Brothers in arms (complète) (PG13)
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Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
Merci pour vos comm'! Et je suis heureuse de savoir que ça plaît même à des Tayloriennes en puissance!
Une suite. Peut-être que j'en mettrai encore une plus tard.
++++++++++++++++++++++++++++++
En milieu de journée, Martin dut abandonner ses collègues sur l’enquête pour revenir au bureau : les agents des affaires internes ne voulaient pas remettre à plus tard leur entretien. Martin se sentait nerveux, il ne savait pas à quoi s’attendre, malgré les encouragements de Jack. Personne n’aime être questionné par les affaires internes, tout le monde sachant qu’ils trouvent toujours quelque chose pour vous mettre mal à l’aise, vous faire sentir inférieur et coupable de quelque chose. Martin respira un bon coup et entra dans le bureau où les deux agents des affaires internes l’attendaient.
-Agent Fitzgerald, vous êtes en retard !
Ça commençait bien ! Martin se força à garder son calme, et répondit d’une voix très polie :
-Désolé, mais nous sommes sur une enq
-Asseyez-vous, que nous puissions enfin commencer !
Martin en resta bouche bée. Non seulement ces gars l’obligeaient à abandonner une enquête en cours, l’agressaient presque à son arrivé, mais en plus ils ne le laissaient pas s’exprimer ! L’entretien s’annonçait sous de mauvais auspices. Il prit place sur le siège, s’efforçant de présenter un visage et une posture neutre.
-Agent Fitzgerald, je vous présente l’agent Farel, jeune promu dans mon service. Je suis l’agent Haldman. Nous sommes ici à propos du vol de votre arme de service, qui a été utilisée dans le cadre d’un meurtre, hier soir. L’entretien est enregistré. Veuillez nous expliquer les circonstances du vol de votre arme.
Martin raconta exactement ce qu’il avait dit à l’officier Clearwater, sans rien omettre ni rajouter. Il tenta de contrôler sa colère quand il remarqua que les deux agents ne semblaient pas vraiment l’écouter : ils feuilletaient leurs dossiers, ou regardaient ailleurs que dans sa direction. Quand il eut fini son récit, un silence s’installa. Martin sentait sa colère lui faire une boule dans le ventre. Il perdait son temps ici, face à ces deux pingouins qui semblaient se foutre totalement de lui. Il aurait dû être sur le terrain, pas ici sur une chaise à raconter des choses que ces deux agents savaient déjà très bien ! L’agent Haldman prit enfin la parole, d’une voix lente :
-Le problème avec votre version, agent Fitzgerald, c’est qu’il n’y a aucune preuve que votre appartement ait été saccagé par quelqu’un d’autre que vous. Surtout que rien de valeur n’a disparu.
-Qu’est-ce que
-Vous auriez très bien pu faire cette mise en scène afin de déclarer votre arme volée, pour ensuite tuer la victime.
Martin était paralysé. La stupidité de cet agent le laissait sans voix et sans réflexe. Son cerveau n’arrivait même pas à saisir la logique de cet entretien.
-Qu’est-ce qu’elle vous avait fait ? Vous avez eu un moment d’égarement avec elle, et vous avez eu peur qu’elle puisse gêner votre carrière ?
-Je ne vois vraiment pas de quoi vous parlez ! Quelqu’un a saccagé mon appartement, et ce n’est pas moi ! Mon arme a été volée, et elle a servi pour un meurtre dont j’ignore tout ! Je ne vois pas ce qui vous permet de m’accuser de
-Calmez-vous, agent Fitzgerald !
Martin avait laissé monter le ton de sa voix, et sa colère avait commencé à couler librement. Le rappel à l’ordre de l’agent Haldman lui permit de se maîtriser. Il se promit que, durant cet entretien, il ne montrerait plus qu’un visage et une attitude neutres. Sa promesse fut mise à rude épreuve dès les secondes suivantes : l’agent Farel déposa devant lui des photos d’un corps.
-Voici Annie Jones. Elle avait 17 ans, et était enceinte de 7 semaines. Elle a été tuée avec votre arme.
Martin sentit le sang se retirer de son visage. D’une main tremblante, il se saisit d’une des photos. Elle était jolie. Elle ressemblait encore à une enfant. Il aurait presque pu la croire endormie, n’était cette tache de sang au niveau de son cœur. L’agent Farel parlait, mais Martin n’entendait rien. Cette fille était morte parce qu’il s’était fait voler son arme. C’est tout ce qu’il arrivait à formuler dans sa tête. Cette fille, avec le petit être en elle, aurait dû en ce moment-même être en train de manger, de parler et de rire avec sa famille ou ses amis. Et maintenant, elle gisait dans ce monde froid et silencieux qu’était la morgue. Et Farel continuait de parler. Martin se leva lentement de sa chaise, regardant dans les yeux les deux agents :
-Je ne connais pas cette jeune fille. La seule chose que j’ai à voir dans cette affaire est que je me suis fait voler mon arme. C’est beaucoup. Je vais devoir vivre avec ça, supporter cette culpabilité. Vous voulez me punir, me blâmer pour ça, je le comprends, et je le mérite. Mais si vous voulez m’accuser du meurtre de… d’Annie, il va falloir le faire dans les règles de l’art. Est-ce que je suis en état d’arrestation ?
Les deux agents des affaires internes le regardèrent, simulant la surprise. L’agent Haldman s’appuya contre le dossier de son siège :
-Non. Nous ne pensions pas vraiment que vous étiez coupable, mais nous devions en être sûrs. Je pense que nous vous avons retenu assez longtemps. Vous pouvez retourner travailler. Il sera simplement fait mention dans votre dossier du vol de votre arme.
Martin ne répondit rien et partit sans se retourner. Il n’avait envie que d’une chose, c’était de fracasser la tête de l’agent Farel contre la tête de l’agent Haldman ! Il se précipita aux toilettes et s’aspergea le visage d’eau froide. Il ferma les yeux, mais les rouvrit aussitôt : l’image d’Annie Jones, une balle dans le cœur, dansait sous ses paupières. Martin frappa violemment le lavabo du poing. Il aurait voulu ne jamais voir ces photos, il aurait voulu que la victime reste anonyme. Jack lui avait dit que c’était mieux ainsi, mais les deux crétins des affaires internes en avaient jugé autrement. Et maintenant, ces photos le rongeaient.
Martin réussit à se maîtriser, à enfouir toutes ces images tout au fond de sa tête, auprès de celles du petit Tom, et il rejoignit le reste de l’équipe qui était revenu au bureau pour faire le point sur l’affaire Line Fletcher. Tous ses collègues tournèrent la tête dans sa direction, Martin tenta de présenter un visage totalement neutre, et s’assit à la table sans dire un mot. Il n’était pas encore sûr de pouvoir maîtriser sa voix, il préférait donc se taire. À son grand soulagement, personne ne lui posa de questions, ni ne fit de commentaires, même si tout le monde avait dû remarquer son malaise. Martin se replongea à cœur perdu dans l’enquête : autant parce que c’était son métier, que parce qu’il avait besoin d’oublier ce qu’il s’était passé durant son interrogatoire. Ses collègues avaient bien avancé sur l’enquête durant son absence : ils avaient pu éliminer certaines pistes, et avaient trouvé d’autres indices les menant dans d’autres voies. La principale information était que Line n’avait pas fugué. Elle avait selon toutes vraisemblances été enlevée alors qu’elle se dirigeait vers son école. L’équipe avait plusieurs suspects en vue, mais Danny était le plus fermement convaincu que le témoin qu’il avait interrogé était impliqué. Il avait vraiment un mauvais pressentiment avec le concierge de l’école, qui en plus avait un casier, et désirait le faire venir au FBI pour un interrogatoire en bonne et due forme.
Jack réfléchit un instant, sachant très bien que quand un de ses agents avait des pressentiments, même si ce n’était pas très professionnel, c’était souvent quelque chose qui pouvait faire avancer l’enquête d’une façon spectaculaire.
-Si le concierge est impliqué, ce serait bien de le prendre sur place. Si c’est bien lui, il retient sûrement Line pas très loin du lieu de l’enlèvement, car il n’a pas eu le temps de l’emmener ailleurs, l’alerte ayant été donnée très vite. Très bien, Danny et Martin, vous allez l’interroger à nouveau.
Une nouvelle fois, Martin et Danny se retrouvaient ensemble dans la même voiture, chacun plongé dans ses pensées. Ils n’arrivaient toujours pas à se parler de choses et d’autres, comme deux collègues devraient pouvoir le faire ; et encore moins à se confier. Il y avait trop de choses non-dites entre eux. Ils savaient très bien qu’ils devaient absolument passer cette barrière, s’ils voulaient pouvoir continuer à travailler ensemble, mais plus le temps passait, moins ils se sentaient le courage de le faire. Danny crevait d’envie de savoir comment s’était passé l’entretien avec les affaires internes, mais il ne savait pas comment entrer le sujet sans donner l’impression à Martin qu’il cherchait les potins et souhaitait rire de lui. Non, Danny avait juste envie de savoir comment allait son collègue, mais, avec tout ce qu’il y avait entre eux, il ne savait même pas comment poser cette question toute simple. Martin ne semblait pas dans son assiette depuis cet entretien, tout le monde l’avait remarqué, et Danny se doutait qu’il était la dernière personne à qui il voudrait se confier. Le silence commençait à se faire lourd dans la voiture, et Danny soupira presque de soulagement quand ils arrivèrent à l’école de Line.
