Des mensonges pour la bonne cause... (complète)

Jenny a écrit:Bon ben j'ai mis du temps à poster ma réponse visiblement mais je ne suis pas folle, tu l'as bien remis ce passage !
Vivement demain pour les grosses réponses !

Mais non tu n'es pas folle, j'ai juste décidé de rabacher! Ce doit être mon grand âge!

Alors moi j'ai déjà un pied dans la tombe alors ?

Jenny a écrit:Alors moi j'ai déjà un pied dans la tombe alors ?

Bah, il faut s'y faire, c'est comme ça! Mais bon ce n'est pas encore le stade dinosaure...

Finalement je met un bout avant de partir bosser cet aprem! (chic visiblement je me tape le nettoyage d'après travaux pour pouvoir rouvrir la boutique! ) Donc voilà.


Deux semaines plus tôt


Il était une heure du matin, et le petit club battait son plein au rythme des derniers tubes du moment. Alissa se fraya un chemin jusqu'au bar et y commanda comme convenue une vodka orange sans glace. Une fois son verre dans la main, elle se retourna et rejoignit une petite table libre dans un coin plus discret. Elle balaya les lieux du regard à la recherche de son "rendez-vous", essayant de deviner à quoi il pouvait ressembler. Ce n'est qu'au bout de quelques minutes qu'elle vit un homme d'une trentaine d'années, peut être légèrement plus, s'avancer vers elle.

- Votre petit ami vous a faussé compagnie?!

Il s'agissait bien de lui. Alors comme prévu, elle lui répondit ce qui était convenu.

- Quel petit ami?!

Un sourire charmeur se dessina sur les lèvres de l'homme et il s'assit en face d'elle, posant son verre près du sien. Il regarda discrètement autour d'eux et son sourire s'effaça pour laisser place à plus de sérieux.

- Merci d'être venue.
- Si vous me disiez ce qui est si urgent. Allez y, ça ne craint rien ici. Avec tout ce bruit, personne n'entendra rien.
- Très bien. Vous connaissez Alberto Riez?
- C'est le bras droit de l'ambassadeur mexicain de New York, non?
- Exactement. Et Robert Bannister?
- Non. Qui est-ce?
- Notre ambassadeur au Mexique.
- Ok. Et?
- Si je vous disais que ces deux hommes sont à la tête d'un réseau d'immigration illégales et de prostitutions de mineurs, vous en diriez quoi?
- Que vous êtes un vrai mythomane! Ecoutez, je n'ai pas de temps à perdre, alors...
- Nous avons des preuves solides!
- "Nous"? Ca veut dire combien?
- Nous sommes deux!
- Ok, je vois! En imaginant que je vous crois, dites moi en plus, parce que sincèrement là, j'ai bien du mal à vous croire!
- Il y a plusieurs mois, on m'a envoyé au Mexique pour des fouilles près d'un petit village du sud est. Ce n'est pas la première fois que j'allais là bas et j'ai quelques amis qui résident dans les environs...
- ... Pratique pour prendre des vacances au soleil! Désolée, continuez.
- J'étais sur place depuis un bon mois quand une de mes amies est venue me trouver en larmes. La fille de sa cousine avait été enlevée vingt quatre heures plus tôt. Elle avait seulement dix ans. Elle m'a expliqué que ce genre d'enlèvements ou de disparitions se produisaient assez régulièrement dans toute la région depuis déjà deux ans. Les autorités locales classaient toujours les affaires et semblaient enliser volontairement les enquêtes, quand il y en avait une. Et les familles avaient trop peur et trop peu de moyens pour pouvoir faire quoi que ce soit.
- C'est une bien émouvante histoire que vous me racontez là, Hugh. Mais, rien ne prouve que...
- Je ne vous en parlerais pas, si des preuves n'existaient pas.
- Alors comme vous savez que ces disparitions de gosses sont liées à un quelconque réseau?
- L'amie qui est venue m'en parler était en contact avec un des anciens hommes de mains de la famille Riez. Visiblement, il avait été d'accord pour jouer son rôle dans toutes les affaires louches de la famille, mais le trafique de mômes ce n'était apparemment pas son truc.
- Vous avez parlé à cet homme en personne?
- Oui.
- Très bien. La suite?
- Il nous a expliqué qu'Alberto Riez avait, avec sa famille encore au Mexique, mit en place tout un réseau lui permettant de faire rentrer illégalement des mexicains sur le sol américain par voie maritime. Ca avait d'abord commençait avec des femmes qu'il faisait passer dans des réseaux clandestins de prostitution et qu'il lui rapportait un certain paquet de fric. Et puis il est rapidement passé aux gosses. Soit pour l'adoption clandestine quand il s'agissait de tout petits, soit pour la prostitution quand ils s'agissait de plus grands!
- Et Robert Bannister?
- Il ferme les yeux sur ce trafique pour un certain pourcentage et fait jouer ses relations à New York pour éviter que cela se sache et que certains se taisent.

