines femmes aussi.
- vous ? Demanda Danny, l’air amusé.

Elle hocha la tête et il ne doutait pas qu’à cet âge, elle ne se sente pas encore prête à avoir une telle responsabilité.

- je suis comme ma soeur. Elle non plus n’a pas l’air pressée de fonder une famille.
- qu’est-ce qui vous fait dire ça ? Se renseigna-t-il, innocemment.

Ça y est, de nouveau ce regard perçant qui la faisait tant craquer. En plus, cette fois, il avait penché la tête sur le côté. Elle avait réussi à lui mettre la puce à l’oreille. Il semblait vraiment intéressé par ses petites confidences. Pour son plus grand bonheur.

- on a discuté un peu de tout. Et Romy ne se voit pas se fixer maintenant, vivre avec quelqu’un, faire des projets d’avenir. Elle est terrifiée à cette idée.

Danny opina du chef, l’air pensif. Question timing, il ne pouvait pas tomber plus mal. Il avait justement eu l’intention de lui demander de s’installer chez lui, pour fêter leur anniversaire lors d’un dîner en tête-à-tête au restaurant. Mais maintenant, il pouvait revoir sa copie. Heureusement que Rosalie était là pour l’informer.

- j’ai dit quelque chose de mal ? Demanda-t-elle, innocemment.

Remarquant toute la tristesse qui s’affichait à présent sur son visage, elle ne manquerait pas une si belle occasion de le consoler.

- non, non, pas du tout, mentit-il.

Il ne pouvait s’empêcher de ressasser les derniers mots de Rosalie dans sa tête. Il avait pourtant cru le contraire. Décidément, Romy arriverait toujours à le surprendre. Plongée dans ses pensées, il mit quelques secondes à sortir de sa rêverie, afin de décrocher son portable qui sonnait.

- Taylor.

Rosalie se sentit déglutir face à cette voix sexy et rauque, à cette pause qu’il prenait pendant qu’il parlait et ce parfum animal qui se diluait dans l’air et qui lui promettait des nuits bien remplies une fois qu’il aurait quitté la pièce.

- j’arrive, annonça-t-il, avant de raccrocher. Faut que j’y retourne.

Il se mit à soupirer. Il n’aurait vu Romy en tout que quelques minutes dans cette journée qui s’annonçait interminable.

- allez-y, je la mettrai au courant.

Il esquissa un léger sourire de politesse puis salua son interlocutrice du regard avant de quitter la pièce, le cœur lourd. Un sourire d’entière satisfaction s’afficha immédiatement sur le visage de l’étudiante. Rosalie : 1 - Romy : 0.
Danny laissa reposer sa nuque sur l’appui-tête du siège avant de sa voiture et prit une profonde inspiration. Il était fin prêt à se lancer, pas elle. Est-ce que cela voulait dire que quelque chose clochait dans leur relation ? Est-ce qu’elle ne se sentait pas pleinement épanouie à ses côtés ? Est-ce qu’il travaillait trop à son goût ? Est-ce que … il se posait vraiment trop de questions. Romy l’aimait. Il aimait Romy. Il était prêt à l’attendre. Elle en valait la peine.

Ah, je la déteste cette horrible sorcière! Je vote pour le passage d'un bus là! Non plutôt du camion poubelle, ce sera encore mieux! ra ze l'aime pas pas pas pas du tout cette petite garce rousse! Faut qu'elle dégage et vite fait!!

En plus elle s'est installée chez Romy, c'est ça??? Aux premières loges pour empêcher leurs chuppas... raaa je l'aime PAAASSSSSS

Et puis, Papy qui gobe tout ce qu'elle lui raconte! Vraiment trop crédule ces mecs!!!

Pfff, je savais bien que tu allais trouver un truc pour tout compliquer, et bien tu ne t'es pas loupée!

Pfff, je préférais encore quand elle parlait chouquette au chocolat avec ma chouquette favorite...

Faut une suite, vi vi vi!!!

Pativore écrit:

Ah, je la déteste cette horrible sorcière! Je vote pour le passage d'un bus là! Non plutôt du camion poubelle, ce sera encore mieux! ra ze l'aime pas pas pas pas du tout cette petite garce rousse! Faut qu'elle dégage et vite fait!!

+1 alors je suis complètement d'ccord, non mais pour qui elle se prend la rouquine

Elle ne touche au papy, c'est celui de Romy, d'abord, ralala, la pauvre petite Romy, elle va encore tomber de haut, elle ne mérite pas ça....

Encore,encore,encore

+11111 avec pativore le bus , un chien enragé qui la dévore, je veux même lui envoyer edward si tu veux !!! mais c'est quoi cette sal......!!! pardon mais là tu dois te fendre la tronche de nous voir si énervées !!!

mais je hais cette rosalie....oh ce passage était géant entre la romy qui se jette dans les bars de son homme et l'autre "elena "qui fait sa jalouse et qui veut piquer mon danny àromy !!!

non mais c'est quoi ça ???


et là danny ça va pas , faut pas croire cette pét....ah non alors !!!!
Tweetie t'as intéret à nous la dégager vite fait parce que sinon !!!

roo tout ça pour dire que je suis au boulot là et que je suis énervé sur mon clavier et tout le monde vroit que je tape un rapport de m...


bon j'ai rien citer mais je le ferai sur l'autre monde car manque de temps !!!

suis encore toute nerveuse moi maintenant!! je te jure j'avais le grand sourire de voir romy et dan mais là avec l'autre dans les parages !!!

vite la suite

nathaloche a écrit:+11111 avec pativore le bus , un chien enragé qui la dévore, je veux même lui envoyer edward si tu veux !!! mais c'est quoi cette sal......!!! pardon mais là tu dois te fendre la tronche de nous voir si énervées !!!

mais je hais cette rosalie....oh ce passage était géant entre la romy qui se jette dans les bars de son homme et l'autre "elena "qui fait sa jalouse et qui veut piquer mon danny àromy !!!

non mais c'est quoi ça ???


et là danny ça va pas , faut pas croire cette pét....ah non alors !!!!
Tweetie t'as intéret à nous la dégager vite fait parce que sinon !!!

roo tout ça pour dire que je suis au boulot là et que je suis énervé sur mon clavier et tout le monde vroit que je tape un rapport de m...


bon j'ai rien citer mais je le ferai sur l'autre monde car manque de temps !!!

suis encore toute nerveuse moi maintenant!! je te jure j'avais le grand sourire de voir romy et dan mais là avec l'autre dans les parages !!!

vite la suite

ton comm est trop bon, je te le pique

la suite !!!!!

ma 'tite nath qui était très vénère a écrit:roo tout ça pour dire que je suis au boulot là et que je suis énervé sur mon clavier et tout le monde vroit que je tape un rapport de m...

