Les yeux fermés (PG13) - Complète -

Bon, voilà, j'ai un moment devant moi alors je vous poste une suite un peu plus longue que ces derniers jours... En espérant que ça vous plaise toujours autant malgré les petits soucis de la semaine !


Danny rangea rapidement son arme dans son étui, et se précipita vers son ami, inconscient, à moitité sur le canapé et à moitié par terre. Il prit son pouls, et constata avec un soupir de soulagement qu'il était vivant. Il tenta alors de le réveiller. Ce n'est qu'au bout de quelques minutes qu'il y parvint, alors qu'il hésitait à appeler les urgences.
Danny : Martin ! Martin c'est Danny !
Martin : Danny ? Qu'est-ce que tu fais là ?
Danny : Tu as plus d'une heure de retard mon frère ! Jack était furieux, il a voulu que je vienne te chercher.
Martin essaya de se relever.
Danny : Attends une minute toi ! Je vais te chercher un verre d'eau, reste allongé.
Il revint une minute après, et déposa le verre d'eau sur la table basse.
Danny : Si tu m'expliquais ce qui t'as mis dans cet état ?
Martin : Je... Je suis sorti dans un bar hier soir. J'ai dû un peu trop picoler j'imagine...
Danny : Martin !
Martin : Danny, s'il te plaît, ne dis rien aux autres.
Danny : Martin...
Martin : Je t'en prie !
Danny : Je ne suis pas dupe tu sais.
Martin : Je t'en prie...
Danny : D'accord. Je dirai que tu as eu une panne de réveil.
Martin : Merci.
Danny : Mais en échange je veux que tu me promette de me le dire, quand ça ne va pas ! Au lieu de faire des conneries pareilles !
Martin ne répondit pas et détourna les yeux.
Danny : Martin !
Martin : C'est promis.
Danny : Je t'attends ici. Tu ferais mieux de prendre une bonne douche et de te changer avant qu'on ne retourne au boulot.

Sam : Tu as quelque chose ?
Kyle : Le grand chef t'envoie vérifier si le technicien a fait des trouvailles ?
Sam : Kyle ! On n'a pas de temps à perdre ! Tu as quelque chose oui ou non ?
Kyle : Oui, j'ai quelque chose ma jolie. C'était un sacré bordel sur l'ordinateur de ce type, mais entre tous les fichiers de partitions j'ai réussi à trouver des trucs plus intéressants. Sauf si tu es intéressée par Titanic pour flûte traversière bien sûr !
Sam : Kyle !
Kyle : A vos ordres ! J'ai trouvé des mails que Mayer a envoyé depuis son adresse personnelle.
Sam : Envoyé à qui ?
Kyle : C'est là que ça devient intéressant ! Il y a cinq mails qui ont été envoyés à une adresse qui n'est pas dans ses contacts : jhearn@mailbox.com
Sam : Ca ressemble à l'adresse de...
Kyle : De votre disparue Julie Hearn, c'est ce que je me suis dit aussi. "j" pour Julie et "hearn" pour... enfin tu vois quoi...
Sam : Est-ce qu'il a conservé ces mails ?
Kyle : Lui non, mais en fait son adresse s'en est chargée à sa place.
Sam : Tu peux me les retrouver ?
Kyle : Déjà fait ! Je te les ai envoyés sur ta messagerie mais pour te simplifier les choses je t'en ai aussi imprimé un exemplaire.
Sam : Merci beaucoup Kyle !
Kyle : Sam... C'est pas tout. Il y avait autre chose.
Sam : Te connaissant tu gardes toujours le meilleur pour la fin, alors j'ai hâte d'entendre ça !
Kyle : Sur ce coup-là je ne sais pas si on peut parler de "meilleur"... Disons que ça devrait vous aider à faire plonger Mayer... J'ai trouvé un dossier. Il était caché mais j'ai réussi à le décoder. Il n'y avait que des photos de Julie Hearn, comme des photos prises en filature.
Sam : Il y en avait beaucoup ?
Kyle : Plusieurs dizaines, et un peu de tout : avec sa famille d'accueil, avec ses amis, en ville, à son lycée...
Sam : Je suppose que tu m'en as imprimées quelques unes ?
Kyle : Comment tu as deviné ?
Sam : C'était trop facile !

