Open Your Eyes (complète)
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Re: Open Your Eyes (complète)
Ben moi, j'ai ADORE cette suite....surtout la fin
Penses à celles qui dorment seules....c'est terrible de lire des trucs pareils
Je suis d'accord avec les filles, la rouquine, elle est un monstre
Parce que faire ça à une fille comme Romy qui donnerait sa chemise, c'est pas bien du tout!!!!
Mais je dis aussi que Monsieur Taylor...il aurait pu garder Popol dans sa maison
Il a quand même pas résisté beaucoup
Il en faut encore,encore et encore
Elle leva la tête vers lui. Leurs visages n’étaient plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. C’était maintenant ou jamais. Elle n’aurait pas une autre chance. Ses yeux étaient remplis de désir. Il la choisirait face à Romy. Elle en était persuadée. Personne ne pouvait lui résister.
Mettant tous les atouts de son côté, elle commença alors à se frotter délicatement contre l’entre- jambe du jeune agent et sentait que ce geste ne le laissait pas indifférent. Elle pouvait sentir l’effet qu’elle lui faisait à travers la bosse qui se formait dans son jean. Faisant choir sa batte au sol devant le regard surpris de Danny, elle laissa ses doigts s’attarder d’une manière sensuelle sur la bosse en question avant même qu’il ne cherche à reculer, mais c’est à ce moment précis qu’elle sentit une main ferme agripper soudainement son avant-bras. Il la fixait d’un regard réprobateur. Il n’était plus dupe de son petit jeu.
Elle savait alors qu’elle ne devait pas lui laisser le temps de réfléchir. Pas une seconde. Sinon, elle perdrait toutes ses chances. Elle colla alors violemment ses lèvres affamées contre la bouche du jeune agent et à sa plus grande surprise, elle sentit qu’il lui soutenait maintenant l’arrière de la tête avec sa main droite. Non seulement, il ne cherchait pas à la repousser mais en plus, il répondait à son baiser en retour. Il passa ensuite son bras autour de sa fine taille, afin de l’attirer tout contre son membre durci. Leur baiser se faisait de plus en plus sauvage, fiévreux, jusqu'à ce qu'ils reprennent leurs souffles en même temps, leurs poumons brûlant encore de cet effort.
Ayant repéré le banc à proximité, elle le tira par la manche de son pull. Il n’hésita pas à balancer au passage un violent coup de pied dans un des poteaux de lumière pour que l’ambiance soit plus intime. Sans se faire prier plus longtemps, il la rejoignit sur le banc et se mit à califourchon sur elle pendant qu'il faisait glisser rapidement son chemisier jusqu’en bas de ses épaules. C’est sans le moindre effort, qu’il arracha ensuite son soutien-gorge avant que sa bouche ne vienne happer un de ses seins. Elle appréciait cette langue experte qui venait titiller son mamelon droit.
Elle le retenait par les épaules comme si elle tentait de le repousser, mais n’en fit rien, une fois que ses mains expertes s’étaient placées à l’avant de ses hanches, pour remonter encore sa jupe. Dès l'instant où ses mains se faufilèrent entre ses cuisses, la respiration de la jeune femme se coupa. Il capta son expression quand son index se mit à jouer avec l'élastique de son string. Il la vit ainsi se cambrer, ses yeux brillant de convoitise, quand ses doigts s’arrêtèrent entre ses cuisses. Des frissons lui parcoururent tout le corps et elle se mordilla la lèvre inférieure. Cette sensation l’entraîna dans un frisson extrême. Elle en tremblait, haletait dans un souffle profond, augmentant sa propre envie.
Il sentit ensuite ses doigts de fée défaire habilement et sensuellement les boutons de son jean et les faire alors glisser sous son boxer, permettant ainsi à sa bouche de s’attarder longuement sur l’objet de son désir. Ce qui provoqua un grognement sourd de la part du jeune agent.
Ils gémissaient ensemble maintenant qu'il poussait rudement en elle, tenant ses poignets de chaque côté de sa tête. Leurs regards restèrent fixes tout du long, pendant qu'il se déplaçait à l'intérieur d’elle. Elle réclama qu’il accélère la cadence et le rythme jusqu’alors plutôt lent de leurs va- et-vient augmenta, se faisant plus violent, lorsqu’il mit à se mouvoir de plus en plus profond en elle. Son corps commençait à trembler lorsqu’il vit ses cuisses agripper le contour de ses hanches. Il apprécia le gémissement qu'elle poussa pendant qu'il venait encore et toujours en elle. Elle aurait crié sa jouissance s'il n’avait pas posé une main sur sa bouche pour étouffer ce dernier. Elle enfonça bien ses ongles et ses doigts délicats dans le creux de ses reins. S’arquant vers lui, comme pour révéler l’intensité du plaisir qu’elle prenait. C'est seulement quelques mouvements plus tard qu’il exulta à son tour. Elle gémissait toujours pendant qu'il exhalait, avant que leurs souffles ne se rejoignent finalement. Bientôt, leur respiration retourna à la normale, ses jambes restant encore nouées aux siennes.
Un sourire d’entière satisfaction s’afficha sur son visage. Elle avait gagné la partie. Enfin.
Penses à celles qui dorment seules....c'est terrible de lire des trucs pareils
Je suis d'accord avec les filles, la rouquine, elle est un monstre
Parce que faire ça à une fille comme Romy qui donnerait sa chemise, c'est pas bien du tout!!!!
Mais je dis aussi que Monsieur Taylor...il aurait pu garder Popol dans sa maison
Il a quand même pas résisté beaucoup
Il en faut encore,encore et encore
clara- Président des USA
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Localisation : sous la douche!
Date d'inscription : 21/08/2006
Re: Open Your Eyes (complète)
arrrghhhh clara comment peux tu penser que mon danny est sortit comme cela popol sur un banc aux yeux de tous !!! non non non tweetie nous aime trop pour nous faire ce coup là
Re: Open Your Eyes (complète)
clara a écrit:
Il a quand même pas résisté beaucoup
Je dirais plutôt qu'il a pas résisté du tout! pfff ces mecs, y'a qu'une chose qui les mènes!
pativore- Président des USA
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Localisation : Les pieds à Paris, la tête on ne sait où...
Date d'inscription : 25/09/2006
Re: Open Your Eyes (complète)
Twwetie t'es une femme morte ainsi que cette pouf rousse je te jure que si Romy l'apprend et qu'elle la tue pas je la tuerais moi meme avec ma bande d'alcolo avec leurs cirroses du foie déchainés
Re: Open Your Eyes (complète)
les comm' les filles !!!
Je suis trop d'accord avec vous ...
Maintenant faut la suite !!!
Je suis trop d'accord avec vous ...
Maintenant faut la suite !!!
Re: Open Your Eyes (complète)
cétait super bien écrit, chaud à souhait mais
et tu sais pourquoi !!! Pourquoi il a été glisser sa nouille ou y faut pas ???? POURQUOI ?????
la suite
et tu sais pourquoi !!! Pourquoi il a été glisser sa nouille ou y faut pas ???? POURQUOI ?????
la suite
Théana- Président des USA
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Localisation : sous la couette, de préférence ...
Date d'inscription : 08/10/2006
Re: Open Your Eyes (complète)
Tout pareil mais je rajouterais ...Théana a écrit:cétait super bien écrit, chaud à souhait mais
et tu sais pourquoi !!! Pourquoi il a été glisser sa nouille ou y faut pas ???? POURQUOI ?????
la suite
milaya- Enquêtes internes
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Localisation : le mans
Date d'inscription : 21/01/2006
Re: Open Your Eyes (complète)
nan, j'y crois même pas !! Elle a reussi on coup!
Pffffff!!!!!!
mais c'est vrai que c'etait tout calor!!
bah, une suite quand même!!
Pffffff!!!!!!
mais c'est vrai que c'etait tout calor!!
bah, une suite quand même!!
nady- Agent spécial
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Age : 44
Localisation : ailleurs
Date d'inscription : 13/09/2006
Re: Open Your Eyes (complète)
ah ben non tout de même on ne touche pas à tweetie !!!! non mais !!!! c'est quoi ça !!!Twwetie t'es une femme morte
t'as vu je t'ai défendu alors mon dan tu y va mollo avec lui hein ????,,
Re: Open Your Eyes (complète)
Tweetie, t'es où???
pativore- Président des USA
- Nombre de messages : 6876
Age : 39
Localisation : Les pieds à Paris, la tête on ne sait où...
Date d'inscription : 25/09/2006
Re: Open Your Eyes (complète)
présente ralala des menaces (même po peur sibileseries et merci ma nath ) en passant par Popol ou la nouille, vos comm' m'ont vraiment trop éclatée les filles
Même jour, Baseball Stadium, 23h23 :
- ça va aller ? Répéta Danny, une main toujours posée sur la batte et l’autre sur la taille de la sœur de Romy.
La jeune rousse était totalement perdue dans ses pensées et il aurait parié sa chemise qu’elle n’avait rien entendu des explications qu’il venait tout juste de lui fournir.
- Rosalie ? Insista-t-il.
- mmmh, répondit-elle, comme absente.
Elle avait encore du mal à se remettre de toutes les images qui lui avaient envahies l’esprit à l’instant. Son imagination venait de lui jouer un vilain tour et elle aurait pourtant tellement voulu que ce moment soit réel. Elle souhaitait que son rêve se réalise dans les moindres détails. Qu’il l’ait prise sauvagement sur ce banc à proximité, que son regard se soit fait coquin quand il l’aurait déshabillée, que son sourire soit aussi craquant, sa voix aussi rauque lorsqu’il aurait exulté dans un dernier soupir, que ses cheveux soient aussi doux qu’elle se l’était imaginé parce qu’elle aurait adoré jouer avec. Elle aurait voulu que ses mains expertes se faufilent entre ses cuisses, la faisant atteindre le plaisir suprême, que ses lèvres douces et sensuelles ainsi que sa langue chercheuse, ne parcourent les zones les plus sensibles de son corps, tout en lui provoquant d’incessants frissons.
- t’es vraiment un bon professeur, avoua-t-elle.
Le ton était charmeur, elle lui faisait à présent les yeux doux.
- merci, sourit Danny, l’air flatté.
