' Sunny Delirium '

jabamiah a écrit:
Alors alors, il peut faire tout ce qu'il veut le Casey avec Elena? D'ailleurs, qu'est ce qu'il va bien pouvoir lui faire maintenant qu'ils l'ont emmenée, hein?

La torturer, la violer ou la tuer

Je suis un

J'aime beaucoup cette suite, entre "hommes". Euh, au fait il est où Jack ? (j'ai dû oublier un épisode depuis le temps alors je crois que je vais reprendre la fic depuis le début).
Et lol pour le nouvel agent Johnson. Welcome au FBI special agent Marcus !
Mais bizarrement je compte plus sur les filles que les garçons sur ce coup là, parce qu'identifier Casey c'est bien mais les sortir de là c'est une autre paire de manche

rafy85 a écrit:

jabamiah a écrit:
Alors alors, il peut faire tout ce qu'il veut le Casey avec Elena? D'ailleurs, qu'est ce qu'il va bien pouvoir lui faire maintenant qu'ils l'ont emmenée, hein?

La torturer, la violer ou la tuer

Je suis un

Oh non tu n'es pas un boulet, tu reconnais juste à sa juste valeur le sadisme de Marine
Que je remercie à propos pour ne pas avoir -encore:roll: - mis son chantage à exécution

OMG !!!! Les garçons sont inquiets....topr mignon surtout qu'ils se savent impuissant pour les aider !
J'aime pas trop la petite phrase que dit Danny à propos du fait, que Casey peut faire subir à Elena n'importe quoi...surtout venant de toi, vu le degrés de sadisme qu'il y a dans tes fics !

Baraboo a écrit:J'aime beaucoup cette suite, entre "hommes". Euh, au fait il est où Jack ? (j'ai dû oublier un épisode depuis le temps alors je crois que je vais reprendre la fic depuis le début).

Jack est avec Alonso...mais effectivement, même moi je l'ai relue et ça m'a fait du bien car j'étais totalement paumée mdr.

Et voici la suite. Et arrêtez de me voir comme une monstre plein de sadicité sérieux, surtout vers Elena!! She's my girl je ne lèverais jamaisla main sur elle enfin en tous cas pas la...Je l'aime trop voyons

Voila la suite! Thanks aux fidèle! Et désolé si le délai vous a fait la relire depuis le début...mais elle est pas si horrible, si? lol.

***


Il lâcha enfin son bras alors qu’ils venaient de pénétrer dans cette petite pièce mal éclairée, dans un coin presque délabré, un peu a l'écart des belles suites et des grand couloirs ornés de lustre et de tapisserie prestigieuse. Elena fut propulsée contre le mur tellement il l’avait poussé fort, avant de se dépêcher de fermer le verrou de la porte. Elena le regarda faire, terrifiée et toute décoiffée. Il se retourna et la toisa.

« Désolé de t'avoir...poussé." commença Casey, sur un ton doux qui la surprit. Elle le regarda, interdite, et il remarqua bien qu'elle le fixait étrangement.

"Faut pas avoir peur comme ça... On se connait tous les deux, hein ? » tenta t-il d'une petite voix. Mais Elena hocha doucement la tête.

« vous m'avez foulé le bras..." maugréa t-elle. "alors... Prof de Surf, hein ? Elle était un peu trop prévisible pour être vrai celle la… » ajouta-t-elle avec quelques hésitations. Casey ne put s'empêcher de sourire.

"J'avoue que j'aurais pu trouver mieux...Mais je te trouve vraiment jolie, Elena. J’avais envie de plus qu’une simple conversation avec toi, alors j’allais pas te dire de suite que j’étais...un genre de terroriste. » rétorqua t-il alors qu’il recharchait son petit pistolet de balles.

« Moi je ne vous ai pas menti. » répondit –elle simplement, toujours tassée contre le mur.

"Tu as l'air pafaitement intègre, oui. C'est dommage qu'on se rencontre dans ces circonstances." fit -il remarquer d'une voix plutôt gentille, à nouveau. Elle fronça les sourcils, et il tourna la tête vers elle.

"Oh non, c'est pas pour toi, si c'est ça qui t'inquiète..." fit -il remarquer en montrant son arme. Mais Elena hocha la tête.

"Non, je...j'ai pas peur...Mais je me demande...pourquoi vous êtes gentil avec moi, alors que vous m'avez mal parlé en haut?"

"Parce qu'en haut il y avait mon chef. Il fallait que je te parle comme ça."

"Je...je comprends pas. Et puis qu’est ce que vous allez faire de moi ? » renchérit Elena en toisant la petite salle du regard. Il n’y avait presque aucun meubles, rendant la pièce encore plus inconfortable.

« Oh, on sait pas encore. » répondit évasivement Casey.

« On ? »

« Mon chef, comme je viens de te le dire... Je bosse sous les ordres. »

« Alors c’est lui qui vous a demandé de m’amener ici ? » demanda Elena, sidérée.

« Il fallait qu'on s'assure de deux trois truc...C'est uniquement pour t'interroger. Tu te rappelles ce que tu m’as dit ? Tu bosses au FBI… »

Elena leva les yeux au ciel et ne le laissa pas finir.

« Et alors. Je suis en vacances…"

"Tu as une arme sur toi, ou dans ta cabine?" enchaîna Casey, ne la laissant pas finir.

"Non."

"Tu me ments pas, hein?"

"Non je ne mens pas."

"Tu sais qu'on peux vérifier facilement, en fouillant ta cabine, si on veut..."

"Je ne vous mens pas!" s'énerva alors Elena. " Et qu'est ce voulez vous que je fasse, hein? C'est pas parce qu'on est du FBI qu'on est intouchable, comme vous pensez le croire." rétorqua Elena. Il acquiesça.

« Oh si, détrompe toi, plus que tu ne le pense...Le gouvernement ne laissera jamais tomber ses agents. Ca fait des agents fédéraux les meilleurs otages. Précieux et sans prix..."

Elena soupira.

"Je pense que vous faite erreur." murmura t-elle en baissant les yeux.

"Tu penses ce que tu veux ma jolie." répondit -il simplement en la déshabillant du regard. Elle semblait réellement lui plaire. Elle sentit qu'il l'a dévisageait, ce qui ne la mettait pas à l'aise, alors elle continuait de scruter minutieusement le sol.

"Et...et tes copines sur le paquebot...Elles sont du FBI aussi?" enchaîna alors Casey, en cherchant son regard.

"Non." trancha t-elle sans même réfléchir.

"Et t'es sure que tu as passé aucun coup de fil, a personne?"

"Arrêtez le délire...Vous voyez que j'ai un téléphone la?" se moqua Elena en montrant ses mains.

" T'énerve pas, fallait que je vérifie." rétorqua légèrement plus froidement Casey. " Au fait, ou est ton mari ? "

« J’en sais rien. » mentit Elena.

"Il est sur le bateau?"

Elena ne répondit pas tout de suite, ne sachant réellement si elle devait dire la vérité ou mentir. Casey comprit par son silence qu'il ne se trouvait probablement pas a bord.

"Il est en dehors, c'est ça?"

"Il faisait...une excursion de plongée...Il n'est probablement même pas au courant de ce qu'il se passe." balbutia t-elle, ne pouvant empêcher l'émotion de la gagner lorsqu'elle pensait à lui.

"Il a eu de la chance." se contenta de répondre Casey.

"Ouais, de la chance..." répéta Elena dans un rire moqueur, alors qu'une légère larme coula le long de sa joue. Elle l'essuya du mieux qu'elle put avant de rebaisser les yeux, ne voulant pas que son ravisseur la voit pleurer.

« Et... il est du FBI aussi, je présume? Vous travaillez telement que ça ne doit pas être facile d'avoir une vie privée et de rencontrer des gens a l'extérieur, je me trompe?"

"Sur toute la ligne. " maugréa t-elle dans un reniflement.

"D'accord, mais Tu m'as pas répondu. Il bosse avec toi? Parce que tu sais on peut le retrouver, et..."

« Non Il n’est pas du FBI, et je vous interdit de menacer ma famille. » le coupa Elena,cette fois beaucoup mordante. Casey lui adressa un regard ahuri, étonné du ton qu'elle venait de prendre.

« Oh tu vas arrêter de faire la dure avec moi, hein ? Je suis gentil la, depuis le début...Alors ne t'énerves pas, parce que mes camarades n'auraient pas été si gentil. En plus si je t'ai ammené ici, c’est pour ta sécurité. » continua t-il plus calmement.

« Ma sécurité. » répéta Elena, moqueuse, en roulant des yeux.