Jack : Comment ça panne de réveil ?
...
Jack : Dès qu'il est prêt vous vous ramenez vite fait au bureau ! Je vous signale qu'on a une affaire en cours pour laquelle on a besoin de vous Danny !
Jack raccrocha, furieux.
Sam : Un problème Jack ?
Jack : Non, c'était Danny. Il est chez Martin, il a eu une panne de réveil.
Sam : Au moins no connaît la cause de son retard maintenant...
Jack : L'ordinateur de René Mayer nous a appris quelque chose ?
Sam : Oui, plutôt oui. René Mayer stockait des photos de Julie Hearn sur son ordinateur, comme celles-ci. Kyle en a trouvé plusieurs dizaines du même genre dans un fichier caché.
Jack : Et il ose encore se clâmer innocent !
Sam : Il a aussi trouvé des mails envoyés de l'adresse de Mayer vers celle de Julie. Cinq pour être exacte.
Jack : Je peux les voir ?
Sam lui donna les feuilles, et les lu en même temps que lui.

Je sais ce que vous avez fait. Vous me répugnez. Vous devriez avoir honte. Vous allez payer pour ça.

Vous ne pourrez pas m'échapper, je vous retrouverai toujours. Attendez-vous au pire.

Ma vengeance approche. J'espère que vous avez peur, que vous êtes morte de peur même. Je m'en délecte d'avance.

Je connais tout de vous. Je vous observe. Je sais où vous êtes, je sais ce que vous faites.

C'est l'heure de ma vengeance, enfin, après tant de souffrances. A nous deux...

Jack : Je crois qu'avec ça on a de quoi coffrer Mayer pour un certain temps !
Sam : Tu ne trouves pas qu'il y a quelque chose de... bizarre ?
Jack : Comme quoi ?
Sam : Julie a été l'élève de René Mayer, il la connait bien. Pourquoi est-ce qu'il la vouvoie dans ses mails ?
Jack : A quoi tu penses ?
Sam : Je n'en sais rien...

clairounett a écrit:Ne t'inquiètes pas Heidi, nous on préfère que tu mettes ta fic entre parenthèses et t'occupes de ton ami, et que tout s'arrange.. pour ces choses là on est capable d'une grande patience....
Repose-toi bien toi aussi pour être en forme pour lui...
Et courage !

Ben tu vois j'ai trouvé le temps ! Merci c'est gentil...

HEIDI TA FIC ET TOUJOURS AUSSI BIEN MALGRES LES SOUCIS DE LA SEMAINE ALORS TU PEU PRENDRE TOUT TON TEMPS POUR TON AMIS
ET J' ESPERE QU'IL VA MIEU

Contente d'avoir pu te lire, surtout avec une suite comme ça!
Et ne te fais pas de soucis pour du "retard", dans des cas pareils, il n'y a pas à hésiter.

Et encore une toute petite suite parce que j'ai très peu de temps !


Jack : Ecoute Sam, on va aller montrer tout ça à René Mayer et on verra ce qu'il a à nous dire. Mais si tu veux mon avis, tu cherches trop loin ! Il a envoyé ces mails à Julie Hearn, il l'a enlevée, et maintenant on doit la retrouver. C'est aussi simple que ça.
Sam : Jack, laisse-moi juste l'interroger. Rien qu'une dizaine de minutes avec lui, je suis sûre que je pourrai le faire parler.
Jack : D'accord.
Il lui tendit le dossier contenant les photos et les mails, et s'éloigna vers son bureau.

Sam : Bonjour Mr Mayer.
R Mayer : On peut dire que j'aurai testé tous les agents !
Sam : Je ne crois pas que ce soit le moment idéal pour faire de l'humour...
R Mayer : Je suis là depuis 24 heures... Je ne pourrais pas prendre une douche ?
Sam : Dites-nous où est Julie Hearn.
R Mayer : Je vous ai déjà dit tout ce que je savais ! Je suis innocent !
Sam : Dans tous les cas vous êtes coupables d'abus de mineures !
R Mayer : Qu'est-ce que vous voulez dire ?
Sam : Je ne crois pas que vous soyez responsable de la disparition de Julie Hearn.
R Mayer : Alors qu'est-ce que je fais ici ?
Sam : Disons que mon patron ne partage pas vraiment mon avis, et que je n'ai encore rien pu prouver. Mr Mayer, avez-vous pris ces photos ?
R Mayer : C'est Julie ?
Sam : Oui. On en a retrouvé des dizaines d'autres dans un fichier codé, sur votre ordinateur.
R Mayer : Elle a beaucoup changé... Mais je n'avais jamais vu ces photos.
Sam : Alors comment ont-elles atteri sur votre disque dur ?
R Mayer : Je ne sais pas, je...
Sam : Avez-vous écrit ces mails ?
R Mayer : Je n'avais même pas l'adresse de Julie ! Et pourquoi est-ce que je l'aurais vouvoyée ?
Sam : Alors pourquoi votre messagerie a-t-elle enregistré ces cinq e-mails ?
R Mayer : Mais...
Sam : Qui aurait pu les écrire à votre place ? Qui aurait-pu avoir accès à votre messagerie ?
R Mayer : Oh non...
Sam : Qui Mr Mayer ?
R Mayer : Ma... ma compagne...

