Vin, you're a Tanner (complète) (PG13)
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Re: Vin, you're a Tanner (complète) (PG13)
Martin
un vrai héros !!!
aie aie aie le pied !! va laisser des traces partout et les vilains vont le suivre
vite la suite !!!!
un vrai héros !!!
aie aie aie le pied !! va laisser des traces partout et les vilains vont le suivre
vite la suite !!!!
Théana- Président des USA
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Re: Vin, you're a Tanner (complète) (PG13)
Théana a écrit: Martin
un vrai héros !!!
aie aie aie le pied !! va laisser des traces partout et les vilains vont le suivre
vite la suite !!!!
Je fais ma grosse feignante ce soir
Mais c'est tout pareil, j'adore et je veux aussi une suite
clara- Président des USA
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Re: Vin, you're a Tanner (complète) (PG13)
wahou cette suite était génial et marty en vrai sauveur pour son vin, j'ai adoré !!!
et le coup du verre dans le pied j'ai tout imaginer sauf cela
j'adooore et moi je veux savoir qi vin et marty vont reussir à quitter la maison sans se faire voir par nos méchants !!!!
au fait t'as raison tergiverser ça veut pas dire ce que je croyais bon ça fait rien !!! bon n'empêche que ça fait toujours bien dan la bouche de AMrtin
et le coup du verre dans le pied j'ai tout imaginer sauf cela
j'adooore et moi je veux savoir qi vin et marty vont reussir à quitter la maison sans se faire voir par nos méchants !!!!
au fait t'as raison tergiverser ça veut pas dire ce que je croyais bon ça fait rien !!! bon n'empêche que ça fait toujours bien dan la bouche de AMrtin
Re: Vin, you're a Tanner (complète) (PG13)
Merci!
La suite du jour si ça vous intéresse!
*********************
Ils avaient réussi à sortir de la maison, et à revenir sur le plancher des vaches sans trop de problèmes : Vin était agile, il n’y avait pas eu de souci pour lui. Par contre, la blessure de Martin était une gêne terrible pour le jeune agent, il devait serrer les dents à chaque mouvement de son pied droit. Ils étaient déjà trempés par la pluie, et ils devaient lutter contre le vent.
Martin dirigea son petit frère vers l’écurie. Il ne voulait pas prendre le risque d’aller à la voiture laissée par Chris : trop de risques de tomber sur un garde ; et puis, démarrer alerterait les cambrioleurs, qui n’hésiteraient sûrement pas à tirer sur eux. La seule solution, c’était de partir d’ici à cheval. Ils passèrent par la petite porte, qu’ils refermèrent derrière eux : inutile de laisser des indices de leur présence. Les chevaux s’agitèrent à leur entrée, fouettant l’air de leurs queues. Vin prit la main de Martin et le dirigea vers Peso : c’était son cheval, il avait pleine confiance en lui, et connaissait ses réactions. Martin lui passa rapidement les rênes, mais renonça à la selle. Il installa Vin sur le dos du cheval ; lui-même conduirait le cheval par la bride jusqu’à ce qu’ils soient sortis de l’écurie. Le jeune agent posa une main douce mais ferme sur le museau, pendant que Vin chuchotait à l’oreille du cheval pour le faire rester tranquille. Martin ouvrit lentement la grande porte, bataillant un peu pour que le vent ne la fasse pas claquer. Il doutait que les cambrioleurs puissent entendre le bruit, par cette tempête, mais mieux valait rester prudent. Il la referma, monta derrière Vin en serrant les dents à chaque vague de douleur que lui envoyait à présent toute sa jambe, et fit trotter le cheval à l’opposé de la maison.
-Vin, est-ce que tu sais où est le plus proche voisin ?
-Il faut aller vers
La phrase de Vin fut interrompue par des coups de feu. Martin se retourna pour voir un homme courir dans leur direction en leur tirant dessus, et apercevoir trois hommes sortir de la maison. Eux aussi étaient armés.
-Il a le gosse ! Empêchez-le de s’enfuir ! Il nous faut le gosse !
Martin n’attendit pas d’en voir ou d’en entendre plus, il lança le cheval au galop, priant pour qu’aucun obstacle ne vienne se mettre sur leur route. Il ne voyait pas où ils se dirigeaient, la pluie et la vitesse lui brouillant la vision. Il espérait simplement que Peso serait à la hauteur de sa réputation : intelligent, instinctif, au pas sûr. Il tenait les rênes, et en même temps serrait les bras autour de Vin, pour être sûr qu’il ne tombe pas.
-Martin, il faut aller sur la gauche ! Les Potter vivent par-là, ce sont nos plus proches voisins.
Martin réagit immédiatement et fit tourner Peso sur la gauche. Il était stupéfait par l’assurance de Vin dans une telle situation. Mais il lui revint en mémoire que son petit frère avait déjà dû batailler dans des situations identiques lorsqu’il était dans la rue : son instinct avait repris le dessus. Leurs poursuivants avaient pris leur voiture pour les pourchasser, mais là où ils allaient, il n’y avait pas de chemin. Cela leur laissait donc du répit. Martin fit ralentir Peso, afin de mieux voir où ils se dirigeaient. Il n’aimait pas l’idée de se rendre chez des gens, risquant ainsi de les mettre en danger. Il sortit son téléphone, priant pour obtenir du réseau. Un cri de soulagement sorti de ses lèvres. Il dirigea le cheval dans un creux du terrain, dans des fourrées, et s’arrêta. Il pouvait enfin alerter le 911.
Quand il eut fini son appel, il voulut serrer son petit frère contre lui, autant pour essayer de le réchauffer que de le réconforter. Mais le petit corps de Vin resta tendu, refusant de se couler dans sa protection.
-Vin, ça va aller, les secours vont arriver.
Vin ne dit rien, ne bougea pas, ne regarda pas son frère. Martin sentit une peur insidieuse s’insinuer dans son cœur. Comment Vin allait-il réagir face à ce nouvel événement traumatisant ? Martin aurait tellement voulu que Chris soit là. Lui aurait su quoi dire à son fils, lui seul pouvait le réconforter.
Ils ne savaient pas depuis combien de temps ils se cachaient quand ils entendirent enfin les secours. Martin fit sortir prudemment Peso de la cachette, et se dirigea vers les sirènes qui entouraient tout le périmètre. Ils furent rapidement repérés, et ils virent deux hommes courir vers eux.
-Nathan ! Ezra ! s’écria Vin.
Martin le fit descendre du cheval, et le regarda se précipiter dans les bras des deux collègues de Chris. Martin se laissa glisser au sol, serrant les dents pour ne pas laisser un seul son de douleur s’échapper de sa bouche. Il regarda dans la direction de son frère, et le vit toujours étroitement serré dans les bras de Nathan et Ezra. Martin baissa la tête, envahi par un flot d’émotions : soulagement que tout soit fini et que Vin soit en sécurité, culpabilité pour n’avoir pas su le protéger comme il l’aurait fallu, souffrance de savoir que la période de bonheur avec son petit frère était finie. Il posa sa tête contre le flan du cheval, cherchant un support physique autant qu’émotionnel. Une main sur son épaule le fit se retourner. Nathan était là, il voyait ses lèvres bouger, mais n’entendait rien. Le moment d’après, il était assis sur une civière, un médecin s’occupant de son pied. Nathan était toujours près de lui. Il vit Ezra s’éloigner, Vin dans ses bras. Vin détourna les yeux quand il croisa le regard de son grand frère.
-Martin, réponds-moi. Tout va bien, Vin n’est pas blessé.
Martin leva les yeux vers Nathan, enregistrant enfin ce que l’homme lui répétait.
-Il est… Il n’est pas blessé ?
-Non, aucune blessure physique, mais il est passablement choqué, d’autant que…
Nathan s’arrêta, mais il en avait trop dit. Martin sentit son estomac se contracter : Chris n’était pas là. Et il comprit ce que Nathan tentait de lui cacher.
-Où est Chris ? Pourquoi… Comment êtes-vous ici ? Pourquoi Chris n’est pas avec Vin ? Il a besoin de voir son père, il faut
-Martin, calme-toi ! Respire doucement, tout va bien.
Nathan posa un masque à oxygène sur le visage d’un Martin en pleine crise d’angoisse.
-Chris a été blessé lors de l’opération, il est actuellement en chirurgie, Josiah est resté là-bas pour nous prévenir. Mais la blessure n’est pas grave. Le seul problème, c’est qu’il ne peut pas être là pour son fils, et cela panique terriblement Vin. Mais tout va bientôt rentrer dans l’ordre, ne t’en fais pas.
Nathan vit qu’il n’avait pas convaincu Martin, et secoua la tête. Il était exactement comme son demi-frère de 7 ans : tête de mule, incapable de croire ce qu’on lui disait s’il n’avait pas les preuves sous les yeux, quand cela concernait un être cher. Martin ôta le masque afin de pouvoir parler :
-Nathan, ne reste pas ici, il faut que tu sois avec Vin.
