J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
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Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
Si je me suis laissée tenter par "Justice" c'est en grande partie pour Victor Garber et Eamonn Walker (que j'ai adoré dans OZ).
J'avoue ne pas avoir été scotchée à mon écran comme je l'avais été dès le premier épisode de "The Practice" ou "Murder One".
Ce qui manque à ce pilote c'est l'humanité des personnages. Tout semble cadré, calibré au centimètre près.
Comme toi Heather, le côté high-tech m'ennuie beaucoup aussi. Et pourquoi donc Victor Garber s'est-il teint les cheveux ?
J'avoue ne pas avoir été scotchée à mon écran comme je l'avais été dès le premier épisode de "The Practice" ou "Murder One".
Ce qui manque à ce pilote c'est l'humanité des personnages. Tout semble cadré, calibré au centimètre près.
Comme toi Heather, le côté high-tech m'ennuie beaucoup aussi. Et pourquoi donc Victor Garber s'est-il teint les cheveux ?
dmfan- Stagiaire au FBI
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Date d'inscription : 15/05/2006
Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
Ah, merci ! Je savais bien que je le connaissais, mais impossible de mettre une série sur ce visage (ça m'était sorti de la tête qu'il fallait que j'aille vérifier )Eamonn Walker (que j'ai adoré dans OZ).
Je suis d'accord avec toi sur l'absence d'humanité, l'ensemble est tellement huilé que l'épisode s'assimile un peu à une sorte de clip-show. Mais je ne sais pas si c'est juste pour vendre le pilote... Parce que si la série s'obstine reste dans ce même schéma sans faillir et sans empathie avec les personnages, je ne pense pas que le concept soit viable.
Wait & See.
Heather- Rang: Administrateur
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Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
Par rapport à la fin de Dawson où il faisait déjà plus adulte qu'au début (malgré son âge avancé pour jouer un ado), quand je l'ai vu dans Charmed, je n'avais pas trouvé qu'il avait particulièrement changé... Par contre, là où ça faisait plus bizarre, c'est que la voix d'Hervé Rey qui le double reste toujours aussi "jeune" et ça fait drôle sur un perso qui se veut adulte (j'ai peur que le même problème persiste sur cette série si c'est lui qui double... Cela dit, je ne voudrais pas d'une autre voix, donc... ).Heather a écrit:Il a beaucoup changé depuis Dawson. Je l'avais vaguement croisé dans Charmed et E-Ring, mais comme j'avais un peu zappé ces séries (ou pour Charmed la saison ), je n'avais pas particulièrement fait attention .
En tout cas, merci pour les screencaps...
Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
Tiens, voilà un pilote qui rentre dans mon top 3 des pilotes préférés pour la saison à venir.
J'ai passé un bon moment et c'est bien dommage en fin de compte...
Programmée pour la midseason en janvier prochain durant la pause d'Urgences, sur NBC, j'ai l'impression que la série est déjà condamnée avant d'avoir commencé. Et même sans ce handicap, je me demande bien quel public américain de grand network elle peut réunir (dans une case horaire où NBC est en difficulté a fortiori).
THE BLACK DONNELLYS
Diffusée sur : NBC
Prévu pour : Janvier 2007 -mieux vaut s'y prendre tôt- (c'est un midseason de 13 épisodes durant la pause de la diffusion d'Urgences)
Ca parle de quoi ? (si le titre n'était pas assez explicite )
Les Donnelly sont quatre frères modestes, d’origine irlandaise, qui vivent dans le quartier de Hell’s Kitchen à New York. Tous mêlés au crime organisé à des degrés divers, ils se battent pour s’en sortir, mais les choses empirent parfois naturellement sans qu’on ait aucune emprise sur elles. Malgré tout, ils luttent pour rester humains et font tout pour se protéger les uns les autres.
Avec qui ?
Kirk Acevedo (Oz), Olivia Wilde (The O.C.), Tom Guiry (Mystic River), Billy Lush (Huff), Keith Nobbs (Phone Game), Michael Stahl-David, Jonathan Tucker (Otage).
Avis
C'est un pilote rythmé. La forme toute entière de l'épisode est axé vers ce dynamisme, tant via les dialogues, que la musique en fond sonore, ou les effets de style des caméras.
La série passe très rapidement, et sans heurt, d'un ton léger et coloré, plus versé dans l'humour, accentuant et se jouant des clichés, à des moments vraiment plus dramatiques et angst. L'aspect plus 'léger' trouve un écho dans le côté 'catastrophe' avec le début de l'enchaînement des faits qui amènent au final : la bagarre dans le bar puis cette histoire de camion volé avec le vol ensuite des chemises (lol) et la façon dont le tout est raconté avec la voix off du détenu. Plutôt marrant donc.
Puis la série petit à petit s'assombrit -mais sans devenir lourde ou perdre son ton 'divertissement', malgré tout- avec l'accumulation d'erreurs qui, de gaffes initiales, se transforment en tragédies en puissance, chaque minute amplifiant l'intensité de l'ensemble.
On comprend rapidement au fil de l'épisode que le récit du détenu fait est celui de la génèse des 'Black Donnellys'. Dans ce déluge de noms et de détails pour une présentation très rapide (comment planter le tableau en quelques minutes), il faut un temps pour clairement identifier qui est qui, mais la voix off nous aide bien, relatant déjà des évènements légers à tragiques (la voiture qui roula sur la jambe de Jimmy quand il était môme). Il flotte alors comme un air d'insouciance que la série va perdre au fur et à mesure que la situation se développe. Du kidnapping du neveu du parrain local (italien) -d'abord perçu comme une 'idiotie maladroite', mais qui est finalement le déclenchement de tout, on arrive au tabassage d'un des frères, le dragueur à gueule d'ange. Le 'protecteur' irlandais des frères (Chris Bauer) est obligé de faire des compromis avec le boss mafieux : le frère le plus incontrôlable doit être sacrifié. Ce que Tommy, le frère 'rangé', étudiant en art, et présenté comme celui qui passe son temps à sortir les trois autres des ennuis, ne peut supporter.
Le pilote se termine par les scènes d'intronisation de Tommy dans son nouvel état de 'boss mafieux' du quartier. Il envoit Jimmy le drogué au vert en désyntox grâce à un ami flic et se rend au bar du parrain italien où se trouve également le boss irlandais qui a transigé. Dans ce couloir, alors qu'on a tous compris où cela nous va nous mèner, le détenu, qui raconte toujours en voix off, confie aux inspecteurs un secret qui met en lumière sous un jour entièrement nouveau tous les évènements et le personnage de Tommy : celui qui conduisait cette voiture des années auparavant qui a rendu Jimmy infirme, c'était lui. Personne ne l'a jamais su, sauf le détenu qui l'a vu dans la voiture ce jour-là.
J'ai bien apprécié cette mise en perspective de l'ensemble, qui montre que les scénaristes arrivent bien à jouer sur le fait que tous ces évènements sont contés par une tierce personne -ce qu'on nous rappelle périodiquement. Et puis ça évite de jouer uniquement sur l'aspect 'liens familiaux', au fond, Tommy se sent responsable de la déchéance de Jimmy, et indirectement de tous ces malheurs. C'est son sentiment de culpabilité qui lui faire prendre la responsabilité de régler tout ça.
Un épisode d'introduction donc efficace, qui manie habilement tous les tons. J'ai bien aimé l'ambiance qui s'en dégage. Malgré ce qu'on pourrait imaginer à la lecture du synopsis, cela n'a rien à voir avec Les Sopranos ou même Brotherhood -donc, ceux qui n'accrochent pas à ces séries peuvent tenter l'expérience.
C'est beaucoup plus rythmé, sans aucune recherche de réalisme -résolument plus axé 'divertissement', très romancé, on est sur NBC pas sur le câble. Et le degré de violence est très mesuré puisque, soit la caméra s'efface au dernier moment, soit la bande-son se fait plus pressante et cela devient un clip show pour quelques secondes pendant le tabassage ou la fusillade.
On retrouve dans le casting des têtes connues, mais on ne peut pas dire que ce soit vraiment une des forces de la série, correct sans plus dans l'ensemble.
Peut-être un autre petit bémol à la série en elle-même, qui vient de l'inspiration de la série dans les vrais 'Black Donnellys' du XIXème siècle à l'histoire célèbre, et de la connaissance que le téléspectateur a du destin funeste de ces derniers. On est automatiquement amené à y penser et à établir les parallèles (sorte de version modernisée). Or, avec le mode de narration adopté - un détenu proche des frères qui raconte leur 'génèse', dans ce pilote, par son récit et ses anecdotes- cela accentue le sentiment de se voir se dérouler sous nos yeux une histoire qui s'est achevée.
Enfin, je ne sais pas si le sentiment est voulu/normal, mais c'est comme ça que je l'ai perçu. A la fin, je me suis même demandée si les 'corps' que réclament tant les inspecteurs ne sont pas tout ceux des frères justement... Il faudrait voir si ce mode de narration était juste pour servir d'introduction pour le pilote et permettre une image d'ensemble, avant d'enchaîner.
J'ai passé un bon moment et c'est bien dommage en fin de compte...
Programmée pour la midseason en janvier prochain durant la pause d'Urgences, sur NBC, j'ai l'impression que la série est déjà condamnée avant d'avoir commencé. Et même sans ce handicap, je me demande bien quel public américain de grand network elle peut réunir (dans une case horaire où NBC est en difficulté a fortiori).
THE BLACK DONNELLYS
Diffusée sur : NBC
Prévu pour : Janvier 2007 -mieux vaut s'y prendre tôt- (c'est un midseason de 13 épisodes durant la pause de la diffusion d'Urgences)
Ca parle de quoi ? (si le titre n'était pas assez explicite )
Les Donnelly sont quatre frères modestes, d’origine irlandaise, qui vivent dans le quartier de Hell’s Kitchen à New York. Tous mêlés au crime organisé à des degrés divers, ils se battent pour s’en sortir, mais les choses empirent parfois naturellement sans qu’on ait aucune emprise sur elles. Malgré tout, ils luttent pour rester humains et font tout pour se protéger les uns les autres.
Avec qui ?
Kirk Acevedo (Oz), Olivia Wilde (The O.C.), Tom Guiry (Mystic River), Billy Lush (Huff), Keith Nobbs (Phone Game), Michael Stahl-David, Jonathan Tucker (Otage).
Avis
C'est un pilote rythmé. La forme toute entière de l'épisode est axé vers ce dynamisme, tant via les dialogues, que la musique en fond sonore, ou les effets de style des caméras.
La série passe très rapidement, et sans heurt, d'un ton léger et coloré, plus versé dans l'humour, accentuant et se jouant des clichés, à des moments vraiment plus dramatiques et angst. L'aspect plus 'léger' trouve un écho dans le côté 'catastrophe' avec le début de l'enchaînement des faits qui amènent au final : la bagarre dans le bar puis cette histoire de camion volé avec le vol ensuite des chemises (lol) et la façon dont le tout est raconté avec la voix off du détenu. Plutôt marrant donc.
Puis la série petit à petit s'assombrit -mais sans devenir lourde ou perdre son ton 'divertissement', malgré tout- avec l'accumulation d'erreurs qui, de gaffes initiales, se transforment en tragédies en puissance, chaque minute amplifiant l'intensité de l'ensemble.
On comprend rapidement au fil de l'épisode que le récit du détenu fait est celui de la génèse des 'Black Donnellys'. Dans ce déluge de noms et de détails pour une présentation très rapide (comment planter le tableau en quelques minutes), il faut un temps pour clairement identifier qui est qui, mais la voix off nous aide bien, relatant déjà des évènements légers à tragiques (la voiture qui roula sur la jambe de Jimmy quand il était môme). Il flotte alors comme un air d'insouciance que la série va perdre au fur et à mesure que la situation se développe. Du kidnapping du neveu du parrain local (italien) -d'abord perçu comme une 'idiotie maladroite', mais qui est finalement le déclenchement de tout, on arrive au tabassage d'un des frères, le dragueur à gueule d'ange. Le 'protecteur' irlandais des frères (Chris Bauer) est obligé de faire des compromis avec le boss mafieux : le frère le plus incontrôlable doit être sacrifié. Ce que Tommy, le frère 'rangé', étudiant en art, et présenté comme celui qui passe son temps à sortir les trois autres des ennuis, ne peut supporter.
Le pilote se termine par les scènes d'intronisation de Tommy dans son nouvel état de 'boss mafieux' du quartier. Il envoit Jimmy le drogué au vert en désyntox grâce à un ami flic et se rend au bar du parrain italien où se trouve également le boss irlandais qui a transigé. Dans ce couloir, alors qu'on a tous compris où cela nous va nous mèner, le détenu, qui raconte toujours en voix off, confie aux inspecteurs un secret qui met en lumière sous un jour entièrement nouveau tous les évènements et le personnage de Tommy : celui qui conduisait cette voiture des années auparavant qui a rendu Jimmy infirme, c'était lui. Personne ne l'a jamais su, sauf le détenu qui l'a vu dans la voiture ce jour-là.
J'ai bien apprécié cette mise en perspective de l'ensemble, qui montre que les scénaristes arrivent bien à jouer sur le fait que tous ces évènements sont contés par une tierce personne -ce qu'on nous rappelle périodiquement. Et puis ça évite de jouer uniquement sur l'aspect 'liens familiaux', au fond, Tommy se sent responsable de la déchéance de Jimmy, et indirectement de tous ces malheurs. C'est son sentiment de culpabilité qui lui faire prendre la responsabilité de régler tout ça.
Un épisode d'introduction donc efficace, qui manie habilement tous les tons. J'ai bien aimé l'ambiance qui s'en dégage. Malgré ce qu'on pourrait imaginer à la lecture du synopsis, cela n'a rien à voir avec Les Sopranos ou même Brotherhood -donc, ceux qui n'accrochent pas à ces séries peuvent tenter l'expérience.
C'est beaucoup plus rythmé, sans aucune recherche de réalisme -résolument plus axé 'divertissement', très romancé, on est sur NBC pas sur le câble. Et le degré de violence est très mesuré puisque, soit la caméra s'efface au dernier moment, soit la bande-son se fait plus pressante et cela devient un clip show pour quelques secondes pendant le tabassage ou la fusillade.
On retrouve dans le casting des têtes connues, mais on ne peut pas dire que ce soit vraiment une des forces de la série, correct sans plus dans l'ensemble.
Peut-être un autre petit bémol à la série en elle-même, qui vient de l'inspiration de la série dans les vrais 'Black Donnellys' du XIXème siècle à l'histoire célèbre, et de la connaissance que le téléspectateur a du destin funeste de ces derniers. On est automatiquement amené à y penser et à établir les parallèles (sorte de version modernisée). Or, avec le mode de narration adopté - un détenu proche des frères qui raconte leur 'génèse', dans ce pilote, par son récit et ses anecdotes- cela accentue le sentiment de se voir se dérouler sous nos yeux une histoire qui s'est achevée.
Enfin, je ne sais pas si le sentiment est voulu/normal, mais c'est comme ça que je l'ai perçu. A la fin, je me suis même demandée si les 'corps' que réclament tant les inspecteurs ne sont pas tout ceux des frères justement... Il faudrait voir si ce mode de narration était juste pour servir d'introduction pour le pilote et permettre une image d'ensemble, avant d'enchaîner.
Heather- Rang: Administrateur
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Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
ayant adoré oz je me laisse tenter par prison break que je trouve bien avant le dimanche tant attendu pour FBI ça me fait patienter le jeudi
POPPY- Elève à Quantico
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Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
STANDOFF
Diffusée sur : Fox
Depuis le : 5 septembre 2006
Ca parle de quoi ?
La série part du principe qu’en amour comme dans la vie, tout est une affaire de négociation. Matt Flannery et Emily Lehman sont des experts d’une unité de négociation du FBI qui entretiennent en secret une liaison. Jusqu’à ce que Matt le révèle en public lors d’une prise d’otage, ce qui dès lors créé des frictions entre les deux partenaires et leur cause des ennuis avec leur patron Cheryl Carrera, ainsi que leurs collègues dont fait partie Lisa Mathers.
Avec qui ?
Ron Livingston (Frères d'arme), Rosemarie DeWitt, Michael Cudlitz (Frères d'arme), Gina Torres (Firefly, Alias), Raquel Alessi.
Avis
A force d'entendre critiques négatives sur critiques négatives, mes attentes envers la série s'étaient considérablement réduites. Par conséquent, effet automatique inverse du fameux buzz, je n'ai pas trouvé ce pilote si raté que ça.
Certes, rien de révolutionnaire, et les scénaristes vont jusqu'à prendre de vitesse tout possible ship en faisant remonter la relation des deux personnages principaux à plusieurs mois. Le ton alterne entre comédie romantique (assez surprenant) à plus de sérieux lors des négociations qui se résument dans ce pilote à une opposition entre les forces d'assaut et les négociateurs qui sauvent la partie les deux fois (on est dans le pilote, c'est normal vous me direz... ).