Samedi, restaurant grec « chez Otis », 21h21 :

- tu sais où on est ? Demanda Danny, à son invitée assise en face de lui à table.
- mmmh. Laisse-moi deviner, dans un restaurant peut-être ? Ironisa Romy.
- oui, mais pas n’importe lequel.
- un hôtel-restaurant ?

Un regard coquin passa dans ses yeux et il ne put réprimer un sourire.

- c’est ici, qu’on a eu notre premier rendez-vous. Tu ne t’en souviens pas ?

Elle hocha la tête avant de se remémorer le goût amer que lui avait laissé cette fameuse soirée. Cela faisait partie de ses plus mauvais souvenirs.

- sauf que j’appellerais pas ça un rencard quand celui qui vous invite n’arrête pas de mater une autre femme et se bat en duel avec le sosie de Vin Diesel pour l’impressionner mais bon, passons. Ah d’ailleurs, ça me fait penser, je t’ai déjà parlé de mon amour pour Vinny, non ? De sa musculature parfaite, de sa voix rocailleuse et surtout de ses …
- on commande ? La coupa-t-il, agacé.

Elle ne pouvait décemment pas lui en vouloir. Il aurait sûrement préféré qu’elle énumère les « qualités » de Pamela Anderson. Ah, ces hommes.

- qu’est-ce que c’est ?

Son menu en main, il remarqua la présence d’un pansement à l’extrémité de son pouce.

- un sparadrap, sourit-elle.
- tu t’es fait mal en plantant un clou ?
- c’est pour Rosalie.
- en temps normal, les gens offrent des cadeaux à leurs proches, je sais que c’est une idée banale mais elle a fait ses preuves, plaisanta-t-il.
- mais non, c’est pour être sœurs de sang, idiot ! Enfin, on l’était déjà avant mais seulement à moitié. Du côté de mon père, même si je ne connaîtrais jamais cette moitié.

Elle baissa les yeux et il ressentit tout de suite son émotion. Il entreprit alors de caresser doucement le dessus de sa main avec son pouce afin de l’encourager à continuer.

- ça ne me plaisait pas ce terme de demi-sœur. Et puis, ça veut dire quoi d’abord ? Il n’y a pas de demi-personne, non ? Alors on a décidé de combler l’autre moitié en mélangeant notre sang et voilà, le tour est joué !
- bon appétit, railla Danny, en trouvant leur conversation inappropriée à l’endroit où ils se trouvaient.
- merci !

Elle répondit le plus sincèrement possible en faisant fi de son ironie.

- alors, comment ça se passe au journal ? Demanda-t-elle, innocemment, pendant qu’elle coupait sa viande.
- tu sais très bien que je n’ai pas le droit de t’en parler.
- j’aurais essayé, sourit-elle. Et comment va ta chère assistante ?
- Romy, la prévint-il, en la mettant en garde.
- c’est une simple question.
- c’est toujours toi mon assistante préférée.
- vraiment ?
- crois-moi, celle qui ne mérite pas le nom de la fille de Noah ne t’arrive même pas à la cheville.
- vas-y, continue, l'exhorta-t-elle, mutine.

Cela ne faisait pas de mal à son ego de se faire flatter ainsi de temps en temps.

- Auden est d’un ennui mortel. Elle n’a jamais rien de nouveau à raconter, elle ne me propose pas d’ouvrir mes chakras pendant la pause déjeuner. Avec elle, je n’ai droit à aucun petit gâteau et à aucun moment de détente dans l’ascenseur, avoua-t-il, le regard gourmand.
- j’espère bien !

Elle prit un air amusé et il lui offrit son plus beau sourire en retour. Leur soirée était vraiment des plus agréables, ils se retrouvaient enfin en tête-à-tête, pour leur plus grand plaisir.

- qu’est-ce qui se passe ?
- mmmh ? Réagit Romy, perdue dans ses pensées.

Il avait remarqué sa nervosité depuis le début du dîner et se demandait encore ce qui la tracassait.

- tout va bien ?
- oui, je … j’ai …

Peinant à trouver ses mots, elle préférait encore déposer son paquet cadeau sur la table, sans plus d’explication.

- joyeux anniversaire.

Danny esquissa un léger sourire puis se saisit de cette petite boîte rouge et y trouva une clé qu’il devinait facilement être celle de son appartement. Sa sœur lui avait conseillé d’attendre sagement un geste de sa part mais la patience n’était pas son fort. Elle ne voulait surtout pas le brusquer mais cela ne voulait pas dire qu’elle ne devait rien tenter pour autant. Elle comptait y aller progressivement pour lui faire passer le message. En douceur.

- c’est pas grand chose. Ça ne veut pas dire ce que ça veut dire, enfin si, c’est bien ce que ça veut dire mais surtout ne te dis pas que ça veut dire plus que ça ne veut dire réellement parce que …
- Romy, la coupa-t-il, sentant qu’elle se perdait dans des explications interminables.
- oui ?
- merci, sourit-il.

Il pensait que c’était un grand pas pour elle après ce que Rosalie lui avait confié et il en était soulagé. Finalement, elle ne lui fermait pas la porte. C’était une fabuleuse nouvelle pour lui.

- je t’ai aussi réservé un tiroir de ma commode si tu veux y laisser quelques affaires de temps en temps mais bien sûr, je ne pouvais pas le ramener ici car me balader avec un tiroir dans un restaurant, c’est pas très pratique mais voilà, c’était juste pour te dire que …
- je sais, dit-il, en la fixant droit dans les yeux.

Son geste représentait beaucoup pour lui. Elle n’avait pas idée.

- je t’aime, dit-elle, dans un murmure.
- « idem ».

