Vin, you're a Tanner (complète) (PG13)

MERCI à toutes pour vos superbes commentaires!
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Martin regardait le paysage défiler par la vitre du taxi. Il était nerveux et heureux à la fois. Cela faisait un peu plus de quatre semaines qu’il avait rencontré Vin pour la première fois, et il lui manquait terriblement. Mais aujourd’hui, il allait enfin pouvoir le revoir. Quand Chris l’avait appelé pour lui dire que Vin désirait le revoir, son cœur n’avait fait qu’un bond. Ils avaient réussi à trouver une date pas trop lointaine, qui arrangeait Martin et Chris. Et à présent, Martin se dirigeait vers le ranch. La nervosité du jeune homme était grande : comment Vin allait-il réagir quand il le verrait de nouveau ? Mais surtout, ce qui était le plus stressant, c’était la réaction de Chris. Il serait sûrement très protecteur, ce qui serait très compréhensible. Martin espérait que cela ne serait pas une gêne pour lui et son frère ; il espérait bien pouvoir découvrir, apprendre à connaître Vin. Il s’était préparé mentalement à devoir apprivoiser Chris avant toute choses.

Martin apercevait de temps en temps des ranchs, plus ou moins éloignés de la route. La région n’était pas très peuplée humainement, mais l’endroit était très beau. Cela changeait à merveille des rues bruyantes et polluées de NY. Martin comprit qu’il allait passer une bonne semaine, au moins au niveau de l’environnement. Une semaine ! Une semaine avec son frère ! Martin répéta le mot en bougeant silencieusement les lèvres, savourant la sensation de bonheur qu’il lui procurait. Il avait mis de côté les événements précédents la naissance de ce petit frère, bien loin dans son cerveau, afin de profiter au maximum de cette révélation. Il en voulait à son père, mais jusqu’à présent, sa rancœur était bien moins forte que son bonheur. Alors, autant en profiter tant qu’il pouvait. Vin trouverait bien assez vite le courage de le questionner sur ce père commun… Et Martin ne voulait pas encore penser à ce qu’il pourrait lui dire.

Le taxi s’arrêta devant un ranch de taille moyenne, bien entretenu. Quelques chevaux paissaient tranquillement dans un enclos. Chris, Vin, Buck et un autre petit garçon attendaient à l’entrée de la maison. Martin prit une profonde inspiration et descendit de la voiture. Aussitôt, le petit garçon de 5 ans se dirigea vers lui en courant. Il se planta devant l’agent, les lèvres tremblantes :

-Tu ne vas pas emmener Vin loin de nous, hein ?

-Eh, non, jamais je ne ferais ça ! Je

Un grand sourire à présent sur les lèvres, le petit garçon l’interrompit :

-Alors, c’est bien ! Moi c’est JD. Vin est mon cousin, et Buck est mon papa.

-Salut JD, répondit Martin en souriant lui aussi. Content de te rencontrer. Moi c’est Martin.

Martin jeta un coup d’œil à Buck qui s’était approché. Mais JD était déjà parti dans une description de ses prochaines vacances :

-Je sais. Buck et moi allons à la mer, comme ça toi et Vin aurez du temps pour vous connaître. C’est la première fois que je vais aller à la mer. Tu y es déjà allé, toi ? Ce sera la première fois que je serai aussi longtemps séparé de Vin, alors il faudra que tu joues souvent avec lui, pour pas qu’il s’ennuie. Moi je vais avec Casey, mais c’est pas la même chose, c’est une fille. Elle est gentille, mais

-JD, laisse un peu respirer notre invité, veux-tu ? Et tout le monde sait que tu adores Casey.

Buck, rigolant, avait enfin réussi à interrompre le flot de paroles de son fils. Il tendit une main à Martin, afin de le saluer. La poignée de main entre les deux hommes fut franche.

-Bienvenue, Martin. Chris et Vin sont un peu nerveux, mais je sais que tout va bien se passer. Comme JD l’a déjà dit, nous partons en vacances afin de vous laisser du temps et de la tranquillité.

Buck avait accentué le dernier mot, en levant les yeux au ciel. Martin comprit que JD devait être une vraie tornade.

-Vas-y, ils t’attendent. JD ! En voiture !

Martin se dirigea vers l’entrée du ranch, pendant que Buck bataillait avec son fils afin de l’attacher à son siège. Quand Martin se trouva devant Chris et Vin, l’agent de l’ATF lui tendit la main, avec un sourire franc :

-Bienvenue, Martin.

