Whatever You Need - PG13 (Traduction)

Ben faut qu'elle ait un minimum de crédibilité pour l'éloigner...

rafy85 a écrit:Vous déconnez là...
Vous trouvez pas que c'est une belle preuve d'amour ce qu'Elena fait pour Danny?

remarque oui, mais cela lui à briser le cœur, remarque tu a raison j' aurais fait la même chose qu' elle
si j' était à sa place en y repensent

Une petite suite quand

rafy85 a écrit:Une petite suite quand

Oho on me rappelle à l'ordre! Promis, je m'y attelle dès que j'aurai un moment de libre. Bientôt, bientôt! Merci d'être toujours fidèle!

Coucou les gens! Encore et toujours merci pour vos commentaires d'encouragement! Désolée de n'avoir pas posté plus tôt mais je suis overbookée... Je vous mets quand même une suite today, je ne sais pas encore quand arrivera la prochaine, mais ne vous inquiétez pas, je m'y mets dès que je trouve le temps! Bonne lecture!

* * *

~Chapitre 10~


Cela avait été une longue, et éreintante journée. Il était parti du travail lessivé et seul.

D’abord, il y avait eu la conversation avec Elena. Il s’était attendu à ce qu’elle lui dise qu’elle avait besoin d’encore plus de temps, mais pas qu’elle lui dise qu’elle ne voyait pas d’avenir avec lui. Bien sûr, elle avait toujours gardé ses réserves avec lui, mais il n’avait jamais pensé que c’était parce qu’elle n’était pas amoureuse de lui. Il avait complètement mal interprété la situation et maintenant il se sentait comme un idiot, surtout depuis qu’il lui avait déclaré sa flamme quelques jours auparavant.

Deuxièmement, il y avait eu l’affaire sur laquelle ils avaient travaillé toute la journée…une fille de dix-huit ans, avec sa vie entière devant elle. Son ex petit ami, qui l’avait traquée, l’avait battue à mort. Ils avaient trouvé son corps tôt dans la journée. Même sans son drame personnel, rien que ça lui avait ruiné sa journée.

Et enfin, il y avait eu Sophie. Et maintenant il se souvenait pourquoi il avait toujours évité de sortir avec des femmes qui avaient des enfants. Surmonter une rupture avec une femme était déjà difficile, rompre avec son enfant lui déchirait le cœur.

Ils étaient assis autour de Sophie à la cafeteria alors qu’elle mangeait joyeusement sa glace et lui racontait le prochain spectacle de l’école dans lequel elle aurait un rôle.

« C’est l’histoire d’une souris des villes et d’une souris des champs, et c’est moi, la souris des champs. Enfin bref, mon prof a dit que c’est le genre d’histoire où on apprend une morale, une…une… »

« Une fable », termina Danny à sa place, trouvant difficile de ne pas sourire en l’écoutant, même s’il se sentait horriblement mal.

« C’est ça, une fable », dit-elle, prenant une nouvelle bouchée de glace. « Mon prof dit qu’on aura besoin de porter une salopette…c’est quoi des salopettes, Maman ? »

« Hmm…c’est comme des jeans sauf qu’ils montent jusque là », dit-elle en mentionnant le bas de son cou. « Et ils s’accrochent autour de tes épaules. »

Sophie lui lança un regard effaré.

« Ne t’en fais pas Soph, ta mère ne t’en ferais jamais porter dans la vraie vie. C’est pas vraiment à la mode. Bien que sur toi, je suis prêt à parier que ça serait adorable », dit-il en tendant sa main et en lui ébouriffant les cheveux.

Riant, elle se recoiffa. « Tu pourras me voir dedans quand tu viendras au spectacle », répondit-elle, la voix pleine d’excitation. « Tu trouves que je ressemble à une souris ? »

Baissant les yeux d’abord, Danny lança un regard rapide à Elena en se demandant quand elle allait se décider à parler à Sophie. Voyant qu’elle n’était pas prête à parler, il répondit à Sophie : « En fait, maintenant que tu le dis, c’est vrai. »

Faisant une petite mimique à Danny, elle secoua la tête. « J’aurais aimé être une souris qui se changerait en princesse ou un autre truc bien comme ça », dit-elle en mangeant la dernière cuillérée de glace. Levant sa cuillère, elle déclara : « Ca y est, tout fini, mais tu n’as même pas mangé la tienne. »

Danny baissa les yeux vers son bol de glace intact qui avait rapidement fondu. « Je suppose que je n’avais pas très faim », répondit-il doucement.

« Tu rigoles ? Qui n’a pas faim pour une glace ? » demanda Sophie, complètement inconsciente de la tension entre Danny et Elena. « Mami, je peux… »

« No mamita. Un bol c’est tout ou tu vas avoir mal au ventre. »

Faisant une légère moue, Sophie lança un regard en coin à Danny. « S’il n’y avait que toi et moi, tu me laisserais la finir. »

Danny et Elena sourirent tout deux à cette remarque et se regardèrent. L’espace d’un instant lorsqu’Elena le regarda, il jura qu’il voyait quelque chose dans ses yeux…Comme si elle aimait qu’ils soient tous ensemble comme ça, autant que lui. Mais tout aussi rapidement, elle reporta son attention sur Sophie…son sourire disparaissant de son visage.

« Sophie ma puce, Danny et moi on doit te parler de quelque chose », dit Elena, d’une voix morne.

Ignorant le ton et se focalisant uniquement sur ses propos, les yeux de Sophie s’écarquillèrent d’excitation. « Oh ! Est-ce que vous… »

Sachant exactement ce à quoi elle faisait allusion, Elena la coupa rapidement. « Sophie, écoute moi bien, ma puce. Danny et moi on tient l’un à l’autre vraiment beaucoup. On est de très bons amis, mais on a décidé de ne plus sortir ensemble. »

« Vous…vous vous séparez ? » demanda Sophie d’une voix confuse en regardant Danny.

Se penchant en avant, Danny acquiesça. « Oui mija, on ne sera plus ensemble, mais… »

«Regardant sa mère à nouveau, les yeux de Sophie s’emplirent de larmes. « C’est à cause de moi, mami ? Parce que tu ne veux pas que quelqu’un dorme à la maison quand je suis là ? Je resterai chez abuela si tu veux être toute seule. Je serai sage. J’arrêterai de t’embêter quand tu es à la maison pour rendre visite à maman, » dit-elle, regardant Danny à nouveau. « C’est promis ! »

« Chérie… » commença Elena, mais avant qu’elle ne sache quoi répondre elle vit Danny se lever et s’agenouiller devant Sophie.

« Ca n’a rien à voir avec toi, mija. Pouvoir passer du temps avec toi… » , Danny s’interrompit, essayant clairement de contrôler ses émotions, « pouvoir te voir quand je passe a été l’une des meilleures choses qui soient quand j’étais avec ta maman. Je t’aime Sophie. Rien ne pourra changer ça. »

Pleurant désormais, Sophie se jeta dans les bras de Danny et enfouit sa tête dans son cou. Levant les yeux pendant qu’il caressait les cheveux de Sophie, Danny vit qu’Elena s’était levé de sa chaise et était maintenant derrière Sophie, lui caressant tendrement les épaules. Leurs yeux se croisèrent alors qu’elle faisait de son mieux pour retenir ses larmes.

« Ca va aller, mija. On se verra toujours quand tu rendras visite à ta maman au bureau et… »

Levant les yeux vers lui, elle secoua la tête. « C’est pas pareil. C’est pas pareil si tu n’es pas là pour diner avec nous ou pour me border de temps en temps. Je comprends pas », dit Sophie en se retournant vers sa mère, mais en s’accrochant toujours au cou de Danny. « Toi et Danny vous vous disputez jamais. Tu ne te disputes jamais comme avant avec Papa. Tu souris quand Danny est avec nous. Tu es heureuse, pourquoi vous restez pas ensemble ? »

Ne sachant quoi dire, Elena ne fit que caresser les cheveux de Sophie. Elle n’avait pas de réponse à lui donner.

« Ta maman et ton papa était ensemble depuis très longtemps. Ce n’est pas la même chose avec eux. Ta mère et moi on a juste réalisé que…que ça ne marcherait pas entre nous. Ce n’est la faute de personne : ni la mienne, ni celle de ta maman et surtout, surtout pas, la tienne. »

Se sentant complètement épuisé, Danny était rentré chez lui peu après avoir dit au revoir à Sophie. Elena avait promis à Sophie qu’elle pourrait toujours le voir, même si cela signifiait venir au bureau quelques fois par mois. Il était évident que ni lui, ni Elena n’avaient réalisé combien Sophie s’était rapidement attachée à l’idée d’eux étant ensemble. En y repensant, cependant, il pouvait voir où elle aurait pu s’y méprendre. Au moment même où il avait commencé à voir Elena, Sophie était déjà avec eux. Et Danny avait pensé ça…qu’ils formaient un tout. Alors chaque diner, chaque film, tout avait inclus Sophie. Bien sûr, elle aurait à lutter contre la perte de cette intimité, surtout depuis qu’elle avait été traumatisée par les actions de Carlos.

Après que Danny soit rentré chez lui, il pensait qu’il s’effondrerait à cause de l’activité de ces deux derniers jours, mais au lieu de ça, il se sentit nerveux. C’était un sentiment tout nouveau pour lui. Le stress le rendait comme ça…et il finissait par être agité constamment. Après une heure à rester chez lui, il sentit le besoin de sortir à nouveau. Autant il savait qu’il devrait aller à une réunion, autant il ne sentait pas en état. La dynamique du groupe, les témoignages, les psalmodies…tout ça ne le calmerait pas, une nuit comme celle-là.


** A suivre **

AAwww sophie est un annnnge..J'avais oublié a quel point cette partie est cute. Je suis trop faaaan

c'est brise coeur et thanks to god, en ce moment on est dans une bonne période D/E mais c vraiment Trooop adorable.

Rah la la que c'est tristou..Evideeeeement Elena que tu as dans les yeux que tu aimes Danny et que tu veux que vous restiez tous les trois! Mais snif tout ça a cause de Carlos....Rah lui je l'aime plus mdr.

Rah la laaaaaaa prend ton temps pr traduire la suite ma belle, te met pas la pression mais...be fast.

merci pour tout se travail de traduction, cette fic est vraiment super

Toi et Danny vous etes fait l'un pour l'autre Tout le monde le sait sauf elle sa me desespere!!!Mais ouvre les yeux Elena!!!!

Merciiiii pour cette traduction!! Et prends ton temps pour la traduire.

Hey guys! 3 semaines après, j'abuse...
Mais voici doucement la suite, une suite horrible, je hais Danny cette fois dans cette partie lol même s'il est plus à plaindre dans l'histoire...il comprend pas ce qui lui arrive le pobrecito.
Bonne lecture! Et à bientôt (j'essaierai de pas trop vous faire poireauter...je dis bien, "essaierai" mdr)


~Chapitre 11~


La musique tonitruante ne voulait pas s’arrêter. C’était un son constant et envahissant qui ne faisait que lui rappeler combien il était faible. La base de la musique résonnait dans sa tête, lui rappelant l’horrible mélange de fumée de cigarette et d’alcool. Il voulait que ça s’en aille. Il voulait que tout ça s’en aille.