super cette suite !!! mais moi je n'attends plus il faut que Martin nous fasse une overdose (enfin, euh faut pas le tuer) et que Dan et Sam le sauve !!! lol Dan' joue au grand frere et Sam l'infermiere (et + encore !! non cela c'est mon cote Samrty qui revient !!! , mais bon faut dire qu'ils sont trop mimi ensemble !!! )

Et encore une toute petite suite parce que j'ai très peu de temps !

prends ton temps alors pour la prochaine suite !!!! mais il faut coute que coute qu'il y en ait une !!!

C'est petit, mais toujours aussi bien. Par contre, j'attends la suite avec impatience! Avec du Marty?

Petite précision.... avec beaucoup de Marty...

Voilà encore une petite suite !

Jack : Vous voilà vous deux ? C'est pas trop tôt ! Martin, c'est la première et la dernière fois que je tolère une panne de réveil, j'ai été clair ?
Martin : Bonjour Jack ! Moi aussi je suis content de te voir ! J'allais te demander si tu t'étais bien reposé, mais vu ton humeur...
Jack : Vivian, tu les mets au courant des dernières nouvelles. Je vais voir où en est Sam.
En passant, Jack prit Danny par le bras, et l'entraîna à l'écart.
Jack : Danny, honnêtement, c'était une panne de réveil ?

FLASH-BACK
Danny et Martin étaient dans la voiture, roulant en direction du siège du FBI.
- Tu sais Martin, je pense vraiment que tu devrais en parler à Jack... Il peut comprendre. Et il m'a beaucoup aidé dans le passé.
- Je t'en supplie Danny, ne lui dis rien. Je ne veux pas.
- Alors je voudrais que tu me fasse une promesse.
- Encore ?
- Je veux que tu t'en sortes Martin. Demain soir il y a une réunion des AA. Ce que je vais dire est horrible, mais soit tu viens, soit après-demain Jack est prévenu.
- ...
- C'est toi qui voit Martin.
- Je viendrai. Je te le promets.
FIN FLASH-BACK

Danny : Je ne t'aurais jamais mentit sur un sujet aussi grave Jack. C'était une simple panne de réveil.
Jack : Merci d'être honnête. Au travail maintenant.

Vivian : Bon, je vais vous remettre au parfum, puisque le grand chef me l'a si gentiment demandé !
Martin : Il y a du nouveau ?
Vivian : Oui, et qui ne fait qu'enfoncer encore plus René Mayer. On a retrouvé des dizaines de photos de Julie sur son ordinateur, et sa boîte mail a conservé cinq messages envoyés vers l'adresse de devinez qui ?
Danny : Julie Hearn...
Vivian : Exactement ! Ces mails parlaient tous de vengeance prochaine, et le plus récent a été envoyé la veille de la disparition de Julie. Sam est allée l'interroger.
Martin : Et qu'est-ce qu'on peut faire ?
Vivian : Attendez le retour de Jack, il vous trouvera bien de quoi faire !

Jack : Sam, tu te rends bien compte qu'il peut mentir ?
Sam : Je pense qu'il m'a dit la vérité Jack ! Sincèrement.
Jack : D'accord.
Sam : Tu acceptes de lui faire confiance ?
Jack : Non, j'accepte de te faire confiance. Ca change tout. Mais il va nous falloir des preuves un peu plus concrète.
Sam : On est une équipe non ?

Jack : Il y a encore du nouveau, qui risque de changer pas mal de choses. Mayer prétend qu'il partage sa boîte mail avec sa compagne, ce qui en fait un suspect potentiel. Son nom est Jilly Jeper. Martin, tu me trouves tout ce que tu peux sur elle. Danny, tu t'occupes de la ramener ici pour interrogatoire. Vivian, tu retournes au service technique, je veux une preuve qu'elle a bien utilisé cette messagerie. Sam, tu reprends l'interrogatoire de Mayer. Il pourra peut-être nous dire pourquoi sa compagne aurait voulu enlever Julie Hearn.
Chacun se mit au travail. Une demi-heure plus tard, Jack vint voir Martin.

