Open Your Eyes (complète)

clara a écrit:Ralalalaal, mais quelle garce, mais quelle sa***, et aussi une vraie ****, RAAAAAAAAAAAAA, elle minerve celle là

oui, et bien, excuse-moi mais en tant qu’agent du FBI, je pensais qu’il avait au moins un semblant de cerveau et qu’il ne réfléchissait pas qu’avec son … sa … enfin, son appareil génital ! D’ailleurs, je me demande bien si on peut vraiment appeler ça réfléchir quand on parle de cette partie du corps ! C’est un professionnel, nom d’un chien ! En plus, d’être un fédéral, c’est un avocat aussi ! Mais qui a renoncé à son honneur et à toutes les valeurs auquelles je tiens ! Je t’avais dit qu’il avait réussi l’examen du barreau, hein

Roooo, Romy

Romy hocha la tête, le regard perdu dans le vide. Elle y avait tellement cru. Elle s’était impliquée dans leur relation, lui avait accordé toute sa confiance. Et maintenant, il ne restait rien de leur histoire. Il avait tout bousillé ! Tout foutu en l’air ! Et pourquoi ? Pour une simple partie de jambes en l’air ! Avec sa sœur qui plus est ! La pilule était d’autant plus difficile à avaler

Elle me fait mal au coeur la tit là

désolée, mais j’ai déjà un programme surchargé. Dans les moments difficiles, il me faut un traitement lourd avec au moins dix épisodes d’Urgences à la suite. Et c’est un moment très très très difficile. Alors j’ai besoin de mes médicaments. Je crois que je vais regarder l’épisode dans lequel Susan et Mark plâtrent la jambe de Carter pendant qu’il dort, et puis, du coup, quand il se lève, il se casse la figure. J’adore cette scène. C’est trop comique. En fait, l’épisode tout entier est génial. Et puis, surtout, est-ce que j’ai précisé à quel point Noah était craquant quand il dormait ? On dirait un petit bébé. Il est vraiment adorable.

Rien de mieux pour se remonter le moral en effet...URGENCES

Rosalie esquissa un léger sourire. Elle n’était pas ravie que sa sœur semble reprendre le dessus mais plutôt amusée qu’elle se montre aussi pathétique.

Elle me sort de partout la rouquine

Danny toisa la jeune femme du regard un long moment. Pour lire dans ce dernier. Mais il n’y voyait aucun sentiment. À part cet air hautain et supérieur qu’elle se donnait et qui l’insupportait de plus en plus.
Il s’avança alors en sa direction et la fixa droit dans les yeux, sans prononcer un mot. Leurs visages n’étaient plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre.
Romy se demandait ce qui pouvait bien se passer. Ces quelques secondes de silence lui semblaient interminables. Rosalie savait que Danny la testait. Il voulait voir si elle craquerait et essaierait de l’embrasser à nouveau. La tentation était grande. C’est à ce moment précis qu’il colla brusquement le pot de cactus qu’il tenait toujours dans ses mains contre le ventre de la jeune femme qui eut un léger mouvement de recul.

Hum...;comme je l'imagine bien tout sexy là

Elle posa alors son pied sur la pédale de la poubelle pour que cette dernière en soulève le couvercle puis jeta le cactus à l'intérieur. Une nouvelle vie l'attendait. Son histoire avec Danny était bel et bien derrière elle à présent. C’était du passé. À partir de maintenant, elle se tournait vers l’avenir.

Non, moi j'suis pas d'ccord, il va falloir gicler la pas belle rouquine et réparer tout ça maintenant!!!!!!!ste plait

Ah oui aussi, juste un détail:

oui, dans la capitale, ironisa Rosalie. Elle est allée rendre une petite visite à sa mère, voir si elle était bien installée. Ce genre de choses, quoi.

Ne surtout pas chercher le beau père....Il est avec MOI ne vous inquiétez pas pour lui...j'm'en occupe trés bien

Encore,encore,encore

Je reprend le com de Clara pour les bonshommes verts car je suis vraiment vraiment

milaya a écrit:

clara a écrit:Ralalalaal, mais quelle garce, mais quelle sa***, et aussi une vraie ****, RAAAAAAAAAAAAA, elle minerve celle là

oui, et bien, excuse-moi mais en tant qu’agent du FBI, je pensais qu’il avait au moins un semblant de cerveau et qu’il ne réfléchissait pas qu’avec son … sa … enfin, son appareil génital ! D’ailleurs, je me demande bien si on peut vraiment appeler ça réfléchir quand on parle de cette partie du corps ! C’est un professionnel, nom d’un chien ! En plus, d’être un fédéral, c’est un avocat aussi ! Mais qui a renoncé à son honneur et à toutes les valeurs auquelles je tiens ! Je t’avais dit qu’il avait réussi l’examen du barreau, hein

Roooo, Romy

Romy hocha la tête, le regard perdu dans le vide. Elle y avait tellement cru. Elle s’était impliquée dans leur relation, lui avait accordé toute sa confiance. Et maintenant, il ne restait rien de leur histoire. Il avait tout bousillé ! Tout foutu en l’air ! Et pourquoi ? Pour une simple partie de jambes en l’air ! Avec sa sœur qui plus est ! La pilule était d’autant plus difficile à avaler

Elle me fait mal au coeur la tit là

désolée, mais j’ai déjà un programme surchargé. Dans les moments difficiles, il me faut un traitement lourd avec au moins dix épisodes d’Urgences à la suite. Et c’est un moment très très très difficile. Alors j’ai besoin de mes médicaments. Je crois que je vais regarder l’épisode dans lequel Susan et Mark plâtrent la jambe de Carter pendant qu’il dort, et puis, du coup, quand il se lève, il se casse la figure. J’adore cette scène. C’est trop comique. En fait, l’épisode tout entier est génial. Et puis, surtout, est-ce que j’ai précisé à quel point Noah était craquant quand il dormait ? On dirait un petit bébé. Il est vraiment adorable.

Rien de mieux pour se remonter le moral en effet...URGENCES

Rosalie esquissa un léger sourire. Elle n’était pas ravie que sa sœur semble reprendre le dessus mais plutôt amusée qu’elle se montre aussi pathétique.

Elle me sort de partout la rouquine

Danny toisa la jeune femme du regard un long moment. Pour lire dans ce dernier. Mais il n’y voyait aucun sentiment. À part cet air hautain et supérieur qu’elle se donnait et qui l’insupportait de plus en plus.
Il s’avança alors en sa direction et la fixa droit dans les yeux, sans prononcer un mot. Leurs visages n’étaient plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre.
Romy se demandait ce qui pouvait bien se passer. Ces quelques secondes de silence lui semblaient interminables. Rosalie savait que Danny la testait. Il voulait voir si elle craquerait et essaierait de l’embrasser à nouveau. La tentation était grande. C’est à ce moment précis qu’il colla brusquement le pot de cactus qu’il tenait toujours dans ses mains contre le ventre de la jeune femme qui eut un léger mouvement de recul.

Hum...;comme je l'imagine bien tout sexy là

Elle posa alors son pied sur la pédale de la poubelle pour que cette dernière en soulève le couvercle puis jeta le cactus à l'intérieur. Une nouvelle vie l'attendait. Son histoire avec Danny était bel et bien derrière elle à présent. C’était du passé. À partir de maintenant, elle se tournait vers l’avenir.

