Brothers in arms (complète) (PG13)
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Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
Avant de recommencer le boulot demain ( ), je vous mets encore une (longue) suite. Mais après, il faudra sûrement attendre un peu plus longtemps...
++++++++++++++++++++++++++++++
Ils avaient tout contrôlé sur Fletcher : appels téléphoniques, cartes de crédit et comptes en banque, son appartement, sa maison de vacances, questionné ses collègues, sa famille et ses amis, mais ils n’avaient rien. Rien. Ils ne savaient pas où il pouvait se cacher et retenir Martin. Pas le moindre indice, pas la moindre piste. À présent, Jack, Sam, Vivian et Danny se trouvaient réunis autour de la table centrale, écoutant les explications du lieutenant Solomon au sujet du meurtre d’Annie Jones.
-Nous avons arrêté le meurtrier. Il a dit avoir acheter l’arme à un gars qu’il ne connaissait pas, mais d’après le portrait qu’il a décrit à notre dessinateur, il s’agit de Fletcher.
-C’est donc Fletcher qui a saccagé l’appartement de Martin, et a volé l’arme. Mais dans quel but ?
Le lieutenant Solomon secoua la tête. Il sentait le désespoir des agents du FBI, et le comprenait très bien. Devoir rechercher l’un des siens en danger de mort, cela est terrifiant, mais tant qu’ils pouvaient suivre des pistes, avoir des indices, même maigres, cela permettait de tenir le coup. Malheureusement, cela faisait plusieurs heures qu’ils n’avançaient plus, et le désespoir se faisait une place, insidieusement, dans le cœur de tous.
-Je ne sais pas pourquoi Fletcher a fait ça. Peut-être pour fragiliser votre agent, l’effrayer. Voir ce qu’il pouvait supporter. Je suis désolé de ne pas pouvoir vous en dire plus.
Jack hocha la tête pour le remercier. Il avait l’impression qu’ils n’avaient plus aucune carte entre les mains, que la seule façon de pouvoir se remettre dans la partie était d’attendre le prochain mouvement de Fletcher. En espérant que ce mouvement ne soit pas le meurtre de Martin. Jack jeta un coup d’œil à toutes les personnes autour de la table, et comprit que tout le monde pensait comme lui. Plus personne n’arrivait à tirer les autres en avant. C’était en priorité son rôle, mais là, c’était trop difficile.
-Agent Malone ?
Tout le monde se tourna vers le jeune agent qui venait d’entrer.
-Agent Malone, il y a ici une journaliste qui veut vous voir. Elle dit que c’est extrêmement important.
Malone serra les mâchoires. Une journaliste. Il avait dû y avoir une fuite, il avait pourtant demandé que la disparition de Martin reste secrète ! Non content de devoir supporter le stress et le désespoir, ils devraient encore subir la ronde des vautours autour d’eux. Jack allait ordonner à l’agent de renvoyer la journaliste, quand il vit à travers la vitre de qui il s’agissait. Il se ravisa :
-Faites-la entrer.
Jack avait reconnu Delia Rivers, une journaliste qui était devenue une amie pour lui. Elle était très douée pour son métier, et avait une conscience professionnelle que Jack ne pensait plus depuis longtemps pouvoir retrouver dans cette profession. Il se leva pour l’accueillir, mais ne put lui offrir de sourire.
-Delia…
-Jack, j’ai reçu une vidéo qu’il faut que tu vois absolument !
-Delia, je suis désolé, mais ce n’est pas vraiment le moment. Je… nous…
-Vous être en train de rechercher l’agent Fitzgerald, je sais, c’est
-Comment tu sais ça ?! l’interrompit brutalement Jack.
-Par la vidéo que j’ai reçue.
Tout le monde s’était levé, regardant intensément Delia. Celle-ci tendit le DVD à Jack, qui ne fit pas un geste pour s’en saisir.
-Jack…
Danny regardait son patron, il comprenait son angoisse, puisqu’il ressentait la même. Mais ils devaient voir cette vidéo, malgré toutes les craintes qu’ils pouvaient avoir de ce qu’elle contenait, car peut-être cela leur donnerait-il une piste. Delia comprit leur angoisse, et tenta de les rassurer un peu :
-Il est vivant. Pas dans un très bon état, mais vivant.
Jack se ressaisit, et introduisit le DVD dans l’appareil. Ils étaient tous extrêmement tendus, soulagés de savoir Martin vivant, mais se demandant combien de temps ils avaient encore pour le retrouver, avant qu’il ne soit trop tard. La première image qu’ils virent fut un gros plan de Fletcher, souriant. Cette vision augmenta leur rage contre cet homme.
« Madame Rivers, je suis heureux de vous offrir ce qui devrait être à coup sûr le scoop de votre vie. Il faut dire que votre amitié avec le grand Jack Malone a été un élément-clé pour votre sélection. Vous ignorez bien sûr la disparition de l’un de ses agents, car ce n’est pas quelque chose que le FBI aime mettre dans la presse. Je vais donc vous présentez l’agent en question. Ne vous effrayez pas de son… aspect, nous avons eu quelques différends. »
Fletcher dirigea alors la caméra sur sa droite, où ils purent voir le corps battu et sanglant de Martin, recroquevillé sur lui-même et souffrant visiblement. Ils purent entendre sa respiration sifflante, et saisir l’éclat bleu de son seul œil pouvant encore s’ouvrir. Ils n’eurent pas le temps d’en voir plus que Fletcher dirigeait à nouveau la caméra sur lui.
« Ces images devront être diffusées au journal de 18h, ce soir, avec un commentaire incendiaire sur l’incapacité de Jack Malone et de son équipe à retrouver leur propre collègue. Comment des incapables pareils sont-ils encore autorisés à rechercher nos proches, nos familles ? »
Fletcher laissa sa haine tordre son visage lorsqu’il prononça cette phrase. Puis, en une fraction de seconde, son masque de calme et de gentillesse reparu, et il continua d’une voix douce :
« Si vous ne passez pas ces images à l’heure-dite, l’agent Martin Fitzgerald en subira les conséquences. Mais je pense que vous ne laisserez pas passer une telle chance de voir votre nom associé à un tel scoop. »
La vidéo s’arrêta là, laissant tout le monde totalement incapable de réagir. Finalement, Jack se tourna vers Delia. C’était une façon de retarder le moment où il devrait affronter les regards du reste de son équipe.
-Delia, merci d’être venue nous avertir.
-C’est normal, je ne pouvais pas passer cette vidéo au journal, sans t’en parler avant. Et puis, je ne suis même pas sûre que je voudrais la passer, mais il y a cette menace contre ton agent.
-Il nous reste quelques heures avant de prendre une décision. Peut-être arriverons-nous à le retrouver avant. Mais, si ce n’était pas le cas…
-Martin ne semble pas pouvoir supporter plus de souffrances, Jack, murmura Sam.
-Je sais. Il nous faut le retrouver à temps. Les techniciens vont travailler sur la vidéo, qui semble être tournée dans un entrepôt. Il faut nous concentrer là-dessus, chercher si Fletcher, ou l’un de ses amis ou de sa famille ne possède pas un entrepôt quelque part. Nous déciderons de ce que Delia doit faire le moment venu, ne perdons pas notre énergie maintenant pour ça.
-La politique du FBI est de ne jamais céder à un chantage, intervint une voix glaciale.
Tous se tournèrent dans la direction de la voix, et ils en restèrent figés. Le député-directeur Victor Fitzgerald se tenait là. Le père de Martin. L’air froid et distant.