Ils échangèrent un long regard amoureux, comme s’ils étaient seuls dans la pièce.
Ils quittèrent ensuite le restaurant main dans la main dans les rues de New -York, pendant que Danny s’amusait à voir la teinte rosée qu’avait pris le nez de la jeune femme à cause du froid.

- non, pas par là.

Elle retint son homme par le bras alors qu’il prenait la direction de son appartement. Il se retourna alors et se mit à froncer les sourcils, ne voyant pas où elle voulait en venir.

- ta deuxième surprise t’attend.
- tu me gâtes, bébé. Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ?
- tais-toi et suis moi !

Elle lui agrippa fermement le bras et le ramena finalement devant le cabinet Howard & Associés.

- Coop m’a donné la clé, expliqua-t-elle, devant le regard curieux de son compagnon pendant qu’elle ouvrait la porte du building.
- qu’est-ce que tu mijotes ?

Il avait hâte qu’elle mette fin à ce suspense lorsqu’elle le tira par son long manteau jusqu’à l’ascenseur principal du cabinet et qu’il devina enfin où elle voulait en venir.

Love is more than just a game for two

- t’entends ça ? L’interrogea-t-elle, pendant que les portes se refermaient derrière eux.
- vous avez ajouté la radio ? Demanda-t-il, à la fois surpris et amusé.
- oui, Coop savait que ça me tenait à cœur alors …
- alors …

Ils se faisaient les yeux doux et Romy approcha son visage à seulement quelques centimètres du sien.

- j’ai passé une merveilleuse soirée, avoua-t-elle, se voulant charmeuse.

Elle ouvrit le premier bouton de la chemise de son homme et commença à lui caresser doucement son torse chaud et bronzé du bout de ses doigts.

- moi aussi, répondit Danny, en la dévorant du regard.

Elle n'y résistait pas et sans tarder, elle déposa un baiser vorace sur la bouche de son homme avant de se débarrasser d’une manière sensuelle de tous ses effets. Elle laissa choir sa robe au sol, lui offrant ses formes sans complexe. Sentir sa poitrine nue contre sa chemise blanche le rendait fou. Elle se colla alors un peu plus contre lui. Elle était si proche à présent qu’elle pouvait sentir la bosse qui se réveillait à travers son pantalon. Elle en profita pour caresser cette dernière du bout des doigts et libérer enfin l’objet de son désir. Elle n’ignorait plus rien de ses concerts de râles maintenant que ses mains procédaient à des va et vient incessants et que les lèvres qu’elle laissait courir le long de son sexe accentuait son érection.

Two in love can make it
Take my heart but please don't break it
Love was made for me and you

Les doigts de Danny étaient à présent fermement noués aux siens mais ce n’est pas à cet endroit qu’elle les désiraient. Elle remua du bassin lorsqu’elle sentit ses derniers enfin titiller son intimité. Elle continuait à pousser de petits cris et à se tortiller autour de sa main jusqu’à ce qu’il s’agenouille et que sa langue ne remplace cette dernière.

L is for the way you look at me
O is for the only one I see
V is very very extraordinary
E is even more than anyone that you adore and love …

Les yeux remplis de désir, elle souleva une jambe afin qu’il la pénètre enfin et fut surpris lorsqu’il encercla sa taille et lui fit faire demi-tour sur elle-même. Elle se retrouvait penchée, la poitrine en avant pendant qu’elle trouvait appui avec ses mains sur la paroi de l’ascenseur. C’est ce moment que choisit Danny pour se mouvoir en elle. Doucement d’abord puis plus férocement ensuite, lorsqu’il lui prit les hanches et accéléra le rythme. Elle l’entendait gémir aussi, ce qui lui donnait encore plus de plaisir de son côté. Leurs respirations se faisaient toujours plus haletantes, suffocantes. L’orgasme les guettait, ils n’en n’étaient plus très loin. Il lui asséna alors un dernier et puissant coup de rein avant que la jouissance ne les gagne tour à tour … c’était vraiment un joyeux anniversaire.

Hum....une suite plus que délectable, e, plus ça se passe au resto et bien moi j'ai bien mangé avec ce passage

mais non, c’est pour être sœurs de sang, idiot ! Enfin, on l’était déjà avant mais seulement à moitié. Du côté de mon père, même si je ne connaîtrais jamais cette moitié

C'est trés touchant et en même temps trés dolre, c'est du Romy quoi

crois-moi, celle qui ne mérite pas le nom de la fille de Noah ne t’arrive même pas à la cheville.

tu me gâtes, bébé. Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ?
- tais-toi et suis moi !

Rooo, il fallait s'attendre à un cadeau spéciale

Et wouha, en effet quel cadeau

J'en suis encore toute chose là, c'était...riche en émotion et...trés intense.... super quoi

Spoiler:

Encore,encore,encore

un petit quelque chose me dit qu'il va s'en rappeler de son versaire

mimi cette suite, caliente aussi

maintenant j'attend la suite avec impatience parceque la frangine, elle est pas clair

JOYEUX ANNIVERSAIRE DANNY !!!!

et franchement quel cadeau !!!

oh encore une suite où je me suis régalée et où j'ai maté la scène hot !!!

j'ai adoré mais je sais déjà que l'ombre du mal n'est pas très loin alors !!!! je ne dois plus m'énerver, je ne doit plus m'énerver, je ne dois plus m'énerver !!!!!!

vite une suite

Je ne dirais pas mieux que Clara!
C'était ... wooo, très calor cet anniversaire! Il va effectivement s'en souvenir de celui là.

Et remarquons que tout cela grâce à l'aimable coopération de Coop! Même pas présent, il reste mimi! Ahhh, Coop!

Je suis désolée, c'est court! Mais j'adore toujours autant!

Pour la sorcière je propose un accident tout bête... tomber dans les escaliers, s'élécrtocuter dans la baignoire avec le sèche cheveux;.. je ne suis pas difficile! Raa qu'elle dégage le plancher cette garce! Elle va faire souffrir cette pauvre romy! Elle est tellement crédule qu'elle ne verra rien venir!

Il faut une suite, vite!

j'adore ton spoiler clara



Lundi, cabinet Howard & Associés, 15h59:


- hey, qu’est-ce que tu fais ici ? S’étonna Romy, lorsqu’elle vit sa sœur se diriger tout droit vers son bureau.
- je venais juste ...

