FBI : PORTES DISPARUS { Without a trace }
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Whatever You Need - PG13 (Traduction)

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jabamiah
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Whatever You Need - PG13 (Traduction) - Page 4 Empty Re: Whatever You Need - PG13 (Traduction)

Message  jabamiah Mer 25 Mar - 23:16

Merci tout le monde pour vos commentaires Mr. Green Et voici une suite pour ce soir! ohoho mais que m'arrive-t-il? Laughing autant de productivité, c'est exceptionnel! ptdr

et vivement le.... RrRRRrRRRrrrrrrrrrrRRRRRRRRRRRRrrrrrr!!!!!!!!!!!!!
rolles Je ne vois ABSOLUMENT pas de quoi tu parles... ptdr Rhalala si, tu as raison gummy, dans cette suite...il y a effectivement du RRrRrrr 2love2 Je n'en dis pas plus, mais je préviens juste le public que ça va être RRrr et même plutôt R selon le rating je dirais lol alors attention aux plus jeunes, fermez immédiatement les yeux, éteignez l'ordinateur et hop hop hop au lit! Mr.Red


~Chapitre 15~


En marchant dans la salle de bain, Danny ricana. Le nouveau jacuzzi était de la forme d’un cygne avec des équipements dorés. L’auberge ressemblait à quelque chose tout droit sorti d’un film qui ne ressemblait en rien à ce que Danny avait vu. Il se déshabilla rapidement et suspendit son costume pour ne pas le froisser. Il aurait à le porter le lendemain, à moins de partir avec le t-shirt « Bons moments à Cherry Hill » sur le dos.

Alors que la baignoire était un peu « trop », la douche elle, était fantastique. Après la longue journée qu’il avait eu, c’était incroyable de pouvoir rester sous le jet de ces pommes de douches doubles et de laisser la vapeur l’envelopper complètement. Autant il s’était plaint de devoir rester là, autant il était ravi d’avoir finalement accepté. La douche l’apaisa et lui fit oublier l’agacement qu’il avait ressenti au cours du dîner.

Après s’être donné quinze minutes pour se détendre et déstresser, il sortit de la douche, se sécha et se changea avec un t-shirt blanc et un jogging noir. Non pas que c’était la chose la plus classe qu’il avait portée, mais c’était propre et sec.

En sortant de la salle de bain, il regarda autour de lui mais ne vit pas Elena. Prenant son costume, il le suspendit dans le placard où il vit qu’Elena avait fait de même. Marchant dans la chambre, il entendit la voix de la jeune femme au balcon. Danny eut le souffle coupé en voyant la beauté qui s’offrait à lui. A presque 6h30, le soleil était derrière les montagnes. Le ciel offrait une combinaison de couleurs qu’il n’avait jamais vu auparavant. Ce qui rendait le paysage encore plus magnifique était de voir Elena enveloppée dans une robe de chambre gris pâle, les jambes repliées sous elle alors qu’elle se balançait d’avant en arrière sur une chaise en osier.

« Oh, mamita, un jour je t’amènerai ici. C’est magnifique. Le ciel est rose. Il est vraiment rose, mamita. Et je n’ai jamais vu de montagnes comme celles-là », raconta-t-elle à Sophie à l’autre bout du fil.

« J’aimerais que tu sois là aussi, mais je serai à la maison demain. J’irai te chercher à l’école. Qu’est ce que t’en dis ? »

« C’est bien. Ecoute ta grand-mère. Te amo ma puce », dit Elena en essayant de contrôler l’émotion de sa voix.

Danny la regarda alors qu’elle mit fin à l’appel et qu’elle essuyait ses larmes. « Tu lui manques », dit-il en s’avançant sur le balcon.

Levant les yeux vers lui, elle acquiesça en séchant le reste de ses larmes. « A chaque fois que je vois quelque chose comme ça, j’ai toujours envie qu’elle soit avec moi, pour le voir aussi. Quand je lui en ai parlé au téléphone, je lui ai dit que c’était comme un endroit de contes de fées, complètement irréel. C’est comme si tu venais ici et que tu t’échappais de tout. Je ne l’emmène pas dans des endroits comme ça. Quand on prend des vacances, on visite la famille. Je devrais l’emmener dans des endroits comme celui-là, juste elle et moi. Surtout maintenant, tant qu’elle aime encore passer du temps avec moi. »

Danny sourit en s’asseyant sur la chaise près d’elle. « Je me souviens quand j’avais l’âge de Sophie. On ne pouvait pas se permettre d’aller n’importe où, mais on vivait près de la plage. Alors ma mère nous faisait faire nos bagages, et on installait une tente en plein sur la plage. Elle ne connaissait rien en camping ou comment faire un feu, mais elle voulait simplement que ça ressemble à une grande aventure tous ensemble. Un matin, elle nous a réveillés vraiment très tôt. On a regardé l’océan et on a vu des dauphins sauter dans les airs sous la lumière du soleil. A l’échelle de la vie, je suppose que c’est rien du tout, et pourtant, trente ans plus tard, c’est toujours mon plus grand souvenir d’elle. »

Elena eut le souffle coupé en l’écoutant lui raconter l’histoire. Même dans les moments intimes où ils sortaient encore ensemble, il s’était rarement confié à elle comme ça.

« Alors tu penses que je devrais créer des petits moments avec Sophie. »

Danny acquiesça. « Je pense que tu le fais déjà. Tu fais déjà de son monde un endroit merveilleux, mais tu as raison, elle adorerait cet endroit. »

Elena sourit, ravi de le voir de meilleure humeur. Sachant que Sophie était un sujet sûr pour eux, elle poursuivit. « Elle mérite quelque chose de spécial. Ca c’est sûr. Je n’avais pas le cœur de lui dire que tu étais là. Là, elle aurait vraiment senti qu’elle ratait quelque chose. »

« C’est une enfant géniale, Elena. »

« Merci, » répondit Elena doucement. « Mais je m’inquiète vraiment de toutes les répercussions que ça va avoir sur elle. Elle agit comme si de rien n’était, mais comment est-ce que tu peux vraiment être au-dessus de tout ça quand ton père te kidnappe et pointe une arme sur ta mère ? »

Secouant la tête, Danny répondit, « je ne sais pas. Est-ce qu’elle voit toujours cette psychologue ? »

« Oui, et la psychologue dit qu’elle se débrouille vraiment bien, mais elle dit aussi qu’elle doit faire la paix avec Carlos. Comment une fillette de sept ans peut-elle faire la paix ? »

Danny considéra sa question quelques secondes. Il ne pouvait plus aider directement Sophie, mais il pouvait donner quelques conseils à Elena. « Autant je déteste l’idée que Sophie ait à faire face à Carlos à nouveau, autant je suis d’accord avec la psychologue. »

Les yeux d’Elena s’écarquillèrent de surprise, ne croyant pas que Danny préconise de faire la paix avec Carlos. « Vraiment ? »

Danny acquiesça. « Ouais. »

« Pourquoi ? »

« On porte tous le poids de notre enfance en tant qu’adulte. Tout ce dont on n’a pas tourné la page. Peut-être que ce n’est pas vraiment de ça qu’il s’agit, mais je pense que si Sophie pouvait comprendre que Carlos n’a pas fait ce qu’il a fait à cause d’elle, ça pourrait peut-être l’aider… » dit Danny en haussant les épaules. « Je ne sais pas… »

Même s’il se tut, Elena ne dit mot. Elle savait qu’il était sur le point d’en dire plus alors elle se contenta de le fixer d’un regard encourageant.

« Tu…tu veux savoir pourquoi j’ai eu cette « attaque » tout à l’heure, comme tu dis ? »

« Seulement si tu veux m’en parler », répondit Elena doucement, lisant de la peine dans ses yeux.

« Je n’ai pas vraiment envie d’en parler à qui que ce soit », dit-il d’un ton hésitant, « mais je vais te le dire parce que ça pourrait aider Sophie. »

Elena acquiesça simplement en continuant à le fixer. Il regardait droit devant lui, ne voulant pas la regarder, elle.

« J’ai été assez chanceux pour survivre à plusieurs épisodes violents de ma vie. Parfois je me déteste pour être aussi chanceux », raconta-t-il doucement. « D’abord il y a eu mon père qui pouvait devenir violent pour n’importe quelle raison, mais qui s’en prenait principalement à Raffi et ma mère. Ensuite, il y a eu l’accident de voiture qui a couté la vie à mes parents et je m’en suis sorti sans une égratignure. Après ça, il y a eu plusieurs bagarres liées à l’alcool et des épisodes de violence où j’essayais juste de sortir de mon adolescence et des années de fac en un seul morceau. Et enfin, il y a eu l’embuscade où Martin s’est fait tirer dessus et…encore une fois, je m’en suis sorti avec quelques égratignures. Quelle chance », dit-il, d’un ton morne. « L’embuscade et ce qui est arrivé à Martin a entraîné une réaction en chaines de sentiments que je n’ai pas pu contrôler et que je ne voulais pas affronter. C’est ce qui s’est passé aujourd’hui. J’ai vu la voiture fracassée et le sang et j’étais là, avec Martin, dans cette voiture à nouveau et puis avec mes parents quand ils sont morts. »
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Whatever You Need - PG13 (Traduction) - Page 4 Empty Re: Whatever You Need - PG13 (Traduction)

Message  jabamiah Mer 25 Mar - 23:18

Résistant à l’envie de se lever et de le prendre dans ses bras, elle répondit, « Mon Dieu, Danny, je suis vraiment désolée. »

« Ca m’arrive peu souvent…la crise de panique ou peu importe ce que c’est. D’habitude, je peux reprendre le contrôle rapidement sans que personne ne s’en aperçoive, mais c’est là et quelques fois, dans mes rêves. Mais je pense que je sais pourquoi c’est tellement dur pour moi de m’en débarrasser. »

« Pourquoi ? »

« Pendant de nombreuses années, j’ai refoulé toutes ces choses horribles que mon père a faites. C’est comme si tout ça était mort avec lui, tu vois ? Je n’ai jamais eu la chance de comprendre pourquoi il était comme ça. Autant je suis en colère qu’il ait été une telle ordure, autant je donnerais tout pour lui parler une dernière fois et comprendre pourquoi il nous détestait tellement » , dit Danny en essayant de contenir son émotion. « Je ne voudrais pas que Sophie se pose ces mêmes questions, trente ans après. Le truc c’est qu’on sait tous les deux que Carlos adore Sophie, mais il est tellement pris par toute cette colère parce qu’il ne peut pas t’avoir. Ce n’est pas la faute de Sophie, et elle a besoin qu’il le lui dise. »

Elena prit une profonde inspiration en essuyant ses larmes. « Tu as raison. J’en parlerai avec la psychologue. Merci, Danny. »

Danny leva les yeux vers elle, soutenant son regard. « Peu importe ce qui s’est passé entre nous. Je ferais tout ce que tu voudras que je fasse pour Sophie. »

« Je sais, » répondit Elena, ne doutant pas une seconde de son engagement envers sa fille.

S’essuyant les yeux encore une fois, elle se leva de son rocking chair. Le soleil avait complètement disparu et ils étaient presque dans le noir, à peine éclairés par quelques bougies qu’Elena avait allumées dans la chambre et le balcon. Alors qu’elle se levait, Danny fit de même.

« Je vais aller prendre une douche. »

« D’accord », répondit-il doucement, debout face à elle.

Sachant que c’était une mauvaise idée, Elena se mit sur la pointe des pieds et caressa sa joue mal rasée de la main. Elle pressa ensuite doucement ses lèvres contre les siennes.

Par pur instinct, Danny mit sa main contre le creux de son dos pour l’attirer à lui, mais tout aussi rapidement, il s’écarta.

« Ca ne peut pas simplement être un échappatoire à la réalité, Elena » dit-il, faisant référence à ce qu’Elena avait dit à Sophie au téléphone. « Je ne peux pas être ça pour toi. »

Se mordant la lèvre inférieure pour contrôler ses émotions, Elena se recula et se retourna rapidement vers la salle de bains avant de fermer la porte.

Une fois la porte fermée, Danny s’écroula sur une chaise. Passant une main dans ses cheveux, il était littéralement secoué – son désir pour elle était trop dur à contrôler. Elle lui avait dit qu’elle ne l’aimait pas. Elle lui avait dit qu’ils n’avaient aucun avenir, et pourtant parfois quand il la regardait dans les yeux, il lisait quelque chose. Quelque chose de réel. Secouant la tête, Danny essaya de trouver quoi faire. Il pouvait simplement aller dans l’autre pièce, fermer la porte et éteindre la lumière en faisant semblant de dormir pendant qu’elle serait à quelques mètres de lui. Il pouvait laisser les choses comme ça…c’est ce qui serait le plus sûr.

Ou il pouvait juste se laisser aller. Il pouvait se laisser aller et s’échapper de la réalité avec elle…juste pour cette nuit. Alors que cette pensée lui traversait l’esprit, il entendit la douche marcher dans la salle de bain. Il n’était pas assez fort pour se contrôler. Il avait besoin d’elle maintenant parce qu’il n’avait pas été prêt à la laisser tomber depuis le jour où elle avait rompu avec lui.

Juste une nuit.

Se levant de sa chaise, Danny, se dirigea vers la porte de la salle de bain et toqua. Elena ouvrit la porte en gardant sa robe de chambre fermée de l’autre main.

« Qu’est ce que… »

Mais Danny ne la laissa pas finir, au lieu de ça il baissa la tête et captura ses lèvres en la poussant à l’intérieur. En un seul geste, il lui enleva sa robe tout en continuant de l’embrasser, alors qu’elle l’aida rapidement à se débarrasser de son t-shirt et de son jogging. Une fois nus tous les deux, il la fit reculer vers la douche et l’entraîna sous le jet d’eau chaude.

Se sentant complètement incontrôlable, tout ce qu’Elena pouvait faire était de continuer à respirer alors que l’eau et Danny la submergeaient complètement, ses mains, ses lèvres se promenant partout sur son corps. Elle était confuse et euphorique tout à la fois. Tout d’un coup, elle hoqueta en le sentant la pousser contre le mur carrelé – leurs corps étaient si proches qu’ils pouvaient très bien ne former plus qu’un. Elle n’était pas sûre de savoir pourquoi cela arrivait…pourquoi il avait changé d’avis, mais à ce moment même, elle s’en fichait. Elle voulait seulement être le plus près de lui possible – au diable les conséquences.