Ouvrant à peine les yeux, Danny frappa le radio réveil d’une main pour le faire taire et se recouvrit la tête avec un oreiller, renfrogné, pour se cacher des rayons du soleil s’infiltrant à travers les persiennes.

Les draps entortillés autour de son corps nu témoignaient d’une nuit d’insomnie. Se frottant les yeux clos, il tenta de s’extirper d’un sommeil sans rêve car la soirée de la veille continuait à hanter ses esprits.

Il n’était pas venu ici depuis un an. La dernière fois qu’il était venu, il avait amené une conquête – une fille qu’il voyait et qu’il avait rencontrée à la gym. Elle était jeune, seulement 22 ans, et ne cherchait rien de sérieux, ce qui allait parfaitement à Danny à l’époque.

C’était seulement deux mois après ça qu’il avait réalisé qu’il avait des sentiments pour Elena et que tout avait changé.

Mais cette nuit là, il n’était venu avec personne. La boîte était bondée et bruyante, mais il réussit à trouver un siège au bar. Regardant les gens autour de lui, il remarqua que tous semblaient jeunes ou peut-être bien qu’il se sentait lui-même trop vieux. Il savait qu’il était dépassé par tout ça, mais il n’avait pas su où aller. C’était le genre d’endroit où il allait pour s’abandonner à la musique et aux corps. Il pouvait se déconnecter complètement et ne plus rien sentir. C’était cette sensation qu’il voulait retrouver ce soir, et avec un peu de chance, sans l’aide de l’alcool.

« Qu’est-ce que je vous sers ? » demanda le barman.

« Heu…un club soda s’il vous plait », dit-il, la tension dans ses épaules se relâchant, n’ayant pas commandé de scotch.

Posant un billet sur le comptoir, il se pencha en avant alors que le barman lui tendit sa boisson. « Est-ce que Mandy travaille toujours ici ? » demanda Danny. « Elle travaillait là il y a un an, je crois ».

Hochant la tête, le barman désigna une zone d’escaliers délimitée par un cordon. « Elle travaille dans la zone VIP maintenant. Vous la connaissez ? »

« Ouep. Elle est là ce soir ? » demanda Danny, une part de lui-même espérant que non. Si elle n’était pas là, il y aurait moins de tentation et il pourrait simplement rentrer chez lui.

Mais le barman acquiesça à nouveau. « Elle est là. C’est quoi votre nom ? Je l’appelle et je lui fais savoir que vous êtes là. »

Danny inspira profondément et essaya de se retenir de commettre quelque chose de stupide. Tout ce qu’il avait à dire était « non » et de prendre la porte. « Danny. Je m’appelle Danny Taylor ».

Un nouveau bruit menaça désormais d’interrompre son sommeil. Ce bruit était aussi persistant, mais pas aussi agaçant que la musique. Ouvrant les yeux sous son oreiller, Danny grogna en tendant la main vers la table de nuit pour attraper son téléphone en train de sonner.

« Taylor », répondit-il d’un ton maussade.

« On dirait que quelqu’un a passé une mauvaise nuit », répondit Martin, à la place d’un bonjour.

« Seigneur, quelle heure est-il ? Je suis en retard ? » demanda-t-il, essayant de se concentrer pour pouvoir lire l’heure sur sa table de nuit.

« Non, non, t’es pas en retard. Je ne suis même pas encore parti pour le travail, mais je voulais te parler d’un truc avant qu’on y aille aujourd’hui. Tu me rejoins à Frank’s ? » demanda Martin. C’était une gargote non loin de l’immeuble fédéral. Danny le détestait, mais Martin adorait prendre son petit déjeuner là au moins une fois par semaine.

Danny grogna. « Je sais pas, man. Ces deux derniers jours, sans fermer l’œil, ça me prend un peu la tête. »

« Ecoute, ça sera pas long. Passe juste deux secondes sur ta route. Je serai toujours là-bas. »

« Ok », accepta Danny, à contre cœur, sachant que Martin trouverait ça vraiment louche s’il rechignait trop.

Assis maintenant dans l’une des cabines privées et violettes de la zone VIP, Danny jeta un œil à ce qu’il portait…un jean et une chemise bleue à boutons. Dans le club, les gens était tous habillés différemment, mais il pouvait voir qu’il y avait un certain code vestimentaire dans la section VIP. Les femmes étaient toutes dans des robes courtes et provocantes, avec des talons aiguilles et les hommes étaient habillés en Armani ou Hugo Boss.

Mais Danny s’en moquait de tout ça. Tout ce qui comptait était d’arriver enfin à ne plus ressentir la douleur de savoir qu’elle ne voulait plus de lui.

« Danny Taylor, ou est-ce que j’hallucine ? » demanda-t-elle en fermant les rideaux derrière elle afin que l’on ne puisse plus voir la cabine de l’extérieur.

Mandy – une grande blonde aux yeux bleu glacier et au corps de rêve, elle ne pouvait pas mieux paraitre différente d’Elena. Il l’avait rencontrée trois ans auparavant quand il était venu ici avec deux anciens camarades de fac de droit. Ils avaient dansé ensemble pendant deux de ses pauses et c’est ensuite qu’elle l’avait guidé dans une arrière salle où ils s’étaient envoyés en l’air. Cette nuit entraîna une brève liaison entre eux qui s’était terminée lorsqu’elle avait décidé de retourner avec un ancien petit ami. Dès lors, Danny venait la voir périodiquement quand il se sentait seul. Si elle était partante, ils sortaient occasionnellement ensemble.

Bien sûr, tout ça avait changé après qu’il réalisa ses sentiments pour Elena. Tout avait changé après ça.

Prenant une chaise près de lui, elle posa une main sur sa cuisse. « Mais où diable étais-tu passé ? La dernière fois que je t’ai vu ici, tu étais avec une espèce d’écervelée. »

« J’étais pas mal occupé. Et toi ? Quoi de neuf dans ta vie ? » demanda-t-il calmement, d’un ton évasif.

Même si sa question était vague, tout deux savaient le sens de sa question. Etait-elle prête à coucher avec lui ce soir ?

Souriant, Mandy se pencha plus près pendant que sa main continuait à tracer des petits cercles sur sa cuisse. « J’ai un petit ami, un fiancé en fait », dit-elle, levant sa main pour montrer un petit diamant à sa main gauche. « Mais je ne lui dirai rien, si tu ne diras rien », finit-elle en réduisant la distance entre eux par un baiser.

La petite voix dans sa tête lui disait d’arrêter, mais à la place, il l’attira plus près et approfondit leur baiser.

Se frottant péniblement les yeux, Danny pénétra dans le Frank’s Diner. Il avait à peine eu la force de grimper sous la douche. Inutile de dire qu’il n’avait pas l’air au meilleur de sa forme, et Martin ne put s’empêcher de le remarquer.

« Cinq dollars que Jack remarque que tu ne t’es pas rasé dans les cinq secondes où il te voit ce matin », dit Martin, levant les yeux de son assiette pleine de nourriture frite.

Haussant les épaules, Danny roula des yeux et s’écroula sur le siège en face de Martin. « J’emmerde Jack », grommela-t-il.

Les yeux de Martin s’écarquillèrent à l’entente de cette réponse de Danny. D’habitude, si Danny faisait ce type de commentaire, il était toujours accompagné d’un sourire sarcastique et enjoué. Mais il n’y avait rien de comique dans le ton de sa voix. Il avait l’air renfrogné et de très mauvaise humeur.

« Qu’est-ce qui t’es arrivé hier soir ? T’as l’air dans un sale état », dit Martin d’un ton inquiet.

Se passant une main dans les cheveux, Danny jeta à Martin un regard qui faisait clairement comprendre qu’il n’avait aucune envie de parler de la nuit précédente.

« Bonjour, que désirez-vous ? » demanda la serveuse en s’approchant de leur table.

« Un café, simplement, merci », répondit Danny.

Quand la serveuse s’était éloignée, Martin continua. « Ca va ? » Le ton de sa question était insistant, comme si Martin voulait s’assurer que Danny n’avait rien fait de stupide la nuit dernière. Sachant qu’Elena avait eu l’intention de rompre avec Danny, Martin avait des raisons de s’en faire – en particulier depuis qu’il savait qu’Elena ne donnerait pas à Danny la vraie raison pour laquelle elle le quittait.

« Ca va. Je suis juste fatigué », répondit Danny d’un ton calme. « En fait, dès qu’on aura fini, je pense que je prendrais ma journée si on n’a pas d’affaire. Je me sens juste d’humeur massacrante. »

« C’est peut-être une bonne idée », répondit Martin, sachant que ce serait dur pour Danny de voir Elena.

« De quoi tu voulais parler ? »

Se souvenant soudain de la raison pour laquelle il avait demandé à Danny de venir, les yeux de Martin s’illuminèrent. « J’ai, heu…après qu’on ait parlé l’autre jour et que tu m’as dit que tu pensais partir, je me suis souvenu que j’avais une connaissance à qui tu devrais vraiment parler. Son père est le responsable senior de Thomson, Hiller and Vine. C’est une associée là-bas, Camille Thomson. Nos parents sont de vieux amis de la fac. On a pratiquement grandi ensemble. Je l’ai appelée à propos de toi. »

Les yeux de Danny s’écarquillèrent de surprise. « Moi ? Wow, Martin. Je croyais que tu ne voulais pas que je parte et maintenant tu es mon agent ? »

« Non, je veux dire, je veux pas que tu t’en ailles, mais si tu t’en vas quand même, alors pourquoi ne pas regarder toutes les options ? Cette firme serait une super opportunité. »

Hochant la tête, Danny acquiesça. « Ouais, enfin, je visais le bureau du procureur, parce que je voulais trouver quelque chose rapidement. J’ai déjà parlé à quelqu’un là-bas, mais j’ai pas vraiment le temps de courir après les firmes d’avocats.

« Ca te prendra pas de temps du tout. Parle simplement avec Camille et ensuite tu verras mieux vers quoi tu peux te tourner rapidement, » dit-il en tendant la carte de son amie à Danny.

Martin n’arrivait pas à croire qu’il n’était pas seulement en train d’encourager Danny, mais également de l’aider à quitter le FBI. Après qu’Elena se soit confiée à lui, il savait que Danny voudrait encore plus partir. Rien qu’en le voyant ce matin, Martin savait qu’Elena avait déjà mit fin à leur relation. Autant Martin voulait dire à Danny la vérité, autant il savait que ce n’était pas son rôle. Alors le moins qu’il puisse faire était de l’aider à trouver la meilleure opportunité possible.

« Merci, Martin. J’apprécie », dit Danny en buvant une gorgée de café. «Maintenant plus que jamais, je pense que j’ai besoin d’un nouveau départ. »

Il fit ce qu’il avait dit qu’il ferait à Martin et s’était fait porter pale. Jack était assez étonné, puisqu’il pouvait sur les doigts de la main le nombre de fois où Danny avait pris une journée ces 10 dernières années.

