Brothers in arms (complète) (PG13)
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Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
Quelle suite !!!!!!!
Pauvre Marty .... il va morfler je le sens avec toi Mouchette...
Mais j'adore...
Vivement qu'on ait une suite ...
Pauvre Marty .... il va morfler je le sens avec toi Mouchette...
Mais j'adore...
Vivement qu'on ait une suite ...
Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
clairounett a écrit:Quelle suite !!!!!!!
Pauvre Marty .... il va morfler je le sens avec toi Mouchette...
Mais j'adore...
Vivement qu'on ait une suite ...
Ah bon, je suis si mauvaise avec lui?
Pourtant, dans ma dernière fic, c'est toi qui m'as reproché de ne pas l'avoir fait assez souffrir, il me semble...
Mouchette- Directeur Adjoint
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Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
Mouchette a écrit:
Pourtant, dans ma dernière fic, c'est toi qui m'as reproché de ne pas l'avoir fait assez souffrir, il me semble...
Ben oui, c'est pour ça que je m'attend à ce qu'il morfle...
Mais j'attends ça avec impatience !!
Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
J'en suis sûre, j'en suis sûre. On verra!clairounett a écrit:Mouchette a écrit:
Pourtant, dans ma dernière fic, c'est toi qui m'as reproché de ne pas l'avoir fait assez souffrir, il me semble...
Ben oui, c'est pour ça que je m'attend à ce qu'il morfle...
Mais j'attends ça avec impatience !!
Mouchette- Directeur Adjoint
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Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
Houlala, t'es dure avec le pauvre Martin
mais il est en vie
Et moi je veux savoir qui c'est cet homme , pourqoi il en veut autant à Martin
Dans quelle histoire il s'est fourré le pauvre
Encore, encore
mais il est en vie
Et moi je veux savoir qui c'est cet homme , pourqoi il en veut autant à Martin
Dans quelle histoire il s'est fourré le pauvre
Encore, encore
clara- Président des USA
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Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
tout comme Clara le dit
dans quelle galère il veint de se mettre le chou marty !!! et le pauvre danny qui doit s'en vouloir à mort !!!
en tou cas superbe suite
j'en redemande à fond !!!
dans quelle galère il veint de se mettre le chou marty !!! et le pauvre danny qui doit s'en vouloir à mort !!!
en tou cas superbe suite
j'en redemande à fond !!!
Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
Génial et Martin qui souffre, j'adore vite une suite stp, ta fic est superbe
emimartin- Elève à Quantico
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Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
Merci les filles!
Un petit bout pour vous.
++++++++++++++++++++++++++++++
Ils étaient les quatre là, autour de la table, pour le débriefing, comme il y avait quelques semaines. Ils auraient pu croire que tout était normal, ils l’auraient tellement voulu. Mais depuis quelques jours, un nouveau membre s’était joint à l’équipe, et sa chaise était actuellement vide. Un vide qui leur blessait les yeux, leur tordait les entrailles, et les entraînait dans des angoisses qu’ils n’auraient jamais cru possibles. Martin avait été blessé, enlevé, et ils ne savaient toujours pas pourquoi. Cette absence leur faisait enfin comprendre à tous que Martin faisait réellement partie de l’équipe ; et tous voulaient pouvoir le lui affirmer, les yeux dans les yeux. Jack se racla la gorge, et prit enfin la parole :
-Victor Fitzgerald et sa femme ont été mis au courant de la situation. Ils sont à l’étranger, et feront ce qu’ils pourront pour revenir le plus rapidement possible. Van Doran nous laisse continuer l’enquête, malgré notre implication personnelle et émotionnelle. Mais elle a bien précisé qu’à la moindre faute de notre part, l’enquête sera transférée à une autre équipe. Donc, il faudra garder nos nerfs, même s’il faudra travailler vite. Sam, as-tu trouvé quelque chose d’intéressant dans les relevés téléphoniques de Martin ?
-Il n’y a rien d’intéressant. J’ai tout contrôlé depuis qu’il est à NY. La plupart des appels reçus ou passés sont professionnels, d’autres sont pour tout ce qui concerne un emménagement, quelques autres sont personnels. Mais, non, rien qui pourrait expliquer le… l’enlèvement.
-Vivian, que t’a dit le lieutenant Solomon à propos du meurtre d’Annie Jones ?
-Ils sont sur une piste, Apparemment, un homme a voulu lui voler son sac, Annie a résisté, l’homme a sorti l’arme et a tiré. Ce ne serait donc pas, à première vue, un meurtre intentionnel. Le problème est que si c’est cet homme qui avait volé l’arme dans l’appartement de Martin, il ne se serait sûrement pas contenté de ça. Le lieutenant Solomon espère pouvoir rapidement mettre la main sur l’homme, et lui demander comment il a obtenu l’arme. Il nous avertira.
-Bien, mais s’il y a plusieurs intermédiaires entre le type qui a volé l’arme et celui qui a tué Annie, cela risque de prendre du temps à tout remonter. Danny, dis-moi que tu as quelque chose sur le saccage de l’appartement.
-La police n’a aucun indice. Mais, je me suis souvenu que Martin connaissait l’officier sur l’affaire, car celui-ci s’était déjà occupé du cas de Seattle. Et…
-Danny, ne prends pas de gants, n’hésite pas à dire ce que tu as sur le cœur, on n’a pas le temps d’avoir des hésitations.
-Martin ne semblait pas heureux de voir l’officier Clearwater. Je ne sais pas, c’est peut-être juste qu’il ne voulait pas que je sois au courant, mais c’est peut-être aussi qu’il y a eu quelque chose entre les deux. Je me suis renseigné, et, tu sais que le transfert de Martin s’est fait très rapidement, puisque c’est toi qui a tout organisé. C’est quelque chose de rare, dans l’administration. Pourtant, trois jours après, la même chose s’est produite avec l’officier Clearwater : transfert ultra-rapide à la police de NY. Ses collègues de Seattle ont été apparemment très surpris, ils n’ont pas compris.
-Et à peine arrivé à NY, l’officier Clearwater se retrouve à nouveau sur une affaire concernant Martin, intervint Vivian. Sur exactement le même genre d’affaire qu’à Seattle. Cela fait beaucoup de coïncidences.
