Sniper (PG13) (Complète)

Merci aux habituées et à la nouvelle venue pour vos comm'!
Mesdames, voici pour vous... du Martin et du flash-back!
Je vous mets ce que j'ai pondu aujourd'hui.
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Martin grogna. Il était pris dans un mauvais rêve et n’arrivait pas à se réveiller. Il bougea, et sa tête heurta violemment quelque chose de dur. Cela eut le mérite de le réveiller complètement… et il souhaita de toutes ses forces retourner dans ce rêve qui n’était pas si mauvais, finalement, face à la réalité. Car tout lui était revenu instantanément en mémoire : les trois types qui l’avaient enlevé, leur volonté de le faire monter dans un coffre… Apparemment, ils n’avaient pas attendu qu’il se décide et avaient dû l’assommer. Son cerveau lui frappait violemment à l’arrière de son crâne, et il sentait dans l’air moite l’odeur de son sang. L’air… Quel air ? Où était l’air, dans ce minuscule coffre où il ne tenait que parce que ses jambes étaient repliées sous lui ? Où est l’air ?! voulut-il crier. Mais quelque chose dans sa bouche bloqua sa voix. Il était bâillonné. Le peu d’air à disposition ne pouvait passer que par ses narines, et ce n’était de loin pas suffisant. Il se mit à suffoquer, et plus il cherchait l’air, plus il se raréfiait.

Calme-toi. Calme-toi. Calme-toi. Une litanie. Il se la répétait dans sa tête, le plus lentement possible, afin de calquer sa respiration sur le même rythme. Peu à peu, Martin réussit à se calmer, et il respira automatiquement plus facilement. Il faisait terriblement chaud dans le coffre mais, malgré les odeurs d’essence et de sang, il y avait suffisamment d’air. Pour l’instant… Martin ferma les yeux très fort, tentant de ne pas aller dans cette direction avec son esprit. Sinon, le calme relatif qu’il venait de trouver s’évanouirait totalement.

Il devait faire posément le point sur sa situation : il était enfermé dans un coffre beaucoup trop noir et beaucoup trop chaud, rempli de vapeur d’essence, d’odeur de sang, de son sang, la bouche bâillonnée au point qu’il se sentait presque étranglé, ses mains étaient attachées devant lui, les liens si serrés sciant la peau de ses poignets, qu’il se demandait si la circulation sanguine ne pourrait jamais revenir totalement dans ses mains… Peut-être que c’était inutile de se faire du souci pour ça, ces hommes allaient peut-être simplement le supprimer sans autre forme de procès, et…

Ok, ce n’était pas vraiment ce qu’on pouvait appeler faire le point posément ! Il devait se calmer et réfléchir ! Qui étaient ces hommes ? Pour qui travaillaient-ils ? Il secoua la tête. Non, pour l’instant, cela ne le menait nulle part. Quelqu’un était-il déjà au courant de sa disparition ? Vin… Son avion avait dû atterrir et il avait dû s’inquiéter de ne pas le voir. Donc avertir Danny… Donc l’équipe était peut-être déjà en train de le chercher… Sauf si l’avion avait eu du retard… Vin…

FLASH-BACK

Martin et Vin s’étaient retrouvés seuls un moment, avant le départ de l’agent de l’ATF pour Denver. C’était la première fois qu’ils se séparaient depuis leur première rencontre, et cela était douloureux. Ils ne se parlaient pas beaucoup, appréciant simplement cet instant. Mais plus le moment du départ approchait, plus Martin sentait que son frère avait quelque chose à dire, sans savoir comment le formuler.

-Je… Je t’ai remercié pour ce que tu as fait pour moi, pour m’avoir sauver la vie, même si les mots sont peu de chose dans ce cas.

-Tu sais bien que tu n’as pas besoin de me remercier, ni te sentir redevable.

-Je voudrais t’offrir quelque chose…

Vin détacha l’étui du couteau qu’il portait à nouveau au mollet.