Ne voulant pas vraiment rentrer chez lui, Danny commença par se promener. Finalement, il se retrouva devant le quai du métro, prenant une rame pour le Queens.
Il ne savait même pas s’il y aurait quelqu’un, mais il tenta le coup. C’était probablement ce qu’il aurait du faire la nuit dernière.

Lui et Mandy s’embrassaient sur le canapé VIP depuis ce qui semblaient être des heures. Elle était assise à califourchon sur ses genoux, se frottant littéralement partout contre lui au point que sa chemise n’était plus boutonnée du tout. De temps en temps, il levait la tête vers le rideau qui les masquait, espérant presque que quelqu’un viendrait les interrompre. Mais personne ne venait.

« Hey », murmura-t-elle à son oreille. « Tu veux qu’on le fasse ici ? Personne ne viendra nous déranger. Je sais pas si je vais pouvoir encore attendre. »

Sentant son souffle chaud contre son cou, Danny ferma les yeux. Tout ce qu’il voyait était le visage d’Elena la nuit précédente où il lui avait fait l’amour, sentant son souffle contre sa peau. Ouvrant les yeux brusquement, en espérant que son visage disparaitrait, il saisit le menton de Mandy pour la regarder dans les yeux. Elle n’était pas Elena. Ce n’était pas elle. Il n’avait plus besoin d’elle.

Se penchant en avant, Mandy l’embrassa sur les lèvres. « J’avais oublié à quel point tu étais doué », dit-elle en cherchant dans la poche de sa minijupe. Sortant un préservatif, elle fit descendre sa main sur son torse nu, son ventre et commença ensuite à déboutonner son jean. « Personne n’en saura rien, comme au bon vieux temps. »

Après avoir toqué à la porte, Danny attendit quelques instants. Il l’entendit trainer des pieds jusqu’à la porte, et ensuite murmurer quelque chose sur un ton surpris en le voyant à travers le judas.

Ouvrant la porte, Sylvia le salua avec Cristina gigotant contre sa hanche. « Danny ! Quelle surprise ! »

« Tio ! » dit Cristina en volant presque dans les bras de Danny.

« Hey », dit-il en serrant l’enfant contre lui pendant qu’elle s’accrochait à son cou. Se penchant en avant, il embrassa Sylvia sur la joue. « Désolée de ne pas avoir appelé. »

« C’est pas grave. Tu peux venir n’importe quand, surtout depuis que je peux maintenant me servir de mes deux bras », dit Sylvia pendant qu’il la suivait dans l’appartement. « Tu ne devrais pas être au travail ? »

Danny acquiesça en s’asseyant sur le sofa et en posant Cristina sur son genou. « J’ai pris ma journée. On a eu une affaire délicate qui s’est mal terminée hier et je n’ai pas pu dormir. »

« Et tu es venu ici ? Pourquoi n’es tu pas resté chez toi pour te reposer ? » demanda-t-elle, d’une voix inquiète.

Haussant les épaules, Danny caressa les cheveux de Cristina. « Je suis fatigué, mais je n’arrive pas à dormir. »

Sylvia le regarda d’un air compatissant. « Tu as l’air déprimé. Est-ce que tout va bien ? »

« Je tiens le coup. Qu’est ce que vous faites aujourd’hui ? » demanda-t-il en regardant Cristina.

« Maman…travail », répondit Cristina. « Moi, aller chez abuela ».

« C’est vrai. Je travaille cet après-midi jusqu’à huit heures, alors j’allais déposer Cristina sur le chemin. Je voulais juste ranger un peu la maison avant qu’on parte. »

« Pourquoi je ne la garderais pas aujourd’hui ? » demanda Danny soudain. « Et après, elle et moi on peut aller chercher Nicky à l’école et je pourrais les emmener au cinéma ou diner, ou autre chose. »

Sylvia sourit. « Ca a l’air vraiment bien, mais je croyais que tu avais besoin de repos. Garder une fillette de deux ans c’est… »

« Trois » ! corrigea Cristina. « J’ai trois ans maintenant », dit-elle en tendant trois doigts vers Danny ce qui le fit sourire.

« Désolée, une fillette de trois ans, c’est loin d’être relaxant. »

« Je peux me débrouiller Sylvia. Peut-être qu’en le faisant ça va me remettre les idées en place et je pourrais en fin de compte dormir cette nuit. »

« Qu’est ce qui ne va pas Danny ? Qu’est-ce qu’il y a ? »

Baissant les yeux vers Cristina, il sourit tristement, repensant à Sophie. « Elena…Elena a rompu avec moi. Elle pense qu’on a pas d’avenir ensemble. »

« Oh, Danny », dit Sylvia en s’asseyant près de lui. « Je suis désolée. Je sais que tu tiens vraiment à elle et Sophie. Pauvre Sophie. Elle t’aime tellement. Elle est au courant ? »

« On le lui a dit hier. C’était horrible. Je n’aurais jamais du la laisser se rapprocher de moi comme ça. C’était stupide. »

« Qu’est-ce qu’Elena a fait ? Je veux dire, comment peut-elle penser que vous n’avez pas d’avenir ? Vous faites le même boulot, vous adorez sa fille, et tu es complètement dingue d’elles deux. Je comprends pas. »

« Moi non plus, mais elle n’a pas vraiment mâché ses mots. Elle…elle m’a dit qu’elle ne m’aime pas. »

Sylvia secoua la tête. Elle n’arrivait pas à comprendre ce qu’il y avait dans la tête d’Elena. Bien sûr, Danny avait des défauts, mais au fond, il était un homme doux, compatissant, drôle, que la plupart des femmes rêveraient d’avoir pour elles.

« Donc j’ai besoin de me changer les idées », dit Danny en regardant à nouveau Cristina. « Et j’ai besoin de ne pas me sentir le centre d’attention, et je pense que Cristina est tout simplement ce que le médecin préconise. »

« Moi ? » dit la petite fille en le regardant avec un sourire enchanté.

« Toi », répondit-il en l’embrassant sur le front.


Peu après le départ de Sylvia, Danny fit manger Cristina et ils jouèrent ensuite ensemble au « monstre », Danny la poursuivant dans tout l’appartement jusqu’à l’attraper et la lancer dans les airs, lui provoquant des fous rires.


Ce fut ensuite l’heure de la sieste, il l’amena alors dans la chambre de Sylvia et s’allongea près d’elle. Il lui lut des histoires les unes après les autres jusqu’à ce qu’elle s’endorme finalement, sa tête nichée au creux de son bras. Posant sa tête contre l’oreiller, il ferma les yeux.

« Wow…wow, » dit Danny alors que Mandy commençait à défaire la braguette de son jean.

« Quoi ? Tu veux pas le faire ici ? Tu veux qu’on revienne chez toi ? Je n’ai que jusqu’à 2h du matin, chéri. »

L’observant attentivement pendant quelques instants, il ramena une mèche de ses cheveux derrière ses oreilles. « Je peux te poser une question ? »

« Bien sûr », dit-elle avec un sourire confus.

« Tu penses ton fiancé est amoureux de toi ? »

Son sourire se changea en un froncement de sourcil, et elle se redressa sur ses cuisses. « Quoi ? »

« Il est amoureux de toi ? » demanda à nouveau Danny.

« Pourquoi tu me demandes ça ? J’ai pas envie de parler de lui…maintenant. »

« Pourquoi est-ce que tu es prête à risquer de tout perdre pour ça ? »

« Il n’en saura rien Danny. A moins que tu lui dises… »

« Non je veux dire, est-ce que tu l’aimes ? »

« Bien sûr. »

« Alors je comprends pas… »

« Qu’est-ce qui va pas chez toi Danny ? Ca te posais aucun problème avant. Tu ne laissais jamais ce genre de détail perturber un si bon moment ».

« Je sais. Et je me déteste pour ça, surtout maintenant. Qu’est ce qui cloche chez moi ? » demanda-t-il en se penchant en avant et en l’écartant doucement de lui. « Je suis désolé. Je suis désolé si j’ai déjà heurté tes sentiments ou si je t’ai donné de faux espoirs. Je…je… »

« Danny, tu n’as jamais fait ça. Tu as toujours été honnête. »

« Ouais, mais ça n’est pas une raison. Chaque fois que je pense que je vais bien et que mes problèmes sont derrière moi…quelque chose comme ça arrive. Je suis…je suis vraiment désolé », dit-il en se penchant et en serrant sa main. « Si tu aimes ton fiancé et qu’il t’aime, et que tu penses que ça peut marcher entre vous, alors ne fous pas tout en l’air pour un con comme moi. Je sais que c’est effrayant. L’engagement. S’engager est effrayant. Mais le jour où tu trouves la bonne personne, ça en vaut la peine », dit-il en se levant et en ouvrant le rideau. « Prends soin de toi. Il faut que j’y aille. »

Danny se vida l’esprit en entendant le souffle régulier de la fillette dormant près de lui. En quelques minutes, il s’endormit également.

**A suivre**

Ouais une suite !!!!!!
génial j'adore cette fic mais je deteste Elena dans les parties d'avant et je deteste Danny dans celle la !!!!
j'espere qu'une suite ne va pas trop tardée histoire qu'ils se remettent ensemble rapidement et qu'ils règlent le probleme Carlos

ah non moi je détèste pas DU TOUT Danny la dedans!!!!

Il refuse de coucher ac cette fille dont il se fou parce qu'il pense trop à Elena, et même si ils ne sont plus ensemble il veut pas la tromper...

Et il est tout déprimer et TROP CHOU Avec Cristina c'est adoraaaaaaaaaaaable AW.

Et la petite conversation avec Martin, j'adore aussi!

Rah que cette fic est un BIJOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU


J'espère que tu mettras pas trois semaines a poster la suite ma gum! ( surtout que...t'es en vacances )

BRAVI BRAVOOO pour cette fantastic tradukcheuuuun? compiouuuteul?

J'aime bien cette suite en particulier la partie Danny/Sylvia/Cristina.

Bonnes vacances Jabamiah

Coucou les gens! Toujours merki pour vos commentaires, merci de me suivre alors que je traiiiine c'est affolant. Toutes mes excuses! Du coup je me suis dit qu'aujourd'hui je devrais ptet m'y remettre!
Voici la suite de today! bonne lecture!



~Chapitre 12~


Marchant dans les bureaux, la première chose qu’Elena remarqua était que Danny était revenu. Il parlait au téléphone, de façon animée et décontractée comme à son habitude. Dès qu’elle s’approcha, il leva les yeux vers elle. Après l’avoir repérée, cet air décontracté qu’il arborait auparavant sur son visage se changea en malaise et il détourna rapidement les yeux pour continuer sa conversation.

Prenant une profonde inspiration, Elena s’adressa aux autres. « Bonjour », dit-elle en se dirigeant vers son bureau.

Sam, Martin et Vivian répondirent à son bonjour alors qu’elle posa son sac sur son bureau. Avant même qu’elle ne s’asseye, Jack s’approcha d’eux.

« On a une nouvelle affaire ce matin. Kyle Wentworth, 35 ans. Il est enseignant à l’académie Currington. Marié, deux enfants, » dit Jack en accrochant la photo de l’homme en question sur le tableau blanc.