**

Après leurs premiers ébats intenses achevés, Elena s’était attendue à ce que Danny la laisse dans la douche. Elle l’avait poussé à cette extrémité et il était venu sans aucun discernement.

Mais il ne partit pas.

A la place, il resta dans la douche avec elle, l’aidant à se laver le dos et les cheveux…suivi à nouveau d’ébats encore plus longs, plus intimes.

Pendant qu’ils faisaient l’amour, Danny ne dit mot, à l’exception de quelques murmures ça et là. C’était le seul autre détail dérangeant, car d’habitude Danny était un amant qui aimait parler et jouer.

Mais pas cette fois.

Ils sortirent finalement de la douche et entreprirent de se sécher mutuellement dans la salle de bain remplie de vapeur. Danny l’embrassa dans le cou et sur les épaules en passant la serviette sur tout son corps.

Lui prenant la main, Danny la guida hors de la salle de bains et la mena vers le lit en forme de cœur, malgré le fait que ses cheveux soient encore trempés. Cela aurait été trop long de les sécher et ils étaient tous les deux désespérés de faire l’amour à nouveau. Tirant les couvertures, Danny regarda Elena glisser dans le lit. Il la suivit, la prenant immédiatement dans ses bras et l’embrassa passionnément.

Elena était bouleversée, incapable de comprendre vraiment ce qui se passait entre eux. C’est comme si Danny avait déconnecté son cerveau et s’abandonnait à l’attraction mutuelle et au désir qu’il y avait entre eux. Elle se sentait coupable de l’avoir poussé à ça, mais elle ne pouvait s’empêcher de se sentir heureuse dans ses bras à nouveau. Il lui avait tellement manqué, sentir son poids sur elle, son souffle et ses lèvres contre sa peau et l’extase de le sentir en elle. Elle savait que c’était bien plus que désirer un amant ; elle avait trouvé son âme sœur qui savait comment la combler de toutes les manières.

Danny essayait de ne pas la regarder dans les yeux alors qu’il bougeait en elle. C’était plus simple de cette façon. S’il la regardait dans les yeux, il devrait s’arrêter. Et il ne voulait pas s’arrêter. Etre avec elle de cette façon était mieux que de ne pas être avec elle du tout. Ca n’était pas important qu’elle ne l’aime pas. Elle le désirait et peut-être était-ce assez, se mentit-il à lui-même.

Elle gémissait et hoquetait, respirant bruyamment, alors qu’il l’amenait à un nouvel orgasme. Une fois fini, il s’écarta d’elle et s’écroula contre son oreiller, essayant de reprendre sa respiration alors qu’elle faisait de même. Il savait qu’il devait sortir du lit et aller dans l’autre pièce. Ca voudrait dire à Elena qu’il était parfaitement conscient de ce que c’était pour elle, juste du sexe…juste un moyen de s’échapper de la réalité un court moment. Mais il ne pouvait pas. Il ne pouvait pas la laisser. Se penchant vers elle, il l’attira à lui alors qu’elle se retourna de manière à coller son dos contre son torse.

« Danny… » murmura-t-elle dans l’obscurité, brisant enfin le silence entre eux.

« Shh… » répondit-il d’un ton qui indiquait clairement qu’il ne voulait pas parler de ce qui venait tout juste de se passer entre eux.


**A suivre** drunken drunken Embarassed 2love2 Pfiouuulalaaaaa!
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Message  rafy85 Mer 25 Mar - 23:48

La suiteeeeeeeeeeeeeeeee!! lol!

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Whatever You Need - PG13 (Traduction) - Page 4 Empty Re: Whatever You Need - PG13 (Traduction)

Message  miss puerto rico Mer 25 Mar - 23:55

rafy85 a écrit:La suiteeeeeeeeeeeeeeeee!! lol!
Ouais comme tu dis rafy85 !!!! ptdr
2love2 2love2 cette fic, elle est trop 2love2 2love2 2love2 surtout se passage I love you I love you
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Message  **Marine** Jeu 26 Mar - 8:25

Rah l ala...je savais que t'avais posté la suite et que je devais me lever tot pour bosser lol mais je n'ai point résister... 2love2 I love you 2love2 I love you 2love2 I love you 2love2 I love you 2love2

Ce passage est un coup de coeur évidement...Mais pas forcement pour leurs ébats mdr j'adooooore la scène du balcon...C'est totalement trop chou.... C'est fou comme cette fic leur colle à lapeau, on dirait vraiment eux en vrai... DE POWAAAAAAAAa 2love2

Il avait besoin d’elle maintenant parce qu’il n’avait pas été prêt à la laisser tomber depuis le jour où elle avait rompu avec lui.
AWWWW trop méga chou I love you

Rah lala j'adore, j'adore.....C'est génial que tu WYN plus souvent en ce moment, ça fait plaisir Mr. Green

Bravo encore pr cette fantastique traduction, je suppose que tu as pris ton pied rolles

et bien nous aussi Very Happy bravobom bravobom bravobom
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Whatever You Need - PG13 (Traduction) - Page 4 Empty RE: Whatever you need ?[PG13] (traduction)

Message  miss puerto rico Jeu 26 Mar - 23:56

Ben y a pas de petite suite ??? afraid ptdr
moi qui esperais lire la suite des aventures de Danny Taylor et Elena Delgado ptdr
miss puerto rico
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Whatever You Need - PG13 (Traduction) - Page 4 Empty Re: Whatever You Need - PG13 (Traduction)

Message  jabamiah Ven 27 Mar - 17:08

Héhooo je ne suis pas une machine mdr ptdr Bon, cela dit, j'ai quand même une suite sous la main, mais après il faudra être patientes Mr.Red Merci à toutes pour vos commentaires, effectivement c'est un régal de traduire WYN I love you (du boulot aussi lol mais un régal!) Enjoy! Wink

~Chapitre 16~


Elena se reposait simplement dans les bras de Danny en le sentant sombrer peu à peu dans le sommeil. Les pensées se bousculaient dans sa tête, elle ne savait pas quoi faire. Tout était confus, à tel point qu’elle ne put s’empêcher de se mettre à pleurer. D’abord, les larmes coulaient doucement de ses yeux, jusqu’à ce que les sanglots la submergent et qu’elle ne puisse plus contrôler son corps qui se mit à trembler.

Réalisant qu’elle ne pourrait plus s’arrêter, elle essaya de s’extirper doucement de ses bras. Mais, dès qu’elle se mit à bouger, il saisit sa main.

« Qu’est-ce qu’il y a ? Qu’est ce qui ne va pas ? » demanda-t-il, la voix ensommeillée mais inquiète.

Secouant la tête, elle s’efforça de détourner les yeux de lui. « Rien, je… »

Entendant l’émotion de sa voix, Danny se pencha et l’attira doucement vers l’oreiller de manière à pouvoir la voir. En voyant les larmes qui ruisselaient sur son visage, il fronça les sourcils en cherchant son regard. « Que…qu’est ce que j’ai fait ? Est-ce que j’ai… »

« Non, non c’est pas toi », dit-elle, tendant la main pour caresser sa joue. « C’est pas toi », dit-elle en essayant de se détourner.

« Elena, Elena, ne t’en fais pas, d’accord ? » dit-il d’un ton désespéré. « Je sais que tu n’attends rien de plus. J’ai compris. Tu as été très claire. Je ne m’attends pas à ce que tu tombes… »

Se retournant de son côté à nouveau de manière à ce qu’elle ne puisse pas voir son visage, elle le coupa. « Je déteste ce que je t’ai fait endurer. Je déteste ce que je t’ai fait…à toi et à Sophie. Je l’ai fait par peur, et je ne veux plus avoir peur. Je peux…je peux plus vivre comme ça », sanglota-t-elle.

« Quelle peur ? De quoi tu as peur ? » demanda-t-il en caressant son bras, doucement.

Reniflant, Elena s’essuya les yeux. « Carlos…Carlos t’a menacé toi et ta famille. »

Il la fit se retourner de manière à pouvoir la regarder. « Il a menacé ma famille ? Qu’est ce que tu veux dire par menacer ma famille ? » demanda-t-il, d’une voix inquiète emprunte de colère.

« Il nous a vus ensemble, quand tu as passé la nuit chez moi. Ca l’a mis hors de lui. J’ai essayé de m’arranger avec le juge des familles pour qu’il fasse en sorte qu’il ne puisse plus rôder autour de mon appartement, mais je n’ai fait qu’empirer les choses. Quand je l’ai vu là-bas, il m’a dit qu’il espérait que ton frère puisse avoir sa conditionnelle et combien tu serais dévasté si quelque chose lui arrivait. »

« Seigneur », marmonna Danny en s’allongeant sur le dos, submergé par l’inquiétude de savoir que son frère était sans défense en prison.

« Non…ne t’en fais pas », dit-elle en s’appuyant contre son oreiller pour lui faire face. « Martin m’a aidée à veiller sur Rafael. Il a parlé au gardien et l’a prévenu que Rafael pourrait avoir des ennuis. »

« Tu as parlé à Martin ? » demanda Danny d’un ton surpris.

« Je…je ne voulais rien lui dire. Il m’a attrapée en train de regarder le dossier de Rafael. Il allait t’en parler, alors je lui ai expliqué ce qui se passait. Il m’a suppliée de te le dire, mais… »

« Mais au lieu de ça, tu as rompu », finit-il, se souvenant de leur conversation dans la cage d’escalier quand elle lui avait dit qu’elle ne l’aimait pas.

« J’ai pensé que c’était la seule solution. Je le pense toujours tant que Carlos est dehors, quelque part. »

Danny prit une profonde inspiration en essayant d’intégrer tout ce qu’elle lui disait. Il avait été très dur avec elle ces derniers jours tout ça parce qu’elle avait essayé de protéger sa famille. « Il doit y avoir un moyen de mettre tout le monde en sécurité. Peut-être…peut-être que je devrais parler à Carlos. »

Roulant des yeux, Elena passa une main dans ses cheveux encore humides. « Tu ne l’as pas vu ce jour là. Dans sa tête, la raison pour laquelle Sophie et moi ne sommes plus avec lui c’est parce que c’est à cause de toi. Si je ne peux pas être à lui, alors il ne me veut avec personne. Il ne te voit pas comme un vieil ami. Il te voit juste comme une menace. »

Se retournant vers elle, il caressa sa joue et ramena une mèche de cheveux derrière son oreille. « Enlevons Carlos de l’équation… »

« On ne peut pas… »

Hochant la tête, il haussa les épaules. « Je sais…je sais qu’on ne peut vraiment pas, mais on n’a qu’à se dire qu’on est encore dans ce conte de fées que tu as décrit à Sophie » dit-il avec un sourire. « Et qu’on ne doit pas s’en faire à propos d’ex petits amis fous à lier. »

Cela fit sourire Elena qui prit sa main et entremêla ses doigts aux siens. « D’accord. »

« Où est-ce qu’on en serait maintenant ? Je veux dire…je veux dire, comment est-ce qu’on… »

Se penchant vers lui, elle l’interrompit d’un baiser. Alors qu’elle se colla contre lui, il s’allongea sur le dos et l’attira à lui alors que le baiser s’intensifia.

Il caressa sa joue de la main et entrouvrit ensuite ses lèvres. Caressant son visage, il chercha son regard…terrifié par sa réponse.

En lui souriant doucement, Elena se reposa contre son torse, nichant sa tête contre son cou et son épaule. « Ce matin là, dans la cage d’escalier, ça a été la chose la plus dure que j’ai jamais eu à faire depuis longtemps, mais j’ai pensé que c’était ce qu’il y avait de mieux pour tout le monde. »

Caressant ses cheveux, Danny répondit, « je comprends, mais… »

« C’était surtout dur parce que je ne m’étais pas attendue à ce que tu me dises que tu m’aimes. Je ne m’étais pas rendue compte qu’on en était arrivé à ce point, mais honnêtement, ma priorité avait été Sophie alors je n’ai juste sûrement pas prêté attention. Je… »

« Ecoute, je ne m’étais jamais attendu à ce que tu ressentes la même chose. Je sais que tu as d’autres priorités qu’une relation amoureuse. Mais j’avais juste besoin de savoir… »

« Danny, Danny », dit-elle en se relevant pour le regarder dans les yeux. « Je suis ravie que tu me l’ais dit. Je veux dire, maintenant, je suis ravie que tu me l’ais dit. Pendant ces derniers jours, ça m’a fait énormément réfléchir. J’ai mis des barrières entre nous à cause de ce que je savais sur toi dans le passé, parce qu’on travaille ensemble, et à cause de Carlos. Savoir ce que tu ressens pour moi, et savoir combien tu tiens à Sophie a fait que ça a été impossible pour moi de ne…de ne pas tomber complètement amoureuse de toi. Ces derniers jours ont été une torture en sachant que je t’avais vraiment blessé. Quand tu m’as dit que tu m’aimais et que tu voulais qu’on forme une famille, j’ai été confuse. Mais maintenant je sais que c’est ce que je veux plus que tout au monde. »

**


Inspirant profondément, Danny sourit avant même d’ouvrir les yeux. Elle était toujours blottie dans ses bras, son dos collé à son torse…ses longues jambes l’enveloppant pratiquement. Ils avaient passé la majeure partie de la nuit à discuter. Quand ils ne discutaient pas, ils ne perdaient pas leur temps à dormir. Au lieu de cela, Danny prenait son temps pour garder en mémoire chaque centimètre de son corps. Après avoir parlé de leur situation, ils prirent tous deux conscience malheureusement que c’était la dernière nuit qu’ils passeraient ensemble avant un bon bout de temps. Ils s’étaient mis d’accord sur le fait de trouver une solution pour s’arranger avec Carlos avant d’aller plus loin et avant de donner des espoirs à Sophie à nouveau.

Après avoir pris cette décision, ils décidèrent d’oublier le problème pour cette nuit et d’apprécier leurs dernières heures à Cherry Hill.