Non, moi j'suis pas d'ccord, il va falloir gicler la pas belle rouquine et réparer tout ça maintenant!!!!!!!ste plait

Ah oui aussi, juste un détail:

oui, dans la capitale, ironisa Rosalie. Elle est allée rendre une petite visite à sa mère, voir si elle était bien installée. Ce genre de choses, quoi.

Ne surtout pas chercher le beau père....Il est avec MOI ne vous inquiétez pas pour lui...j'm'en occupe trés bien

Encore,encore,encore

Je reprend le com de Clara pour les bonshommes verts car je suis vraiment vraiment

Moi aussi je suis jalouse des smilies de Clara

mais je dirais open yours eyes Romy parceque la ça va pas !!!!!


la suite !!!!!!!!!!!!!!!!

Une suite???

Lundi, cabinet Howard & Associés, 8h59 :


Il avait passé tout le week-end à angoisser. Il n’avait pas eu de nouvelles. Elle ne répondait à aucun de ses appels, aucun de ses messages. Après deux nuits à ne pas fermer l’œil et toujours ce nœud à l’estomac qui ne le lâchait plus, il se décida à lui rendre visite directement à son bureau à l’ouverture du cabinet.
Un sentiment de profond soulagement l’envahit lorsqu’il la vit bien assise sur son siège à roulettes, en train de pianoter un rapport sur son ordinateur.

- ça t’arrive d’allumer ton portable de temps en temps ?

Le sourire aux lèvres et les mains prenant appui sur le bureau de sa compagne, il la toisa d’un regard charmeur.

- qu’est-ce que tu veux ? Lui demanda sèchement Romy.

Elle ne prit même pas la peine de relever la tête vers lui. Son regard restait fixé sur son écran.

- un petit bonjour de ta part, pour bien commencer la journée, répondit-il, en la dévorant des yeux.
- dans ce cas, bonne journée ! Ironisa-t-elle. Ça devrait suffire.
- je n’ai même pas le droit à un sourire ?

Malgré ses tentatives pour l’amadouer, elle ne bronchait pas et refusait de quitter son écran des yeux. Même pas un instant.

- ce n’est pas compris dans le menu soupe à la grimace ? Plaisanta-t-il.

Pas de réponse. Il sentait bien qu’il n’irait pas loin s’il s’entêtait dans cette voie. Il préférait encore changer de sujet.

- t’as reçu mon cadeau ? L’interrogea-t-il, en n’attendant même pas sa réponse. C’est pratique, tu n’as même pas besoin d’un vase.
- pas pour là où il se trouve, c’est sûr, railla la jeune assistante.
- tu l’as mis où ? Demanda l’agent du FBI, piqué dans sa curiosité.
- dans la poubelle. Ça fait très joli, affirma Romy dans un fier sourire, en fuyant toujours son regard.

Elle semblait vraiment se délecter de la situation. Il ne la reconnaissait pas.

- je me suis trompé ? Ce n’est pas celui que tu voulais ?
- tu t’es trompé sur beaucoup de choses, Danny, mais je te rassure, pour ce qui est des cactus, tu es un expert.

Son ton était de plus en plus froid à son égard. Elle semblait contenir sa colère.

- qu’est-ce qui se passe ? J’ai fait quelque chose de mal ?
- à toi de me le dire.

Pour la première fois de la matinée, elle quitta enfin son écran des yeux pour relever la tête en sa direction. Elle lui adressa un regard noir, plein de rancœur et de ressentiment. L’atmosphère était pesante. Il ressentit comme un malaise entre eux et chercha à l’apaiser.

- tu sais, c’est plutôt moi qui devrais être fâché, dit-il, faussement vexé.
- toi ?
- tu t’en vas à l’autre bout du pays pendant deux jours et sans prévenir.
- je ne suis pas allée à Washington. J'étais à New -York tout le week-end.
- ce n’est pas ce que Rosalie m’a dit.
- je sais, c’est moi qui lui aie demander de le faire, sourit-elle, fièrement.

Pas un battement de cil. Elle lui avouait cela comme si elle s’en fichait. Comme si elle voulait le faire souffrir.

- alors, tu m’as menti.
- on est quitte, non ?

Il savait qu’il avait touché un point sensible. Elle le transperça du regard puis posa immédiatement ses yeux sur son écran comme si le sujet lui était trop sensible. Il eut enfin le déclic dans sa tête. Ça ne pouvait être que ça. Cette peste avait vendu la mèche !

- ta sœur t’a tout dit.
- bingo ! S’enthousiasma Romy. Toutes mes félicitations ! Tu viens de gagner un superbe cactus tout droit sorti d’une poubelle ! Par contre, je ne te garantis rien quant à l’odeur, grimaça-t-elle.
- je comprends que tu sois fâchée.
- c’est trop aimable.
- laisse-moi juste t’expl…
- non, pas cette fois, Danny. C’est trop tard, beaucoup trop tard, un milliers de fois trop tard ! S’emporta-t-elle, tout à coup. Même si j’avoue volontiers que tu t’es surpassé sur ce coup là, parce que j’étais déjà habituée à tes mensonges, mais là, le secret qui en découle, je dois dire que whaou , c’est du costaud !
- tu ne comprends pas, si je n’ai rien dit, c’est pour te protéger. Je sais ce qu’on ressent quand un frère, un membre de votre propre famille vous déçoit, vous trahit, c’est … c’est difficile à accepter et encore plus dur de vivre avec.
- oh ça, rassure-toi, j’ai très bien compris ce que tu avais en tête à ce moment-là ! Répliqua-t-elle, sans plus tarder.

C’est comme si elle ne l’entendait plus et qu’elle refusait tout bonnement d’écouter ses arguments. Pas peur de craquer à nouveau. Il n’y aurait plus de deuxième chance pour lui. Il ne la méritait pas. Il avait tout gâché ! Tout !

- je l’ai fait pour toi. Uniquement pour toi.
- quelle grandeur d’âme ! Ça me touche beaucoup. Merci, merci infiniment, railla-t-elle, en posant théâtralement ses deux mains sur sa poitrine.
- Romy, soupira-t-il.

Il sentait que la situation lui échappait petit à petit. Il n’aimait pas la voir dans cet état. Elle souffrait. Il devait faire quelque chose pour lui faire comprendre les raisons profondes de son mensonge. Il n’avait pensé qu’à elle à ce moment-là. Il avait voulu l’épargner. Tout simplement. Mais malheureusement, cette peste de Rosalie en avait décidé autrement.

- tu peux me dire en quoi le fait de te jeter sur ma sœur peut me rendre service ? Lâcha-t-elle, enfin.
- QUOI ? S’étonna Danny.

C’était comme si le sol venait de s’écrouler sous ses pieds. Il avait dû mal entendre. Cette sale peste n’avait pas fait ça ! Il hésitait entre rire franchement de cette situation ridicule ou bien résister à l’envie de faire payer à cette garce toutes ses manipulations.

