Whatever You Need - PG13 (Traduction)

Encore merci !!!
Décidement j'adore cette fic !!!!!!!
D/E power !!!!

Carlos the return...

Cette fic est vraiment génial. Encore merci de nous la traduire

Rah la la, mon passage préféré..;( je dis pas ça tout le temps? mdr)

AMOUREUSE de la dernière scene, le dernier passage dans la chambre quand il lui met sa nuisette....Rah j'adore de chez j'adore.

Cette traduction est énorme rah tu déchire cette fic est un bijou


AMOUREUSE I AM!! Bravi Bravo Gum, t'es la meilleure! Tout est savoureux dans ta tradukcheun


Vivement la tesui wesh!! Comme dirait Daughtry...and what about now? hihi.

thanks again!

j'aime tellement cette fiction!! et la traduction est parfaite!
vivement la suite!

Hey guys!
Désolée d'avoir mis du temps à poster cette suite, mais vous savez avec toutes ces occupations, les fêtes de Noël... une légère dépression aussi sans vouloir raconter ma vie mais heureusement un petit coup de WYN et on essaie d'oublier tout le reste!
Alors enjoyez cette suite et merci pour votre fidélité!

* * *

~Chapitre 6~


Ils s’étaient endormis presque instantanément. Bien qu’il l’avait taquinée en disant que passer la nuit à dormir n’était pas ce qu’il avait en tête, Danny avait été tellement épuisé par sa longue, frustrante journée, que le fait de s’endormir avec elle dans les bras était le remède idéal. Il n’avait pas fait cela depuis longtemps, dormir simplement avec une femme. La plupart de ses petites amies n’avaient pas fait long feu, ce qui voulait dire généralement qu’il les quittait au beau milieu de la nuit. De temps en temps, le fait de rester jusqu’au matin avait été un signe pour la fille qu’il était prêt pour une relation sérieuse, mais cela avait été rarement le cas pour lui.

Jusqu’à maintenant.

Elena était différente, et ce n’était pas simplement à cause de Sophie. Pour une certaine raison, il ne pouvait pas s’enlever Elena de la tête. Même lorsqu’il dormait, elle envahissait ses rêves.

« Mi amor… »
« Quiero que me hagas el amor. »

Cela avait l’air si réel. Elle était si réelle.
Ouvrant doucement les yeux, il vit que c’était bien réel.

Toujours ensommeillé, il ne put dire si elle était vraiment réveillée ou pas, mais elle était en train de lui embrasser le cou et de murmurer à son oreille. Il sentit ensuite sa main descendre lentement sur son ventre, suivant la fine ligne que formait les poils juste en dessous de son nombril. Se sentant immédiatement excité, il se tourna vers elle et l’attira à lui. Sans dire un mot, ils se trouvèrent dans l’obscurité. Cela faisait deux mois qu’ils n’avaient pas fait l’amour et tout ce qu’il pouvait faire était de se contrôler. Alors que leurs corps s’entremêlèrent dans le noir, il l’entendit essayer d’étouffer ses gémissements de plaisir. Essayant de l’aider à rester silencieuse, il pressa ses lèvres contre les siennes et l’embrassa profondément. Du coin de l’œil il la vit agripper les barreaux de son lit et s’arc-bouter alors qu’il la pénétra. Mis à part leurs souffles bruyants et haletants alors qu’ils bougeaient l’un contre l’autre, ils firent de leur mieux pour se contenir en atteignant l’extase en même temps.
Danny prit de profondes inspirations en roulant de son côté en prenant Elena dans ses bras. En quelques secondes à peine, ils se rendormirent aussitôt.

Deux heures plus tard, Danny fut réveillé par le son matinal du balayeur automatique descendant la rue devant l’immeuble d’Elena. Il commença alors à s’habiller en regardant Elena dormir. Elle semblait si paisible comme ça. Il dut presque se retenir de ne pas la réveiller et de lui faire l’amour à nouveau.

Enfin habillé, il résista à l’envie d’embrasser Elena une dernière fois. A la place, il marcha tranquillement hors de la pièce. La chambre de Sophie était légèrement entrouverte, il regarda alors furtivement à l’intérieur pour la trouver dans un profond sommeil. Danny sourit tristement. Il aimerait rester là jusqu’à ce qu’elle se réveille. Il aimerait être là chaque matin avec elles pour prendre le petit déjeuner et aider Sophie à se préparer pour l’école. D’une certaine manière, en très peu de temps il était tombé amoureux d’elles d’eux et avoir à les quitter comme ça lui faisait profondément mal. Mais il savait que c’était la chose à faire. Elena avait besoin d’y aller doucement. Elle ne voulait pas que le monde de Sophie change brusquement encore. Il comprenait, mais cela ne rendait pas plus facile son départ.

En se dirigeant dehors, Danny étouffa un bâillement en descendant les marches de l’immeuble et tourna sa tête vers le métro. La rue était calme excepté un joggeur et quelques véhicules et taxis sur la route. Alors qu’il commençait à tourner au coin, il eut l’étrange sensation d’être suivi par quelqu’un. S’arrêtant brusquement, il se retourna rapidement, mais personne n’était là. Haussant légèrement les épaules, Danny continua sa courte marche vers le métro.

Après être rentré chez lui et avoir pris une douche rapide, Danny fit marcher la machine à café et alluma la chaîne des sports pour vérifier les scores de la nuit précédente. Marchant vers son armoire, il chercha un costume bleu marine et une chemise bleu clair. Elena lui avait signalé qu’elle aimait qu’il porte du bleu, alors d’une certaine façon, il choisissait des costumes bleus bien plus souvent.

Se souriant à lui-même, Danny étala le costume sur le lit. Au moment même où il allait s’habiller, son téléphone se mit à sonner. L’attrapant depuis son armoire, il sourit en regardant l’écran.

« Buenos dias, hermosa ».

Il entendit le rire d’Elena au bout du fil. « Buenos dias, mi amor. Qu’est ce qui t’es arrivé ce matin ? »

« Je t’ai manqué ? » demanda-t-il d’un ton séducteur.

« Oh que oui », répondit Elena doucement.

« Je ne voulais pas pousser le bouchon. Autant je voulais rester, autant je me disais que je ne voulais pas te forcer à trouver une explication à sortir à Sophie. Je pense qu’on est déjà allé très loin hier soir. »

Entendant un soupir, il pouvait presque l’imaginer rougir à travers le téléphone. « Je sais pas ce qui m’a pris. Je crois que pour une fois, j’ai arrêté de penser. Je suis simplement contente de m’être rappelée de fermer ma porte. Et j’apprécie vraiment que tu ne nous bouscules pas trop. »

« Je dois dire, j’aime quand tu ne réfléchis pas et que tu saisis les occasions qui passent. J’ai adoré être avec toi la nuit dernière. J’ai adoré m’endormir près de toi et tout le reste. »

« Mmm…moi aussi. »

« C’est vendredi, tu veux emmener Sophie au cinéma ou quelque chose du genre ce soir ? »

« Ca m’a l’air bien. Si on a une journée tranquille, on peut peut-être partir plus tôt et prendre un truc à diner pour ce soir avant ? J’ai promis à Sophie une soirée pizza. »

« Ca serait un bon plan. On se voit au travail ? »

« Oui, ma mère vient de franchir la porte, alors je me mets en route dans quelques minutes. »

« Hmm…heu…Je…sois prudente. A plus tard », bafouilla Danny.

« Oui, à plus. Bye. »

En raccrochant, Danny reposa son téléphone sur la table de nuit et s’assit sur son lit un petit moment. Son instinct l’avait poussé à lui dire qu’il l’aimait, mais ils ne s’étaient vus que depuis quelques mois seulement. C’était trop tôt. Il ne se souvenait plus de la dernière fois où il avait dit ces mots à une femme en le pensant vraiment. Prenant une profonde inspiration, il se leva et continua ses préparatifs matinaux.



Danny arriva au bureau pour constater la réapparition d’une vieille affaire. Ils avaient eu une nouvelle piste, et Jack lui avait dit ainsi qu’à Martin de la vérifier. La piste entraîna un flot d’activité pour l’équipe qui les mena jusqu’au vendredi. Au final, ils trouvèrent une personne disparue qu’ils avaient cherché depuis plus de six mois. Danny et Martin avaient eu le plaisir de la réunir avec sa famille à l’hôpital. En retournant au bureau, ils craignaient tous deux la paperasse qu’ils auraient à terminer avant de partir en weekend, mais Danny était impatient de retourner au bureau car il n’avait pas vu Elena de la journée.