Bien que Danny savait qu’il devrait se sentir épuisé, il ne put s’empêcher de se sentir libéré d’un poids en tenant Elena dans ses bras quelques minutes de plus. En regardant l’heure sur la table de nuit, il soupira. Autant il voulait la réveiller, autant il savait qu’ils avaient encore du travail à faire. Il était presque 6h30 du matin. Cela faisait douze heures que leur suspect avait été stabilisé. Puisque l’hôpital avait appelé à son réveil, il était préférable de s’attendre à ce que le médecin prépare leur suspect à son transport.

Délicatement et avec prudence, Danny s’écarta d’Elena et glissa hors du lit. Après avoir pris son téléphone de la table de nuit, il attrapa ensuite ses affaires dans l’armoire et se dirigea vers la salle de bains.
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Message  jabamiah Ven 27 Mar - 17:14

**

L’arôme presque enivrant éveilla doucement ses sens. Ouvrant les yeux lentement, elle vit une tasse fumante de café sur la table de nuit. Elle sentit ensuite ses lèvres dans son cou et ses mains se poser autour de sa taille.

« Bonjour, ma belle », murmura Danny.

Se retournant pour lui faire face, Elena fronça les sourcils en constatant qu’il était déjà habillé, en caleçon et en sous-vêtement. « Tu es déjà habillé ? » demanda-t-elle en essayant de s’asseoir. « Tu aurais du me réveiller, mi amor. L’enquête… »

Attrapant ses bras, Danny la fit s’allonger sur l’oreiller délicatement en levant ses bras de chaque côté de sa tête.

Essayant de se débattre sans vraiment le vouloir, Elena roula des yeux. « Danny…on a du travail ! »

Souriant, Danny l’embrassa dans le cou et sur les épaules. « Je m’en charge. L’hôpital est en train de préparer le suspect pour son drainage. C’est toujours un légume, au fait », dit-il avant de l’embrasser sur les lèvres.

Savourant la sensation de l’avoir au-dessus d’elle, Elena s’abandonna au baiser un moment avant de le repousser et de faire semblant de se débattre. « Et notre disparu ? Et si on vérifiait avec Jack et qu’on retournait bosser ? »

« Je te l’ai dit, je m’en charge. J’ai déjà vérifié et Jack dit qu’ils ont une piste pour retrouver notre type. Il semble que Wilson louait un garde meuble quelque part dans le Queens. Martin et Viv y sont pour vérifier ce matin. Et pour notre retour, on rentrera avec l’hélicoptère qui évacue Wilson pour s’assurer qu’il rentre sans aucun problème. Et ensuite on ira au bureau pour voir quoi faire d’autre étant donné qu’on ne pourra rien en tirer de Wilson, tant qu’il sera en neurochirurgie. »

Acquiesçant, Elena sourit. « Tu as pensé à tout. »

« Tu n’as pas idée. J’ai même demandé à Brenda de nous apporter le petit déjeuner », dit-il en désignant d’un signe de tête l’autre pièce. « Elle avait raison, au fait… »

Fronçant les sourcils, Elena demanda « A propos de quoi ? »

« Les couples qui utilisent cette chambre ne veulent plus en sortir, » dit-il en chatouillant son cou et en lâchant finalement ses poignets.

« Mmm » gémit Elena, enroulant ses bras autour de lui en sentant son souffle contre son cou et son corps habillé contre sa peau nu. « Et si on n’en partait jamais ? »

Levant les yeux vers elle, Danny lui lança un regard confus. « Qu’est ce que tu veux dire ? Ne pas partir ? »

« C’est pas exactement ce que je veux dire. Je veux dire, et si on pouvait juste rentrer, faire les bagages avec Sophie et revenir ici…ou dans un endroit comme celui-là ? Quelque part où Carlos ne pourrait jamais nous retrouver. »

Levant un sourcil, il réfléchit à ses mots. « D’après mon expérience, il y a un mérite à s’échapper et repartir à zéro. Mais crois-moi, ça ne résout jamais tous tes problèmes ; et que ce soit en bien ou en mal, tu ne peux jamais rester comme ça pour toujours. »

« Je sais. Et ce serait trop dur de quitter nos familles et entrainer Sophie dans tout ça, mais je le ferais si ça pouvait faire qu’on puisse être tous les trois ensemble. »

Danny sourit, ne croyant toujours pas combien tout avait changé depuis ces douze dernières heures. « On va arranger tout ça. Fais-moi confiance », dit-il en planta un petit baiser sur le bout de son nez.

« Oui », dit-elle en riant de joie. « Autant j’ai envie de rester comme ça, autant je devrais m’habiller. »

Grognant, Danny s’écarta d’elle. « Tu as raison, mais pour ton information, il n’y a rien de plus sexy que de te voir comme ça dans ce lit en cœur. »

Elena éclata de rire en s’asseyant et en passant la robe de chambre autour de son corps nu. « Je croyais que ces lits n’existaient que dans les films. »

« Je pense en trouver un comme ça pour mon appart, » dit Danny en se levant et en attrapant sa chemise sur la chaise. « On pourrait s’imaginer qu’on est à Cherry Hill à chaque fois qu’on… »

Rigolant toujours, Elena se dirigea vers la salle de bain, la tasse de café dans les mains. « Oh non, ce n’est pas Cherry Hill sans Brenda qui nous apporte du beurre de pomme, des steak grillés et cette vue magnifique sur les montagnes. On devra revenir. »

« Oui, on le fera, » dit Danny, son sourire s’évanouissant en réalisant que c’était plus facile à dire qu’à faire.

Le sourire d’Elena s’effaça alors qu’elle se retourna vers la salle de bain et ferma la porte.

**


« Je pense que Brenda nous a démasqués », dit Danny à l’oreille d’Elena alors qu’ils s’asseyaient dans l’hélicoptère d’évacuation en attendant le décollage.

Elena acquiesça, « elle m’a dit que j’avais de la chance quand je l’ai enlacée pour dire au revoir. »

« A ton avis, qu’est ce qui nous a trahis ? »

Souriant, Elena haussa les épaules. « Heureusement, ce n’était pas les plaintes des voisins à propos du bruit provenant de la suite nuptiale hier soir. »

Danny éclata de rire alors qu’ils regardèrent le pilote de l’hélicoptère faire signe du pouce. Le médecin et l’infirmière qui s’occupaient de Wilson, avaient le dos tourné. Ainsi il ne virent pas Danny serrer la main d’Elena quand l’hélicoptère commença à s’envoler. Ils ne virent pas non plus leur regard échangé quand ils passèrent au-dessus de l’écriteau « La Virginie est faite pour les Amoureux. »

**


Moins d’une heure plus tard, ils atterrirent à la base d’hélicoptère de l’hôpital St Andrew. Danny et Elena descendirent après que les autres soient partis. Après être entré à l’hôpital pour s’assurer que Wilson était conduit en chirurgie, Danny s’arrangea avec un officier de la NYPD pour s’assurer que Wilson serait surveillé en permanence. Après ça, il alla voir Elena dans une salle d’attente des urgences vide.

« Martin est ici, à l’hôpital…quelque part », dit Elena alors que Danny s’approchait. « On peut rentrer avec lui. »

« Pourquoi il est là ? » demanda Danny, curieux.

« Ils viennent de transporter notre disparu ici. On l’a trouvé dans un état critique dans ce garde-meubles. Martin est en train de parler à sa famille en ce moment. »

« Eh bien, c’est une bonne nouvelle », répondit Danny. « Donc tout ce qui reste à faire, c’est le rapport ? »

Elena acquiesça. « On dirait bien. »

Il prit un moment pour l’observer.

« Qu’est ce que tu regardes ? » demanda-t-elle en se passant une main dans les cheveux. Elle avait eu du mal à les dompter ce matin là puisqu’elle ne les avait pas séchés la veille avant de retomber dans le lit avec Danny. Elle avait seulement pu les attacher en queue de cheval mais cela ne suffisait pas à masquer les ondulations qui montraient clairement qu’elle sortait du lit.

Secouant la tête, il sourit en se penchant vers elle. « Je suis en train de me dire que je ne suis pas prêt à te laisser partir encore », dit-il en l’embrassant doucement.

Sentant sa langue jouer avec ses lèvres, elle entrouvrit la bouche pour qu’il puisse approfondir leur baiser – sa barbe naissante caressant sa joue. Ils savourèrent leur baiser quelques moments avant qu’elle ne s’écarte et que ses yeux scrutent les alentours.

Gardant son front collé au sien, il la retint encore quelques secondes. « On va arranger tout ça. Je te le promets », murmura-t-il.

Elena acquiesça en sentant les larmes venir. Sachant qu’elle devait s’écarter avant de fondre en larmes complètement, elle plaça ses mains contre son torse pour mettre un peu de distance entre eux. Juste au moment où Danny commençait à s’écarter, ils entendirent une voix les appeler.

« Hey… »

Quand ils entendirent la voix de Martin , elle retira rapidement ses mains du torse de Danny. Ils se retournèrent tous deux vers la porte en voyant Martin entrer.

« Hey, bro », dit Danny, essayant de paraître normal. « Comment va M. Wentworth ? »

« Il est stable », dit Martin en regardant Danny et Elena tour à tour. « Tout va bien de votre côté ? » demanda-t-il, ses yeux se plissant légèrement.

Elena n’était pas sûre de pouvoir parler de façon cohérente, elle était donc ravie que Danny continue « Tranquillement. Wilson est en chirurgie, bien que je ne sois pas sûr qu’il veuille se réveiller maintenant étant donné qu’il va passer le reste de sa vie en prison. »

« Ok, Jack a dit que seulement l’un de nous devait rentrer au bureau. Il veut juste que le rapport soit bouclé avant ce weekend. »

« Je m’en charge », dit Danny avant de donner à Elena une chance de répondre. « Tu peux rentrer et chercher Sophie à l’école, comme tu lui as dit. »

Pouvant enfin contrôler ses émotions, Elena dit « J’ai encore du temps. Je peux faire le rapport, c’est pas… »

« Elena, je m’en charge. Tu peux rentrer chez toi. »

« Tu es sûr ? » demanda-t-elle d’un ton inquiet. « Tu étais debout tellement tôt ce matin…pour régler les détails avec Wilson… »

« Je suis sûr. Rentre », dit-il avec un sourire.

Elena lui rendit son sourire. « Merci », dit-elle doucement.

« Bien…c’est décidé, » dit Martin d’un ton qui voulait leur signaler qu’il était toujours avec eux dans la pièce. « On peut te déposer… »

« Oh non, je vais dans la direction opposée », dit Elena en commençant à s’éloigner de la salle d’attente et en se dirigeant vers la sortie où Martin était garé. « Je prendrai un taxi ».

« Tu es sûre ? » demanda Danny.

« Ouais, pas de problème. »

Ils sortirent de la salle des urgences et trouvèrent la voiture de Martin. Danny siffla et fit signe à un taxi de s’approcher avant d’ouvrir la porte arrière pour elle.

Elena sourit, gênée, sachant que Martin était bien trop intelligent pour ne pas se rendre compte des attentions de Danny. « Appelle moi si tu as besoin d’aide pour le rapport. Tu peux toujours m’envoyer un mail à la maison. »

« D’accord », dit Danny en entrecroisant ses doigts aux siens alors qu’ils s’appuyaient sur le haut de la portière.

« Bye », dit-elle doucement avant de lancer plus haut, « A Lundi, Martin. »

« Bon weekend », dit Martin en prenant place dans sa voiture côté conducteur, tout en regardant Danny près du taxi.

Quelques secondes plus tard, Danny grimpa côté passager. Il prit une profonde inspiration et souffla en mettant ses lunettes de soleil avant de s’appuyer contre le dossier de son siège.

« Alors…c’est comment Paris de Virginie ? » demanda Martin avec un léger sourire en s’engageant dans le trafic.


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Message  **Marine** Ven 27 Mar - 23:03

AwWWwwwwwwwwwwwWWWWWW.

J'ai totalement redécouvert cette partie, y avait pleiiin de choses qui m'avaient échappé en anglais et la WOOO une explosion de saveuuurs I love you I love you

Rah c'est trop cHOU. je suis TOUTE attendrie mdr. j'adore, j'aime tout....C'est adorable y a pas d'autre nom qui me viennent a l'esprit lol. AW de chez AW!!

J'suis dans un mood pro D/E la en plus, DE de chez DE de chez DE I love you I love you I love you I love you I love you

cette partie est tout simplement parfaite....AW la discussion dans le lit, et puis le petit matin I love you I love you I love you I love you I love you j'adore...C'est tout D/E, ça...le chou, le chou rien que le chou I love you I love you (en me relisant je me trouve grotesque mdr!)

Bravo ma gum....on attendra pr la suitene t'en fais pas ne te met pas la pression Wink I love you
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Whatever You Need - PG13 (Traduction) - Page 4 Empty RE: Whatever you need ?[PG13] (traduction)

Message  miss puerto rico Ven 27 Mar - 23:34

je prefere les voire comme ça !!!!!! Mr. Green
tu fais du très bon travail Jabamiah ! ! !!
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Message  rafy85 Sam 28 Mar - 0:21

jabamiah a écrit:
**

L’arôme presque enivrant éveilla doucement ses sens.

Jsuis fan de cette phrase...on dirait une phrase de poésie.

Et sinon je crois que je peux dire que c'est un de mes passages préférés. D est si attentionné, E est si touchante...

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Message  jabamiah Dim 5 Avr - 22:45

Hey guys! Merci pour vos commentaires, j'ai un peu ralenti la cadence Laughing Une suite pour ce soir! Enjoy!


~Chapitre 17~



Essayant de masquer son sourire, Danny regarda Martin, s’appuyant toujours sur le repose-tête.

« C’est juste une petite bourgade quoi », répondit Danny, d’un ton évasif.