« Mais oui. Je te l'ai dit, ton poste au FBI fait de toi une otage de choix…Le gouvernement fait toujours tout pour sauver ses agents. Alors si il y a une effusion de sang parmi les passagers, toi au moins tu es protégée...ça serait dommage d'abîmer un si joli visage » conclut -il d'une voix douce, et d'un regard presque protecteur. Elena releva son regard embué vers lui.

"Arrêtez d'être gentil avec moi...ca me fera pas plus vous aimer, avec ce que vous faite..." murmura t-elle.

"Je me doutes." rit Casey, amusé par sa répartie. Mais même son rire n'avait pas vraiment l'air méchant. Elena le fixa toujours, interdite devant cet homme qui l'avait un peu violenté, mais qui redevait plutôt gentil...sans raison, alors que ça n'était clairement pas son rôle.

"Casey...si c'est votre vrai nom..." commença t-elle, la voix tremblante.

"C'est mon vrai nom." répondit Casey en la fixant dans les yeux. Son regard bleu était même plutôt doux et presque rassurant. Finalement, Elena haussa les épaules, toujours interpelée, sans détourner son regard.

"Pourquoi...Pourquoi vous êtes si gentil avec moi? Vous ne m'avez pas répondu."

Il soupira et lui tourna le dos quelques secondes.

"T'occupes." répondit -il, légèrement énervé par la question. "J'ai peut être pas envie que tu vois ce qu'il va se passer en haut." ajouta t-il quelques secondes après dans un murmure presque inaudible Le sang d’Elena se glaca. Elle vit les images de ses collègues et des enfants défilé dans sa tête, totalement perdue. Et ce paquebot qu'ils maitrisaient totalement...Elle s'imaginait déjà une catastrophe en prévision.

« Qu'est ce que...Qu’avez vous l’intention de faire en haut… » demanda t-elle alors à bout de voix. Il fit une petite moue.

« Ecoute, j'ai dit ça en l'air. Honetement? Je sais pas ce qu'ils ont prévu. Probablement rien pour le moment…Tout dépend si la rançon est payée sans complication. » expliqua t-il.

« La rançon? Je rêve… » soupira Elena.

« Et non, tu rêves pas. Tu crois quand même pas qu'on a fait tout ça pour le plaisir..."

"Pourtant on dirait que ça vous amuse." le provoqua Elena, dégôutée par leurs comportement. Il lui adressa un regard étonné avant d'hocher la tête en rigolant légèrement, nerveux.

"C'est la que tu te trouves, ma belle. Je ressens aucun plaisir à faire ça...Sinon crois moi, je t'aurais déja touché." ajouta t-il en relevant les yeux vers elle. Et c'était vrai, Elena ne pouvait pas le nié...Il avait été plutôt gentil avec elle.

"Alors pourquoi vous faites ça..." murmura t -elle.

"Ecoute, on veut de l'argent...Et mon boss a été clair... Si on a pas nos millions de dollars ce soir, ça se passera mal pour ceux qui se trouvent en haut… et même pour les enfants.» expliqua distraitement Casey, en jetant un coup d’œil à sa montre. Les enfants...Sophie. Elena ne put s'empêcher de penser à sa fille, terrifiée à cette idée et sentit d'autres larmes naître dans ses yeux.

"Les enfants...." répéta t-elle, d'une voix faible. "c'est odieux...ils n'ont rien fait." ajouta t-elle, encore choquée.

"Personne n'a jamais rien fait dans le terrorisme, Elena...ca m'enchante pas." répondit Casey.

"Mais vous le faîtes quand même." renchérit -elle.

"...C'est comme ça." conclut -il. " T'as une fille toi, c'est ça?" se rappela Casey pour reprendre la conversation. Elena hésita quelques secondes avant de relever les yeux vers lui, sans même répondre avec des mots. IL voyait bien dans son regard qu'elle était tétanisée à l'idée qu'on puisse toucher a son enfant. Il vit son air émotif et lui sourit alors.

"Mais ne t'en fais pas pour elle. Si la rançon est payée, tout ira bien. On est pas des machines à tuer gratuitement."

"Oh non, après ce que vous venez de me dire? De vrais enfant de coeurs." se moqua Elena. " Je dois vous rappeler qu'il y a déja deux cadavre sur le pont?!" renchérit t-elle. Casey leva les yeux au ciel.

"Dans ces opérations il y a toujours des risques, mais ça ne veut pas dire qu'on aime ça, on doit juste le faire." expliqua t-il. Elena hocha la tête.

"Ces deux personnes n'avaient rien fai du tout."assura t-elle.

"Oh, arrête. Je suis sure que tu as déja tirer sur quelqu'un par erreur, ou fait une grosse boulette dans ta carrière, j'ai pas raison?" Ces paroles plongèrent Elena dans ses reflections. Elle ne put faire autrement que repenser à l'affaire Yvette Russell, affaire foirée en beauté par elle et Bianca. La voyant perdu dans ses pensées, Casey reprit la parole, après avoir regarder sa montre.

« Oh, je dois remonter…" souffla t-il.

"Vous êtes obligés de me garder la?" demanda t-elle d'une petite voix.

"Je vous ai rien appris, et je ne vous apprendrais rien d'autre..." soupira t-elle. Il acquiesça.

"Je sais...mais mon chef m'a demandé. Alors je te laisse, mais avant…» annonça t-il énigmatique, en se rapprochant d’elle. Elena retrouva ses esprit sentit un frisson la parcourir lorsqu'elle comprit qu'il approchait dangereusement vers elle. Casey remarqua automatiquement l'effroi dans ses yeux, et comprit qu’elle avait peur. Il hocha légèrement la tête et lui adressa un sourire qui se voulait rassurant.

« Arrête, je vais pas te toucher… donne moi tes poignets, s'il te plait. » lui ordonna t-il.Ses poignets. La seule raison pour laquelle il s'était avancé, c'était pour lui passer des menottes...Et cette pensée la rassura légèrement. Elena les lui tendit alors avec réticence. Casey les attrapa avec vigueur, lui faisant un peu mal. Il passa une paire de menottes qu’il serra tellement brusquement qu’elle en grinça des dents.

« Pardon ma douce...mais les ordres sont les ordres. » expliqua t-il en relevant les yeux vers elle. Il la dévisagea en détail et caressa sa joue, caresse qu’elle esquiva abruptement.

« No me toques por favor. » marmonna t-elle.

"Tu es vraiment belle." soupira t-il en baissant sa main. "Dommage qu'on se rencontre comme ça." conclut -il dans un murmure en tournant les talons. Il ouvrit la porte et la toisa une dernière fois.

"Sois sage." lui ordonna t-il dans un murmure, avant que la porte ne se referme.

"Sois sage...ben voyons..." soupira t-elle dans un murmure moqueur. Totalement impuissante, elle se laissa échouer sur le sol, faisant glisser ses menottes le long du tuyau, et vint s’asseoir par terre, adossant sa tête contre le tuyau en question. Qu’y avait –il d’autre à faire?


** a suivre**

Super suite! âte de voir comment ça se passe du côté des garçons!

Et voilà-t-y pas que j'ai le syndrome de Stockholm qui me pousse sournoisement à l'intérieur de moi-même!
C'est quoi ce Casey, tout gentil là?? lol Rha, hâte de lire la suiiite!

Ouf ! J'ai vraiment cru qu'Elena allait avoir d'énormes problèmes ! Bizarre ce Casey d'être aussi gentil ? Que cela cache-t-il ?
Je crois qu'il nous faut une suite pour le découvrir.....

Toujours aussi bien =)
J'aimerais bien savoir ce qui se passe du côté des garçons et des filles restées sur le pont
Une petite suite pour m'éclaircir ??

Une suie s'il te plait ...

Longue suite! Merci de votre fidélité.

***

"Danny!"

Toujours dans la salle du commissariat ou les photos défilaient, Danny tourna la tête, voyant s'approcher Jack, lunettes de soleil sur le nez, et suivit de très près par le lieutenant Alonso. Jack vit que Danny, Martin, et un peu plus au loin, Marcus, étaient occupés à regarder des tonnes de clichés qui se trouvaient partout dans la salle, et à s'entretenir avec les techniciens.

"Ah, Jack." fit Danny lorsqu'il arriva à leur niveau. " Vous avez établi le contact?" lui demanda directement Danny, alors que Martin et Marcus se rapprochèrent d'eux également.

"On n'a même pas réussi a joindre la radio du bateau, ils doivent l'avoir détourner...Mais on manquait de matériel, la bas..." expliqua le lieutenant Alonso. "Alors on va tenter d'établir un contact du commissariat."