-Effectivement ! Danny, tu convoques cet officier Clearwater, et nous le questionnerons dans une cellule d’interrogatoire. Sam et Vivian, les dossiers de Martin aux cols blancs doivent être arrivés, donc vous vous plongez là-dedans.
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Un petit bout pour vous.
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Ils étaient les quatre là, autour de la table, pour le débriefing, comme il y avait quelques semaines. Ils auraient pu croire que tout était normal, ils l’auraient tellement voulu. Mais depuis quelques jours, un nouveau membre s’était joint à l’équipe, et sa chaise était actuellement vide. Un vide qui leur blessait les yeux, leur tordait les entrailles, et les entraînait dans des angoisses qu’ils n’auraient jamais cru possibles. Martin avait été blessé, enlevé, et ils ne savaient toujours pas pourquoi. Cette absence leur faisait enfin comprendre à tous que Martin faisait réellement partie de l’équipe ; et tous voulaient pouvoir le lui affirmer, les yeux dans les yeux. Jack se racla la gorge, et prit enfin la parole :
-Victor Fitzgerald et sa femme ont été mis au courant de la situation. Ils sont à l’étranger, et feront ce qu’ils pourront pour revenir le plus rapidement possible. Van Doran nous laisse continuer l’enquête, malgré notre implication personnelle et émotionnelle. Mais elle a bien précisé qu’à la moindre faute de notre part, l’enquête sera transférée à une autre équipe. Donc, il faudra garder nos nerfs, même s’il faudra travailler vite. Sam, as-tu trouvé quelque chose d’intéressant dans les relevés téléphoniques de Martin ?
-Il n’y a rien d’intéressant. J’ai tout contrôlé depuis qu’il est à NY. La plupart des appels reçus ou passés sont professionnels, d’autres sont pour tout ce qui concerne un emménagement, quelques autres sont personnels. Mais, non, rien qui pourrait expliquer le… l’enlèvement.
-Vivian, que t’a dit le lieutenant Solomon à propos du meurtre d’Annie Jones ?
-Ils sont sur une piste, Apparemment, un homme a voulu lui voler son sac, Annie a résisté, l’homme a sorti l’arme et a tiré. Ce ne serait donc pas, à première vue, un meurtre intentionnel. Le problème est que si c’est cet homme qui avait volé l’arme dans l’appartement de Martin, il ne se serait sûrement pas contenté de ça. Le lieutenant Solomon espère pouvoir rapidement mettre la main sur l’homme, et lui demander comment il a obtenu l’arme. Il nous avertira.
-Bien, mais s’il y a plusieurs intermédiaires entre le type qui a volé l’arme et celui qui a tué Annie, cela risque de prendre du temps à tout remonter. Danny, dis-moi que tu as quelque chose sur le saccage de l’appartement.
-La police n’a aucun indice. Mais, je me suis souvenu que Martin connaissait l’officier sur l’affaire, car celui-ci s’était déjà occupé du cas de Seattle. Et…
-Danny, ne prends pas de gants, n’hésite pas à dire ce que tu as sur le cœur, on n’a pas le temps d’avoir des hésitations.
-Martin ne semblait pas heureux de voir l’officier Clearwater. Je ne sais pas, c’est peut-être juste qu’il ne voulait pas que je sois au courant, mais c’est peut-être aussi qu’il y a eu quelque chose entre les deux. Je me suis renseigné, et, tu sais que le transfert de Martin s’est fait très rapidement, puisque c’est toi qui a tout organisé. C’est quelque chose de rare, dans l’administration. Pourtant, trois jours après, la même chose s’est produite avec l’officier Clearwater : transfert ultra-rapide à la police de NY. Ses collègues de Seattle ont été apparemment très surpris, ils n’ont pas compris.
-Et à peine arrivé à NY, l’officier Clearwater se retrouve à nouveau sur une affaire concernant Martin, intervint Vivian. Sur exactement le même genre d’affaire qu’à Seattle. Cela fait beaucoup de coïncidences.
-Effectivement ! Danny, tu convoques cet officier Clearwater, et nous le questionnerons dans une cellule d’interrogatoire. Sam et Vivian, les dossiers de Martin aux cols blancs doivent être arrivés, donc vous vous plongez là-dedans.
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Mouchette- Directeur Adjoint
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Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
ah génial une suite super entrainante.
Nous sommes en plein coeur de l'enquête et tu retraces vraiment bien leur angoisse face à cette disparition
génila ,, vite la suite !!
Nous sommes en plein coeur de l'enquête et tu retraces vraiment bien leur angoisse face à cette disparition
génila ,, vite la suite !!
Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
Comme dis Nataloche on se serait cru dans un épisode
Par contre l'heure tourne et ça me fait peur.....J'angoisse là alors il va falloir des réponses
Encore, encore
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clara- Président des USA
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Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
Une suite tout dans l'esprit de la série... maintenant on attend de lire ce que tu réserves à Martin...
La suite dès que tu peux....
La suite dès que tu peux....
Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
Merci, vous êtes bien gentilles, pour un bout dont je pensais qu'il n'intéresserait personne (vous êtes pas un peu menteuses sur les bords? )
++++++++++++++++++++++++++++++
Martin ouvrit les yeux en sursautant, et s’assit maladroitement : il s’était endormi, épuisé. Il tenta de comprendre ce qui l’avait réveillé en sursaut. Ses yeux tombèrent sur son agresseur, qui le regardait tranquillement, les bras croisés. Leurs regards se croisèrent.
-Je ne voulais pas vous réveiller en sursaut. Surtout que vous devez vous reposer, vu l’état dans lequel vous êtes. Mais la porte a claqué.
Martin ne répondit rien, ne bougea pas. Il tentait de comprendre ce que lui voulait cet homme, qui agissait d’une manière totalement hors-normes. Tout ce qu’il avait appris au FBI, en théorie et en pratique, ne l’aidait en rien dans cette étrange situation.
-Je vous ai apporté de l’eau.
