Sniper (PG13) (Complète)

Merci les filles!
Bon, encore un bout (beaucoup de parlote, désolée).
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Danny avait englobé toute son équipe dans sa proposition, sachant instinctivement que ses équipiers seraient de son avis. Chris le regarda en fronçant les sourcils :

-Vous ne savez même pas quel genre de boulot ce sera.
-Oh, quelque chose dans le genre dangereux, stressant, avec des gars prêts à tuer père et mère pour de l’argent… Je me trompe ?
-A mon avis, il sera parfait pour le rôle de Vin, commenta Ezra avec un petit sourire.
-La même nonchalance… ajouta Nathan.
-Le même air de tête à claques… rajouta Buck.
-La même tête brûlée, finit Josiah.

Chris avait gardé son regard fixé sur Danny. Il réfléchissait, mais tout le monde sentait qu’il était tenté d’accepter la proposition. Chris n’aimait pas travailler sur des enquêtes si sensibles avec des gens qu’il ne connaissait pas, même s’ils étaient de valeur, car on ne sait jamais comment l’entente sera dans les moments difficiles. Mais les quelques heures qu’il avait passé avec les trois agents de la Missing Person Unit lui avait plu, il pensait pouvoir leur faire confiance.

-J’ai mon mot à dire ? intervint Vin, d’un air boudeur.
-Si c’est pour essayer d’argumenter pour être le garde du corps, c’est non ! Tu es hors-service pour ce boulot. Et je pense que Danny pourrait très bien te remplacer. Ce ne serait pas tout à fait la même chose, mais ça peut le faire. Si votre patron est d’accord, bien sûr.
-Je pense qu’il n’y aura pas trop de problème pour le convaincre.

Tous les membres de l’ATF approuvèrent la décision de leur leader. Martin se sentait désolé pour Vin, il savait que ce dernier voulait plus que tout faire son boulot, mais Martin approuvait la décision de Chris, vu les circonstances. Par contre, il était un peu inquiet pour Danny : pas parce qu’il doutait de ses compétences, mais il allait entrer dans une équipe qu’il n’avait jamais vu travailler et avec des méthodes et des situations bien différentes de ce dont ils avaient l’habitude, et dans un rôle très exposé. Chris se redressa sur sa chaise, l’air très sérieux, et commença d’expliquer la situation à Danny, Sam et Martin :

-Ezra, moi et notre garde du corps avons rendez-vous demain soir avec Royal. Avec lui il y aura son vendeur spécialisé, et deux ou trois gardes. C’est une dernière rencontre avant la vente : ils nous présenteront un échantillon des armes qu’Ezra examinera minutieusement. L’accord final, le prix… c’est à ce moment-là que Royal et moi nous mettrons définitivement d’accord. Mais ce qui est sûr, c’est que les personnes présentes à la vente seront les mêmes que lors de ce rendez-vous. Pas d’invité surprise, tout le monde connaît tout le monde. La vente aura lieu avant la fin de la semaine, on ne sait pas encore exactement quand, ni où. Mais ce sera probablement sur les docks du port commercial.

-Et la rencontre de demain, où aura-t-elle lieu ?
-Elle aura lieu dans un ancien magasin, en ville. Il n’y aura pas de mauvaise surprise là-bas, ni pour eux, ni pour nous, c’est trop exposé.
-Quel serait mon rôle ?
-Garde du corps, ni plus ni moins. Avertir d’un danger quelconque. N’ouvrir la bouche que quand on te parle.
-Ça, ce sera difficile, ne put s’empêcher de remarquer Sam.

Tout le monde sourit à la remarque. Chris enchaîna :

-Ça ne veut pas dire que tu devras être transparent. Royal a voulu avoir une description de mon garde du corps. Oui, il aime se faire une idée ainsi sur les gens. Comme cela devait être Vin, j’ai dit que c’était quelqu’un de calme au premier abord, mais pouvant être très dangereux si la situation l’exige. J’ai dit qu’il avait aussi la répartie très rapide et ironique… C’est le genre d’hommes que Royal apprécie : dangereux, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds.

