Open Your Eyes (complète)
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FBI : PORTES DISPARUS { Without a trace } :: Les Créations des Fans :: Fanfictions :: Complètes :: Romance
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Re: Open Your Eyes (complète)
ben, je voulais lui demander mais mon imagination s'est tirée ... ouinnnnnnnnn mais j'attends ta suite, hein ?
C'est privé!
tweetie- Président des USA
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Date d'inscription : 04/09/2006
Re: Open Your Eyes (complète)
Du pure bonheur cette suite
Toutes ces références, moi je le répète, je l'aime cette Romy !!!!!
Et puis c'est vrai son patron, il a l'air sympa, mignon, bon un peu marié mais ça onn s'en fout
Et puis je suis tout à fait du coté de Romy, non, mais elle ne va pas se laisser faire un Danny, non, mais tout de même, elle a aussi sa doignité, et lui quand il lui raccroche au nez, elle dit quoi?!!!!!
Vas y Romy fait le mariner, tiens bon
Encore
Toutes ces références, moi je le répète, je l'aime cette Romy !!!!!
Et puis c'est vrai son patron, il a l'air sympa, mignon, bon un peu marié mais ça onn s'en fout
Et puis je suis tout à fait du coté de Romy, non, mais elle ne va pas se laisser faire un Danny, non, mais tout de même, elle a aussi sa doignité, et lui quand il lui raccroche au nez, elle dit quoi?!!!!!
Vas y Romy fait le mariner, tiens bon
Encore
clara- Président des USA
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Age : 43
Localisation : sous la douche!
Date d'inscription : 21/08/2006
Re: Open Your Eyes (complète)
vi, la voilà
Même jour, centre-ville, 13h23 :
Le pari était risqué. Son homme était un agent du FBI et puis, pour rien n’arranger, elle n’était pas ce qu’on pouvait appeler une très bonne conductrice. Le post-it « E-F-A » collé sur son auto-radio en tant que pense-bête, était d’ailleurs là pour le lui rappeler.
Mais pour l’instant, elle avait réussi à passer inaperçue. Elle ne savait pas comment mais elle avait bel et bien réussi son coup.
Elle le vit mettre alors son clignotant droit puis tourner avant de s’arrêter le long du trottoir. Il quitta enfin son véhicule et entra dans ce qui ressemblait à une sorte de local mais dont elle n’arrivait pas à distinguer l’enseigne.
Elle se mit à soupirer. Mademoiselle voulait jouer les espions et ne s’était même pas muni du matériel nécessaire. Elle devait à tout prix trouver un moyen d’y remédier et se saisit alors de son portable.
- Mark, c’est moi, est-ce que …
- pourquoi tu chuchotes ?
Bonne question. Danny ne pouvait pas l’entendre d’ici. Elle répondit finalement à haute-voix.
- t’occupes ! Écoute-moi bien, je vais te confier une mission de la plus haute importance alors prends de quoi noter.
- c’est bon.
- fais-le ! Répéta-t-elle, incapable cette fois de cacher son état de stress intense.
- mais comment ? S’étonna le comptable.
- je te connais.
Elle devait être extra-lucide. Il l’entendait sourire au téléphone et regrettait de ne pas se trouver avec elle en cet instant. Ils avaient beau être devenus de très grands amis durant ces derniers mois, il ne pouvait nier qu’il ressentait toujours quelque chose de très fort pour la jeune femme. Mais elle avait choisi son agent du FBI et il devait accepter sa décision.
- je suis prêt.
Un stylo d’une main et son portable de l’autre, il attendait sagement ses consignes.
- bien. D’abord, est-ce que tu sais où se trouve le bureau de maître Barone ?
- au 12ème ?
- c’est bien ça. À cette heure-ci, ça m’étonnerait que sa secrétaire soit revenue de sa pause déjeuner alors tu y vas et tu me ramènes les jumelles qui se trouvent dans le tiroir du bas.
- ah bon ? Parce qu’il …
- ce type est un vrai pervers, soupira-t-elle.
- la salle de gym ?
- ouais, il passerait sa vie à mater dans le vestiaires des femmes.
- pourquoi il te les faut ?
Piqué dans sa curiosité, il n’avait pu s’empêcher de demander.
- ne pose pas de questions et fais-le !
Aucune réponse. Elle avait dû le vexer.
- je peux compter sur toi pour me les ramener ?
Sa voix se faisait douce. Presque mielleuse. Il avait peine à résister.
- à condition que tu me donnes la raison.
- d’accord. Si tu veux tout savoir, c’est Danny.
- j’en étais s …
- chut ! Je ne veux rien entendre ! Je sais que tu ne l’as jamais aimé.
- et toi, tu l’aimes trop. Ça te perdra.
- c’est bon ? T’as fini ? S’énerva-t-elle.
Elle ne supportait pas que son ami juge sa relation avec son homme. Et puis, ce n’était pas le mieux placé. Elle lui était reconnaissante de son soutien mais savait qu’il ne pouvait rester objectif sur ce sujet.
- qu’est-ce qu’il a encore fait ?
- c’est justement ce que j’essaie de savoir, figure-toi. Je l’ai filé jusqu’ici mais j’ignore encore où il est entré. J’arrive pas à lire l’enseigne.
- dans ce cas, rapproche-toi !
- t’es doué, toi, ironisa-t-elle. Seulement il y a des vitres partout, j’ai pas envie de prendre le risque qu’il me repère.
- ok. Dans ce cas, dis-m’en plus. D’abord, est-ce que l’enseigne scintille ?
- non, elle est blanche et toute simple. Pourquoi ?
- bonne nouvelle, ce n’est déjà pas un sex-shop, plaisanta-t-il.
- Mark, les jumelles.
Le ton de sa réponse contrastait totalement avec le sourire qu’elle affichait.
- justement, reste en ligne, je suis dans l’ascenseur. On a qu’à se parler pendant ce temps. Alors, raconte-moi ce qui …
- bien sûr et c’est moi qui explose mon forfait ! Je te rappelle dans cinq minutes !
Elle raccrocha avec toujours ce même nœud à l’estomac. Elle était tiraillée entre deux sentiments. Elle avait envie de savoir ce que lui cachait Danny et en même temps, elle appréhendait ce moment. Elle n’était pas prête à le perdre. Elle refusait d’envisager cette possibilité. Elle eut à peine le temps d’y penser, que déjà la voix de Tom Jones se faisait entendre dans l’habitacle.
- je ne les ai pas trouvées, avoua Mark.
- quoi ? Mais c’est pas possible ! T’as bien regardé dans le tiroir du bas ?
- oui, et dans les autres aussi.
- et rien ?
- je suis désolé.
- mais qu’est-ce que je vais faire ?
- je crois que tu n’as plus le choix.
Elle poussa un soupir de frustration. Son ami avait raison. Si elle voulait enfin connaître la vérité, elle devait se lancer, une bonne fois pour toutes.
Même jour, centre-ville, 13h23 :
Le pari était risqué. Son homme était un agent du FBI et puis, pour rien n’arranger, elle n’était pas ce qu’on pouvait appeler une très bonne conductrice. Le post-it « E-F-A » collé sur son auto-radio en tant que pense-bête, était d’ailleurs là pour le lui rappeler.
Mais pour l’instant, elle avait réussi à passer inaperçue. Elle ne savait pas comment mais elle avait bel et bien réussi son coup.
Elle le vit mettre alors son clignotant droit puis tourner avant de s’arrêter le long du trottoir. Il quitta enfin son véhicule et entra dans ce qui ressemblait à une sorte de local mais dont elle n’arrivait pas à distinguer l’enseigne.
Elle se mit à soupirer. Mademoiselle voulait jouer les espions et ne s’était même pas muni du matériel nécessaire. Elle devait à tout prix trouver un moyen d’y remédier et se saisit alors de son portable.
- Mark, c’est moi, est-ce que …
- pourquoi tu chuchotes ?
Bonne question. Danny ne pouvait pas l’entendre d’ici. Elle répondit finalement à haute-voix.
- t’occupes ! Écoute-moi bien, je vais te confier une mission de la plus haute importance alors prends de quoi noter.
- c’est bon.
- fais-le ! Répéta-t-elle, incapable cette fois de cacher son état de stress intense.
- mais comment ? S’étonna le comptable.
- je te connais.
Elle devait être extra-lucide. Il l’entendait sourire au téléphone et regrettait de ne pas se trouver avec elle en cet instant. Ils avaient beau être devenus de très grands amis durant ces derniers mois, il ne pouvait nier qu’il ressentait toujours quelque chose de très fort pour la jeune femme. Mais elle avait choisi son agent du FBI et il devait accepter sa décision.
- je suis prêt.
Un stylo d’une main et son portable de l’autre, il attendait sagement ses consignes.
- bien. D’abord, est-ce que tu sais où se trouve le bureau de maître Barone ?
- au 12ème ?