Alissa regarda avec plus d'intention l'homme en face d'elle. Elle avait du mal à croire ce qu'il était en train de lui raconter, mais elle avait la sensation très nette qu'il ne lui mentait pas. Mais son instinct de journaliste bien rodée, lui rappeler qu'elle ne pouvait pas se lancer dans une telle affaire sans plus de preuves.

- En imaginant toujours que je crois un simple anthropologue comme vous, il va me falloir plus et que vous éclaircissiez certains détails.
- Bien sûr.
- Très bien. D'abord, est-ce que vous êtes toujours en contact avec cet homme de main de Riez?
- Il a quitté le Mexique pour sa sécurité. Mais je sais comment le joindre.
- Et votre amie mexicaine?

Elle vit le visage de Hugh se tendre d'un coup et ses yeux s'assombrirent.

- Je n'ai plus de nouvelles depuis près de deux semaines. Impossible de la joindre. Je ne sais pas si... si elle est toujours en vie.
- Oh... euh... Qui d'autres est au courant de cette histoire?
- Je n'en n'ai parlé qu'à une seule personne à part vous... enfin j'ai plutôt été obligé d'en parler...
- ... Pourquoi?
- On bossait ensemble. Elle a comprit que quelque chose clochait dans mon attitude et à surprit une de mes conversations avec mon amie mexicaine. Elle ne pouvait pas savoir avec ce qu'elle avait entendu de quoi il s'agissait vraiment, mais... mais je crois que j'avais besoin de confier ça à quelqu'un... C'était irresponsable de ma part de l'impliquer là dedans, mais...
- ... mais vous êtes un homme, donc faible! Qui est cette femme? Juste une collègue ou plus?
- C'est une amie.
- Vous lui faites entièrement confiance?
- Oui. Absolument. Je n'aurais pas réuni la moitié des preuves que nous avons sans son aide.
- Vous savez si elle en a parlé?
- Elle n'a rien dit. Pas même au père de sa fille et pourtant il travaille pour le FBI. Mais elle ne veut pas l'impliquer là dedans.

Alissa attrapa son verre et en but une gorgée pensive. Tout ça lui paraissait énorme. Et si ce type ne lui mentait pas et avait vraiment les preuves suffisantes alors elle était sur le coup de sa vie. Mais aussi sur le plus risqué...


Bon alors tout ça n'est peut être pas très cohérant ou réaliste, soyez indulgents!

La suite bientôt!

Ben si c'est réaliste et enfin, on en sait plus !!!!
Faut qu'il retrouve Eva rapidement maintenant !!!

vi, je suis d'accord, ça le fait GRA-VE !!!

Qui est cette femme? Juste une collègue ou plus?
- C'est une amie.