-Le concierge s’appelle James Smith. Pour aller à son logement, il faut entrer dans l’école.
Martin hocha la tête et suivit son collègue vers la porte d’entrée. Ils pénétrèrent dans le hall, et se dirigeaient vers le logement, quand ils virent un homme remonter les escaliers du sous-sol. Danny s’arrêta et l’interpella, notant l’air surpris et paniqué de l’homme :
-Monsieur Smith, nous avons enc
Le concierge redescendit en courant les escaliers. Danny se précipita à sa suite, hurlant à Martin de prendre d’autres escaliers un peu plus loin. Martin s’exécuta.
Ok, merci!Je te rassure, remettre l'église au milieu du village, on dit ça aussi en Belgique
Une suite. Peut-être que j'en mettrai encore une plus tard.
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En milieu de journée, Martin dut abandonner ses collègues sur l’enquête pour revenir au bureau : les agents des affaires internes ne voulaient pas remettre à plus tard leur entretien. Martin se sentait nerveux, il ne savait pas à quoi s’attendre, malgré les encouragements de Jack. Personne n’aime être questionné par les affaires internes, tout le monde sachant qu’ils trouvent toujours quelque chose pour vous mettre mal à l’aise, vous faire sentir inférieur et coupable de quelque chose. Martin respira un bon coup et entra dans le bureau où les deux agents des affaires internes l’attendaient.
-Agent Fitzgerald, vous êtes en retard !
Ça commençait bien ! Martin se força à garder son calme, et répondit d’une voix très polie :
-Désolé, mais nous sommes sur une enq
-Asseyez-vous, que nous puissions enfin commencer !
Martin en resta bouche bée. Non seulement ces gars l’obligeaient à abandonner une enquête en cours, l’agressaient presque à son arrivé, mais en plus ils ne le laissaient pas s’exprimer ! L’entretien s’annonçait sous de mauvais auspices. Il prit place sur le siège, s’efforçant de présenter un visage et une posture neutre.
-Agent Fitzgerald, je vous présente l’agent Farel, jeune promu dans mon service. Je suis l’agent Haldman. Nous sommes ici à propos du vol de votre arme de service, qui a été utilisée dans le cadre d’un meurtre, hier soir. L’entretien est enregistré. Veuillez nous expliquer les circonstances du vol de votre arme.
Martin raconta exactement ce qu’il avait dit à l’officier Clearwater, sans rien omettre ni rajouter. Il tenta de contrôler sa colère quand il remarqua que les deux agents ne semblaient pas vraiment l’écouter : ils feuilletaient leurs dossiers, ou regardaient ailleurs que dans sa direction. Quand il eut fini son récit, un silence s’installa. Martin sentait sa colère lui faire une boule dans le ventre. Il perdait son temps ici, face à ces deux pingouins qui semblaient se foutre totalement de lui. Il aurait dû être sur le terrain, pas ici sur une chaise à raconter des choses que ces deux agents savaient déjà très bien ! L’agent Haldman prit enfin la parole, d’une voix lente :
-Le problème avec votre version, agent Fitzgerald, c’est qu’il n’y a aucune preuve que votre appartement ait été saccagé par quelqu’un d’autre que vous. Surtout que rien de valeur n’a disparu.
-Qu’est-ce que
-Vous auriez très bien pu faire cette mise en scène afin de déclarer votre arme volée, pour ensuite tuer la victime.
Martin était paralysé. La stupidité de cet agent le laissait sans voix et sans réflexe. Son cerveau n’arrivait même pas à saisir la logique de cet entretien.
-Qu’est-ce qu’elle vous avait fait ? Vous avez eu un moment d’égarement avec elle, et vous avez eu peur qu’elle puisse gêner votre carrière ?
-Je ne vois vraiment pas de quoi vous parlez ! Quelqu’un a saccagé mon appartement, et ce n’est pas moi ! Mon arme a été volée, et elle a servi pour un meurtre dont j’ignore tout ! Je ne vois pas ce qui vous permet de m’accuser de
-Calmez-vous, agent Fitzgerald !
Martin avait laissé monter le ton de sa voix, et sa colère avait commencé à couler librement. Le rappel à l’ordre de l’agent Haldman lui permit de se maîtriser. Il se promit que, durant cet entretien, il ne montrerait plus qu’un visage et une attitude neutres. Sa promesse fut mise à rude épreuve dès les secondes suivantes : l’agent Farel déposa devant lui des photos d’un corps.
-Voici Annie Jones. Elle avait 17 ans, et était enceinte de 7 semaines. Elle a été tuée avec votre arme.
Martin sentit le sang se retirer de son visage. D’une main tremblante, il se saisit d’une des photos. Elle était jolie. Elle ressemblait encore à une enfant. Il aurait presque pu la croire endormie, n’était cette tache de sang au niveau de son cœur. L’agent Farel parlait, mais Martin n’entendait rien. Cette fille était morte parce qu’il s’était fait voler son arme. C’est tout ce qu’il arrivait à formuler dans sa tête. Cette fille, avec le petit être en elle, aurait dû en ce moment-même être en train de manger, de parler et de rire avec sa famille ou ses amis. Et maintenant, elle gisait dans ce monde froid et silencieux qu’était la morgue. Et Farel continuait de parler. Martin se leva lentement de sa chaise, regardant dans les yeux les deux agents :
-Je ne connais pas cette jeune fille. La seule chose que j’ai à voir dans cette affaire est que je me suis fait voler mon arme. C’est beaucoup. Je vais devoir vivre avec ça, supporter cette culpabilité. Vous voulez me punir, me blâmer pour ça, je le comprends, et je le mérite. Mais si vous voulez m’accuser du meurtre de… d’Annie, il va falloir le faire dans les règles de l’art. Est-ce que je suis en état d’arrestation ?
Les deux agents des affaires internes le regardèrent, simulant la surprise. L’agent Haldman s’appuya contre le dossier de son siège :
-Non. Nous ne pensions pas vraiment que vous étiez coupable, mais nous devions en être sûrs. Je pense que nous vous avons retenu assez longtemps. Vous pouvez retourner travailler. Il sera simplement fait mention dans votre dossier du vol de votre arme.
Martin ne répondit rien et partit sans se retourner. Il n’avait envie que d’une chose, c’était de fracasser la tête de l’agent Farel contre la tête de l’agent Haldman ! Il se précipita aux toilettes et s’aspergea le visage d’eau froide. Il ferma les yeux, mais les rouvrit aussitôt : l’image d’Annie Jones, une balle dans le cœur, dansait sous ses paupières. Martin frappa violemment le lavabo du poing. Il aurait voulu ne jamais voir ces photos, il aurait voulu que la victime reste anonyme. Jack lui avait dit que c’était mieux ainsi, mais les deux crétins des affaires internes en avaient jugé autrement. Et maintenant, ces photos le rongeaient.
Martin réussit à se maîtriser, à enfouir toutes ces images tout au fond de sa tête, auprès de celles du petit Tom, et il rejoignit le reste de l’équipe qui était revenu au bureau pour faire le point sur l’affaire Line Fletcher. Tous ses collègues tournèrent la tête dans sa direction, Martin tenta de présenter un visage totalement neutre, et s’assit à la table sans dire un mot. Il n’était pas encore sûr de pouvoir maîtriser sa voix, il préférait donc se taire. À son grand soulagement, personne ne lui posa de questions, ni ne fit de commentaires, même si tout le monde avait dû remarquer son malaise. Martin se replongea à cœur perdu dans l’enquête : autant parce que c’était son métier, que parce qu’il avait besoin d’oublier ce qu’il s’était passé durant son interrogatoire. Ses collègues avaient bien avancé sur l’enquête durant son absence : ils avaient pu éliminer certaines pistes, et avaient trouvé d’autres indices les menant dans d’autres voies. La principale information était que Line n’avait pas fugué. Elle avait selon toutes vraisemblances été enlevée alors qu’elle se dirigeait vers son école. L’équipe avait plusieurs suspects en vue, mais Danny était le plus fermement convaincu que le témoin qu’il avait interrogé était impliqué. Il avait vraiment un mauvais pressentiment avec le concierge de l’école, qui en plus avait un casier, et désirait le faire venir au FBI pour un interrogatoire en bonne et due forme.
Jack réfléchit un instant, sachant très bien que quand un de ses agents avait des pressentiments, même si ce n’était pas très professionnel, c’était souvent quelque chose qui pouvait faire avancer l’enquête d’une façon spectaculaire.
-Si le concierge est impliqué, ce serait bien de le prendre sur place. Si c’est bien lui, il retient sûrement Line pas très loin du lieu de l’enlèvement, car il n’a pas eu le temps de l’emmener ailleurs, l’alerte ayant été donnée très vite. Très bien, Danny et Martin, vous allez l’interroger à nouveau.