-Ce couteau, je l’ai reçu d’un grand ami. Il s’appelait Chanu. Il me l’a offert le jour où je lui ai sauvé la vie. J’aimerais que tu le prennes.

Martin était extrêmement ému. Il sentait que ce couteau, par rapport à l’histoire qu’il représentait, était très important pour Vin. Mais il sentait que c’était encore plus important pour son frère qu’il accepte de le prendre… Martin tendit les mains, ne quittant pas son frère des yeux. Vin mit l’arme presque cérémonieusement dans ses mains tendues. Cette arme lui avait été offerte pour avoir sauvé une vie, et maintenant elle changeait à nouveau de mains. Les mains de son frère jumeaux, qui lui avait sauvé la vie.

Les deux hommes se regardèrent encore un moment, puis Martin se baissa afin d’accrocher l’étui à son mollet. Il entendit le hoquet de surprise de son frère. Il lui avait demandé de prendre le couteau, mais pas de le porter, pensant que c’était peut-être un peu trop. Mais Martin voulait honorer ce don jusqu’au bout. Il se releva en souriant :

-Promets-moi de ne rien dire à Danny, ou il va me tanner durant des semaines sur le sujet !

FIN DU FLASH-BACK

Martin sursauta. Il s’était perdu dans le souvenir, à moitié inconscient. Un flot d’espoir circula en lui: avec un peu de chance, ces agresseurs n’avaient pas pensé à chercher une arme à son mollet ! Il se contorsionna dans le petit espace, gêné par ses poignets attachés, mais soulagé qu’ils soient liés devant lui et pas dans le dos. Ses doigts effleurèrent la jambe de son pantalon. Le couteau était toujours là !

Une secousse brutale lui arracha un gémissement. La voiture s’était arrêtée brusquement. Une violente lumière l’éblouit, le laissant sans moyen.

-Sortez-le de là.

Magnifique passage, on se croirait vraiment à la place de Martin...
Mais tu ne vas pas lui faire trop de mal, hein ? Parce que la dernière phrase... C'est inhumain de s'arrêter comme ça !!!

Pas mal l'idée du couteau mon chéri, mais pas assez rapide.. et puis ça aurait été trop facile pour Mouchette, la connaissant, elle préfère prolonger le suspense, à mon plus grand plaisir..
Oui oui mon chéri, tu vas devoir souffrir encore un peu (beaucoup ??)
Bon alors cette suite était la bienvenue (j'ai pas arrêté les patates encore cette semaine, j'aimerai changer de menu.. ) et j'en redemande une autre pour le week-end (t'as vu je ne te mets pas la pression... )
Plus sérieusement, tu sais à quel point j'aime les suites pleines de Marty en mauvaise posture...

trop bien, franchement j'étais vraiment pris dans la suite c'est dingue.
Bein une suite n'est pas de refus ma foie .
Bon courage

Cette suite est très intéressante! Le passage du flash-back est touchant, on ressent vraiment le lien qui uni Martin et Vin. Et la peur de Martin semble aussi très réelle. Bravo pour cette suite et bonne chance pour la prochaine!

Ralalalala c'est Noël avant Noël, il ya des nouvelles de Martin et un flash back, je suis trop heureuse
Et en plus quelle suite, encore et toujours du suspens, je suis fan là
Au début il m'a fait mal au coeur le pauvre Martin dans sa voiture, enfin dans son coffre sans air
Et puis cette histoire de couteau je trouve que c'est super bien trouvé et en plus super émouvant comme scène , ben oui ça c'est mon petit coeur d'artichaut qui parle
Et oui, je suis certaine que Vin et Danny le cherchent
Encore,encore,encore

Pauvre Martin, j'aimerai pas être à sa place ils l'emmène où les en***és ) une suite please....

voila j'ai enfin tout rattrapé mon retard et j'ai pas regretté de l'avoir fait, merci à toi miss pour cette belle histoire

me revoila moi aussi j'etais absente pendant....un bon bout de temps !!!! well, super suite, quoi dire euh ...si UNE SUITE !!!!
c'est super !!!