Côté acteurs, des têtes très familières du petit écran, Gina Torres ou encore Michael Cudlitz qui semble prédestiné à ce type de rôle puisqu'il occupait déjà le même dans le film 'Le Négociateur' . Ca fait donc deux ex acteurs de Band of Brothers avec Ron Livingston. Dans l'ensemble, un casting correct.
Je crois que ce qui m'a le plus surprise, c'est le ton d'ensemble de la série, moins drama que ce à quoi je m'attendais.
Le raisonnement de la série semble très binaire dans le traitement des prises d'otages et des personnages.
Bilan : Une nouvelle série policière, cette fois entièrement axée sur les prises d'otages, dont j'attendais sans doute plus. Maintenant, peut-être que grâce au capital audience de House, qui la précède sur la Fox, elle aura l'occasion de prendre ses marques et de s'améliorer.
Diffusée sur : Fox
Depuis le : 5 septembre 2006
Ca parle de quoi ?
La série part du principe qu’en amour comme dans la vie, tout est une affaire de négociation. Matt Flannery et Emily Lehman sont des experts d’une unité de négociation du FBI qui entretiennent en secret une liaison. Jusqu’à ce que Matt le révèle en public lors d’une prise d’otage, ce qui dès lors créé des frictions entre les deux partenaires et leur cause des ennuis avec leur patron Cheryl Carrera, ainsi que leurs collègues dont fait partie Lisa Mathers.
Avec qui ?
Ron Livingston (Frères d'arme), Rosemarie DeWitt, Michael Cudlitz (Frères d'arme), Gina Torres (Firefly, Alias), Raquel Alessi.
Avis
A force d'entendre critiques négatives sur critiques négatives, mes attentes envers la série s'étaient considérablement réduites. Par conséquent, effet automatique inverse du fameux buzz, je n'ai pas trouvé ce pilote si raté que ça.
Certes, rien de révolutionnaire, et les scénaristes vont jusqu'à prendre de vitesse tout possible ship en faisant remonter la relation des deux personnages principaux à plusieurs mois. Le ton alterne entre comédie romantique (assez surprenant) à plus de sérieux lors des négociations qui se résument dans ce pilote à une opposition entre les forces d'assaut et les négociateurs qui sauvent la partie les deux fois (on est dans le pilote, c'est normal vous me direz... ).
Côté acteurs, des têtes très familières du petit écran, Gina Torres ou encore Michael Cudlitz qui semble prédestiné à ce type de rôle puisqu'il occupait déjà le même dans le film 'Le Négociateur' . Ca fait donc deux ex acteurs de Band of Brothers avec Ron Livingston. Dans l'ensemble, un casting correct.
Je crois que ce qui m'a le plus surprise, c'est le ton d'ensemble de la série, moins drama que ce à quoi je m'attendais.
Le raisonnement de la série semble très binaire dans le traitement des prises d'otages et des personnages.
Bilan : Une nouvelle série policière, cette fois entièrement axée sur les prises d'otages, dont j'attendais sans doute plus. Maintenant, peut-être que grâce au capital audience de House, qui la précède sur la Fox, elle aura l'occasion de prendre ses marques et de s'améliorer.
Heather- Rang: Administrateur
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Date d'inscription : 08/09/2004
Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
Shark
Diffusée sur : CBS
Depuis le : 21 septembre 2006
Avec qui ?
James Woods, Jeri Ryan (Boston Public), Danielle Panabaker, Sam Page (Point Pleasant, American Dreams), Sophina Brown, Alexis Cruz (American Family, Touched by an Angel), Sarah Carter.
Ca parle de quoi ?
Affecté par le dénouement d'une affaire, un célèbre avocat rejoint l'unité criminelle du bureau du procureur. Ses méthodes peu conventionnelles vont marquer les jeunes procureurs qu'il doit former...
Avis :
Un One-Man Show qui semble adopter un schéma très Housien (House MD). On se retrouve face à une équipe d'assistants du procureur, a priori des jeunes loups tout droit sorti d'un défilé de mode aussi transparents que dans tous les one-man show. Le côté atypique, c'est que Stark (super jeu de mots très recherché pour le surnom 'Shark' ^_^), avocat de la défense, découvre que faire libérer des criminels, cela peut causer des 'dommages collatéraux'. Une soudaine crise de conscience qui l'amène à rejoindre le bureau du D.A. avec pour mission de former une 'équipe de choc'. En gros, appliquer les méthodes du privé, mais du côté du ministère public cette fois.
Donc redynamisation et cours accéléré pour son équipe sur comment gagner un procès. C'est dans ces moments où le parallèle avec House est assez flagrant, reste que Stark est loin d'avoir le mordant de House. D'autant que mis à part James Woods, le casting est plutôt raté -sauf peut-être sa fille- et je déteste Jeri Ryan.
Un brin de vie privée, avec le départ pour NY de l'ex-femme de Stark et le choix que fait sa fille de rester avec lui. Dommage que ça ne surprenne que les parents et qu'on soit les seuls à le voir arriver gros comme une maison
Concernant l'affaire du jour en elle-même, ni très original, ni très transcendant, mais ça se laisse regarder... Sans surprise.
Bilan : J'ai préféré Shark à Justice (et la réalisation m'a paru beaucoup plus stable). Maintenant, ça a l'air d'être un one man show avec les faiblesses inhérentes au genre. Un pragmatisme exacerbé certes, mais on a au final, en arrière-goût, un sentiment de recyclage... Même si je suis a priori plutôt bon public pour les drama judiciaires.
Diffusée sur : CBS
Depuis le : 21 septembre 2006
Avec qui ?
James Woods, Jeri Ryan (Boston Public), Danielle Panabaker, Sam Page (Point Pleasant, American Dreams), Sophina Brown, Alexis Cruz (American Family, Touched by an Angel), Sarah Carter.
Ca parle de quoi ?
Affecté par le dénouement d'une affaire, un célèbre avocat rejoint l'unité criminelle du bureau du procureur. Ses méthodes peu conventionnelles vont marquer les jeunes procureurs qu'il doit former...
Avis :
Un One-Man Show qui semble adopter un schéma très Housien (House MD). On se retrouve face à une équipe d'assistants du procureur, a priori des jeunes loups tout droit sorti d'un défilé de mode aussi transparents que dans tous les one-man show. Le côté atypique, c'est que Stark (super jeu de mots très recherché pour le surnom 'Shark' ^_^), avocat de la défense, découvre que faire libérer des criminels, cela peut causer des 'dommages collatéraux'. Une soudaine crise de conscience qui l'amène à rejoindre le bureau du D.A. avec pour mission de former une 'équipe de choc'. En gros, appliquer les méthodes du privé, mais du côté du ministère public cette fois.
Donc redynamisation et cours accéléré pour son équipe sur comment gagner un procès. C'est dans ces moments où le parallèle avec House est assez flagrant, reste que Stark est loin d'avoir le mordant de House. D'autant que mis à part James Woods, le casting est plutôt raté -sauf peut-être sa fille- et je déteste Jeri Ryan.
Un brin de vie privée, avec le départ pour NY de l'ex-femme de Stark et le choix que fait sa fille de rester avec lui. Dommage que ça ne surprenne que les parents et qu'on soit les seuls à le voir arriver gros comme une maison
Concernant l'affaire du jour en elle-même, ni très original, ni très transcendant, mais ça se laisse regarder... Sans surprise.
Bilan : J'ai préféré Shark à Justice (et la réalisation m'a paru beaucoup plus stable). Maintenant, ça a l'air d'être un one man show avec les faiblesses inhérentes au genre. Un pragmatisme exacerbé certes, mais on a au final, en arrière-goût, un sentiment de recyclage... Même si je suis a priori plutôt bon public pour les drama judiciaires.
Heather- Rang: Administrateur
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Date d'inscription : 08/09/2004
Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
Six Degrees
Six Degrees est une série créée par Raven Metzner et Stu Zicherman et qui compte J.J. Abrams (Lost, Alias, What about Brian, Felicity) comme producteur exécutif.
Diffusée sur : ABC
Depuis le : 21 septembre 2006
Avec qui ?
Campbell Scott, Hope Davis, Erika Christensen, Bridget Moynahan (guest dans Sex& The City), Dorian Missick, Jay Hernandez.
Ca parle de quoi ?
« Qui toucherez-vous ? Qui vous touchera ? Ils disent que n’importe qui sur la planète peut être connecté à un autre individu en suivant une chaîne de six personnes, ce qui signifie que personne n’est un étranger… ou plus pour longtemps. »
Selon la théorie des six degrés de séparation (six degrees), six personnes séparent un individu d’un autre. Ce drama de ABC est centré sur six new-yorkais très différends qui vivent leur vie sans réaliser l’impact qu’ils ont les uns sur les autres. Certains sont amoureux, certains sont désespérés, d’autres veulent effacer les erreurs du passé… Une toile de coïncidences mystérieuses se dessinera progressivement entre ces étrangers, changeant le cours de leurs vies pour toujours. Est-ce un hasard ? le destin ? Sommes nous tous connectés ?
La chaîne commence avec Laura, une mère célibataire. Viennent ensuite Whitney, qui a réussi sa vie et qui pense que son petit ami lui ment, et Steven, l’artiste/photographe qui pense qu’il a perdu son « oeil ». La chaîne continue avec Damian, qui ne peut échapper à l’ombre criminelle de son frère. Puis, il y a Mae, la fille au passé dangereux qu’elle essaie de cacher et arrive finalement Carlos, le type bien qui ne sait pas à quoi il est dévoué.
L’histoire de ces destins croisés, nous rappelle que l’amour, le succès, la paix ou le pardon peuvent se trouver au coin de la rue mais qu’ils peuvent aussi être perdu en un instant.
(www.serieslive.com)
Avis
Plutôt mitigée dans l'ensemble.
Je dois avouer que le pitch de départ ne m'avait pas déjà particulièrement intéressée et j'avais un peu de mal à voir une réelle originalité passé le point de départ où les six personnages n'ont aucun rapport entre eux.
Je pense que ce qui plombe le plus ce pilote, c'est le manque d'inspiration des storylines et de la dynamique des différentes rencontres. Comme vous le dîtes, mis à part peut-être Mae, on assiste à un défilé de cliché. Ca pêche par manque d'originalité flagrant. Et ça accentue la difficulté qu'on a de rentrer dans l'histoire, voire de s'attacher aux personnages.
Pourtant au fil de l'épisode, après un premier quart d'heure très difficile, cela s'enchaîne mieux. La photo de New York et la réalisation sont plutôt bien faites, la musique assez bien trouvée. Toute cette forme fait qu'on finit par adhérer à cet ensemble mouvant de personnages connectées par extension. L'ambiance par moment, dans cette immense ville de New York, comme certains se croisent seulement -le fiancé surpris en train d'en embrasser une autre dans un bar par deux des personnages qui n'ont pas la moindre idée de qui il est, le photographe qui prend la détresse de la veuve... Ce sont ces petites scènes qui font la particularité de la série, ces moments sont assez sympathiques.
Côté personnages, les discussions entre la veuve et la publiciste après leur rencontre transcrivaient bien une amitié naissante, mais c'est principalement Mae qui tire son épingle du jeu avec le mystère qui l'entoure. Le photographe ancien toxicoman repenti pourrait peut-être intéressant si on ne voyait pas défiler les dizaines de personnages avant lui pour lesquels des scénaristes ont exploité ces mêmes problèmes. Difficile de trouver une façon originale de voir les choses. Quant au golden boy amoureux -très peu pour moi- et au gangster 'repenti', vous avez dit 'clichés' ?
Bilan : Une série sérieuse, mais avec un problème de pérennité et d'originalité sans doute inhérent au concept de base. J'ai eu beaucoup de mal à m'intéresser, pire à m'attacher aux personnages. Et j'ai du mal à voir où tout cela peut nous mener à terme. Le concept des six degrees of separation amène finalement simplement à un drama sur la vie new yorkaise... Avec un air lancinant de déjà vu.
Six Degrees est une série créée par Raven Metzner et Stu Zicherman et qui compte J.J. Abrams (Lost, Alias, What about Brian, Felicity) comme producteur exécutif.
Diffusée sur : ABC
Depuis le : 21 septembre 2006
Avec qui ?
Campbell Scott, Hope Davis, Erika Christensen, Bridget Moynahan (guest dans Sex& The City), Dorian Missick, Jay Hernandez.
Ca parle de quoi ?
« Qui toucherez-vous ? Qui vous touchera ? Ils disent que n’importe qui sur la planète peut être connecté à un autre individu en suivant une chaîne de six personnes, ce qui signifie que personne n’est un étranger… ou plus pour longtemps. »
Selon la théorie des six degrés de séparation (six degrees), six personnes séparent un individu d’un autre. Ce drama de ABC est centré sur six new-yorkais très différends qui vivent leur vie sans réaliser l’impact qu’ils ont les uns sur les autres. Certains sont amoureux, certains sont désespérés, d’autres veulent effacer les erreurs du passé… Une toile de coïncidences mystérieuses se dessinera progressivement entre ces étrangers, changeant le cours de leurs vies pour toujours. Est-ce un hasard ? le destin ? Sommes nous tous connectés ?
La chaîne commence avec Laura, une mère célibataire. Viennent ensuite Whitney, qui a réussi sa vie et qui pense que son petit ami lui ment, et Steven, l’artiste/photographe qui pense qu’il a perdu son « oeil ». La chaîne continue avec Damian, qui ne peut échapper à l’ombre criminelle de son frère. Puis, il y a Mae, la fille au passé dangereux qu’elle essaie de cacher et arrive finalement Carlos, le type bien qui ne sait pas à quoi il est dévoué.
L’histoire de ces destins croisés, nous rappelle que l’amour, le succès, la paix ou le pardon peuvent se trouver au coin de la rue mais qu’ils peuvent aussi être perdu en un instant.
(www.serieslive.com)
Avis
Plutôt mitigée dans l'ensemble.
Je dois avouer que le pitch de départ ne m'avait pas déjà particulièrement intéressée et j'avais un peu de mal à voir une réelle originalité passé le point de départ où les six personnages n'ont aucun rapport entre eux.
Je pense que ce qui plombe le plus ce pilote, c'est le manque d'inspiration des storylines et de la dynamique des différentes rencontres. Comme vous le dîtes, mis à part peut-être Mae, on assiste à un défilé de cliché. Ca pêche par manque d'originalité flagrant. Et ça accentue la difficulté qu'on a de rentrer dans l'histoire, voire de s'attacher aux personnages.
Pourtant au fil de l'épisode, après un premier quart d'heure très difficile, cela s'enchaîne mieux. La photo de New York et la réalisation sont plutôt bien faites, la musique assez bien trouvée. Toute cette forme fait qu'on finit par adhérer à cet ensemble mouvant de personnages connectées par extension. L'ambiance par moment, dans cette immense ville de New York, comme certains se croisent seulement -le fiancé surpris en train d'en embrasser une autre dans un bar par deux des personnages qui n'ont pas la moindre idée de qui il est, le photographe qui prend la détresse de la veuve... Ce sont ces petites scènes qui font la particularité de la série, ces moments sont assez sympathiques.
Côté personnages, les discussions entre la veuve et la publiciste après leur rencontre transcrivaient bien une amitié naissante, mais c'est principalement Mae qui tire son épingle du jeu avec le mystère qui l'entoure. Le photographe ancien toxicoman repenti pourrait peut-être intéressant si on ne voyait pas défiler les dizaines de personnages avant lui pour lesquels des scénaristes ont exploité ces mêmes problèmes. Difficile de trouver une façon originale de voir les choses. Quant au golden boy amoureux -très peu pour moi- et au gangster 'repenti', vous avez dit 'clichés' ?
Bilan : Une série sérieuse, mais avec un problème de pérennité et d'originalité sans doute inhérent au concept de base. J'ai eu beaucoup de mal à m'intéresser, pire à m'attacher aux personnages. Et j'ai du mal à voir où tout cela peut nous mener à terme. Le concept des six degrees of separation amène finalement simplement à un drama sur la vie new yorkaise... Avec un air lancinant de déjà vu.
Heather- Rang: Administrateur
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Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
Brothers & Sisters
Diffusée sur : ABC
Depuis le : 24 septembre 2006
Avec qui ?
Calista Flockhart (Ally McBeal), Rachel Griffiths (Six Feet Under), Sally Field (Norman Rae, Forrest Gump), Ron Rifkin (Alias), Patricia Wettig (Prison Break), Balthazar Getty (Alias), Dave Annable (Reunion), Matthew Rhys (Titus, Le Monde Perdu), John Pyper-Ferguson (Nightstalker) et Sarah Jane Morris (Felicity).