En marchant dans les couloirs de la section, son regard se dirigea vers le bureau où elle se trouvait au téléphone, en pleine conversation. Haussant les épaules, il prit un siège de son propre bureau et commença à rédiger son rapport. Quelques minutes plus tard, il fut déconcentré par un bruit de talons claquant sur le sol carrelé. Levant les yeux, il vit Elena s’éloigner des bureaux sans prendre la peine de le saluer. Fronçant les sourcils, Danny réprima l’instinct de lui courir après et essaya de rester concentré à finir son rapport.

Cela lui prit trente minutes supplémentaires pour effectuer les dernières retouches sur ce qu’il avait écrit. Martin et lui prirent quelques minutes pour comparer leurs notes afin de s’assurer que tout avait été répertorié, et il envoya ensuite son rapport par mail à Jack. Vérifiant sa montre, il vit qu’il était 16h30. En se levant de son bureau, il jeta un œil pour voir si Elena était revenue, mais comme ce n’était pas le cas, il se rendit vers le couloir pour voir s’il pouvait la trouver quelque part.

En marchant dans le hall, il sourit en la voyant elle et Sam sortir de l’ascenseur.

« Hey », appela-t-il.

« Hey », répondit Sam en s’arrêtant devant lui.

Danny regarda Elena qui semblait hésiter à s’arrêter ou même à le regarder. Reportant son attention sur Sam, il demanda : « Vous venez d’où les filles ? »

« Les avocats de l’étage avaient besoin d’explications concernant les mandats qu’on a obtenus ce matin. Est-ce que Molly était ravie de voir ses parents ? » demanda Sam, faisant référence à leur disparue. Son petit ami l’avait aidée à fuguer de chez elle des mois auparavant. Après sa fugue, Molly avait décidé qu’elle voulait rentrer chez elle, mais son petit ami l’avait intimidée et poussée à rester avec lui.

« Elle était ravie qu’ils ne soient pas en colère contre elle. Ca me sidère toujours que ces fugueurs croient que leurs parents vont les tuer alors que tout ce qu’ils veulent c’est les serrer dans leurs bras… » dit-il, cherchant le regard d’Elena une fois encore.

« Eh bien, tout est bien qui finit bien », dit Sam en regardant Danny et Elena tour à tour, qui n’avait toujours pas pipé mot. Remarquant le trouble entre eux, elle décida de prendre congé. « Bon je vais préparer mes affaires et rentrer chez moi », dit-elle en commençant à s’éloigner.

Quand Elena commença à marcher elle aussi, Danny tendit le bras vers elle. « Tu as une minute ? » demanda-t-il, d’une voix presque agacée.

Soupirant légèrement, Elena s’arrêta et se retourna vers lui, fuyant toujours son regard.

« Est-ce que ça va ? » demanda-t-il d’un ton inquiet.

« Ca va », sourit-elle maladroitement. « Je suis simplement prête pour le weekend. »

Danny acquiesça. « Ouais, moi aussi. T’es prête à partir ? » demanda-t-il, pensant toujours qu’ils allaient passer la soirée avec Sophie.

« Oui, mais je pense…je…heu, Danny, j’ai pas trop envie de sortir ce soir », répondit-elle d’un ton hésitant.

Souriant, Danny haussa les épaules. « C’est pas grave. On peut rester chez toi. Je louerai un truc et… »

« Non », interrompit-elle. « Je…J’ai juste envie de passer du temps avec Sophie ce soir…seule. »

Fronçant les sourcils, Danny secoua la tête. « Qu’est-ce que… »

« Danny, tu as une minute ? » demanda Vivian en s’approchant d’eux dans le couloir.

Danny était sur le point de dire à Vivian qu’il ne pouvait pas lui parler, mais Elena le devança, « Oui, il est à toi. Excusez-moi », dit-elle en leur passant devant et en se dirigeant rapidement vers les toilettes.

« Je voulais pas vous interrompre. Je voulais juste savoir si tu te souvenais du nom de… »

La voix de Vivian s’évanouissait peu à peu alors que Danny regardait Elena s’éloigner.


**A suivre**

Ohhhh j'avais oublié a quel point Elena m'avait gavé dans ce passage mdr. Elle est trop relou quand même!!!

Pauvre Craquitoooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo

Mais méga rRRRRrrrRRRRrr au début!!

J'adoooooooooooooooooooooooooooore ce début un truc ils sont subliiiimes rah la la j'adore quand elle lui murmure de lui faire l'amuuuuur en espagnol

Trop cute!

Merci pour ta fantastique traduction ma gum !!!! Z'espère que tu iras mieux vite et n'oublie point just call my naa-a-a-a-a-aaaaaaaaaaame and I'll be there ( même quand tu me sors des allusions a des prof de droit magrebins )


Vivement la tesouiiii wesh wesh

Elena est vraiment chiante, remarque Danny l'a faite cocue donc elle a des raisons...Ah bon c'est pas la même fic???

La suiiite!!!

rafy85 a écrit:Elena est vraiment chiante, remarque Danny l'a faite cocue donc elle a des raisons...Ah bon c'est pas la même fic???

La suiiite!!!

C'est vrai qu'on peut facilement confondre lol même moi hier j'ai failli poster cette suite de WYN dans le topic wounds bref je me mélange les pinceaux aussi!

La suite pour bientôt, j'avance bien... mais j'attends plus de comms aussi lol

C'est notre cadeau de Noel toutes ces suites????

Amis lecteurs bonsoir! Un grand merci à ma gum, rafy85 et miss puerto rico pour vos coms! Voici la suite! enjoy!

~Chapitre 7~


Prenant une profonde inspiration, Elena s’appuya contre l’un des lavabos des toilettes. Elle savait qu’elle avait été très froide envers Danny, mais elle n’était pas sûre d’avoir eu le choix. Ce matin, quand elle s’était réveillée, elle s’était sentie tellement heureuse et comblée. Etre avec lui à nouveau et pouvoir dormir près de lui toute une nuit avait été comme un rêve. Depuis ces deux dernières années, elle s’était persuadée qu’elle n’avait eu besoin de personne. Quand les choses avaient tourné si mal avec Carlos après la naissance de Sophie, Elena s’était fait la promesse de n’avoir besoin d’aucun homme dans sa vie. Elle pouvait faire ce sacrifice car Sophie était sa seule préoccupation du moment.

Mais c’est alors que Danny était apparu, et petit à petit, il avait fait tombé les barrières qu’elle s’était prudemment construites autour d’elle et Sophie depuis ces quelques dernières années. Son affection pour elle était évidente la nuit dernière. Elle s’était réveillée avec le besoin soudain et incontrôlable d’être avec lui. C’est comme si son corps fonctionnait indépendamment de son esprit lorsqu’elle l’avait fondamentalement aguiché et tiré de son sommeil afin de satisfaire un besoin physique de lui. Heureusement que Danny était un bon amant, sachant toujours exactement comment la satisfaire, même s’il était brutalement tiré d’un profond sommeil.

Leur précédente nuit d’amour ajoutée à ce qui s’était passé ce matin rendait Elena honteuse alors qu’elle se regardait dans le miroir. Comment avait-elle pu être aussi égoïste ?

Raccrochant le téléphone après avoir parlé à Danny, Elena se retourna vers sa mère pour la saluer. « Hola mami ! » dit-elle avec un ton plus qu’enthousiaste.

Lui jetant un regard froid, sa mère regarda derrière elle. « Donde esta Sophie ? »

Son sourire se changeant rapidement en un froncement de sourcil, Elena désigna le couloir. « Elle finit de s’habiller. Qu’est-ce qui ne va pas, maman? »

« Qu’est-ce qui ne va pas ? Qu’est-ce qui ne va pas mamita ? A toi de me le dire ce qui ne va pas », gronda-t-elle.

