CPE

C'est sûr qu'une AG par semaine, c'est du grand n'importe quoi...

A la fac, je ne sais pas qui fait partie de quel groupe, mais si je me souviens bien, la fille qui organise tout ça, et qui était déjà là il y a deux ans, fait partie de SUD... Ca promet !

C'est vrai que quand j'entends parler des représentants de l'UNEF à la télé ou ailleurs, ils sont généralement posés et réfléchis (exception faite de la fille qui était à "C dans l'air", et qui n'en avait rien à faire des étudiants que le blocage dérangeait... ).

Malheureusement, je vais essayer de me renseigner demain, mais il me semble bien que c'est SUD qui s'occupe de ça...

Des nouvelles de ma fac -> Les salles de TD encore accessibles jusqu'à hier midi sont désormais bloquées de l'intérieur Plus aucun TD. Plus aucun cours. Cela a dégénéré un peu ce matin, ils ont appelé les flics. C'était un bazard pas croyable paraît-il.
Il faudra que j'appelle ceux qui sont allés au cours symbolique...

Bon, maintenant, c'est officiel : le blocage se durcit sur Grenoble.

(Heather qui va chercher une corde )

Je viens d'apprendre que deux étudiants avaient déposé plainte contre le blocus des universités grenobloises. Peut-être que ça va faire bouger la présidence de la fac.

C'est peut-être ce qu'il faudrait faire aussi... Mais le problème, c'est que ça renforce les tensions entre pro et anti. Et franchement, ça devrait se passer de manière à ce qu'on n'ait même pas à envisager cette 'solution' !

Résultat de l'AG de ce matin: Grève jusqu'à lundi matin 10h, après re une AG... Je me demande comment ca va finir... La ca m'inquiète vraiment!

le mouvement dans ma fac avait baissé hier on etait 240 (ontre bloquage) contre 270

mais aujourd'hui a lla plus grande stupeur ; 370 contre 140

ça a chagé du tout au tout....
donc pas cours demain et ça m'etonnerait honnetement que le mouvement se desemplisse avant lundi...
ça m'enerve...

Je viens de recevoir un mail d'une amie qui est allée au cours symbolique prévu aujourd'hui...

Alala tu as manqué quelque chose tout à l'heure : assis par terre, dans le froid (ça accentue le côté tragique), devant la caméra (c'est pour le côté star) et tout le gratin mondain de la Fac (le doyen de Grenoble, ton vice-doyen préféré Montanier, Murat, Viangalli, Pin, Gouttenoire, des chargés de TD), on a eu cours au milieu de l'agora (en ayant l'air très débiles) jusqu'à ce qu'un jeune homme à la chevelure ébouriffée débarque avec un djumbé (j'ignore l'orthographe) et se mette à en jouer juste devant la prof.
Gouttenoire (notre prof) a résisté, oui résisté face à cet intrus en parlant plus fort puis à l'aide d'un micro (le suspense est insoutenable n'est ce pas ???) jusqu'à arrêter.

Crise de nerfs, crise de nerfs...

Heather a écrit:

Gouttenoire [/color](notre prof) a résisté, oui résisté face à cet intrus en parlant plus fort puis à l'aide d'un micro (le suspense est insoutenable n'est ce pas ???) jusqu'à arrêter.

Crise de nerfs, crise de nerfs...

bon je t'avoues qu'à lire l'e mail, j'ai sourit devant le ridicule de la situation... ca en devient d'un ridicule...

je suis en train de me prendre les nerfs face à ce mail que j'ai reçu y a 2 minute d'une "amie" qui est typiquement anti cpe (mais qui fait plus sa crise d'ado qu'autre chose)

A toute les personnes qui sont contre le cpe : MANIF NATIONAL LE SAMEDI 18 MARS AVEC LES SYNDICATS!!!
Pour ceux de Chambéry, je ne connais pas encore la date et l'heure mais c'est surement comme d'hab c'est a dire aux alentours de 14h30 au palais de justice ou place de la Sassons. venez protester contre le gouvernement

la derniere phrase est typiquement ce qui m'enerve... les grevistes confondent 'anti cpe' et 'revolte anti gouvernement' ...

charly a écrit:bon je t'avoues qu'à lire l'e mail, j'ai sourit devant le ridicule de la situation... ca en devient d'un ridicule...