Elle avait levé la tête vers lui. Ainsi, leurs visages ne se trouvaient à présent plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. C’était maintenant ou jamais. Elle n’aurait pas une autre chance. Ses yeux étaient remplis de désir. Il la choisirait face à Romy. Elle en était persuadée. Personne ne pouvait lui résister.
- je pense qu’il y a tout de même plus doué que moi.
Elle ne résistait pas à ce sourire et se jeta à l’eau sans attendre une seconde de plus. Se mettant sur la pointe des pieds, elle colla alors brusquement ses lèvres contre celle de Danny. Le jeune agent eut un mouvement de recul immédiat et la toisa d’un regard à la fois noir et surpris.
- mais qu’est-ce que … tu fais ?
Il en avait une petite idée mais la question lui était venue naturellement. Il n’en revenait pas de l’audace insensée de la jeune femme. Cette fille avait un culot monstre.
- je pensais que c’était ce que tu voulais.
Elle se défendait comme elle le pouvait parce qu’elle tombait véritablement de haut. Comment osait-il la repousser ? Le lieu était parfait, les conditions idéales, elle avait attendu un tel rapprochement depuis des semaines. Et voilà que monsieur avait tout fichu par terre en quelques secondes !
- je te demande pardon ?
Un rire sarcastique accompagnait la question de Danny. Est-ce qu’il avait fait un geste en sa direction qui pouvait lui laisser penser qu’il était éventuellement intéressé ? Sûrement pas !
- j’ai dû mal interpréter tes signaux.
- mes signaux ? Mes signaux ? Répéta-t-il, incrédule face au toupet de la jeune femme. Il n’y en a eu aucun ! Protesta-t-il, avec véhémence.
Il avait haussé le ton sans même s’en rendre compte. Cette histoire l’énervait déjà au plus haut point et voilà qu’elle trouvait en plus le moyen de rejeter toute la faute sur lui.
- ne te fâche pas, le raisonna Rosalie.
Elle avait opté pour la situation de repli. Mieux valait ne pas envenimer les choses. Elle se trouvait dans une mauvaise posture et consentit à céder du terrain.
- je … j’ai eu tort, reconnut-elle. Je suis désolée, ok ?
Elle venait enfin de lui dire ce qu’il voulait entendre. Elle le savait.
- allons-y, réagit simplement Danny.
Le regard indifférent et le ton froid, il se dirigea sans attendre dans sa voiture et démarra dès que Rosalie avait bouclé sa ceinture côté passager. Le chemin du retour se fit dans un silence de mort. Il était trop en colère pour s’exprimer. Cette fille était vraiment la pire garce qui soit.
Quant à l’étudiante, elle se faisait la plus discrète. Elle ne cherchait pas à capter son attention comme elle avait coutume de le faire. Elle préférait déjà réfléchir à la manière dont elle allait pouvoir tirer avantage de la situation. Il lui fallait un nouveau plan. Et vite.
- écoute, commença-t-elle, lorsqu’il s’arrêta devant l’appartement de Romy. J’ai … je … balbutia-t-elle à dessein.
Elle voulait qu’il croit qu’elle était vraiment gênée par cette situation, qu’il la prenne en pitié.
- ma sœur n’a pas besoin de ...
- je ne dirai rien, la coupa Danny, comme s’il avait deviné où elle voulait en venir.
- merci.
Elle lui adressa un regard rempli de gratitude pendant qu’il fuyait toujours le sien.
- je ne le fais pas pour toi, précisa-t-il, d’une voix métallique.
Romy ne devait pas avoir à choisir entre sa sœur et lui. Il s’y refusait. Elle avait retrouvé un semblant de famille et il savait trop bien ce qu’on ressentait quand cette dernière volait en éclat. Sa compagne ne méritait pas cela.
- bonne nuit, Danny, le salua Rosalie, dans un murmure.
Il tourna enfin la tête en sa direction et la transperça du regard. Un regard noir, froid, glacial. Comme s’il voulait la voir plus bas que terre en cet instant parce qu’elle avait osé s’attaquer à son couple et avait bien failli le mettre en péril. Faisant fi de son jugement, l’étudiante disparut dans la cage d’escalier avant de taper rageusement contre une des boîtes aux lettres de l’entrée. Elle lui ferait payer cet affront. Sa vengeance serait rude. Elle ne l’épargnerait pas cette fois.
Même jour, Baseball Stadium, 23h23 :
- ça va aller ? Répéta Danny, une main toujours posée sur la batte et l’autre sur la taille de la sœur de Romy.
La jeune rousse était totalement perdue dans ses pensées et il aurait parié sa chemise qu’elle n’avait rien entendu des explications qu’il venait tout juste de lui fournir.
- Rosalie ? Insista-t-il.
- mmmh, répondit-elle, comme absente.
Elle avait encore du mal à se remettre de toutes les images qui lui avaient envahies l’esprit à l’instant. Son imagination venait de lui jouer un vilain tour et elle aurait pourtant tellement voulu que ce moment soit réel. Elle souhaitait que son rêve se réalise dans les moindres détails. Qu’il l’ait prise sauvagement sur ce banc à proximité, que son regard se soit fait coquin quand il l’aurait déshabillée, que son sourire soit aussi craquant, sa voix aussi rauque lorsqu’il aurait exulté dans un dernier soupir, que ses cheveux soient aussi doux qu’elle se l’était imaginé parce qu’elle aurait adoré jouer avec. Elle aurait voulu que ses mains expertes se faufilent entre ses cuisses, la faisant atteindre le plaisir suprême, que ses lèvres douces et sensuelles ainsi que sa langue chercheuse, ne parcourent les zones les plus sensibles de son corps, tout en lui provoquant d’incessants frissons.
- t’es vraiment un bon professeur, avoua-t-elle.
Le ton était charmeur, elle lui faisait à présent les yeux doux.
- merci, sourit Danny, l’air flatté.
Elle avait levé la tête vers lui. Ainsi, leurs visages ne se trouvaient à présent plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. C’était maintenant ou jamais. Elle n’aurait pas une autre chance. Ses yeux étaient remplis de désir. Il la choisirait face à Romy. Elle en était persuadée. Personne ne pouvait lui résister.
- je pense qu’il y a tout de même plus doué que moi.
Elle ne résistait pas à ce sourire et se jeta à l’eau sans attendre une seconde de plus. Se mettant sur la pointe des pieds, elle colla alors brusquement ses lèvres contre celle de Danny. Le jeune agent eut un mouvement de recul immédiat et la toisa d’un regard à la fois noir et surpris.
- mais qu’est-ce que … tu fais ?
Il en avait une petite idée mais la question lui était venue naturellement. Il n’en revenait pas de l’audace insensée de la jeune femme. Cette fille avait un culot monstre.
- je pensais que c’était ce que tu voulais.
Elle se défendait comme elle le pouvait parce qu’elle tombait véritablement de haut. Comment osait-il la repousser ? Le lieu était parfait, les conditions idéales, elle avait attendu un tel rapprochement depuis des semaines. Et voilà que monsieur avait tout fichu par terre en quelques secondes !
- je te demande pardon ?
Un rire sarcastique accompagnait la question de Danny. Est-ce qu’il avait fait un geste en sa direction qui pouvait lui laisser penser qu’il était éventuellement intéressé ? Sûrement pas !
- j’ai dû mal interpréter tes signaux.
- mes signaux ? Mes signaux ? Répéta-t-il, incrédule face au toupet de la jeune femme. Il n’y en a eu aucun ! Protesta-t-il, avec véhémence.
Il avait haussé le ton sans même s’en rendre compte. Cette histoire l’énervait déjà au plus haut point et voilà qu’elle trouvait en plus le moyen de rejeter toute la faute sur lui.
- ne te fâche pas, le raisonna Rosalie.
Elle avait opté pour la situation de repli. Mieux valait ne pas envenimer les choses. Elle se trouvait dans une mauvaise posture et consentit à céder du terrain.
- je … j’ai eu tort, reconnut-elle. Je suis désolée, ok ?
Elle venait enfin de lui dire ce qu’il voulait entendre. Elle le savait.
- allons-y, réagit simplement Danny.
Le regard indifférent et le ton froid, il se dirigea sans attendre dans sa voiture et démarra dès que Rosalie avait bouclé sa ceinture côté passager. Le chemin du retour se fit dans un silence de mort. Il était trop en colère pour s’exprimer. Cette fille était vraiment la pire garce qui soit.
Quant à l’étudiante, elle se faisait la plus discrète. Elle ne cherchait pas à capter son attention comme elle avait coutume de le faire. Elle préférait déjà réfléchir à la manière dont elle allait pouvoir tirer avantage de la situation. Il lui fallait un nouveau plan. Et vite.
- écoute, commença-t-elle, lorsqu’il s’arrêta devant l’appartement de Romy. J’ai … je … balbutia-t-elle à dessein.
Elle voulait qu’il croit qu’elle était vraiment gênée par cette situation, qu’il la prenne en pitié.
- ma sœur n’a pas besoin de ...
- je ne dirai rien, la coupa Danny, comme s’il avait deviné où elle voulait en venir.
- merci.
Elle lui adressa un regard rempli de gratitude pendant qu’il fuyait toujours le sien.
- je ne le fais pas pour toi, précisa-t-il, d’une voix métallique.
Romy ne devait pas avoir à choisir entre sa sœur et lui. Il s’y refusait. Elle avait retrouvé un semblant de famille et il savait trop bien ce qu’on ressentait quand cette dernière volait en éclat. Sa compagne ne méritait pas cela.
- bonne nuit, Danny, le salua Rosalie, dans un murmure.
Il tourna enfin la tête en sa direction et la transperça du regard. Un regard noir, froid, glacial. Comme s’il voulait la voir plus bas que terre en cet instant parce qu’elle avait osé s’attaquer à son couple et avait bien failli le mettre en péril. Faisant fi de son jugement, l’étudiante disparut dans la cage d’escalier avant de taper rageusement contre une des boîtes aux lettres de l’entrée. Elle lui ferait payer cet affront. Sa vengeance serait rude. Elle ne l’épargnerait pas cette fois.
tweetie- Président des USA
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Date d'inscription : 04/09/2006
Re: Open Your Eyes (complète)
Même jour, appartement de Romane Murphy, 23h32 :
Lorsque Rosalie pénétra dans le salon, la première chose qu’elle vit, fut sa grande sœur endormie sur le canapé avec pour seul compagnon le poste de télévision. Impatiente de mettre son nouveau plan à exécution, elle sortit à nouveau de l’appartement et claqua brusquement la porte, ce qui provoqua le réveil en sursaut de Romy.