Elena haussa les épaules. « No sé, mami. Tout va bien. »

« Oh, tu m’en diras tant. Tu parles que tout va bien ! Comment t’as pu Elena ? Como ? Avec Sophie dormant dans l’autre pièce ! »

Un sentiment de honte et de choc submergea Elena. Comment sa mère pouvait-elle savoir ? « Dis-moi de quoi tu parles ? Por favor, mami. »

« Je te parle de toi… » commença-t-elle avant de reprendre sur un ton plus bas, « de toi laissant un homme dans ton lit la nuit dernière. Est-ce que Sophita n’en a pas assez bavé ? Comment peux-tu l’exposer encore à un étranger dans sa propre maison ? Tout ça pour quoi ? Eres egoista Elena ! »

« Egoïste ? Je suis égoïste ? Comment oses-tu maman! Danny n’est pas un étranger. Sophie l’adore. Et c’est mon ami, c’est tout ! »

« Si c’est juste un ami, alors qu’est ce que t’as fait avec lui toute la nuit ? Tu as une fille, mamita. Tu veux qu’elle pense que c’est normal de laisser un homme dans son lit comme ça ? Qu’est ce que tu lui apprends ? Premièrement tu n’épouses pas son père, et maintenant tu agis comme une…comme une… »

« Comme une quoi, maman? Hein ? Una puta ? » finit Elena, la voix pleine de colère.

« Shh ! Penses à ce que tu fais, Elena ! »

« Et qu’est-ce que tu en sais d’abord maman? Sophie ne sait même pas qu’il était là, la nuit dernière. Comment peux tu… » Elena s’interrompit, une pensée troublante lui traversant l’esprit. « Carlos ? C’est lui qui te l’a dit ? »

« No importa… »

« C’est important pour moi ! Est-ce que c’est lui qui te l'a dit ? » insista Elena en élevant la voix.

« Il m’a appelée ce matin. Il était inquiet pour Sophie. Et moi aussi ! »

Levant les mains en l’air, Elena regarda sa mère d’un air horrifié. « Comment as-tu pu lui parler après ce qu’il a fait ? Comment t’as pu maman ? »

« C’est son père. Il l’aime. Il voulait t’épouser. Je ne comprends toujours pas pourquoi tu n’as pas laissé les choses s’arranger entre vous, pour le bien de Sophie ! » sa mère plaida.

« Combien de fois je vais devoir te le dire ? Je pouvais pas compter sur lui ! J’étais malheureuse, maman. Je pouvais pas élever Sophie comme ça. Carlos était hors de contrôle. C’est pourquoi on a une ordonnance d’éloignement contre lui. Comment t’as pu lui parler ? »

« Sophie lui manque. Et il m’a dit des choses horribles sur ce…ce Danny ! »

« Il veut l’éloigner de moi. Tu comprends ça ? Il fera tout son possible pour que ça arrive ! S’il sait que Danny était là hier soir, c’est qu’il nous regardait. Mon Dieu maman! Il est dehors là, en train de nous surveiller. Il est incontrôlable. Tu comprends donc pas ? »

« Ca va ? »

Elena sursauta légèrement en entendant la voix de Sam. Prenant une serviette en papier, elle se tamponna les yeux. « Ca va. Je vais bien », répondit Elena.

« Est-ce que…est-ce que toi et Danny vous vous disputez ? » demanda Sam d’une voix hésitante, mais inquiète.

Secouant la tête, Elena ferma les yeux. « Non, non pas exactement », répondit-elle, ne voulant pas en dire davantage.

« Ecoute, je sais que ça peut être dur...de sortir avec quelqu’un avec qui tu travailles. Crois-moi, je sais ce que c’est. C’est difficile de laisser les problèmes relationnels en dehors du bureau… »

« C’est pas ça, Sam. C’est pas Danny le problème. Il…il a été tellement chic avec moi et patient. Mais je pense juste que je peux plus continuer à lui faire ça. Je peux plus le laisser se rapprocher et ensuite le repousser quand… »

« Quand quoi ? » demanda Sam.

Essuyant une larme de ses yeux, Elena laissa échapper un léger sanglot. « C’est compliqué. Et c’est pas quelque chose dont j’ai envie de parler maintenant. Mais merci. J’apprécie ta sollicitude. »

Tendant la main, Sam lui secoua gentiment l’épaule. « Je suis là si besoin », dit-elle, avant de se retourner vers la porte. Avant de l’ouvrir, Samantha décida de lui donner un conseil imprévu. « Ca peut être compliqué, mais n’abandonne pas quelque chose de bien juste à cause de ça. Danny est l’une des personnes les plus fortes et déterminées que je connaisse. Quoiqu’il se passe…je suis presque sûre qu’il peut y faire face, et le plus important encore, il peut t’aider à le surmonter. Tu n’as pas à subir ça toute seule. »

Levant les yeux, Elena essaya de donner à Samantha un sourire reconnaissant alors qu’elle s’éloigna.

**
« Tu veux que je te dise un truc bizarre ? » demanda Danny en reposant la frite tiède dans son assiette.

« Quoi donc ? » répondit Martin en croquant une bouchée de son cheeseburger.

Danny soupira en essayant de formuler ses pensées. « Tout ce truc avec Elena…depuis le début jusqu’à…jusqu’à où on en est maintenant. C’est tellement différent de toutes les relations que j’ai pu avoir avant. Avec quasiment toutes les autres relations, j’aurais laissé tomber depuis longtemps maintenant. Mais avec elle, à chaque fois qu’elle dit, « sois patient », je reste planté et j’attend que ça passe. Tu sais le problème ? Ca n’en finit jamais et je finis toujours par me sentir comme un idiot. »

« Elle doit faire face à plein de trucs, Danny. Ca peut pas être facile. »

Danny ricana. « Je sais que c’est pas facile. Je sais que c’est beaucoup. Je sais que sa priorité c’est sa fille. Alors pourquoi bordel est-ce que je m’accroche encore ? Pourquoi je ne la laisse pas partir ? » demanda-t-il, balançant ses mains en l’air de frustration.

Prenant une gorgée de sa bière, Martin regarda son ami d’un air compatissant. Une heure avant, quand Martin avait rassemblé ses affaires pour partir, il avait remarqué que Danny était revenu dans les bureaux avec un air résolument tendu sur son visage. Quelques minutes plus tôt, après avoir fini ses rapports, il avait eu l’air d’aller bien.

« Quoi de neuf, man ? » demanda Martin en s’approchant du bureau de Danny.

Tapant quelques touches de son clavier avec frustration, Danny ferma son ordinateur et saisit sa veste du dossier de sa chaise. « Rien. Tout va bien », répondit-il en repoussant sa chaise contre le bureau.

« Me raconte pas d’histoires. Tu as l’air furax. Est-ce que Jack t’as pris la tête pour le rapport ? »

Secouant la tête, Danny se tourna vers Martin. « Non, c’est pas Jack. Ecoute, c’est pas quelque chose dont j’ai envie de parler ici », dit-il, en baissant la voix à l’égard de Samantha s’approchant des bureaux.

« Bonne nuit les gars, passez un bon weekend » dit-elle en attrapant son sac.

« Toi aussi Sam », dit Martin en la regardant s’éloigner à nouveau. Il regarda ensuite Danny. « Pourquoi est-ce qu’on prendrait pas un truc pour diner. On a sauté le déjeuner pour traquer Molly Chambers, tu te souviens ? »

Danny secoua la tête. « Martin, je pense pas que t’ais envie d’écouter ça. C’est vraiment… »

« Hey, écoute, on n’a même pas besoin de parler de tout ce qui te tracasse. Allons simplement diner. »

Danny avait finalement accepté. Peu après leur commande, Martin l’avait finalement poussé à se confier. C’était notoirement difficile à faire avec Danny. Même quand Danny l’avait aidé à se sortir de son addiction, il avait révélé très peu de choses de ses propres problèmes. Mais petit à petit, cette fois, Danny s’ouvrait.

« Peut-être que tu t’accroches parce qu’elle vaut la peine de l’attendre non ? Peut-être que c’est différent avec elle par rapport aux autres filles dans le passé. Ecoute, je sais de quoi je parle quand il s’agit de s’accrocher à quelque chose qui ne mène nulle part, mais avec Elena, c’est quelque chose qui lui échappe, man. Carlos a kidnappé sa fille, Danny. Ca doit lui trotter dans la tête tout le temps. »

Roulant des yeux, Danny soupira. « Ouais, je sais. Je ne dis pas qu’elle n’a pas la droit d’avoir de ressenti. Je dis juste que je ne sais pas combien de temps encore je vais pouvoir tenir. Elle est sexy et froide d’une minute à l’autre. Et ensuite y’a l’autre gros problème. Que les choses s’arrangent ou non, je ne sais pas combien de temps je vais pouvoir continuer à travailler ici. »

Visiblement surpris par la dernière phrase de Danny, Martin fronça les sourcils. Avant qu’il ne puisse répondre, Danny poursuivit.