Secouant la tête, Martin sourit. « Eh ben, on dirait que la tension s’est envolée entre vous deux – à en juger par ce que je viens de voir. »

Se mordant la lèvre un moment, Danny sourit et décida de jouer franc jeu avec Martin. Après tout, Elena l’avait déjà impliqué, et Danny avait besoin d’en discuter avec lui. « Quand on s’est retrouvé coincé là bas, j’ai cru que ça allait être de la torture. Elle et moi n’avons pas été en bons termes ces deux derniers jours, mais finalement, ça nous a donné une chance de parler, et tu vois, de mettre tout sur le tapis, » dit Danny, jetant un œil évocateur à Martin. « En fait, je sais que je te dois des remerciements. »

Martin prit une courte inspiration, ne s’étant pas attendu à entendre ça. Il n’était pas sûr de la réaction de Danny en sachant qu’il s’était occupé de la situation de Rafael dans son dos. « Je suis désolé. Je…je voulais t’en parler, mais ce n’était pas mon rôle. La seule chose que je pouvais faire était de passer quelques coups de fil pour m’assurer qu’il soit en sécurité. Et il l’est. Il va bien. J’ai vérifié auprès de mon contact en prison hier. Il n’y a eu aucun problème et il est toujours en bonne voie pour obtenir sa liberté conditionnelle à la fin de l’automne. »

« Ne t’excuse pas. Je suis content que tu ais pu aider Elena. J’aurais aimé qu’elle m’en parle quelques jours avant, pour que je puisse m’en charger moi-même, mais elle avait trop peur. Et je comprends. Elle a fait ce qu’elle pensait être le mieux. »

« Alors est-ce que ça veut dire que tous les deux vous êtes à nouveau ensemble ? » demanda Martin.

Danny haussa les épaules. « On est amis et je comprends tout ce qui s’est passé maintenant avec elle », répondit-il doucement, ne voulant pas trop en parler à Martin. Moins il y avait de monde au courant, plus ils seraient tous en sécurité.

« Mais on dirait que vous avez passé du bon temps là-bas, non ? »

« Martin, on bosse ! » dit Danny en relevant ses lunettes de soleil sur sa tête. « On avait une affaire à régler. Ce n’était pas une escapade romantique. »

« D’accord », répondit Martin avec un rire. « T’as entendu parler de la devise de Virginie ? »

Roulant des yeux, Danny rit. « Tais-toi, mec ! Fiche-moi la paix, d’accord ! »

**
En marchant hors de l’open space, Danny s’approcha du bureau de Jack. La dernière fois qu’il y était entré, il en était sorti en furie. Cette fois, il espérait entrer et en sortir sans aucun problème.

« Jack », dit Danny en toquant à la porte. « Je viens d’envoyer par mail notre rapport de Virginie et j’ai des papiers concernant les dépenses qu’il faut que tu signes », dit-il en agitant le dossier dans sa main.

« Entre », dit Jack en mentionnant le siège en face de lui. « Assieds-toi. »

Danny posa le dossier sur le bureau de Jack et s’assit. « Wilson est toujours en chirurgie. Le médecin de Virginie a dit qu’il serait surpris de le voir un jour se réveiller. »

Jack acquiesça en regardant le rapport sur les dépenses. « Le crime ne paie pas. Mr Wilson regrette probablement d’avoir perdu la tête pour la femme de Kyle Wentworth maintenant. »

« Eh bien on dirait qu’il a perdu la tête tout court », plaisanta Danny avant de secouer la tête en souriant timidement. « Désolé, c’est pas drôle. »

Jack rit malgré tout en continuant à lire les dépenses, jusqu’à ce que ses yeux se posent sur une donnée spécifique. Sans même lever la tête, il demanda en grognant, « Alors, Cherry Hill, hein ? »

« Ouais », répondit Danny en faisant de son mieux pour hausser les épaules nonchalamment. « C’était le seul truc proche de l’hôpital et le Sheriff a insisté pour qu’on y reste. La propriétaire voulait nous sortir le grand jeu, mais je lui ai dit que le gouvernement fédéral n’accepterait pas. »

« Alors c’est pour ça qu’elle ne vous a compté qu’une seule chambre ? » demanda Jack d’un ton sarcastique, en le scrutant du haut de ses lunettes.

L’estomac de Danny se serra en entendant la question. « Heu…en fait, c’était une suite de deux chambres. C’est tout ce qui lui restait. Mais elle nous a fait une remise », dit Danny en mentionnant le rapport.

« Je vois ça », dit Jack. « Je suis désolé si vous ne vous êtes pas entendus. Je veux dire, heu…Vivian m’a dit qu’Elena et toi… »

Danny l’interrompit. « Quand on travaille ensemble elle et moi, on reste professionnels quoiqu’il se soit passé. C’est comme ça que ça a toujours été entre nous, et ça ne changera pas maintenant. »

Jack acquiesça en signant la dernière page. « Très bien », dit-il en rendant les feuilles à Danny. « Transmets ça à la comptabilité, d’accord ? »

« Ouais, » dit Danny en commençant à se lever de sa chaise.

« Encore une chose, » dit Jack en enlevant ses lunettes.

Prenant une inspiration, Danny s’interrompit – inquiet que Jack lui demande plus d’informations concernant leur nuit en Virginie.

« Je te dois des excuses… »

Soupirant discrètement de soulagement, Danny l’interrompit. « Non, vraiment pas. »

« Danny, laisse-moi juste finir, d’accord ? »

Acquiesçant, mal à l’aise, il se rassit.

« Je n’ai pas du tout été professionnel l’autre jour quand je t’ai parlé de cette recherche de travail. Tu as tous les droits de chercher d’autres opportunités et je me rappelle parfaitement de notre conversation quand tu m’as dit que tu voulais poursuivre une carrière d’avocat. Les circonstances, avec ce qui s’est passé avec Carlos et nous, ça m’a fait mal interpréter la situation. Mais en y repensant vraiment sans réagir avec impulsivité, j’ai réalisé que tu ne partirais pas comme ça. Autant tu peux penser que c’est la bonne décision, autant je suis sûr que c’est difficile pour toi de te décider.

Les yeux de Danny s’écarquillèrent de surprise. Il s’était attendu à une excuse de politesse de la part de Jack, mais pas qu’elle soit aussi sincère. « Tu as raison. Ca va être extrêmement dur pour moi de me décider. Je ne peux même pas m’imaginer travailler ailleurs qu’ici…avec toi et les autres. »

Jack acquiesça. « Eh bien, tu n’as pas à t’en aller. Si c’est à propos d’Elena, je peux m’arranger pour… »

« Non, enfin je veux dire, c’était le cas avant, mais plus maintenant. Jack, je ne sais pas encore ce que je vais faire, mais je te promets que tu seras le premier informé. »

« D’accord », répondit Jack en faisant un signe de tête pour lui faire savoir que leur entrevue était terminée.

Danny sourit légèrement avant de se lever et de se diriger vers la porte.

**

« Alors je parie que Sophie était excitée de te voir », dit Danny en se couchant sur son lit. Il était encore tôt, seulement neuf heures du soir, mais il était déjà au lit – l’activité de ces derniers jours ayant raison de lui. Avant de dormir, il appelait Elena.

« Elle était ravie parce que je l’ai cherchée plus tôt à l’école », répondit Elena en se recroquevillant sur une chaise, regardant par la fenêtre de sa chambre. « On est allées au parc et je l’ai laissée s’amuser et manger une glace. Et après sur la route, on a fait un peu de shopping de chaussures ».

Danny sourit. « Vraiment ? pour elle ou pour toi ? »

« Plus pour moi, mais Sophie adore regarder ces chaussures de grandes, donc c’était marrant pour toutes les deux. »

« On dirait que vous vous êtes bien amusées ».

« Ca aurait été encore mieux que tu sois là », répondit-elle, surprise par le propre ton de sa voix emprunt de désir.

Voulant la faire sourire, Danny la taquina, « Eh bien, autant j’adore faire du shopping pour acheter des chaussures de fille… »

Elena rit. « Je parle pas de ça, mais du parc, de sortir… »

« Je sais. »

« Mon Dieu, Danny, tu nous manques vraiment », dit-elle de l’émotion dans la voix.

« Vous me manquez aussi, ma puce. »

« Je repensais à ce que tu m’as dit hier soir, sur le balcon, à propos de faire ce que la psychologue a dit et laisser Sophie entendre la vérité par Carlos… »

« J’ai dit ça avant d’apprendre qu’il avait proféré des menaces, Elena. Il a l’air de devenir de plus en plus irrationnel à chaque minute. »

« Ouais, mais peut-être que s’il peut s’arranger avec Sophie, il pourrait laisser tomber cette histoire de contrôle qu’il veut exercer sur moi. Je veux dire, ça vaut le coup d’essayer. Non ? »

Danny haussa les épaules et soupira. « Je ne sais pas. Peut-être que la meilleure solution serait de parler au Procureur pour porter plainte contre lui, si ce n’est pour le kidnapping mais pour ses activités illégales quand il était aux Mœurs. »

« Tu crois pas que la justice aurait déjà fait le nécessaire, si c’était possible? » demanda-t-elle, frustrée.

« Je sais. C’est juste qu’on l’a laissé s’en tirer pour un truc horrible. »

« C’est sûr », répondit-elle tristement. « Ne parlons plus de lui. Ca me donne la migraine. »

« De quoi veux-tu parler ? »

« Je ne sais pas, quelque chose de plus gai et moins inutile. »

« Hmm…d’accord », répondit-il, en réfléchissant un moment avant de sourire. « J’ai une question à te poser. »

« Je t’écoute », répondit Elena, souriant en entendant le ton malicieux de sa voix.

« Qu’est ce que tu portes ? » demanda-t-il d’un ton séducteur.

Elena éclata de rire. « Tu es fou. »

« Tu voulais parler de quelque chose de plus gai. Entendre ce que tu portes ou, encore mieux, ce que tu ne portes pas, me rendrait beaucoup plus joyeux. »

Elena ferma les yeux, une chaleur envahissant ses joues alors qu’elle l’imaginait sur son lit. Depuis tout ce temps qu’elle avait passé avec lui, elle l’imaginait parfaitement vêtu uniquement d’un boxer, si ce n’est rien du tout, avec le drap blanc de son lit enroulé nonchalamment autour de ses hanches – révélant son torse nu. Frissonnant à cette pensée, elle décida finalement de se laisser prendre au jeu. « Je porte une petite… »

« Maman ! » appela Sophie en frappant à la porte.

Elena se couvrit la bouche en commençant à rire.

« Oho…on dirait qu’elle a un radar », plaisanta Danny.

« Attends une seconde », dit Elena au téléphone, riant toujours, avant de se retourner vers Sophie. « Qu’est ce qu’il y a chérie ? »

« Pourquoi tu rigoles ? A qui tu parles ? » demanda Sophie, les yeux grands ouverts et innocents.

Elena savait qu’elle ne pouvait pas lui dire la vérité. « Juste à mon amie, Karen, mamita. On ne fait que parler. Tu as besoin de quelque chose ? »

« Je peux boire un verre d’eau ? » demanda Sophie.

« Bien sûr. Vas-y et j’arrive dans une minute pour te border », dit Elena en remettant le combiné à son oreille et en attendant que Sophie sorte dans le couloir. « Je pense que c’est un signe pour qu’on ne commence pas à jouer à ce jeu là. »

« Eh bien, tu devrais vraiment pas y jouer avec Karen ! » dit Danny, toujours taquin.

« J’ai du réfléchir vite. »

« Hey, ça me rassure juste que tu n’aies pas dit le nom d’un autre mec », plaisanta-t-il.

Elena sourit. « Va dormir, mi amor. Je te parlerai demain.”

“J’ai hâte. Dors bien, ma puce », répondit-il d’une voix douce.

« Bye. »

Danny posa son téléphone sur la table de nuit et se pencha pour éteindre la lumière. Se tournant sur le côté, il étendit sa main sur l’autre côté du lit. 24 heures auparavant, Elena se reposait dans ses bras – son dos collé contre son torse. Fermant les yeux pour s’en rappeler, il pouvait encore sentir le parfum de son cou et de ses cheveux.

Se retournant sur le dos, il rouvrit les yeux et fixa le plafond de frustration. Ce n’était pas juste. Il avait attendu trop longtemps pour trouver ce genre de bonheur. Il avait tout fait pour améliorer sa vie pour se retrouver là où il se sentait en droit d’être avec quelqu’un comme Elena. Ce n’était pas juste et il devait se satisfaire d’appels téléphoniques tardifs et de quelques moments volés…tout ça à cause de Carlos.

Il devait faire quelque chose, parce qu’il n’était pas sûr de pouvoir continuer plus longtemps comme ça.


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Message  **Marine** Dim 5 Avr - 22:57

AWWW que je kiff cette partiiie I love you I love you

Je suis AMOUREUSE de leur conversation téléphonique, ils se manquent, c'est TROP CHOU trop adorable j'ai un vieux sourire niais mdr.

et Marty/Danny au début c'est marrant aussi Very Happy et je kiff Jack/Danny comme ça s'arrange mais la palme, les champions du monde c'est D/E 2love2 I love you 2love2 I love you 2love2


Je donnerais TOUT pour que ce genre de scene soit tourné lol. ADORABLE 2love2 2love2 2love2

Bravo ma gum ( et mon uniiiiiiiiique gummy Mr.Red )

Vivement la tesouiiii wesh wesh rolles
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Message  miss puerto rico Dim 5 Avr - 23:12

Ouais mais c'est une suite mimi tout plein ça ???? ptdr
je suis total in love 2love2 < I love you > de la conversation téléphonique Mr. Green Mr. Green
miss puerto rico
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Message  jabamiah Lun 22 Juin - 18:18

Oulalalalala que c'est mal... afraid Non pas le fait que cela fasse 2 mois et demi sans suite Laughing mais le fait que je devrais être en train de réviser mes exams au lieu de traduire. Eh bien non, bibi fait n'importe quoi!! Alors j'espère chères lectrices - que vous ne m'avez pas abandonnée dans un premier temps mdr; et que vous serez reconnaissantes que je vous poste une suite alors que je suis dans la panade ptdr Bonne lecture!

* * *

~Chapitre 18~


Il était en retard, encore, et Elena savait que c’était un signe évident qu’il ne changerait jamais. Jamais Carlos ne prendrait de responsabilité et ferait ce qui est juste. Il ne réaliserait jamais combien il lui faisait du mal et, le plus important, combien il faisait du mal à Sophie en continuant son petit jeu.

Sophie. Elle était la seule raison pour laquelle Elena faisait ça. C’était Sophie, et assez bizarrement, le conseil de Danny qui l’avaient conduites ici à nouveau, attendant que Carlos arrive.