Une nouvelle fois, Martin et Danny se retrouvaient ensemble dans la même voiture, chacun plongé dans ses pensées. Ils n’arrivaient toujours pas à se parler de choses et d’autres, comme deux collègues devraient pouvoir le faire ; et encore moins à se confier. Il y avait trop de choses non-dites entre eux. Ils savaient très bien qu’ils devaient absolument passer cette barrière, s’ils voulaient pouvoir continuer à travailler ensemble, mais plus le temps passait, moins ils se sentaient le courage de le faire. Danny crevait d’envie de savoir comment s’était passé l’entretien avec les affaires internes, mais il ne savait pas comment entrer le sujet sans donner l’impression à Martin qu’il cherchait les potins et souhaitait rire de lui. Non, Danny avait juste envie de savoir comment allait son collègue, mais, avec tout ce qu’il y avait entre eux, il ne savait même pas comment poser cette question toute simple. Martin ne semblait pas dans son assiette depuis cet entretien, tout le monde l’avait remarqué, et Danny se doutait qu’il était la dernière personne à qui il voudrait se confier. Le silence commençait à se faire lourd dans la voiture, et Danny soupira presque de soulagement quand ils arrivèrent à l’école de Line.
-Le concierge s’appelle James Smith. Pour aller à son logement, il faut entrer dans l’école.
Martin hocha la tête et suivit son collègue vers la porte d’entrée. Ils pénétrèrent dans le hall, et se dirigeaient vers le logement, quand ils virent un homme remonter les escaliers du sous-sol. Danny s’arrêta et l’interpella, notant l’air surpris et paniqué de l’homme :
-Monsieur Smith, nous avons enc
Le concierge redescendit en courant les escaliers. Danny se précipita à sa suite, hurlant à Martin de prendre d’autres escaliers un peu plus loin. Martin s’exécuta.
Mouchette- Directeur Adjoint
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Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
Raaaa, les enquètes internes
Et puis Farel
ils sont fous de penser que Martin puisse être capable d'un truc pareil
par contre Danny et Martin qui courrent après un suspect
Ca c'est une belle image
Encore, encore, moi j'adooooooooooooooore
Et puis Farel
ils sont fous de penser que Martin puisse être capable d'un truc pareil
par contre Danny et Martin qui courrent après un suspect
Ca c'est une belle image
Encore, encore, moi j'adooooooooooooooore
clara- Président des USA
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Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
et ben il est pas dans la mouise Martin avec les autres fouilles m..... !!!!
et j'adore les relations M / D !!!!
encore ????
et j'adore les relations M / D !!!!
encore ????
Théana- Président des USA
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Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
vraiment les filles ont tout dit !!!
Danny et marty, c'est super !!!!!
et puis je sens que les choses vont peut-être s'arranger entre eux deux non?
Danny et marty, c'est super !!!!!
et puis je sens que les choses vont peut-être s'arranger entre eux deux non?
Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
Tu crois ça?et puis je sens que les choses vont peut-être s'arranger entre eux deux non?
Toute petite suite.
********************
Danny était surpris par la rapidité de l’homme qu’il poursuivait. Malgré son entraînement d’agent fédéral, il n’arrivait pas à le rattraper ; au moins, il ne perdait pas de terrain. Danny passa devant les escaliers par lesquels aurait dû arriver Martin, mais il ne le vit pas, ni ne l’entendit. Danny se trouvait dans un large couloir sombre, rempli de caisses et de tout un tas de fatras sur les côtés, qui ne laissaient qu’un étroit passage au centre. Smith jeta un regard en arrière à son poursuivant. Soudain, il fit basculer un tas de caisses en bois sur ses pas. Les caisses se fracassèrent au sol, entraînant d’autres colonnes avec elles. Danny dut s’arrêter, et il hurla tous les jurons qu’il connaissait. Il n’arriverait pas à escalader tout ce fatras. Il se dirigea vers le mur de droite, peut-être pourrait-il trouver un passage par-là. La chance semblait lui sourire, il semblait y avoir une trouée. Malheureusement, il ne pouvait pas courir, et il perdait un temps fou, surtout qu’il ne savait même pas où était Martin. Le passage s’élargit, et il allait se remettre à courir, quand il entendit des gémissements. Danny s’arrêta, tendant l’oreille. Les gémissements ne s’arrêtaient pas, et ils étaient tout près. Lentement, il se dirigea dans leur direction. Il n’avait pas fait trois mètres quand il vit des pieds. Il se précipita et trouva Line Fletcher au sol, attachée, bâillonnée, la jupe relevée. Danny s’accroupit lentement, lui parlant doucement, lui disant que tout était fini. Il lui ôta le bâillon et lui coupa ses liens. La jeune fille se recroquevilla aussitôt sur elle-même. Danny appela une ambulance, ainsi que des renforts. Puis encore Jack. Il perdait du temps, il n’avait envie que d’une chose, s’était de rattraper ce salaud ! S’il avait pu faire confiance à Martin, il serait resté là, avec Line, mais il ne savait pas où était son collègue, il ne l’avait pas vu descendre ces foutus escaliers ! Danny se leva, expliqua rapidement à Line, d’une voix douce, que les secours allaient arriver, et il partit sur les traces de James Smith. Il arrivait finalement au bout de cet interminable couloir, il pouvait voir la lumière du jour passer par une porte ouverte. Il accéléra ses foulées. Soudain, il vit Martin passer devant l’entrée, s’arrêter, l’arme à la main, il l’entendit hurler à Smith de s’arrêter.
Tire, bon dieu, ne laisse pas ce salaud s’enfuir ! pensa Danny. Avec horreur, il vit son collègue baisser son arme, et se remettre à courir. Non ! Ce n’est pas possible ! Il va le laisser s’enfuir !
Danny accéléra encore, et sortit finalement à l’air libre. Il vit Martin à l’autre bout de la rue, à l’arrêt, le téléphone sur l’oreille. Pas de trace de James Smith ! Danny se précipita vers son collègue, et l’interpella au moment où il rangeait son téléphone :
-Martin ! Où est-il !
Martin tourna un visage défait vers son collègue :
-Il est monté dans une voiture. J’ai donné sa description et son numéro de plaques aux patrouilles.
-Pourquoi tu n’as pas tiré !
Il ne lui avait pas posé une question, il était en train de l’accuser. Martin sentit la colère dans la voix de Danny, et même de la haine.
-Je ne pouvais pas. Il tenait la fille.
-Qu’est-ce que tu racontes ! J’ai retrouvé Line. Il l’a violée ! Et tu laisses échapper ce salaud. T’as quoi dans la tête !
Danny avait saisi Martin par le col de son manteau, et lui crachait sa haine en pleine figure. Martin vit rouge. La tension de ces derniers jours entre lui et Danny, les enquêtes difficiles, le meurtre d’Annie Jones avec son arme volée, l’entretien avec les affaires internes, et maintenant Danny qui l’accuse alors qu’il n’a pas vu la scène ?! C’en était trop. Il repoussa violemment son collègue en le frappant à la poitrine de ses deux mains, le faisant tituber sous la violence de son geste.
-Va te faire foutre, Danny !
Et il s’éloigna, se dirigeant la tête basse vers les patrouilles de police qui étaient arrivées. Mais Danny n’abandonna pas :
-Mais oui, c’est ça ! Le grand agent Fitzgerald fuit ses responsabilités ! C’est facile quand on a un papa qui assure vos arrières, même après les pires conneries !
Martin se retourna vivement, le visage brûlant :
-Tu n’as vu qu’une partie de la scène. La moindre des choses quand on est collègue, c’est de se faire un minimum confiance. Tu as trouvé Line ? Et tu l’as laissée toute seule, en dépit de tout bon sens ?! Tout ça parce que tu ne me fais pas confiance, n’est-ce pas ?
-Exactement, je n’ai aucune confiance en toi. Et en laissant s’échapper Smith, j’ai eu la preuve que j’avais raison.
Les deux agents se regardaient fixement, le corps tendu, aucun des deux ne voulant rompre en premier. Martin sentit les larmes lui monter aux yeux, et se détourna vivement. Ça, non, il ne le montrerait pas à Danny. Plutôt rompre le duel en premier que lui montrer sa faiblesse. D’un geste rageur, il essuya la sueur de son visage, et en profita pour effacer la larme qui avait réussi à passer le bord de sa paupière. Martin interpella l’agent de police le plus proche, afin de lui demander qui était l’officier supérieur. L’agent le dirigea vers le lieutenant Solomon, à qui Martin fit son rapport. Quand il en eut fini, il se dirigea vers la station de métro, pour rentrer au bureau, seul.
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Mouchette- Directeur Adjoint
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Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
Une confrontation Martin/Danny, alors là je fonds
Mais c'était qui la fille avec Smith?
Et puis c'est vrai pourquoi il a pas tiré Martin?
Qu'est ce qu'il a?
Comme tu vois je me pose plein de questions alors je demande une suite
Mais c'était qui la fille avec Smith?
Et puis c'est vrai pourquoi il a pas tiré Martin?
Qu'est ce qu'il a?