Ca parle de quoi ?
Elle raconte les aventures de la famille californienne Walker.
Brothers & Sisters suit les Walker dans les labyrinthe de l'"American life" d'aujourd'hui. On retrouve Sarah, businesswoman qui revient dans l'entreprise familiale; Tommy, le fils loyal et grand charmeur; Kevin, l'avocat gay qui apprend prudemment l'amour; Justin, le petit dernier de la famille; et Kitty, qui travaille dans les médias et a toujours été la petite fille à papa. La série explore les différents aspects de ce que peut être une famille du 21ème siècle, et comment ces frères et soeurs arrivent à gérer leurs vies respectives et leurs relations avec leurs parents.
Le père, William Walker, est le président de l'entreprise familiale. La mère, Nora Holden, est une femme de poigne. Il y a aussi Saul Holden, le frère de Nora; Joe, le mari de Sarah; Julia la femme de Tommy; et une femme mystérieuse qui va peut-être faire tomber la famille Walker et leur entreprise.
(source : www.serieslive.com)
Avis - 1.01 - Patriarchy
Un sentiment mitigé après le visionnage de ce pilote, même si je ne sais pas si je pourrais vraiment en tirer un jugement tant il donne le sentiment de n'être qu'une exposition de la situation.
Il y a quelques passages où on perçoit le potentiel de la série, notamment la scène d'introduction téléphonique qui présente les rapports de la fratrie, dynamique et réussie, de laquelle se dégage une ambiance drama familiale intéressante. La complicité entre les deux soeurs, ou la discussion post dîner, sont des moments que j'ai bien aimé.
Mais le rythme du premier quart de l'épisode se dilue en cours de route, et au fur et à mesure que l'on avance, j'ai eu l'impression un peu de m'enliser dans des dialogues pas toujours très inspirés. Il y a peut-être aussi le sentiment d'un casting too much, tellement de têtes connues que cela accentue la difficulté pour le téléspectateur de s'intégrer à cette famille -pour certains, j'avoue avoir beaucoup de mal à les voir directement dans le rôle qu'ils tiennent, surtout pour ceux qui ont des micro-apparitions, ça me fait sortir de l'intrigue pour ne voir que l'acteur (je ne peux que regarder 'Sloane' d'un air suspicieux et la présidente de Prison Break n'a pas l'air non plus des plus avenantes...). Mais c'est peut-être un réflexe qui cessera après un temps. Concernant Callista Flockhart, si par son ancien rôle, elle ne tenait pas quand même une place à part dans mon rôle, je dirais sans hésiter que j'aurais beaucoup de mal avec elle. Autant Rachel Griffiths, ce n'est pas une surprise, est parfaite, autant Callista dans son rôle de "red hot", je suis plus sceptique. Ce n'est pas du tout une question d'image politique. Simplement, si la complicité avec sa soeur passe bien à l'écran, le reste du personnage, c'est plus confus. Ca ne me parait pas sonner juste.
La toile de fond semble ancrée dans les Etats-Unis actuels, avec la référence au WTC, à la guerre en Afghanistan, le conservatisme de Kitty et les débats qu'il suscite. Il y a aussi les problèmes de l'entreprise familiale, qu'il va falloir gérer avec la disparition du père -Tao, je n'ai pas non plus vraiment saisi précisément leur activité. Donc a priori, des bases de développement scénaristiques qui sont bien présentes.
Bilan : Je crois qu'il m'est trop difficile de juger la série à partir de ce seul pilote, vraiment trop scène d'exposition. J'ai bien aimé plusieurs scènes de complicité entre frères et soeurs, mais le reste est souvent trop figé.
Je sais, ma review ne sert pas à grand chose... Disons que je ne suis pas vraiment enthousiaste après ce pilote, mais je ne suis pas non plus rebutée au point de ne pas vouloir voir la suite et différents éléments soulèvent la curiosité du téléspectateur. Je pense qu'on pourra mieux juger de la série dans le prochain épisode, maintenant que l'épisode d'exposition est passé.
Après l'été chaotique que la série a eu, le résultat est meilleur que celui qu'on craignait.
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Calista Flockhart (Ally McBeal), Rachel Griffiths (Six Feet Under), Sally Field (Norman Rae, Forrest Gump), Ron Rifkin (Alias), Patricia Wettig (Prison Break), Balthazar Getty (Alias), Dave Annable (Reunion), Matthew Rhys (Titus, Le Monde Perdu), John Pyper-Ferguson (Nightstalker) et Sarah Jane Morris (Felicity).
Ca parle de quoi ?
Elle raconte les aventures de la famille californienne Walker.
Brothers & Sisters suit les Walker dans les labyrinthe de l'"American life" d'aujourd'hui. On retrouve Sarah, businesswoman qui revient dans l'entreprise familiale; Tommy, le fils loyal et grand charmeur; Kevin, l'avocat gay qui apprend prudemment l'amour; Justin, le petit dernier de la famille; et Kitty, qui travaille dans les médias et a toujours été la petite fille à papa. La série explore les différents aspects de ce que peut être une famille du 21ème siècle, et comment ces frères et soeurs arrivent à gérer leurs vies respectives et leurs relations avec leurs parents.
Le père, William Walker, est le président de l'entreprise familiale. La mère, Nora Holden, est une femme de poigne. Il y a aussi Saul Holden, le frère de Nora; Joe, le mari de Sarah; Julia la femme de Tommy; et une femme mystérieuse qui va peut-être faire tomber la famille Walker et leur entreprise.
(source : www.serieslive.com)
Avis - 1.01 - Patriarchy
Un sentiment mitigé après le visionnage de ce pilote, même si je ne sais pas si je pourrais vraiment en tirer un jugement tant il donne le sentiment de n'être qu'une exposition de la situation.
Il y a quelques passages où on perçoit le potentiel de la série, notamment la scène d'introduction téléphonique qui présente les rapports de la fratrie, dynamique et réussie, de laquelle se dégage une ambiance drama familiale intéressante. La complicité entre les deux soeurs, ou la discussion post dîner, sont des moments que j'ai bien aimé.
Mais le rythme du premier quart de l'épisode se dilue en cours de route, et au fur et à mesure que l'on avance, j'ai eu l'impression un peu de m'enliser dans des dialogues pas toujours très inspirés. Il y a peut-être aussi le sentiment d'un casting too much, tellement de têtes connues que cela accentue la difficulté pour le téléspectateur de s'intégrer à cette famille -pour certains, j'avoue avoir beaucoup de mal à les voir directement dans le rôle qu'ils tiennent, surtout pour ceux qui ont des micro-apparitions, ça me fait sortir de l'intrigue pour ne voir que l'acteur (je ne peux que regarder 'Sloane' d'un air suspicieux et la présidente de Prison Break n'a pas l'air non plus des plus avenantes...). Mais c'est peut-être un réflexe qui cessera après un temps. Concernant Callista Flockhart, si par son ancien rôle, elle ne tenait pas quand même une place à part dans mon rôle, je dirais sans hésiter que j'aurais beaucoup de mal avec elle. Autant Rachel Griffiths, ce n'est pas une surprise, est parfaite, autant Callista dans son rôle de "red hot", je suis plus sceptique. Ce n'est pas du tout une question d'image politique. Simplement, si la complicité avec sa soeur passe bien à l'écran, le reste du personnage, c'est plus confus. Ca ne me parait pas sonner juste.
La toile de fond semble ancrée dans les Etats-Unis actuels, avec la référence au WTC, à la guerre en Afghanistan, le conservatisme de Kitty et les débats qu'il suscite. Il y a aussi les problèmes de l'entreprise familiale, qu'il va falloir gérer avec la disparition du père -Tao, je n'ai pas non plus vraiment saisi précisément leur activité. Donc a priori, des bases de développement scénaristiques qui sont bien présentes.
Bilan : Je crois qu'il m'est trop difficile de juger la série à partir de ce seul pilote, vraiment trop scène d'exposition. J'ai bien aimé plusieurs scènes de complicité entre frères et soeurs, mais le reste est souvent trop figé.
Je sais, ma review ne sert pas à grand chose... Disons que je ne suis pas vraiment enthousiaste après ce pilote, mais je ne suis pas non plus rebutée au point de ne pas vouloir voir la suite et différents éléments soulèvent la curiosité du téléspectateur. Je pense qu'on pourra mieux juger de la série dans le prochain épisode, maintenant que l'épisode d'exposition est passé.
Après l'été chaotique que la série a eu, le résultat est meilleur que celui qu'on craignait.
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Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
Mais qu'est-ce que vous avez tous contre ma petite Calista ?!! J'ai cru comprendre que la critique avait très sévèrement jugé sa prestation. Ne saurait-elle plus jouer la comédie ? Je ne peux le croireHeather a écrit:Concernant Callista Flockhart, si par son ancien rôle, elle ne tenait pas quand même une place à part dans mon rôle, je dirais sans hésiter que j'aurais beaucoup de mal avec elle. Autant Rachel Griffiths, ce n'est pas une surprise, est parfaite, autant Callista dans son rôle de "red hot", je suis plus sceptique. Ce n'est pas du tout une question d'image politique. Simplement, si la complicité avec sa soeur passe bien à l'écran, le reste du personnage, c'est plus confus. Ca ne me parait pas sonner juste.
Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
Justement, ce paragraphe, je l'ai écris en conséquence de tous ces papiers. J'ai essayé de nuancer par rapport à la critique qui lui est tombée dessus comme ça ne devrait pas être permis Mais le problème, c'est peut-être qu'entourer d'un casting si solide aussi avec un épisode quand même principalement centré sur elle, la comparaison peut la desservir, je ne sais pas. Par exemple, Rachel Griffiths est une actrice de drama vraiment excellente.showrunner a écrit:Mais qu'est-ce que vous avez tous contre ma petite Calista ?!! J'ai cru comprendre que la critique avait très sévèrement jugé sa prestation. Ne saurait-elle plus jouer la comédie ? Je ne peux le croire
Cependant, je connais aussi des personnes qui ont bien aimé son interprétation, donc les critiques US ne font pas l'unanimité. Ca vient peut-être aussi du rôle qui lui est assigné, plus que son jeu.
Enfin, wait & see.
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Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
D'accord. Mais j'espère que tu ne l'as pas pris comme une attaque perso , je plaisantais Et puis en même temps je ne peux rien dire puisque je n'ai pas vu ce pilote Mais son interprétation d'AMB m'a tellement marqué que je serais prêt à la suivre les yeux fermés
Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
Men in Trees
Men in Trees est une série de Jenny Bicks, la scénariste et productrice de Sex & the City.
Diffusée sur : ABC
Depuis le : 12 septembre 2006
Avec qui ?
Anne Heche (plusieurs épisodes d'Everwood, Ally McBeal), Abraham Benrubi (Urgences, Parker Lewis), Emily Bergl, Seana Kofoed, Suleka Mathew, Derek Richardson, Sarah Strange (ReGenesis), James Tupper et John Amos (A la Maison Blanche).
Ca parle de quoi ?
"Trouver un homme bien de nos jours n'est pas si difficile que beaucoup de femmes veulent bien le penser. Il suffit de regarder autour de soi et de voir certains signes. Vous ne conduiriez pas avec un bandeau sur les yeux, pourtant beaucoup femmes en ont un lors de leurs rendez-vous."
C'est ce que conseillait à ses lecteurs Marin, une new-yorkaise. Marin pense avoir trouvé l'homme de sa vie, son fiancé Graham. Mais tout s'effondre lorsque, lors d'un week-end à Elmo en Alaska, elle découvre qu'il l'a trompée. Les plans de mariage sont immédiatement interrompus. Marin en vient à la conclusion qu'elle ne connaît rien aux hommes et décide de rester là, à Elmo où on trouve 10 fois plus de femmes que d'hommes. Là, en Alaska, elle va commencer son nouveau livre... sur les hommes.
Marin va apprendre qu'elle a vécu les yeux fermés trop longtemps. Mais maintenant qu'ils sont finalement ouverts, elle voit la grande beauté du monde qui l'entoure et, pour la première fois, elle a la chance de pouvoir s'arrêter pour respirer.
(www.serieslive.com)
Avis
Oh, une surprise...
A première vue, le pitch ne m'intéressait pas particulièrement, d'autant que je ne suis pas une grande fan d'Anne Heche, vos reviews m'ont quand même donné envie de jeter un coup d'oeil... et voilà que très bizarrement au fur et à mesure que ce pilote avançait, je me suis surprise à passer un bon moment, plus surprenant encore, à aimer.
Une comédie romantique au fin fond de l'Alaska avec de beaux paysages en arrière-plan, cotoyant loups et râtons laveurs... Je ne sais pas pourquoi, mais soudain, c'est agréable de tomber sur une série simple, sans prétention, sans concept fictivement mis en avant pour masquer un manque singulier d'originalité dans la mise en scène des relations humaines, sans le ton pompeux de scénaristes qui se prendraient vraiment trop au sérieux...
La série assume sans complexe son identité. On retrouve des clichés sur les relations hommes/femmes, mais la série se joue également d'eux à travers l'univers de l'héroïne qui s'effondre et la nouvelle donne qu'elle découvre dans cette petite ville perdue -1 femme pour 10 hommes, la façon dont le personnage interprétée par Sarah Strange lui présente les choses est assez drôle. Ces petites dissertations sur la compréhension des hommes, les rapports de force se laissent suivre avec un goût de comédie romantique.
Les quelques petits gags burlesques disséminés dans la série n'ont rien de novateur, mais ont le mérite de fonctionner, que ce soit le combat contre le râton laveur ou le coup de passer à travers la glace et la façon de se réchauffer ensuite
C'est assez dynamique dans l'ensemble, une fois qu'elle est en Alaska -dès le moment où elle découvre que son fiancé la trompe en fait, avec la vieille dame à côté d'elle en avion : "She'll have a whiskey. Straight up."
Les différents personnages secondaires introduits qui semblent bien entretenir dans ce pilote l'atmosphère de légèreté et le ton un peu décalé de la série, comme la groupie qui rencontre un autre fan de Marin Frist ou le couple plutôt atypique du bar qui n'en est plus un...
Ajoutez à cela une bande-son très fournie, assez sympathique, le plaisir de retrouver des têtes connues et appréciées comme Abraham Benrudi et Sarah Strange, vous obtenez un coktail léger, sympathique et sans prétention.
Bilan : Ce pilot a un certain charme rafraîchissant, tendance comédie dramatique, qui donne envie de continuer.
Men in Trees est une série de Jenny Bicks, la scénariste et productrice de Sex & the City.
Diffusée sur : ABC
Depuis le : 12 septembre 2006
Avec qui ?
Anne Heche (plusieurs épisodes d'Everwood, Ally McBeal), Abraham Benrubi (Urgences, Parker Lewis), Emily Bergl, Seana Kofoed, Suleka Mathew, Derek Richardson, Sarah Strange (ReGenesis), James Tupper et John Amos (A la Maison Blanche).
Ca parle de quoi ?
"Trouver un homme bien de nos jours n'est pas si difficile que beaucoup de femmes veulent bien le penser. Il suffit de regarder autour de soi et de voir certains signes. Vous ne conduiriez pas avec un bandeau sur les yeux, pourtant beaucoup femmes en ont un lors de leurs rendez-vous."
C'est ce que conseillait à ses lecteurs Marin, une new-yorkaise. Marin pense avoir trouvé l'homme de sa vie, son fiancé Graham. Mais tout s'effondre lorsque, lors d'un week-end à Elmo en Alaska, elle découvre qu'il l'a trompée. Les plans de mariage sont immédiatement interrompus. Marin en vient à la conclusion qu'elle ne connaît rien aux hommes et décide de rester là, à Elmo où on trouve 10 fois plus de femmes que d'hommes. Là, en Alaska, elle va commencer son nouveau livre... sur les hommes.
Marin va apprendre qu'elle a vécu les yeux fermés trop longtemps. Mais maintenant qu'ils sont finalement ouverts, elle voit la grande beauté du monde qui l'entoure et, pour la première fois, elle a la chance de pouvoir s'arrêter pour respirer.
(www.serieslive.com)
Avis
Oh, une surprise...
A première vue, le pitch ne m'intéressait pas particulièrement, d'autant que je ne suis pas une grande fan d'Anne Heche, vos reviews m'ont quand même donné envie de jeter un coup d'oeil... et voilà que très bizarrement au fur et à mesure que ce pilote avançait, je me suis surprise à passer un bon moment, plus surprenant encore, à aimer.
Une comédie romantique au fin fond de l'Alaska avec de beaux paysages en arrière-plan, cotoyant loups et râtons laveurs... Je ne sais pas pourquoi, mais soudain, c'est agréable de tomber sur une série simple, sans prétention, sans concept fictivement mis en avant pour masquer un manque singulier d'originalité dans la mise en scène des relations humaines, sans le ton pompeux de scénaristes qui se prendraient vraiment trop au sérieux...