- c’est bien ça. À cette heure-ci, ça m’étonnerait que sa secrétaire soit revenue de sa pause déjeuner alors tu y vas et tu me ramènes les jumelles qui se trouvent dans le tiroir du bas.
- ah bon ? Parce qu’il …
- ce type est un vrai pervers, soupira-t-elle.
- la salle de gym ?
- ouais, il passerait sa vie à mater dans le vestiaires des femmes.
- pourquoi il te les faut ?
Piqué dans sa curiosité, il n’avait pu s’empêcher de demander.
- ne pose pas de questions et fais-le !
Aucune réponse. Elle avait dû le vexer.
- je peux compter sur toi pour me les ramener ?
Sa voix se faisait douce. Presque mielleuse. Il avait peine à résister.
- à condition que tu me donnes la raison.
- d’accord. Si tu veux tout savoir, c’est Danny.
- j’en étais s …
- chut ! Je ne veux rien entendre ! Je sais que tu ne l’as jamais aimé.
- et toi, tu l’aimes trop. Ça te perdra.
- c’est bon ? T’as fini ? S’énerva-t-elle.
Elle ne supportait pas que son ami juge sa relation avec son homme. Et puis, ce n’était pas le mieux placé. Elle lui était reconnaissante de son soutien mais savait qu’il ne pouvait rester objectif sur ce sujet.
- qu’est-ce qu’il a encore fait ?
- c’est justement ce que j’essaie de savoir, figure-toi. Je l’ai filé jusqu’ici mais j’ignore encore où il est entré. J’arrive pas à lire l’enseigne.
- dans ce cas, rapproche-toi !
- t’es doué, toi, ironisa-t-elle. Seulement il y a des vitres partout, j’ai pas envie de prendre le risque qu’il me repère.
- ok. Dans ce cas, dis-m’en plus. D’abord, est-ce que l’enseigne scintille ?
- non, elle est blanche et toute simple. Pourquoi ?
- bonne nouvelle, ce n’est déjà pas un sex-shop, plaisanta-t-il.
- Mark, les jumelles.
Le ton de sa réponse contrastait totalement avec le sourire qu’elle affichait.
- justement, reste en ligne, je suis dans l’ascenseur. On a qu’à se parler pendant ce temps. Alors, raconte-moi ce qui …
- bien sûr et c’est moi qui explose mon forfait ! Je te rappelle dans cinq minutes !
Elle raccrocha avec toujours ce même nœud à l’estomac. Elle était tiraillée entre deux sentiments. Elle avait envie de savoir ce que lui cachait Danny et en même temps, elle appréhendait ce moment. Elle n’était pas prête à le perdre. Elle refusait d’envisager cette possibilité. Elle eut à peine le temps d’y penser, que déjà la voix de Tom Jones se faisait entendre dans l’habitacle.
- je ne les ai pas trouvées, avoua Mark.
- quoi ? Mais c’est pas possible ! T’as bien regardé dans le tiroir du bas ?
- oui, et dans les autres aussi.
- et rien ?
- je suis désolé.
- mais qu’est-ce que je vais faire ?
- je crois que tu n’as plus le choix.
Elle poussa un soupir de frustration. Son ami avait raison. Si elle voulait enfin connaître la vérité, elle devait se lancer, une bonne fois pour toutes.
tweetie- Président des USA
- Nombre de messages : 7789
Date d'inscription : 04/09/2006
Re: Open Your Eyes (complète)
Même jour, centre-ville, 13h33 :
Le pas lourd et la mâchoire crispée, elle se dirigea avec crainte jusqu’à la porte d’entrée du local, prit une profonde inspiration puis poussa finalement la clenche avec toujours cette même appréhension qui la rongeait.
Elle ne s’attendait pas à ça. À sa plus grande surprise, elle se retrouvait maintenant dans ce qui semblait être la rédaction d’un journal régional.
Ce lieu était des plus impressionnants, elle sentit tout à coup un profond malaise l’envahir. Elle s’y sentait à l’endroit, elle n’avait rien à faire ici et regrettait déjà d’avoir franchi le pas de la porte.
Elle s’arrêta alors dans sa course, en ayant bien l’attention de faire demi-tour lorsqu’une voix masculine, des plus agréables à l’écoute, lui parvint aux oreilles.
- mademoiselle ?
- mmmh ?
- je peux vous aider ?
- oui … je …
Elle devait trouver quelque chose, une parade, pour ne pas se retrouver dehors en moins de deux.
- maître Murph … doch, s’annonça-t-elle, en urgence. Du cabinet Howard & Associés.
Elle adressa un sourire timide à son charmant interlocuteur qui lui offrit le sien en retour. Un sourire des plus craquants qui se mariait parfaitement avec sa carrure musclée, ses cheveux châtains et ses yeux noisettes.
- Murfdoch ? C’est original, ironisa-t-il.
- c’est pas original, c’est… arménien !
- parfait, dit-il, peu convaincu. Dans ce cas, qu’est-ce que je peux faire pour vous maître Murfdoch ?
- heu … je … j’ai rendez-vous avec monsieur… en fait, vous allez trouver ça ridicule mais je ne me souviens plus de son nom. Oui, vous voyez, j’ai la fâcheuse habitude de ne plus me rappeler des noms de mes clients.
Devant le regard ahuri du jeune homme, elle se dit qu’elle était déjà allée trop loin dans son mensonge et ne pouvait plus reculer maintenant.
- je vous assure, c’est très sérieux. C’est une maladie peu connue mais qui existe vraiment. En fait, on appelle ça la patronymie aiguë, si je ne m’abuse mais vous savez, ma mémoire me joue bien des tours. En plus, comment voulez-vous que je me rappelle du nom de la maladie dont je souffre si justement ma maladie est de ne plus me souvenir des noms que je dois citer ? Vous comprenez l’ironie de la chose ?
- comment est-il ?
Il ne croyait pas un mot de cette histoire mais devait absolument mettre fin au débit de mots prononcés par cet incessant « moulin à paroles ». Un moulin des plus agréables à regarder mais qui cassait tout de même les oreilles.
- brun, les cheveux courts, les yeux bruns, les dents blanches. D’ailleurs, je me suis toujours demandé comment il pouvait avoir un sourire aussi magnifique. Enfin, non, ce n’est pas du tout ce que vous pensez, je ne drague pas mes clients, je suis une professionnelle avant tout. Croyez-moi, je …
- je suis désolé maître, mais il va me falloir une description plus précise que cela.
Elle hocha la tête et se mit à réfléchir à des mots neutres qui ne révèleraient rien de son attachement profond pour son « client ».
- la trentaine, de type hispanique. D’ailleurs, je l’ai vu entrer il y a tout juste quelques minutes. Il porte un long manteau anthracite, avec un costume rayé et une cravate aussi à rayures. Sa chemise est blanche, mais pas dans les tons pastels, non. Vous voyez, ce serait plutôt du genre vanille … non, crème. Voilà, c’est ça. C’est crème.
- je vois. C’est sûrement Daniel Tanner.
- ouais, c’est ça ! Sursauta-t-elle, pleine d’enthousiasme.
Elle allait enfin approcher de son but. Son interlocuteur eut un léger mouvement de recul devant son emportement. Cette jeune femme était vraiment des plus « spéciales ».
- désolée, s’excusa-t-elle, dans un raclement de gorge. Je voulais dire, c’est exact, monsieur.
- c’est Josh. Vous pouvez m’appeler Josh.
Encore ce sourire craquant. S’il n'avait pas cet air aussi ouvert avec tout le monde, elle aurait pu jurer qu’il lui faisait du gringue.
- et vous, c’est quoi ?
- je vous demande pardon ?
- votre nom. Vous vous en souvenez ? Ironisa-t-il.
- ah heu … Oui. C’est Rom …Rose.
- Romrose ? C’est aussi arménien ? Plaisanta-t-il.
- non, en fait, c’est le diminutif de Rosemary, mais tout le monde m’appelle Rose.
Elle sourit fièrement de son mensonge. Elle pouvait se montrer convaincante quand elle le voulait.
- Rose, c’est joli.
Elle rêvait où il la dévorait maintenant du regard ? Non, elle devait sûrement se faire des idées.
- c’est vrai, vous aimez ? Et Romy, vous trouvez ça comment ?
Il ne put réprimer un sourire. Cette fille était vraiment la pire menteuse qui soit mais il ne résistait pas à sa spontanéité des plus rafraîchissantes. Il réalisait qu’il tombait petit à petit sous le charme.
- c’est très joli.
- merci. Mais vous préférez lequel ?
- j’aime bien les deux, répondit-il, avec diplomatie. Venez Rose, je vais vous conduire au bureau de monsieur Tanner.
Joignant le geste à la parole, il posa délicatement sa main dans le creux de la jeune assistante qui lui emboîta le pas.
