J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
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Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
Juste pour un petit élément je reviens sur ce post. Laura Allen c'est laquelle des 4400 ? Celle qui jouait Lili non ? Dommage qu'elle quitte une si bonne série pour ce qui me semble si mauvais par rapport à ton descriptif.
Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
oui c'est bien elle, je l'aimais beaucoup dans les 4400, dommage !
Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
marli a écrit:oui c'est bien elle, je l'aimais beaucoup dans les 4400, dommage !
Tout pareil mais la nouvelle qui joue Isabelle à l'air sympa et drôle aussi.
Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
THE DRESDEN FILES
Diffusée sur : Sci-Fi
Depuis le : 21 janvier 2007
Avec qui ?
Paul Blackthorne, Valerie Cruz, Rebecca McFarland, Joanne Kelly.
Ca parle de quoi ?
The Dresden Files est au départ le nom d'une série de huit livres écrits par Jim Butcher. L'histoire est celle de Harry Dresden (son nom complet est Harry Blackstone Copperfield Dresden, son père étant fan de magie), un détective privé qui possède des capacités extraordinaires. Harry est un sorcier, un vrai (d'ailleurs on le trouve classé à sorcier dans l'annuaire de Chicago). Car dans le monde de Harry, la magie existe et les démons, monstres et autres créatures maléfiques aussi. Le seul problème de Harry, c'est que la majorité du grand public ne veut pas croire à ces présences surnaturelles. Cela ne rend donc pas la tâche facile à Harry pour trouver des clients. Par chance, il bénéficie du soutien du lieutenant Connie Murphy, qui dirige une unité spéciale d'investigation de la police de Chicago, et qui fait régulièrement appel à Harry, dans les affaires de crimes où des forces surnaturelles semblent être intervenues.
(source : www.serieslive.com)
Et alors ?
Un peu de magie dans une atmosphère assez sombre, un côté ésotérique revendiqué, soupoudré d'un peu de suspense avec enquête, voilà des ingrédients qui a priori trouvent facilement écho en moi, tant j'apprécie déjà le genre. Ce pilote (qui n'en est pas un en réalité, mais conséquence d'un mixage et remontage de Sci-Fi - source toujours bien informée : Maxx) offre un schéma scénaristique très classique. Un enfant débarque chez Harry affirmant être poursuivi par des monstres et lui offrant 5000 dollars. Harry l'éconduit gentiment. Mais l'enfant revenant à la charge, Harry finit par s'en mêler. Malheureusement, l'enfant est kidnappé une nuit tandis qu'une inspectrice avec laquelle Harry a l'habitude de travailler lui présente un meurtre assez sordide qui apparaît finalement comme lié à sa première affaire : l'institutrice du garçon a été assassinée, son meurtrier l'a rien moins que dépecée. Quelques aventures et situations assez compliquées plus tard, Harry résoud l'énigme, se débarasse de la skin-walker (la charmante créature empruntant la peau de ses victimes) et tout est bien qui finit bien, même si le garçon risque d'avoir des problèmes similaires dans le futur.
L'épisode n'est pas particulièrement rythmé, mais le scénario s'enchaîne bien. Sans être intense, le téléspectateur se prend facilement à ce jeu divertissant. Mêlant moments dramatiques et parenthèses plus légères (les problèmes de voiture par exemple), la série est bien servie par la sobriété de Harry et le ton assez caustique de l'ensemble accentuent l'impression d'une certaine normalité. Pas de sorts spectaculaires, ni de cérémonial douteux, une certaine retenue dans les effets spéciaux, on est intrigué par l'univers à peine esquissé dans cet épisode, sans en être ébloui. On reste pourtant en terrain balisé : l'antre de sorcier de Harry ressemble en tout point à l'image que l'on se fait d'un tel repère, avec grimoire et lumières tamisées. Quarante-cinq minutes qui attisent donc la curiosité du téléspectateur, devant cet under world à l'évidence très organisé et codifié mais qu'il nous est juste donné d'entre-apercevoir. C'est sans doute sur cet aspect que le mélange des épisodes pèse le plus. Nous ne sommes pas face à un épisode d'introduction. Aucune explication, aucun résumé permettant de situer les différents protagonistes, histoire de savoir où on met les pieds. Tout est déjà posé, le téléspectateur a un peu l'impression de prendre le train en marche. Cela ne dérange pas outre mesure cependant puisque cela permet de jouer pour la suite sur l'attrait exercé sur le téléspectateur par tous ces mystères et sous-entendus.
Si cet épisode ne transcende pas, il est très correct. L'ensemble est convenu, sans être pesant. Cela se suit de façon agréable et l'on a définitivement envie de revenir. Devant toutes ces esquisses et cet anti-héros sympathique plutôt charmant, on devine un potentiel intéressant qui ne demande qu'à être exploité.
Par contre, il faut que quelqu'un m'explique d'où vient ce soudain attrait pour les flashback d'enfance dans toutes les séries actuelles. Ces derniers mois, on a ainsi pu apprécier ce procédé scénaristique dans Psych, Dexter, maintenant The Dresden Files, avec invariablement la figure paternelle en guide pour le futur... Ca commence à me donner une impression de copier-coller plutôt lourde toute cette récurrence.
Bilan : Je pars avec des a priori positifs et la série aborde un univers que j'affectionne particulièrement. Mais on passe un moment assez sympathique. Certes, il n'y a vraiment rien de révolutionnaire, cependant on a l'esquisse d'un potentiel indéniable que j'espère voir développé.
Diffusée sur : Sci-Fi
Depuis le : 21 janvier 2007
Avec qui ?
Paul Blackthorne, Valerie Cruz, Rebecca McFarland, Joanne Kelly.
Ca parle de quoi ?
The Dresden Files est au départ le nom d'une série de huit livres écrits par Jim Butcher. L'histoire est celle de Harry Dresden (son nom complet est Harry Blackstone Copperfield Dresden, son père étant fan de magie), un détective privé qui possède des capacités extraordinaires. Harry est un sorcier, un vrai (d'ailleurs on le trouve classé à sorcier dans l'annuaire de Chicago). Car dans le monde de Harry, la magie existe et les démons, monstres et autres créatures maléfiques aussi. Le seul problème de Harry, c'est que la majorité du grand public ne veut pas croire à ces présences surnaturelles. Cela ne rend donc pas la tâche facile à Harry pour trouver des clients. Par chance, il bénéficie du soutien du lieutenant Connie Murphy, qui dirige une unité spéciale d'investigation de la police de Chicago, et qui fait régulièrement appel à Harry, dans les affaires de crimes où des forces surnaturelles semblent être intervenues.
(source : www.serieslive.com)
Et alors ?
Un peu de magie dans une atmosphère assez sombre, un côté ésotérique revendiqué, soupoudré d'un peu de suspense avec enquête, voilà des ingrédients qui a priori trouvent facilement écho en moi, tant j'apprécie déjà le genre. Ce pilote (qui n'en est pas un en réalité, mais conséquence d'un mixage et remontage de Sci-Fi - source toujours bien informée : Maxx) offre un schéma scénaristique très classique. Un enfant débarque chez Harry affirmant être poursuivi par des monstres et lui offrant 5000 dollars. Harry l'éconduit gentiment. Mais l'enfant revenant à la charge, Harry finit par s'en mêler. Malheureusement, l'enfant est kidnappé une nuit tandis qu'une inspectrice avec laquelle Harry a l'habitude de travailler lui présente un meurtre assez sordide qui apparaît finalement comme lié à sa première affaire : l'institutrice du garçon a été assassinée, son meurtrier l'a rien moins que dépecée. Quelques aventures et situations assez compliquées plus tard, Harry résoud l'énigme, se débarasse de la skin-walker (la charmante créature empruntant la peau de ses victimes) et tout est bien qui finit bien, même si le garçon risque d'avoir des problèmes similaires dans le futur.
L'épisode n'est pas particulièrement rythmé, mais le scénario s'enchaîne bien. Sans être intense, le téléspectateur se prend facilement à ce jeu divertissant. Mêlant moments dramatiques et parenthèses plus légères (les problèmes de voiture par exemple), la série est bien servie par la sobriété de Harry et le ton assez caustique de l'ensemble accentuent l'impression d'une certaine normalité. Pas de sorts spectaculaires, ni de cérémonial douteux, une certaine retenue dans les effets spéciaux, on est intrigué par l'univers à peine esquissé dans cet épisode, sans en être ébloui. On reste pourtant en terrain balisé : l'antre de sorcier de Harry ressemble en tout point à l'image que l'on se fait d'un tel repère, avec grimoire et lumières tamisées. Quarante-cinq minutes qui attisent donc la curiosité du téléspectateur, devant cet under world à l'évidence très organisé et codifié mais qu'il nous est juste donné d'entre-apercevoir. C'est sans doute sur cet aspect que le mélange des épisodes pèse le plus. Nous ne sommes pas face à un épisode d'introduction. Aucune explication, aucun résumé permettant de situer les différents protagonistes, histoire de savoir où on met les pieds. Tout est déjà posé, le téléspectateur a un peu l'impression de prendre le train en marche. Cela ne dérange pas outre mesure cependant puisque cela permet de jouer pour la suite sur l'attrait exercé sur le téléspectateur par tous ces mystères et sous-entendus.
Si cet épisode ne transcende pas, il est très correct. L'ensemble est convenu, sans être pesant. Cela se suit de façon agréable et l'on a définitivement envie de revenir. Devant toutes ces esquisses et cet anti-héros sympathique plutôt charmant, on devine un potentiel intéressant qui ne demande qu'à être exploité.
Par contre, il faut que quelqu'un m'explique d'où vient ce soudain attrait pour les flashback d'enfance dans toutes les séries actuelles. Ces derniers mois, on a ainsi pu apprécier ce procédé scénaristique dans Psych, Dexter, maintenant The Dresden Files, avec invariablement la figure paternelle en guide pour le futur... Ca commence à me donner une impression de copier-coller plutôt lourde toute cette récurrence.
Bilan : Je pars avec des a priori positifs et la série aborde un univers que j'affectionne particulièrement. Mais on passe un moment assez sympathique. Certes, il n'y a vraiment rien de révolutionnaire, cependant on a l'esquisse d'un potentiel indéniable que j'espère voir développé.
Heather- Rang: Administrateur
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Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
PRIMEVAL
Diffusée sur : ITV1
Depuis le : 10 février 2007
Avec qui ?
Douglas Henshall, Hannah Spearritt (S Club 7), Lucy Brown, Andrew Lee Potts (Strange), James Murray (II), Ben Miller (I).
Ca parle de quoi ?
Des anomalies temporelles se produisent en Angleterre. Le professeur Cutter et son équipe sont chargés d'étudier et d'expliquer ces phénomènes. (source : www.serieslive.com)
Et alors ?
ITV a décidé que la BBC ne devrait pas être la seule chaîne à s'offrir des balades spatio-temporelles avec la franchise Doctor Who, par conséquent, la voilà qui investit le marché avec une série à gros budget mais pour seulement six épisodes (illustration d'un petit manque de confiance?). Si Primeval est présentée comme une série concurrente à Docteur Who, c'est principalement en raison de la case horaire attribuée. En effet, la série de la BBC n'est pas diffusée actuellement...