La série assume sans complexe son identité. On retrouve des clichés sur les relations hommes/femmes, mais la série se joue également d'eux à travers l'univers de l'héroïne qui s'effondre et la nouvelle donne qu'elle découvre dans cette petite ville perdue -1 femme pour 10 hommes, la façon dont le personnage interprétée par Sarah Strange lui présente les choses est assez drôle. Ces petites dissertations sur la compréhension des hommes, les rapports de force se laissent suivre avec un goût de comédie romantique.
Les quelques petits gags burlesques disséminés dans la série n'ont rien de novateur, mais ont le mérite de fonctionner, que ce soit le combat contre le râton laveur ou le coup de passer à travers la glace et la façon de se réchauffer ensuite
C'est assez dynamique dans l'ensemble, une fois qu'elle est en Alaska -dès le moment où elle découvre que son fiancé la trompe en fait, avec la vieille dame à côté d'elle en avion : "She'll have a whiskey. Straight up."
Les différents personnages secondaires introduits qui semblent bien entretenir dans ce pilote l'atmosphère de légèreté et le ton un peu décalé de la série, comme la groupie qui rencontre un autre fan de Marin Frist ou le couple plutôt atypique du bar qui n'en est plus un...
Ajoutez à cela une bande-son très fournie, assez sympathique, le plaisir de retrouver des têtes connues et appréciées comme Abraham Benrudi et Sarah Strange, vous obtenez un coktail léger, sympathique et sans prétention.
Bilan : Ce pilot a un certain charme rafraîchissant, tendance comédie dramatique, qui donne envie de continuer.
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Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
DEXTER
Diffusée sur : Showtime
Depuis le : 1er octobre 2006
Avec qui ?
Michaël C. Hall (Six Feet Under), Julie Benz (Angel), James Remar (Les Associés), Jennifer Carpenter, Erik King (Oz)
Ca parle de quoi ?
Adapté du livre de Jeff Lindsay "Ce cher Dexter", la série suit Dexter Morgan un brillant expert scientifique dont la spécialité est les tâches de sang.
Dexter est quelqu'un de bien et moral, il s'entend bien avec la plupart de ses collègues. Mais abusé et abandonné par ses parents étant enfant, il est victime de pulsions meurtrières. Enfant, il se contentait d'animaux, mais avec l'âge cela n'a plus suffit. Il a alors décidé d'exprimer sa colère contre ceux qu'il sait coupable mais qui ont échappé à la police. La nuit, il devient donc un serial killer, qui traque les meurtriers et autres prédateurs sexuels.
Tout cela bien sûr, sans que sa soeur, sa petite amie et ses collègues ne le sachent. Une autre conséquence de son enfance tragique, c'est qu'il n'a aucun désir sexuel, c'est une des raisons pour lesquelles il s'entend bien avec Rita, sa petite amie, qui ne supporte plus d'être touchée depuis qu'elle a été violée.
Mais un jour, alors qu'il est appelé sur le lieu d'un crime, il tombe sur un meurtre dont les méthodes très méticuleuses (la victime est entièrement vidée de son sang) sont très proches des siennes. D'autres victimes vont suivre, Dexter semble fasciné par ce serial killer et se pose beaucoup de questions quant à son identité.
(source : www.serieslive.com)
Avis - 1.01 - Dexter
Rentrer dans la tête d'un serial killer, ce n'est quand même pas très sain. Surtout quand on partage ses pensées comme la série nous plonge dans une ambiance très sombre, accentuée par quelques effets gores.
J'avoue avoir eu initialement du mal à rentrer dans ce pilote, alors qu'une grande partie du premier quart est occupé uniquement par la voix off de Dexter. Une voix off qui n'est pas vraiment gênante au début car elle nous permet de nous familiariser avec les modes de raisonnement, les pensées pour le moins atypique du personnage. Toute sa narration n'est cependant pas entièrement nécessaire. Une fois rentré dans la série, elle est parfois trop envahissante, voire inutile pour certaines remarques. Mais je ne pense pas qu'il eut été possible de s'en passer, la psychologie de Dexter est une partie intégrante et fondamentale de la série, le pilot doit permettre de poser cela. Il faudra voir par la suite quelle sera l'utilisation.
Si j'ai mis du temps à rentrer dans la série, je ne sais pas si c'est dû à la particularité de son ton ou à la lenteur de la mise en place de l'ensemble. Pourtant, au fil de l'épisode, je me suis prise au jeu de cette série quand même très particulière.
La façon dont est construit le personnage de Dexter est vraiment bien faite. Cette insistance sur la sensation de vide intérieur que seul la satisfaction de ses pulsions permet d'assouvir. J'ai apprécié cette dichotomie entre ce qu'est réellement Dexter et son effort constant pour donner une apparence la plus 'normale', malgré son incapacité à comprendre les sentiments, son côté asexué... Au delà de ce tableau, j'ai bien aimé la façon qu'il a de nous faire partager sa jubilation ou sa fascination devant ses crimes ou l'autre serial killer. C'est glaçant, un peu dérangeant, accentué par le jeu vraiment impeccable de Michael C. Hall (qui nous fait oublier SFU instanément). Sa manière de revivre via ces tueries offre vraiment une ambiance particulière à la série.
Côté personnages secondaires, Julie Benz change vraiment de registre après Angel et elle s'en sort très bien, à la fois lumineuse et brisée. La soeur de Dexter en fait peut-être un peu trop, mais j'ai bien aimé la façon dont sa relation avec Dexter est présentée.
Les flash back poussent cependant à s'interroger sur ce père adoptif qui en voyant les pulsions de son fils lui met ces plans dans la tête. Je ne veux pas d'entreprise familiale en sérial killer, ni rien savoir de précis sur ses parents biologiques. Cependant, je ne sais pas si, au lieu d'être une question de génétique, ce ne serait pas plutôt des évènements qu'il aurait subi avant d'être adopté, dont il ne se souvient pas (ou dit ne pas se souvenir). Enfin, wait & see.
La scène finale est excellente, surtout analysée via la voix off de Dexter, avec cet air de jubilation 'je veux participer à ce jeu' avec l'autre serial killer. De quoi vraiment donner envie de voir la suite.
Bilan : Un bilan dans l'ensemble positif pour une série très sombre, pourtant sans excès dans le scenario comme dans les personnages. C'est quand même un peu dérangeant, notamment, je n'aime pas trop la façon de tuer de Dexter (gloups ). Mais ce pilot ouvre une série qui a l'air d'avoir vraiment un potentiel qu'il ne tient qu'aux scénaristes d'exploiter.
Diffusée sur : Showtime
Depuis le : 1er octobre 2006
Avec qui ?
Michaël C. Hall (Six Feet Under), Julie Benz (Angel), James Remar (Les Associés), Jennifer Carpenter, Erik King (Oz)
Ca parle de quoi ?
Adapté du livre de Jeff Lindsay "Ce cher Dexter", la série suit Dexter Morgan un brillant expert scientifique dont la spécialité est les tâches de sang.
Dexter est quelqu'un de bien et moral, il s'entend bien avec la plupart de ses collègues. Mais abusé et abandonné par ses parents étant enfant, il est victime de pulsions meurtrières. Enfant, il se contentait d'animaux, mais avec l'âge cela n'a plus suffit. Il a alors décidé d'exprimer sa colère contre ceux qu'il sait coupable mais qui ont échappé à la police. La nuit, il devient donc un serial killer, qui traque les meurtriers et autres prédateurs sexuels.
Tout cela bien sûr, sans que sa soeur, sa petite amie et ses collègues ne le sachent. Une autre conséquence de son enfance tragique, c'est qu'il n'a aucun désir sexuel, c'est une des raisons pour lesquelles il s'entend bien avec Rita, sa petite amie, qui ne supporte plus d'être touchée depuis qu'elle a été violée.
Mais un jour, alors qu'il est appelé sur le lieu d'un crime, il tombe sur un meurtre dont les méthodes très méticuleuses (la victime est entièrement vidée de son sang) sont très proches des siennes. D'autres victimes vont suivre, Dexter semble fasciné par ce serial killer et se pose beaucoup de questions quant à son identité.
(source : www.serieslive.com)
Avis - 1.01 - Dexter
Rentrer dans la tête d'un serial killer, ce n'est quand même pas très sain. Surtout quand on partage ses pensées comme la série nous plonge dans une ambiance très sombre, accentuée par quelques effets gores.
J'avoue avoir eu initialement du mal à rentrer dans ce pilote, alors qu'une grande partie du premier quart est occupé uniquement par la voix off de Dexter. Une voix off qui n'est pas vraiment gênante au début car elle nous permet de nous familiariser avec les modes de raisonnement, les pensées pour le moins atypique du personnage. Toute sa narration n'est cependant pas entièrement nécessaire. Une fois rentré dans la série, elle est parfois trop envahissante, voire inutile pour certaines remarques. Mais je ne pense pas qu'il eut été possible de s'en passer, la psychologie de Dexter est une partie intégrante et fondamentale de la série, le pilot doit permettre de poser cela. Il faudra voir par la suite quelle sera l'utilisation.
Si j'ai mis du temps à rentrer dans la série, je ne sais pas si c'est dû à la particularité de son ton ou à la lenteur de la mise en place de l'ensemble. Pourtant, au fil de l'épisode, je me suis prise au jeu de cette série quand même très particulière.
La façon dont est construit le personnage de Dexter est vraiment bien faite. Cette insistance sur la sensation de vide intérieur que seul la satisfaction de ses pulsions permet d'assouvir. J'ai apprécié cette dichotomie entre ce qu'est réellement Dexter et son effort constant pour donner une apparence la plus 'normale', malgré son incapacité à comprendre les sentiments, son côté asexué... Au delà de ce tableau, j'ai bien aimé la façon qu'il a de nous faire partager sa jubilation ou sa fascination devant ses crimes ou l'autre serial killer. C'est glaçant, un peu dérangeant, accentué par le jeu vraiment impeccable de Michael C. Hall (qui nous fait oublier SFU instanément). Sa manière de revivre via ces tueries offre vraiment une ambiance particulière à la série.
Côté personnages secondaires, Julie Benz change vraiment de registre après Angel et elle s'en sort très bien, à la fois lumineuse et brisée. La soeur de Dexter en fait peut-être un peu trop, mais j'ai bien aimé la façon dont sa relation avec Dexter est présentée.
Les flash back poussent cependant à s'interroger sur ce père adoptif qui en voyant les pulsions de son fils lui met ces plans dans la tête. Je ne veux pas d'entreprise familiale en sérial killer, ni rien savoir de précis sur ses parents biologiques. Cependant, je ne sais pas si, au lieu d'être une question de génétique, ce ne serait pas plutôt des évènements qu'il aurait subi avant d'être adopté, dont il ne se souvient pas (ou dit ne pas se souvenir). Enfin, wait & see.
La scène finale est excellente, surtout analysée via la voix off de Dexter, avec cet air de jubilation 'je veux participer à ce jeu' avec l'autre serial killer. De quoi vraiment donner envie de voir la suite.
Bilan : Un bilan dans l'ensemble positif pour une série très sombre, pourtant sans excès dans le scenario comme dans les personnages. C'est quand même un peu dérangeant, notamment, je n'aime pas trop la façon de tuer de Dexter (gloups ). Mais ce pilot ouvre une série qui a l'air d'avoir vraiment un potentiel qu'il ne tient qu'aux scénaristes d'exploiter.
Heather- Rang: Administrateur
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Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
Wow, m'a l'air bien """sympathique""" cette série. Je sens que je vais m'y interesser.
Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
TORCHWOOD
Diffusée sur : BBC One, BBC Three
Depuis le : 22 octobre 2006
Avec qui ?
John Barrowman, Eve Myles, Naoko Mori, Burn Gorman, Gareth David-Lloyd.
Ca parle de quoi ?
Torchwood est un spin-off de la série Doctor Who, série culte anglaise crée en 1963, reprise en 2005. Torchwood met en scène le capitaine Jack Harkness, qui avec son équipe, essaie de résoudre des crimes commis par des extra-terrestres. Le gouvernement britanique connaît son existence mais elle est totalement indépendante. L'institut Torchwood a été crée en 1879 par la reine Victoria, après qu'elle ait rencontré le Docteur et Rose Tyler (épisode 202, Doctor Who(2005)).
(source : www.serieslive.com)
Avis
Ce premier épisode est un pur épisode d'introduction. Comme le pilot de Docteur Who introduisait Rose dans un nouveau monde (les fameux mannequins tueurs ^_^), on suit durant tout l'épisode les recherches et les réflexions de Gwen Cooper. Jeune policière de Cardiff, appelé sur les lieux d'un meurtre un soir, elle voit débarquer une équipe très spéciale, sous le nom de 'Torchwood'. De nature curieuse, elle est témoin du retour à la vie de la victime pendant deux minutes grâce à un artefact extraterrestre, un gant. Elle ne peut saisir qu'un nom, celui du leader de l'équipe, 'Captain Jack Harckness'. Perturbée, la voilà qui réfléchit à tous ces évènements, quand par hasard, le lendemain, elle croise à nouveau le même homme. Cette fois à l'hôpital, pour sa première rencontre avec un extraterrestre, un homme se faisant dévorer sous ses yeux par cette sorte de grand singe (un weevil dira ensuite Jack).
Gwen enquête donc pour retrouver la base d'opération de Torchwood. Heureusement, ceux qui y travaillent sont très terre à terre, et grands amateurs de pizza, qu'ils commandent sous le nom de... Torchwood. Gwen débarque dans un étrange endroit, sorte de bunker rempli de technologies et gadgets extraterrestres. La scène de présentation se fait sur un ton résolument comique, l'arrivée de Gwen était prévue, et plusieurs membres de l'équipe ne peuvent s'empêcher d'éclater de rire avant qu'elle ne trouve le courage de s'annoncer avec ses pizzas. Les premiers échanges entre Jack et Gwen confirment que Jack est toujours le même, cependant plus semblable à celui qu'il était lors de sa première rencontre avec Rose et le Docteur dans la saison 1 de Docteur Who que vers la fin de la saison. Plus sombre, mais faisant toujours aussi le malin, avec quelques traits d'humour typique et quelques réflexions caractéristiques à référence sexuelle "il porte très bien le costume" à propos d'un des membres de son équipe. "Attention, harcèlement" lui rétorque ce dernier. Enfin, c'est le Jack qu'on connaît.
Il faut dire que Torchwood est une mini-organisation (cinq membres) à l'inspiration totalement Men in Black très anglicisé et avec un côté plus artisanale qui donne plus de charme, ancré dans le présent de Cardiff. Ici, pas de flash amnésique, mais une pilule que Jack donne à Gwen avec sa bière. Tout aurait dû fonctionner normalement si ce n'est que le lendemain, un objet éveille ses souvenirs. La police de Cardiff enquête sur une série de meurtre à l'épée, la première rencontre de Gwen avec Jack s'étant justement déroulée sur les lieux du meurtre de la troisième victime. L'arme du crime, cette épée, est très particulière. Gwen l'a vue lorsqu'elle était à l'intérieur des locaux de Torchwood. Sa mémoire est très floue, mais petit à petit, elle recolle les morceaux du puzzle et retourne vers l'endroit où se situe Torchwood, ne sachant trop ce qu'elle y cherche. Quelqu'un a également pensé qu'elle se souviendrait à cause de l'épée : celle qui affutait l'épée lorsque Gwen est arrivée à Torchwood. Elle est la meurtrière des trois victimes, devenue obsédée par l'idée de faire fonctionner le fameux gant qui ramène pour quelques instants à la vie les personnes tuées récemment, elle a décidé de se créer ses propres cobayes.
Jack sauve la situation, en prenant au passage une balle dans la tête... et guérissant quasi-immédiatement... Surprenant. On apprend ainsi de nouveaux éléments, a priori ce qu'il s'est passé face aux Daleks, dans le final de la saison 1 de Docteur Who durant lequel il a été porté disparu. Il était mort. Et ensuite ? On se souvient de Rose, du Tardis, beaucoup de questions étaient restées sans réponse... Il reste donc que quoiqu'il se soit passé, depuis, Jack ne peut mourir. Et il recherche la seule personne qui pourra lui donner des explications : le Docteur (j'ai lu que Captain Jack devrait faire une apparition lors de la prochaine saison 3 de Docteur Who, d'ailleurs).