Encore ce nœud à l’estomac qui ne la lâchait plus. Comment est-ce que Danny réagirait s’il avait vent de ses actes ? Il n’apprécierait sûrement pas son culot. Elle appréhendait déjà leur face à face. Ce dernier risquerait fort d’être pimenté …
Le pas lourd et la mâchoire crispée, elle se dirigea avec crainte jusqu’à la porte d’entrée du local, prit une profonde inspiration puis poussa finalement la clenche avec toujours cette même appréhension qui la rongeait.
Elle ne s’attendait pas à ça. À sa plus grande surprise, elle se retrouvait maintenant dans ce qui semblait être la rédaction d’un journal régional.
Ce lieu était des plus impressionnants, elle sentit tout à coup un profond malaise l’envahir. Elle s’y sentait à l’endroit, elle n’avait rien à faire ici et regrettait déjà d’avoir franchi le pas de la porte.
Elle s’arrêta alors dans sa course, en ayant bien l’attention de faire demi-tour lorsqu’une voix masculine, des plus agréables à l’écoute, lui parvint aux oreilles.
- mademoiselle ?
- mmmh ?
- je peux vous aider ?
- oui … je …
Elle devait trouver quelque chose, une parade, pour ne pas se retrouver dehors en moins de deux.
- maître Murph … doch, s’annonça-t-elle, en urgence. Du cabinet Howard & Associés.
Elle adressa un sourire timide à son charmant interlocuteur qui lui offrit le sien en retour. Un sourire des plus craquants qui se mariait parfaitement avec sa carrure musclée, ses cheveux châtains et ses yeux noisettes.
- Murfdoch ? C’est original, ironisa-t-il.
- c’est pas original, c’est… arménien !
- parfait, dit-il, peu convaincu. Dans ce cas, qu’est-ce que je peux faire pour vous maître Murfdoch ?
- heu … je … j’ai rendez-vous avec monsieur… en fait, vous allez trouver ça ridicule mais je ne me souviens plus de son nom. Oui, vous voyez, j’ai la fâcheuse habitude de ne plus me rappeler des noms de mes clients.
Devant le regard ahuri du jeune homme, elle se dit qu’elle était déjà allée trop loin dans son mensonge et ne pouvait plus reculer maintenant.
- je vous assure, c’est très sérieux. C’est une maladie peu connue mais qui existe vraiment. En fait, on appelle ça la patronymie aiguë, si je ne m’abuse mais vous savez, ma mémoire me joue bien des tours. En plus, comment voulez-vous que je me rappelle du nom de la maladie dont je souffre si justement ma maladie est de ne plus me souvenir des noms que je dois citer ? Vous comprenez l’ironie de la chose ?
- comment est-il ?
Il ne croyait pas un mot de cette histoire mais devait absolument mettre fin au débit de mots prononcés par cet incessant « moulin à paroles ». Un moulin des plus agréables à regarder mais qui cassait tout de même les oreilles.
- brun, les cheveux courts, les yeux bruns, les dents blanches. D’ailleurs, je me suis toujours demandé comment il pouvait avoir un sourire aussi magnifique. Enfin, non, ce n’est pas du tout ce que vous pensez, je ne drague pas mes clients, je suis une professionnelle avant tout. Croyez-moi, je …
- je suis désolé maître, mais il va me falloir une description plus précise que cela.
Elle hocha la tête et se mit à réfléchir à des mots neutres qui ne révèleraient rien de son attachement profond pour son « client ».
- la trentaine, de type hispanique. D’ailleurs, je l’ai vu entrer il y a tout juste quelques minutes. Il porte un long manteau anthracite, avec un costume rayé et une cravate aussi à rayures. Sa chemise est blanche, mais pas dans les tons pastels, non. Vous voyez, ce serait plutôt du genre vanille … non, crème. Voilà, c’est ça. C’est crème.
- je vois. C’est sûrement Daniel Tanner.
- ouais, c’est ça ! Sursauta-t-elle, pleine d’enthousiasme.
Elle allait enfin approcher de son but. Son interlocuteur eut un léger mouvement de recul devant son emportement. Cette jeune femme était vraiment des plus « spéciales ».
- désolée, s’excusa-t-elle, dans un raclement de gorge. Je voulais dire, c’est exact, monsieur.
- c’est Josh. Vous pouvez m’appeler Josh.
Encore ce sourire craquant. S’il n'avait pas cet air aussi ouvert avec tout le monde, elle aurait pu jurer qu’il lui faisait du gringue.
- et vous, c’est quoi ?
- je vous demande pardon ?
- votre nom. Vous vous en souvenez ? Ironisa-t-il.
- ah heu … Oui. C’est Rom …Rose.
- Romrose ? C’est aussi arménien ? Plaisanta-t-il.
- non, en fait, c’est le diminutif de Rosemary, mais tout le monde m’appelle Rose.
Elle sourit fièrement de son mensonge. Elle pouvait se montrer convaincante quand elle le voulait.
- Rose, c’est joli.
Elle rêvait où il la dévorait maintenant du regard ? Non, elle devait sûrement se faire des idées.
- c’est vrai, vous aimez ? Et Romy, vous trouvez ça comment ?
Il ne put réprimer un sourire. Cette fille était vraiment la pire menteuse qui soit mais il ne résistait pas à sa spontanéité des plus rafraîchissantes. Il réalisait qu’il tombait petit à petit sous le charme.
- c’est très joli.
- merci. Mais vous préférez lequel ?
- j’aime bien les deux, répondit-il, avec diplomatie. Venez Rose, je vais vous conduire au bureau de monsieur Tanner.
Joignant le geste à la parole, il posa délicatement sa main dans le creux de la jeune assistante qui lui emboîta le pas.
Encore ce nœud à l’estomac qui ne la lâchait plus. Comment est-ce que Danny réagirait s’il avait vent de ses actes ? Il n’apprécierait sûrement pas son culot. Elle appréhendait déjà leur face à face. Ce dernier risquerait fort d’être pimenté …
tweetie- Président des USA
- Nombre de messages : 7789
Date d'inscription : 04/09/2006
Re: Open Your Eyes (complète)
Voilà la fic qui met de bonne humeur, moi je suis pliée
C'est trés beau ça je trouve et bien vu, l'un comme l'autre....c'est pas bon
Je suis obligée de le reciter, j'aime trop
Tu peux juste repréciser son nom et son adresse à lui
c'est mal barrée Romy ....j'en veux encore de ce délir quotidient, elle est trop Romy, si simple et quand elle se met à parler....
Encore,encore,encore
chut ! Je ne veux rien entendre ! Je sais que tu ne l’as jamais aimé.
- et toi, tu l’aimes trop. Ça te perdra.
- c’est bon ? T’as fini ? S’énerva-t-elle.
C'est trés beau ça je trouve et bien vu, l'un comme l'autre....c'est pas bon
ok. Dans ce cas, dis-m’en plus. D’abord, est-ce que l’enseigne scintille ?
- non, elle est blanche et toute simple. Pourquoi ?
- bonne nouvelle, ce n’est déjà pas un sex-shop, plaisanta-t-il.
Je suis obligée de le reciter, j'aime trop
Un sourire des plus craquants qui se mariait parfaitement avec sa carrure musclée, ses cheveux châtains et ses yeux noisettes.
Tu peux juste repréciser son nom et son adresse à lui
Joignant le geste à la parole, il posa délicatement sa main dans le creux de la jeune assistante qui lui emboîta le pas.
Encore ce nœud à l’estomac qui ne la lâchait plus. Comment est-ce que Danny réagirait s’il avait vent de ses actes ? Il n’apprécierait sûrement pas son culot. Elle appréhendait déjà leur face à face. Ce dernier risquerait fort d’être pimenté …
c'est mal barrée Romy ....j'en veux encore de ce délir quotidient, elle est trop Romy, si simple et quand elle se met à parler....
Encore,encore,encore
clara- Président des USA
- Nombre de messages : 8775
Age : 43
Localisation : sous la douche!
Date d'inscription : 21/08/2006
Re: Open Your Eyes (complète)
Ah j'adore quand j'ai plein de retard! Et là deux bouts à lire! Le pied! Pas aussi bien que des chouquettes au chocolat, mais pas très loin quand même!
Romy, je te l'ai déjà dit, je l'adore! Elle me fait trop rire! Et la voir filer Danny comme ça c'était trop fort. Elle est pas des plus douées non plus...
Avec le retour de Mark toujours jaloux de Danny
Ces deux passages étaient vraiment drôle, bon par contre j'ai peur que la suite le soit beaucoup moins quand Danny va la voir!
Vivement vivement vivement la suite!
Romy, je te l'ai déjà dit, je l'adore! Elle me fait trop rire! Et la voir filer Danny comme ça c'était trop fort. Elle est pas des plus douées non plus...
Avec le retour de Mark toujours jaloux de Danny
trop fort!a-t-il.- ok. Dans ce cas, dis-m’en plus. D’abord, est-ce que l’enseigne scintille ?
- non, elle est blanche et toute simple. Pourquoi ?