Marchant près de la grande table, Elena se concentra sur Jack et il les mit tous au parfum en racontant les détails de l’affaire. Après leur avoir raconté ce qu’il savait, il leur dit ce qu’il voulait qu’ils fassent par la suite.

« Viv, Elena, Martin – j’aimerais que vous alliez à Currington. C’est là qu’on l’a vu pour la dernière fois hier soir. La police locale a fait quelques interrogatoires. On a besoin de parler à n’importe quel professeur ou étudiant qui aurait pu le voir cette nuit là. Sam, tu viens avec moi. On va parler à sa femme et d’autres membres de sa famille rassemblés chez lui. Danny, tu t’occupes de ses relevés bancaires ici au bureau. Appelle moi si tu trouves quelque chose de suspect. »

En entendant le nom de Danny, Elena lui lança un regard. Il avait laissé tomber le téléphone dès que Jack était apparu dans l’open space. Hochant la tête, il prit le dossier qu’il lui tendait et commença à l’éplucher.

« Elena…Elena, » dit Vivian.

« Oui », répondit-elle en détournant les yeux de Danny et en se concentrant.

« T’es prête ? On y va ? » demanda Vivian, remarquant très bien qu’Elena était distraite.

« Bien sûr. Allons-y », dit-elle en se dirigeant vers son bureau pour rassembler ses affaires.

Elena conduisait avec Vivian en suivant Martin dans une autre voiture en direction de l’Académie Currington. Elena avait fait exprès de rester près de Vivian, de manière à ne pas conduire avec Martin – ne voulant plus discuter de Carlos ou Danny avec lui.

Au bout de vingt minutes et quarante cinq minutes de conduite, le téléphone d’Elena se mit à sonner. Regardant l’écran, elle vit que c’était sa mère.

« Hola, mama », salua-t-elle après avoir ouvert son téléphone. « Tout va bien avec Sophie ? »

En entendant sa mère soupirer longuement à l’autre bout du fil, Elena demanda « Qu’est ce qui se passe ? »

« Sophie refuse d’aller à l’école. Elle dit qu’elle ne se sent pas bien, mais elle n’a ni température, ni rien de grave. Elle a l’air d’aller bien. »

Remarquant que Viv semblait inquiète, Elena roula des yeux et la rassura « Sophie dit juste qu’elle est malade ». Reportant son attention sur sa mère, Elena dit : « Passe moi Sophie. Laisse-moi lui parler. »

Au bout de quelques secondes, elle entendit la voix de Sophie. « Je suis malade, maman. »

« Mamita, tu es sûre ? Si tu rates l’école aujourd’hui, tu pourras pas jouer dans la pièce, tu te souviens ? »

« J’en ai rien à faire de cette stupide pièce », Sophie répondit en pleurnichant.

« Sophie, c’est pas une façon de parler. On ne parle pas comme ça, c’est compris ? »

Au début, Sophie ne répondit rien. Alors Elena répéta sur un ton plus ferme. « Entiendes ? »

« Si, mami, mais je ne veux pas jouer dans la pièce. »

« Mais pourquoi, chérie ? Tu étais tellement excitée quand… » Elena fut sur le point de faire référence au moment où Sophie leur avait parlé de la pièce à elle et Danny, mais s’interrompit aussitôt. « Qu’est ce qui ne va pas, Sophie ? »

« Je suis malade, maman. S’il te plait, ne me fais pas aller à l’école aujourd’hui », pleura-t-elle.

Soupirant lourdement, Elena répondit. « Tu peux aller te recoucher pour une heure ou deux, mais pas de télévision. Tu dois te reposer. Quand je rappellerai, si tu te sens mieux, alors grand-mère te ramènera à l’école un peu en retard. Si tu ne veux vraiment pas jouer dans la pièce, alors j’appellerais ton professeur et je lui ferais savoir. »

« D’accord » répondit-elle doucement.

« Repasse moi grand-mère. Te amo, mamita. »

Sophie ne répondit pas et repassa simplement le téléphone à sa grand-mère. Se passant une main dans les cheveux, Elena parla à sa mère une fois encore avant de raccrocher son téléphone et de soupirer longuement.

« Alors, Sophie est déjà en âge de répondre ? » demanda Vivian, d’un ton docte. « J’aimerai pouvoir te dire que ce n’est qu’une phase. »

Elena sourit et regarda Vivian. « C’est une bonne fille ; elle traverse juste une période difficile. Je ne peux pas vraiment me mettre en colère contre elle, puisque je suis en grande partie responsable. »

Vivian secoua la tête après avoir lancé un regard à Elena. « Ce qu’a fait Carlos n’est pas de ta faute, Elena. Tu dois te le mettre dans la tête une bonne fois pour toutes. »

« Je ne parle pas du kidnapping. C’est…c’est… » Elena se tut, ne trouvant pas les mots justes.

« C’est à propos de Danny ? » Vivian termina à sa place. « Est-ce qu’elle a du mal à accepter que Danny fasse partie de votre vie ? »

La question de Vivian fit presque sourire Elena à l’idée improbable que Sophie puisse ne pas accepter Danny. « Non, non, au contraire. Elle adore Danny », répondit-elle alors que son sourire s’évanouit. Décidant de jouer cartes sur table, Elena admit : « Elle m’en veut parce que Danny et moi avons rompu. »

« Oh », dit Vivian, d’un ton surpris. « Je ne savais pas. Je veux dire, je savais que vous traversiez tous les deux une mauvaise passe, mais je pensais que vous étiez revenus ensemble. »

« C’était le cas. Je veux dire, on a essayé, mais ça n’a pas marché, simplement », mentit Elena. Cela avait marché parfaitement, mais le fait de rester ensemble aurait pu constituer un risque pour Danny ou sa famille. « Quand on l’a dit à Sophie, elle était tellement dévastée…et même aujourd’hui elle n’arrive pas à s’en remettre. Donc maintenant, ça se reporte sur tout : l’école, s’amuser avec ses amis, la pièce de l’école, et moi, surtout moi. »

« Et bien, pour ce que ça vaut, je suis désolée d’entendre ça. Quand Danny et toi étiez ensemble, je pensais vraiment que vous formiez un beau couple. Je ne peux pas imaginer ce que ça peut être d’être une mère célibataire, rester seule, essayer de sortir avec quelqu’un…Parce que Danny est tellement génial avec les enfants, et vous avez tellement de choses en commun tous les deux, je pensais… »

En entendant les remarques de Vivian, Elena se sentit émue. Ne voulant pas se mettre à pleurer, elle interrompit Vivian. « Merci Viv. Ca a été dur d’en arriver là, mais c’est le mieux. »

Réalisant qu’Elena ne voulait plus parler de lui, Vivian cessa de parler et se concentra sur la route devant elle.

S’essuyant le coin des yeux, Elena renifla doucement en essayant de masquer à quel point elle était blessée. Elle avait passé les deux nuits précédentes à pleurer jusqu’à ce qu’elle tombe de sommeil, alors elle comprenait parfaitement pourquoi Sophie était bouleversée. Elena n’arrivait vraiment pas à croire à quel point il lui manquait terriblement.


Après avoir passé la matinée à faire des interrogatoires, Vivian et Elena retournèrent au bureau pendant que Martin restait derrière pour suivre quelques pistes. Vivian se gara à une place en face du bâtiment, en sachant qu’ils devraient repartir à nouveau. Alors qu’Elena descendait de la voiture, quelque chose ou plutôt quelqu’un attira son attention de l’autre côté de la rue. Danny était assis à une table près de la fenêtre du Starbucks. Il y avait une jolie jeune femme assise en face de lui. Elena aurait pu penser qu’il s’agissait de l’affaire, si ce n’est la façon de Danny d’interagir avec la femme qui lui prouvait le contraire. Ils riaient et Danny était penché vers elle comme s’il buvait toutes ses paroles. Se sentant soudain nauséeuse, Elena essaya de se reprendre en appuyant son bras contre la portière de la voiture.

« Ca va ? » demanda Vivian en s’approchant du côté conducteur.

Rapidement, Elena acquiesça et emboîta le pas à Vivian vers l’immeuble.

Une fois à l’étage, elle et Vivian racontèrent à Sam ce qu’ils avaient trouvé à Currington. Deux témoins avaient dit avoir vu quelqu’un ressemblant à leur personne disparue monter dans une voiture avec quelqu’un la nuit dernière. Ils avaient trouvé une vidéosurveillance qui le confirmait, et également sous-entendu que la personne n’était pas partie de plein gré.

Au milieu de la conversation sur la poursuite de l’enquête, Jack vint les interrompre : « Où est passé Danny, bon sang ? » il demanda, en regardant Sam.

Elena regarda Samantha, extrêmement intéressée par sa réponse.

« Oh, il devait aller à un rendez-vous pour déjeuner. Il allait te le dire mais tu étais au téléphone. Il sera là dans une demi-heure. »

Soupirant lourdement, Jack se retourna en direction de son bureau. Avant de trop s’éloigner, il s’exclama « Dis lui que j’ai besoin de le voir dès qu’il sera de retour ! »

« D’accord, » répondit Sam. « Je me demande ce qu’a pu faire Danny pour mériter tant de hargne ? »

Vivian haussa simplement les épaules en retournant à son bureau.

Fronçant les sourcils, Elena se retourna vers son bureau également. Elle n’avait aucune idée de ce que Jack voulait à Danny, mais elle était assurément curieuse de savoir avec qui il était. Sam avait juste confirmé le fait que son « rendez-vous » n’avait rien à voir avec l’affaire. Etait-il possible qu’il soit passé à autre chose, si vite, à peine trois jours après ? Est-ce que Carlos avait raison lorsqu’il avait dit que Danny n’était qu’à un pas de retomber dans ses vieilles habitudes avec les conquêtes féminines ?


Ahahaaa!!!
**A suivre**

Oh non c'est trop court!!!!!!!!!!!!!lol

Mais qui est donc cette fille qui discute avec Danny????

Merci rafy
Une suite en dix jours! Y'a du progrès nan? Bonne lecture!


~Chapitre 13~


Poussant la porte des toilettes pour hommes, Danny voulait frapper quelque chose. Ces derniers jours avaient été une montagne russe de hauts et de bas, et actuellement, il était à nouveau sur une pente. Il avait passé près de 10 ans à travailler pour Jack. Pendant toutes ces années, il lui avait toujours été loyal même lors de désaccords. Et vraiment, jusqu’à ces deux dernières années, il n’avait jamais vraiment eu de désaccords avec Jack. Que Danny le veuille ou non, il s’était souvent retrouvé à considérer Jack comme un père. C’est ce qui rendait les choses difficiles quand les erreurs de Jack faisaient surface, et dernièrement, elles refaisaient surface bien plus souvent.

En deçà de la colère et de la frustration, Danny se sentait blessé plus qu’autre chose. Ces dix dernières années, il avait presque fait tout et n’importe quoi de ce que Jack lui avait demandé, sans poser aucune question. Le FBI et le service des Personnes Disparues étaient devenus sa vie, sa priorité. Il était fier de son travail accompli et avait pensé que Jack estimait son implication. Mais après la conversation qu’il venait juste d’avoir avec Jack, Danny se demandait si Jack l’estimait, lui.