C'est clair qu'elle l'a volontairement écrit sur un ton ironique... Il faut rester zen et garder la 'cool attitude'.
Mais bon, cela reste exaspérant.

Le problème, c'est qu'a priori j'étais contre le CPE. Mais avec tous ces évènements, ces amalgames, il est hors de questions que je mette les pieds dans une manif car ce serait pour moi cautionner justement ces amalgames et le blocage de fac.
Si eux veulent faire des amalgames, nous aussi on sait les faire...

Je reste donc en week-end jusqu'à lundi prochain. Et lundi, si il n'y pas de changement, je sens que mes nerfs vont lâcher.


Et dire que c'est sensé être ma dernière année de cours... Je m'en souviendrais

Est ce que quelqu'un sait si la semaine prochaine ça va continuer ?
Qu'en pensez vous ?

J'en ai bien peur et... c'est bie nce qui me fait peur!

Bilan à la mi-journée.

CPE: entre 4.500 et 15.000 manifestants à Rennes; la mairie occupée

RENNES (AP) - Entre 4.500 manifestants selon la police et 15.000 selon l'UNEF manifestaient jeudi à la mi-journée dans les rues de Rennes, réclamant le retrait du contrat première embauche.

Avant le début de la manifestation, une centaine d'étudiants ont occupé le salon d'honneur de la mairie de Rennes. D'après un responsable étudiant Sud, cette occupation se poursuivait alors que la manifestation n'était pas terminée.

Un imposant cordon de CRS a bloqué tous les accès à la Place de la mairie, au coeur de la ville.

L'université de Rennes II (lettres et sciences humaines) est en grève avec blocage depuis le 6 février. Jeudi, celle de Rennes I était également bloquée, ainsi que l'Institut d'études politiques. AP
--------------------------------------

CPE: 7.000 à 15.000 manifestants à Marseille

MARSEILLE (AP) - Entre 7.000 personnes, selon la police, et 15.000 selon les organisateurs, ont manifesté jeudi matin dans les rues du centre de Marseille contre le contrat première embauche. Le cortège bruyant et coloré était constitué d'une majorité de lycéens, une première dans la mobilisation marseillaise, qui répondaient à l'appel d'une journée "lycées morts", suivi des étudiants et de quelques représentants des syndicats de salariés.

Les manifestants ont scandé de nombreux slogans hostiles au CPE et à Dominique de Villepin tel que "Villepin t'es foutu, la jeunesse est dans la rue" ou "Villepin, rendez-vous aux élections".

"Le mouvement va crescendo, le gouvernement va devoir plier", a estimé Tristan Rouquier, président national de la Fédération indépendante démocratique lycéenne (FIDL). "Nous donnons rendez-vous aux étudiants et aux salariés pour la manifestation de samedi qui sera le vrai rendez-vous de la lutte contre le CPE".

Le défilé s'est terminé par un meeting réunissant syndicats de salariés et organisations de jeunesse devant le Palais de Justice de Marseille, avant de se disperser sans incidents. AP

--------------------------
CPE: 21 universités bloquées jeudi, selon le ministère

PARIS (AP) - Vingt et une universités, sur un total de 84, étaient entièrement bloquées jeudi matin par les étudiants qui manifestent contre le contrat première embauche (CPE), soit quatre de plus que mercredi soir, a précisé le ministère de l'Education nationale à l'Associated Press. Par ailleurs, 37 autres étaient perturbées à des degrés divers.