-Chris…

Cette poignée-là de main aussi fut franche. Martin se sentit alors un peu plus léger. Il se tourna enfin vers Vin, qui le regardait timidement.

-Salut, Vin. Heureux de te revoir.

Vin hésita un instant, puis se retrouva dans les bras de son grand frère, un grand sourire illuminant ses traits.

Ouééééé j'ai eu ma suite !!!
Et les retrouvailles
Mais te connaissant, ça va être super la suite entre les trois et en même temps, j'ai bien peur de ce que tu nous trames...

La suite ?? Ben non quand même pas tout de suite.. suis pas comme ça moi... Mais demain si tu peux..

clairounett a écrit:Ouééééé j'ai eu ma suite !!!
Et les retrouvailles
Mais te connaissant, ça va être super la suite entre les trois et en même temps, j'ai bien peur de ce que tu nous trames...

La suite ?? Ben non quand même pas tout de suite.. suis pas comme ça moi... Mais demain si tu peux..

Merci clairounett Je trame quelque chose, mais patience (si vous en avez encore?)
Une suite demain, je sais pas...

Roooo quelle suite c'est vrai, c'est beau comme tout....

Martin comprit qu’il allait passer une bonne semaine, au moins au niveau de l’environnement. Une semaine ! Une semaine avec son frère ! Martin répéta le mot en bougeant silencieusement les lèvres, savourant la sensation de bonheur qu’il lui procurait

J'ai trouvé cela touchant

Je sais. Buck et moi allons à la mer, comme ça toi et Vin aurez du temps pour vous connaître. C’est la première fois que je vais aller à la mer. Tu y es déjà allé, toi ? Ce sera la première fois que je serai aussi longtemps séparé de Vin, alors il faudra que tu joues souvent avec lui, pour pas qu’il s’ennuie. Moi je vais avec Casey, mais c’est pas la même chose, c’est une fille. Elle est gentille, mais

sacré pitiot, j'adore

Cette poignée-là de main aussi fut franche. Martin se sentit alors un peu plus léger. Il se tourna enfin vers Vin, qui le regardait timidement.
-Salut, Vin. Heureux de te revoir.
Vin hésita un instant, puis se retrouva dans les bras de son grand frère, un grand sourire illuminant ses traits.

Yes, tout va bien dans le meilleur des mondes ...mais j'ai peur aussi que cela ne dure pas

Encore,encore,encore, c'est cro, cro bien

oh yeeesmouchette oi je dis que le petit va être tout content d'e^tre avec son grand frère et puis martin sait tellement être gentil !!

mais moi aussi je me demande vers quoi tu nous amènes avec toutes ces belle intentions je sens que tout ne va pas être rose

super j'adoore vite une suite !!!

nathaloche a écrit:oh yeeesmouchette oi je dis que le petit va être tout content d'e^tre avec son grand frère et puis martin sait tellement être gentil !!

mais moi aussi je me demande vers quoi tu nous amènes avec toutes ces belle intentions je sens que tout ne va pas être rose

super j'adoore vite une suite !!!

+1

nathaloche a écrit: mais moi aussi je me demande vers quoi tu nous amènes avec toutes ces belle intentions je sens que tout ne va pas être rose

Ben pourquoi, j'ai peut-être décidé de faire une fic toute belle toute rose?!
Voici un tout petiot minuscule bout...
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Chris était assis sous la véranda, un livre à la main. Pour tout dire, il ne lisait pas, mais observait Vin et Martin, qui discutaient près de la barrière du corral. Peso, le cheval que Chris réservait pour son fils, se laissait gratter sous les yeux par le jeune agent. Chris devait bien avouer qu’il était détendu. Cela faisait maintenant 3 jours que Martin était là, et tout se passait à merveille. Vin était heureux, et Martin ne faisait rien pour s’imposer. Il laissait aussi beaucoup de temps à Chris pour s’occuper de Vin, et l’agent de l’ATF lui en était reconnaissant.

La veille, Martin avait proposé de faire les courses puis le souper. Il avait pris la voiture de Chris pour aller en ville. Vin l’avait regardé se préparer, un peu indécis. Chris avait observé son fils tiraillé entre son envi d’être avec Martin, mais aussi de profiter d’être un peu seul avec son père. Ce que l’agent de l’ATF avait grandement apprécié, c’était que Martin n’avait pas demandé à Vin de l’accompagner, lui forçant ainsi la main. Il lui avait laissé la possibilité de demander. Vin n’avait rien demandé, il l’avait regardé partir, puis était allé s’asseoir sur les genoux de son père.