Chris se tourna vers Martin :

-Ça pourra lui correspondre ?
-À part la partie très calme au premier abord… ça sera parfait ! Il va sûrement vous la jouer sombre Cubain à ne pas prendre avec des pincettes, mais je pense que ça ira très bien pour ce rôle.
-Ça changera du jeu de Vin « guerrier Indien à ne pas chatouiller », rigola Buck.
-Ça changera, mais ça atteindra les mêmes objectifs, intervint Ezra.
-Danny ? questionna Chris.
-Pour moi, il n’y a pas de problèmes, mais… J’aimerais que Vin donne son aval. C’était son rôle au départ, et il est toujours chargé de votre protection, donc…
-Je serai rassuré de savoir que c’est toi qui prends ma place, Danny. Martin te fait confiance, donc ça va pour moi. Je te donnerai tous les conseils qu’il faudra.

Danny hocha la tête, Vin lui rendit son salut. Tout le monde était d’accord, il n’y avait pas de rancunes dans l’air.

-Et nous, on peut faire quelque chose ? demanda Martin.
-Vous pourrez surveiller nos arrières. Demain, ça ne risque probablement rien, comme je l’ai déjà mentionné, mais lors de la vente, ce sera plus tendu, et nous aurons besoin de beaucoup de renforts.
-Ça me va, répondirent Martin et Sam en même temps.
-Tu pourras bosser avec moi demain, sourit Vin.
-Ce sera avec plaisir.
-Et Sam pourra rester à mes côtés, ajouta Buck avec un clin d’œil à la jeune femme.
-J’ai cru comprendre que tu étais le chauffeur, agent Wilmington. Je pense que JD sera ravi de m’accueillir dans son antre des communications. Nous pourrons ainsi tous les deux faire plus ample connaissance…

Sam posa sa main sur celle de JD, en penchant légèrement la tête en direction de Buck. JD rougit légèrement, mais ne put s’empêcher de rigoler face à la déconvenue de son ami :

-Buck, tu perds de ton charme. D’abord Inez, et maintenant Sam… Il faut te rendre à l’évidence, tu vieillis !
-Je ne perds pas de mon charme ! Et je ne suis pas vieux ! Et… et… Sam, franchement, tu ne peux pas préférer ce jeunot ! Alors que moi, je suis
-Un incorrigible dragueur.

Inez était intervenue en apportant des boissons.

-Si même la douce Inez est contre moi, je vais devoir abandonner la partie, la mort dans l’âme et le cœur brisé.

Buck avait tenté la version dramatique, mais il fit rire tout le monde, et lui aussi. Quand le sérieux fut revenu, la discussion continua sur le rendez-vous du lendemain, des précautions à prendre, etc.

-Je suppose qu’en bon agent du FBI, vous avez des costards-cravates dignes de ce nom, Monsieur Taylor ? demanda Ezra.
-J’ai tout ce qu’il faut, oui.
-Quoi ?! Il faut un costard-cravate pour ce job ?! s’écria Vin horrifié.
-Oui, Monsieur Tanner. Et je suis heureux de constater que nous avons affaire, ici, à un gentleman, qui n’est pas choqué par cette situation.
-Vous ne me l’aviez pas dit, ça, accusa Vin.
-On te réservait cette surprise pour le dernier moment, sourit Chris.
-Pour que l’on t’entende le moins possible râler, rigola Buck.
-Et pour que tu n’aies pas le temps de trouver une excuse bidon pour ne pas en mettre, ajouta JD.
-Vous étiez tous au courant, ma parole !
-Oui !

Vin jeta un regard faussement désespéré et blessé vers Martin, qui lui serra gentiment l’épaule en signe de soutien fraternel. Ce simple geste fut pourtant perçu par les deux hommes comme beaucoup plus important, sans vraiment comprendre pourquoi. Il leur semblait que plus ils étaient longtemps ensemble, plus ils se comprenaient sans l’apport des mots.

Au moment de se séparer, Martin et Vin purent partager quelques minutes de calme.

-Alors comme ça, tu es un « guerrier Indien à ne pas chatouiller » ?

Vin sourit timidement :

-Oui, j’ai vécu quelque temps sur une réserve indienne, avec des gens qui m’ont beaucoup appris.
-Je me réjouis d’entendre ça.

Vin lui répondit par un grand sourire chaleureux, et Martin comprit que c’était une partie de sa vie qui avait dû être extraordinaire pour Vin.

-Et sinon, comment va ta blessure ? Tu es sûr que ça ira pour demain ?
-Oui, ne t’en fait pas, je ne la sens presque plus.