-Ezra s’occupe très bien de lui. Il va l’emmener à l’hôpital pour un contrôle, et moi je vais venir avec toi dans l’ambulance.
-Non, je vais bien, il faut
-Martin, tu ne vas pas bien. Tu es blessé au pied, tu as perdu beaucoup de sang, et le fait d’être trempé comme une soupe n’aide pas à maintenir tes constantes. Je viens avec toi dans l’ambulance.
-Non ! Vin
-Vin est entre de bonnes mains ! Et il faut que tu saches que l’équipe 7, notre équipe, ne laisse jamais un de ses membres aller seul à l’hôpital !
-Mais je ne
-Tu ne rien du tout. Tu es le demi-frère de Vin, tu fais donc partie de notre équipe.
Nathan avait utilisé son ton le plus autoritaire possible. Il remit le masque à oxygène sur le visage de Martin, lui faisant ainsi bien comprendre que la discussion était close.
La suite du jour si ça vous intéresse!
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Ils avaient réussi à sortir de la maison, et à revenir sur le plancher des vaches sans trop de problèmes : Vin était agile, il n’y avait pas eu de souci pour lui. Par contre, la blessure de Martin était une gêne terrible pour le jeune agent, il devait serrer les dents à chaque mouvement de son pied droit. Ils étaient déjà trempés par la pluie, et ils devaient lutter contre le vent.
Martin dirigea son petit frère vers l’écurie. Il ne voulait pas prendre le risque d’aller à la voiture laissée par Chris : trop de risques de tomber sur un garde ; et puis, démarrer alerterait les cambrioleurs, qui n’hésiteraient sûrement pas à tirer sur eux. La seule solution, c’était de partir d’ici à cheval. Ils passèrent par la petite porte, qu’ils refermèrent derrière eux : inutile de laisser des indices de leur présence. Les chevaux s’agitèrent à leur entrée, fouettant l’air de leurs queues. Vin prit la main de Martin et le dirigea vers Peso : c’était son cheval, il avait pleine confiance en lui, et connaissait ses réactions. Martin lui passa rapidement les rênes, mais renonça à la selle. Il installa Vin sur le dos du cheval ; lui-même conduirait le cheval par la bride jusqu’à ce qu’ils soient sortis de l’écurie. Le jeune agent posa une main douce mais ferme sur le museau, pendant que Vin chuchotait à l’oreille du cheval pour le faire rester tranquille. Martin ouvrit lentement la grande porte, bataillant un peu pour que le vent ne la fasse pas claquer. Il doutait que les cambrioleurs puissent entendre le bruit, par cette tempête, mais mieux valait rester prudent. Il la referma, monta derrière Vin en serrant les dents à chaque vague de douleur que lui envoyait à présent toute sa jambe, et fit trotter le cheval à l’opposé de la maison.
-Vin, est-ce que tu sais où est le plus proche voisin ?
-Il faut aller vers
La phrase de Vin fut interrompue par des coups de feu. Martin se retourna pour voir un homme courir dans leur direction en leur tirant dessus, et apercevoir trois hommes sortir de la maison. Eux aussi étaient armés.
-Il a le gosse ! Empêchez-le de s’enfuir ! Il nous faut le gosse !
Martin n’attendit pas d’en voir ou d’en entendre plus, il lança le cheval au galop, priant pour qu’aucun obstacle ne vienne se mettre sur leur route. Il ne voyait pas où ils se dirigeaient, la pluie et la vitesse lui brouillant la vision. Il espérait simplement que Peso serait à la hauteur de sa réputation : intelligent, instinctif, au pas sûr. Il tenait les rênes, et en même temps serrait les bras autour de Vin, pour être sûr qu’il ne tombe pas.
-Martin, il faut aller sur la gauche ! Les Potter vivent par-là, ce sont nos plus proches voisins.
Martin réagit immédiatement et fit tourner Peso sur la gauche. Il était stupéfait par l’assurance de Vin dans une telle situation. Mais il lui revint en mémoire que son petit frère avait déjà dû batailler dans des situations identiques lorsqu’il était dans la rue : son instinct avait repris le dessus. Leurs poursuivants avaient pris leur voiture pour les pourchasser, mais là où ils allaient, il n’y avait pas de chemin. Cela leur laissait donc du répit. Martin fit ralentir Peso, afin de mieux voir où ils se dirigeaient. Il n’aimait pas l’idée de se rendre chez des gens, risquant ainsi de les mettre en danger. Il sortit son téléphone, priant pour obtenir du réseau. Un cri de soulagement sorti de ses lèvres. Il dirigea le cheval dans un creux du terrain, dans des fourrées, et s’arrêta. Il pouvait enfin alerter le 911.
Quand il eut fini son appel, il voulut serrer son petit frère contre lui, autant pour essayer de le réchauffer que de le réconforter. Mais le petit corps de Vin resta tendu, refusant de se couler dans sa protection.
-Vin, ça va aller, les secours vont arriver.
Vin ne dit rien, ne bougea pas, ne regarda pas son frère. Martin sentit une peur insidieuse s’insinuer dans son cœur. Comment Vin allait-il réagir face à ce nouvel événement traumatisant ? Martin aurait tellement voulu que Chris soit là. Lui aurait su quoi dire à son fils, lui seul pouvait le réconforter.
Ils ne savaient pas depuis combien de temps ils se cachaient quand ils entendirent enfin les secours. Martin fit sortir prudemment Peso de la cachette, et se dirigea vers les sirènes qui entouraient tout le périmètre. Ils furent rapidement repérés, et ils virent deux hommes courir vers eux.
-Nathan ! Ezra ! s’écria Vin.
Martin le fit descendre du cheval, et le regarda se précipiter dans les bras des deux collègues de Chris. Martin se laissa glisser au sol, serrant les dents pour ne pas laisser un seul son de douleur s’échapper de sa bouche. Il regarda dans la direction de son frère, et le vit toujours étroitement serré dans les bras de Nathan et Ezra. Martin baissa la tête, envahi par un flot d’émotions : soulagement que tout soit fini et que Vin soit en sécurité, culpabilité pour n’avoir pas su le protéger comme il l’aurait fallu, souffrance de savoir que la période de bonheur avec son petit frère était finie. Il posa sa tête contre le flan du cheval, cherchant un support physique autant qu’émotionnel. Une main sur son épaule le fit se retourner. Nathan était là, il voyait ses lèvres bouger, mais n’entendait rien. Le moment d’après, il était assis sur une civière, un médecin s’occupant de son pied. Nathan était toujours près de lui. Il vit Ezra s’éloigner, Vin dans ses bras. Vin détourna les yeux quand il croisa le regard de son grand frère.
-Martin, réponds-moi. Tout va bien, Vin n’est pas blessé.
Martin leva les yeux vers Nathan, enregistrant enfin ce que l’homme lui répétait.
-Il est… Il n’est pas blessé ?
-Non, aucune blessure physique, mais il est passablement choqué, d’autant que…
Nathan s’arrêta, mais il en avait trop dit. Martin sentit son estomac se contracter : Chris n’était pas là. Et il comprit ce que Nathan tentait de lui cacher.
-Où est Chris ? Pourquoi… Comment êtes-vous ici ? Pourquoi Chris n’est pas avec Vin ? Il a besoin de voir son père, il faut
-Martin, calme-toi ! Respire doucement, tout va bien.
Nathan posa un masque à oxygène sur le visage d’un Martin en pleine crise d’angoisse.
-Chris a été blessé lors de l’opération, il est actuellement en chirurgie, Josiah est resté là-bas pour nous prévenir. Mais la blessure n’est pas grave. Le seul problème, c’est qu’il ne peut pas être là pour son fils, et cela panique terriblement Vin. Mais tout va bientôt rentrer dans l’ordre, ne t’en fais pas.
Nathan vit qu’il n’avait pas convaincu Martin, et secoua la tête. Il était exactement comme son demi-frère de 7 ans : tête de mule, incapable de croire ce qu’on lui disait s’il n’avait pas les preuves sous les yeux, quand cela concernait un être cher. Martin ôta le masque afin de pouvoir parler :
-Nathan, ne reste pas ici, il faut que tu sois avec Vin.
-Ezra s’occupe très bien de lui. Il va l’emmener à l’hôpital pour un contrôle, et moi je vais venir avec toi dans l’ambulance.
-Non, je vais bien, il faut
-Martin, tu ne vas pas bien. Tu es blessé au pied, tu as perdu beaucoup de sang, et le fait d’être trempé comme une soupe n’aide pas à maintenir tes constantes. Je viens avec toi dans l’ambulance.
-Non ! Vin
-Vin est entre de bonnes mains ! Et il faut que tu saches que l’équipe 7, notre équipe, ne laisse jamais un de ses membres aller seul à l’hôpital !
-Mais je ne
-Tu ne rien du tout. Tu es le demi-frère de Vin, tu fais donc partie de notre équipe.