Comme tu vois je me pose plein de questions alors je demande une suite
clara- Président des USA
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Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
Tu vas réussir à me faire chialer alors qu'il n' y a pas lieu d'être....
Nan mais mon pauvre Marty....
Trop pressée comme d'habitude d'avoir une suite...
Nan mais mon pauvre Marty....
Trop pressée comme d'habitude d'avoir une suite...
Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
j'étais à fond dedans !!!!
et j'ai plein de questions en tête donc tu vois qu'il me faut des suites très vite !!!!!
et j'ai plein de questions en tête donc tu vois qu'il me faut des suites très vite !!!!!
Théana- Président des USA
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Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
j'étais à fond dedans !!!!
et j'ai plein de questions en tête donc tu vois qu'il me faut des suites très vite !!!!!
moi aussi !!!!
et puis là je dis pauvre Marty, Danny lui mène la vie dure tout de m^me et la petite larme m'a fait rtop de peine !!!
vite une suite !!
Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
Voilà un bout de suite.
++++++++++++++++++++++++++++++
Jack était furieux. Il était arrivé à l’école de Line Fletcher, suite à l’appel de Danny, et se retrouvait dans le désordre le plus complet. D’après le lieutenant Solomon, Martin était retourné au bureau en métro, sans attendre Danny ; Danny qui était hors de lui à propos de Martin, et le faisait bien comprendre à toutes les personnes présentes ; et le comble de tout cela était que les déclarations de ses deux agents sur ce qui s’était passé ne correspondaient pas. Jack était vraiment furieux. Il regarda une nouvelle fois Danny se plaindre à un de ses amis de la police au sujet du comportement de Martin, et sentit une migraine lui enserrer le crâne. Il devait régler le problème tout de suite ! Jack se dirigea vers son agent, et ordonna au policier de s’éloigner. Celui-ci, entendant la voix glaciale de Jack, obéit sans demander son reste.
-Danny, tu vas arrêter immédiatement avec ça ! Tu as un problème avec Martin, tu viens m’en parler, en privé ! Tu n’étales pas les problèmes relationnels du FBI dans la rue !
-Il a complètement merdé, Jack ! Et tu le protèges encore !
Jack sentit à la voix de Danny que ce dernier était blessé par la remarque de son chef, mais il ne devait pas se laisser aller aux sentiments maintenant. Il devait donner une bonne leçon d’autorité à ses deux agents, avant qu’ils ne provoquent plus de dégâts qu’il ne pourrait réparer.
-Je ne le protège pas plus que toi, au cas où tu ne l’aurais pas remarqué. Vous êtes deux de mes agents, et je fais ce que j’ai à faire pour vous éviter les ennuis, si je sais que vous le méritez. Maintenant, la situation dans laquelle vous vous êtes les deux fourrée va être difficile pour nous tous, et je ne suis pas du tout content. Alors maintenant, tu retournes immédiatement au bureau, et tu attends que je rentre. On va devoir parler. Et ne t’avise pas de faire une seule remarque à et sur l’agent Fitzgerald.
Jack s’éloigna sans un regard de plus pour son agent, et se dirigea vers le lieutenant Solomon pour parler. Il ne se réjouissait pas de rentrer au bureau. Les discussions allaient être houleuses, et il doutait à présent d’arriver à un compromis acceptable pour tous. Il avait trop attendu avant de parler à ses deux électrons libres d’agent, il avait laissé les choses aller trop loin.
++++++++++++++++++++++++++++++
++++++++++++++++++++++++++++++
Quand Jack revint au bureau, il y trouva Danny, assis sur sa chaise, le regard d’une noirceur absolue, ainsi que Sam et Vivian, qui ne savaient apparemment pas quoi faire face au silence orageux de leur collègue. Jack chercha Martin du regard. Son ordinateur était éteint. Jack se tourna vers Vivian :
-Où est Martin ?
-Il est revenu ici avant Danny. Il n’avait pas l’air bien, alors je l’ai renvoyé chez lui.
Danny ne put s’empêcher de renifler, faisant absolument bien comprendre par là ce qu’il ressentait de la situation. Jack lui lança un regard noir, mais se retint de le sermonner face à Sam et Vivian.
-Bon, je pense que tout le monde peut suivre son exemple, et rentrer se reposer. L’affaire est maintenant entre les mains de la police de NY. Ils nous donneront des nouvelles, mais nous ne sommes plus en charge. Danny, tu viendras dans mon bureau demain à la première heure.
Quand Jack se retrouva seul dans son bureau, il s’assit lourdement dans son fauteuil. Il ne savait pas comment il allait désamorcer la situation explosive entre Danny et Martin. Il avait besoin de ces deux agents. Mais sa hiérarchie le laisserait-il trouver une solution ? Danny et Martin eux-mêmes se laisseraient-ils convaincre une fois de travailler ensemble en se faisant confiance ?
Jack saisit son téléphone et composa le numéro de Martin. Il tomba sur le répondeur, et lui ordonna de passer à son bureau le lendemain à la première heure. Il se saisit ensuite de la déposition que Martin avait faite au lieutenant Solomon, et se mit à la lire.
(…) L’agent Taylor m’a signalé une autre volée d’escaliers, et je m’y suis précipité. Malheureusement, la porte était fermée à clé. J’ai donc couru à l’extérieur, pour faire le tour du bâtiment. Au moment où je tournais au coin, j’ai vu le suspect sortir d’une porte, j’ai couru en dégainant mon arme, puis je l’ai visé en lui criant de s’arrêter. Il s’est retourné, et c’est là que j’ai vu qu’il tenait une jeune fille contre lui, et qu’il pointait une arme contre sa tête. Je me suis arrêté, il s’est remis à courir et est monté dans une voiture qui était dans la ruelle. Je ne pouvais pas tirer sans mettre en danger la vie de la jeune fille. (…)
Jack ne doutait pas de la bonne fois de Martin, il ne pouvait pas avoir inventé cette histoire pour tenter de se couvrir. Smith avait dû retenir Line et cette autre jeune fille dans la cave, et se saisir de cette dernière comme protection au moment où Danny était bloqué par les caisses. Danny ne pouvait pas être au courant pour la deuxième jeune fille, et son manque de confiance envers Martin, ainsi que la vue de ce qu’avait subi Line lui avait fait perdre les nerfs. D’où sa réaction violente envers son coéquipier.
Jack fut interrompu dans ses pensées par la sonnerie du téléphone.
-Malone !
-Agent Malone, ici le lieutenant Solomon. J’entends que je vous dérange.
Jack comprit qu’il avait dû utiliser son ton de bouledogue pour répondre, et tenta d’adoucir un peu sa voix :
-Non, désolé, je suis un peu sur les nerfs.
-Je comprends. Je voulais vous avertir que nous avons pu intercepter James Smith suite à un accident de voiture. Il y avait une jeune fille dans le véhicule. Elle était un peu incohérente, mais apparemment, Smith l’a enlevée il y a deux jours, et séquestrée dans la cave de l’école.
-On sait qui elle est ? Elle était recherchée ?
-Apparemment, ses parents n’avaient pas remarqué sa disparition. Ils ne sont pas souvent à la maison, et croisent rarement leur fille.
Jack se pinça l’arête du nez. Martin avait bien dit la vérité. Jack n’en avait pas douté, mais maintenant, il se demandait quelle allait être la réaction de Danny. Jack décida qu’il se devait d’avertir Martin que son témoignage avait été confirmé par les événements. Il tomba à nouveau sur le répondeur, et y laissa un deuxième message.
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Martin regardait fixement la bouteille de whiskey qu’il avait posée sur la table basse, mais n’avait pas encore touchée. Il hésitait encore à se saouler. Il n’était pas loin de penser que sa vie était devenue un enfer depuis qu’il avait rejoint l’équipe des personnes disparues. Depuis qu’il faisait équipe avec Danny. Danny Taylor. Un agent terriblement doué, sûr de lui, plein d’expérience. Plein de haine et de ressentiments envers Martin, aussi. Il avait réussi à le faire douter de lui, de ses capacités, de son envie d’être agent fédéral. Ce que Victor Fitzgerald, son père, avait été incapable. Martin ricana : oui, il devait bien reconnaître cela, Danny était fort pour vous faire douter. Et puis, il y avait eu l’affaire du petit Tom, le saccage de son appartement, le vol de son arme et le meurtre d’Annie Jones. Il eut un haut-le-cœur, et il se précipita aux toilettes pour vomir le peu qu’il avait mangé de la journée. Il se rinça la bouche, puis se regarda dans le miroir.
-Tu as ce que j’appellerais une tête de déterré, agent Fitzgerald.
Sa propre voix lui parue rauque. Il fixait son image dans le miroir. Il ne se reconnaissait plus lui-même. Son visage était défait, pâle, sa bouche avait un pli amer. Il devait se secouer. Courir. Se faire mal dans l’effort. Peut-être cela aurait-il des effets bénéfiques ? Il alla dans sa chambre, passa un bas de jogging et un t-shirt. Il retourna au salon, laissant son regard passer de la bouteille d’alcool à son ordinateur. Il se décida soudain, tapa rapidement quelques lignes à l’ordinateur, se relut, grimaça. Secouant la tête, il laissa tout en plan et sortit de chez lui, se mettant à courir furieusement dès qu’il fut dehors.