Selon un autre décompte établi par le syndicat UNEF (Union nationale des étudiants de France), ce sont 64 universités qui étaient en grève. AP

Si même les lycéens s'y mettent...

PARIS (AFP) - Barrages filtrants, blocages, grèves... Le fonctionnement de plus de 80 lycées était perturbé jeudi 16 mars en région parisienne. Dans le XXe arrondissement de la capitale, les élèves du lycée Hélène-Boucher ont ainsi érigé des mini-barricades avec des poubelles et allumé un petit feu sur le cours de Vincennes avant de s'élancer pour rejoindre la manifestation parisienne contre le CPE. Les forces de l'ordre ne sont pas intervenues.

Les tensions continuent de monter


--------------------------------------------------------------------
Fac de droit de Toulouse: affrontements entre étudiants pro et anti-blocus

TOULOUSE (AP) - Des affrontements se sont déroulés jeudi matin devant l'université des sciences sociales de Toulouse entre partisans et opposants au blocus de l'université. Les cours ont été suspendus jusqu'à lundi sur décision de la direction.

D'après la police, les 200 étudiants grévistes qui occupaient la faculté de droit depuis la veille ont été délogés par une dizaine d'étudiants qui ont forcé les portes afin de "libérer" l'université comme ils l'avaient annoncé. Des bagarres se sont alors déroulées dans les couloirs pendant plusieurs minutes occasionnant, selon l'administration, des dégâts.

"Des vitres et des chaises ont été cassées, des fenêtres forcées", a expliqué Henri Roussillon, le président de l'université, qui a affirmé aussi que les cours étaient suspendus jusqu'à lundi prochain.

Durant la matinée, étudiants pro et anti-blocus sont restés sur le site de l'université, occasionnant des face à face tendus et des débats "passionnés". "Les gens de l'UNI ont cassé des vitres et certains profs ont forcé les barrages", a accusé Mélina, une étudiante en droit qui a passé la nuit dans l'université.

De leur côté, des militants se réclamant de l'UNI (syndicat étudiant de droite, minoritaire) ont affirmé avoir "libéré la fac". Le syndicat a pour sa part précisé jeudi n'avoir aucun lien avec les troubles à la faculté. AP

----------------------------------------------------------------------------
CPE: gaz lacrymogène contre pavés à l'issue de la manifestation parisienne

PARIS (AP) - De sérieux incidents ont éclaté jeudi en fin d'après-midi à Paris à l'issue de la manifestation contre le contrat première embauche entre plusieurs centaines de jeunes et les CRS. Les échauffourées ont éclaté aux abords du métro Sèvres-Babylone, boulevard Raspail.

Plusieurs centaines de jeunes qui avaient défilé depuis la place d'Italie ont jeté des bouteilles et de nombreux pavés sur un barrage de CRS, répondant régulièrement par des tirs de grenades lacrymogènes.

L'effet des gaz provoque régulièrement un reflux de la foule, mais les jets de projectiles reprennent dès que le nuage lacrymogène s'est dissipé.

Ces incidents ont éclaté quelques minutes après l'arrivée de la tête de la manifestation, un défilé parti peu après 14h30 de la place d'Italie, et qui a rassemblé plusieurs dizaines de milliers de lycéens et d'étudiants dans une ambiance bon enfant. AP
-------------------------------------------------------------------------------

Pour les Grenoblois -> il paraît qu'ils ont tagué la Bastille : 'Non au CPE !'

il paraît qu'ils ont tagué la Bastille : 'Non au CPE !'

oh non ils ont osés je trouve ça nul...

Les résultats du vote de ce jeudi en assemblée générale ont été de 114 voix contre le blocage et 229 voix pour, dans ma fac

on est encore loin de la reprise des cours en plus aujourdh'ui il y a encore eu une manif alors a mon avis ils sont encore plus remontés...