« Hey », dit Danny en entrant dans le bureau de Jack. « Sam m’a dit que tu me cherchais. J’avais un rendez-vous… »

Sans même lever les yeux de sa lecture, Jack le coupa. « Quoi ? Maintenant tu cherches du boulot pendant nos heures de travail ? » demanda-t-il d’un ton agacé.

L’espace d’un instant, Danny n’était pas sûr de ce qu’il venait d’entendre. « Ex…excuse-moi ? »

« Tu m’as entendu. Quand est-ce que tu prévoyais de m’annoncer que tu partais exactement ? Et pourquoi diable j’ai du l’apprendre d’une tierce personne ? » grogna-t-il.

Soupirant lourdement, Danny s’assit sur la chaise en face de Jack. « Qui te l’a dit ? » La seule personne a qui il avait parlé était Martin et il ne pouvait concevoir que Martin le dirait à Jack.

« Oh, c’était simplement par accident. Si je ne l’avais pas appris de Lance Reynolds du bureau du procureur, alors probablement que je n’aurais rien su jusqu’à ce que tu décides de me faire cadeau de la nouvelle. Je pense que tu me dois un peu plus que ça, Danny. Ou est-ce que tu agis toujours comme un gamin capricieux et tu me punis pour toute cette histoire avec Carlos ? »

Fronçant les sourcils, Danny secoua la tête en essayant de contrôler sa colère. « Te punir ? Est-ce que tu plaisantes ? Jack, je ne te l’ai pas dit parce que je n’ai pas encore pris ma décision. J’ai eu une conversation avec le procureur Reynolds. Il n’avait aucun droit de… »

« Je l’ai appelé à propos des mandats dont on a besoin pour l’affaire Wentworth. On dirait bien qu’il a dépassé les frontières de l’Etat. Dans la foulée, il m’a mentionné combien ils étaient chanceux d’avoir quelqu’un avec ton expérience…patati et patata. Je suppose qu’il pensait que tu aurais la courtoisie de me raconter tes projets. »

Complètement abasourdi par le ton de Jack, Danny répondit, « La courtoisie ? Tu me fais la morale pour ce qui est d’être courtois ? Comme je te l’ai dit, j’essaie encore d’y réfléchir. Tout ça arrive tellement vite, et je ne sais pas… »

« Et pourquoi tu te presserais bon sang ? » Jack le coupa. « Ne me dis pas que tu es prêt à demander Elena en mariage ? Tu te soucies un peu de toutes les conséquences que ça pourrait avoir ? Honnêtement, j’arrive plus à te comprendre. Tu… »

En entendant les paroles de Jack, Danny se leva rapidement de sa chaise. « Ce n’est plus ton boulot d’essayer de me comprendre. J’ai tous les droits d’explorer toutes les opportunités. Et peut-être que tu ne t’en souviens pas, mais il y a deux ans je t’ai raconté que c’était une carrière que j’aimerais bien poursuivre. Tu étais l’une des personnes à qui j’en ai parlé, mais apparemment tu étais trop absorbé par tes propres problèmes pour m’écouter réellement. Il y a rien de nouveau. Pour ton information, j’avait vraiment l’intention de t’informer de mes projets. Je n’allais jamais partir comme ça…Je tiens vraiment trop à cette équipe pour le faire. Si tu me connaissais un tant soit peu, tu le saurais ». Se retournant brusquement, Danny commença à s’éloigner.

« Danny, Danny », appela Jack.

Mais Danny continua à marcher.

Après s’être aspergé le visage d’eau froide, Danny se regarda dans le miroir en se séchant. Il se sentait toujours mal lorsqu’il se disputait avec Jack. Il détestait l’idée de le décevoir, mais en même temps, on dirait que ces derniers temps, il n’y avait rien qu’il puisse faire pour plaire à Jack. Véritablement, leur relation s’était détériorée après les retombées de l’embuscade et Dornvald. A vrai dire elle n’était jamais revenue à la normale et Jack avait eu à faire avec tellement de problèmes dans sa vie personnelle que Danny avait laissé les choses suivre leur cours. Alors maintenant qu’il était prêt à partir, Jack mésinterprétait toute la situation. Et en plus de ça, les suppositions de Jack sur Elena et lui l’avaient poussé à bout. La vie personnelle de Jack avait été un carnage depuis des années, et pourtant il pensait savoir ce qu’il y avait de mieux pour Elena et Sophie ? Danny secoua la tête, réalisant que Jack sera probablement ravi d’apprendre qu’Elena l’avait laissé tomber.

Danny retourna à son bureau, désireux de focaliser son énergie à retrouver la personne disparue. Vérifiant sur son ordinateur, il chercha les cartes de crédit de Wentworth à nouveau, espérant trouver des traces d’activité, mais il n’y avait rien. Soupirant, il ouvrit deux dossiers qui contenaient les relevés financiers de Wentworth et sa femme. Danny les avait épluchés plus tôt, mais peut-être avait-il raté quelque chose.

« Tu as une minute ? » demanda Vivian en s’approchant de son bureau.

« On dirait que oui. Je n’arrive pas à trouver de piste solide pour Wentworth. »

« Eh bien, il se peut qu’on ait quelque chose. L’un des collègues de Wentworth, Randy Wilson, est aussi introuvable. Martin a vérifié à Currington. Apparemment, Wilson sortait avec la femme de Wentworth et il est toujours accro. »

« Alors il s’en est pris à lui par jalousie ? »

« Ou pour éliminer la compétition. Sam est en chemin pour retrouver Martin. En se basant sur quelques cartes que Martin a trouvé dans l’appartement de Wilson, il semble qu’il pourrait se diriger vers la frontière. Pendant qu’ils filent Wilson, Jack et moi on va à la maison Wentworth. Peut-être que Wilson appellera pour demander une rançon. »

« Je vérifierai les relevés et tout mouvement suspect d’ici », dit Danny en finissant de prendre des notes suite aux dernières nouvelles de Vivian.

« Super », dit Vivian en restant debout devant lui avec un air étrange sur le visage.

« Y’a-t-il autre chose ? » demanda Danny.

Vivian acquiesça. « Je t’ai vu débouler hors du bureau de Jack, alors je lui ai demandé ce qui s’était passé. Danny, tu connais Jack. Il n’a pas toujours le plus grand tact… »

« Oh, je sais. Mais cette fois ce n’était pas seulement un manque de tact, mais il a été un vrai con. »

Souriant tristement, Vivian soupira. « Il ne pensait pas les choses qu’il t’a dites. Il a été pris au dépourvu, et moi aussi. »

Fermant les yeux un instant, il inspira profondément. « J’allais te le dire. Les choses ont été…très compliquées dernièrement, Viv. J’essaie juste de maintenir la tête hors de l’eau, tu vois ? »

« Je comprends, et je soutiendrai toutes les décisions que tu prendras afin d’être heureux et en bonne santé, » dit-elle en en tendant la main pour caresser son épaule. « Et malgré ce que Jack t’a dit, lui aussi. »

« C’était quoi ça ? » demanda Vivian en entrant dans le bureau de Jack juste après avoir vu Danny en sortir, en furie.

Jack haussa les épaules et soupira longuement. « Je l’ai énervé. Je n’ai fait que ça dernièrement. »

« Qu’est ce que tu entends par « énervé ? » Qu’est ce que tu lui as dit ? » demanda Vivian en se penchant en avant, croisant les bras devant sa poitrine.

Jack raconta sa grande dispute avec Danny. Quand il mentionna la partie du départ de Danny, il vit un court instant passer une lueur de tristesse dans les yeux de Vivian. Lui et Vivian avaient travaillé avec Danny dès son arrivée dans l’équipe. Il savait que Danny avait une place spéciale dans le cœur de sa collègue.

Secouant la tête, Vivian prit un siège en face de lui. « Qu’est ce qui ne va pas chez toi, Jack ? Si Danny pense sérieusement à partir, ça ne doit pas être facile pour lui. Le FBI a été son chez lui depuis très longtemps. »

« J’ai réagi de façon excessive quand j’ai appris la nouvelle par quelqu’un d’autre que lui. C’était une erreur. Je pensais qu’il faisait ça parce qu’il était toujours en colère par rapport au fiasco Carlos. »

« Eh bien, je peux t’assurer que si ça avait le moindre rapport, c’est parce qu’il a besoin de recul par rapport à toute cette histoire d’Elena et Carlos. Elena et lui ne sont plus ensemble. Elle a rompu. »

« Oh », marmonna Jack, se souvenant de la remarque indélicate qu’il avait faite à Danny à propos d’Elena. « Ecoute, j’ai merdé. Je lui parlerai quand on en aura fini avec l’affaire Wentworth. »

« Tu ferais bien. Il a toujours été loyal envers toi et cette équipe. Il mérite beaucoup mieux qu’une engueulade de ta part pour le laisser sur la touche. Il a besoin de notre soutien, Jack. »

Danny ne put s’empêcher de sourire en entendant Vivian lui raconter le comportement de Jack. Certaines choses ne changeraient jamais, même après tout ce temps.

« Qu’est ce qu’il y a de si drôle ? »

Danny secoua la tête. « Rien. C’est juste que…tu vas me manquer Vivalina. C’est tout. »

Lui rendant son sourire, Vivian fut sur le point de répondre lorsque son téléphone sonna. « Johnson, » dit-elle. « Oui, je serais en bas dans une minute », dit-elle avant de raccrocher et de regarder Danny. « Jack est prêt à partir. On parlera un peu plus tard. Je veux tout savoir de cette nouvelle opportunité. »

« Compte sur moi », répondit Danny en se levant de son bureau. « Ecoute, je vous appellerai si jamais quelque chose apparaît dans ses relevés. »

« Super », dit-elle en se dirigeant hors de la cellule.

Trente minutes plus tard, Danny était toujours à son bureau en train de surveiller les relevés et de concentrer ses efforts à suivre la voiture de Wilson. Jusqu’ici ils n’avaient pas eu beaucoup de chance, mais il essayait cependant de paraitre occupé par son travail. Peu après le départ de Vivian, Elena était entrée dans le bureau et s’était assise à son bureau. Une semaine auparavant, ils auraient travaillé ensemble à la table centrale. Mais maintenant, il voulait juste l’éviter autant que possible. Etre près d’elle était trop dur à supporter. Heureusement, elle semblait vouloir la même chose que lui car elle ne lui avait même pas demandé la moindre nouvelle concernant l’enquête.

Regardant dans sa direction, il la vit passer une main dans ses longs cheveux noirs en parlant au téléphone. Rien que la regarder de dos lui faisait battre son cœur plus vite et ses mains devenir moites.

La sonnerie de son téléphone le sortit de ses pensées. « Taylor, » répondit-il. « Vous plaisantez ? Sud ?...ok, attendez une seconde. »

Prenant le téléphone de son oreille, il continua « Ok. Ecoutez, heu…continuez à le suivre et essayez de faire un barrage routier, mais faites attention. Wentworth peut toujours être dans la voiture avec lui. Je vais informer mon patron et je vous rejoindrai de suite. Je vous appellerai en chemin », dit Danny en se levant et en raccrochant.