Martin fronça les sourcils. "Alors on...n'envoie plus de commando directement, et on passe aux négociations?"

"Tu connais la procédure." répondit Jack. "On ne passe à la force qu'au dernier moment. On va tenter d'établir un dialogue avec eux. Et selon comment ça se passe, on agira en conséquence." ajouta Jack. Martin acquiesça, un peu soupirant tout de même. La situation n'avait rien de simple...

"Au fait, t'as eu des nouvelles de Sam?"

"J'ai tenté de lui envoyer un autre message mais elle ne l'a pas eu."

"Génial." rétorqua ironiquement l'agent Fitzgerald.

"Et vous?" renchérit Jack." Vous avez du nouveau?"

Danny hocha la tête.

"Y a pas grand chose à dire. L'identité de Casey Kelly est factice...Enfin du moins, il n'est pas connu de l'office de tourisme." expliqua Danny.

"Mais on sait la tête qu'il a. Danny l'a reconnut, il avait parlé à Elena un peu avant."

"Alors c'est Elena qui le connaissait." en conclut Jack.

"Ouais." acquiesça Danny. "Mais ça va pas nous servir à grand chose, on a débouché sur une impasse." ajouta l'agent Taylor en soupirant.

"Enfin pas complètement, Danny. Jack, on te présente le lieutenant Javier Munez, de la criminelle de Puerto Rico. Il a été déféré sur l'affaire."

"Navré des circonstances, mais...enchanté." répondit Jack en serrant la main à l'homme, juste avant que le lieutenant Alonso ne la lui serre aussi.

" On m' a fait savoir que la police locale voulait tenter d'établir un contact?" demanda le lieutenant Munez.

"Nos techniciens y travaillent...et nous alerterons dès qu'ils essaient de nous contacter...Pour la rançon, ils le feront et ça n'est plus qu'une question d'heure. " répondit le lieutenant Alonso.

"Je comprends pas pourquoi ils ne l'ont pas encore fait d'ailleurs..." souffla Danny.

"C'est vrai, ils prennent des risques à garder les otages aussi longtemps.. d'autant plus qu'ils sont très nombreux." ajouta Martin. Jack fronça les sourcils.

"Combien d'otages estimés, déjà?"

"Et ben...a défaut de ceux qui ont fait comme vous...ça fait au moins une bonne centaine...Une liste plus précise est entrain d'être estimée." expliqua Alonso.

"Mais rien qu'une bonne centaine, c'est énorme..." souffla Danny en passant une main sur sa joue mal rasée. "Ils sont fou d'en avoir pris autant. Y aura automatiquement des pertes." en conclut Danny. Jack et Martin échangèrent un regard mais ne le contredirent pas.

"Ils ont peut être eu un problème technique pour contacter la police, non? Sinon ils seraient pas si long..." supposa finalement Marcus en haussant les épaules.

"Ou bien ils n'ont pas l'intention de les relacher et les ont déja tous buté..." souffla Danny, en mode optimiste. Martin soupira.

"Danny, arrête...Ils sont grillés si ils font ça." trancha l'agent Fitzgerald. Jack acquiesça.

"Martin a raison. Mais pour la demande de rançon, esperons qu'ils ne tardent plus trop. Je comprends pas non plus pourquoi c'est si long...et on ne sait absolument pas comment vont les autres à bord." ajouta l'agent Malone.

"J'espère qu'ils vont bien..." marmonna Marcus.

"Vous avez vu des choses intéressante avec toutes ces photos et vidéos envoyés des otages?" enchaîna Jack en lançant un coup d'oeil autour de toute cette agitation autour de lui.

"Les techniciens travaillent sur des photos de téléphone portable, pour des agrandissement, ou des reconnaissances vocales mais sur les quelques vidéos c'est toujours lointain et brouillé." expliqua Danny, qui ne put vraiment terminer sa phrase puisqu'un son de coup de feu l'interrompit vivement. Il tourna la tête comme tous les autres vers le bruit, qui provenait en fait d'une vidéo que certains techniciens étaient entrain de visionner à quelques pas.

"C'est quoi ça." maugréa Jack en se rapprochant, imité de très près par les autres. Un des techniciens se leva et en fit part au lieutenant Alonso.

"Lieutenant, on vient de recevoir cette vidéo. Apparament il y a encore eu des coups de feu."

"Est ce qu'on arrive à voir clairement qui a été touché?" demanda Alonso en se baissant un peu sur l'écran, que tous scrutaient. Mais la vidéo était a l'arrêt, et très pixellisée.

"Attendez, elle est entièrement chargée à présent. On va peut être le savoir." trancha le technicien en appuyant sur le bouton play. Tous la fixèrent avec une grande attention.

La vidéo montrait une pièce, large, éclairée de la lumière artificielle et colorée, a la moquette rouge et aux murs un peu ocre.

"C'est la salle de jeu du bateau, au premier" intervint Danny, en croisant les bras. L'homme qui filmait tanguait légèrement, alors que sa femme à ses côtés lui intimait de cesser de filmer, dans un chuchotement apeuré. Mais il continuait. Il était impossible au premier abord d'entendre les raisons de leur mésentante, mais un des preneurs d'otage s'engueulait vivement avec un homme. Leurs deux silhouettes apparaissent agitées dans le champs de la caméra.

"Ca suffit maintenant, lâchez moi!" s'énerva le preneur d'otage en braquant son arme sur lui.

"Je vous demande juste si je peux aller voir ma femme et ma fille...elles sont en haut, quelque part."

"Elles sont en sécurité." maugréa t-il.

"En sécurité, avec des types dans votre genre qui n'hésitez pas a braquer des armes sur des enfants!" s'offusqu'a l'otage, les bras ballants.

"Vous ne bougerez pas d'ici." continua l'homme en le fixant durement.

"S'il vous plait, laissez moi au moins les rejoindre, qu'est ce que ça change que je sois ici ou la haut!"

"Ca suffit maintenant, personne ne doit quitter la pièce. Rasseyez vous." grogna l'otage en le menaçant de son arme.

"J'ai entendu des coups de feu, en haut, et des cris...qui me dit qu'elles n'ont pas été tuées, hein?" s'énerva l'otage, la voix tremblante en poussant l'homme d'une main.

"Fermez la et rasseyez vous, j'ai dit!" s'énerva l'homme de plus en plus poussé à bout, en le poussant en retour.

" Pas avant d'avoir vu ma famille." trancha l'otage, desespéré.

"Tu sais que tu commence a me gonfler toi?" lui lança le preneur d'otage, le regard noir, en chargeant sa gachette. L'homme comprit son geste, et déglutit, mais ne changea pas de discours.

"Allez y tirez, de toute façon nous sommes tous condamnés."

"Ferme la et assied toi."

"Je vais voir ma femme et ma fille." furent les derniers mots prononcés par cette homme d'une trentaine d'années, qui se mit à marcher d'un pas décidé vers la large double porte de l'entrée de la salle de jeu, avant d'être atteint de deux balles dans le dos qui le firent tomber raide et qui entraînèrent la panique et des cris autour d'eux.
Jack sursauta à l'entente de ces coups de feu. Décidement, ils n'avaient aucun ménagement pour les otages, même les plus agités. Marcus, Danny et Martin échangèrent un regard, clairement attérés.

"Tout ce qu'avais fait cet homme, c'était de s'inquiéter pour sa famille..." soupira Danny, dégôuté, ne pouvant s'empêcher d'être obnibuler par l'image d'Elena, et de Sophie.

"On est mal, les gars. Ces types sont vraiment des machines à tuer." marmonna Martin en pensant à Bobby, avant de reposer ses yeux sur la vidéo, qui n'était vraissemblablement pas terminée.

Après les coups de feu et les cris des otages apeurés devant le spectacle, raisonnait un autre type de bruit. Un bébé qui pleurait...décidemment trop fort. L'homme qui venait de tuer le premier otage se retourna vers ce bruit, le regard noir, et traversa la salle d'un pas pressé, remonté. Il arriva en face d'un adolescent noir, qui portait un bébé blanc, ce bébé qui pleurait sans cesse. Marcus buta.

"Oh mon dieu. Reggie....c'est Reggie!" s'exclama t-il, n'en revenant pas.

Et a côté, il y avait...

"Sophie..." s'exclama a son tour Danny. Alonso lui tendit à regard évocateur.

"C'est ma...c'est ma fille." balbutia t-il avec de la panique dans la voix.