Au final, nous nous retrouvons face à un pilote d'introduction d'un classicisme extrême (on pourrait aller jusqu'au qualificatif de cliché) qui permet de poser les bases de la série, avec la découverte des failles spatio-temporelles qui apparaissent dans la forêt de Dean, menant quelques centaines de millions d'années en arrière, pour s'offrir un Jurassik Park grandeur nature. Vous soupoudrez le tout d'ingrédients plus personnels, en liant la femme du 'héros' scientifique disparue il y a huit ans, au phénomène, ouvrant ainsi un fil rouge à la série. Vous ajoutez l'acte de composition de "l'équipe de choc" qui assume totalement des ficelles maintes fois usitées. Différents personnages stéréotypés qui ne suscite pas de réel intérêt chez le téléspectateur : le geek fanatique paranoïaque de complots gouvernementaux avec
sa grande base de données, l'assistant du professeur pisteur+chasseur+"beau brun ténébreux" (?)+.., le dirigeant détaché du Premier Ministre arrogant et évidemment n'écoutant pas les conseils avisés de 'nos' spécialistes, la femme du Home Office un peu inexpérimentée et indépendante juste comme il faut pour 's'intégrer'...
L'épisode renvoie l'image d'une série B qui se prend sans doute un peu trop au sérieux au vu du résultat. Allez savoir, peut-être depuis la trilogie de Spielberg, sommes-nous immunisés contre les attaques dinausoresques. D'autant que les effets spéciaux, s'ils sont corrects, ne sont pas transcendants. Ces différents dinausores 3D nous laissent plutôt indifférents. J'ai été particulièrement déçue de l'escapade dans le passé du professeur. Une terre noirâtre et quelques gros pachidermes, on se serait cru dans le décor d'un de ces docufictions à bas budget que les chaînes nous ressortent pour les fêtes de fin d'année. Peu vivant et prenant.
En visionnant ce pilote, mon esprit a immédiatement fait des parallèles avec Surface. Le concept des petits lézards vers ajouté à celui, par exemple, du jeune garçon qui a adopté une de ces 'créatures' (un lézard volant qui semble devoir changer de taille selon les nécessités du scénario et qui a déjà tout compris au fonctionnement des ascenseurs). De même que l'ambiance série B tendant vers le dramatique, avec peu d'humour si ce n'est des piques ou situations tellement classiques qu'on les anticipe à des kilomètres (telle la petite 'vengeance' de Rex sur la veste du chef du programme).
La série ne manque pas non plus d'incohérences, assez énormes, dans tous les pans du scénario. Le bonus étant sans doute le 4x4 ultra solide qui met K-O une bestiole de plusieurs tonnes sans le moindre écrasement/déclenchement d'air-bag, etc, et dont le conducteur s'extrait sans la moindre égratignure (broching bien en place) pour se saisir d'une mitraillette dernier cri pour achever la créature... (Demandez aux automobilistes qui ont croisé ne serait-ce qu'un sanglier... Ouah ! je veux le même 4x4 !)
Bilan : L'épisode est rythmé et l'on ne s'ennuie pas. Une fois cerné le choix "série B classique" surfant sur ce fantasme récurrent des lointaines créatures disparues depuis des millions d'années, ajoutant à cela un petit côté 'horreur' à la Jurassik Park, l'ensemble se laisse suivre malgré les grosses ficelles et les incohérences. C'est du pur divertissement s'inscrivant assez dans la lignée de Surface.
Diffusée sur : ITV1
Depuis le : 10 février 2007
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Douglas Henshall, Hannah Spearritt (S Club 7), Lucy Brown, Andrew Lee Potts (Strange), James Murray (II), Ben Miller (I).
Ca parle de quoi ?
Des anomalies temporelles se produisent en Angleterre. Le professeur Cutter et son équipe sont chargés d'étudier et d'expliquer ces phénomènes. (source : www.serieslive.com)
Et alors ?
ITV a décidé que la BBC ne devrait pas être la seule chaîne à s'offrir des balades spatio-temporelles avec la franchise Doctor Who, par conséquent, la voilà qui investit le marché avec une série à gros budget mais pour seulement six épisodes (illustration d'un petit manque de confiance?). Si Primeval est présentée comme une série concurrente à Docteur Who, c'est principalement en raison de la case horaire attribuée. En effet, la série de la BBC n'est pas diffusée actuellement...
Au final, nous nous retrouvons face à un pilote d'introduction d'un classicisme extrême (on pourrait aller jusqu'au qualificatif de cliché) qui permet de poser les bases de la série, avec la découverte des failles spatio-temporelles qui apparaissent dans la forêt de Dean, menant quelques centaines de millions d'années en arrière, pour s'offrir un Jurassik Park grandeur nature. Vous soupoudrez le tout d'ingrédients plus personnels, en liant la femme du 'héros' scientifique disparue il y a huit ans, au phénomène, ouvrant ainsi un fil rouge à la série. Vous ajoutez l'acte de composition de "l'équipe de choc" qui assume totalement des ficelles maintes fois usitées. Différents personnages stéréotypés qui ne suscite pas de réel intérêt chez le téléspectateur : le geek fanatique paranoïaque de complots gouvernementaux avec
sa grande base de données, l'assistant du professeur pisteur+chasseur+"beau brun ténébreux" (?)+.., le dirigeant détaché du Premier Ministre arrogant et évidemment n'écoutant pas les conseils avisés de 'nos' spécialistes, la femme du Home Office un peu inexpérimentée et indépendante juste comme il faut pour 's'intégrer'...
L'épisode renvoie l'image d'une série B qui se prend sans doute un peu trop au sérieux au vu du résultat. Allez savoir, peut-être depuis la trilogie de Spielberg, sommes-nous immunisés contre les attaques dinausoresques. D'autant que les effets spéciaux, s'ils sont corrects, ne sont pas transcendants. Ces différents dinausores 3D nous laissent plutôt indifférents. J'ai été particulièrement déçue de l'escapade dans le passé du professeur. Une terre noirâtre et quelques gros pachidermes, on se serait cru dans le décor d'un de ces docufictions à bas budget que les chaînes nous ressortent pour les fêtes de fin d'année. Peu vivant et prenant.
En visionnant ce pilote, mon esprit a immédiatement fait des parallèles avec Surface. Le concept des petits lézards vers ajouté à celui, par exemple, du jeune garçon qui a adopté une de ces 'créatures' (un lézard volant qui semble devoir changer de taille selon les nécessités du scénario et qui a déjà tout compris au fonctionnement des ascenseurs). De même que l'ambiance série B tendant vers le dramatique, avec peu d'humour si ce n'est des piques ou situations tellement classiques qu'on les anticipe à des kilomètres (telle la petite 'vengeance' de Rex sur la veste du chef du programme).
La série ne manque pas non plus d'incohérences, assez énormes, dans tous les pans du scénario. Le bonus étant sans doute le 4x4 ultra solide qui met K-O une bestiole de plusieurs tonnes sans le moindre écrasement/déclenchement d'air-bag, etc, et dont le conducteur s'extrait sans la moindre égratignure (broching bien en place) pour se saisir d'une mitraillette dernier cri pour achever la créature... (Demandez aux automobilistes qui ont croisé ne serait-ce qu'un sanglier... Ouah ! je veux le même 4x4 !)
Bilan : L'épisode est rythmé et l'on ne s'ennuie pas. Une fois cerné le choix "série B classique" surfant sur ce fantasme récurrent des lointaines créatures disparues depuis des millions d'années, ajoutant à cela un petit côté 'horreur' à la Jurassik Park, l'ensemble se laisse suivre malgré les grosses ficelles et les incohérences. C'est du pur divertissement s'inscrivant assez dans la lignée de Surface.
Heather- Rang: Administrateur
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Date d'inscription : 08/09/2004
Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
Je viens de regarder les deux premiers épisodes de 'Men in trees' : j'adore (thank you so much, Heather )
A priori, l'intrigue ne me tentait pas plus que ça. Mais finalement, j'accroche totalement : tu as bien décrit la série, donc je ne me vois pas rajouter quelque chose. En tout cas le personnage de Marin est sympathique et touchant. Je sens qu'on n'a pas fini d'entendre parler de son éditrice, aussi
Et puis, j'aime bien Jack, moi
Bref, je sens que je vais vite venir à bout du dvd
A priori, l'intrigue ne me tentait pas plus que ça. Mais finalement, j'accroche totalement : tu as bien décrit la série, donc je ne me vois pas rajouter quelque chose. En tout cas le personnage de Marin est sympathique et touchant. Je sens qu'on n'a pas fini d'entendre parler de son éditrice, aussi
Et puis, j'aime bien Jack, moi
Bref, je sens que je vais vite venir à bout du dvd
Holf- Directeur Adjoint
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Date d'inscription : 14/07/2005
Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
J'ai regardé le pilote de Men in trees à l'instant et je suis sous le charme.
Le personnage de Marin est très attachant. La série est fraîche, drôle, les dialogues plutôt agréables. Le pilote introduit une série de personnages qu'on a envie de découvrir et je crois que je ne suis pas non plus insensible au charme de Jack ( il me donnerait presque envie de tomber dans un lac gelé... ).
L'ensemble est vraiment très plaisant, avec un petit côté S&TC qui n'est pas pour me déplaire (le côté très new-yorkais de Marnie, l'écriture, l'analyse des relations hommes / femmes, l'écriture de bouquins...).
La série ne manque pas non plus d'humour comme ces scènes avec le raton-laveur ou la vieille dame de l'avion "she'll have a whiskey. Straight up."
Enfin, dernier atout de taille, les paysages sont absolument magnifiques.
Bref, une série que je vais continuer de découvrir avec plaisir. Merci les filles !
Le personnage de Marin est très attachant. La série est fraîche, drôle, les dialogues plutôt agréables. Le pilote introduit une série de personnages qu'on a envie de découvrir et je crois que je ne suis pas non plus insensible au charme de Jack ( il me donnerait presque envie de tomber dans un lac gelé... ).
L'ensemble est vraiment très plaisant, avec un petit côté S&TC qui n'est pas pour me déplaire (le côté très new-yorkais de Marnie, l'écriture, l'analyse des relations hommes / femmes, l'écriture de bouquins...).
La série ne manque pas non plus d'humour comme ces scènes avec le raton-laveur ou la vieille dame de l'avion "she'll have a whiskey. Straight up."
Enfin, dernier atout de taille, les paysages sont absolument magnifiques.
Bref, une série que je vais continuer de découvrir avec plaisir. Merci les filles !
Céline- Directeur Adjoint
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Localisation : Lost in Austen
Date d'inscription : 07/07/2005
Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
Une autre convertie J'étais sûre que ça pourrait te plaire !
Marin a en effet un côté S&TC Et puis l'Alaska, c'est superbe...
Je viens de finir le 1x11, il ne me reste qu'un épisode avant la fin du dvd
Bon, je mets quand même une option sur Jack
Je crois que je vais ouvrir un topic.
Marin a en effet un côté S&TC Et puis l'Alaska, c'est superbe...
Je viens de finir le 1x11, il ne me reste qu'un épisode avant la fin du dvd
Bon, je mets quand même une option sur Jack
Je crois que je vais ouvrir un topic.
Holf- Directeur Adjoint
- Nombre de messages : 3895
Age : 38
Date d'inscription : 14/07/2005
Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
A priori, le concept ne m'attirait guère. Parmi les nouveautés de printemps, outre évidemment The Black Donnellys (mais le pilote m'avait déjà conquise en septembre ), ce serait plus Blood Ties ou The Riches qui m'intéresseraient. Mais le nom de David E. Kelley m'a quand même mené jusqu'à :
The Wedding Bells
Diffusée sur : Fox
Depuis le : 7 mars 2007
Avec qui ?
Teri Polo (A la Maison Blanche, I'm with her), KaDee Strickland, Sarah Jones, Missi Pyle, Michael Landes (Special Unit 2, Lois & Clark), Benjamin King, Chris Williams.
Ca parle de quoi ?
Les 3 soeurs Bell héritent du Wedding Palace, l'entreprise familiale. Elles se retrouvent à organiser des mariages alors qu'elles ont du mal à organiser leurs propres vies. Un drama signé David E. Kelley (The Practice, Ally McBeal) diffusé sur la Fox dès mars 2007.