Jack : Alors, qui est cette Jilly Jeper ? Je veux tout savoir !
Martin : Jilly Jeper, 37 ans. Elle est née en Pennsylvanie mais n'y a presque plus de famille. Elle vit avec René Mayer depuis quatre ans. Il lui a donné un poste de secrétaire dans son école de musique il y a trois ans, poste qu'elle occupe encore actuellement. Pas d'enfants, elle est stérile.
Jack : Comment est-ce qu'on a pu la louper en allant chez Mayer ?
Martin : Elle ne vit pas en permanence chez lui. Elle a conservé un appartement au centre de New-York.
Jack : Où est Danny ?
Martin : Il n'arrivait pas à joindre Jilly Jeper alors il est allé la chercher lui-même.

c'est pas drôle, Martin s'en sort trop facilement...

Je déconne... une suite dès que tu peux...

clairounett a écrit:c'est pas drôle, Martin s'en sort trop facilement...

Je déconne... une suite dès que tu peux...

Pour l'instant il s'en sort assez facilement... Je te laisse imaginer la suite !

ben justement on la veux ta suite

Ah ben oui, une suite ce ne serait pas de refus!
Je me demande vraiment si Martin va aller aux AA

J'adore car quand vous dites AA sa me rapelle un film où poppy montgomery a joué !

C'était le film : How to lose your lover ( 50 fcons de perdre l'amour) où le mec dit bonjour a son groupe de AA avec une bouteille de Whisky a la main

Me revoilà ! Non, sérieusement, je suis plus que désolée pour cet immense retard, je pensais avoir le temps de vous poster ne serait-ce qu'une toute petite suite, mais l'ami dont je vous ai déjà parlé a failli faire une énorme connerie, et j'ai passé des nuits entières avec lui... Je n'ai pas eu un moment pour venir satisfaire votre curiosité !
Mais je suis de retour, avec un petit bout mais un bout quand même !


Danny : Jack ! Jilly Jeper est dans une salle d'interrogatoire.
Jack : Parfait. Je m'en occupe. Martin, tu me suis. Je veux que tu restes derrière la vitre.
Martin : Pas de soucis.

Vivian : Bonjour beau brun !
Kyle : Agent Vivian Johnson ! C'est un plaisir ! Que puis-je pour toi ?
Vivian : J'aurais besoin de tes talents pour être sûre que Jilly Jeper a bien utilisé la messagerie de René Mayer.
Kyle : Je vais tout de suite regarder dans les messages reçus et envoyés.
Le technicien pianota sur le clavier quelques instants, avant d'adresser un grand sourire à Vivian.
Kyle : Voilà ce que je viens de trouver : un paquet de mails reçus depuis l'adresse d'une certaine "Mary Jeper". Ils commencent tous par "Ma chère frangine". Je doute que cette Mary parle à René Mayer...
Vivian : Et dans les messages envoyés ?
Kyle : Un instant... Voilà ! Tu as des commandes passées pour des produits de beauté, des réponses à Mary Jeper qui commencent de la même manière... Bref, Jilly Jeper utilise cette messagerie comme si c'était la sienne.
Vivian : Merci beaucoup Kyle !
Kyle : C'est toujours un plaisir Agent Johnson !

Jack : Bonjour Mademoiselle Jeper. Je suis l'agent Jack Malone. J'ai quelques questions à vous poser pour le bien d'une enquête.
J Jeper : Je vous écoute.
Jack : Avez-vous écrit ces mails ?
J Jeper : Non, pourquoi ?
Jack : Contentez-vous de répondre à la question je vous prie.
J Jeper : Non, je n'ai pas écrit ces mails.
Jack : Où étiez-vous lundi aux environs de 17h ?
La jeune femme se raidit face au regard de l'agent. Elle avala péniblement sa salive, et détourna les yeux.

Oh, oui, c'est tout petit, mais je suis contente de te relire!

Bon, j'ai à nouveau deux minutes à moi, alors une nouvelle petite suite !


Jack : C'est la dernière fois que je vous le demande : où étiez-vous lundi aux environs de 17h ?
J Jeper : Je...
Jack : Vous répondez maintenant ou je vous fais coffrer pour entrave à l'enquête !
J Jeper : Est-ce que cette conversation restera privée ?
Jack : Tout dépend de ce que vous me direz.
J Jeper : Je veux dire, est-ce que René saura ce dont je vais vous parler ?
Jack : Pas s'il n'a pas besoin de le savoir.
J Jeper : Lundi j'ai... J'ai quitté le travail en milieu d'après-midi. Je suis rentrée chez moi et j'ai... J'ai passé la nuit avec mon amant.
Jack : Son nom ?
J Jeper : Johnathan Ilster. Il habite au 513, Grand Avenue.
Jack : Vous trompez votre compagnon depuis longtemps ?
J Jeper : Ca fait environ un an.
Jack : Toujours avec le même ?
J Jeper : Oui.
Jack : Pourquoi rester avec René Mayer ?
J Jeper : Sans lui, je perds mon poste... Et j'ai besoin d'argent.
Jack : Bien que je trouve cela monstrueux, je ne peux pas vous garder pour ça. Vous pourrez partir dès que l'on aura vérifié votre alibi.