Si l'épisode se conclut par l'embauche de Gwen, une place s'étant soudain libérée à Torchwood, ce dialogue de fin permet également d'établir un lien entre la dernière fois où nous avions vu Jack et maintenant. La série peut être vue indépendamment, sans avoir jamais regardé Docteur Who, pour autant, je trouve sympathique et plutôt habile que la série y fasse référence par deux fois. Si la seule mention dans les archives d'un Capitaine Jack Harckness se situe en 1941, en pleine Seconde Guerre Mondiale, laissant beaucoup de questions à Gwen, le téléspectateur se souvient de ce qu'il s'est passé en 1941, des fameuses nanoïdes et de la catastrophe qu'avait déclenché Jack dans Londres, en essayant d'escroquer des agents du Temps. Ca permet une cohérence dans l'univers Docteur Who assez appréciable. Pour autant, il n'est pas nécessaire à la compréhension de la série d'avoir vu les épisodes avec Jack dans la saison 1 de Docteur Who. C'est un équilibre à trouver, qui est trouvé dans ce pilot.
Bilan : Il est difficile de juger de la qualité de la série à cause du caractère purement introductif de l'épisode. Il y a un potentiel, personnellement le synopsis de départ me séduit et me donne envie de suivre. Jack est peut-être un peu plus posé que dans mes souvenirs, mais heureusement, le personnage reste fidèle à lui-même. Et c'est vraiment un plaisir de le retrouver. Les échanges entre Gwen et Jack s'enchaînent bien, Gwen ayant un caractère bien trempé. La scène où Jack lui montre une sortie grâce à un élévateur masqué à la vue des passants illustre bien cela. Gwen s'inquiète pour les passants qui pourraient tomber dans le trou, Jack rétorque : "Je vous montre un truc super et vous ne relevez que le négatif."
L'épisode se laisse suivre, assez agréable dans l'ensemble. Sur le plan affectif, cela fait énormément plaisir de retrouver Captain Jack parce que j'adorais ce personnage durant les quelques épisodes où il avait été présent dans Docteur Who. Cependant, il va falloir voir ensuite ce que vont donner les épisodes suivant, maintenant que l'équipe est en place. Notamment comment les enquêtes et la dynamique d'équipe vont fonctionner et être mis en scène.
Diffusée sur : BBC One, BBC Three
Depuis le : 22 octobre 2006
Avec qui ?
John Barrowman, Eve Myles, Naoko Mori, Burn Gorman, Gareth David-Lloyd.
Ca parle de quoi ?
Torchwood est un spin-off de la série Doctor Who, série culte anglaise crée en 1963, reprise en 2005. Torchwood met en scène le capitaine Jack Harkness, qui avec son équipe, essaie de résoudre des crimes commis par des extra-terrestres. Le gouvernement britanique connaît son existence mais elle est totalement indépendante. L'institut Torchwood a été crée en 1879 par la reine Victoria, après qu'elle ait rencontré le Docteur et Rose Tyler (épisode 202, Doctor Who(2005)).
(source : www.serieslive.com)
Avis
Ce premier épisode est un pur épisode d'introduction. Comme le pilot de Docteur Who introduisait Rose dans un nouveau monde (les fameux mannequins tueurs ^_^), on suit durant tout l'épisode les recherches et les réflexions de Gwen Cooper. Jeune policière de Cardiff, appelé sur les lieux d'un meurtre un soir, elle voit débarquer une équipe très spéciale, sous le nom de 'Torchwood'. De nature curieuse, elle est témoin du retour à la vie de la victime pendant deux minutes grâce à un artefact extraterrestre, un gant. Elle ne peut saisir qu'un nom, celui du leader de l'équipe, 'Captain Jack Harckness'. Perturbée, la voilà qui réfléchit à tous ces évènements, quand par hasard, le lendemain, elle croise à nouveau le même homme. Cette fois à l'hôpital, pour sa première rencontre avec un extraterrestre, un homme se faisant dévorer sous ses yeux par cette sorte de grand singe (un weevil dira ensuite Jack).
Gwen enquête donc pour retrouver la base d'opération de Torchwood. Heureusement, ceux qui y travaillent sont très terre à terre, et grands amateurs de pizza, qu'ils commandent sous le nom de... Torchwood. Gwen débarque dans un étrange endroit, sorte de bunker rempli de technologies et gadgets extraterrestres. La scène de présentation se fait sur un ton résolument comique, l'arrivée de Gwen était prévue, et plusieurs membres de l'équipe ne peuvent s'empêcher d'éclater de rire avant qu'elle ne trouve le courage de s'annoncer avec ses pizzas. Les premiers échanges entre Jack et Gwen confirment que Jack est toujours le même, cependant plus semblable à celui qu'il était lors de sa première rencontre avec Rose et le Docteur dans la saison 1 de Docteur Who que vers la fin de la saison. Plus sombre, mais faisant toujours aussi le malin, avec quelques traits d'humour typique et quelques réflexions caractéristiques à référence sexuelle "il porte très bien le costume" à propos d'un des membres de son équipe. "Attention, harcèlement" lui rétorque ce dernier. Enfin, c'est le Jack qu'on connaît.
Il faut dire que Torchwood est une mini-organisation (cinq membres) à l'inspiration totalement Men in Black très anglicisé et avec un côté plus artisanale qui donne plus de charme, ancré dans le présent de Cardiff. Ici, pas de flash amnésique, mais une pilule que Jack donne à Gwen avec sa bière. Tout aurait dû fonctionner normalement si ce n'est que le lendemain, un objet éveille ses souvenirs. La police de Cardiff enquête sur une série de meurtre à l'épée, la première rencontre de Gwen avec Jack s'étant justement déroulée sur les lieux du meurtre de la troisième victime. L'arme du crime, cette épée, est très particulière. Gwen l'a vue lorsqu'elle était à l'intérieur des locaux de Torchwood. Sa mémoire est très floue, mais petit à petit, elle recolle les morceaux du puzzle et retourne vers l'endroit où se situe Torchwood, ne sachant trop ce qu'elle y cherche. Quelqu'un a également pensé qu'elle se souviendrait à cause de l'épée : celle qui affutait l'épée lorsque Gwen est arrivée à Torchwood. Elle est la meurtrière des trois victimes, devenue obsédée par l'idée de faire fonctionner le fameux gant qui ramène pour quelques instants à la vie les personnes tuées récemment, elle a décidé de se créer ses propres cobayes.
Jack sauve la situation, en prenant au passage une balle dans la tête... et guérissant quasi-immédiatement... Surprenant. On apprend ainsi de nouveaux éléments, a priori ce qu'il s'est passé face aux Daleks, dans le final de la saison 1 de Docteur Who durant lequel il a été porté disparu. Il était mort. Et ensuite ? On se souvient de Rose, du Tardis, beaucoup de questions étaient restées sans réponse... Il reste donc que quoiqu'il se soit passé, depuis, Jack ne peut mourir. Et il recherche la seule personne qui pourra lui donner des explications : le Docteur (j'ai lu que Captain Jack devrait faire une apparition lors de la prochaine saison 3 de Docteur Who, d'ailleurs).
Si l'épisode se conclut par l'embauche de Gwen, une place s'étant soudain libérée à Torchwood, ce dialogue de fin permet également d'établir un lien entre la dernière fois où nous avions vu Jack et maintenant. La série peut être vue indépendamment, sans avoir jamais regardé Docteur Who, pour autant, je trouve sympathique et plutôt habile que la série y fasse référence par deux fois. Si la seule mention dans les archives d'un Capitaine Jack Harckness se situe en 1941, en pleine Seconde Guerre Mondiale, laissant beaucoup de questions à Gwen, le téléspectateur se souvient de ce qu'il s'est passé en 1941, des fameuses nanoïdes et de la catastrophe qu'avait déclenché Jack dans Londres, en essayant d'escroquer des agents du Temps. Ca permet une cohérence dans l'univers Docteur Who assez appréciable. Pour autant, il n'est pas nécessaire à la compréhension de la série d'avoir vu les épisodes avec Jack dans la saison 1 de Docteur Who. C'est un équilibre à trouver, qui est trouvé dans ce pilot.
Bilan : Il est difficile de juger de la qualité de la série à cause du caractère purement introductif de l'épisode. Il y a un potentiel, personnellement le synopsis de départ me séduit et me donne envie de suivre. Jack est peut-être un peu plus posé que dans mes souvenirs, mais heureusement, le personnage reste fidèle à lui-même. Et c'est vraiment un plaisir de le retrouver. Les échanges entre Gwen et Jack s'enchaînent bien, Gwen ayant un caractère bien trempé. La scène où Jack lui montre une sortie grâce à un élévateur masqué à la vue des passants illustre bien cela. Gwen s'inquiète pour les passants qui pourraient tomber dans le trou, Jack rétorque : "Je vous montre un truc super et vous ne relevez que le négatif."
L'épisode se laisse suivre, assez agréable dans l'ensemble. Sur le plan affectif, cela fait énormément plaisir de retrouver Captain Jack parce que j'adorais ce personnage durant les quelques épisodes où il avait été présent dans Docteur Who. Cependant, il va falloir voir ensuite ce que vont donner les épisodes suivant, maintenant que l'équipe est en place. Notamment comment les enquêtes et la dynamique d'équipe vont fonctionner et être mis en scène.
Heather- Rang: Administrateur
- Nombre de messages : 5797
Age : 39
Date d'inscription : 08/09/2004
Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
UGLY BETTY
Diffusée sur : ABC
Depuis le : 28 septembre 2006
Avec qui ?
America Ferrera, Eric Mabius, Ashley Jensen, Becki Newton, Alan Dale, Tony Plana, Ana Ortiz, Mark Indelicato, Vanessa L. Williams, Michael Urie, Kevin Sussman, Stelio Savante.
Ca parle de quoi ?
Alors qu'il décide de laisser la place à son fils à la tête de son magazine de mode, Bradford Meade (Alan Dale) engage Betty Suarez (America Ferrera), pour qu'elle devienne l'assistante de son fils, Daniel (Eric Mabius). Cela pour une bonne raison: Daniel ne cherchera pas à coucher avec Betty. En effet, même si cette jeune femme est courageuse, acharnée au travail, il reste que celle-ci n'a pas un physique avantageux, qui laisse perplexe certains de ses collègues dans le milieu de la mode, parfois cruel concernant l'image que l'on renvoie. Après des débuts difficiles, les deux vont devenir une paire très efficace. Cette comédie est produite par l'actrice Salma Hayek. Elle est inspirée d'une telenovela sud-américaine. (www.serieslive.com)
Avis
Exposé de la situation de la série : Promue comme la grande réussite en terme d'audience de cette nouvelle saison aux Etats-Unis, dont beaucoup de monde parle et dont TF1 a déjà acheté les droits.
Dire que ce pilot ne m'a pas vraiment transporté d'enthousiasme est un euphémisme. Il m'a surtout laissé très perplexe (beaucoup d'interrogations dans la droite lignée de : "Hmm...pourquoi est-ce que j'ai voulu essayer, déjà ?").
Tout d'abord, la série prétend être une comédie. Une chose est sûre, si elle est sensée être drôle, je suis totalement imperméable à l'humour employé. Je ne suis pas certaine d'avoir souri ne serait-ce qu'une seule fois en quarante (très longues) minutes. Ce qui pour nous introduire dans une nouvelle comédie n'est pas très encourageant.
La série assume totalement tous les clichés possibles et imaginables, tant dans le domaine de la mode en lui-même (les coulisses d'un magazine traitant de ce thème) que dans la psychologie des personnages (encore qu'utiliser le terme 'psychologie', c'est être très indulgent) et la façon de mener les 'intrigues'. On assiste à une sorte de défilé de stéréotypes avec une storyline digne d'un téléfilm du début d'après-midi sur M6.
En un mot comme en cent, je n'ai pas accroché. Et surtout, je n'ai pas vu de point particulier dans ces quarantes minutes pouvant capter l'intérêt du téléspectateur. Le domaine de la mode m'est totalement indifférent, cependant je doute que cela ait eu une incidence sur ma façon de percevoir la série. L'ensemble est trop convenu et classique pour être drôle, trop cliché pour qu'on s'y attache.
Bilan : J'ai manifestement dû rater quelque chose au cours de ce pilot. Pourtant, j'étais réveillée, il était 20h, donc des conditions de visualisation a priori optimales... Je vais tenter d'améliorer mon ouverture d'esprit pour m'attaquer aux épisodes suivants (au moins 2 ou 3, histoire de voir si ça s'améliore ou si je comprends par hasard l'intérêt de la série au détour d'une réplique).
Diffusée sur : ABC
Depuis le : 28 septembre 2006
Avec qui ?
America Ferrera, Eric Mabius, Ashley Jensen, Becki Newton, Alan Dale, Tony Plana, Ana Ortiz, Mark Indelicato, Vanessa L. Williams, Michael Urie, Kevin Sussman, Stelio Savante.
Ca parle de quoi ?
Alors qu'il décide de laisser la place à son fils à la tête de son magazine de mode, Bradford Meade (Alan Dale) engage Betty Suarez (America Ferrera), pour qu'elle devienne l'assistante de son fils, Daniel (Eric Mabius). Cela pour une bonne raison: Daniel ne cherchera pas à coucher avec Betty. En effet, même si cette jeune femme est courageuse, acharnée au travail, il reste que celle-ci n'a pas un physique avantageux, qui laisse perplexe certains de ses collègues dans le milieu de la mode, parfois cruel concernant l'image que l'on renvoie. Après des débuts difficiles, les deux vont devenir une paire très efficace. Cette comédie est produite par l'actrice Salma Hayek. Elle est inspirée d'une telenovela sud-américaine. (www.serieslive.com)
Avis
Exposé de la situation de la série : Promue comme la grande réussite en terme d'audience de cette nouvelle saison aux Etats-Unis, dont beaucoup de monde parle et dont TF1 a déjà acheté les droits.
Dire que ce pilot ne m'a pas vraiment transporté d'enthousiasme est un euphémisme. Il m'a surtout laissé très perplexe (beaucoup d'interrogations dans la droite lignée de : "Hmm...pourquoi est-ce que j'ai voulu essayer, déjà ?").
Tout d'abord, la série prétend être une comédie. Une chose est sûre, si elle est sensée être drôle, je suis totalement imperméable à l'humour employé. Je ne suis pas certaine d'avoir souri ne serait-ce qu'une seule fois en quarante (très longues) minutes. Ce qui pour nous introduire dans une nouvelle comédie n'est pas très encourageant.
La série assume totalement tous les clichés possibles et imaginables, tant dans le domaine de la mode en lui-même (les coulisses d'un magazine traitant de ce thème) que dans la psychologie des personnages (encore qu'utiliser le terme 'psychologie', c'est être très indulgent) et la façon de mener les 'intrigues'. On assiste à une sorte de défilé de stéréotypes avec une storyline digne d'un téléfilm du début d'après-midi sur M6.
En un mot comme en cent, je n'ai pas accroché. Et surtout, je n'ai pas vu de point particulier dans ces quarantes minutes pouvant capter l'intérêt du téléspectateur. Le domaine de la mode m'est totalement indifférent, cependant je doute que cela ait eu une incidence sur ma façon de percevoir la série. L'ensemble est trop convenu et classique pour être drôle, trop cliché pour qu'on s'y attache.
Bilan : J'ai manifestement dû rater quelque chose au cours de ce pilot. Pourtant, j'étais réveillée, il était 20h, donc des conditions de visualisation a priori optimales... Je vais tenter d'améliorer mon ouverture d'esprit pour m'attaquer aux épisodes suivants (au moins 2 ou 3, histoire de voir si ça s'améliore ou si je comprends par hasard l'intérêt de la série au détour d'une réplique).
Heather- Rang: Administrateur
- Nombre de messages : 5797
Age : 39
Date d'inscription : 08/09/2004
Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
C'est une mini-série de six épisodes, mais même si elle est 'mini', c'est quand même une série (en France, six épisodes, c'est le nombre normal d'épisode pour une saison d'une série).
En plus, elle est britannique (il faudrait que je change l'intitulé du sujet un jour ).
Cependant, elle mérite quand même son post à mon avis.
[Mini-série] The State Within
Diffusée sur : BBC One
Depuis le : 2 novembre 2006
Avec qui ?
Jason Isaacs (Brotherhood), Sharon Gless (Queer as Folk), Ben Daniels, Genevieve O'Reilly, Eva Birthistle, Lennie James (Jericho)...
Ca parle de quoi ?
The State Within est une mini-série conspirationniste qui nous plonge dans les coulisses du pouvoir et de la diplomatie transatlantiques sur fond de terrorisme islamique. Tout commence lorsqu'un kamikaze fait exploser un avion de ligne britannique sur le sol américain. Vont ensuite s'enchaîner des évènements qui vont plonger l'ambassadeur britannique à Washington, Sir Mark Brydon, au coeur d'une vaste conspiration. Prenant peu à peu conscience des manipulations à l'oeuvre, à qui peut-il faire confiance ?
Avis - Episode 1
La nouvelle mini-série conspirationniste de la BBC s'ouvre sur un épisode complexe, qui pique la curiosité du téléspectateur tout en posant les jalons d'une fiction avec un potentiel prometteur.