- hey, sourit cette dernière en voyant sa petite sœur arriver dans le salon.
La mine déconfite, elle passa devant le divan, sans la moindre intention de s’arrêter avant que Romy ne tombe dans le piège et la retienne en posant une main sur son avant-bras.
- est-ce que tout va bien ?
- je t’ai réveillée ? Désolée.
- c’est rien. Alors, comment s’est passé votre soirée ? J’imagine que Danny n’a pas pu s’empêcher d’insulter les joueurs de l’équipe adverse, hein ? Ça ne m’étonne pas, poursuivit-elle, sans attendre la réponse de Rosalie. Il fait toujours ça. Il n’y a pas plus mauvais perdant que lui ! Je me rappelle qu’une fois, on jouait ensemble au jeu de l’oie et il est tombé sur la case qui se trouve à 5 ou 7 cases de l’arrivée, il me semble qu’il y a une tête de mort dessinée dessus, à moins que ce soit un flacon de poison, se demanda-t-elle, en se grattant l’arrière de la tête. Ah mince, je ne m’en souviens plus ! Dis, t’avais quoi comme dessins sur ton jeu de l’oie, toi ?
Romy daigna enfin poser un regard attentif sur sa sœur, n’entendant toujours aucune réponse de sa part. Cette dernière ne bronchait pas.
- Rosalie ? Tu m’écoutes ?
- je vais aller me coucher. On se parle demain, ok ?
- qu’est-ce qui se passe ? Demanda-t-elle, en observant sa mine soucieuse. T’as passé une mauvaise soirée, c’est ça ? Je peux comprendre, tu sais. Il se trouve que je n’ai jamais passé une mauvaise soirée en compagnie de mon homme, c’est normal, je suis folle de lui mais toi … ah si, tiens ! Maintenant que j’y pense, il y a bien eu le soir de notre premier rendez-vous, mais dans ce cas, c’est l’exception qui confirme la règle, ou l’arbre qui cache la forêt, comme tu préfères. Ou l’hôpital qui se fout de la charité ou ah non, là, ça n’a pas le même sens … Rosalie ?
Sa sœur semblait toujours perdue dans ses pensées alors Romy entreprit de la secouer gentiment.
- Rosaliiiiiiiiiiiiie ! T’es sûre que tu vas bien ?
- il m’a embrassé, lâcha-t-elle, l’air totalement perturbé.
- c’est pas vrai ? T’as fait une rencontre ? S’enthousiasma-t-elle. Raconte-moi tout, je veux tout savoir !
Ni une, ni deux, Romy guida sa sœur jusqu’au divan et prit place à côté d’elle pour qu’elle lui raconte les moindres détails sur sa dernière conquête.
- tout d’abord, comment il s’appelle ?
La jeune assistante se frottait les mains, impatiente d’entendre les confidences de l’étudiante. Pas de réponse. Rosalie se mordillait la lèvre pour ne pas rire. La vérité allait faire mal.
- allez, dis-moi, s’il te plaît, s’il te plaît, s’il te plaît, s’il te …
- arrête ! Intervint la jeune femme rousse, faussement énervée.
Romy eut un léger mouvement de recul. Elle n’avait jamais vu sa sœur dans un état pareil.
- allez, vas-y, dis, insista-t-elle.
Sa curiosité l’avait emportée à la plus grande joie de Rosalie. C’était tellement facile de l’avoir. Elle prit alors à dessein une profonde inspiration avant de lâcher la bombe.
- c’est Danny.
- tiens, tu parles d’une coïncidence ! S’exclama Romy, un brin amusée.
- ça n’a rien d’une coïncidence. C’était bien lui.
- très drôle, sourit la jeune assistante.
- il m’a embrassé, précisa Rosalie, en gardant toujours cet air triste et coupable.
Voyant que cette dernière n’était pas d’humeur et que son visage affichait encore un sérieux déconcertant, le sourire de Romy disparut aussitôt pour faire place à une grimace que Rosalie trouvait presque comique.
- Danny ? … mon Danny ? Demanda-t-elle, totalement déstabilisée.
- je suis désolée, s’excusa Rosalie, la mâchoire crispée.
Romy pensait sûrement qu’elle se sentait honteuse et gênée par la situation alors qu’en réalité, elle se retenait de rire face à la détresse affichée par la jeune assistante.
- c’est pas … c’est pas possible, rétorqua-t-elle, en faisant continuellement non de la tête. Il ne ferait jamais ça, il … tu as dû te tromper ou peut-être que c’était la semaine de la Russie au FBI et que …
- j’ai bien senti sa langue s’enfoncer dans ma bouche, je ne l’ai pas inventé quand même !
Elle sentait que c‘était le bon moment pour passer à l’offensive, elle ne pouvait pas prendre le risque que Romy croit son compagnon innocent. Il fallait que ce soit elle qui passe pour la victime à ses yeux.
- peut-être que j’aurais mieux fait de ne rien te dire comme il l’avait suggéré !
Feignant la colère, elle se leva du divan jusqu’à ce qu’elle sente la main de sa sœur l’empêcher d’aller plus loin.
- non, bien sûr que non. Excuse-moi, réagit Romy.
Rosalie esquissa un léger sourire et se décida à enfoncer le clou.
- je voulais être honnête avec toi, dit-elle, en posant sa main sur celle de sa sœur comme pour donner plus de poids à ses mots. Si j’ai pris l’initiative de tout te dire en sachant pertinemment qu’il y avait un risque pour que tu ne me crois pas, c’est uniquement pour ton bien, Romy. Je ne pouvais pas le laisser se jouer de toi plus longtemps, tu comprends ?
La jeune assistante hocha la tête, les yeux dans le vague et pour une fois, Rosalie ne savait dire ce qu’elle pensait vraiment. Tout devait sûrement se bousculer dans son esprit. Elle semblait totalement perdue. Elle était devenue une proie encore plus facile.
- allez, viens, tu ferais mieux d’aller te coucher, affirma Rosalie en posant un bras autour de l’épaule de Romy. Tu auras les idées beaucoup plus claires après une bonne nuit de sommeil.
- merci, répondit l’intéressée, la voix tremblante, comme si c’est tout ce qu’elle pouvait dire.
Le choc était rude. L’émotion, trop grande. La déception, encore plus.
Romy se dirigea tranquillement vers sa chambre lorsque le bip de son téléphone retentit dans la pièce annexe et elle fit un léger signe de tête à sa sœur, qui se trouvait justement à proximité de son portable, pour qu’elle lise le message qui venait d’arriver.
- c’est Danny, annonça Rosalie, en se mordillant la lèvre.
Elle vit alors son aînée trouver appui à l’embrasure de la porte de sa chambre comme pour se donner une contenance. Elle attendait impatiemment que sa sœur mette fin à son attente.
- « tu m’as manqué, ce soir. Dors bien, mon ange. »
Le message s’arrêtait là mais Rosalie ne put s’empêcher d’ajouter trois mots qui feraient définitivement pencher la balance de son côté et plongerait encore plus Romy dans le doute.
- « je t’aime. »
Les yeux de Romy s’embuèrent de larmes au moment même où Rosalie prononça cette phrase. C’était le coup de grâce. Il devait vraiment se sentir coupable pour choisir ce moment précis pour lui écrire ces mots. Trois mots qu’elle attendait depuis si longtemps.
- bonne nuit, dit-elle, avant de refermer la porte de sa chambre derrière elle et d’éclater en sanglots sur son lit.
Le portable de Romy toujours dans ses mains, le visage de Rosalie affichait un grand sourire victorieux. Son coup de poker avait réussi. Elle avait joué serré et avait remporté la partie. Son aînée avait été assez bête pour ne pas venir vérifier par elle-même le message de son homme, elle ne serait pas assez bête pour ne pas l’effacer et ainsi enlever toute trace de preuve.
Elle avait sa vengeance. Elle n’avait pas pu avoir Danny, sa sœur ne l’aurait pas non plus !
Lorsque Rosalie pénétra dans le salon, la première chose qu’elle vit, fut sa grande sœur endormie sur le canapé avec pour seul compagnon le poste de télévision. Impatiente de mettre son nouveau plan à exécution, elle sortit à nouveau de l’appartement et claqua brusquement la porte, ce qui provoqua le réveil en sursaut de Romy.
- hey, sourit cette dernière en voyant sa petite sœur arriver dans le salon.
La mine déconfite, elle passa devant le divan, sans la moindre intention de s’arrêter avant que Romy ne tombe dans le piège et la retienne en posant une main sur son avant-bras.
- est-ce que tout va bien ?
- je t’ai réveillée ? Désolée.
- c’est rien. Alors, comment s’est passé votre soirée ? J’imagine que Danny n’a pas pu s’empêcher d’insulter les joueurs de l’équipe adverse, hein ? Ça ne m’étonne pas, poursuivit-elle, sans attendre la réponse de Rosalie. Il fait toujours ça. Il n’y a pas plus mauvais perdant que lui ! Je me rappelle qu’une fois, on jouait ensemble au jeu de l’oie et il est tombé sur la case qui se trouve à 5 ou 7 cases de l’arrivée, il me semble qu’il y a une tête de mort dessinée dessus, à moins que ce soit un flacon de poison, se demanda-t-elle, en se grattant l’arrière de la tête. Ah mince, je ne m’en souviens plus ! Dis, t’avais quoi comme dessins sur ton jeu de l’oie, toi ?
Romy daigna enfin poser un regard attentif sur sa sœur, n’entendant toujours aucune réponse de sa part. Cette dernière ne bronchait pas.
- Rosalie ? Tu m’écoutes ?
- je vais aller me coucher. On se parle demain, ok ?