- c’est ce qu’elle t’a dit ? Que je m’étais jeté sur elle ?
- en fait, elle n’a pas énuméré toutes les parties de ton corps, non ! Elle a préféré m’épargner cette peine et aller directement à l’essentiel. En fait, elle s’est juste contenté de m’expliquer où se trouvait ta langue à ce moment-là ! M’enfin, je ne vais pas te faire un dessin, tu étais là toi aussi !
- c’est elle qui m’a fait des avances et a tout manigancé pour que tu me crois fautif, dit-il, en levant un doigt en direction de sa compagne afin de capter toute son attention. Elle a déguisé la vérité, parce que ça ne s’est pas passé du tout comme elle le raconte. Elle t’a menti, Romy ! Pas moi. C’est elle qui a menti. Tu m’entends ?
- non, elle ne m’aurait jamais fait ça. Pas elle.
- et moi ? Est-ce que j’aurais pu te faire ça ? Demanda-t-il, le regard triste.

Sentant l’émotion la gagner aussitôt, Romy préféra baisser la tête pour ne pas céder à ce regard perçant qui la faisait toujours autant craquer. Ne voulant pas laisser s’envoler sa chance, Danny passa de l’autre côté du bureau de la jeune femme, s’accroupit à sa hauteur et prit sa main.

- regarde-moi dans les yeux et dis-moi ici, maintenant, que tu penses que j’aurais pu te faire ça. Après tout ce qu’on a vécu, tout ce qu’on représente l’un pour l’autre.

Elle fuyait toujours son regard. Ses mots raisonnaient forts dans sa poitrine. Son cœur battait la chamade.

- toi et moi, Romy.

Il serra encore plus fort sa main dans la sienne puis commença à lui caresser le dessus de celle-ci du bout de son pouce.

- c’est ma petite sœur, se défendit-elle.

Toujours assise sur son siège à roulettes et la tête baissée, sa voix se faisait tremblante et elle semblait renifler.

- tu ne la connais à peine depuis quelques semaines, rétorqua-t-il.

Elle prit une profonde inspiration et trouva enfin le courage d’affronter son regard. Ça ne lui plaisait pas ce qu’il sous-entendait sur Rosalie.

- un mois, une semaine et quatre jours, précisa-t-elle, d’un ton glacial.

Il ne l’avait jamais vue aussi froide à son égard.

- maintenant, excuse-moi, mais j’ai du travail.

Elle fit alors une légère rotation sur son siège et son regard se posa à nouveau sur son écran.

- Romy, s’il te plaît.

Danny venait de regagner le devant de son bureau et la suppliait du regard.

- non, je n’ai plus envie d’en parler.

Elle se dérobait et il détestait cela. Il ne l’avait jamais trompée et ne la tromperait jamais. Elle devait lui faire confiance, avoir foi en lui, en sa parole.

- est-ce que tu me crois au moins ?
- j’ai dit que je ne voulais plus en parler ! S’agaça Romy.
- tu préfères croire en sa version des faits, c’est ça ?
- Danny, soupira-t-elle, en fuyant toujours son regard.

Il posa alors sa main sur celle de la jeune assistante qui était maintenant posée sur la souris de son ordinateur.

- réponds-moi, l’exhorta-t-il, la mine sérieuse.

Pas un mot. Il l’avait connue plus bavarde. Mais ce qu’il lut alors dans son regard ne laissait place à aucun doute. Elle avait choisi son camp. C’était très clair.

- parfait, réagit Danny, totalement sonné.

C’est comme s’il venait de se prendre une énorme gifle en pleine figure. Abasourdi par la réaction de sa compagne, il se sentait à la fois trahi et blessé. Comment pouvait-elle croire sa sœur à ses dépends ? Il pensait leur relation plus solide, basée sur une confiance mutuelle, à toute épreuve.

- tu as raison, poursuivit-il, en la fusillant du regard. On a vraiment plus rien à se dire.

Retenant sa colère d’être désigné à tort comme le méchant de l’histoire, il préféra se diriger en silence vers l’ascenseur. Il laissa alors reposer sa tête contre la paroi de celui-ci, une fois que les portes s’étaient refermées derrière lui. Elle avait refusé de le croire. Il préférait encore la détester pour avoir eu cette réaction. Un simple mécanisme de défense. Pour l’aider à tout oublier. À faire une croix sur Romy. Définitivement.

Ah non pas d'accord là !!!
Arrange les choses tout de suite ....iteplait Tweetie
Quant à Romy , ben là elle ( non mais comment elle peut croire une fille qu'elle connait à peine )

Ben vi c'est terriblement triste comme passage et puis je préfère 1000 fois plus la Romy qui parle tout le temps


Elle me manque là

C’est comme si elle ne l’entendait plus et qu’elle refusait tout bonnement d’écouter ses arguments. Pas peur de craquer à nouveau. Il n’y aurait plus de deuxième chance pour lui. Il ne la méritait pas. Il avait tout gâché ! Tout !

pourquoi elle ne le croit pas?????

C'est difficile pour la pauvre Romy de savoir qui croire dans cette histoire, mais c'est son Danny, non? et puis la rouquine elle débarque omme ça dans l'histoire

Arranges nous tout ça....

Encore,encore,encore

frachement pffffffffffffff et pfffffffffffffffffff et encore

PFFFFFFFFFFEEEEEEEEEEEEEEUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU !!!!!


elle est vilaine Romy de lui faire ça, de croire une sale BIIIIIIIIPPPPPPPPPPPP plutot que lui c'est pô juste


la suite !!!!

alors là pareil tiens je vais crachouiller à mort
pffffff pfffffpfffff pfffff pffffp fpppppff ppfpf pfpp fppfpfpf oh je m'en mélange les touches tiens

non mais romy ça va pas de ne pas croire mon dan et lui quelle réaction de petits cochons roses !!!!

j'adore je suis total dans ta fic !!!et cette rosalie je vois sa tête partout maintenant

Et bien voilà!!! pfff ça craint moi je dis!
La peste a bien réussit son coup! Romy est tellement crédule qu'elle a avalait tout ce qu'elle lui a persifflé à l'oreille... bravo!

Franchement, je comprend la réaction du petit chou, si elle préfére croire l'autre garce à lui et bien il a de quoi s'énerver

- tu as raison, poursuivit-il, en la fusillant du regard. On a vraiment plus rien à se dire.

Bah voilà!
Joyeux Noel! sérieusement, ça mérite une tonne de pffff ce passage! Elle nous fait quoi Romy là??? Elle ne cherche même pas une petite explication, elle ne l'engueule pas... bref Romy silencieuse c'est plus romy! Moi j'aime pas! Je veux qu'elle s'exprime, zut!!!!

J'ai adoré ce passage, bah oui moi le dramatique (qui s'arrange) ça me botte toujours. Ca donne du piquant!
Mais je me suis fait une fausse joie. Quand j'ai vu que ça se passait au cabinet d'avocat, je me suis dit qu'on allait pitêtre avoir le droit à une petite bagarre petit chou versus chouquette... mais non

Tant pis, mais je veux une suite!!! C'est bientôt noel!

Y'a pas une suite ????

Nan parce qu'entre la Rosalie qui est plus qu'une peste (le mot sal..pe est bien approprié pour ce coup ci.. ) la Romy que t'as envie de lui mettre des baffes pour qu'elle réalise qu'elle est en train de perdre un mec super... et notre Danny qui est victime de tout ça.. et bien tu nous tiens en haleine Tweetie !!!