La densité de l'épisode provient en premier lieu des différentes storylines qui se suivent en parallèle, apparemment déconnectées, mais dont on sait logiquement qu'un lien les unit d'une façon ou d'une autre. Un ancien militaire britannique attend l'examen de son recours devant la Cour Suprême, condamné à mort. A l'écran de télévision, alors qu'il vient une nouvelle fois de rembarrer l'attachée d'ambassade qui essaye de l'aider, il découvre les évènements de ces derniers jours et, surtout, le terroriste qui a fait exploser l'avion. Un britannique musulman fiché par le MI-6. L'ex-militaire reconnaît à l'évidence cet homme et s'empresse de faire disparaître un tatouage de son bras, en s'automutilant. (Même si le fait que ce personnage soit interprété par l'acteur qui incarne actuellement Hawkins dans Jericho m'a tout de suite très rebutée )
Le lien est plus ténu avec un incident qui a lieu sur une base militaire, au cours d'un exercice. Un soldat est abattu, par mégarde, puis les membres de son unité rendent l'identification de son cadavre quasi-impossible avant de le jeter dans une rivière. Aucun indice ne nous est donné concernant cette storyline. Pour le moment, les motivations et les enjeux restent flous.
Malgré ces évènements en apparence déconnectés, l'épisode se concentre cependant principalement sur Washington. Sir Mark Brydon (Jason Isaacs, impeccable de classe), l'ambassadeur britannique, est sur le départ pour embrasser une carrière politique. Alors qu'ils quittent l'aéroport de Washington, un avion, en partance pour Londres, explose et s'écrase au sol. C'est l'évènement déclencheur d'une série de réactions en chaîne. L'épisode suit tout d'abord la gestion de la crise par Mark, de la coordination des informations pour les proches des victimes aux déclarations diplomatiques de circonstance. Puis, des fuites informent la presse qu'il s'agissait bien d'un attentat et qu'un présumé terroriste fiché par le MI-6 se trouvait à bord de l'avion. Un présumé terroriste musulman, mais surtout britannique. Soudain, les relations entre les deux bords de l'Atlantique, les "cousins", se tendent. L'administration américaine, menée par la secrétaire d'Etat à la Défense, Lynne Warner, qui fait preuve d'une dureté et d'une intransigeance sans limite, montre toute sa défiance envers les britanniques dont ils tiennent le laxisme pour responsable. Une nouvelle étape est franchie lorsque le gouverneur de Virginie ordonne la détention de plus de 200 britanniques musulmans résidant dans son Etat en se fondant sur le Patriot Act. La situation dérape complètement quand deux jeunes britanniques innocents sont tués en voulant éviter un barrage, craignant d'être arrêtés. L'engrenage est implacable, la mécanique bien huilée, et le téléspectateur finit par frissoner avec Mark devant la facilité avec laquelle les choses glissent rapidement à de telles extrémités, hors de contrôle.
On pourrait s'imaginer que les américains tiennent uniquement le mauvais rôle dans ce tableau peu contrasté. Cela serait une exagération. Si la secrétaire d'Etat à la Défense incarne une position intransigeante, versant dans quelques clichés puisqu'elle invoque la mort de son fils en Afghanistan, comme un de ses fondements, certains de ses propos sont sans concession, envers les britanniques. En effet, comme Mark s'efforce de raisonner les autorités américaines, il lui est opposé les propres agissements de son pays dans ce type de situation. Lynne Warner, comme le téléspectateur, se souviennent de ce brésilien abattu dans le métro londonien sans raison autre que sa peau bazanée par des policiers trop nerveux. Les mesures liberticides, le repli sur soi et les risques de dérapage inhérents à l'extrême tension ambiante, sont une réaction qui n'est en rien propre aux Etats-Unis dans ce genre de circonstances.
D'autres storylines parsèment l'épisode, notamment celle d'un collaborateur de l'ambassadeur aux activités très troubles, qui récupère des enregistrements et des documents, à la recherche d'une chose qu'il n'arrive pas à trouver dans cet épisode. A l'évidence de l'espionnage, il s'avère qu'il couche également avec le responsable américains des renseignements militaires. Le monde est petit. D'autant plus petit que l'un des hommes qu'il espionne s'avère être un certain Monsieur Hanley, croisé à l'aéroport et qui se trouvait dans l'avion qui a explosé. Ce Monsieur était également le père d'une ravissante experte en relations internationales, Caroline, qui a un passé commun avec Mark.
Les relations de Mark sont assez complexes. Car pour couronner le tout, un ancien ami ex-ambassadeur, James Sinclair, est actuellement à Washington. Il fut remercié en 2001 lorsqu'il dénonça le soutien des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne au régime dictatorial, bafouant les droits de l'homme, du Tyrgystan où il était en poste. Tyrgystan avec lequel le terroriste britannique est soupçonné d'avoir eu des liens... James Sinclair est venu poursuivre sa croisade contre cette politique extérieure contraire à bien des idéaux démocratiques. Mais il serait politiquement très mal venu pour Mark d'être vu avec lui. Dans une brève entrevue, il exige que James cesse de le harceler. Entrevue filmée par un homme mystérieux qui prendra plus tard Mark en photo avec Caroline. Un élément à ajouter à la longue liste des interrogations que soulève l'épisode.
Le principal bémol de l'ensemble est sans doute l'évidente surenchère dans laquelle il n'hésite pas à verser. Rien ne se fait à moitié. Des scènes d'apocalypse lorsque l'avion s'écrase au sol devant la voiture de l'ambassadeur britannique jusqu'à la détérioration extrème des relations transatlantique avec les mesures d'état d'urgence prise par le gouverneur de Virginie. Même si j'ai trouvé certains faits un peu excessifs, il faut juste accepter ce postulat de départ.
La réalisation est également un peu trop saccadé à mon goût, avec une caméra très très nerveuse.
Bilan : La complexité du scénario est évidente, tous les éléments sont pour le moment très épars. On se prend au jeu très rapidement au cours de l'heure que dure l'épisode. Les quelques défauts n'empêchent pas de trouver l'ensemble efficace dans le registre conspirationniste dans lequel la mini-série s'inscrit.
Je vais continuer à suivre sans hésitation. ^_^
En plus, elle est britannique (il faudrait que je change l'intitulé du sujet un jour ).
Cependant, elle mérite quand même son post à mon avis.
[Mini-série] The State Within
Diffusée sur : BBC One
Depuis le : 2 novembre 2006
Avec qui ?
Jason Isaacs (Brotherhood), Sharon Gless (Queer as Folk), Ben Daniels, Genevieve O'Reilly, Eva Birthistle, Lennie James (Jericho)...
Ca parle de quoi ?
The State Within est une mini-série conspirationniste qui nous plonge dans les coulisses du pouvoir et de la diplomatie transatlantiques sur fond de terrorisme islamique. Tout commence lorsqu'un kamikaze fait exploser un avion de ligne britannique sur le sol américain. Vont ensuite s'enchaîner des évènements qui vont plonger l'ambassadeur britannique à Washington, Sir Mark Brydon, au coeur d'une vaste conspiration. Prenant peu à peu conscience des manipulations à l'oeuvre, à qui peut-il faire confiance ?
Avis - Episode 1
La nouvelle mini-série conspirationniste de la BBC s'ouvre sur un épisode complexe, qui pique la curiosité du téléspectateur tout en posant les jalons d'une fiction avec un potentiel prometteur.
La densité de l'épisode provient en premier lieu des différentes storylines qui se suivent en parallèle, apparemment déconnectées, mais dont on sait logiquement qu'un lien les unit d'une façon ou d'une autre. Un ancien militaire britannique attend l'examen de son recours devant la Cour Suprême, condamné à mort. A l'écran de télévision, alors qu'il vient une nouvelle fois de rembarrer l'attachée d'ambassade qui essaye de l'aider, il découvre les évènements de ces derniers jours et, surtout, le terroriste qui a fait exploser l'avion. Un britannique musulman fiché par le MI-6. L'ex-militaire reconnaît à l'évidence cet homme et s'empresse de faire disparaître un tatouage de son bras, en s'automutilant. (Même si le fait que ce personnage soit interprété par l'acteur qui incarne actuellement Hawkins dans Jericho m'a tout de suite très rebutée )
Le lien est plus ténu avec un incident qui a lieu sur une base militaire, au cours d'un exercice. Un soldat est abattu, par mégarde, puis les membres de son unité rendent l'identification de son cadavre quasi-impossible avant de le jeter dans une rivière. Aucun indice ne nous est donné concernant cette storyline. Pour le moment, les motivations et les enjeux restent flous.
Malgré ces évènements en apparence déconnectés, l'épisode se concentre cependant principalement sur Washington. Sir Mark Brydon (Jason Isaacs, impeccable de classe), l'ambassadeur britannique, est sur le départ pour embrasser une carrière politique. Alors qu'ils quittent l'aéroport de Washington, un avion, en partance pour Londres, explose et s'écrase au sol. C'est l'évènement déclencheur d'une série de réactions en chaîne. L'épisode suit tout d'abord la gestion de la crise par Mark, de la coordination des informations pour les proches des victimes aux déclarations diplomatiques de circonstance. Puis, des fuites informent la presse qu'il s'agissait bien d'un attentat et qu'un présumé terroriste fiché par le MI-6 se trouvait à bord de l'avion. Un présumé terroriste musulman, mais surtout britannique. Soudain, les relations entre les deux bords de l'Atlantique, les "cousins", se tendent. L'administration américaine, menée par la secrétaire d'Etat à la Défense, Lynne Warner, qui fait preuve d'une dureté et d'une intransigeance sans limite, montre toute sa défiance envers les britanniques dont ils tiennent le laxisme pour responsable. Une nouvelle étape est franchie lorsque le gouverneur de Virginie ordonne la détention de plus de 200 britanniques musulmans résidant dans son Etat en se fondant sur le Patriot Act. La situation dérape complètement quand deux jeunes britanniques innocents sont tués en voulant éviter un barrage, craignant d'être arrêtés. L'engrenage est implacable, la mécanique bien huilée, et le téléspectateur finit par frissoner avec Mark devant la facilité avec laquelle les choses glissent rapidement à de telles extrémités, hors de contrôle.
On pourrait s'imaginer que les américains tiennent uniquement le mauvais rôle dans ce tableau peu contrasté. Cela serait une exagération. Si la secrétaire d'Etat à la Défense incarne une position intransigeante, versant dans quelques clichés puisqu'elle invoque la mort de son fils en Afghanistan, comme un de ses fondements, certains de ses propos sont sans concession, envers les britanniques. En effet, comme Mark s'efforce de raisonner les autorités américaines, il lui est opposé les propres agissements de son pays dans ce type de situation. Lynne Warner, comme le téléspectateur, se souviennent de ce brésilien abattu dans le métro londonien sans raison autre que sa peau bazanée par des policiers trop nerveux. Les mesures liberticides, le repli sur soi et les risques de dérapage inhérents à l'extrême tension ambiante, sont une réaction qui n'est en rien propre aux Etats-Unis dans ce genre de circonstances.
D'autres storylines parsèment l'épisode, notamment celle d'un collaborateur de l'ambassadeur aux activités très troubles, qui récupère des enregistrements et des documents, à la recherche d'une chose qu'il n'arrive pas à trouver dans cet épisode. A l'évidence de l'espionnage, il s'avère qu'il couche également avec le responsable américains des renseignements militaires. Le monde est petit. D'autant plus petit que l'un des hommes qu'il espionne s'avère être un certain Monsieur Hanley, croisé à l'aéroport et qui se trouvait dans l'avion qui a explosé. Ce Monsieur était également le père d'une ravissante experte en relations internationales, Caroline, qui a un passé commun avec Mark.
Les relations de Mark sont assez complexes. Car pour couronner le tout, un ancien ami ex-ambassadeur, James Sinclair, est actuellement à Washington. Il fut remercié en 2001 lorsqu'il dénonça le soutien des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne au régime dictatorial, bafouant les droits de l'homme, du Tyrgystan où il était en poste. Tyrgystan avec lequel le terroriste britannique est soupçonné d'avoir eu des liens... James Sinclair est venu poursuivre sa croisade contre cette politique extérieure contraire à bien des idéaux démocratiques. Mais il serait politiquement très mal venu pour Mark d'être vu avec lui. Dans une brève entrevue, il exige que James cesse de le harceler. Entrevue filmée par un homme mystérieux qui prendra plus tard Mark en photo avec Caroline. Un élément à ajouter à la longue liste des interrogations que soulève l'épisode.
Le principal bémol de l'ensemble est sans doute l'évidente surenchère dans laquelle il n'hésite pas à verser. Rien ne se fait à moitié. Des scènes d'apocalypse lorsque l'avion s'écrase au sol devant la voiture de l'ambassadeur britannique jusqu'à la détérioration extrème des relations transatlantique avec les mesures d'état d'urgence prise par le gouverneur de Virginie. Même si j'ai trouvé certains faits un peu excessifs, il faut juste accepter ce postulat de départ.
La réalisation est également un peu trop saccadé à mon goût, avec une caméra très très nerveuse.
Bilan : La complexité du scénario est évidente, tous les éléments sont pour le moment très épars. On se prend au jeu très rapidement au cours de l'heure que dure l'épisode. Les quelques défauts n'empêchent pas de trouver l'ensemble efficace dans le registre conspirationniste dans lequel la mini-série s'inscrit.
Je vais continuer à suivre sans hésitation. ^_^
Heather- Rang: Administrateur
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Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
Une petite sitcom de NBC :
[Sitcom] 30 Rock - Episodes 1.01 à 07
Je suis allergique aux sitcoms paraît-il. Donc je me soigne. Ou du moins j'essaie. Car autant le dire tout de suite, il faut arriver à dépasser les premiers épisodes véritablement calamiteux/désastreux pour arriver à commencer à trouver cette sitcom visionnable. Le titre de cette série est une abbréviation du nom d'un gratte-ciel de New York où est tourné le show qu'elle met en scène, 30 Rockefeller Plaza.
Bienvenue dans 30 Rock donc, dans les coulisses du... Girlie Show (puis renommé TGS with Tracy Jordan). Je me demande pourquoi ce concept m'évoque vaguement quelque chose, NBC semble décidée à nous montrer un envers du décor cette année. On retrouve le même tableau de programmation des sketchs, une équipe de scénaristes plus ou moins douteuse, des acteurs plus ou moins 'ratés', des audiences qui montent. Un président, patron atypique, et l'on suit l'héroïne, productrice-scénariste de l'émission. Le tout au format sitcom, monté avec les moyens du bord.
Inévitablement, l'esprit du téléspectateur dresse des parallèles avec Studio 60 on the Sunset Strip. Surtout quand certains thèmes abordés finissent par se croiser fatalement à un moment ou à un autre. C'est ainsi que grâce à ces deux séries, en quelques semaines, on est devenu incollable en product placement.
Si 30 Rock est supposé classé dans la catégorie "comédies" et Studio 60 en "drama", il faut reconnaître que le premier sourire esquissé devant 30 Rock aura eu lieu durant le quatrième épisode. Bref, il faut se montrer persévérant. Ou carrément sauter les premiers épisodes -au choix. Une fois passé ce premier obstacle, la sitcom devient regardable. On en vient même à apprécier certains passages.
En réalité, le point fort de la série, c'est incontestablement Alec Baldwin. Dans la veine d'un des compères de Boston Legal, un jeu sobre, à la fois lunaire et pragmatique, son personnage, Jack Donaghy, en charge du network (et entrepreneur convaincu dans le secteur des micro-ondes ), est le principal attrait de la série. Il a une façon si particulière de donner ses répliques, un jeu très sobre, détaché qui accroît la dimension particulière de son personnage. Homme d'affaires productif, qui applique à la lettre le manuel du pdg le plus rentable, il arrive à apparaître tour à tour complètement déconnecté de la réalité du show et soudain parfaitement clairvoyant.
Il est donc la réelle (seule?) attraction de cette sitcom qui par ailleurs ne manque pas de problème même si elle trouve peu à peu son ton, s'améliorant au fil des épisodes. Par contre, si vous trouviez les sketchs de Studio 60 pas forcément toujours très inspirés pour nous montrer l'émission en elle-même, vous les verrez avec un oeil très différent et viendrez à les apprécier une fois que vous aurez vu ceux de "TGS with Tracy Jordan".
Un des problèmes de départ était l'omni-présence du fantasque Tracy Jordan, très lourd et indigeste à forte dose. Une fois qu'il repasse plus en arrière-plan, ça va tout de suite mieux. Les autres personnages ne sortent guère du lot, chacun enfermé dans un rôle cliché, à ressort plus ou moins comique. Les anciens fans d'Ally McBeal retrouvent Jane Krakowski en actrice délurée atteinte de blonditude aïgue.