Il était déjà bien loin quand Jack l’appela la première fois.
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Jack était furieux. Il était arrivé à l’école de Line Fletcher, suite à l’appel de Danny, et se retrouvait dans le désordre le plus complet. D’après le lieutenant Solomon, Martin était retourné au bureau en métro, sans attendre Danny ; Danny qui était hors de lui à propos de Martin, et le faisait bien comprendre à toutes les personnes présentes ; et le comble de tout cela était que les déclarations de ses deux agents sur ce qui s’était passé ne correspondaient pas. Jack était vraiment furieux. Il regarda une nouvelle fois Danny se plaindre à un de ses amis de la police au sujet du comportement de Martin, et sentit une migraine lui enserrer le crâne. Il devait régler le problème tout de suite ! Jack se dirigea vers son agent, et ordonna au policier de s’éloigner. Celui-ci, entendant la voix glaciale de Jack, obéit sans demander son reste.
-Danny, tu vas arrêter immédiatement avec ça ! Tu as un problème avec Martin, tu viens m’en parler, en privé ! Tu n’étales pas les problèmes relationnels du FBI dans la rue !
-Il a complètement merdé, Jack ! Et tu le protèges encore !
Jack sentit à la voix de Danny que ce dernier était blessé par la remarque de son chef, mais il ne devait pas se laisser aller aux sentiments maintenant. Il devait donner une bonne leçon d’autorité à ses deux agents, avant qu’ils ne provoquent plus de dégâts qu’il ne pourrait réparer.
-Je ne le protège pas plus que toi, au cas où tu ne l’aurais pas remarqué. Vous êtes deux de mes agents, et je fais ce que j’ai à faire pour vous éviter les ennuis, si je sais que vous le méritez. Maintenant, la situation dans laquelle vous vous êtes les deux fourrée va être difficile pour nous tous, et je ne suis pas du tout content. Alors maintenant, tu retournes immédiatement au bureau, et tu attends que je rentre. On va devoir parler. Et ne t’avise pas de faire une seule remarque à et sur l’agent Fitzgerald.
Jack s’éloigna sans un regard de plus pour son agent, et se dirigea vers le lieutenant Solomon pour parler. Il ne se réjouissait pas de rentrer au bureau. Les discussions allaient être houleuses, et il doutait à présent d’arriver à un compromis acceptable pour tous. Il avait trop attendu avant de parler à ses deux électrons libres d’agent, il avait laissé les choses aller trop loin.
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Quand Jack revint au bureau, il y trouva Danny, assis sur sa chaise, le regard d’une noirceur absolue, ainsi que Sam et Vivian, qui ne savaient apparemment pas quoi faire face au silence orageux de leur collègue. Jack chercha Martin du regard. Son ordinateur était éteint. Jack se tourna vers Vivian :
-Où est Martin ?
-Il est revenu ici avant Danny. Il n’avait pas l’air bien, alors je l’ai renvoyé chez lui.
Danny ne put s’empêcher de renifler, faisant absolument bien comprendre par là ce qu’il ressentait de la situation. Jack lui lança un regard noir, mais se retint de le sermonner face à Sam et Vivian.
-Bon, je pense que tout le monde peut suivre son exemple, et rentrer se reposer. L’affaire est maintenant entre les mains de la police de NY. Ils nous donneront des nouvelles, mais nous ne sommes plus en charge. Danny, tu viendras dans mon bureau demain à la première heure.
Quand Jack se retrouva seul dans son bureau, il s’assit lourdement dans son fauteuil. Il ne savait pas comment il allait désamorcer la situation explosive entre Danny et Martin. Il avait besoin de ces deux agents. Mais sa hiérarchie le laisserait-il trouver une solution ? Danny et Martin eux-mêmes se laisseraient-ils convaincre une fois de travailler ensemble en se faisant confiance ?
Jack saisit son téléphone et composa le numéro de Martin. Il tomba sur le répondeur, et lui ordonna de passer à son bureau le lendemain à la première heure. Il se saisit ensuite de la déposition que Martin avait faite au lieutenant Solomon, et se mit à la lire.
(…) L’agent Taylor m’a signalé une autre volée d’escaliers, et je m’y suis précipité. Malheureusement, la porte était fermée à clé. J’ai donc couru à l’extérieur, pour faire le tour du bâtiment. Au moment où je tournais au coin, j’ai vu le suspect sortir d’une porte, j’ai couru en dégainant mon arme, puis je l’ai visé en lui criant de s’arrêter. Il s’est retourné, et c’est là que j’ai vu qu’il tenait une jeune fille contre lui, et qu’il pointait une arme contre sa tête. Je me suis arrêté, il s’est remis à courir et est monté dans une voiture qui était dans la ruelle. Je ne pouvais pas tirer sans mettre en danger la vie de la jeune fille. (…)
Jack ne doutait pas de la bonne fois de Martin, il ne pouvait pas avoir inventé cette histoire pour tenter de se couvrir. Smith avait dû retenir Line et cette autre jeune fille dans la cave, et se saisir de cette dernière comme protection au moment où Danny était bloqué par les caisses. Danny ne pouvait pas être au courant pour la deuxième jeune fille, et son manque de confiance envers Martin, ainsi que la vue de ce qu’avait subi Line lui avait fait perdre les nerfs. D’où sa réaction violente envers son coéquipier.
Jack fut interrompu dans ses pensées par la sonnerie du téléphone.
-Malone !
-Agent Malone, ici le lieutenant Solomon. J’entends que je vous dérange.
Jack comprit qu’il avait dû utiliser son ton de bouledogue pour répondre, et tenta d’adoucir un peu sa voix :
-Non, désolé, je suis un peu sur les nerfs.
-Je comprends. Je voulais vous avertir que nous avons pu intercepter James Smith suite à un accident de voiture. Il y avait une jeune fille dans le véhicule. Elle était un peu incohérente, mais apparemment, Smith l’a enlevée il y a deux jours, et séquestrée dans la cave de l’école.
-On sait qui elle est ? Elle était recherchée ?
-Apparemment, ses parents n’avaient pas remarqué sa disparition. Ils ne sont pas souvent à la maison, et croisent rarement leur fille.
Jack se pinça l’arête du nez. Martin avait bien dit la vérité. Jack n’en avait pas douté, mais maintenant, il se demandait quelle allait être la réaction de Danny. Jack décida qu’il se devait d’avertir Martin que son témoignage avait été confirmé par les événements. Il tomba à nouveau sur le répondeur, et y laissa un deuxième message.
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Martin regardait fixement la bouteille de whiskey qu’il avait posée sur la table basse, mais n’avait pas encore touchée. Il hésitait encore à se saouler. Il n’était pas loin de penser que sa vie était devenue un enfer depuis qu’il avait rejoint l’équipe des personnes disparues. Depuis qu’il faisait équipe avec Danny. Danny Taylor. Un agent terriblement doué, sûr de lui, plein d’expérience. Plein de haine et de ressentiments envers Martin, aussi. Il avait réussi à le faire douter de lui, de ses capacités, de son envie d’être agent fédéral. Ce que Victor Fitzgerald, son père, avait été incapable. Martin ricana : oui, il devait bien reconnaître cela, Danny était fort pour vous faire douter. Et puis, il y avait eu l’affaire du petit Tom, le saccage de son appartement, le vol de son arme et le meurtre d’Annie Jones. Il eut un haut-le-cœur, et il se précipita aux toilettes pour vomir le peu qu’il avait mangé de la journée. Il se rinça la bouche, puis se regarda dans le miroir.
-Tu as ce que j’appellerais une tête de déterré, agent Fitzgerald.
Sa propre voix lui parue rauque. Il fixait son image dans le miroir. Il ne se reconnaissait plus lui-même. Son visage était défait, pâle, sa bouche avait un pli amer. Il devait se secouer. Courir. Se faire mal dans l’effort. Peut-être cela aurait-il des effets bénéfiques ? Il alla dans sa chambre, passa un bas de jogging et un t-shirt. Il retourna au salon, laissant son regard passer de la bouteille d’alcool à son ordinateur. Il se décida soudain, tapa rapidement quelques lignes à l’ordinateur, se relut, grimaça. Secouant la tête, il laissa tout en plan et sortit de chez lui, se mettant à courir furieusement dès qu’il fut dehors.
Il était déjà bien loin quand Jack l’appela la première fois.
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Mouchette- Directeur Adjoint
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Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
Courage Marty....
Il va courir comme un fou furieux alors qu'il vient de vomir le peu qu'il avait mangé ?? Eulohhh ... ça va pas dans ta tête Marty....
Bref, il se fait tard... je suis debout dans 4h tout pile... mdr... c'est pour ça que je raconte que des conneries... donc je vais arrêter là et juste demander une suite.. et vivement la confrontation ....
Il va courir comme un fou furieux alors qu'il vient de vomir le peu qu'il avait mangé ?? Eulohhh ... ça va pas dans ta tête Marty....