(www.serieslive.com)
Avis
L'impression après ce pilote est très très mitigée. C'est un mélange d'ennui profond pendant une bonne moitié de l'épisode et de téléfilm à l'eau de rose que les chaînes diffusent en cours d'après-midi. L'ambition d'installer une comédie romantique est évidente, mais le résultat n'est pas à la hauteur des espérances.
En guise de mise en situation, la série nous offre les scènes classiques d'une entreprise d'organisation des mariages. Les peurs au dernier moment de la mariée, les supervisations des parents, la fête ensuite... Le tout permettant de poser les relations entre les personnages. Les trois soeurs qui sont à la tête de cette entreprise nous exposent leurs problèmes de coeur : celle qui a rompu avec le photographe mais qui l'aime toujours, la mariée qui se fait draguer par le cuisinier, celle qui tombe amoureuse tous les jours... Ces trois 'héroïnes' sont d'une transparence extrême à l'écran, qui vous laisse de marbre. Aucun personnage n'est attachant, ni ne sait intéresser à ses histoires le téléspectateur qui met pourtant de la bonne volonté. On reste donc passif devant les situations mises en scène qui sont d'un classicisme tellement extrême, qu'à ce niveau là, on va bientôt tomber dans de la caricature. Des storylines et des ressorts scénaristiques déjà exploitée mille et une fois, ressortis sans aucune originalité, ni effort de réelle valeur ajoutée...
Irai-je jusqu'à dire que c'est une fiction inutile dans le paysage des séries ? Sans doute pas. Il y a quelques scènes, quelques micro-moments qui nous rappellent qu'on est dans une comédie romantique, une petite touche de fantaisie par ci, par là... Le sexe plannifié entre une des soeurs et son mari, les jumelles et la secrétaire... Mais à une dose quasi-anecdotique qui ne donne pas la motivation pour revenir ultérieurement se perdre dans ce mélo bien fade.
Ajouter à ce singulier manque d'originalité, une psychologie des personnages dépeinte de façon fort peu subtile, avec des raccourcis genre café du commerce, avec pour noeud le divorce des parents des soeurs et la façon dont ça a affecté leur perception de "l'amour", des dialogues et une façon de filmer qui vous permez de dire les textes avant même que les acteurs les est prononcés... Et vous arrivez difficilement au bout de l'épisode, porté vers la fin par la bande-son de la fête post-mariage en chantant gaiment à tûe-tête I will survive (qui vous redonne du baume au coeur).
Bilan : Si vous êtes un téléspectateur versant dans le romantique et le côté fleur bleue, que vous cherchez quelque chose de léger pas du tout original, mais ré-utilisant toutes les ficelles maintes fois exploitées par toutes les comédies du genre au ciné comme à la télé... et que vous avez du temps à perdre... éventuellement, vous pouvez tenter.
Sinon, passez votre chemin sans regret.
The Wedding Bells
Diffusée sur : Fox
Depuis le : 7 mars 2007
Avec qui ?
Teri Polo (A la Maison Blanche, I'm with her), KaDee Strickland, Sarah Jones, Missi Pyle, Michael Landes (Special Unit 2, Lois & Clark), Benjamin King, Chris Williams.
Ca parle de quoi ?
Les 3 soeurs Bell héritent du Wedding Palace, l'entreprise familiale. Elles se retrouvent à organiser des mariages alors qu'elles ont du mal à organiser leurs propres vies. Un drama signé David E. Kelley (The Practice, Ally McBeal) diffusé sur la Fox dès mars 2007.
(www.serieslive.com)
Avis
L'impression après ce pilote est très très mitigée. C'est un mélange d'ennui profond pendant une bonne moitié de l'épisode et de téléfilm à l'eau de rose que les chaînes diffusent en cours d'après-midi. L'ambition d'installer une comédie romantique est évidente, mais le résultat n'est pas à la hauteur des espérances.
En guise de mise en situation, la série nous offre les scènes classiques d'une entreprise d'organisation des mariages. Les peurs au dernier moment de la mariée, les supervisations des parents, la fête ensuite... Le tout permettant de poser les relations entre les personnages. Les trois soeurs qui sont à la tête de cette entreprise nous exposent leurs problèmes de coeur : celle qui a rompu avec le photographe mais qui l'aime toujours, la mariée qui se fait draguer par le cuisinier, celle qui tombe amoureuse tous les jours... Ces trois 'héroïnes' sont d'une transparence extrême à l'écran, qui vous laisse de marbre. Aucun personnage n'est attachant, ni ne sait intéresser à ses histoires le téléspectateur qui met pourtant de la bonne volonté. On reste donc passif devant les situations mises en scène qui sont d'un classicisme tellement extrême, qu'à ce niveau là, on va bientôt tomber dans de la caricature. Des storylines et des ressorts scénaristiques déjà exploitée mille et une fois, ressortis sans aucune originalité, ni effort de réelle valeur ajoutée...
Irai-je jusqu'à dire que c'est une fiction inutile dans le paysage des séries ? Sans doute pas. Il y a quelques scènes, quelques micro-moments qui nous rappellent qu'on est dans une comédie romantique, une petite touche de fantaisie par ci, par là... Le sexe plannifié entre une des soeurs et son mari, les jumelles et la secrétaire... Mais à une dose quasi-anecdotique qui ne donne pas la motivation pour revenir ultérieurement se perdre dans ce mélo bien fade.
Ajouter à ce singulier manque d'originalité, une psychologie des personnages dépeinte de façon fort peu subtile, avec des raccourcis genre café du commerce, avec pour noeud le divorce des parents des soeurs et la façon dont ça a affecté leur perception de "l'amour", des dialogues et une façon de filmer qui vous permez de dire les textes avant même que les acteurs les est prononcés... Et vous arrivez difficilement au bout de l'épisode, porté vers la fin par la bande-son de la fête post-mariage en chantant gaiment à tûe-tête I will survive (qui vous redonne du baume au coeur).
Bilan : Si vous êtes un téléspectateur versant dans le romantique et le côté fleur bleue, que vous cherchez quelque chose de léger pas du tout original, mais ré-utilisant toutes les ficelles maintes fois exploitées par toutes les comédies du genre au ciné comme à la télé... et que vous avez du temps à perdre... éventuellement, vous pouvez tenter.
Sinon, passez votre chemin sans regret.
Heather- Rang: Administrateur
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Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
Tu parles d'une coïcidence, j'ai lu le pitch tout à l'heure sur SL et je réfléchissais justement à essayer The Wedding Bells.
Mais, à te lire, j'hésite franchement, malgré la présence de Michael Landes (d'ailleurs, Naka, si tu passes par là... )
Je suis assez "bonne cliente" sur les comédies romantiques, même celles avec de très grosses ficelles je l'avoue (je crois bien que c'est un de mes points faibles...) alors je vais peut-être tenter, au cas-où...
Mais, à te lire, j'hésite franchement, malgré la présence de Michael Landes (d'ailleurs, Naka, si tu passes par là... )
Je suis assez "bonne cliente" sur les comédies romantiques, même celles avec de très grosses ficelles je l'avoue (je crois bien que c'est un de mes points faibles...) alors je vais peut-être tenter, au cas-où...
Céline- Directeur Adjoint
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Date d'inscription : 07/07/2005
Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
Les grands esprits se rencontrentCeline a écrit:Tu parles d'une coïcidence, j'ai lu le pitch tout à l'heure sur SL et je réfléchissais justement à essayer The Wedding Bells.
Bon, ne te laisse peut-être pas trop refroidir par ma review, car :
- je ne suis pas forcément très bon public du côté des comédies romantiques, surtout quand elles versent trop dans le conventionnel. Il y a quelques surprises comme MIT, mais ce sont des exceptions.
- je suis crevée/stressée/sur les nerfs en ce moment, ce qui réduit ma patience au minimum, et peut avoir des incidences sur ma façon de percevoir une série
Mais je n'ai quand même guère lu de critiques très emballées concernant cette série. Plusieurs la qualifiaient de "regardable", mais c'était quand même très réservé pour ce que j'ai pu parcourir (même si ça ne préjuge pas les goûts de chacun après ).
Enfin, je te conseillerai de tenter par toi même. Ce sera plus sûr. Je ne voudrais pas te faire passer à côté d'une comédie romantique de David E Kelley.
Heather- Rang: Administrateur
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Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
Je sais que beaucoup sur le forum la considère comme une menace à écarter -et à ne pas cautionner... Mais, je suis quand même curieuse :
October Road
Diffusée sur : ABC
Depuis le : 15 mars 2007
Avec qui ?
Brad William Henke (Nikki, Going to California), Bryan Greenberg (Les Frères Scott), Evan Jones (Going to California), Geoff Stults (7 à la Maison), Jay Paulson, Laura Prepon (That 70's Show), Odette Yustman, Slade Pearce, Tom Berenger, Warren Christie.
Ca parle de quoi ?
October Road raconte l'histoire de Nick Garrett, un écrivain parti à 18 ans de chez lui. Il a rencontré le succès à New York, en écrivant un livre se basant sur les histoires et les secrets de sa ville natale. 10 ans plus tard, il revient dans sa ville pour retrouver l'inspiration. Six épisodes ont pour l'instant été commandés.
(source : Serieslive.com)
Avis :
En dépit du fait que cette série prend la place de Men in Trees pour quelques semaines (ce dont je suis forcée de lui tenir un brin rigueur), le synopsis nous introduit, à nouveau, auprès d'un écrivain à succès en quête d'inspiration. Nick Garrett a tout laissé derrière lui lors d'un voyage en Europe, évidemment, la vie de ses anciennes connaissances ne s'est pas fixée en attendant son retour. Dix ans plus tard, beaucoup de choses ont changé.
L'épisode commence de façon assez maladroites par quelques scènes d'avant départ où des acteurs trentenaires tentent de se glisser pour minutes dans la peau de post-adolescents. L'atmosphère est trop artificielle pour que le téléspectateur se sente vraiment invité. On reste en retrait devant cette fausse note. Je pense que l'épisode aurait gagné en efficacité à nous éviter cette lourdeur de départ nous accamblant dès le départ de clichés dont le volume est assez indigeste...
D'autant qu'une fois que le saut dans le temps est effectué, retrouvant Nick, dix ans plus tard, en plein syndrome de la page blanche devant son ordinateur, à New York. Une conférence dans sa ville natale que son éditeur lui propose, ainsi qu'une conversation avec la femme qui habite désormais son ancien appartement et qui lui donne des conseils de grand-mère, l'amène à un nécessaire retour aux sources. Il doit faire la paix avec lui-même, ou plus précisément avec ses anciens amis. Dans son livre à succès, il a dépeint sans prendre de gant sa vie d'autrefois, les travers et les secrets. Beaucoup lui en tiennent rigueur. Il y avait notamment sa petite amie de l'époque, Hannah, avec laquelle il a rompu en envoyant simplement un bouquet de fleurs.
Ce retour aux sources permet aux scénaristes d'exploiter pleinement tout le potentiel du concept. Le décalage désormais entre tous, le temps qui a passé, les vies qui ont évolué... Chacun a fait sa vie, ou du moins, tenté. Les rêves se sont fânés, des familles se sont constituées. Le plus gros choc pour Nick est de recroiser son ex, vivant désormais avec l'ex "jackass" du lycée, mais surtout, ayant un fils âgé de... 10 ans. Oui, tout le monde fait le calcul. Mais le "test de paternité maison" pour Nick est la scène finale où, croisant la gamin à vélo, ce dernier lui déclare être allergique aux peanuts. Une caractéristique de famille pour Nick. Finalement, c'est le déclencheur. Devant cette évidence, devant tout ce temps qu'il devrait rattrapper, le mal qu'il a pu faire à certains de ses amis, il décide de rester en ville.