Martin : Johnathan Ilster ? Je suis l'agent Fitzgerald, je travaille au FBI. Connaissez-vous Jilly Jeper ?
J Ilster : Oui, pourquoi ?
Martin : Etiez-vous bien avec elle lundi, de 15h à 9h le lendemain ?
J Ilster : Oui.
Martin : Elle ne vous a pas laissé un seul instant ?
J Ilster : Non, on a passé tout notre temps ensemble.
Martin : Merci beaucoup monsieur Ilster.
Martin raccrocha et alla murmurer quelque chose à l'oreille de Jack, qui entra à nouveau dans la salle d'interrogatoire.

Jack : Jilly Jeper, vous êtes libre.
J Jeper : Vous avez appelé Johnathan ?
Jack : Oui. Votre mari ne saura rien, même si ce n'est pas l'envie qui m'en manque.
J Jeper : Merci agent Malone.
Jack : Ne me remerciez pas. Vous me répugnez toujours autant.

Quand Jack sortit de la salle d'interrogatoire, il vit Sam et Vivian se diriger vers lui.
Sam : Jack, René Mayer a trouvé un mobile pour Jilly Jeper...
Vivian : J'ai la preuve qu'elle utilisait la messagerie de Mayer librement.
Jack : C'est du bon boulot, mais Jilly Jeper a un alibi en béton.
Sam : Quoi ?!
Jack : Elle a passé la nuit avec un autre homme. On l'a contacté, il nous a confirmé sa version des faits. Je suis désolé Sam, mais elle n'est pas notre coupable.
Vivian : Excuse-moi Jack, mais si ce n'est pas elle, qui est-ce ? Parce qu'honnêtement je ne vois pas du tout Mayer enlever Julie...
Jack : Moi non plus... Mais c'est tout ce qu'on a...
Sam : Alors quoi ? On va le coffrer parce que c'était le seul coupable potentiel ?
Vivian : Et même si c'est lui, on n'a toujours pas retrouvé Julie...

Martin s'accorda une pause. Il était midi, il n'avait toujours rien mangé. Cela durait depuis quatre jours. A quelques exceptions près, il n'avait rien pu avaler.
Il entra dans les toilettes, remarquant avec un petit sourire qu'ils avaient déjà changé le miroir. Son image pâle et amaigrie lui était toujours aussi insupportable, mais il décida d'épargner sa main encore douloureuse. Il plongea son autre main dans sa poche, et fut étonné de ne rien y sentir. Il vida alors le contenu de toutes ses poches, cherchant furieusement sa boîte de pilules. Il savait qu'il ne tarderait pas à être en manque, d'ailleurs les premiers symptômes commençaient à apparaître.
Après quelques instants, il dut se rendre à l'évidence : il n'avait pas ses médcaments. Son esprit s'embrouillait. Il donna un coup de pied rageur dans la porte, faisant fuir un stagiaire qui passait de l'autre côté au même moment. Puis il se calma un peu, et décida d'aller voir son médecin, qui se trouvait à deux pas du bureau.

Martin : Jack ! Je vais chercher le repas !
Jack : Oh ! C'est gentil ! Je pense que ça sera hot dogs pour tout le monde ! Merci !
Martin : A tout à l'heure !

Il sortit de l'immeuble, et tourna à gauche d'un pas pressé.

ohhhhhhh c'est trop bien !

la suite !

Bravo pour cette suite! Pauvre Martin, l'effet de manque approche. Tu vas le faire souffrir encore plus?

Martin : Jack ! Je vais chercher le repas !
Jack : Oh ! C'est gentil ! Je pense que ça sera hot dogs pour tout le monde ! Merci !
Martin : A tout à l'heure

..........mmh....hot dogs aux medicaments !!! special !!! j'adore !!! une suite, une suite , une suite .....enfin une SUITE, quoi !!!

Voilà un petit bout de suite ! En espérant que ça vous plaise...


Martin avançait d'un pas rapide vers le cabinet de son médecin. Lorsqu'il entra, il vit avec soulagement qu'il n'y avait personne en salle d'attente, et que la porte était ouverte. Il toqua une fois, et pénétra dans le bureau.
Dr Kame : Monsieur Fitzgerald ?!
Martin : Bonjour. J'ai besoin de votre aide.
Dr Kame : Bien sûr, je vous écoute.
Martin : J'ai besoin d'analgésiques, maintenant.
Dr Kame : Monsieur Fitzgerald, vous savez très bien que je ne peux pas...
Martin : Donnez-moi des analgésiques !
Dr Kame : Sortez où j'appelle la sécurité ! Je suis désolé mais je ne peux absolument pas vous faire une ordonnance sans motif !
Martin renversa une chaise, mit par terre tout ce qui était sur le bureau, puis partit en claquant la porte.
Il s'arrêta en chemin afin d'acheter les hot dogs pour son équipe, et revint au travail.