@ Heather: j'ai vu aux Six minutes sur M6 ce soir qu'à la fac de grenoble , des étudiants en droit avaient pu avoir un cours dehors en plein air avec un de leurs professeurs. J'ai pensé à toi

milaya a écrit:@ Heather: j'ai vu aux Six minutes sur M6 ce soir qu'à la fac de grenoble , des étudiants en droit avaient pu avoir un cours dehors en plein air avec un de leurs professeurs. J'ai pensé à toi

Vi, ce sont mes profs qui ont initié ça depuis mercredi... Notre vice-doyenne, Mme Gouttenoire, est une femme pleine de ressources qui est toujours à la pointe des idées et des mobilisations à la fac
Mais d'après des amis, ils n'ont pas beaucoup avancé, avec les tam tam autour, ect... Je rattraperai, parce que j'avoue qu'avoir cours dans ces conditions, mes nerfs lâchent

Je viens de regarder le SixMinutes de M6 (merci Milaya ). Oui, c'était bien mon cours de droit des successions (et mon prof, le pauvre, il est juste rentré d'arrêt maladie la semaine du début des blocus ). Je vais filer dire à un ami qu'il est passé en zoom à la tv nationale Marrant de voir tous mes compagnons d'infortune de M1 droit privé

Hier à mon AG, blocage reconduit à 700 voix pour, et 300 contre, à quelque chose près...

Je suis allée dans l'après-midi à la manifestation. J'ai hésité jusqu'au dernier moment, j'avais surtout peur que ça dégénère et vire au n'importe quoi à cause de quelques excités. Mais dans l'ensemble, tout s'est bien passé, on a marché dans le calme (même si quelques slogans, of course ), rien de cassé, jusqu'à ce qu'on finisse le parcours à la gare. Là certains ont voulu aller sur les voix, et ont pour ça 'cassé' les portes vitrées coulissantes d'entrée... Quand je suis repassée devant la gare hier dans la soirée, elles étaient remises, donc j'espère qu'elles n'avaient pas été vraiment cassées... En tout cas, avec mes amis, quand on a vu ça, ça nous a dégoûté, parce que jusque là, tout s'était bien passé (marcher sur la rocade, ya pas à dire, ça fait drôle ), et c'est ce genre d'action qui décridibilise le mouvement général...
Mais bon... En espérant qu'à la prochaine AG, quelque chose soit dit là dessus (finalement on suit le modèle grenoblois, la prochaine AG est mercredi prochain... )

Le débat n'était pas vraiment un débat (personne ne s'est lancé dans le pro-CPE, et beaucoup de démagogie dans les propos). Malgré tout, je sais que je suis en train de changer d'avis pour le blocage... Hier, une étudiante contre le blocus à proposé de bloquer la fac uniquement les jours de manif nationales. Au début, j'ai trouvé que c'était une bonne idée, et puis je me suis rendue compte que ce n'était pas vraiment possible. Comment organiser quelque chose si tous les étudiants sont en cours ou occupés toute la semaine ? Et franchement, le blocage des facs met quand même plus la pression pour la suspension du projet que les manif seules... (quand ça ne dégénère pas, parce que le saccage de locaux ou matériels, ou l'agression de CRS, je ne cautionnerai jamais ).
Bref, c'est le dilemme, parce que d'un autre côté, je n'ai pas envie que tout le monde manque des cours, parce que ça va être le bazard pour le rattraper. Et je pense à ceux qui ont des stages, qui finissent les cours la semaine prochaine et qui sont censés finir leurs contrôles continus...
Et bloquer, oui, mais pas longtemps... Hier, une organisatrice nous a dit "vou préférez quoi : bloquer une semaine ou deux, ou être pénalisé toute votre vie ?". Forcément ça a plu, en même tps... Pas très lucide sur la situation ! Qui nous dit que le blocage s'arrêtera dans deux semaines ? Après tout, à Rennes, ça fait 6 semaines qu'ils sont bloqués !

Bref... pas évident de choisir la 'bonne' solution...
Le pire, c'est qu'on veut tous la même chose : le retrait (ou au moins la suspension) du CPE...