Dans l'ensemble, ce pilote n'est pas raté : il est en effet plutôt honnête. Son principal défaut est son manque absolu d'originalité. Tout s'enchaîne assez bien, mais toutes les storylines et ressorts scénaristiques utilisés laissent une impression désagréable de réchauffé. Ce sont des thèmes déjà traités, abordés d'une manière trop classique pour conférer à la série un "plus" qui lui permettrait de se détacher de ce handicap de départ. C'est correct, mais justement, cela n'ambitionne pas plus. Des trames conventionnelles exploitées de manière conventionnelle, la valeur ajoutée n'est pas vraiment perceptible.
Bilan : Une série sur la vie d'une petite ville et le retour du fils prodigue après dix ans loin de la maison, à réserver sans doute aux amateurs du genre. Ceux qui aiment ces études de relationnel et cette dimension humaine.
Personnellement, j'ai trouvé cet épisode assez agréable à suivre, mais vraiment trop classique au sens "cliché" du terme pour piquer ma curiosité. Reste que cette série n'a que 6 épisodes pour le moment. Donc l'aventure peut se suivre assez facilement.
October Road
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Brad William Henke (Nikki, Going to California), Bryan Greenberg (Les Frères Scott), Evan Jones (Going to California), Geoff Stults (7 à la Maison), Jay Paulson, Laura Prepon (That 70's Show), Odette Yustman, Slade Pearce, Tom Berenger, Warren Christie.
Ca parle de quoi ?
October Road raconte l'histoire de Nick Garrett, un écrivain parti à 18 ans de chez lui. Il a rencontré le succès à New York, en écrivant un livre se basant sur les histoires et les secrets de sa ville natale. 10 ans plus tard, il revient dans sa ville pour retrouver l'inspiration. Six épisodes ont pour l'instant été commandés.
(source : Serieslive.com)
Avis :
En dépit du fait que cette série prend la place de Men in Trees pour quelques semaines (ce dont je suis forcée de lui tenir un brin rigueur), le synopsis nous introduit, à nouveau, auprès d'un écrivain à succès en quête d'inspiration. Nick Garrett a tout laissé derrière lui lors d'un voyage en Europe, évidemment, la vie de ses anciennes connaissances ne s'est pas fixée en attendant son retour. Dix ans plus tard, beaucoup de choses ont changé.
L'épisode commence de façon assez maladroites par quelques scènes d'avant départ où des acteurs trentenaires tentent de se glisser pour minutes dans la peau de post-adolescents. L'atmosphère est trop artificielle pour que le téléspectateur se sente vraiment invité. On reste en retrait devant cette fausse note. Je pense que l'épisode aurait gagné en efficacité à nous éviter cette lourdeur de départ nous accamblant dès le départ de clichés dont le volume est assez indigeste...
D'autant qu'une fois que le saut dans le temps est effectué, retrouvant Nick, dix ans plus tard, en plein syndrome de la page blanche devant son ordinateur, à New York. Une conférence dans sa ville natale que son éditeur lui propose, ainsi qu'une conversation avec la femme qui habite désormais son ancien appartement et qui lui donne des conseils de grand-mère, l'amène à un nécessaire retour aux sources. Il doit faire la paix avec lui-même, ou plus précisément avec ses anciens amis. Dans son livre à succès, il a dépeint sans prendre de gant sa vie d'autrefois, les travers et les secrets. Beaucoup lui en tiennent rigueur. Il y avait notamment sa petite amie de l'époque, Hannah, avec laquelle il a rompu en envoyant simplement un bouquet de fleurs.
Ce retour aux sources permet aux scénaristes d'exploiter pleinement tout le potentiel du concept. Le décalage désormais entre tous, le temps qui a passé, les vies qui ont évolué... Chacun a fait sa vie, ou du moins, tenté. Les rêves se sont fânés, des familles se sont constituées. Le plus gros choc pour Nick est de recroiser son ex, vivant désormais avec l'ex "jackass" du lycée, mais surtout, ayant un fils âgé de... 10 ans. Oui, tout le monde fait le calcul. Mais le "test de paternité maison" pour Nick est la scène finale où, croisant la gamin à vélo, ce dernier lui déclare être allergique aux peanuts. Une caractéristique de famille pour Nick. Finalement, c'est le déclencheur. Devant cette évidence, devant tout ce temps qu'il devrait rattrapper, le mal qu'il a pu faire à certains de ses amis, il décide de rester en ville.
Dans l'ensemble, ce pilote n'est pas raté : il est en effet plutôt honnête. Son principal défaut est son manque absolu d'originalité. Tout s'enchaîne assez bien, mais toutes les storylines et ressorts scénaristiques utilisés laissent une impression désagréable de réchauffé. Ce sont des thèmes déjà traités, abordés d'une manière trop classique pour conférer à la série un "plus" qui lui permettrait de se détacher de ce handicap de départ. C'est correct, mais justement, cela n'ambitionne pas plus. Des trames conventionnelles exploitées de manière conventionnelle, la valeur ajoutée n'est pas vraiment perceptible.
Bilan : Une série sur la vie d'une petite ville et le retour du fils prodigue après dix ans loin de la maison, à réserver sans doute aux amateurs du genre. Ceux qui aiment ces études de relationnel et cette dimension humaine.
Personnellement, j'ai trouvé cet épisode assez agréable à suivre, mais vraiment trop classique au sens "cliché" du terme pour piquer ma curiosité. Reste que cette série n'a que 6 épisodes pour le moment. Donc l'aventure peut se suivre assez facilement.
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Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
Bon je vais essayé de voir au moins le pilote, car je veux revoir Tom berenger, et j'aime bien Bryan Greenberg, Geoff Stults et Laura Prepon.
Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
Blood Ties
Diffusée sur : Lifetime
Depuis le : 11 mars 2007
Avec qui ?
Christina Cox (FX: Effets spéciaux), Kyle Schmid, Dylan Neal (Dawson), Gina Holden (DaVinci's City Hall, Reunion)
Ca parle de quoi ?
Vicki Nelson est une ex-policière devenue détective privée. Lors d'une enquête, elle va faire la connaissance de Henry Fitzroy, un vampire. Elle va alors faire équipe avec lui pour résoudre des affaires surnaturelles. (source : www.serieslive.com)
Avis :
Les détectives privés des séries littéraires traitant du paranormal envahissent notre petit écran. Après The Dresden Files sur Sci-Fi depuis janvier, voici Blood Ties sur Lifetime. Cette dernière n'étant pas particulièrement réputée pour ses séries, que fallait-il en attendre ?
Tout d'abord un (très) long pilote d'introduction -au moins, Lifetime fait-elle mieux que Sci-Fi sur ce plan. Une heure trente pour bien poser la situation, nous introduire dans un univers particulier -mais où l'occulte reste dans un cadre très familier pour tous les amateurs du genre- et permettre de présenter les différents personnages. Un point positif incontestable, c'est l'héroïne, Vicky, incarnée par la superbe Christina Fox, qui mérite bien un rôle plus important que ses apparitions multiples en guest depuis FX. Son personnage est déterminé, forte tête et très têtue. Un caractère tellement trempé qu'elle demeure insensible aux pouvoirs de Henry. La figure de la femme forte, donc, mais également vulnérable. Elle a quitté la police à cause d'une dégénérescence au niveau des yeux, qui la rend aveugle peu à peu. Son problème de vue est assez bien traité dans l'ensemble, évoqué sans trop en faire. Dans ses relations avec son ex (coéquipier, amant, etc...) sont juste assez embrouillées et complexes pour mettre un peu de piment dans la fascination qu'exerce sur elle le vampire qu'elle vient juste de rencontrer.
Ce dernier, Henry, a tous les traits caractéristiques du "vampire". S'il se retrouve impliqué dans l'enquête de Vicky car le démon à l'oeuvre en arrière plan est un vieil ennemi, l'association des deux personnages fonctionne plutôt bien. Le triangle qu'ils forment rapidement avec l'ex (?) petit ami de Vicky permet d'introduire un côté relationnel, éventuellement un petit ship, aux trames principales, avec des tensions sexuelles évidentes. Cela évite de jouer uniquement sur le tableau "professionnel" en offrant plus de pistes scénaristiques possibles.
L'intrigue en elle-même est ultra classique. Pas vraiment de suspense (ni même de réel intérêt pour l'enquête) dans cet épisode qui pêche sans doute par excès de longueurs. Le budget n'étant pas extraordinaire, les effets spéciaux sont très moyens. Cependant, les acteurs dans leur ensemble font un job correct.
Bilan : Au final, un résultat de classique série B, un horror show sans doute plus intéressant -et avec plus de potentiel-que la tentative faite cet été du côté de l'adaptation série de Blade. Rien d'extraordinaire, la série repose en bonne partie sur les épaules de Christina Cox. Sans doute réservée à destination des amateurs du genre, recherchant une série explorant le thème des vampires et autres domaines occultes. Le potentiel entre-aperçu dans ce pilote peut donner une petite série assez sympathique sans prétention, de pur divertissement.
Mais je doute que cela dépasse l'à peine moyen (lui aussi) The Dresden Files.
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Christina Cox (FX: Effets spéciaux), Kyle Schmid, Dylan Neal (Dawson), Gina Holden (DaVinci's City Hall, Reunion)
Ca parle de quoi ?
Vicki Nelson est une ex-policière devenue détective privée. Lors d'une enquête, elle va faire la connaissance de Henry Fitzroy, un vampire. Elle va alors faire équipe avec lui pour résoudre des affaires surnaturelles. (source : www.serieslive.com)
Avis :
Les détectives privés des séries littéraires traitant du paranormal envahissent notre petit écran. Après The Dresden Files sur Sci-Fi depuis janvier, voici Blood Ties sur Lifetime. Cette dernière n'étant pas particulièrement réputée pour ses séries, que fallait-il en attendre ?
Tout d'abord un (très) long pilote d'introduction -au moins, Lifetime fait-elle mieux que Sci-Fi sur ce plan. Une heure trente pour bien poser la situation, nous introduire dans un univers particulier -mais où l'occulte reste dans un cadre très familier pour tous les amateurs du genre- et permettre de présenter les différents personnages. Un point positif incontestable, c'est l'héroïne, Vicky, incarnée par la superbe Christina Fox, qui mérite bien un rôle plus important que ses apparitions multiples en guest depuis FX. Son personnage est déterminé, forte tête et très têtue. Un caractère tellement trempé qu'elle demeure insensible aux pouvoirs de Henry. La figure de la femme forte, donc, mais également vulnérable. Elle a quitté la police à cause d'une dégénérescence au niveau des yeux, qui la rend aveugle peu à peu. Son problème de vue est assez bien traité dans l'ensemble, évoqué sans trop en faire. Dans ses relations avec son ex (coéquipier, amant, etc...) sont juste assez embrouillées et complexes pour mettre un peu de piment dans la fascination qu'exerce sur elle le vampire qu'elle vient juste de rencontrer.
Ce dernier, Henry, a tous les traits caractéristiques du "vampire". S'il se retrouve impliqué dans l'enquête de Vicky car le démon à l'oeuvre en arrière plan est un vieil ennemi, l'association des deux personnages fonctionne plutôt bien. Le triangle qu'ils forment rapidement avec l'ex (?) petit ami de Vicky permet d'introduire un côté relationnel, éventuellement un petit ship, aux trames principales, avec des tensions sexuelles évidentes. Cela évite de jouer uniquement sur le tableau "professionnel" en offrant plus de pistes scénaristiques possibles.
L'intrigue en elle-même est ultra classique. Pas vraiment de suspense (ni même de réel intérêt pour l'enquête) dans cet épisode qui pêche sans doute par excès de longueurs. Le budget n'étant pas extraordinaire, les effets spéciaux sont très moyens. Cependant, les acteurs dans leur ensemble font un job correct.