Merci beaucoup, beaucoup, les filles
Une petite suite tapée entre hier et aujourd'hui, j'espère juste ne pas avoir fait d'erreurs, et bien sûr j'ai pris une très grande liberté dans les procédures et les techniques de recherches, vu que je n'y connaît rien (malgré 6 ans de WAT, j'ai toujours pas tout capté dans ce qui est possible ou pas )
Bref, une suite rien que parce que vous le méritez
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Martin se retrouva chancelant hors du coffre, une main le retenant fermement par le bras. Ses jambes semblaient être du coton, et il avait mal partout. Ils se trouvaient dans un endroit isolé, un mélange de forêts et de zones herbeuses. Une petite maison se trouvait devant eux, isolée sur une petite colline. L’homme qui avait interpellé Martin dans sa rue et qui avait conduit sa voiture pénétra dans son champ de vision. Il le regardait d’un air désolé. Martin pensa un moment tenter de s’en faire un allier, mais cette idée le quitta bien vite. Cet homme pouvait avoir du regret à devoir vous tuer, mais s’il en avait reçu l’ordre, il le ferait sans hésiter.

L’homme défit le bâillon qui sciait les joues de Martin à l’aide d’un couteau, puis le prit par le bras et l’amena en direction de la maison.

-Il est temps de te présenter notre patron.

Il y avait comme un regret dans sa voix. Martin planta les pieds au sol et fit jouer ses mâchoires douloureuses avant de parler, de gagner du temps :

-Je pense qu’il serait bien que je trouve des habits en meilleur état, alors…

Il ne portait plus sa veste, ils avaient dû la lui ôter en le mettant dans le coffre ; son t-shirt orange lui collait au corps par la transpiration et était couvert de tâches de sang provenant de sa blessure à l’arrière du crâne.

-Il vaut mieux pour toi que tu n’aies pas trop l’air en bon état, peut-être que ça le retiendra un moment…




Vin marchait de long en large dans une des salles des familles du bureau du FBI. Il était furieux et terriblement inquiet. Furieux contre lui principalement. C’était de sa faute si Martin avait disparu. Il avait envie de hurler, il avait envie de se passer les nerfs sur quelques choses. Un vertige le prit, l’obligeant à s’asseoir. Il mit sa tête entre ses mains. La nervosité et la tension qu’il ressentait le rendaient nauséeux, et il savait que c’était parce qu’il n’était pas encore tout à fait remis de sa blessure à sa tête. Il sentit une main se poser gentiment sur son épaule. Il releva lentement la tête, et plongea son regard dans celui compatissant de Vivian.

-Ils viennent de téléphoner. Ils l’ont trouvé et le ramène ici.

Vin hocha la tête et sourit faiblement à Vivian.

-Est-ce que je peux faire quelque chose pour toi ?

-Non, merci, ça va aller, Vivian. Je suis juste… très inquiet.

-Nous le sommes tous, mais nous avançons.

Vin hocha à nouveau la tête, repensant aux quelques heures précédentes. Lui et Danny était allé à l’appartement de Martin, mais il était vide. Il n’y avait ni son arme, ni son porte-monnaie ni son téléphone. Mais sinon, tout était en ordre. Sa voiture n’était pas dans sa rue. Ils avaient questionné les rares voisins qui étaient chez eux, mais personne n’avait rien vu.

Vivian les avaient alors appelé pour leur dire qu’elle ne pouvait pas localiser précisément le téléphone, mais qu’il se trouvait dans une vaste zone en-dehors de la ville. Tant que Martin ne répondrait pas, ou ne téléphonerait pas, elle n’aurait pas plus de précision.