L’homme, une bouteille dans chaque main, s’avança vers Martin, qui dut faire un effort incroyable pour ne pas avoir un mouvement de recul. Il ne devait pas montrer son inquiétude, encore moins sa peur. L’homme ouvrit une bouteille, et la mit dans les mains attachées de Martin. Ce dernier le regarda suspicieusement, sans faire le moindre geste pour boire cette eau tant désirée. L’homme eut un rire léger :
-Vous pouvez boire, agent Fitzgerald. Je n’ai rien mis dans la bouteille.
Martin ne pouvait pas se défaire de ses doutes, mais sa gorge était tellement douloureuse, sa soif si intense qu’il se décida à porter la bouteille à ses lèvres. Tant pis si l’homme lui mentait, il devait boire cette eau. Le précieux liquide coula dans sa gorge, le soulageant instantanément. Il but lentement, et vida toute la bouteille. L’homme le regardait toujours, les bras croisés. Martin se décida à lui poser des questions :
-Qu’est-ce que vous voulez ? Pourquoi avez-vous pris le risque d’enlever un agent fédéral ?
-Peut-être justement pour le risque.
-Vous ne semblez pas être quelqu’un qui agit ainsi juste pour le plaisir du risque. Je suis sûr qu’il vous faut une bonne raison pour agir ainsi.
L’homme se fit soudain plus menaçant :
-N’essayez pas de m’analyser ! Je ne suis plus ce que j’ai l’air depuis trop longtemps.
L’homme décroisa les bras et s’avança vers Martin :
-Je sais que vous essayez de savoir où vous m’avez déjà vu, mais ne vous torturez pas ainsi, agent Fitzgerald, cela ne vous sera d’aucune aide. La seule aide qui pourrait vous être utile est celle venant de vos collègues. Mais, si j’étais vous, je douterais fortement de leurs capacités à vous retrouver. Et même de leur envie de vous retrouver.
Martin sentit une lame de froid glisser le long de sa colonne. L’homme était menaçant, presque effrayant, et les mots qu’il venait de dire d’une voix douce touchaient une fibre sensible en Martin. Le jeune agent se posait depuis plusieurs jours la question de savoir s’il était vraiment un membre de l’équipe des portés disparus. Il se doutait bien qu’il n’était pas vraiment apprécié par ses collègues. Surtout par Danny, qui était protégé et materné par les trois autres agents. Se pouvait-il qu’au fond d’eux, ils ne désirent pas le revoir ? Et si c’était le cas, cela pouvait-il avoir une influence sur leur enquête ? Sur leurs capacités à le retrouver… vivant ? Martin secoua la tête : il n’avait pas le droit de douter. Il n’avait pas le droit de douter du professionnalisme de ses collègues. Il devait repousser ces pensées-là, ces doutes. Il ne devait pas laisser son agresseur prendre emprise sur ses pensées et ses espoirs. Il devait lutter.
-Qu’est-ce que vous en savez ?! Vous ne devez pas bien les connaître, parce que sinon, vous ne diriez pas cela.
L’homme lui sourit :
-Nous verrons, agent Fitzgerald, nous verrons.
Il avait glissé une main dans sa poche, d’où il sortit un cordon. Martin retint sa respiration.
-Qu’est-ce que vous préférez : avoir les mains attachées dans le dos, ou devant vous mais avec les pieds liés au tuyau ?
Martin, surpris, leva un sourcil. Il avait le choix de la manière d’être attaché !? Il avait envie de répondre qu’il préférait ne pas être attaché du tout, mais il doutait que cette phrase ne change quelque chose. Il jeta un coup d’œil à la bouteille d’eau près de lui, et se dit que ce serait une bonne chose de pouvoir boire quand il en avait besoin.
-Trop gentil de poser la question, répondit-il d’une voix revêche. Je préfère avoir les mains devant.
L’homme remit le cordon dans sa poche et en sortit des menottes ; il se saisit de la cheville droite de l’agent, qu’il attacha au tuyau. Martin sentit le bracelet se serrer sur sa peau. L’homme se releva, et sortit de la pièce sans rien ajouter. Martin tenta de trouver une position confortable, mais avec les chevilles liées ensemble, et dont la droite était encore attachée à un tuyau, il eut beau se tortiller, aucune position ne lui convint. Finalement, il se recoucha au sol, dans une position supportable. Il fixa son regard sur le petit coin de ciel qu’il pouvait apercevoir par la fenêtre, et tenta de se concentrer à nouveau sur sa situation. Il réfléchit au peu d’informations que lui avait données l’homme, et essaya de trouver un indice qui lui permettrait de deviner ce qu’il lui voulait.
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C'est servi!maintenant on attend de lire ce que tu réserves à Martin...
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Martin ouvrit les yeux en sursautant, et s’assit maladroitement : il s’était endormi, épuisé. Il tenta de comprendre ce qui l’avait réveillé en sursaut. Ses yeux tombèrent sur son agresseur, qui le regardait tranquillement, les bras croisés. Leurs regards se croisèrent.
-Je ne voulais pas vous réveiller en sursaut. Surtout que vous devez vous reposer, vu l’état dans lequel vous êtes. Mais la porte a claqué.
Martin ne répondit rien, ne bougea pas. Il tentait de comprendre ce que lui voulait cet homme, qui agissait d’une manière totalement hors-normes. Tout ce qu’il avait appris au FBI, en théorie et en pratique, ne l’aidait en rien dans cette étrange situation.
-Je vous ai apporté de l’eau.
L’homme, une bouteille dans chaque main, s’avança vers Martin, qui dut faire un effort incroyable pour ne pas avoir un mouvement de recul. Il ne devait pas montrer son inquiétude, encore moins sa peur. L’homme ouvrit une bouteille, et la mit dans les mains attachées de Martin. Ce dernier le regarda suspicieusement, sans faire le moindre geste pour boire cette eau tant désirée. L’homme eut un rire léger :
-Vous pouvez boire, agent Fitzgerald. Je n’ai rien mis dans la bouteille.
Martin ne pouvait pas se défaire de ses doutes, mais sa gorge était tellement douloureuse, sa soif si intense qu’il se décida à porter la bouteille à ses lèvres. Tant pis si l’homme lui mentait, il devait boire cette eau. Le précieux liquide coula dans sa gorge, le soulageant instantanément. Il but lentement, et vida toute la bouteille. L’homme le regardait toujours, les bras croisés. Martin se décida à lui poser des questions :
-Qu’est-ce que vous voulez ? Pourquoi avez-vous pris le risque d’enlever un agent fédéral ?