Martin : Voilà le repas !
Danny : Merci Martin ! Mais, tu en as oublié un !
Martin : Non, c'est normal... Je n'ai pas très faim ce midi.
Danny : Tu es sûr que ça va ?
Martin : Oui Danny, je vais bien !
Il s'éloigna un peu dans le couloir. De la sueur perlait sur son front, et une goutte tomba sur sa chaussure. Il passa sa main sur sa figure, souffla un bon coup, et remarqua que ses mains tremblaient. Il sentait des larmes arriver dans ses yeux, et les retint au dernier moment. Pourtant ses yeux injectés de sang trahissaient le combat qui se menait à l'intérieur de son corps. Son état de manque empirait, et Martin se dit qu'il ne pourrait pas le cacher éternellement. Mais pour le moment, il avait d'autres problèmes à régler...

Danny : Jack ! J'ai quelque chose qui devrait t'intéresser !
Jack : A quel sujet ?
Danny : Johnathan Ilster. Je trouvais cet alibi louche, alors je me suis renseigné sur lui...
Jack : Et alors ?
Danny : Ilster a déjà été condamné pour faux témoignage et entrave à l'enquête à cinq reprises.
Jack : Un multirécidiviste ?
Danny : On dirait...
Sam : S'il a déjà fait cinq faux témoignages, qu'est-ce qui l'empêchait de...
Vivian : ...couvrir Jilly Jeper en en faisant un sixième.
Jack : Je crois que monsieur Ilster va devoir visiter les bureaux du FBI.

Une heure plus tard, Martin vint voir Jack, qui était à son bureau.
Jack : Ca va Martin ?
Martin : Oui, j'ai juste un peu chaud... Ilster est arrivé il y a dix minutes. Il t'attend en salle 3.
Jack : Parfait, merci. Je m'en occupe.

Jack entra dans la salle d'interrogatoire.
Jack : Bonjour monsieur Ilster. Je suis l'agent Jack Malone. J'ai quelques questions à vous poser au sujet de Jilly Jeper.
J Ilster : Le FBI s'occupe des adultères maintenant ?!
Jack : Non, en revanche il s'occupe des enlèvements.
J Ilster : Qu'est-ce que vous voulez dire ?
Jack : Je veux dire que nous soupçonnons Jilly Jeper d'avoir enlevé une adolescente lundi, en fin d'après-midi.
J Ilster : Je vous l'ai déjà dit, elle était avec moi à ce moment-là...
Jack : L'affaire Hayne, ça vous dit quelque chose ?
Le jeune homme blêmit.
Jack : Et les affaires Dwon, Matter, Nihers et Selpun ? Vous avez fait de faux témoignages au cours de ces cinq enquêtes. Vous avez même été condamné pour ça...
J Ilster : Comment le savez-vous ?
Jack : Quand la vie d'une personne est en jeu, on vérifie chaque témoin qui intervient dans notre enquête. Votre casier judiciaire n'a pas été dur à trouver.
J Ilster : ...
Jack : Vous voulez savoir ce que je pense ? Je pense que Jilly Jeper vous a demandé de dire que vous aviez passé la nuit ensemble. Je pense qu'elle a inventé cette histoire dans les moindres détails dans le but d'avoir un alibi.
Le témoin pâlisssait de plus en plus face aux paroles de l'agent. Vivian ouvrit la porte, et demanda à Jack de venir un instant.

Jack : Tu as du nouveau ?
Vivian : J'ai épluché les relevés bancaires d'Ilster. Il n'y a eut aucun déplacement d'argent sur son compte, et les mouvements de fonds ne dépassent pas les 500 dollars...
Jack : Pas de quoi payer un faux témoignage...
Vivian : Non.

Jack : Vous savez, monsieur Ilster, il est toujours temps de faire demi-tour et de me dire toute la vérité...
J Ilster : ...
Jack : Mon suel problème, c'est qu'il n'y a eut aucun mouvement de fonds sur votre compte...
J Ilster : ...
Jack : Je vais vous laisser y réfléchir un peu mieux.
J Ilster : Elle m'a payé en nature. Elle est venue me voir, et on a passé un accord. J'ai bien couché avec elle, mais ça n'est arrivé qu'une fois, et c'était il y a plus d'une semaine. Mais je vous jure que je ne savais pas pourquoi est-ce qu'elle avait besoin d'un alibi.
Jack : Je vous crois. On va avoir besoin de votre déposition.
J Ilster : Pas de soucis... Qui... Qui a disparu ?
Jack : Elle s'appelle Julie Hearn, c'est une lycéenne de 15 ans.
J Ilster : J'espére de tout coeur que vous la retrouverez à temps...
Jack : Moi aussi... Plus que vous ne pouvez l'imaginer...