« Jack est déjà sur mon dos à propos du fait qu’on travaille ensemble et que ça signifie que Carlos est quelque part dehors. Si elle et moi restons ensemble, je pense pas que je puisse supporter ses « inquiétudes » concernant notre bien à tous. Si les choses ne s’arrangent pas et que c’est vraiment fini, je pense pas que je puisse continuer à travailler avec elle tous les jours et prétendre que tout va bien. »

« Allez Danny, vous étiez amis avant ça », répondit gentiment Martin. « Tu peux rester professionnel... »

« Je sais pas si je peux, Martin », interrompit Danny. « Après que toi et Sam ayez rompu, tu es resté sur un lit d’hôpital pendant des semaines. Vous n’avez pas réellement eu la chance de pouvoir discuter de votre rupture avant qu’elle, et le reste de nous tous, soyons juste en train de prier pour que tu t’en sortes. Si ça ne s’était pas produit, tu penses vraiment qu’elle et toi auriez été capables d’avoir une rupture aussi claire ? »

Martin n’avait jamais envisagé les choses comme ça auparavant. Si lui et Sam avaient pu faire face aux vestiges de leur romance, est-ce que les choses auraient été différentes ?

« Je ne sais pas quoi te répondre. On n’en saura jamais rien maintenant. »

« Eh bien, je sais que je peux pas », répondit Danny, écarquillant les yeux pour mettre l’accent. « Donc je pense que je devrais chercher de l’herbe plus verte ailleurs. J’ai un ami qui travaille au bureau du procureur. Ca pourrait probablement être la meilleure des transitions pour moi maintenant. »

« J’arrive pas à croire qu’on est en train de parler de ça. Tu vas vraiment partir ? » demanda Martin, incapable de masquer sa déception au travers de sa voix.

« Ca fait 12 ans, presque 10 avec Jack. Il est peut-être temps de tourner la page. Je veux pas travailler pour une autre équipe, Martin. »

Acquiesçant, Martin prit une inspiration. « Je comprends. C’est juste que ça sera plus pareil sans toi, tu sais. »

« Crois-moi, je sais. Je pense juste que je n’ai pas le choix. »


** A suivre **

wow cette fic est vraiment top de chez top!

Merci encore à toi de nous la traduire

rafy85 a écrit:wow cette fic est vraiment top de chez top!

Merci encore à toi de nous la traduire

Muchas gracias !!!
la suite très bientot j'espere !!!lol

nooon Danny, resssste mdr. Allez, pars paaaaaaa, ne les quiitteu paaaa

Rah la la que c'est bien traduit pff un régal, franchement trop reposant et trop génial.

Rah la mère d'Elena m'énerve TROOOOOP dans cette suite!!!! pauvre elena, accablée de partout et la discu Marty/Danny est trop. J'aime comme Danny parle d'Elena. Qu'il aurait laissé tombé ac n'importe quelle fille, mais pas elle. AW. J'adore. c'est ce qui me fait pensé que D/E c forever. Il l'a dans la peau le p'tit loups!!

Rahhh jadore. Je sais, je varie trop dans mes propos lol. Mais cette fic est flawless et en français tu lui rends honneur gum!!

vivement la suiiiite! qu'est ce que jadore cette histoire

merci pr ta traductionnn!!

Coucou les gens! La suite de WYN c'est par là! Avec le retour de Carlito le bad boy

* * *

~Chapitre 8~


S’asseyant calmement dans la salle d’attente, Elena se frotta les mains nerveusement. Elles étaient froides et moites. Ca, plus le nœud dans son estomac, faisaient qu’elle aurait souhaité être restée au lit ce matin là. Elle avait passé le weekend entier chez elle avec Sophie, sortant de la maison uniquement pour aller à l’église le dimanche. Elle avait demandé plus d’une fois où était Danny. Elle avait tellement espéré le voir le vendredi. Elena avait du lui dire qu’il ne les rejoindrait pas et son cœur s’était brisé en voyant l’air triste sur le visage de sa fille.

Vendredi soir

Elena sourit à Sophie tout en composant le numéro de téléphone. Sophie finissait juste sa pizza à la table de la cuisine. Quand Elena lui avait dit qu’elles n’iraient pas au cinéma avec Danny le soir, Sophie n’avait pas compris pourquoi. Alors Elena priait pour que Danny veuille bien parler à Sophie pour l’aider à comprendre.

En marchant dans l’autre pièce, Elena s’assit sur le canapé alors que le téléphone sonnait. Finalement, à la troisième sonnerie, Danny décrocha.

« Allo », répondit-il, sachant pertinemment que c’était elle.

Elena fut interloquée en entendant le ton sec de sa voix. D’habitude, lorsqu’il répondait à son appel il la saluait sur un ton affectueux.

« Ca va ? » demanda-t-il, sa voix se radoucissant voyant qu’elle ne répondait pas.

« Oui, oui ça va. Je suis déso… »

« Ecoute Elena, j’ai pas besoin d’entendre d’autres excuses. Je commence à y être habitué maintenant. On devient proche et tout d’un coup tu paniques. »

Tu n’as pas idée, pensa-t-elle intérieurement. Elle n’avait pas l’intention de parler à Danny de ce que Carlos avait dit à sa mère. Elle savait que cela le pousserait juste à confronter Carlos.

« Je sais que je suis injuste envers toi Danny. »

« Non tu l’es pas. Autant je peux comprendre combien ça peut être dur pour toi, je ne comprends pas comment tu peux me repousser après la nuit dernière. On a passé une nuit entière ensemble, un super bon moment et tout allait bien pour Sophie. Tu n’avais rien à lui expliquer. Je pensais que ce qui s’est passé t’allait bien ? »

Fermant les yeux, Elena passa une main dans ses cheveux. Elle essaya de parler, mais les mots refusaient de sortir. La dernière chose qu’elle voulait était de se mettre à pleurer.

Après avoir attendu quelques instants, Danny parla à nouveau n’ayant obtenu aucune réponse. « Pourquoi tu as appelé ? C’était juste pour t’excuser ? » demanda-t-il, essayant de ne pas paraître trop froid mais sans succès.

Prenant une inspiration, Elena dit « C’est pas seulement pour m’excuser. Quand j’ai dit à Sophie qu’on a annulé nos projets pour ce soir, ça l’a perturbée. Je sais que je ne devrais pas demander mais… »

« Passe la moi », dit Danny.

Otant le combiné de son oreille, Elena appela. « Sophie, chérie, quelqu’un au téléphone pour toi. »

Quand Sophie entra dans la pièce, Elena fit de son mieux pour sourire et faire comme si tout allait bien en lui tendant le téléphone.

« Allo ? » dit Sophie.

« Hola mija. Je suis désolé pour ce soir. »

Elena pouvait entendre le changement de ton dans la voix de Danny au téléphone. Alors qu’il semblait distant et froid avec elle, il avait l’air complètement heureux avec Sophie.

« Danny ! » s’exclama-t-elle. « Maman a dit que tu ne pouvais pas venir avec nous ce soir. »

« Je pouvais pas, et je déteste l’idée d’avoir raté cette soirée pizza avec vous. C’était notre favorite ? »

« Yep ! Pepperoni et champignons. Maman a enlevé les champignons de sa part. Tu viendras nous voir demain ? »

Elena dut prendre une nouvelle inspiration afin d’empêcher une autre larme de couler en entendant le ton plein d’espoir de Sophie.

« Pas demain, mija. J’espère qu’on pourra se voir très bientôt, mais n’en veux pas à ta maman si je ne viens pas vous voir. On est très occupés en ce moment. Peut-être que tu pourrais passer au bureau la semaine prochaine après l’école ? On pourrait descendre à la cafeteria et manger une glace. »

« Ca a l’air bien. J’ai hâte!”

“Moi aussi. Buenas noches, mija.”

“Bonne nuit Danny!” répondit-elle en rendant le combiné à Elena.

« Merci pour ça, » dit Elena en regardant Sophie revenir à la cuisine, un sourire sur le visage.

« J’espère que ce que je lui ai dit allait. Je n’ai pas voulu lui dire qu’il se peut qu’on ne se voie pas. Si elle passe au bureau, ça ne devrait pas poser de problème si… »

« Non, c’était une très bonne suggestion ».

A nouveau, il y eut plusieurs secondes de silence, chacun ne sachant trop quoi dire à l’autre.

« Ecoute, Elena, si c’est fini, je veux juste que tu saches un truc… »

« Je ne sais pas si c’est fini Danny, c’est juste que… »

« Ecoute moi Elena. Je peux plus continuer comme ça. Je peux plus te tenir dans mes bras une nuit et espérer passer du temps avec toi et Sophie seulement pour qu’on me supprime ça le jour suivant sans aucune explication. Je peux comprendre beaucoup de choses, mais pas à ce point », dit Danny d’un ton exaspéré.