Cool et pis, ben vivement qu' Eva revienne saine et sauve, moi j'dis

Alors la suite

Ah ba merci, je suis rassurée. J'avais peur que ça ne tienne pas la route ou que ça fasse un peu trop...ce n'est pas vraiment mon registre habituel!
Une suite dans la soirée, promis!

t'inquiète, ça tiens la route même s'il y a du verglas

la suite parceque c'est trop bien

Oulala si ca fait très réaliste...hélas j'ajouterais

Mais l'idée est géniale alors là je crois qu'on s'est toutes mis le doigts dans l'oeil en tout cas moi oui Je ne m'attendais pas à ca

Par contre la pauvre Eva maintenant j'ai peur pour elle

Voilà la fin du passage!


Alissa regarda encore une fois les deux photos en face d'elle avant de reporter son attention sur Jack.

- J'ai sentit qu'il ne me mentait absolument pas et qu'il mettait toute sa confiance en moi, alors j'ai décidé de lui faire confiance. Deux jours plus tard, il m'a recontacté pour me demander comment me faire parvenir quelques documents qui prouverait ses dires.
- Et vous les avez eu?
- Oh oui! Et c'était bien plus que ce que j'aurais pu espérer. C'était un enregistrement d'une conversation téléphonique entre Riez et Bannister. Je pense qu'ils l'ont obtenu par ce fameux homme de main.
- Qu'est-ce qui devez se passer après ça?
- On était en contact à peu près une fois par semaine. Il m'a demandé d'attendre d'avoir réuni toutes les preuves qu'il pensait pouvoir obtenir avant de me lancer. Ils ne voulaient pas en parler aux autorités, je crois qu'ils avaient peur que l'affaire soit étouffée avant même d'avoir vu le jour.... Et visiblement, ils avaient de quoi être inquiets, n'est-ce pas?
- Oui.
- Alors quelqu'un a découvert qu'ils en savaient autant.
- Vous avez été en contact quand pour la dernière fois avec lui?
- Il y a trois jours. Il était sensé me remettre toutes les preuves après demain... Je ne sais pas où il les gardait. Je ne peux pas vous éclairer sur ce point là.
- Ca ne sera pas nécessaire. On les a.
- Vous les avez?!
- Oui.
- Qu'en avait-il fait?
- Eva les avez mit en sécurité... de l'autre côté de l'atlantique. Pour celles qu'on a trouvé bien entendu.
- Elle est futée alors!
- Oui. Elle l'est. Vous ne savez pas qui a pu s'en prendre à eux?
- Il ne faut pas chercher loin. Riez, enfin plutôt des hommes à Riez... Il essai probablement de rester discret. Je crois que l'ambassadeur n'ai au courant de rien!
- Vous n'avez pas quelque chose de plus précis?
- Désolée, agent Malone. Mais pour le reste il va falloir chercher vous même. Je vous ai dit tout ce que je savais!

Jack termina de prendre des notes et lâcha un merci. Alissa le regarda alors un peu plus attentivement avant de reprendre la parole avec un petit sourire qu'il trouvait tout aussi agaçant que charmant.

- Vous êtes inquiet! Vous êtes inquiet car vous la connaissez cette Eva! Laissez moi deviner. Son compagnon est un de vos agents et c'est comme ça que vous vous êtes retrouvé sur cette affaire!!! J'ai tort?
- Merci, Mlle Pellionni. Ce sera tout pour l'instant.
- J'ai raison alors... J'aimerais pouvoir vous rassurer, mais... mais je suis aussi inquiète que vous! Ca ne sent pas bon pour eux.

Jack plongea ses yeux dans les siens et y vit de la sincérité. Elle ne s'inquiétait pas que de son scoop.

- Je sais... Bien, il faut que je vous dise aussi que vous allez être mise sous protection fédérale le temps de...
- Quoi?! Hors de question!
- Je ne vous demande pas votre avis. Vous êtes un témoin capitale pour mon enquête. Et si vous voulez récupérer ses preuves et faire votre article en exclusivité, vous feriez bien de ne pas contester!!

La journaliste le toisa mais ne pipa pas un mot alors qu'il passait ses ordres au téléphone.

- Bien. Un agent vous attends à l'accueil. Il vous expliquera la procédure.