- qu’est-ce qui se passe ? Demanda-t-elle, en observant sa mine soucieuse. T’as passé une mauvaise soirée, c’est ça ? Je peux comprendre, tu sais. Il se trouve que je n’ai jamais passé une mauvaise soirée en compagnie de mon homme, c’est normal, je suis folle de lui mais toi … ah si, tiens ! Maintenant que j’y pense, il y a bien eu le soir de notre premier rendez-vous, mais dans ce cas, c’est l’exception qui confirme la règle, ou l’arbre qui cache la forêt, comme tu préfères. Ou l’hôpital qui se fout de la charité ou ah non, là, ça n’a pas le même sens … Rosalie ?
Sa sœur semblait toujours perdue dans ses pensées alors Romy entreprit de la secouer gentiment.
- Rosaliiiiiiiiiiiiie ! T’es sûre que tu vas bien ?
- il m’a embrassé, lâcha-t-elle, l’air totalement perturbé.
- c’est pas vrai ? T’as fait une rencontre ? S’enthousiasma-t-elle. Raconte-moi tout, je veux tout savoir !
Ni une, ni deux, Romy guida sa sœur jusqu’au divan et prit place à côté d’elle pour qu’elle lui raconte les moindres détails sur sa dernière conquête.
- tout d’abord, comment il s’appelle ?
La jeune assistante se frottait les mains, impatiente d’entendre les confidences de l’étudiante. Pas de réponse. Rosalie se mordillait la lèvre pour ne pas rire. La vérité allait faire mal.
- allez, dis-moi, s’il te plaît, s’il te plaît, s’il te plaît, s’il te …
- arrête ! Intervint la jeune femme rousse, faussement énervée.
Romy eut un léger mouvement de recul. Elle n’avait jamais vu sa sœur dans un état pareil.
- allez, vas-y, dis, insista-t-elle.
Sa curiosité l’avait emportée à la plus grande joie de Rosalie. C’était tellement facile de l’avoir. Elle prit alors à dessein une profonde inspiration avant de lâcher la bombe.
- c’est Danny.
- tiens, tu parles d’une coïncidence ! S’exclama Romy, un brin amusée.
- ça n’a rien d’une coïncidence. C’était bien lui.
- très drôle, sourit la jeune assistante.
- il m’a embrassé, précisa Rosalie, en gardant toujours cet air triste et coupable.
Voyant que cette dernière n’était pas d’humeur et que son visage affichait encore un sérieux déconcertant, le sourire de Romy disparut aussitôt pour faire place à une grimace que Rosalie trouvait presque comique.
- Danny ? … mon Danny ? Demanda-t-elle, totalement déstabilisée.
- je suis désolée, s’excusa Rosalie, la mâchoire crispée.
Romy pensait sûrement qu’elle se sentait honteuse et gênée par la situation alors qu’en réalité, elle se retenait de rire face à la détresse affichée par la jeune assistante.
- c’est pas … c’est pas possible, rétorqua-t-elle, en faisant continuellement non de la tête. Il ne ferait jamais ça, il … tu as dû te tromper ou peut-être que c’était la semaine de la Russie au FBI et que …
- j’ai bien senti sa langue s’enfoncer dans ma bouche, je ne l’ai pas inventé quand même !
Elle sentait que c‘était le bon moment pour passer à l’offensive, elle ne pouvait pas prendre le risque que Romy croit son compagnon innocent. Il fallait que ce soit elle qui passe pour la victime à ses yeux.
- peut-être que j’aurais mieux fait de ne rien te dire comme il l’avait suggéré !
Feignant la colère, elle se leva du divan jusqu’à ce qu’elle sente la main de sa sœur l’empêcher d’aller plus loin.
- non, bien sûr que non. Excuse-moi, réagit Romy.
Rosalie esquissa un léger sourire et se décida à enfoncer le clou.
- je voulais être honnête avec toi, dit-elle, en posant sa main sur celle de sa sœur comme pour donner plus de poids à ses mots. Si j’ai pris l’initiative de tout te dire en sachant pertinemment qu’il y avait un risque pour que tu ne me crois pas, c’est uniquement pour ton bien, Romy. Je ne pouvais pas le laisser se jouer de toi plus longtemps, tu comprends ?
La jeune assistante hocha la tête, les yeux dans le vague et pour une fois, Rosalie ne savait dire ce qu’elle pensait vraiment. Tout devait sûrement se bousculer dans son esprit. Elle semblait totalement perdue. Elle était devenue une proie encore plus facile.
- allez, viens, tu ferais mieux d’aller te coucher, affirma Rosalie en posant un bras autour de l’épaule de Romy. Tu auras les idées beaucoup plus claires après une bonne nuit de sommeil.
- merci, répondit l’intéressée, la voix tremblante, comme si c’est tout ce qu’elle pouvait dire.
Le choc était rude. L’émotion, trop grande. La déception, encore plus.
Romy se dirigea tranquillement vers sa chambre lorsque le bip de son téléphone retentit dans la pièce annexe et elle fit un léger signe de tête à sa sœur, qui se trouvait justement à proximité de son portable, pour qu’elle lise le message qui venait d’arriver.
- c’est Danny, annonça Rosalie, en se mordillant la lèvre.
Elle vit alors son aînée trouver appui à l’embrasure de la porte de sa chambre comme pour se donner une contenance. Elle attendait impatiemment que sa sœur mette fin à son attente.
- « tu m’as manqué, ce soir. Dors bien, mon ange. »
Le message s’arrêtait là mais Rosalie ne put s’empêcher d’ajouter trois mots qui feraient définitivement pencher la balance de son côté et plongerait encore plus Romy dans le doute.
- « je t’aime. »
Les yeux de Romy s’embuèrent de larmes au moment même où Rosalie prononça cette phrase. C’était le coup de grâce. Il devait vraiment se sentir coupable pour choisir ce moment précis pour lui écrire ces mots. Trois mots qu’elle attendait depuis si longtemps.
- bonne nuit, dit-elle, avant de refermer la porte de sa chambre derrière elle et d’éclater en sanglots sur son lit.
Le portable de Romy toujours dans ses mains, le visage de Rosalie affichait un grand sourire victorieux. Son coup de poker avait réussi. Elle avait joué serré et avait remporté la partie. Son aînée avait été assez bête pour ne pas venir vérifier par elle-même le message de son homme, elle ne serait pas assez bête pour ne pas l’effacer et ainsi enlever toute trace de preuve.
Elle avait sa vengeance. Elle n’avait pas pu avoir Danny, sa sœur ne l’aurait pas non plus !
tweetie- Président des USA
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Re: Open Your Eyes (complète)
GEANT
Elle avait encore du mal à se remettre de toutes les images qui lui avaient envahies l’esprit à l’instant. Son imagination venait de lui jouer un vilain tour et elle aurait pourtant tellement voulu que ce moment soit réel. Elle souhaitait que son rêve se réalise dans les moindres détails. Qu’il l’ait prise sauvagement sur ce banc à proximité, que son regard se soit fait coquin quand il l’aurait déshabillée, que son sourire soit aussi craquant, sa voix aussi rauque lorsqu’il aurait exulté dans un dernier soupir, que ses cheveux soient aussi doux qu’elle se l’était imaginé parce qu’elle aurait adoré jouer avec. Elle aurait voulu que ses mains expertes se faufilent entre ses cuisses, la faisant atteindre le plaisir suprême, que ses lèvres douces et sensuelles ainsi que sa langue chercheuse, ne parcourent les zones les plus sensibles de son corps, tout en lui provoquant d’incessants frissons.
Elle a quand même l'imagination qui divague trés vite la demoiselle bon ok elle avait un Danny derrière elle
je te demande pardon ?
Un rire sarcastique accompagnait la question de Danny. Est-ce qu’il avait fait un geste en sa direction qui pouvait lui laisser penser qu’il était éventuellement intéressé ? Sûrement pas !
Je retire ce que j'ai dit sur Popol Il sait se tenir tranquille, respect monsieur Taylor et Popol aussi
Le regard indifférent et le ton froid, il se dirigea sans attendre dans sa voiture et démarra dès que Rosalie avait bouclé sa ceinture côté passager. Le chemin du retour se fit dans un silence de mort. Il était trop en colère pour s’exprimer. Cette fille était vraiment la pire garce qui soit
Ben là je suis d'accord avec lui, elle est horrible cette fille et surtout plus que culotée
c’est rien. Alors, comment s’est passé votre soirée ? J’imagine que Danny n’a pas pu s’empêcher d’insulter les joueurs de l’équipe adverse, hein ? Ça ne m’étonne pas, poursuivit-elle, sans attendre la réponse de Rosalie. Il fait toujours ça. Il n’y a pas plus mauvais perdant que lui ! Je me rappelle qu’une fois, on jouait ensemble au jeu de l’oie et il est tombé sur la case qui se trouve à 5 ou 7 cases de l’arrivée, il me semble qu’il y a une tête de mort dessinée dessus, à moins que ce soit un flacon de poison, se demanda-t-elle, en se grattant l’arrière de la tête. Ah mince, je ne m’en souviens plus ! Dis, t’avais quoi comme dessins sur ton jeu de l’oie, toi ?
Je l'adore, he et si on lui présentait Abby et Nancy
qu’est-ce qui se passe ? Demanda-t-elle, en observant sa mine soucieuse. T’as passé une mauvaise soirée, c’est ça ? Je peux comprendre, tu sais. Il se trouve que je n’ai jamais passé une mauvaise soirée en compagnie de mon homme, c’est normal, je suis folle de lui mais toi … ah si, tiens ! Maintenant que j’y pense, il y a bien eu le soir de notre premier rendez-vous, mais dans ce cas, c’est l’exception qui confirme la règle, ou l’arbre qui cache la forêt, comme tu préfères. Ou l’hôpital qui se fout de la charité ou ah non, là, ça n’a pas le même sens … Rosalie ?
Bon ben là c'est clair cette fille est génial
c’est Danny.
- tiens, tu parles d’une coïncidence ! S’exclama Romy, un brin amusée
Ho, oui quand on ne voit pas le mal chez les autres....
« tu m’as manqué, ce soir. Dors bien, mon ange. »
Le message s’arrêtait là mais Rosalie ne put s’empêcher d’ajouter trois mots qui feraient définitivement pencher la balance de son côté et plongerait encore plus Romy dans le doute.