Soupirant légèrement, Danny décida de mettre cartes sur table, pensant qu’il n’avait plus rien à perdre.

« Saches une chose…Je t’aime. Je t’aime depuis bien plus longtemps que tu ne peux t’imaginer. Je pense…je pense que tous les trois, on peut vraiment être heureux ensemble. J’ai toujours voulu ça…faire partie d’une famille. Alors je me suis emballé peut-être un peu trop et ce n’est pas ta faute. Mais c’est ce que je veux…finalement. Chaque fois que tu me repousses, j’ai envie qu’on aille loin, beaucoup plus loin que ça. Alors je ne sais pas si c’est sain pour moi de continuer à essayer. »

Les larmes coulaient sur les joues d’Elena à un débit tel qu’elle renonça à les essuyer. Elle essaya simplement de contenir son émotion dans sa voix le plus possible. « Je ne sais pas quoi te dire ».

« Tu n’as rien à me dire. Prends seulement soin de toi et de Sophie…et…et je te verrais lundi », répondit-il d’un ton déçu avant de raccrocher.

Reposant le combiné, Elena laissa les sanglots la submerger pendant un moment. Elle ne s’était pas préparée à tout ce qu’elle venait d’entendre. Elle ne s’était pas préparée à entendre qu’il était amoureux d’elle.

« Mme Delgado ? » appela la réceptionniste.

« Oui c’est moi », répondit Elena.

« Votre avocat vient d’arriver. L’avocat de monsieur Aguilar est aussi là. Je peux vous emmener à la salle de conférence. »

« Merci », dit Elena en suivant la réceptionniste dans le couloir de l’immeuble des affaires familiales.

Après avoir découvert que Carlos les avait visiblement surveillées, elle avait immédiatement appelé son avocat pour voir s’il pouvait faire quelque chose. Son avocat avait dit que la seule chose à faire était une rencontre avec un médiateur des affaires familiales. Elena avait en partie accepté car elle voulait voir Carlos pour essayer de le raisonner afin qu’il les laisse tranquilles.

« Mon client a un peu de retard », dit l’avocate de Carlos alors qu’Elena entra dans la salle de conférence.

Elena ricana. « Comme c’est surprenant », murmura-t-elle de façon inaudible. Prenant un siège, elle commença à parler avant même que Carlos n’arrive. « Je veux que votre client reste éloigné de moi, de ma fille et de ma mère…et de quiconque faisant partie de nos vies. J’ai une ordonnance d’éloignement, Mme Hughes. Il ne peut pas nous observer depuis l’immeuble… »

« Mme Delgado, vous n’avez aucun moyen d’accuser mon client de quoique ce soit. Il a respecté l’ordonnance d’éloignement », répondit l’avocate de Carlos.

Secouant la tête, Elena leva une de ses mains, « s’il respecte l’ordonnance, alors pourquoi diable a-t-il appelé ma mère pour lui raconter des choses qu’il n’aurait pas pu savoir autrement qu’en nous observant ? »

« L’ordonnance d’éloignement ne tient pas compte du fait que M. Aguilar appelle votre mère », dit Mme Hugues en jetant un regard au médiateur des familles.

« Non, mais elle stipule qu’il ne peut pas s’approcher à moins de 150 mètres. Il était visiblement assez près pour voir l’intérieur de mon appartement, » Elena répondit, d’une voix pleine de frustration.

« Mme Delgado… »

« Hey, c’est pas très juste de commencer sans moi ! » dit Carlos en entrant tranquillement dans la pièce et en s’asseyant près de son avocate, faisant directement face à Elena.

« On vient de commencer. Vous n’avez rien raté du tout », dit l’avocate.

« Bien. Je ne manquerais ce moment pour rien au monde », dit-il en regardant directement Elena à travers la table. « Es bueno verte, Elena »

Elle lui rendit un regard froid et haineux.

L’avocat d’Elena décida d’apaiser la tension du moment en restituant ce qu’Elena venait de dire. « Mme Delgado voudrait vous informer clairement de ne pas observer son appartement, M. Aguilar. »

Se penchant en avant, Elena déclara « Ma mère m’a dit que tu l’avais appelée, Carlos. Elle a dit… »

Carlos ricana et éclata de rire. « Alors maintenant c’est contre la loi de discuter avec ta mère ? Allez Elena, c’est un pays libre. »

« Tu étais devant mon appartement, espèce de fils de pute ! » répondit-elle, en élevant la voix.

Carlos secoua la tête en parlant. « En fait tu te trompes. Un de mes amis passait devant ton appartement par hasard, a vu des choses assez bizarres et pensait que je devais en être informé. C’est là que moi, » dit-il en se pointant lui-même du doigt, « en tant que père soucieux pour sa fille qu’il n’a pas vue depuis des mois, j’ai appelé sa grand-mère pour lui faire part de mes inquiétudes. »

« Quel ami Carlos ? Qui ? Qui ? » demanda Elena.

Secouant la main nonchalamment, il répondit. « Tu le connais pas… »

Elena secoua la tête de frustration, dégoûtée par son petit jeu.

« Mais il a vu un truc intéressant », continua Carlos en regardant le médiateur des familles. « Un truc comme une mère célibataire, qui a travaillé toute la journée et qui d’un coup a trouvé le temps de se taper son nouveau petit ami – avec Sophie juste de l’autre côté du couloir, en fait. »

Elena se massa les tempes d’incompréhension alors que son avocat se mit à parler. « M. Aguilar, je vous déconseille d’être aussi grossier dans cette procédure. Mme Delgado a le droit d’avoir une vie privée. Elle n’a rien fait pour mettre en danger sa fille. »

« Oh vraiment ? Quand Sophie passait la nuit chez moi, je n’ai jamais laissé quelqu’un rester. Je ne l’ai jamais exposée à un quelconque flirt » signala-t-il en regardant Elena.

« Il n’est pas un simple flirt », répondit Elena avec irritation, mais regretta ensuite de légitimer le commentaire de Carlos. Regardant le médiateur, elle expliqua « Il a été un ami de Carlos et moi. Sophie le voit comme un oncle. Je ne ferais jamais rien qui pourrait mettre en danger ou perturber Sophie. Il est passé cette nuit en tant qu’ami. Sophie n’était exposée à rien du tout. Mais je peux comprendre qu’un voyeur au travers de la fenêtre puisse se faire de fausses idées. »

Son explication sembla satisfaire le médiateur, mais Carlos arborait toujours un sourire sournois sur son visage.

« Ce fils de pute n’est plus mon ami », dit Carlos, de la froideur dans la voix. « Je me demande toujours ce que je fais là ? Je n’ai pas violé l’ordonnance d’éloignement. Tu n’as aucune preuve que j’étais devant ton immeuble. Si tu en avais une, tu aurais appelé la police. Et à moins qu’on parle de quelque chose d’important, à savoir m’autoriser à rendre visite à Sophie, je crois alors qu’on a plus rien à se dire », dit-il en se levant de sa chaise.

Son avocate approuva également. « Je suis d’accord. A moins qu’on puisse parler de quelque chose de productif… »

« J’aimerais parler à Carlos seule », interrompit Elena.

Son avocat parla alors, « je vous le déconseille. »

« Moi aussi », approuva le médiateur.

Levant une main , Elena dit « Cinq minutes. Si vous pouviez juste attendre devant la porte, j’aimerais lui parler juste cinq minutes. »

« Ca ne me pose aucun problème », dit Carlos en se rasseyant, face à elle.

Le médiateur se leva et marcha en direction de la sortie avec les avocats. « C’est contre mon avis, mais si vous voulez tous les deux discuter, je ne peux pas vous en empêcher. M. Aguilar, vous devez rester de ce côté de la table. J’appellerai un officier de la sécurité avec nous devant la porte. Si nous entendons la moindre… »

« On va juste parler. Hein, Elena ? »

« Très bien. »

Alors que les trois sortirent, Carlos regarda Elena et sourit. « C’est comme ça que ça aurait du être depuis longtemps, juste toi et moi, querida. »

« J’ai essayé d’arranger les choses entre toi et moi. Et ça s’est terminé par toi kidnappant ma fille. »

Le sourire de Carlos s’évanouit. « C’était pas juste toi et moi à ce moment là. Tu avais déjà Danny dans ton camp à cette époque. »

« Ca n’a rien à voir avec lui, Carlos. »

« Ah non ? Tout allait bien avant qu’il commence à te faire les yeux doux ».