Nathan avait utilisé son ton le plus autoritaire possible. Il remit le masque à oxygène sur le visage de Martin, lui faisant ainsi bien comprendre que la discussion était close.
Mouchette- Directeur Adjoint
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Re: Vin, you're a Tanner (complète) (PG13)
J'adore, quelle action j'avais le coeur qui palpitait en lisant tout le début!!!!
Il la referma, monta derrière Vin en serrant les dents à chaque vague de douleur que lui envoyait à présent toute sa jambe, et fit trotter le cheval à l’opposé de la maison.
Martin à cheval...Grrrrr
Il a le gosse ! Empêchez-le de s’enfuir ! Il nous faut le gosse !
He!!!! mais non, il ne touche pas au tit frère de Marty
Quand il eut fini son appel, il voulut serrer son petit frère contre lui, autant pour essayer de le réchauffer que de le réconforter. Mais le petit corps de Vin resta tendu, refusant de se couler dans sa protection.
Le pauvre petit Vin, il me fait mal au coeur le tit chou
Martin sentit son estomac se contracter : Chris n’était pas là. Et il comprit ce que Nathan tentait de lui cacher.
ben vi on ne berne pas un agent du FBI quand même
Vin est entre de bonnes mains ! Et il faut que tu saches que l’équipe 7, notre équipe, ne laisse jamais un de ses membres aller seul à l’hôpital !
-Mais je ne
-Tu ne rien du tout. Tu es le demi-frère de Vin, tu fais donc partie de notre équipe.
Ralalal c'est beau ça, et quelle preuve d'amitié je trouve!!!!!
Bon moi je me pose encore plein de questions , alors il va falloir encore plein de suites pour les réponses
La suite du jour si ça vous intéresse
Pourquoi tu dis ça? ben que oui que ça nous intéresse
Encore,encore,encore
clara- Président des USA
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Re: Vin, you're a Tanner (complète) (PG13)
clara a écrit:
J'adore, quelle action j'avais le coeur qui palpitait en lisant tout le début!!!!Il la referma, monta derrière Vin en serrant les dents à chaque vague de douleur que lui envoyait à présent toute sa jambe, et fit trotter le cheval à l’opposé de la maison.
Martin à cheval...GrrrrrIl a le gosse ! Empêchez-le de s’enfuir ! Il nous faut le gosse !
He!!!! mais non, il ne touche pas au tit frère de MartyQuand il eut fini son appel, il voulut serrer son petit frère contre lui, autant pour essayer de le réchauffer que de le réconforter. Mais le petit corps de Vin resta tendu, refusant de se couler dans sa protection.
Le pauvre petit Vin, il me fait mal au coeur le tit chouMartin sentit son estomac se contracter : Chris n’était pas là. Et il comprit ce que Nathan tentait de lui cacher.
ben vi on ne berne pas un agent du FBI quand mêmeVin est entre de bonnes mains ! Et il faut que tu saches que l’équipe 7, notre équipe, ne laisse jamais un de ses membres aller seul à l’hôpital !
-Mais je ne
-Tu ne rien du tout. Tu es le demi-frère de Vin, tu fais donc partie de notre équipe.
Ralalal c'est beau ça, et quelle preuve d'amitié je trouve!!!!!
Bon moi je me pose encore plein de questions , alors il va falloir encore plein de suites pour les réponsesLa suite du jour si ça vous intéresse
Pourquoi tu dis ça? ben que oui que ça nous intéresse
Encore,encore,encore
moi tout pareil
Théana- Président des USA
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Localisation : sous la couette, de préférence ...
Date d'inscription : 08/10/2006
Re: Vin, you're a Tanner (complète) (PG13)
Ah la la la la cette suite...
Trop bien décrite...
J'imagine trop bien Martin se comporter comme ça et réagir ainsi pour son petit frère... et qu'est-ce que j'aimerai lui remettre son maque à oxygène en place...
J'attends toujours avec autant d'impatience tes suites Mouchette... est-ce que ce soir ??
Trop bien décrite...
J'imagine trop bien Martin se comporter comme ça et réagir ainsi pour son petit frère... et qu'est-ce que j'aimerai lui remettre son maque à oxygène en place...
J'attends toujours avec autant d'impatience tes suites Mouchette... est-ce que ce soir ??
Re: Vin, you're a Tanner (complète) (PG13)
Je peux vous mettre un tout petit bout ce soir...
Et merci pour les comm' Chouette, il y a même le p'tit homme vert
**************************************
Martin était assis sur le lit d’hôpital, écoutant Nathan, mais sans oser le regarder dans les yeux. Nathan Jackson était non seulement agent de l’ATF, mais avait aussi fait des études de médecine, ce qui lui permettait de se renseigner assez facilement dans un hôpital, et surtout d’expliquer calmement la situation à ses collègues à chaque coup dur.
-Chris est sorti du bloc il y a quelques minutes. Il n’est pas encore réveillé, et il ne pourra pas voir Vin cette nuit. Ils ont gardé Vin en observation, il était très angoissé et l’ont mis sous sédatif léger.
-Est-ce que… Est-ce que je peux le voir ?
Nathan hésita, se mordillant la lèvre. Comment pouvait-il dire ça à Martin sans qu’il le prenne trop personnellement ? Malheureusement, il n’y avait aucune solution à son problème : Martin allait mal le prendre. Rongé comme il était par la culpabilité, il serait difficile voire impossible de lui faire entendre raison.
-Je… je suis désolé, Martin, mais ce n’est pas possible. Vin… Vin m’a demandé que tu… que tu n’ailles pas le voir.
Martin baissa un peu plus la tête, son cœur sembla se briser en mille morceaux :
-Je comprends, murmura-t-il.
-Non, Martin, tu ne comprends pas ! intervint Nathan énergiquement. Vin ne t’en veut pas une seule seconde, il
-Je n’ai pas su le protéger comme il fallait. Je suis son grand frère, j’aurais dû…
-Tu aurais dû quoi ? Tu ne pouvais pas savoir que des gens viendraient cette nuit dans la maison. Quand tu as été alerté, tu as fait exactement ce qu’il fallait, Vin s’en est sorti sans une seule blessure physique.
-Peut-être, mais il est terrorisé. Chris me l’avait confié, et j’ai échoué.
-Martin, écoute-moi bien. Ces gens recherchaient la déposition que Vin a faite quand on l’a recueilli. Une déposition au sujet de trafiquants d’armes, qu’il avait pu observer depuis sa cachette de caisses qui était sa maison. Cette déposition est l’unique preuve contre ces trafiquants, car personne n’a envie de faire témoigner Vin au tribunal, sous le regard des coupables. Ils ont été renseignés par quelqu’un que cette déposition n’était pas au bureau, ou chez le juge, mais bien chez Chris. Ils ont organisé un traquenard pour Chris : l’opération sur laquelle nous étions en train de travailler a été infiltrée et trafiquée par ces gens, afin d’attirer Chris hors du ranch assez longtemps. Ils savaient que Vin et JD sont d’habitude envoyés chez les Potter, ils ne savaient pas que tu étais là pour garder Vin. Alors, franchement, je ne vois pas ce que tu aurais pu faire pour empêcher tout ça. Tu as sauvé la vie de Vin, et nous t’en sommes tous reconnaissants.
Nathan s’arrêta pour reprendre son souffle, il s’était enflammé dans son exposé, de rage contre les trafiquants, et de désespoir en voyant que tout ce qu’il disait n’arrivait pas à faire changer l’état d’esprit de Martin. Ce dernier était l’image-même du désespoir, de la culpabilité et de quelqu’un au cœur brisé.
-Martin, Vin ne t’en veut pas. Il est simplement effrayé. Je pense… je pense qu’il a eu peur pour toi, et te voir si pâle, de voir tout ce sang l’a encore plus paniqué. Mais je sais que dès que Chris aura pu lui parler, tout rentrera dans l’ordre.
-Peut-être, concéda Martin plus pour ne plus devoir écouter Nathan que parce qu’il était convaincu.
Nathan soupira. Il savait qu’il n’avait pas réussi à convaincre le jeune agent, mais que pouvait-il faire de plus ? Il devait, ici comme pour Vin, attendre que Chris lui parle. Il savait que Chris n’en voudrait jamais à Martin, mais lui serait éternellement reconnaissant d’avoir sauvé son fils.
Martin se massa distraitement la jambe. Elle lui faisait mal depuis le pied jusqu’au haut de la cuisse. Il avait la tête qui lui tournait légèrement, même en position assise, mais aucun de ces désagréments physiques ne l’empêchait de voir et revoir ces grands yeux bleus terrifiés.
-Je vais prendre le prochain avion pour NY.
-Quoi ?!
-Je rentre à Ney York. Je… je ne peux pas rester ici. Si Chris veut me parler… ou me tuer peut-être, je reviendrai, mais là, je… il faut que je parte.
-Martin, non, tu ne peux pas ! Et déjà Chris ne voudra jamais te tuer, mais plutôt te serrer dans ses bras, et… Non, Martin, ne te lève pas, non !