-Victor, commença Jack.
-Je sais ce que vous allez dire, Jack. C’est mon fils, mais nous ne pouvons pas laisser ces images et ce commentaire être diffusés. Ce serait un fâcheux précédent.
Danny n’en croyait pas ses oreilles. Comment un père pouvait-il être aussi catégorique et rigide au niveau des règles du FBI, quand il s’agissait de son propre fils ?! La règle du FBI pouvait être facilement détournée, simplement en imaginant que la journaliste avait gardé une copie de la vidéo, et avait décidé de la passer au journal, malgré les directives du FBI. Danny fixa ses yeux sur ce père qui ne semblait pas ressentir la moindre angoisse face à la souffrance de son fils. Ou peut-être… peut-être tout au fond de ces yeux gris, si différents de ceux de Martin car si froids… Oui, Danny se dit qu’il y avait de la douleur dans ces yeux, mais une douleur enfouie, cachée. Et Danny se dit que cet homme n’exprimerait jamais ses sentiments face à n’importe quelle situation, la plus horrible soit-elle. Danny comprit que pour cet homme, les sentiments, les émotions étaient des faiblesses s’ils étaient exprimés. Et Danny s’imagina être l’enfant d’un tel homme, lui qui avait vécu avec un père violent, montrant sa rage et sa haine, et l’exprimant autant avec les mots que les gestes. Et Danny se dit que l’enfance de Martin n’avait pas dû être aussi facile et dorée qu’il se l’était imaginée.
-Vous pensez à quoi, là, maintenant ? demanda hargneusement Jack. A la sécurité des autres agents face à ce fâcheux précédent, ou à votre réputation ? Est-ce que vous pensez au moins à Martin ?
-Jack… Ce n’est pas le moment.
Vivian avait posé une main sur le bras de Jack, essayant de le calmer. Ils n’avaient pas le temps en de vaines querelles, la seule chose qu’ils avaient à faire, c’était de retrouver Martin avant l’ultimatum. Ils furent tous surpris par le grésillement de la radio du lieutenant Solomon.
-Lieutenant Solomon, les pompiers luttent actuellement contre un incendie sur les docks, au niveau des entrepôts. Ils ont retrouvé un corps. D’après les premiers éléments, il semblerait que l’incendie soit d’origine criminelle.
-Très bien, j’arrive.
La phrase de l’opératrice-radio avait glacé l’équipe. Un entrepôt. Un incendie. Comme Elsa Fletcher. Ils y étaient, ils le savaient.
-Danny, tu viens avec moi, commença Jack. On accompagne le lieutenant Solomon.
-Jack…
Jack regarda Sam et Vivian :
-Vous restez ici, travaillez sur la recherche de cet entrepôt aperçu sur la vidéo. Si cet incendie est une… coïncidence, je ne veux pas que l’on perde du temps.
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Ils avaient tout contrôlé sur Fletcher : appels téléphoniques, cartes de crédit et comptes en banque, son appartement, sa maison de vacances, questionné ses collègues, sa famille et ses amis, mais ils n’avaient rien. Rien. Ils ne savaient pas où il pouvait se cacher et retenir Martin. Pas le moindre indice, pas la moindre piste. À présent, Jack, Sam, Vivian et Danny se trouvaient réunis autour de la table centrale, écoutant les explications du lieutenant Solomon au sujet du meurtre d’Annie Jones.
-Nous avons arrêté le meurtrier. Il a dit avoir acheter l’arme à un gars qu’il ne connaissait pas, mais d’après le portrait qu’il a décrit à notre dessinateur, il s’agit de Fletcher.
-C’est donc Fletcher qui a saccagé l’appartement de Martin, et a volé l’arme. Mais dans quel but ?
Le lieutenant Solomon secoua la tête. Il sentait le désespoir des agents du FBI, et le comprenait très bien. Devoir rechercher l’un des siens en danger de mort, cela est terrifiant, mais tant qu’ils pouvaient suivre des pistes, avoir des indices, même maigres, cela permettait de tenir le coup. Malheureusement, cela faisait plusieurs heures qu’ils n’avançaient plus, et le désespoir se faisait une place, insidieusement, dans le cœur de tous.
-Je ne sais pas pourquoi Fletcher a fait ça. Peut-être pour fragiliser votre agent, l’effrayer. Voir ce qu’il pouvait supporter. Je suis désolé de ne pas pouvoir vous en dire plus.
Jack hocha la tête pour le remercier. Il avait l’impression qu’ils n’avaient plus aucune carte entre les mains, que la seule façon de pouvoir se remettre dans la partie était d’attendre le prochain mouvement de Fletcher. En espérant que ce mouvement ne soit pas le meurtre de Martin. Jack jeta un coup d’œil à toutes les personnes autour de la table, et comprit que tout le monde pensait comme lui. Plus personne n’arrivait à tirer les autres en avant. C’était en priorité son rôle, mais là, c’était trop difficile.
-Agent Malone ?
Tout le monde se tourna vers le jeune agent qui venait d’entrer.
-Agent Malone, il y a ici une journaliste qui veut vous voir. Elle dit que c’est extrêmement important.
Malone serra les mâchoires. Une journaliste. Il avait dû y avoir une fuite, il avait pourtant demandé que la disparition de Martin reste secrète ! Non content de devoir supporter le stress et le désespoir, ils devraient encore subir la ronde des vautours autour d’eux. Jack allait ordonner à l’agent de renvoyer la journaliste, quand il vit à travers la vitre de qui il s’agissait. Il se ravisa :
-Faites-la entrer.
Jack avait reconnu Delia Rivers, une journaliste qui était devenue une amie pour lui. Elle était très douée pour son métier, et avait une conscience professionnelle que Jack ne pensait plus depuis longtemps pouvoir retrouver dans cette profession. Il se leva pour l’accueillir, mais ne put lui offrir de sourire.
-Delia…
-Jack, j’ai reçu une vidéo qu’il faut que tu vois absolument !
-Delia, je suis désolé, mais ce n’est pas vraiment le moment. Je… nous…
-Vous être en train de rechercher l’agent Fitzgerald, je sais, c’est
-Comment tu sais ça ?! l’interrompit brutalement Jack.
-Par la vidéo que j’ai reçue.
Tout le monde s’était levé, regardant intensément Delia. Celle-ci tendit le DVD à Jack, qui ne fit pas un geste pour s’en saisir.
-Jack…
Danny regardait son patron, il comprenait son angoisse, puisqu’il ressentait la même. Mais ils devaient voir cette vidéo, malgré toutes les craintes qu’ils pouvaient avoir de ce qu’elle contenait, car peut-être cela leur donnerait-il une piste. Delia comprit leur angoisse, et tenta de les rassurer un peu :
-Il est vivant. Pas dans un très bon état, mais vivant.
Jack se ressaisit, et introduisit le DVD dans l’appareil. Ils étaient tous extrêmement tendus, soulagés de savoir Martin vivant, mais se demandant combien de temps ils avaient encore pour le retrouver, avant qu’il ne soit trop tard. La première image qu’ils virent fut un gros plan de Fletcher, souriant. Cette vision augmenta leur rage contre cet homme.