Bon, moi j'ai déjà exprimé mes vues sur le blocage...

Sinon, aujourd'hui, c'était journée nationale de mobilisation, donc revue de presse (quel forum complet )

----------------------------------------------------
CPE: malgré la pression de la rue, Villepin ne semble pas vouloir fléchir

PARIS (AFP) - Malgré la pression de la rue et l'ultimatum des syndicats, Dominique de Villepin semblait samedi résolu à maintenir le cap sur son CPE, excluant toujours de le retirer ou de le suspendre, tout en cherchant une sortie de crise dont on imaginait toutefois encore mal les contours.

S'il est resté silencieux, le Premier ministre a suivi de près le déroulement des manifestations, que son entourage veut considérer comme "le pic" de la mobilisation anti-CPE.

Alors que les présidents d'université ont indiqué vendredi soir qu'il s'était montré prêt à faire "un geste significatif" sur son dispositif, Matignon n'a pas confirmé ces dires samedi. "Cette rencontre s'inscrit parfaitement dans la volonté de dialogue du Premier ministre", s'est-on contenté de déclarer.

Si, selon certaines sources, M. de Villepin pourrait prendre des "initiatives en début de semaine", Matignon s'est refusé à donner la moindre indication sur ses intentions.

Motus et bouche cousue donc sur d'éventuels aménagements aux deux points les plus contestés du CPE: la non-justification de la rupture du contrat et la durée de la période d'essai, actuellement de 24 mois.

Mais "on n'est pas sur la ligne du retrait", a répété samedi le député villepiniste Hervé Mariton pour résumer l'état d'esprit du chef du gouvernement.

Dans de telles conditions, la situation semble toujours se résumer à un dialogue de sourds, les syndicats et les organisations étudiantes et lycéennes exigeant le retrait pur et simple du CPE, comme ils l'ont répété samedi dans les défilés.

"On ne pourrait pas comprendre que le Premier ministre puisse rester dans son entêtement", a lancé François Chérèque (CFDT), qui n'a "plus confiance" en M. de Villepin.

"Soit le gouvernement entend raison et retire le CPE dès aujourd'hui, soit il sera obligé de le faire la semaine prochaine parce qu'on sera redescendu dans la rue", a prévenu Bruno Julliard (Unef).

Si l'on n'en est pas encore à l'appel à la grève, plusieurs centrales syndicales l'envisagent sérieusement "si le gouvernement ne bouge pas".

Des menaces qui, à en croire des parlementaires UMP, laisseraient de marbre M. de Villepin, ce féru d'épopée napoléonienne assimilant tout recul à une capitulation.

Selon un participant au petit déjeuner de la majorité, mardi dernier, il voit dans cette crise "une guerre" qu'il mènera à son terme et fait fi de sa dégringolade dans les sondages. Dans le baromètre Ifop à paraître dimanche dans le JDD, M. de Villepin perd encore 7 points à 37% d'opinions favorables, soit une chute de popularité de 16 points en deux mois.

Reste à savoir si l'UMP va continuer, à un an des échéances de 2007, à faire bloc derrière le Premier ministre et une mesure dont plus de deux Français sur trois réclament l'abandon, selon un récent sondage.

La crise du CPE est "une affaire pas désespérée mais très difficile", a prévenu samedi le sénateur sarkozyste Gérard Longuet après qu'un lieutenant de Nicolas Sarkozy, Patrick Devedjian, a jugé cette réforme "un peu aventureuse".

Alors qu'on souligne à Matignon que "Chirac et Villepin sont à 100% sur la même longueur d'ondes", certains membres de l'UMP ont estimé que les appels répétés du chef de l'Etat au dialogue "le plus vite possible" sonnaient comme un rappel à l'ordre.

Craignant que le gouvernement fasse le pari du pourrissement du conflit, synonyme de "tension sociale", François Hollande (PS) a conjuré M. de Villepin d'"entendre le message de la raison" en retirant sans plus attendre le CPE.