- « je t’aime. »
Les yeux de Romy s’embuèrent de larmes au moment même où Rosalie prononça cette phrase. C’était le coup de grâce. Il devait vraiment se sentir coupable pour choisir ce moment précis pour lui écrire ces mots. Trois mots qu’elle attendait depuis si longtemps.
Ho Pu***, la sa****, alors là elle est plus que méchante, c'est vraiment horrible de faire ça , elle a une case en moins ou quoi elle!
La pauvre tit Romy
Elle avait sa vengeance. Elle n’avait pas pu avoir Danny, sa sœur ne l’aurait pas non plus !
Elle me sort de partout celle là
Tu vas arranger tout ça, la pauvre Romy elle doit croire Danny, elle le connait non? bon on ne connait jamais vraiment personne, mais sa soeur elle ne la connait pas du tout et...
Encore,encore,encore
clara- Président des USA
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Re: Open Your Eyes (complète)
ah ben non tout de même on ne touche pas à tweetie !!!! non mais !!!! c'est quoi ça !!!
t'as vu je t'ai défendu alors mon dan tu y va mollo avec lui hein ????
Mais non j'me suis une peu trop emporté mes je garde mon armée d'alcoliques anonymes
MAMAMIA!! ce n'etait que des pensées puériles mais cette garce a réussi a moitié j'attend avec impatience le retour de manivelle
Re: Open Your Eyes (complète)
Ca t'a bien fait rire, hein? Vilaine pas belle méchante sadique! Ce n'est pas parce que tu es vénérable que je ne dois pas le dire! Ton grand âge ne justifie rien
Si je n'avais pas un mal de tête de compétition, je te ferais tout un spitch sur ce super long passae qui joue bien avec nos nerfs!
Tu t'éclate avec Rosalie, j'en suis sûre! C'est une salo..! Et qui réussit en partie son coup (parce que la chuppa elle ne l'aura vécu qu'en rêve)! Espèce de sale garce pas belle! Une vraie vipère, arghhhhh ellle serait réelle je la noierais dans une poubelle tiens!
Romy, bien sûr gobe tout... elle est tellement naive que de toute manière l'autre garce était sûre de réussir son coup... pfff tiens!
Et Danny va s'en manger plein la poire et vive le quiproquo! pffff encore!
Je ne te demanderai pas d'arranger ça, parce que je crois que de toute manière tu vas encore n'en faire qu'à ta tête, histoire de nous faire tourner bourrique!
Ca ne m'empechera pas par contre, de demander la suite!
Si je n'avais pas un mal de tête de compétition, je te ferais tout un spitch sur ce super long passae qui joue bien avec nos nerfs!
Tu t'éclate avec Rosalie, j'en suis sûre! C'est une salo..! Et qui réussit en partie son coup (parce que la chuppa elle ne l'aura vécu qu'en rêve)! Espèce de sale garce pas belle! Une vraie vipère, arghhhhh ellle serait réelle je la noierais dans une poubelle tiens!
Romy, bien sûr gobe tout... elle est tellement naive que de toute manière l'autre garce était sûre de réussir son coup... pfff tiens!
Et Danny va s'en manger plein la poire et vive le quiproquo! pffff encore!
Je ne te demanderai pas d'arranger ça, parce que je crois que de toute manière tu vas encore n'en faire qu'à ta tête, histoire de nous faire tourner bourrique!
Ca ne m'empechera pas par contre, de demander la suite!
pativore- Président des USA
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Date d'inscription : 25/09/2006
Re: Open Your Eyes (complète)
allez comme j'ai commer sur la première suite là bas in the other word ben je com ici sur la suite !!! et quelle suite !!!
-
je suis encore sur les nerfs, je sens qu'une psychothérapie chez le psy de pativore (enfin le nain euh ) me fera le plus grand bien ensuite !!!
bon je vais aussi tout de même te demander la suite !!!
déjà ça commence très mal elle m'énerve déjà ici !!!elle sortit à nouveau de l’appartement et claqua brusquement la porte, ce qui provoqua le réveil en sursaut de Romy.
-
oh mais qu'estce que je l'adore cette fille !!!c’est rien. Alors, comment s’est passé votre soirée ? J’imagine que Danny n’a pas pu s’empêcher d’insulter les joueurs de l’équipe adverse, hein ? Ça ne m’étonne pas, poursuivit-elle, sans attendre la réponse de Rosalie. Il fait toujours ça. Il n’y a pas plus mauvais perdant que lui ! Je me rappelle qu’une fois, on jouait ensemble au jeu de l’oie et il est tombé sur la case qui se trouve à 5 ou 7 cases de l’arrivée, il me semble qu’il y a une tête de mort dessinée dessus, à moins que ce soit un flacon de poison, se demanda-t-elle, en se grattant l’arrière de la tête. Ah mince, je ne m’en souviens plus ! Dis, t’avais quoi comme dessins sur ton jeu de l’oie, toi ?
et la voilà qui bla bla bla ba ...j'adore et en même temps j'ai de la peine pour elle car elle y croit dur comme fer à sa petite s...de soeur !!!!- qu’est-ce qui se passe ? Demanda-t-elle, en observant sa mine soucieuse. T’as passé une mauvaise soirée, c’est ça ? Je peux comprendre, tu sais. Il se trouve que je n’ai jamais passé une mauvaise soirée en compagnie de mon homme, c’est normal, je suis folle de lui mais toi … ah si, tiens ! Maintenant que j’y pense, il y a bien eu le soir de notre premier rendez-vous, mais dans ce cas, c’est l’exception qui confirme la règle, ou l’arbre qui cache la forêt, comme tu préfères. Ou l’hôpital qui se fout de la charité ou ah non, là, ça n’a pas le même sens … Rosalie ?
je la déteste je la déteste je la déteste je la déteste ...comme dit pativore à la poubelle la vipère mais avant de la noyer je lui tord le corps dans tous les sens !!!La jeune assistante se frottait les mains, impatiente d’entendre les confidences de l’étudiante. Pas de réponse. Rosalie se mordillait la lèvre pour ne pas rire. La vérité allait faire mal.
je suis encore sur les nerfs, je sens qu'une psychothérapie chez le psy de pativore (enfin le nain euh ) me fera le plus grand bien ensuite !!!
mais tu es une grande sadiiiikkkk tweetie !!!! raaaaaaaa je sais plus quoi dire !!!Les yeux de Romy s’embuèrent de larmes au moment même où Rosalie prononça cette phrase. C’était le coup de grâce. Il devait vraiment se sentir coupable pour choisir ce moment précis pour lui écrire ces mots. Trois mots qu’elle attendait depuis si longtemps.
je sens que je vais devoir aller manger des nounours en chocolat pour me calmer moi !!!Elle avait sa vengeance. Elle n’avait pas pu avoir Danny, sa sœur ne l’aurait pas non plus !
bon je vais aussi tout de même te demander la suite !!!
Re: Open Your Eyes (complète)
Oh Tweetie ... je n'ai pas fini de rattraper mon retard mais
et
et
et
et
Scully- Président des USA
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Localisation : Bretagne
Date d'inscription : 05/02/2006
Re: Open Your Eyes (complète)
je suis sure que tu as adoré nous promener comme ça hein ????
je t'imagine plier de rire devant ton écran !!!!
et cette suite !!!!! Danny que j'adore qui a jarté l'autre pouffe
et elle dit moi elle a le fantasme grave
mais ce n'est qu'une bip et une bip et aussi un bip de faire ça à sa soeur
vite la suite !!! Que Danny la ba che !!!!
je t'imagine plier de rire devant ton écran !!!!
et cette suite !!!!! Danny que j'adore qui a jarté l'autre pouffe
et elle dit moi elle a le fantasme grave
mais ce n'est qu'une bip et une bip et aussi un bip de faire ça à sa soeur
vite la suite !!! Que Danny la ba che !!!!
Théana- Président des USA
- Nombre de messages : 9841
Localisation : sous la couette, de préférence ...
Date d'inscription : 08/10/2006
Re: Open Your Eyes (complète)
Suite???
pativore- Président des USA
- Nombre de messages : 6876
Age : 39
Localisation : Les pieds à Paris, la tête on ne sait où...
Date d'inscription : 25/09/2006
Re: Open Your Eyes (complète)
Y'a pas eu de suite
pativore- Président des USA
- Nombre de messages : 6876
Age : 39
Localisation : Les pieds à Paris, la tête on ne sait où...
Date d'inscription : 25/09/2006
Re: Open Your Eyes (complète)
la voilàche contente que ça te plaise Scully
Samedi, appartement de Romane Murphy, 10h01:
- hey, sourit Rosalie, en voyant sa sœur débarquer en pyjama dans la cuisine. T’as réussi à dormir ?
- mmmh, répondit Romy, entre deux bâillements.
Elle s’essuyait encore les yeux et prit place à table sans rien ajouter. Le regard vide, elle se contentait de fixer son bol de café puis s’empara d’une petite cuillère pour remuer le précieux liquide.
- tiens, j’ai pris tes préférées, la rejoint sa sœur, en déposant un sachet de chouquettes au sucre sur la table.
- merci, c’est gentil, sourit timidement la jeune assistante. Mais ça me dit rien.
- allez, prends-en une au moins, insista-t-elle. Pour me faire plaisir.
- j’ai pas faim, ok ? Répliqua Romy, avec véhémence.
- ok, réagit Rosalie sur la défensive.
- désolée.
Elle était à fleur de peau ce matin. Poussant un soupir de frustration, elle se passa nerveusement une main dans les cheveux. Elle se trouvait en plein cauchemar. Comment Danny avait pu lui faire ça ? Ce n’était pas l’homme dont elle était tombée amoureuse, l’homme qu’elle avait appris à connaître depuis plus d’une année. Cet homme n’avait jamais existé. Elle devait arrêter de se voiler la face et ouvrir enfin les yeux.
- c’est toute cette histoire, ça me perturbe. C’est …
- c’est un homme, la coupa Rosalie, d’un air résigné.
- oui, et bien, excuse-moi mais en tant qu’agent du FBI, je pensais qu’il avait au moins un semblant de cerveau et qu’il ne réfléchissait pas qu’avec son … sa … enfin, son appareil génital ! D’ailleurs, je me demande bien si on peut vraiment appeler ça réfléchir quand on parle de cette partie du corps ! C’est un professionnel, nom d’un chien ! En plus, d’être un fédéral, c’est un avocat aussi ! Mais qui a renoncé à son honneur et à toutes les valeurs auquelles je tiens ! Je t’avais dit qu’il avait réussi l’examen du barreau, hein ?