Bilan : Au final, un résultat de classique série B, un horror show sans doute plus intéressant -et avec plus de potentiel-que la tentative faite cet été du côté de l'adaptation série de Blade. Rien d'extraordinaire, la série repose en bonne partie sur les épaules de Christina Cox. Sans doute réservée à destination des amateurs du genre, recherchant une série explorant le thème des vampires et autres domaines occultes. Le potentiel entre-aperçu dans ce pilote peut donner une petite série assez sympathique sans prétention, de pur divertissement.
Mais je doute que cela dépasse l'à peine moyen (lui aussi) The Dresden Files.
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Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
THE TUDORS
Diffusée sur : Showtime
A partir du : 1er avril 2007 (c'est Showtime et ses épisodes sur le net avant leur diffusion...)
Avec qui ?
Jonathan Rhys Meyers, Sam Neill, Jeremy Northam, Steven Waddington, Henry Czerny, Nick Dunning, Natalie Dormer, Perdita Weeks, Maria Doyle Kennedy, Matt Ryan, Henry Cavill, Callum Blue, Kristen Holden-Ried, Joe Van Moyland, Gabrielle Anwar, James Frain.
Ca parle de quoi ?
The Tudors est une série audacieuse sur les premières années tumultueuses du règne du roi britannique Henry VIII (Jonathan Rhys Meyers), qui a duré 38 ans (1509-1547). Entre relation politique avec le philosophe Sir Thomas More, le cardinal Wolsey, ses amis et relation amoureuse avec plusieurs femmes (Catherine d'Aragon et l'infâme Anne Boleyn), la série compte 10 épisodes intégralement écrits par le créateur de la série, Michael Hirst. (source : SeriesLive.com)
Avis
Showtime se lance à son tour dans les séries historiques et propose de nous introduire dans l'Angleterre d'un roi qui marqua son temps : Henry VIII. Le projet était aussi ambitieux qu'intéressant à plus d'un titre, ce pilot répond dans l'ensemble aux attentes suscitées.
Des décors riches, portés par une bande-son inspirée et bien pesée, et une réalisation classique mais efficace, la série offre un esthétique à la hauteur de ce que l'on pouvait imaginer. De quoi introduire le téléspectateur sans peine dans les méandres de la cour britannique. De ces tableaux théâtraux émergent une galerie de personnalités fortes, des ambitions et des jalousies. Si l'étiquette et le protocole semblent figer nombre de scènes, la série n'en est pas moins très vivante et intense.
L'épisode s'ouvre sur l'assassinat de l'ambassadeur anglais à Urbino (Italie) par des gentilhommes français. De quoi exacerber considérablement les tensions entre les deux pays. Henry veut partir en guerre. Si personne ne contredit le roi sur le moment, en coulisses, Wosley s'active à dégager une voie médiane qui permettrait de satisfaire Henry tout en servant ses intérêts. Il est trop proche de la France pour permettre qu'une telle guerre éclate, dans laquelle il aurait bien plus à perdre qu'à gagner. Il élabore l'idée d'un traité paneuropéen pour garantir la paix entre les différents royaumes d'Occident.
Dans son refus de partir en guerre contre le Royaume de France, pour convaincre Henry, il a le soutien de Thomas More. Dans une escursion campagnarde d'Henry, More lui expose ses désirs d'humanisme et son refus de soutenir un tel projet. Ce dialogue est particulièrement intéressant car c'est le seul moment de l'épisode où Henry laisse vraiment transparaitre ses aspirations, laissant tomber le masque de l'impassibilité habituelle. Le jeune roi cherche un sens à son règne, un moyen de marquer l'Histoire, que son nom rime avec prestige et gloire. La bataille lui semble la plus sûre des voies, affirme-t-il invoquant Azincourt.
Certes, dire que Thomas More est utopique va passer pour une lapalissade, voire un jeu de mots facile (que vous me pardonnerez j'espère ). Toujours est-il qu'entre les rêves de grandeur d'Henry et les rêves papaux de Wosley, son prêche en faveur d'une paix universelle s'inscrit en porte à faux. Disons que l'humanisme n'est pas véritablement la donnée majeure à prendre en compte dans les raisonnements de ses deux vis-à-vis.
Reste qu'ils finissent par rallier Henry à cette idée de traité. Pour le plus grand soulagement de Wosley qui avec méthode dresse sa voie pour accéder au pontificat à la prochaine élection. Ce personnage est vraiment l'archétype du diplomate/homme d'Etat/d'Eglise qu'on s'imagine. Conciliant tout autant qu'ambitieux, homme important sachant donner le change devant ses manipulations...
En parallèle de cette trame de politique extérieure, l'épisode alterne avec des scènes de la vie à la cour. Rien ne manque. Le complot et la contestation des droits successoraux du roi avec Buckingham, sans doute le personnage le plus grossièrement dépeint dans cet épisode. Peut être est-ce dû à son attitude violente qui peine à se contenir contrastant avec les oppositions plus feutrées, "protocolaires".
Les soucis maritaux d'Henry avec la Reine Catherine, qui ne lui donne pas de fils. J'ai beaucoup aimé le passage où Henry, très torturé, s'interroge sur le malheur qui s'est abattu sur les enfants que Catherine a mis au monde. Ils n'ont qu'une fille. Catherine était l'épouse de son frère avant de devenir la sienne. Le mariage a pu être annulé car il n'avait pas été consommé. Est-ce leur impossibilité à concevoir un fils qui vivrait est une punition ? C'est une scène très forte. Le prêtre qui cite un extrait du Lévithique n'aide évidemment pas à apaiser les craintes du roi .
Le couple royal bat fortement de l'aile. Si Henry VIII est célèbre pour ses (nombreuses) épouses, il flirte beaucoup durant tout l'épisode sans envisager cela très sérieusement. Une d'elle est même enceinte de lui, mais il préfère laisser Wosley s'en occuper. L'épisode comporte pas mal de scènes de sexe, mais je ne pense pas qu'il y en ai eu plus que dans certains épisodes de Rome par exemple. Ca n'est jamais très long et ne rompt pas le rythme de l'épisode.
Cependant, la fin de l'épisode nous introduit les filles de l'ambassadeur anglais en France en charge de préparer le sommet, par lesquelles figure une certaine Anne Boleyn...
Bilan : Ce pilot se révèle particulièrement convainquant. Les jeux diplomatiques, les luttes de pouvoir et les manipulations au sein de la cour, tout est retranscrit avec une certaine retenue "de protocole" qui accentue les quelques scènes où les personnages se départissent de cette éthiquette de façade. C'est trés théâtral, mais en même temps, se dégage de l'ensemble une réelle force et une intensité qui captent sans difficulté l'intérêt du téléspectateur.
Les acteurs sont convaincants. Le rythme et les dialogues font qu'on ne s'ennuie pas. L'esthétique et la musique achèvent de nous introduire dans l'ambiance de cette époque.
Un bon épisode très solide et efficace qui donne donc envie de voir la suite !
Diffusée sur : Showtime
A partir du : 1er avril 2007 (c'est Showtime et ses épisodes sur le net avant leur diffusion...)
Avec qui ?
Jonathan Rhys Meyers, Sam Neill, Jeremy Northam, Steven Waddington, Henry Czerny, Nick Dunning, Natalie Dormer, Perdita Weeks, Maria Doyle Kennedy, Matt Ryan, Henry Cavill, Callum Blue, Kristen Holden-Ried, Joe Van Moyland, Gabrielle Anwar, James Frain.
Ca parle de quoi ?
The Tudors est une série audacieuse sur les premières années tumultueuses du règne du roi britannique Henry VIII (Jonathan Rhys Meyers), qui a duré 38 ans (1509-1547). Entre relation politique avec le philosophe Sir Thomas More, le cardinal Wolsey, ses amis et relation amoureuse avec plusieurs femmes (Catherine d'Aragon et l'infâme Anne Boleyn), la série compte 10 épisodes intégralement écrits par le créateur de la série, Michael Hirst. (source : SeriesLive.com)
Avis
Showtime se lance à son tour dans les séries historiques et propose de nous introduire dans l'Angleterre d'un roi qui marqua son temps : Henry VIII. Le projet était aussi ambitieux qu'intéressant à plus d'un titre, ce pilot répond dans l'ensemble aux attentes suscitées.
Des décors riches, portés par une bande-son inspirée et bien pesée, et une réalisation classique mais efficace, la série offre un esthétique à la hauteur de ce que l'on pouvait imaginer. De quoi introduire le téléspectateur sans peine dans les méandres de la cour britannique. De ces tableaux théâtraux émergent une galerie de personnalités fortes, des ambitions et des jalousies. Si l'étiquette et le protocole semblent figer nombre de scènes, la série n'en est pas moins très vivante et intense.
L'épisode s'ouvre sur l'assassinat de l'ambassadeur anglais à Urbino (Italie) par des gentilhommes français. De quoi exacerber considérablement les tensions entre les deux pays. Henry veut partir en guerre. Si personne ne contredit le roi sur le moment, en coulisses, Wosley s'active à dégager une voie médiane qui permettrait de satisfaire Henry tout en servant ses intérêts. Il est trop proche de la France pour permettre qu'une telle guerre éclate, dans laquelle il aurait bien plus à perdre qu'à gagner. Il élabore l'idée d'un traité paneuropéen pour garantir la paix entre les différents royaumes d'Occident.
Dans son refus de partir en guerre contre le Royaume de France, pour convaincre Henry, il a le soutien de Thomas More. Dans une escursion campagnarde d'Henry, More lui expose ses désirs d'humanisme et son refus de soutenir un tel projet. Ce dialogue est particulièrement intéressant car c'est le seul moment de l'épisode où Henry laisse vraiment transparaitre ses aspirations, laissant tomber le masque de l'impassibilité habituelle. Le jeune roi cherche un sens à son règne, un moyen de marquer l'Histoire, que son nom rime avec prestige et gloire. La bataille lui semble la plus sûre des voies, affirme-t-il invoquant Azincourt.
Certes, dire que Thomas More est utopique va passer pour une lapalissade, voire un jeu de mots facile (que vous me pardonnerez j'espère ). Toujours est-il qu'entre les rêves de grandeur d'Henry et les rêves papaux de Wosley, son prêche en faveur d'une paix universelle s'inscrit en porte à faux. Disons que l'humanisme n'est pas véritablement la donnée majeure à prendre en compte dans les raisonnements de ses deux vis-à-vis.
Reste qu'ils finissent par rallier Henry à cette idée de traité. Pour le plus grand soulagement de Wosley qui avec méthode dresse sa voie pour accéder au pontificat à la prochaine élection. Ce personnage est vraiment l'archétype du diplomate/homme d'Etat/d'Eglise qu'on s'imagine. Conciliant tout autant qu'ambitieux, homme important sachant donner le change devant ses manipulations...
En parallèle de cette trame de politique extérieure, l'épisode alterne avec des scènes de la vie à la cour. Rien ne manque. Le complot et la contestation des droits successoraux du roi avec Buckingham, sans doute le personnage le plus grossièrement dépeint dans cet épisode. Peut être est-ce dû à son attitude violente qui peine à se contenir contrastant avec les oppositions plus feutrées, "protocolaires".
Les soucis maritaux d'Henry avec la Reine Catherine, qui ne lui donne pas de fils. J'ai beaucoup aimé le passage où Henry, très torturé, s'interroge sur le malheur qui s'est abattu sur les enfants que Catherine a mis au monde. Ils n'ont qu'une fille. Catherine était l'épouse de son frère avant de devenir la sienne. Le mariage a pu être annulé car il n'avait pas été consommé. Est-ce leur impossibilité à concevoir un fils qui vivrait est une punition ? C'est une scène très forte. Le prêtre qui cite un extrait du Lévithique n'aide évidemment pas à apaiser les craintes du roi .