Fronçant les sourcils, Elena se pinça l’arête du nez. « C’était fini, Carlos. C’était fini entre nous bien avant que quelque chose commence avec Danny. J’ai essayé de te le faire comprendre, mais… »

« Qu’est ce que tu sais de lui, hein ? » interrompit Carlos. « Je veux dire, vous n’étiez pas super potes quand on était ensemble toi et moi. Il n’est pas le gentil mec, bien sous tout rapport que tu penses. »

« Je ne vais pas continuer dans cette direction avec toi, Carlos. Je veux juste que tu nous laisses tranquilles. Je veux juste me sentir en sécurité, et qu’il n’arrive rien à Sophie à nouveau. Et que tu n’essaieras pas à nouveau de faire du mal… »

La coupant comme s’il n’avait rien écouté, il poursuivit, « Bien avant que je le connaisse, il était avec une femme différente chaque soir de la semaine. Tu vois, Danny est alcoolique. Tu savais ça ? »

Elena roula des yeux pour lui faire savoir qu’elle se fichait éperdument de ce qu’il lui disait.

« Il a arrêté de boire, mais il ne pouvait pas arrêter ce train de vie, tu vois ? Peut-être qu’il a muri un peu. Peut-être qu’il a un meilleur comportement avec toi, mais c’est toujours en lui. L’addiction. C’est comme ces losers pathétiques qu’on croisait aux Mœurs…toujours en quête d’un rail. C’est ce que tu veux que notre fille voit? »

« Ma fille est ma première priorité. Elle est la chose la plus importante à mes yeux. Ca ne changera jamais, peu importe qui est dans ma vie. Tu peux me promettre que tu nous laisseras tranquille ? » implora-t-elle, essayant de se concentrer sur Sophie.

« Tu peux me promettre que tu jetteras Danny ? » riposta-t-il.

Elena secoua la tête. « Pourquoi tu fais tout ça contre lui ? C’est quoi ça ? Si tu ne peux pas m’avoir, personne d’autre ne peut, c’est ça ? »

Haussant les épaules, Carlos se pencha en avant. « C’est l’idée », dit-il d’un ton bas et sinistre.

« Tant que tu penseras ça, alors jamais tu entends, jamais je ne te laisserais voir Sophie. Tu ne me menaceras pas moi ou quiconque de mon entourage », dit-elle en se levant.

« Tu me laisserais jamais la voir de toutes façons. Qu’est ce que j’ai à perdre ? »

S’éloignant, Elena commença à marcher vers la porte.

« Tu veux savoir autre chose sur ton nouvel amant ? »

« La ferme, Carlos ! »

« Il a un frère en prison – qu’il a aidé à retourner en prison la dernière fois. Ca rendrait surement Danny fou si son frère ne pouvait pas obtenir de liberté conditionnelle. Et je te dis pas…l’alcool, la drogue, les femmes…s’il devait avoir affaire à ce genre de culpabilité à nouveau », dit-il en se levant. « Tu devrais faire attention…pour le bien de Sophie. »

« Si tu fais quoi que ce soit… »

« Je ne vais rien faire. Je dis juste, Danny n’est pas aussi fort qu’il veut te faire croire. Tu ferais mieux de couper les ponts avec lui et de te concentrer sur notre fille », dit-il en marchant vers la porte et en l’ouvrant.

« Hasta luego, bébé » dit-il en sortant de la pièce.

Se sentant défaillir, elle s’assit rapidement. Elle était maintenant sûre d’une chose : Carlos entendait la punir en faisant du mal à Danny. Elle ne pouvait pas laisser cela arriver.


**A suivre**

Rah la déclaration téléphonique


Pauvre Elena avec Carlos...mais cette scene est énormissime. j'adore leur confrontation et oui, j'ose le revendiquer, Carlos est assez chou quand il s'y met mdr.

Rahj'adore!!

C'est trop court, j'en lirais des pages!!! Allez ma petite traductrice préférée, au boulot my girl

Félicitations, ça déchire tout ça

**Marine** a écrit:Rah la déclaration téléphonique


Pauvre Elena avec Carlos...mais cette scene est énormissime. j'adore leur confrontation et oui, j'ose le revendiquer, Carlos est assez chou quand il s'y met mdr

Oh mon dieu, qu'est ce qu'il ne faut pas entendre

Euh la suiteuhhhhhh

Ben quoiii? Evidemment que Carlos est mimi quand même!!!!

ça va, j'me tais avec mon ship Carlos/Elena mdr.

LA SUIIIIITE Marinette en mode boulet

Hey girls! merci pour vos commentaires! Oui, Carlos est un vilain... et Elena est une vilaine...surtout dans la suite qui va suivre...mon passage brise coeur mdr Bonne lecture!

* * *

~Chapitre 9~


En retournant au travail après sa rencontre avec Carlos, Elena se précipita à son bureau. Ses dernières paroles lui laissaient un sentiment d’inquiétude. Et s’il avait déjà organisé quelque chose ? Elle devait s’en assurer. Après avoir allumé son ordinateur, elle ouvrit une application qui lui permettrait de trouver ce qu’elle avait besoin de savoir. Elle leva les yeux rapidement pour s’assurer que personne de l’équipe n’était aux alentours. Tous absents de leurs bureaux, elle pensa qu’ils étaient sur une affaire. Dès qu’elle trouverait ce qu’elle avait besoin de savoir, elle appellerait Jack pour lui faire savoir qu’elle était revenue de son entrevue.

Revenant à son écran d’ordinateur, elle tapa un nom : Rafael Alvarez. Immédiatement, plusieurs entrées donnèrent plusieurs Rafael Alvarez avec un casier judiciaire. Scannant la liste, elle trouva celui qu’elle cherchait assez rapidement.

« Merci de t’être occupée de Nicky et Cristina aujourd’hui », dit Sylvia d’une voix reconnaissante. « Je sais qu’ils sont épuisants…enfin Cristina est épuisante ! »

Quand Elena avait suggéré qu’ils emmèneraient Sophie à la patinoire ce weekend, deux semaines seulement avant qu’ils commencent à sortir ensemble, Danny avait demandé s’il pouvait amener Nicky avec lui et, sa nièce de maintenant presque deux ans, Cristina, puisqu’il essayait toujours de faire quelque chose avec eux au moins un samedi par mois pour laisser Sylvia souffler un peu et pour garder contact avec la famille de son frère.

« Avec plaisir », répondit Elena en aidant Sylvia à préparer le diner à la cuisine. « Je me souviens comment était Sophie à cet âge », dit-elle en désignant Cristina qui jouait avec Danny sur le sol du salon. « J’étais complètement HS quand je m’occupais d’elle, et elle était toute seule ! »

« En fait, Nicky est d’une grande aide la plupart du temps. Alors j’ai de la chance, mais ça fait du bien de pouvoir faire des choses le samedi après-midi. J’ai même pris le temps de prendre un bain ».

Elena sourit. Elle n’avait rencontré Sylvia que le matin à peine, mais s’était immédiatement sentie à l’aise avec elle. « Tant mieux, chica ! Danny et moi on a vraiment passé du bon temps avec eux. Sophie adore ton petit bout de chou et elle est fascinée par Nicky, alors tout s’est bien passé. Et en plus de ça, Danny a appris comment ne pas tomber en patinant », dit-elle en haussant la voix de façon à ce qu’il l’entende.

« J’ai entendu ! » dit Danny depuis le salon. « Le patinage c’est pas un truc naturel. On porte des bottes avec des lames au-dessus d’une eau glacée…un passe-temps dingue à mon avis, mais j’ai du endurer ça pour les enfants. »

« Quel grand sacrifice ! » dit Elena en entendant Danny rire dans le salon. « Il a adoré chaque minute », dit-elle plus bas à l’intention de Sylvia.

« Je ne sais pas ce que je ferais sans lui. Je veux dire, j’ai une famille. J’ai un frère, une sœur et une mère qui me soutiennent vraiment, mais il y a quelque chose chez Danny qui le lie à Nicky. L’avoir à mes côtés ces deux dernières années, avec le départ de Rafi, ça a été une bénédiction », dit Sylvia en regardant la photo de Rafi, elle, Nicky et Cristina durant leur récente visite en prison.

Elena regarda attentivement la photo. Sylvia, Nicky et Cristina avaient un sourire spontané sur leurs visages alors que le sourire de Rafi n’allait pas vraiment avec ses yeux tristes. « Danny et lui ont les mêmes yeux », observa-t-elle.