- oui, et combien il t’avait fait souffrir avec sa collègue avocate.
Elle se devait de remettre cette histoire sur le tapis pour rappeler à son aînée le nombre d’erreurs que Danny avait pu commettre. Ça ne ferait que pencher la balance un peu plus de son côté.
- comment elle s’appelait déjà ? Je ne m’en souviens plus.
- Sasha Shaw, répondit Romy, en crispant la mâchoire.
C’est vrai que cette rousse lui en avait fait voir de toutes les couleurs. Heureusement, que sa sœur n’appartenait pas à la même espèce. C’était sa plus fidèle alliée. Elle pouvait lui faire une confiance aveugle.
- il faut croire que monsieur est retombé dans ses vieux travers, supposa Rosalie. Personne ne change jamais complètement, tu sais.
Romy hocha la tête, le regard perdu dans le vide. Elle y avait tellement cru. Elle s’était impliquée dans leur relation, lui avait accordé toute sa confiance. Et maintenant, il ne restait rien de leur histoire. Il avait tout bousillé ! Tout foutu en l’air ! Et pourquoi ? Pour une simple partie de jambes en l’air ! Avec sa sœur qui plus est ! La pilule était d’autant plus difficile à avaler.
- qu’est-ce que tu vas faire ? Demanda Rosalie, en la faisant sortir de sa rêverie par la même occasion.
- je n’en sais rien, admit-elle.
Romy avait toujours coutume de parler d’une manière enthousiaste, énergique, mais là, elle semblait totalement abattue, à la plus grande joie de son interlocutrice. Elle avait réussi à la détruire. Détruire ce qui lui tenait le plus à cœur. Sa relation avec Danny, une relation qui avait joué un grand rôle dans son épanouissement.
- si tu penses l’affronter en face à face pour qu’il t’avoue ce qu’il a fait, n’y crois pas trop. Les hommes sont tous des lâches.
- je n’ai plus envie de le voir de toute façon.
Le regard noir qui passa alors dans les yeux de Romy ravit la jeune rousse. Elle avait atteint son but. Sa sœur se sentait trompée, trahie par l’agent du FBI et elle savait que cette dernière avait la rancune tenace. Elle ne serait plus la seule à souffrir, celle qu’on rejette. Elle avait trouvé en Danny le bouc-émissaire idéal.
- tu ne veux pas qu’on sorte cette après-midi ? Ça te ferait du bien de prendre un peu l’air.
- désolée, mais j’ai déjà un programme surchargé. Dans les moments difficiles, il me faut un traitement lourd avec au moins dix épisodes d’Urgences à la suite. Et c’est un moment très très très difficile. Alors j’ai besoin de mes médicaments. Je crois que je vais regarder l’épisode dans lequel Susan et Mark plâtrent la jambe de Carter pendant qu’il dort, et puis, du coup, quand il se lève, il se casse la figure. J’adore cette scène. C’est trop comique. En fait, l’épisode tout entier est génial. Et puis, surtout, est-ce que j’ai précisé à quel point Noah était craquant quand il dormait ? On dirait un petit bébé. Il est vraiment adorable.
Rosalie esquissa un léger sourire. Elle n’était pas ravie que sa sœur semble reprendre le dessus mais plutôt amusée qu’elle se montre aussi pathétique. Elle se demandait vraiment qui était l’aînée dans cette famille. Elle n’eut pas le temps de réfléchir en profondeur à la question que déjà, elle entendait le bruit de la sonnette retentir dans la pièce. Elle s’avança alors vers l’entrée et jeta un rapide coup d’œil au judas de la porte avant de se retourner sans tarder en direction de Romy.
- « c’est DA-NNY », dit-elle sans que sa bouche ne prononce aucun son, mais en sur-articulant chaque syllabe.
Son aînée fit immédiatement non de la tête, la même peine se lisant sur son visage. À son plus grand soulagement, Rosalie comprit que sa sœur ne voulait pas le voir et vit disparaître cette dernière en urgence dans la salle de bain avant d’ouvrir enfin la porte à l’agent du FBI qui s’acharnait toujours sur la sonnette.
- c’est bon ! Ça va ! Je ne suis pas sourde ! Pesta-t-elle.
Le visage fermé, Danny pénétra immédiatement dans l’appartement sans attendre d’y être invité. Il s’attendait sûrement à voir Romy l’accueillir. Sa déception était grande.
- c’est pour moi ? Railla Rosalie.
Son regard venait de se poser sur le pot de cactus que le jeune agent tenait en main et dont raffolait la jeune assistante. Comme toute réponse, Danny lui adressa un regard noir en ignorant ses sarcasmes. Il n’avait pas de temps à perdre. Il voulait revenir à ce qui lui importait vraiment.
- où est-elle ? Demanda-t-il, d’une voix ferme et posée.
La mine fatiguée, il avait les traits tirés, de petits yeux ainsi que de légers voiles sur ces derniers. Il avait dû passer une toute aussi « bonne » nuit que sa compagne.
- pas ici, en tout cas, sourit fièrement Rosalie.
- où … est …elle ? Répéta-t-il, agacé.
- à Washington.
- Washington ? S’étonna-t-il.
Il haussa un sourcil. La nouvelle avait de quoi surprendre.
- oui, dans la capitale, ironisa Rosalie. Elle est allée rendre une petite visite à sa mère, voir si elle était bien installée. Ce genre de choses, quoi.
- depuis quand ? Demanda-t-il, l’air soucieux.
- son avion a décollé il y a une heure environ, répondit-elle, en jetant un coup d’œil à sa montre.
Il crispa la mâchoire. Ce n’était pas possible. Elle ne serait jamais partie. Pas comme ça. Pas comme une voleuse. Et surtout, sans le prévenir. Il avait dû se passer quelque chose.
- qu’est-ce que tu lui as raconté ?
Son ton se voulait froid, impatient.
- comment ça ? Qu’est-ce que je lui aurais dit ? Réagit innocemment l’étudiante.
- ne joue pas à ça, la menaça Danny. Pas avec moi.
Sa voix était métallique. Il venait d’agripper son bras et la toisait d’un regard froid. Impassible.
- c’est un conseil que je te donne.
La porte de la salle de bain légèrement entrouverte, Romy se retenait d’intervenir pour demander à Danny de laisser sa petite sœur tranquille. N’y tenant plus, elle commença tout juste à avancer d’un pas décidé lorsqu’elle entendit Rosalie reprendre le dessus et choisit alors de rester dans sa cachette.
- écoute, dit l’étudiante, en s’éloignant en même temps du jeune agent. Tu ferais mieux de t’en aller. Je lui dirais que tu es passé, ok ?
Danny toisa la jeune femme du regard un long moment. Pour lire dans ce dernier. Mais il n’y voyait aucun sentiment. À part cet air hautain et supérieur qu’elle se donnait et qui l’insupportait de plus en plus.
Il s’avança alors en sa direction et la fixa droit dans les yeux, sans prononcer un mot. Leurs visages n’étaient plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre.
Romy se demandait ce qui pouvait bien se passer. Ces quelques secondes de silence lui semblaient interminables. Rosalie savait que Danny la testait. Il voulait voir si elle craquerait et essaierait de l’embrasser à nouveau. La tentation était grande. C’est à ce moment précis qu’il colla brusquement le pot de cactus qu’il tenait toujours dans ses mains contre le ventre de la jeune femme qui eut un léger mouvement de recul.
- fais attention, ça pique, l’avertit Danny, dans un sourire moqueur.
Elle prit alors ce dernier en main et le vit quitter la pièce sans un regard pour elle. Elle poussa un soupir de soulagement. Il n’en avait pas trop dit. Pas assez pour que Romy se mette à douter de sa parole.
- tiens.
Elle tendit le cactus à sa sœur qui venait tout juste de réapparaître dans le salon. Elle le posa immédiatement sur la table basse. Elle ne voulait pas être touchée par ce cadeau, même s’il montrait encore une fois à quel point, il la connaissait bien. Malheureusement, ça ne marchait plus que dans un sens.
- on dirait qu’il t’en veux, conclut Romy, en se fiant à la conversation qu’elle venait d’entendre.
- un homme n’est jamais tendre avec toi une fois que tu l’as repoussé.
- mais pourquoi est-ce qu’il chercherait à tout prix à me voir si je ne comptais pas au moins un petit peu pour lui, ça n’a pas de sens.
- tu ne comprends pas ? Mais ouvre les yeux, bon sang ! S’énerva Rosalie, tout à coup.
Elle n’avait pas procédé à ce lavage de cerveau en règle, pour voir réduire tous ses efforts à néant en un simple claquement de doigt.
- il voulait nous avoir toutes les deux pour lui ! Mais comme ça ne s’est pas passé comme monsieur l’avait prévu et qu’il n’a pas pu me piéger, vers qui il se tourne ? Je te le donne en mille !
- moi, murmura l’intéressée, de la tristesse dans la voix.
- et oui, cette bonne vieille poire de Romy ! Sa chère roue de secours ! Alors, c’est plus clair, maintenant ?
- tu sais quoi ? Tu as tout à fait raison ! Affirma la jeune assistante, d’un ton décidé, cette fois. Il ne faut plus que je le laisse me manipuler. Je dois me montrer forte.
- je préfère ça, sourit Rosalie.
- merci.
Son aînée s’approcha d’elle et la prit tout naturellement dans ses bras.
- merci d’être là. Je ne sais pas comment j’aurais fait sans toi.
Les deux jeunes femmes échangèrent un sourire complice avant de s’éloigner l’une de l’autre. L’attention de Romy se portant à nouveau sur le cactus qui se trouvait devant elle.
- pourquoi il m’offre ça ? Encore ce sentiment de culpabilité qui le travaille, tu penses ?
- ça et peut-être le fait que ce soit la fête des amoureux.
- quoi ? C’est la saint-Valentin ? Aujourd’hui ? S’étonna Romy.