- bonne nouvelle, ce n’est déjà pas un sex-shop, plaisant
Murphdoch... la pauvre! Elle est vraiment pas douée pour mentir!- maître Murph … doch, s’annonça-t-elle, en urgence. Du cabinet Howard & Associés.
Alors là j'ai un gros doute au sujet de ce nouveau bogosse... c'est le retour de Josh Duhamel ou c'est un autre et le prénom n'est qu'une coincidence??? Désolée, mais j'aime bien visualiser clairement!Elle adressa un sourire timide à son charmant interlocuteur qui lui offrit le sien en retour. Un sourire des plus craquants qui se mariait parfaitement avec sa carrure musclée, ses cheveux châtains et ses yeux noisettes.
Je ne sais pas d'où elle sort cette Romy, mais y'en a pas deux comme elle, ça c'est certain!- je vous assure, c’est très sérieux. C’est une maladie peu connue mais qui existe vraiment. En fait, on appelle ça la patronymie aiguë, si je ne m’abuse mais vous savez, ma mémoire me joue bien des tours. En plus, comment voulez-vous que je me rappelle du nom de la maladie dont je souffre si justement ma maladie est de ne plus me souvenir des noms que je dois citer ? Vous comprenez l’ironie de la chose ?
- brun, les cheveux courts, les yeux bruns, les dents blanches. D’ailleurs, je me suis toujours demandé comment il pouvait avoir un sourire aussi magnifique. Enfin, non, ce n’est pas du tout ce que vous pensez, je ne drague pas mes clients, je suis une professionnelle avant tout. Croyez-moi, je …
Ces deux passages étaient vraiment drôle, bon par contre j'ai peur que la suite le soit beaucoup moins quand Danny va la voir!
Vivement vivement vivement la suite!
pativore- Président des USA
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Age : 39
Localisation : Les pieds à Paris, la tête on ne sait où...
Date d'inscription : 25/09/2006
Re: Open Your Eyes (complète)
C'est sur que Danny va pas être ravi de la voir alors qu'il est sous couverture
La suite
La suite
milaya- Enquêtes internes
- Nombre de messages : 2111
Age : 48
Localisation : le mans
Date d'inscription : 21/01/2006
Re: Open Your Eyes (complète)
suis rho sacré Romy
mais j'aimerais voir la tête de Danny quand il va la voir ça promet des scènes rhhhhhhhhhhhhh !!!
encore !!!!!!!!!!!!!!!!!!!
mais j'aimerais voir la tête de Danny quand il va la voir ça promet des scènes rhhhhhhhhhhhhh !!!
encore !!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Théana- Président des USA
- Nombre de messages : 9841
Localisation : sous la couette, de préférence ...
Date d'inscription : 08/10/2006
Re: Open Your Eyes (complète)
Y'a pas une suite???
pativore- Président des USA
- Nombre de messages : 6876
Age : 39
Localisation : Les pieds à Paris, la tête on ne sait où...
Date d'inscription : 25/09/2006
Re: Open Your Eyes (complète)
la voilà et vi, c Josh c vrai, j'ai même pas insisté sur sa musculature les choses changent
Même jour, centre-ville, 13h44 :
- où est-il ?
Josh interrogeait toujours la secrétaire de Daniel Tanner pendant que Romy toisait la jeune femme du regard. Un regard des plus sombres. Elle détestait les rousses. Sasha Shaw était rousse. Elle détestait vraiment les rousses.
Voyant que ce cher Josh n’arrivait toujours à rien, elle se décida à prendre les devants et intervint à son tour dans la conversation.
- et il revient dans combien de temps ?
- qui êtes-vous ?
- maître Rosemary Murfdoch, j’ai rendez-vous avec votre patron.
- cela doit être une erreur. Je n’ai rien noté de ce genre dans mon planning.
- c’est normal. C’est une réunion secrète.
Romy esquissa un grand sourire pour provoquer la secrétaire qui lui adressa un regard noir en retour. Josh se sentait vraiment mal à l’aise face à la scène qui se jouait à présent sous ses yeux.
- alors, vous dites qu’il s’est absenté mais pour aller où ?
- je vous demande pardon ? Je ne suis en aucun cas autorisée à vous révéler ce genre d’informations.
- détrompez-vous. Je veux le savoir. Et vous allez me le dire. Pas plus tard que tout de suite d’ailleurs !
Elle avait haussé le ton mais son interlocutrice n’en fut pas impressionnée outre-mesure. Elle ne bronchait pas.
- vous êtes sourde ou quoi ? Insista Romy, de plus en plus énervée. J’ai dit MAINTENANT !
Devant la colère noire de la jeune assistante, Josh posa une main réconfortante sur l’avant-bras de cette dernière afin de la calmer. Elle se retourna alors vers lui et se mit à souffler pour garder le contrôle.
- très bien, j’appelle la sécurité !
Comptant bien mettre ses menaces à exécution, la secrétaire de monsieur Tanner s’empara du combiné mais une main la stoppa à temps et reposa aussitôt ce dernier sur la base du téléphone.
- ça ira, Auden. Ce ne sera pas nécessaire.
Romy détourna aussitôt la tête en direction du bureau de cette dernière. Cette voix qu’elle aimait tant, elle savait qu’elle ne pouvait pas se tromper. Ça ne pouvait être que lui. C’était bien lui.
Faisant face au regard noir de Daniel Tanner, son homme, elle opta pour le silence. Une fois, n’était pas coutume. Contre toute attente, ce fut finalement Josh qui brisa le malaise qui venait de s’installer entre eux.
- Rose … je veux dire, maître Murfdoch vous attendait.
- maître Murfdoch ? S’étonna Danny.
Il ne put réprimer un sourire à l’entente de ce nom. Il était furieux qu’elle soit là et en même temps, flatté qu’elle se soit donnée tout ce mal pour lui. Il ressassait encore leur dispute au téléphone depuis son arrivée au bureau et était soulagée de la voir ici.
- c’est moi, avoua Romy, dans un murmure.
Elle n’en menait pas large et fuyait le regard réprobateur que lui lançait son homme à ce moment-là.
- entrez. Je vous prie.
Le jeune agent ouvrit alors la porte de son bureau à sa compagne pour la laisser passer. Ce simple geste ne semblait pas être du goût d’Auden.
- mais …
- à bientôt, Josh, la coupa Romy.
Les deux intéressés échangèrent un sourire complice et Danny ferma la porte au nez de ce dernier, agacé qu’il dévore ainsi sa compagne des yeux.
- je crois que les félicitations sont de rigueur, ça fera bientôt deux semaines que je travaille ici et je ne connaissais toujours pas son nom, ironisa-t-il.
Il rejoignit son bureau sans pour autant prendre place sur son siège et vit Romy s’approcher tout près de ce dernier.
- de rien, chéri. Mais tu sais, je n’y suis pour rien, c’est le charme de Rosemary Murfdoch qui a opéré. Oui, je trouvais que ça sonnait bien, pas toi ?
- qu’est-ce que tu fais ici, Romy ? Bon sang, tu ne te rends pas compte ! Tu as bien failli tout faire foirer ! Pesta-t-il.
Elle ne répondit rien mais il pouvait lire dans ses yeux qu’elle n’était pas fière d’avoir agit de la sorte.
- je ne peux pas croire que tu m’ais suivi.
- je ne peux pas croire que ton assistante s’appelle Auden. Comme la vraie fille du docteur Carter. Mon petit Noah adoré. Quel gâchis ! C’est vraiment un trop beau prénom pour elle. Et pour une tignasse rousse par dessus le marché ! Ça me dégoûte, tiens !
- alors c’est tout ce que tu as à dire pour ta défense ?
Il mit les bras en croix. Il n’allait pas la laisser s’en tirer sur une de ses pirouettes habituelles.
- et toi, alors ? Pour la tienne ? Ça fait un an que je sors avec le héros du Caméléon et j’étais même pas au courant ! Tu parles d’un scoop ! D’abord, avocat, ensuite journaliste, ce sera quoi après ? Strip- teaser ?
- ça te plairait, hein ?
Son visage affichait un sourire coquin. Il ne pouvait vraiment pas lui en vouloir très longtemps.
- j’adore ça, avoua-t-elle.
- les strip-teasers ? Je m’en doute.
- non, ça.
Est-ce qu’elle faisait allusion à leur dispute ? Il ne comprenait plus.
- toi et moi, dans ton bureau. Ça me rappelle le bon vieux temps.
- c’est vrai, sourit-il, avec nostalgie. Seulement cette fois, ce n’est plus moi ton patron.
- oui, c’est dommage. D’ailleurs, j’aimerais bien savoir, tu préfères qui comme assistante ? Celle qui ne mérite pas le nom de la fille de Noah ou moi ?
- ça n’a rien d’un jeu ou d’une compétition, Romy. J’enquête, ici. Il y a déjà cinq journalistes disparues dans l’état. Ce salaud procède toujours de la même façon et on a rien sur lui ! Rien du tout ! Je suis là pour aider ces filles ! Pas par plaisir, crois-moi.