-Il va revenir, n’est-ce pas ?

Chris l’avait serré contre lui :

-Oui, Vin, ne t’en fais pas.

Chris et Vin avaient passé quelques heures ensemble, qu’ils avaient l’un et l’autre appréciées. Quand Vin avait entendu la voiture revenir, il s’était précipité dehors, accueillant avec joie son frère. Martin et Vin avaient ensuite préparé le repas ensemble. Chris avait trouvé cette journée pleine d’enseignements et d’assurances face à Martin. Et puis, il devait bien admettre que Vin et Martin agissaient exactement comme deux frères, et pas du tout comme un fils et un père. Chris était heureux de voir enfin Vin agir comme un enfant de son âge, et pas comme un presque-adulte qui doit s’occuper de quelqu’un, comme il avait dû agir tout le temps qu’il était dans la rue avec JD. Depuis à ce constat, le jeune agent du FBI avait eu sa pleine confiance.

La sonnerie du téléphone ramena Chris au présent.

*******************

Je sais, c'est vraiment tout petit, mais j'avais envie de finir sur cette phrase...
La suite peut-être encore aujourd'hui, si j'arrive à avancer.

rooo ben si tu dis ça, c'est que c'est un moment charière....
J'espère que tu auras pu avancer...

Alala Chris Vin Martin...

Ralalalal encore un passage tout en douceur je trouve

Qu'est ce qu'il est chou ton Martin quand même surtout pour ça:

Ce que l’agent de l’ATF avait grandement apprécié, c’était que Martin n’avait pas demandé à Vin de l’accompagner, lui forçant ainsi la main. Il lui avait laissé la possibilité de demander. Vin n’avait rien demandé, il l’avait regardé partir, puis était allé s’asseoir sur les genoux de son père

Ralalal, encore,encore,encore

Merci!
Allez, j'ai pu un peu avancer, donc, je peux vous mettre une petite suite.
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Chris revint sur la véranda, un peu nerveux après le coup de fil. Il vit Martin et Vin entourés par les deux chiots qui gémissaient.

-Vin, c’est l’heure du repas pour nos deux terreurs, est-ce que tu veux t’en occuper ?

Vin se précipita vers Chris, tout heureux :

-Oui oui oui ! Deux gobelets de nourriture pour chacun, avec un petit peu de yogourt NATURE.

Chris et Vin rigolèrent : c’était devenu une plaisanterie dans la famille, depuis que JD avait ouvert tous les yogourts afin de faire goûter les différentes saveurs aux deux chiots : fraise, mocca, ananas, baies des bois… Tout y était passé. Depuis ce moment, lorsque l’un des deux enfants donnait à manger aux chiots, il devait d’abord réciter la « recette ».

Martin se dirigea lentement vers Chris qui était resté sur place. Il sentait que l’agent de l’ATF avait un souci, et hésitait à s’en mêler. Il n’était finalement qu’un invité. Mais il devait bien avouer qu’il se sentait vraiment à l’aise ici. Il sentait que Chris était moins nerveux, plus confiant, et cela lui faisait plaisir. Et ces quelques jours passés dans ce ranch lui avaient prouvé que Chris était un père parfait pour Vin. Il aimait voir la complicité qu’il y avait entre eux deux. Quand Vin était tout excité par une découverte au-dehors, et se précipitait vers son père pour lui montrer, Chris prenait le temps de partager la joie de son fils ; si Vin faisait des cauchemars la nuit (et cela lui arrivait souvent d’en faire sur sa vie d’avant), Chris se réveillait au moindre de ses gémissements, et savait quand son fils avait besoin de réconfort. Réconfort qu’il lui procurait facilement. C’était peut-être de petites choses, des choses normales entre un père et son fils, mais que Martin, lui, n’avait jamais connu avec son père. Et il était vraiment heureux de savoir que Vin avait la chance d’avoir trouvé le père qu’il lui fallait.

Martin s’installa à côté de Chris, et se décida finalement à parler, à dire à cet homme ce qu’il pensait de lui :

-Chris, je voulais te dire… Je, j’aurais adoré avoir un père comme toi.