Moi ça me plaît toujours! Mais je m'inquiète terriblement pour mon pauvre Martin

Mouchette a écrit:Moi ça me plaît toujours! Mais je m'inquiète terriblement pour mon pauvre Martin

Oh et moi aussi ça me plaît toujours.. j'adore voir s'enfoncer toujours un peu plus Martin dans son problème de manque... même si c'est Martychou et que je veux bien qu'il s'en sorte à la fin....

La suite dès que tu peux...

Super suite! Une enquête qui progresse et un Martin qui pique une crise!
Une autre suite bientôt?

Me revoilà, avec dans mes bagages une petite suite ! Autant vous prévenir, la fin est assez dure... Bonne lecture !


Vivian : Bonjour mademoiselle Jeper.
J Jeper : Je vous ai dit tout ce que je savais, pourquoi m'avoir convoquée à nouveau ?
Vivian : Pourquoi avez-vous inventé un faux alibi ?
J Jeper : Je vous demande pardon ? Je croyais que vous aviez vérifié mon alibi auprès de Johnathan Ilster ?!
Vivian : Nous l'avons fait. Mais heureusement, tout le monde n'est pas aussi monstrueux que vous Jilly.
J Jeper : Je ne vois pas du tout où vous voulez en venir.
Vivian : Je vais vous dire où je veux en venir : Johnathan Ilster nous a avoué que vous lui avez proposé de lui faire l'amour s'il vous couvrait pour la soirée de lundi.
J Jeper : Et ?
Vivian : Je pense que vous avez enlevé Julie Hearn lundi soir, alors qu'elle sortait du lycée.
J Jeper : C'est ridicule ! Je ne la connaissais même pas, je n'en avais jamais entendu parler ! Pourquoi l'aurais-je enlevée ?
Vivian : C'est faux ! Vous connaissiez Julie Hearn depuis longtemps déjà...

FLASH-BACK
- Monsieur Mayer, savez-vous pourquoi votre compagne aurait pu vouloir s'en prendre à Julie Hearn ?
- Je... Je pense oui. Jilly est ma secrétaire depuis trois ans. Ca signifie qu'elle assiste à tous mes cours...
- Jilly Jeper était donc présente lorsque vous abusiez de Julie, et des autres élèves ?
- Oui...
- Mais dans ce cas pourquoi n'a-t-elle pas enlevé les autres jeunes filles ?
- Je n'en sais rien...
- Peu importe. Le mobile de la jalousie tient la route.
FIN FLASH-BACK

Vivian : Vous étiez là lors des cours de piano de Julie. Vous voyiez tout ce que faisait votre conjoint à cette pauvre adolescente. Ca devait être horrible non ?
J Jeper : Je...
Vivian : Je suis sûre que vous deviez être folle de rage en le regardant se procurer du plaisir sans vous. C'était comme s'il vosu trompait sous vos yeux n'est-ce pas ?
J Jeper : C'est n'importe quoi ! Vous mentez !
Vivian : Mais oui... Je vais vous laisser réfléchir à tout ça... Notre seul but est de retrouver Julie. Je vous conseille de coopérer.

Jack : Vivian ! Qu'est-ce que ça a donné ?
Vivian : Elle le nie encore, mais il est évident qu'elle est coupable...
Jack : Bien. Maintenant il faut qu'on se penche sur le fait qu'elle n'ait enlevé que Julie, et aucune des autres anciennes élèves de René Mayer.

Après quelques recherches, l'équipe trouva une piste pouvant expliquer cet illogisme. Par précaution, Danny revint tout de même voir René Mayer.

Danny : Bonjour monsieur Mayer.
R Mayer : Bonjour agent Taylor.
Danny : Vous commencez à connaître nos noms ! Je suis impressionné !
R Mayer : Je suis là depuis une bonne trentaine d'heures, et vous défilez à la chaîne alors forcément...
Danny : Je comprends, mais ça n'est pas la question. J'aurais besoin d'un renseignement qui va être assez difficile à donner pour vous d'accord ?
R Mayer : Allez-y...
Danny : Avez-vous abusé d'autres jeunes filles que celles qui sont marquées sur cette liste ?
R Mayer : Je... Je ne me souviens pas du nom de toutes celles que... !
Danny : Je le sais, mais essayez au moins, je vous en prie !
R Mayer : D'accord.
Il se concentra alors sur la longue liste de noms qui s'étalait devant lui, se frottant le visage de temps en temps.
R Mayer : Je ne crois pas... Il me semble qu'il n'y en a pas d'autres.
Danny : Au moins ça facilitera les choses pour votre procès... Merci monsieur Mayer.