"Et mon fils..."marmonna Marcus, alors que Martin posa une main réconfortante sur son épaule.

"Et ce bébé?" demanda Alonso.

"Le fils de ma copine." répondit Jack, blasé et a la fois sur les nerfs... Les yeux de Jackson étaient inondés de larmes, et il regardait partout autour de lui en boulotant son poing...comme s'il cherchait sa maman, Samantha.

"Tu va l'empêcher de pleurer oui?" s'énerva le preneur d'otages, faisant sursauter Sophie qui se cacha encore plus tant bien que mal derrière Reggie.

"Excusez moi je...je vais faire mon possible..." balbutia Reggie, qui berçait tant bien que mal l'enfant.

"Mais il est mort de faim, ça va faire des heures que son estomac gargouille, et peut être que si vous me laissiez trouver sa mère, je..."

"J'en ai rien a fouttre, tu le fais taire ou je le balance à l'eau, et toi avec c'est pigé?" s'énerva puérilement l'homme en braquant même furtivement son arme sur lui. Sophie sursauta encore plus, et serra la manche du tee shirt de Reggie le plus fort possible, ce que l'homme remarqua.

" Hey trésor, faut pas que t'ai peur comme ça..." rit -il en caressant ses cheveux. Sophie se crispa et Reggie tendit son bras entre l'homme et Sophie, afin qu'il cesse de la toucher.

"Ne la touchez pas." trancha froidement Reggie, limite agressif. L'homme le regarda, étonné par son ordre et très vite, le fils des Johnson réalisa que le ton qu'il avait pris n'était peut être pas l'idéal. Il se racla la gorge et balbutia avant de parler.

"Heu, je veux dire...Elle...elle a assez peur comme ça. Elle est petite...s'il vous plait laissez la tranquille." balbutia le fils de Vivian, comme pour se ratraper. Le preuneur d'otage leva les yeux au ciel et reposa ses yeux sur Sophie.

" Il fait bien son boulot de grand frère, di donc." sourit -il. Sophie ne répondit même pas et continua de le fixer de son regard terrorisé, et la perseverance de l'homme a vouloir l'embêter énervait franchement Danny qui resta pourtant stoïque à fixer la scene, impassiblement.

"Et lui, c'est ton petit frère?" lui demanda alors l'homme en montrant le fils de Sam. Sophie hocha furtivement la tête par la négative.

"Bon, peu importe. Quoi qu'il en soit il a intêret à se calmer ou je m'occupe personellement de vous trois, c'est clair?" conclut l'homme en décochant un dernier regard froid a Reggie, cette fois plutôt tétanisé, même s'il ne voulait pas le laisser paraître.

"Oui monsieur, mais...Est ce... est ce qu'on pourrait avoir de l'eau, s'il vous plait...ca le calmerait peut être." tenta Reggie, d'une voix douce, entre les pleurs de Jackson.

L'homme le toisa quelques secondes puis soupira, et fit demi tour. Il se vit balancer une bouteille par un de ses accolytes, puis il la lanca à Reggie qui l'attrapa au vol avant qu'elle ne s'affale sur Sophie. Il la passa automatiquement à Sophie, après avoir remercier l'homme dans un murmure. Sophie la débouchonna en vitesse, apparament assoifée elle aussi.

"Vous voyez? je suis gentil." sourit l'homme en décochant un clin d'oeil pervers à Sophie, qui en fit abstraction du mieu qu'elle put.

Son sourire limite pervers et son amusement a térrifier les enfants firent fulminer Jack. Il voyait son petit beau fils, épuisé et apparament affamé, et le fils de Vivian, et la fille d'Elena...qui luttaient le mieux qu'ils pouvaient dans cette ambiance absolument inapropriée pour des enfants.

Sophie se retourna vers Reggie et partagea avec lui en regard angoissé.

"Je veux revoir maman..." balbutia t-elle en l'implorant du regard.

"Je sais bien, So. Moi aussi...moi aussi."lui murmura Reggie en caressant sa joue, avant que Sophie ne se relaisse tomber contre lui, dans un soupir.

La vidéo filma à nouveau quelques secondes le tueur qui s'était approché du cadavre de l'otage, à quelques mètres, avant de couper abruptement.

Jack se retourna vers Marcus et lui caressa l'épaule à son tour.

"Il a été héroique, ton p'tit bout." lui dit -il, gentiment. Marcus sourit, limite les larmes aux yeux. Il s'inquiétait vraiment.

"Il est...comme son père...je crois." tenta de plaisanter Marcus, pourtant au bord des larmes. Jack répondit a son sourire et le caressa a nouveau dans le dos pour lui témoigner de sa présence. Quand à Danny, il soupira avec rage et commença a faire les cents pas, fulminant de l'intérieur.

"Si il a le malheur de toucher un seul cheveux de Sophie, je..."

"Calme toi Danny. Les enfants sont entourés, ils ne risquent pour le moment rien." lui dit calmement Martin.

"Entourés, mais pour combien de temps, vu comme ils ont la gachette facile...Et puis c'est vrai, ça...pourquoi les enfants ne sont pas avec les filles?" s'énerva Danny.

"Elles avaient leur truc thalasso de prévu, rappelle toi." répondit Jack.

"Ce qui signifie qu'elles sont ailleurs sur le bateau, peut être sur le pont...Et vous vous rappellez?? l'homme avant de mourir a dit qu'il y avait eu des coups de feu! Peut être qu'elles se sont fait..."

"Mais t'es d'un optimisme!" s'énerva Jack. De leur côté, les lieutenant Alonso et Munez les regardèrent, après avoir échangé un furtif regard en coin.

"Tu sais très bien qu'elles ne sont pas du genre à avoir leur langue dans leur poche, Jack!" enchaîna Danny, agressif." "Surtout Sam, en plus...et Elena a le pire caractère que je conaisse...Et Vivian peut très bien s'y mettre quand elle veut..."

"...Et Bobby est également plutot du genre à mordre." compléta Martin en soupirant.

"Moi je vous dit qu'elles n'ont rien." trancha Jack en les fixant durement. Marcus acquiesça.

"Oui, j'ai envie de penser comme Jack. Mais la je m'inquiète vraiment pour les enfants. C'est vrai, ça... Si Regg' ne calme pas Jackson, hein? Qu'est ce qu'ils vont leur faire?" s'inquiéta Marcus en passant une main sur son visage.

"Ne vous en faites pas , c'était des paroles en l'air." commença calmement le lieutenant Munez.

"Oh et qu'est ce que vous en savez, hein?" s'énerva Danny en marchant légèrement vers lui.

"Parce que j'ai l'habitude de ce genre d'affaires, sauf votre respect, agent Taylor, je peux vous assurer que votre fille ne craint rien, ils ne s'en prennent pas aux enfants." rétorqua doucement le lieutenant portoricain, esseyant de faire abstraction de l'état de colère et d'inquiètude de son interlocuteur.

"Et sauf votre respect, je bosse au FBI, à New York, et pas dans un coin paumé de Puerto Rico, moi... Et laissez moi vous dire qu' on a déja vu des dégénérés s'en prendre à des enfants sans raison!" répondit abruptement Danny. Jack leva les yeux au ciel. Décidemment, Danny ne tenait jamais en place.

"Danny calme toi." lui ordonna Jack en lui attrapant le bras. Mais Danny esquiva.

"Lache moi, toi."

"Danny...." tenta Martin.

"C'est pas en t'énervant que tu risques de protéger Sophie!" s'énerva alors Jack.

"Parce que la, ils la protègent peut être?" rétorqua froidement Danny en désignant les lieutenant Alonso et Munez du doigt.

"Pas si on commence à s'engueuler gratuitement, il est clair qu'on ira pas loin..." répondit Alonso. Danny soupira et croisa le regard de Martin qui lui intima de se calmer. Finalement Danny passa une main dans ses cheveux et acquiesça dans un autre lourd soupir.

"C'est vrai. Excusez moi, lieutenant...d'autant plus que San Juan est loin d'être un coin paumé de Puerto Rico..." se corrigea t - il non sans humour, esseyant de se calmer.

"C'est bien vrai." rétorqua Munez dans un sourire. "C'est rien, agent Taylor, je vous comprends. J'aurais été dans le même état si mes enfants étaient là bas."

"Vous avez des enfants?" demanda Danny, histoire de penser à autre chose.

"Des jumelles de six ans, et ma femme vient d'accoucher du troisième." expliqua t-il dans un sourire. Danny répondit à son sourire.

"Et bien...évitez de les emmener en croisière." railla t-il, un peu amer. Cette phrase eu le don de faire sourire très légèrement le petit groupe dans cette ambiance pesante.