Elle était tellement obnubilée par sa relation avec l’agent du FBI, qu’elle ne se souvenait même plus quel jour on était. Décidée à prendre un nouveau départ, pour de bon cette fois, elle s’empara du pot et se dirigea dans la cuisine devant le regard curieux de sa sœur qui la suivait de quelques pas.
- bonne Saint-Valentin … chéri ! Ironisa la jeune assistante.
Elle posa alors son pied sur la pédale de la poubelle pour que cette dernière en soulève le couvercle puis jeta le cactus à l'intérieur. Une nouvelle vie l'attendait. Son histoire avec Danny était bel et bien derrière elle à présent. C’était du passé. À partir de maintenant, elle se tournait vers l’avenir.
Samedi, appartement de Romane Murphy, 10h01:
- hey, sourit Rosalie, en voyant sa sœur débarquer en pyjama dans la cuisine. T’as réussi à dormir ?
- mmmh, répondit Romy, entre deux bâillements.
Elle s’essuyait encore les yeux et prit place à table sans rien ajouter. Le regard vide, elle se contentait de fixer son bol de café puis s’empara d’une petite cuillère pour remuer le précieux liquide.
- tiens, j’ai pris tes préférées, la rejoint sa sœur, en déposant un sachet de chouquettes au sucre sur la table.
- merci, c’est gentil, sourit timidement la jeune assistante. Mais ça me dit rien.
- allez, prends-en une au moins, insista-t-elle. Pour me faire plaisir.
- j’ai pas faim, ok ? Répliqua Romy, avec véhémence.
- ok, réagit Rosalie sur la défensive.
- désolée.
Elle était à fleur de peau ce matin. Poussant un soupir de frustration, elle se passa nerveusement une main dans les cheveux. Elle se trouvait en plein cauchemar. Comment Danny avait pu lui faire ça ? Ce n’était pas l’homme dont elle était tombée amoureuse, l’homme qu’elle avait appris à connaître depuis plus d’une année. Cet homme n’avait jamais existé. Elle devait arrêter de se voiler la face et ouvrir enfin les yeux.
- c’est toute cette histoire, ça me perturbe. C’est …
- c’est un homme, la coupa Rosalie, d’un air résigné.
- oui, et bien, excuse-moi mais en tant qu’agent du FBI, je pensais qu’il avait au moins un semblant de cerveau et qu’il ne réfléchissait pas qu’avec son … sa … enfin, son appareil génital ! D’ailleurs, je me demande bien si on peut vraiment appeler ça réfléchir quand on parle de cette partie du corps ! C’est un professionnel, nom d’un chien ! En plus, d’être un fédéral, c’est un avocat aussi ! Mais qui a renoncé à son honneur et à toutes les valeurs auquelles je tiens ! Je t’avais dit qu’il avait réussi l’examen du barreau, hein ?
- oui, et combien il t’avait fait souffrir avec sa collègue avocate.
Elle se devait de remettre cette histoire sur le tapis pour rappeler à son aînée le nombre d’erreurs que Danny avait pu commettre. Ça ne ferait que pencher la balance un peu plus de son côté.
- comment elle s’appelait déjà ? Je ne m’en souviens plus.
- Sasha Shaw, répondit Romy, en crispant la mâchoire.
C’est vrai que cette rousse lui en avait fait voir de toutes les couleurs. Heureusement, que sa sœur n’appartenait pas à la même espèce. C’était sa plus fidèle alliée. Elle pouvait lui faire une confiance aveugle.
- il faut croire que monsieur est retombé dans ses vieux travers, supposa Rosalie. Personne ne change jamais complètement, tu sais.
Romy hocha la tête, le regard perdu dans le vide. Elle y avait tellement cru. Elle s’était impliquée dans leur relation, lui avait accordé toute sa confiance. Et maintenant, il ne restait rien de leur histoire. Il avait tout bousillé ! Tout foutu en l’air ! Et pourquoi ? Pour une simple partie de jambes en l’air ! Avec sa sœur qui plus est ! La pilule était d’autant plus difficile à avaler.
- qu’est-ce que tu vas faire ? Demanda Rosalie, en la faisant sortir de sa rêverie par la même occasion.
- je n’en sais rien, admit-elle.
Romy avait toujours coutume de parler d’une manière enthousiaste, énergique, mais là, elle semblait totalement abattue, à la plus grande joie de son interlocutrice. Elle avait réussi à la détruire. Détruire ce qui lui tenait le plus à cœur. Sa relation avec Danny, une relation qui avait joué un grand rôle dans son épanouissement.
- si tu penses l’affronter en face à face pour qu’il t’avoue ce qu’il a fait, n’y crois pas trop. Les hommes sont tous des lâches.
- je n’ai plus envie de le voir de toute façon.
Le regard noir qui passa alors dans les yeux de Romy ravit la jeune rousse. Elle avait atteint son but. Sa sœur se sentait trompée, trahie par l’agent du FBI et elle savait que cette dernière avait la rancune tenace. Elle ne serait plus la seule à souffrir, celle qu’on rejette. Elle avait trouvé en Danny le bouc-émissaire idéal.
- tu ne veux pas qu’on sorte cette après-midi ? Ça te ferait du bien de prendre un peu l’air.
- désolée, mais j’ai déjà un programme surchargé. Dans les moments difficiles, il me faut un traitement lourd avec au moins dix épisodes d’Urgences à la suite. Et c’est un moment très très très difficile. Alors j’ai besoin de mes médicaments. Je crois que je vais regarder l’épisode dans lequel Susan et Mark plâtrent la jambe de Carter pendant qu’il dort, et puis, du coup, quand il se lève, il se casse la figure. J’adore cette scène. C’est trop comique. En fait, l’épisode tout entier est génial. Et puis, surtout, est-ce que j’ai précisé à quel point Noah était craquant quand il dormait ? On dirait un petit bébé. Il est vraiment adorable.
Rosalie esquissa un léger sourire. Elle n’était pas ravie que sa sœur semble reprendre le dessus mais plutôt amusée qu’elle se montre aussi pathétique. Elle se demandait vraiment qui était l’aînée dans cette famille. Elle n’eut pas le temps de réfléchir en profondeur à la question que déjà, elle entendait le bruit de la sonnette retentir dans la pièce. Elle s’avança alors vers l’entrée et jeta un rapide coup d’œil au judas de la porte avant de se retourner sans tarder en direction de Romy.
- « c’est DA-NNY », dit-elle sans que sa bouche ne prononce aucun son, mais en sur-articulant chaque syllabe.
Son aînée fit immédiatement non de la tête, la même peine se lisant sur son visage. À son plus grand soulagement, Rosalie comprit que sa sœur ne voulait pas le voir et vit disparaître cette dernière en urgence dans la salle de bain avant d’ouvrir enfin la porte à l’agent du FBI qui s’acharnait toujours sur la sonnette.
- c’est bon ! Ça va ! Je ne suis pas sourde ! Pesta-t-elle.
Le visage fermé, Danny pénétra immédiatement dans l’appartement sans attendre d’y être invité. Il s’attendait sûrement à voir Romy l’accueillir. Sa déception était grande.
- c’est pour moi ? Railla Rosalie.
Son regard venait de se poser sur le pot de cactus que le jeune agent tenait en main et dont raffolait la jeune assistante. Comme toute réponse, Danny lui adressa un regard noir en ignorant ses sarcasmes. Il n’avait pas de temps à perdre. Il voulait revenir à ce qui lui importait vraiment.
- où est-elle ? Demanda-t-il, d’une voix ferme et posée.
La mine fatiguée, il avait les traits tirés, de petits yeux ainsi que de légers voiles sur ces derniers. Il avait dû passer une toute aussi « bonne » nuit que sa compagne.
- pas ici, en tout cas, sourit fièrement Rosalie.
- où … est …elle ? Répéta-t-il, agacé.
- à Washington.
- Washington ? S’étonna-t-il.
Il haussa un sourcil. La nouvelle avait de quoi surprendre.
- oui, dans la capitale, ironisa Rosalie. Elle est allée rendre une petite visite à sa mère, voir si elle était bien installée. Ce genre de choses, quoi.
- depuis quand ? Demanda-t-il, l’air soucieux.
- son avion a décollé il y a une heure environ, répondit-elle, en jetant un coup d’œil à sa montre.
Il crispa la mâchoire. Ce n’était pas possible. Elle ne serait jamais partie. Pas comme ça. Pas comme une voleuse. Et surtout, sans le prévenir. Il avait dû se passer quelque chose.
- qu’est-ce que tu lui as raconté ?
Son ton se voulait froid, impatient.
- comment ça ? Qu’est-ce que je lui aurais dit ? Réagit innocemment l’étudiante.
- ne joue pas à ça, la menaça Danny. Pas avec moi.
Sa voix était métallique. Il venait d’agripper son bras et la toisait d’un regard froid. Impassible.
- c’est un conseil que je te donne.
La porte de la salle de bain légèrement entrouverte, Romy se retenait d’intervenir pour demander à Danny de laisser sa petite sœur tranquille. N’y tenant plus, elle commença tout juste à avancer d’un pas décidé lorsqu’elle entendit Rosalie reprendre le dessus et choisit alors de rester dans sa cachette.
- écoute, dit l’étudiante, en s’éloignant en même temps du jeune agent. Tu ferais mieux de t’en aller. Je lui dirais que tu es passé, ok ?
Danny toisa la jeune femme du regard un long moment. Pour lire dans ce dernier. Mais il n’y voyait aucun sentiment. À part cet air hautain et supérieur qu’elle se donnait et qui l’insupportait de plus en plus.
Il s’avança alors en sa direction et la fixa droit dans les yeux, sans prononcer un mot. Leurs visages n’étaient plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre.
Romy se demandait ce qui pouvait bien se passer. Ces quelques secondes de silence lui semblaient interminables. Rosalie savait que Danny la testait. Il voulait voir si elle craquerait et essaierait de l’embrasser à nouveau. La tentation était grande. C’est à ce moment précis qu’il colla brusquement le pot de cactus qu’il tenait toujours dans ses mains contre le ventre de la jeune femme qui eut un léger mouvement de recul.
- fais attention, ça pique, l’avertit Danny, dans un sourire moqueur.