Rosalie s’arrêta dans son élan dès qu’elle repéra le livre qui traînait en bout de table parmi les affaires de son aînée. Elle s'en empara et le montrait à présent à cette dernière.

- tu passes l’examen du barreau ?
- non, mentit-elle, sans arriver à masquer sa gêne.

Afin de lui donner tort, la jeune rousse se mit alors à lire à voix haute l’intitulé du livre.

- questions et réponses : examen du barreau de New -York.

Elle toisait son aînée du regard, attendant impatiemment que celle-ci flanche.

- puisque je te dis que c’est pas le mien. C’est celui … de Coop !
- ton patron est déjà avocat. Qu’est-ce qu’il ferait d’un bouquin pareil ?

Très bonne question. Décidément, elle était vraiment une piètre menteuse. C’est toujours la plus mauvaise excuse qui lui venait en tête en premier.

- vas savoir, je ne suis pas dans sa tête.
- est-ce que Danny le sait ?
- que je ne suis pas dans la tête de Cooper ? Oui, et crois-moi, il est ravi, ironisa-t-elle.
- Romy, soupira Rosalie.

Elle n’appréciait pas que sa sœur ne lui confie pas un tel secret. Elle croyait pourtant avoir bien travaillé pour arriver à gagner sa confiance.

- il n’y a pas de Romy qui tienne ! S’exclama la jeune assistante en levant un doigt faussement menaçant vers l’étudiante. Je te demande d’arrêter ça tout de suite ! C’est moi la grande sœur alors tu me dois le respect le plus total et tu ne dois pas insister quand je n’ai pas envie de parler de quelque chose ou que …
- ou que tu mens ?
- oui, voilà, c’est ça …une minute ! Non, je ne mens pas !
- et qu’est-ce qu’en pense Danny ?

Si sa sœur ne voulait rien lui dire, elle devait prendre le problème sous un autre angle.

- je ne veux pas l’embêter avec ça, répondit machinalement Romy.

Rosalie la toisa d’un regard mi-amusé, mi-vexé pendant que la jeune assistante reconnaissait sa défaite. Elle savait que sa sœur l’avait bien eue avec toutes ses questions.

- oui, il s’agit seulement de ton avenir, de ta carrière et de tes ambitions après tout.

Malgré son ton ironique, Romy savait qu’elle s’inquiétait pour elle et trouvait cela très touchant. Elle se souciait vraiment de son bien-être tout en se montrant protectrice à son égard et elle appréciait cela.

- c’est un agent du FBI. Il s’acharne à retrouver des personnes disparues. À côté de ça, ce que je peux faire, n’a pas la moindre importance.
- Romy, tu serais capable de lui faire un exposé de deux heures sur un cure-dent alors excuse-moi d'insister mais ne pas lui parler de ça, c’est vraiment …
- Romy, est-ce que vous avez ...

La porte du bureau de maître Cooper venait de s’ouvrir brusquement et ce dernier s’arrêta dans son élan pour toiser du regard la jeune femme rousse qui se trouvait à côté de son assistante.

- vous aviez rendez-vous ? Demanda-t-il, piqué dans sa curiosité.

La présence de cette dernière dans les locaux du cabinet l’intriguait.

- qui ça ? Ah moi ? Non !
- maître, je vous présente Rosalie. C’est ma petite sœur. Enfin, demi-petite sœur mais on a mélangé nos sang ce qui fait qu’on est cent pour cent sœurs maintenant. Même si on a toujours pas la même mère, mais ça je crois qu’on y peut rien, n’est-ce pas ?
- je ne crois pas, en effet, répondit l’avocat, un brin amusé. Ravie de vous rencontrer Rosalie.

Il serra chaleureusement la main de la jeune femme qui lui offrit un sourire timide en retour puis son regard se posa à nouveau sur son assistante.

- Romy, j’aurais besoin du doss …
- il est là ! Sursauta l’intéressée, en passant le bon dossier à son patron. Madame Jones vous attend en salle 1.

Un regard tendre ainsi qu’un grand sourire s’afficha sur le visage de l'avocat.

- merci, vous êtes un ange.
- et vous, une vraie chouquette, répondit Romy, sans penser à mal.
- je vous demande pardon ? S’étonna son patron.

Il fronça les sourcils. Aurait-elle osé ?

- heu … parce que … enfin … oui … c’est ... l’autre jour … Marion … l’ascenseur … les chouquettes ...
- très bien, j’y vais, sourit l’avocat.

L’effet de surprise passé, il semblait plutôt bien prendre la chose, au plus grand soulagement de son assistante.

- à plus tard, mesdemoiselles.

Il disparut alors dans les couloirs et Rosalie ne se gêna pas pour profiter entièrement de la vue sur son postérieur musclé. Elle bénissait le fait qu’il ait sûrement dû laisser traîner sa veste sur le dossier de sa chaise.

- whaou … c’est lui ton patron ?
- oui, c’est Coop.
- il est …
- marié et très heureux en ménage.
- ça ne fait rien, je ne suis pas jalouse, sourit Rosalie.
- je crois que sa femme l’est par contre.
- la vie est remplie d’obstacles, il suffit juste de les contourner.

Un air sérieux voire sournois s’afficha alors sur son visage, à la plus grande surprise de Romy.

- et bien, je n’aimerais pas être en compétition avec toi parce que quand tu veux quelque chose …

Elle ne croyait pas si bien dire, pensa alors Rosalie.

- je plaisantais, précisa-t-elle finalement, pour éviter tout soupçon.

Même si elle savait qu’elle devait mettre les bouchées double après son échec de la semaine derrière. Non seulement, elle n’avait pas pu empêcher sa sœur de donner sa clé à Danny mais en plus, ce dernier avait déjà commencé à utiliser le tiroir que cette dernière lui avait spécialement réservé. Il fallait qu’elle retrouve vite son pouvoir de persuasion avant que le couple ne devienne encore plus solide et n’emménage définitivement ensemble. Elle ne se voyait pas les avoir sur le dos 24 heures sur 24.

- ah tiens, par contre, celui-là, il serait parfait pour toi ! S'enthousiasma Romy. Il est célibataire et c’est un de mes meilleurs amis en plus ! Mark, viens par là !