- j’aurais dû ramener une des chouquettes de Coop. Les choses finissent toujours par s’arranger quand on a une chouquette avec soi.
Il lui parlait de disparitions de femmes et elle parlait de pâtisseries. Voilà à quoi se résumait sa vie avec Romy. Mais il adorait ça. Avec elle, il pouvait faire le vide. Et en même temps, il avait besoin de toute cette agitation qu’elle amenait avec elle. Il ne pouvait plus s’en passer. C’était devenu son quotidien.
- c’est avec elle que tu riais quand je t’ai appelé, n’est-ce pas ?
Il opina du chef et elle poursuivit le fil de ses questions. Il avait joué franc-jeu. Enfin.
- donc j’avais raison. T’étais pas seul.
Sa remarque sonnait comme un reproche. Il lui avait menti. Il le savait.
- je n’avais pas le choix, Romy. Personne ne doit connaître l’entourage de Danny Taylor. Tu m’entends ? Personne. C’est dangereux. Quelqu’un pourrait me faire payer ma curiosité en s’en prenant à toi par exemple.
Elle hocha la tête. Elle comprenait enfin son point de vue. Elle fut soulagée d’entendre son explication. Cela mettait enfin la lumière sur son comportement des plus distants à son égard. Mais un point d’ombre subsistait tout de même, visiblement il avait totalement oublié leur anniversaire.
- très bien. Je vais laisser Daniel Tanner tranquille alors.
- et Danny Taylor ?
Ils échangèrent un long regard rempli d’interrogations. Le jeune agent se demandait encore si l’heure de la réconciliation avait sonné.
- approche, dit-il, dans un murmure.
Elle ne broncha pas alors il fit les pas restants pour la rejoindre. Elle se mordilla aussitôt la lèvre devant ce regard qui l’intimidait tant.
- je comptais te le donner ce soir, mais comme tu as refusé de passer chez moi.
Il lui tendit un petit paquet cadeau pour accompagner ses dernières paroles et put lire à la fois tout son étonnement et sa joie dans le bleu de ses yeux.
- c’est …
Elle ne trouvait pas de mots pour qualifier le magnifique bijou qu’elle avait à présent sous les yeux.
- joyeux anniversaire, ma puce.
Elle était bien trop émue pour prononcer le moindre mot. Ses yeux brillants parlaient pour elle.
- je peux ?
Elle hocha la tête et il vint derrière elle, repoussa délicatement d’une main l’épaisse chevelure enfouie dans sa nuque puis d’un geste tendre, il ferma le collier en argent qu’il venait de lui offrir.
- je croyais que t’avais oublié, avoua-t-elle enfin.
Ses mains encerclant amoureusement sa taille, il déposa un tendre baiser sur ses épaules dénudées, puis sa bouche se faufila tout près de son oreille.
- comment veux-tu que j’oublie le jour où tu es entrée dans ma vie ?
Elle sentit ses doigts s’entremêler délicatement aux siens. La bandoulière de son sac lui tomba alors immédiatement des mains et il se colla encore plus derrière elle. De cette manière, il ne lui cachait plus rien de l’état d’excitation dans lequel il se trouvait. Flattée, elle adorait cet effet qu’elle avait toujours sur lui. Elle ne lui résistait plus et se retourna pour caresser les lèvres de son homme du bout de sa langue et lui offrir un doux baiser.
À présent totalement guidés par leur désir et sans perdre une minute de plus, Danny la souleva et l’emmena de ses deux bras musclés sur le divan qui se trouvait juste à proximité. Elle avait envie de lui. Elle avait envie de se donner à lui entièrement.
Il laissait balader ses mains sur chaque centimètre carré de sa peau, qu’il retrouvait à chaque fois avec plaisir. Après l’avoir débarrassé de son pull fin à encolure bateau, il déposa de multiples petits baisers dans son cou. Le regard coquin, il s’agenouilla ensuite à ses pieds. Puis il releva son débardeur à fines bretelles et laissa glisser sa bouche sur son bas-ventre, la sentant frémir peu à peu sous ses caresses. Il avait hâte de la débarrasser du reste de ses effets mais c’est à ce moment précis que le bip du téléphone portable de Romy fit sursauter cette dernière.
- laisse, dit Danny, dans un murmure.
- désolée.
Il enfouit sa tête dans le coussin du canapé lorsqu’il la vit s’éloigner. Satané téléphone !
- c’est le boulot, expliqua-t-elle. Je dois y aller.
- ils ne peuvent vraiment pas se passer de toi, soupira-t-il.
Elle savait que ce « ils » faisait précisément allusion à Cooper mais elle préféra faire la sourde oreille. Elle lui vola ainsi un dernier baiser avant de s’éloigner.
- t’es encore plus beau quand t’es jaloux.
- et mon cadeau ? Demanda-t-il, comme un petit garçon, sans relever sa remarque.
- ce soir.
Elle lui adressa un sourire coquin et il la suivit avec regret du regard tandis qu’elle quittait la pièce. Cette après-midi s’annonçait longue, très longue, très très longue…
Même jour, centre-ville, 13h44 :
- où est-il ?
Josh interrogeait toujours la secrétaire de Daniel Tanner pendant que Romy toisait la jeune femme du regard. Un regard des plus sombres. Elle détestait les rousses. Sasha Shaw était rousse. Elle détestait vraiment les rousses.
Voyant que ce cher Josh n’arrivait toujours à rien, elle se décida à prendre les devants et intervint à son tour dans la conversation.
- et il revient dans combien de temps ?
- qui êtes-vous ?
- maître Rosemary Murfdoch, j’ai rendez-vous avec votre patron.
- cela doit être une erreur. Je n’ai rien noté de ce genre dans mon planning.
- c’est normal. C’est une réunion secrète.
Romy esquissa un grand sourire pour provoquer la secrétaire qui lui adressa un regard noir en retour. Josh se sentait vraiment mal à l’aise face à la scène qui se jouait à présent sous ses yeux.
- alors, vous dites qu’il s’est absenté mais pour aller où ?
- je vous demande pardon ? Je ne suis en aucun cas autorisée à vous révéler ce genre d’informations.
- détrompez-vous. Je veux le savoir. Et vous allez me le dire. Pas plus tard que tout de suite d’ailleurs !
Elle avait haussé le ton mais son interlocutrice n’en fut pas impressionnée outre-mesure. Elle ne bronchait pas.
- vous êtes sourde ou quoi ? Insista Romy, de plus en plus énervée. J’ai dit MAINTENANT !
Devant la colère noire de la jeune assistante, Josh posa une main réconfortante sur l’avant-bras de cette dernière afin de la calmer. Elle se retourna alors vers lui et se mit à souffler pour garder le contrôle.
- très bien, j’appelle la sécurité !
Comptant bien mettre ses menaces à exécution, la secrétaire de monsieur Tanner s’empara du combiné mais une main la stoppa à temps et reposa aussitôt ce dernier sur la base du téléphone.
- ça ira, Auden. Ce ne sera pas nécessaire.
Romy détourna aussitôt la tête en direction du bureau de cette dernière. Cette voix qu’elle aimait tant, elle savait qu’elle ne pouvait pas se tromper. Ça ne pouvait être que lui. C’était bien lui.
Faisant face au regard noir de Daniel Tanner, son homme, elle opta pour le silence. Une fois, n’était pas coutume. Contre toute attente, ce fut finalement Josh qui brisa le malaise qui venait de s’installer entre eux.
- Rose … je veux dire, maître Murfdoch vous attendait.
- maître Murfdoch ? S’étonna Danny.
Il ne put réprimer un sourire à l’entente de ce nom. Il était furieux qu’elle soit là et en même temps, flatté qu’elle se soit donnée tout ce mal pour lui. Il ressassait encore leur dispute au téléphone depuis son arrivée au bureau et était soulagée de la voir ici.
- c’est moi, avoua Romy, dans un murmure.
Elle n’en menait pas large et fuyait le regard réprobateur que lui lançait son homme à ce moment-là.
- entrez. Je vous prie.
Le jeune agent ouvrit alors la porte de son bureau à sa compagne pour la laisser passer. Ce simple geste ne semblait pas être du goût d’Auden.
- mais …
- à bientôt, Josh, la coupa Romy.
Les deux intéressés échangèrent un sourire complice et Danny ferma la porte au nez de ce dernier, agacé qu’il dévore ainsi sa compagne des yeux.
- je crois que les félicitations sont de rigueur, ça fera bientôt deux semaines que je travaille ici et je ne connaissais toujours pas son nom, ironisa-t-il.
Il rejoignit son bureau sans pour autant prendre place sur son siège et vit Romy s’approcher tout près de ce dernier.
- de rien, chéri. Mais tu sais, je n’y suis pour rien, c’est le charme de Rosemary Murfdoch qui a opéré. Oui, je trouvais que ça sonnait bien, pas toi ?