Martin se sentit stupide d’entendre sa voix se briser. Il détourna les yeux, souhaitant n’avoir pas entamé cette conversation. Il attendit un moment dans le silence, puis osa finalement regarder Chris. Ce dernier souriait doucement, mais ses yeux étaient humides. Martin reprit :

-Vin a beaucoup de chance de t’avoir.

-Merci Martin. C’est le plus beau compliment que l’on pouvait me faire.

Le silence retomba entre les deux hommes, mais c’était un silence agréable. Chris se racla la gorge:

-Martin, je… J’ai un service à te demander. Tu n’es pas obligé d’accepter, mais sache que je te demande ça en toute confiance. J’ai d’autres solutions si tu ne veux pas, mais… Et il faut aussi que Vin soit d’accord, bien sûr, mais je voulais d’abord te demander à toi.

Martin attendit, ne sachant pas où voulait en venir Chris.

-Le coup de fil que je viens de recevoir… C’était Josiah, mon collègue. Il y a une importante opération qui se prépare, beaucoup plus vite que ce que nous pensions. Il faut absolument que je sois là-bas demain matin. Et cela risque de durer un jour ou deux. Est-ce que… est-ce que tu serais d’accord de garder Vin durant ce temps ?

Martin inspira brusquement. C’était la plus belle preuve de confiance que pouvait lui faire Chris Larabee.

-Il n’y a aucun problème pour moi, Chris. Si Vin est d’accord, je m’occuperai de lui durant le temps qu’il faudra.


Vin ne fut pas ravi d’apprendre que Chris devait partir pour le travail, mais quand Chris lui demanda s’il était d’accord que ce soit Martin qui le garde, il hocha vigoureusement de la tête, en souriant à son grand frère.

Chris expliqua les choses essentielles à Martin, qui promit de s’occuper aussi des chiots et des chevaux. L’agent de l’ATF lui donna une arme : l’enlèvement de Vin était encore frais dans sa mémoire, et le ranch était situé dans un endroit éloigné de tout ; il valait mieux être prudent. Chris lui conseilla de la garder sous clé, dans la table de nuit. Il lui montra encore comment enclencher l’alarme.

L’agent de l’ATF était nerveux en songeant à l’opération qui se préparait, surtout qu’il serait privé de Buck, mais il essaya de le cacher à Vin et Martin. Il n’avait pas non plus précisé qu’il devrait aller en couverture, prendre donc beaucoup de risques, car il refusait de les inquiéter plus. Le lendemain, il embrassa tendrement Vin, serra la main de Martin et partit au petit jour.

J'adore voir Chris comme ça, c'est vrai que c'est un vrai papa poule

Chris, je voulais te dire… Je, j’aurais adoré avoir un père comme toi.

Ben vi mo aussi ça m'a toute émue parce que Martin il n'a pas du avoir une superbe vie quand même avec un père comme le sien

Est-ce que… est-ce que tu serais d’accord de garder Vin durant ce temps ?

Ben c'était sur qu'ils allaient tous les deux contents

L’agent de l’ATF lui donna une arme : l’enlèvement de Vin était encore frais dans sa mémoire, et le ranch était situé dans un endroit éloigné de tout ; il valait mieux être prudent. Chris lui conseilla de la garder sous clé, dans la table de nuit. Il lui montra encore comment enclencher l’alarme.

Ca m'a fait rire parce que ben, Martin il est quand même agent du FBI

Encore, une suite super, je suis à fond dedans et j'ai hate de savoir comment va se passer la cohabitation Vin/Martin

Encore,encore,encore

clara a écrit:

L’agent de l’ATF lui donna une arme : l’enlèvement de Vin était encore frais dans sa mémoire, et le ranch était situé dans un endroit éloigné de tout ; il valait mieux être prudent. Chris lui conseilla de la garder sous clé, dans la table de nuit. Il lui montra encore comment enclencher l’alarme.