----------------------------------------------------------------------------

CPE: 1,5 million de manifestants dans toute la France, selon les syndicats

PARIS (AP) - Les manifestations organisées samedi dans toute la France contre le contrat première embauche (CPE) ont rassemblé au total 1,5 million de personnes, dont 350.000 à Paris, ont annoncé en début de soirée les organisateurs syndicaux.

Pour sa part, la préfecture de police de Paris a fourni le chiffre de 80.000 manifestants dans la capitale, mais le ministère n'avait pas encore communiqué, en début de soirée, son estimation au plan national.

Les chiffres officiels de l'intersyndicale ont été communiqués par le service de presse de la CGT, syndicat qui était chargé du comptage des manifestants au nom de tous les syndicats organisateurs.

Pour sa part, la police n'avait toujours pas fourni ses propres estimations en début de soirée, ni pour Paris ni au plan national. AP

----------------------------------------------------------------------------
Heurts en marge des défilés anti-CPE à Paris, Marseille, Rennes

PARIS (Reuters) - Des incidents ont marqué la fin des défilés de samedi contre le contrat première embauche à Paris, Rennes et Marseille, notamment, ont rapporté des témoins.

A Paris, une centaine de jeunes masqués ont jeté des bouteilles sur les forces de l'ordre lors de la dispersion de la manifestation, rue de Bouvines, près de la place de la Nation.

Ils ont brûlé une voiture et en ont endommagé une autre et brisé des vitrines de magasin. Les forces de l'ordre ont répliqué par des jets de grenades lacrymogènes.

A Marseille, une demi-douzaine de personnes ont été interpellées et un policier a été blessé en marge de la manifestation anti-CPE, a-t-on appris de source policière.

Les incidents ont éclaté sur le Vieux Port après la dislocation du cortège qui a rassemblé plus de 130.000 personnes selon les organisateurs, 7.000 d'après la police.

Plusieurs dizaines de militants d'extrême gauche se sont opposés aux forces de l'ordre et un policier a été blessé par le jet d'une bouteille.

A Rennes, théâtre de violences ces derniers jours, des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre ont éclaté en marge de la manifestation qui a réuni entre 15.000 et 30.000 personnes selon les sources.

Après avoir occupé les voies ferrées et paralysé la gare SNCF pendant près d'une heure à l'issue de la manifestation, environ 300 à 400 manifestants se sont dirigés vers la préfecture de région dans le centre de la cité bretonne où ils ont été refoulés par les gendarmes mobiles.

Les manifestants ont alors gagné la permanence locale de l'UMP où des heurts ont éclaté après des jets de pierres et de canettes de bière sur les forces de l'ordre.

D'importantes forces de police ont repoussé les manifestants à l'aide de grenades lacrymogènes et de flashballs.

---------------------------------------------------------------------------

j'en reviens pas, 8000 manifestants a chambéry

ça n'a rien à voir avec chambery mais à charleville environ 1000 manifestants selon les syndicats 800 selon la police et il n'y a pas eu d'incidents ici.

Ce qui me fascine dans le décompte du nombre des manifestants, c'est Marseille. Je ne sais pas comment ils se débrouillent pour compter, les uns comme les autres, mais on se retrouve avec une de ces différences
Rien que hier 7.000 selon la police, 130.000 selon les organisateurs

Sinon, les syndicats menacent maintenant d'appeler à la grève générale. Vous croyez que Villepin va céder ?

Effectivement, les résultats des décomptes de Marseille m'ont bien fait rire... Comment est-ce qu'on peut avoir une marge aussi grande ?! C'est 20 fois plus !

Quant à Villepin... A mon avis, maintenant qu'il s'est autant engagé, il ne peut pas céder sans se désavouer... Donc si quelqu'un peut changer la donne, c'est plutôt Chirac je pense...