Son style d’homme était plutôt les bruns ténébreux avec un regard envoûtant, d’où le fait qu’elle ne cache rien de sa déception de voir cette tête blonde approcher du bureau de son aînée.

- Mark, je te présente ma sœur. Rosalie, voici monsieur le super comptable du cabinet. Rosalie étudie le commerce à Columbia, vous devriez bien vous entendre.
- pourquoi avoir choisi cette voie ? Sourit-il, piqué dans sa curiosité.
- ma mère voulait que je fasse des études alors …
- non, je voulais dire pourquoi le commerce ?
- ça s’est joué à une partie de dés, ironisa-t-elle.

Il n’était pas sûr qu’elle plaisantait ou lui disait la stricte vérité, tout ce qu’il savait, c’est qu’elle avait l’air ennuyé par ses questions. La propre sœur de Romy qui se refusait à raconter sa vie ? Le monde tournait vraiment à l’envers.

I believe in miracles

- Romy ?

Where you from

- mmmh ?

you sexy thing

- ton portable !

I believe in miracles

- ah oui, ça m’étonne à chaque fois, alors que c’est toujours la même voix.

Since you came along

- Romy !

you sexy thing ...

- quoi ?
- ça sonne toujours !

Elle décrocha son portable en urgence et le sourire radieux qui s’afficha presque instantanément sur son visage ne laissait planer aucun doute sur l’identité de celui qui se trouvait à l’autre bout du fil.

- t’as changé ta sonnerie ? Demanda Mark, sans se soucier qu’elle soit en ligne avec quelqu’un.
- comme à chaque début d’année, expliqua-t-elle, comme absente.

Elle préférait se concentrer sur sa conversation avec son homme.

- tu sais qu’on ait au 21ème siècle, n’est-ce pas ? Plaisanta-t-il.

Il faisant référence au fait que son choix ne porte tout le temps sur des vieux tubes. Romy ne releva pas sa remarque, trop occupée à répondre à son compagnon.

- mmmh ? C’est Mark … ok. Danny te passe le bonjour, lui dit-elle, la mine enjouée.

Ce dernier hocha vaguement la tête sans rien répondre. Le sourire crispé qui passa ce moment-là sur ses lèvres n’échappa pas à Rosalie. Peut-être qu’elle pourrait s’en faire un allié finalement. Elle en profita justement pour le sonder, lorsqu’elle vit Romy s’éloigner pour parler au calme avec son agent du FBI.

- tu ne l’aimes pas ?
- qui ça ?
- Danny ! Lâcha Rosalie, comme si la réponse était évidente. J’ai bien vu ta réaction quand Romy t’a parlé de lui.
- je ne vois pas de quoi tu parles, rétorqua Mark, innocemment.
- du syndrome Dawson et Joey.
- faux. Tout d’abord, Romy et moi, on a pas grandi ensemble, ensuite, on ne dormait jamais dans le même lit jusqu’à l’âge de quinze ans. Et puis, enfin, sache que pour ta gouverne, dans la série, c’est la fille qui était amoureuse du garçon même s’ils ont craqué ensuite tous les deux l’un pour l’autre, ce qui n’arrivera jamais entre Romy et moi !

Il se montrait trop sur la défensive sur le sujet pour qu’elle n’insiste pas.

- qu’est-ce que tu en sais ?
- parce qu’elle a déjà trouvé son Pacey avant qu’il ne se passe quoi que ce soit entre nous.
- comment tu peux être aussi sûr de ça ?
- il y a toujours eu ce truc spécial entre eux. Dès le début. Ça ne s’explique pas. Ils reviendront toujours l’un vers l’autre, peu importe ce qui se passe. C’est Danny et Romy.
- et si je t’annonce là, que je peux te prouver exactement le contraire ? Affirma-t-elle, d’un air sûr d’elle.
- je te demanderais comment ?
- et je te répondrais de me faire confiance.

Son visage afficha un air sournois qu’il ne connaissait pas chez Romy. Cette peste ne pouvait pas être sa sœur. C'était impossible.

- dans ce cas, je te dirais que je déteste Danny. Je n’y peux rien. C’est viscéral. Mais il rend Romy heureuse. Et j’ai envie qu’elle le reste. Alors sache que si tu tentes quoi que ce soit pour les séparer, je te préviens que tu auras à faire à moi, s' énerva-t-il, en levant un doigt menaçant en sa direction.
- du calme, monsieur l’obsédé des chiffres. Qui t’as parlé de les séparer ? Je disais juste que j’avais du mal à croire en la longévité d’un couple mais ça ne concernait pas spécialement celui de ma sœur.
- bien évidemment, ironisa-t-il. J’imagine que tu es ravie de son bonheur.
- tu imagines bien.

Il n’en croyait pas un mot et s’apprêtait à creuser cette dernière phrase lorsque la voix de Romy lui revint aux oreilles.

- hey … est-ce que tout va bien ?

De retour à son bureau, elle sentait que l’ambiance s’était tendue d’un coup dans la pièce.

- tout est parfait, la rassura Mark, peu convaincant.
- t’avais raison, il est vraiment très sympa, railla Rosalie.
- oui, c’est le meilleur, confirma Romy, en adressant un regard complice à son ami.
- le meilleur passait justement en coup de vent, annonça-t-il. À plus tard les filles.

Il s’exécuta sans tarder et partit sous le regard curieux de la jeune assistante.

- qu’est-ce qu’il a ?
- je crois que je lui ai fait peur, admit Rosalie, dans un sourire moqueur.
- pourquoi ça ?

Romy leva la tête vers son interlocutrice. Elle semblait intéressée par la réponse de cette dernière.

- il a commencé à parler de Danny et je lui ai dit combien n… vous êtes heureux tous les deux. Je pensais bien faire mais apparemment il l’a mal pris. Je l’ignorais, si j’avais su qu’il ne l’appréciait pas, tu penses bien que j’aurais évité d’aborder le sujet.

Le visage de Romy se ferma aussitôt après la confession de sa sœur.