Vin et Danny s’étaient regardé, partageant la même montée d’inquiétude. Que faisait Martin hors de la ville, alors qu’il aurait dû venir chercher son frère à l’aéroport ? Avait-il eu un accident ? Mais pourquoi était-il allé là-bas pour commencer ? Vivian avait alors téléphoné aux patrouilles de police afin de donner le signalement de la voiture de leur collègue, au cas où. Elle aussi commençait à partager l’inquiétude de Vin et Danny.

Les deux jeunes agents étaient revenus au bureau, essayant de trouver des raisons pour lesquelles Martin serait parti ainsi, ou, plus terrifiant, des raisons pour lesquelles quelqu’un l’aurait enlevé. C’est là que cela avait frappé Vin. Tellement douloureusement que c’en fut une douleur physique. Cela ne pouvait être qu’Eli Joe. Il voulait se venger de Vin, et s’en prenait ainsi à Martin, ayant compris que c’était le point le plus douloureux pour son adversaire.

Danny l’avait écouté, le visage fermé. S’il acceptait cette théorie, cela voulait dire que Martin était véritablement en danger. Au bureau, Danny avait outrepassé les règles et s’était procuré le relevé téléphonique d’Eli Joe. Il avait pali quand il avait lu qu’un des appels téléphoniques passé le matin avait été relayé par l’antenne qui couvrait, entre autres, le quartier de Martin.

Il avait alors demandé à Jack de réunir tout le monde. A ce niveau-là, ils devaient décider s’ils voulaient en faire une enquête officielle ou non, mais quoi qu’ils décident, ils devaient mettre Jack au courant.

Jack, en accord avec son équipe, avait décidé de ne pas en faire encore une enquête officielle : Martin était majeur et était en congé, il ne pouvait pas encore être officiellement porté disparu. Même la menace contre Vin de la part d’Eli Joe n’était pas suffisante. Mais tous les moyens utilisés pour une enquête officielle leur seraient ouverts. Jack couvrirait les arrières de ses agents.

Les rôles avaient été distribués : Vivian et Sam éplucheraient les relevés téléphoniques de Martin, tandis que Danny et Jack iraient chercher Eli Joe afin de le ramener au bureau pour une « conversation ». Vin devait essayer de se calmer et de se reposer en attendant, car il était très pâle. Cela n’avait pas plu à l’agent de l’ATF, mais il n’avait pas eu le choix.

Danny avait ensuite suivi Jack dans son bureau, pour lui demander de faire un téléphone qu’il considérait comme important.

Et maintenant, Vin était dans cette pièce à attendre. Il soupira, et se décida à demander à Vivian s’ils avaient trouvé quelque chose dans les relevés téléphoniques de Martin.

-On les épluche toujours avec Sam. Je faisais juste une pause pour t’avertir que Jack et Danny reviennent avec Eli Joe. Pour l’instant, il y a de nombreux coups de téléphone qui concernent le boulot, d’autres sa famille et ses amis… et beaucoup d’autres dont on ne sait rien, et qu’il faut vérifier les uns après les autres.

-Et ça va prendre du temps…

-Oui. Et… je n’aime pas mettre mon nez dans les affaires de Martin, j’ai vraiment l’impression de violer son intimité. C’est ce qu’on fait avec tous nos disparus, mais là, on le connaît, et c’est vraiment difficile.

-Je te crois. Mais dis-toi que c’est pour son bien et qu’il ne t’en voudra jamais d’avoir fait ça.

-Et peut-être qu’on aura la chance de tomber sur une petite amie cachée, tenta de plaisanter Vivian.

-Alors si c’est le cas, je le plains : il devra tous nous affronter, parce qu’on va le presser de questions sur la belle et de reproches pour ne pas nous en avoir parler.

Vivian et Vin partagèrent un rire doux, en imaginant le malaise de Martin face à tous ses amis.

Bon ok tu as mis une looooongue suite pour te faire pardonner...

Mais, car il y a un mais, y'a pas beaucoup de Marty..