Nathan repoussa sans peine un Martin affaibli sur son lit.
-Sois raisonnable, tu n’es pas en état de sortir de cet hôpital, et encore moins de voyager en avion!
-J’ai signé les papiers de sortie contre avis médical ! répliqua sèchement l’agent de NY. Je prendrai le prochain avion ! Tu peux m’aider si tu veux, mais tu n’as aucun droit de me retenir !
La voix de Martin était sèche, mais aussi marquée par la fatigue et la tristesse. Il défiait Nathan du regard, ses yeux noirs de colère, mais aussi remplis de larmes à peine contenues.
-Martin, tu… ce n’es pas raisonnable, tu ne tiens pas sur tes jambes, ton pied est
-Je vais bien !
Nathan voulut encore répliquer, mais finalement il ferma la bouche : il connaissait par cœur ce regard. C’était le même que tous ces collègues de l’équipe 7 lui donnaient quand ils étaient blessés, mais refusaient de rester à l’hôpital, voire même d’y mettre les pieds. Il soupira :
-Vous êtes tous pareils ! Vous pouvez être décapités, avoir un bras en moins, deux jambes cassées et les tripes à l’air, vous dites tous que vous allez bien ! Comment je suis censé faire un bon boulot, moi ?!
Martin comprit qu’il avait gagné la partie : Nathan ne l’empêcherait pas de partir, et l’aiderait même. Plus pour le surveiller, et essayer de le faire changer d’avis, mais c’était suffisant pour Martin.
-Peux-tu m’amener à l’aéroport ?
Nathan soupira, mais accepta, la mort dans l’âme. Il se souciait de l’état de santé de Martin, mais aussi de son mental : il se sentait coupable, se sentait rejeté par son petit frère, et acceptait cette sentence comme un juste châtiment. Ce n’était pas un bon mélange.
-Très bien, je m’occupe de toi, mais seulement si quelqu’un t’attend à NY.
-Je… je téléphonerai à mon collègue Danny quand je serai dans l’avion.
Et merci pour les comm' Chouette, il y a même le p'tit homme vert
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Martin était assis sur le lit d’hôpital, écoutant Nathan, mais sans oser le regarder dans les yeux. Nathan Jackson était non seulement agent de l’ATF, mais avait aussi fait des études de médecine, ce qui lui permettait de se renseigner assez facilement dans un hôpital, et surtout d’expliquer calmement la situation à ses collègues à chaque coup dur.
-Chris est sorti du bloc il y a quelques minutes. Il n’est pas encore réveillé, et il ne pourra pas voir Vin cette nuit. Ils ont gardé Vin en observation, il était très angoissé et l’ont mis sous sédatif léger.
-Est-ce que… Est-ce que je peux le voir ?
Nathan hésita, se mordillant la lèvre. Comment pouvait-il dire ça à Martin sans qu’il le prenne trop personnellement ? Malheureusement, il n’y avait aucune solution à son problème : Martin allait mal le prendre. Rongé comme il était par la culpabilité, il serait difficile voire impossible de lui faire entendre raison.
-Je… je suis désolé, Martin, mais ce n’est pas possible. Vin… Vin m’a demandé que tu… que tu n’ailles pas le voir.
Martin baissa un peu plus la tête, son cœur sembla se briser en mille morceaux :
-Je comprends, murmura-t-il.
-Non, Martin, tu ne comprends pas ! intervint Nathan énergiquement. Vin ne t’en veut pas une seule seconde, il
-Je n’ai pas su le protéger comme il fallait. Je suis son grand frère, j’aurais dû…
-Tu aurais dû quoi ? Tu ne pouvais pas savoir que des gens viendraient cette nuit dans la maison. Quand tu as été alerté, tu as fait exactement ce qu’il fallait, Vin s’en est sorti sans une seule blessure physique.
-Peut-être, mais il est terrorisé. Chris me l’avait confié, et j’ai échoué.
-Martin, écoute-moi bien. Ces gens recherchaient la déposition que Vin a faite quand on l’a recueilli. Une déposition au sujet de trafiquants d’armes, qu’il avait pu observer depuis sa cachette de caisses qui était sa maison. Cette déposition est l’unique preuve contre ces trafiquants, car personne n’a envie de faire témoigner Vin au tribunal, sous le regard des coupables. Ils ont été renseignés par quelqu’un que cette déposition n’était pas au bureau, ou chez le juge, mais bien chez Chris. Ils ont organisé un traquenard pour Chris : l’opération sur laquelle nous étions en train de travailler a été infiltrée et trafiquée par ces gens, afin d’attirer Chris hors du ranch assez longtemps. Ils savaient que Vin et JD sont d’habitude envoyés chez les Potter, ils ne savaient pas que tu étais là pour garder Vin. Alors, franchement, je ne vois pas ce que tu aurais pu faire pour empêcher tout ça. Tu as sauvé la vie de Vin, et nous t’en sommes tous reconnaissants.
Nathan s’arrêta pour reprendre son souffle, il s’était enflammé dans son exposé, de rage contre les trafiquants, et de désespoir en voyant que tout ce qu’il disait n’arrivait pas à faire changer l’état d’esprit de Martin. Ce dernier était l’image-même du désespoir, de la culpabilité et de quelqu’un au cœur brisé.
-Martin, Vin ne t’en veut pas. Il est simplement effrayé. Je pense… je pense qu’il a eu peur pour toi, et te voir si pâle, de voir tout ce sang l’a encore plus paniqué. Mais je sais que dès que Chris aura pu lui parler, tout rentrera dans l’ordre.
-Peut-être, concéda Martin plus pour ne plus devoir écouter Nathan que parce qu’il était convaincu.
Nathan soupira. Il savait qu’il n’avait pas réussi à convaincre le jeune agent, mais que pouvait-il faire de plus ? Il devait, ici comme pour Vin, attendre que Chris lui parle. Il savait que Chris n’en voudrait jamais à Martin, mais lui serait éternellement reconnaissant d’avoir sauvé son fils.
Martin se massa distraitement la jambe. Elle lui faisait mal depuis le pied jusqu’au haut de la cuisse. Il avait la tête qui lui tournait légèrement, même en position assise, mais aucun de ces désagréments physiques ne l’empêchait de voir et revoir ces grands yeux bleus terrifiés.
-Je vais prendre le prochain avion pour NY.
-Quoi ?!
-Je rentre à Ney York. Je… je ne peux pas rester ici. Si Chris veut me parler… ou me tuer peut-être, je reviendrai, mais là, je… il faut que je parte.
-Martin, non, tu ne peux pas ! Et déjà Chris ne voudra jamais te tuer, mais plutôt te serrer dans ses bras, et… Non, Martin, ne te lève pas, non !
Nathan repoussa sans peine un Martin affaibli sur son lit.
-Sois raisonnable, tu n’es pas en état de sortir de cet hôpital, et encore moins de voyager en avion!
-J’ai signé les papiers de sortie contre avis médical ! répliqua sèchement l’agent de NY. Je prendrai le prochain avion ! Tu peux m’aider si tu veux, mais tu n’as aucun droit de me retenir !
La voix de Martin était sèche, mais aussi marquée par la fatigue et la tristesse. Il défiait Nathan du regard, ses yeux noirs de colère, mais aussi remplis de larmes à peine contenues.
-Martin, tu… ce n’es pas raisonnable, tu ne tiens pas sur tes jambes, ton pied est
-Je vais bien !
Nathan voulut encore répliquer, mais finalement il ferma la bouche : il connaissait par cœur ce regard. C’était le même que tous ces collègues de l’équipe 7 lui donnaient quand ils étaient blessés, mais refusaient de rester à l’hôpital, voire même d’y mettre les pieds. Il soupira :
-Vous êtes tous pareils ! Vous pouvez être décapités, avoir un bras en moins, deux jambes cassées et les tripes à l’air, vous dites tous que vous allez bien ! Comment je suis censé faire un bon boulot, moi ?!
Martin comprit qu’il avait gagné la partie : Nathan ne l’empêcherait pas de partir, et l’aiderait même. Plus pour le surveiller, et essayer de le faire changer d’avis, mais c’était suffisant pour Martin.
-Peux-tu m’amener à l’aéroport ?
Nathan soupira, mais accepta, la mort dans l’âme. Il se souciait de l’état de santé de Martin, mais aussi de son mental : il se sentait coupable, se sentait rejeté par son petit frère, et acceptait cette sentence comme un juste châtiment. Ce n’était pas un bon mélange.
-Très bien, je m’occupe de toi, mais seulement si quelqu’un t’attend à NY.
-Je… je téléphonerai à mon collègue Danny quand je serai dans l’avion.
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Re: Vin, you're a Tanner (complète) (PG13)
et ben, dans quel état tu nous le met ce petit Martin ????????
allez hop hop hop une suite !!!!
allez hop hop hop une suite !!!!
Théana- Président des USA
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Re: Vin, you're a Tanner (complète) (PG13)
Théana a écrit:et ben, dans quel état tu nous le met ce petit Martin ????????
allez hop hop hop une suite !!!!