« Je ne peux pas déplacer mon prochain rendez-vous », dit la psychologue de Sophie, Andrea Sayers, en regardant tour à tour Elena et le médiateur des familles qui était toujours présent lorsqu’Elena devait rencontrer Carlos.

Le médiateur acquiesça. « J’ai aussi un rendez-vous, mais je vous accorde encore 5 minutes pour voir si M. Aguilar se présente. »

Se pinçant l’arête du nez, Elena secoua la tête. « Vous savez quoi ? Peut-être qu’il a tout simplement oublié. S’il ne tient pas assez à Sophie pour arriver à l’heure, alors… »

« Oh, et ça y est encore, » dit Carlos en pénétrant dans la salle de réunion. « Je ne tiens pas à Sophie. Je suis un mauvais père. Une fois encore tu essaies de leur monter la tête avec des mensonges », dit-il en acquiesçant face à la psychologue et au médiateur.

« Je ne monte la tête à personne. C’est toi qui es en retard au rendez-vous pour rencontrer ta fille dont tu prétends te soucier. »

« Bien sûr que je tiens à elle ! Je l’aime et je ferais n’importe quoi pour elle… »

«Excepté arriver à l’heure », termina Elena d’un ton sarcastique.

Carlos prit place en face d’elle et ricana intérieurement. « C’est le trafic. Des embouteillages. Je suis désolé de vous avoir fait attendre », dit-il d’un ton moqueur en regardant Elena.

Fermant les yeux un moment, elle prit une profonde inspiration pour se contenir. « Est-ce qu’on peut enfin commencer ? »

« Absolument », dit le médiateur. « Nous sommes ici, comme Mlle Delgado l’a souligné, pour parler de la thérapie de Sophie. Aussi, puisque M. Aguilar a demandé au tribunal un droit de visite encadrée, nous devons évaluer si c’est dans le meilleur intérêt de Sophie étant donné le…l’altercation qui s’est produite il y a quelques mois. »

Elena se retint de rire à l’évocation du terme « altercation ». « Par altercation, vous voulez dire Carlos kidnappant Sophie et me braquant avec une arme ? »

Carlos soupira lourdement et voulut dire quelque chose, mais le médiateur l’interrompit.

« Mlle Delgado, M. Aguilar n’a pas été poursuivi ni reconnu coupable. Bien que nous sachions qu’il y a eu altercation, il reste innocent jusqu’à preuve du contraire. »

« Très bien. Qu’importe. Venons-en aux faits. Andrea ? » dit Elena en tournant la tête vers la psychologue de Sophie.

« Bien. Oui. Comme vous le savez, j’ai travaillé avec Sophie ces derniers mois…depuis…depuis l’altercation. Elle a fait de gros progrès, mais le fait est que les actions de M. Aguilar lui ont causé de sévères traumatismes. Elle se sent responsable… »

« Ce n’était pas sa faute, » interrompit Carlos. « Si sa mère s’était simplement… »

« S’était simplement quoi ? » coupa Elena. « Pliée à tes volontés ? Tu n’aurais été satisfait que lorsque je t’aurais repris. Quand tu as réalisé que ça n’allait jamais arriver TU L’AS ENLEVEE! Voilà pourquoi nous en sommes là aujourd’hui », cria presque Elena en essayant de retenir ses larmes. « Voilà pourquoi Sophie fait des cauchemars. Et voilà pourquoi elle est terrifiée par toi ».

Carlos secoua la tête. « Non…nan…Tout ce dont j’ai besoin c’est de passer un peu de temps avec elle et déprogrammer ce que tu lui as mis dans la tête. Ce qui s’est passé il y a quelques mois est un dérapage, mais tout ce que j’ai fait je l’ai fait parce que j’aime cette petite fille. »

« M. Aguilar, » coupa la psychologue, essayant de recentrer le débat. « Nous voudrions vous laisser l’opportunité de parler à Sophie, mais on ne peut le faire uniquement que si vous acceptez un certain mode de communication. Nous voulons que Sophie se sente en sécurité. Nous voulons enlever cette peur qu’elle ressent envers vous. Et nous avons besoin qu’elle comprenne que ce n’est pas envers elle que vous êtes en colère. »

« Sophie le sait, ça », répondit Carlos.

Roulant des yeux, Elena secoua la tête. Elle voulut parler mais la psychologue posa une main sur son épaule.

« M. Aguilar, non vraiment, elle ne le sait pas. J’ai parlé à Sophie de nombreuses fois à propos de ça. Elle ne comprend pas que vos actions sont le résultat de votre colère envers Mlle Delgado. Sophie se sent responsable. Et elle se sent aussi coupable. »

Alors que la psychologue avait prononcé ces mots, Elena se tourna vers elle. « Coupable ? Sophie se sent coupable de quoi ? »

« Ouais, de quoi se sent coupable Sophie ? » demanda également Carlos.

Sentant la tension monter dans les regards des deux parents, la psychologue prit une profonde inspiration avant de répondre. « Sophie…heu…Sophie se sent coupable d’aimer heu…l’ami de Mlle Delgado…Danny, c’est bien ça ? Elle sait que M. Aguilar n’est pas heureux de savoir que vous voyez quelqu’un et elle a l’impression de rendre son père furieux parce qu’elle aime énormément Danny. Elle a l’impression que…c’est ce qui a causé l’altercation d’il y a quelques mois. »

Serrant les lèvres, Elena passa une main dans ses cheveux. « Ce n’est plus un problème. J’en ai déjà discuté avec Sophie. Danny ne fait plus partie de ma vie personnelle. Nous travaillons toujours ensemble, lui et moi, mais c’est tout », dit-elle en regardant Carlos.

Celui-ci ne fit aucun effort pour masquer le sourire qui se forma sur ses lèvres. « Eh bien, y’a du progrès » dit-il.

Le médiateur soupira. « M. Aguilar, j’ai peur que vous n’ayez plus les mêmes droits de visite qu’avant, au moins, pas temps qu’il y aura toujours cette ordonnance d’éloignement contre vous. Mais si vous êtes capable de suivre le conseil de Mlle Sayer et ôter le stress de Sophie, le tribunal pourrait reconsidérer les visites encadrées si Mlle Delgado est disposée à l’accepter.

Carlos jeta un œil à Elena, attendant sa réponse.

Mais Elena ne dit mot. Elle voulait que Carlos aide Sophie, mais elle n’accepterait jamais de restituer son droit de visite s’il continuait à la prendre en otage ainsi en menaçant la personne à laquelle elle tenait.

**

Après leur entrevue, Elena se rendit au travail deux heures plus tard. Alors qu’elle entrait dans l’open space, elle salua Sam et Vivian et se rendit compte que Danny n’était pas à son bureau.

« Désolée du retard », dit-elle en rangeant son arme et son sac dans le tiroir du bas.

« Aucun problème, » répondit Viv. « On n’a encore rien fait ce matin. »

« Où sont les garçons ? » demanda Elena d’un air curieux.

« Ils sont sur une vieille affaire. La NYPD a un tuyau sur un témoin oculaire de la fille Foster de l’année dernière. »

« Oh, » dit Elena en s’asseyant sur sa chaise et en allumant son ordinateur. C’est ainsi qu’elle remarqua un bout de papier coincé derrière son clavier. Ouvrant le papier, elle sourit en reconnaissant l’écriture de Danny.

« J’ai pensé à toi ce matin. J’espère que ça va. Rendez-vous au MacGregor à midi – Si Martin et moi rentrons à temps. D. »

Le MacGregor était un bar où jamais Danny ni elle n’irait en temps normal, mais c’était le but. Ce pub irlandais était loin des regards et accessible depuis la structure de parking du bureau fédéral. Ce serait quasiment impossible pour Carlos de les suivre jusqu’ici.

Malheureusement, c’était ce à quoi leur relation était rendue. Ils n’avaient pas vraiment pu rester seuls tous les deux depuis leur retour de Virginie, deux semaines auparavant. De temps en temps, ils essayaient de se voler des petits moments au bureau, mais la plupart des cas, tout ce qu’ils avaient c’était des coups de téléphones tardifs où ils finissaient par aborder des sujets qu’Elena n’avait jamais imaginé partager avec Danny.


Dernière édition par jabamiah le Lun 22 Juin - 18:24, édité 1 fois
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Whatever You Need - PG13 (Traduction) - Page 4 Empty Re: Whatever You Need - PG13 (Traduction)

Message  jabamiah Lun 22 Juin - 18:19

« OK, alors et toi ? » demanda Elena d’un ton provocateur.

« Quoi, moi ? » demanda Danny.

« C’était qui, ton premier baiser ? » demanda-t-elle d’une voix provocante. Ils avaient commencé à parler de ces détails parce qu’aucun d’eux ne voulait raccrocher le téléphone, et ils ne pouvaient parler que de Sophie ou du travail.

Danny soupira lourdement. « Premier baiser ? heu…probablement Tina Stomatina au CP. Elle a bouleversé ma vie sous la cage à poules. »

Cette réponse provoqua un fou rire et Elena dut se cacher sous la couverture pour couvrir le bruit et éviter que Sophie se réveille.

« Non, non, non…Je parle du véritable premier baiser », expliqua-t-elle en continuant à rire.

« Hey, ne sous-estime par Tina Stomatina. »

Roulant des yeux, Elena ramena une mèche de cheveux derrière son oreille. « Je t’ai raconté le mien. »

« Oui, oui c’est vrai », dit Danny avec un rire. « Et quelque part, Ryan Meyers doit s’en mordre les doigts de ne pas s’être mieux comporté avec toi. Au fait, ta mère est au courant que ton premier baiser était avec un gringo ? »

Elena rit à nouveau. « Elle n’en a aucune idée. Elle m’aurait enfermée dans ma chambre si elle avait su que j’ai joué au jeu de la bouteille. Et elle aurait été tellement déçue que je sois tombée sur Mr America. Mais hey, on était à New York que depuis quelques mois. J’étais une boricua de seize ans qui essayait de s’intégrer et qui parlait à peine l’anglais ! Mais ne change pas de sujet…ton premier baiser s’il te plait ! »

« Ok, ok, mais c’est une histoire déprimante », dit-il avec appréhension.

« Oh, je ne veux pas que tu te sentes triste, » répondit-elle en entendant le regret dans sa voix. « Tu n’as pas à me raconter. »

« Non, c’est bon. C’est juste que je n’y ai plus pensé depuis des lustres », réfléchit-il d’une voix posée. « J’avais onze ans. Mes parents venaient de mourir et Raffie et moi on essayait de se tenir à carreaux pour que les Services Sociaux ne me placent pas dans un foyer. On vivait dans un appartement qui ressemblait à un taudis. Lui et sa petite amie, qui ne devait pas avoir plus de quinze ans, essayaient de respecter leurs petites habitudes à chacun. Elle s’appelait Angie. Et je pensais que c’était la plus belle fille que j’avais jamais vue. »

« Tu avais le béguin pour elle ? » demanda Elena.

« C’était plus que ça, je pense. Chaque fois que Raffie lui faisait du mal, je devais contrôler mes nerfs pour ne pas lui dire ce que j’en pensais. Je voulais la sauver et je pensais qu’on pourrait s’enfuir tous les deux. »

« Alors, c’était ton premier baiser ? » demanda Elena.

« C’était ma première fois pour tout », répondit Danny, sur un ton de regret évident. « Après l’enterrement de mes parents, Raffie avait disparu. Alors Angie m’a emmené chez elle et m’a caché dans son placard. Cette première nuit, elle m’a tenu dans ses bras et j’ai pleuré comme un bébé parce que ma mère me manquait énormément. Et ensuite elle m’a embrassé…un vrai baiser. Quand j’ai grandi, j’ai réalisé qu’elle était juste en colère contre Raffie pour nous avoir laissés tomber ce jour là. »

« Elle t’utilisait pour rendre Raffie jaloux ? » demanda Elena, le cœur serré d’entendre combien Danny avait du être seul à cette période de sa vie.

« C’était devenu évident six mois plus tard environ, quand elle et Raffie se sont disputés et qu’il l’ait jetée. Cette nuit, elle est venue à notre appartement quand Raffie était sorti. Elle est venue dans mon lit. Au début on ne faisait que s’embrasser…c’était normal pour Angie de se rapprocher de moi quand Raffie et elle ne s’entendaient pas. Mais une chose en entraînant une autre et avant que je me rende compte de ce qui se passait… » Danny s’interrompit, ne réalisant pas tout à fait ce qu’il était en train de divulguer à Elena.

« Tu n’avais que 11 ans ? Tu n’étais encore qu’un bébé. »

« Je venais d’avoir 12 ans. Et crois moi, les six mois qui ont suivi leur décès, j’avais énormément grandi. Je n’étais pas un enfant de chœur, Elena. »

« Certes, mais ce n’était pas une raison pour qu’elle profite de toi comme ça. Je suis désolée, Danny. Je ne voulais pas te rappeler de mauvais souvenirs, » répondit Elena, se sentant coupable, mais également soulagée que Danny se sente à l’aise pour lui confier ces choses. En apprendre un peu plus sur son enfance expliquait beaucoup de choses qu’il avait faites dans son passé ainsi que les choses contre lesquelles il luttait encore aujourd’hui.

Danny haussa les épaules. « Ce n’était pas si mal. Je pensais juste qu’elle tenait à moi. Mais vraiment, elle ne cherchait qu’à récupérer Raffie. »

Elena secoua la tête, se sentant mal à l’aise d’avoir remis cela sur le tapis. Quelques minutes plus tôt, elle s’était plainte de sa première fois avec un garçon avec qui elle était sortie quand elle avait 18 ans. Elle avait été tellement excitée d’être avec lui, se demandant ce que ça serait, jusqu’à ce que ça ne dure finalement que cinq minutes.

« Oh, Danny, c’est horrible ce qui t’es arrivé. Qu’a fait Raffie quand il l’a appris ? »

« Il planait la plupart du temps ; je ne suis pas sûr que ça lui faisait quelque chose. Les problèmes sont arrivés quand Angie m’a emmené chez elle, cette nuit. On était dans sa chambre…en plein…enfin tu vois…et son père est entré. Il faisait sombre, donc je ne pense pas qu’il ait remarqué que je n’étais qu’un gosse. Il m’a foutu une raclée et m’a jeté dehors. C’était déjà assez mal, mais quand je suis allé à l’école deux jours plus tard un professeur a remarqué les bleus. Et une fois qu’ils ont vu ça, ils m’ont éloigné de Raffie et m’ont mis dans un foyer…c’est là que je suis entré dans le monde merveilleux des foyers d’accueil. »

Elena secoua la tête en pensant à cette conversation. Si elle avait été avec lui et non au téléphone, elle l’aurait pris dans ses bras. Il méritait tellement mieux que ce qu’elle lui offrait en ce moment. Il méritait une petite amie qui pourrait être là pour lui à tout moment.