« Madame Rivers, je suis heureux de vous offrir ce qui devrait être à coup sûr le scoop de votre vie. Il faut dire que votre amitié avec le grand Jack Malone a été un élément-clé pour votre sélection. Vous ignorez bien sûr la disparition de l’un de ses agents, car ce n’est pas quelque chose que le FBI aime mettre dans la presse. Je vais donc vous présentez l’agent en question. Ne vous effrayez pas de son… aspect, nous avons eu quelques différends. »
Fletcher dirigea alors la caméra sur sa droite, où ils purent voir le corps battu et sanglant de Martin, recroquevillé sur lui-même et souffrant visiblement. Ils purent entendre sa respiration sifflante, et saisir l’éclat bleu de son seul œil pouvant encore s’ouvrir. Ils n’eurent pas le temps d’en voir plus que Fletcher dirigeait à nouveau la caméra sur lui.
« Ces images devront être diffusées au journal de 18h, ce soir, avec un commentaire incendiaire sur l’incapacité de Jack Malone et de son équipe à retrouver leur propre collègue. Comment des incapables pareils sont-ils encore autorisés à rechercher nos proches, nos familles ? »
Fletcher laissa sa haine tordre son visage lorsqu’il prononça cette phrase. Puis, en une fraction de seconde, son masque de calme et de gentillesse reparu, et il continua d’une voix douce :
« Si vous ne passez pas ces images à l’heure-dite, l’agent Martin Fitzgerald en subira les conséquences. Mais je pense que vous ne laisserez pas passer une telle chance de voir votre nom associé à un tel scoop. »
La vidéo s’arrêta là, laissant tout le monde totalement incapable de réagir. Finalement, Jack se tourna vers Delia. C’était une façon de retarder le moment où il devrait affronter les regards du reste de son équipe.
-Delia, merci d’être venue nous avertir.
-C’est normal, je ne pouvais pas passer cette vidéo au journal, sans t’en parler avant. Et puis, je ne suis même pas sûre que je voudrais la passer, mais il y a cette menace contre ton agent.
-Il nous reste quelques heures avant de prendre une décision. Peut-être arriverons-nous à le retrouver avant. Mais, si ce n’était pas le cas…
-Martin ne semble pas pouvoir supporter plus de souffrances, Jack, murmura Sam.
-Je sais. Il nous faut le retrouver à temps. Les techniciens vont travailler sur la vidéo, qui semble être tournée dans un entrepôt. Il faut nous concentrer là-dessus, chercher si Fletcher, ou l’un de ses amis ou de sa famille ne possède pas un entrepôt quelque part. Nous déciderons de ce que Delia doit faire le moment venu, ne perdons pas notre énergie maintenant pour ça.
-La politique du FBI est de ne jamais céder à un chantage, intervint une voix glaciale.
Tous se tournèrent dans la direction de la voix, et ils en restèrent figés. Le député-directeur Victor Fitzgerald se tenait là. Le père de Martin. L’air froid et distant.
-Victor, commença Jack.
-Je sais ce que vous allez dire, Jack. C’est mon fils, mais nous ne pouvons pas laisser ces images et ce commentaire être diffusés. Ce serait un fâcheux précédent.
Danny n’en croyait pas ses oreilles. Comment un père pouvait-il être aussi catégorique et rigide au niveau des règles du FBI, quand il s’agissait de son propre fils ?! La règle du FBI pouvait être facilement détournée, simplement en imaginant que la journaliste avait gardé une copie de la vidéo, et avait décidé de la passer au journal, malgré les directives du FBI. Danny fixa ses yeux sur ce père qui ne semblait pas ressentir la moindre angoisse face à la souffrance de son fils. Ou peut-être… peut-être tout au fond de ces yeux gris, si différents de ceux de Martin car si froids… Oui, Danny se dit qu’il y avait de la douleur dans ces yeux, mais une douleur enfouie, cachée. Et Danny se dit que cet homme n’exprimerait jamais ses sentiments face à n’importe quelle situation, la plus horrible soit-elle. Danny comprit que pour cet homme, les sentiments, les émotions étaient des faiblesses s’ils étaient exprimés. Et Danny s’imagina être l’enfant d’un tel homme, lui qui avait vécu avec un père violent, montrant sa rage et sa haine, et l’exprimant autant avec les mots que les gestes. Et Danny se dit que l’enfance de Martin n’avait pas dû être aussi facile et dorée qu’il se l’était imaginée.
-Vous pensez à quoi, là, maintenant ? demanda hargneusement Jack. A la sécurité des autres agents face à ce fâcheux précédent, ou à votre réputation ? Est-ce que vous pensez au moins à Martin ?
-Jack… Ce n’est pas le moment.
Vivian avait posé une main sur le bras de Jack, essayant de le calmer. Ils n’avaient pas le temps en de vaines querelles, la seule chose qu’ils avaient à faire, c’était de retrouver Martin avant l’ultimatum. Ils furent tous surpris par le grésillement de la radio du lieutenant Solomon.
-Lieutenant Solomon, les pompiers luttent actuellement contre un incendie sur les docks, au niveau des entrepôts. Ils ont retrouvé un corps. D’après les premiers éléments, il semblerait que l’incendie soit d’origine criminelle.
-Très bien, j’arrive.
La phrase de l’opératrice-radio avait glacé l’équipe. Un entrepôt. Un incendie. Comme Elsa Fletcher. Ils y étaient, ils le savaient.
-Danny, tu viens avec moi, commença Jack. On accompagne le lieutenant Solomon.
-Jack…
Jack regarda Sam et Vivian :
-Vous restez ici, travaillez sur la recherche de cet entrepôt aperçu sur la vidéo. Si cet incendie est une… coïncidence, je ne veux pas que l’on perde du temps.
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Mouchette- Directeur Adjoint
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Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
ouch !!!!
et la description de l'attitude de Victor F., géant !!!!!
encore !!!!!
et la description de l'attitude de Victor F., géant !!!!!
encore !!!!!
Théana- Président des USA
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Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
T'as pas fait encore plus de mal à Martin hein?
Non il est pas mort, c'est pas lui, c'est une coincidence
Cette suite était super et merci elle était longue c'est vrai
Un peu froid et distant le papa Martin
Bon courrage pour le boulot
Un autre bout quand tu peux, ce sera avec plaisir de te lire
clara- Président des USA
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Localisation : sous la douche!
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Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
Comme hier était congé, j'ai pu écrire un petit peu, donc, voici une petite suite pour vous.
++++++++++++++++++++++++++++++
Jack, suivi par Danny, marchait quelques pas derrière Solomon. C’était comme si les deux agents du FBI essayaient de retarder le moment fatidique où ils devraient demander si le corps avait été identifié. Ils arrivèrent finalement près du pompier en chef, qui avait été averti de ce qu’ils attendaient de lui. Quand les trois policiers furent prêts à l’écouter, il fit son rapport :
-Le corps a été trouvé dans cet entrepôt ci-devant. C’est à cet endroit qu’a pris le feu.
-Que pouvez-vous nous dire sur la victime ? demanda Solomon.
-Et bien…
Le pompier lança un regard aux deux agents, hésitant sur la meilleure façon de dire ce qu’il avait à dire.
-Et bien, on ne peut pas l’identifier. Le corps est… atrocement brûlé. Le feu a été propagé par un accélérant, et je dirais que la victime en avait sur elle, pour être brûlée à ce point.