-Peut-être justement pour le risque.
-Vous ne semblez pas être quelqu’un qui agit ainsi juste pour le plaisir du risque. Je suis sûr qu’il vous faut une bonne raison pour agir ainsi.
L’homme se fit soudain plus menaçant :
-N’essayez pas de m’analyser ! Je ne suis plus ce que j’ai l’air depuis trop longtemps.
L’homme décroisa les bras et s’avança vers Martin :
-Je sais que vous essayez de savoir où vous m’avez déjà vu, mais ne vous torturez pas ainsi, agent Fitzgerald, cela ne vous sera d’aucune aide. La seule aide qui pourrait vous être utile est celle venant de vos collègues. Mais, si j’étais vous, je douterais fortement de leurs capacités à vous retrouver. Et même de leur envie de vous retrouver.
Martin sentit une lame de froid glisser le long de sa colonne. L’homme était menaçant, presque effrayant, et les mots qu’il venait de dire d’une voix douce touchaient une fibre sensible en Martin. Le jeune agent se posait depuis plusieurs jours la question de savoir s’il était vraiment un membre de l’équipe des portés disparus. Il se doutait bien qu’il n’était pas vraiment apprécié par ses collègues. Surtout par Danny, qui était protégé et materné par les trois autres agents. Se pouvait-il qu’au fond d’eux, ils ne désirent pas le revoir ? Et si c’était le cas, cela pouvait-il avoir une influence sur leur enquête ? Sur leurs capacités à le retrouver… vivant ? Martin secoua la tête : il n’avait pas le droit de douter. Il n’avait pas le droit de douter du professionnalisme de ses collègues. Il devait repousser ces pensées-là, ces doutes. Il ne devait pas laisser son agresseur prendre emprise sur ses pensées et ses espoirs. Il devait lutter.
-Qu’est-ce que vous en savez ?! Vous ne devez pas bien les connaître, parce que sinon, vous ne diriez pas cela.
L’homme lui sourit :
-Nous verrons, agent Fitzgerald, nous verrons.
Il avait glissé une main dans sa poche, d’où il sortit un cordon. Martin retint sa respiration.
-Qu’est-ce que vous préférez : avoir les mains attachées dans le dos, ou devant vous mais avec les pieds liés au tuyau ?
Martin, surpris, leva un sourcil. Il avait le choix de la manière d’être attaché !? Il avait envie de répondre qu’il préférait ne pas être attaché du tout, mais il doutait que cette phrase ne change quelque chose. Il jeta un coup d’œil à la bouteille d’eau près de lui, et se dit que ce serait une bonne chose de pouvoir boire quand il en avait besoin.
-Trop gentil de poser la question, répondit-il d’une voix revêche. Je préfère avoir les mains devant.
L’homme remit le cordon dans sa poche et en sortit des menottes ; il se saisit de la cheville droite de l’agent, qu’il attacha au tuyau. Martin sentit le bracelet se serrer sur sa peau. L’homme se releva, et sortit de la pièce sans rien ajouter. Martin tenta de trouver une position confortable, mais avec les chevilles liées ensemble, et dont la droite était encore attachée à un tuyau, il eut beau se tortiller, aucune position ne lui convint. Finalement, il se recoucha au sol, dans une position supportable. Il fixa son regard sur le petit coin de ciel qu’il pouvait apercevoir par la fenêtre, et tenta de se concentrer à nouveau sur sa situation. Il réfléchit au peu d’informations que lui avait données l’homme, et essaya de trouver un indice qui lui permettrait de deviner ce qu’il lui voulait.
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Mouchette- Directeur Adjoint
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Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
mais qu'est ce qui veut lui
pourquoi il fait du mal à Martin
Mais qu'est ce qui dit? Bien sûr que si ils s'inquiètent...et puis ils vont même le retrouver, hein? oui, hein?
Mais on sait toujours pas pourquoi il a été enlevé
Alors il faut une suite
pourquoi il fait du mal à Martin
.La seule aide qui pourrait vous être utile est celle venant de vos collègues. Mais, si j’étais vous, je douterais fortement de leurs capacités à vous retrouver. Et même de leur envie de vous retrouver
Mais qu'est ce qui dit? Bien sûr que si ils s'inquiètent...et puis ils vont même le retrouver, hein? oui, hein?
Mais on sait toujours pas pourquoi il a été enlevé
Alors il faut une suite
clara- Président des USA
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Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
Je suis à fond dedans, tes suites sont géniales mais que va t-il arriver à Martin? La suite
emimartin- Elève à Quantico
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Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
Merci, vous êtes bien gentilles, pour un bout dont je pensais qu'il n'intéresserait personne (vous êtes pas un peu menteuses sur les bords? )
ben non car ta fic est vraiment très bien et puis même si je suis et resterais taylorienne devant l'éternel, j'aime bien Martin et je suis pressée de lire la suite !!!!!!
Théana- Président des USA
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Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
ben non car ta fic est vraiment très bien et puis même si je suis et resterais taylorienne devant l'éternel, j'aime bien Martin et je suis pressée de lire la suite !!!!!!
tout pareil que théana
vite une suite
Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
Chooooo !!! On est trop dans le suspense !!
Hè qu'est-ce qui arrive à notre Martin !!!!
Trop pressée d'avoir la suite.. J'aime trop...
Hè qu'est-ce qui arrive à notre Martin !!!!
Trop pressée d'avoir la suite.. J'aime trop...
Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
Merci pour vos comm'!
Voici un looong bout. Je voulais le couper en deux, mais je savais pas où, donc le voilà en entier. Et je pense qu'il faudra attendre un peu pour les prochaines suites, parce que je n'en ai plus beaucoup de déjà écrites (je n'arrive plus à avancer, par manque de temps principalement).
Bon, trêve de bavardage, et enjoy!