Elle prit alors ce dernier en main et le vit quitter la pièce sans un regard pour elle. Elle poussa un soupir de soulagement. Il n’en avait pas trop dit. Pas assez pour que Romy se mette à douter de sa parole.
- tiens.
Elle tendit le cactus à sa sœur qui venait tout juste de réapparaître dans le salon. Elle le posa immédiatement sur la table basse. Elle ne voulait pas être touchée par ce cadeau, même s’il montrait encore une fois à quel point, il la connaissait bien. Malheureusement, ça ne marchait plus que dans un sens.
- on dirait qu’il t’en veux, conclut Romy, en se fiant à la conversation qu’elle venait d’entendre.
- un homme n’est jamais tendre avec toi une fois que tu l’as repoussé.
- mais pourquoi est-ce qu’il chercherait à tout prix à me voir si je ne comptais pas au moins un petit peu pour lui, ça n’a pas de sens.
- tu ne comprends pas ? Mais ouvre les yeux, bon sang ! S’énerva Rosalie, tout à coup.
Elle n’avait pas procédé à ce lavage de cerveau en règle, pour voir réduire tous ses efforts à néant en un simple claquement de doigt.
- il voulait nous avoir toutes les deux pour lui ! Mais comme ça ne s’est pas passé comme monsieur l’avait prévu et qu’il n’a pas pu me piéger, vers qui il se tourne ? Je te le donne en mille !
- moi, murmura l’intéressée, de la tristesse dans la voix.
- et oui, cette bonne vieille poire de Romy ! Sa chère roue de secours ! Alors, c’est plus clair, maintenant ?
- tu sais quoi ? Tu as tout à fait raison ! Affirma la jeune assistante, d’un ton décidé, cette fois. Il ne faut plus que je le laisse me manipuler. Je dois me montrer forte.
- je préfère ça, sourit Rosalie.
- merci.
Son aînée s’approcha d’elle et la prit tout naturellement dans ses bras.
- merci d’être là. Je ne sais pas comment j’aurais fait sans toi.
Les deux jeunes femmes échangèrent un sourire complice avant de s’éloigner l’une de l’autre. L’attention de Romy se portant à nouveau sur le cactus qui se trouvait devant elle.
- pourquoi il m’offre ça ? Encore ce sentiment de culpabilité qui le travaille, tu penses ?
- ça et peut-être le fait que ce soit la fête des amoureux.
- quoi ? C’est la saint-Valentin ? Aujourd’hui ? S’étonna Romy.
Elle était tellement obnubilée par sa relation avec l’agent du FBI, qu’elle ne se souvenait même plus quel jour on était. Décidée à prendre un nouveau départ, pour de bon cette fois, elle s’empara du pot et se dirigea dans la cuisine devant le regard curieux de sa sœur qui la suivait de quelques pas.
- bonne Saint-Valentin … chéri ! Ironisa la jeune assistante.
Elle posa alors son pied sur la pédale de la poubelle pour que cette dernière en soulève le couvercle puis jeta le cactus à l'intérieur. Une nouvelle vie l'attendait. Son histoire avec Danny était bel et bien derrière elle à présent. C’était du passé. À partir de maintenant, elle se tournait vers l’avenir.
tweetie- Président des USA
- Nombre de messages : 7789
Date d'inscription : 04/09/2006
Re: Open Your Eyes (complète)
Qu'est-ce que tu veux que je dise après un passage comme ça??? La Rosalie était une garce, une sal..., une...., une... Et j'en passe Là c'est plus simplement le camion benne qui doit lui rouler dessus, mais un convoit spécial!
Et Romy qui gobe tout, mot par mot, ça me désole...
Une suite qui arrange tout ça stplééééé!
Et Romy qui gobe tout, mot par mot, ça me désole...
Non mai c'est quoi cette nana????!!!*Elle se devait de remettre cette histoire sur le tapis pour rappeler à son aînée le nombre d’erreurs que Danny avait pu commettre. Ça ne ferait que pencher la balance un peu plus de son côté.
*C’est vrai que cette rousse lui en avait fait voir de toutes les couleurs. Heureusement, que sa sœur n’appartenait pas à la même espèce. C’était sa plus fidèle alliée. Elle pouvait lui faire une confiance aveugle.
*Romy avait toujours coutume de parler d’une manière enthousiaste, énergique, mais là, elle semblait totalement abattue, à la plus grande joie de son interlocutrice. Elle avait réussi à la détruire. Détruire ce qui lui tenait le plus à cœur. Sa relation avec Danny, une relation qui avait joué un grand rôle dans son épanouissement.
*Le regard noir qui passa alors dans les yeux de Romy ravit la jeune rousse. Elle avait atteint son but. Sa sœur se sentait trompée, trahie par l’agent du FBI et elle savait que cette dernière avait la rancune tenace. Elle ne serait plus la seule à souffrir, celle qu’on rejette. Elle avait trouvé en Danny le bouc-émissaire idéal.
Ca me donne envie de vomir!Son aînée s’approcha d’elle et la prit tout naturellement dans ses bras.
- merci d’être là. Je ne sais pas comment j’aurais fait sans toi.
Les deux jeunes femmes échangèrent un sourire complice avant de s’éloigner l’une de l’autre.
ah non!!! suiis pas d'accord! ça va pas se finir comme ça! La moche va gicler, Romy va tout comprendre, et Danny et elle fileront le parfait amour! Point!!!- bonne Saint-Valentin … chéri ! Ironisa la jeune assistante.
Elle posa alors son pied sur la pédale de la poubelle pour que cette dernière en soulève le couvercle puis jeta le cactus à l'intérieur. Une nouvelle vie l'attendait. Son histoire avec Danny était bel et bien derrière elle à présent. C’était du passé. À partir de maintenant, elle se tournait vers l’avenir.
Une suite qui arrange tout ça stplééééé!
pativore- Président des USA
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Date d'inscription : 25/09/2006
Re: Open Your Eyes (complète)
Ralalalaal, mais quelle garce, mais quelle sa***, et aussi une vraie ****, RAAAAAAAAAAAAA, elle minerve celle là
Roooo, Romy
Elle me fait mal au coeur la tit là
Rien de mieux pour se remonter le moral en effet...URGENCES
Elle me sort de partout la rouquine
Hum...;comme je l'imagine bien tout sexy là
Non, moi j'suis pas d'ccord, il va falloir gicler la pas belle rouquine et réparer tout ça maintenant!!!!!!!ste plait
Ah oui aussi, juste un détail:
Ne surtout pas chercher le beau père....Il est avec MOI ne vous inquiétez pas pour lui...j'm'en occupe trés bien
Encore,encore,encore
oui, et bien, excuse-moi mais en tant qu’agent du FBI, je pensais qu’il avait au moins un semblant de cerveau et qu’il ne réfléchissait pas qu’avec son … sa … enfin, son appareil génital ! D’ailleurs, je me demande bien si on peut vraiment appeler ça réfléchir quand on parle de cette partie du corps ! C’est un professionnel, nom d’un chien ! En plus, d’être un fédéral, c’est un avocat aussi ! Mais qui a renoncé à son honneur et à toutes les valeurs auquelles je tiens ! Je t’avais dit qu’il avait réussi l’examen du barreau, hein
Roooo, Romy
Romy hocha la tête, le regard perdu dans le vide. Elle y avait tellement cru. Elle s’était impliquée dans leur relation, lui avait accordé toute sa confiance. Et maintenant, il ne restait rien de leur histoire. Il avait tout bousillé ! Tout foutu en l’air ! Et pourquoi ? Pour une simple partie de jambes en l’air ! Avec sa sœur qui plus est ! La pilule était d’autant plus difficile à avaler
Elle me fait mal au coeur la tit là
désolée, mais j’ai déjà un programme surchargé. Dans les moments difficiles, il me faut un traitement lourd avec au moins dix épisodes d’Urgences à la suite. Et c’est un moment très très très difficile. Alors j’ai besoin de mes médicaments. Je crois que je vais regarder l’épisode dans lequel Susan et Mark plâtrent la jambe de Carter pendant qu’il dort, et puis, du coup, quand il se lève, il se casse la figure. J’adore cette scène. C’est trop comique. En fait, l’épisode tout entier est génial. Et puis, surtout, est-ce que j’ai précisé à quel point Noah était craquant quand il dormait ? On dirait un petit bébé. Il est vraiment adorable.
Rien de mieux pour se remonter le moral en effet...URGENCES
Rosalie esquissa un léger sourire. Elle n’était pas ravie que sa sœur semble reprendre le dessus mais plutôt amusée qu’elle se montre aussi pathétique.
Elle me sort de partout la rouquine
Danny toisa la jeune femme du regard un long moment. Pour lire dans ce dernier. Mais il n’y voyait aucun sentiment. À part cet air hautain et supérieur qu’elle se donnait et qui l’insupportait de plus en plus.
Il s’avança alors en sa direction et la fixa droit dans les yeux, sans prononcer un mot. Leurs visages n’étaient plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre.
Romy se demandait ce qui pouvait bien se passer. Ces quelques secondes de silence lui semblaient interminables. Rosalie savait que Danny la testait. Il voulait voir si elle craquerait et essaierait de l’embrasser à nouveau. La tentation était grande. C’est à ce moment précis qu’il colla brusquement le pot de cactus qu’il tenait toujours dans ses mains contre le ventre de la jeune femme qui eut un léger mouvement de recul.
Hum...;comme je l'imagine bien tout sexy là
Elle posa alors son pied sur la pédale de la poubelle pour que cette dernière en soulève le couvercle puis jeta le cactus à l'intérieur. Une nouvelle vie l'attendait. Son histoire avec Danny était bel et bien derrière elle à présent. C’était du passé. À partir de maintenant, elle se tournait vers l’avenir.
Non, moi j'suis pas d'ccord, il va falloir gicler la pas belle rouquine et réparer tout ça maintenant!!!!!!!ste plait
Ah oui aussi, juste un détail:
oui, dans la capitale, ironisa Rosalie. Elle est allée rendre une petite visite à sa mère, voir si elle était bien installée. Ce genre de choses, quoi.
Ne surtout pas chercher le beau père....Il est avec MOI ne vous inquiétez pas pour lui...j'm'en occupe trés bien
Encore,encore,encore
clara- Président des USA
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