**
Peu avant midi, Elena remarqua que Martin était revenu. Elle se dirigea vers lui d’une manière aussi nonchalante que possible.

« Alors, cette piste ? » demanda-t-elle.

Secouant la tête, Martin s’assit à son bureau. « Nan, c’était une fausse. »

« Oh, eh bien…est ce que Danny est revenu avec toi ou… »

« Il a dit qu’il a un rendez-vous pour déjeuner, dont il est parti quand on a garé la voiture. Il devrait être là dans une heure. »

Elena acquiesça et sourit en retournant à son bureau. Essayant de ne pas paraître trop voyante, elle attrapa son sac dans le tiroir du bas et éteignit son ordinateur. Alors qu’elle passait devant le bureau de Martin, il leva les yeux vers elle.

« Je…heu…J’ai une course à faire, mais je reviens bientôt, » dit Elena en lui souriant à nouveau.

Levant un sourcil, Martin lui tendit un petit sourire. « Ok », répondit-il.

**

Elena courait presque dans le parking pour entrer dans l’autre bâtiment, sachant qu’il l’attendait. Elle prit l’ascenseur jusqu’au niveau du hall et marcha jusqu’au petit pub. Elle acquiesça la tête devant le barman en se dirigeant dans la salle. Danny et elle était déjà venus une fois, avant qu’elle ne rompe avec lui. Et elle le retrouva à la même table qu’avant – une table à l’arrière qui était isolée du reste du bar.

Alors que leurs regards se croisèrent, elle sourit et il se leva.

« Hey, » dit-il.

« Hey », répondit-elle en jetant ses bras autour de son cou.

Serrant sa taille, il la serra fort en sentant le parfum de ses cheveux et de sa peau. « Hey…hey…ça va ? » demanda-t-il en traçant des petits cercles dans le creux de son dos.

Elle acquiesça en posant sa tête sur son épaule. « Tu m’as manqué. Et je voulais te faire un câlin même depuis notre conversation au téléphone l’autre soir. »

« Oh, eh bien…merci, » dit-il, légèrement embarrassé par tout ce qu’il lui avait raconté cette nuit là. « Tu m’as manqué aussi », en s’écartant doucement d’elle et en la regardant dans les yeux. « Comment ça s’est passé ce matin ? »

Elena secoua la tête en roulant des yeux.

Avec un sourire compatissant, Danny la guida vers la table et se glissa après elle de façon à ce qu’ils se retrouvent côte à côte.

« Tu as déjà commandé ? » demanda Elena en remarquant deux thés glacés et un panier de sandwiches déjà dressé pour eux.

« Oui, et j’ai donné à la serveuse un pourboire pour qu’on ne soit pas dérangés pendant la prochaine heure », dit-il en se penchant vers elle pour l’embrasser.

Elena se retourna pour lui faire face alors que ses lèvres dévoraient les siennes. Ils ne s’étaient pas embrassés depuis la Virginie. Elle laissa ses doigts parcourir ses cheveux alors qu’il approfondissait leur baiser. Elle sentit sa main sur son genou d’abord qui remonta lentement le long de sa cuisse. Elle se félicita alors d’avoir mis une jupe ce matin.

Après quelques minutes, Elena du s’écarter un moment pour reprendre son souffle. Elle prit quelques petites inspirations avant de dire « Il faut qu’on trouve un moyen d’être seuls tous les deux. C’est fou », dit-elle.

Haussant les épaules, Danny l’embrassa quelques instants encore. « Je me contente de ce que je peux avoir pour le moment. Tu es magnifique aujourd’hui, au fait ».

Elena sourit. « Merci, querido. Et merci pour le message de ce matin. J’en avais besoin. »

Ils se détachèrent légèrement l’un de l’autre, restant le plus près possible – leurs mains s’entrecroisant alors que le bras de Danny était autour d’elle, de manière protectrice. Posant sa tête contre son torse, Elena essaya de s’imaginer qu’ils étaient quelque part ailleurs.

« Alors, parle moi de ce matin », dit Danny en jouant avec ses cheveux.

« Mmm…c’était frustrant, mais Carlos est d’accord pour travailler avec la psychologue. Après qu’ils auront discuté pendant quelques séances, elle pourra évaluer si rencontrer Sophie est une bonne idée ou non. »

« Qu’est ce que tu en penses ? Tu penses qu’il fera ce qu’il y a de mieux pour Sophie ? »

Elena haussa les épaules. « J’en ai aucune idée, mais je dois essayer de voir si ça peut marcher. »

« Vous avez parlé d’autre chose ? »

« La psychologue a mentionné que Sophie se sentait coupable de t’aimer énormément…elle pense que c’est la raison pour laquelle Carlos l’a enlevée. Alors j’ai menti et dit que tous les deux n’étions plus un problème. Ca a rendu Carlos très content de le savoir, c’est le moins qu’on puisse dire. »

« Eh bien si ça peut le rendre capable de faire ce qu’il faut avec Sophie, on n’a qu’à continuer comme ça un moment. Peut-être qu’après qu’il aura éclairci les choses avec elle, on pourra réfléchir à la prochaine étape. »

Elena soupira lourdement. « Je sais que tu as raison, mais il faut qu’on trouve un moyen de passer du temps ensemble, mi amor. »

« Qu’est ce que tu veux faire ? Qu’on se voie dans une chambre d’hôtel au déjeuner ? » demanda-t-il d’un ton frustré. « Ca ressemble déjà assez à une liaison…de se voir dans un bar miteux. »

« Peut-être qu’on aura plus de chance la prochaine fois et qu’on nous enverra en dehors de la ville pour une affaire, à nouveau. »

« Quelque chose me dit qu’on n’aura rien de comparable à Cherry Hill. »

« Non, c’est sûr », répondit Elena tristement avant de décider de changer de sujet. « C’est quand ton entretien avec la firme d’avocats ? Tu es toujours décidé ? »

Danny acquiesça. « Oui, je vais voir ce qu’ils ont à me proposer. L’entretien est demain après-midi. Ce serait une grosse opportunité si ça marchait. »

« Mais là on n’arriverait jamais à se voir », se plaignit Elena.

« Espérons que d’ici là, on sera capable de trouver une solution. Il doit bien y avoir un moyen, Elena. Carlos ne peut pas contrôler ta vie éternellement. »

Elena soupira en levant les yeux vers lui. « Ok, assez parlé, Taylor. »

« Assez parlé ? Qu’est ce qu’on va faire ? » murmura-t-il en se penchant pour capturer ses lèvres avec les siennes.

Riant, les lèvres toujours collées aux siennes, Elena se colla plus près de lui pour s’adonner à leur heure volée passée ensemble.

**A suivre**
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Message  miss puerto rico Lun 22 Juin - 22:40

Hi hi y a plein de suites en ce moments Very Happy Mr. Green Mr. Green Mr.Red

si les autres ne pouvez ne pas trop tarder ... afraid ptdr
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Message  **Marine** Lun 22 Juin - 23:03

Aw que j'adore cette partie........ Carlos est aussi antipatique que dans la série mais je suis méga Carlena en ce moment comme tu le sais mdr.

Et Danny, au "bar miteu" du coin, il est trop chou avec elle.... Et son souvenirs au téléphone, bouhou, trop tristou Crying or Very sad heuresement qu'Elena lui fait un caliiing I love you Very Happy

Rah j'adore!! Ca m'avait manqué de pas lire ta traduction ma belle!! Continuuuuuuue Mr.Red
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Message  Alexandra Lun 22 Juin - 23:12

Quelle belle surprise !!!!! =D
J'adore cette partie-là, ils sont trop mignons tous les deux 2love2
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Message  miss puerto rico Lun 22 Juin - 23:13

Ouais c'est vrai !! une tute suite ce soir je suis en mode Boulet rolles afraid ptdr
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Message  jabamiah Ven 21 Aoû - 13:43

HELLO ! coucou
Eh non, vous ne rêvez pas, une suite de WYN après touuuuut ce temps! Mr. Green En espérant que mes lecteurs soient toujours au rendez-vous! Bonne lectouuuure! study



~Chapitre 19~

Personne ne s’en serait douté, mais Danny avait été nerveux, à tel point qu’il avait failli monter dans le mauvais métro en se rendant à son entretien. A tel point qu’il avait du s’arrêter aux toilettes juste avant pour s’asperger le visage d’eau froide parce qu’il avait été certain d’être malade. Il n’avait pas eu d’appétit de toute la journée.

Ce n’était pas le fait de penser au travail ou ses aptitudes à le faire qui l’avait rendu nerveux. Il savait qu’il serait tout à fait bon dans une salle d’audience. Même s’il avait du ramer pour terminer ses études de droit, il s’en était très bien sorti. Il savait qu’il serait doué pour interpréter la loi, puisque c’est ce qu’il avait fait pendant des années en tant qu’agent du FBI. Rien de tout ça le rendait nerveux. Non, ce qui le rendait nerveux c’était plutôt ce building immense et toutes ces personnes distinguées dans leur costume à 2000 dollars. Ca avait été cette petite voix insidieuse qui lui rappelait sans cesse la personne qu’il avait été… et d’où il venait. Danny Alvarez n’aurait jamais un entretien pour un boulot comme ça. Danny Alvarez ne pourrait même pas pousser la porte de cet immeuble. Et si Danny était vraiment honnête avec lui-même, il savait qu’il avait décroché cet entretien uniquement grâce à Martin.

Pourtant, en s’asseyant aux côtés des deux partenaires de la firme et trois associés séniors pour l’entretien, il reprit confiance en lui à chaque question à laquelle il répondait. Très vite, cette sensation de nausée et de nervosité fit place à son aisance et son charme habituels. Il répondait sérieusement aux questions, tout en ponctuant d’humour aussi quand il le fallait. A la fin de l’entretien, il se détesta presque de s’être rendu malade toute la journée pour ça.

« Très impressionnant, Danny. Je peux vous dire que les partenaires vous ont vraiment apprécié », dit Camille en le raccompagnant jusqu’aux ascenseurs.

Danny sourit en regardant dans sa direction. « Ils m’ont mis à l’aise. J’aime vraiment la façon dont vous dirigez les choses ici. »

« Eh bien, le plus dur reste à faire. Les partenaires ont tendance à mettre une éternité pour prendre une décision, mais vous vous en êtes très bien sorti à l’entretien. Je vous tiendrai au courant », dit Camille en tendant la main vers lui.

Alors qu’il la serrait, Danny répondit : « Merci beaucoup. Votre aide a été très précieuse. »

« Martin m’a dit beaucoup de bien de vous et après vous avoir rencontré, je comprends pourquoi », dit-elle alors que Danny entrait dans l’ascenseur. « Dites lui que je le contacterai bientôt. On se voit tellement peu souvent, vous savez, qu’on aurait du mal à croire qu’on habite dans la même ville. »

« Je le ferai, merci Camille, » dit Danny avant que les portes ne se referment.

Prenant une profonde inspiration, Danny s’appuya contre les parois de l’ascenseur alors que toute la tension de ses épaules retombait. Cela pourrait être une nouvelle expérience, pensa-t-il, et pas seulement du point de vue d’un changement de carrière.

« Dites-moi, Danny, que penseriez-vous de travailler dans un bureau différent ? »

Danny fut pris de court par cette question. Le partenaire senior lui avait demandé quelle branche de droit l’intéresserait. La firme voulait qu’il travaille sur les affaires criminelles, mais voulait également savoir s’il était intéressé par d’autres branches. Il leur avait dit qu’il comprenait tout à fait qu’ils veuillent le mettre sur des affaires criminelles, mais qu’il aimerait finalement travailler dans les litiges ou le droit familial. Ils semblaient très réceptifs à son projet, mais ouvrèrent d’autres pistes avec leur question sur le « différent bureau ».

« Excusez-moi, monsieur, vous voulez dire un endroit différent ? » demanda Danny.

Camille intervint. « Nous avons plusieurs bureaux, à San Francisco, Boston et Miami. Parfois nous demandons à nos associés de se rendre là-bas. En général ils adorent au point de vouloir y rester. Mais il en y a aussi qui n’attendent plus qu’une chose, de rentrer à New York. »

Danny sourit. « Eh bien, honnêtement, je n’ai pas du tout réfléchi à la possibilité de déménager », dit-il alors que tout s’éclairait peu à peu dans sa tête. C’était peut-être la clé. Elena lui avait dit qu’elle voulait faire ses valises avec Sophie pour que Carlos ne les retrouve jamais. Peut-être que Sophie et elle voudraient partir avec lui. « Mais maintenant que vous le soulignez, je le verrai comme une très grande opportunité…un challenge. Ne vous méprenez pas, j’adore New York, mais je pourrais m’imaginer dans n’importe quelle de ces villes. »

Les yeux du senior s’éclairèrent face à l’enthousiasme de Danny. « Bien, très bien. »

En sortant de l’immeuble, il se sentit soudain plus optimiste qu’il ne l’avait été depuis des semaines. Peut-être que les choses allaient enfin s’arranger pour lui, Elena et Sophie.

Alors qu’il descendait les marches de la station de métro la plus proche, Danny sortit son téléphone et l’alluma. Il avait parlé à Jack de l’entretien, donc il ne s’attendait pas à un message concernant une enquête. Cependant, alors qu’il vérifiait le menu, il remarqua deux messages vocaux en attente. Pressé d’attraper la première rame, il se rua vers le tourniquet. Il attrapa le métro, mais dut attendre d’en sortir pour vérifier ses messages.

Quatre stations plus tard, il sortit du métro et dévala les marches jusqu’au trottoir. Composant le numéro de sa messagerie, il écouta ses appels.