HOUHOUHOU

Je sais tu t'es fait la male avec le Père Noël, t'as pas pu résister hein!

Mais envoies nous quand même la suite ste plait

voiloù voiloù :


Même jour, cabinet Howard & Associés, 9h19 :

Les yeux rivés sur son écran d'ordinateur, Romy tentait encore de se persuader qu’elle avait agi pour le mieux. Elle n’était pas dupe. Danny avait à nouveau essayé de la manipuler mais cette fois, elle avait vu clair dans son jeu. C’était bel et bien fini. Elle ne se laisserait plus avoir. Jamais plus. Et pourtant …
Ce qu’elle avait lu dans son regard à ce moment-là, elle ne saurait l’expliquer. Il avait l’air tellement … sincère.
Non. C’était sa petite sœur qui lui avait dit toute la vérité. Il ne pouvait en être autrement.

- est-ce que tout va bien ?

La voix de son patron lui arriva soudainement aux oreilles et la jeune assistante eut un léger sursaut. Elle ne l’avait pas entendu franchir la porte de son bureau et baissa aussitôt la tête. Ce n’est pas comme si son mascara venait de couler ou que son nez avait pris une légère teinte rosée mais elle détestait se sentir dans cet état. À fleur de peau et prête à re-craquer à tout moment.

- Romy ? Répéta-t-il, l’air soucieux.

Il pencha la tête en sa direction afin de capter toute son attention.

- mmmh, se contenta-t-elle de répondre.

Honteuse, elle fuyait toujours son regard.

- vous pleuriez ?
- non, en fait, j’ai …

Sa voix se faisait tremblante. Elle n’osait pas relever la tête. Elle prit une profonde inspiration avant de souffler.

- je m’entraînais à fixer un point dans l’horizon en clignant un minimum de fois les yeux pendant une minute. Si, si, ça existe vraiment, renchérit-elle, devant la mine abasourdie de son patron. En fait, je vais bientôt participer à un concours régional. Essayez-donc, je vous assure qu’à force, ça tire les larmes.
- j’ai entendu parler de ce concours, affirma Cooper, en tentant de garder son sérieux.
- vraiment ? S’étonna Romy, en levant enfin la tête vers lui.
- vous croyez ?

Son patron la toisa alors d’un regard à la fois curieux et amusé, peinant à imaginer qu’elle soit aussi crédule.

- dommage, soupira-t-elle. Quoique je pourrais toujours le faire breveter.

Elle se mit à réfléchir sérieusement à ce sujet en laissant reposer son menton sur ses doigts. Elle envisageait sérieusement une telle possibilité.

- dans ce cas, il faut vous munir du matériel nécessaire à chaque fois que vous tenterez un nouvel exploit.

Joignant le geste à la parole et tel un parfait gentleman, il lui passa un mouchoir couleur vert menthe. Mais à son grand étonnement, Romy préféra le renifler plutôt que de s’en servir.

- je suis allergique à l’eucalyptus. Si je me mouche là-dedans, ça me fera encore plus pleurer, expliqua-t-elle.
- donc j’avais vu juste tout à l’heure. Vous pleuriez.
- non, je vous ai dit, c’est ce satané conc …
- c’est vrai. Le concours. J’oubliais, sourit-il.

Il n’était pas dupe de son état mais préférait lui laisser penser le contraire. Il pouvait comprendre qu’elle se sente gênée face à lui. Après tout, il était son supérieur. Mais cela ne l’empêchait pas d’insister pour qu’elle lui avoue enfin ce qu’elle avait sur le cœur.

- et si on supposait que le concours consiste à me dire ce qui vous arrive, en une seule et unique phrase ? Proposa-t-il.

Il la connaissait bien. Il savait qu’elle adorait relever des défis et plus particulièrement ce genre de challenge ridicule.

- en une phrase ? Facile ! Je suis de nouveau célibataire, lâcha finalement Romy. D’ailleurs, si vous connaissez quelqu’un qui pou … dites, vous avez un frère ?

Sa remarque le fit sourire. Elle ne manquait pas une occasion de l’amuser et de le surprendre.

- j’ai encore mieux, annonça-t-il, fièrement.
- quoi ? Ne me dites pas que … c’est pas vrai ! Un jumeau ? Ce serait géant ! Et qui ne soit pas marié, ça va de soit !

Son enthousiasme faisait plaisir à voir. Malgré sa peine, elle trouvait le moyen de reprendre le dessus. Le regard stressé, il prit alors appui sur le coin de son bureau et lui tendit une grande enveloppe brune.

- c’est pas vrai, réagit Romy.

Son regard venait de se poser sur l’expéditeur de cette dernière. Elle n’y croyait pas ses yeux et se mit à déglutir difficilement.

- est-ce que c’est bien ce que je crois ou ce n’est pas vraiment ce que je crois mais vous me faites quand même croire que c’est ce que je crois parce que vous voulez que je crois que c’est ce que je crois alors que ce n’est pas ce que je crois vraiment ?
- je crois que … la réponse à votre question se trouve à l’intérieur, répondit-il, en pointant l’enveloppe du doigt.

Il n’avait rien écouté de ce qu’elle venait de dire. Avec Romy, mieux valait se concentrer sur l’essentiel.

- encore ce satané concours ? S’empressa-t-il de demander lorsque les yeux de la jeune femme se mirent à briller à nouveau après la lecture de ses résultats à l’examen du barreau.
- non. Cette fois, ce sont des larmes de joie, précisa-t-elle.

Elle affichait un grand sourire et il pouvait ressentir toute l’émotion dans sa voix.

- toutes mes félicitations … maître Murphy.

Il lui tendit solennellement une main qu’elle s’empressa d’accepter mais au plus grand étonnement du jeune homme, elle ne s’arrêta pas en si bon chemin. Sans plus tarder, elle quitta alors son siège et dans un élan d’enthousiasme, elle serra très fort l’avocat dans ses bras. L’effet de surprise passé, Cooper encercla également la taille de son assistante en retour et put ainsi l’entendre murmurer un sincère « merci » tout près de son oreille.

- alors, vous avez déjà choisi votre spécialité ? Demanda-t-il, en brisant leur étreinte.
- en réalité, j’ignore encore si j’ai voulu le faire pour me lancer dans la profession ou pour me montrer à moi-même que j’en étais capable. Qu’est-ce que vous en pensez ?

Impatiente d’entendre sa réponse, elle lui accordait toute son attention.

- que je ne suis probablement pas la personne la mieux placée pour répondre à cette question, avoua-t-il, en se grattant l’arrière de la tête.
- qui d’autre, dans ce cas ? Vous êtes avocat.
- et votre patron, reprit-il, avec sérieux.
- ce qui veut dire …
- que je ne peux pas être objectif concernant ce sujet. Après tout, c’est moi qui vous perdrais si vous étiez partante pour cette toute nouvelle aventure.

Le regard sincère et dans un sourire timide, il avait dit cela le plus naturellement du monde. Touchée par l’affection qu’il semblait lui porter, Romy sentait ses yeux la piquer à nouveau. Jusqu’à maintenant, elle ne se voyait pas quitter ce cabinet un jour. Elle aimait les gens avec lesquels elle travaillait. Vraiment. Elle s’était attachée à eux au fil des années. Mais est-ce qu’elle devait refuser de tenter sa chance pour autant ?