Il va lui arriver quoi ?? (ça j'attends avec impatience..lol)

Et j'ai adoré le passage de la fin, le coup de la copine cachée et imaginer sa réaction..
Enfin bon, tu l'auras compris, j'attends encore une suite...

oh ma mouchette martin dans son coffre qui se souvient de ce couteau, moi j'adore ces petits moment intenses en émotion et ensuite qu'est ce qu'il va lui arriver...je te jure on s'y croirait dans ce coffre ...mince j'ai les boules pour marty !!

et ensuite voir mon dan qui se fait du souci, et toute l'équipe au grand complet à sa recherche..franchement t'assures chaussure viitte la suite prce que à mon avis la confrontation marty et ce malade va être houlée

super comme tou le temps alors une suite sinpose avec notre martyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyy tu croi pas

Moi je suis contente pour Martin, il est enfin sorti du coffre le pauvre
En revenche, l'autre, le patron, il fout un peu les chocottes
Et puis ne te sous estime pas, tu as été parfaite pour la description des recherches!
On s'y croirait!
Et toujours ce brin d'humour et de complicité entre les protagonistes
Je réclame aussi la suite!

Bravo pour cette merveilleuse suite! Pauvre Martin, il n'a pas fini avec la venue du chef.... Et l'équipe qui se lance sur les traces de Martin. C'est super. J'aime bien la fin de cette partie, avec une note d'humour.

Le pauvre, ces hommes ont quelque chose de bon finalement (malgré ça ils vont le b***r), il est où mon Marty, s'il rentre pas en un seul morceau, je reprends la bouteille de vodka (pas coca )

Une suite quoi....

belle suite j'avoue mais la je me demande ou est martin et sa ne vas pas du tout, je suis trés inquiéte pour lui.

Vivement la suite...

hum hum ....

clairounett a écrit:hum hum ....

Zut, tu m'as devancée de quelques minutes...
Bon, une suite malgré la morosité ambiante...
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Sam et Jack regardaient par la vitre sans tain. Sam avait demandé à son patron s’il était vraiment sûr que cela soit une bonne idée. Il avait répondu qu’il n’y avait pas meilleur duo, dans la situation actuelle, pour faire parler Eli Joe.

Danny, un dossier à la main, entra dans la pièce, suivi par Vin. Ce dernier alla s’appuyer avec une fausse nonchalance contre le mur, tandis que Danny prenait place sur la chaise en face d’Eli Joe.

-Qu’est-ce qu’il fait là, lui ?!

Eli Joe fit un signe de tête nerveux en direction de Vin.

-Ne vous occupez pas de lui.

-Je ne comprends pas ce que je fais ici. Vous aviez dit que vous vouliez juste discuter.

-Et c’est ce qu’on fait.

-Dans une salle d’interrogatoire ? Avec lui ? Je ne reste pas une minute de plus ici.

Eli Joe se levait déjà, mais la voix sèche de Danny coupa son élan.

-Assis !

Eli Joe hésita, puis obéit.

-Qu’est-ce que vous me voulez ?

-Vous êtes là parce que quelqu’un a disparu et que vous êtes soupçonné d’être lié à cette disparition.

-Quoi ?! C’est donc un interrogatoire. Je veux mon avocat.

-Ce n’est pas un interrogatoire. C’est une discussion de… « conciliation ». Vous nous dites tout, et on pourra peut-être s’arranger.

-Je ne vois pas pour quoi on s’arrangerait. Je n’ai rien à voir avec quoi que ce soit.

Danny, le visage fermé, prit une photo dans le dossier et la déposa sur la table.

-L’agent Fitzgerald a disparu. Vous avez menacé l’agent Tanner de vous venger. Vous étiez dans le quartier de l’agent Fitzgerald au moment de sa disparition. Il nous paraît donc plus qu’évident que vous avez décidé de vous en prendre à une personne proche de l’agent Tanner pour assouvir votre vengeance. Et vous avez choisi l’agent Fitzgerald.