« Hey, c’est moi. Je pense que tu n’auras pas ce message avant ton entretien mais je voulais juste te souhaiter bonne chance. Tu vas être génial. Et je voulais aussi te dire que la psychologue de Sophie pense que Carlos est prêt à lui parler cet après-midi. Alors j’emmènerai Sophie à son bureau après le travail…juste au cas où tu n’aurais pas de nouvelles de moi. Je penserai à toi, mi amor. »

Danny vérifia sa montre. L’entretien avait duré plus longtemps que prévu, il était 18 heures, donc Elena et Sophie devaient probablement être chez la psychologue en ce moment. En tournant au coin de la rue, Danny s’approcha de son immeuble alors qu’il appuya sur le message suivant.

« Danny ! »
dit la voix agitée d’Elena . « Appelle-moi…dès que tu auras ce message. Carlos… »

« Hey, Danny boy ! »

Levant les yeux, Danny n’entendit pas la fin du message. Il fut tiré de ses pensées par la vision de Carlos, assis sur les marches du perron de son immeuble.

« Hey », répondit Danny, sur ses gardes, en rangeant son téléphone dans sa poche. Par instinct, sa main chercha sa hanche droite pour vérifier son arme avant de réaliser qu’il l’avait laissée dans le tiroir de son bureau étant donné qu’il se rendait à son entretien. « Qu’est-ce que tu fais là ? »

Se levant, Carlos s’étira longtemps, comme s’il avait attendu là depuis un moment. « Eh bien je me suis dit que toi et moi on avait des choses à se dire, amigo. Toi et moi…on a pas vraiment eu l’occasion de mettre les choses au point…et je pense qu’il est grand temps de le faire. »

Secouant la tête, Danny se passa une main sur le menton en haussant les épaules. « Et de quoi on pourrait bien parler, hein ? Tu voulais que je sorte de la vie d’Elena, et c’est fait ! C’est fini…Terminé », dit-il d’un ton qui se voulait le plus convaincant possible.

« Ouais, j’ai entendu ça. Trop triste », répondit Carlos dans un sourire sinistre. « Mais tu vois, même si TU dis que c’est terminé…et qu’ELLE dit aussi que c’est terminé, il faut toujours que j’entende parler de ta petite gueule de faux cul, à chaque fois. »

Danny fronça les sourcils. « Je vois pas de quoi tu parles, man. »

« Ah non ? tu vois pas ? » répondit Carlos en secouant la tête. « OK, laisse moi t’éclairer…aujourd’hui j’ai rendez-vous pour essayer d’arranger les choses avec ma petite fille et…et une fois encore, il faut encore que tu sois là. »
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Message  jabamiah Ven 21 Aoû - 13:43

Carlos s’assit à une table avec Sophie et Andrea, sa psychologue, alors qu’Elena et le médiateur s’assirent sur le sofa derrière Sophie. Très lentement, Andrea commença à sortir Sophie de sa bulle, encore effrayée par la présence de Carlos.

« Sophie, tu es en sécurité ici », dit Andrea d’une voix calme et posée. « Ta maman est là, je suis là, il ne peut rien t’arriver de mal. Et ton papa, il veut vraiment te parler. Il veut vraiment que tu comprennes ce qu’il s’est passé il y a quelques mois. »

Sophie haussa les épaules en continuant à fixer ses mains. Carlos soupira et voulut dire quelque chose mais Andrea leva sa main pour l’interrompre.

« Sophie, chérie. Nous n’allons rien faire si tu n’es pas prête », poursuivit Andrea. « Il y a quelques jours, tu m’as dit qu’il se pourrait que tu veuilles bien écouter ce que ton père a à te dire. C’est toujours le cas ? »

Sophie acquiesça en regardant Andrea, évitant toujours le regard de Carlos.

« D’accord, » dit Andrea. « Alors on va écouter ce qu’il a à dire, d’accord ? »

Après beaucoup d’hésitations, Sophie se retourna enfin vers Carlos. Celui-ci lui tendit un petit sourire rassurant.

« Sophita, je suis tellement désolé. Je suis désolé de t’avoir fait peur. Je suis désolé d’avoir fait peur à ta maman. Je ne ferai jamais de mal, à aucune de vous deux. Ce que j’ai fait…quand je t’ai enlevée à ta maman…c’était mal. Et ça n’arrivera plus jamais. Tu comprends ma puce ? »

Sophie acquiesça, les yeux remplis de larmes.

« Ce n’était pas ta faute. J’étais fâché contre ta maman et j’ai commis une grosse erreur. »

« Tu as déjà fait des erreurs avant, n’est-ce pas Sophie ? » demanda Andrea d’une voix douce.

Sophie hocha la tête.

« Tu as déjà fait des choses sans réfléchir et qui t’ont attiré des ennuis, non ? » demanda Andrea à nouveau.

« Hum, hum », répondit Sophie doucement.
« Qu’est-ce que tu fais quand tu fais des bêtises ? » demanda-t-elle, gentiment.

« Je demande pardon, » répondit Sophie d’une voix à peine audible.

« C’est ça. Quand quelqu’un demande pardon, on fait de son mieux pour lui pardonner, n’est-ce pas Sophie ? »

Sophie acquiesça à nouveau en regardant Carlos. « Je vais essayer de te pardonner, papa, mais tu nous as fait peur, » dit-elle en se retournant vers Elena qui faisait de son mieux pour ne pas pleurer.

« Je suis vraiment désolé de vous avoir fait peur, mon bébé. Je voulais pas. Je te jure que non. Et tu n’as pas à me pardonner aujourd’hui, mais je veux juste m’assurer que tu ne te sentes plus coupable ou que tu aies peur. Rien de tout ça n’était ta faute, tu comprends ? » demanda Carlos.

Sophie acquiesça. « Je comprends. »

« Bien, bien ma puce », répondit Carlos. « Je veux juste faire un peu partie de ta vie, à nouveau. Peut-être vous rendre visite une fois de temps en temps, si c’est d’accord. »

Sophie soupira, mal à l’aise et regarda Elena à nouveau comme pour lui demander son avis.

« Sophie, chérie, c’est d’accord si tu veux passer un peu de temps avec ton père. On pourra s’assurer que tu sois en sécurité, et on ira tout doucement, » répondit Elena à sa question implicite.

Sophie regarda à nouveau la psychologue puis Carlos. « Et Danny ? » demanda-t-elle dans un murmure.

Les yeux de Carlos se froncèrent alors qu’il se retourna vers Elena. Essayant de se contrôler, il regarda à nouveau Sophie.

« Comment ça, mon cœur ? »

« Tu seras encore fâché s’il est avec maman ? »

Elena intervint. « Sophie, chérie, on en a déjà parlé. Danny n’est… »

« Danny n’est plus avec nous à cause de toi », dit-elle, regardant Carlos de ses grands yeux innocents. « Maman a peur d’être avec lui parce que ça te rendra encore en colère. Mais on l’aime vrai… »

« Sophie », interrompit Elena fermement. « On en a déjà parlé. Il n’est… »

« Non, non Elena, ça va, ça va », dit Carlos en fixant toujours Sophie. « Tu sais quoi, Sophie ? Si Danny rend ta maman heureuse, alors ça me va très bien. »

« Vraiment ? » demanda Sophie d’une voix pleine d’espoir.

« Absolutamente ! »

Quelque chose me dit que tu n’as dit ça que pour le bien de Sophie et de sa psychologue, » dit Danny d’un ton sarcastique.

Carlos rit en marchant vers Danny. « Tu fais bien de le penser, parce que jamais je te laisserai entrer dans la vie de ma fille, t’entends ? »

Ricanant, Danny ne recula pas et s’avança au contraire vers Carlos. « Ca ressemble comme qui dirait à une menace. C’est ça ? T’es…en train de me menacer ? »

Secouant la tête et levant ses mains, Carlos fit un pas en arrière. « Menacer un agent fédéral ? non…non. Je dis juste qu’Elena était sur la bonne voie quand elle t’a largué. Alors continue comme ça, amigo. »

« Ou bien ? » demanda Danny, s’avançant vers Carlos, le toisant comme pour le provoquer.

« Tu voudrais pas le savoir, man. Je connais des gens, qui connaissent des gens, qui connaissent d’autres gens… » dit Carlos en levant sa main pour héler un taxi. « Ne t’approche plus d’elles et tout ira bien pour tout le monde. T’es un jeune hombre, beau gosse. N’oublie pas, je me souviens de comment tu fonctionnais. Tu pouvais sortir le soir et te taper n’importe quelle señorita que tu voulais. Tu n’as qu’à…te concentrer là-dessus et foutre la paix à Elena et Sophie », dit-il en ouvrant la portière du taxi avant de s’engouffrer à l’intérieur. « Ma fille n’a pas besoin d’un autre père. Je suis son père. Plus tôt elle t’oubliera, mieux ce sera. »

Danny regarda Carlos tirer la portière du taxi pour la refermer.

Prenant une profonde inspiration, il secoua la tête et commença à grimper les escaliers. Alors qu’il ouvrait la porte de son immeuble, il entendit une nouvelle portière claquer. En regardant qui c’était, il fut surpris, c’était le cas de le dire.

« Dieu merci, tu es là », dit Elena en passant le trottoir et en grimpant les escaliers.

Vérifiant les alentours, Danny voulut s’assurer que le taxi de Carlos était hors de vue. « Mais qu’est ce que tu fais là ? » demanda-t-il alors qu’elle s’arrêta en face de lui. « Tu devrais pas être là. »

Elena posa une main sur son torse. « J’étais inquiète quand j’ai vu que tu me rappelais pas. Danny, Carlos…Sophie a dit quelque chose pendant la séance, quelque chose sur toi. Ca l’a rendu furieux. »

Le premier réflexe de Danny fut de dire à Elena que Carlos venait de partir, mais finalement il se ravisa. Il n’y avait pas de raison de l’inquiéter davantage. « Qu’est ce qui l’a rendu furieux ? » demanda-t-il sans laisser paraitre qu’il connaissait déjà toute l’histoire.

Inspirant profondément, Elena lui relata les évènements qui s’étaient produits pendant la séance alors que Danny la guidait jusqu’à son appartement. Alors qu’il la laissait entrer, elle termina « Il a très bien fait semblant, mais je pouvais lire la colère dans ses yeux. Quand la séance s’est terminée, il m’a regardée comme si j’étais sa pire ennemie. Je n’aurais jamais pensé qu’elle parlerait de toi comme ça, je n’aurais jamais du accepter de… »

« Mais tout le reste s’est bien passé, non ? Je veux dire, concernant Sophie, elle va mieux ? » demanda-t-il en la guidant vers le canapé.

Elena hocha la tête en s’asseyant et regarda Danny enlever sa veste et desserrer sa cravate avant de s’asseoir près d’elle. « Beaucoup mieux. C’est comme si on l’avait soulagée d’un poids. Elle est vraiment prête à lui pardonner, mais Danny, je ne sais même pas comment je vais pouvoir la laisser le voir s’il continue à nous menacer. »

Passant son bras autour d’elle, il l’attira à lui de façon à ce que sa tête se repose contre son torse. « Où est Sophie ? » demanda-t-il d’une voix soucieuse.

« Je ne l’ai pas quittée des yeux depuis des mois, alors elle m’a suppliée de la laisser passer la nuit chez ses cousins. Mon frère va la garder. En plus, j’espère que Carlos pensait ce qu’il disait quand il a dit qu’il n’essaierait plus de l’enlever. On peut gérer ça, s’il s’agit que de nous. Je ne veux plus qu’elle soit mêlée à tout ça. »

Danny acquiesça en lui caressant les cheveux. « C’est comme si on faisait un pas en avant et deux en arrière. »

Ils restèrent assis en silence pendant quelques minutes. Puis Elena se souvint tout à coup. « Comment s’est passé ton entretien ? »

Souriant, il se frotta les yeux de sa main libre. « J’ai presque failli oublier. Ca s’est bien passé. Très bien passé. »

« Comment c’était ? Raconte-moi… »

Se penchant en avant, Danny l’embrassa sur le front, puis sur la bouche avant de dire : « Je te raconterai plus tard. Tu es là maintenant, Sophie est en sécurité. Oublions un peu tout ça avant de faire face à la réalité à nouveau. » Il l’embrassa ensuite encore en l’attirant sur ses genoux.

En vérité, il ne voulait plus en parler. Il venait de lui mentir et il n’était même pas sûr de savoir pourquoi. Bien sûr il n’avait pas voulu l’inquiéter davantage, mais il venait de réaliser qu’il allait devoir régler ça lui-même, d’une façon ou d’une autre. Et il savait qu’il n’y avait qu’une seule personne qui puisse vraiment l’aider à faire ce qu’il fallait.

**A suivre**
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Message  **Marine** Ven 21 Aoû - 14:21

Rah, j'adore cette partie. I love you

Carlos est odieux avec Danny mais à la fois trop AW avec Sophie ça me ferait presque replonger mdr.

Et puis la mini discussion D/E a la fin quand ils sont a son appartement, j'adore, je sais pas pourquoi ça a toujours été un coup de coeur de la fic ce petit moment, je le trouve trop cute. I love you

Et puis c'est fantastiquement bien traduit, tu fais un formidable bouloooot, et dieu sait que je t'ai vu bosser et rebosser ,je t'ai a l'oeil, mon Meneaux Mr.Red

Vivement la suiiiite avec mon flashback D/E préféré, by the way I love you
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Message  miss puerto rico Ven 21 Aoû - 19:00

carlos je vais te tuer !!! Twisted Evil Twisted Evil Twisted Evil
jle deteste il les laissera jamais etre heureux
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Message  jabamiah Lun 31 Aoû - 20:24

coucou merci ma gum et miss puerto rico pour vos comms! Z'êtes chou les miss! I love you
Voici la suite, bonne lecture! study

* * *

~Chapitre 20~


Le soleil ne s’était pas encore levé mais Danny était déjà en route. Le trajet allait durer une bonne heure. S’il pouvait y arriver assez tôt, il n’aurait pas à se soucier de prévenir Jack qu’il serait en retard. Il pourrait aller à ce rendez-vous matinal et revenir bien avant l’heure du travail.