- vous me manquerez aussi, vous savez ? Dit-elle, mutine.

Cooper hocha la tête, un brin amusé avant de reprendre son sérieux.

- sachez que je vous soutiendrai peu importe votre décision.

Émue par son aveu, Romy lui adressa un regard rempli de considération puis le vit reprendre ensuite la direction de son bureau.

- vous savez, pour votre frère, j’étais sérieuse ! Plaisanta-t-elle, en haussant la voix.

L’avocat ne put réprimer un sourire face à la dernière facétie de son assistante et referma finalement les portes derrière lui.
Les yeux à présent rivés sur sa feuille de résultats, Romy attrapa son portable et sélectionna instinctivement le numéro de Danny dans son répertoire juste avant de réaliser son erreur. Heureusement, elle n’avait pas encore appuyé sur la touche d’appel. Elle put ainsi s’arrêter plutôt sur le numéro de sa sœur dans le but de lui annoncer la bonne nouvelle. Une excellente nouvelle.

Vendredi, cabinet Howard & Associés, 15h51 :


- un café ? Proposa Mark, en prenant appui sur le bureau de son amie et en désignant avec hâte la machine du doigt.
- quoi ? S’étonna Romy. Tu veux dire que c’est toi qui me l’offre ?

Le ton se voulait moqueur même s’il y avait un petit fond de vérité. Même un gros, si elle jouait la carte de la franchise. En réalité, elle ne connaissait personne dans son entourage qui soit aussi « avare » que son collègue du service comptabilité … non, elle aurait sûrement dit « économe », pour ne pas le fâcher.
Faussement vexé, Mark n’attendit pas la réponse de la jeune femme et ainsi, en à peine quelques minutes, ils se retrouvaient tous les deux à une des tables de la salle de pause à siroter leurs gobelets remplis du précieux liquide.

- quelle journée ! Soupira Romy. C’est fou, à chaque fois que je voulais classer un dossier, soit je n’arrivais pas à mettre la main dessus, soit je n … d’ailleurs, ces codes couleurs, c’est moi qui aie voulu les utiliser au début, mais à force, je t’avouerai que je ne peux plus les voir en peinture ! Tu m’aurais vu aujourd’hui, une vraie daltonienne, plaisanta-t-elle. Et c’est pas tout, j’en viens même à ne plus me souvenir pourquoi je devais consulter tel ou tel dossier. Faudrait que je fasse vérifier tout cela, pour voir ce qui ne fonctionne pas là-dedans, dit-elle, en se touchant le dessus du crâne. Si tu veux mon avis, il aurait bien besoin d’une petite révision en ce moment. Au fait, tu savais que l’hémisphère gauche était le dominant chez un droitier, et le droit chez un gaucher ? Je l’ai lu dans un magazine scientifique. Il me semble même que c’était chez le coiffeur. Comme quoi, on peut s’instruire partout, hein ?
- Romy, dit Mark, en tentant de garder son sérieux. Je te demandais comment ça allait par rapport à ce qui s’est passé avec Danny.
- oh … ça, réagit-elle.

Elle préférait encore ne pas y penser. Elle était rentrée en pleurs après cette journée harassante et son « on n’a plus rien à se dire » résonnait encore dans son esprit. Mais heureusement, Rosalie était là pour la consoler et l’épauler. C’était en partie grâce à sa petite sœur si elle tenait le coup.

- je croyais que ce sujet avait été banni de toutes nos conversations et pour toujours ?
- alors, pas de nouvelles ?
- bonnes nouvelles ! Ironisa-t-elle.
- Romy, soupira-t-il.
- je ne l’ai pas revu depuis lundi. Satisfait ?

Elle avait dit cette phrase plus sèchement qu’elle ne l’aurait d’abord souhaité mais lorsqu’il s’agissait de Danny, elle se montrait à chaque fois crispée et sur la défensive. Elle savait qu’ils devaient encore avoir une discussion, afin de s’expliquer et de mettre les choses au clair une bonne fois pour toutes. Mais aucun des deux ne semblaient prêt à faire le premier pas et la simple pensée d’affronter le jeune agent à nouveau, la terrifiait.

- et ta sœur ?
- comme d’habitude, je la vois tous les jours en rentrant. Elle m’a même invitée à déjeuner dans un restaurant chic hier après-midi. Ils y font les glaces les plus délicieuses que j’ai jamais mangées. J’ai commandé une coupe de 3 boules stracciatella.

Sous le regard curieux de son ami qui sirotait tranquillement son café, Romy se mit à sourire de plus belle après sa dernière phrase.

- c’est fou, dès que j’entends ce mot, je ne peux pas m’empêcher de repenser à la fois où ma mère et moi, on rendait visite à sa sœur. On s’était arrêtées dans un restaurant italien sur le chemin et au moment du dessert, je dis à la serveuse que j’aimerais trois boules parfum stracciatella. Je le prononce super bien, en roulant les « r » en plus et la serveuse répète trois shra-shra-tella. Avec ma mère, on s’est tout de suite regardé à ce moment-là et on s’est retenu de rire jusqu’à ce qu’elle quitte la table. Notre fou rire a au moins duré une dizaine de minutes après. La route nous avait épuisées. On était tellement fatiguées, qu’on rigolait pour rien, dit-elle, l’air franchement amusé. Heu … qu’est-ce que je disais ?
- que c’était la glace la plus délicieuse que t’aies jamais mangé.
- oh que oui, je me suis même retenue de ne pas lécher le fond de la coupe, plaisanta-t-elle. En plus, j’ai trempé une cigarette russe dedans … mmmh … un pur délice. Et puis, Rosalie m’a dit qu’elle était fière de moi pour mes résultats et qu’on se devait de fêter ça ensemble. C’est vraiment sympa de sa part, hein ?
- quelle générosité ! Railla Mark. C’est un exemple pour toute l’ Amérique !

Il n’avait pu s’en empêcher cette remarque sarcastique. Cette fille lui sortait vraiment par les yeux !

- ah non, toi non plus tu ne vas pas t'y mettre ! S’agaça aussitôt Romy.
- justement, tu parles d’une coïncidence ! Tu ne trouves pas ça bizarre qu’on soit déjà deux à aller dans ce sens ? Et puis, je ne t’avais encore rien dit mais lorsque je l’ai croisée à ton bureau, elle a commencé à me parler de Danny et je … enfin, j’ai cru comprendre qu’elle …
- je sais, elle m’a tout raconté.
- vraiment ?
- oui, elle m’a dit que si elle avait su que ça te gênait autant, elle aurait évité d’aborder ce sujet avec toi. Elle a beaucoup de tact, tu sais. Contrairement à ce que tu crois.

Elle défendrait sa sœur coûte que coûte. Elle n’était pas la garce perfide pour laquelle on la faisait cruellement passer.

- ce n’était pas une gaffe, Romy. Loin de là. Non seulement, elle a fait exprès de mettre le sujet sur la table mais elle ne s’est pas gênée ensuite pour me cuisiner sur votre couple. Je me suis toujours demandé si j’avais bien compris ce qu’elle sous-entendait; parce que tu aurais dû voir le ton qu’elle a employé à ce moment-là, c’était presque …
- de quoi tu parles, Mark ?