- tu n'as rien à te reprocher, il a toujours eu du mal à accepter notre relation, se contenta-t-elle d’expliquer.
- pourquoi ça ? Insista Rosalie.
- disons que … il m’aime plutôt bien, avoua-t-elle, l’air embarrassé.
- plus que bien même, sourit sa petite sœur.

Romy ne broncha pas mais son regard gêné parlait pour elle.

- et tu n’as pas peur qu’il ne tente quelque chose contre vous deux ?

La jeune assistante eut un léger mouvement de recul, elle semblait choquée par cette question.

- pourquoi il nous ferait un sale coup ? D’accord, c’est vrai qu’il ne porte pas Danny dans son cœur mais c’est mon ami et je sais qu’il ne ferait jamais rien qui pourrait me blesser.
- je l’espère pour toi.
- écoute, Rosalie. J’apprécie que tu t’inquiètes pour moi. Je t’assure, ça me touche beaucoup. Mais évite de juger les gens que tu ne connais pas. Je te dis que Mark est réglo envers moi alors crois-moi s’il te plaît.
- je te crois.
- merci.

Elle était heureuse que sa sœur comprenne enfin son point de vue.

- je venais voir si tu avais le temps pour aller boire un verre mais apparemment je tombe au mauvais moment.
- désolée. Je suis surchargée de travail.
- pas grave. On se retrouve ce soir à la maison.
- heu … en fait, je vais regarder des films chez Danny. Il a loué Donnie Darko et Plus Jamais exprès pour moi, pour que je vois mon p’tit Noah. C’est mignon, hein ? Bon, je les ai déjà vus une dizaine de fois, mais ça lui fait tellement plaisir de me faire plaisir. Et puis, c’est une jolie attention, tu ne trouves pas ?

Rosalie hocha vaguement la tête alors qu’elle écoutait seulement d’une oreille sa sœur lui étaler une nouvelle fois son bonheur en pleine figure, sans la moindre gêne. Elle savait qu’elle avait trouvé l’homme parfait, ce n’était pas la peine de le crier sur tous les toits !

- j’y vais alors. Passez une bonne soirée, dit-elle, à contre-cœur.
- merci et surtout, ne m’attends pas ! Sourit Romy, impatiente de profiter de sa soirée.

Les portes de l’ascenseur se refermèrent derrière la jeune rousse et la mâchoire crispée, elle frappa du poing contre la paroi de celui-ci. Il fallait absolument qu’elle trouve une parade afin de passer un peu de temps seul à seul avec l’agent du FBI. Sans sa pot de colle de grande sœur !

et ben vaut mieux être fille unique que d'avoir une soeur comme ça !!!!!!

autant j'adore Romy autant je déteste l'autre !!!!!!!!!!

tu nous réserv quoi ?? suis pressée de le savoir !!!


don cil me faut une longue suite

Que vais -je pouvoir dire de ce passage??? Hein? C'est dur, je finis toujours par dire la même chose... t'en as pas marre? Et bien tant pis!

Encore une fois j'ai adoré ce passage! Ce n'est pas une surprise!

Mais la frangine, elle me sort par les yeux, elle me gonfle, elle me saoûle, je veux un bus!!! vite vite vite! Je crois que autant tu sais créer des personnages ultra drôle et attachant, autant tu sais créer les pires garces toutes moches!!!
Raaa, elle va polluer le paysage combien de temps celle là???

Rosalie s’arrêta dans son élan dès qu’elle repéra le livre qui traînait en bout de table parmi les affaires de son aînée. Elle s'en empara et le montrait à présent à cette dernière.

- tu passes l’examen du barreau ?
- non, mentit-elle, sans arriver à masquer sa gêne.

Afin de lui donner tort, la jeune rousse se mit alors à lire à voix haute l’intitulé du livre.

- questions et réponses : examen du barreau de New -York.

Romy veut devenir avocate??? Mais c'est bien ça! Mais ça veut dire qu'elle n'aura plus de patron ultra craquinette?

- puisque je te dis que c’est pas le mien. C’est celui … de Coop !
- ton patron est déjà avocat. Qu’est-ce qu’il ferait d’un bouquin pareil ?

Très bonne question. Décidément, elle était vraiment une piètre menteuse. C’est toujours la plus mauvaise excuse qui lui venait en tête en premier.

- vas savoir, je ne suis pas dans sa tête.
- est-ce que Danny le sait ?
- que je ne suis pas dans la tête de Cooper ? Oui, et crois-moi, il est ravi, ironisa-t-elle.

Elle est trop forte!

La porte du bureau de maître Cooper venait de s’ouvrir brusquement et ce dernier s’arrêta dans son élan pour toiser du regard la jeune femme rousse qui se trouvait à côté de son assistante.

- vous aviez rendez-vous ? Demanda-t-il, piqué dans sa curiosité.

La présence de cette dernière dans les locaux du cabinet l’intriguait.

- qui ça ? Ah moi ? Non !
- maître, je vous présente Rosalie. C’est ma petite sœur. Enfin, demi-petite sœur mais on a mélangé nos sang ce qui fait qu’on est cent pour cent sœurs maintenant. Même si on a toujours pas la même mère, mais ça je crois qu’on y peut rien, n’est-ce pas ?
- je ne crois pas, en effet, répondit l’avocat, un brin amusé. Ravie de vous rencontrer Rosalie.

Il serra chaleureusement la main de la jeune femme qui lui offrit un sourire timide en retour puis son regard se posa à nouveau sur son assistante.

- Romy, j’aurais besoin du doss …
- il est là ! Sursauta l’intéressée, en passant le bon dossier à son patron. Madame Jones vous attend en salle 1.

Un regard tendre ainsi qu’un grand sourire s’afficha sur le visage de l'avocat.

- merci, vous êtes un ange.
- et vous, une vraie chouquette, répondit Romy, sans penser à mal.
- je vous demande pardon ? S’étonna son patron.

Il fronça les sourcils. Aurait-elle osé ?

- heu … parce que … enfin … oui … c’est ... l’autre jour … Marion … l’ascenseur … les chouquettes ...
- très bien, j’y vais, sourit l’avocat.

L’effet de surprise passé, il semblait plutôt bien prendre la chose, au plus grand soulagement de son assistante.

Ah bah ça n'a pas manqué! Bam! J'ai faim maintenant! Une irrésistible envie de chouquette au cchocolat chaud!!!
Ah ce qu'il est craquant ce Coop... z'en veut encore!