"En tous cas dès qu'on aura établi le contact, je ferais tout ce qu'il faut pour faire sortir les enfants de la en priorité, vous avez ma parole." trancha Jack, décidé.

** A suivre**

OH MY GOD !!!
Quelle suite ! Je suis hyper inquiète pour les enfants, l'homme à la gachette facile à l'air mauvais...enfin non il l'est !
Pauvre So, Reggie et Jackson....j'espère qu'ils vont trouver une solution rapidement !

"Et bien...évitez de les emmener en croisière." railla t-il, un peu amer

Je crois qu'à partir de maintenant ils ne devraient plus partir en vacance ensemble, ca leur réussit pas !

Ouhh mais c'est qu'on rigole tout de suite beaucoup moins!

"Vous voyez? je suis gentil." sourit l'homme en décochant un clin d'oeil pervers à Sophie, qui en fit abstraction du mieux qu'elle put.

Berk !! l'cochon, l'cochon, l'cochon!

Danny en mode papa poule vénère et stressouille, Regg' qui se débrouille comme un chef, et tout le monde qui flippe, rha ça promet! LA suiiiiiite! Allez gummy, fonce au ministère!!!

Mais et la suite?? On veut savoir ce qu'il va se passer! Est-ce qu'ils vont finir par faire du mal aux enfants? Les allusions qu'il a fait à Sophie était pas super super non plus! Et...Et...
Trop de questions...Donc une suite ne serait pas de refus!

D'habitude, je ne suis pas vraiment fic, mais là je doit dire que c'est un bonheur de suivre la tienne.
Pour l'instant ce n'est pas joyeux joyeux, mais je te fait confiance pour un happy ending
C'est quand tu veux pour la suite

bon alors c'est quand que les gars vont jouer les héros ???

J'ai un peu peur pour Reggie & Sophie & Jackson ...
En tout les cas, c'est super d'avoir mis une suite, on s'en lasse pas =D

theagentspade a écrit:D'habitude, je ne suis pas vraiment fic, mais là je doit dire que c'est un bonheur de suivre la tienne.
Pour l'instant ce n'est pas joyeux joyeux, mais je te fait confiance pour un happy ending
C'est quand tu veux pour la suite

Ohh, merci Clémence Boh un happy ending, of couuuurse je suis pas horriblissime quand même...Si?


Merci de vos commentaires les filles! j'avoue que comme ça faisait longtemps que je l'avais lâché, j'ai du perdre la majorité des lecteurs en route et du coup plus trop de monde ne lit...Donc je me demande même si c'est la peine de la terminer ( j'arrive presque à la fin.) Bref pendant que je cogites sur tout ça, voila en tous cas une suite écrite, donc autant la poster! Encore merci aux fidèles.



***

Un arbre généalogique du gang avait été hypothétiquement dressé sur un large tableau de papier blanc, dans le hall du commissariat, ou tous s'afféraient encore. Le temps défilait...mais personne ne laissait tomber, même si la situation semblait plutôt statique. Des points d'interrogations et des indications au feutre noir entouraient les photos, témoignant de la grande incertitude des agents face à l'enquête, mais tout cela avançait à petit pas. Il y avait également un plan approximatif du bateau dessiné, avec des croix rouges qui représentaient la place des otages, et des criminels à bord, ainsi qu'une liste qui estimait le nombre de victime, et leur identité, si on arrivait à les reconnaître. Une chose était sure, la police s'activait.
Posté devant le tableau blanc en question, a scruter toutes ces infos du regard, Danny caressait nerveusement sa légère barbe, anxieux et à l'affût du moindre déclic qui pourrait lui survenir en regardant tout ça...Mais il avait beau cogité...il se sentait perdu et impuissant.

"Tiens, mon frère." fit alors la voix de Martin. L'agent Taylor se retourna. Martin lui tendait un mug de café qu'il attrapa.

"Merci Martin...Je sais pas si ça va me calmer, mais..." Il s'interrompit et jeta un rapide coup d'œil vers la fenêtre. Il faisait nuit noire.

"Il fait déjà nuit dehors?"

Martin acquiesça."Ouais, c'est vite tombé..." répondit -il en buvant une gorgée.

"Super, ça va pas nous aider..." soupira Danny.

"Nope." se contenta de répondre Martin, avant d'enchaîner. "On est la pour longtemps encore si tu veux mon avis, alors mieux vaut ne pas être fatigué pour la suite, d'ou mon super café hyper serré qui va te tenir éveillé jusqu'au siècle prochain..." lui dit gentiment Martin en lui souriant. Danny répondit à son sourire et porta sa tasse à sa bouche.

"D'autant plus que je sais pas pour toi, mais je suis mort! Notre excursion m'a tué" rit Martin. Danny acquiesça dans un rire lui aussi.

"Si tu savais les courbatures que j'me tape...Mais je n'irais pas dormir...pas avant que tout ça soit fini." trancha t-il.

"Ouais, évidemment...moi non plus." répondit Martin.

"De toute façon j'arrive pas à dormir quand Elena est pas couchée à côté de moi..." concéda t-il dans un petit rire nerveux faisant rire Martin à son tour.

"C'est adorable Danny, je me dépêcherais de lui faire savoir quand on l'aura sorti de la" se moqua gentiment Martin. Danny sourit.

"Rigole, rigole...T'es pas non plus à l'aise sans Bobby, avoue..."

Martin redevint un peu plus sérieux, et Danny le dévisagea en détail. Il avait aussi les traits tirés et cette dernière phrase l'avait un peu calmé.

"Désolé Marty, je voulais pas..."

Martin le coupa d'un mouvement de main.

"Mais non, tu rigoles." rit -il nerveusement.

"C'est sur, tu tiens le coup?" lui demanda l'agent Taylor. Martin haussa les épaules et passa une main derrière sa nuque.

"Je...je crois. Faut bien, hein? Si on craque, qui les sortira de la..."

Danny ne put s'empêcher de grincer des dents.

"Martin j'aimerais que t'ai raison, mais faut voir les choses en face...Regarde ça" commença Danny en désignant le tableau blanc du regard." Ils sont plus d'une vingtaine, et encore, ce ne sont que des spéculations, avec les photos qu'on a reçu...Il y en a la, sur le pont avant, dans la salle de jeu, de l'autre côté du paquebot...au deuxième, aussi, " continua Danny en désignant du doigt le plan du bateau qui avait été dessiné, avec l'estimation des places des otages et des preneurs d'otages.

Finalement Danny soupira et tourna la tête vers Martin.

"Tu vois, ils sont trop nombreux." en conclut-il. "Et le pire, on a pas leurs motivations..."

"C'est forcement l'argent." trancha Martin, en buvant une gorgée de sa tasse à son tour. "Au fait, une cellule de crise a été établie au commissariat, pour les passagers qui avaient fait escale sur terre au moment des faits, comme nous. A ce propos, Obama en personne nous a envoyé une missive." sourit Martin. Danny lui fit de gros yeux et pouffa de rire.

"Quoi, c'est sérieux?"

"Très. Une vidéo rien que pour nous...Tu devrais aller la voir, ça te remonterais un peu le moral...Tu vois qu'on est soutenu." Danny sourit à nouveau, en voyant l'image de leur nouveau président.

"Oui, j'irais la voir...Hey, t'imagine qu'on pourrait rencontrer le président avec tout ça?" demanda t-il amusé, en reposant ses yeux sur son ami. Martin rit et acquiesça.

"Ouais, c'est énorme...Cette situation est affreuse, mais ça, c'est plutôt cocasse." fit remarquer l'agent Fitzgerald. Danny lui sourit et reposa ses yeux sur la carte, redevenant sérieux et plongé dans l'incertitude de la situation.

" Mais qu'est ce que la cellule de crise a révélé, au fait...J'veux dire, on est nombreux a ne pas avoir été sur le bateau quand ça c'est passé?" demanda t-il.

"Une quarantaine de passagers, et une trentaine de membres du personnel, qui étaient parti au ravitaillement se sont manifestés. Ce qui signifie qu'ils ne sont qu'environ cent cinquante à bord, j'ai fais le point grâce la liste des passagers qui avaient embarqués. Il reste cent vingt passager, trente membre du staff..."

"Combien d'enfants?" le coupa Danny d'un ton concerné.

"Trente huit." répondit Martin. Danny soupira.

"Et il y a cinq minutes, on a reçu une autre vidéo, d'un otage...Une femme âgée est morte d'une crise cardiaque..."

Martin soupira, et posa ses yeux sur la liste des victimes potentielles.