Martin ne mentait pas. Après une nuit un peu difficile, la douleur s’était peu à peu estompée, ne laissant plus qu’une gêne suivant les mouvements qu’il faisait. Son angoisse par rapport à sa dépendance avait diminué au même rythme que la douleur physique, et il en était soulagé.

Pas de blabla juste

et la suite

trop bien !!!!!!

Moi aussi je demande la suite !!!! meme 2, meme 3, meme 4 (bon la j'arrete OK !!! )

On a eu le droit à une super très longue suite...

J'attends de voir le travail des deux équipes rassemblées.... même si je te sens pas sur ce coup là....

On aura une suite par jour cette semaine ou des patates régulièrement ??

Je t'embête, n'empêche que j'attends la suite avec impatience...

Rhaaaaaa, yes une enquète conjointe avec les deux équipes!!!!!

Je sens qu'il va y avoir beaucoup de tension encore

J'ai hate de voir comment ça va se dérouler tout ça!!!!

Encore,encore,encore

Merci pour vos comm'! Ça me fait très plaisir, surtout que ce sont des passages où j'ai beaucoup de mal Pour la suite... comme dirait clairounette, ça risque d'être patates une bonne partie de la semaine... mais c'est bon, les patates, non?!

Et pan dans tes dents... c'était pas une suite....

Bon ben ça va être régime patates... Tu nous fais un break en milieu de semaine quand même... sinon c'est dépression garantie...

Petit break de milieu de semaine!
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Le lendemain, une fois Jack convaincu de laisser trois de ses agents travailler avec une autre équipe (il n’y avait pour l’heure pas de disparition), les sept agents de l’ATF accompagnés de Sam, Danny et Martin se préparèrent pour le rendez-vous. La tension était présente, mais c’était une bonne chose, personne ne prenant l’affaire à la légère. Ils étaient en plein préparatifs, prêts à se mettre en route, quand le téléphone de Chris sonna. Ce dernier fronça les sourcils en voyant qui l’appelait, et s’éloigna un peu. L’appel ne dura pas longtemps, mais Chris avait le visage fermé quand il revint :

-Mauvaise nouvelle. Royal annule le rendez-vous « d’approche ». Il veut faire la vente directement, ou tout annuler si je ne suis pas d’accord avec ça. J’ai 10 minutes pour lui donner ma réponse.

-Il veut faire ça à la même heure et au même endroit ?

-Non, la vente se déroulerait ce soir, dans un autre endroit qu’il m’indiquera au dernier moment. J’ai dit que ce n’était pas correct de sa part, mais il m’a dit que c’était cela ou rien.

-Ça veut dire que les risques seront multipliés.

-Oui. Je n’obligerai donc personne à continuer. Mais moi, je le ferai, il faut que ce salaud finisse en tôle, avant qu’il ne fournisse encore plus d’armes à tous les détraqués du pays.

Chris regarda ses agents, qui tous, d’un geste de la main ou d’un signe de tête, acceptèrent de continuer. Il se tourna alors vers les agents du FBI : ils n’étaient pas de l’équipe, ce n’était pas leur enquête, ils s’étaient proposés pour une certaine situation, il comprendrait qu’ils s’arrêtent là. Martin et Sam attendirent la réponse de Danny : c’était lui qui serait le plus exposé, ils ne voulaient pas répondre à sa place, ou avant lui, de peur qu’il se sente forcé.

-Je suis toujours avec vous, dit Danny d’une voix ferme.

-Nous aussi, ajoutèrent alors Sam et Martin.

Chris rappela Royal, et accepta les changements. Royal lui apprit alors que le rendez-vous aurait lieu dans le port commercial à 20h, et qu’il lui donnerait l’endroit exact au dernier moment.

Sitôt raccroché, les agents se mirent au boulot rapidement et efficacement, tentant de trouver une façon de prévoir un maximum d’événements, de trouver des rôles et des positions à tous, malgré le fait qu’il ne connaissaient pas la localisation exacte. Ce qui était un vrai casse-tête. Chris appela le bureau de l’ATF de NY, lui communiquant les changements de dernières minutes, et demandant un maximum de renforts. Martin appela Jack, et fut ravi de l’entendre proposer qu’il pourrait être là avec Vivian.