Alissa se releva et attrapa son sac sans un sourire. Mais avant de passer la porte, elle contourna le bureau et déposa sous le nez de Jack une petite carte de visite.

- Si vous avez besoin de plus de renseignements, appelez moi chez moi et on ira en parler devant un bon verre de vin!

Jack la regarda, médusé. Après l'avoir fait enragé, elle le draguait ouvertement. Et il n'était pas certain que cela lui déplaisait vraiment...

Jack la regarda, médusé. Après l'avoir fait enragé, elle le draguait ouvertement. Et il n'était pas certain que cela lui déplaisait vraiment...

tu métonnes

Halala sacré dragueur et tombeur ce Jack

Encore une tite suite ste plait

Merci pour cette suite qui nous apporte des réponses, même si on ne les a pas encore retrouvés, le principal c'est que Dannynou ne porte pas de cornes!!
Et Jack, quel tombeur, on dirait pas mais...
vivement la suite!

Ta fic a le même effet que le chocolat mdr...

même si la situation m'inquiéte...( je le sens mal pour Eva)

c'est avec toujours autant de plaisir que je lis tes suites...

bravo et merci bien...vite une suite nous avons enfin des réponses maintenant il faut se bouger pour les retrouver...

Même si ça craint, je vois mal Pativore faire du mal à sa petite Eva et encore moins à son Dannymimi chéri...je me trompe ?
Faut une suite !!!!!

Ben j'espère que tu ne te trompes guère jenny .
Par contre, je suis contente que Jack se soit trouvé un rencard mais il faut pas oublier Eva, hein ? Nan mais ...

Et pis vivement la suite !!!

Jenny a écrit:Même si ça craint, je vois mal Pativore faire du mal à sa petite Eva et encore moins à son Dannymimi chéri...je me trompe ?
Faut une suite !!!!!

Parceque tu crois vraiment que je vais répondre à ça?!! Il faut garder du suspense, et peut être que moi même je ne sais pas encore comment tout ça va se terminer, hein?!

Ta fic a le même effet que le chocolat mdr...

Merci Magic! Et en plus la fic a le bon avantage de ne pas être calorique!! Mais tout de même, moi je pencherais vers le chocolat! Il y a le goût ça fait toute la différence!

Danny traversa le couloir, Cléo dans ses bras, et regarda la femme qui venait de sortir du bureau de Jack avec un sourire en coin. Elle devait avoir la quarantaine, plutôt jolie avec un type plutôt italien. Cela piqua la curiosité de Danny. Qu'est ce qu'une femme comme ça faisait dans le bureau de son patron. Il pénétra alors immédiatement dans le bureau et remarqua immédiatement l'air médusé de Jack.

- Tout va bien, Jack? C'est cette jolie brune qui te mets dans cet état?!

Jack se rembrunit aussitôt et le regarda avec sérieux.

- Qu'est ce que tu fais là, Danny?
- Ca fait plus d'une heure! J'aimerais bien savoir ce que contenait ce cd une bonne fois pour toute! Si tu as le temps de jouer les jolis coeurs avec cette femme, tu dois bien avoir un peu de temps pour me donner des nouvelles de la mienne!!
- Assis toi!

Danny s'assit et cala sa fille sur ses genoux, malgré son agitation. Jack la regarda visiblement peu enchanté de parler de sujets aussi grave face à une enfant de un an, même si il n'y avait aucun risque qu'elle y comprenne quelque chose. Apercevant Elena passait à proximité, il l'interpella et attendit qu'elle pénètre dans le bureau.

- Elena, désolé, mais si tu pouvais...
- ... m'occuper de Cléo?
- Oui.

Levant les yeux au ciel, elle se retourna vers Danny et sourit à Cléo avant de la prendre dans ses bras.

- Elle est grognon, dis donc!
- Je crois qu'elle a faim... J'ai amené ce qu'il fallait dans son sac.
- Ok. Je m'en charge!