++++++++++++++++++++++++++++++
Jack et Danny observaient par la glace sans tain l’officier Clearwater. L’homme était assis depuis une dizaine de minutes dans la salle d’interrogatoire, seul, mais ne semblait pas trop se faire de souci. Il semblait serein. Presque trop calme au goût de Danny, qui sentit ses doutes sur l’officier augmenter. Jack regarda son jeune collègue, et décida que tout le monde avait assez attendu : l’officier semblait garder son calme, au plus grand étonnement et désappointement des deux agents ; Danny, lui, semblait le perdre ; et ils perdaient du temps à attendre que leur suspect s’énerve un peu. Jack fit signe à Danny de le suivre.
-Officier Clearwater, merci d’être venu !
-Il faut dire que l’on ne peut pas trop refuser une convocation du FBI. Même si je n’ai pas dû très bien comprendre ce que vous me voulez. Je ne pensais pas me retrouver dans une salle d’interrogatoire.
-Il faut nous excuser, il y a sûrement un malentendu que nous pourrons certainement dissiper très vite.
Jack et Danny avaient pris place devant leur suspect. Jack gardait un visage calme, presque souriant, et parlait avec sympathie avec l’officier. Danny avait un regard plus sombre, quasiment menaçant, mais ne disait pas un mot.
-Vous avez dit au téléphone que vous avez des questions sur le saccage de l’appartement de l’agent Fitzgerald. Je n’ai malheureusement pas grand-chose à vous apprendre. Aucun suspect, aucun indice, aucune piste. C’est exactement comme à Seattle. Je suppose que vous savez qu’il s’est passé quelque chose d’identique à Seattle. J’étais aussi sur l’enquête là-bas, et je dois vous dire que
Danny n’en pouvait plus. Ce gars était un vrai moulin à paroles. S’il essayait de se faire passer pour un abruti, c’était pas mal joué, on s’y croyait presque. C’est ce qui fit exploser Danny.
-Ça suffit !
L’officier Clearwater sursauta, et lança un regard légèrement effrayé à l’agent qui avait hurlé, et qui continuait sur sa lancé.
-Arrêtez de vous foutre de nous ! Vous êtes très doué pour jouer le parfait petit imbécile de policier de bas étage, mais je ne vais pas vous laissez nous faire perdre notre temps !
Clearwater lui lança un regard blessé, mais resta silencieux. Jack posa une main sur l’avant-bras de Danny, afin de faire semblant de le calmer, et reprit la parole :
-Excusez mon collègue, officier Clearwater, mais la disparition de son coéquipier le rend très nerveux.
Les deux agents virent la surprise se peindre sur le visage de l’officier.
-Vous voulez dire… Vous… L’agent Fitzgerald a disparu ?
-Comme si vous ne le saviez pas ! cracha Danny.
-Mais… Non ! Je… Pourquoi vous croyez que… Oh !
-Oui, « Oh ! ». Vous n’êtes donc pas si stupide.
-Parce que j’ai enquêté à Seattle et à NY, ça suffit pour faire de moi un suspect ?
-C’est la manière dont tout cela s’est produit qui nous paraît pour le moins suspecte, officier Clearwater.
Jack parlait toujours d’une voix très calme, laissant le rôle du méchant à Danny. Mais Jack gardait un œil sur son agent, car il se doutait bien que celui-ci ne jouait pas vraiment, mais laissait plutôt s’exprimer son angoisse et sa frustration.
-Officier Clearwater, pouvez-vous nous dire pourquoi vous avez demandé un transfert aussi soudain pour NY ?
Les deux agents virent Clearwater se refermer comme une huître. Apparemment, ils avaient touché un point sensible.
-Ça ne vous regarde pas !
-Je pense que si, officier ! Vous vous retrouvez sur une enquête concernant l’agent Fitzgerald, à Seattle. Il déménage à NY, vous faites une demande de transfert le lendemain pour la même ville, et deux jours après vous prenez votre premier service dans notre belle ville. Et quelques jours après, vous enquêtez à nouveau sur une affaire concernant l’agent Fitzgerald. Dites-moi que tout ceci est dû au hasard, je ne vous croirai pas.
Clearwater ne desserra pas les lèvres. Le silence s’installa dans la pièce, mais chaque seconde perdue ainsi décuplait la rage de l’agent Taylor. Et soudain, la soupape de sécurité explosa : avant que Jack ait pu réagir, Danny se leva dans le fracas de sa chaise tombant derrière lui, il saisit l’officier Clearwater par le col de sa veste, le secoua et hurla :
-Tu vas parler, connard ! Qu’est-ce que tu veux prouver en t’en prenant à un agent fédéral ?! Tu te sentais comme de la merde dans ton petit uniforme, et tu t’es dit que tu allais en faire payer le prix à l’un des meilleurs de nous tous ?!
-Danny ! Lâche-le !
Jack avait réagi avec plusieurs secondes de retard, et tentait de faire lâcher prise à son agent. A sa grande surprise, Danny relâcha soudain leur suspect, l’air totalement étonné. Et Jack comprit : Danny s’était surpris lui-même par sa dernière phrase ; « et tu t’es dit que tu allais en faire payer le prix à l’un des meilleurs de nous tous ?! » ; cette phrase était sortie de sa bouche sans qu’il s’en rende compte, et il comprenait enfin ce qu’il s’était efforcé de refouler : il considérait Martin comme l’un des meilleurs agents du FBI. Jack releva la chaise de Danny et le fit se rasseoir. Il se tourna ensuite vers Clearwater, qui les regardait, l’air peiné et perdu.
-Rasseyez-vous, Clearwater. Je pense que vous comprenez qu’il vaut mieux pour vous de répondre à nos questions. Beaucoup de choses nous font penser que vous êtes liés à la disparition de notre collègue, mais vous avez la possibilité de nous démontrer que nous avons tort. Je vous conseille donc de le faire très vite.
Clearwater hocha la tête :
-Très bien, posez vos questions.
-Pourquoi avez-vous demandé un transfert aussi soudain pour NY ?
Clearwater pinça les lèvres. Apparemment, Danny ne lui avait pas fait suffisamment assez peur, ou ses raisons étaient inavouables, car il ne répondit pas à la question. Jack soupira, sentant Danny s’énerver à nouveau.