Tout le monde était prêt, ils n’attendaient plus que de connaître le lieu exact de rendez-vous. Dès qu’il serait connu, les différentes équipes devraient se mettre rapidement et discrètement en place, tandis que Chris, Ezra et Danny s’y rendraient.

Chris avait souhaité un maximum de renforts, mais la menace terroriste étant élevée, il n’avait pas pu avoir ce qu’il voulait. S’il lui fallait vraiment des renforts, il devrait les appeler au moment critique. De plus, aucun garde-côte ne serait présent à l’avance, ce qui laissait à coup sûr un trou dans le dispositif policier, l’opération se déroulant sur les quais. Chris était furieux et prêt à laisser tomber l’opération, ne pouvant accepter les risques que cela impliquait pour ses agents, mais ses chefs avaient fait pression, et il avait dû accepter la situation telle quelle : peu de monde et un maximum de dangers.

Seuls trois snipers seraient présents, mais il avait pu avoir les meilleurs : Vin, bien sûr, et deux autres de l’ATF de NY, Eli Joe et Raùl Gomez. Vin avait poussé une drôle de tête quand il avait entendu ça, et Chris lui avait sommé de s’expliquer.

FLASH-BACK

-Ce n’est rien, Chris, ce sont deux très bons snipers. Les meilleurs que tu pouvais avoir.

-Alors qu’est-ce qui t’embête ?

-Rien.

-Pas de ça avec moi, cowboy. Je sais qu’il y a quelque chose qui ne te va pas, alors dis-le !

-Ecoute, Chris, ce sont deux excellents snipers, ils connaissent leur boulot et ils le feront bien. C’est juste qu’Eli Joe et moi ne sommes pas très copains, mais cela n’aura aucune influence sur l’opération.

-De ta part, je n’en doute pas, mais de celle de cet Eli Joe ?

-Je le connais assez pour dire qu’il ne fera jamais rien pour ficher en l’air une mission… Cela serait trop mauvais pour son image et sa fierté.

-Mmmm… Je ne sais pas si je vais l’accepter, alors…

-Malheureusement, tu n’as pas le choix. Couvrir vos arrières avec seulement deux snipers, c’est trop limite, surtout que l’on ne connaît pas encore exactement les lieux. On a besoin de lui, et il fera son boulot.

FIN DU FLASH-BACK

Oui... mais je veux la suite...

Raalalalal

C'est trop fort comment tu arrives à crer une tension pareille!!! là je suis toute stressée

Cet échange entre les équipes c'est géant!!!....

Et cette fin de passage???ça veut dire quoi??? non parce que en voyant le titre de ta fic et là où nous en sommes....ben ça ne me dit rien de bon!!! enfin pour eux!!!!

Parce que ton histoire et la façon dont tu nous embarques...moi je signe!!

Encore,encore,encore

j'aime toujours autant

une petite suite

Merci!
clairounette, j'aurais vraiment cru qu'il y avait quelque chose qui te ferait réagir dans la partie précédente!
Bon, j'ai pu un peu avancer, donc je vous mets une petite suite.
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Il était 19h30 quand Royal donna enfin le lieu exact de la transaction. Cela ne laissait pas beaucoup de temps aux agents pour prendre place, mais finalement, tout le monde fut prêt à temps.

Martin était sur un toit en compagnie de Vin. De là, ils avaient une vue imprenable sur l’entrepôt du rendez-vous, même s’ils étaient assez loin.

-Tu peux tirer jusque là-bas depuis ici ?!

-Oui.

Martin laissa échapper un petit sifflement d’admiration. Il ne doutait pas une seconde de la capacité de Vin à faire un tir parfait malgré la distance, et il devait dire qu’il était impressionné. Vin souleva les épaules :

-Ce n’est pas si difficile, tu sais. Il faut de la concentration, une bonne visée, connaître la force du vent et ses conséquences sur le trajet de la balle, et

-Ne joue pas les modestes, Vin, c’est vraiment impressionnant de pouvoir faire des tirs pareils.

Vin n’aimait pas être couvert d’éloges, mais il était content d’entendre Martin parler ainsi. Il n’avait jamais été très doué en rien, alors si on reconnaissait son seul point fort, de façon simple, non envieuse, il l’acceptait volontiers.

-Tu sais, Martin, je ne sais pas faire grand-chose d’autres. Alors, j’ai développé cette capacité pour pouvoir en faire mon métier. Pour ne pas entendre tout le temps que je suis un idiot, un incapable.