Je fais ma grosse faignassse, mais c'est tout pareil et attention sinon il va revenir le bonhomme vert
clara- Président des USA
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Re: Vin, you're a Tanner (complète) (PG13)
Première fic que je lis ce soir et premières larmes qui pointent le bout de leur nez.. mais trop bien cette suite.. et trop horrible que Martin se sente rejetté par son petit frère...
J'espère qu'on aura une suite demain...
J'espère qu'on aura une suite demain...
Re: Vin, you're a Tanner (complète) (PG13)
ben vi alors dans quel état il est désormais notre marty chou et la voilà qui va repartir pour NY !!!
c'est génial, superbement écrit et tu nous entraines vraiement dans une histoire fantastique
c'est génial, superbement écrit et tu nous entraines vraiement dans une histoire fantastique
Re: Vin, you're a Tanner (complète) (PG13)
Une suite (j'ai presque honte de vous mettre un si petit bout )
*******************************
Vin était couché en boule dans son lit d’hôpital, tournant le dos à Ezra qui était resté avec lui tout du long. L’enfant serrait contre lui son chat en peluche, que quelqu’un lui avait amené pendant que le médecin l’examinait. Le léger sédatif le faisait balancer entre conscience et sommeil, mais ne l’empêchait nullement de penser. Et cela lui faisait mal. Mal au cœur, mal à l’âme. Martin s’était retrouvé en danger par sa faute, il n’attirait que des ennuis aux gens qui l’aimaient. Il avait bien entendu ces gens méchants dire que c’était lui qu’ils voulaient. Et puis ils avaient tiré. Et il avait eu tellement peur que son frère soit touché. Et puis, quand ils avaient été se cacher dans les buissons, que Martin avait voulu le prendre dans ses bras, il avait pris depuis longtemps sa décision : il ne laisserait plus Martin entrer dans sa vie, afin de protéger ce grand frère tant aimé. Vin étouffa un sanglot. Cela avait été si dur de résister à son étreinte si chaude, si dur de sentir la peine qu’il lui faisait. Mais il savait que c’était pour le bien de son grand frère. Vin n’apportait que des ennuis aux gens qui l’approchaient, les gens de l’orphelinat avaient bien raison. Sa maman était morte. Sa tante était morte. Martin avait failli mourir. Et Chris… Pourquoi n’était-il pas avec lui ? Ezra lui avait dit qu’il avait été blessé, mais qu’il serait avec lui le lendemain. Mais Vin savait que c’était un mensonge. Chris devait être mort lui aussi, et Ezra lui mentait pour tenter d’atténuer sa peine. Sa maman. Sa tante. Martin. Chris. Tous par sa faute. Vin commença à trembler. Il se revit dire à Nathan qu’il ne voulait plus voir Martin, il sentait encore dans son cœur la douleur que cela lui avait fait. Il comprit que cette douleur serait multipliée quand il dirait la même chose pour Buck et JD. Et enfin il se retrouverait tout seul, comme il le méritait. Seul avec sa douleur.
Une main sur son épaule le fit sursauter. La douce voix d’Ezra tentait de le calmer, mais Vin ferma son esprit à toute tentative d’intrusion de son intimité. Plus personne ne souffrirait par sa faute.
Ezra secoua la tête tristement. Vin agissait exactement comme quand l’équipe 7 l’avait découvert dans la rue : il repoussait toute tentative d’approche, alors même que ces derniers temps il avait enfin acquis une confiance presque inébranlable en eux. Les seuls mots qu’il avait prononcés depuis l’attaque de cette nuit avait été pour Nathan. Et ces mots avaient arraché le cœur de Nathan et d’Ezra. Et probablement celui de Vin. Ezra se passa la main sur le visage, espérant que Chris pourrait tout remettre en ordre dans la tête de ce petit garçon qui avait déjà vécu beaucoup trop d’événements traumatisants.
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Vin était couché en boule dans son lit d’hôpital, tournant le dos à Ezra qui était resté avec lui tout du long. L’enfant serrait contre lui son chat en peluche, que quelqu’un lui avait amené pendant que le médecin l’examinait. Le léger sédatif le faisait balancer entre conscience et sommeil, mais ne l’empêchait nullement de penser. Et cela lui faisait mal. Mal au cœur, mal à l’âme. Martin s’était retrouvé en danger par sa faute, il n’attirait que des ennuis aux gens qui l’aimaient. Il avait bien entendu ces gens méchants dire que c’était lui qu’ils voulaient. Et puis ils avaient tiré. Et il avait eu tellement peur que son frère soit touché. Et puis, quand ils avaient été se cacher dans les buissons, que Martin avait voulu le prendre dans ses bras, il avait pris depuis longtemps sa décision : il ne laisserait plus Martin entrer dans sa vie, afin de protéger ce grand frère tant aimé. Vin étouffa un sanglot. Cela avait été si dur de résister à son étreinte si chaude, si dur de sentir la peine qu’il lui faisait. Mais il savait que c’était pour le bien de son grand frère. Vin n’apportait que des ennuis aux gens qui l’approchaient, les gens de l’orphelinat avaient bien raison. Sa maman était morte. Sa tante était morte. Martin avait failli mourir. Et Chris… Pourquoi n’était-il pas avec lui ? Ezra lui avait dit qu’il avait été blessé, mais qu’il serait avec lui le lendemain. Mais Vin savait que c’était un mensonge. Chris devait être mort lui aussi, et Ezra lui mentait pour tenter d’atténuer sa peine. Sa maman. Sa tante. Martin. Chris. Tous par sa faute. Vin commença à trembler. Il se revit dire à Nathan qu’il ne voulait plus voir Martin, il sentait encore dans son cœur la douleur que cela lui avait fait. Il comprit que cette douleur serait multipliée quand il dirait la même chose pour Buck et JD. Et enfin il se retrouverait tout seul, comme il le méritait. Seul avec sa douleur.
Une main sur son épaule le fit sursauter. La douce voix d’Ezra tentait de le calmer, mais Vin ferma son esprit à toute tentative d’intrusion de son intimité. Plus personne ne souffrirait par sa faute.
Ezra secoua la tête tristement. Vin agissait exactement comme quand l’équipe 7 l’avait découvert dans la rue : il repoussait toute tentative d’approche, alors même que ces derniers temps il avait enfin acquis une confiance presque inébranlable en eux. Les seuls mots qu’il avait prononcés depuis l’attaque de cette nuit avait été pour Nathan. Et ces mots avaient arraché le cœur de Nathan et d’Ezra. Et probablement celui de Vin. Ezra se passa la main sur le visage, espérant que Chris pourrait tout remettre en ordre dans la tête de ce petit garçon qui avait déjà vécu beaucoup trop d’événements traumatisants.
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Re: Vin, you're a Tanner (complète) (PG13)
Ben c'est vrai que c'est court...maios c'est intense par contre!!!!
Ce morceau est terrriblement triste
C'est magnifique en fait tout le passage est magnifique
Encore,encore,encore
Ce morceau est terrriblement triste
Et cela lui faisait mal. Mal au cœur, mal à l’âme. Martin s’était retrouvé en danger par sa faute, il n’attirait que des ennuis aux gens qui l’aimaient. Il avait bien entendu ces gens méchants dire que c’était lui qu’ils voulaient.
C'est magnifique en fait tout le passage est magnifique
Encore,encore,encore
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Re: Vin, you're a Tanner (complète) (PG13)
c'est effectivement très court mais très triste aussi
pauvre petit bonhomme !!!
la suite !!!
pauvre petit bonhomme !!!
la suite !!!
Théana- Président des USA
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Re: Vin, you're a Tanner (complète) (PG13)
C 'est pas rave si c'était court, c'était tout émotionnant....
Une suite demain ???? stp ??
Une suite demain ???? stp ??
Re: Vin, you're a Tanner (complète) (PG13)
Merci
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Martin était dans l’avion, et le regrettait presque. Son pied le lançait malgré les médicaments, et il avait l’impression que tout tournait autour de lui. Quand il fermait les yeux pour éviter ce tangage, il ne voyait que deux grands yeux bleus effrayés. Une vision bien plus insupportable que le tangage. Martin se massa la cuisse, tentant de faire diminuer la douleur qui remontait jusque-là. Il regarda sa montre et soupira : encore deux heures de vol. Il se décida finalement à téléphoner à Danny. Il savait bien qu’il n’arriverait pas à rentrer tout seul après avoir atterri. D’une main tremblante, Martin composa le numéro de son ami, espérant qu’il ne lui poserait pas trop de questions. L’appel fut bref, Danny promit d’être là pour Martin, sans poser de questions. Soit il en avait assez entendu dans la voix de son ami, soit Nathan lui avait téléphoné pour le renseigner sur les derniers événements.