« Les yeux de leur mère », approuva Sylvia en se retournant vers la cuisinière. « Mais la comparaison s’arrête là. Rafi a le tempérament et le manque d’assurance de leur père. Je suppose que Danny a aussi parfois des accès de colère, mais il a une d’une certaine façon la force de leur mère. »

« Tu as été tellement patiente d’attendre Rafael. Comment tu fais ? » demanda Elena, se souvenant le nombre de fois où elle a perdu patience avec Carlos, qui n’était pas en prison, lui.

« Oh crois moi, j’ai eu mes moments. Il y a une raison pour laquelle Rafi et moi ne sommes pas encore mariés. Il ne devrait pas sortir avant la fin de l’année. S’il revient et prouve qu’il restera clean et vivra une vie normale sans essayer de poursuivre je ne sais quel rêve utopique, on pourra alors se marier. Sinon, je devrais trouver une autre solution. Danny et moi on s’est promis que s’il reste sur la bonne voie en prison et fait de grands efforts à sa sortie, on le soutiendra. »

« Très admirable », dit Elena en éminçant la salade dans un bol.

« C’est surtout admirable de la part de Danny. Quand ils étaient petits, Rafael lui a brisé le cœur tellement de fois. La raison pour laquelle il a passé tant d’années dans des foyers d’accueil c’est parce que Rafi l’avait abandonné. Danny a du surmonter beaucoup de colère – ce qui est compréhensible - pour pouvoir aider Rafi à nouveau. Je ne l’ai pas vraiment compris quand on s’est rencontré la première fois avec Danny, mais après l’avoir mieux connu, et que Rafi me raconte toute l’histoire, je suis encore étonnée que Danny soit toujours à nos côtés. »

En entendant les paroles de Sylvia, Elena se sentit coupable et triste. Il y avait tellement de choses que Danny ne lui avait pas raconté sur lui, simplement parce qu’il s’était concentré à l’aider avec Carlos. Elle se fit la promesse de prendre du temps pour parler de lui. En se dirigeant vers le salon, Elena répondit finalement : « Je pense qu’ils valent la peine d’attendre.

Sylvia regarda avec Elena un Danny rieur jouant au jeu vidéo avec Nicky pendant que Cristina était assise tranquillement sur ses genoux et Sophie penchée sur ses épaules en les regardant jouer.

Rapidement absorbée par le dossier de Rafi, Elena prit des notes sur un morceau de papier. Elle était tellement concentrée dans ce qu’elle faisait qu’elle n’avait aucune idée de qui était derrière elle.

« Bonjour ».

En entendant la voix de Martin, Elena essaya de fermer nerveusement l’application. Dans sa hâte, elle tapa la mauvaise touche qui ne fit qu’agrandir la fenêtre sur son écran. Trouvant finalement la bonne touche, elle ferma la fenêtre et se tourna vers Martin. « Hey » répondit-elle, tout en sachant qu’elle avait l’air d’un cerf surpris par des phares.

En la regardant suspicieusement, il allait dire quelque chose quand Jack approcha. « Bien, t’es revenue », dit-il en regardant Elena. « J’ai besoin que Martin et toi alliez à l’Université Hudson. Martin te mettra au parfum. »

Retournant le morceau de papier sur son bureau, Elena acquiesça simplement alors que Jack s’éloigna. Se mettant debout, Martin la regardait toujours avec un froncement de sourcil.

« T’es prêt ? » dit-elle en prenant son arme du tiroir de son bureau.

« Heu, ouais, allons-y », dit-il en reculant pour la laisser passer la première.

Les premières minutes de route consistaient uniquement en Martin parlant de la disparue à Elena, une étudiante à l’université. Après lui avoir tout raconté, il y eut un silence de plomb entre eux jusqu’à ce que Martin reparle finalement.

« Si tu veux te renseigner sur le frère de Danny, pourquoi tu ne lui poses pas la question ? » demanda-t-il, d’une voix pas vraiment accusatrice, mais curieuse.

« Martin, je peux pas… » s’interrompit-elle, ne sachant trop quoi dire.

« C’est pas mes affaires, mais c’est juste que… »

« Je peux pas parler à Danny de ça. Je ne peux pas l’impliquer », dit-elle catégoriquement.

« Si ça concerne Rafael, ça l’implique forcément. Qu’est-ce qui se passe Elena ? »

Secouant la tête, Elena s’essuya le coin des yeux. « Il ne doit pas savoir. Si je te le dis, tu dois me promettre que tu m’aideras à le protéger de ça. »

Il leva les yeux rapidement vers elle, ne comprenant pas un traître mot de ce qu’elle disait. Reposant les yeux sur la route, il demanda « Pourquoi Danny a besoin d’être protégé ? Qu’est ce que ça a à voir avec son frère ? »

« Promets-le moi Martin », supplia-t-elle.

« Je vais pas promettre quoi que ce soit jusqu’à ce que je sache de quoi il en retourne. Je ne vais pas promettre de cacher quelque chose à un ami si ça concerne son propre frère, Elena. »

Soupirant longuement, Elena passa une main dans sa chevelure. « J’ai rencontré Carlos ce matin. J’ai découvert qu’il nous surveille, ou qu’il a fait surveiller mon immeuble. J’ai voulu voir si un médiateur pourrait faire quelque chose pour l’éloigner. Mais on ne peut rien faire de plus puisqu’on a déjà une ordonnance d’éloignement. »

« Qu’est ce que ça a voir avec le frère de Danny ? »

« J’ai demandé à parler à Carlos seule. Je pensais que je pourrais le convaincre de nous laisser tranquille, mais il a fini par me donner un ultimatum sous-entendu. »

« Qu’est ce que tu veux dire ? »

« Si je n’arrête pas de voir Danny, alors il fera quelque chose qui pourrait lui faire du mal. S’il ne peut pas m’avoir à cause de l’ordonnance d’éloignement, alors il s’en prendra à Danny. »

« S’il menace Danny, alors peut-être qu’il a besoin aussi d’une ordonnance d’éloignement pour lui. »

« Il ne l’a pas menacé directement. Il est trop prudent pour ça. Mais il a vraiment mentionné le frère de Danny et combien Danny serait dévasté s’il arrivait quelque chose à son frère et qu’il ne sortait pas de prison. »

Comprenant finalement toute l’histoire, les yeux de Martin s’écarquillèrent et il regarda Elena à nouveau. « Tu penses que Carlos pourrait s’en prendre à Rafael. »

Elena acquiesça. « Je sais que je peux épargner tout le monde si je mets fin à mon histoire avec Danny, mais si jamais Carlos avait déjà programmé quelque chose ? Il a des indics à l’intérieur qui pourraient déjà avoir planifié quelque chose. »

« Pourquoi aurait-il déjà organisé quelque chose ? Qu’est ce qui pourrait le pousser à ça ? »

« Il a vu Danny venir à mon appartement l’autre nuit. Il est resté toute la nuit », répondit-elle honteusement. « Il ne l’avait jamais fait auparavant, et je pense que c’est ça qui a poussé Carlos à bout. Il sait qu’il ne pourrait pas s’en sortir en s’en prenant à un agent fédéral, surtout depuis qu’il est sous haute surveillance. Mais il pourrait s’en sortir en faisant quelque chose au frère de Danny. »

Acquiesçant, Martin réfléchit quelques instants. « Alors qu’est ce que tu essayais de chercher ce matin ? »

« Où il fait sa peine, quand est-ce qu’il sera exactement en conditionnelle, des compagnons de cellule…tout ce qui pourrait me servir pour voir s’il pourrait avoir des problèmes. »

Prenant son téléphone, Martin fit défiler les noms de sa liste de contact. « Il est dans une prison de sécurité moyenne dans les White Plains. Il a eu un jugement plutôt indulgent à l’époque, donc il devrait être en liberté conditionnelle bientôt. »

« Qui tu appelles ? » demanda Elena, inquiète à l’idée qu’il ait décidé de mettre Danny au courant.

« Quelqu’un qui pourrait nous aider à nous assurer que Rafael est en sécurité et qu’il ne soit impliqué dans aucune embrouille provoquée par Carlos. »

Le jour suivant, Elena arriva tôt au bureau. Quand elle était partie la nuit dernière, leur dernière affaire avait tardé. Danny et Sam était toujours sur le terrain à suivre une fausse piste, mais Jack avait dit au reste du groupe de rentrer chez eux et de se préparer à réattaquer le lendemain matin.