Danny n’écoutait plus. « Atrocement brûlé ». Il avait entendu ces mots, puis avait bloqué tout perception du son. Il avait l’impression d’être dans du coton, il voyait le pompier bouger les lèvres, mais aucun son ne parvenait à ses oreilles. Il avait l’impression que tout le monde bougeait au ralenti. Il fixa soudain son regard sur deux pompiers sortant de l’entrepôt, portant une civière. Un sac. Il se dirigea automatiquement vers eux, même s’il savait qu’il aurait dû rester là où il était. C’était comme si son corps agissait sans écouter ce qu’aurait pu lui dire son cerveau. Danny sortit son insigne, et demanda à voir le corps. Il ne devrait pas faire ça. Les pompiers posèrent la civière au sol, et Danny se pencha pour ouvrir le sac. Il ne devrait pas faire ça. Tout sembla lui exploser au visage, tous ses sens semblant à présent aiguisés : les cris de Jack lui ordonnant de ne pas ouvrir le sac, l’odeur de chair brûler, la vision du corps carbonisé… Danny eut à peine le temps de se retourner avant de sentir son estomac se rebeller. Il sentit ses genoux frapper violemment le sol, il sentit les mains de Jack sur son dos et son épaule, sa voix essayant de le calmer. Il vomissait, il pleurait, il n’arrivait pas à respirer.
-Martin… Martin… Il…
Danny hoquetait, son poing frappait le sol, il voulait faire sortir sa rage, sa peur, son chagrin, sa douleur, sa culpabilité… Tous ces sentiments l’étouffaient.
-Danny, calme-toi, essaye de respirer lentement. Danny, écoute-moi.
Jack ne savait pas quoi dire pour calmer son agent. Il ne l’avait pas vu s’éloigner, il l’avait soudain aperçu au moment où il ouvrait le sac, trop tard pour l’arrêter. Et maintenant, son jeune agent était submergé par l’horreur, il était en pleine crise d’hyperventilation.
-Respire lentement, Danny, écoute ma voix.
Peu à peu, Danny réussit à reprendre la maîtrise de sa respiration, de soi. Il lança un regard douloureux à Jack, puis sembla se refermer sur lui-même. Il se leva, et s’éloigna d’un pas de son patron, bloquant toute émotion.
-Danny, écoute-moi, même si c’est douloureux. Il faut que le corps soit identifié, ce… ce n’est peut-être pas Martin. Et si c’est bien lui… je refuse que tu te renfermes sur toi-même. Si… si je dois perdre Martin, je ne veux pas perdre un deuxième agent. Tu… tu comprends ce que je veux dire ?
Danny plongea son regard dans les yeux de son patron, hocha lentement la tête, une fois, puis s’éloigna. Jack se passa la main dans les cheveux, les jambes flageolantes. Etait-ce Martin ? Comment allait-il affronter cela? Comment son équipe allait-elle supporter cela?
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Jack, suivi par Danny, marchait quelques pas derrière Solomon. C’était comme si les deux agents du FBI essayaient de retarder le moment fatidique où ils devraient demander si le corps avait été identifié. Ils arrivèrent finalement près du pompier en chef, qui avait été averti de ce qu’ils attendaient de lui. Quand les trois policiers furent prêts à l’écouter, il fit son rapport :
-Le corps a été trouvé dans cet entrepôt ci-devant. C’est à cet endroit qu’a pris le feu.
-Que pouvez-vous nous dire sur la victime ? demanda Solomon.
-Et bien…
Le pompier lança un regard aux deux agents, hésitant sur la meilleure façon de dire ce qu’il avait à dire.
-Et bien, on ne peut pas l’identifier. Le corps est… atrocement brûlé. Le feu a été propagé par un accélérant, et je dirais que la victime en avait sur elle, pour être brûlée à ce point.
Danny n’écoutait plus. « Atrocement brûlé ». Il avait entendu ces mots, puis avait bloqué tout perception du son. Il avait l’impression d’être dans du coton, il voyait le pompier bouger les lèvres, mais aucun son ne parvenait à ses oreilles. Il avait l’impression que tout le monde bougeait au ralenti. Il fixa soudain son regard sur deux pompiers sortant de l’entrepôt, portant une civière. Un sac. Il se dirigea automatiquement vers eux, même s’il savait qu’il aurait dû rester là où il était. C’était comme si son corps agissait sans écouter ce qu’aurait pu lui dire son cerveau. Danny sortit son insigne, et demanda à voir le corps. Il ne devrait pas faire ça. Les pompiers posèrent la civière au sol, et Danny se pencha pour ouvrir le sac. Il ne devrait pas faire ça. Tout sembla lui exploser au visage, tous ses sens semblant à présent aiguisés : les cris de Jack lui ordonnant de ne pas ouvrir le sac, l’odeur de chair brûler, la vision du corps carbonisé… Danny eut à peine le temps de se retourner avant de sentir son estomac se rebeller. Il sentit ses genoux frapper violemment le sol, il sentit les mains de Jack sur son dos et son épaule, sa voix essayant de le calmer. Il vomissait, il pleurait, il n’arrivait pas à respirer.
-Martin… Martin… Il…
Danny hoquetait, son poing frappait le sol, il voulait faire sortir sa rage, sa peur, son chagrin, sa douleur, sa culpabilité… Tous ces sentiments l’étouffaient.
-Danny, calme-toi, essaye de respirer lentement. Danny, écoute-moi.
Jack ne savait pas quoi dire pour calmer son agent. Il ne l’avait pas vu s’éloigner, il l’avait soudain aperçu au moment où il ouvrait le sac, trop tard pour l’arrêter. Et maintenant, son jeune agent était submergé par l’horreur, il était en pleine crise d’hyperventilation.
-Respire lentement, Danny, écoute ma voix.
Peu à peu, Danny réussit à reprendre la maîtrise de sa respiration, de soi. Il lança un regard douloureux à Jack, puis sembla se refermer sur lui-même. Il se leva, et s’éloigna d’un pas de son patron, bloquant toute émotion.
-Danny, écoute-moi, même si c’est douloureux. Il faut que le corps soit identifié, ce… ce n’est peut-être pas Martin. Et si c’est bien lui… je refuse que tu te renfermes sur toi-même. Si… si je dois perdre Martin, je ne veux pas perdre un deuxième agent. Tu… tu comprends ce que je veux dire ?
Danny plongea son regard dans les yeux de son patron, hocha lentement la tête, une fois, puis s’éloigna. Jack se passa la main dans les cheveux, les jambes flageolantes. Etait-ce Martin ? Comment allait-il affronter cela? Comment son équipe allait-elle supporter cela?
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Mouchette- Directeur Adjoint
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Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
je viens de rattraper toutes les suites en retard et que dire d'autres que: GEANT, SUBLIME
je suis à fond dedans et ceet dernière suite est submergeante d'émotion...très beaux passages ...
vite vite la suite ..
tu décris les sentiments de DAnnyavec la découverte du corps avec brio ...
je suis à fond dedans et ceet dernière suite est submergeante d'émotion...très beaux passages ...
vite vite la suite ..
tu décris les sentiments de DAnnyavec la découverte du corps avec brio ...
Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
Tu fais vraiment monter le suspens là...."Etait-ce Martin?" Sadique va....non c'est pas lui....non, moi veux pas.....