Martin sortit de l’avion sous les regards attentifs des hôtesses de l’air. Elles l’aidèrent avec son bagage à main, car il avait du mal à le porter avec ses béquilles. Il passa les contrôles, bataillant et s’énervant un peu entre son sac et ses béquilles. Soudain, il sentit des mains se saisir de son sac:
-Laisse-moi t’aider, Fitzy.
Martin releva la tête vers Danny qui venait à son secours. En temps normal, il aurait souri au surnom que lui réservait son ami uniquement dans les aéroports. Mais là, la seule chose qu’il put faire fut de grimacer.
-Oh, euh, merci, je…
-Je vois que je ne peux pas te laisser quelques jours seul sans que tu nous reviennes blessé, tenta de plaisanter Danny.
-Tu ne peux pas mieux dire.
-C’est pas trop sérieux au moins ?
Danny regardait Martin utiliser ses béquilles de telle façon qu’elles ne lui étaient d’aucune utilité.
-Nan, c’est juste pour m’aider un peu. Mon pied me fait mal, mais c’est pas grave.
La voix de Martin était à la limite de la rupture, alors Danny préféra attendre qu’ils soient au calme pour poser des questions. D’autant que Martin ne semblait pas vouloir lui parler de ce qui s’était passé. Quand il lui avait téléphoné pour lui demander de venir le chercher à l’aéroport, Danny avait senti une telle détresse dans la voix de son collègue qu’il avait eu un peu peur. Là non plus il n’avait pas posé de questions, mais Martin ne devait pas s’attendre à pouvoir passer sous silence les événements survenus.
Danny dirigea son ami vers la voiture, où il monta en grognant un peu après avoir cogné son pied contre la portière. Danny prit le volant sans rien dire, jetant seulement de temps à autre des coups d’œil en direction de Martin, qui avait la tête appuyée contre la fenêtre, et regardait dans le vide.
Ce ne fut que quand Danny ralentit pour se garer que Martin réalisa où il était :
-Eh, mais ce n’est pas chez moi ici ! C’est…
-Eh oui, c’est chez moi. Tu n’es pas en état de rester seul à la maison. Et tu n’as pas besoin de tenter de me faire changer d’avis, c’est peine perdue.
-De toute façon, tu dois aller bosser, maugréa Martin.
-Non, j’ai demandé ma journée à Jack.
Sous le regard soudain devenu paniqué de Martin, Danny ajouta :
-Ne t’en fais pas, je n’ai pas dit pourquoi.
Dans l’appartement, Danny dirigea son collègue vers le canapé, où Martin se laissa littéralement tomber dessus. Danny posa le sac de Martin, et se dirigea vers la cuisine afin de préparer du café. Il savait que son ami aimait le café fort, et il savait qu’il en avait bien besoin, alors il s’appliqua. Quand il revint dans la salle de séjour, Martin le regarda poser les tasses sur la table, et s’asseoir dans le fauteuil en face de lui. Il soupira : Danny n’allait pas le laisser tranquille, c’était un fait assuré.
-Je préférerais de l’alcool, bougonna Martin.
-Je sais, et c’est aussi la raison pour laquelle je t’ai amené ici. Quoi qu’il se passe, cela ne vaut pas la peine que tu t’enivres. Et je doute que cela soit conseillé dans ton état. Tu es sûrement sous médicaments…
Danny fit un mouvement de tête en direction du pied de Martin. Ce dernier grimaça : Danny jouait à sa mère-poule, et il n’était pas sûr d’apprécier ça. Martin se mit à tapoter des doigts sur sa cuisse, le visage fermé. Danny restait là sans rien dire, mais observant son collègue : il le connaissait assez pour deviner que Martin souffrait terriblement, et pas que physiquement. Ce qui avait dû se passer devait être grave pour qu’il réagisse en se refermant sur lui-même. D’habitude, ses collègues pouvaient lire sur son visage et dans ses yeux toutes ses émotions, mais là, Martin semblait inaccessible. Mais Danny savait que ce n’était qu’une question de patience, son ami allait bien finir par parler.
-Tu devrais boire ton café, il va refroidir.
Martin le regarda quelques secondes, puis prit sa tasse. Il avala une gorgée, qu’il recracha presque:
-C’est quoi ça, Danny ?! réussit-il à articuler.
-Ben, du bon café fort comme tu aimes. Je me suis dit que tu avais bien besoin de ça…
-Oui, mais là, ce n’est plus du café, c’est… c’est… C’est carrément dégueu…
Danny prit sa tasse en levant un sourcil, et avala une gorgée… qu’il faillit recracher. Un violent effort de volonté et une fierté cubaine l’obligèrent à avaler : Martin n’avait pas recraché, il ne le ferait pas non plus. Mais dieu que ce breuvage était ignoble ! Danny sourit intérieurement : la situation avait du bon. Martin n’avait pas pu empêcher sa bouche de se soulever en coin en voyant les efforts de Danny pour avaler. Et finalement la grimace de dégoût que fit son collègue arracha un sourire à Martin.
-Mmmpfff, effectivement, j’ai peut-être un peu exagéré… croassa Danny.
Martin sembla vouloir rajouter quelques choses, puis soudainement, son petit sourire s’évanouit. Ses mains se mirent à trembler, à tel point qu’il dut reposer sa tasse sur la table. Il appuya son dos contre le dossier du canapé, et mit ses mains sur son visage. Danny le regarda, interdit, puis se décida à aller s’asseoir près de son ami quand il vit ses épaules secouées par les sanglots. Il passa son bras sur ses épaules, laissant Martin vider ses larmes longtemps retenues. Peu à peu, les sanglots s’éteignirent, laissant un vide intense dans le cœur de Martin. Alors il se mit à parler. A parler à son ami, à son grand frère. À propos de son petit frère, de leurs découvertes mutuelles, leurs joies, leur bonheur. Et ensuite de ce qui était venu tout briser. Epuisé, Martin finit par s’endormir, sous les paroles apaisantes de Danny. Ce dernier le couvrit d’une couverture, regardant son visage tiré par la douleur, la tristesse et la fatigue.
-On va arranger ça, Martin, je te le promets, murmura Danny.
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Après, je n'ai presque plus rien de déjà écrit. J'espère pouvoir un peu avancer ce week-end...
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Martin était dans l’avion, et le regrettait presque. Son pied le lançait malgré les médicaments, et il avait l’impression que tout tournait autour de lui. Quand il fermait les yeux pour éviter ce tangage, il ne voyait que deux grands yeux bleus effrayés. Une vision bien plus insupportable que le tangage. Martin se massa la cuisse, tentant de faire diminuer la douleur qui remontait jusque-là. Il regarda sa montre et soupira : encore deux heures de vol. Il se décida finalement à téléphoner à Danny. Il savait bien qu’il n’arriverait pas à rentrer tout seul après avoir atterri. D’une main tremblante, Martin composa le numéro de son ami, espérant qu’il ne lui poserait pas trop de questions. L’appel fut bref, Danny promit d’être là pour Martin, sans poser de questions. Soit il en avait assez entendu dans la voix de son ami, soit Nathan lui avait téléphoné pour le renseigner sur les derniers événements.
Martin sortit de l’avion sous les regards attentifs des hôtesses de l’air. Elles l’aidèrent avec son bagage à main, car il avait du mal à le porter avec ses béquilles. Il passa les contrôles, bataillant et s’énervant un peu entre son sac et ses béquilles. Soudain, il sentit des mains se saisir de son sac:
-Laisse-moi t’aider, Fitzy.
Martin releva la tête vers Danny qui venait à son secours. En temps normal, il aurait souri au surnom que lui réservait son ami uniquement dans les aéroports. Mais là, la seule chose qu’il put faire fut de grimacer.
-Oh, euh, merci, je…
-Je vois que je ne peux pas te laisser quelques jours seul sans que tu nous reviennes blessé, tenta de plaisanter Danny.
-Tu ne peux pas mieux dire.
-C’est pas trop sérieux au moins ?
Danny regardait Martin utiliser ses béquilles de telle façon qu’elles ne lui étaient d’aucune utilité.
-Nan, c’est juste pour m’aider un peu. Mon pied me fait mal, mais c’est pas grave.
La voix de Martin était à la limite de la rupture, alors Danny préféra attendre qu’ils soient au calme pour poser des questions. D’autant que Martin ne semblait pas vouloir lui parler de ce qui s’était passé. Quand il lui avait téléphoné pour lui demander de venir le chercher à l’aéroport, Danny avait senti une telle détresse dans la voix de son collègue qu’il avait eu un peu peur. Là non plus il n’avait pas posé de questions, mais Martin ne devait pas s’attendre à pouvoir passer sous silence les événements survenus.
Danny dirigea son ami vers la voiture, où il monta en grognant un peu après avoir cogné son pied contre la portière. Danny prit le volant sans rien dire, jetant seulement de temps à autre des coups d’œil en direction de Martin, qui avait la tête appuyée contre la fenêtre, et regardait dans le vide.