Le couple royal bat fortement de l'aile. Si Henry VIII est célèbre pour ses (nombreuses) épouses, il flirte beaucoup durant tout l'épisode sans envisager cela très sérieusement. Une d'elle est même enceinte de lui, mais il préfère laisser Wosley s'en occuper. L'épisode comporte pas mal de scènes de sexe, mais je ne pense pas qu'il y en ai eu plus que dans certains épisodes de Rome par exemple. Ca n'est jamais très long et ne rompt pas le rythme de l'épisode.
Cependant, la fin de l'épisode nous introduit les filles de l'ambassadeur anglais en France en charge de préparer le sommet, par lesquelles figure une certaine Anne Boleyn...
Bilan : Ce pilot se révèle particulièrement convainquant. Les jeux diplomatiques, les luttes de pouvoir et les manipulations au sein de la cour, tout est retranscrit avec une certaine retenue "de protocole" qui accentue les quelques scènes où les personnages se départissent de cette éthiquette de façade. C'est trés théâtral, mais en même temps, se dégage de l'ensemble une réelle force et une intensité qui captent sans difficulté l'intérêt du téléspectateur.
Les acteurs sont convaincants. Le rythme et les dialogues font qu'on ne s'ennuie pas. L'esthétique et la musique achèvent de nous introduire dans l'ambiance de cette époque.
Un bon épisode très solide et efficace qui donne donc envie de voir la suite !
Heather- Rang: Administrateur
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Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
Heather, tu me mets l'eau à la bouche pour The Tudors. J'espère récupérer le pilot ce week-end.
Sinon, j'ai testé The wedding bells. Après avoir visionné le 1x01 et le 1x02, je crois que le principal défaut de la série c'est son manque de subtilité. A la fois dans la psychologie des personnages (la soeur ainée rigide / la cadette qui se réfugie dans le travail et qui cache tout sentiment / la benjamine qui séduit tous les hommes) que dans les scènes comiques de la série qui sont parfois franchement lourdes...
Je crois que le plus caricatural se trouve dans la personnalité des mariés, que ce soit dans la premier épisode ou le mari que tout le monde croit homosexuel dans le deuxième épisode.
Honnêtement, je suis plutôt (très) bon public pour les comédies romantiques, mais le manque de subtilité et les grosses ficelles de la série font que je vais m'arrêter là . Malgré le charme de Michael Landes...
Sinon, j'ai testé The wedding bells. Après avoir visionné le 1x01 et le 1x02, je crois que le principal défaut de la série c'est son manque de subtilité. A la fois dans la psychologie des personnages (la soeur ainée rigide / la cadette qui se réfugie dans le travail et qui cache tout sentiment / la benjamine qui séduit tous les hommes) que dans les scènes comiques de la série qui sont parfois franchement lourdes...
Je crois que le plus caricatural se trouve dans la personnalité des mariés, que ce soit dans la premier épisode ou le mari que tout le monde croit homosexuel dans le deuxième épisode.
Honnêtement, je suis plutôt (très) bon public pour les comédies romantiques, mais le manque de subtilité et les grosses ficelles de la série font que je vais m'arrêter là . Malgré le charme de Michael Landes...
Céline- Directeur Adjoint
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Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
Je viens juste de jeter un oeil au début du deuxième épisode pour vérifier (non, je serai forte, il faudrait que je commence par finir Rome avant), et, effectivement, la série a un générique ! Très classe et esthétique d'ailleurs.Céline a écrit:Heather, tu me mets l'eau à la bouche pour The Tudors. J'espère récupérer le pilot ce week-end.
Bref, tout pour me plaire.
Heather- Rang: Administrateur
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Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
Chouette, un générique ! Ca devient tellement rare...
Autre atout de la série, c'est quand même Jonathan Rhys Meyer : rien qu'à voir les promos et les photos, je suis sous le charme !
Autre atout de la série, c'est quand même Jonathan Rhys Meyer : rien qu'à voir les promos et les photos, je suis sous le charme !
Céline- Directeur Adjoint
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Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
THE RICHES
Diffusée sur : FX
Depuis le : 12 mars 2007
Avec qui ?
Eddie Izzard, Minnie Driver, Noel Fisher, Shannon Marie Woodward, Aidan Mitchell, Margo Martindale, Bruce French, Gregg Henry, Todd Stashwick.
Ca parle de quoi ?
Wayne et Dahlia Malloy sont un couple d'arnaqueur. Alors qu'ils commencent à se lasser de leur vie marginale, ils vont découvrir une famille morte dans un accident de voiture. Avec leurs 3 enfants, ils vont usurper leurs identités et s'installer dans la banlieue aisée où aller emménager cette famille.
(source : www.serieslive.com)
Avis
FX nous a habitué à nous offrir des séries qui aiment à bousculer les conventions. The Riches s'inscrit dans la lignée des fictions originales développées par la chaîne. Elle s'ouvre avec un pilot très intéressant laissant entrevoir un réel potentiel dont on ne peut qu'espérer une pleine exploitation.
L'épisode se met en place progressivement. Pour donner le ton, il commence sur une scène d'arnaques dans une réunion d'anciens élèves où Wayne Malloy, au déchaînement communicatif, nous laisse entrevoir un dynamisme et une capacité à embobiner les gens contagieux. Ici, tout se fait en famille, et les enfants ratissent allègrement les porte-feuilles. Puis, il est temps de se mettre en route pour retrouver la mère qui va être libérée sur parole après deux ans derrières les barreaux.
Le pilot prend véritablement son envol lors de la réintroduction de Dahlia. Soudain, il ne s'agit plus d'escroquerie à la petite semelle, ni de répliques cinglantes très second degré. On sent la série prend un tournant beaucoup plus dramatique, plus intense et également très réaliste. Car la véritable réussite de cet épisode est de mettre en scène des relations humaines qui sonnent très justes, un ton brut et direct très rafraichissant qui interpelle le téléspectateur.
Chaque personnage est haut en couleur, avec une personnalité tranchée mais qu'on devine également contrastée dont les contours sont tout juste esquissés dans ce pilot. Wayne, avec sa crise 'existentielle' et son aspiration à une 'vraie vie'. Dahlia, sans conteste la plus émouvante, à la fois froide et ouchante, blessée et blessante, tentant de se reconnecter avec la vie hors de la prison. Une vie carcérale qui a laissé des traces très profondes, dont une addiction à la drogue. Dehliah, l'adolescente qui semble en avoir vu et savoir beaucoup de choses, incarnée par une actrice lumineuse. Le cadet révolté, aux incertitudes adolescentes, sans doute le plus pénétré par leur vie de nomade-escrocs. Enfin, le benjamin, aux barrettes dans les cheveux qui aime porter des robes, mais comme le dit Wayne dans une réplique qui fait mouche, "ça pourrait être pire". C'est étrange comme chacun des personnages et leurs rapports entre eux sont à la fois tendres et durs. Une ambivalence intéressante qui se retrouve dans la trame principale de l'épisode.
La libération de Dahlia est l'occasion d'une grande fête familiale au campement. Cet aspect clanique consanguin rappelle assez Big Love d'autant que les règles patriarcales se révèlent très similaires. C'est le 'cousin' Dale qui a pris la direction de la famille (au sens très large du terme), son père désormais paralysé cloué au lit. Or Dale a décidé qu'il serait bon pour la famille de marier Dehliah à un pauvre jeune homme guère fûté d'une autre famille. Vue que Wayne ne partage pas concernant le destin de sa fille. Cela se termine en une bagarre d'une violence très brute. Wayne décide alors de quitter le campement, sans informer sa famille, il vole de l'argent dans le coffre-fort de la 'famille'. Une altercation avec une autre famille sur la route tourne au drame. Un couple, dans une voiture arrivant en face, est tué. Wayne découvre qu'ils venaient emménager dans une nouvelle maison, achetée par internet. Ils s'y rendent, initialement juste pour voir s'ils peuvent tirer profit de cette situation.
Raconté ainsi, on pourrait croire que ces deux morts les laissent indifférents, mais c'est loin d'être le cas. Si le pragmatisme l'emporte, les considérations que je n'oserais qualifier véritablement de 'morales' sont belles et bien présentes. Cumulées à leur vieille superstitution selon laquelle dormir sous un toit équivaudrait à perdre son âme, il n'y a guère que Wayne qui encourage cette situation. D'autant que les choses s'enveniment lorsque Dahlia découvre l'argent volé (c'est qu'en effet : "Hell, even money grows on lawn chairs here" déclare avec flegme leur voisine ). Les actions de Wayne les conduisent hors de la communauté, parias parmi les leurs, recherchés par Dale. Cette exclusion si brusque effraie Dahlia, avant qu'elle ne s'y résolve peu à peu. C'est ce nouveau caractère de proscrits, cette impossibilité de continuer leur ancienne vie, qui les amène à envisager de prendre la place des Riches, cette famille tuée sur la route. Un projet que l'on devine semé d'embuches. Quelle vie avaient réellement les Riches ? Quels relations les attendent dans cette nouvelle ville ? Et la vie sédentaire et rangée n'a jamais fait partie des moeurs des Malloy, leur est-il possible de s'intégrer dans ce nouvel univers ? Et pourtant, la série nous montre qu'au-delà des préjugés et des apparences, les différences ne sont pas si vastes qu'on pourrait l'imaginer. Cette voisine qui crochette la porte sans sourciller pour aider une Dahlia en état de manque qui s'est enfermée dehors par mégarde, puis qui lui offre un médicament pour la calmer, n'est-elle pas à elle seule la preuve d'un fond commun réel ?
Bilan : Un épisode qui interpelle vraiment le téléspectateur, posant les bases d'une série avec un potentiel très intéressant. Le ton est à dominante dramatique, mais cela n'exclut pas des traits d'humour ou des piques très second degré souvent très savoureuses. L'ambivalence des personnages et des relations, cette alternance de dureté et d'émotion, de spontanéité et de calcul, offre un ton original mais aussi très réaliste.
A suivre !
Diffusée sur : FX
Depuis le : 12 mars 2007
Avec qui ?
Eddie Izzard, Minnie Driver, Noel Fisher, Shannon Marie Woodward, Aidan Mitchell, Margo Martindale, Bruce French, Gregg Henry, Todd Stashwick.
Ca parle de quoi ?
Wayne et Dahlia Malloy sont un couple d'arnaqueur. Alors qu'ils commencent à se lasser de leur vie marginale, ils vont découvrir une famille morte dans un accident de voiture. Avec leurs 3 enfants, ils vont usurper leurs identités et s'installer dans la banlieue aisée où aller emménager cette famille.
(source : www.serieslive.com)
Avis
FX nous a habitué à nous offrir des séries qui aiment à bousculer les conventions. The Riches s'inscrit dans la lignée des fictions originales développées par la chaîne. Elle s'ouvre avec un pilot très intéressant laissant entrevoir un réel potentiel dont on ne peut qu'espérer une pleine exploitation.
L'épisode se met en place progressivement. Pour donner le ton, il commence sur une scène d'arnaques dans une réunion d'anciens élèves où Wayne Malloy, au déchaînement communicatif, nous laisse entrevoir un dynamisme et une capacité à embobiner les gens contagieux. Ici, tout se fait en famille, et les enfants ratissent allègrement les porte-feuilles. Puis, il est temps de se mettre en route pour retrouver la mère qui va être libérée sur parole après deux ans derrières les barreaux.
Le pilot prend véritablement son envol lors de la réintroduction de Dahlia. Soudain, il ne s'agit plus d'escroquerie à la petite semelle, ni de répliques cinglantes très second degré. On sent la série prend un tournant beaucoup plus dramatique, plus intense et également très réaliste. Car la véritable réussite de cet épisode est de mettre en scène des relations humaines qui sonnent très justes, un ton brut et direct très rafraichissant qui interpelle le téléspectateur.