-Clearwater…
Cette fois, Jack avait parlé d’une voix calme, mais extrêmement menaçante. Ils perdaient du temps, et il n’aimait pas ça.
-C’est pour des raisons personnelles, répondit finalement l’officier d’un air de défi.
-On se fiche totalement que cela soit personnel. On veut une réponse claire qu’on puisse vérifier. Ou je pourrais avoir une soudaine envie d’aller chercher un café et vous laisser ainsi seul quelques minutes avec l’agent Taylor. À vous de voir.
Clearwater regarda Danny, qui semblait calmé, mais il pouvait sentir toute la rage qui bouillonnait dans ses veines, et qui ne demandait qu’à exploser. L’officier se mordit la lèvre, et abdiqua.
-C’est pour mon fils. Il a dû subir une lourde opération, ici à NY, et doit encore rester plusieurs semaines à l’hôpital.
-Il n’y a pas de mention dans votre dossier que vous avez un fils.
-Je sais. Sa mère et moi, cela n’a été qu’une aventure de quelques jours. Elle était mariée. Elle est tombée enceinte. Elle ne m’a pas mis au courant, n’a rien dit à son mari de son infidélité. Quand une maladie génétique a été décelée chez Lucas, ils ont dû faire des analyses. Son mari n’était pas le père de l’enfant. Il l’a quittée. Maintenant, je l’aide un peu financièrement, et je joue à l’oncle pour Lucas. Je suis venu à NY à cause de cette opération, qui a été décidée rapidement. Je voulais être là pour eux. Lucas ne voit plus son… père, alors je… je m’occupe de lui comme je peux.
-Vous devrez nous donner le nom de cette femme, pour que nous puissions vérifier.
Clearwater hocha la tête.
-Pourquoi ne pas nous avoir dit cela tout de suite ? Pourquoi l’avoir caché à vos collègues, qui n’ont pas compris votre départ si soudain pour NY ?
Danny ne faisait pas encore confiance à l’officier, et il ne voulait pas laisser une seule zone d’ombre dans cette histoire.
-Je… C’est une situation très difficile, pour moi, comme pour Lucas et sa mère. Je ne voulais pas que d’autres personnes soient au courant, c’est tout. Je sais que j’aurais dû vous le dire, pour ne pas perdre de temps, mais c’est… difficile de parler de cela.
-Revenons au saccage de l’appartement de l’agent Fitzgerald, à Seattle. Vous deviez être la seule personne au courant dans tout NY.
-En fait, non. Le problème avec moi, c’est que je parle parfois un peu à tort et à travers. Un de mes collègues avait parlé avec l’agent spécial Fitzgerald, et avait appris qu’il venait de Seattle, comme moi. Il m’a demandé si je le connaissais. Et je lui ai raconté toute l’affaire pour son appartement. Le problème, c’est que tout le commissariat a dû m’entendre. Les autres policiers, comme quelques suspects présents à ce moment-là.
-Vous ne parlez pas quand il le faudrait, et quand vous devriez fermer votre grande gueule, vous parler trop. Vous n’êtes pas un malin, officier Clearwater.
-J’ai fait une connerie, je le sais et le regrette. Mon sergent m’en a bien fait la remarque, je peux vous l’assurer.
Jack et Danny étaient cette fois pratiquement sûrs que Clearwater n’était pour rien dans l’enlèvement de Martin, mais ils vérifieraient tout dans les moindres détails.
-Dites-nous ce que vous faisiez le soir du saccage de l’appartement de l’agent Fitzgerald, le soir du meurtre d’Annie Jones, tuée avec l’arme volée, ainsi que le soir ou l’agent Fitzgerald a été agressé.
Clearwater répondit, puis Jack et Danny sortir de la salle d’interrogatoire. Un sergent de la police de NY les attendait. Jack ordonna à Danny de s’occuper des alibis de l’officier Clearwater, puis alla saluer l’homme qui attendait.
-Agent Malone, je suis ici car Clearwater est dans ma brigade.
-Venez dans mon bureau, sergent Fletcher.
Jack mit au courant Fletcher de la situation, dans les grandes lignes. Le sergent s’excusa du comportement inapproprié de son officier, ainsi que pour ne pas avoir pu le faire taire à temps ce jour-là au commissariat. Il assura Jack que lui et sa brigade collaborerait pleinement à l’enquête si le FBI devait approfondir dans cette direction.
-Je vous remercie pour votre bonne volonté, sergent Fletcher. Surtout après ce qu’il s’est passé l’année passée.
-Vous et votre équipe avez fait votre boulot, agent Malone. Vous avez suivi toutes les pistes. Si ma femme a été retrouvée morte, ce n’est pas de votre faute, mais celle de ce fou.
-Et vous… comment allez-vous ?
-Je dois dire que ce n’est pas facile tous les jours, mais la vie continue, avec ou sans vous. J’ai décidé que ce serait avec moi.
Jack hocha la tête avec sympathie, et le remercia. Les deux hommes se serrèrent la main avant de se séparer. Jack se dirigea ensuite vers Vivian et Sam, qui étudiaient attentivement tous les anciens dossiers de Martin.
+++++++++++++++++++++++++++++
Voici un looong bout. Je voulais le couper en deux, mais je savais pas où, donc le voilà en entier. Et je pense qu'il faudra attendre un peu pour les prochaines suites, parce que je n'en ai plus beaucoup de déjà écrites (je n'arrive plus à avancer, par manque de temps principalement).
Bon, trêve de bavardage, et enjoy!
++++++++++++++++++++++++++++++
Jack et Danny observaient par la glace sans tain l’officier Clearwater. L’homme était assis depuis une dizaine de minutes dans la salle d’interrogatoire, seul, mais ne semblait pas trop se faire de souci. Il semblait serein. Presque trop calme au goût de Danny, qui sentit ses doutes sur l’officier augmenter. Jack regarda son jeune collègue, et décida que tout le monde avait assez attendu : l’officier semblait garder son calme, au plus grand étonnement et désappointement des deux agents ; Danny, lui, semblait le perdre ; et ils perdaient du temps à attendre que leur suspect s’énerve un peu. Jack fit signe à Danny de le suivre.
-Officier Clearwater, merci d’être venu !