- qu’est-ce que tu fais ici, Romy ? Bon sang, tu ne te rends pas compte ! Tu as bien failli tout faire foirer ! Pesta-t-il.
Elle ne répondit rien mais il pouvait lire dans ses yeux qu’elle n’était pas fière d’avoir agit de la sorte.
- je ne peux pas croire que tu m’ais suivi.
- je ne peux pas croire que ton assistante s’appelle Auden. Comme la vraie fille du docteur Carter. Mon petit Noah adoré. Quel gâchis ! C’est vraiment un trop beau prénom pour elle. Et pour une tignasse rousse par dessus le marché ! Ça me dégoûte, tiens !
- alors c’est tout ce que tu as à dire pour ta défense ?
Il mit les bras en croix. Il n’allait pas la laisser s’en tirer sur une de ses pirouettes habituelles.
- et toi, alors ? Pour la tienne ? Ça fait un an que je sors avec le héros du Caméléon et j’étais même pas au courant ! Tu parles d’un scoop ! D’abord, avocat, ensuite journaliste, ce sera quoi après ? Strip- teaser ?
- ça te plairait, hein ?
Son visage affichait un sourire coquin. Il ne pouvait vraiment pas lui en vouloir très longtemps.
- j’adore ça, avoua-t-elle.
- les strip-teasers ? Je m’en doute.
- non, ça.
Est-ce qu’elle faisait allusion à leur dispute ? Il ne comprenait plus.
- toi et moi, dans ton bureau. Ça me rappelle le bon vieux temps.
- c’est vrai, sourit-il, avec nostalgie. Seulement cette fois, ce n’est plus moi ton patron.
- oui, c’est dommage. D’ailleurs, j’aimerais bien savoir, tu préfères qui comme assistante ? Celle qui ne mérite pas le nom de la fille de Noah ou moi ?
- ça n’a rien d’un jeu ou d’une compétition, Romy. J’enquête, ici. Il y a déjà cinq journalistes disparues dans l’état. Ce salaud procède toujours de la même façon et on a rien sur lui ! Rien du tout ! Je suis là pour aider ces filles ! Pas par plaisir, crois-moi.
- j’aurais dû ramener une des chouquettes de Coop. Les choses finissent toujours par s’arranger quand on a une chouquette avec soi.
Il lui parlait de disparitions de femmes et elle parlait de pâtisseries. Voilà à quoi se résumait sa vie avec Romy. Mais il adorait ça. Avec elle, il pouvait faire le vide. Et en même temps, il avait besoin de toute cette agitation qu’elle amenait avec elle. Il ne pouvait plus s’en passer. C’était devenu son quotidien.
- c’est avec elle que tu riais quand je t’ai appelé, n’est-ce pas ?
Il opina du chef et elle poursuivit le fil de ses questions. Il avait joué franc-jeu. Enfin.
- donc j’avais raison. T’étais pas seul.
Sa remarque sonnait comme un reproche. Il lui avait menti. Il le savait.
- je n’avais pas le choix, Romy. Personne ne doit connaître l’entourage de Danny Taylor. Tu m’entends ? Personne. C’est dangereux. Quelqu’un pourrait me faire payer ma curiosité en s’en prenant à toi par exemple.
Elle hocha la tête. Elle comprenait enfin son point de vue. Elle fut soulagée d’entendre son explication. Cela mettait enfin la lumière sur son comportement des plus distants à son égard. Mais un point d’ombre subsistait tout de même, visiblement il avait totalement oublié leur anniversaire.
- très bien. Je vais laisser Daniel Tanner tranquille alors.
- et Danny Taylor ?
Ils échangèrent un long regard rempli d’interrogations. Le jeune agent se demandait encore si l’heure de la réconciliation avait sonné.
- approche, dit-il, dans un murmure.
Elle ne broncha pas alors il fit les pas restants pour la rejoindre. Elle se mordilla aussitôt la lèvre devant ce regard qui l’intimidait tant.
- je comptais te le donner ce soir, mais comme tu as refusé de passer chez moi.
Il lui tendit un petit paquet cadeau pour accompagner ses dernières paroles et put lire à la fois tout son étonnement et sa joie dans le bleu de ses yeux.
- c’est …
Elle ne trouvait pas de mots pour qualifier le magnifique bijou qu’elle avait à présent sous les yeux.
- joyeux anniversaire, ma puce.
Elle était bien trop émue pour prononcer le moindre mot. Ses yeux brillants parlaient pour elle.
- je peux ?
Elle hocha la tête et il vint derrière elle, repoussa délicatement d’une main l’épaisse chevelure enfouie dans sa nuque puis d’un geste tendre, il ferma le collier en argent qu’il venait de lui offrir.
- je croyais que t’avais oublié, avoua-t-elle enfin.
Ses mains encerclant amoureusement sa taille, il déposa un tendre baiser sur ses épaules dénudées, puis sa bouche se faufila tout près de son oreille.
- comment veux-tu que j’oublie le jour où tu es entrée dans ma vie ?
Elle sentit ses doigts s’entremêler délicatement aux siens. La bandoulière de son sac lui tomba alors immédiatement des mains et il se colla encore plus derrière elle. De cette manière, il ne lui cachait plus rien de l’état d’excitation dans lequel il se trouvait. Flattée, elle adorait cet effet qu’elle avait toujours sur lui. Elle ne lui résistait plus et se retourna pour caresser les lèvres de son homme du bout de sa langue et lui offrir un doux baiser.
À présent totalement guidés par leur désir et sans perdre une minute de plus, Danny la souleva et l’emmena de ses deux bras musclés sur le divan qui se trouvait juste à proximité. Elle avait envie de lui. Elle avait envie de se donner à lui entièrement.
Il laissait balader ses mains sur chaque centimètre carré de sa peau, qu’il retrouvait à chaque fois avec plaisir. Après l’avoir débarrassé de son pull fin à encolure bateau, il déposa de multiples petits baisers dans son cou. Le regard coquin, il s’agenouilla ensuite à ses pieds. Puis il releva son débardeur à fines bretelles et laissa glisser sa bouche sur son bas-ventre, la sentant frémir peu à peu sous ses caresses. Il avait hâte de la débarrasser du reste de ses effets mais c’est à ce moment précis que le bip du téléphone portable de Romy fit sursauter cette dernière.
- laisse, dit Danny, dans un murmure.
- désolée.
Il enfouit sa tête dans le coussin du canapé lorsqu’il la vit s’éloigner. Satané téléphone !
- c’est le boulot, expliqua-t-elle. Je dois y aller.
- ils ne peuvent vraiment pas se passer de toi, soupira-t-il.
Elle savait que ce « ils » faisait précisément allusion à Cooper mais elle préféra faire la sourde oreille. Elle lui vola ainsi un dernier baiser avant de s’éloigner.
- t’es encore plus beau quand t’es jaloux.
- et mon cadeau ? Demanda-t-il, comme un petit garçon, sans relever sa remarque.
- ce soir.
Elle lui adressa un sourire coquin et il la suivit avec regret du regard tandis qu’elle quittait la pièce. Cette après-midi s’annonçait longue, très longue, très très longue…
tweetie- Président des USA
- Nombre de messages : 7789
Date d'inscription : 04/09/2006
Re: Open Your Eyes (complète)
Ouhhhh... c'était rrrrrr cette fin de passage! Pourquoi elle a répondu??? Bon même si c'était pour les beaux yeux de la chouquette du coup t'as coupé la chuppa. Pfff, moi ze voulait la chuppa en entier sur le canapé de Monsieur le journaliste! D'ailleurs c'est clair, il fait plus que des infiltrations ou quoi le petit chou???
En tout cas je suis trop happy! Je savais bien que c'était pas une liaison! Quel intérêt? Il a super Romy!!!
Rooo et puis j'imaginais le peti Josh qui se faisait charmeur et la bouffant des yeux... encore une fois, il aura eu que dalle le pauvre! Ca doit être dans son karma...
Ce passage était trop fort! Drôle, rOOOOmantique et RrrrrrRRrrr! Tout dans un même package, c'est ce que je préfère! Mais maintenant que le voile est levé, je me pose des questions sur la suite... parc qu'il te faut une intrigue alors...
Tu pourrais changer tes habitudes de jamais de rab et nous en redonner une ce soir,???? s'il te plais Tweetie géniale, que j'adore tout plein, que je vénère, grande prêtresse de la fic comique et qui peut jouer vive le vent avec son porte monnaie???
En tout cas je suis trop happy! Je savais bien que c'était pas une liaison! Quel intérêt? Il a super Romy!!!
Rooo et puis j'imaginais le peti Josh qui se faisait charmeur et la bouffant des yeux... encore une fois, il aura eu que dalle le pauvre! Ca doit être dans son karma...
Tiens je savais pas ça... Raaa Noah...- je ne peux pas croire que ton assistante s’appelle Auden. Comme la vraie fille du docteur Carter. Mon petit Noah adoré. Quel gâchis ! C’est vraiment un trop beau prénom pour elle. Et pour une tignasse rousse par dessus le marché ! Ça me dégoûte, tiens !