Bref, il se fait tard... je suis debout dans 4h tout pile... mdr... c'est pour ça que je raconte que des conneries... donc je vais arrêter là et juste demander une suite.. et vivement la confrontation ....
Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
Tu ne le ménages pas le pauvre Martin
J'adore
Une suite
J'adore
Une suite
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Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
moi aussi j'adore
le pauvre Jack il a pas fini de se morfondre avec ces deux là
et notre Martin est à la limite de la dépression !!!
mais bon Danny c'est un gentil alros j'espère que ça va s'arranger tout cela
en tout cas ta fic est super prenante et je veux une suite rapidement , très très rapidement
dis oui ??
le pauvre Jack il a pas fini de se morfondre avec ces deux là
et notre Martin est à la limite de la dépression !!!
mais bon Danny c'est un gentil alros j'espère que ça va s'arranger tout cela
en tout cas ta fic est super prenante et je veux une suite rapidement , très très rapidement
dis oui ??
Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
Tu te levais 4h plus tard et t'étais toujours pas au lit?! Mais comment tu fais?! Moi, après, je serais Pour la confrontation... Quelle confrontation?Bref, il se fait tard... je suis debout dans 4h tout pile... mdr... c'est pour ça que je raconte que des conneries... donc je vais arrêter là et juste demander une suite.. et vivement la confrontation ....
Et si je dis non, ça fait quoi?en tout cas ta fic est super prenante et je veux une suite rapidement , très très rapidement bravobom bravobom bravobom bravobom
dis oui ??
Merci à vous trois pour vos commentaires. Et, bon, d'accord, voici une petite suite.
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Une foulée l’une après l’autre. Un battement de cœur, une respiration, une foulée. Quelque chose de régulier. Un battement de cœur, une respiration, une foulée. Serrer les poings quand la douleur physique ou morale tente de percer le mur qu’il essaie de construire. Un battement de cœur, une respiration, une foulée. Serrer les poings quand les paroles de Danny lui transpercent le cœur. Un battement de cœur, une respiration, une foulée. Serrer les poings quand les images des corps meurtris l’assaillent. Un battement de cœur, une respiration, une foulée. Serrer les poings… Ses ongles sont enfoncés dans ses paumes, il essaie de se détendre. Son cœur s’emballe depuis quelques secondes, il ferait bien d’arrêter de courir. Il ne sait pas, il ne sait plus…
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Jack était à nouveau furieux. Danny était devant lui, assis dans son bureau, un petit sourire sur les lèvres, et Martin n’était pas encore arrivé. Le sourire de l’un de ses agents et le retard de l’autre irritaient au plus haut point Jack. Il ne pouvait pas commencer cette réunion sans Martin, mais attendre lui faisait perdre du temps et de l’énergie. D’un geste brusque, il décrocha son téléphone et appela Martin pour la deuxième fois de la journée chez lui. Il tomba à nouveau sur le répondeur, y laissa un deuxième message où toute son irritation était perceptible, et tenta d’atteindre son agent sur son portable. Le message qu’il laissa sur la boîte vocale était de la même nature que ceux laissés sur le répondeur. Danny le fixait, sans rien dire, mais n’en pensant pas moins. Vingt minutes de retard, vingt minutes durant lesquelles le sourire de Danny avait germé. Danny qui était entré dans son bureau très tendu, nerveux, mais qui, au fil des minutes, avait gagné en assurance. Pour lui, si Martin ne se montrait pas, c’était que ce dernier avait enfin compris où était le bien de tout le monde : ne plus faire partie de l’équipe des personnes disparues. Jack attendit encore dix minutes, puis appela Vivian.
-Vivian, je veux que tu passes chez Martin, et que tu me le ramènes par la peau du cou. Il devait venir à la première heure dans mon bureau, et je n’ai toujours pas de nouvelles de lui.
Vivian acquiesça, jetant au passage un coup d’œil à Danny. Elle savait dans les grandes lignes ce qui s’était passé la veille entre les deux agents (tout le monde était plus ou moins au courant), et elle se doutait bien que la confrontation entre Danny, Martin et Jack allait être houleuse. Elle plaignait sincèrement les deux jeunes agents, car ils allaient en prendre pour leur grade avec un Jack pareillement furieux. Mais elle espérait que cela serait salutaire pour tout le monde. Elle s’éloigna, un peu soucieuse pour Martin. Ce n’était pas son genre d’arriver en retard, et encore moins de manquer volontairement une réunion, même si c’était pour se faire enguirlander. Elle ne voyait pas Martin fuir ses responsabilités.
Vivian sonnait à la porte de Martin depuis trois minutes, mais n’avait toujours pas obtenu de réponse. Elle avait tenté de téléphoner sur le portable de Martin, et avait entendu la sonnerie à l’intérieur de l’appartement. Donc, soit Martin avait un sommeil aussi lourd que celui d’un mort, soit il avait oublié son portable, soit… Vivian se décida à aller chercher le concierge. D’abord réticent, ce dernier se laissa convaincre d’ouvrir la porte par la douce fermeté de Vivian. Elle le remercia, et lui indiqua qu’elle n’avait plus besoin de lui. Elle entra dans l’appartement, la main sur son arme, appelant Martin. N’obtenant pas de réponse, elle se dirigea vers la chambre à coucher, continuant de l’appeler. La chambre était vide. Elle fit rapidement le tour de l’appartement, qui était vide. Elle se mit alors à observer plus attentivement ce qui se trouvait autour d’elle. La bouteille de whiskey pleine sur la table, le portable posé à côté, la veste sur le dossier du canapé, les souliers à l’entrée, le répondeur qui clignotait, l’ordinateur en veille. Vivian se dirigea vers l’ordinateur, pressa une touche pour le rallumer, et l’écran lui révéla un document, une sorte de lettre. Pas d’entête, pas de signature, la dernière phrase n’était pas finie. Elle lut la lettre une fois, puis une deuxième fois, tentant de réprimer un frisson. Elle hésita, puis écouta les messages laissés sur le répondeur. Finalement, elle appela Jack, d’une voix blanche.
++++++++++++++++++++++++++++++
Ca vous va comme ça?
Mouchette- Directeur Adjoint
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Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
ben non que a ne nous va pas du tout ?
ti nous allèches avec l'attente dans le bureau de Jack et maintenant tu nous laisses comme despoireaux ne sachant pas ce qui se passe chez Martin!!! :
en tout cas, vraiment je veux une suite version beaucoup plus grande et surtout très rapidement !!!
J'adooore chaque passage
je crois que je vais mourir de trop attendre si tu mets pas une suite rapidement
ti nous allèches avec l'attente dans le bureau de Jack et maintenant tu nous laisses comme despoireaux ne sachant pas ce qui se passe chez Martin!!! :
en tout cas, vraiment je veux une suite version beaucoup plus grande et surtout très rapidement !!!
J'adooore chaque passage
je crois que je vais mourir de trop attendre si tu mets pas une suite rapidement
Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
Cela faisait longtemps que j'attendais une nouvelle fic de toi et je ne suis pas du tout déçue bien au contraire
J'attends la suite impatiemment, vite vite la suiteuh!!!
J'attends la suite impatiemment, vite vite la suiteuh!!!
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Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
Mouchette a écrit:Tu te levais 4h plus tard et t'étais toujours pas au lit?! Mais comment tu fais?! Moi, après, je serais Pour la confrontation... Quelle confrontation?Bref, il se fait tard... je suis debout dans 4h tout pile... mdr... c'est pour ça que je raconte que des conneries... donc je vais arrêter là et juste demander une suite.. et vivement la confrontation ....
Ca vous va comme ça?
Ca nous va sauf que c'est stressant.... pour notre Marty on se fait un peu de souci j'avoue....
Et t'as la preuve que je me lève à 4h.... mais que je me couche aussi à minuit.... je sais je suis une guedine... mais j'ai pas envie de me priver de la vie... nan mais le secret c'est que ej fais la sieste l'après-midi...
Bref la suite Mouchette !!!!!!!!!
Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
Je viens de lire les deux suites et c'est toujours aussi génial même si tu nous laisse vraiment sur notre faim là vivement la suite, cette fic est géniale
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Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
Pourquoi tu t'arrètes comme ça, t'es pas un peu sadique toi
J'adore toujours autant alors je réclame la suite
clara- Président des USA
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Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
clara a écrit:Pourquoi tu t'arrètes comme ça, t'es pas un peu sadique toi
Venant de ta part, c'est un sacré compliment!
Voilà une suite, je ne sais pas si je fais bien de m'arrêter à cet endroit, vous me direz ce que vous en pensez.
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Jack avait hésité, puis avait ordonné à Danny de les accompagner, lui et Sam, à l’appartement de Martin. Vivian avait été très vague au téléphone, mais avait bien fait comprendre l’urgence de la situation à Jack.
Ils se trouvaient à présent tous les quatre dans l’appartement de Martin, à lire et relire la lettre à l’écran de l’ordinateur. Sam fut la première à rompre le silence :
-Cela ne veut rien dire. Ce n’est peut-être pas du tout ce que l’on pense.
-Son arme est-elle dans l’appartement ? demanda Jack à Vivian.