-Vin… Pourquoi… Je suis sûr que ce n’est pas la seule chose que tu sais faire ! Qui est-ce qui… Avec toutes les données que tu dois traiter en quelques fractions de secondes avant de tirer… Et, je…

Martin ne savait pas quoi dire. Il était choqué par le constat de Vin sur lui-même, fait de façon si tranquille. Il savait du fond du cœur que Vin était quelqu’un de profondément bien, de très intelligent et très doué. Comment pouvait-il parler ainsi ?

-C’est ce qu’ils me répétaient tous, expliqua doucement Vin. A l’orphelinat, dans mes familles d’accueil. J’étais un gamin solitaire, timide, et en plus avec ma dyslexie… J’ai fini par les croire… Quand j’ai découvert ma capacité à tirer loin et juste, j’ai travaillé dur pour être accepté, et j’ai eu la chance de tomber enfin sur quelques gens qui ont eu confiance en moi, et qui m’ont appris à avoir confiance en moi-même… Et peu à peu, j’ai réussi à me sortir de ce carcan qu’on m’avait fait endosser.

Vin s’était préparé tout en parlant, il était maintenant en position, couché sur le ventre, son arme prête. Il lança un sourire timide à Martin :

-J’ai entendu dire que ce n’était pas tous les jours facile non plus, avec papa Fitzgerald.

Martin souleva les épaules, un peu gêné. Il n’avait jamais aimé la pression que lui mettait son père, mais il n’avait jamais eu l’arrogance de s’en plaindre aux autres. Et ce n’était pas avec Vin qu’il voulait commencer, surtout en connaissant la vie difficile que ce dernier avait vécue.

-Je ne peux pas vraiment me plaindre. J’ai vécu dans la sécurité et la tendresse, et

-Tu n’as pas besoin d’éviter de te plaindre devant moi, parce que tu penses que j’ai plus souffert que toi. J’aimerais vraiment savoir ce que tu as vécu et ressenti, sans que tu sois gêné. Je ne vais pas te juger, tu sais.

-Je sais…

Martin hésita un instant, puis se lança :

-Mon père avait déjà tout tracé ma vie, il a fait des choix dans sa carrière en pensant à mon avenir, pas toujours en pensant au sien. Il n’avait jamais imaginé que je ne voudrais pas suivre ces traces, que j’aimerais des choses qu’il trouverait futiles. D’aussi loin que je me souvienne, il a toujours voulu régenter ma vie, me couler dans le moule de la politique, des hautes sphères prenant les décisions. Et plus il me poussait, plus je résistais.

Vin eut un petit rire :

-Serais-tu une tête de lard dans ton genre ?

-Oui, assurément, rigola Martin. Mais si j’ai résisté, c’était avant tout parce que je ne me voyais pas dans ce monde-là. Ce n’était pas uniquement une réaction épidermique parce qu’il me poussait.

Vin et Martin échangèrent un regard plein de compréhension, puis se reconcentrèrent sur l’opération. Martin eut le regard attiré par quelque chose accroché au mollet de Vin, dont la jambe du pantalon était un peu remontée.

-Tu portes une arme au mollet ?

-Un couteau. De chasse. Ça m’a été très utile plus d’une fois, alors je le porte très souvent, même en dehors des opérations.

Un grésillement de la radio les interrompit :

-Ok, tenez-vous prêt, le contact va être fait.

Martin sentit un flot d’adrénaline le traverser. Il eut une pensée pour Danny, qui se trouvait dans une situation très dangereuse. Il était d’autant plus nerveux qu’ils manquaient d’agents sur cette opération. Mais il savait que son collègue était entouré par des gens de valeurs, ce qui le rassurait un petit peu.

Mouchette a écrit:Merci!
clairounette, j'aurais vraiment cru qu'il y avait quelque chose qui te ferait réagir dans la partie précédente!
Bon, j'ai pu un peu avancer, donc je vous mets une petite suite.

Ben merde... J'ai dû rater quelque chose.... Je vais la relire...

Et je lis cette nouvelle suite après avoir fait ma petite enquête...


EDIT : ben j'ai relu la suite...

c'est ça ???

Raùl Gomez

Si c'est ça, je n'ai pas réagi car je pensais que c'était un homme qui faisait partie de l'équipe de Vin en vrai... la fille qui croit tout ce qu'on lui raconte...