"Alors ça fait combien de mort?"

"Avec cette dame, ça fait neuf, dont six par balles, d'après ce qu'on sait." répondit Danny. Martin se mordit la lèvre et haussa les épaules.

"Bon il faut se dire...qu'y a pas d'enfants dans les victimes pour le moment...et pas d'autres femmes à part celle la..."

"Mais on ne sais pas tout, Martin." renchérit Danny en lui lançant un regard évocateur. Martin acquiesça.

"Je sais...Mais ça serait vraiment dégueulasse si ils touchaient les enfants, hein?"

Danny se contenta de soupirer et d'hocher la tête.

"Agent Taylor, Fitzgerald!" cria alors une voix, derrière eux. Ils se retournèrent et virent le lieutenant Munez qui courrait vers eux.

Il s'arrêta a leur niveau et reprit à peine son souffle avant d'enchaîner.

"On a une connexion audio avec le paquebot! Un des hommes qui désire parler au responsable de la police...Alonso va leur parler, j'ai pensé que vous vouliez assister à ça."

"Merci Javier." s'empressa de répondre Danny avant de le suivre en courant, suivit de très près par Martin. Quelques mètres plus tard, ils arrivèrent vers Marcus, Alonso et Jack, au centre de la pièce, et tous agglutinés autour d'un bureau.

Jack offrit un regard confiant à Martin et Danny.

"Vous voyez, je vous avais dit qu'ils tarderaient plus à appeler" leur lança t-il, la confiance remontée.

"C'est bon, la connexion est établie." expliqua une technicienne blondinette, assise devant tout une panoplie d'engin informatiques. Le lieutenant Alonso échangea un regard avec Jack et acquiesça.

"Je prends." trancha t-il en attrapant le téléphone, tandis que Jack, Martin, Danny, Marcus et le lieutenant portoricain l'encerclaient, totalement à l'affût.

"Ici le lieutenant Alonso, police de la Barbade, je vous écoute." commença t-il solennellement, essayant d'avoir un air détaché.

"Nos revendications sont simples. On veut 100 millions de dollars avant deux heures...ou on fait sauter la cervelle à tout le monde ici." annonça une voix froide, sans compromis.

"Comme c'est original" se moqua Danny en aparté, à l'oreille de Martin qui ne put s'empêcher de sourire malgré les circonstances.

"Est ce que tout le monde va bien à bord?" demanda Alonso, faisant abstraction de sa requête.

"C'est moi qui pose les questions." rétorqua cette voix sèche et rauque.

"Non s'il vous plait, répondez moi...ou vous ne verrez pas la couleur d'un dollar et vous le savez aussi bien que moi."

Il sentit l'homme soupirer de l'autre côté du fil.

"Pour le moment, la majorité, ça va...excepté quelques otages un peu trop entreprenant qu'on a du calmer de force."

"Ce qui veux dire?"

"Qu'il y a eu un regrettable accident pour eux." répondit la voix toujours aussi calme.

"Combien de blessé?"

"Arrêtez de me harceler de questions..."

"On a besoin de savoir. Savoir si il faut apporter de quoi ravitailler les otages, aussi..."

"Vous rigolez?"

"Vous savez très bien que s'ils sont en mauvais état vous n'aurez pas votre argent..." tenta d'argumenter Alonso en partageant un regard avec Jack.

"Et si on a pas notre argent on les touchera quand même. Ecoutez ne perdez pas de temps à me faire la causette et dite à vos hommes de rassembler la somme ou..."

A ce moment, Jack pris le téléphone des mains du lieutenant Alonso sous l'œil effarouché des autres.

"Permettez?" lança t-il rapidement à l'attention d'Alonso qui n'avait pas trop eu le choix, avant de reprendre la parole dans le talkie walkie.

"Ici le lieutenant Malone...collègue du lieutenant Alonso. Est ce que je peux savoir a qui j'ai a faire?"

"Je vous en pose des questions, moi?" s'énerva la voix. Jack roula des yeux.

"Bon, 'écoutez. Je m'appelle Jack. Et j'aime bien savoir a qui je parle...c'est plus sympathique." plaisanta t-il a moitié. "Alors, quel est votre nom?"

"...Mike."

"Très bien Mike, écoutez moi. Nous avons pris bonne note de vos revendications mais il faut que vous sachiez qu'on ne vous laissera jamais toucher cette somme sans un compromis..."

Martin et Danny échangèrent un regard, perplexe...A quoi jouait Jack?!

"Un compromis...vous vous moquez de moi?" rétorqua la voix. Jack s'attendait un peu à cette réaction, mais il ne se laissa pas démonter.

"Non, écoutez moi. Vous nous avez parlé de victimes...Ils sont morts, blessés?"

"Qu'est ce que ça peut faire!"

"S'il y a des blessés, laissez les partir, il faut les emmener à l'hôpital." s'empressa de répondre Jack.

"Y a pas de blessés."

"Ils sont morts alors? Combien vous en avez tué?" enchaîna durement Jack.

"C'était un accident, d'accord?"

"Pour tous?"

Il y eu un silence de quelques secondes.

"J'ai dit, pour tous?" reprit Jack, énervé.

"Il y a eu 10 morts par balle, parce qu'ils se sont tellement rebellés que c'était limite un suicide! Quand aux cinq autres..."

"Alors il y a quinze victime..." en déduit Jack.

Danny et Martin échangèrent un regard. Ils se rappelèrent qu'ils n'en n'avaient estimés que neuf.

"Qu'est -il arrivés aux cinq autres?" demanda alors Jack, froid.

"Trois personnes sont mortes d'une crise cardiaque et un vieux a avalé trop de médicaments...Il y a aussi une petite fille qui a fait une crise d'asthme. Ca va vous êtes contents?"

Jack ferma les yeux, ces dernières paroles raisonnant dans sa tête. Un enfant était mort.

"Alors une petite fille est morte et c'est tout l'effet que ça vous fait?"

"On veut notre fric, c'est tout."

"Et vous l'aurez, mais uniquement si on arrive à un accord. Relâchez les enfants que vous avez. Il y a déjà eu une petite fille morte."

Les autres levèrent les yeux et fixèrent Jack, légèrement surpris de cet ordre qu'il lui donnait.

"Quoi...vous les avez comptez peut être?" se moqua l'homme, à l'autre bout de la ligne.

"Trente huit. Il y a trente huit enfant à bord. Vous pouvez faire ce que vous voulez des autres otages, "commença Jack qui savait pourtant que c'était un discours risqué, mais que l'on avait rien sans risque. "Mais laissez partir les enfants." conclut -il.

Devant le silence pesant de son interlocuteur et les regards ahuris que leur lançait Danny et Martin, Jack renchérit dans un soupir.

"Il vous restera une centaine d'otage...allez Mike, faite un geste. Ils ne sont pas nombreux."

"Pas nombreux? Ils sont quarante!"

"Mais vous l'aurez votre pognon, c'est certain...Il y a trop de vies en jeu...Même la maison blanche est au courant, et Obama le premier a certifié que vous aurez tout ce que vous voulez en échange de la sûreté des otages...Alors pour prouver votre bonne foi envers notre nouveau et si sympathique président, faîtes au moins ça..." plaisanta presque Jack.

L'homme ne répondit rien tout de suite.

"Vous cherchez a m'avoir en me parlant d'Obama ou quoi ?"

"Non je n'cherche pas a vous avoir, je peux vous faire entendre le communiqué officiel si vous voulez..." souffla Jack, un peu las d'avoir un interlocuteur aussi buté. " Vous savez que rassembler cette somme va prendre un temps fou. C'est pour vous que je dis ça...Si vous faites preuve de bonne fois et relâcher une partie des otages...Les autorités seront plus flexibles et plus vite vous aurez votre argent." conclut Jack sur un ton confiant.

"Les enfants sont peu nombreux... Et si je me suis foutu de votre gueule, vous pourrez vous vengez avec les cents autres." conclut l'agent Malone, qui était plutôt doué dans sa partie.

Un silence de quelques secondes leur fit comprendre que de l'autre côté du fil, l'homme semblait réfléchir. Jack en profita pour interroger du regard ses amis et coéquipiers, eux aussi a l'affût d'une réponse.

"hum...alors?" tenta Jack une poignée de longues secondes plus tard.

Un soupir se laissa échappé du combiné.

"C'est entendu. On relâchera une vingtaine d'enfants dans..."

"Trente huit...comme je vous l'ai dit, ils sont trente huit. " le coupa Jack. "Juste les trente huit enfants."