Rosalie ne se gêna pas pour profiter entièrement de la vue sur son postérieur musclé. Elle bénissait le fait qu’il ait sûrement dû laisser traîner sa veste sur le dossier de sa chaise.

- whaou … c’est lui ton patron ?
- oui, c’est Coop.
- il est …
- marié et très heureux en ménage.
- ça ne fait rien, je ne suis pas jalouse, sourit Rosalie.
- je crois que sa femme l’est par contre.
- la vie est remplie d’obstacles, il suffit juste de les contourner.

Hep hep hep!!! Bas les pattes, vade retro satanas!
Pas touche ma poule! Trop moche, trop garce pour avoir le droit à une chouquette! Et puis quoi encore!

Et bravo à Mark qui n'est pas rentré dans le jeu de la vipère! C'est un véritable bon ami!

Il fallait absolument qu’elle trouve une parade afin de passer un peu de temps seul à seul avec l’agent du FBI. Sans sa pot de colle de grande sœur !

Pfff si elle était réelle je lui exploserai le nez moi à cette sorcière!


Merci pour cette superrrrrr suite avec une touche de chouquette en plus, je suis touchée, merci. C'est toujours trop court à mon goût, mais je suis ravie!

Une suite ma ravirait tout autant au fait!

Non non non je suis pas du tout contente j'vais arriver avec ma bouteille de vin j'vais la lui fracasser sur sa tete a la Rosalie elle a interet a laisser Romy et Danny tranquille sinon meurtre a la bouteille par une alcolo repenti (enfin pas tellement) en scenariste

Grrrr, je vais faire plus court ici, ce soir, parceque j'ai le cerveau encore tout ramolli

mais cette suite est géante, bon ok la rouquine de seurette, elle m'énerve et plus qu'un peu

Il va falloir que Romy s'en rende compte, eooo, elle je l'adore elle est tellement ailleurs et si simple à la fois, je l'aodre je le répète

Et cette fic est un pur régal avec comme à chaque fois un fleurilège de bonnes répliques, c'est que du bonheur

encore,encore,encore

un peu de pitié les filles j'avoue que ça me botte d'écrire sur une sal...eté pareille

clara a écrit:Grrrr, je vais faire plus court ici, ce soir, parceque j'ai le cerveau encore tout ramolli

vi, g lu ça et le coup des "jumeaux" trop fort big up à toi la miss


Elle avait réussi. Elle y était. Le poisson avait mordu à l’hameçon. Pour son plus grand plaisir. Elle n’aurait pas cru cela aussi facile. Mais c’était pourtant le cas. Son plan fonctionnait à merveille.
Elle avait eu la bonne idée d’acheter deux tickets pour aller voir les Mets et en avait gentiment proposé une place à Romy en sachant pertinemment que ce sport n’était pas sa tasse de thé. C’est pourquoi sa grande sœur s’était comportée en parfaite âme charitable, comme elle l’avait prévu et lui avait gentiment proposé de s’y rendre avec Danny qui était un vrai fan de cette équipe.
La jeune assistante était vraiment trop naïve, il était presque devenu trop facile à Rosalie de la berner, elle commencerait presque à s’ennuyer de ce petit jeu.

Vendredi, Shea Stadium, 21h12 :

Assise sur le siège voisin au sien, il était temps qu’elle passe à l’attaque. Danny était totalement passionné par le match qui se déroulait sous ses yeux et ne relevait la tête que très rarement pour adresser un sourire de circonstance à Rosalie.

- t’en veux ?

Le regard charmeur, elle lui proposait de venir piocher dans son paquet de pop-corn.

- non, merci, refusa poliment le jeune agent.
- ils sont au caramel. Ce sont tes préférés, je crois, insista-t-elle.

Elle voulait l’impressionner en lui montrant qu’elle savait plein de choses sur lui, qu’elle s’intéressait à ses goûts. Cela devait sûrement le flatter dans son ego de mâle.

- comment tu …

Il s’arrêta dans son élan tellement la réponse était évidente. C’était probablement son moulin à paroles favori qui l’avait mise au courant.

- désolé que tu doives supporter les apartés de Romy sur mes centres d’intérêt, sourit-il. Elle ne réalise pas que …
- oh non, ça ne me dérange pas, le coupa-t-elle, en le dévorant du regard. Pas du tout.

Il esquissa un léger sourire en sentant petit à petit la gêne le gagner. Est-ce qu’elle tentait de le séduire ? Il ne savait pas trop. En réalité, il préférait ne pas savoir et rester concentré sur la partie.

- tu viens souvent ici ? Demanda-t-elle, pour relancer la conversation.
- mmmh, répondit Danny, sans quitter le terrain du regard.
- ça doit être sympa d’emmener son neveu dans ce genre d’événements, poursuivit Rosalie. Ils voient cela avec leurs yeux d’enfants, c’est touchant.

Elle approchait petit à petit de son but. Elle le sentait. Le regard tendre qu’il posa sur elle à cet instant, prouvait qu’elle venait de marquer un point. Du moins, c’est ce qu’elle pensait.

- en fait, Nicky est un féru de football, rétorqua-t-il. Il a sa propre équipe. On a eu la chance d’assister à plusieurs de ses matchs avec Romy. Ta sœur adore ce sport surtout maintenant que David Beckham joue dans notre championnat.

Et voilà. Encore une fois, il évoquait les passions de sa chère et tendre. Rosalie se mordilla la lèvre pour ne pas laisser s’échapper la colère qu’elle sentait l’envahir peu à peu. Elle en avait vraiment assez. Est-ce qu’il avait autre chose que le nom de sa compagne en bouche ?
Elle devait absolument trouver un autre moyen pour le conquérir. Elle avait tenté de l’impressionner en étalant ses connaissances sur le base-ball mais mise à part, récolter une longue conversation sur les joueurs vedettes, elle n’avait senti aucun rapprochement s’opérer entre eux. Quel était donc le secret de sa grande sœur ?
Bingo ! Elle avait trouvé le problème. Ils devaient se retrouver tous les deux seuls, mais dans un endroit plus intime. Usant de tous les stratagèmes, elle lui proposa alors une fois le match terminé de passer en coup de vent taper quelques balles sur un stade du coin. Il avait d’abord rechigné à l’accompagner, lui sortant les pires excuses au passage mais elle n’avait pas baissé les bras et avait eu raison d’insister.