Ca m'a fait rire parce que ben, Martin il est quand même agent du FBI

Oui, mais papa Chris est très soucieux!
Bon, je mets encore une suite, profitez, parce que la semaine prochaine c'est pas sûr que je pourrai en mettre...
***********
La journée durant, Vin, malgré une inquiétude certaine pour son père, profita pleinement de passer son temps avec son grand frère. La journée était très chaude, ils sortirent donc le jet, et s’amusèrent à s’asperger, sous les aboiements joueurs des deux chiots. Les fous rires de Vin plaisaient énormément à Martin, qui avait remarqué que Vin ne riait pas souvent. Le sourire lui était plus facile. Chris avait expliqué à Martin que Vin avait dû réapprendre à rire et sourire après tout ce qui lui était arrivé : la mort de sa mère puis de sa tante, l’orphelinat, les mauvais traitements, la rue, l’obligation de s’occuper du très jeune JD… Même ses pleurs étaient devenus différents de ceux des autres enfants: Vin pleurait rarement devant les gens, et surtout, il pleurait souvent silencieusement.

Ils s’occupèrent des chevaux, des chiens, se reposèrent, et finalement, la journée passa très rapidement. Avec l’arrivée du soir, le vent se leva, amenant avec lui des nuages menaçants. Martin préféra rentrer les chevaux, il savait qu’à cette époque, dans cette région, les tempêtes pouvaient être très mauvaises. Ils avaient à peine fini de manger que la pluie se mit à tomber violemment, et le vent à redoubler d’ardeur. Vin commença à s’agiter sur sa chaise, il n’aimait pas les tempêtes, et celle-ci ne semblait pas vouloir se calmer. Martin décida que regarder un DVD changerait les idées de son petit frère. Quelques biscuits, un bon chocolat chaud, et Shrek dans le lecteur DVD : la soirée s’annonçait parfaite pour Vin. Martin avait discrètement pris une lampe de poche avec lui, redoutant une panne d’électricité. Ils n’étaient même pas à la moitié du film quand tout s’éteignit. Vin se serra instinctivement contre son grand frère. Il n’aimait pas le noir, mais tenta de rester tranquille.

-Ne t’en fais pas Vin, j’ai une lampe de poche.

Martin l’alluma, au grand soulagement de Vin. Malheureusement, la tempête était vraiment terrifiante, même Martin était inquiet. Il sentait bien que Vin, maintenant qu’il n’était plus distrait par le film, commençait à être vraiment terrifié. Ses grands yeux bleus ne pouvaient mentir, malgré le fait qu’il tentait de cacher sa peur à Martin. Ce dernier chercha un moyen de le calmer, sourit quand il trouva.

-Vin, on va allumer quelques bougies pour l’ambiance, et ensuite, tu t’installeras sur le canapé, afin d’assister au spectacle du Grrrrrrand Martin aux doigts magiques !

Intrigué, Vin entra dans le jeu de Martin. Après avoir allumé quelques bougies, il s’installa confortablement sur le canapé, sursautant un peu à chaque coup de tonnerre, mais trop impatient de voir ce que son grand frère lui préparait pour trop y penser.

Martin avait déposé la lampe de poche sur la table, légèrement surélevée à l’aide d’un gros bouquin. Il fit craquer ses doigts, et se mit à chanter du Louis Armstrong. Ses mains passèrent devant le halo de lumière, firent quelques vagues, et Vin découvrit un visage chantant sur le mur. Un cheval apparut ensuite, arrachant un cri d’émerveillement à l’enfant. Le cygne se nettoyant les plumes eut aussi beaucoup de succès, et Martin fut ravi d’entendre le rire enfantin de Vin quand il créa le lapin se frottant les oreilles, puis courant sur une colline. La petite main qui retient la grande arracha un «oooh!» plein d’émotion, le vieux monsieur le fit bien rigoler, et quand Martin finit sur le chanteur, Vin se mit à applaudir.

Martin regarda dans les yeux plein d’émotion de son petit frère, et il ne put résister à l’envie de le serrer fort dans ses bras. Vin répondit à son étreinte, et Martin osa enfin lui dire ce qu’il avait sur le cœur, dans un murmure :

-Je t’aime, petit frère !

-Je t’aime, grand frère, répondit doucement Vin.

*********(nda : si vous voulez voir ce que Martin a fait :
https://www.youtube.com/watch?v=ed9F4G5d8Qw )************


Il était temps d’aller se préparer pour aller au lit. Martin enclencha l’alarme, qui était indépendante du circuit général, et monta avec Vin à l’étage. Martin décida qu’il devait encore trouver quelque chose pour distraire son petit frère de la tempête. Il sortit sa lampe frontale de son sac, et la tendit à son frère :

-Mets-là pour te laver les dents. Tu verras, c’est très pratique.

Martin aida Vin à la poser sur son front, tirant sur les lanières afin quelle tienne bien.