Enfin bref, si c'est ça, merci pour la tite dédi..

Et ben, la seule chose que je veux de plus, c'est une suite avec tout plein d'action et de Marty....

clairounett a écrit:c'est ça ???

Raùl Gomez

si c'est ça, merci pour la tite dédi..

Voui, c'est ça! Et ne me remercie pas, je t'avais bien dit (avant de commencer à poster ma fic) qu'il me manquais un nom d'un méchant

Et ben, la seule chose que je veux de plus, c'est une suite avec tout plein d'action et de Marty....

Quelque chose comme ce qui suit?
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Martin en eut le souffle coupé. Il ne pourrait jamais dire si cela avait été la vision de l’explosion ou le bruit qui le frappa en premier. Une partie du bâtiment qui abritait la transaction était en flammes suite à une déflagration qui avait brisé les vitres des alentours. Une épaisse fumée avait obscurci leur champ de vision, ils ne voyaient plus rien depuis leur position. Les appels éclataient depuis toutes les radios, cherchant à savoir ce qui s’était passé, qui était touché, ce qu’il fallait faire… Vin jura et se releva souplement.

-Je ne peux rien faire depuis ici, il faut que je change d’endroit.

-Tu veux aller dans l’entrepôt ?

-Ce n’est pas notre rôle. Je dois trouver une position pour pouvoir protéger nos agents, quoi qu’il arrive. J’ai besoin de ton aide pour cela.

-Je suis là pour ça, confirma Martin fermement.

Malgré l’angoisse qui lui tordait les boyaux pour Danny, Chris et Ezra, il devait rester calme et faire son boulot. Exactement comme était Vin. Ce dernier était aussi inquiet que lui, mais il était un pion essentiel dans la sécurité, et il ne pouvait pas se ruer à l’intérieur de l’entrepôt. D’autres agents étaient là pour ça.

-Je sais. Martin, je ne pense pas que l’explosion ait eu lieu exactement où se déroulait la transaction… Il y a de bonnes chances pour nos agents.

Martin se contenta de hocher la tête :

-Qu’est-ce que tu veux faire exactement ?

-Je vais aller au secteur B, c’est là où je serai le plus utile. J’ai essayé de contacter Eli Joe, mais il ne répond pas.

-Tu crois qu’il est…

-Je ne sais pas ce qu’il fabrique, mais nous allons continuer de l’appeler jusqu’à ce qu’il réponde, tout en nous approchant du secteur.

-Ok, vas-y, je te couvre.

Vin et Martin se déplacèrent rapidement et efficacement, chacun couvrant l’autre à tour de rôle. Ils étaient en pleine fumée, ne voyant plus très bien devant eux. Finalement, Eli Joe répondit à l’appel de Vin. Ce dernier lui expliqua rapidement la situation, et lui ordonna de le couvrir à partir du point B2, Martin ne pouvant plus le faire, l’espace à parcourir étant trop large et trop découvert.

-Martin, tu vas retrouver la section delta : ils couvrent la zone et arrêtent tous les suspects qui leur tombent sous la main. Tu leur seras très utile.

-Bien, répondit simplement Martin.

Vin lui jeta un coup d’œil, n’étant pas sûr si Martin avait mal pris ses ordres. Il était vrai qu’il n’était pas son chef, mais l’opération était avant tout une opération de l’ATF, et c’était donc aux agents de l’ATF de choisir ce qu’il fallait faire. Il comprit vite que Martin ne se souciait pas de recevoir des ordres de sa part, d’autant qu’ils étaient justifiés. Il ajouta cependant :

-Ils se dirigent vers l’entrepôt. Ils seront dans les premiers à savoir ce qu’il se passe, en-dehors du groupe d’intervention en lui-même.

Martin acquiesça, tentant de réfréner son inquiétude de ne toujours pas avoir de nouvelles des trois agents. Ils partagèrent un dernier regard avant de se séparer.

Martin n’alla pas bien loin avant de tomber sur un suspect. Ils se foncèrent pratiquement dessus, tous les deux aussi surpris. Les réflexes de l’agent furent déterminants, il réussit à désarmer son adversaire, et lui ordonna de se mettre à plat ventre.

-Couchez-vous sur le ventre ! A plat ventre !