Ce passage était trop fort! Drôle, rOOOOmantique et RrrrrrRRrrr! Tout dans un même package, c'est ce que je préfère! Mais maintenant que le voile est levé, je me pose des questions sur la suite... parc qu'il te faut une intrigue alors...
Tu pourrais changer tes habitudes de jamais de rab et nous en redonner une ce soir,???? s'il te plais Tweetie géniale, que j'adore tout plein, que je vénère, grande prêtresse de la fic comique et qui peut jouer vive le vent avec son porte monnaie???
pativore- Président des USA
- Nombre de messages : 6876
Age : 39
Localisation : Les pieds à Paris, la tête on ne sait où...
Date d'inscription : 25/09/2006
Re: Open Your Eyes (complète)
RRRRrrrrrrh... un peu frustré le danny mdr!!!
Enorme ces suites, elle n'a pas froid aux yeux la romy enfin rosemary murfdoch...
la reference a carter ça sent le vécu ça... fan du beau doc j'imagine
RRRrrrrrh, elle est géniale cette fic, Merciiiiii!!!!!
Enorme ces suites, elle n'a pas froid aux yeux la romy enfin rosemary murfdoch...
la reference a carter ça sent le vécu ça... fan du beau doc j'imagine
RRRrrrrrh, elle est géniale cette fic, Merciiiiii!!!!!
Magic- Enquêtes internes
- Nombre de messages : 2545
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Localisation : disparue...
Date d'inscription : 27/07/2005
Re: Open Your Eyes (complète)
Une suite? Une suite? Une suite????????????????
pativore- Président des USA
- Nombre de messages : 6876
Age : 39
Localisation : Les pieds à Paris, la tête on ne sait où...
Date d'inscription : 25/09/2006
Re: Open Your Eyes (complète)
la voilà la voilà la voilà
Même jour, appartement de Danny Taylor, 20h02 :
Tout sourire, lorsque Romy apparut sur le pas de sa porte, Danny ne s’attendait pas à ce qu’elle se jète ainsi à son cou. Elle venait d' happer ses lèvres avec passion, sûrement impatiente de lui faire part à son tour de la surprise qu’elle lui avait réservée.
Elle se débarrassa alors sans tarder de son chemisier à manches trois quart pour offrir sans complexe aux yeux de son homme, le décolleté plongeant de ce superbe soutien-gorge en fine dentelle qu’elle portait. Il passa alors sa langue sur ses propres lèvres. Il en salivait d’avance, c’était la couleur dont il raffolait.
All this feels strange and untrue
And I won't waste a minute without you
My bones ache, my skin feels cold
And I'm getting so tired and so old
Il vint à son tour chercher sa langue pour un nouveau baiser des plus passionnés pendant que ces gestes faisaient le reste. La ramenant d’un bras musclé tout contre lui, l’agent du FBI l'embrassait avec fougue en retour, mélangeant ardemment sa langue à la sienne tel un tourbillon de passion. Ce n’est pas tant ce lieu qui les envoûtaient, mais cette envie, cette passion, aussi vive qu’au premier jour et qui agissait sur eux tel un aphrodisiaque et les enivraient d’excitation.
The anger swells in my guts
And I won't feel these slices and cuts
I want so much to open your eyes
Cos I need you to look into mine
Ses mains remontaient plus en avant pour tracer le galbe de ses formes puis redescendaient jusqu’à ses cuisses. Il les posa ainsi fermement de chaque coté de ses hanches et la plaqua tout contre lui. Entre lui et le mur de sa chambre.
Pendant qu’elle traçait le long de sa colonne vertébrale avec envie, leurs baisers se faisaient toujours voraces, sauvages, reprenant de plus belle. Il avait soif d’elle. Faim de son corps. Même s’il ne pouvait distinguer entièrement ce dernier. Seulement quelques éclats de lumière passaient entre les volets, leur donnant une petite idée du moment de la journée. Et cette semi-pénombre décuplait encore plus leurs sens.
Get up, get out, get away from these liars
Cos they don't get your soul or your fire
Take my hand, knot your fingers through mine
And we'll walk from this dark room for the last time
Il fit glisser sa main sous le haut de son nouvel ensemble pour lui prendre un sein puis l’autre. Il se mettait à les caresser, en faisant rouler ses pointes entre ses doigts, les faisant saillir encore plus. Avant qu’il n’ait pris conscience de ce qui passait entre eux, la chaleur de sa poitrine sur son torse chaud et bronzé, tout en sueur, le rappelait à l’urgence de son désir. Ils échangèrent un regard complice et elle lui adressa un sourire coquin, lorsqu’il fit glisser sa jupe le long de ses cuisses, découvrant ainsi la longueur de ses jambes qu’il couvrait à présent de doux baisers. Comme si elle devançait chacun de ses gestes et avant même que ses doigts ne glissent sous son string, il devinait son état d’excitation à la chaleur de ses cuisses.
Every minute from this minute now
We can do what we like anywhere
I want so much to open your eyes
Cos I need you to look into mine
Elle se mit à remuer du bassin dès qu’elle sentit ses doigts titiller son intimité, l’encourageant ainsi à continuer. Elle suivait toujours la cadence, se mordillant les lèvres à profusion. Elle en avait des frissons dans tout le corps et laissa finalement s’échapper plusieurs petits gémissement au contact de ces mains expertes qui s'agitaient avec toujours plus d'entrain. Elle tenait encore d’une main fermée en poing le pendentif en forme de cœur qu’elle avait autour du cou. Le cadeau d’anniversaire de Danny. Son homme…
Tell me that you'll open your eyes
Elle sentit la bosse qui s’était formée dans son jogging et se mit à se frotter encore plus contre son érection. Il en devenait fou. Elle le libéra ensuite de son pantalon de sport, s’empara de son sexe et le frotta doucement à l’entrée du sien. N’y tenant plus, il lui souleva une jambe avant de pénétrer avidement en elle. Ils étaient tous les deux à bout de souffle, se donnant l’un à l’autre, sans aucune retenue. Ses va-et-vient étaient puissants et réguliers. Il contrôlait chaque coup de rein, souhaitant que ce moment se prolonge à l’infini. Leurs corps bougeaient en mouvement, ne faisant plus qu’un et lorsque le jeune agent accéléra encore le rythme, Romy s’accrocha à son dos musclé de toutes ses forces, y laissant des marques plus ou moins prononcées. Son cœur faisait des bonds dans sa poitrine. Sa respiration se bloquait par intermittence.
All this feels strange and untrue
And I won't waste a minute without you
Ils échangèrent un autre baiser fougueux avant qu’elle n’étouffe un nouveau gémissement en enfouissant son visage dans le cou de son partenaire. Elle ferma les yeux un court instant et finit par jouir, ne pouvant retenir un cri strident qui manqua de lui casser un tympan. Il esquissa alors un léger sourire. Depuis le temps, il était habitué à ce qu’elle lui casse les oreilles.
Même jour, appartement de Danny Taylor, 20h02 :
Tout sourire, lorsque Romy apparut sur le pas de sa porte, Danny ne s’attendait pas à ce qu’elle se jète ainsi à son cou. Elle venait d' happer ses lèvres avec passion, sûrement impatiente de lui faire part à son tour de la surprise qu’elle lui avait réservée.
Elle se débarrassa alors sans tarder de son chemisier à manches trois quart pour offrir sans complexe aux yeux de son homme, le décolleté plongeant de ce superbe soutien-gorge en fine dentelle qu’elle portait. Il passa alors sa langue sur ses propres lèvres. Il en salivait d’avance, c’était la couleur dont il raffolait.
All this feels strange and untrue
And I won't waste a minute without you
My bones ache, my skin feels cold
And I'm getting so tired and so old
Il vint à son tour chercher sa langue pour un nouveau baiser des plus passionnés pendant que ces gestes faisaient le reste. La ramenant d’un bras musclé tout contre lui, l’agent du FBI l'embrassait avec fougue en retour, mélangeant ardemment sa langue à la sienne tel un tourbillon de passion. Ce n’est pas tant ce lieu qui les envoûtaient, mais cette envie, cette passion, aussi vive qu’au premier jour et qui agissait sur eux tel un aphrodisiaque et les enivraient d’excitation.
The anger swells in my guts
And I won't feel these slices and cuts
I want so much to open your eyes
Cos I need you to look into mine
Ses mains remontaient plus en avant pour tracer le galbe de ses formes puis redescendaient jusqu’à ses cuisses. Il les posa ainsi fermement de chaque coté de ses hanches et la plaqua tout contre lui. Entre lui et le mur de sa chambre.