-Tu as l’air d’un vrai spéléologue avec ça ! rigola Martin.

Vin, tout fier, se précipita à la salle de bain. L’agent du FBI regarda la petite lumière sautiller dans le couloir sombre. Il se prépara dans sa chambre, attendant que Vin ait fini pour le mettre au lit. L’enfant se glissa dans son lit, prit son chat en peluche dans ses bras, et Martin le borda. Il lui enleva la lampe frontale, sous son regard anxieux.

-Est-ce que tu veux la laisser allumée ?

Vin hésita, puis secoua la tête :

-Non, c’est bon.

-Si tu as le moindre souci, tu sais que tu peux m’appeler.

Martin se pencha pour embrasser Vin sur le front, puis sortit doucement de la chambre, en laissant la porte entrouverte. Il fit de même avec la porte de sa chambre. Il espérait que Vin pourrait dormir malgré la tempête. Elle ne semblait pas vouloir se calmer, et il s’inquiétait un peu. Le vent était violent, la pluie tombait comme des cordes, il n’y avait plus d’électricité… Il espérait que les animaux n’étaient pas trop effrayés. Les chiots avaient passé toute la soirée collés contre eux, et Martin n’avait pas eu le cœur de les empêcher de monter avec eux. Il avait posé leur panier près de la salle de bain, loin de toutes fenêtres. Pour les chevaux, il n’y avait qu’à espérer qu’ils ne paniqueraient pas. Martin se glissa dans son lit et ferma les yeux. Malgré le bruit de la tempête, il était déjà en train de s’endormir quand quelque chose lui fit rouvrir les yeux. Il se mit doucement assis dans son lit, laissant ses yeux fixé l’obscurité. À la lueur d’un éclair, il vit une forme devant lui.

STOOOPPPPP !!! arretes de mettre des suites car je dois aller manger et je n'ai toujours pas reuusi à rattraper mon retard !!!

oh que c'est trognon !!!!! j'adore ils sont mimi !!!!

même si ta dernière phrase est mais bon c'est peut être le petit qui a peur de l'orage et qu'il veut dormir avec lui, ou c'est Chris qui revient, ou ....


la suite !!!

Rooooo, c'est que ce passage est tout doux

Et c'est marrant mais je vois tout à fait Martin être attentif comme ça avec un enfant ...Il doit être super en papa...et en grand frère alors...il en a de la chance Vin

Super la vidéo, ça m'épate des trucs comme ça!!!!


Par contre:

Malgré le bruit de la tempête, il était déjà en train de s’endormir quand quelque chose lui fit rouvrir les yeux. Il se mit doucement assis dans son lit, laissant ses yeux fixé l’obscurité. À la lueur d’un éclair, il vit une forme devant lui.

Qu'est ce que ça veut dire ça!!!!!!!!!!!!!!!!!

Il faut absoluement une suite là

elle est sublime cette vidéo tout comme ta suite !!!
et marty est un superbe grand frère comme on en voudrait tous !! j'adooooreeee !! trop mimi ton gentil marty

par contre ah non mais c'est quoi cette forme

vite la suite

J'espère que c'est juste le petit qui se trouve derrière la porte... mais en même temps et avec toi... j'ai des doutes.. Et un peu de piment j'aimerai bien finalement..
Sinon, j'aime trop ce Martin là, prenant soin de son petit frère... On aura peut-être une suite ce soir alors ????

Ça sent le Victor à pein nez ça !

Bon, comme je n'ai pas posté hier, je peux vous mettre une petite suite. Avec une réponse...
***************************

À la lueur d’un éclair, il vit une forme devant lui.

-Vin ?

Martin alluma la lampe de chevet, et vit les yeux agrandis d’angoisse de son petit frère, sa respiration rapide. Il serrait dans ses bras son chat, restant silencieux, mais bougeant d’un pied sur l’autre, hésitant. Martin décida que ce n’était pas une nuit où un petit garçon de 7 ans, effrayé, devait dormir seul dans son lit :

-Tu veux dormir avec moi ?

Vin courut vers son lit, Martin souleva son duvet, sous lequel son petit frère se coula. Martin éteignit, mit son bras au-dessus de la tête de Vin, qui posa son bras sur sa poitrine. La respiration de l’enfant s’apaisa instantanément, et Martin le sentit s’endormir. Le jeune agent ne tarda pas à en faire de même.