Elena qui avait du l’entendre, se dirigeait vers son bureau pendant qu’il appela rapidement Jack. Sachant qu’elle devait être au courant elle aussi, il appuya sur le bouton haut-parleur pour qu’elle entende toute la conversation.

« Malone, » répondit Jack.

« Wilson se dirige vers le sud, Jack », dit Danny en regardant Elena. « Les patrouilles d’autoroute viennent juste de m’envoyer une photo. C’est Wilson », dit-il en tournant le téléphone vers Elena afin qu’elle puisse voir la photo.

« Quel sud ? » demanda Jack.

« En direction du périphérique, sur le point d’entrer en Virginie. Ils sont en train de le suivre lentement. Wilson ne va pas tarder à s’échapper. »

« Est-ce qu’ils ont fait un barrage routier… »

« Déjà fait », Danny interrompit. « Je leur ai dit de faire attention. Je me rendrai là-bas, mais ça va me prendre quelques heures. »

« Non ça va être trop long. J’appellerai et demanderai un hélicoptère pour que tu puisses y aller plus vite. On ne peut pas perdre la juridiction là-dessus. Prends Elena avec toi pour t’assister. »

Entendant cela, ils se dévisagèrent, une légère lueur de crainte dans leurs yeux. « Ce n’est pas nécessaire, Jack. Je peux me débrouiller… »

« Est-ce qu’Elena est dans le coin ? » demanda Jack, sachant qu’il parlait sous haut-parleur.

« Oui », répondit-elle. « Je peux y aller, y’a pas de problème, Jack. On sera deux si jamais les choses devenaient incontrôlables. »

Résistant à l’envie de lever les yeux au ciel, Danny dit « On y va maintenant. Je te tiendrai au courant. »

En quelques minutes, ils étaient sur le toit de l’immeuble, attendant que l’hélicoptère se pose. Elena était au téléphone avec la patrouille d’autoroute s’informant du barrage routier.

Fermant son téléphone, elle regarda Danny. « Ils ont installé le barrage routier il y a vingt minutes après la frontière de l’état. Ils essaient maintenant de dévier le trafic en dehors de la route. Est-ce qu’ils seront capable de poser ce truc sur l’autoroute ? » demanda Elena, excitée parce qu’elle n’était jamais montée dans un appareil comme celui-ci avant.

« Ils peuvent le poser n’importe où », répondit Danny en gardant ses yeux droit devant lui. Il était monté plusieurs fois avant, et cela le rendait toujours aussi nerveux. Cependant, il n’avait aucune intention d’en parler à Elena.

Entendant son ton cassant, Elena devina qu’il était agité. « Ecoute, Danny, on doit travailler ensemble. Tu ne peux pas m’écarter des enquêtes parce que tu ne veux pas travailler avec moi. »

Fronçant les sourcils, il se tourna vers elle. « Je ne t’ai pas écartée. Quand on a eu cette piste, je t’ai montré la photo de Wilson. Je t’ai incluse dans la conversation avec Jack… »

« Mais tu ne voulais pas que je vienne avec toi en soutien. C’était très clair. »

« Ce n’était pas pour t’écarter. C’est juste que je savais que Sophie a répétition ce soir et elle sera inquiète que tu ne sois pas là. J’essayais juste de te laisser une occasion de partir pour que tu puisses être avec elle ce soir. Crois-moi, j’aurais fait la même chose encore une semaine avant. »

Fermant les yeux, Elena sentit son cœur se serrer en entendant ses paroles attentionnées. Cela allait être plus dur qu’elle ne le pensait. « Je suis désolée. C’était stupide. Je n’aurais pas du sauter sur des conclusions comme ça. »

Haussant les épaules, Danny marmonna. « Peu importe », dit-il en se concentrant sur le tarmac en face de lui.

« Elle ne va pas jouer dans la pièce, alors je ne raterai rien » , répondit Elena d’un ton déçu.

« Pourquoi ? » demanda Danny, en regrettant immédiatement d’être toujours autant investi dans leurs vies.

Elena secoua la tête. « Je ne sais pas. Elle n’est plus elle-même. J’essaie de lui laisser un peu d’espace pour qu’elle essaie de se remettre de tout ce qui s’est passé ».

Le premier instinct de Danny fut de demander à Elena si elle voulait qu’il parle à Sophie, mais il savait qu’il ne pourrait plus être là comme ça pour elle. Cependant, il se sentait mal de savoir qu’il était responsable du chagrin de Sophie, alors il voulut dire quelque chose. « Ca ira pour elle. Laisse lui juste un peu de temps », dit-il en la regardant d’un air soucieux.

Elena leva les yeux vers lui et fut immédiatement perdue dans son regard. « Merci, » répondit-elle doucement.

Un énorme bruit au-dessus de leur tête attirèrent leur attention. Tous deux soulagés par cette interruption, ils regardèrent l’hélicoptère se poser.
Le temps que l’hélicoptère atterrisse en Virginie, Randy Wilson avait déjà rencontré le barrage routier. Au lieu de s’arrêter, il accéléra pour essayer de passer à travers. Ce faisant, il fracassa sa voiture qui fit de nombreux tonneaux avant de s’arrêter.

Alors que Danny et Elena s’approchaient de la scène par les airs, ils constatèrent les vestiges de l’accident de voiture. Il n’en restait plus grand-chose alors que les secouristes faisaient leur possible pour dégager les morceaux de ferraille. Après que l’atterrissage de l’hélicoptère, Danny sortit rapidement et tendit sa main pour aider Elena à descendre. Une fois hors de portée de l’hélicoptère, ils purent parler.

« Ca n’a pas l’air bon », commença Danny.

Elena acquiesça. « Si Wentworth est dans la voiture, je me demande comment il pourrait survivre. »

Tendant leurs insignes, ils s’approchèrent de la patrouille d’autoroute. « Qui est le responsable ici ? » demanda Danny.

Les officiers désignèrent un homme corpulent en uniforme de sheriff. En se dirigeant vers l’homme en question, Danny brandit son insigne à nouveau. « Excusez-moi monsieur. Je suis l’agent spécial Taylor. Voici l’agent spécial Delgado. Est-ce que vous avez pu voir si notre personne disparue est dans la voiture ? »

Le sheriff tendit sa main pour la serrer avec Danny et Elena avant de parler. « Je suis le sheriff Waller. C’est un vrai carnage. On a extirpé Randy Wilson de la voiture. Ils essaient de le stabiliser là-bas, » dit-il en mentionnant l’ambulance.

« Et Wentworth ? » demanda Elena.

« On essaie encore d’ouvrir la carcasse de la voiture, mais on ne veut pas forcer au cas où il serait dedans. Jusque là on a trouvé aucun signe de vie, alors s’il est là-dedans, il n’a pas l’air d’être en vie. »

Acquiesçant, Danny répondit. « Ca ne vous dérange pas qu’on interroge Wilson ? » Techniquement, Wilson était leur suspect, mais Danny avait appris à être diplomate avec ce genre de sheriff de petites villes.

« Vous pouvez essayer, mais je doute qu’il soit conscient. Ils vont le transporter aux urgences de la clinique de Paris, par cette route. Ils ont un très bon médecin urgentiste qui vit dans la zone. Il s’occupera de ce type et du disparu si on le trouve. »

« Merci », dit Elena alors qu’elle et Danny se retournèrent pour trouver Wilson.

Alors qu’ils s’approchaient de l’épave et virent les ambulanciers s’occuper de Wilson, l’estomac de Danny se serra. Il avait fait tout son possible pour cacher sa nervosité pendant le vol avec Elena, mais ajouté à cela la vue bien trop familière de cet accident de voiture, cela rendait Danny nauséeux. S’arrêtant soudain, il ne put s’empêcher de voir des flashs de Martin après leur embuscade et encore plus loin, ses parents ensanglantés extirpés de leur voiture fracassée.

Réalisant que Danny ne la suivait plus, Elena se retourna pour se rendre compte qu’il avait l’air d’un fantôme. Elle pouvait voir qu’il essayait de prendre de courtes inspirations et qu’il s’appuyait contre une voiture de police. Marchant vers lui, elle l’appela. « Danny ? Ca va ? »

Se sentant soudain stupide, Danny secoua la tête. « Ca va, ça va », dit-il, secouant la main. « Heu…est-ce que tu peux juste vérifier avec les ambulanciers si Wilson est conscient ? »

Sentant une forte envie de le conforter, Elena hésita et le regarda, soucieuse. Faisant encore un pas vers lui, elle tressaillit quand il leva la main.

« Est-ce que tu peux s’il te plait faire ton foutu boulot et parler à Wilson, ça va je te dis !! » hurla-t-il, hargneux.

Se sentant comme s’il l’avait frappée, Elena se retourna rapidement et se dirigea vers l’ambulance.

Continuant à prendre de courtes inspirations, Danny essaya de contrôler son anxiété.


Leur disparu n’était pas dans la carcasse, ce qui était en soit une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne nouvelle c’est qu’il y avait une possibilité qu’il soit toujours en vie. La mauvaise, c’est qu’il était probable que Wilson l’ait déjà tué et avait ensuite tenté de s’enfuir.

Randy Wilson n’avait toujours pas repris connaissance. Danny et Elena étaient assis dans une salle de la petite clinique des urgences de Paris, en Virginie. Ils ne s’étaient pas encore parlés depuis la réaction de Danny face à la scène de l’accident, ils s’étaient simplement concentrés sur l’affaire. Alors qu’ils étaient assis en silence, Danny sut qu’il devait dire quelque chose.

« Je suis désolé », dit-il en regardant vers elle. « Je suis désolé de t’avoir hurlé dessus comme ça. »

Le regardant, elle ramena une mèche derrière son oreille. « J’étais juste inquiète. Tu avais l’air d’aller bien quand tout à coup…je ne sais pas…en un clin d’œil. »

Se frottant les yeux, il regarda droit devant. « C’est difficile à expliquer, Elena. Je ne veux pas entrer dans les détails, mais tout va bien maintenant. »

« Tu peux me parler », dit-elle en tendant la main pour toucher son bras.

L’écartant, il répondit « Non. Pas avec toi. »

Blessée par la franchise de ses mots, elle baissa les yeux vers ses mains, ne sachant trop quoi dire.

« S’il vous plait ? » appela un docteur en marchant vers eux.

Se levant de leurs sièges, Danny ne perdit pas de temps « Est-ce que Wilson est conscient ? »

« Je suis désolé, non, mais nous l’avons stabilisé. Il est actuellement dans le coma, à cause d’un œdème cérébral. Si ça ne s’estompe pas demain matin, nous devrons le drainer pour le conduire en chirurgie. »

« Vous pourriez le faire maintenant ? Si on peut le ramener à New York, on pourra ensuite l’interroger là-bas, » suggéra Danny.

« Non je suis désolé. Le déplacer maintenant serait une très mauvaise idée. Nous devons le stabiliser pour au moins douze heures après les blessures qu’il a subites. »

Roulant des yeux, Danny fut sur le point de faire une remarque désobligeante sur Wentworth qui n’avait pas douze heures, mais Elena parla en premier. « C’est possible qu’il sorte du coma avant les douze heures ? »

« Bien sûr. L’œdème peut dégonfler rapidement. On ne sait pas, mais on ne peut pas le monter en chirurgie maintenant », réitéra le docteur. « Je le mettrai en surveillance cette nuit, donc si vous avez besoin de quoi que ce soit, le bureau des infirmières peut me beeper, » dit-il en s’éloignant.