Danny fit un petit au revoir de la main à sa fille qui répéta le geste dans les bras d'Elena. Quand elles furent hors de vue, Danny reporta son attention sur son patron pour la troisième fois de la journée et attendit avec cette même angoisse.

- Alors?
- Cette femme que tu as aperçu est journaliste au New York Times. Je l'ai contacté car sur le cd on a entre autres trouvés des choses qui le lui ai été destinées.
- Quelles genres de choses?
- Des preuves.
- Des preuves de quoi?!

Danny écouta sans pouvoir croire ce que Jack lui racontait. Tout ça lui paraissait tellement énorme et loin de la vie qu'il menait avec Eva. Comment avait-elle pu se laisser embrigader dans une telle histoire? Si il mettait la main sur ce Hugh, il se chargerait lui même de lui faire sa fête. Il se doutait fortement qu'Eva avait dû lui forcer la main pour rentrer dans cette histoire dès qu'elle avait su de quoi il s'agissait, c'était tout à fait elle. Mais est-ce qu'elle réflechissait seulement une seconde avant de se lancer dans ce genre d'affaire?! Avait-elle seulement mesuré les risques?

- C'est surréaliste!
- Tu connais Eva. D'après Alissa Pellionni, c'est elle qui a persuadé Hugh de la mettre vraiment au courant!
- Il n'était pas obligé de l'écouter!! Elle... Tu te rend compte dans quoi ils se sont mouillés?!
- Il faut garder espoir, Danny.
- Tu parles! Tu crois que ces types vont la laisser en vie avec tout ce qu'elle sait!!
- Et bien, il y a une vraie chance que oui. Si ils les ont enlevé, c'est qu'ils savent qu'ils ont en leur possession des infos compromettantes! Alors ils vont probablement tout faire pour leur faire dire ce qu'ils savent et où sont leurs preuves.
- Ca fait vingt quatre heures, Jack. Vingt quatre heures...

Danny détourna le regard. Cette histoire le faisait trembler encore plus pour Eva. Il savait que dans ce genre d'histoires, tout était mit en oeuvre pour faire disparaître les éléments gênants. Pour une fois, il aurait aimé que sa compagne fut un peu moins pugnace.

- Il va se passer quoi maintenant?
- Je vais prévenir Van Doren. On ne peut pas se mêler de ça aussi facilement, on touche à des sphères plus élevées.
- Ca veut dire que tu mets l'enquête entre parenthèses?!
- Tu me connais, Danny! Officiellement oui. Officieusement, je commence les recherches sur les gros bras de Riez!
- Si c'est officieux alors je peux...
- ... Non! Certainement pas, Danny! Tu vas rester ici et ne pas en bouger!
- Alors maintenant, je ne peux même plus rentrer chez moi!
- Je n'ai pas envie de me retrouver avec ta disparition en plus! Tu reste ici avec Cléo.

Danny était frustré par tout ça. Restait inactif à ne faire que ruminer son angoisse et ses questions le rendait malade et il savait que Jack en était conscient. Mais encore une fois, il connaissait bien assez Jack pour savoir qu'il faisait ça pour les meilleurs raisons. Il se releva sans un mot et s'apprêta à quitter le bureau.

- Si jamais j'ai un gros dur qui refuse de nous parler, je te ferais signe pour un coup de main.
- Merci, Jack.
- Bien sûr, tout ça est officieux.
- Bien sûr. Comme le fait que tu joues au joli coeur avec un témoin, hein?!
- Je ne jouais pas au joli coeur!
- Alors pourquoi elle t'a donné son numéro personnel?!

Danny ne laissa pas le temps à Jack de répliquer. Après tout, il n'avait qu'à ne pas laisser la carte de visite de la journaliste en évidence sur son bureau. Il lui sourit avec moquerie et quitta le bureau de son patron pour retourner à son interminable attente.