- tu veux bien m’aider ? Demanda Rosalie, une fois sa batte en main.
- je croyais que tu savais frapper, s’étonna Danny.
- il faut croire que j’ai un peu perdu la main, sourit-elle, l’air innocent.

Elle en avait des papillons dans le ventre lorsqu’elle le sentit venir derrière elle, poser une main sur la batte et l’autre sur sa taille. Il semblait totalement concentré sur ses explications et elle le trouvait sexy au possible. Elle buvait littéralement ses paroles tout en lui faisant les yeux doux.

- ça va aller ?

Son ton se voulait des plus doux.

- c’est parfait, répondit-elle, d’une voix charmeuse.

Elle leva la tête vers lui. Leurs visages n’étaient plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. C’était maintenant ou jamais. Elle n’aurait pas une autre chance. Ses yeux étaient remplis de désir. Il la choisirait face à Romy. Elle en était persuadée. Personne ne pouvait lui résister.
Mettant tous les atouts de son côté, elle commença alors à se frotter délicatement contre l’entre- jambe du jeune agent et sentait que ce geste ne le laissait pas indifférent. Elle pouvait sentir l’effet qu’elle lui faisait à travers la bosse qui se formait dans son jean. Faisant choir sa batte au sol devant le regard surpris de Danny, elle laissa ses doigts s’attarder d’une manière sensuelle sur la bosse en question avant même qu’il ne cherche à reculer, mais c’est à ce moment précis qu’elle sentit une main ferme agripper soudainement son avant-bras. Il la fixait d’un regard réprobateur. Il n’était plus dupe de son petit jeu.
Elle savait alors qu’elle ne devait pas lui laisser le temps de réfléchir. Pas une seconde. Sinon, elle perdrait toutes ses chances. Elle colla alors violemment ses lèvres affamées contre la bouche du jeune agent et à sa plus grande surprise, elle sentit qu’il lui soutenait maintenant l’arrière de la tête avec sa main droite. Non seulement, il ne cherchait pas à la repousser mais en plus, il répondait à son baiser en retour. Il passa ensuite son bras autour de sa fine taille, afin de l’attirer tout contre son membre durci. Leur baiser se faisait de plus en plus sauvage, fiévreux, jusqu'à ce qu'ils reprennent leurs souffles en même temps, leurs poumons brûlant encore de cet effort.
Ayant repéré le banc à proximité, elle le tira par la manche de son pull. Il n’hésita pas à balancer au passage un violent coup de pied dans un des poteaux de lumière pour que l’ambiance soit plus intime. Sans se faire prier plus longtemps, il la rejoignit sur le banc et se mit à califourchon sur elle pendant qu'il faisait glisser rapidement son chemisier jusqu’en bas de ses épaules. C’est sans le moindre effort, qu’il arracha ensuite son soutien-gorge avant que sa bouche ne vienne happer un de ses seins. Elle appréciait cette langue experte qui venait titiller son mamelon droit.
Elle le retenait par les épaules comme si elle tentait de le repousser, mais n’en fit rien, une fois que ses mains expertes s’étaient placées à l’avant de ses hanches, pour remonter encore sa jupe. Dès l'instant où ses mains se faufilèrent entre ses cuisses, la respiration de la jeune femme se coupa. Il capta son expression quand son index se mit à jouer avec l'élastique de son string. Il la vit ainsi se cambrer, ses yeux brillant de convoitise, quand ses doigts s’arrêtèrent entre ses cuisses. Des frissons lui parcoururent tout le corps et elle se mordilla la lèvre inférieure. Cette sensation l’entraîna dans un frisson extrême. Elle en tremblait, haletait dans un souffle profond, augmentant sa propre envie.
Il sentit ensuite ses doigts de fée défaire habilement et sensuellement les boutons de son jean et les faire alors glisser sous son boxer, permettant ainsi à sa bouche de s’attarder longuement sur l’objet de son désir. Ce qui provoqua un grognement sourd de la part du jeune agent.
Ils gémissaient ensemble maintenant qu'il poussait rudement en elle, tenant ses poignets de chaque côté de sa tête. Leurs regards restèrent fixes tout du long, pendant qu'il se déplaçait à l'intérieur d’elle. Elle réclama qu’il accélère la cadence et le rythme jusqu’alors plutôt lent de leurs va- et-vient augmenta, se faisant plus violent, lorsqu’il mit à se mouvoir de plus en plus profond en elle. Son corps commençait à trembler lorsqu’il vit ses cuisses agripper le contour de ses hanches. Il apprécia le gémissement qu'elle poussa pendant qu'il venait encore et toujours en elle. Elle aurait crié sa jouissance s'il n’avait pas posé une main sur sa bouche pour étouffer ce dernier. Elle enfonça bien ses ongles et ses doigts délicats dans le creux de ses reins. S’arquant vers lui, comme pour révéler l’intensité du plaisir qu’elle prenait. C'est seulement quelques mouvements plus tard qu’il exulta à son tour. Elle gémissait toujours pendant qu'il exhalait, avant que leurs souffles ne se rejoignent finalement. Bientôt, leur respiration retourna à la normale, ses jambes restant encore nouées aux siennes.
Un sourire d’entière satisfaction s’afficha sur son visage. Elle avait gagné la partie. Enfin.

Je ne vais même pas perdre de temps à commenter ça... vi ze suis très en colère!

Si c'est une blague, genre rêve ou truc muche, et bien tu es une grosse vilaine sadique. Si ce n'est pas le cas, alors je peux aller vomir! yeurk... c'est tout ce que ça m'inspire!

alors là franchement plus un avec pativore..j'ai plus qu'à aller vomir dans les toilettes de mon boulot !!!

c'est vrai que ça n'inspire à aucun commentaire sauf si elle s'est fait un gros rêve la pét......mais beurk beurk beurk je sais pas qu'ils fassent cela comme ça sur un banc à la vue de tous j'y crois pas trop ...

merci tweetie !!!

bon en tous les cas l'avenir de ta fic va dépendre de ta suite :::