Le pauvre Danny tourturé ralalalalalalala, c'est triste mais ....tellement beau et bien écrit
Merci pour ce moreceau et vivement la suite....en espérent que Martin va bien
PS: super ton avatar
clara- Président des USA
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Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
Martin n'a pas le droit de mourir... mais vu que c'est ton perso preferé tu ne le fera pas mourrir
la suite
la suite
manon- Stagiaire au FBI
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Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid
Tu fais vraiment monter le suspens là...."Etait-ce Martin?" Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Sadique va....non c'est pas lui....non, moi veux pas..... Shit Shit Shit Shit Shit Shit Shit
Le pauvre Danny tourturé ralalalalalalala, c'est triste mais ....tellement beau et bien écrit 2love2 2love2 2love2 2love2 2love2 2love2 2love2 2love2 2love2 2love2 2love2
Merci pour ce moreceau et vivement la suite....en espérent que Martin va bien Sad Sad Sad Sad Sad
Tout pareil
J'espere que tu vas rapidement mettre fin a ce suspens!!
nady- Agent spécial
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Age : 45
Localisation : ailleurs
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Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
Merci beacoup les filles!
J'avoue qu'il est très...
Bon, une toute toute petite suite.
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Sam, Danny et Vivian étaient assis dans l’open space, silencieux, essayant de ne pas regarder ni écouter ce qu’il se passait dans le bureau de Jack. Jack qui devait affronter non seulement la peur d’avoir perdu Martin, mais aussi la fureur de Victor Fitzgerald.
-C’est de ta faute, Jack ! Tu étais responsable de lui ! Tu l’as choisi, et par ta faute, par celle de toute ton équipe, il a été enlevé et assassiné ! Je lui avais dit qu’il ne devait pas te faire confiance, je lui avais interdit de venir dans ton équipe !
-C’est de ma faute, très bien. Mais ne va pas reprocher à ton fils d’avoir fait son propre choix !
Plus que tout, c’est cela qui fit exploser Jack. Il pouvait comprendre la fureur de Victor face à lui, mais il ne pouvait pas accepter qu’un père reproche à son enfant adulte son choix.
-Martin est doué pour ce boulot, il a ça dans la peau. Lui interdire de travailler ici, c’est le rendre malheureux et frustré. Chose pour laquelle tu es très fort, n’est-ce pas ?
-Etait. Martin ETAIT doué. Il est mort, Jack ! Et ne te cache pas derrière ses choix et nos mésententes pour fuir tes responsabilités. Je te le ferai payer très cher, à toi et à tes agents.
-On ne sait pas encore si c’est Martin, souffla Jack.
Victor sembla tétanisé par cette phrase. Le patron de son fils semblait pouvoir croire encore à l’impossible, semblait avoir encore la force de ne pas abandonner. Tandis que lui, son père, avait déjà abandonné tout espoir, et cherchait à faire mal pour ne pas ressentir et surtout exprimer la douleur de ce vide, de ce manque. Il recula, son regard fixé sur les yeux de Jack, puis sortit précipitamment, cherchant un endroit où rien ni personne ne pourrait le voir pleurer.
Cette altercation, entendue dans tout l’étage étrangement calme et silencieux, fut une nouvelle découverte pour Danny. C’est ainsi qu’il apprit que Martin avait choisi lui-même cette affectation, sans l’aide de son père, et surtout sans son soutien. Danny comprit enfin que Martin cherchait à se démarquer de son père, et que ce qu’il avait pris pour de l’arrogance n’était en fait qu’une façon de se protéger des préjugés des autres. Cette nouvelle perception de son collègue lui laissa un goût amer dans la bouche. Serait-il une fois capable de laisser parler ses sentiments profonds avant qu’il ne soit trop tard ? Quand il avait finalement compris, au fond de lui, que Martin n’était pas une menace pour l’équipe, il avait refusé de laisser parler ses sentiments, et s’était laissé enfermer dans sa rancune et son refus. Et maintenant, il craignait que la seule façon d’exprimer cela à Martin serait de prendre la parole au cimetière. Avant qu’il ne puisse la retenir, il sentit une larme couler sur sa joue, ce qui fit réagir instantanément Sam et Vivian. Elles se précipitèrent vers lui, lui touchant l’épaule, lui parlant doucement. À la plus grande surprise de Vivian et de Sam, Danny ne s’enfuit pas, ne tenta pas de sortir un gag vaseux, comme il en avait l’habitude quand il se sentait en détresse et refusait de le montrer, mais se mit à pleurer comme jamais il ne l’avait fait. Et Sam et Vivian joignirent leurs larmes aux siennes.
J'en connais qui ont fait (et qui continue de faire) pire, avec leur personnage préféré.Martin n'a pas le droit de mourir... affraid affraid affraid affraid mais vu que c'est ton perso preferé tu ne le fera pas mourrir
clara a écrit:PS: super ton avatar
J'avoue qu'il est très...
Bon, une toute toute petite suite.
++++++++++++++++++++++++++++++
Sam, Danny et Vivian étaient assis dans l’open space, silencieux, essayant de ne pas regarder ni écouter ce qu’il se passait dans le bureau de Jack. Jack qui devait affronter non seulement la peur d’avoir perdu Martin, mais aussi la fureur de Victor Fitzgerald.
-C’est de ta faute, Jack ! Tu étais responsable de lui ! Tu l’as choisi, et par ta faute, par celle de toute ton équipe, il a été enlevé et assassiné ! Je lui avais dit qu’il ne devait pas te faire confiance, je lui avais interdit de venir dans ton équipe !
-C’est de ma faute, très bien. Mais ne va pas reprocher à ton fils d’avoir fait son propre choix !
Plus que tout, c’est cela qui fit exploser Jack. Il pouvait comprendre la fureur de Victor face à lui, mais il ne pouvait pas accepter qu’un père reproche à son enfant adulte son choix.
-Martin est doué pour ce boulot, il a ça dans la peau. Lui interdire de travailler ici, c’est le rendre malheureux et frustré. Chose pour laquelle tu es très fort, n’est-ce pas ?
-Etait. Martin ETAIT doué. Il est mort, Jack ! Et ne te cache pas derrière ses choix et nos mésententes pour fuir tes responsabilités. Je te le ferai payer très cher, à toi et à tes agents.
-On ne sait pas encore si c’est Martin, souffla Jack.
Victor sembla tétanisé par cette phrase. Le patron de son fils semblait pouvoir croire encore à l’impossible, semblait avoir encore la force de ne pas abandonner. Tandis que lui, son père, avait déjà abandonné tout espoir, et cherchait à faire mal pour ne pas ressentir et surtout exprimer la douleur de ce vide, de ce manque. Il recula, son regard fixé sur les yeux de Jack, puis sortit précipitamment, cherchant un endroit où rien ni personne ne pourrait le voir pleurer.
Cette altercation, entendue dans tout l’étage étrangement calme et silencieux, fut une nouvelle découverte pour Danny. C’est ainsi qu’il apprit que Martin avait choisi lui-même cette affectation, sans l’aide de son père, et surtout sans son soutien. Danny comprit enfin que Martin cherchait à se démarquer de son père, et que ce qu’il avait pris pour de l’arrogance n’était en fait qu’une façon de se protéger des préjugés des autres. Cette nouvelle perception de son collègue lui laissa un goût amer dans la bouche. Serait-il une fois capable de laisser parler ses sentiments profonds avant qu’il ne soit trop tard ? Quand il avait finalement compris, au fond de lui, que Martin n’était pas une menace pour l’équipe, il avait refusé de laisser parler ses sentiments, et s’était laissé enfermer dans sa rancune et son refus. Et maintenant, il craignait que la seule façon d’exprimer cela à Martin serait de prendre la parole au cimetière. Avant qu’il ne puisse la retenir, il sentit une larme couler sur sa joue, ce qui fit réagir instantanément Sam et Vivian. Elles se précipitèrent vers lui, lui touchant l’épaule, lui parlant doucement. À la plus grande surprise de Vivian et de Sam, Danny ne s’enfuit pas, ne tenta pas de sortir un gag vaseux, comme il en avait l’habitude quand il se sentait en détresse et refusait de le montrer, mais se mit à pleurer comme jamais il ne l’avait fait. Et Sam et Vivian joignirent leurs larmes aux siennes.