"Très bien, va pour les trente huit enfants, mais on ira pas plus loin c'est clair? Et puis arrêtez votre pression ou je leur fais tous sauter la cervelle à ces mômes!" sembla s'énerver l'homme.

"Très bien, ça va, excusez moi. C'est parfait, merci de votre compréhension." termina Jack d'une voix plus douce.

"Les enfants seront libre dans une vingtaine de minutes...mais si vous m'avez berné..."

"Je ne vous ait pas berné." assura Jack.

"J'espère pour vous. On se rappelle...Préparez l'argent." conclut Mike avant de raccrocher. A peine eu t-il raccroché que Jack se retourna vers les autres. Danny passa une main sur sa joue râpeuse, légèrement soulagé.

"On va revoir les petits..." sourit -il un peu plus confiant en regardant Marcus.

"J'arrive pas a le croire..." marmonna Marcus.

"Mais si, agent Johnson, vous allez bientôt revoir votre fils." plaisanta Martin en lui tapotant l'épaule, tandis que le lieutenant ALonso reprit le téléphone des mains de Jack.

"Je suis désolé de vous avoir doublé, comme ça..." commença Jack. Alonso hocha la tête et sourit.

"Ca fait rien. C'était du bon travail, Jack." rétorqua t-il. Le lieutenant Munez regarda sa montre.

"Je vais adresser un courrier d'urgence à la maison blanche pour leur laisser savoir que les enfants vont être relâchés, et me débarrasser de tous ces journalistes, là, qui rôdent comme des vautours..." marmonna Munez en s'éloignant.

"Et moi m'occupez de l'argent." trancha Alonso.

"Ou est ce que vous allez trouver une telle somme aussi vite?" s'étonna Danny. Alonso haussa les épaules.

"Il faut que je téléphone aux conseillers financier du président...On verra ce que l'Etat peut faire. Après tout Obama a assuré que c'était un cas de force majeur...On trouvera l'argent, vous en faite pas." rétorqua Alonso en s'éloignant.

"Et nous qu'est ce qu'on fait?" demanda Marcus.

"Nous on va récupérer les enfants." trancha Jack, décidé.

Danny et Martin fut les premiers a acquiescer et a se diriger vers la porte du commissariat, plus motivés que jamais.

***

A suivre.

J'espère qu'ils vont tenir leur parole et relacher les enfants! Sinon uper cette suite!
Hâte de lire la suivante!

Ben moi je suis toujours fidèle! Et comment ça tu te demandes si tu vas terminer cette fic ou pas? Bien sûr que oui, non mais!
Cool qu'ils relâchent les enfants! Mais j'imagine qu'il va y avoir plein d'actions avec Danny et Marty Hâte de savoir!! Et Elena seule accrochée à son poteau (façon Jack Dawson dans Titanic ), j'aimerais bien savoir ce qu'elle devient! Et les autres fifilles aussi! Donc, un Nespresso et la suite steuplé!

Moi aussi je serais toujours fidèle !!! Faut continuer la fic', OBLIGATOIREMENT !! =D
Bon mais mis à part ça, cette suite est super, un petit espoir pour que les gars revoient les enfants =)
Et Elena et les autres ???
J'veux la suite

Toujours fidèle aussi ! Bien sûr qu'il faut que tu continues
Vivement la suite

Hey je suis toujours sur le pont également, tu peux pas nous laisser tomber comme ca ! Mon dieu, heureusement que le grand Jack est là pour sauver la situation ! J'ai adoré la conversation Danny/Martin ! Vivement une suite pour s'avoir ce qu'il est advenue d'Elena et des autres filles !

Oyé, oyé, voici la suite!!

Et attention, les choses bougent plutôt, comparé aux anciennes parties. De plus, la fin approche un peu... En tous cas je tiens juste à vous dire que si vous vous posez des questions sur les évènements de cette partie, well, tout cela sera expliqué ultérieurement.

En vous souhaitant une bonne lecture, et encore merci à ceux qui lisent/comm!


***


"Ca fait plus de vingt minutes..." maugréa Danny en faisant les cents pas, dans le sable. Il faisait nuit noire, et la plage était déserte et sombre, hormis quelques camions de police et des allogènes dressés près de quelques tables et chaises, et autres dispositifs de la police mis en place pour l'occasion spéciale, non loin des garçons. C'était sur cette plage même qu'on leur avait annoncé la prise d'otage.

Danny faisait les cents, pas, vraiment impatient. Il portait un blouson noir avec les initiales de la police locale, tout comme Jack, Martin et Marcus, faisant d'eux des membres du staff privilégiés dans l'enquête...Sinon ils n'auraient même pas eu la permission d'être la ou ils se trouvaient, en première position à l'accueil des otages...si on les relâchait.

"Et si jamais il avait changé d'avis, hein? Il avait une voix de menteur, ton Mike..." bougonna Danny en scrutant tant bien qu'il pouvait l'horizon et la mer, mais tout était trop sombre...C'était à peine si ils distinguaient le paquebot, au loin.

"Il va les relâcher, je te le dit." trancha Jack. "Ils tiennent trop à leur fric."

"En parlant du fric vous croyez vraiment qu'on va leur filer leurs millions? Parce qu'il faut être un peu réaliste, la...comment ils vont s'en tirer, après qu'on leur aura rendu leur pognon?" se demanda Martin, perplexe. Jack le fixa et hocha la tête.

"Ouais, j'ai pensé pareil...Et c'est ça qui m'inquiète vraiment pour les otages, à vrai dire...Ils ne les laisseront pas partir facilement..." souffla-t-il à l'Agent Fitzgerald.

"Cela dit ça se passera peut être bien..." ajouta Martin en haussant les épaules.

"J'en sais rien." marmonna Jack. " Munez n'étais pas très optimiste non plus, hein..." se rappela t-il.


"Mais quand Alonso nous rejoindra, on en saura plus pour l'argent, alors on verra ce qu'il nous..."

"De la lumière! Y a de la lumière, y a ...y a un bateau qui approche!" s'exclama Marcus, les pieds dans l'eau, a quelques mètres. Jack ne put terminer sa phrase et Martin et lui tournèrent la tête, aussitôt. Danny rejoignit Marcus en pataugeant à l'orée de l'eau.

Un zodiaque se dirigeait en effet vers la plage, éclairant la berge d'une lampe de poche. Ils arrivaient enfin. Danny soupira de soulagement, Mike avait tenu parole.

Un policier dans son porte voix donna l'ordre a une dizaine d'hommes, policiers et ambulanciers d'aller a leur rencontre dans l'eau, pour les aider à accoster.

"Vous...Vous avez vu? On dirait qu'y a des adultes à bord..." fit alors remarquer Danny, en plissant les yeux. Martin et Jack se rapprochèrent également, interpelés.

"T'as raison, y a des grandes silhouettes!" compléta Martin, perplexe.

"Mais c'est vrai ça...Ils n'avaient pas uniquement parler des enfants?" demanda Marcus, paumé.

Alors que le zodiaque approchait encore et devenait de plus en plus net, Jack fronça subitement les sourcils. Non, ce n’était pas possible…

"Est ce que je rêve ou...Les filles sont à bord?" bégaya l'agent Malone.

“ Quoi ? ? ” S’empressa de répondre Danny, sceptique.

« Sam…Je crois que j’ai vu Sam. »

« Non, Jack, tu dois la confondre… »

« C’est ma copine, je sais quand même la reconnaitre ! » maugréa Jack.

Danny se concentra d’avantage sur les silhouettes, tout comme le faisaient les autres.

« Oh nom de Dieu, Jack, t’as raison…on dirait Sam avec le p'tit...» conclut l’agent Taylor, stupéfait.

"Ouais, et y a pas que Sam..." renchérit l'agent Malone, catégorique.

"Mais c'est...Bobby?" s'exclama Martin en éclairant devant lui avec une petite lampe qu'il venait de sortir de sa poche.

"Attendez, je vois Vivian..." s'en mêla Marcus en plissant les yeux. "Oh mon dieu Viv ! Elle est avec Reggie!" s'exclama t-il alors, sentant son cœur bondir dans sa poitrine. A ses côtés, Danny plissa aussi les yeux, a la recherche de sa femme, subitement plein d’espoir...Mais dans cette obscurité et la foule des silhouettes sur le zodiac, impossible de distinguer si elle était la ou non...

Le bateau arriva au niveau des secouristes qui commencèrent a faire descendre les premiers enfants, et certains adultes, dans un brouhaha de cris de joie et de soulagement.

Non, ils ne rêvaient pas.