Danny était fatigué. Vraiment fatigué, même s’il en était déjà à sa deuxième tasse de café. Elena était restée avec lui jusqu’à 2 heures du matin. Même s’il était quasi certain que Carlos n’était pas revenu, il avait cependant guidé Elena par l’issue de secours et avait marché avec elle dans la ruelle de derrière jusqu’à ce qu’ils trouvent le taxi qu’il avait appelé pour elle l’immeuble d’après. Avec un peu de chance, ils n’auraient plus à se cacher comme ça très longtemps. S’il pouvait obtenir de l’aide ce matin là, alors ils n’auraient vraiment plus à se cacher bien longtemps.

Sans surprise, ils n’avaient pas beaucoup dormi lorsqu’ils avaient été ensemble.

S’étirant au bord du lit, Danny regarda Elena finir sa troisième part de pizza. Elle avait l’air adorable, uniquement vêtue de sa chemise qu’il avait portée pour son entretien – seulement retenue par un bouton.

Ils n’étaient même pas arrivés jusqu’à la chambre, ils avaient fait l’amour sur le canapé. Quand ils atterrirent enfin dans la chambre, Elena avait décrété être affamée. Il avait alors réchauffé un reste de pizza et ils l’avaient mangé sur le lit.

« C’est trop bon », dit Elena en avalant le dernier morceau et en s’essuyant les mains avec une serviette après avoir reposé l’assiette sur la table de nuit. « J’étais accro à la pizza froide quand j’étais enceinte de Sophie. Je pouvais me faire 5 pizzerias d’affilée en rentrant chez moi et toujours en avoir envie. »

Danny sourit en faisant courir ses doigts sur ses jambes. « C’est…c’est un peu bizarre, Elena ».

« Je sais, je sais », répondit-elle en s’adossant contre l’oreiller, savourant la sensation de sa main contre sa peau. « Je mangeais vraiment n’importe quoi, j’ai pris 20 kg avec Sophie. Tu aurais du me voir… »

Se penchant en avant, Danny caressa de ses doigts son ventre à l’air et les remplaça ensuite par de petits baisers. « Mais je t’ai vue », dit-il en levant les yeux vers elle.

« Vraiment ? Oh, mais oui ! tu m’as vue », répondit-elle en se souvenant du barbecue organisé par des collègues de la NYPD en l’honneur de Carlos et elle.

« Tu étais magnifique…absolument sublime », murmura-t-il en déposant de petits baisers sur son ventre.

« T’es fou. J’étais une baleine, mais mon Dieu, que j’ai adoré être enceinte. Quand je l’ai appris au début, j’étais sous le choc, et je me demandais comment j’allais faire pour m’en sortir ? Mais une fois que je l’ai sentie dans mon ventre, j’ai su que je voulais l’avoir, tu vois ? A ce moment là, j’avais toujours l’espoir que fonder une famille changerait Carlos d’une certaine manière, mais que plus que tout autre chose, j’ai su que je voulais ce bébé à tout prix. »

Fixant toujours son ventre, Danny demanda soudain : « Tu voudrais avoir d’autres enfants ? » et il n’avait aucune idée d’où lui venait cette question.

« Mmm…évidemment », répondit Elena en faisant courir ses doigts dans ses cheveux à lui. « Je veux juste que ce ça soit différent la prochaine fois. Je veux de la stabilité. Je ne veux plus passer par là toute seule encore. Et si ça se peut, alors je voudrais autant de bébés que possible ! »

Levant la tête vers elle, Danny écarquilla les yeux.

« Vraiment ? »

Elena acquiesça, légèrement embarrassée par cet aveu. « Hey, j’adore ma carrière, mais si je pouvais, j’adorerais aussi rester chez moi, à élever des tonnes et des tonnes de bambins ! » répondit-elle en fermant les yeux comme si elle imaginait la scène. « Et toi, mi amor ? Tu as déjà pensé à avoir des enfants au cours de ta vie de célibataire ? »

Laissant échapper un rire, Danny se releva pour lui faire face. « Dernièrement ? C’est tout ce dont à quoi je pense », dit-il d’une voix rauque en se penchant pour l’embrasser.

Souriant contre ses lèvres, Elena posa une main sur sa joue. « Tu ferais un père génial. »

S’écartant d’elle et la fixant des yeux, Danny ramena une de ses mèches de cheveux derrière son oreille. « Et si je te disais que je pourrais t’apporter cette stabilité ? »

Son cœur se mit à battre plus fort à l’entente de ses mots. Elena hocha la tête, gênée en voulant dire quelque chose.

« Attends, » l’interrompit Danny en plaçant un doigt sur ses lèvres. « Ecoute-moi, d’accord ? »

Elle acquiesça alors qu’il fit courir ses doigts sur sa peau et l’embrassa ensuite sur le front.

« Je sais qu’on n’a pas vraiment eu la chance de sortir ou d’être un couple normal, mais je sais que je t’aime. Et je sais que je pourrai nous construire une belle vie avec Sophie. Si cette firme d’avocats marche bien, on pourrait vivre ensemble. Ils ont des bureaux à Boston et San Francisco. Et même un à Miami. Je pense que je pourrai retourner là-bas si j’étais avec toi. On pourrait se construire de nouveaux souvenirs ensemble pour remplacer les mauvais. Ca pourrait être notre réponse, ma puce », dit-il d’une voix pleine d’espoir et en même temps hésitante.

« Danny, ça a l’air vraiment merveilleux, mais nous n’avons pas été ensemble aussi longtemps. Ca serait un énorme pas en avant et je devrais être sûre… »

Il l’empêcha de finir sa phrase en l’embrassant rapidement et demanda ensuite : « Est-ce que tu le pensais…à Cherry Hill…quand tu disais que tu étais en train de tomber amoureuse de moi ? »

Elena acquiesça. « Bien sûr, oui, mais… »

« On pourrait se marier », dit-il en la faisant s’allonger sur le dos, de manière à ce qu’il soit juste au-dessus d’elle. « J’obtiendrai ce boulot, on pourrait partir d’ici et commencer une nouvelle vie ensemble. Une vie stable, je sais que ça pourrait marcher. Toi, moi, Sophie, et tous les bébés que tu voudrais avoir. »

Elena ne put s’empêcher de sourire, même si elle n’était pas vraiment sûre de quoi lui dire. Caressant sa joue, elle l’embrassa.

« Je t’aime vraiment Danny. Mais tu n’as pas vu son air, ce soir. Si on s’enfuit ensemble, il va nous poursuivre », dit-elle alors que son sourire s’effaça.

Soupirant lourdement, Danny roula sur le dos. L’évocation de Carlos avait le don de le faire enrager. Se redressant, Elena se tourna vers lui. « Je suis désolée… »

Tendant sa main, Danny saisit la sienne. « Ecoute, on ne peut pas vraiment tout miser sur ce boulot de toutes façons, alors oublions ça… »

« Non, non, » dit-elle en se mettant sur lui et en lui caressant les hanches. « Je ne veux pas qu’on oublie, il faut juste qu’on soit… »

« Patients, ouais, j’ai compris », dit Danny en essayant de masquer sa frustration. Décidant de ne pas gâcher leur nuit ensemble, il caressa son ventre de ses doigts jusqu’à arriver au dernier et seul bouton qui fermait sa chemise. « C’était une pizza très chère… » dit-il en déboutonnant le bouton et en faisant courir ses doigts plus haut.

« Quoi ? » murmura Elena, ne comprenant pas ce qu’il voulait dire par là, mais savourant complètement le contact de ses mains sur sa peau.

Danny sourit. « T’as mis de la sauce pizza sur ma chemise Prada toute neuve. »

Baissant les yeux, Elena remarqua la tache rouge brillante.

« Oh non, » sourit-elle, timidement. « Je suppose que je devrais l’emmener chez moi, hein ? Mais je parie que je peux arranger ça, » dit-elle en faisant glisser la chemise de ses épaules avant de se pencher vers lui pour l’embrasser.


Secouant la tête, Danny n’arrivait toujours pas à croire qu’il lui avait ouvert son cœur. Quand il était avec Elena, il n’avait aucune peur de l’engagement ou de responsabilité. Il avait été vraiment sérieux lorsqu’il lui avait parlé de l’emmener, elle et Sophie. Mais il comprenait aussi sa peur de Carlos. Il viendrait les retrouver, Danny en était sûr, alors il devait faire quelque chose pour l’arrêter.

Il était tôt, peu après 6 heures du matin. Danny avait utilisé son badge du FBI pour demander un entretien particulier dans la cour de prison, à l’écart des gardiens et d’autres prisonniers. Il s’assit sur un banc métallique au coin d’un terrain de basket.

En entendant des bruits de pas vers lui, Danny leva les yeux et vit un gardien accompagnant son frère marcher vers lui. Lorsqu’il croisa le regard de son frère, il put y lire de la surprise, de la joie mais aussi de l’inquiétude.

« Merci », dit Danny alors qu’il se levait et acquiesça à l’intention du gardien.

Le gardien hocha la tête. « Vous avez 30 minutes et ensuite je devrais le ramener. Je serai pas loin, » répondit-il en désignant un poste de garde 100 mètres plus loin.

Alors que le garde s’éloignait, Danny sourit, gêné. « Comment ça va ? »

Rafael fronça les sourcils, confus. « Qu’est ce qui se passe ? Pourquoi un rendez-vous si tôt ? Est-ce que Silvia et les gosses… »

« Ils vont bien, tout le monde va bien », le rassura-t-il.

Rafael haussa les épaules, en souriant à Danny. « Ok, alors… » dit-il en tendant sa main. « Ca fait plaisir de te voir, hermano malgré cet horaire bizarre. »

Danny serra sa main et ils s’étreignirent brièvement. C’était un peu étrange pour Danny. Il n’était pas venu voir Rafi aussi souvent et lorsque c’était le cas, ils ne parlaient guère d’autres choses que de la famille de Rafi.

« Désolé de venir comme ça à l’improviste, mais je dois te parler d’un truc », dit Danny alors qu’il s’asseyait et l’invitait à faire de même.

« C’est à propos d’il y a deux semaines ? Le gardien m’a posé toutes sortes de questions et m’a même mis dans une cellule privée pendant une semaine. Il a dit qu’il avait reçu un avertissement de la part d’un fed. »

Danny acquiesça. « C’est…y’a un peu de ça. Heu, mais je n’étais pas du tout au courant, sinon crois-moi que je serais venu moi-même m’assurer que tu allais bien. »

« Qu’est ce que c’est ? Qu’est ce qui s’était passé ? »

Roulant des yeux, Danny ne sut par où commencer. « Heu…y’a un type…avec qui j’étais ami…il est maintenant plus ou moins en train de me menacer, et il y a deux semaines, il a proféré des menaces te concernant. »

« Un ami ? C’est quoi ce genre d’ami ? »

« C’est juste quelqu’un que je connais depuis longtemps, et…et récemment j’ai commencé à sortir avec son ex… »

« Elena ? Silvia m’a parlé d’elle. »

Danny hocha la tête. « Ouais, Elena. Elle et Carlos étaient séparés et elle et moi on travaille ensemble… »

« Danny, t’as pas à te justifier. A t’entendre, ce gars a l’air d’un malade. »

Danny ricana. « C’est peu de le dire. Il a kidnappé leur fille, Sophie après avoir appris pour Elena et moi. Je ne sais pas de quoi d’autre il est capable, mais quand Elena a découvert qu’il pourrait s’en prendre à toi…elle a pris ses distances pour essayer de tous nous protéger. »

« Qu’est ce que tu vas faire, maintenant ? »

Se frottant les yeux, Danny secoua la tête. « Je veux l’emmener, elle et Sophie, loin d’ici. Commencer une nouvelle vie avec elle. »

« Eh bien, tu devrais. Tu mérites d’être heureux, Danny. »

« Il ne les laisserait pas partir, elle et Sophie, comme ça Rafi. Il les poursuivra, il viendra me retrouver. Ou toi. Pour le moment, il pense qu’Elena et moi avons rompu. Tant qu’il le croit, on sera tous en sécurité. »

« Tu peux l’arrêter, s’il te menace ? »

Danny haussa les épaules. « Ca ne sert à rien tant qu’il ne fait rien de concret. Le problème c’est qu’on a peur de ce qu’il pourrait faire. »

« Ecoute, t’en fais pas pour moi, man. Ici c’est un palace comparé à où j’étais avant. Je peux surveiller mes arrières tranquille. Je pense pas que ce type puisse me faire quoi que ce soit ici. »

Danny soupira. « Il a des relations, Rafi. Il bossait aux mœurs, en infiltration, et il sait très bien s’aligner avec les pourris quand ça peut l’arranger. »

Rafi prit une profonde inspiration en se triturant les mains. « C’est pas bon signe. »

« Nope », répondit Danny. Il y eut un silence pendant un moment, au cours duquel Danny réfléchissait à comment expliquer à Rafi ce qu’il attendait de lui.

« T’es pas simplement venu ici pour vérifier si j’allais bien, hein ? » demanda Rafi en regardant Danny en biais, qui arborait une mine torturée.

Danny secoua la tête en essuyant les larmes qui commençaient à se former au coin de ses yeux. « Il faut que tu m’aides, Rafi. »

Réalisant ce pourquoi Danny était vraiment là, Rafi répondit : « Danny, non…non. »

« Qu’est ce que je peux faire d’autre ? Je suis censé la laisser tomber ? Ou bien m’enfuir et après attendre qu’il s’en prenne à toi, ou Sophie, ou Elena ? non, je pourrais pas… »

« Il doit bien y avoir un autre moyen, hermanito », plaida Rafi.

« Non, je serais pas là si c’était le cas. Je me déteste de venir te voir comme ça…après tout ce temps. Mais je sais pas quoi faire d’autre. Je peux pas la perdre. Je veux pas les perdre, » dit Danny, n’arrivant pas à contrôler l’émotion dans sa voix, alors qu’il fixait le sol, incapable de soutenir le regard de son frère.

Rafi posa sa main contre la nuque de Danny.

« Qu’est ce que t’attends de moi ? »

« Un nom », murmura Danny, d’une voix honteuse compte tenu de ce qu’il allait lui demander. « Quelqu’un qu’on ne pourrait pas relier à nous et qui pourrait faire croire qu’il serait lié à une des connaissances de Carlos. Quelqu’un qui pourrait faire disparaitre Carlos…pour toujours. »

**A suivre...**
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