« Merci docteur », répondit Elena.

Sortant son téléphone, Danny appuya sur le bouton, frustré. « Incroyable », marmonna-t-il.

« Malone », répondit Jack.

« Wilson est dans le coma. Le médecin ne nous autorise pas à le transporter à New York avant douze heures. »

« Génial, vraiment génial », répondit Jack d’un ton frustré. « Est-ce qu’il y avait des preuves dans la voiture ? »

« Il ne restait presque rien dans la voiture et il n’y a aucun signe de notre disparu. »

Jack soupira en réfléchissant un court instant. « Tu es partant pour rester là-bas cette nuit, juste au cas où Wilson se réveille ? »

Se pinçant l’arête du nez, Danny haussa les épaules. « Je pense que je devrais squatter un de leurs lits ici parce qu’honnêtement je doute qu’il y ait un hôtel à Paris. Mais ouais, je resterai. L’un de nous seulement doit rester, je pense. Elena peut rentrer en hélicoptère. »

« L’hélicoptère a du être rapatrié à Washington pour un grand ponte. Si elle doit rentrer, on peut lui envoyer une voiture. Laisse moi lui parler. »

Tendant le téléphone à Elena, Danny s’assit sur la chaise.

« Jack ? » répondit Elena.

« Si tu dois rentrer chez toi… »

« C’est bon, Jack. Sophie est entre de bonnes mains. Peut-être que Wilson se réveillera bientôt, comme ça on rentrera après lui avoir parlé. »

« Tu es sûre ? Je peux t’envoyer une voiture n’importe quand. »

« Je suis sûre. Merci Jack. On t’appellera s’il se passe quelque chose », dit-elle avant de mettre fin à l’appel.

Tendant le téléphone à nouveau à Danny, Elena s’assit sur un siège à côté de lui.

« Tu aurais pu rentrer. Je n’ai besoin de personne pour surveiller un type dans le coma, » dit Danny d’un ton morne.

« Tu viens d’avoir une sorte d’attaque il y a même pas une heure. Tu n’as pas à me raconter ce qui s’est passé, mais je ne vais pas te laisser ici tout seul », répondit Elena, d’une voix toujours emprunte d’inquiétude.

Roulant des yeux, Danny reposa sa tête contre le mur et ferma les yeux.


**A suivre**

Je sais pas pourquoi mais je déteste le "à suivre", ça m'enerveeeee...
Une suite en 10 jours c'est pas mal du tout

Alors la objection votre honneur, une suite BIEN AVANT 10jours please!!!!!

Je kiff telement cette fic...et puis t'es pas débordée de boulot, hein? OOOH je taquine lol;

Rah que j'aime Danny bougon, qui s'énerve puis qui s'excuse...J'adore ce passage...( et j'adore encore plous la suite )

So cute. Tout est cute dans cette fic, même la façon qu'il a de persister a se la jouer congélateur avec elle lol.

D/E forevaaa on ne le dira jamais assez.

Well done gum, as always you are the of the tradukcheun!! ( compiouteuuul??? )

Ohohoho, après 10 jours, voici...24 heures! hihihihi Si ça c'est pas de l'exploit! mdr
Bonne lecture et merci aux fidèles!


~Chapitre 14~


Toujours assis sur les chaises en plastiques raides de la salle d’attente de l’hôpital, Danny et Elena n’avaient toujours pas discuté de ce qu’ils feraient en attendant le réveil de Wilson. De temps en temps, Elena regardait en direction de Danny, qui semblait parfaitement ravi de lire la section Sport de l’USA today.

Décidant qu’elle avait besoin de bouger, elle se leva de sa chaise. Voyant que ça n’attirait même pas l’attention de Danny, elle dit finalement : « Je vais chercher quelque chose à manger. »

Sans même lever les yeux, il répondit : « Ok. »

« Tu veux quelque chose ? » demanda-t-elle, détestant le fait de devoir lui tirer les vers du nez.

Danny haussa les épaules simplement. « Non merci. Pas faim. »

« Comment fais tu pour ne pas avoir faim ? Le déjeuner ça va ça vient… » et soudain elle s’interrompit, se souvenant de l’avoir vu déjeuner avec quelqu’un un peu plus tôt dans la journée.

Quand elle cessa de parler, Danny leva les yeux. « Qu’est ce que tu veux dire par « le déjeuner ça va ça vient ? »

« Rien. Je voulais dire ça va ça vient pour moi. Je n’ai rien mangé, mais on dirait que tu as eu le temps de sortir aujourd’hui », répondit-elle en essayant de garder un ton décontracté. (rilax ! mdr)

Plissant les yeux, il s’apprêta à dire quelque chose avant de se raviser finalement.

« Je reviens, » dit Elena en tournant les talons et en se dirigeant vers le couloir. Alors qu’elle passait le sas de l’hôpital, elle entendit quelqu’un l’appeler.

« Agent Delgado ? » l’appela le sheriff Waller.

« Bonsoir », répondit Elena en s’arrêtant devant lui.

« Le docteur a dit que vous et l’agent Taylor étiez là pour un bon bout de temps. »

« Oui, monsieur, mais on espère toujours que M. Wilson se réveille. Ca facilitera notre travail. »

« Quelque chose me dit que même si cette tête de mule se réveille, il ne sera pas d’une grande aide. »

Elena sourit simplement, sachant que le sheriff avait probablement raison.

« Est-ce que vous projetez vous et l’agent Taylor de rester ici, à l’hôpital ? »

« Heu…on n’en a pas encore discuté. On va surement passer la nuit dans l’une des salles d’attente. En fait, j’étais en train de chercher à manger. Est-ce qu’il y a une cafétéria ou un distributeur quelque part ? »

« Oh non, madame, pas de cafeteria, mais il y a mieux qu’un distributeur. Et on peut faire beaucoup mieux que laisser nos invités du FBI dormir sur des chaises d’attente. Ma cousine dirige l’une des meilleures maisons d’hôtes de Virginie. Les gens viennent de loin pour séjourner au Cherry Hill inn de Paris. »

« Oh non on ne peut pas », répondit Elena, même si l’idée de dormir dans un lit à la place d’une chaise semblait très tentante. « C’est important que l’on reste près de l’hôpital, au cas où Wilson se réveille. »

« Je comprends parfaitement et c’est pourquoi Cherry Hill est l’endroit idéal. C’est à quelques pâtés de maisons d’ici », dit-il en mentionnant le sas d’entrée. « S’il se réveille, vous pouvez revenir ici en cinq minutes. Et en plus de ça, ma cousine est l’une des meilleures cuisinières du comté. Elle commence à servir le diner à 5 heures, ce qui vous laisse dix minutes pour vous décider. »

Souriante, Elena croisa les bras devant sa poitrine. « Vous faites une proposition que je ne peux refuser, Sheriff Waller. »

Le sheriff lui rendit son sourire. « Eh bien, ça fait partie de l’amitié fraternelle de nos juridictions…enfin, fraternelle…Il n’y a pas de raison que vous n’ayez aucun confort pendant que vous attendez que cet abruti se réveille. » (comment ça abruti ?mdr)

« Non, en effet », approuva Elena, tout en sachant cependant qu’il serait difficile de convaincre Danny.

Le convaincre d’aller avec elle au Cherry Hill avait été presque mission impossible. Au début, il avait refusé catégoriquement, lui disant qu’elle pouvait y aller et qu’il l’appellerait si Wilson se réveillait. Mais c’est alors que le sheriff Waller était passé et avait invité Danny lui-même. Il avait été tellement gentil envers lui qu’Elena savait que Danny s’était senti coupable en déclinant l’invitation.

Face à l’insistance du Sheriff, Danny avait finalement accepté de l’accompagner à l’auberge. En sortant de l’hôpital, le sheriff leur avait dit de prendre à droite, de descendre un pâté de maison et de tourner à gauche sur une route sale et venteuse menant à l’auberge. Alors qu’il traversait le premier pâté de maison, ils virent une pancarte les accueillant à Paris, Virginie. La pancarte disait : Bienvenue à Paris, Virginie, où notre devise est : « La Virginie est faite pour les Amoureux » depuis 1968.

En lisant la pancarte, ils s’arrêtèrent tous deux.

Roulant des yeux, Danny commença à se retourner. « C’est ridicule. Nous sommes ici pour une affaire officielle du FBI, Elena, pas pour faire du tourisme en Virginie. »

La pancarte rendait Elena également mal à l’aise, mais son estomac lui criait d’aller à cette auberge. « Ecoute, je te propose un marché. On va juste manger à l’auberge. Si tu ne veux pas rester ensuite, on retournera à l’hôpital, no problema ! »

Soupirant longuement, Danny passa devant et Elena le suivit. Ils trouvèrent le tournant à gauche juste après l’écriteau et avancèrent vers la route venteuse qui les mena à un rond-point devant lequel se trouvait la plus belle maison qu’Elena avait jamais vue.

« Wow », dit Elena en marchant. « On dirait un truc tout droit sorti d’Autant en emporte le vent, dit-elle, clairement impressionnée.

« Jamais vu », répondit Danny, essayant de paraitre indifférent à cette charmante maison.

Roulant des yeux, Elena frappa avant d’ouvrir la porte d’entrée. « Hola ? »

« Bienvenue à Cherry Hill ! » appela une femme du haut des escaliers. Elle descendit rapidement et tendit la main vers eux pour les saluer. « Vous devez être les agents du FBI ? Le sheriff vient d’appeler. Nous allons prendre bien soin de vous. Je m’appelle Brenda et vous êtes chez moi. »

« Elena », dit-elle en tendant la main, « et voici Danny. Nous sommes très reconnaissants de votre hospitalité. »

« Oui, madame, vous avez une très jolie maison », dit Danny en lui serrant la main.

Elena lui jeta un regard en biais, la mine renfrognée qu’il arborait quelques minutes auparavant faisait place à un sourire charmant et poli, façon « Danny Taylor ».

Brenda prit un moment pour étudier les deux agents. « Oh lala, je peux dire quelque chose de déplacé ? Vous êtes l’une des plus belles femmes exotiques que j’ai jamais vues. Vous ressemblez à l’une de ces mannequins de New York. »

« Oh, oh, merci. C’est très gentil à vous, » répondit Elena d’une voix gênée.

« Et vous deux ensemble, eh bien, qui l’eut cru que le FBI avait des agents aussi beaux ? Vous feriez un sacré beau couple », commenta Brenda. En voyant le malaise des agents, elle fit marche arrière. « Enfin…je m’emballe parfois…vous savez, la Virginie… »

« Est faite pour les Amoureux. Oui, madame, on a lu l’écriteau », dit Danny, essayant de masquer son agacement puisque la femme essayait simplement d’être amicale.

« Je veux dire que je suis juste ravie d’avoir deux vrais agents du FBI de New York City, c’est tout. Très excitant. C’est très excitant », dit-elle en les guidant vers la salle à manger.