Les sourcils froncés, elle le toisait d’un regard agacé. Elle n’aimait pas ce qu’il laissait entendre. Il le savait bien mais n’avait pas d’autre choix que de lui faire prendre conscience de son erreur.

- elle a essayé de savoir si je pouvais être un allié dans sa quête personnelle.
- sa quête personnelle ? Tu fais dans l’ésotérique maintenant ? Se moqua-t-elle ouvertement.
- ça n’empêche que si son plan était un scénario de film, on pourrait l’appeler les dix étapes pour faire séparer Danny et Romy.

Elle secoua la tête, n’en croyant pas ses oreilles.

- mon pauvre, tu ne sais vraiment plus quoi inventer.
- c’est la vérité, Romy. Et je veux bien croire que Danny ne t’ait rien dit pour cacher sa supposée infidélité mais moi, qu’est-ce que j’y gagne à te raconter tout ça ? Je veux simplement que tu ouvres les yeux. Ni plus, ni moins. Ta sœur est une manipulatrice. Elle se sert de toi pour atteindre son but. Et son seul et unique but, c’est de repartir avec Danny dans ses valises !

Ça y est ! Il l’avait dit et se sentait déjà mieux. C’est là qu’il vit le doute et la curiosité s’installer dans le regard de son interlocutrice. Si seulement, elle pouvait voir Rosalie comme la garce qu’elle était réellement.

- pourquoi … pourquoi tout balancer maintenant ? Ça fait longtemps qu’elle est venue au bureau. Qu’est-ce qui t’a fait changer d’avis comme ça ?
- je n’étais pas sûr d’avoir bien saisi … jusqu’à ce matin. Tout à coup, tout est devenu plus clair dans ma tête.
- qu’est-ce qui s’est passé ? Demanda-t-elle, piquée dans sa curiosité.

La mâchoire crispée, elle avait un mauvais pressentiment et cela ne la rassurait pas de voir tout à coup s’installer la gêne sur le visage de son ami. Il se mordillait la lèvre inférieure, comme s’il redoutait sa réaction. Et Dieu sait qu’il la redoutait.

- c’est trop tard pour tout stopper maintenant. T’en as déjà trop dit, lui rappela Romy.

Le comptable prit alors une profonde inspiration et se lança sans plus tarder.

- je me suis arrêté en ville pour acheter ces délicieuses chouquettes au sucre que tu m’as faites découvrir.
- elles sont bonnes, hein ? Et t’as essayé avec du chocolat aussi ? Ce sont mes préférés et celles de la femme de Coop aussi. Elle en raffole. Si tu veux mon avis, ils ne doivent pas s’ennuyer ces deux-là. Et puis, ça fait quoi ? Allez, deux ans qu’ils sont mariés et je le vois toujours aussi heureux de rentrer pour retrouver sa petite femme après le boulot. Si ce n’est pas mignon ? Moi il n’y a personne qui m’attend le soir. Enfin, si, bien sûr, ma sœur, mais ce n’est pas pareil.

Mark lui adressa aussitôt un regard réprobateur. Ce n’était pas facile de lui avouer ce qu’il avait vu et elle trouvait encore le moyen de le couper dans son élan. Comprenant enfin son erreur, elle s’excusa aussitôt dans un murmure et le laissa continuer.

- figure-toi que ta sœur était aussi présente dans ce salon de thé, en « charmante compagnie ». Elle avait l’air très proche de cet homme. Ils étaient très complices. Ils se tenaient la main, se lançaient des regard amoureux à la pelle et plaisantaient ensemble.
- ah oui ? C’est bizarre qu’elle ne m’en ait pas parlé, s’étonna Romy, l’air soucieux.
- ça ne m’étonne pas, railla Mark.

Pour lui, la raison était évidente.

- pourquoi tu dis ça ? Il faut toujours que tu vois le mal partout ! C’est lassant à la fin ! S’énerva-t-elle, tout à coup. Tu sais quoi ? Je préfère largement faire confiance à quelqu’un et finir par me tromper plutôt que d’être méfiante de tout et par rapport à tout le monde ! Parce que dans ce cas, tu ne vis plus et tu t’ennuies avec ta propre connerie ! Alors je vais le répéter une dernière fois au cas où tu n’aurais pas saisi, Rosalie est ma petite sœur, on est de la même famille, du même père, on a le même s …
- petit-ami ! Lâcha-t-il soudainement.

Le ton qu’il avait employé se voulait ironique. Mais Romy le connaissait bien. Il y avait une part de vérité là-dedans. Et c’est justement cette part de vérité qui la terrifiait tant.

- je ne trouve pas ça marrant, Mark. Vraiment pas.
- moi non plus. Pour tout te dire, j’ai trouvé leurs œillades écœurantes. Cette scène m’a coupé l’appétit. Je n’ai pas touché à mon sachet de chouquettes jusqu’à dix heures du matin. Ce qui est un exploit pour moi … Romy, où tu vas ?

Perdu dans ses explications évasives, il ne l’avait pas vue se lever en trombe de sa chaise et se diriger promptement vers la porte.

- mettre toute cette affaire au clair … et tout de suite ! Répondit-elle, en colère et l’air décidé.
- mais … commença Mark.

Trop tard. La jeune assistante venait de quitter la pièce en claquant la porte. Le comptable ne chercha pas à la rattraper et porta tranquillement son gobelet à sa bouche. Quand Romane Murphy avait une chose en tête, ça ne servait strictement à rien de l’arrêter !

Il me semblait bien que t'avais louppé un bout! ici

Je me répète mais je suis trop heureuse, mais alors HEUREUSE! que Mark lui ai enfin ouvert les yeux

Ce n'était plus possible ça, mais dis moi c'était quand me^me pas Danny au café avec la rouquine?

Je suis contente qu'elle reprend ses esprits là Romy, allez qu'elle aille lui casser la gu****

Encore,encore,encore

oui oui oui une baston !!!! Qu'elle l'étripe et après réconciliation chuppanisante avec Danny

trop kiffante ta suite , j'en veux encore et encore

z'êtes vraiment sans pitié pour cette pauv' Rosalie


Jeudi, appartement de Romane Murphy, 11h49 :

- Romy n’est pas là, lâcha aussitôt Rosalie.
- je sais. C’est toi que je viens voir.

Danny se tenait devant le seuil de sa porte, attendant en vain qu’elle l’invite à entrer. Elle continuait à le toiser d’un regard sombre. Plein de mépris.

- pourquoi ? Qu’est-ce que tu veux ? Demanda-t-elle, d’un ton ferme. Si tu es venu pour régler tes comptes, tu as sonné à la mauvaise porte !
- je me tiendrai tranquille.

Il la suppliait du regard et leva la main droite tout en souriant.

- juré.

Elle se demandait encore ce qu’il avait derrière la tête et lui céda finalement le passage. Il se croyait peut-être malin mais elle l’aurait vite à son propre jeu. Il était sûrement encore rempli de rancœur à son égard après sa rupture avec Romy. Qui sait ? Peut-être qu’elle pourrait tirer avantage de la situation, après tout.

- tu ne m’offres rien à boire ? Demanda-t-il, en s’installant confortablement dans le fauteuil du salon.
- lève-toi.