Bilan : Alec Baldwin en force ! Pour quelques scènes plutôt inspirées et le personnage de Jack Donaghy, laissez-vous tenter si vous avez du temps pendant ces fêtes de fin d'année.
[Sitcom] 30 Rock - Episodes 1.01 à 07
Je suis allergique aux sitcoms paraît-il. Donc je me soigne. Ou du moins j'essaie. Car autant le dire tout de suite, il faut arriver à dépasser les premiers épisodes véritablement calamiteux/désastreux pour arriver à commencer à trouver cette sitcom visionnable. Le titre de cette série est une abbréviation du nom d'un gratte-ciel de New York où est tourné le show qu'elle met en scène, 30 Rockefeller Plaza.
Bienvenue dans 30 Rock donc, dans les coulisses du... Girlie Show (puis renommé TGS with Tracy Jordan). Je me demande pourquoi ce concept m'évoque vaguement quelque chose, NBC semble décidée à nous montrer un envers du décor cette année. On retrouve le même tableau de programmation des sketchs, une équipe de scénaristes plus ou moins douteuse, des acteurs plus ou moins 'ratés', des audiences qui montent. Un président, patron atypique, et l'on suit l'héroïne, productrice-scénariste de l'émission. Le tout au format sitcom, monté avec les moyens du bord.
Inévitablement, l'esprit du téléspectateur dresse des parallèles avec Studio 60 on the Sunset Strip. Surtout quand certains thèmes abordés finissent par se croiser fatalement à un moment ou à un autre. C'est ainsi que grâce à ces deux séries, en quelques semaines, on est devenu incollable en product placement.
Si 30 Rock est supposé classé dans la catégorie "comédies" et Studio 60 en "drama", il faut reconnaître que le premier sourire esquissé devant 30 Rock aura eu lieu durant le quatrième épisode. Bref, il faut se montrer persévérant. Ou carrément sauter les premiers épisodes -au choix. Une fois passé ce premier obstacle, la sitcom devient regardable. On en vient même à apprécier certains passages.
En réalité, le point fort de la série, c'est incontestablement Alec Baldwin. Dans la veine d'un des compères de Boston Legal, un jeu sobre, à la fois lunaire et pragmatique, son personnage, Jack Donaghy, en charge du network (et entrepreneur convaincu dans le secteur des micro-ondes ), est le principal attrait de la série. Il a une façon si particulière de donner ses répliques, un jeu très sobre, détaché qui accroît la dimension particulière de son personnage. Homme d'affaires productif, qui applique à la lettre le manuel du pdg le plus rentable, il arrive à apparaître tour à tour complètement déconnecté de la réalité du show et soudain parfaitement clairvoyant.
Il est donc la réelle (seule?) attraction de cette sitcom qui par ailleurs ne manque pas de problème même si elle trouve peu à peu son ton, s'améliorant au fil des épisodes. Par contre, si vous trouviez les sketchs de Studio 60 pas forcément toujours très inspirés pour nous montrer l'émission en elle-même, vous les verrez avec un oeil très différent et viendrez à les apprécier une fois que vous aurez vu ceux de "TGS with Tracy Jordan".
Un des problèmes de départ était l'omni-présence du fantasque Tracy Jordan, très lourd et indigeste à forte dose. Une fois qu'il repasse plus en arrière-plan, ça va tout de suite mieux. Les autres personnages ne sortent guère du lot, chacun enfermé dans un rôle cliché, à ressort plus ou moins comique. Les anciens fans d'Ally McBeal retrouvent Jane Krakowski en actrice délurée atteinte de blonditude aïgue.
Bilan : Alec Baldwin en force ! Pour quelques scènes plutôt inspirées et le personnage de Jack Donaghy, laissez-vous tenter si vous avez du temps pendant ces fêtes de fin d'année.
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Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
Une chose que j'aime avec le hiatus de fin d'année, c'est le moment où je prends le temps de regarder des trucs que j'aurais jamais idée d'aller zieuter durant le reste de l'année. C'est la séquence "exploration". Donc :
FRIDAY NIGHT LIGHTS
Diffusée sur : NBC
Depuis le : 3 octobre 2006
Avec qui ?
Kyle Chandler (Demain à la Une), Connie Britton (Spin City), Scott Porter, Gaius Charles, Taylor Kitsch, Zach Gilford, Minka Kelly, Aimee Teegarden, Adrianne Palicki, Jesse Plemons.
Ca parle de quoi ?
La série raconte comment une équipe de football américain peut rythmer la vie d'un lycée (Dillon), d'une ville (Odessa, Texas) et comment elle influence, la famille, les relations amoureuses, les amitiés, les rêves, les déceptions, etc... Cette année les Dillon Panthers font partie des favoris pour le titre. Cela représente beaucoup de pression pour le coach Eric Taylor dont c'est la première année à la tête de l'équipe. Il va devoir gérer le stress, la pression, les rivalités, l'ambition qui pèsent sur ses joueurs: tout cela afin d'en faire une équipe qui gagne. La série est inspirée d'un livre éponyme des années 90 et d'un film éponyme de 2004 réalisé par Peter Berg, le créateur de la série. (www.serieslive.com)
1.01 - Pilote
Les vacances de Noël, c’est l’occasion de se pencher sur des fictions qu’on avait écarté par manque de temps ou d’intérêt. Avec le hiatus des autres séries, et tout en comblant les retards (on ne me refera pas) accumulés ça et là, vous pouvez aller découvrir d’autres horizons. Explorer des galaxies qui n’évoluent pas dans le même univers que vous.
Friday Night Lights donc. Série que j’avais totalement occultée à la rentrée. Soyons sérieux : une série sur du sport (…), pire sur du football américain (un jour, une âme charitable se lancera dans une tentative d’explication des règles). Voilà un pitch de départ qui n’avait rien pour m‘accrocher. Mais la série ayant gagné le droit à une saison entière et comme je voulais prendre des nouvelles de Kyle Chandler (ex-Demain à la Une), les épisodes de FNL ont été relégués aux fêtes de fin d’année qui correspondent à la période où je suis la plus indulgente avec ce que je regarde.
Ce pilote contient tous les ingrédients qui me font tenir le sport en horreur. Nageant dans une atmosphère saturée de testostérones, avec plein d’embrassades viriles dignes de l’« humanisme » prôné par la marionnette de Bernard Laporte dans les Guignols, avec en bonus de fin pour clôturer le match, une scène de prière collective. Parce qu’en plus de parler sport, il faut ajouter que la série se passe dans le Texas profond… (Tout pour me plaire, je vous dis!)
Ajoutez à cela un mauvais point du côté de la réalisation. Celui qui tient la caméra s’est mis dans la tête de donner de l’effet à ses images et du dynamisme, donc refuse de nous offrir le moindre plan fixe. Mais dans le même temps, s’il a entendu parler de la réalisation « caméra à l’épaule » façon documentaire, il n’ose pas non plus franchir le pas. On se retrouve finalement avec un cadrage très hésitant qui finit par donner le mal de mer.
Cependant, sur le fond, la série se laisse suivre. Cela nécessite de s’imaginer en anthropologue pénétrant dans la culture d‘une certaine Amérique, mais en prenant un certain recul, c’est tout à fait visionnable. Prenez un brin de la série britannique « Femmes de Footballeurs » par exemple pour l’introduction dans les coulisses d‘une équipe sportive, vous rajeunissez et américanisez le tout, et vous obtenez ce condensé de série « sportive ».
Les personnages comme les dialogues sont plutôt convenus, mais l’ensemble est plutôt efficace. On voit arriver la péripétie principale avec la grave blessure du quater back vedette à des kilomètres (disons, dès la première scène de l’épisode où on nous introduit sa « doublure » qui ne « jouera jamais » de toute façon…). La construction pour faire de cet ex « looser » l’homme providentiel du match utilise d’assez grosses ficelles.
Ces quarante minutes nous présentent la semaine précédant l’ouverture de la saison, dans une petite ville où le club local semble tenir une certaine importance. Les attentes et la pression sont grandes sur cette équipe qu’on annonce comme favorite cette saison. La série nous présente le nouveau coach et sa famille, différents joueurs clés, grande gueule et ego surdimensionné. Les relations et concurrences entres les différents protagonistes reprennent un schéma classique. Ca ressemble à du teenage-show, aux airs moins oedipiens que le vase clos des Frères Scott.
Bilan : Un épisode à suivre au second degré, dans une perspective de détente. Ce n’est pas que le thème de la série m’intéresse, mais j’ai envie de voir à quoi va ressembler la suite. Et si je peux réconcilier une certaine gente masculine qui ne décrocherait pas d’Eurosport si le loisir lui en était donné et les séries…
En plus, à souligner (une telle rareté), cette série a un générique :
https://www.youtube.com/watch?v=hstVXxxjBI0
FRIDAY NIGHT LIGHTS
Diffusée sur : NBC
Depuis le : 3 octobre 2006
Avec qui ?
Kyle Chandler (Demain à la Une), Connie Britton (Spin City), Scott Porter, Gaius Charles, Taylor Kitsch, Zach Gilford, Minka Kelly, Aimee Teegarden, Adrianne Palicki, Jesse Plemons.
Ca parle de quoi ?
La série raconte comment une équipe de football américain peut rythmer la vie d'un lycée (Dillon), d'une ville (Odessa, Texas) et comment elle influence, la famille, les relations amoureuses, les amitiés, les rêves, les déceptions, etc... Cette année les Dillon Panthers font partie des favoris pour le titre. Cela représente beaucoup de pression pour le coach Eric Taylor dont c'est la première année à la tête de l'équipe. Il va devoir gérer le stress, la pression, les rivalités, l'ambition qui pèsent sur ses joueurs: tout cela afin d'en faire une équipe qui gagne. La série est inspirée d'un livre éponyme des années 90 et d'un film éponyme de 2004 réalisé par Peter Berg, le créateur de la série. (www.serieslive.com)
1.01 - Pilote
Les vacances de Noël, c’est l’occasion de se pencher sur des fictions qu’on avait écarté par manque de temps ou d’intérêt. Avec le hiatus des autres séries, et tout en comblant les retards (on ne me refera pas) accumulés ça et là, vous pouvez aller découvrir d’autres horizons. Explorer des galaxies qui n’évoluent pas dans le même univers que vous.
Friday Night Lights donc. Série que j’avais totalement occultée à la rentrée. Soyons sérieux : une série sur du sport (…), pire sur du football américain (un jour, une âme charitable se lancera dans une tentative d’explication des règles). Voilà un pitch de départ qui n’avait rien pour m‘accrocher. Mais la série ayant gagné le droit à une saison entière et comme je voulais prendre des nouvelles de Kyle Chandler (ex-Demain à la Une), les épisodes de FNL ont été relégués aux fêtes de fin d’année qui correspondent à la période où je suis la plus indulgente avec ce que je regarde.
Ce pilote contient tous les ingrédients qui me font tenir le sport en horreur. Nageant dans une atmosphère saturée de testostérones, avec plein d’embrassades viriles dignes de l’« humanisme » prôné par la marionnette de Bernard Laporte dans les Guignols, avec en bonus de fin pour clôturer le match, une scène de prière collective. Parce qu’en plus de parler sport, il faut ajouter que la série se passe dans le Texas profond… (Tout pour me plaire, je vous dis!)
Ajoutez à cela un mauvais point du côté de la réalisation. Celui qui tient la caméra s’est mis dans la tête de donner de l’effet à ses images et du dynamisme, donc refuse de nous offrir le moindre plan fixe. Mais dans le même temps, s’il a entendu parler de la réalisation « caméra à l’épaule » façon documentaire, il n’ose pas non plus franchir le pas. On se retrouve finalement avec un cadrage très hésitant qui finit par donner le mal de mer.
Cependant, sur le fond, la série se laisse suivre. Cela nécessite de s’imaginer en anthropologue pénétrant dans la culture d‘une certaine Amérique, mais en prenant un certain recul, c’est tout à fait visionnable. Prenez un brin de la série britannique « Femmes de Footballeurs » par exemple pour l’introduction dans les coulisses d‘une équipe sportive, vous rajeunissez et américanisez le tout, et vous obtenez ce condensé de série « sportive ».
Les personnages comme les dialogues sont plutôt convenus, mais l’ensemble est plutôt efficace. On voit arriver la péripétie principale avec la grave blessure du quater back vedette à des kilomètres (disons, dès la première scène de l’épisode où on nous introduit sa « doublure » qui ne « jouera jamais » de toute façon…). La construction pour faire de cet ex « looser » l’homme providentiel du match utilise d’assez grosses ficelles.
Ces quarante minutes nous présentent la semaine précédant l’ouverture de la saison, dans une petite ville où le club local semble tenir une certaine importance. Les attentes et la pression sont grandes sur cette équipe qu’on annonce comme favorite cette saison. La série nous présente le nouveau coach et sa famille, différents joueurs clés, grande gueule et ego surdimensionné. Les relations et concurrences entres les différents protagonistes reprennent un schéma classique. Ca ressemble à du teenage-show, aux airs moins oedipiens que le vase clos des Frères Scott.
Bilan : Un épisode à suivre au second degré, dans une perspective de détente. Ce n’est pas que le thème de la série m’intéresse, mais j’ai envie de voir à quoi va ressembler la suite. Et si je peux réconcilier une certaine gente masculine qui ne décrocherait pas d’Eurosport si le loisir lui en était donné et les séries…
En plus, à souligner (une telle rareté), cette série a un générique :
https://www.youtube.com/watch?v=hstVXxxjBI0
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Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
[Mini-série] The Lost Room (3 x 90 min)
Diffusée sur : Sci-Fi
Du : 11 au 13 décembre 2006
Avec qui ?
Peter Krause (Six Feet Under), Kevin Pollak, Julianna Margulies (Urgences, The Grid), Dennis Christopher (Deadwood, Profiler), Ewen Bremner, Peter Jacobson, Roger Bart (Desperate Housewives), Chris Bauer (New York 911, The Wire), Elle Fanning, April Grace (Le Monde de Joan), Benjamin Petry, Jason Douglas, Chris Monberg.
Ca parle de quoi ?
La série se focalise sur Joe Miller, un détective à la recherche de sa fille qui est sur le point de découvrir des choses qui dépassent tout ce qu'il peut imaginer, suite aux révélations d'un homme mourant et d'une clé confiée par ce dernier. Celle-ci va lui permettre d'accéder à la chambre 10 d'un motel, et à tous les secrets qu'elle recèle.
(http://www.serieslive.com/)
Avis sur la mini-série
Servie par un casting alléchant, composé de têtes connus des habitués des séries, The Lost Room est la mini-série Sci-Fi de décembre 2006. L’an dernier, Sci-Fi avait résolu pour nous le mystère du triangle des Bermudes dans Le Triangle (d’ailleurs diffusé à partir de ce soir sur M6), cette année, elle a opté pour une énigme originale. Cependant, le téléspectateur n’est guère dépaysé, puisqu’une fois encore, la « réalité » se déchire sous ses yeux. Dans l’ensemble, The Lost Room s’en tire mieux que son prédécesseur, même si elle partage avec lui une fin guère satisfaisante que je qualifierais sans doute de « raté ».
Après une demi-heure d’entrée en matière un peu hésitante, nécessaire temps de mise en place des intrigues, le téléspectateur est happé par le mystère de cette chambre de motel, à laquel Joe Miller peut accéder grâce à cette fameuse clé. On suit avec intérêt, à ses côtés, ses découvertes, au fur et à mesure qu’il appréhende les interrogations et les passions que soulèvent les évènements qui se sont déroulés dans cette chambre. Cette quête des objets, dont chacun a un pouvoir qui peut être aussi bien confidentiel que dangereusement mortel, est bien retranscrite. Tout comme est bien trouvée l’idée de développer tout un monde souterrain, société plus ou moins codifiée, qui tourne autour de ces objets. La mise en scène n’a rien d’original, mais elle est efficace, utilisant à bon escient un arrière-plan sectaire plus ou moins prononcé. L’Ordre de la réunification qui vénère les objets comme s’ils étaient des parties de Dieu est le versant le plus intégriste, mais la Légion n’en est pas moins prête à tout pour mettre ces objets hors d’état de nuire. Les indépendants qui tournent autour de ces différents pôles, escrocs comme individu lambda, achèvent de dresser un tableau foisonnant d’une galerie d’intérêts divergents, dont l’unique attraction se ramène à ces objets et aux évènements qui se sont déroulés dans cette fameuse pièce.
La mythologie rapidement mise en place fait bien son œuvre, on se prend rapidement au jeu. Les relations au sein de cette communauté, le côté chasse aux trésors des objets, sont des moments vraiment sympathiques.