Les garçons les fixèrent avec des yeux ronds, tandis que le zodiaque accostait à quelques mètres et que des policiers et des ambulanciers étaient déjà avec de l'eau jusqu’aux genoux pour les escorter. A ce moment la, Sophie le reconnut au loin. Celui qu'elle avait envie de serrer...Son repère dans toute cette catastrophe.

"Danny!" S’exclama t- elle de sa plus forte voix, alors qu'une secouriste l'aider a descendre du zodiac. Aussitôt interpelé, Danny chercha d’où provenait l’appel dans cette foule d’enfant, et ne mit pas longtemps avant de l’apercevoir, dans les bras d’un secouriste qui la posa dans l’eau, qui lui arriva jusqu’au ventre tellement elle était petite.

"Mija..." se marmonna Danny, le cœur battant en se rapprochant, alors qu'elle pataugeait jusqu'a lui. En deux trois foulée Danny arriva vers elle, et la souleva dans ses bras, la serrant le plus fort possible, tandis qu'elle pleurait presque contre son oreille.

"Oh mon dieu Sophie..." marmonna t - il les yeux fermés en l'embrassant plusieurs fois dans les cheveux alors qu’elle enlaçait son cou avec toute sa force.

"Jack!" s'écria Samantha, en sautant adroitement et sans aide du zodiaque. Elle amerrit dans cette haut gelée, en éclaboussant légèrement son fils qu'elle tenait fermement alors qu'elle courrait du mieux qu'elle pouvait vers l’agent Malone. Ce dernier avait entreprit de courir vers elle lui aussi, pénétrant dans cette eau noire et gelée..Mais il s’en fichait bien. Autour d'eux, les policiers continuaient de faire descendre les autres enfants et les adultes rescapés du zodiac, dans l'agitation générale, l’euphorie, et les premiers pleurs.

En une foulée de secondes, Jack arriva au niveau de Sam et se jeta dans ses bras, écrasant légèrement Jackson...Mais que c'était bon de la serrer.

"Ma chérie...mais qu'est ce que tu fais la..." s'étonna t-il, en respirant le parfum de ses cheveux.

"C'est...c'est une longue histoire..." marmonna t- elle en venant chercher son regard, les yeux brillants.

"Explique moi...On est tous largués, là." murmura Jack.

Elle caressa sa joue et rit nerveusement.

"J'arrive toujours pas à réaliser moi même...Mais on a réussi à s'enfuir avec les enfants...Ca c'est passé si vite..." bégaya l’agent Spade.

« Juste vous ? »

« Une vingtaine d’autres personnes, Jack c’est…C’est encore brouillé dans ma tête, tu sais... »

"Ca ressemble à un miracle." railla Jack, les yeux brillants lui aussi. Sans Sam, il avait fait mine de tenir le coup, mais dans le fond, il était perdu.

« Pas vraiment un miracle, non…Il en reste tellement là haut… » Soupira l’agent Spade d’une faible voix. Elle était bouleversée.

« Oui mais toi, tu es la…et Jackson, aussi. J’aurais été malade si’ ils t’avaient touché, toi ou le petit… » ajouta Jack dans un soupir, faisant frissonner Samantha lorsqu’il caressa ses long cheveux.

"Si tu savais comme tu m'as manqué..." balbutia t- elle, une larme coulant sur sa joue.

"Toi aussi." murmura Jack en venant l'embrasser tendrement, tout en caressant sa joue mouillée.

"Toi aussi..." reprit-il en l'embrassant d'avantage.

"Bobby, je suis la!' s'écria Martin en ayant clairement vu qu'elle le cherchait des yeux à peine descendue du zodiac à son tour. Elle semblait totalement perdue, presque effrayée dans la nuit noire, et trempée. Elle courut vers lui dans un élan désespéré ne pouvant s'empêcher d'avoir envie de pleurer rien qu'en le voyant devant elle, avec son sourire qui l'avait si rapidement charmé.

"Martin..."

A peine arrivée vers lui qu'elle s'affala dans ses bras. Martin la serra dans ses bras, le plus fort possible et la berça légèrement.

"Mon amour..." marmonna t-il en l'embrassant sur l'oreille. Bobby rit et quitta son étreinte en lui lançant un regard amusé malgré ses larmes.

"C'est la première fois que tu m'appelles comme ça!" sourit-elle, presque touchée.

"Sérieux?" rit Martin en déblayant son visage de toutes ses mèches blondes échouées sur ses joues en pagaille. Elle acquiesça.

" Et bien dit toi que c'est pas la dernière..." lui murmura t-il en l'embrassant sur les lèvres furtivement, avant de la serrer à nouveau contre lui. Tout en la berçant, il jeta un coup d'œil rapide devant lui, ou Vivian, Reggie et Marcus venaient également de se retrouver.

"Attendez, je comprends pas, ils avaient dit qu'ils relâcheraient que les enfants..."s'étonna Marcus, le visage de Vivian entre ses mains.

"On a eu de la chance...Un type…Un type nous a aidé." expliqua Vivian, savourant le baiser que Marcus posait sur son front.

« Un type ? » 

« Longue histoire, chéri… » Souffla Vivian, encore remuée par tout ça.

"Bon sang, j'ai eu la trouille de ma vie..." marmonna alors Reggie, quand même soulagé.

"Et moi donc, mon bonhomme..." rit nerveusement Marcus en lui caressant vivement la tête, avant qu'il ne retombe contre lui.

"Moi plus que toi je crois..." rétorqua Reggie dans un sourire, collé contre son père.

"Crois moi j'en menais pas large non plus, les autres peuvent confirmer..." railla Marcus avec humour.

« Oui ça, je confirme. » s’en mêla ironiquement Jack, en se détachant des lèvres de Samantha. Vivian sourit à Jack et reposa ses yeux brillants sur son mari.

"Ca ça ne m'étonne pas." se moqua t- elle en lui caressant la joue.

Alors que Jack et Sam se bécotaient à nouveau, que Marcus était toujours dans les bras de Reggie et de Vivian, et que Bobby et Martin se câlinaient à sa droite, Danny savourait le contact de sa fille de cœur contre son torse, la petite Sophie Delgado Taylor, qu'il avait auparavant reposé, mais qu'il serrait toujours contre lui.

"ma puce..." marmonna t-il, les yeux fermés, toujours en caressant ses cheveux. Puis il rouvrit les yeux, et jeta un nouveau coup d'œil vers les autres qui se retrouvaient...puis plus loin, sur le plage, les secouristes, les policiers, les journalistes, qui parlaient déjà d'un miracle pour ces rescapés, libérés on ne savait trop comment... Mais malgré cette agitation sur la place, la seule chose qui parvenait au oreilles de Danny étaient les petits reniflements de Sophie qui soupirait sereinement contre son ventre. C'était tout ce qui comptait pour lui. Il baleya la plage du regard et ses yeux se posèrent sur le zodiac, à quelques mètres, dans l'eau. Le petit bateau était vide, tanguant légèrement sur la mer...Mais vide. Ce qu'il avait craint s'était avéré véridique...Aucune trace d'Elena. Son regard se déplaça alors sur le paquebot lointaintement enfoncé dans la nuit, et toujours immobile...et froid. Il ferma les yeux et soupira, sentant l'appréhention le gagner.

"Sophie...Ou est maman?" demanda t-il doucement à sa belle fille en attrapant gentiment son menton. Le regard implorant et triste que Sophie lui tendait, ainsi que son petit hochement de tête négatif répondirent à sa question.

"Je ne sais pas..." murmura t- elle, en se laissant à nouveau tomber contre lui. Il la serra et l'embrassa sur le crâne, avant de tourner la tête vers Jack et Sam, à a peine quelques mètres.

"Attendez, ou est Elena?" demanda t-il d'une voix assez forte pour que chaque petits couple entende. Samantha le fixa avec un regard triste puis échangea un regard avec Jack qui semblait également attendre la réponse. Elle se mordit la lèvre inférieure et tendit Jackson à Jack, avant de faire quelques pas vers Danny.

"Danny..." murmura t- elle en se rapprochant, toujours de l'eau jusqu'aux genoux.

"Quoi." la coupa t-il, froidement. "Samantha...Ou est elle."

Vivian arriva en renfort aux côtés de Sam, et soupira.

"Danny...il faut qu'on t'explique." trancha l'agent Johnson, sans quitter celui qui avait toujours été son petit protégé des yeux. Danny les fixa alors d'un regard à la fois perdu et paniqué, tandis que Sophie était toujours serré contre lui...Ne voulant plus jamais qu'il la relâche.

*****

A suivre!