L’homme obéit, posant ses mains sur la tête. Martin lui attacha rapidement les poignets. Au moment où il se releva, une douleur intense à la tête le fit tituber. Il tomba à genou, la tête en feu. Il se tâta le crâne, sûr de trouver du sang, sûr de s’être fait tiré dessus. Mais il n’y avait rien. Il regarda sa main, confus. La douleur était si intense. Il releva la tête. Et ce qu’il vit lui glaça le sang. Malgré la distance et la fumée, il savait que c’était Vin qui était au sol, au bord du quai. Et malgré la distance et la fumée, il savait que l’homme qui était au-dessus de lui était celui qui avait assassiné Fran Hillerman. Martin tenta de se lever, pour aller aider Vin, mais la douleur à la tête le fit trébucher, il vomit. Un froid intense le saisit, qui le fit claquer des dents, puis plus rien. Juste un vide immense au fond de son cœur. Quand il put relever la tête, il n’y avait plus personne sur le quai.

Ralalal tu ne ménages pas mon petit coeur là

Superbes ces deux suites que j'ai dévoré !!!! Qu'est ce qui va se passer?

Je remarque que Martin se comporte en vrai héros , j'adore ton Martin

On pourra en avoir encore un bout aujourd'hui ste plait

Génial cette suite et la réaction des jumeaux! Tu nous mets en appétit pour la suite!

clara a écrit: Ralalal tu ne ménages pas mon petit coeur là

Superbes ces deux suites que j'ai dévoré !!!! Qu'est ce qui va se passer?

Je remarque que Martin se comporte en vrai héros , j'adore ton Martin

On pourra en avoir encore un bout aujourd'hui ste plait

+1
Clara a tout dit ....
Une petite suite

C'est quoi ce plan stress que tu nous fait là ????

Si tu peux nous mettre une suite très rapidement, ce serait génial.. parce que rester dans l'attente, voilà quoi...

Bon, une petite suite avant de recommencer une semaine de boulot
**********************

Martin se figea devant une flaque de sang. C’était bien là que Vin était tombé. La poitrine serrée, le jeune agent s’approcha vivement du bord du quai, le cœur battant la chamade. Il avait peur de ce qu’il pourrait trouver dans l’eau. La vision qu’il eut le figea une seconde, puis, fébrilement, il se remit à agir. Il appela des renforts dans sa radio, n’attendit pas la réponse pour se défaire rapidement, malgré ses doigts tremblants, de son gilet par balles. Sans hésiter, il sauta à l’eau. Le froid le saisit violemment, lui coupant la respiration. Il lui fallut quelques secondes pour reprendre ses esprits, puis il se dirigea vers Vin, qui flottait près d’un bateau. L’agent de l’ATF ne bougeait pas, la face dans l’eau, ses cheveux rougis de sang flottant autour de sa tête.

Martin le tourna lentement, pour sortir son visage de l’eau. Il avait une profonde blessure à la tempe gauche, il était froid et il ne respirait pas. Martin devait le sortir de l’eau le plus vite possible. Il le prit doucement en position de sauvetage, et voulut se diriger vers des escaliers qui remontaient sur le quai, à quelques mètres de là. Mais la jambe de Vin était retenue par quelque chose. Martin tira un peu plus fort, mais cela ne marcha pas. Il tenta de maintenir la tête de Vin hors de l’eau tout en regardant ce qui le retenait, mais c’était impossible. La peur lui serrait la poitrine, il devait se dépêcher de sortir Vin de l’eau glaciale. Lui-même commençait à ne plus sentir ses membres, il ne serait plus longtemps d’une grande aide. Martin cria pour alerter d’autres agents, mais personne ne semblait pouvoir l’entendre.

Martin prit alors une décision difficile, mais il n’avait pas le choix. Même si Vin ne pouvait probablement pas l’entendre, il devait lui expliquer ce qu’il allait faire :

-Vin, je vais voir ce qui te retient, et te libérer. Mais pour cela, il faut que je te lâche. Ce qui veut dire que… ce qui veut dire que tu auras la tête dans l’eau. Mais je ferai vite. Promets-moi de… promets-moi de tenir le coup.