-Oui, elle est dans la commode. S’il veut se… suicider, ce n’est pas avec son arme qu’il le fera.
Danny était blanc, mal, perdu. Martin ne pouvait pas se supprimer comme ça ! Il ne pouvait pas faire ça parce qu’ils ne s’entendaient pas ! Il sentit une main sur son épaule, il entendit Jack lui parler, mais il n’arrivait pas à saisir ses paroles. La seule chose qu’il avait dans la tête était les phrases écrites par Martin :
Je suis conscient que ma présence dans l’équipe des personnes disparues n’a amené que des problèmes et des tensions, au point de perturber certaines enquêtes. Les relations entre l’agent Taylor et moi-même sont arrivées à un point de non-retour. Cette situation ne m’est plus supportable. De plus, j’ai commis plusieurs fautes graves, qui me pèsent douloureusement sur la conscience. Je regrette
La lettre se finissait là, sans autres explications, sans point final. Je regrette. Danny avait envie de hurler ces deux mots, il avait envie de regarder Martin dans les yeux et de les lui dire. Les paroles de Jack arrivèrent enfin jusqu’à son cerveau :
-Danny, c’est peut-être simplement une lettre de démission.
-Alors, pourquoi… Pourquoi n’est-il pas ici ? Pourquoi n’a-t-il averti personne ? Pourquoi son téléphone, sa veste, sont-ils toujours ici ? Les messages sur son répondeur datent de hier soir ! Il n’avait pas l’air d’aller bien, ces temps, et moi…
-Il peut y avoir des tonnes d’explications. Nous allons ouvrir un dossier de personne portée disparue au nom de Martin, c’est la procédure quand un agent fédéral ne se présente pas au travail sans explication. Et nous allons agir comme nous le ferions pour n’importe quelle enquête, compris ? Pas de déductions hâtives !
Jack regarda gravement ses trois agents. Ils étaient tous inquiets pour leur collègue, et feraient tout ce qu’il faudrait pour le retrouver à temps. Jack prit les commandes des opérations d’une façon très professionnelle, essayant de laisser les sentiments en arrière-plan.
-Vivian, tu vas aller parler avec le concierge de l’immeuble. Puis tu aideras Danny à questionner les voisins. Moi, je vais contacter la famille de Martin, ainsi que Van Doran. Sam…
Sam regarda Jack, sachant très bien ce qu’il attendait d’elle. Les mots étaient difficiles à prononcer, et à entendre également.
-Sam, tu vérifies les hôpitaux et les morgues.
++++++++++++++++++++++++++++++
++++++++++++++++++++++++++++++
Les interrogatoires avec les voisins n’avaient rien donnés. Personne n’avait rien vu, rien entendu. Tout le monde était d’accord pour dire que Martin était serviable, gentil, très discret ; plusieurs de ses voisines avaient craqué pour lui. Le concierge avait signalé à Vivian que le hall d’entrée possédait une caméra de surveillance, et elle était en train de visionner les bandes au bureau, avec Danny. Sam avait contacté tous les hôpitaux et les morgues, et personne du nom de Martin Fitzgerald, ou de son signalement, n’avait été admis. Cette nouvelle avait amené un léger soulagement pour tous.
Vivian et Danny avaient trouvé sur les bandes le moment où Martin était rentré chez lui la veille au soir. Il avait l’air fatigué, presque malade. Ils l’avaient vu ressortir de chez lui, habillé en habit de sport : il partait courir. Deux heures plus tard sur le time-code, Martin était reparu sur la bande-vidéo. La scène qui se déroula alors sous les yeux de Vivian et Danny les glaça d’effroi. La lettre trouvée sur l’ordinateur n’avait été qu’un mauvais rêve face à ce qu’ils étaient en train de visionner. À la fin de la scène, Vivian pressa la touche arrêt d’une main tremblante. Elle n’osait pas regarder Danny, elle n’osait pas faire un geste de plus. Elle ne savait pas si elle devait se laisser aller à pleurer, ou jouer l’agent d’expérience, forte face à toute situation. Danny était aussi immobile qu’une statue, la tête vide. Jack entra à ce moment-là. Son sang se glaça quand il vit ses deux agents complètement tétanisés devant l’écran. Il s’approcha doucement.
-Je vais appeler Sam, et vous nous repasserez la vidéo.
Vivian hocha la tête, se demandant si elle aurait le courage de rembobiner la bande, et de regarder à nouveau la scène. Elle fut surprise quand Danny la poussa gentiment, et rembobina la vidéo. Tout était prêt quand Jack revint avec Sam. Danny pressa le bouton play.
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Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
Tu penses à mon petit coeur là
je suis à fond dedans et c'est quoi qu'il y a sur la vidéo
Qu'est ce qu'il a fait Martin?
Et puis Danny qui se torture en ayant des remords pour son ami
J'adore quoi
Franchement je trouve que tu t'es arrètée au bon moment, moi j'adore le suspens c'est géniale et je ne sais pas si je te l'ai déjà dit, mais c'est super bien écrit
J'aime le suspens, mais je veux savoir tout de même la suite
je suis à fond dedans et c'est quoi qu'il y a sur la vidéo
Qu'est ce qu'il a fait Martin?
Et puis Danny qui se torture en ayant des remords pour son ami
J'adore quoi
Franchement je trouve que tu t'es arrètée au bon moment, moi j'adore le suspens c'est géniale et je ne sais pas si je te l'ai déjà dit, mais c'est super bien écrit
J'aime le suspens, mais je veux savoir tout de même la suite
clara- Président des USA
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Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
t'es douée pour mettre le suspens dis donc, alors la seule chose a dire, c'est
UNE SUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIITE steuuuuuuuuuuuuuuuuuppppllééééééééééé!!!!
UNE SUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIITE steuuuuuuuuuuuuuuuuuppppllééééééééééé!!!!
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Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
Tu t'es arrêtée au bon endroit pour faire durer le suspens mais ce serait encore meilleur si la suite arrivée super vite
Winry3- Nouvelle recrue
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Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
ahhhhhh j'aime trop ça !!!!!!!!!!!!!!!
Sauf quand tu nous plantes comme ça....
Qu'est-ce qui arrive à notre Marty !!!!!!!!
Trop horrible d'attendre... mais bon la suite !!!!!
Sauf quand tu nous plantes comme ça....
Qu'est-ce qui arrive à notre Marty !!!!!!!!
Trop horrible d'attendre... mais bon la suite !!!!!
Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
Merci beaucoupclara a écrit:Franchement je trouve que tu t'es arrètée au bon moment, moi j'adore le suspens c'est géniale et je ne sais pas si je te l'ai déjà dit, mais c'est super bien écrit
Et merci à toutes pour vos commentaires (je le dirai jamais assez, mais ça fait vraiment plaisir!)!
Allez, mettons fin au suspens.
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Martin se dirige lentement vers l’ascenseur. Il est en habit de sport, il semble fatigué. Il presse sur le bouton, et attend que la porte de l’ascenseur s’ouvre. Il pose la main sur le mur, baisse la tête. Il la relève quand il entend l’ascenseur arriver. On voit des larmes sur ses joues. Soudain, un homme cagoulé arrive derrière lui, et rapidement lui passe un cordon autour du cou. La lutte entre les deux hommes commence. Martin pose ses mains sur le cordon, essayant de toutes ses forces de l’éloigner de son cou. Sa bouche est ouverte pour chercher de l’air, ses yeux sont exorbités par la peur et la douleur. Ses gestes deviennent de plus en plus faibles, ses yeux roulent dans leurs orbites, ses jambes s’effondrent sous lui. L’agresseur relâche lentement la pression sur le cou de sa victime. Il se penche sur Martin, qui gît écroulé, immobile, le saisit par les aisselles et le traîne à l’extérieur du bâtiment.
Personne ne bougeait, personne ne disait un mot. Fermer les yeux n’effaçait pas la scène, elle était comme imprimée sur leurs paupières. Sam se leva brutalement de sa chaise, mais resta là, debout. Jack se passa la main dans les cheveux, tentant de reprendre ses esprits. Vivian avait fermé les yeux. Danny se décida à parler :
-Il n’est peut-être pas mort…
Jack voulut lui répondre qu’ils ne pouvaient pas se cacher la face, que ce qu’ils avaient vu était suffisamment claire. Mais Danny reprit sans lui laisser le temps d’ouvrir la bouche.
-Quand je traînais dans la rue, vers 12-13 ans, j’ai connu un type. Il volait les passants qui avaient le malheur de se perdre sur son territoire. Il les étranglait avec un lacet, mais il ne les tuait pas… généralement. Les malheureux s’évanouissaient, et il avait tout le temps de les dépouiller.
Jack regarda attentivement son agent, qui semblait croire que l’agresseur de Martin avait pu agir ainsi. Jack, lui, en doutait. Danny le comprit, et il avança alors un autre argument :
-Réfléchis, Jack. Pourquoi sinon déplacer le corps ? À quoi cela servirait-il de tuer Martin dans le couloir de son immeuble, et de déplacer son corps, au risque d’être vu ?