Mouchette- Directeur Adjoint
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Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
Bon, une toute toute petite suite.
vi je confirme, c'est un peu petit
mais comme j'avais pas vu la précédente, ça m'en a fais deux à lire
la première, j'en suis toute tu as tellement bien décrit les sentiments de Danny en ouvrant le sac
la 2ème.... on sait toujours pas si c'est Martin ou pas Sadiikkk !!!!
la suite et une longue, longue, longue
Théana- Président des USA
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Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
Théana a écrit:la suite et une longue, longue, longue
Je vais essayer, promis! Mais tu risques de devoir attendre un peu, alors...
Mouchette- Directeur Adjoint
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Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
attendre ??
c'était pas prévu
la suite
c'était pas prévu
la suite
Théana- Président des USA
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Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
En effet c'était tout petit
Mais c'était trés intance cette altercation avec le père de Martin...et puis non, c'est pas la faute de Jack d'abord
Ralalalala et Danny qui apprend que son ami est venu de plein grès au FBI
Mais on ne sait pas comment va Martin
T'es pas gentille on n'a pas de nouvelles
La prochaine fois vivement la prochaine fois
Mais c'était trés intance cette altercation avec le père de Martin...et puis non, c'est pas la faute de Jack d'abord
Ralalalala et Danny qui apprend que son ami est venu de plein grès au FBI
Mais on ne sait pas comment va Martin
T'es pas gentille on n'a pas de nouvelles
La prochaine fois vivement la prochaine fois
clara- Président des USA
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Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
Danny dans ce passage est vraiment trop
ça ne peut pas etre Martin qui est mort...t'oserais pas nous faire ça....quoique...
la suite
ça ne peut pas etre Martin qui est mort...t'oserais pas nous faire ça....quoique...
la suite
manon- Stagiaire au FBI
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Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
Bon, ben, finalement, j'ai pu un peu écrire hier soir et... j'ai décidé d'arrêter ma fic là (là = jusqu'où j'ai écrit hier soir). Donc, je vous mets maintenant une petiote de suite, une autre (aussi petiote) plus tard si vous êtes gentilles, et la fin (loooooogue?) en soirée ou demain... Ca vous va?
********************************
Jack vit tout cela depuis son bureau, mais ne se sentit pas la force des se lever de sa chaise pour rejoindre ses agents en peine. Il posa ses coudes sur son bureau, et se prit la tête entre les mains. Ils ne pouvaient qu’attendre. Attendre que le corps soit identifié. Ils ne pouvaient même pas se perdre dans le travail, car van Doran leur avait retiré l’enquête. Ils ne pouvaient donc pas chercher des indices leur permettant de déterminer que l’entrepôt brûlé n’était pas celui où Martin était retenu. Non, tout cela était laissé à une autre équipe. La sonnerie de son téléphone le fit sursauter. Il fixa l’appareil, n’osant pas faire un geste. Etait-ce déjà la morgue ? Le corps avait-il pu être identifié si rapidement ? Si c’était le cas, cela signifiait que le corps correspondait à l’un des deux dossiers déposés à la morgue pour comparaison. C’est-à-dire le dossier de Fletcher, et celui de Martin. Jack décrocha finalement d’une main tremblante.
-Malone.
-Jack, c’est Alex.
-Tu… tu as identifié le corps ?
-Je ne peux pas encore dire de qui il s’agit, mais je peux te dire de qui il ne s’agit pas.
Jack sentit une boule se former dans sa gorge. Il allait savoir. Il sentit les regards de ses agents le fixer, ils l’avaient vu répondre au téléphone, ils devaient essayer de lire la moindre émotion de son visage, pour savoir. Jack essaya désespérément de garder un visage neutre, ne voulant pas leur apprendre la nouvelle ainsi.
-Jack, tu es là ?
-Oui, Alex, je t’écoute.
-Je peux t’assurer que ce n’est pas l’agent Martin Fitzgerald.
Jack ferma les yeux, à peine conscient du reste des explications d’Alex.
-Son bras gauche présente trois anciennes fractures, ce qui n’est pas mentionné dans le dossier de ton agent. Par contre, cela pourrait très bien correspondre au sergent Fletcher. Mais pour en être totalement sûre, il faut que je continue mon investigation… Jack ?
-Euh, oui, oui, merci Alex. Ce n’est pas Martin. Ce n’est pas Martin.
-Effectivement, ce n’est pas Martin. Mais cela pourrait être Fletcher.
Jack entendit la note insistante dans la voix d’Alex. Que voulait-elle dire ? Il devait se reprendre, l’écouter.
-Tu dis que c’est peut-être Fletcher, d’accord. Fletcher ?!
Jack se leva, comprenant enfin où voulait en venir Alex.
-Mais… mais alors, où est Martin ?!
-Tout ce que je peux te dire, c’est qu’aucun autre corps n’a été trouvé dans l’entrepôt.
-Très bien, merci, Alex.
Jack se précipita hors de son bureau, se dirigeant presque au pas de course vers ses agents, qui s’étaient levés, attendant anxieusement les nouvelles. Jack s’arrêta, prit une profonde inspiration et les libéra de cette angoisse :
-Ce n’est pas Martin. Le corps retrouvé n’est pas celui de Martin.
Il n’y eu qu’un seul et même soupir de soulagement. Un petit sourire. Une tête penchée comme pour se libérer d’un poids. Puis les yeux plein d’interrogations se fixèrent à nouveau sur Jack.
-Alex m’a averti qu’il y avait de grandes probabilités pour que le corps retrouvé soit celui de Fletcher. Ce qui veut dire qu’il y a de fortes chances pour que Martin se soit trouvé dans l’entrepôt, et qu’il se soit sauvé avant l’incendie. Vu son état, il n’a pas pu aller bien loin. Il faut donc retourner là-bas, avec des renforts, et chercher dans tous les coins !
Jack semblait avoir retrouvé toute son énergie, qui se communiqua immédiatement au reste de l’équipe. Martin avait pu se sauver, et il les attendait quelque part dans les docks, caché. C’était soudain une certitude pour les quatre agents.
++++++++++++++++++++++++++++++
++++++++++++++++++++++++++++++
Ils étaient aidés par une cinquantaine de personnes, des policiers ou des agents du FBI, et ils cherchaient dans tous les coins, dans toutes les cachettes où aurait pu se faufiler un adulte. Martin était blessé, il se pensait sûrement poursuivi par son tortionnaire, il avait donc dû chercher une cachette idéale. Le problème était maintenant de la trouver. Son nom était crié, mais s’il était inconscient… Le cercle de recherche autour de l’entrepôt détruit par le feu s’agrandissait, et ils n’avaient toujours rien trouvé.
Et puis soudain, un jeune policier cria. Il sortait à reculon de l’étroit passage où il s’était avancé, agitant un bras, le visage défait. Seuls Jack et Vivian, les agents du FBI les plus proches de l’endroit, se dirigèrent vers le jeune policier, alors que tout les autres se figèrent sur place, attendant de voir si leurs recherches touchaient enfin au but.