Lentement, Martin lâcha Vin, prit une profonde inspiration et plongea. Malgré le peu de vision sous l’eau sale, il vit rapidement ce qui retenait son collègue. La jambe de son pantalon était prise dans une pièce métallique du bateau. Il tira dessus, mais ces doigts raidis par le froid l’empêchaient de saisir correctement le tissu, il n’avait donc pas assez de force pour l’arracher. La peur lui enserrait le cœur, il commençait à paniquer quand il se souvint du couteau. Rapidement, il remonta à la surface et tourna la tête de Vin hors de l’eau. Il ne respirait pas, mais il ne pouvait pas le laisser ainsi dans l’eau, alors que lui-même devait reprendre son souffle. D’une voix hachée par le froid, il parla :

-V…Vin, je je v-vvvais prendre ton cou…teau et te te te libérer. Je vvvais te lâcher en…core une f-fois.

Martin ferma les yeux en lâchant Vin, il n’arrivait pas à supporter ce qu’il lui faisait, mais il n’avait pas le choix. Personne n’était encore venu pour les aider, peut-être même que personne ne savait qu’ils étaient là. Il prit le couteau de Vin à son mollet, et replongea. Il eut toutes les peines du monde à couper le tissu du pantalon, la peur de lâcher le couteau lui faisait battre le cœur à tout rompre. Finalement, il réussit à libérer l’agent de l’ATF, et remonta rapidement pour lui sortir la tête de l’eau.

Les muscles tétanisés par le froid, Martin lutta pour ramener Vin aux escaliers. Il se retrouva à genoux sur le quai, Vin couché devant lui. Il ne savait pas comment il avait réussi à monter l’agent jusque-là. Doucement, il lui repoussa les cheveux du visage, et entreprit la respiration artificielle. Difficilement, il réussit à lui enlever son gilet par balles, et alterna la respiration artificielle avec le massage cardiaque.

Martin était terrorisé. Il avait terriblement froid, mais le corps de Vin semblait être dix fois plus glacial que tout. Et il ne le sentait plus au fond de son cœur, comme il en avait pris l’habitude depuis qu’il l’avait rencontré.

Il ne savait pas depuis combien de temps il luttait pour que Vin respire, vive. Il leva soudain la tête, comme alerté par quelque chose. Il n’aurait pas cru pouvoir sentir son cœur se briser une nouvelle fois en mille morceaux. Et pourtant, c’était le cas. Comment tout cela avait-il pu si mal tourner ? Pourquoi son monde semblait-il soudain s’effondrer autour de lui, le laissant sans possibilité de réagir ?

Martin semblait comme hypnotisé par la vision de Danny, la jambe en sang, pâle comme la mort, soutenu par Chris et Ezra. Les deux agents de l’ATF, eux, fixaient Vin, comme s’ils n’arrivaient pas à comprendre ce qu’il se passait.

Non ! Fais pas mourir Vin ! Et mon pauvre Martin qui essaie de le sauver ! Et Danny maintenant ! C'est l'hécatombe chez toi ! Méchante !

J'oubliais : en fait j'ADORE ! Alors LA SUITE !!!

Ça se corse! J'espère qu'il va rester quelques vivants à la fin! Pauvre petit Martin, comme il doit avoir peur!

Une petite suite bientôt!!!

M****, alors, mon coeur a faillit lacher !!!! lol c'est super bien, c'est wow, y'a plus de mots (enfin je les toruve pas !!!!!) Mais tu n'oseras pas tuer Marty ou Danny, ou meme Vin ????? right ????

Une petite suite bientôt!!!

d'accord; 100% !!!!!!!!!!!!!!!!!

ahhhhhhhhhhh c'était génial j'ai tout ratrappé !!!! je suis sous le choc du final j'avais l'impression d'avoir assisté à ce massacre !!! my god mais martin est un sauveur né c'est fou ce que tu m'as plongé dans l'ijtrigue de cette fic et franchement je les aime de plus en plus nos cocos !!

mais maintenant de voir vin dans cet état, mon ti dan blessé gravement, et le pauvre martin totalement désemparé ben une chose àire : lasuuiiittttteeeee !!! franchement t'assures mouchette tu nous laisses dans un désarroi total et j'adhère à fond ... je suis fan fan fan fan !!!!!!!!!!! c'était trop génial mais je 'lai déjà dit alors

Mais tu veux vraiment qu'on est une crise cardiaque ou qoui !!!!!

J'aime toujours autant mais là ne nous laisse pas comme ça .....