« C’est bon, y’a pas de problème », dit Elena en remarquant que l’air renfrogné était revenu sur le visage de Danny maintenant que Brenda leur tournait le dos.

« Comme vous pouvez le voir, nous sommes remplis ce soir, mais je vous ai réservé une table là. Le sheriff a dit que vous étiez probablement épuisés et que vous ne voudriez surement pas être dérangés. »

« C’est très gentil », répondit Elena en s’asseyant pendant que Danny prenait place en face d’elle.

« Il n’y a pas de menu, en soi, juste ce qui sort de la cuisine. Ce soir c’est du steak grillé avec purée de pommes de terre, haricots verts en sauce. Qu’est-ce que vous en dites ? »

Danny voulut dire que ça lui faisait penser à des artères bouchées rien qu’à entendre « steak grillé » mais répondit à la place : « Ca m’a l’air excellent, merci. » (MDR il est troo)

« Vous avez ici de l’eau et des petits pains pour commencer », dit Brenda en versant de l’eau dans leur verres et en plaçant un panier de pains chauds devant eux. Essayez ce beurre de pommes avec », dit-elle en désignant le bol déjà sur la table. « Je l’ai fait moi-même. »

Une fois Brenda partie, Elena prit un petit pain du panier. « Je suis en train de tomber amoureuse de Brenda. Qui l’eut cru que les gens pouvaient être aussi gentils ? » dit-elle en tartinant le beurre sur du pain et en goutant un morceau. « Oh mon Dieu ! Danny, c’est fantastique ! Il faut que tu goutes ! » dit-elle en tendant le pain vers lui pour qu’il goute une bouchée.

L’espace d’un instant, Danny avait oublié la semaine passée. Elle, lui offrant un morceau sonnait comme s’ils étaient un couple et le geste le fit sourire. Mais tout aussi rapidement, il réalisa. Ce n’était pas un rendez-vous. Ils n’étaient plus ensemble, alors il n’avait aucune intention de faire comme si pendant qu’ils étaient à des kilomètres de New York.

« Je vais m’en faire un moi-même », dit-il en prenant un pain du panier.

En voyant l’air sérieux sur son visage, Elena baissa les yeux et prit une autre bouchée de son pain. Une part d’elle-même espérait qu’ils oublient leur rupture, juste le temps de leur séjour ici. Elle donnerait n’importe quoi pour passer une soirée sans soucis avec lui, mais il était évident que Danny n’était pas disposé à jouer le jeu.

« C’est bon, hein ? » demanda-t-elle en le regardant manger.

Danny acquiesça simplement et prit une autre bouchée.

Ils continuèrent à manger dans un pesant silence. Ils souriaient gracieusement et remerciaient Brenda chaque fois qu’elle leur apportait quelque chose, mais en dehors de cela, ils ne se disaient rien. Le silence entre eux devint tellement agaçant pour Elena qu’elle décida de crever l’abcès et de demander ce qui lui trottait dans la tête depuis.

« Avec qui tu déjeunais aujourd’hui ? » demanda-t-elle soudain, en prenant un morceau de steak et en le mélangeant avec ses pommes de terre.

Danny, qui avait fait exprès de se concentrer exclusivement sur son plat en face de lui jusque là leva les yeux vers elle, l’air surpris. « Quoi ? »

« Quand on est rentrés de Currington, je t’ai vu dans la rue en face. Je me demandais juste qui c’était ? Je veux dire, on a rompu il y a seulement… »

« Oh, c’est bon lâche moi », coupa Danny. « D’abord, qui je vois, c’est pas tes affaires. Et secundo ? Tu as rompu avec moi. On n’a pas rompu, alors qu’est ce que ça peut bien te faire qui elle est ? »

« Tu la voyais quand on était ensemble ? » demanda Elena, qui ne voulait pas vraiment savoir la réponse, mais vu qu’il consentait à lui parler, elle avait décidé de continuer.

Cela fit rire Danny. Il rit au point que les gens autour d’eux commençaient à se retourner pour voir ce qu’il y avait de si drôle. Finalement, il se frotta les yeux tout en continuant à rire. « T’es vraiment un cas, tu sais ça ? Est-ce qu’on a vraiment été ensemble, Elena ? Je veux dire, tu étais avec moi, mais tu n’étais jamais complètement là – toujours un pied en dehors de la porte. Laisse moi te faire un tableau…tu aimais t’amuser avec moi, mais tu ne voulais rien de sérieux. Tu aimais que je sois là pour te distraire de toute cette histoire avec Carlos, mais tu n’avais aucune intention de construire quelque chose avec moi. Tu veux vraiment savoir qui est cette femme ? »

A l’entente de ces mots blessants mais pourtant véridiques, Elena perdit l’appétit. Laissant tomber sa fourchette, elle s’essuya le coin de la bouche avec une serviette. « Je suis désolée. Tu as raison. C’est pas mes affaires, » dit-elle en commençant à se lever.

Attrapant sa main par-dessus la table, Danny l’arrêta. « C’est une avocate d’une firme pour laquelle je pense travailler. Je quitte le FBI dès que je trouve la bonne opportunité. Le plus tôt sera le mieux », dit-il en lâchant sa main.

Se rasseyant, Elena était légèrement abasourdie par ses paroles. « Tu pars ? A cause de moi ? Danny, tu ne devrais pas partir. C’est plutôt moi… »

Secouant la tête, il se pencha en avant. « Ce n’est pas seulement à cause de toi. Ce qui s’est passé entre nous m’a juste fait réaliser que le plus tôt serait le mieux. Il est temps pour moi de passer à autre chose. Il y a un temps où le FBI, cette équipe, étaient mon filet de sécurité, mais je n’en ai plus besoin maintenant. »

Elena ne put s’empêcher de penser qu’il n’était plus en sécurité à cause d’elle.

Après avoir fini leur diner sans vraiment se parler, Brenda les escorta en haut de l’escalier.

« En fait le sheriff Waller ne m’a pas vraiment prévenue. Nous sommes presque complets, mais j’ai une suite deux-pièces pour vous. Vous devrez dormir sur le canapé, j’en ai bien peur », dit Brenda en regardant Danny.

« Ca ira. »

Tournant vers une aile séparée du couloir principal, Brenda s’arrêta en face d’une porte où il était marqué : « Suite Lune de Miel ». En dessous était dessiné un cœur portant l’inscription « La Virginie est faite pour les Amoureux ».

En voyant le label sur la porte, Elena ferma les yeux. Si elle est Danny n’étaient pas aussi fatigués et silencieux, ils en auraient surement rigolé. En regardant dans sa direction, elle pouvait voir son froncement de sourcils.

En voyant le malaise entre les deux agents, Brenda haussa les épaules. « C’est la seule chambre qui nous reste. »

Brenda ouvrit la porte. Elena ne pensait pas trouver pire, mais en faite, la chambre était une personnification d’une « suite de Lune de Miel ». La chambre était tapissée de tons rosés avec des bougies partout. En marchant dans la suite, Elena regarda dans la chambre et eut le souffle coupé lorsqu’elle vit le lit en forme de cœur.

« Ca c’est une chambre », commenta Elena en jetant un œil vers Danny à nouveau.

« C’est notre plus belle chambre. Il y a un balcon derrière la chambre avec vue sur la montagne. Et nous venons juste d’installer un jacuzzi et une douche dans la salle de bains – je sais que ça vous est égal. Mais peut-être qu’un jour vous reviendrez – vous savez, avec vos moitiés. Les couples qui séjournent dans cette chambre ne veulent plus partir !

Danny soupira et Elena savait qu’il se retenait de ne pas s’enfuir. « Merci Brenda. Vous avez été merveilleuse. Je peux comprendre pourquoi les gens ne veulent pas partir d’ici », dit Elena avec reconnaissance.

« Mais de rien. Bon, je sais que vous n’avez pas de vêtements, alors j’ai mis des robes de chambre supplémentaires sur la table, avec quelques-uns de nos t-shirts et joggings en vente dans notre boutique. Juste pour que vous vous sentiez à l’aise et que vous puissiez vous reposer. »

« Vraiment, vous êtes adorable », dit Danny en tendant la main avec un sourire chaleureux. « On ne vous remerciera jamais assez. »

Brenda serra sa main. « Vous êtes adorable », dit-elle en battant des paupières devant lui. « Je vous ferai un petit déjeuner spécial demain. »

Alors qu’elle se dirigeait vers la porte, Danny dit « C’est gentil, mais ne vous étonnez pas si nous sommes partis. Si notre suspect se réveille, nous devrons aller à l’hôpital. »

« Compris. Dormez bien », dit Brenda en fermant la porte.

Quand Danny se retourna vers Elena, elle prit une profonde inspiration et souffla. « Ne dis rien, d’accord ? Je ne savais pas que ça allait être comme ça. Mais les choses sont ce qu’elles sont, et on doit dormir, ok ? »

« Je peux dormir à l’hôpital. Je peux dormir n’importe où. Pourquoi tu resterais pas là et je… »

« Non, non c’est ridicule », coupa Elena. « On est ici. Tu viens juste d’appeler l’hôpital et ils t’ont dit que Wilson n’avait pas bougé. On est à cinq minutes, s’il se réveille. Restons juste ici et débrouillons-nous. »

« Très bien », dit Danny en marchant vers la table pour voir les vêtements que Brenda avait laissés pour eux. « Ca te dérange pas que je prenne une douche en premier ? »

« Non. Je vais appeler Sophie, alors… »

« Super », répondit-il sèchement en attrapant un t-shirt et un pantalon de jogging avant de se diriger vers la salle de bain.

Elena secoua la tête en regardant autour d’elle la pièce qui était remplie de cœurs, napperons, dentelles, fleurs et bougies. Pour les gens qui n’étaient pas fous amoureux, la chambre paraitrait surement kitsch, c’est pourquoi cela étonna Elena de ne pas la trouver kitsch du tout.


**A suivre**

Tu vas nous faire une tite suite bientot j'espere?????

J'adore toujours autant cette fic en tout cas

Alors d'abord MDR pour tes petites allusions keumike, t'es un bout en train, tu le sais ça???

et ensuite RAH DE OMG DE AWWWWWWWWWWW DE PINAIIIZE JE VEUX QUE CETTE FIC SOIT TUUUURNEE Lol


c'est sublimosssssssssssssssssssss je suis fan de chez fan...

J'aime leur diner ( de...ce qu'on sait ) j'aime la façon dont il la remballe mais c'est jubilatoiiiire lol. J'adorerais du D/E pimenté comme ça...et la façon dont il la retient par la menotte...

et sa façon d'être distant, j'adoooooooooooooooooooooooooore de trop

Awww et la chambre trop kitsch qu'elena ne trouve pas kitsch... rah tu l'auras compris je suis IN LOVE de cette histoèèère que tu traduit à Merveilles

Bon t'as battu ton record des 10 jours, il te reste a battre celui des...24H mdr.

Bravo ma gum!!

D/E FORLIFE!!

et vivement le.... RrRRRrRRRrrrrrrrrrrRRRRRRRRRRRRrrrrrr!!!!!!!!!!!!!

La suite demain soir? euh ce soir plutôt ?