Il la fixa d’un air étonné. Comme si sa réaction le surprenait.

- tu vas me faire croire que tu es venu comme ça. Juste pour boire le café ?
- j’aime bien ton café, avoua-t-il, le regard charmeur.

Elle ne savait pas à quel petit jeu il jouait mais elle n’allait pas se laisser faire. Elle ne tomberait pas dans son piège. Elle n’était pas aussi naïve que sa sœur.

- debout, répéta-t-elle, agacée.

Danny obtempéra enfin en ne quittant pas Rosalie des yeux. L’étudiante se mit alors à genou devant lui et commença à le fouiller de haut en bas. Il s’était laissé faire sans broncher. Apparemment, elle ne s’attendait pas à ne rien trouver.

- rassurée ?
- simple précaution, expliqua-t-elle, calmement.
- ça n’avait rien de désagréable, dit-il, la voix rauque.

Ils échangèrent un sourire. Pour la première fois de la matinée, il la sentait plus détendue avec lui. C’est à ce moment-là qu’elle disparut dans la cuisine et revint quelques minutes plus tard, avec deux tasses de café, qu’elle posa délicatement sur la table basse du salon. Elle prit place aussitôt à côté de Danny qui était assis bien confortablement sur le divan. Il s’empara ensuite d’une tasse et porta cette dernière à ses lèvres avant de la reposer à sa place initiale.

- c’est ce que je disais, il est vraiment délicieux.

Il la fixait de son regard perçant et intense. Cet agent du FBI savait manier l’art de la flatterie, se dit-elle alors. Comment un simple compliment sur sa manière de faire le café pouvait lui donner cette envie soudaine et irrépressible de lui arracher ses vêtements afin de lui sauter dessus à même le canapé ? Inspirant profondément afin de retrouver son calme et les idées claires, Rosalie faisait tourner nerveusement sa tasse entre ses mains.

- quand on y réfléchit bien, c’est toi qui a été la plus honnête dans toute cette histoire, admit Danny.

La jeune rousse manqua de s’étouffer à l’entente de ces derniers mots.

- tu voulais une chose et tu as tout fait pour l’obtenir, argumenta-t-il. Je trouve ça honorable et je comprends ton attitude.
- vraiment ? S’étonna Rosalie. Et moi qui pensais que tu allais me jeter la pierre pour t’avoir fait perdre Romy.
- ta sœur a refusé de me croire. C’est pour ça que je l’ai perdue.

Il avait prit un air grave qu’elle ne lui connaissait pas jusqu’alors. Il avait l’air peiné par cette rupture. Touché. Il reprit une nouvelle gorgée du précieux liquide pour se donner une contenance.

- mais ça n’a rien à voir avec toi, la déculpabilisa-t-il aussitôt. À dire vrai, je devrais même te remercier pour m’avoir ouvert les yeux.

Son regard plongé dans celui de la jeune femme, il posa délicatement sa main sur la paume de cette dernière.

- de rien, répondit Rosalie, émue. Ça me fait plaisir d’avoir pu t’aider.

Le sourire timide, elle approcha ensuite son visage de celui de Danny, ils n’étaient plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. La jeune rousse le dévorait du regard et s’apprêtait à réduire l’infime espace qui subsistait encore entre eux lorsque retentit dans la pièce le chant de l’oiseau qui sonnait précisément midi. Romy raffolait de ce genre d’horloge fantaisie et malgré l’insistance de sa sœur pour la décrocher du mur du salon car elle ne supportait plus ces sifflements incessants à chaque heure, la jeune assistante n’avait pas cédé.

- merde ! Pesta Rosalie en se levant sans tarder du canapé. Romy va rentrer d’une minute à l’autre ! Il vaut mieux qu’elle ne te trouve pas là !

Comprenant l’urgence de la situation, Danny imita l’étudiante et regagna rapidement la sortie. Il se tenait maintenant à l’embrasure de la porte, la tête appuyée contre cette dernière.

- petit-déjeuner, demain, 9 heures ? Je passe te chercher, la prévint-il, l’œil coquin.

Elle ne résistait pas à ce regard. Celui-là même qui l’avait tant fait craquer la première fois.

- ça marche, répondit-elle, sans hésiter pendant que Danny quittait sagement les lieux.

Un grand sourire victorieux venait de s’afficher sur son visage. Elle était excitée comme une puce rien qu’à imaginer ce rendez-vous matinal. Son plan ne s’était pas déroulé comme prévu mais elle venait quand même de toucher au but. Elle y était arrivée. Enfin.

Trop bien ces suites.. j'en redemande !!! (oui je sais tu nous as déjà bien gatées ... )

Ohhh et mon dieu Joshhhhhhhhhhhhhhhhhh ton avatar et ta bann !!!!! J'en suis toute chose.. tu aurais fait une chuppa qu'il aurait fait grave chaud devant l'ordi...

merci clairounett par ce temps, on se réchauffe comme on peut

NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOONN Ne me dit pas que mon Danny tout gentil est avec une garce

Pourquoi pourquoi???

Bon faut que j'me calme sinon je sens que je vais ouvrir le whisky avant le 31

sibileseries a écrit:Bon faut que j'me calme sinon je sens que je vais ouvrir le whisky avant le 31

vas-y, fais péter la bouteille

moi je me dis que Danny a quelque chose dans la tête pour faire ça

sais pas pourquoi mais..... enfin vais attendre...mais pas lontemps.... peux pas....


la suite, vite !!! c'est une question vitale

z'êtes vraiment sans pitié pour cette pauv' Rosalie

Elle n'a cas se teindre les cheveux et je la verrais d'un tout autre regard

J'adore je sens que tout ça va se compliqué terriblement et quand c'est compliqué j'aime trop!!!!

Mais comme les filles je suis à peu près sûre que Danny mijote quelque chose ou alors il a réfléchi avec Popol et pas avec sa tête

Encore,encore,encore

hum hum j'espère que le dannychou a rellement quelque chose derrière la tête car sinon, popol je lui coupe !!!!!! curtout avec cette rosalie mais quelle horreur !! je ne sais pas ce que tu nous mijotes ....mais j'adooooreeeee

oh làlà comme j'ame quand tout se complique !!! mais je sens qu'il a un énorme piège sous tout cela enfin j'espère !!!

Les filles ont déjà tout dit.
Je suis certaine que le Taylor a quelque chose derrière la tete de bien vache pour l'autre saleté, histoire de lui faire payer son coup J'espère que ça va faire mal!

Et oui, je veux une confrontation Romy/Danny! Qu'ils s'engueulent avant de se réconcilier enfin!

Raaaa et mon Coop... un amour! Je serais Romy, je resterais secrétaire juste pour continuer à l'avoir comme boss! Merci de penser à mon imagination!
J'ai hâte de lire la suite... très très vite j'espère.

Même jour, parking du cabinet Howard & Associés, 16h16 :

I believe in miracles

La sonnerie du portable de Romy retentissait dans l’habitacle de sa voiture alors qu’elle s’apprêtait tout juste à mettre la clé dans le contact.