Pendant qu’elle traçait le long de sa colonne vertébrale avec envie, leurs baisers se faisaient toujours voraces, sauvages, reprenant de plus belle. Il avait soif d’elle. Faim de son corps. Même s’il ne pouvait distinguer entièrement ce dernier. Seulement quelques éclats de lumière passaient entre les volets, leur donnant une petite idée du moment de la journée. Et cette semi-pénombre décuplait encore plus leurs sens.
Get up, get out, get away from these liars
Cos they don't get your soul or your fire
Take my hand, knot your fingers through mine
And we'll walk from this dark room for the last time
Il fit glisser sa main sous le haut de son nouvel ensemble pour lui prendre un sein puis l’autre. Il se mettait à les caresser, en faisant rouler ses pointes entre ses doigts, les faisant saillir encore plus. Avant qu’il n’ait pris conscience de ce qui passait entre eux, la chaleur de sa poitrine sur son torse chaud et bronzé, tout en sueur, le rappelait à l’urgence de son désir. Ils échangèrent un regard complice et elle lui adressa un sourire coquin, lorsqu’il fit glisser sa jupe le long de ses cuisses, découvrant ainsi la longueur de ses jambes qu’il couvrait à présent de doux baisers. Comme si elle devançait chacun de ses gestes et avant même que ses doigts ne glissent sous son string, il devinait son état d’excitation à la chaleur de ses cuisses.
Every minute from this minute now
We can do what we like anywhere
I want so much to open your eyes
Cos I need you to look into mine
Elle se mit à remuer du bassin dès qu’elle sentit ses doigts titiller son intimité, l’encourageant ainsi à continuer. Elle suivait toujours la cadence, se mordillant les lèvres à profusion. Elle en avait des frissons dans tout le corps et laissa finalement s’échapper plusieurs petits gémissement au contact de ces mains expertes qui s'agitaient avec toujours plus d'entrain. Elle tenait encore d’une main fermée en poing le pendentif en forme de cœur qu’elle avait autour du cou. Le cadeau d’anniversaire de Danny. Son homme…
Tell me that you'll open your eyes
Elle sentit la bosse qui s’était formée dans son jogging et se mit à se frotter encore plus contre son érection. Il en devenait fou. Elle le libéra ensuite de son pantalon de sport, s’empara de son sexe et le frotta doucement à l’entrée du sien. N’y tenant plus, il lui souleva une jambe avant de pénétrer avidement en elle. Ils étaient tous les deux à bout de souffle, se donnant l’un à l’autre, sans aucune retenue. Ses va-et-vient étaient puissants et réguliers. Il contrôlait chaque coup de rein, souhaitant que ce moment se prolonge à l’infini. Leurs corps bougeaient en mouvement, ne faisant plus qu’un et lorsque le jeune agent accéléra encore le rythme, Romy s’accrocha à son dos musclé de toutes ses forces, y laissant des marques plus ou moins prononcées. Son cœur faisait des bonds dans sa poitrine. Sa respiration se bloquait par intermittence.
All this feels strange and untrue
And I won't waste a minute without you
Ils échangèrent un autre baiser fougueux avant qu’elle n’étouffe un nouveau gémissement en enfouissant son visage dans le cou de son partenaire. Elle ferma les yeux un court instant et finit par jouir, ne pouvant retenir un cri strident qui manqua de lui casser un tympan. Il esquissa alors un léger sourire. Depuis le temps, il était habitué à ce qu’elle lui casse les oreilles.
tweetie- Président des USA
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Date d'inscription : 04/09/2006
Re: Open Your Eyes (complète)
Ah bah, voilà la chuppa! Suffisait de demander visiblement!
Waow, c'était RRRrhot comme tu sais toujours le faire. Je ne cite pas. Si je le faisais il faudrait que je cite le passage en entier et ça ne serait pas très pertinent! Mais sache que j'en aurai été très bien capable!
Ces deux là, c'est juste rrr, trop fort quoi! Quand ils se parlent on se marre, et quand ils parlent pas et ben ça le fait aussi!
Ealalal Tweetie, je m'incline devant tant de talent. C'est juste parfait!
Et la chanson c'était quoi? j'ai pas reconnu.
Bravo pour ce super passage miss! Je n'ai qu'une hate, être à demain pour lire la suite!
Waow, c'était RRRrhot comme tu sais toujours le faire. Je ne cite pas. Si je le faisais il faudrait que je cite le passage en entier et ça ne serait pas très pertinent! Mais sache que j'en aurai été très bien capable!
Ces deux là, c'est juste rrr, trop fort quoi! Quand ils se parlent on se marre, et quand ils parlent pas et ben ça le fait aussi!
Ealalal Tweetie, je m'incline devant tant de talent. C'est juste parfait!
Oh! C'est pas très sympa ça!Depuis le temps, il était habitué à ce qu’elle lui casse les oreilles.
Et la chanson c'était quoi? j'ai pas reconnu.
Bravo pour ce super passage miss! Je n'ai qu'une hate, être à demain pour lire la suite!
pativore- Président des USA
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Age : 39
Localisation : Les pieds à Paris, la tête on ne sait où...
Date d'inscription : 25/09/2006
Re: Open Your Eyes (complète)
merci la miss suis contente que ça t'ait plu coquine, vas
"open your eyes" des Snow Patrol elle est passée dans EREt la chanson c'était quoi? j'ai pas reconnu.
tweetie- Président des USA
- Nombre de messages : 7789
Date d'inscription : 04/09/2006
Re: Open Your Eyes (complète)
Ralalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalala....J'adore
Du début à la fin de ces deux passage ça n'a été que du pur bonheur, Romy elle est géniale et ta fic à tomber
Bon il y a juste ça, mais tu comprendras, j'en suis sûre
Ca je peux pas non, plus, je sais pas...je peux pas
Et cette chuppa génate, Wouha, j'ai ouvert toutes mes fenètres maintenant
Encore,encore,encore
Du début à la fin de ces deux passage ça n'a été que du pur bonheur, Romy elle est géniale et ta fic à tomber
Bon il y a juste ça, mais tu comprendras, j'en suis sûre
Elle détestait vraiment les rousses.
Ca je peux pas non, plus, je sais pas...je peux pas
Et cette chuppa génate, Wouha, j'ai ouvert toutes mes fenètres maintenant
Encore,encore,encore
clara- Président des USA
- Nombre de messages : 8775
Age : 43
Localisation : sous la douche!
Date d'inscription : 21/08/2006
Re: Open Your Eyes (complète)
Je viens de lire la fic d'une traite (kan g pas mes bouteilles je lis vite)
Le début mais tu voulais ma cirose du foie ou quoi
J'me doutais bien qu'il était sous couverture mais dans un journal ca j'l'avais pas deviné oui je raconte n'importe quoi (normal une alcolo le jour ou elle sera normal faites moi signe)
J'ai I Love You le dernier passage magnifique premier (et certainement pas dernier te connaissant trop bien) chuppa de cette fic
Allez la suite!!
Le début mais tu voulais ma cirose du foie ou quoi
J'me doutais bien qu'il était sous couverture mais dans un journal ca j'l'avais pas deviné oui je raconte n'importe quoi (normal une alcolo le jour ou elle sera normal faites moi signe)
J'ai I Love You le dernier passage magnifique premier (et certainement pas dernier te connaissant trop bien) chuppa de cette fic
Allez la suite!!
Re: Open Your Eyes (complète)
nan, pas ce soir, peut-être demain soir merci pour vos comm' les miss
ralala vous me faites dérailler les filles
clara a écrit:Et cette chuppa génate, Wouha, j'ai ouvert toutes mes fenètres maintenant
sibileseries a écrit:Le début mais tu voulais ma cirose du foie ou quoi
ralala vous me faites dérailler les filles
tweetie- Président des USA
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Date d'inscription : 04/09/2006
Re: Open Your Eyes (complète)
Comment ça pas de suite ce soir??? C'est pas possible ça! Je peux pas me lever demain à six heures sans avoir eu ma dose! Un tout petit passage même??? sittttpllééééé
pativore- Président des USA
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Localisation : Les pieds à Paris, la tête on ne sait où...
Date d'inscription : 25/09/2006
Re: Open Your Eyes (complète)
ah nannnnnnnnnnnn pas çaaaaaaaaaa le est de retour ze vais essayer mais je promets rien
tweetie- Président des USA
- Nombre de messages : 7789
Date d'inscription : 04/09/2006
Re: Open Your Eyes (complète)
Oh merki merki merki!!! Je t'envois pleins de bonnes ondes! tout pleins tout plein pour avoir une super suiiiiite ce soir! Je ne suis pas unboulet d'abord. J'aime juste ta fic, nuance!
pativore- Président des USA
- Nombre de messages : 6876
Age : 39
Localisation : Les pieds à Paris, la tête on ne sait où...
Date d'inscription : 25/09/2006
Re: Open Your Eyes (complète)
t'inquiète bifteck, c'était affectif et merciiiiiiiiiii pour tes bonnes ondes
tweetie- Président des USA
- Nombre de messages : 7789
Date d'inscription : 04/09/2006
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