-Vous n’êtes pas sérieux ?! Vous n’avez absolument rien contre moi.

Un petit sourire commença à poindre à la commissure des lèvres d’Eli Joe. Il sentait sa nervosité diminuer.

-On a le témoignage de l’agent Tanner.

-C’est sa parole contre la mienne.

-Que faisiez-vous dans le quartier de l’agent Fitzgerald ?

-Je suis allé rendre visite à un ami. Et non, il ne pourra pas vous le confirmer, car malheureusement il n’était pas là.

-Comment savez-vous où habite l’agent Fitzgerald ?

-Je ne sais pas où il habite.

Danny se pencha en avant, comme un chat qui sait que la souris qu’il attend depuis un moment est enfin à sa portée :

-Alors comment avez-vous pu me dire ce que vous faisiez dans son quartier, si vous ne savez pas où c’est ?

-Je… parce que vous avez dit que c’était ce matin, et…

-Non, je ne l’ai pas dit. Comment savez-vous que c’est ce matin que l’agent Fitzgerald a disparu ?

-Je… Je n’y suis pour rien ! Je veux partir d’ici, vous n’avez pas le droit de

C’en fut trop pour Vin, qui s’était contenu jusqu’à maintenant. Face à cet homme qui niait si mal, qui savait quelque chose sur la disparition de son frère, voire même en était l’auteur, il craqua.

Il se rua sur Eli Joe, à la vitesse du faucon qui plonge sur sa proie. Il le saisit au col, le projetant au mur, renversant la chaise dans le même mouvement. Il pressa violemment son avant-bras sur le cou d’Eli Joe, le transperçant de ses yeux rageurs :

-Tu vas me dire où il est, et maintenant !

Sa voix n’avait été qu’un murmure, mais elle comportait une menace si grande que même Danny en eut un frisson. Eli Joe ouvrit la bouche pour chercher de l’air, la poigne de Vin ne lui laissant qu’un maigre souffle. Il tenta malgré tout un petit sourire narquois :

-Je ne sais rien.

Danny fut malgré lui impressionné. Cet homme faisait face à sa mort, mais il tentait encore de nier, et même narguait Vin. La voix de ce dernier se fit encore plus basse :

-Je n’aurai aucun problème à te tuer.

Eli Joe déglutit difficilement. Cette fois, il ne pouvait plus narguer son ennemi. Il jeta un regard presque suppliant à Danny.

-Vous ne pouvez pas le laisser faire. Vous êtes en-dehors de toutes les règles.

Danny se pencha nonchalamment contre le dossier de sa chaise.

-A votre place, je parlerais maintenant. Moi, je ne peux pas grand-chose pour vous.

-Tu peux aller nous chercher des cafés… proposa calmement Vin sans détacher ses yeux d’Eli Joe.

Danny se leva.

-Bonne idée, cela réchauffera l’atmosphère.

Il fit quelques pas en direction de la porte, hésita, se retourna.

-Toujours rien à dire, Eli Joe ?

-Je n’y suis pour rien !

Danny secoua tristement la tête et mit la main sur la poignée de la porte.

-Non ! Attendez !

Danny se retourna, exaspéré :

-On n’a plus le temps d’attendre ! Ou tu parles maintenant, ou je te laisse seul avec l’agent Tanner, et lui saura te faire parler.

-Je vais vous dire ce que je sais ! Mais s’il vous plaît, laissez-moi respirer.

Vin retira son bras du cou et ramena brutalement Eli Joe vers sa chaise.

-Assis. Et parle.

Eli Joe s’assit, reprenant difficilement son souffle.

-Je n’y suis vraiment pour rien, mais j’ai vu ce qui s’est passé. Trois gars l’ont fait monter de force dans sa propre voiture et ils sont partis en direction de l’ouest. Mais je n’en sais pas plus !

-Tu te fiches de nous ? Tu as vu un agent fédéral se faire enlever, tu n’as rien dit à personne, et maintenant tu veux nous faire croire que tu n’y es pour rien ?! C’est un peu facile.