Danny : Jack ! C'est bon ! La liste colle.
Jack : Parfait. On reprend l'interrogatoire de Jilly Jeper. Mais cette fois, c'est moi qui m'en charge, histoire de la déstabiliser un peu plus. Et Danny, tu m'accompagnes. Tu prends le rôle du gentil uniquement si nécessaire d'accord ? Sinon tu observes.
Danny : Pas de soucis.

Jack : Bonjour Jilly. Vous avez un peu réfléchit ?
J Jeper : Je suis innocente.
Jack : Je ne crois pas. J'ai même la réponse à la dernière question que l'on se posait. Voyez-vous, nos étions intrigué par le fait que n'ayez enlevé que Julie Hearn, et pas les autres. Mais en réalité elles vous étaient inaccessibles, n'est-ce pas ?
J Jeper : ...
Jack : Nous avons fait quelques recherches. La plupart de ces anciennes élèves sont plus âgées que Julie Hearn. Elles sont parties dans d'autres villes, d'autres états pour leurs études universitaires. Vous ne pouviez donc pas les enlever aussi facilement que Julie...
J Jeper : Je...
Jack : Vous êtes coupable Jilly ! Et vous le savez très bien ! Depuis le début de cette enquête vous nous menez en bâteau, tout en sachant ce que vous avez fait !
Jilly Jeper leva alors les yeux vers Jack, et se mit à crier, la voix pleine de rage.
J Jeper : Est-ce que vous savez ce que c'est d'être amoureuse comme jamais d'un homme, une personne à qui vous avez tout donné, et de le voir chaque jour vous tromper ? Depuis trois ans, à chaque fois que je vais à mon travail, je vois des minettes de même pas 15 ans avoir ce que je n'ai pas : l'attention de mon conjoint !

Danny envoya un regard à Jack, qui fixait Jilly Jeper tandis qu'elle poursuivait ses explications. Les deux agents étaient intérieurement touchés par la rage et la peine de ce petit bout de femme, mais répulsés par ses actes.

J Jeper : Il ne me fait pas l'amour, il m'embrasse à peine. Mais elles... Il les caresse, il dépose ses mains sur leur corps, sur leurs seins, ces mains dont je rêve tous les jours, ces mains qui ne m'ont jamais effleurée ! Et je ne dis rien, je n'ai jamais rien dit... Je le regarde simplement, en me disant qu'un jour ce sera mon tour... Mais plus le temps passe et plus je me rends compte qu'en réalité il aime ça, il y prend plus de plaisir qu'il n'en a jamais pris avec moi ! Et depuis le procès c'est pire ! Il n'a presque plus d'élèves, il ne leur fait presque plus rien... Il perd petit à petit toute sa joie de vivre, je le vois ! Et moi j'attends toujours, mais je reste invisible, alors que je suis sa conjointe ! Je n'en pouvais plus, vous comprenez ? Il fallait que je fasse quelque chose !

Elle s'arrêta là, à bout de nerfs. Des sanglots s'échappaient de sa bouche. Jack soupira, puis s'assit face à Jilly Jeper.
Jack : Jilly, où est Julie Hearn ? Qu'avez-vous fait d'elle ?
J Jeper : Il fallait que je fasse quelque chose...

FLASH-BACK
Jilly Jeper roulait en direction de son appartement. Arrivée sur le parking désert, elle ouvrit le coffre, et fit sortir une adolescente ligotée. Elle l'amena jusqu'à son lit, puis elle sortit un instant, et revint avec un couteau de cuisine à la main.
La jeune fille était terrorisée. Elle tentait désespérément de crier, mais un morceau de scotch l'empêchait de produire le moindre son. Elle essayait de toutes ses forces de défaire ses liens, en vain. Des larmes coulait le long de son visage et mouillait légèrement ses cheveux. La jeune femme se pencha sur elle, son visage tout près du sien. Julie pouvait sentir son souffle dans sa nuque.
- Moi aussi j'ai le droit de me faire plaisir...
Jilly commença alors à faire glisser très lentement la lame aiguisée sur le corps de Julie, arrachant progressivement ses vêtements, léchant le filet de sang qui coulait vers son nombril.
FIN FLASH-BACK