Martin ouvrit les yeux, totalement réveillé, mais ne sachant pas pourquoi. Ses battements de cœur étaient rapides… Un coup de tonnerre était-il la cause de ce réveil brutal ? Un bruit le fit changer d’avis en même temps qu’un frisson glacé lui parcourut l’échine. Il se mit instinctivement en mode « agent fédéral », tous ses sens en éveil. Doucement, il écarta le bras de Vin qui était toujours au travers de sa poitrine, et se leva lentement. Il jeta un coup d’œil au réveil, mais aucun affichage n’était inscrit, aucun clignotement non plus qui aurait indiqué que l’électricité était revenue. Il regarda son téléphone portable, et eut la désagréable surprise de voir qu’il n’y avait plus de réseau. Apparemment, la tempête avait fait des dégâts. Il sortit doucement l’arme de son tiroir, et se dirigea à pas de loup vers le corridor.

Un bruit derrière lui le fit s’arrêter et se retourner. Il vit que Vin était assis dans le lit, les yeux grand ouverts. Martin comprit que son frère aussi avait entendu un bruit inhabituel. Martin mit son arme derrière son dos, et retourna vers l’enfant, un doigt sur les lèvres.

-Chht, Vin, ne fais surtout pas de bruit.

Vin hocha la tête, montrant qu’il avait compris. Martin reprit, toujours en chuchotant :

-Je vais aller voir ce qu’il se passe. Est-ce que tu connais une cachette sûre à cet étage ?

Vin hocha une nouvelle fois la tête.

-Bien, s’il… Si tu penses que tu dois aller te cacher, vas-y sans faire de bruit. Et surtout, ne t’occupe pas de moi, compris ?

Vin hocha la tête, mais avec plus de réticence. Il n’aimait pas l’idée de laisser tomber son grand frère. Depuis qu’il avait dû s’occuper de JD, Vin avait développé une aptitude de protection envers toutes les personnes dont il se souciait. Quitte à se mettre lui-même en danger. Mais le regard de Martin était le même que celui de Chris quand il voulait que Vin obéisse sans discuter. C’était un regard que Vin ne voyait chez son père qu’en cas de danger. Et jamais il ne lui avait désobéi.

Martin serra gentiment l’épaule de Vin, et sortit doucement de la chambre. Il entendit alors plus nettement ce qui l’avait réveillé et inquiété : des gens chuchotaient à l’étage en dessous ! Pourtant, il avait enclenché l’alarme… Ce ne devait donc pas être de simples cambrioleurs. Martin raffermit sa prise sur la crosse de l’arme, et descendit doucement les marches. Il pouvait entendre que plusieurs personnes étaient dans la pièce qui servait de bureau à Chris Larabee. Martin arrivait au bas de l’escalier quand il ressentit une violente douleur.

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C'est vraiment pas long, comme suite

C'est pas long mais c'est surtout inquiétant !!!!!

Dès que tu peux stp Mouchette la suite...

Ha, ben voilà j'étais rassurée parce qu'il s'agissait de Vin!!!!!!!

Et là je suis encore plus angoissée tu aimes nous faire peur comme ça hein?

Vin courut vers son lit, Martin souleva son duvet, sous lequel son petit frère se coula. Martin éteignit, mit son bras au-dessus de la tête de Vin, qui posa son bras sur sa poitrine. La respiration de l’enfant s’apaisa instantanément, et Martin le sentit s’endormir. Le jeune agent ne tarda pas à en faire de même.

C'est tout mimi

Il se mit instinctivement en mode « agent fédéral »,

J'ai adoré cette phrase, elle m'a faite rire

Martin arrivait au bas de l’escalier quand il ressentit une violente douleur.

Celle là est beaucoup moins drole

Encore,encore,encore

la suite !!! tu peux pas n ous laisser comme ça !!!!!!

wahou cette suite était aussi angoissante avec ces bruits suspectes et la doulur qu'a resenti Martin la fin que super tendre avec le petit vin qui vient de réfugier dans les draps de son grand frère !!!

la suite

J'espère que tu ne vas pas nous laisser longtemps dans l'attente...

Merci les filles!
Et voila une suite.
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Martin arrivait au bas de l’escalier quand il ressentit une violente douleur.

-Mmmmmphhhh !