Danny vit Jack et Vivian s’avancer dans l’étroit passage, et attendit, le corps complètement tendu. Pourquoi le jeune policier semblait-il si… Comment semblait-il ? Effrayé ? Terrorisé ? Révulsé ? Oui, c’est cela, se dit Danny, ce jeune policier, qui n’a sûrement jamais vu de cadavre de sa vie, a le visage révulsé. Il va nous vomir sur ses chaussures, pensa méchamment Danny, oubliant la faiblesse qu’il avait eu lui-même à peine quelques heures auparavant. Mais il n’avait pas envie d’être juste, ou compatissant. Il n’en avait pas la force. Il voulait juste savoir. Oui. Non. Il ne voulait pas savoir. Danny se détourna, et commença à s’éloigner de tout cela.
La radio grésilla :
-Ici Jack. Il me faut de toute urgence une ambulance.
++++++++++++++++++++++++++++++
********************************
Jack vit tout cela depuis son bureau, mais ne se sentit pas la force des se lever de sa chaise pour rejoindre ses agents en peine. Il posa ses coudes sur son bureau, et se prit la tête entre les mains. Ils ne pouvaient qu’attendre. Attendre que le corps soit identifié. Ils ne pouvaient même pas se perdre dans le travail, car van Doran leur avait retiré l’enquête. Ils ne pouvaient donc pas chercher des indices leur permettant de déterminer que l’entrepôt brûlé n’était pas celui où Martin était retenu. Non, tout cela était laissé à une autre équipe. La sonnerie de son téléphone le fit sursauter. Il fixa l’appareil, n’osant pas faire un geste. Etait-ce déjà la morgue ? Le corps avait-il pu être identifié si rapidement ? Si c’était le cas, cela signifiait que le corps correspondait à l’un des deux dossiers déposés à la morgue pour comparaison. C’est-à-dire le dossier de Fletcher, et celui de Martin. Jack décrocha finalement d’une main tremblante.
-Malone.
-Jack, c’est Alex.
-Tu… tu as identifié le corps ?
-Je ne peux pas encore dire de qui il s’agit, mais je peux te dire de qui il ne s’agit pas.
Jack sentit une boule se former dans sa gorge. Il allait savoir. Il sentit les regards de ses agents le fixer, ils l’avaient vu répondre au téléphone, ils devaient essayer de lire la moindre émotion de son visage, pour savoir. Jack essaya désespérément de garder un visage neutre, ne voulant pas leur apprendre la nouvelle ainsi.
-Jack, tu es là ?
-Oui, Alex, je t’écoute.
-Je peux t’assurer que ce n’est pas l’agent Martin Fitzgerald.
Jack ferma les yeux, à peine conscient du reste des explications d’Alex.
-Son bras gauche présente trois anciennes fractures, ce qui n’est pas mentionné dans le dossier de ton agent. Par contre, cela pourrait très bien correspondre au sergent Fletcher. Mais pour en être totalement sûre, il faut que je continue mon investigation… Jack ?
-Euh, oui, oui, merci Alex. Ce n’est pas Martin. Ce n’est pas Martin.
-Effectivement, ce n’est pas Martin. Mais cela pourrait être Fletcher.
Jack entendit la note insistante dans la voix d’Alex. Que voulait-elle dire ? Il devait se reprendre, l’écouter.
-Tu dis que c’est peut-être Fletcher, d’accord. Fletcher ?!
Jack se leva, comprenant enfin où voulait en venir Alex.
-Mais… mais alors, où est Martin ?!
-Tout ce que je peux te dire, c’est qu’aucun autre corps n’a été trouvé dans l’entrepôt.
-Très bien, merci, Alex.
Jack se précipita hors de son bureau, se dirigeant presque au pas de course vers ses agents, qui s’étaient levés, attendant anxieusement les nouvelles. Jack s’arrêta, prit une profonde inspiration et les libéra de cette angoisse :
-Ce n’est pas Martin. Le corps retrouvé n’est pas celui de Martin.
Il n’y eu qu’un seul et même soupir de soulagement. Un petit sourire. Une tête penchée comme pour se libérer d’un poids. Puis les yeux plein d’interrogations se fixèrent à nouveau sur Jack.
-Alex m’a averti qu’il y avait de grandes probabilités pour que le corps retrouvé soit celui de Fletcher. Ce qui veut dire qu’il y a de fortes chances pour que Martin se soit trouvé dans l’entrepôt, et qu’il se soit sauvé avant l’incendie. Vu son état, il n’a pas pu aller bien loin. Il faut donc retourner là-bas, avec des renforts, et chercher dans tous les coins !
Jack semblait avoir retrouvé toute son énergie, qui se communiqua immédiatement au reste de l’équipe. Martin avait pu se sauver, et il les attendait quelque part dans les docks, caché. C’était soudain une certitude pour les quatre agents.
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Ils étaient aidés par une cinquantaine de personnes, des policiers ou des agents du FBI, et ils cherchaient dans tous les coins, dans toutes les cachettes où aurait pu se faufiler un adulte. Martin était blessé, il se pensait sûrement poursuivi par son tortionnaire, il avait donc dû chercher une cachette idéale. Le problème était maintenant de la trouver. Son nom était crié, mais s’il était inconscient… Le cercle de recherche autour de l’entrepôt détruit par le feu s’agrandissait, et ils n’avaient toujours rien trouvé.
Et puis soudain, un jeune policier cria. Il sortait à reculon de l’étroit passage où il s’était avancé, agitant un bras, le visage défait. Seuls Jack et Vivian, les agents du FBI les plus proches de l’endroit, se dirigèrent vers le jeune policier, alors que tout les autres se figèrent sur place, attendant de voir si leurs recherches touchaient enfin au but.
Danny vit Jack et Vivian s’avancer dans l’étroit passage, et attendit, le corps complètement tendu. Pourquoi le jeune policier semblait-il si… Comment semblait-il ? Effrayé ? Terrorisé ? Révulsé ? Oui, c’est cela, se dit Danny, ce jeune policier, qui n’a sûrement jamais vu de cadavre de sa vie, a le visage révulsé. Il va nous vomir sur ses chaussures, pensa méchamment Danny, oubliant la faiblesse qu’il avait eu lui-même à peine quelques heures auparavant. Mais il n’avait pas envie d’être juste, ou compatissant. Il n’en avait pas la force. Il voulait juste savoir. Oui. Non. Il ne voulait pas savoir. Danny se détourna, et commença à s’éloigner de tout cela.
La radio grésilla :
-Ici Jack. Il me faut de toute urgence une ambulance.
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Mouchette- Directeur Adjoint
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Date d'inscription : 15/09/2006
Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
Merci pour cette tite suite c'est gentille
mais on ne sait toujours rien sur Martin
Bon Ok c'est pas lui qu'ils ont retrouvé carbonisé....mais...
Et cette fin
Vivement encore un bout
mais on ne sait toujours rien sur Martin
Bon Ok c'est pas lui qu'ils ont retrouvé carbonisé....mais...
Et cette fin
Vivement encore un bout
clara- Président des USA
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Localisation : sous la douche!
Date d'inscription : 21/08/2006
Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
J'adore, j'adore, j'adore!!
Comme on dit, le suspens est a son comble!!
Mais il nous faut la suite tres vite!!!! sitiplé!!
Comme on dit, le suspens est a son comble!!
Mais il nous faut la suite tres vite!!!! sitiplé!!
nady- Agent spécial
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Age : 45
Localisation : ailleurs
Date d'inscription : 13/09/2006
Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
moi aussi veut une suite !!!!!
car c'est qui ce corps ???
car c'est qui ce corps ???