Ce ne fut que quand Danny ralentit pour se garer que Martin réalisa où il était :
-Eh, mais ce n’est pas chez moi ici ! C’est…
-Eh oui, c’est chez moi. Tu n’es pas en état de rester seul à la maison. Et tu n’as pas besoin de tenter de me faire changer d’avis, c’est peine perdue.
-De toute façon, tu dois aller bosser, maugréa Martin.
-Non, j’ai demandé ma journée à Jack.
Sous le regard soudain devenu paniqué de Martin, Danny ajouta :
-Ne t’en fais pas, je n’ai pas dit pourquoi.
Dans l’appartement, Danny dirigea son collègue vers le canapé, où Martin se laissa littéralement tomber dessus. Danny posa le sac de Martin, et se dirigea vers la cuisine afin de préparer du café. Il savait que son ami aimait le café fort, et il savait qu’il en avait bien besoin, alors il s’appliqua. Quand il revint dans la salle de séjour, Martin le regarda poser les tasses sur la table, et s’asseoir dans le fauteuil en face de lui. Il soupira : Danny n’allait pas le laisser tranquille, c’était un fait assuré.
-Je préférerais de l’alcool, bougonna Martin.
-Je sais, et c’est aussi la raison pour laquelle je t’ai amené ici. Quoi qu’il se passe, cela ne vaut pas la peine que tu t’enivres. Et je doute que cela soit conseillé dans ton état. Tu es sûrement sous médicaments…
Danny fit un mouvement de tête en direction du pied de Martin. Ce dernier grimaça : Danny jouait à sa mère-poule, et il n’était pas sûr d’apprécier ça. Martin se mit à tapoter des doigts sur sa cuisse, le visage fermé. Danny restait là sans rien dire, mais observant son collègue : il le connaissait assez pour deviner que Martin souffrait terriblement, et pas que physiquement. Ce qui avait dû se passer devait être grave pour qu’il réagisse en se refermant sur lui-même. D’habitude, ses collègues pouvaient lire sur son visage et dans ses yeux toutes ses émotions, mais là, Martin semblait inaccessible. Mais Danny savait que ce n’était qu’une question de patience, son ami allait bien finir par parler.
-Tu devrais boire ton café, il va refroidir.
Martin le regarda quelques secondes, puis prit sa tasse. Il avala une gorgée, qu’il recracha presque:
-C’est quoi ça, Danny ?! réussit-il à articuler.
-Ben, du bon café fort comme tu aimes. Je me suis dit que tu avais bien besoin de ça…
-Oui, mais là, ce n’est plus du café, c’est… c’est… C’est carrément dégueu…
Danny prit sa tasse en levant un sourcil, et avala une gorgée… qu’il faillit recracher. Un violent effort de volonté et une fierté cubaine l’obligèrent à avaler : Martin n’avait pas recraché, il ne le ferait pas non plus. Mais dieu que ce breuvage était ignoble ! Danny sourit intérieurement : la situation avait du bon. Martin n’avait pas pu empêcher sa bouche de se soulever en coin en voyant les efforts de Danny pour avaler. Et finalement la grimace de dégoût que fit son collègue arracha un sourire à Martin.
-Mmmpfff, effectivement, j’ai peut-être un peu exagéré… croassa Danny.
Martin sembla vouloir rajouter quelques choses, puis soudainement, son petit sourire s’évanouit. Ses mains se mirent à trembler, à tel point qu’il dut reposer sa tasse sur la table. Il appuya son dos contre le dossier du canapé, et mit ses mains sur son visage. Danny le regarda, interdit, puis se décida à aller s’asseoir près de son ami quand il vit ses épaules secouées par les sanglots. Il passa son bras sur ses épaules, laissant Martin vider ses larmes longtemps retenues. Peu à peu, les sanglots s’éteignirent, laissant un vide intense dans le cœur de Martin. Alors il se mit à parler. A parler à son ami, à son grand frère. À propos de son petit frère, de leurs découvertes mutuelles, leurs joies, leur bonheur. Et ensuite de ce qui était venu tout briser. Epuisé, Martin finit par s’endormir, sous les paroles apaisantes de Danny. Ce dernier le couvrit d’une couverture, regardant son visage tiré par la douleur, la tristesse et la fatigue.
-On va arranger ça, Martin, je te le promets, murmura Danny.
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Après, je n'ai presque plus rien de déjà écrit. J'espère pouvoir un peu avancer ce week-end...
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Re: Vin, you're a Tanner (complète) (PG13)
il me fait de la peine Marty !!!! Et Danny qui s'en occupe et qui se conduit raisonnablement, ça me change
très belle suite en émotion, mais il m'en faudrait encore plus
juste une chose, tu parles de Danny en grand frère mais il est plus jeune
et aussi la suite !!
et oui encore !!!!
très belle suite en émotion, mais il m'en faudrait encore plus
juste une chose, tu parles de Danny en grand frère mais il est plus jeune
et aussi la suite !!
et oui encore !!!!
Théana- Président des USA
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Re: Vin, you're a Tanner (complète) (PG13)
J'espère que tu pourras avancer alors Mouchette ce weekend.... j'attends déjà la suirte avec impatience....
C'était trop ce passage entre Martin et Danny..
Alors là il faudrait vérifier....pour moi dans la série Martin est plus jeune que Danny (même si c'est l'inverse en vrai...) Il me semble que quelqu'un avait mis les âges de tous les personnages dans une partie du forum et je crois me souvenir que les tayloriennes avaient vivement réagi en apprenant l'âge des deux gars... Si j'ai le temps je vais farfouiller un peu sur le forum...
C'était trop ce passage entre Martin et Danny..
Théana a écrit:
juste une chose, tu parles de Danny en grand frère mais il est plus jeune
Alors là il faudrait vérifier....pour moi dans la série Martin est plus jeune que Danny (même si c'est l'inverse en vrai...) Il me semble que quelqu'un avait mis les âges de tous les personnages dans une partie du forum et je crois me souvenir que les tayloriennes avaient vivement réagi en apprenant l'âge des deux gars... Si j'ai le temps je vais farfouiller un peu sur le forum...
Re: Vin, you're a Tanner (complète) (PG13)
Super, j'adore la complicité entre ces deux hommes, c'est vraiment bien retranscrit
-Laisse-moi t’aider, Fitzy.
Hum...toujours là quand il faut Danny
Danny prit sa tasse en levant un sourcil, et avala une gorgée… qu’il faillit recracher. Un violent effort de volonté et une fierté cubaine l’obligèrent à avaler : Martin n’avait pas recraché, il ne le ferait pas non plus. Mais dieu que ce breuvage était ignoble ! Danny sourit intérieurement : la situation avait du bon. Martin n’avait pas pu empêcher sa bouche de se soulever en coin en voyant les efforts de Danny pour avaler. Et finalement la grimace de dégoût que fit son collègue arracha un sourire à Martin.
Ben au moins ils se paieront de bonnes parties de rigolades
Alors il se mit à parler. A parler à son ami, à son grand frère. À propos de son petit frère, de leurs découvertes mutuelles, leurs joies, leur bonheur. Et ensuite de ce qui était venu tout briser. Epuisé, Martin finit par s’endormir, sous les paroles apaisantes de Danny. Ce dernier le couvrit d’une couverture, regardant son visage tiré par la douleur, la tristesse et la fatigue.
-On va arranger ça, Martin, je te le promets, murmura Danny.
Whou!!!!! c'est super d'avoir un ami comme lui
Vivement la suite
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Re: Vin, you're a Tanner (complète) (PG13)
Ah, l'âge de nos deux gars... Je savais bien que ça allait faire un peu réagir. Mais j'ai déjà dit précédemment dans ma fic que Danny était comme un grand frère pour Martin... Fallait que je reste logique. Et puis, pour moi, j'ai quand même toujours considéré Martin plus jeune (même si dans la vraie vie, ce n'est pas le cas, je ne pense pas que les scénaristes s'arrêtent là-dessus). Je ne sais pas, les Tayloriennes trouvent Danny plus jeunes, moi je n'y arrive pas! En fait, personne n'a jamais pensé qu'ils avaient peut-être le même âge?!
Mouchette- Directeur Adjoint
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Date d'inscription : 15/09/2006
Re: Vin, you're a Tanner (complète) (PG13)
Encore merci de me lire et pour vos comm'
Une petite suite pour ce week-end.
********************************
Chris reposa doucement la tête sur l’oreiller en étouffant un grognement. C’était la troisième fois qu’il tentait de se lever, et la troisième fois qu’il échouait, son épaule lui envoyant des lames de douleur. Se laissant reprendre sa respiration, il laissa vagabonder son esprit sur les événements récents. Cela faisait 4 jours qu’il était de retour au ranch, et 7 jours qu’il essayait de recoller les morceaux. Quand il s’était réveillé à l’hôpital, il avait tout de suite compris que quelque chose s’était passé. La tête de Josiah était révélatrice. A peine avait-il entendu que Vin était aussi à l’hôpital qu’il avait fait un enfer de la vie de son entourage : ils avaient tenu 7 minutes, puis l’avait amené jusqu’à son fils. Quand Vin l’avait vu entrer dans la chambre, ses grands yeux bleus s’étaient arrondis sous la surprise et le choc. Et Chris avait instantanément compris que Vin le croyait mort. Ils s’étaient retrouvés dans les bras l’un de l’autre, étroitement serrés, pleurant, envoyant des regards assassins à toute personne essayant de s’approcher d’eux pour les séparer. Chris était resté trois jours à l’hôpital pour sa blessure à l’épaule, et Vin ne l’avait pas quitté. Mais il n’avait pas prononcé un mot.