-Il faut dire que l’on ne peut pas trop refuser une convocation du FBI. Même si je n’ai pas dû très bien comprendre ce que vous me voulez. Je ne pensais pas me retrouver dans une salle d’interrogatoire.
-Il faut nous excuser, il y a sûrement un malentendu que nous pourrons certainement dissiper très vite.
Jack et Danny avaient pris place devant leur suspect. Jack gardait un visage calme, presque souriant, et parlait avec sympathie avec l’officier. Danny avait un regard plus sombre, quasiment menaçant, mais ne disait pas un mot.
-Vous avez dit au téléphone que vous avez des questions sur le saccage de l’appartement de l’agent Fitzgerald. Je n’ai malheureusement pas grand-chose à vous apprendre. Aucun suspect, aucun indice, aucune piste. C’est exactement comme à Seattle. Je suppose que vous savez qu’il s’est passé quelque chose d’identique à Seattle. J’étais aussi sur l’enquête là-bas, et je dois vous dire que
Danny n’en pouvait plus. Ce gars était un vrai moulin à paroles. S’il essayait de se faire passer pour un abruti, c’était pas mal joué, on s’y croyait presque. C’est ce qui fit exploser Danny.
-Ça suffit !
L’officier Clearwater sursauta, et lança un regard légèrement effrayé à l’agent qui avait hurlé, et qui continuait sur sa lancé.
-Arrêtez de vous foutre de nous ! Vous êtes très doué pour jouer le parfait petit imbécile de policier de bas étage, mais je ne vais pas vous laissez nous faire perdre notre temps !
Clearwater lui lança un regard blessé, mais resta silencieux. Jack posa une main sur l’avant-bras de Danny, afin de faire semblant de le calmer, et reprit la parole :
-Excusez mon collègue, officier Clearwater, mais la disparition de son coéquipier le rend très nerveux.
Les deux agents virent la surprise se peindre sur le visage de l’officier.
-Vous voulez dire… Vous… L’agent Fitzgerald a disparu ?
-Comme si vous ne le saviez pas ! cracha Danny.
-Mais… Non ! Je… Pourquoi vous croyez que… Oh !
-Oui, « Oh ! ». Vous n’êtes donc pas si stupide.
-Parce que j’ai enquêté à Seattle et à NY, ça suffit pour faire de moi un suspect ?
-C’est la manière dont tout cela s’est produit qui nous paraît pour le moins suspecte, officier Clearwater.
Jack parlait toujours d’une voix très calme, laissant le rôle du méchant à Danny. Mais Jack gardait un œil sur son agent, car il se doutait bien que celui-ci ne jouait pas vraiment, mais laissait plutôt s’exprimer son angoisse et sa frustration.
-Officier Clearwater, pouvez-vous nous dire pourquoi vous avez demandé un transfert aussi soudain pour NY ?
Les deux agents virent Clearwater se refermer comme une huître. Apparemment, ils avaient touché un point sensible.
-Ça ne vous regarde pas !
-Je pense que si, officier ! Vous vous retrouvez sur une enquête concernant l’agent Fitzgerald, à Seattle. Il déménage à NY, vous faites une demande de transfert le lendemain pour la même ville, et deux jours après vous prenez votre premier service dans notre belle ville. Et quelques jours après, vous enquêtez à nouveau sur une affaire concernant l’agent Fitzgerald. Dites-moi que tout ceci est dû au hasard, je ne vous croirai pas.
Clearwater ne desserra pas les lèvres. Le silence s’installa dans la pièce, mais chaque seconde perdue ainsi décuplait la rage de l’agent Taylor. Et soudain, la soupape de sécurité explosa : avant que Jack ait pu réagir, Danny se leva dans le fracas de sa chaise tombant derrière lui, il saisit l’officier Clearwater par le col de sa veste, le secoua et hurla :
-Tu vas parler, connard ! Qu’est-ce que tu veux prouver en t’en prenant à un agent fédéral ?! Tu te sentais comme de la merde dans ton petit uniforme, et tu t’es dit que tu allais en faire payer le prix à l’un des meilleurs de nous tous ?!
-Danny ! Lâche-le !
Jack avait réagi avec plusieurs secondes de retard, et tentait de faire lâcher prise à son agent. A sa grande surprise, Danny relâcha soudain leur suspect, l’air totalement étonné. Et Jack comprit : Danny s’était surpris lui-même par sa dernière phrase ; « et tu t’es dit que tu allais en faire payer le prix à l’un des meilleurs de nous tous ?! » ; cette phrase était sortie de sa bouche sans qu’il s’en rende compte, et il comprenait enfin ce qu’il s’était efforcé de refouler : il considérait Martin comme l’un des meilleurs agents du FBI. Jack releva la chaise de Danny et le fit se rasseoir. Il se tourna ensuite vers Clearwater, qui les regardait, l’air peiné et perdu.
-Rasseyez-vous, Clearwater. Je pense que vous comprenez qu’il vaut mieux pour vous de répondre à nos questions. Beaucoup de choses nous font penser que vous êtes liés à la disparition de notre collègue, mais vous avez la possibilité de nous démontrer que nous avons tort. Je vous conseille donc de le faire très vite.
Clearwater hocha la tête :
-Très bien, posez vos questions.
-Pourquoi avez-vous demandé un transfert aussi soudain pour NY ?
Clearwater pinça les lèvres. Apparemment, Danny ne lui avait pas fait suffisamment assez peur, ou ses raisons étaient inavouables, car il ne répondit pas à la question. Jack soupira, sentant Danny s’énerver à nouveau.
-Clearwater…
Cette fois, Jack avait parlé d’une voix calme, mais extrêmement menaçante. Ils perdaient du temps, et il n’aimait pas ça.
-C’est pour des raisons personnelles, répondit finalement l’officier d’un air de défi.
-On se fiche totalement que cela soit personnel. On veut une réponse claire qu’on puisse vérifier. Ou je pourrais avoir une soudaine envie d’aller chercher un café et vous laisser ainsi seul quelques minutes avec l’agent Taylor. À vous de voir.
Clearwater regarda Danny, qui semblait calmé, mais il pouvait sentir toute la rage qui bouillonnait dans ses veines, et qui ne demandait qu’à exploser. L’officier se mordit la lèvre, et abdiqua.