Théana- Président des USA
- Nombre de messages : 9841
Localisation : sous la couette, de préférence ...
Date d'inscription : 08/10/2006
Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
Mais de rien! Même si je sens un peu d'ironie, làclara a écrit:Merci pour cette tite suite c'est gentille
Merci à vous trois, et voici la petiote suite promise. Bientôt la fin...
++++++++++++++++++++++++++++++
Il sentait des mains sur lui, des mains peu sûres d’elles, et qui le blessaient. Il sursauta quand il sentit une pression contre son cou. Non, pas de nouveau ÇA. Il se débattit, lançant des coups de poings et de pieds, criant qu’on le laisse tranquille. Mais les mains étaient plus fortes. Il entendit ensuite les voix, douces, qui lui parlaient calmement. Mais il ne voulait pas les écouter. La dernière fois qu’il avait prêté attention à ce genre de voix, une douleur terrible et sans fin l’avait accompagné. Laissez-moi ! Laissez-moi ! Laissez-moi ! Il criait de toutes ses forces, mais cela ne changeait rien. S’il vous plaît… supplia-t-il. Pourquoi ne le laissait-on pas tranquille ? Une main sur sa joue le fit presque convulser de terreur. Et puis il y eut cette voix. Râpe, sans émotion, sans… douceur. Il s’accrocha à elle comme à une bouée, sentant confusément, au-delà de la douleur qui l’engloutissait, qu’il devait lui faire confiance. Il sentit comme une piqûre dans son bras, puis les ténèbres et l’oubli l’envahir.
++++++++++++++++++++++++++++++
++++++++++++++++++++++++++++++
Vivian regarda Jack s’approcher de Martin, le bouger gentiment pour trouver un pouls. Le soulagement qu’elle lut alors dans les yeux de son patron lui enleva un grand poids. Mais voir ainsi Martin, c’était quelque de terrible. Il avait à peine bougé quand Jack l’avait touché, mais la main posée sur son cou avait dû l’effrayer. Il commença à bouger, à gémir, mais tellement faiblement que cela arracha des larmes à Vivian. Elle pouvait voir que Martin ne se sentait pas en sécurité, malgré les mots rassurants de ses deux collègues. Elle le sentit sursauter quand elle posa sa main gentiment sur sa joue. Il commença de nouveau à bouger, et même si ses mouvements étaient faibles, il était visible que cela augmentait sa douleur. Vivian comprit qu’il luttait contre eux, qu’il n’avait pas confiance, ce qui lui arracha le cœur. Les deux ambulanciers tentèrent de le calmer, lui disant qu’il était en train de se faire encore plus de mal, mais sans plus de succès. Elle vit l’un deux sortir une seringue, préparer un calmant. Et Danny se trouva soudain là, agenouillé près de Martin, lui parlant d’une voix tendue, évitant de le toucher. Surprise, Vivian sentit que la voix râpe de Danny commençait à faire de l’effet sur Martin, elle le sentit plus calme. Au même moment, l’ambulancier piqua la seringue dans le bras de Martin, qui roula faiblement la tête, et sombra dans le réconfort artificiel.
++++++++++++++++++++++++++++++
Oups, je ne pensais pas que ce serait si petit (presque ridicule, même!)... Désolée!
Mouchette- Directeur Adjoint
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Date d'inscription : 15/09/2006
Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
c'etait petit mais rassurant...lol
Martin n'est pas mort...et la reaction de Danny
la suite stp
Martin n'est pas mort...et la reaction de Danny
la suite stp
manon- Stagiaire au FBI
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Date d'inscription : 30/08/2006
Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
Il est en vie alors un grand OUF là....
C'est super ce croisement de sentiments entre ce que ressent Martin et ce que ressentent les autres
Non, il n'y en avait pas, crois moiMais de rien! Même si je sens un peu d'ironie, là
ups, je ne pensais pas que ce serait si petit (presque ridicule, même!)... Désolée!
C'est pas grave...on sait que Martin va bien
Encore, encore, parce que moi je me pose encore beaucoup de questions sur cette affaire
clara- Président des USA
- Nombre de messages : 8775
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Localisation : sous la douche!
Date d'inscription : 21/08/2006
Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
Oups, alors, je crains que tu ne sois un peu déçue par la suite (et fin)...clara a écrit:Encore, encore, parce que moi je me pose encore beaucoup de questions sur cette affaire
Mouchette- Directeur Adjoint
- Nombre de messages : 3584
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Date d'inscription : 15/09/2006
Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
pourquyoi je serais décue? Non,non,non....ze veux savoir
clara- Président des USA
- Nombre de messages : 8775
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Localisation : sous la douche!
Date d'inscription : 21/08/2006
Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
Hey Mouchette, qu'est-ce que tu nous trames ???
Déjà la fin ???
En tout cas y'a pas intérêt que tu nous bacles la fin car ta fic est super.....
Pourquoi on serait déçues par la fin ?? Elle n'est pas postée, donc tu peux toujours faire quelque chose, nan ?
S'il te plait Mouchette, tu as rondement mené cette enquête, on est en stress pour Martin, enfin un peu moins maintenant qu'on sait qu'il est vivant, mais tu sais qu'on est (que je suis...) légèrement sadique dans l'âme, alors tu as au moins toute la captivité de Martin à nous raconter en détails....
Je te mets un peu la pression, mais on s'attend qu'à du bien avec toi alors ne nous déçois pas...
Et puis comment on va faire.... deux fics centrées sur Martin (Mimi et toi) qui se terminent, ça va être trop la déprime (non pas que celles sur Danny la terreur soient inintéressantes, au contraire hein les chuppa girls ??? entre autre)
Mouchette, j'attends ta suite, mais pas une fin.... enfin pas tout de suite... s'il te plait...
Déjà la fin ???
En tout cas y'a pas intérêt que tu nous bacles la fin car ta fic est super.....
Pourquoi on serait déçues par la fin ?? Elle n'est pas postée, donc tu peux toujours faire quelque chose, nan ?
S'il te plait Mouchette, tu as rondement mené cette enquête, on est en stress pour Martin, enfin un peu moins maintenant qu'on sait qu'il est vivant, mais tu sais qu'on est (que je suis...) légèrement sadique dans l'âme, alors tu as au moins toute la captivité de Martin à nous raconter en détails....
Je te mets un peu la pression, mais on s'attend qu'à du bien avec toi alors ne nous déçois pas...
Et puis comment on va faire.... deux fics centrées sur Martin (Mimi et toi) qui se terminent, ça va être trop la déprime (non pas que celles sur Danny la terreur soient inintéressantes, au contraire hein les chuppa girls ??? entre autre)
Mouchette, j'attends ta suite, mais pas une fin.... enfin pas tout de suite... s'il te plait...
Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
Roooo, les filles, vous me stressez, là! J'ai écrit la fin, je peux rien changer, et puis j'ai un peu de mal à me pousser à la poster, je sais pas, j'ai pas trop confiance en moi sur cette fin...
Ca, c'est sûr! Et pas que légèrement, pour toi. Non mais, tu te rends compte de ce que tu as infligé à Martin dans ta superbe, magnifique, et néanmoins stressante fic?! D'ailleurs, il faut que j'aille poster un comm' sur ta dernière suite... Martin papamais tu sais qu'on est (que je suis...) légèrement sadique dans l'âme
Mouchette- Directeur Adjoint
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