Ralala décidément tu décris trop bien le caractère de ce cher Danny il est fou d'inquiétude pour sa petite femme mais ça ne l'empêche pas de chambrer Jack j' ADORE c'est tout à fait lui, ça

Vivement la suite !!!

géniale en plus c'est vrai les caractères de personnages sont vraiment bien repésentatifs

Un amour de fic quoi

chapeau la miss, c'est vraiment extra !!!!


la suite biensur

Ralala ça fait plaisir de voir les choses avancer mais tout ça, ça sent pas bon pour miss Eva ...

Une suite please !

Danny regagna lentement la salle où il avait laissé les affaires de Cléo pensant l'y trouver avec Elena, mais ne trouva personne. Il paniqua un court instant avant de se rappeler qu'il avait dit à sa collègue que Cléo avait probablement faim. Il reprit alors son chemin vers la salle de repos et les y trouva effectivement. Elena avait installé la fillette en face d'elle et lui faisait tranquillement déguster sa purée de légumes. Il se posa contre la porte et les observa un instant en silence, éprouvant une étrange sensation en voyant une autre femme s'occuper de sa fille comme Eva le faisait. Il ne se ferait décidément jamais à cette vision même si il était reconnaissant à sa collègue de s'occuper de sa fille de cette manière.
De la manière dont elle s'était installée, Elena lui tournait le dos, mais donnant un bon face à face à Danny avec sa fille. Il ne résista pas à sourire à Cléo dont il vit les yeux bleus brillaient immédiatement alors qu'elle ouvrait la bouche pour accueillir une nouvelle bouchée de purée. Bien conscient que son petit bout de princesse l'avait vu Danny ne résista pas à lui faire une petite grimace sans imaginer les conséquences que cela allait engendrer. Immédiatement la fillette se mit à glousser, envoyant tout le contenu de sa bouche sur Elena qui bondit en arrière.

- Rhhaaa, c'est pas vrai! Bon sang...

Elena s'écarta de la fillette et se releva aussitôt pour aller se nettoyer le visage. Pour ne pas se faire repérer, Danny retourna discrètement quelques secondes dans la couloir avant de revenir l'air de rien, retenant à grand peine son fou rire.

- Tout va bien?

Elena se retourna vers lui, l'air boudeur, et le visage encore parsemé de petite tâches de purée verte.

- On dirait qu'il y a eu un petit incident ici!
- Ta fille m'a éclaté de rire au nez alors qu'elle avait la bouche pleine!
- Tu as dû la faire rire!

Elena haussa les épaules et se détourna à nouveau. Danny se dirigea immédiatement vers sa fille, se mit à sa hauteur et lui nettoya le tour de la bouche.

- Tu es une petite comique toi, hein? Ta mère aurait adoré voir ça!

Elena se retourna vers lui, à présent débarrassé de toute tâche, en dehors de celle qui avait définitivement tachées son chemisier blanc.

- Tu me disais quelque chose?
- Non, je parlais à Cléo. Désolé pour le dégâts.
- Ca doit faire partit des risques du métier... Tu as encore besoin de mon aide?
- Non. Merci.

Il l'observa partir un brin agacée par ce qui était arrivé, et Danny ne résista pas à éclater de rire une fois qu'elle fut hors de portée d'entendre. Au moins cet incident avait eu le don de le faire décompresser quelques minutes. Il reprit alors la cuillère et continua à lui faire manger sa purée, sans éclats cette fois.

- Vraiment très dommage que ta mère n'ai pas vu ça.

Il était certain que si Eva avait été à sa place, elle l'aurait fait volontairement juste pour pouvoir apercevoir Elena recouverte de purée verte. Visiblement sa fille avait prit la suite. Elena avait du souci à se faire. Avec tendresse, il déposa un baiser sur le front de sa fille et continua son repas.

J'imagine Danny faire rire sa fille, la petite éclater de rire et tout décharger sur la pas belle !
Et puis le passage où Danny se barre en douce pour revenir quelques secondes plus tards, excellent !

Rha vi, excellent t'avais promis et tu l'as fait !!! Merci la miss , je dois dire que c'était bien agréable de lire ce passage

La suite stp