-Je n’ai rien dit parce que ça m’arrangeait ! Oui, je voulais me venger de Tanner en m’en prenant à Fitzgerald. Je sais bien qu’ils sont frères, ce n’est pas qu’un hasard une telle ressemblance. Alors, quand ces types s’en sont pris à Fitzgerald, ils faisaient le boulot à ma place et m’enlevaient du même coup les problèmes.

-Tes problèmes ne font que commencer, tu peux me croire, intervint doucement Vin.

Eli Joe regarda l’agent de l’ATF, puis Danny.

-Vous m’avez dit qu’on pourrait s’arranger.

-Tu vas nous décrire exactement ce qui s’est passé, ainsi que les hommes qui ont enlevé l’agent Fitzgerald. Ensuite, on verra. Tu n’as de toute façon plus le choix.




En-dehors de la pièce, Jack secoua la tête. Qu’était-il arrivé à son jeune agent ? Qui étaient ces hommes qui l’avaient enlevé ? Et comment un agent de l’ATF, présent sur place, en était-il arrivé à se réjouir d’assister à l’enlèvement d’un agent du FBI ? Il desserra les poings qu’il avait fermés sans s’en rendre compte dans sa colère. Il valait mieux pour Eli Joe qu’ils retrouvent Martin, et surtout que ce ne soit pas trop tard. Sinon, il n’y aurait pas que Vin qui voudrait lui faire rendre gorge, il le promettait.

-Jack !

Jack et Sam se retournèrent vers Vivian qui arrivait en courant. Son visage était fermé, cela n’annonçait rien de bon.

-Jack, la police routière vient de me contacter. Ils ont retrouvé la voiture de Martin. Elle est dans un fossé. Il n’y a personne dedans, mais…

Jack attendit que Vivian continue. Son hésitation lui fit comprendre qu’il n’était pas au bout de ses peines.

-Il y avait Victor Fitzgerald sur place.

-Quoi ?! Qu’est-ce que… Qu’est-ce qu’il faisait là ?!

-La police l’a retenu sur place, et je peux te dire que c’était contre son gré. Il ne veut rien dire, et les flics espèrent bien nous refiler la patate chaude. Ils ne sont pas très à l’aise en face du Deputy-Director du FBI.

-Et bien, moi je peux dire que la personne qui ne sera pas à l’aise quand je serai là-bas, ce sera notre cher patron. Vivian, explique la situation à Danny et Vin quand ils en auront fini avec Eli Joe. Danny pourra nous rejoindre là-bas, mais en aucun cas il ne faut laisser sortir Vin de ce bâtiment ! Vivian, je compte sur toi pour le retenir.

-Ce ne sera pas facile, mais j’y arriverai.

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Promis, la prochaine suite sera pleine de Marty...

trés bien cette suite et si tu dit que l y aura du marty aprés alors la je suis encore plus fan

oh une très longue suite.... merci Mouchette !!!

Danny/Vin ça le fait aussi... même si Martychou me manque..

M'enfin si tu dis que la prochaine sera avec lui...
Et qu'est-ce que Papa Fitzgerald a fait ??? (tu me fais peur là...)
ça veut dire qu'elle est déjà écrite et qu'on aura une suite dans pas trop longtemps ???

Une suite! L'enquête se corse... J'ai hâte à la prochaine suite, puisqu'il y aura des nouvelles de Martin! Bravo et bonne chance pour la suite!

Personnellement tu te doutes que je ne peux qu'être aux anges avec une suite comme celle là

Alors là le duo Danny/Vivi, je le naime trop

Et écrit par toi, c'est encore meilleur

Mais l'enquète est de plus en plus inquétante

Qu'est ce que ça va donner tout ça

En tout cas moi ze veux savoir

La suiteuuuuu

c'est pour quand la suite

toujours pas de suite à l'horizon