Elle fut surprise de voir Danny assis à la grande table, concentré sur ce qui semblait être des relevés téléphoniques. Sans veste, la cravate desserrée, et les manches relevées, il semblait complètement absorbé par les numéros devant lui alors qu’il mâchonnait le bout de son stylo. En le voyant ainsi, son cœur se mit à battre plus vite.

« Bonjour », dit-elle en s’approchant de lui.

« Bonjour », répondit-il en levant les yeux de son papier. Après lui avoir donné un bref sourire de politesse, il baissa les yeux.

« Tu as passé toute la nuit ici ? »

Regardant les baies vitrée et ensuite revenant à elle, il passa une main dans ses cheveux. « Nan, je suis rentré chez moi pour deux heures et je suis revenu après. C’est arrivé juste quand j’étais sur le point de partir hier soir, alors j’ai voulu bien commencer. »

Regardant plus attentivement les documents, elle demanda « Qu’est ce que tu cherches exactement ? »

« Ce sont des relevés téléphoniques du service de sécurité de Hudson. Leur système a planté la semaine dernière, d’après ce qu’ils disent, et tout ce qu’ils ont pu sauver ce sont ces imprimés. J’essaie juste de voir si notre disparue les a appelés la semaine dernière. Je pense toujours que quelqu’un du service de sécurité couvre une autre personne. »

« C’est une aiguille dans une botte de foin, Danny. »

« Eh bien tu me connais, j’adore les challenges », dit-il en levant les yeux vers elle, faisant clairement référence à l’état de leur relation. « En plus, on n’a pas grand-chose d’autre pour le moment. »

« Je suppose que t’as raison », répondit-elle doucement, décidant de ne pas relever la première partie de sa réponse. « Je vais me faire un café, et je reviens t’aider après. Je peux te ravitailler si tu veux ? » demanda-t-elle en mentionnant sa tasse.

Danny regarda sa tasse quasiment vide avant de la regarder elle. « Je viens avec toi. Ca va m’aider à rester éveillé. »

Elena sourit maladroitement en marchant vers son bureau pour y déposer son sac. Elle était ravie qu’il ne soit pas froid envers elle, mais si elle savait que ce n’était qu’une question de temps avant que les choses n’empirent.

Il versa du café dans sa tasse et dans la sienne, suivi d’un soupçon de lait dans sa tasse et d’une dose plus généreuse pour elle. C’était ce genre de petites attentions qui la touchaient toujours. Il savait exactement comment elle aimait son café. En y repensant, il l’avait su bien avant qu’ils se mettent ensemble.

En tournant la tête vers les bureaux, elle l’arrêta. « Heu…Danny ? »

« Ouais ? » demanda-t-il en se retournant vers elle.

« Est-ce qu’on peut…on peut parler une minute ? » demanda-t-elle, d’une voix emprunte d’inquiétude.

En voyant le froncement brusquement apparu sur ses sourcils, elle pensa qu’il allait dire non, mais au lieu de ça, il répondit : « Bien sûr. Ici ? » demanda-t-il en observant autour d’eux, la salle de repos qui était toujours fréquentée par des retardataires passant par là.

« Non. Pas là… » dit-elle en mentionnant la porte.

En la suivant, il descendit le couloir et entra dans la cage d’escalier. « D’abord la salle de repos, et maintenant la cage d’escalier…est-ce qu’on va faire le tour de tous les endroits où je t’ai embrassée ? » demanda-t-il ironiquement, se souvenant d’une nuit il y a quelques mois de ça où ils avaient volé quelques moments juste tous les deux ici.

Soupirant légèrement, Elena ne put s’empêcher de sourire en y repensant.

« Qu’est-ce qu’il y a ? » demanda Danny en s’appuyant contre le mur.

« Je…heu…tu te souviens quand tu as dit à Sophie qu’elle pourrait passer cette semaine pour te voir ? »

« Bien sûr. »

« J’avais espéré qu’elle pourrait passer aujourd’hui après l’école. Je pourrais demander à April de l’amener ici. »

« Bien sûr, c’est bon. »

Se mordant la lèvre, Elena ferma les yeux un moment avant de dire les mots suivants. « Je…heu…en fait je pense que ça serait bien si on pouvait lui expliquer la situation cet après-midi, pour qu’elle comprenne… »

Danny ricana en l’interrompant. « J’espère que tu as prévu de lui expliquer la situation, parce que je ne sais toujours pas ce qui se passe entre nous. »

Prenant une inspiration, Elena croisa les bras devant elle comme si elle essayait de se préparer. « Je…je ne suis pas prête à m’impliquer avec qui que ce soit, Danny. Tu as rendu les choses tellement simples pour moi et j’adore passer du temps avec toi, mais je ne veux pas te laisser continuer. Et je ne veux pas que tu penses qu’on va former une famille heureuse. Je…je ne…je ne t’aime pas. »

Juste devant ses yeux, l’expression de Danny passa de la peine évidente, à la colère, puis à quelque chose de plus contenu. Les lèvres serrées, il acquiesça doucement, murmura quelque chose et se retourna vers la porte.

« Danny », dit Elena en tendant le bras vers lui.

Dès qu’il sentit sa main sur son bras, il tressaillit et se retourna vers elle. « A quelle heure Sophie sera là ? »

Le regardant avec compassion, Elena répéta « Danny… »

« A quelle heure Elena ? » grogna-t-il.

« Vers 15h30. »

« Bien. Je serai là. Je serai en accord avec toi, peu importe ce que tu voudras lui dire », dit-il en ouvrant la porte et sortant.

Dès que la porte fut fermée, Elena se couvrit la bouche de la main pour s’empêcher de pleurer. Elle ressentit littéralement une douleur physique à cause de ce qu’elle venait juste de faire.

Martin passa le reste de leur escapade à l’université d’Hudson au téléphone avec différentes personnes. Un contact le mena à un autre qui le mit en contact finalement avec un gardien de la prison où servait Rafael en ce moment. Elena l’entendit parler des précautions à prendre lors du transfert de Rafael à sa propre cellule. De temps en temps, il lui posait des questions sur Carlos comme ses relations, ses associés connus. Dès qu’ils se garèrent dans le parking de Hudson, il remercia le gardien et raccrocha son téléphone.

« Le gardien semble vouloir prendre des précautions. Et il dit que Rafi a été un prisonnier modèle, aucun problème. Il devrait être en conditionnelle à la fin de l’année. »

Elena acquiesça. « Merci. Merci de faire ça. Je ne pense pas que j’aurais eu le gardien au téléphone aussi rapidement. »

« Et maintenant ? » demanda Martin en la regardant. « Ecoute, je peux pas te dire quoi faire, mais Danny doit savoir… »

« Non, il ne doit pas. Carlos ne fera rien si Danny et moi ne sommes pas ensemble. Alors les choses doivent être comme ça. »

Secouant la tête, Martin ferma la voiture. « Tu ne peux plus le laisser diriger ta vie comme ça. C’est pas bien. »

« Martin, il y a quelques mois, il a kidnappé ma fille. Même avec une ordonnance d’éloignement, il est toujours dangereux. Je ne peux pas exposer les gens à qui je tiens à ça. S’il te plait, juste…merci de m’avoir aidée, de m’avoir apporté la tranquillité d’esprit. Maintenant j’ai juste besoin que tu me laisses me débrouiller. »

A contre cœur, Martin avait accepté en lui assurant qu’elle aurait de l’aide de sa part si besoin. Elena savait que Carlos la laisserait tranquille si elle rompait avec Danny. Ce n’était pas juste, mais c’était la seule solution, jusqu’à ce que Carlos fasse un faux pas et viole l’ordonnance d’éloignement, ou perde juste tout intérêt pour eux tous.


** A suivre...**

belle suite qui est la, j' ai faillit pleuré moi
tu la met quand la suite ?

Elena est une sa**** dans cette partiiiiiiiiiie! mdr.

Bon ok elle veu protéger Danny & Rafi mais raaaaah je suporte pas ce passage trop brise coeur tu l'as dit lol.

M'enfin, Marty est totalement ADORABLE!

bravo pr cette traduction ma gum! tu gèèère!!

vivement la suite!!

je deteste a mort Elena dans ce passage !!!!
il y a interey que sa s'ameliore entre eux lol

Vous déconnez là...
Vous trouvez pas que c'est une belle preuve d'amour ce qu'Elena fait pour Danny?

lui dire qu'elle l'aime pas non !!!!
mais le protéger oui