-Je pourrais te poser la même question : à quoi cela servirait-il d’agresser Martin dans le couloir de son immeuble, et de déplacer son corps, vivant , au risque d’être vu ? Mais… Je préfère ta version. Et tant qu’on n’a pas d’autres preuves, on agira comme si Martin était vivant. Je vais faire analyser la bande par nos techniciens, ils pourront peut-être déterminer si Martin respire.
-Danny… commença Sam d’une voix blanche. Danny, tu as dit « généralement »…
-Il y a eu des… accidents. Quand il serrait trop fort.
Danny avait répondu d’une voix si basse qu’ils avaient dû tendre l’oreille pour l’entendre. Un temps passa, où chacun fut perdu dans ses pensées, puis Jack se secoua et reprit les commandes des opérations :
-Il faut déterminer si Martin a pu se faire des ennemis dans ses anciennes enquêtes. Je ne vois pas qui aurait pu lui en vouloir depuis qu’il est dans notre équipe, mais nous contrôlerons quand même. Par contre, il faudra éplucher tous les dossiers qu’il a traités aux cols blancs à Seattle, c’est peut-être de là que tout est parti.
-Le saccage de son appartement et le vol de son arme ne sont peut-être pas des coïncidences, c’est peut-être lié.
-Tu as raison, Vivian. Danny, tu étais sur place avec la police, tu vas te renseigner sur l’avancée de l’enquête auprès de l’officier responsable. Vivian, tu parleras à l’inspecteur Solomon, c’est lui qui enquête sur le meurtre d’Annie Jones, la jeune fille tuée avec l’arme de Martin.
-Jack, à propos de l’appartement de Martin…
Jack se tourna vers Danny, attendant qu’il continue. Son jeune agent avait la tête baissée, sa voix était hésitante. Jack sentait qu’il allait apprendre quelque chose qu’il n’allait pas aimer.
-Il faut que tu saches que… Son appartement avait déjà été saccagé une fois à Seattle. Mais rien n’avait été volé.
-Et pourquoi je n’ai pas été mis au courant ?
-Martin m’a demandé de ne rien dire. Il pensait que cela n’avait rien à voir.
-Ça, c’était à moi d’en décider ! Mais c’est pas vrai ! Mais vous avez quoi dans la tête, tous les deux !
Jack avait crié, fâché de savoir que ses agents lui cachaient des choses peut-être importantes, mais surtout pour se libérer de son angoisse, de la tension qu’ils ressentaient tous. Il se calma quand il vit le visage de Danny : il se sentait coupable de ce qui arrivait à Martin, et la colère de son patron ajoutait à sa culpabilité. Jack reprit d’une voix plus calme :
-Excuse-moi, Danny. Bon, ce qui est fait est fait. Maintenant, il faut nous reconcentrer, et se mettre au boulot rapidement et efficacement. Vivian et Danny, vous connaissez vos tâches. Sam, tu vas devoir contrôler les appels téléphoniques de Martin. Moi, je m’occupe d’obtenir les dossiers de Martin à Seattle, après avoir de nouveau tenté de contacter Victor Fitzgerald. On ne pouvait pas l’atteindre, la dernière fois, d’après sa secrétaire.
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++++++++++++++++++++++++++++++
Il étouffe ! Sa bouche aspire le vide, aucun air ne passe dans sa gorge douloureuse. Il panique. Il veut hurler, mais aucun cri ne sort. Il voit Danny , veut appeler à l’aide, mais il se détourne de lui ! Jack, puis Sam, puis Vivian : ils s’éloignent, sans lui jeter un regard ! Non! Nonnnnonnonnonnon!
Martin se réveilla en sursaut, la sueur coulant le long de son visage, sa bouche aspirant enfin des goulées d’air. Il sentit sa gorge en feu, son cou douloureux. Il se frotta les yeux, essayant de faire partir la brume qui brouillait sa vue. Où était-il ? Que s’était-il passé ? Il passa une main sur sa gorge, y sentit une abrasion douloureuse. Il enleva un peu de salive séchée autour de sa bouche, tentant de comprendre. Sa vision commençant à se stabiliser, il put discerner qu’il était dans une pièce inconnue, vide, avec une fenêtre laissant passer un peu de jour. Il remarqua alors qu’il était couché par terre, dans ses habits de course. Il sursauta soudain : quelqu’un était là.
-S’il vous plaît…
Sa voix, enrouée, sembla lui arracher la gorge. Mais il devait trouver de l’aide, cette personne pouvait le secourir, alors il se força à sortir les mots :
-S’il vous plaît… Aidez-moi.
L’homme s’approcha, s’accroupit près de lui, et lui dit d’une voix douce :
-Bonjour, agent Fitzgerald. Je suis désolé, mais je ne suis pas là pour vous aider. Au contraire.
Martin sentit la peur l’enserrer de ses griffes glacées. Il commença à paniquer, sa respiration s’accéléra ; pourtant, l’air sembla se raréfier, comme s’il ne passait plus sa gorge douloureuse. La panique s’empara de son cerveau, accentuant la sensation d’étouffement. L’homme se pencha au-dessus de lui, tentant de le calmer de sa voix douce. Martin ne voulait pas l’écouter, ne voulait pas lui faire confiance. Mais un signal d’alarme dans sa tête lui fit comprendre qu’il n’avait pas le choix : la seule manière de pouvoir à nouveau respirer était d’écouter cet homme. Peu à peu, les mouvements saccadés de ses muscles respiratoires se calmèrent, l’air passa enfin plus librement jusqu’à ses poumons.
-C’est bien, agent Fitzgerald. Restez calme.
Martin voulut se lever, mais les mains de l’homme le repoussèrent doucement au sol. Ils se regardèrent dans les yeux, Martin tentant de comprendre ce que lui voulait cet homme. Ce dernier reprit la parole, sans détourner son regard des yeux de l’agent :
-Vous devez garder votre calme. Ce que je vais faire ne va pas vous plaire, mais je n’ai pas le choix. Si vous restez calme, tout se passera bien.
Martin vit alors l’homme se saisir de plusieurs cordons. Les yeux de l’agent s’écarquillèrent de terreur, alors que les images de ce qui s’était passé lui revinrent en mémoire : la lutte contre la strangulation, l’étouffement, le désespoir… Avant qu’il n’ait pu réagir, l’homme le saisit par les bras et lui lia rapidement les poignets devant lui, puis fit de même avec ses chevilles. Le soulagement de Martin fut tel qu’il ferma les yeux. Il avait vraiment cru que l’homme allait à nouveau l’étrangler.
-Je dois vous laisser, maintenant. Je reviendrai bientôt.
-S’il vous plaît… J’ai besoin… d’eau.
Martin avait la gorge en feu depuis qu’il s’était réveillé, et son moment de panique avait encore accentué cette sensation. Il avait besoin d’eau. Cet homme ne voulait pas l’aider, mais peut-être serait-il quand même d’accord de lui apporter de l’eau. L’homme regarda Martin, qui n’avait pas rouvert les yeux.
-Je vais essayer d’y penser. Il faudra attendre mon retour.
Martin hocha faiblement la tête. Attendre. Soif. Mal. Il devait lutter pour ne pas se laisser submerger par la faiblesse qu’il ressentait : il avait vomi le peu qu’il avait dans l’estomac, puis était allé courir durant au moins deux heures comme un fou, puis l’agression… Il frissonna de peur et de froid. La pièce n’était pas chauffée, et ses habits humides de transpirations collaient à sa peau. Il doutait pouvoir tenir très longtemps comme cela. Il devait trouver quelque chose pour se concentrer, réfléchir, maintenir éveillé son esprit. Il devait trouver pourquoi cet homme faisait cela. Cet homme… Il lui semblait avoir déjà vu son visage. Où l’avait-il déjà vu ? Pourquoi lui faisait-il subir tout cela ? Etait-ce une vengeance, suite à une enquête ? Il avait reçu plusieurs menaces de mort, comme la plupart des agents fédéraux. Mais il ne voyait pas quelle enquête pouvait être lié à cet homme. Peut-être était-ce autre chose : une demande de rançon à son père, une vengeance contre son père, ou simplement un voisin mécontent? Ou la malchance ? Un rire amer sortit de la bouche de Martin : la malchance. Elle semblait le poursuivre depuis un moment. Le flot d’images qui le hantait depuis quelques jours remonta aussitôt à sa mémoire, ainsi que certaines paroles de Danny. Martin secoua la tête, tentant de mettre cela de côté. Il ne pouvait pas se permettre de se lamenter sur lui-même ; il devait trouver un moyen de se sortir de là. Il s’appuya sur un coude, tentant de se faire une meilleure idée de ce qui l’entourait. La pièce vide pouvait se trouver dans n’importe quelle maison banale ; il ne voyait que le bleu du ciel à travers la fenêtre, qui semblait placée assez haut. Martin tenta de se mettre assis, mais une quinte de toux le fit retombé au sol, la gorge en feu, les larmes aux yeux. Il crut qu’il ne retrouverait jamais son souffle. Quand sa respiration se fit plus calme, il n’osa plus bougé, de peur de provoquer une nouvelle crise.
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Mouchette- Directeur Adjoint
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