Cependant, la série n’échappe pas à un certain conformisme dans sa construction scénaristique et surtout, elle use régulièrement de raccourcis donnant l’impression d’avancer par saccades dans l’intrigue. Elle stagne pendant quelques minutes, par exemple, cherchant à établir si ce que l’on voit sur des photos est une prison, puis soudain, « oh, mais le Collecteur chez qui on a trouvé ce livre travaillait dans une prison »… En résulte une certaine inégalité dans le rythme, pas forcément préjudiciable à l’attrait de la fiction puisque l’intérêt du téléspectateur ne fléchit à aucun moment. Mais toutes les storylines n’étaient sans doute pas nécessaire et la mini-série, au vu de son format, aurait sans doute gagné à se focaliser sur le principal, sans se perdre du côté de personnages vraiment périphériques.
Malgré tout, le plus gros point noir s’avère être la résolution finale. Emportés dans leur élan, les scénaristes auront sans doute oublié de regarder la taille de leur script, quand soudain, à dix minutes de la fin, ils ont songé à conclure. Trouver l’occupant et le ramener sur les lieux du motel, soit. Mais ensuite, j’ai trouvé ça très bâclé, un peu facile et beaucoup trop « happy end » (non, je n’ai rien contre les gens heureux).
Ce n’est pas une conclusion, c’est tellement ouvert que ça devient frustrant.
Le devenir de chacun reste autant un point d’interrogation que le mystère originel finalement. (Très Le Triangle dans cet optique)
Bilan : Si je finis par les points négatifs, il n’empêche que mon sentiment global est positif. Parce que l’univers et la mythologie créés méritent le détour, même si on finit frustré par le format, cette mini-série remplit parfaitement son rôle de divertissement. Accompagné d’une réalisation et d’un thème musical lancinant assez bien inspiré plutôt bien utilisé, les différents acteurs sont convaincants et achèvent de nous persuader de passer un bon moment à leur côté.
Diffusée sur : Sci-Fi
Du : 11 au 13 décembre 2006
Avec qui ?
Peter Krause (Six Feet Under), Kevin Pollak, Julianna Margulies (Urgences, The Grid), Dennis Christopher (Deadwood, Profiler), Ewen Bremner, Peter Jacobson, Roger Bart (Desperate Housewives), Chris Bauer (New York 911, The Wire), Elle Fanning, April Grace (Le Monde de Joan), Benjamin Petry, Jason Douglas, Chris Monberg.
Ca parle de quoi ?
La série se focalise sur Joe Miller, un détective à la recherche de sa fille qui est sur le point de découvrir des choses qui dépassent tout ce qu'il peut imaginer, suite aux révélations d'un homme mourant et d'une clé confiée par ce dernier. Celle-ci va lui permettre d'accéder à la chambre 10 d'un motel, et à tous les secrets qu'elle recèle.
(http://www.serieslive.com/)
Avis sur la mini-série
Servie par un casting alléchant, composé de têtes connus des habitués des séries, The Lost Room est la mini-série Sci-Fi de décembre 2006. L’an dernier, Sci-Fi avait résolu pour nous le mystère du triangle des Bermudes dans Le Triangle (d’ailleurs diffusé à partir de ce soir sur M6), cette année, elle a opté pour une énigme originale. Cependant, le téléspectateur n’est guère dépaysé, puisqu’une fois encore, la « réalité » se déchire sous ses yeux. Dans l’ensemble, The Lost Room s’en tire mieux que son prédécesseur, même si elle partage avec lui une fin guère satisfaisante que je qualifierais sans doute de « raté ».
Après une demi-heure d’entrée en matière un peu hésitante, nécessaire temps de mise en place des intrigues, le téléspectateur est happé par le mystère de cette chambre de motel, à laquel Joe Miller peut accéder grâce à cette fameuse clé. On suit avec intérêt, à ses côtés, ses découvertes, au fur et à mesure qu’il appréhende les interrogations et les passions que soulèvent les évènements qui se sont déroulés dans cette chambre. Cette quête des objets, dont chacun a un pouvoir qui peut être aussi bien confidentiel que dangereusement mortel, est bien retranscrite. Tout comme est bien trouvée l’idée de développer tout un monde souterrain, société plus ou moins codifiée, qui tourne autour de ces objets. La mise en scène n’a rien d’original, mais elle est efficace, utilisant à bon escient un arrière-plan sectaire plus ou moins prononcé. L’Ordre de la réunification qui vénère les objets comme s’ils étaient des parties de Dieu est le versant le plus intégriste, mais la Légion n’en est pas moins prête à tout pour mettre ces objets hors d’état de nuire. Les indépendants qui tournent autour de ces différents pôles, escrocs comme individu lambda, achèvent de dresser un tableau foisonnant d’une galerie d’intérêts divergents, dont l’unique attraction se ramène à ces objets et aux évènements qui se sont déroulés dans cette fameuse pièce.
La mythologie rapidement mise en place fait bien son œuvre, on se prend rapidement au jeu. Les relations au sein de cette communauté, le côté chasse aux trésors des objets, sont des moments vraiment sympathiques.
Cependant, la série n’échappe pas à un certain conformisme dans sa construction scénaristique et surtout, elle use régulièrement de raccourcis donnant l’impression d’avancer par saccades dans l’intrigue. Elle stagne pendant quelques minutes, par exemple, cherchant à établir si ce que l’on voit sur des photos est une prison, puis soudain, « oh, mais le Collecteur chez qui on a trouvé ce livre travaillait dans une prison »… En résulte une certaine inégalité dans le rythme, pas forcément préjudiciable à l’attrait de la fiction puisque l’intérêt du téléspectateur ne fléchit à aucun moment. Mais toutes les storylines n’étaient sans doute pas nécessaire et la mini-série, au vu de son format, aurait sans doute gagné à se focaliser sur le principal, sans se perdre du côté de personnages vraiment périphériques.
Malgré tout, le plus gros point noir s’avère être la résolution finale. Emportés dans leur élan, les scénaristes auront sans doute oublié de regarder la taille de leur script, quand soudain, à dix minutes de la fin, ils ont songé à conclure. Trouver l’occupant et le ramener sur les lieux du motel, soit. Mais ensuite, j’ai trouvé ça très bâclé, un peu facile et beaucoup trop « happy end » (non, je n’ai rien contre les gens heureux).
Ce n’est pas une conclusion, c’est tellement ouvert que ça devient frustrant.
Le devenir de chacun reste autant un point d’interrogation que le mystère originel finalement. (Très Le Triangle dans cet optique)
Bilan : Si je finis par les points négatifs, il n’empêche que mon sentiment global est positif. Parce que l’univers et la mythologie créés méritent le détour, même si on finit frustré par le format, cette mini-série remplit parfaitement son rôle de divertissement. Accompagné d’une réalisation et d’un thème musical lancinant assez bien inspiré plutôt bien utilisé, les différents acteurs sont convaincants et achèvent de nous persuader de passer un bon moment à leur côté.
Heather- Rang: Administrateur
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Age : 39
Date d'inscription : 08/09/2004
Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
DIRT
Diffusée sur : FX
Depuis le : 2 janvier
Avec qui ?
Courteney Cox (Friends), Carly Pope, Laura Allen (Les 4400), Jeffrey Nordling, Ian Hart, Josh Stewart.
Ca parle de quoi ?
Lucy Spiller est la rédactrice en chef impitoyable de Dirt, un magazine à scandales américain. Ses articles, tous plus intrusifs les un que les autres dans la vie privée des célébrités, sont si influents qu'ils peuvent changer leur vie quelques heures après l'impression. Elle est accompagnée dans son travail Don Konkey, un photographe particulièrement doué. (source : www.serieslive.com)
Avis 1.01
Avant de se plonger dans ce pilot, l'interrogation principale était de savoir si l'acharnement des critiques US envers la série avait un fondement. Ces très mauvaises critiques étaient-elles justifiées ou un brin exagérées ?
Au vu du premier épisode, cela serait plutôt la première option. Il aura fallu faire preuve de beaucoup de volonté pour arriver au bout de ces cinquante-cinq minutes. Le seul point positif qui se dégage est Courteney Cox. Les photos promos le laissaient entrevoir (notamment celle avec la longue robe rouge), l'actrice s'est vraiment épanouie, évoluant dans un registre très différent des rôles dans lesquels on avait l'habitude de la croiser.
Mais un fois passé l'aspect 'retour de CC depuis Friends', le téléspectateur déchante vite. Il se retrouve rapidement bombardé d'une série d'images issues de clip. On semble enchaîner scènes d'exposition sur scènes d'exposition, attendant le début réel de l'histoire, la mise en place d'un scénario... C'est peine perdue. L'absence de consistance scénaristique n'est pas une rareté (nombre de sitcoms en sont victimes). Mais dans Dirt, l'effet est surmultiplié. Pensez que ce sont cinquante-cinq (très longues) minutes qu'il faut remplir avec ce vide. D'autant que la série se présente en drama, non en tentative de comédie.
Les 'scénaristes' essayent de cacher l'inconsistance du scénario en s'appuyant sur deux thèmes aussi peu inspirés l'un que l'autre. Tout d'abord, la série revendique l'héritage FX via Nip/Tuck en nous offrant de nombreuses scènes de sexe gratuites, qui à défaut de servir l'histoire nous fait réviser une galerie de positions pour faire l'amour. Si ça permet de remplir quelques minutes, cela donne surtout l'impression de verser dans un côté racoleur inutile. Mais si le sexe pouvait à la limite se comprendre au vu de l'univers dans lequel la série s'installe, le second thème laisse le téléspectateur très perplexe. Parmi les personnages présentés, en dehors du personnage de Courteney Cox, on s'intéresse particulièrement à un photographe/paparazzo. Sa particularité est d'être schizophrène et de ne pas suivre son traitement avec beaucoup d'attention. Et après avoir imaginé tout ce background, les scénaristes sont soudain arrivés à une idée dont on se demande encore d'où ils la sortent : lui faire avoir des hallucinations qu'il partagerait avec le téléspectateur, comme voir des petites hallucinations en 3D ou un chat qui parle... Ca remplit encore quelques minutes. Mais on n'a pas la moindre idée de ce que cela vient faire exactement dans une série avec un tel sujet. En bref, cela s'ajoute à la pile déjà bien haute des mauvais choix effectués.
Cinquante-cinq minutes remplies avec du sexe, de la drogue et des fêtes, c'est un peu léger. Plein de bonne volonté, faisant preuve d'autant d'ouverture d'esprit que possible, vous vous mettez en quête d'un sens sous-jacent à cette débauche de trash. Vous cherchez derrière l'ombre d'une vague storyline qui pourrait aiguiser votre intérêt. Vous déchantez vite. Le pilot s'intéresse uniquement à deux personnages : celui de Courteney Cox et le photographe. Les autres qui sont balayés présentent une image unidimensionnelle caricaturale à l'égard de laquelle vous n'avez pas envie d'aller plus loin.
A ces multiples problèmes de fond, s'ajoutent des dialogues stéréotypés qui sonnent comme une succession irréaliste de clichés, à la fois mal inspirés et mal écrits. Vous restez consterné devant les errances scénaristiques pour le développement des "storylines", cherchant un semblant de logique à ce côté très hâché manquant de continuité.
Bilan : Au final, consternée mais presque compatissante, je me demande ce que ces différents acteurs (comme Laura Allen par exemple) sont venus faire dans cette galère. Cette série ne dépassera pas ses treize épisodes initiaux.
Diffusée sur : FX
Depuis le : 2 janvier
Avec qui ?
Courteney Cox (Friends), Carly Pope, Laura Allen (Les 4400), Jeffrey Nordling, Ian Hart, Josh Stewart.
Ca parle de quoi ?
Lucy Spiller est la rédactrice en chef impitoyable de Dirt, un magazine à scandales américain. Ses articles, tous plus intrusifs les un que les autres dans la vie privée des célébrités, sont si influents qu'ils peuvent changer leur vie quelques heures après l'impression. Elle est accompagnée dans son travail Don Konkey, un photographe particulièrement doué. (source : www.serieslive.com)
Avis 1.01
Avant de se plonger dans ce pilot, l'interrogation principale était de savoir si l'acharnement des critiques US envers la série avait un fondement. Ces très mauvaises critiques étaient-elles justifiées ou un brin exagérées ?
Au vu du premier épisode, cela serait plutôt la première option. Il aura fallu faire preuve de beaucoup de volonté pour arriver au bout de ces cinquante-cinq minutes. Le seul point positif qui se dégage est Courteney Cox. Les photos promos le laissaient entrevoir (notamment celle avec la longue robe rouge), l'actrice s'est vraiment épanouie, évoluant dans un registre très différent des rôles dans lesquels on avait l'habitude de la croiser.
Mais un fois passé l'aspect 'retour de CC depuis Friends', le téléspectateur déchante vite. Il se retrouve rapidement bombardé d'une série d'images issues de clip. On semble enchaîner scènes d'exposition sur scènes d'exposition, attendant le début réel de l'histoire, la mise en place d'un scénario... C'est peine perdue. L'absence de consistance scénaristique n'est pas une rareté (nombre de sitcoms en sont victimes). Mais dans Dirt, l'effet est surmultiplié. Pensez que ce sont cinquante-cinq (très longues) minutes qu'il faut remplir avec ce vide. D'autant que la série se présente en drama, non en tentative de comédie.
Les 'scénaristes' essayent de cacher l'inconsistance du scénario en s'appuyant sur deux thèmes aussi peu inspirés l'un que l'autre. Tout d'abord, la série revendique l'héritage FX via Nip/Tuck en nous offrant de nombreuses scènes de sexe gratuites, qui à défaut de servir l'histoire nous fait réviser une galerie de positions pour faire l'amour. Si ça permet de remplir quelques minutes, cela donne surtout l'impression de verser dans un côté racoleur inutile. Mais si le sexe pouvait à la limite se comprendre au vu de l'univers dans lequel la série s'installe, le second thème laisse le téléspectateur très perplexe. Parmi les personnages présentés, en dehors du personnage de Courteney Cox, on s'intéresse particulièrement à un photographe/paparazzo. Sa particularité est d'être schizophrène et de ne pas suivre son traitement avec beaucoup d'attention. Et après avoir imaginé tout ce background, les scénaristes sont soudain arrivés à une idée dont on se demande encore d'où ils la sortent : lui faire avoir des hallucinations qu'il partagerait avec le téléspectateur, comme voir des petites hallucinations en 3D ou un chat qui parle... Ca remplit encore quelques minutes. Mais on n'a pas la moindre idée de ce que cela vient faire exactement dans une série avec un tel sujet. En bref, cela s'ajoute à la pile déjà bien haute des mauvais choix effectués.
Cinquante-cinq minutes remplies avec du sexe, de la drogue et des fêtes, c'est un peu léger. Plein de bonne volonté, faisant preuve d'autant d'ouverture d'esprit que possible, vous vous mettez en quête d'un sens sous-jacent à cette débauche de trash. Vous cherchez derrière l'ombre d'une vague storyline qui pourrait aiguiser votre intérêt. Vous déchantez vite. Le pilot s'intéresse uniquement à deux personnages : celui de Courteney Cox et le photographe. Les autres qui sont balayés présentent une image unidimensionnelle caricaturale à l'égard de laquelle vous n'avez pas envie d'aller plus loin.
A ces multiples problèmes de fond, s'ajoutent des dialogues stéréotypés qui sonnent comme une succession irréaliste de clichés, à la fois mal inspirés et mal écrits. Vous restez consterné devant les errances scénaristiques pour le développement des "storylines", cherchant un semblant de logique à ce côté très hâché manquant de continuité.
Bilan : Au final, consternée mais presque compatissante, je me demande ce que ces différents acteurs (comme Laura Allen par exemple) sont venus faire dans cette galère. Cette série ne dépassera pas ses treize épisodes initiaux.
Heather- Rang: Administrateur
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Age : 39
Date d'inscription : 08/09/2004
Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
Comme quoi, dur d'enchainer aprés Friends, moi qui en attendait beaucoup, je passe mon chemin, alors pour le pilote, la part d'audiences a été plutôt pas mal, attendons de voir la suite !
Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
Pour un pilote, avec l'effet curiosité et avec quasiment aucune concurrence pour le 2 janvier au soir, je ne trouve pas que l'audience soit très bonne. Par exemple, cet été, Saved avait commencé à plus de 6 millions et n'a pourtant pas été renouvelé au vu de l'ensemble de ses audiences.marli a écrit:Comme quoi, dur d'enchainer aprés Friends, moi qui en attendait beaucoup, je passe mon chemin, alors pour le pilote, la part d'audiences a été plutôt pas mal, attendons de voir la suite !
Enfin, on verra bien.
Heather- Rang: Administrateur
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Date d'inscription : 08/09/2004
Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
Comme tu le dis, faut voir, mais à la lecture de ton post, ça donne pas envie !
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