Chaque personnage est haut en couleur, avec une personnalité tranchée mais qu'on devine également contrastée dont les contours sont tout juste esquissés dans ce pilot. Wayne, avec sa crise 'existentielle' et son aspiration à une 'vraie vie'. Dahlia, sans conteste la plus émouvante, à la fois froide et ouchante, blessée et blessante, tentant de se reconnecter avec la vie hors de la prison. Une vie carcérale qui a laissé des traces très profondes, dont une addiction à la drogue. Dehliah, l'adolescente qui semble en avoir vu et savoir beaucoup de choses, incarnée par une actrice lumineuse. Le cadet révolté, aux incertitudes adolescentes, sans doute le plus pénétré par leur vie de nomade-escrocs. Enfin, le benjamin, aux barrettes dans les cheveux qui aime porter des robes, mais comme le dit Wayne dans une réplique qui fait mouche, "ça pourrait être pire". C'est étrange comme chacun des personnages et leurs rapports entre eux sont à la fois tendres et durs. Une ambivalence intéressante qui se retrouve dans la trame principale de l'épisode.
La libération de Dahlia est l'occasion d'une grande fête familiale au campement. Cet aspect clanique consanguin rappelle assez Big Love d'autant que les règles patriarcales se révèlent très similaires. C'est le 'cousin' Dale qui a pris la direction de la famille (au sens très large du terme), son père désormais paralysé cloué au lit. Or Dale a décidé qu'il serait bon pour la famille de marier Dehliah à un pauvre jeune homme guère fûté d'une autre famille. Vue que Wayne ne partage pas concernant le destin de sa fille. Cela se termine en une bagarre d'une violence très brute. Wayne décide alors de quitter le campement, sans informer sa famille, il vole de l'argent dans le coffre-fort de la 'famille'. Une altercation avec une autre famille sur la route tourne au drame. Un couple, dans une voiture arrivant en face, est tué. Wayne découvre qu'ils venaient emménager dans une nouvelle maison, achetée par internet. Ils s'y rendent, initialement juste pour voir s'ils peuvent tirer profit de cette situation.
Raconté ainsi, on pourrait croire que ces deux morts les laissent indifférents, mais c'est loin d'être le cas. Si le pragmatisme l'emporte, les considérations que je n'oserais qualifier véritablement de 'morales' sont belles et bien présentes. Cumulées à leur vieille superstitution selon laquelle dormir sous un toit équivaudrait à perdre son âme, il n'y a guère que Wayne qui encourage cette situation. D'autant que les choses s'enveniment lorsque Dahlia découvre l'argent volé (c'est qu'en effet : "Hell, even money grows on lawn chairs here" déclare avec flegme leur voisine ). Les actions de Wayne les conduisent hors de la communauté, parias parmi les leurs, recherchés par Dale. Cette exclusion si brusque effraie Dahlia, avant qu'elle ne s'y résolve peu à peu. C'est ce nouveau caractère de proscrits, cette impossibilité de continuer leur ancienne vie, qui les amène à envisager de prendre la place des Riches, cette famille tuée sur la route. Un projet que l'on devine semé d'embuches. Quelle vie avaient réellement les Riches ? Quels relations les attendent dans cette nouvelle ville ? Et la vie sédentaire et rangée n'a jamais fait partie des moeurs des Malloy, leur est-il possible de s'intégrer dans ce nouvel univers ? Et pourtant, la série nous montre qu'au-delà des préjugés et des apparences, les différences ne sont pas si vastes qu'on pourrait l'imaginer. Cette voisine qui crochette la porte sans sourciller pour aider une Dahlia en état de manque qui s'est enfermée dehors par mégarde, puis qui lui offre un médicament pour la calmer, n'est-elle pas à elle seule la preuve d'un fond commun réel ?
Bilan : Un épisode qui interpelle vraiment le téléspectateur, posant les bases d'une série avec un potentiel très intéressant. Le ton est à dominante dramatique, mais cela n'exclut pas des traits d'humour ou des piques très second degré souvent très savoureuses. L'ambivalence des personnages et des relations, cette alternance de dureté et d'émotion, de spontanéité et de calcul, offre un ton original mais aussi très réaliste.
A suivre !
Heather- Rang: Administrateur
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Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
PAINKILLER JANE
Diffusée sur : Sci-Fi
Depuis le : 13 avril 2007
Avec qui ?
Kristanna Loken, Rob Stewart, Noah Danby, Sean O. Roberts, Alaina Kalanj
Ca parle de quoi ?
Jane Vasco travaille pour une organisation gouvernementale secrète qui a pour but de chasser des humains génétiquement modifiés aux pouvoirs surhumains, les Neuros. Parallèlement, Jane découvre qu'elle a elle-même des pouvoirs qui se manifestent par l'auto-guérison. (source : www.serieslive.com)
Avis sur le pilote :
La lecture du pitch m'avait laissé une impression très réservée, tout comme le visionnage des bandes-annonces. Ce pilote n'a pas démenti mon préjugé initial. En effet, ces quarante minutes passent très lentement, développant une intrigue sans relief, servi par des dialogues minimalistes fort peu expressifs et un casting un peu transparent, pour ne pas dire absent. Habituellement, je ne suis pas mauvais public pour ce type de fiction, et je sais me montrer flexible pour m'offrir un peu de détente. J'aime faire preuve d'optimisme et me focaliser sur quelques éléments qui permettent de nourir (parfois vainement) l'espoir du téléspectateur sur de futurs épisodes plus intéressant. J'ai beau chercher, garder à l'esprit le principe de ne pas enterrer une série uniquement sur son pilote... Reste que cet épisode ne me donne aucune raison de revenir pour le suivant.
Le scénario offre les grandes lignes classiques du genre, tracées à la va vite, sans la moindre once d'originalité ou d'identité propre. L'héroïne, Jane, est un agent de la DEA. Une de ses missions croise celle d'une équipe "secrète" à la recherche de quelque chose d'obscur a priori, un "neuro". Jane joue les fortes têtes, retranscrites de manière très artificielle par une actrice sans guère convaincue elle-même pas la situation. Elle découvre le QG de cette mystérieuse équipe. Après avoir décliné une première fois leur offre d'emploi, elle finit par accepter, contrainte par une charge de possession de drogue rajoutée à son casier. Ca tombe bien car l'équipe traque un neuro -on apprend qu'il s'agit d'un humain qui a la capacité d'influencer les autres- particulièrement difficile à trouver dans le complexe d'une entreprise, sans doute encore plus obscure que ce neuro. Un saut de 40 étages plus tard, c'est l'occasion pour Jane et son équipe de découvrir qu'elle a en effet quelque chose de spécial en elle. Mais elle n'est pas un "neuro" pour autant, les test ont été effectués. Finalement, elle recrute une amie/agent de la DEA qui frôle à son tour la mort (pour mettre un peu d'émotion), mais cela leur permet d'identifier la neuro. Et dans une scène pyrotechnique qui vous fait plus mal aux yeux qu'autre chose, Jane réussit à injecter l'inhibiteur à cette "abbération neurotique".
Bilan : Je ne connais pas le comics dont la série est tirée. Mais le résultat de ce pilote n'est vraiment pas convaincant. Sans relief, avec une intrigue basique (pour ne pas dire bâteau) réduite au minimum, des dialogues assez pauvres, et des acteurs transparents... L'intérêt du show m'apparait très limitée et ma curiosité n'est pas du tout piquée. Je me suis ennuyée et rien ne m'a donné envie de revenir.
Je serais tentée de dire tout simplement : à oublier.
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Ca parle de quoi ?
Jane Vasco travaille pour une organisation gouvernementale secrète qui a pour but de chasser des humains génétiquement modifiés aux pouvoirs surhumains, les Neuros. Parallèlement, Jane découvre qu'elle a elle-même des pouvoirs qui se manifestent par l'auto-guérison. (source : www.serieslive.com)
Avis sur le pilote :
La lecture du pitch m'avait laissé une impression très réservée, tout comme le visionnage des bandes-annonces. Ce pilote n'a pas démenti mon préjugé initial. En effet, ces quarante minutes passent très lentement, développant une intrigue sans relief, servi par des dialogues minimalistes fort peu expressifs et un casting un peu transparent, pour ne pas dire absent. Habituellement, je ne suis pas mauvais public pour ce type de fiction, et je sais me montrer flexible pour m'offrir un peu de détente. J'aime faire preuve d'optimisme et me focaliser sur quelques éléments qui permettent de nourir (parfois vainement) l'espoir du téléspectateur sur de futurs épisodes plus intéressant. J'ai beau chercher, garder à l'esprit le principe de ne pas enterrer une série uniquement sur son pilote... Reste que cet épisode ne me donne aucune raison de revenir pour le suivant.
Le scénario offre les grandes lignes classiques du genre, tracées à la va vite, sans la moindre once d'originalité ou d'identité propre. L'héroïne, Jane, est un agent de la DEA. Une de ses missions croise celle d'une équipe "secrète" à la recherche de quelque chose d'obscur a priori, un "neuro". Jane joue les fortes têtes, retranscrites de manière très artificielle par une actrice sans guère convaincue elle-même pas la situation. Elle découvre le QG de cette mystérieuse équipe. Après avoir décliné une première fois leur offre d'emploi, elle finit par accepter, contrainte par une charge de possession de drogue rajoutée à son casier. Ca tombe bien car l'équipe traque un neuro -on apprend qu'il s'agit d'un humain qui a la capacité d'influencer les autres- particulièrement difficile à trouver dans le complexe d'une entreprise, sans doute encore plus obscure que ce neuro. Un saut de 40 étages plus tard, c'est l'occasion pour Jane et son équipe de découvrir qu'elle a en effet quelque chose de spécial en elle. Mais elle n'est pas un "neuro" pour autant, les test ont été effectués. Finalement, elle recrute une amie/agent de la DEA qui frôle à son tour la mort (pour mettre un peu d'émotion), mais cela leur permet d'identifier la neuro. Et dans une scène pyrotechnique qui vous fait plus mal aux yeux qu'autre chose, Jane réussit à injecter l'inhibiteur à cette "abbération neurotique".
Bilan : Je ne connais pas le comics dont la série est tirée. Mais le résultat de ce pilote n'est vraiment pas convaincant. Sans relief, avec une intrigue basique (pour ne pas dire bâteau) réduite au minimum, des dialogues assez pauvres, et des acteurs transparents... L'intérêt du show m'apparait très limitée et ma curiosité n'est pas du tout piquée. Je me suis ennuyée et rien ne m'a donné envie de revenir.
Je serais tentée de dire tout simplement : à oublier.
Heather- Rang: Administrateur
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Date d'inscription : 08/09/2004
Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
Traveler avec notamment Logan Marshall-Green (The O.C.), Mathieu Bomer (The Guiding Lights, Tru Calling) et Aaron Standford (X Men 3) ne comportera que huit épisodes.
Le pilote a été diffusé hier, 10 mai aux USA.
L'intrigue a l'air intéressante, mais je crains qu'elle n'ait pas été correctement exploitée...