Where you from

Retenant sa colère tant elle bouillonnait de l’intérieur, elle se saisit de ce dernier dans son sac à mains puis décrocha en urgence.

you sex …

- OUI ! Cria Romy, sur les nerfs depuis sa conversation avec Mark.
- est-ce que tout va bien ?
- mmmh, marmonna-t-elle, un brin agacé.
- t’as une petite voix. Il y a un problème ?
- qu’est-ce que tu veux, Rosalie ?
- est-ce que tu peux passer à la maison, il y a quelque chose d’urgent dont j’aimerais discuter avec toi.
- ça tombe bien, moi aussi, j’ai à te parler !
- ok, je t’attends alors. À tout de suite.

La route vers son appartement se fit à toute vitesse pour Romy. Elle était impatiente d’en finir avec toute cette histoire. Elle devait connaître la vérité, une bonne fois pour toutes !
Lorsqu’elle franchit le seuil de la porte, son regard se posa aussitôt sur les deux valises qui se trouvaient devant l’entrée.

- qu’est-ce que c’est ? Demanda-t-elle à sa sœur qui la rejoignait justement dans la cuisine.
- je quitte l’appartement, répondit Rosalie, tout sourire, en annonçant la bonne nouvelle.
- pour aller où ? Tu retournes au campus ? L’interrogea Romy, piquée dans sa curiosité.

Elle trouvait ce départ précipité et plus que suspect.

- pas tout à fait, répondit l’étudiante en se mordillant la lèvre. J’emménage chez Danny !

Le contraste entre la réaction des deux jeunes femmes était patent. L’une avait le sourire jusqu’aux oreilles, l’autre, grimaçait de plus belle.

- il me l’a demandé ce matin et j’ai tout de suite accepté.

Romy ne bronchait pas. Elle était restée bouche bée. Elle ne s’attendait pas à ça. Vraiment pas. C’était comme si le sol venait de s’écrouler sous ses pieds.

- je sais que c’est soudain et que ça doit te faire drôle de nous imaginer ensemble mais nous sommes heureux. Alors essaie au moins de te réjouir pour moi.

La jeune assistante ne put réprimer un sourire moqueur tellement la situation la dépassait.

- c’est une blague ? Tu me charries là ?
- non. Danny et moi, nous nous aimons. Sincèrement, expliqua Rosalie.

Elle s’avançait maintenant jusque devant la porte d’entrée.

- allez, j’y vais, dit-elle, en attrapant l’anse de sa première valise. Je t’appelle, ce soir, ok ?
- une … une minute ! Réagit Romy, devant le culot de la jeune femme. Personne ne sort d’ici, ok ? Tu te fous de qui ? Tu repars avec lui main dans la main et c’est la fin de l’histoire, c’est ça ? Et tu espères encore que je vais t’applaudir pour ça ? Tu t’attends peut-être à des félicitations de ma part ? Et puis d’abord, je croyais qu’il ne te plaisait pas …enfin, si, j’ai bien compris que tu le trouvais à ton goût parce que personne ne le trouve moche … d’ailleurs, qui pourrait penser ça ? Mais tu n’as pas voulu de lui parce que c’était le mien et que je l’aime … et maintenant, que ce n’est plus le mien, tu ne te gênes pas pour …tu oses me … ça n’a aucun sens ! C’est … c’est … j’y crois pas ! À dire vrai, je ne me souviens même pas d’un seul film où la petite sœur se fait la malle avec le petit-ami de son aînée !
- ex. Ex petit-ami, précisa Rosalie, en reposant simultanément sa valise au sol. Et comme tu l’as si bien dit, ce n’est plus le tien. C’est le mien, maintenant !

Son regard se voulait noir. Pour la première fois, elle ne cachait plus ses vrais sentiments à l’égard du jeune agent.

- tu sais quoi ? L’interpella Romy. Quand je vois comment tu réagis, la manière dont tu marques ton territoire et le fait que tu tiennes si peu compte de mes sentiments, je me demande si tu ne manigançais pas tout ça derrière mon dos depuis le début.
- bien sûr que non. Tu sais, que je n’aurais jamais pu te faire ça, si vous étiez encore ensemble.
- ça fait quatre jours, Rosalie ! S’énerva brusquement la jeune assistante. Quatre jours seulement qu’on a rompu ! Et apparemment, tu n’attendais que ça !
- tu veux que je te dise ? Rétorqua l’étudiante, en haussant la voix, à son tour. Je laisse tomber ! J’abandonne ! J’en ai marre ! T’entends ? Marre de toi ! Marre de faire semblant ! Marre de voir ta tronche tous les matins ! Marre de t’entendre jacasser toute la journée pour un oui, pour un non ! Tu me fais une tête remplie comme ça ! Cria-t-elle en joignant le geste à la parole. Avec toi, j’en suis à ma 15ème boîte d’Efferalgan au moins !
- alors pourquoi tu es restée si je te soûlais tant que ça, hein ? Tu connaissais la sortie ! Ça fait six ans que ma porte est au même endroit ! Tu sais, c’est ce truc de couleur blanche avec une clenche pour …
- STOP ! Hurla Rosalie, en colère.
- si tu veux prendre un cachet, la trousse à pharmacie est par là ! Ironisa Romy, en montrant la salle de bain du doigt.
- c’est ça, moque-toi. Tu ne peux pas savoir à quel point c’était facile de te faire gober tout ce que je voulais, sourit-elle, fièrement. Tu es tellement naïve et crédule ma pauvre. À ton avis, pourquoi je suis restée, hein ? Certainement pas pour la vue !

Cette dernière phrase fit tilt dans l’esprit de la jeune assistante. Mark avait raison. Il avait vu juste sur sa peste de sœur.

- tu voulais Danny … tu le voulais pour toi toute seule… depuis le début, dit-elle calmement, comme si elle se parlait à elle-même.
- et bien, voilà ! Tu vois quand tu veux ! On peut dire que t’es plutôt longue à la détente, ma fille ! Et cette soirée au Shea Stadium ? J’en rigole encore quand j’y repense ! Le pire dans tout ça, c’est qu’il était prêt à ne rien te dire de mes avances parce qu’il savait à quel point, ça te rendait heureuse d’avoir retrouvé ta petite sœur. Si c’est pas mignon ! Et finalement, c’est lui qui s’est retrouvé sur le banc des accusés ! Quelle ironie ! Tu te rends compte de tout ce qu’il était prêt à faire pour toi ? Il devait vraiment t’aimer pour refuser que tu choisisses entre ta famille et lui, hein ? Mais tout ça, c’est du passé. Contrairement à toi, je lui fais confiance. Je sais qu’il ne me trahira jamais. Parce qu’il m’aime. Autant que je l’aime. Nous deux, c’est du solide. C’est pour la vie. C’est …

Le monologue de Rosalie fut interrompu par la sonnerie de l’interphone qui retentit dans l’appartement. L’étudiante se précipita alors vers l’entrée afin de se saisir du combiné. Elle pressa ensuite le bouton qui ouvrait la porte d’en bas. Le sourire radieux qui se dessinait alors sur son visage laissait tout deviner de l’identité de son visiteur.

- c’est lui qui s’est proposé pour m’aider à porter mes valises ! Un vrai gentleman, hein ? Ironisa Rosalie.

Les deux jeunes sœurs échangèrent un regard rempli de ressentiment. Quelque chose venait définitivement de se briser entre elles.