-C’est pour mon fils. Il a dû subir une lourde opération, ici à NY, et doit encore rester plusieurs semaines à l’hôpital.
-Il n’y a pas de mention dans votre dossier que vous avez un fils.
-Je sais. Sa mère et moi, cela n’a été qu’une aventure de quelques jours. Elle était mariée. Elle est tombée enceinte. Elle ne m’a pas mis au courant, n’a rien dit à son mari de son infidélité. Quand une maladie génétique a été décelée chez Lucas, ils ont dû faire des analyses. Son mari n’était pas le père de l’enfant. Il l’a quittée. Maintenant, je l’aide un peu financièrement, et je joue à l’oncle pour Lucas. Je suis venu à NY à cause de cette opération, qui a été décidée rapidement. Je voulais être là pour eux. Lucas ne voit plus son… père, alors je… je m’occupe de lui comme je peux.
-Vous devrez nous donner le nom de cette femme, pour que nous puissions vérifier.
Clearwater hocha la tête.
-Pourquoi ne pas nous avoir dit cela tout de suite ? Pourquoi l’avoir caché à vos collègues, qui n’ont pas compris votre départ si soudain pour NY ?
Danny ne faisait pas encore confiance à l’officier, et il ne voulait pas laisser une seule zone d’ombre dans cette histoire.
-Je… C’est une situation très difficile, pour moi, comme pour Lucas et sa mère. Je ne voulais pas que d’autres personnes soient au courant, c’est tout. Je sais que j’aurais dû vous le dire, pour ne pas perdre de temps, mais c’est… difficile de parler de cela.
-Revenons au saccage de l’appartement de l’agent Fitzgerald, à Seattle. Vous deviez être la seule personne au courant dans tout NY.
-En fait, non. Le problème avec moi, c’est que je parle parfois un peu à tort et à travers. Un de mes collègues avait parlé avec l’agent spécial Fitzgerald, et avait appris qu’il venait de Seattle, comme moi. Il m’a demandé si je le connaissais. Et je lui ai raconté toute l’affaire pour son appartement. Le problème, c’est que tout le commissariat a dû m’entendre. Les autres policiers, comme quelques suspects présents à ce moment-là.
-Vous ne parlez pas quand il le faudrait, et quand vous devriez fermer votre grande gueule, vous parler trop. Vous n’êtes pas un malin, officier Clearwater.
-J’ai fait une connerie, je le sais et le regrette. Mon sergent m’en a bien fait la remarque, je peux vous l’assurer.
Jack et Danny étaient cette fois pratiquement sûrs que Clearwater n’était pour rien dans l’enlèvement de Martin, mais ils vérifieraient tout dans les moindres détails.
-Dites-nous ce que vous faisiez le soir du saccage de l’appartement de l’agent Fitzgerald, le soir du meurtre d’Annie Jones, tuée avec l’arme volée, ainsi que le soir ou l’agent Fitzgerald a été agressé.
Clearwater répondit, puis Jack et Danny sortir de la salle d’interrogatoire. Un sergent de la police de NY les attendait. Jack ordonna à Danny de s’occuper des alibis de l’officier Clearwater, puis alla saluer l’homme qui attendait.
-Agent Malone, je suis ici car Clearwater est dans ma brigade.
-Venez dans mon bureau, sergent Fletcher.
Jack mit au courant Fletcher de la situation, dans les grandes lignes. Le sergent s’excusa du comportement inapproprié de son officier, ainsi que pour ne pas avoir pu le faire taire à temps ce jour-là au commissariat. Il assura Jack que lui et sa brigade collaborerait pleinement à l’enquête si le FBI devait approfondir dans cette direction.
-Je vous remercie pour votre bonne volonté, sergent Fletcher. Surtout après ce qu’il s’est passé l’année passée.
-Vous et votre équipe avez fait votre boulot, agent Malone. Vous avez suivi toutes les pistes. Si ma femme a été retrouvée morte, ce n’est pas de votre faute, mais celle de ce fou.
-Et vous… comment allez-vous ?
-Je dois dire que ce n’est pas facile tous les jours, mais la vie continue, avec ou sans vous. J’ai décidé que ce serait avec moi.
Jack hocha la tête avec sympathie, et le remercia. Les deux hommes se serrèrent la main avant de se séparer. Jack se dirigea ensuite vers Vivian et Sam, qui étudiaient attentivement tous les anciens dossiers de Martin.
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Mouchette- Directeur Adjoint
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Age : 43
Localisation : Suisse
Date d'inscription : 15/09/2006
Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
Voici un looong bout. Je voulais le couper en deux, mais je savais pas où, donc le voilà en entier
t'as très bien fait
c'était rhhh de testotèrone. J'adore le duo J/D et cet interrogatoire était parfait !!!!
une suiet ?????
Théana- Président des USA
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Date d'inscription : 08/10/2006
Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
Théana a écrit:
une suiet ?????
T'as pas tout lu J'ai dit qu'il faudrait attendre.
Mouchette- Directeur Adjoint
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Localisation : Suisse
Date d'inscription : 15/09/2006
Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
T'as pas tout lu J'ai dit qu'il faudrait attendre.
si si j'avais lu mais suis pas patiente
Théana- Président des USA
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Date d'inscription : 08/10/2006
Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
Théana a écrit:si si j'avais lu mais suis pas patiente
Je crains que tu n'auras pas le choix
Dans le même temps, je te comprends: tu mets quand une petite suite à ta fic?
Mouchette- Directeur Adjoint
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Date d'inscription : 15/09/2006
Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
j'ai mis deux bouts aujourd'hui
Théana- Président des USA
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Date d'inscription : 08/10/2006
Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
Voui, mais ça ne fait même pas la moitié de ma suite d'aujourd'hui! Donc, j'ai le droit de râler!
Mouchette- Directeur Adjoint
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Date d'inscription : 15/09/2006
Re: Brothers in arms (complète) (PG13)
fallait couper ta suite, ça aurait fait deux bouts
et je vais voir si j'ai le temps plus tard
et je vais voir si j'ai le temps plus tard
Théana- Président des USA
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