Il se mordit la langue afin d’étouffer un cri de douleur. Il dut s’asseoir sur la dernière marche, un bourdonnement intense dans les oreilles. Sa respiration était saccadée, mais il essayait de la maîtriser, pour ne pas alerter les cambrioleurs. Il tâta le dessous de son pied, et grimaça quand il sentit le bout de verre qui s’était planté dans son pied nu : il lui semblait énorme, enfoncé profondément, et déjà tout visqueux de son sang. Le vase… Ils avaient cassé le vase posé près de l’escalier, c’était sûrement ce bruit-là qui l’avait réveillé. Martin serra le col de son t-shirt entre ses dents, et retira le morceau de verre d’un coup sec. Le sang sortait en gros bouillons, mais Martin n’avait pas le temps de s’occuper de ça. Il devait savoir ce que faisaient ces gens dans le bureau de Chris, combien ils étaient, ce qu’ils prévoyaient ; alors il tendit l’oreille. Il réussit à discerner deux voix, l’une autoritaire, l’autre plus geignarde. Un troisième homme devait être en train de travailler au coffre, d’après les bruits qu’il entendait. Martin se concentra, et réussi à comprendre les chuchotements des deux voix :

Voix autoritaire : « …papiers doivent être dans cette maison. Mon informateur m’a dit que Larabee ne les avait pas laissés au bureau. Et s’ils ne sont pas dans le coffre, nous devrons fouiller la maison. »

Voix geignarde : « Pourquoi est-ce qu’on fait comme si quelqu’un était là ? Pourquoi chuchoter et faire attention avec les torches ? On sait que Larabee est en couverture (petit rire mauvais) et que Wilmington n’est pas là. »

Voix autoritaire, exaspérée : « On ne peut pas prendre de risques. Un voisin pourrait passer et être alerté par les lumières des torches. Et tu sais bien que toutes les opérations doivent se dérouler ainsi, pour éviter de faire des conneries quand elles sont plus dangereuses. »

Voix geignarde : « Y a pas un voisin à 1 km à la ronde ! »

Troisième voix : « Tais-toi ! On t’a dit pourquoi, alors arrête de te plaindre, ou je dirai à ton père que je ne veux plus de toi dans mon équipe ! »

Martin entendit la voix geignarde ronchonner sous la menace. Ils étaient au moins trois, et peut-être y en avait-il qui attendaient dehors. C’était trop de monde pour Martin qui devait avant tout protéger Vin. Il devait le faire sortir de la maison avant que ces hommes ne décident de la fouiller. La voix geignarde, qui avait apparemment oublié bien vite la rebuffade, le retint un instant:

Voix geignarde : « Et pourquoi on ne s’en prend pas directement au gosse ? »

Voix autoritaire : « Parce que si on fait ça, la réaction de Larabee sera trop violente. Mais si on ne trouve pas les papiers dans cette maison, alors on n’aura pas le choix. »

Martin sentit une lame glacée courir le long de sa colonne vertébrale. Il devait sortir Vin d’ici au plus vite ! Il se releva, remonta doucement les escaliers en boitillant, et se précipita dans sa chambre. Son cœur manqua un battement : le lit était vide. Vin était-il allé se cacher, trop effrayé pour attendre ? Comment le retrouver ? Un bruit de pas légers derrière lui le fit se retourner. Vin était là. Martin le fit entrer dans la chambre, ferma la porte et chuchota :

-Qu’est-ce que tu faisais ?

-J’ai mis les chiots dans la baignoire, pour qu’il ne leur arrive rien, si… si… ces gens montent.

Même si Vin maîtrisait sa voix, Martin pouvait entendre un léger tremblement de peur.

-C’est très bien, Vin. Nous devons quitter cette maison par la fenêtre de ma chambre. Il faudra que tu fasses exactement tout ce que je dis.

L’agent sortit deux pulls de son sac de voyage, et aida Vin à les enfiler. L’enfant ne pouvait pas sortir en pyjama dans une tempête pareille. Martin ne prit pas le temps d’en prendre pour lui, mais déchira deux t-shirts qu’il enroula sur son pied blessé, et enfila difficilement deux chaussettes par-dessus. Il vit que Vin était en pantoufles, c’était un souci en moins. Martin empocha la lampe de poche et son téléphone, mit l’arme dans son dos, puis ouvrit doucement la fenêtre. Ils pouvaient sortir par là, en passant sur le toit de la véranda, puis en se laissant glisser au sol par les colonnes.