Depuis qu’ils étaient rentrés au ranch, Vin s’était peu à peu ouvert à son père. Et peu à peu, Chris avait réussi à le convaincre qu’il n’était responsable de rien. Ni pour Martin. Ni pour sa mère et sa tante. Ni pour lui. Vin n’avait rien répondu, mais les arguments de son père faisaient gentiment leur chemin dans sa tête. Ce n’était qu’une question de patience avant que Vin reprenne confiance en lui, et ainsi en tout autre personne.
Chris avait téléphoné à Martin depuis l’hôpital, pour le remercier, lui confirmer que les responsables avaient été arrêtés, et lui assurer qu’il parlerait à Vin. L’agent du FBI était depuis lors informé de l’avancé des « négociations » par Buck, mais tout ça, Vin ne le savait pas. Deux jours plus tôt, Chris avait demandé l’avis de son fils pour téléphoner à Martin afin de lui donner des nouvelles. Vin n’avait pas hésité longtemps, il avait hoché la tête, mais avait indiqué d’une petite voix qu’il ne souhaitait pas lui parler. Chris lui avait gentiment serré l’épaule, il savait que c’était encore trop tôt pour cela, mais que le moment n’était pas si loin où les deux frères seraient à nouveau réunis. Chris savait que son fils écoutait discrètement la conversation téléphonique, cherchant, dans ce qu’il entendait, si Martin était fâché ou blessé… Alors il avait parlé de façon à ce que son fils ne puisse pas se faire de mauvaises idées. Quand Martin avait dit qu’il embrassait son petit frère, Chris avait répété tout haut, en regardant Vin. Ce dernier avait souri, et renvoyé le baiser, puis s’était sauvé dans sa chambre.
Chris revint au présent. Il était temps de se lever : Nettie devait venir déjeuner ce matin, pour le plus grand plaisir des enfants. Nettie était la seule assistante sociale qui avait réussi à avoir la confiance de Vin, et c’était en grande partie grâce à son soutien que Chris et Buck avaient pu adopter les enfants. Chris savait que Vin était dans la cuisine depuis plus d’une heure, afin de préparer un bon petit déjeuner à son amie, sous la surveillance bienveillante de Buck.
Chris réussit finalement à s’asseoir sur son lit en grognant, se frottant l’épaule toujours retenue par un bandage. Il prit son pull, essayant de trouver l’énergie de l’enfiler. Il entendit quelqu’un frappé à la porte, puis JD se précipiter en criant que c’était lui qui ouvrirait, et soudain ce fut le silence. Un horrible sentiment d’urgence se développa dans la tête de Chris, qui abandonna l’idée d’enfiler son pull, et se leva un peu chancelant.
Une petite suite pour ce week-end.
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Chris reposa doucement la tête sur l’oreiller en étouffant un grognement. C’était la troisième fois qu’il tentait de se lever, et la troisième fois qu’il échouait, son épaule lui envoyant des lames de douleur. Se laissant reprendre sa respiration, il laissa vagabonder son esprit sur les événements récents. Cela faisait 4 jours qu’il était de retour au ranch, et 7 jours qu’il essayait de recoller les morceaux. Quand il s’était réveillé à l’hôpital, il avait tout de suite compris que quelque chose s’était passé. La tête de Josiah était révélatrice. A peine avait-il entendu que Vin était aussi à l’hôpital qu’il avait fait un enfer de la vie de son entourage : ils avaient tenu 7 minutes, puis l’avait amené jusqu’à son fils. Quand Vin l’avait vu entrer dans la chambre, ses grands yeux bleus s’étaient arrondis sous la surprise et le choc. Et Chris avait instantanément compris que Vin le croyait mort. Ils s’étaient retrouvés dans les bras l’un de l’autre, étroitement serrés, pleurant, envoyant des regards assassins à toute personne essayant de s’approcher d’eux pour les séparer. Chris était resté trois jours à l’hôpital pour sa blessure à l’épaule, et Vin ne l’avait pas quitté. Mais il n’avait pas prononcé un mot.
Depuis qu’ils étaient rentrés au ranch, Vin s’était peu à peu ouvert à son père. Et peu à peu, Chris avait réussi à le convaincre qu’il n’était responsable de rien. Ni pour Martin. Ni pour sa mère et sa tante. Ni pour lui. Vin n’avait rien répondu, mais les arguments de son père faisaient gentiment leur chemin dans sa tête. Ce n’était qu’une question de patience avant que Vin reprenne confiance en lui, et ainsi en tout autre personne.
Chris avait téléphoné à Martin depuis l’hôpital, pour le remercier, lui confirmer que les responsables avaient été arrêtés, et lui assurer qu’il parlerait à Vin. L’agent du FBI était depuis lors informé de l’avancé des « négociations » par Buck, mais tout ça, Vin ne le savait pas. Deux jours plus tôt, Chris avait demandé l’avis de son fils pour téléphoner à Martin afin de lui donner des nouvelles. Vin n’avait pas hésité longtemps, il avait hoché la tête, mais avait indiqué d’une petite voix qu’il ne souhaitait pas lui parler. Chris lui avait gentiment serré l’épaule, il savait que c’était encore trop tôt pour cela, mais que le moment n’était pas si loin où les deux frères seraient à nouveau réunis. Chris savait que son fils écoutait discrètement la conversation téléphonique, cherchant, dans ce qu’il entendait, si Martin était fâché ou blessé… Alors il avait parlé de façon à ce que son fils ne puisse pas se faire de mauvaises idées. Quand Martin avait dit qu’il embrassait son petit frère, Chris avait répété tout haut, en regardant Vin. Ce dernier avait souri, et renvoyé le baiser, puis s’était sauvé dans sa chambre.
Chris revint au présent. Il était temps de se lever : Nettie devait venir déjeuner ce matin, pour le plus grand plaisir des enfants. Nettie était la seule assistante sociale qui avait réussi à avoir la confiance de Vin, et c’était en grande partie grâce à son soutien que Chris et Buck avaient pu adopter les enfants. Chris savait que Vin était dans la cuisine depuis plus d’une heure, afin de préparer un bon petit déjeuner à son amie, sous la surveillance bienveillante de Buck.
Chris réussit finalement à s’asseoir sur son lit en grognant, se frottant l’épaule toujours retenue par un bandage. Il prit son pull, essayant de trouver l’énergie de l’enfiler. Il entendit quelqu’un frappé à la porte, puis JD se précipiter en criant que c’était lui qui ouvrirait, et soudain ce fut le silence. Un horrible sentiment d’urgence se développa dans la tête de Chris, qui abandonna l’idée d’enfiler son pull, et se leva un peu chancelant.
Mouchette- Directeur Adjoint
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Date d'inscription : 15/09/2006
Re: Vin, you're a Tanner (complète) (PG13)
i me fait de la peine ce petit bout !!! mais dans son malheur il a de la chance d'avori rencontré Chris et Martin !!!!
mais cette suite était vraiment très courte !!!!
encore !!!
mais cette suite était vraiment très courte !!!!
encore !!!
Théana- Président des USA
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Localisation : sous la couette, de préférence ...
Date d'inscription : 08/10/2006
Re: Vin, you're a Tanner (complète) (PG13)
rooo làlà mouchette j'ai rattrapé tout tout tout mon retard !!!
alors la suite avec le petit vin qui ne veut pas s'acrocher à osnf rangin était réellement trop belle et méouvant et ensuite la coahbitation dannt / martin j'ai trouvé cela trop fort!!! j'adore la manière dont tu les fais interagir ensemble !!!! deux frères!! et le coup du café dégueu
cette fic est magnifique, émouvante, marrante aussi et touchante !!! j'adore !!!
alors la suite avec le petit vin qui ne veut pas s'acrocher à osnf rangin était réellement trop belle et méouvant et ensuite la coahbitation dannt / martin j'ai trouvé cela trop fort!!! j'adore la manière dont tu les fais interagir ensemble !!!! deux frères!! et le coup du café dégueu
cette fic est magnifique, émouvante, marrante aussi et touchante !!! j'adore !!!
Re: Vin, you're a Tanner (complète) (PG13)
Oups j'avais oublié de mettre un com' désolée
Ce petit chou me fend de plus en plus le coeur!!!!
Mais Martin est là non?
Encore,encore,encore
Ce petit chou me fend de plus en plus le coeur!!!!
Mais Martin est là non?
Encore,encore,encore
clara- Président des USA
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Localisation : sous la douche!
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