Wait and see la suite :
The series is about two graduate students, Jay Burchell (Matthew Bomerand) and Tyler Fog (Logan Marshall-Green), who on a dare from their long time friend Will Traveler skate around a museum for a prank. After they leave the museum it explodes and the FBI are called in when it appears to be terrorist related. The two friends soon become suspects and it appears that Will set them up to make it look like they did the bombing. Fog and Jay tell the FBI about Traveler but they are told that no one called Will Traveler ever existed. The boys find they have no proof as they never have a clear photo of him as he always hide his face, and he never spoke of his home life. Realising that they only way to prove their innocence is to find Traveler and find out why he's trying to frame them, so they go looking for him and soon find themselves involved in a manhunt by the FBI
Ally- Agent spécial
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Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
J'avais zieuté le pre-air il y a fort longtemps -en août je crois- (si j'avais su que la série ne serait programmée qu'en mai, normalement elle devait arriver en janvier ) :
A l'époque ça donnait ça :
Mes principales réserves :
- si c'est encore une de ces séries "à suspense" dont on ne voit jamais la fin, annulée au bout de qq épisodes... cette année, je commence à saturer de ce genre
Surtout qu'elle arrive à la fin d'une saison très riche en la matière...
- et puis, j'avoue que je n'ai pas eu l'impression que ça serait une série vraiment "à voir"... Et quand même beaucoup de clichés...
Mais on rentre dans une période 'calme' en matière de séries...
A l'époque ça donnait ça :
Des points positifs et négatifs pour un ensemble assez mitigé pour lequel je garde quelques réserves.
Du côté des 'pour' : C'est efficace et le réalisateur sait bien faire monter la tension, on va souvent à 100 à l'heure dans les poursuites et les courses. Un sujet qu'on commence à bien maîtriser avec le terrorisme, un faux air de Prison Break (surtout pour cette année en plus) et du Fugitif entre autres, un grand complot comme on sait si bien en faire dans cette paranoïa ambiante. Ajouter en plus quelques acteurs que je retrouve toujours avec plaisir -notamment Steven Culp (oui, je suis restée nostalgique de Clayton Webb )...
Cependant je reste quand même assez mitigée. Tout d'abord j'avoue avoir eu du mal à m'attacher à nos deux personnages principaux, trop caricaturaux, trop prévisibles... Je ne sais pas, mais le courant n'est passé que moyennement entre nous.
Et puis au-delà, on retrouve beaucoup de clichés, rien de bien original, et une impression constante de 'déja vu' en arrière plan. Cependant, je reconnais sans peine qu'on peut facilement se prendre au jeu car l'efficacité de l'ensemble ne me semble pas remise en question pour le moment.
Bilan : Ce pilote soulève beaucoup de questions et exerce correctement sa fonction introductive. On sent déjà un beau toutélié intéressant : Qui est Will Traveler (parce que oui, le titre vient du nom du 3ème étudiant qui a 'disparu', pas du mot 'traveler) ? Tout était-il plannifié depuis 2 ans ? Qui était au courant parmi les gens haut placés ? Qui est l'homme de l'hôtel qui aide les deux étudiants à s'échapper et tue deux agents du FBI ?
Comme je suis curieuse avant tout, je pense tenter l'expérience. Mais le problème risque plus de venir du liant et de l'attrait des personnages que de l'efficacité de l'action et du complot, car de ce côté-là, les scénaristes commencent à avoir plus qu'un réel savoir-faire, sans révolutionner le genre.
Mes principales réserves :
- si c'est encore une de ces séries "à suspense" dont on ne voit jamais la fin, annulée au bout de qq épisodes... cette année, je commence à saturer de ce genre
Surtout qu'elle arrive à la fin d'une saison très riche en la matière...
- et puis, j'avoue que je n'ai pas eu l'impression que ça serait une série vraiment "à voir"... Et quand même beaucoup de clichés...
Mais on rentre dans une période 'calme' en matière de séries...
Heather- Rang: Administrateur
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Date d'inscription : 08/09/2004
Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
Heather a écrit:Ajouter en plus quelques acteurs que je retrouve toujours avec plaisir -notamment Steven Culp (oui, je suis restée nostalgique de Clayton Webb )...
Ah ce bon vieux Clayton...qu'on a aimé le détester !
mimi- Directeur du FBI
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Age : 51
Localisation : Aux MAA ( Martin's Addicted Anonyms )
Date d'inscription : 16/03/2006
Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
Heather a écrit:
Mais on rentre dans une période 'calme' en matière de séries...
ouf ! on va pouvoir se reposer! ou rattraper des séries en retard.
Re: J'ai testé pour vous...les nouvelles séries de la rentrée US
ARMY WIVES
Diffusée sur : Lifetime
Depuis le : 3 juin 2007
Avec qui ?
Kim Delaney (NYPD Blue), Catherine Bell (JAG, Le Triangle), Sally Pressman, Brigid Brannagh (Over There), Sterling K. Brown, Brian McNamara, Terry Serpico, Drew Fuller (Charmed), Jeremy Davidson, Wendy Davis, Richard Bryant, Chloe J. Taylor.
Ca parle de quoi ?
Army Wives décrit le quotidien d'un groupe de personnes, quatre femmes et un homme, s'accordant tous sur un même point : ils aiment un soldat et en partage la vie. Et c'est pourquoi ils sont tous installés sur une base militaire américaine active aux côtés de leurs enfants et leurs compagnons respectifs. Compagnons qui partagent également une même perspective, moins réjouissante, la possibilité d'être tué à tout moment dans l'exercice de leur fonctions quand ils sont en missions... (source : http://www.serieslive.com/)
Avis sur le premier épisode
Soyons franc, le synopsis de départ qui m'évoquait une rencontre improbable entre Desperate Housewives et The Unit ne n'avait guère éveillé mon intérêt a priori. Mais la période estivale est l'occasion de faire preuve d'une plus grande ouverture d'esprit, donc balayant mes préjugés, je me suis installée devant ce premier épisode. C'était l'occasion de prendre des nouvelles de Kim Delaney.
Les deux premiers tiers, scènes d'exposition plus que classiques pour un pilote, ont commencé par confirmer mes craintes. Des dialogues convenus pour exposer une galerie de situations parmi lesquelles rien ne manque au 'panel représentatif pour faire une série du genre', mais qui manquent singulièrement de fraîcheur, pour ne pas parler d'originalité... Bref, la série accumule les poncifs et déroule ses scènes d'exposition sans relief et sans éveiller un réel intérêt pour des personnages rapidement catalogués (cliché). On enregistre vaguement l'esquisse de leurs histoires et leurs soucis sans y prendre vraiment garde, téléspectateur volontaire qui s'efforce de s'accrocher.
Puis, il y a un tournant dans l'épisode. L'intérêt du téléspectateur s'éveille. Est-ce parce que celui qui frappe une des femmes se révèle être son fils, non son mari comme on aurait pu le présumer (même si je vous avouerais que dès l'information sur le fait que son mari partait pour plusieurs mois le lendemain, j'avais deviné que son fils était le réel auteur) ? Est-ce cette femme enceinte, mais non de son mari, mère porteuse pour couvrir les dettes familiales ? Est-ce quand la barmaid cesse d'enchaîner gags sur gags (les scénaristes ayant passé tous les clichés pour bien nous démontrer qu'elle n'appartient pas à ce monde) pour commencer à s'intégrer d'une certaine façon ? La fin, avec l'accouchement en urgence, scelle les liens entre les cinq personnages principaux. Ce sont les intéractions et rapports entre eux qui donnent droit aux scènes les plus intéressantes. Il y a quelque chose qui se passe entre eux qui peut être exploité. Au-delà des poncifs éculés et du jeu approximatifs de certain(e)s acteurs(-rices), à plusieurs reprises, la série laisse entrevoir un potentiel.
Bilan : Cela donne un résultat sur lequel je demeure très réservée. L'enjeu principal sera de voir quels éléments montrés prédomineront. Est-ce que ce seront ceux des quelques scènes inspirées plutôt situées vers la fin qui, sans renouveler le genre, confèrent une identité propre à la série avec manifestement des rapports qui mériteraient d'être exploités ? Ou la succession de clichés fades et difficilement supportables à terme, manquant cruellement d'originalité et d'intérêt qui domine une bonne partie de l'épisode quand même... Comme c'est le pilote, il est possible que les côtés négatifs découlent en partie de l'effort d'exposition et d'introduction dans cet univers. A surveiller...
Mais c'est quand même pas vraiment mon genre de série...
Diffusée sur : Lifetime
Depuis le : 3 juin 2007
Avec qui ?
Kim Delaney (NYPD Blue), Catherine Bell (JAG, Le Triangle), Sally Pressman, Brigid Brannagh (Over There), Sterling K. Brown, Brian McNamara, Terry Serpico, Drew Fuller (Charmed), Jeremy Davidson, Wendy Davis, Richard Bryant, Chloe J. Taylor.
Ca parle de quoi ?
Army Wives décrit le quotidien d'un groupe de personnes, quatre femmes et un homme, s'accordant tous sur un même point : ils aiment un soldat et en partage la vie. Et c'est pourquoi ils sont tous installés sur une base militaire américaine active aux côtés de leurs enfants et leurs compagnons respectifs. Compagnons qui partagent également une même perspective, moins réjouissante, la possibilité d'être tué à tout moment dans l'exercice de leur fonctions quand ils sont en missions... (source : http://www.serieslive.com/)
Avis sur le premier épisode
Soyons franc, le synopsis de départ qui m'évoquait une rencontre improbable entre Desperate Housewives et The Unit ne n'avait guère éveillé mon intérêt a priori. Mais la période estivale est l'occasion de faire preuve d'une plus grande ouverture d'esprit, donc balayant mes préjugés, je me suis installée devant ce premier épisode. C'était l'occasion de prendre des nouvelles de Kim Delaney.
Les deux premiers tiers, scènes d'exposition plus que classiques pour un pilote, ont commencé par confirmer mes craintes. Des dialogues convenus pour exposer une galerie de situations parmi lesquelles rien ne manque au 'panel représentatif pour faire une série du genre', mais qui manquent singulièrement de fraîcheur, pour ne pas parler d'originalité... Bref, la série accumule les poncifs et déroule ses scènes d'exposition sans relief et sans éveiller un réel intérêt pour des personnages rapidement catalogués (cliché). On enregistre vaguement l'esquisse de leurs histoires et leurs soucis sans y prendre vraiment garde, téléspectateur volontaire qui s'efforce de s'accrocher.
Puis, il y a un tournant dans l'épisode. L'intérêt du téléspectateur s'éveille. Est-ce parce que celui qui frappe une des femmes se révèle être son fils, non son mari comme on aurait pu le présumer (même si je vous avouerais que dès l'information sur le fait que son mari partait pour plusieurs mois le lendemain, j'avais deviné que son fils était le réel auteur) ? Est-ce cette femme enceinte, mais non de son mari, mère porteuse pour couvrir les dettes familiales ? Est-ce quand la barmaid cesse d'enchaîner gags sur gags (les scénaristes ayant passé tous les clichés pour bien nous démontrer qu'elle n'appartient pas à ce monde) pour commencer à s'intégrer d'une certaine façon ? La fin, avec l'accouchement en urgence, scelle les liens entre les cinq personnages principaux. Ce sont les intéractions et rapports entre eux qui donnent droit aux scènes les plus intéressantes. Il y a quelque chose qui se passe entre eux qui peut être exploité. Au-delà des poncifs éculés et du jeu approximatifs de certain(e)s acteurs(-rices), à plusieurs reprises, la série laisse entrevoir un potentiel.
Bilan : Cela donne un résultat sur lequel je demeure très réservée. L'enjeu principal sera de voir quels éléments montrés prédomineront. Est-ce que ce seront ceux des quelques scènes inspirées plutôt situées vers la fin qui, sans renouveler le genre, confèrent une identité propre à la série avec manifestement des rapports qui mériteraient d'être exploités ? Ou la succession de clichés fades et difficilement supportables à terme, manquant cruellement d'originalité et d'intérêt qui domine une bonne partie de l'épisode quand même... Comme c'est le pilote, il est possible que les côtés négatifs découlent en partie de l'effort d'exposition et d'introduction dans cet univers. A surveiller...
Mais c'est quand même pas vraiment mon genre de série...
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